ÉTAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

III.7.8. Synthèse sur l’environnement paysager Enfin, le Tableau 33 synthétise les différents enjeux liés à l’environnement paysager et rappelle leur sensibilité au regard de ce projet d’aménagement.

Le territoire se situe dans l’unité paysagère du plateau Barrois, paysage marqué par une agriculture intensive sur le plateau et cloisonné par les nombreux massifs boisés.

Autour du projet éolien, les horizons légèrement ondulés mais souvent rectilignes confèrent à Thématique Enjeux Sensibilité ces paysages des points de vue variés allant de la vue rasante à la vue panoramique plongeante en passant par des vues en contre-plongée. Compatibilité des paysages avec l’éolien Ensembles paysagers Faible (unité du plateau du Barrois) En tant qu’occupant majoritaire du sol, l’agriculture a participé à la construction physique et sociale des paysages. Autour du site du projet, l’absence de large zone urbaine confère aux paysages un caractère rural, notamment au sens socioculturel du terme. Urbanisation Présence du bâti et répartition de l’habitat Modérée

Les premiers villages autour de la zone du projet éolien (Bonnet et Houdelaincourt) sont Réseaux de Structure des réseaux de desserte du territoire et Modérée à forte localisés à un niveau inférieur aux hauteurs du plateau qui accueilleront les éoliennes du projet. Ils communication localisation des axes majeurs se détachent bien dans les différents panoramas alentours. Éléments identitaires du Caractéristiques déterminant son échelle et son Faible Les boisements de tailles très variables sont situés sur l’ensemble du territoire étudié. Entre paysage ouverture au territoire agriculture intensive et forêts domaniales, la perception de l’artificialisation du territoire est Éléments structurants Éléments patrimoniaux et repères visuels dans contrastée. Les axes routiers autour du projet sont principalement des axes secondaires. Elles sont Modérée à forte souvent protégées de toute visibilité par les nombreux boisements présents sur le territoire d’étude du paysage le paysage bien que certaines de ces routes – dont quelques unes à proximité de la zone du projet – permettent des vues très ouvertes. Perceptions visuelles Champs visuels offerts par le territoire Modérée

Au final l’unité paysagère se révèle toutefois globalement favorable à l’implantation d’ouvrages Tableau 33 : Synthèse des sensibilités liées à l’environnement paysager (Source : BE Jacquel et Chatillon) éoliens, bien que la multiplication des projets sur le département de la et la densification d’un parc existant imposent une certaine vigilance.

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III.8. SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT III.8.2. Sensibilités du milieu naturel

La zone d’implantation potentielle du projet est située dans un secteur à vocation agricole. Elle III.8.1. Sensibilités du milieu physique n’est donc pas située au sein d’un milieu naturel d’intérêt écologique spécifique ni dans une unité de végétation sensible (terres arables). Néanmoins la présence d’une hêtraie-chênaie neutro-calcicole, Le site d’étude, localisé sur les communes de Bonnet et Houdelaincourt dans le département de pelouses calcaires et de prairies mésophiles sur la zone d’étude d’habitats d’intérêt de la Meuse (55), à 33 km au Sud-est de Bar-le-Duc et à 35 km à l’Est de Saint-Dizier, se trouve sur communautaire représentent un enjeu allant de moyen à très fort pour le site. un plateau à une altitude plutôt moyenne entre la ligne de crête qui sépare l’Ormançon de l’Ornain et la vallée de l’Ornain (entité du Plateau Barrois) et longé par la Vallée de la Meuse à l’Est. Le Les principales zones naturelles remarquables sont notamment des ZNIEFF de type I et II et plateau est d’environ 370 m d’altitude. Il est constitué essentiellement d’un substrat de formations des Zones Natura 2000 ainsi qu’une ZICO et deux paysages remarquables. Aucun APB n’est à calcaires du Jurassique, recouvert de sédiments tertiaires d’origine éolienne (limons des plateaux). recenser dans l’aire d’étude du projet éolien. Aucun espace inventorié ou protégé n’est défini au sein Ces formations engendrent le plus souvent des rendzines ou des sols bruns calcaires à profil peu du périmètre rapproché de l’étude, sur les communes de Bonnet et Houdelaincourt. Les évolué. implantations potentielles ne seront donc pas directement concernées par ces espaces. La présence d’espèces de chiroptères au sein de certaines zones naturelles (gîtes à chiroptères) à moins de 5 km La zone appartient au bassin Seine-Normandie. L’hydrographie est notamment représentée de la zone d’implantation potentielle constituent un enjeu fort à très fort. dans le périmètre par la vallée de l’Ornain, de l’Ormançon et leurs vallées secondaires, ainsi que par le Canal de la Marne au Rhin. Un peu plus à l’Est se trouve la vallée de la Meuse ; en effet le réseau En ce qui concerne les enjeux faunistiques, bien que peu sensibles au risque éolien, ceux-ci hydrographique est bien représenté sur le plateau calcaire. sont jugés forts à très forts pour les mammifères terrestres, du fait de la présence régulière d’Ecureuil roux protégés. L’absence de reptiles et de batraciens n’induit pas d’enjeu particulier. En raison du fonctionnement hydrogéologique du plateau, les niveaux aquifères sont assez nombreux mais généralement peu importants et d’intérêt variable. Les circulations karstiques Sur la zone d’implantation potentielle, parmi les espèces d’avifaune nicheuse recensées, 6 donnent souvent des eaux polluées. L’eau est ainsi généralement très minéralisée. disposent d’un statut de conservation défavorable qui leur confère une valeur « patrimoniale » particulière : La Pie-Grièche écorcheur, le Bruant jaune, La Fauvette grisette, le Pouillot fitis, le Le secteur est très peu exposé à l’activité sismique (niveau 1 « très faible » sur 5). Un seul Tarier pâtre et la Caille des blés. Le site ne constitue pas une zone de rassemblement pour l’avifaune séisme d’intensité 6,5 a pu être ressenti en 2003 sur les communes du projet. Concernant les autres hivernante et aucune espèce recensée ne dispose d’un statut de conservation défavorable, excepté le risques naturels, le site est peu exposé aux risques inondations (risque localisé dans les vallées Bouvreuil pivoine. Concernant enfin l’avifaune migratrice, le Milan royal constitue l’enjeu le plus fort adjacentes), kérauniques et incendies. Les aléas retrait – gonflement des argiles sont estimés de de conservation en combinant un statut de conservation très défavorable et une sensibilité faible à nul. Enfin, en matière de risques liés aux mouvements terrain la sensibilité de la zone importante aux collisions avec les éoliennes. Les effectifs observés sont toutefois moyennement d’étude est faible à nulle. importants (19 individus). Le Milan noir constitue un enjeu moins important, du fait de son statut de conservation favorable et de son niveau de sensibilité faible, de plus un seul individu a été recensé La zone d’étude se trouve dans une région au climat de type océanique et continental sur le site. Le Busard des roseaux n’est pas particulièrement soumis au risque de collision, caractérisé par des saisons prononcées où les amplitudes thermiques saisonnières sont relativement cependant la présence d’éoliennes, en créant un « effet barrière », peut modifier le comportement en marquées, des précipitations moyennes avoisinant les 1037 mm par an, une récurrence des vol. La Grue cendrée combine un état de conservation jugé très favorable, une très faible sensibilité brouillards (48 jours par an), et l’existence de jours de gelées. En ce qui concerne les tempêtes, les aux collisions et des effectifs relativement faible sur le site. Volant toujours à hauteur critique, l’enjeu données régionales moyennes indiquent 1 jour par an avec vent maximal dépassant les 100 km/h. est donc qualifié de moyen. De manière plus générale, Les passereaux observés en migration ne L’orientation principale des vents dominants est de secteur Sud-ouest, Ouest-sud-ouest et Sud-sud- présentent pas de sensibilité particulière face à un parc éolien. Les espèces observées ne disposent ouest. La vitesse moyenne du vent à 89 m du sol est mesurée à 6.4 m/s. pas de statut de conservation défavorable. De ce fait l’enjeu peut être considéré comme faible.

La qualité de l’air est bonne puisque le secteur est éloigné des sources polluantes plutôt Les études réalisées en 2013 montrent une richesse chiroptérologique assez importante des localisées sur les agglomérations alentours. L’installation d’éoliennes est donc tout à fait propice et lieux avec un total de 13 espèces identifiées dont 6 fortement patrimoniales (Barbastelle d’Europe, permettra de contribuer à la production d’une énergie exempte de toutes émissions polluantes. Grand Murin, Noctule de Leisler, Pipistrelle de Nathusius, Vespertilion à oreilles échancrées et Vespertilion de Bechstein). Les sensibilités à l’éolien de ces espèces vont de très faible à très forte pour des espèces comme la Pipistrelle commune ou la Noctule de Leisler. Une faible activité en altitude et une activité au sol globalement moyenne ont été constatées, à l’exception des lisières qui ont montré un certain intérêt, corroboré par les résultats des différents inventaires. Plusieurs secteurs en enjeu fort ont également été distingués, il s’agit des boisements au niveau de la « Vallée de la Tête » et du « Vau Morlot », ainsi que des forêts communales de Bonnet et de Houdelaincourt et de leurs lisières.

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III.8.3. Sensibilités du milieu humain III.8.4. Sensibilités du patrimoine

La zone entourant le site est rurale et les communes concernées par ce projet ou ses abords S’agissant d’une zone archéologique potentielle des fouilles préalables aux travaux pourront sont de taille modeste (moins de 400 habitants), bien qu’en hausse démographique légère depuis être envisagées, et toute découverte devra être signalée au Service Régional de l’Archéologie. 1999. Un seul site classé a été recensé dans l’aire d’étude du projet éolien, il s’agit du Grand tilleul L’activité économique repose essentiellement sur l’agriculture, qui domine largement la près de la Porte de situé sur la commune de dans le périmètre éloigné du projet. région. Il s’agit principalement d’une agriculture intensive et mécanisée caractérisée par un système de grande culture à dominante céréalière et en oléoprotéagineux et de polyélevage. Bien que les Les monuments historiques inscrits et classés sont en nombre modéré à faible dans l’aire terres labourables soient majoritaires, l’élevage est toutefois représenté significativement sur ces d’étude : 27 au total. Il s’agit essentiellement de monuments religieux et de châteaux. Parmi ceux-ci, communes. Notons enfin que les exploitations ont tendance à diminuer en nombre et à augmenter les plus proches sont la Fontaine-Lavoir de Houdelaincourt, l’église Saint-Florentin de Bonnet, en superficie. L’affectation du sol est donc compatible avec le projet. l’église de la nativité de Gondrecourt-le-Château et l’église Saint-Martin de Ribeaucourt. Seule l’église Saint-Florentin située sur la commune de Bonnet peut présenter une sensibilité en raison de Il n’existe aucune installation classée Seveso (seuil haut ou seuil bas) dans l’aire d’étude. Le sa proximité avec le parc projeté de même qu’avec les éoliennes aux alentours, les autres territoire étudié comprend toutefois plusieurs ICPE Non Seveso dont la plus proche se trouve à monuments ne sont pas exposés ou ne présentent pas de caractéristiques dégageant des enjeux face environ 500 m de la limite de la zone sur la commune d’Houdelaincourt. La plupart des installations au développement éolien. classées correspondent aux activités industrielles de la région (éolien), ou à des élevages ou encore à des carrières. Notons que la commune d’Houdelaincourt est répertoriée à risque relatif au transport de marchandises dangereuses. III.8.5. Sensibilités de l’environnement paysager

Les activités de service sont peu représentées dans ce secteur rural. On peut ainsi trouver de Le territoire se situe dans l’unité paysagère du plateau Barrois, paysage marqué par une l’artisanat, des commerces, ou une fonction médicale. La commune d’Houdelaincourt est en ce sens agriculture intensive sur le plateau et cloisonné par les nombreux massifs boisés. la mieux représentée. Autour du projet éolien, les horizons légèrement ondulés mais souvent rectilignes confèrent à Les communes d’implantation ne sont concernées par aucune activité de tourisme et ne ces paysages des points de vue variés allant de la vue rasante à la vue panoramique plongeante en disposent que d’une seule structure d’hébergement. En revanche la valeur touristique de ce territoire passant par des vues en contre-plongée. est ponctuelle et réside principalement dans un tourisme de loisirs. En tant qu’occupant majoritaire du sol, l’agriculture a participé à la construction physique et Les servitudes liées au site où sont envisagées les éoliennes concernent notamment les sociale des paysages. Autour du site du projet, l’absence de large zone urbaine confère aux paysages distances à respecter vis-à-vis des habitations, des réseaux de communication et des faisceaux un caractère rural, notamment au sens socioculturel du terme. hertziens. La zone d’implantation potentielle n’est concernée par aucun périmètre de protection éloigné de captage AEP. En termes de circulation aéronautique le secteur est concerné par plusieurs Les premiers villages autour de la zone du projet éolien (Bonnet et Houdelaincourt) sont servitudes aéronautiques civiles ou militaires. Il s’agit notamment d’un plafond à 150 m de hauteur localisés à un niveau inférieur aux hauteurs du plateau qui accueilleront les éoliennes du projet. Ils (zone militaire de vol à basse altitude) et d’une altitude minimale de secteur fixée à la cote NGF 879 se détachent bien dans les différents panoramas alentours. par la DGAC. D’autre part, le site se trouve à plus de 79 km du radar météorologique le plus proche, soit hors zones réglementées, ainsi qu’à plus de 500 m de toute habitation. Les boisements de tailles très variables sont situés sur l’ensemble du territoire étudié. Entre agriculture intensive et forêts domaniales, la perception de l’artificialisation du territoire est Enfin, les niveaux acoustiques autour du site, de jour et de nuit, sur les 3 points retenus pour la contrastée. Les axes routiers autour du projet sont principalement des axes secondaires. Elles sont campagne de mesure font état d’un environnement sonore assez faiblement bruyant pour ce secteur souvent protégées de toute visibilité par les nombreux boisements présents sur le territoire d’étude rural. Il n’est pas étonnant de constater que les niveaux sonores sont relativement faibles en hiver, bien que certaines de ces routes – dont quelques unes à proximité de la zone du projet – permettent cela est dû à une végétation moins fournie qu’en période estivale et à une activité humaine moins des vues très ouvertes. importante. Au final l’unité paysagère se révèle toutefois globalement favorable à l’implantation d’ouvrages éoliens, bien que la multiplication des projets sur le département de la Meuse et la densification d’un parc existant imposent une certaine vigilance.

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Le Tableau 34 synthétise les enjeux liés à l’environnement initial et rappelle les sensibilités au regard de Le Tableau 35 synthétise les enjeux liés au milieu naturel initial. ce projet d’aménagement. Thématiques Enjeu Thématique Enjeux Sensibilité Zones naturelles d’intérêt identifiées à Fort à très fort Topographie Faible proximité Hydrographie / Gestion des eaux Faible à très faible Espaces Sites Natura 2000 Fort Géologie / Pédologie Faible naturels inventoriés Milieu physique Hydrogéologie Faible ou protégés Trames verte et bleue Faible à modéré Risques naturels Nulle à très faible Zones humides Nul Climatologie / Données de vent Faible Végétation et Qualité de l’air Nulle Cortèges floristiques Modérée à très forte habitats Démographie Faible Occupation du sol Faible Mammifères terrestres Fort à très fort Milieu Activités agricoles Faible naturel Amphibiens et reptiles Très faible Activités industrielles Modérée à faible Milieu humain Activités de service Faible Avifaune nicheuse Fort Tourisme Faible Faune Avifaune hivernante Modéré à très fort Servitudes techniques Faible à modérée

Environnement sonore initial Faible Avifaune migratrice (prénuptiale) Faible à fort Sites inscrits et classés Très faible à nulle Éléments du patrimoine Archéologie Modérée à faible Avifaune migratrice (postnuptiale) Faible à fort Monuments historiques Modérée à forte Chiroptères Très faible à très fort Compatibilité des paysages avec l’éolien Faible Urbanisation Modérée Tableau 35 : Synthèse des enjeux liés au milieu naturel (Source : BE Jacquel et Chatillon) Réseaux de communication Modérée à forte Environnement paysager Échelle et ouverture du paysage Faible

Éléments structurants du paysage Modérée à forte

Champs visuels offerts par le territoire Modérée

Tableau 34 : Synthèse des sensibilités de l’environnement initial (Source : BE Jacquel et Chatillon)

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III.9. INTERRELATIONS ENTRE LES THEMATIQUES DE L’ETAT INITIAL

Il existe de nombreuses interactions directes et indirectes entre les différentes thématiques abordées dans l’état initial (ou au sein des éléments qui composent une même thématique), et qui caractérisent le secteur d’étude d’un projet de développement éolien dans sa globalité.

Le présent projet s’insère dans un milieu à caractère rural largement anthropisé, marqué par les grandes cultures et les pâtures dédiées à l’élevage. Au sein de ce décor sont implantées plusieurs communes à la démographie relativement dynamique (légère croissance de la population). L’enjeu principal du secteur est donc de maintenir la préservation des milieux naturels encore peu impactés par l’activité humaine (ZNIEFF I et Zones Natura 2000 pour les plus proches du site de l’étude) prédominante dans le secteur.

On peut d’ores et déjà constater une dégradation du milieu naturel à travers certains indices tels que la médiocrité de l’état chimique actuel des eaux superficielles et souterraines du secteur d’étude.

On notera que l’actuel projet de développement éolien ne devrait, à priori, pas ou faiblement affecter les interrelations préexistantes à son implantation entre les différents éléments décrits dans l’état initial de cette étude d’impact.

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Chapitre IV. PARTIS ENVISAGES ET RAISONS DU CHOIX DU PROJET

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Servitudes techniques Organismes contactés Avis IV.1. RAPPEL DES CONTRAINTES ET SERVITUDES RECENSEES ou recommandations

IV.1.1. Contraintes et servitudes recensées France Telecom Favorable Pas de faisceaux hertziens sur la zone du projet

Le Tableau 26 (présenté en page 92) recense les administrations et organismes contactés dans le cadre de l’étude d’impact sur l’environnement concernant de potentielles servitudes techniques ou FREE - - recommandations d’aménagement sur le territoire d’étude.

GRTGAZ Favorable Pas d’ouvrages Les réponses de ceux-ci sont rappelées ci-après.

Servitudes techniques Organismes contactés Avis ou recommandations Météo France Favorable Radar d’Arcis-sur-Aube à 79 km

Favorable selon Périmètres de protection d’un captage AEP Agence Régionale de Santé recommandations au Sud de Bonnet RTE - -

Radar de la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey (altitude maximale 535 m NGF) Consignes de sécurité relatives au chantier et à l’accès SDIS Favorable au site Favorable selon Zone de vol NFR 45 N5 Armée de l’Air recommandations (altitude maximale autorisée : 150 m) L’implantation d’éolienne est interdite sur une partie du secteur d’étude à cause du nombre déjà important SDAP - - d’éoliennes dans le secteur

La proximité à l’aérodrome de Nancy-Essey limite les Aviation civile Favorable SFR - - constructions au-delà de la cote NGF 579

Favorable selon Passage d’un réseau sur la zone du projet Bouygues Télécom TRAPIL Favorable Pas d’ouvrage sur les communes du projet recommandations d’implantation – Recul de 78 m aux faisceaux

Respecter une distance de 300 m avec les voies de Tableau 36 : Synthèse des réponses d’organismes contactés responsables de servitudes techniques Favorable selon communications, voie de chemin de fer, voies (Source : BE Jacquel et Chatillon) DDT recommandations navigables, recommande un recul de 200 m au boisement D’autre part, on rappellera également l’arrêté du Conseil d'État rendu le 27 juillet 2009 qui confirme Favorable selon Tout projet de plus de 3000 m² devra être soumis à DRAC l'interdiction d'implanter une éolienne à moins de 500 m d'une habitation, voire plus généralement, de recommandations l’autorisation du préfet de région. tout bâtiment exploité, pour des motifs de sécurité publique. Cette distance est reprise dans la loi portant engagement national pour l’environnement (dite Grenelle 2) du 12 juillet 2010 qui prohibe l’implantation d’éoliennes à moins de 500 m d’une habitation ou plus généralement d’une zone destinée à l’habitation. ErDF - -

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La Carte 68 rappelle ces principales servitudes référencées autour du site d’implantation potentielle de Bonnet et Houdelaincourt. IV.2. CHOIX DU SITE ET COMPARAISON DES PARTIS

Toutes ces informations sont donc prises en compte dans les choix d’implantations de manière à D’AMENAGEMENT ENVISAGES proposer un projet qui soit le plus cohérent et réalisable possible au regard des contraintes locales, mais qui soit également le meilleur compromis pour intégrer la majorité des recommandations des services contactés A partir du gisement éolien et en fonction des servitudes et contraintes identifiées précédemment, et des études annexes réalisées. plusieurs possibilités d’aménagements ont été étudiées pour aboutir à l’agencement du projet retenu.

IV.2.1. Choix des partis d’aménagement

IV.2.1.1. VARIANTE 1

Le premier schéma d’implantation a envisagé une occupation maximaliste de l’espace de la zone. L’objectif initial était de déterminer les capacités techniques maximales admissibles de cet espace avant même apposition des sensibilités propres à ce territoire. Par conséquent, l’ensemble de l’espace a été occupé. Ce sont donc 5 machines au maximum qui ont pu être positionnées. A ce schéma initial ont ensuite été superposées les sensibilités identifiées au fur et à mesure de la réflexion de manière à diminuer ou repositionner les éoliennes pour aboutir au meilleur compromis d’implantation.

Les machines se placent sur deux lignes dans le sens du parc existant et de la D960. Alors que les deux lignes ont à peu près la même longueur, l’une se compose de deux machines alors que l’autre comporte 3 machines. Les éoliennes sont éloignées au maximum de la rupture de pente principale, et donc des villages de Bonnet et de Houdelaincourt. D’un point de vue paysager, ce recul permet de minimiser l’impact visuel du parc pour les riverains. Néanmoins, si l’implantation de ce scénario n°1 permet de conserver une bonne distance vis-à-vis de la pente, les éoliennes permettent un élargissement de la bande des éoliennes existantes.

Carte 68 : Servitudes recensées autour du site d’implantation potentielle (Source : BE Jacquel et Chatillon)

IV.1.2. Contrainte aérodynamique

Un aérogénérateur utilise l’énergie cinétique du vent pour la convertir en énergie électrique, par conséquent, un déficit de la capacité énergétique du vent apparaît entre l’amont et l’aval de l’éolienne.

Ce brassage aérodynamique, dû aux mouvements des pales de l’éolienne, provoque une augmentation de l’intensité des turbulences (sillage tourbillonnant) jusqu’à plusieurs centaines de mètre en arrière de l’éolienne, cette distance augmentant avec le diamètre du rotor.

L’effet de sillage est donc pris en compte au moment du choix de l’implantation d’un parc éolien, afin de préserver un espacement suffisant entre les aérogénérateurs.

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Carte 69 : Parti d’implantation de la variante 1 (Source : BE Jacquel et Chatillon) Carte 70 : Parti d’implantation de la variante 2 (Source : BE Jacquel et Chatillon)

IV.2.1.2. VARIANTE 2 Les évolutions majeures par rapport à l’implantation envisagée précédemment reposent sur :

Cette variante envisagée, qui intègre contraintes et servitudes techniques locales, se compose de o La suppression d’un aérogénérateur au Sud de la zone d’implantation, sur la commune de 4 éoliennes réparties comme suit : Bonnet, o Toujours au Sud de la zone d’implantation potentielle, le déplacement des 2 éoliennes restantes. o 2 éoliennes au Nord de la zone d’implantation, sur la commune de Houdelaincourt, o 2 éoliennes au Sud de la zone d’implantation, sur la commune de Bonnet. Ce schéma d’implantation bénéficie d’un avis favorable de l’ensemble des gestionnaires de contraintes techniques recensées. Il permet un éloignement minimum de 1 170 m vis-à-vis de Houdelaincourt, et de On peut considérer que les lignes d’éoliennes sont parallèles à la D191 et au GR714 comme ont peut 1 480 m vis-à-vis des premières habitations du lotissement de Bonnet. considérer qu’elles sont parallèles à la D960 et à la bande formée par les éoliennes déjà en place. Avec des interdistances assez régulières, les quatre éoliennes de l’extension suivent donc un schéma d’implantation Par conséquent, cette nouvelle implantation à 4 machines présente plusieurs avantages paysagers d’une géométriquement très simple. part : o En assurant une bonne lisibilité des nouvelles éoliennes en continuité de celles déjà existantes, avec un respect des grandes de structuration du paysage, o En permettant une prégnance minimum qui limite le surplomb avec une disposition régulière du projet, o Enfin, en présentant un profil cohérent par rapport à l’orientation des axes routiers locaux.

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Et écologiques d’autre part : IV.2.2. Comparaison des partis d’aménagement o La suppression de la cinquième éolienne située à moins de 200 m des boisements permet de réduire les impacts écologiques du parc, Le Tableau 37 récapitule les principaux avantages et inconvénients des différents scénarios o Le déplacement de l’aérogénérateur situé au Sud-ouest du projet, s’il ne permet pas un recul d’implantation envisagés. supérieur à 200 m des boisements, augmente tout de même considérablement cet éloignement en le portant à environ 100 m de recul. On notera toutefois que l’éolienne située au Nord-est du projet se trouve à environ 125 m d’un reliquat de haie isolé, situé à proximité du chemin existant.

En raison du schéma d’implantation favorable au vu des l’ensemble des contraintes recensées sur ce site, et après prise en compte des difficultés locales ayant amené la suppression d’une machine et le déplacement d’une seconde, ce parti d’aménagement apparaît finalement comme le plus favorable pour envisager le développement éolien sur ce site.

Aussi, le choix final s’est porté sur cette implantation qui constitue le projet retenu. Le dossier présentera donc en détails ce projet et traitera ci-après les impacts et les mesures éventuelles relatifs à cette implantation.

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Critères d’analyse Variante n°1 Variante n°2

Configuration

- Majorité des contraintes techniques respectées - Majorité des contraintes techniques respectées Contraintes et servitudes - Deux éoliennes situées à moins de 200 m des boisements, dont une à moins de 100 m - Une éolienne située à moins de 200 m des boisements, mais au-delà des 100 m

Facilité d’accès - 660 m de chemins créés - 270 m de chemins créés

Raccordement au réseau Critères techniques Raccordement au poste électrique de Houdelaincourt situé à environ 3 km du projet (12 MW de capacité réservée) électrique

- Plusieurs parcelles non disponibles - Terrains totalement disponibles Foncier - Aucun défrichement nécessaire - Aucun défrichement nécessaire

Production d’énergie - 15 MW installés - 12 MW installés

Flore Absence d’espèces végétales protégées au niveau du site d’implantation

- Une éolienne située à moins de 200 m des boisements potentiellement utilisés par l’avifaune, mais au- - Deux éoliennes situées à moins de 200 m des boisements potentiellement utilisés par l’avifaune, dont delà des 100 m (ainsi qu’une éolienne à environ 125 m d’un reliquat de haie). Cette distance Avifaune Critères écologiques une à moins de 100 m (ainsi qu’une éolienne à environ 125 m d’un reliquat de haie) supplémentaire permet de pondérer légèrement les effets potentiels du projet - Eloignement de la portion plus bocagée (au Sud) de la zone d’implantation potentielle - Une éolienne située à moins de 200 m des boisements potentiellement utilisés par la chiroptérofaune, - Deux éoliennes situées à moins de 200 m des boisements potentiellement utilisés par la mais au-delà des 100 m (ainsi qu’une éolienne à environ 125 m d’un reliquat de haie). Cette distance Chiroptérofaune chiroptérofaune, dont une à moins de 100 m (ainsi qu’une éolienne à environ 125 m d’un reliquat de supplémentaire permet de pondérer légèrement les effets potentiels du projet haie) - Eloignement de la portion plus bocagée (au Sud) de la zone d’implantation potentielle

Pour les deux scénarios, les distances à l’habitat sont similaires (> 1 170 m) et les filtres visuelles autour du bâti sont identiques. Il y a Proximité des riverains donc peu d’impacts nouveaux pour le projet d’extension quel que soit le scénario Critères humains et paysagers - L’éolienne située au Sud du projet rapproche celui-ci de la commune de Bonnet et donc de l’église - Suppression de l’éolienne située au Sud du projet et donc éloignement de l’église Saint-Florentin Patrimoine historique Saint-Florentin située au cœur du village (monument historique classé) (monument historique classé)

Bureau d’Études Jacquel & Chatillon Étude d’Impact sur l’Environnement – Projet éolien de Bonnet / Houdelaincourt - 126 - PARTIS ENVISAGES ET RAISONS DU CHOIX DU PROJET

Critères d’analyse Variante n°1 Variante n°2

- Certaines éoliennes se fondent avec le parc actuel - Adéquation avec le parc en place en ne perturbant pas vraiment le schéma d’implantation initial - La lecture de l’ensemble est simple et respecte les lignes structurantes actuelles - Bonne lisibilité des nouvelles éoliennes en continuité de celles déjà existantes avec un respect des - Avec un nombre différents entre les lignes, les orientations choisies ne se dégagent pas du schéma grandes lignes de structuration du paysage Paysage perçu - Prégnance minimum qui limite le surplomb avec une disposition régulière de l’extension - La densité plus importante de la ligne de 3 ne permet pas de limiter au mieux les risques de - Saturation visuelle moins risquée puisque l’angle d’ouverture est limité à partir des points de vue confrontation avec le dénivelé de la pente. L’organisation spatiale du parc est donc légèrement moins principaux et tout particulièrement à partir de l’Est du projet cohérente puisque les éoliennes sont plus nombreuses à proximité de la pente Concurrence avec les Compatibilité des usages du site avec l’éolien usages actuels et futurs

Critères socio- Retombées économiques Retombées économiques positives (20 % de l’IFER reversé aux communes d’implantation et 50 % à l’EPCI) économiques locales

Acceptabilité Bonne acceptabilité du projet

Appréciation globale Rang 2 1

Tableau 37 : Comparaison des variantes (Source : BE Jacquel et Chatillon)

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Coordonnées Coordonnées Coordonnées Altitude (NGF) Lambert 93 Lambert 2 étendu IV.3. PRESENTATION DU PROJET RETENU WGS84 (en m) (en m) (en m) Projet Commune En Longitude Latitude L’historique détaillé du projet est présenté en début d’étude au chapitre II.1.2.2 page 20. X Y X Y Au sol bout Est Nord de pale

IV.3.1. Description du parc éolien Éolienne 1 Houdelaincourt 880 008 6830 615 829 099 2399 188 05°26’21.8’’ 48°33’02.6’’ 384 534 Éolienne 2 (55) 880 482 6830 566 829 574 2399 143 05°26’44.8’’ 48°33’00.6’’ 368 518 Les études acoustique, floristique, faunistique et paysagère ont été considérées au fur et à mesure de la Éolienne 3 879 717 6829 678 828 816 2398 248 05°26’06.2’’ 48°32’32.6’’ 385 535 réflexion. Les éléments apportés par ces dernières ont ainsi permis d’affiner cette réflexion. C’est donc au Bonnet (55) Éolienne 4 880 282 6829 506 829 383 2398 081 05°26’33.5’’ 48°32’26.5’’ 372 522 terme de ces démarches que l’implantation a été ajustée (Carte 71). Les paragraphes suivants décrivent ainsi en détails tous les aspects du projet retenu. Tableau 38 : Coordonnées des éoliennes du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Dans la variante retenue, le projet sera constitué de 4 éoliennes, réparties comme suit :

o 2 éoliennes au Nord sur la commune de Houdelaincourt, L’organisation interne des éoliennes entre elles dans l’implantation retenue est schématisée sur la Figure o 2 éoliennes au Sud sur la commune de Bonnet. 13 qui présente la perception du projet dans son ensemble par secteurs d’orientation. On constate que l’implantation du projet permet une bonne insertion des nouvelles éoliennes, dans la continuité de celles déjà Les 2 linéaires respectent une orientation globale Est-sud-est/Ouest-nord, les lignes d’éoliennes sont existantes. Un propos qu’on nuancera toutefois pour les secteurs Nord et Sud-ouest, où le projet se détache parallèles à la D191 et au GR714 comme ont peut considérer qu’elles sont parallèles à la D960 et à la bande légèrement des 24 machines construites. formée par les éoliennes déjà en place. Remarque : Cette Figure 13 n’a pas pour but de simuler la perception du parc dans la réalité de son environnement, c’est Les machines envisagées auront une puissance unitaire de 3.0 MW portant la puissance installée pourquoi ni la topographie ni aucun élément d’occupation du sol n’ont été pris en compte, mais de mettre en évidence la totale de ce projet à 12.0 MW. construction interne du parc. Ainsi, il est possible de visualiser, sous tous les angles et dans sa totalité, la conception du projet retenu. Aucune machine n’a finalement été retenue à moins de 1 170 m de la première habitation (Houdelaincourt) et 1 480 m de Bonnet puisque l’éolienne la plus proche de Bonnet a été supprimée.

L’agencement de cette implantation retenue présente donc les avantages suivants :

o L’implantation respecte l’ensemble des contraintes techniques identifiées sur le site (hormis le recul de 200 m aux boisements), o Les distances inter-éoliennes sont régulières et suffisantes pour combiner équilibre interne du parc et exploitation du productible éolien,

Le Tableau 38 récapitule les coordonnées des éoliennes du projet selon ce parti d’implantation retenu. La Carte 71 détaille quant à elle cette implantation.

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Carte 71 : Agencement du projet retenu (Source : BE Jacquel et Chatillon)

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Figure 13 : Organisation interne du projet retenu (Source : BE Jacquel et Chatillon)

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IV.3.2. Localisation des postes électriques

Le projet éolien consiste donc en l’implantation de 4 éoliennes de 3.0 MW et de 1 poste de livraison électrique sur la commune de Bonnet (coordonnées dans le Tableau 39).

Coordonnées Coordonnées Coordonnées Altitude (NGF) Lambert 93 Lambert 2 étendu WGS84 (en m) Projet Commune (en m) (en m) Longitude Latitude Au X Y X Y Au sol Est Nord faîte Poste de Bonnet (55) 880 294 6829 543 829 394 2398 118 05°26’34.1’’ 48°32’27.7’’ 373 375,53 livraison Tableau 39 : Coordonnées des postes électriques du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)

La Carte 72 précise l’emplacement prévu pour le poste de livraison créé pour ce projet qui évacuera l’électricité produite vers le réseau. L’implantation qui a été retenue pour le poste de livraison garantit ainsi une position stratégique à la fois par rapport au réseau routier et par rapport aux éoliennes. Les dimensions maximales de ce poste sont de 9.0 x 2.60 m (soit environ 23,4 m², 22 m²) pour une hauteur maximale de 2.53 m.

Les postes de transformation ne seront pas visibles dans le parc puisqu’ils seront intégrés aux mâts des aérogénérateurs. Carte 72 : Localisation du poste électrique du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Pour faciliter l’insertion de ces petites structures dans le paysage, il est recommandé de respecter les teintes de l’environnement local, c’est-à-dire de préférence d’appliquer un bardage en bois dont la couleur devra se confondre avec les bois sombres alentours, et une couleur marron taupe clair pour les portes et le toit.

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IV.3.3. Gabarit des aérogénérateurs

Les 4 éoliennes qui seront implantées seront de type Senvion (Repower) 3.0M122 et auront une puissance unitaire de 3.0 MW7. Elles sont présentées en détails en Annexe VIII.

La hauteur totale pales déployées de ces aérogénérateurs sera de 150 m, comprenant un mât de 89 m de haut et un rotor de 122 m de diamètre8 .

La Figure 14 présente un schéma du gabarit type des aérogénérateurs retenus pour ce projet (vue frontale, vue latérale et vue en plan).

indicatifLes etdescriptions sont soumises techniques à modification déve selon le sont donc valables pour des éolienne

loppées dans les paragraphes su

s de type Senvion 3.0M122 de 3.0MW. choix technique que feront

ivants sont données à titre les pétitionnaires. Elles

7 Conformément aux dispositions constructives détaillées à l’Article 8 de l’Arrêté du 26 août 2011 relatif à la nomenclature des installations classées, les aérogénérateurs seront conformes aux dispositions de la norme NF EN 61 400-1 dans sa version de juin 2006 ou CEI 61 400-1 dans sa version de 2005 ou toute norme équivalente en vigueur dans l’Union européenne, et conformes aux Figure 14 : Gabarit type d’éolienne retenu pour ce projet (Source : SENVION) dispositions de l’article R. 111-38 du Code de la Construction et de l’Habitation. De plus, « l’exploitant [tiendra] à disposition de l’inspection des installations classées les rapports des organismes compétents attestant de la conformité des aérogénérateurs à la norme précitée » (Source : Art. 8 ; Arrêté du 26 août 2011). 8 En raison de la puissance globale du parc projeté et du gabarit de machine envisagé, le projet s’inscrira donc dans le régime d’autorisation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

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IV.3.3.3. GENERATRICE IV.3.3.1. MAT La génératrice d’électricité, asynchrone à double alimentation, se trouve à l’intérieur de la nacelle, Le mât qui porte le rotor aura une hauteur de 89 m pour les derrière le rotor (Figure 15). Sa puissance nominale est de 3 000 kW et la tension en sortie de 950 V. 4 éoliennes (Figure 14). Il est tubulaire et composé de 5 sections, son diamètre est de 4,3 m à la base et de 3.0 m au sommet. Sa vitesse de rotation varie entre 650 et 1 200 tours/minute. La puissance nominale est atteinte pour un vent de 11.5 m/s. La masse totale de la nacelle est de 55 tonnes. Il est composé de sections dites « hybrides » composées d’acier et de béton. La Figure 15 présente une coupe technique de la nacelle et du moyeu d’une éolienne en précisant les principaux organes de conversion de l’énergie mécanique (vent et mouvement des pales) en énergie électrique La Photo 11 illustre l’assemblage des différents éléments d’un mât (transmission à la génératrice par un arbre et un multiplicateur). d’éolienne durant la phase de chantier.

Remarque : Les données techniques décrites ici sont indicatives et sujettes à d’éventuelles modifications dues au perfectionnement technique.

Photo 11 : Exemple d’assemblage d’un mât d’éolienne (Source : SENVION) IV.3.3.2. ROTOR

Le rotor possède 3 pales (Figure 14) en fibre de verre et fibre de carbone, de 59.8 m et d’environ 15 tonnes chacune. Moyeu compris, il a un diamètre total de 122 m et balaie une surface de 11 689 m².

L’axe du rotor (moyeu) contient le mécanisme de rotation des pales sur elles-mêmes (moteur de calage ou « pitch »). Le rotor est orientable en fonction du sens du vent. Sa vitesse de rotation est variable de 7.1 à 13.8 tours/minute.

La Photo 12 donne un exemple, en phase de chantier, de Figure 15 : Description technique de nacelle et moyeu d’éolienne (Source : SENVION) montage du rotor d’une éolienne.

Photo 12 : Exemple de montage d’un rotor d’éolienne (Source : SENVION)

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Photo 13 : Nacelle d’éolienne SENVION 3.0M122 (Source : SENVION) Figure 16 : Exemple de courbe de puissance électrique (3.0M122) relative aux vitesses de vent (Source : SENVION)

Au-delà d’une vitesse de vent de 22 m/s (79.2 km/h), l’éolienne est automatiquement arrêtée. IV.3.3.4. FONCTIONNEMENT L’angle de chaque pale est modifié afin d’annuler leur portance (mise en drapeau). En cas de dysfonctionnement de ce système de freinage principal, un frein à disque vient arrêter la rotation de Le rotor est orienté face au vent par un pilote automatique qui reçoit des informations de capteurs l’éolienne. Le rotor est ainsi équipé d’un système d’arrêt principal, d’un système d’arrêt d’urgence, et d’un situés sur la nacelle (girouette et anémomètre : exemple Photo 14). Les transmissions se font par fibre système d’arrêt en régime de survitesse, tous vérifiés par l’exploitant selon une périodicité annuelle. optique. L’éolienne commence à tourner lorsque la vitesse du vent dépasse 3.0 m/s (10.8 km/h) et Ainsi, le frein aérodynamique est assuré par les trois pales de l'éolienne, chacune équipée de contrôleurs produit aussitôt de l’électricité. Un convertisseur permet de fournir un courant avec une fréquence et une indépendants, de moteurs de calage et d'alimentation de secours, assurant un niveau élevé de redondance. Le tension constantes, indépendamment de la vitesse de rotation de la génératrice. freinage aérodynamique devient effectif en pivotant les pales jusqu'à la position dite en drapeau, avec la possibilité d'obtenir différentes vitesses de calage pour éviter les efforts trop importants. Chaque système de calage est complètement indépendant. En cas de perte de réseau, les moteurs de calages sont alimentés par des jeux d’accumulateurs. La force de freinage liée au réglage d'une seule pale est suffisante pour ralentir l’éolienne à une vitesse sécurisée. Le système de freinage est donc trois fois redondant et en cas de perte de réseau électrique le système a ses propres batteries. Toutes ces opérations sont totalement automatisées et gérées par ordinateur. Photo 14 : Exemple d’anémomètre et girouette sur nacelle (Source : The Wind Power) IV.3.4. Couleur des aérogénérateurs

Conformément aux instructions du 16 novembre 2000 relatives au balisage des éoliennes sur le territoire français, conformément aux spécifications de l’annexe 14 à la convention de l’OACI et conformément à l’Arrêté du 13 novembre 2009 relatif au balisage des éoliennes situées en dehors des zones

grevées de servitudes aéronautiques, « les quantités colorimétriques sont limitées au domaine du Quand la vitesse de rotation du rotor est comprise entre 7.1 et 13.8 tours/minute, l’angle de blanc » et « cette couleur doit être appliquée uniformément sur l’ensemble des éléments constituant chaque pale est fixé afin d’obtenir une portance maximale. Lorsque la vitesse de vent nominale l’éolienne ». (11.5 m/s) est atteinte (exemple : Figure 16), l’angle de chaque pale est modifié afin de diminuer leur portance et conserver la puissance nominale de la génératrice (3 000 kW).

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Les teintes qui pourront alors être appliquées sont les suivantes :

o Gris clair : RAL 7035, o Gris agate : RAL 7038, o Blanc de sécurité : RAL 9003, o Blanc pur : RAL 9010, o Blanc trafic : RAL 9016.

Le choix définitif de la teinte sera effectué avec le choix final du constructeur et du modèle d’éolienne. Il correspondra nécessairement à l’une des teintes validées par cet Arrêté du 13 novembre 2009.

IV.3.5. Desserte du site

IV.3.5.1. RACCORDEMENT AU RESEAU ELECTRIQUE

I R IV..3 Rése ..5..1. eau .1.. éllec Depuis le poste de livraison, les tréoliennesiq seront raccordées en câbles HTA enterrés. Par ailleurs ue i inter d’autres liaisons inter-éoliennes seront réalisées en câblesrne BT et en fibres optiques. L’itinéraire de ces câbles empruntera principalement les chemins communaux ainsi que les parcelles où seront implantées les éoliennes.

Le passage en domaine public du raccordement électrique interne du parc nécessitera l’approbation des travaux préalablement à l’exécution des travaux en application des articles 4 et 5 du décret n° 2011-1697 du 1er décembre 2011 et des permissions de voirie au titre de l’article L. 113-5 du Code de la Voirie routière. Celles-ci seront à solliciter auprès de chaque gestionnaire concerné. Sous chaussée et dans les autres cas, la génératrice supérieure du câble électrique devra se situer à une profondeur minimale de 0.85 m et de 0.65 m sous trottoir ou accotement ; les matériaux de compactage seront définis par le gestionnaire de la voirie.

IV R V..3.. ése 5..1..2 au é 2.. llect Le raccordement électrique du postetriq deu livraison au poste source sera réalisé en câbles HTA enterrés. ue e Figure 17 : Principales étapes nécessaires au raccordement d’une installation de production d’électricité (Source : BE Jacquel et Chatillon) Chaque poste de livraison acheminera l’électricitéxter produite par les éoliennes vers un poste source qui rne effectuera la transformation en haute tension (63 000 V ou HTB) de l’énergie produite en moyenne tension (20 000 V ou HTA)9. Il sera possible, dans le cadre de ce projet, de se raccorder au poste source suivant : La Figure 17 présente et synthétise les principales étapes nécessaires au raccordement d’une installation de production d’électricité. o Houdelaincourt (situé à 3 km à l’Est du site) : capacité d’accueil de 12 MW

La Carte 73 localise le poste électrique qui pourra être utilisé pour évacuer l’électricité produite par ce projet éolien.

9 L’ensemble des installations du réseau d’évacuation d’électricité répond aux normes en vigueur et en particulier aux normes NFC 15-100 (installations électriques basse tension), NFC 13-200 (installations électriques haute tension), et NFC 13-100 (postes de livraison haute tension/basse tension raccordés à un réseau de distribution de seconde catégorie).

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IV.3.5.2. DESSERTE ROUTIERE

Le transport des différents sous-ensembles de l’éolienne jusqu’au site final s’effectue par camions (convois exceptionnels) depuis les différentes usines de fabrication (nacelle, mât ou pales).

Les convois d’acheminement des différents éléments des éoliennes peuvent atteindre plus de 60 m de longueur (exemple sur la Photo 15) pour le transport des pales.

o Convoi transportant la nacelle : 25 m de longueur ; o Convoi transportant le moyeu : 25 m de longueur ; o Convoi transportant les fûts du mât : 42 m de longueur ; o Convoi transportant les pales (exemple sur la Photo 15) : 60 m de longueur.

Photo 15 : Exemple de transport de pale par convoi exceptionnel (Source : NICOLAS Industries)

Carte 73 : Localisation du poste électrique à proximité du site d’implantation retenu Des caractéristiques très particulières seront donc nécessaires au niveau des routes en termes de largeur, (Source : BE Jacquel et Chatillon) de hauteur (Figure 18), de pente et de rayon des virages : Le Schéma Régional de raccordement des énergies renouvelables (S3REnR) a été validé le 28 juin 2013 o Largeur maximale des convois : 5 m ; 5 m pour la région. Son objectif est de définir les conditions d’accueil des énergies renouvelables à l’horizon 2020 o Hauteur maximale des convois : 5 m ; par le réseau électrique régional. Il est établi par RTE, gestionnaire de réseau de transport, en accord avec les gestionnaires de réseau de distribution, et doit être validé par le Préfet de région après validation du SRCAE. o Pente maximale admissible : 10 % ; Il garantit les possibilités de raccordement des énergies renouvelables conformément aux objectifs quantitatifs o Rayon de courbure : et géographiques fixés par le SRCAE. ¾ Aire de roulement : 35 m ; 5.00 m ¾ Aire sans obstacles : 40 m.

Remarque : La ligne raccordant au réseau électrique sera enterrée en longeant autant que possible les axes de communication existants afin de diminuer les impacts. Les tracés exacts ne seront définis par ERDF / RTE qu’après avoir obtenu une autorisation de raccordement en fonction des contraintes existantes. Cette demande ne peut-être formulée qu’après le dépôt du Permis de Construire. L’intégralité des frais liés à cette ligne sera à la charge de l’exploitant. Figure 18 : Dimensions maximales des convois (Source : SENVION)

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