Prise D'eau Des Bélinières Dans Le Lay

Maître d’ouvrage SIAEP Plaine et Graon 57 rue Paul Emile Victor CS 90041 85036 LA-ROCHE-SUR-YON (SIRET N°25850005700017)

DEPARTEMENT DE LA VENDÉE

Communes de LA BRETONNIÈRE-LA-CLAYE, LE CHAMP-SAINT-PÈRE, LA COUTURE, PÉAULT et ROSNAY

PRISE D’EAU DES BÉLINIÈRES DANS LE LAY utilisée pour la production d’eau potable

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Instauration des périmètres de protection Autorisation de prélèvement Enquête parcellaire

PIECE 4 : AUTORISATION DU PRELEVEMENT ET DU REJET

ANNEXE 1: DOSSIER D’AUTORISATION DE PRELEVEMENT (CALLIGEE – AVRIL 2010 – RAPPORT N07-85201-E)

MAI 2017

S.I.A.E.P DE LA PLAINE DE LUÇON

POMPAGE DANS LE LAY (LE CHAMP-SAINT-PERE)

DOSSIER D’AUTORISATION D’EXPLOITER

(VENDEE)

Rapport CALLIGEE N07-85201-E

N° Rédaction Visa Vérification Visa Approbation Visa Date rév application 1 A. RICAUD A. RICAUD Avril 2010

2 A. RICAUD A. RICAUD Mai 2010

SIAEP de la Plaine de Luçon Pompage dans le Lay – Prise d’eau des Bélinières Le Champ-Saint-Père (85) N° rev.2

TABLE DES MATIERES

1 INTRODUCTION ...... 6

2 OBJET DE LA DEMANDE ...... 7 2.1 IDENTIFICATION DU DEMANDEUR ET SITUATION ADMINISTRATIVE...... 7 2.1.1 Demandeur – Collectivité bénéficiaire – Maître d’ouvrage...... 7 2.1.2 Exploitant ...... 7 2.2 NATURE ET CONSISTANCE DU PROJET ...... 7 2.2.1 Nature du projet ...... 7 2.2.2 Le prélèvement ...... 8 2.2.3 Le rejet...... 8 2.3 LOCALISATION ...... 9 2.4 CADRE REGLEMENTAIRE ...... 10

3 PRESENTATION DE LA COLLECTIVITE ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION...... 11 3.1 LE SYNDICAT INTERCOMMUNAL D'EAU POTABLE ...... 11 3.2 LE SYSTEME DE PRODUCTION ...... 11 3.3 LE SYSTEME DE TRAITEMENT ...... 13 3.4 LE SYSTEME DE DISTRIBUTION ...... 13 3.5 LES INTERCONNEXIONS...... 14 3.6 DISPOSITIFS D’ALERTE ...... 14 3.7 JUSTIFICATION DU PROJET...... 14

4 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS...... 16 4.1 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS DE PRELEVEMENT...... 16 4.1.1 Description de la prise d'eau ...... 16 4.1.2 L'exploitation de la prise d'eau ...... 17 4.1.3 Insertion de la prise d’eau au réseau ...... 18 4.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS DE REJET ...... 19

5 RAPPEL DE L’ETAT INITIAL...... 20 5.1 CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ET HYDROGRAPHIQUE ...... 20 5.2 CONTEXTE NATUREL ...... 21

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5.2.1 Contexte géologique ...... 21 5.2.2 Contexte hydrogéologique ...... 21 5.2.3 Hydrologie du Lay ...... 22 5.2.4 Risques d’inondations ...... 25 5.3 LES ZONES REMARQUABLES ...... 26 5.3.1 Zone Natura 2000 ...... 27 5.3.2 Les ZNIEFF...... 27 5.4 LES USAGES DE L'EAU ...... 27 5.4.1 Navigation...... 27 5.4.2 Loisirs nautiques et baignade...... 27 5.4.3 La pêche ...... 28 5.4.4 Extraction...... 28 5.5 SDAGE ET SAGE...... 29

6 QUALITE DES EAUX DU LAY ET DE SES AFFLUENTS...... 31 6.1 ORIGINES DES DONNEES ...... 31 6.2 QUALITE GENERALE ...... 31 6.3 QUALITE AU DROIT DE LA PRISE D’EAU...... 35 6.3.1 Qualité des eaux brutes ...... 35 6.3.2 Compatibilité avec le Graon / Qualité des eaux traitées...... 38

7 NOTE D’INCIDENCE DU PRELEVEMENT ET DU REJET ...... 39 7.1 INCIDENCE SUR LE MILIEU SUPERFICIEL ...... 39 7.1.1 Incidence du prélèvement ...... 39 7.1.2 Incidence du rejet...... 41 7.2 INCIDENCE SUR LA QUALITE DES EAUX...... 42 7.2.1 Incidence du prélèvement ...... 42 7.2.2 Incidence du rejet...... 42 7.3 INCIDENCE SUR LA ZONE NATURA 2000 ...... 46 7.4 MOYENS DE SURVEILLANCE ...... 46 7.5 COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE ET LE SAGE ...... 47 7.5.1 Le SDAGE ...... 47 7.5.2 Le SAGE Lay ...... 47

8 CONCLUSION ...... 48

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TABLE DES ILLUSTRATIONS

Tableaux (inclus dans le texte)

Tableau 1 : Conditions d’exploitation envisagées...... 8 Tableau 2 : Localisation des installations de prélèvement ...... 9 Tableau 3 : Localisation des installations de rejet ...... 9 Tableau 4 : Projections des besoins en eau à l’échelle du SIAEP ...... 11 Tableau 5 : Les différents points de production d'eau potable du SIAEP ...... 12 Tableau 6 : Evolution de la production de l’usine du Graon ...... 12 Tableau 7 : Principales caractéristiques des pompes d'exhaure ...... 17 Tableau 8 : Conditions d’exploitation de la prise d’eau...... 18 Tableau 9 : Principales caractéristiques des affluents du Lay en amont de la prise d’eau...... 21 Tableau 10 : Débit moyen mensuel du Lay à Mareuil et débit spécifique correspondant ...... 22 Tableau 11 : Débits classés du Lay à Mareuil ...... 23 Tableau 12 : Débits classés du Marillet à Mareuil-sur-Lay-Dissais ...... 23 Tableau 13 : Débits classés due l’Yon à Nesmy ...... 24 Tableau 14 : Evaluation des cotes des installations à la prise d'eau ...... 26 Tableau 15 : Principales activités de loisirs pratiquées sur les plans d’eau du bassin versant du Lay en amont de la prise d’eau...... 27 Tableau 16 : Qualité des cours d’eau sur le Lay et ses affluents...... 33 Tableau 17 : Synthèse des analyses des eaux brutes du Lay...... 35 Tableau 18 : Débits mensuels spécifiques du Lay et volumes écoulés à Mareuil ...... 39 Tableau 19 : Part journalière moyenne du prélèvement en 2005 et 2006 ...... 41 Tableau 20 : Calcul des flux de pollution au regard de la rubrique 2.2.3.0 ...... 42 Tableau 21 : Incidence du rejet sur l’objectif qualité nitrate (Avril / Mai) ...... 44 Tableau 22 : Incidence du rejet sur l’objectif qualité nitrate (Octobre / Novembre)...... 45

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Figures (en fin de rapport)

Figure 1 : Localisation du projet (Scan 25) Figure 2 : Localisation de la prise d’eau (fond cadastral) Figure 3 : Localisation du point de rejet dans la retenue du Graon (fond cadastral) Figure 4 : Réseau hydrographique Figure 5 : Carte géologique Figure 6 : Localisation du périmètre du SAGE et des stations de jaugeages Figure 7 : Risques liés aux inondations Figure 8 : Suivi nitrates – Eaux brutes – Retenue du Graon (DDASS) Figure 9 : Suivi pesticides – Eaux brutes – Retenue du Graon (DDASS) Figure 10 : Incidence sur les débits d’objectifs du SAGE au point nodal – Avril/Mai 2005 Figure 11 : Incidence sur les débits d’objectifs du SAGE au point nodal – Avril/Mai 2006 Figure 12 : Incidence sur les débits d’objectifs du SAGE au point nodal – Oct/Nov 2005 Figure 13 : Incidence sur les débits d’objectifs du SAGE au point nodal – Oct/Nov 2006

Annexes (en fin de rapport)

Annexe 1 : Schéma de desserte en potable sur le territoire du SIAEP de la Plaine de Luçon Annexe 2 : Schéma synoptique de la filière de traitement de l’usine du Graon Annexe 3 : Plans d’installation de la station de pompage et de la prise d’eau du Lay Annexe 4 : Carte Natura 2000 Annexe 5 : Carte ZNIEFF Annexe 6 : Analyses Qualité Prise d’eau

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1 INTRODUCTION

Un déficit important de la ressource en eau sur la partie Ouest du département de la Vendée a été mis en avant suite à la sécheresse de 2003.

Pour palier ce manque d’eau, Vendée Eau et le SIAEP de la Plaine de Luçon souhaitent mettre en place de façon pérenne une station de pompage dans le Lay sur la commune de Champ Saint-Père (lieu-dit les Bélinières) afin de soutenir le niveau d’eau dans la retenue d’eau du Graon située à environ dix kilomètres à l’Ouest de la prise d’eau.

En 2003, la réalisation d’une prise d’eau temporaire sur le Lay et d’une canalisation de presque dix kilomètres de long entre le cours d’eau et la retenue du Graon a permis de tester cette solution en période de sécheresse. Le pompage a été mis en service aussi en 2005 et 2006 (mi-mars à fin-juin à un débit de 24 000 m3/j ; mi-septembre à fin février à un débit de 21 500 m3/jour).

Souhaitant pérenniser cette ressource, le SIAEP de la Plaine de Luçon demande par le présent dossier, l’autorisation de prélever dans le Lay au lieu-dit les Bélinières à un débit de 2 000 m3/h soient 48 000 m3/jour.

Les données présentées dans ce rapport sont principalement issues des études préalables à la définition des périmètres de protection de la prise d’eau réalisées en 2008 (rapport Calligée N07-85201-C, novembre 2008).

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2 OBJET DE LA DEMANDE

2.1 Identification du demandeur et situation administrative

2.1.1 Demandeur – Collectivité bénéficiaire – Maître d’ouvrage La présente demande d’autorisation de prélèvement dans le Lay et la mise en place des périmètres de protection de la prise d’eau est présentée par : Raison sociale : SIAEP de la Plaine de Luçon Adresse : ZAC Bell, 57 rue Paul Emile Victor, 85036 LA ROCHE-SUR-YON Cedex Téléphone : 02.51.24.82.00 Télécopie : 02.51.24.82.01 représenté par son président, Monsieur Jean-Pierre JOLY.

2.1.2 Exploitant

Raison sociale : SAUR Centre Vendée Adresse : Zone Acti-Sud, rue du Commerce, 85033 LA ROCHE-SUR-YON Cedex Téléphone : 02.51.45.09.00 Télécopie : 02.51.62.44.11

2.2 Nature et consistance du projet

2.2.1 Nature du projet Pour palier à un important déficit de la ressource en eau potable sur la partie Ouest du département de la Vendée, le SIAEP de la Plaine de Luçon envisage la mise en place d’un pompage définitif dans le Lay (au lieu-dit les Bélinières à Champ Saint-Père) afin de réalimenter la retenue du Graon, et la mise en place des périmètres de protection autour de la prise d’eau.

Cette prise d'eau a pour objectif de parfaire le remplissage de la retenue du Graon par un pompage en hiver (avant la fin avril) grâce au débit naturellement disponible dans le cours d’eau ; puis à compter de fin septembre pour reconstituer la réserve si nécessaire. Dans ce cas, les prélèvements seront compensés par des lâchers de barrages en amont. Les périodes et modalités de pompage seront conditionnées par le débit d’objectif d’étiage du Lay à la Claye défini par le SAGE du Lay.

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2.2.2 Le prélèvement

Le tableau 1 ci-dessous résume les conditions d’exploitation envisagées par le pétitionnaire. Elles ont été définies en accord avec les prescriptions du SAGE du Lay et les modalités de gestion du marais en aval du captage (Cf. § 5.5).

Tableau 1 : Conditions d’exploitation envisagées

Installation de pompage dans le Lay Nom du captage Prise d’eau des Bélinières

Débit instantané 2 000 m3/h, soit 48 000 m3/jour

3.5 M m3 sur l’année

Les prélèvements pourront être réalisés tout au long de l’année sous réserve du respect du DOE, du niveau du bief à Moricq, de l’écoulement à la mer et de la cote hiver.

Volume maximum autorisé L’exploitation envisagée est la suivante (à titre indicatif) :

1,5 M m3 de mars à mai et en juin (si les niveaux du Lay le permettent ou avec compensations)

2 M m3 de septembre à novembre

1) compensation par des lâchers de barrages amont en cas de non- respect du DOE et d’absence d’écoulement à Moricq Modalités 2) adaptation du temps de pompage journalier à la prise d’eau en fonction du débit (Lay + Yon + Marillet) afin de garantir en aval le débit d’objectif d’étiage de 400 l/s à la Claye (point nodal du SAGE)

2.2.3 Le rejet L’intégralité du volume d’eau prélevé dans le Lay sera rejetée dans la retenue du Graon à moins d’un kilomètre de la station de pompage du Graon. Un très faible volume d’eau pourra être utilisé pour le nettoyage des installations à la prise d’eau.

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2.3 Localisation

La localisation de la prise d’eau dans le Lay est détaillée dans le tableau 2 ci-dessous.

Tableau 2 : Localisation des installations de prélèvement

Nom du captage Installation de pompage dans le Lay X : 321 682 m Coordonnées Lambert II étendu Y : 2 172 135 m Cote après nivellement Z : 5.27 m NGF FRGR570 Code de la masse d’eau Le Lay depuis Mareuil-sur-Lay-Dissais jusqu’à l’estuaire Code de l’entité N350 016 A hydrographique Date de création de la prise Prise d’eau temporaire : 2003 d’eau Prise d’eau définitive : 2008 Commune le Champ Saint-Père Lieu-dit les Bélinières Installations de pompage : n°1200 E Références cadastrales Prise d’eau : n°1202 E Propriétaire de la parcelle Parcelles en cours d’acquisition par le SIAEP Passage par Noailles, puis accès par un chemin Accès au site d’exploitation

La localisation des installations de rejet dans la retenue du Graon est détaillée dans le tableau 3 ci-dessous.

Tableau 3 : Localisation des installations de rejet X : 314 728 m Coordonnées Lambert II étendu Y : 2 175 492 m Code de l’entité N350 420 A hydrographique FRGL142 Code de la masse d’eau Retenue du Graon Date de création des Rejet temporaire : 2003 installations de rejet Rejet définitif : 2010 Commune Saint-Vincent-sur-Graon Lieu-dit Choselier Installations de rejet : directement dans la retenue avec Références cadastrales passage préalable dans la parcelle n°926 DA Propriétaire de la parcelle SIAEP de la Plaine de Luçon par la station de pompage du Graon ou la route Accès au site communale passant sur le barrage du Graon

Les figures 1 à 3 localisent et présentent les installations de prélèvement et de rejet.

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2.4 Cadre réglementaire

Le projet de prélèvement dans le Lay est soumis aux dispositions des articles L214-1 et R214-1 à R214-6 du Code de l’Environnement relatifs à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration. Dans l’article R214-1, les rubriques suivantes sont visées :

Rubrique Intitulé Régime A l’exception des prélèvements faisant l’objet des convention avec l’attributaire du débit affecté prévu par l’article L.214-9 du code de l’environnement, prélèvements et installations et ouvrages permettant le prélèvement y compris par dérivation, dans un cours d’eau, dans sa nappe d’accompagnement ou dans un plan d’eau ou canal alimenté par ce cours d’eau ou cette 1.2.1.0. nappe : - d’une capacité totale maximale supérieure ou égale à 1 000 m3/heure ou à 5% du Autorisation débit du cours d’eau ou, à défaut, du débit global d’alimentation du canal ou du plan d’eau (A) - d’une capacité totale maximale comprise entre 400 m3/heure et 1 000 m3/heure ou entre 2 et 5% du débit du cours d’eau ou, à défaut, du débit global d’alimentation du canal ou du plan d’eau (D) A l'exception des prélèvements faisant l'objet d'une convention avec l'attributaire du débit affecté prévu par l'article L. 214-9, ouvrages, installations, travaux permettant un prélèvement total d'eau dans une zone où des mesures permanentes de répartition quantitative instituées, 1.3.1.0. Autorisation notamment au titre de l'article L. 211-2, ont prévu l'abaissement des seuils : 1° Capacité supérieure ou égale à 8 m3 / h (A) ; 2° Dans les autres cas (D). Rejet dans les eaux douces superficielles susceptibles de modifier le régime des eaux, à l’exclusion des rejets visés dans la rubrique 2.1.5.0. ainsi que des rejets des ouvrages visés aux rubriques 2.1.1.0 et 2.1.2.0, la capacité totale du rejet de l’ouvrage étant : 2.2.1.0. Autorisation 1° Supérieure ou égale à 10 000 m3/j ou à 25% du débit moyen interannuel du cours d’eau (A) ; 2° Supérieure à 2 000 m3/j ou à 5% du débit moyen interannuel du cours d’eau mais inférieure à 10 000 m3/j et à 25% du débit moyen interannuel du cours d’eau (D). Rejets dans les eaux de surface, à l’exclusion des rejets visés aux rubriques 4.1.3.0., 2.1.1.0., 2.1.2.0. et 2.1.5.0. : 1° Le flux de pollution brute étant : a) Supérieur ou égal au niveau de référence R2 pour l’un au moins des paramètres qui y figurent (A) b) Compris entre les niveaux de références R1 et R2 pour l’un au moins des paramètres 2.2.3.0. qui y figurent (D) Autorisation 2° Le produit de la concentration maximale d’Escherichia coli, par le débit moyen journalier du rejet situé à moins de 1km d’une zone conchylicole ou de culture marine, d’une prise d’eau potable ou d’une zone de baignade, au sens des articles D.1332-1 et D.1332.16 du Code de la Santé publique étant : a) Supérieur ou égal à 1011 E.Coli / j (A) b) Compris entre 1010 à 1011 E.Coli / j (D)

Inscrit en zone de répartition des eaux, le projet de pompage dans le Lay ainsi que le projet d’alimentation de la retenue du Graon (rejet) s’inscrit dans le cadre d’une demande d’autorisation.

Le projet d’alimentation en eau potable est également soumis aux articles L1321-1 à L1321- 10 du Code de la Santé Publique. En ce qui concerne plus spécifiquement les périmètres de protection des points de prélèvement d'eau destinée à consommation humaine, les circulaires du 10 décembre 1968 et du 24 juillet 1990 en énoncent les principales directives.

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3 PRESENTATION DE LA COLLECTIVITE ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION

3.1 Le Syndicat Intercommunal d'Eau Potable

Le SIAEP de la Plaine de Luçon regroupe 55 communes du département vendéen (Annexe 1) ce qui représente une population sédentaire totale d'environ 68 000 habitants et une population saisonnière importante dans le secteur côtier. On estime en général une augmentation des besoins en eau de 15% en période estivale en année sèche.

Globalement la population est en sensible augmentation comme en témoigne le nombre d’abonné qui a augmenté de 2.3% en 2008 (/ 2007) en passant à 57 208 abonnés.

La consommation en eau du SIAEP est de 5 612 322 m3 en 2008, soit une augmentation de 1% par rapport à 2007. La consommation moyenne annuelle par abonné diminue depuis 2006 passant de 106 m3 à 98.1 m3.

Des projections des besoins en eau à l’échelle du territoire du SIAEP aux horizons 2010, 2015 et 2025 (calculs basés sur les consommations de 2003) ont été réalisées par les bureaux d’études HYDRATEC et SAFEGE en 2006. Les résultats sont consignés dans le tableau 4 suivant.

Tableau 4 : Projections des besoins en eau à l’échelle du SIAEP (Source HYDRATEC / SAFEGE) Production Production Besoins Population Consommation année année Besoins de l’été à (en nombre totale (m3/an) moyenne sèche en été (m3) octobre d’habitants) (m3/an) (m3/an) (m3) Horizon 71 200 6 548 000 9 069 000 9 390 000 2 670 000 5 781 000 2010 Horizon 73 200 6 698 000 9 277 000 9 973 000 5 186 000 5 914 000 2015 Horizon 77 200 6 996 000 9 690 000 10 417 000 5 417 000 6 177 000 2025

D’après les projections réalisées jusqu’en 2025 (Tableau 4), la consommation, la production et les besoins en eau du SIAEP vont donc nettement augmenter dans les années à venir.

3.2 Le système de production

Les principales informations sur la production des captages transmises par l'exploitant sont tirées du rapport annuel établi par Vendée Eau pour l’exercice 2008 et d’extraits des comptes rendus annuels de l’exploitant.

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Le SIAEP dispose actuellement pour assurer l'approvisionnement en eau de la population de 3 points de captage (Annexe 1 et Tableau 5) intéressants des ressources souterraines et superficielles :

Tableau 5 : Les différents points de production d'eau potable du SIAEP Autorisation Commune Type de Ressource Captage de Exploitant d'implantation ressource exploitée prélèvement Retenue du le Champ 40 000m3/j Superficielle le Graon SAUR Graon Saint-Père (à 560 l/s) Retenue de l’Angle la Réorthe Superficielle le Grand Lay 15 000 m3/j SAUR Guignard Captage de nappe du Lias 3 Sainte Luçon Souterraine 5 000 m /j Véolia Eau inférieur Germaine

Véolia Eau gère la production du captage d’eaux souterraines et la distribution sur la commune de Luçon, ainsi que le pompage dans le Lay. La SAUR gère la production des deux retenues et la distribution dans le reste des communes adhérentes au SIAEP.

Les trois points de production disposent de périmètres de protection qui sont actuellement en cours de révision : les deux retenues sont au stade des études préalables et le captage de Sainte-Germaine est au stade de la constitution du dossier d’enquête publique.

La production totale d’eau traitée du SIAEP à partir de ses 3 points de production s'élevait à 9 574 981 m3 en 2008 avec respectivement 5 085 336 m3, 3 857 317 m3 et 632 328 m3 pour les captages de Graon, de l’Angle Guignard et de Sainte Germaine. (Source données Vendée Eau)

La production de la retenue du Graon représente environ 53% de la production totale du SIAEP en 2008.

De 2003 à 2008, la production de l’usine varie entre 4.3 et 5.7 millions de m3 (Tableau 6).

Tableau 6 : Evolution de la production de l’usine du Graon

Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice

2003 2004 2005 2006 2007 2008

Volume eau 4 334 155 4 745 882 4 686 928 5 728 023 4 456 723 5 085 336 produite (m3)

Variation de la production - + 9.5% - 1.2% + 22% -22% + 14% par rapport à l’année n-1

(Source données SAUR)

La production mensuelle est généralement maximale d’avril à août avec une production journalière de pointe d’environ 30 000 m3 généralement tenue sur une durée d’une semaine.

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3.3 Le système de traitement

Seul le système de traitement intéressant la prise d’eau dans le Lay est décrit ci-après, c’est-à-dire celui de l’usine du Graon.

L’usine de traitement du Graon se trouve à proximité de la retenue du même nom, c’est-à- dire à l’Ouest et en aval hydraulique de la prise d’eau du Lay. Une première filière de traitement a été mise en service en 1969 et une deuxième en 1977.

Les eaux brutes arrivent par deux conduites de débit nominal de 1 000 m3/h sur les deux filières de traitement. Actuellement, les deux filières sont réglées pour un débit nominal de 800 m3/h. Chacune peut produire environ 16 000 m3 d’eau potable par jour.

Les étapes du traitement de l’eau sont les suivantes :  Coagulation : ajout de charbon actif en poudre, de sulfate d’alumine et de chaux (pour les eaux du Lay (*) ajout d’acide sulfurique et de polymère LT 25)  Floculation + Décantation (avec post-démanganisation et post-interchloration)  Filtration sur sable (6 filtres par filière)  Ozonation  Reminéralisation (ajout de CO2 et de chaux)  Post-chloration et Neutralisation CO2 dans les bâches eau traitée (2 x 1 400 m3)

Les eaux traitées sont envoyées dans les divers stockages par l’intermédiaire de cinq pompes de reprise, chacune d’une puissance de 250 kwatt/h et d’un débit de 500 m3/h.

Les produits de décantation et les eaux de lavage des filtres sont évacués vers une station d’épuration.

Le schéma synoptique de la filière de traitement est disponible en Annexe 4.

(*) : les eaux pompées dans le Lay sont rejetées dans la retenue du Graon, mais il existe aussi la possibilité d’alimenter directement l’usine des eaux dans le cas où les eaux de la retenue seraient rendues inutilisables à cause d’une pollution. Dans ce cas il est nécessaire de modifier légèrement le traitement pour tenir compte des spécificités des eaux du Lay.

3.4 Le système de distribution

Le linéaire total du réseau du SIAEP est de 2 338 km en 2008. Il se décompose en trois sous-ensembles principaux, correspondant globalement aux zones de distribution de chacun des sites de production (Graon, Sainte Germaine et Angle Guignard).

La capacité du stockage à l’usine du Graon est de 5 800 m3, dont 2 800 m3 dans les deux bâches d’eau traitée de l’usine et 3 000 m3 dans le réservoir sur tour de Saint-Vincent-sur- Graon. Ce volume correspond à la production moyenne sur une demi-journée.

A partir de ces deux points de stockage, l’eau est distribuée sur le réseau ou vers les unités de distribution (UDI) voisines. La retenue du Graon alimente ainsi les SIAEP voisins auxquels il est connecté : SIAEP de la Région de Mareuil-sur-Lay-Dissais, SIAEP de la Région Ouest Roche, et le SIAEP de la Région des Sables (Annexe 1).

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En été, la retenue du Graon alimente en plus des UDI situées sur le littoral avec importation des eaux du barrage du Marillet. Durant cette période de pointe, l’autonomie du stockage est seulement d’un quart d’heure.

3.5 Les interconnexions

La particularité du réseau de distribution d’eau potable en Vendée est le nombre d’interconnexion entre chaque unité de production du département, permettant ainsi d’amener de l’eau n’importe où en cas de panne d’une unité de production.

L’usine de Graon est donc connectée à l’usine de production du barrage de Marillet située sur le territoire du SIAEP voisin de la région de Mareuil-sur-Lay-Dissais, et au barrage de Finfarine situé sur le territoire du SIAEP de la région des Sables d’Olonne.

Généralement, il y a importation des eaux du Marillet vers l’usine du Graon à raison d’environ 5 000 m3/jour en été (de mai à septembre). Cet échange permet de protéger la ressource du Graon, mais aussi d’alimenter la région des Sables d’Olonne en cas de panne de l’usine de Finfarine.

Il y a également possibilité d’exporter les eaux du Graon vers le réseau de Marillet, soit en gravitaire à partir du château d’eau du Graon, soit en surpression par une pompe de reprise de 300 m3/h qui permet de remplir le réservoir de la Choletière.

3.6 Dispositifs d’alerte

Il n’existe pas à l’heure actuelle de dispositif d’alerte concernant la qualité des eaux au niveau de la prise d’eau de la retenue ou de l’usine. Cependant, en cas de pollution avérée en amont de la retenue, un plan d’intervention existe pour l’arrêt éventuel des pompages.

Il n’existe pas de dispositif anti-intrusion au niveau de la prise d’eau dans le barrage du Graon ni au niveau de l’usine. Il en existe un seulement au niveau du réservoir sur tour de Saint-Vincent-sur-Graon.

Durant la semaine, un employé de la SAUR est sans cesse dans l’usine. Les week-ends, un système d’astreinte est mis en place en cas de disfonctionnement électrique ou de la filière de traitement.

3.7 Justification du projet

En Vendée, le contexte géologique à dominante de socle limite les prélèvements en eaux souterraines. En 2006, la production en eaux souterraines de Vendée Eau correspond à 4.8% de la production totale contre 89.3% produit au niveau de barrages stockant des eaux de surface.

L’usine du Graon est la troisième unité de production de Vendée Eau avec 5 702 808 m3 en 2006. Le volume d’eau stocké naturellement dans la retenue est sensible aux variations saisonnières. Lorsque l’eau est disponible en quantité (en hiver), la demande sur le réseau est faible, tandis qu’en été quand les réserves naturelles du Graon sont faibles, la demande est au contraire très forte face à l’augmentation estivale de la population.

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Le 14 juin 2009 le taux de remplissage des barrages sur le bassin versant du Lay était de 96%. Seule la retenue du Graon présentait un taux de remplissage faible (76 %), qui s'explique par un volume stocké réduit en sortie d'hiver (petit bassin versant jumelé à une pluviométrie moyenne).

L’objectif d’un pompage dans le Lay est de pouvoir maintenir une cote maximale dans la réserve du Graon en hiver et de stocker l’eau pour subvenir aux besoins en eau durant la période printemps / été. Un pompage en fin d’été, s’il est permis par des relargages sur le Lay amont, permettra de maintenir une côte suffisante dans le stockage du Graon lorsque la demande est la plus forte.

Si on se base sur la production d’eau traitée de 2008 de la retenue du Graon (5 085 336 m3, donnée SAUR), les prélèvements envisagés dans le Lay (3,5 millions de m3) représenteront environ 68 % de la production annuelle.

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4 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS

4.1 Caractéristiques des installations de prélèvement

4.1.1 Description de la prise d'eau

La prise d'eau et l’installation d’exhaure

La prise d'eau est implantée en rive droite du Lay sur la parcelle cadastrale n° 1202, section E de la commune de Champ-Saint-Père (Figure 2). La parcelle est entièrement clôturée et l’accès se fait par un portail fermé à clé. L'usine de traitement des eaux du Graon est distante d'environ 10 km. Les plans des installations de prise d'eau sont fournis en Annexe 3.

La prise d’eau se fait par l’intermédiaire d’un canal d’amenée de deux mètres de largeur aménagé perpendiculairement à la rive droite du Lay sur environ 15 m de long. Le canal existant a été réutilisé. Les berges sont consolidées par un enrochement en entrée de canal. La tête d’ouvrage est munie d’une grille.

L’eau est acheminée vers le puits de pompage par une double conduite d’amenée de diamètre Ø 600.

L'ouvrage définitif permettant le prélèvement est à ce jour réalisé. Les travaux ont été déclarés avant leur mise en oeuvre avec un numéro de récépissé (n°85-2008-00398).

Le puits de pompage et le local des pompes

La station de pompage est implantée sur la parcelle cadastrale n° 1200 de l’autre coté du chemin dit des « Bélinières » (Figure 2). Le puits de pompage est en béton armé, coulé sur place et équipé d’une couverture par dalle avec deux trappes d’accès verrouillable (accès au puits de pompage 1 x 1 m et accès au dégrillage manuel 1 x 1,5 m). La profondeur du puits de pompage est de 5 m environ.

Le pompage d’exhaure est effectué à partir du puits de pompage par deux groupes électropompes de surface à vitesse fixe. Ces pompes fonctionnent en permutation à chaque démarrage avec secours automatique. Les caractéristiques des pompes sont indiquées dans le Tableau 7.

Le local des pompes constitue le niveau -1 du local d’exploitation. En béton armé coulé sur place, il constitue un cuvelage étanche et comporte notamment les deux massifs de support des pompes de dimensions 1,4 x1,4 m et 0,1 m d’épaisseur.

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Tableau 7 : Principales caractéristiques des pompes d'exhaure Marque FLOWSERVE Type LNNV 600AA Débit d'exhaure 1 000 m3/h à 8 m HMT H.M.T. 86.4 m Puissance 315 kW Alimentation 400/600 V 50Hz triphasé Conduite d'exhaure Ø 600

Les dispositions des équipements sont présentées dans l’Annexe 3.

Les installations sont implantées au dessus des côtes d’inondations (Cf.§ 6.3.2).

Nature des matériaux au contact d’eau utilisés Les deux canalisations DN600 acheminant l’eau depuis le canal d’amenée jusqu’au puits de pompage sont en acier.

Pour les circuits internes au bâtiment d’exploitation, les canalisations sont en acier inox 316L, et en acier protégé par revêtement C ou polyéthylène pour les parties enterrées. Les raccordements des appareils de robinetterie fontainerie sont réalisés par brides aluminium revêtues époxy PN16 avec collet

Le refoulement vers la station de traitement du Graon se fait par l’intermédiaire d’une canalisation DN600 en acier.

Aucune des canalisations ou conduites utilisées pour le transport d’eau ne sont en plomb.

Les matériaux utilisés sont conformes aux prescriptions de l’article R1321-48 du Code de la Santé Publique.

4.1.2 L'exploitation de la prise d'eau Cette prise d'eau a pour objectif de parfaire le remplissage de la retenue du Graon par un pompage de préférence avant la fin avril grâce au débit naturellement disponible dans le cours d’eau ; puis à compter de fin septembre pour reconstituer la réserve si nécessaire. Si la ressource du Graon devait être à un niveau très bas, il sera possible de mettre en service le pompage dans le Lay en compensant les prélèvements par des lâchers de barrages amont.

Les conditions générales de pompage au droit de la prise d’eau du Lay sont basées sur le débit d’objectif d’étiage (DOE) fixé par le SAGE au droit du point nodal de la Claye. Il s’agit d’un débit minimum (400 l/s) à garantir au point donné. Le point nodal du SAGE et la prise d’eau étant très peu éloignés, nous considérons que ce DOE doit être garanti de la même manière au droit de la prise d’eau des Bélinières à n’importe quelle période de l’année.

Le débit instantané de prélèvement au droit de la prise d’eau est respectivement de 278 l/s (soit environ 300 l/s) et 555 l/s (soit environ 600 l/s) pour une ou deux pompes en fonctionnement.

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Trois seuils peuvent être définis pour caler les conditions d’exploitation de la prise d’eau :

Tableau 8 : Conditions d’exploitation de la prise d’eau

DEBIT CUMULE AUX STATIONS DE JAUGEAGES COMPENSATION DES (Lay à Mareuil, Yon à Nesmy et Marillet à PRELEVEMENT PRELEVEMENTS Mareuil) fonctionnement avec pas de lâcher de barrage 1 000 l/s < QLay + Yon + Marillet 2 pompes fonctionnement avec pas de lâcher de barrage 1 pompe 700 l/s < QLay + Yon + Marillet < 1 000 l/s lâcher de barrage fonctionnement avec équivalent à une pompe 2 pompes (300 l/s) lâcher de barrage fonctionnement avec équivalent à une pompe 1 pompe (300 l/s) DOE < QLay + Yon + Marillet < 700 l/s lâcher de barrage fonctionnement avec équivalent à deux pompes 2 pompes (600 l/s)

QLay + Yon + Marillet < DOE pas de pompage

Ces seuils sont calés sur les débits des stations de jaugeages du Lay, de l’Yon et du Marillet qui sont calculés quotidiennement. Le SIAEP suivra les débits aux stations quotidiennement pendant les périodes préférentielles de prélèvement.

Ces conditions de pompage garantissent un débit minimum de 400 l/s en aval immédiat de la prise d’eau des Bélinières. Le débit à la Claye sera sensiblement du même ordre, voire plus élevé grâce aux apports du ruisseau du Graon.

Les lâchers de barrage seront réalisés pour des débits équivalents à ceux compensés, et sur des durées équivalentes au pompage. Les lâchers se feront prioritairement sur les retenues de la Vouraie et du Marillet, et en dernier recours sur la retenue du Rochereau via l’Angle Guignard. Le choix de la retenue sera conditionné par l’état de remplissage de chaque barrage.

Enfin, chaque lâcher de barrage sera validé par les services de la Police de l’Eau.

4.1.3 Insertion de la prise d’eau au réseau Un raccordement de la conduite de refoulement en acier Ø 600 existante a été réalisé pour pouvoir connecter directement la prise d’eau à l’usine du Graon en cas de nécessité. En période normale de fonctionnement, les eaux du Lay sont refoulées dans la retenue. Ce raccordement n’entrera en service qu’en cas de pollution des eaux de la retenue.

La canalisation de refoulement a une longueur de 9.3 km. La pression maximale admissible est de 10 bars. Des ventouses sont situées au niveau des points hauts de la canalisation. Du dernier point haut jusqu’au barrage du Graon, l’écoulement se fait en gravitaire.

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La station de traitement de l’usine du Graon est adaptée aux eaux superficielles. Les eaux du Lay pourront être donc y être traitées avec les installations en place, moyennant un ajustement du traitement. (Cf. § 3.3)

4.2 Caractéristiques des installations de rejet

Les eaux du Lay sont rejetées dans la retenue du Graon par l’intermédiaire d’une canalisation en acier de diamètre 600 mm. Avant d’atteindre la retenue, la canalisation traverse la parcelle n°926 DA (Figure 3).

Compte tenu de l’évolution croissante de la topographie de la prise d’eau vers la retenue, les eaux du Lay sont refoulées vers le barrage du Graon par l’intermédiaire de pompes.

Les installations de rejet ont été réalisées en 2003 en même temps que le projet de prise d’eau temporaire dans le Lay. Actuellement le rejet a lieu sous le niveau d’eau de la retenue. Même en période de basses eaux, le niveau d’eau est au dessus de l’exutoire de la canalisation. La photo ci-dessous prise le 20 octobre 2009, en fin d’étiage, montre bien ce phénomène.

Niveau retenue haut

Niveau retenue bas

rejet du Lay

photo P.Bouton

En 2010, il est potentiellement prévu de modifier les caractéristiques de rejet. Le rejet se ferait a priori plus près de la berge.

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5 RAPPEL DE L’ETAT INITIAL

5.1 Contexte topographique et hydrographique

Le Lay, dénommé aussi Grand Lay pour le distinguer de son affluent le Petit Lay, est une rivière qui résulte de la conjonction de multiples cours d’eau. Il prend sa source sur la commune de Saint-Pierre-du-Chemin à une altitude d’environ 190 m.

Cette rivière, dont l’écoulement est globalement orienté NE – SO, est en réalité un fleuve car son exutoire est l’océan Atlantique au niveau de la Baie de l’Aiguillon-sur-Mer.

Dans sa partie amont, le Lay draine les vallées bien marquées du haut bocage vendéen avant de traverser le bassin de Chantonnay à partir duquel les reliefs sont moins prononcés et les pentes plus douces. Notons que sur cette partie amont de la rivière, deux retenues pour la production d’eau potable ont été construites sur le cours du Lay : Rochereau et l’Angle-Guignard. Celles-ci affectent fortement le régime du cours d’eau.

En aval de sa confluence avec le Petit Lay, le Grand Lay poursuit son écoulement à travers les vallées peu marquées du bas bocage avant de traverser Mareuil-sur-Lay-Dissais. Cette commune d’environ 2 500 habitants constitue approximativement la limite entre les schistes du socle armoricain et la bordure septentrionale du Bassin aquitain.

Dès lors, la rivière circule au sein d’une large vallée qui ne cessera de s’élargir et de s’aplanir vers l’aval. Les écoulements y sont donc assez lents. À partir du lieu-dit Mortevieille, et jusqu’à son rejet à la mer, le niveau du Lay est géré par des barrages afin de subvenir aux besoins en eau des marais, d’éviter les inondations ainsi que les remontées d’eaux salées. Sur toute sa partie aval, le Lay présente donc des régimes d’écoulement « non naturels ».

Au droit de la prise d’eau des Bélinières, le bassin versant du Lay s’étend sur environ 1 578 km².

Les caractéristiques du Lay et de ses principaux affluents sont résumées dans le Tableau 9 suivant.

Le régime hydrologique du Lay est donc conditionné à la fois par : .le régime pluviométrique qui est de type océanique, .les débits de restitution des 5 barrages AEP répartis sur la partie amont de son bassin versant, .les ouvertures et fermetures de vannes sur la partie aval du Lay.

Une carte du réseau hydrographique permet de situer les principaux affluents du Lay. (Figure 4)

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Tableau 9 : Principales caractéristiques des affluents du Lay en amont de la prise d’eau Erreur ! Liaison incorrecte. 5.2 Contexte naturel

5.2.1 Contexte géologique

Le bassin versant du Lay traverse dans sa partie amont un massif cristallin avant d’atteindre les terrains de couverture sédimentaire à partir de Mareuil-sur-Lay-Dissais (Figure 5).

Le massif cristallin Le massif cristallin rencontré dans la partie amont du bassin versant du Lay appartient au massif hercynien avec par conséquent des directions de plissement sud armoricaines.

Dans la partie orientale, les hauteurs de la Gâtine sont constituées de collines granitiques qui laissent place vers l’ouest, à des formations métamorphiques (schistes du Briovérien très répandu sur la zone d’étude) ainsi qu’à des formations métasédimentaires et métavolcaniques (porphyrites).

La couverture sédimentaire La couverture sédimentaire s’étend sur la partie méridionale du bassin versant du Lay (partie en aval de Mareuil-sur-Lay-Dissais et bassin versant de la Smagne). Elle correspond au comblement jurassique du Golfe du Poitou. Ces formations du Dogger et du Lias constituent une ceinture en bordure du massif cristallin. Vers le Sud, elles sont recouvertes par des formations argileuses du Flandrien (Quaternaire) qui constituent le sous-sol des marais.

Sur le bassin amont, des affleurements de calcaires, argiles et grès du Dogger et du Lias sont préservés dans le bassin d’effondrement de Chantonnay résultant d’une faille majeure ayant joué au tertiaire. La vallée du Lay est en partie remblayée par des alluvions récentes jusqu’à La Couture. Plus en aval les alluvions deviennent marines (bri flandrien).

5.2.2 Contexte hydrogéologique A l'échelle du bassin versant du Lay, on distingue deux grands types d’aquifères, ceux inscrits dans les faciès de socle et ceux compris dans les terrains calcaires du bassin sédimentaire.

Les formations métamorphiques et granitiques qui correspondrent à une grande majorité de la partie amont du bassin versant du Lay sont des roches peu, voir très peu perméables. Par contre, à la faveur des fracturations de ces roches, des circulations d’eau peuvent exister et offrir ponctuellement des débits d’exploitation intéressants (5 à 30 m3/h).

En raison de l’hétérogénéité des débits d’exhaure des forages de reconnaissance, ce type de ressource n’est pas utilisé pour l’alimentation en eau potable publique. Les forages permettent l’alimentation de quelques habitations particulières ou exploitations agricoles, ou bien le remplissage de retenues collinaires.

Les formations d’altération du socle peuvent atteindre plusieurs mètres d’épaisseur avec des faciès moyennement perméables. Ces nappes superficielles assurent les débits des cours

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Calligée, 1 rue de la Noë, BP 82118, 44321 Nantes Cedex 03 Tél : 02.40.14.33.71 Fax : 02.40.14.33.72 E-mail : [email protected] SIAEP de la Plaine de Luçon Pompage dans le Lay – Prise d’eau des Bélinières Le Champ-Saint-Père (85) N° rev.2 d’eau superficiels. La faible capacité aquifère de ces formations superficielles implique des régimes estivaux de cours d’eau très bas.

Les formations calcaires jurassiques constituent, en comparaison, de très bons aquifères.

La nappe du Dogger est présente dans le sud Vendée et dans le bassin de Chantonnay. Les calcaires du Dogger affleurent en bordure de la plaine de Luçon. La nappe devient captive vers le sud sous le Bri flandrien. Malgré sa forte extension (plus de 500 km²), seule la zone réservoir large de 1 à 2 km située au nord du Marais Poitevin est exploitable. Cette nappe est essentiellement utilisée pour l’irrigation.

Les calcaires gréseux du Lias inférieur sont intercalés entre les schistes hercyniens qui constituent le mur de l’aquifère, et les marnes du Toarcien qui en constituent le toit (nappe captive pour 95% du réservoir). Ces formations sont principalement aquifères à la faveur de la fissuration où s’exerce préférentiellement la dissolution.

Le Lias inférieur n’affleure qu’en bordure septentrionale de la plaine de Luçon. Il alimente la Smagne qui connaît des étiages très sévères en raison de pompages d’irrigation intensifs dans l’aquifère liasique. Cet aquifère est également exploité pour l’alimentation en eau potable de Luçon.

5.2.3 Hydrologie du Lay Le Lay à Mareuil-sur-Lay-Dissais La station de jaugeage la plus proche de la prise d’eau des Bélinières est celle de Mareuil- sur-Lay-Dissais (code station N3301610). Elle est située à environ 7 km (à vol d’oiseau) en amont de la prise d’eau. Cette station est gérée par la DIREN Pays-de-Loire du Bassin Loire Bretagne (Figure 6)

En amont de la station de jaugeage, le bassin versant topographique du Lay couvre une superficie de 1 044 km2.

La chronique des données hydrologiques de synthèse disponible à la banque Hydro s’étend de 1969 à 2008, soit sur une chronique de 39 années.

LES DEBITS MOYENS

Le module (débit moyen interannuel) est de 9,13 m3/s. Les débits moyens mensuels interannuels chutent en dessous de 3 m3/s durant les trois mois estivaux (juillet, août et septembre) (Tableau 10). La période de hautes eaux s’étend du mois de novembre au mois de mars.

Tableau 10 : Débit moyen mensuel du Lay à Mareuil et débit spécifique correspondant

Mois Janv Fev. Mar. Avr. Mai. Juin. Juil. Août Sept Oct. Nov. Dec. Débits 23.9 20.1 14.3 8.47 4.86 2.23 1.23 0.47 1.29 5.44 10.1 17.8 (m3/s) Qsp 22.9 19.3 13.7 8.1 4.7 2.1 1.2 0.5 1.2 5.2 9.7 17.1 (l/s/Km²) A partir des chroniques de 1969 à 2008

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LES DEBITS D’ETIAGE

Le débit moyen minimal de 3 jours consécutifs (VCN3) de retour 2 ans est de 0.02 m3/s. Il tombe à 0.004 m3/s pour une fréquence quinquennale sèche. Le débit moyen mensuel minimal de fréquence quinquennale (QMNA5) est de 0.071 m3/s.

LES DEBITS DE CRUES

Le débit journalier maximal observé est de 247 m3/s, le 6 janvier 2001, lors d’une crue hivernale de temps de retour moyen à 20 ans.

Les principales crues survenues sur 34 années de suivi ont permis d’estimer les débits moyens journaliers maximaux suivant à Mareuil/Lay :

Qjmax 2 ans : 110 m3/s crue biennale Qjmax 5 ans : 170 m3/s crue quinquennale Qjmax 10 ans : 210 m3/s crue décennale Qjmax 20 ans : 250 m3/s crue vicennale Qjmax 50 ans : 290 m3/s crue cinquantennale

LES DEBITS CLASSES

Les débits classés sur 12654 jours sont les suivants :

Tableau 11 : Débits classés du Lay à Mareuil

Fréquence 0.99 0.98 0.95 0.9 0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 Q (m3/s) 89.3 66.5 40.9 24.4 12.6 7.85 4.93 3.11 1.78 0.926 0.433 0.099 A partir des chroniques de 1969 à 2008

Le débit non dépassé 90% du temps est de 24.4 m3/s.

Le Marillet à Mareuil-sur-Lay-Dissais La station du Lay à Mareuil-sur-Lay-Dissais est située juste en amont de la confluence du Lay avec son affluent du Marillet. Une station de jaugeage (Code station N3304130) mesure le débit du Marillet depuis 2003. Elle est également gérée par la DIREN Pays-de-Loire. En amont de cette station, le bassin versant du Marillet s’étend sur 180 km².

L’ouverture de cette station étant récente, la connaissance des débits est limitée. Les mesures effectuées par la DIREN entre 2003 et 2008 permettent d’obtenir les débits caractéristiques suivants :

Débit instantané maximal 40.3 m3/s Débit journalier max (18/01/2008) 21.3 m3/s

Les débits classés sur une période de suivi de 1384 jours sont les suivants :

Tableau 12 : Débits classés du Marillet à Mareuil-sur-Lay-Dissais Fréquence 0.99 0.98 0.95 0.9 0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 Q (m3/s) 19.7 14.5 7.6 3.25 0.696 0.407 0.298 0.201 0.153 0.123 0.093 0.067

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A partir des chroniques de 2003 à 2008

L’Yon à Nesmy La prise d’eau des Bélinières se situe à environ 2 km en aval de la confluence entre le Lay et son affluent l’Yon. Une station de jaugeage « l’Yon à Nesmy – Moulin de Rambourg » (Code station N3423020) mesure le débit de l’Yon à environ 14 km en amont de la confluence. Celle-ci gérée par la DIREN.

Le bassin versant de l’Yon à Nesmy couvre une superficie de 296 km².

L’ouverture de cette station est également récente, la connaissance des débits est aussi limitée. Les mesures effectuées par la DIREN entre 2001 et 2007 permettent d’obtenir les débits caractéristiques suivants :

Débit instantané maximal 70 m3/s Débit journalier max (08/12/2006) 57.9 m3/s

Les débits classés sur une période de suivi de 2152 jours sont les suivants :

Tableau 13 : Débits classés due l’Yon à Nesmy

Fréquence 0.99 0.98 0.95 0.9 0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 Q (m3/s) 25.9 18.4 10.1 5.63 2.78 1.75 1.3 0.978 0.732 0.511 0.327 0.2

A partir des chroniques de 2001 à 2007

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5.2.4 Risques d’inondations Généralités sur l'ensemble de la vallée du Lay

D’après le SAGE (Figure 6), le bassin versant du Lay compte environ 40 communes qui sont dotées de PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation). La majeure partie de ces communes sont situées en amont de la prise d’eau le long du cours d’eau et des ses affluents (Grand Lay et Petit Lay).

Le PPRI le plus proche de la prise d’eau des Bélinières est situé sur la commune de Mareuil- sur-Lay-Dissais, il a été approuvé en février 2005.

Situé à la confluence du Lay, de la Smagne et du Marillet, Mareuil-sur-Lay-Dissais concentre les risques sur le Lay ; régulièrement atteinte par les inondations (1979, 1983, 1992, 1993, 1995) la commune fut fortement touchée par la crue de 1960.

Le nombre d’arrêtés de catastrophes naturelles depuis 1982 est représentatif du nombre d’inondations ayant touché les communes attenantes au Lay. Depuis la retenue du Rochereau jusqu’à la prise d’eau des Bélinières, l’essentiel des communes a pris entre 3 et 8 arrêtés de catastrophe naturelle depuis 1982.

Particularités au droit de la prise d'eau des Bélinières

Zonage de l'aléa :

La commune de Champ-Saint-Père ne dispose pas de PPRI. Le dossier départemental des risques majeurs en Vendée (édition 2003, maj 2005) indique que la commune est soumise à « l’aléa inondation terrestre sans enjeu humain ».

L’un des objectifs urgent du SAGE du Lay est de réaliser le PPRI du Lay Aval. Son périmètre contiendra la prise d’eau des Bélinières.

Cotes d'inondation par rapport aux installations de captage :

Dans le cadre de la construction de la prise d’eau et de la station de pompage, un nivellement du secteur a été réalisé. Ces cotes de nivellement sont indiquées sur les plans de la station de pompage et de la prise d'eau (Annexe 3).

Pour le calcul et la stabilité des ouvrages, la cote de référence des plus hautes eaux au droit de la prise d’eau a été évaluée à + 5,50 m NGF. La détermination de cette côte n’est pas expliquée dans le mémoire descriptif des installations.

Avec une telle crue, les installations de prise d’eau sur le Lay sont totalement immergées tandis que pour le plancher du local d’exploitation une marge de dix centimètres subsiste pour maintenir l'installation hors d’eau (Tableau 14).

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Tableau 14 : Evaluation des cotes des installations à la prise d'eau

Nature du repère Ouvrage Cote (m NGF) Canal d’amenée existant, Prise d’eau 1.10 élargi Puits de dégrillage Prise d'eau 1.40 Bâtiment Puits de pompage 0.40 d’exploitation Bâtiment Local des pompes 3.40 d’exploitation Local d’exploitation (partie Bâtiment haute du local de pompes) et 5.60 d’exploitation local électrique haute tension) 2.60 le Fil d'eau du Lay Prise d'eau 10/09/03 5.50 en crue

5.3 Les zones remarquables

Dans le bassin versant du Lay (bassin versant étudié), deux types de zones remarquables sont présentes : Zone Natura 2000 et ZNIEFF.

Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l'Union européenne. Il assure un état de conservation favorable des habitats naturels d'espèces de la flore et de la faune sauvage.

Ce réseau rassemble les sites des :

. Zones de Protection Spéciales (ZPS) relevant de la directive « Oiseaux », suivant l’application de la directive européenne de 1979.

. Zones Spéciales de Conservation (ZSC) relevant de la directive « Habitats » suivant la directive européenne de 1992.

Une ZNIEFF, ou Zone Naturelle d’intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, se définit par l'identification scientifique d'un secteur du territoire national particulièrement intéressant sur le plan écologique.

On distingue deux types de ZNIEFF :

. les zones de type I, secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ces zones sont particulièrement sensibles à des équipements ou à des transformations même limitées.

. les zones de type II, grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau, estuaire...) riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques, en tenant compte, notamment, du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice.

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5.3.1 Zone Natura 2000 Le bassin versant du Lay en amont de la future prise d’eau de Champ St Père comporte 2 sites référencés Natura 2000 (Annexe 4).

Ils sont identifiés sous l’appellation : . Marais Poitevin (code FR5200659). Ce site est classé ZPS, SIC (Site d’Importance Communautaire) et ZICO (Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux). Il a une emprise très faible sur le bassin versant du Lay étudié. Il s’étend principalement sur les communes de Péault, Mareuil sur Lay, Rosnay, La Couture, donc juste en amont de la prise d’eau. . Plaine Calcaire du Sud Vendée (code FR5212011). Ce site est classé ZPS. Il a une emprise très faible sur le bassin versant du Lay étudié. Il s’étend sur la commune de St Jean de Beugné.

5.3.2 Les ZNIEFF Dans le bassin versant du Lay en amont de la future prise d’eau de Champ Saint Père, une multitude de ZNIEFF est recensée (Annexe 5) : . Les ZNIEFF de type I sont principalement localisées dans le marais poitevin (limite sud est du bassin versant étudié). Elles existent aussi sur les cours d’eau du bocage, sur la retenue de L’Angle Guignard, en amont de Rochereau et en amont de la Smagne. . Les ZNIEFF de type II sont localisées à la Chaize le Vicomte, La Ferrière mais également à l’amont du bassin de la Smagne et dans le sous bassin versant du Grand Lay.

L’impact du projet sur les zones remarquables et plus particulièrement sur la zone Natura 2000, est détaillé dans le rapport annexe (Réf.Calligée N08-85201-D).

5.4 Les usages de l'eau

5.4.1 Navigation Le Lay et ses affluents ne font pas partie du classement des voies navigables.

5.4.2 Loisirs nautiques et baignade Sur le bassin versant du Lay, plusieurs retenues ont des activités de loisirs :

Tableau 15 : Principales activités de loisirs pratiquées sur les plans d’eau du bassin versant du Lay en amont de la prise d’eau

RETENUES COMMUNES ACTIVITES Lac de Rochereau Sigournais Pédalos, Bazoges en Pareds Planche à voile, base de voile Kanoë-kayak Plage Lac de L’Angle Guignard Chantonnay Pédalos 1 zone de baignade

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RETENUES COMMUNES ACTIVITES Lac du Marillet Château guibert Barque Lac de la Vouraie Bournezeau Projet de valorisation touristique St Hilaire le Vouhis Lac de Moulin Papon La Roche sur Yon Ecole de Voile Etang de l’Espérance Pouzauges Ecole de voile Zone de baignade

Le SAGE du Lay recense trois zones de baignades : l’Etang de l’Espérance à Pouzauges, le Touchegray et le lac de l’Angle Guignard à Chantonnay. Le Touchegray est interdit à la baignade pour des raisons de sécurité depuis 2007.

La qualité des eaux de baignade est la suivante :

ETÉ ETÉ ETÉ 2006 2007 2008 Touchegray - Chantonnay C fermé fermé Lac de l’Espérance - Pouzauges B B A

A : Classe A = eau de bonne qualité - conforme à la directive européenne B = Classe B = eau de moyenne qualité - conforme à la directive européenne C = Classe C = eau pouvant être momentanément polluée - non conforme à la directive européenne D = Classe D = eau de mauvaise qualité - non conforme à la directive européenne

La zone de baignade du Lac de l’Angle Guignard n’est plus suivie depuis 2005, son dernier classement date de 2004 (A).

Sur les cours d’eau le tourisme concerne principalement la descente en canoë-kayak de l’Yon et du Lay.

5.4.3 La pêche Les cours d’eau du bassin versant du Lay sont classés en 2ème catégorie piscicole (population majoritaire de type Cyprinidés : carpe, barbeau, gardon…). L’activité de pêche en eau douce en Vendée est régie par l’arrêté préfectoral permanent du 11 avril 1988.

Les associations de pêche (Association Agréée pour la Pêche et le Milieu Aquatique) sont nombreuses dans le bassin versant du Lay. Il n’y a pas d’AAPM qui gère la pêche au droit de la prise d’eau des Bélinières. A l’amont immédiat de la prise d’eau, c’est la « Gaule Bretonne » qui gère la pêche (à La Bretonnière-la-Claye).

5.4.4 Extraction Aucune gravière en activité n'est recensée par le SAGE du Lay aux abords du Lay ou des ses affluents situés dans le bassin versant étudié.

D’une manière générale, le département de la Vendée n’est pas concerné par des extractions alluvionnaires en lit majeur des cours d’eau. De plus l’arrêté ministériel du 22 septembre 1994 interdit toute autorisation de prélèvements de granulats en lit mineur des cours d’eau.

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5.5 SDAGE et SAGE

La législation a prévu de pouvoir traiter la gestion de la ressource en eau à l’échelon global et local d’un bassin hydrographique en mettant en œuvre respectivement les Schémas Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux et les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

Le SDAGE

Le SDAGE est un document qui décrit les priorités de la politique de l’eau pour le bassin hydrographique Loire Bretagne et les objectifs à atteindre. Il définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Il fixe les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe souterraine, estuaire et secteur littoral. Il détermine les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques.

Le SDAGE est complété par un programme de mesures qui précise les actions (techniques, financières, réglementaires) à conduire pour atteindre les objectifs fixés.

Le SDAGE Loire-Bretagne a été institué par la loi sur l'eau de janvier 1992. Élaboré puis adopté par le Comité de Bassin Loire Bretagne, il est entré en application fin 1996 par un arrêté du préfet coordonnateur de bassin. En application de la loi du 21 avril 2004 qui transpose la directive cadre sur l'eau, le comité de bassin a engagé la révision du SDAGE.

Le nouveau SDAGE 2010-2015 a été adopté par le comité de bassin le 15 octobre 2009 et approuvé par arrêté du préfet coordonnateur du bassin le 18 novembre 2009. Ce document intègre des objectifs environnementaux nouveaux définis par la directive : - l'atteinte d'un bon état des eaux en 2015, - la non détérioration des eaux de surface et des eaux souterraines, - la réduction ou la suppression des rejets toxiques, - le respect des normes et objectifs dans les zones où existe déjà un texte réglementaire ou législatif national ou européen

Le SAGE

Dans un bassin versant, et après un état des lieux initial, des objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur, de protection qualitative et quantitative des ressources en eau aussi bien superficielle que souterraine, sont fixés. Par conséquent les activités et les usages ayant une influence sur la ressource en eau et sa qualité y sont définis. Les objectifs et priorités définies par le SDAGE doivent être prise en compte dans le SAGE du Lay.

A ce jour en ce qui concerne le Lay, un SAGE est au stade de l’élaboration. La démarche initiée en 1995, a été instruite en avril 1997 par arrêté préfectoral. Le projet de SAGE établi une première fois en 2006, a été modifié pour tenir compte de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006. Ce projet présenté au bureau de CLE fin 2007, a été adopté en février 2008 par la CLE. Il doit passer au stade de l’enquête publique courant 2010.

Le SAGE du Lay est défini sur une superficie de 2195 km². Il correspond plus ou moins à l'ensemble du bassin versant topographique du Lay. Le bassin versant étudié dans le cadre

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Calligée, 1 rue de la Noë, BP 82118, 44321 Nantes Cedex 03 Tél : 02.40.14.33.71 Fax : 02.40.14.33.72 E-mail : [email protected] SIAEP de la Plaine de Luçon Pompage dans le Lay – Prise d’eau des Bélinières Le Champ-Saint-Père (85) N° rev.2 de la présente étude est majoritairement inclus dans le périmètre du SAGE et concerne sa partie amont et centrale. Il représente environ 71 % de sa superficie totale. (Figure 6)

Le territoire du SAGE est complètement inclus dans le département de la Vendée (1/3 du département). Il comprend 105 communes (tout ou partie).

La démarche du SAGE du Lay est jugée prioritaire par le SDAGE Loire Bretagne. L’objectif est de répondre aux objectifs du SDAGE - au point nodal (La Claye - point nodal nommé « Lay »), objectifs qualitatifs et quantitatifs. Ce point nodal est localisé en aval de la zone d’étude, après la confluence avec le Graon. - et sur la zone nodale dans la baie de l’Aiguillon (hors zone d’étude du présent rapport).

Il s’agit aussi d’améliorer l’information, la gestion et la protection des crues et inondations ; et de définir les recommandations d’aménagement et de gestion nécessaire à la sauvegarde et la préservation des zones humides et du marais poitevin, selon la réglementation en vigueur.

Les objectifs de quantité

Les objectifs de quantité sont des objectifs de débit. Plusieurs objectifs de débit sont ainsi définis par le SDAGE :

. Le débit objectif d’étiage (DOE). Il s’agit d’un débit moyen mensuel. Au dessus de ce débit, il est considéré qu’à l’aval du point nodal, l’ensemble des usages est compatible avec le bon fonctionnement du milieu aquatique. Il est défini par référence au QMNA5 (débit moyen mensuel minimal de fréquence quinquennale de 1965 à 1993).

. Le débit seuil d’alerte (DSA). Il s’agit d’un débit moyen journalier. En dessous de ce débit, une des activités utilisatrice d’eau (usage), ou une des fonctions du cours d’eau, est compromise.

. Le débit d’étiage de crise (DCR). Il s’agit également d’un débit moyen journalier. C’est un débit en dessous duquel il est considéré que l’alimentation en eau potable pour les besoins indispensables à la vie humaine et animale ainsi que la survie des espèces les plus intéressantes des milieux aquatiques ne sont plus garanties.

En ce qui concerne Le Lay, les objectifs de quantité au point nodal de la Claye sont les suivants :

COURS D’EAU CODE DOE (L/S) DSA (L/S) DCR (L/S) Lay Lay 400 400 80

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6 QUALITE DES EAUX DU LAY ET DE SES AFFLUENTS

6.1 Origines des données

Les données générales de la qualité des eaux superficielles sur le bassin versant du Lay proviennent :  du SAGE du Lay - Etat des lieux des connaissances. Ces données font référence au classement SEQ-Eau1 de 1997-1999  de l’Observatoire de l’Environnement (ODE) du Conseil Général de Vendée - Qualité des eaux superficielles - Année 2006.

En 2006, on dénombre plus de vingt stations de mesures sur le bassin versant du Lay étudié (points de suivi des eaux superficielles). Le suivi est essentiellement effectué par le Conseil Général de Vendée (18 points). Le Réseau National de Bassin compte 3 stations de mesure.

Le point nodal est localisé hors du bassin versant étudié. Il est situé à la Claye (point nommé « Ly »), soit près de 3 km en aval de la prise d’eau des Bélinières.

La qualité des eaux brutes au droit de la prise d’eau a été appréciée à partir des analyses réalisées lors des pompages provisoires mis en œuvre en 2005/2006. Deux analyses complètes réglementaires ont été réalisées en 2007/2008 dans des conditions hydrologiques différentes.

Enfin la qualité des eaux du Graon (eaux brutes) a pu être étudiée grâce au suivi de la DDASS.

6.2 Qualité générale

La qualité des eaux superficielles est récapitulée dans le tableau 16 pages suivantes.

L’état des lieux réalisé dans le cadre du SAGE du Lay mettait en évidence des cours d’eau de qualité mauvaise voire très mauvaise pour les matières organiques et oxydables (MOOX), les nitrates et les matières phosphorées. Les principales altérations sont essentiellement dues à  Des performances épuratoires mauvaises des stations d’épuration qui souvent ne traitent ni le phosphore, ni l’azote,  Des activités agricoles intensives qui favorisent les relargages de nitrates et phosphates

Selon les données de l’ODE du Conseil Général de Vendée, en 2006, la qualité de l’eau ne présente pas une amélioration notoire (Tableau 16).

1 SEQ-Eau - Système d’Evaluation de la Qualité de l’Eau des cours d’eau

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Le Lay et ses affluents sont des rivières de seconde catégorie piscicole en amont de Mareuil sur Lay.

Selon le SAGE du Lay, la qualité piscicole est identifiée à Monsireigne sur le Grand Lay, où est observé la prédominance des espèces polluo-résistantes en raison de la mauvaise qualité de l’eau.

Remarque : on constate que la qualité des eaux du Lay est dégradée sur l’ensemble de son bassin versant. Quel que soit l’affluent concerné, on retrouve toujours les mêmes paramètres déclassants : MOOX, nitrates et phosphore. Ce ne sont donc pas des périmètres de protection autour de la prise d’eau des Bélinières qui permettront de restaurer la qualité des eaux pompées. La reconquête de la qualité des eaux passera plutôt par des actions à mener à l’échelle de l’ensemble du bassin versant. Les périmètres de protection auront surtout comme objectif d’éviter que la qualité des eaux ne se détériore encore plus aux abords du captage, au point de rendre cette eau non potabilisable.

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Tableau 16 : Qualité des cours d’eau sur le Lay et ses affluents

Matières organiques et Matières Phosphorées Phosphates Cours d'eau Mesures Nitrates oxydables (MOOX) (SEQ Eau) (ODE - CG 85)

Qualité passable Forte altération sur la Mozée et SEQ-Eau en aval de Pouzauges en raison Mauvaise ou très mauvaise

1997-1999 des rejets des stations qualité LE GRAND LAY d’épuration (pas de traitement de l'azote et du phosphore)

Qualité variable (passable à Qualité Passable (amont) à ODE - CG 85 mauvaise en amont de la Mauvaise qualité Mauvaise (amont de la retenue 2006 Retenue de Rochereau) de Rochereau) SEQ-Eau Qualité passable. Très mauvaise qualité 1997-1999 LE PETIT LAY ODE - CG 85 Qualité Passable Très mauvaise qualité Qualité Passable 2006 SEQ-Eau Mauvaise qualité Mauvaise qualité Qualité passable 1997-1999

LA VOURAIE Très mauvaise en amont de la ODE - CG 85 Passable en amont de la retenue. Mauvaise qualité en Mauvaise qualité 2006 retenue, Bonne en aval aval

SEQ-Eau Qualité passable Très mauvaise qualité Qualité passable LE LAY (amont de 1997-1999 Mareuil) ODE - CG 85

2006

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Matières organiques et Matières Phosphorées Phosphates Cours d'eau Mesures Nitrates oxydables (MOOX) (SEQ Eau) (ODE - CG 85) Qualité variable (nombreuses altérations depuis le CET de St Cyr des Gâts, une céréaliculture

sur le bassin versant, la station d'épuration industrielle de Ste Hermine SEQ-Eau 1997-1999 Mauvaise qualité à hauteur de Très mauvaise qualité à LA SMAGNE Ste Hermine, passable à bonne Mauvaise qualité hauteur de Ste Hermine, en aval passable à bonne en aval

ODE - CG 85 Qualité Passable (amont) à Qualité mauvaise à passable Bonne qualité 2006 mauvaise (aval)

Très mauvaise qualité : SEQ-Eau paramètre déclassant en raison Mauvaise qualité Mauvaise qualité 1997-1999 de l'assainissement collectif de LE MARILLET la Chaize le Vicomte

ODE - CG 85 Mauvaise qualité Mauvaise qualité Qualité passable 2006 Qualité mauvaise à très Qualité passable (problème SEQ-Eau mauvaise en aval de la Roche- avec les rejets de station et la 1997-1999 sur-Yon présence d'élevages intensifs)

L'YON Très mauvaise qualité en amont Mauvaise qualité en amont de de moulin Papon, passable en ODE - CG 85 moulin Papon, passable en aval aval de la Roche sur Yon, Qualité passable 2006 de la Roche sur Yon, mauvaise mauvaise avant la confluence avant la confluence avec le Lay avec le Lay

ODE : Observatoire de l’Environnement CG 85 : Conseil Général de la Vendée

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6.3 Qualité au droit de la prise d’eau

6.3.1 Qualité des eaux brutes

Le Tableau 17 synthétise les résultats des quatre analyses réalisées depuis 2005 pour chaque paramètre selon les prescriptions de l’annexe III de l’arrêté du 11 janvier 2007. Les analyses complètes sont reportées en Annexe 6.

Tableau 17 : Synthèse des analyses des eaux brutes du Lay Limite de Analyse du Analyse du Analyse du Analyse du qualité (A3) Unité 14/09/2005 10/02/2006 22/10/2007 19/03/2008 G2 I3 Paramètres Couleur (Pt) 20 30 35 60 50 200 mg/l organoleptiques Odeur 0 0 0 0 20 Paramètres Chlorures 80 54.6 54.2 33.2 200 mg/l physico- 1000 chimiques Conductivité 494 486 427 360 ou µS/cm 1100 Demande biochimique en 3 < 3 7 3.1 < 7 mg/l oxygène (DBO5) Demande chimique en 32 < 30 36 39 30 mg/l oxygène (DCO) Matières en suspension 42 13 14 35 mg/l (MES) 5.5 – unité pH 8.18 8.37 8.19 8.28 9 pH 2- Sulfates (SO4 ) 20.7 27.6 21.5 16 150 250 mg/l Oxygène dissous 7.25 15.1 9.69 10.53 mg/l (O2) Température in 19 4.9 labo? 11.5 9 22 25 °C situ Turbidité4 45 8.77 11 30 1 NFU Substances Ammonium 4+ < 0.05 < 0.05 0.12 < 0.05 2 4 mg/l indésirables (NH ) Azote Kjedhal (N) 1.13 0.93 1.63 1.25 3 mg/l Baryum (Ba) 0.059 0.053 0.044 0.055 1 mg/l Bore (B) 0.11 0.1 0.1 0.09 1 mg/l Cuivre (Cu) < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 1 mg/l Fer dissous (Fe) 0.036 0.069 0.027 0.403 1 mg/l

- 0.7 / Fluorures (F ) 0.21 0.15 0.17 0.14 mg/l 1.7 Hydrocarbures <0.05 < 0.05 < 0.05 < 0.05 0.5 1 mg/l dissous Manganèse (Mn) 0.227 0.062 0.097 0.130 1 mg/l Nitrates (NO3-) < 2 35.2 3.9 18.8 50 mg/l Phénols < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0.01 0.1 mg/l (C6H5OH)

2 Valeur guide 3 Valeur limite 4 Pas de limite de qualité pour les eaux brutes, la limite indiquée correspond à celle des eaux distribuées

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Limite de Analyse du Analyse du Analyse du Analyse du qualité (A3) Unité 14/09/2005 10/02/2006 22/10/2007 19/03/2008 G2 I3 Phosphore total 0.34 0.23 0.32 0.41 0.7 mg/l (P2O5) Chloroforme - - - - 0.5 mg/l Zinc (Zn) 0.034 < 0.01 0.013 0.010 1 5 mg/l Substances Arsenic (As) 5 < 2 3 2 50 100 µg/l toxiques Cadmium (Cd) < 0.5 < 0.5 < 0.5 < 0.5 1 5 µg/l Chrome total (Cr) 1.8 0.7 < 0.5 1.9 50 µg/l Cyanures (CN-) < 10 < 10 < 10 < 10 50 µg/l Hydrocarbures aromatiques < 0.01 < 0.02 < 0.02 < 0.02 1 µg/l polycycliques (HAP) Mercure (Hg) < 0.2 < 0.2 < 0.2 < 0.2 0.5 1 µg/l Plomb (Pb) 4.8 0.9 2.9 1.2 50 µg/l Sélénium (Se) < 1 < 1 < 1 < 1 10 µg/l Pesticides Atrazine < 0.02 < 0.02 < 0.02 0.026 2 µg/l Simazine < 0.02 < 0.02 < 0.02 < 0.02 2 µg/l Diuron < 0.04 < 0.04 0.1 0.061 2 µg/l Pesticides totaux < 0.04 0.05 1.255 0.406 5 µg/l Paramètres Bactéries - - - - 50000 /100 ml microbiologiques coliformes Entérocoques 213 38 30 30 10000 /100 ml Escherichia coli 46 78 30 197 20000 /100 ml Total - - < 0.16 1 µg/l microsystines Cryptosporidium - - 124 / 20 l Radioactivité Activité alpha 0.089 - 0.03 0.03 < 0.1 Bq / l globale Activité bêta 0.43 - 0.45 < 0.40 < 1 Bq / l globale Tritium < 5.5 - < 10 < 10 < 100 Bq / l

Paramètres physico-chimiques Les eaux du Lay captées sur la commune de Champ Saint-Père à la prise d'eau des Belinières, sont assez peu minéralisées. Leur conductivité est de l’ordre de 442 µS/cm en moyenne. Les eaux du Lay sont des eaux à faciès bicarbonaté calcique et magnésien qui présentent un pH basique qui est en moyenne de 8,2.

La turbidité moyenne est de 24 NFU ce qui correspond à une qualité d’eau satisfaisante pour la production d’eau potable moyennant un traitement du groupe A3 (Traitements physiques et chimiques poussés, affinage et désinfection). Rappelons toutefois que la norme de potabilité est fixée à 1 NFU.

La DBO5 et la DCO, paramètres caractérisant la présence de matière organique présentent des concentrations proches de valeurs guides de référence.

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Les substances indésirables Aucune substance indésirable ne dépasse les limites de qualité pour les eaux brutes dans les analyses réalisées.

La concentration moyenne en nitrates est de l’ordre de 15 mg/l, ce qui est bien en dessous de la norme de potabilité (50 mg/l). Sur les quatre analyses réalisées, les teneurs montrent des variations saisonnières caractéristiques, avec un maximum en hiver (35 et 18.8 mg/l) et un minimum en été (< 2 et 3.9 mg/l).

Les substances toxiques L’eau ne contient aucune substance toxique en quantité notable, les teneurs en métaux sont systématiquement en dessous des limites de qualité.

D’après les analyses effectuées, les pesticides sont indétectables ou décelés en très faible quantité. Les molécules quantifiables dans les eaux proviennent essentiellement d’herbicides : Isoproturon, Terbutryne, 2,4 MCPA, Triclopyr, Acide Aminométhylphosphorique (AMPA), Bentazone, Mécoprop (MCPP), Nicosulfuron et Diuron. Ces produits sont notamment utilisés pour la culture du maïs.

Les paramètres indicateurs de radioactivité sont en dessous des limites de qualité. Néanmoins, en prenant en compte l’incertitude de mesure, l’eau prélevée le 14 septembre 2005 dépasse la valeur seuil pour le paramètre activité alpha globale.

Les paramètres microbiologiques Des bactéries (Escherichia Coli, Entérocoques et Microsystines) ont été détectées en faible quantité sur chacune des analyses réalisées. Ces teneurs sont caractéristiques des eaux superficielles. Elles restent bien en dessous des normes de traitabilité.

Des oocystes de cryptosporidium et des kystes de giardia ont été détectés dans les analyses 2007/2008. Compte tenu du traitement poussé envisagé, ces concentrations sont acceptables.

Synthèse de la qualité de l’eau

L’analyse des eaux brutes captées par la prise d’eau du Lay donne de bons résultats pour des eaux superficielles et pour leur exploitation en vue de l’alimentation en eau potable.

Compte tenu du système de traitement envisagé, la qualité des eaux est conforme à la réglementation (annexe III de l’arrêté du 11 janvier 2007).

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6.3.2 Compatibilité avec le Graon / Qualité des eaux traitées

Les eaux provenant du Lay seront mélangées aux eaux de la retenue du Graon.

Le suivi DDASS réalisé depuis 1996 indique une qualité nitrates bonne avec des mesures ne dépassant pas les 25 µg/l en période hivernale (Figure 8). Les eaux sont relativement chargées en matières organiques (DBO5 de 2 à 3 mg/l et DCO de 0 à 48 mg/l). Les pesticides majeurs (atrazine, simazine et diuron) sont présents mais ne dépassent pas la limite de qualité de 2 µg/l fixée pour les eaux douces superficielles utilisées pour la production d’eau destinée à la consommation humaine (Annexe III de l’arrêté du 11 janvier 2007). L’atrazine est le pesticide qui présente les pics les plus importants (Figure 9).

Toutefois, depuis le début de l’année 2006, les concentrations des pesticides majeurs sont inférieures à 0.02 µg/l.

Les analyses ponctuelles réalisées sur les eaux du Lay indiquent une qualité voisine de celle des eaux du Graon. Il s’agit d’eaux superficielles faiblement minéralisées, peu agressives, et chargées en matières organiques. Les substances toxiques (pesticides) se retrouvent globalement dans les mêmes proportions dans le Lay et dans la retenue du Graon.

Compte tenu des valeurs disponibles et des contextes environnementaux respectifs des deux cours d’eau, on peut supposer que le Lay est globalement plus chargé en Nitrates que le Graon.

Le mélange des eaux du Lay et du Graon est parfaitement envisageable en raison des caractéristiques voisines des deux eaux. Elles nécessitent toutes deux le même traitement de potabilisation (traitement physique et chimique poussés, affinage et désinfection).

Lors de l’exploitation temporaire de la prise d’eau du Lay en 2005/2006, les eaux traitées à la station du Graon, ont systématiquement respecté les normes de potabilité.

En revanche, les objectifs qualité du SAGE du Lay fixent à 15 mg/l, la concentration en Nitrates à ne pas dépasser au droit de la retenue du Graon (Cf. § 7).

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7 NOTE D’INCIDENCE DU PRELEVEMENT ET DU REJET

7.1 Incidence sur le milieu superficiel

7.1.1 Incidence du prélèvement A l’échelle des prélèvements annuels L’incidence du prélèvement sur le milieu superficiel peut être appréciée en comparant le débit prélevé à la prise d’eau et le débit moyen du cours d’eau pendant les périodes de prélèvement.

L’estimation du débit du Lay au droit de la prise d’eau peut être faite en extrapolant le débit spécifique mensuel donné à la station de Mareuil-sur-Lay-Dissais à tout le bassin versant amont au droit de la prise d’eau (1 578 km²).

Le débit spécifique moyen mensuel sur l’année est de 8.7 l/s/km², ce qui correspond à un volume total écoulé sur un an moyen de 434 Millions de m3. La part du prélèvement envisagé (3.5 M m3) représente environ 0.8% du volume total écoulé dans le Lay sur l’année.

A l’échelle des prélèvements mensuels Les prélèvements ne seront pas répartis uniformément sur l’année. Aussi, la même approche est faite à l’échelle des prélèvements mensuels. Les débits et volumes mensuels considérés au droit de la prise d’eau sont les suivants :

Tableau 18 : Débits mensuels spécifiques du Lay et volumes écoulés à Mareuil

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Débits spécifiques 22.9 19.3 13.7 8.1 4.7 2.1 1.2 0.5 1.2 5.2 9.7 17.1 (l/s/km²) Volume écoulé 95.23 80.25 56.97 33.68 19.54 8.73 4.99 2.08 4.99 21.62 40.33 71.10 (M m3) Prélèvement envisagé - - - 1 0.5- - - - - 2 - (M m3) Part du volume prélevé sur - - - 2.9 % 2.5 % - - - - 3.2 % - le volume disponible (Données de synthèse 1969-2008)

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Pour chacune des périodes de pompage (Avril/Mai et Oct./Nov.), la part du volume prélevé sur le volume disponible dans le Lay est proche de 3 %. En fin d’étiage, les volumes prélevés seront autorisés sous réserve d’être compensés par des lâchers des barrages amont. Il faut néanmoins rester prudent sur ces résultats, s’agissant d’une approche globale à l’échelle de prélèvements mensuels.

Le prélèvement dans le Lay ne modifiera pas l’écoulement du cours d’eau de manière notable compte tenu de la part de volume d’eau prélevée et de la compensation des prélèvements en étiage.

A l’échelle des prélèvements journaliers Dans le bassin versant du Lay, les usages de l’eau sont nombreux et la gestion de la ressource d’autant plus contraignante, notamment en période d’étiage. L’un des enjeux principaux du SAGE est de parvenir à un partage des ressources en eau superficielles pendant les périodes d’étiage en réglementant les usages et en caractérisant des volumes attribuables à chaque activité. La priorité est avant tout donnée à l’alimentation en eau potable devant les autres besoins en eau du bassin versant. Afin de ne pénaliser aucune activité dans le bassin versant, les barrages situés en amont soutiennent les débits des cours d’eau. Des débits d’objectifs ont été fixés en un point dit nodal Ly sur la commune de la Claye à environ de 2.5 km en aval de la prise d’eau des Bélinières (Cf. § 5.6). Les débits au droit de ce point peuvent être considérés comme voisins de ceux observés à la prise d’eau. Si on applique directement à la prise d’eau des Bélinières, les débits d’objectifs fixés au point nodal (conditions pénalisantes), il est possible d’avoir une idée de l’importance des prélèvements de la prise d’eau sur les débits en aval.

Nous proposons d’exploiter les données de débits journaliers sur le Lay, le Marillet et l’Yon dans les stations les plus proches de la prise d’eau en avril, mai, octobre et novembre des années 2005 et 2006. Ces périodes correspondent aux fenêtres de prélèvement envisagées par le SIAEP pour des années hydrologiques de référence très sèche (2005) et moyenne (2006).

Pour la période de pompage hiver (Figures 10 et 11), les débits d’objectifs fixés par le SAGE ne sont atteints qu’à la toute fin de la période en année très sèche (mai 2005). La plupart du temps, le prélèvement à la prise d’eau du Lay sera envisageable sans compensation par des relargages amont. Ces derniers seront à envisager en année très sèche sur la fin de la période de prélèvement (mai).

Pour la période de pompage en fin d’étiage, les débits d’objectifs ne sont pas atteints en 2006 (année hydrologique normale), mais le sont en 2005, année de référence sèche (Figures 12 et 13). Dans ce dernier cas, des lâchers des barrages amont doivent être réalisés pour compenser le volume prélevé. La nécessité ou non de relargages sera conditionnée par la côte du Lay à Moricq et l’état des réserves en eau sur les barrages amont.

Si on compare à l’échelle journalière, le débit écoulé au droit de la prise d’eau et le débit de prélèvement envisagé, nous obtenons les résultats indiqués dans le tableau suivant.

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Tableau 19 : Part journalière moyenne du prélèvement en 2005 et 2006

2005 2006 Octobre / Octobre / Avril / Mai Avril / Mai Novembre Novembre Part journalière moyenne du prélèvement 23 58 11 9 (% du débit du cours du cours d’eau) Données Banque Hydro

En année moyenne (2006), la part du prélèvement est entre 9 et 11%, alors qu’en année sèche (2005), le prélèvement peut atteindre 58% du débit du cours d’eau.

Ces résultats semblent plus réalistes que ceux obtenus à l’échelle des prélèvements mensuels, et montrent bien que la compensation des volumes prélevés est obligatoire en étiage et en mai en cas d’année hydrologique sèche. Pour rappel, la compensation des prélèvements par des lâchers de barrages amont se fera de manière à garantir le débit objectif d’étiage (DOE) en aval de la prise d’eau. Les lâchers de barrage seront réalisés pour des débits équivalents à ceux compensés, et sur des durées équivalentes au pompage. Chaque lâcher de barrage sera validé par la Police de l’Eau.

L’incidence sur la ressource en eau des prélèvements au droit de la prise d’eau des Bélinières est non négligeable. Néanmoins, les moyens de surveillance mis à disposition du SIAEP (Cf. § 12.5), la compensation des volumes prélevés en période d’étiage et le caractère temporaire des prélèvements permettent de minimiser l’incidence du projet sur la ressource en eau.

7.1.2 Incidence du rejet

L’objectif du pompage dans le Lay et de son rejet dans la retenue du Graon est de parfaire le remplissage du plan d’eau pour l’alimentation en eau potable. Quand le pompage sera effectif, le plan d’eau aura des niveaux faibles à moyens. Lorsque la retenue aura atteint un taux de remplissage suffisant, le pompage sera arrêté. Avec ce pompage, le remplissage du plan d’eau ramené sur l’année sera donc meilleur.

Le rejet en lui-même génère de la turbidité du fait de la mobilisation des sédiments au droit des installations. Le point de rejet étant situé à une distance suffisante de la prise d’eau du barrage, l’incidence sur le prélèvement AEP est donc négligeable.

Compte tenu des installations actuelles, l’incidence sur la berge au droit de l’équipement est quasiment nul. Seul le phénomène de turbidité est présent au droit des installations et s’atténue au droit de la prise d’eau de la retenue.

Si l’exutoire de la canalisation de rejet vient à être rapproché de la berge, un phénomène d’érosion de la berge pourrait apparaître. Toutefois, ce phénomène sera limité à la période de très basses eaux lorsque le niveau d’eau sera en dessous de l’exutoire de la canalisation.

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7.2 Incidence sur la qualité des eaux

7.2.1 Incidence du prélèvement Les installations de captage en bordure du Lay ne sont pas susceptibles d’être un lieu de stockage de produits chimiques en quantité. Le plancher du local d’exploitation se trouve à 10 cm au dessus de la cote de référence des plus hautes eaux au droit de la prise d’eau. En cas de crue, le risque de contamination des eaux superficielles à partir du local d’exploitation de la prise d’eau des Bélinières est donc a priori nul.

7.2.2 Incidence du rejet Incidence au regard de la rubrique 2.2.3.0.

La qualité des rejets dans les eaux de surface est appréciée au regard des seuils de la rubrique 2.2.3.0 de la nomenclature. Le rejet des eaux du Lay dans la retenue du Graon est considéré comme un rejet dans les eaux de surface même s’il la qualité de l’eau rejeté est globalement équivalente à celle du milieu récepteur.

D’après l’arrêté du 9 août 2006, les paramètres permettant d’apprécier la qualité du rejet au regard de la rubrique 2.2.3.0, sont au nombre de 10. Compte tenu des analyses réalisées au droit de la prise d’eau du Lay, nous nous proposons de calculer les flux de pollution brute pour les paramètres concernés. Les concentrations considérées correspondent à la moyenne des concentrations calculée à partir des analyses complètes du 14/09/2005, du 10/02/2006, du 22/10/2007 et du 19/03/2008, dont le détail est donné précédemment dans le tableau 17. Pour le paramètre Escherichia Coli, la concentration devant être considérée est la concentration maximale mesurée.

Le tableau suivant présente les résultats des calculs de flux selon ces hypothèses en considérant le volume journalier maximal de rejet de 48 000 m3 correspondant au volume total prélevé dans le Lay.

Tableau 20 : Calcul des flux de pollution au regard de la rubrique 2.2.3.0

Concentration moyenne Flux moyen Paramètre Niveau R1 Niveau R2 (mg/l) (kg/j)

MES 26 1248 9 90

DBO5 4 193 6 60

DCO 34 1644 12 120

Azote total 1.2 59.5 25 100

Phosphore total 0.3 15.5 0.3 3

Metox 1.05 50.75 0.03 0.125

Hydrocarbures 0.05 2.4 0.1 0.5

197 10 10 11 Escherichia Coli 9.4 x 10 10 10 (C max EC/100ml) les paramètres Equitox et AOX ne sont pas traités faute d’analyses disponibles

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Parmi les paramètres pris en compte, le seuil d’autorisation (R2) est dépassé pour 6 d’entre eux.

Dans le cas présent, les analyses réalisées dans le Lay n’ont jamais mis en évidence d’hydrocarbures dissous dans les eaux du fleuve. En faisant les calculs de flux avec le seuil de détection du laboratoire, le flux calculé dépasse quand même le seuil de l’autorisation. Il convient donc de prendre du recul sur ces résultats et d’insister sur le fait que les eaux rejetées ont globalement la même qualité que celles du milieu récepteur. Ces calculs sont plus adaptés dans le cas de rejets industriels potentiellement polluants.

Incidence au regard des objectifs qualité du SAGE (nitrates)

Vis-à-vis des objectifs qualité du SAGE du Lay, la concentration en Nitrates au droit de la retenue du Graon ne doit pas dépasser le taux de 15 mg/l. Compte tenu des données disponibles sur la qualité de l’eau aux deux points de prélèvement, il est possible d’estimer grossièrement les concentrations qu’on aurait pu attendre dans la retenue depuis 1996 si le pompage du Lay était effectif. Les résultats suivants sont basés sur :  les volumes d’eau calculés dans la retenue (depuis 1995)  les analyses qualité dans la retenue (depuis 1996)  l’hypothèse d’un mélange homogène entre les eaux de la retenue et du Graon  les volumes à prélever envisagés dans le Lay (1 M m3 en avril, 0.5 M m3 en mai, et 2.5 M m3 en octobre/novembre).

La concentration attendue en nitrates dans le Lay pour chaque période de pompage a été estimée d’après les analyses disponibles sur le cours d’eau au point nodal de la Claye. Celles-ci ont été légèrement majorées. La concentration moyenne choisie est de 20 mg/l pour chaque période de prélèvement.

En mai et octobre (Tableaux 21 et 22), les concentrations en nitrates attendues à la prise d’eau ne dépassent pas 12.6 mg/l, malgré le pourcentage de volume d’eau du Lay par rapport au Graon pour le mois d’octobre. En revanche, les concentrations attendues en avril et novembre (Tableaux 21 et 22) atteignent plus facilement 14.5 mg/l. En avril, malgré la période favorable aux fortes concentrations en nitrates, la faible part de volume des eaux du Lay par rapport au volume de la retenue atténue l’élévation des concentrations. En novembre, les concentrations en nitrates tendent à augmenter pour atteindre un pic de concentration en décembre/janvier. On peut donc penser que la valeur seuil de 15 mg/l pourra être atteinte de manière ponctuelle.

Pour les périodes, les conditions de pompage et les hypothèses de concentrations données, les graphes ci-dessous (Tableau 21 et 22) indiquent qu’en cas de mélange des eaux du Lay et du Graon, la qualité nitrates est inférieure à l’objectif du SAGE. Néanmoins, on peut supposer que le mélange des eaux ne sera pas homogène. Dans ce cas, il faut s’attendre à ce que la concentration en nitrates dépasse ponctuellement la valeur objectif du SAGE, notamment début avril et fin novembre.

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Tableau 21 : Incidence du rejet sur l’objectif qualité nitrate (Avril / Mai)

RAPPORT DES VOLUMES ESTIMATION DE LA CONCENTRATION EN NITRATES RETENUE DU GRAON / DANS LE MELANGE GRAON / LAY PRELEVEMENT DANS LE LAY

Avril Volume Apport

20.0 Graon Lay Graon hypothèse [Lay] = 20 mg/l 19-mars-97 76% 24% 17.5 Mélange Graon + Lay objectif SAGE 23-avr.-98 77% 23% 15.0 14-avr.-99 77% 23% 12.5 19-avr.-00 77% 23% 10.0 20-mars-01 76% 24%

7.5 17-avr.-02 77% 23% 15-avr.-03 75% 25% 5.0 Concentrationen mg/l 20-avr.-05 62% 38% 2.5

0.0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Mai Volume Apport

20.0 Graon Lay Graon hypothèse [Lay] = 20 mg/l 28-mai-97 84% 16% 17.5 Mélange Graon + Lay 13-mai-98 88% 12% objectif SAGE 15.0 25-mai-99 88% 12% 12.5 21-juin-00 86% 14%

10.0 15-mai-01 88% 12% 15-mai-02 86% 14% 7.5 14-mai-03 85% 15% Concentrationen mg/l 5.0 25-mai-05 80% 20% 2.5

0.0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

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Tableau 22 : Incidence du rejet sur l’objectif qualité nitrate (Octobre / Novembre)

RAPPORT DES VOLUMES ESTIMATION DE LA CONCENTRATION EN NITRATES RETENUE DU GRAON / DANS LE MELANGE GRAON / LAY PRELEVEMENT DANS LE LAY

Octobre Volume Apport 20.0 Graon hypothèse [Lay] = 20 mg/l Graon Lay 17.5 Mélange Graon + Lay 10-oct.-96 37% 63% objectif SAGE 15.0 14-oct.-97 42% 58% 15-oct.-98 58% 42% 12.5 12-oct.-99 68% 32% 10.0 21-oct.-02 50% 50% 7.5 20-oct.-03 37% 63% 5.0 26-oct.-05 44% 56%

Concentrationen mg/l 2.5

0.0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Novembre 20.0 Volume Volume Graon hypothèse [Lay] = 20 mg/l Graon Lay 17.5 Mélange Graon + Lay objectif SAGE 6-nov.-96 32% 68% 15.0 4-nov.-97 36% 64% 12.5 4-nov.-98 60% 40% 10.0 10-nov.-99 70% 30%

7.5 9-nov.-00 65% 35% 21-nov.-00 70% 30% 5.0 Concentrationen mg/l 21-nov.-02 67% 33% 2.5 19-nov.-03 37% 63% 0.0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Bilan des incidences

En cas de pollution sur le Lay, le risque de contamination de la retenue peut être significatif. Le pompage étendrait rapidement la pollution à la retenue, rendant ainsi inexploitables les deux ressources en eau potable. La mise en place d’un plan d’alerte, dont les principaux éléments sont exposés dans ce rapport (Cf. § 10), et de périmètres de protection autour de la prise d’eau ont pour objectif d’éliminer ce risque. La qualité du Lay est globalement équivalente à celle du cours d’eau du Graon (Cf. § 8.3.2). Le remplissage de la retenue ne viendra donc pas dégrader de façon notable la qualité des eaux stockées dans le barrage du point de vue des exigences de potabilité et de traitabilité de l’eau. Concernant les nitrates, le seuil pourra ponctuellement dépasser le seuil fixé par le SAGE du Lay selon les périodes d’exploitation. La concentration en nitrates devra être surveillée de manière à vérifier le non dépassement des 15 mg/l dans la retenue du Graon fixé par le SAGE.

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7.3 Incidence sur la zone NATURA 2000

Le projet est en partie inscrit dans une zone NATURA 2000 « Marais Poitevin ». L’impact du projet sur cette zone protégée est traité dans l’étude d’impact du projet qui fait l’objet d’un rapport annexe (Cf. Calligée N07-85201D).

7.4 Moyens de surveillance

Volet quantitatif

Un compteur sera apposé sur l’ouvrage au niveau du local d’exploitation et au niveau de la retenue du Graon. Les débits du Lay seront contrôlés pendant les périodes de pompage. Le contrôle se fera en particulier sur la cote du niveau du Lay à Moricq, prise pour référence pour l’autorisation des prélèvements.

Dans le cadre du SAGE du Lay, l’installation de nouvelles stations de mesures est envisagée sur les points suivants :  Le Lay à la chaussée de Mareuil sur Lay. En plus de la station hydrométrique de la DIREN, une échelle à la chaussée (au niveau de la porte) renseignerait sur les débits d’étiage faibles.  Le Lay aux portes de Mortevieille pour mesurer le débit du Lay entrant dans le marais.  L’Yon au pont de Breda (D19) pour mesurer le débit de l’Yon entrant dans le marais.

Le suivi des niveaux et débits dans chacune de ces stations permettra de statuer sur l’impact du prélèvement à long terme, et surtout en cas d’années hydrologiques sèches.

Volet qualitatif

Du point de vue de la qualité des eaux, les analyses réglementaires seront effectuées conformément à l’article R1321-15 du Code de la Santé Publique. En plus, des analyses complètes systématiques avant chaque période de pompage, sont proposées afin de vérifier la traitabilité des eaux prélevées.

Pendant les périodes de pompage, le suivi en continu de quelques paramètres indicateurs simples (pH, conductivité…) devrait permettre d’alerter l’exploitant en cas de variation de ces paramètres exigeant des prélèvements et analyses complémentaires pour vérifier s’il s’agit d’une pollution.

Pour les nitrates, les analyses de routine en période de pompage permettront de contrôler l’évolution de la qualité vis-à-vis des objectifs du SDAGE et du SAGE.

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7.5 Compatibilité avec le SDAGE et le SAGE

7.5.1 Le SDAGE

Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) et ses objectifs sont présentés dans la partie 5.5. Le transport de l’eau du Lay vers la retenue du Graon n’est pas concerné par les restrictions en terme de volumes qui sont indiquées dans le SDAGE. Ces restrictions s’appliquent à des échanges entre bassins versants distincts, or les deux points se trouvent dans le même bassin versant, celui du Lay.

Le projet répond à un des objectifs de la directive européenne qui vise la sécurisation des ressources en eau potable.

7.5.2 Le SAGE Lay La démarche globale et les objectifs du SAGE du Lay (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sont énoncés dans la partie 5.5. Le projet de SAGE, validé par la CLE (Commission Locale de l’Eau) intègre la possibilité de remplir la retenue du Graon par un prélèvement dans le Lay. Le SAGE indique :

« Le barrage du GRAON a la possibilité d’être rempli depuis 2003 grâce à un pompage dans le Lay, bief de MORICQ. Les besoins du marais (naturels ou humains) ne doivent pas être pénalisés. Pour cela, les volumes pompés dans le bief pour la retenue du GRAON, devront être fournis par les barrages amont du bassin du Lay, dès lors que le Lay ne s’écoule plus à la mer. »

La CLE demande qu’une convention soit établie entre l’Association Syndicale de la Vallée du Lay (ASVL) et Vendée Eau représentant le SIAEP de la Plaine de Luçon.

Les conditions d’exploitation de la future prise d’eau dans le Lay sont basées sur le respect du débit d’objectif d’étiage (DOE) en amont du point nodal de la Claye. Le projet apparaît compatible avec les prescriptions indiquées dans le SAGE du Lay. Par ailleurs, la qualité Nitrates dans la retenue du Graon devra être contrôlée de manière à vérifier le non dépassement des objectifs fixés dans le SAGE.

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8 CONCLUSION

Souhaitant subvenir aux besoins en eau en période estivale, le SIAEP de la Plaine de Luçon souhaite pérenniser le prélèvement dans le Lay à la prise d’eau des Bélinières sur la commune de Le Champ-Saint-Père.

La mise en place d’un pompage définitif à la prise d'eau permettra de parfaire le remplissage de la retenue du Graon par un pompage de préférence avant fin avril grâce au débit naturellement disponible dans le cours d’eau ; puis à compter de septembre pour reconstituer la réserve si nécessaire. Dans ce cas, les prélèvements seront compensés par des lâchers de barrages en amont. Les périodes et modalités de pompage seront conditionnées par l’existence ou non d’un écoulement du Lay au niveau de Moricq.

Le projet de prise d’eau du Lay est compatible avec les outils de gestion de l’eau du secteur. En effet, le projet a été considéré lors de la rédaction du SAGE.

Les moyens de surveillance disponibles, le caractère temporaire des prélèvements et la possibilité de compensation des volumes pompés permettent de gagner la bataille de l ‘eau potable tout en modérant l’impact sur la ressource.

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FIGURES

Calligée N07-85201-E

Calligée, 1 rue de la Noë, BP 82118, 44321 Nantes Cedex 03 Tél : 02.40.14.33.71 Fax : 02.40.14.33.72 E-mail : [email protected]

Figure 3 : Localisation du point de rejet dans la retenue du Graon

point de rejet du Lay dans la retenue

Prise d’eau potable du Graon

Canalisation Ф 600

Usine d’eau du Graon

FigureFigure827 : Suivi nitrates - Eaux brutes - Retenue du Graon (DDASS)

40 Valeur limite en France pour l'eau destinée à la consommation humaine

30 mg/l

FigureFigure928 : Suivi pesticides - Eaux brutes - Retenue du Graon (DDASS)

0.25 Atrazine Diuron Simazine 0.20

0.15 µg/l

0.10

0.05

0.00

août-96nov-96févr-97mai-97août-97nov-97févr-98mai-98août-98nov-98févr-99mai-99août-99nov-99févr-00mai-00août-00nov-00févr-01mai-01août-01nov-01févr-02mai-02août-02nov-02févr-03mai-03août-03nov-03févr-04mai-04août-04nov-04févr-05mai-05août-05nov-05févr-06mai-06août-06nov-06févr-07 Figure 10 : Incidence sur la ressource en eau Comparaison avec les débits d'objectifs du Sage au point nodal Ly Avril / Mai 2005

100.0 Lay + Yon + Marillet (Q moyen journalier)

DOE (Débit Objectif d'Etiage) et DSA (Débit Seuil d'Alerte)

DCR (Débit d'étiage de CRise)

Lay + Yon + Marillet - Q Bélinières 10.0

1.0 Débit moyen Débit moyen en journalier m3/s 0.1

nécessité de compenser par des lâchés de barrages amont

0.0 01/04/2005 03/04/2005 05/04/2005 07/04/2005 09/04/2005 11/04/2005 13/04/2005 15/04/2005 17/04/2005 19/04/2005 21/04/2005 23/04/2005 25/04/2005 27/04/2005 29/04/2005 01/05/2005 03/05/2005 05/05/2005 07/05/2005 09/05/2005 11/05/2005 13/05/2005 15/05/2005 17/05/2005 19/05/2005 21/05/2005 23/05/2005 25/05/2005 27/05/2005 29/05/2005 31/05/2005 Figure 11 : Incidence sur la ressource en eau Comparaison avec les débits d'objectifs du Sage au point nodal Ly Avril / Mai 2006

100.0 Lay + Yon + Marillet (Q moyen journalier) DOE (Débit Objectif d'Etiage) et DSA (Débit Seuil d'Alerte) DCR (Débit d'étiage de CRise) Lay + Yon + Marillet - Q Bélinières

10.0

1.0

Débit moyen Débit moyen en journalier m3/s 0.1

0.0 01/04/2006 03/04/2006 05/04/2006 07/04/2006 09/04/2006 11/04/2006 13/04/2006 15/04/2006 17/04/2006 19/04/2006 21/04/2006 23/04/2006 25/04/2006 27/04/2006 29/04/2006 01/05/2006 03/05/2006 05/05/2006 07/05/2006 09/05/2006 11/05/2006 13/05/2006 15/05/2006 17/05/2006 19/05/2006 21/05/2006 23/05/2006 25/05/2006 27/05/2006 29/05/2006 31/05/2006 Figure 12 : Incidence sur la ressource en eau Comparaison avec les débits d'objectifs du Sage au point nodal Ly Octobre / Novembre 2005

100.0 Lay + Yon + Marillet (Q moyen journalier)

DOE (Débit Objectif d'Etiage et DSA (Débit Seuil d'Alerte)

DCR (Débit d'étiage de CRise)

10.0 Lay + Yon + Marillet - Q Bélinières

1.0 Débit Débit journalier en m3/s

0.1

nécessité de compenser par des lâchés de barrages amont 0.0 01/10/2005 03/10/2005 05/10/2005 07/10/2005 09/10/2005 11/10/2005 13/10/2005 15/10/2005 17/10/2005 19/10/2005 21/10/2005 23/10/2005 25/10/2005 27/10/2005 29/10/2005 31/10/2005 02/11/2005 04/11/2005 06/11/2005 08/11/2005 10/11/2005 12/11/2005 14/11/2005 16/11/2005 18/11/2005 20/11/2005 22/11/2005 24/11/2005 26/11/2005 28/11/2005 30/11/2005 Figure 13 : Incidence sur la ressource en eau Comparaison avec les débits d'objectifs du Sage au point nodal Ly Octobre / Novembre 2006

100.0 Lay + Yon + Marillet (Q moyen journalier) DOE (Débit Objectif d'Etiage et DSA (Débit Seuil d'Alerte) DCR (Débit d'étiage de CRise) Lay + Yon + Marillet - Q Bélinières

10.0

1.0 Débit journalier en m3/s

0.1

0.0 01/10/2006 03/10/2006 05/10/2006 07/10/2006 09/10/2006 11/10/2006 13/10/2006 15/10/2006 17/10/2006 19/10/2006 21/10/2006 23/10/2006 25/10/2006 27/10/2006 29/10/2006 31/10/2006 02/11/2006 04/11/2006 06/11/2006 08/11/2006 10/11/2006 12/11/2006 14/11/2006 16/11/2006 18/11/2006 20/11/2006 22/11/2006 24/11/2006 26/11/2006 28/11/2006 30/11/2006 SIAEP de la Plaine de Luçon Pompage dans le Lay – Prise d’eau des Bélinières Le Champ-Saint-Père (85) N° rev.2

ANNEXES

Calligée N07-85201-E

Calligée, 1 rue de la Noë, BP 82118, 44321 Nantes Cedex 03 Tél : 02.40.14.33.71 Fax : 02.40.14.33.72 E-mail : [email protected] Annexe 1 : Schéma de desserte en eau potable sur le territoire du SIAEP de la Plaine de Luçon

AVRIL 2008

Annexe 3 : Plans d’installation de la station de pompage et de la prise d’eau du Lay Annexe 4 : Emplacement du projet par rapport aux zones sensibles : zone Natura 2000

LE SITE NATURA 2000 MARAIS POITEVIN EMPLACEMENT DU PROJET PAR RAPPORT AU SITE NATURA 2000

Site natura 2000

commune Zones de Protection Spéciale (ZPS) département Sites d'Intérêt Communautaire (SIC) – Surfaces région réseau routier Canalisation

zone urbaine Station de pompage zone boisée Document imprimé le 30/9/2008, serveur CARMEN v1.5: http://carto.ecologie.gouv.fr hydrographie Dimensions de la carte : Largeur : 95 km Hauteur : 62 km Extrait du rapport d’incidence X.HARDY

Annexe 6 : Analyses Qualité Prise d'eau