L’agence de développement et d’urbanisme

www.adu-montbeliard.fr

.r

Carte communale

Commune de Glay

Document provisoire

Diagnostic

Juin 2018

Sommaire Préambule ...... 7 Qu’est-ce qu’une carte communale ? ...... 7 Historique du document d’urbanisme de Glay ...... 7 Contenu de la carte communale ...... 7 Contenu du rapport de présentation ...... 7 Présentation du territoire ...... 9 Le site ...... 9 Le contexte territorial ...... 10 Etat initial de l’environnement ...... 11 Les caractéristiques physiques et patrimoine naturel ...... 11 Les caractéristiques physiques ...... 11 2.1.1. Topographie ...... 11 2.1.2. Géomorphologie ...... 12 2.1.3. Hydrographie ...... 13 2.1.4. Climat ...... 15 Le patrimoine naturel et la biodiversité ...... 15 2.2.1. Patrimoine naturel remarquable ...... 15 2.2.2. Le diagnostic phytoécologique ...... 22 2.2.3. Les données de flore sur le territoire communal ...... 30 2.2.4. Le diagnostic faunistique ...... 31 2.2.5. Fonctionnement écologique : trame verte et bleue ...... 36 Ressources, pression ...... 47 L’eau ...... 47 2.3.1. L’eau potable ...... 47 2.3.2. L’assainissement ...... 48

2.3.3. Eaux pluviales ...... 51 CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Sols ...... 52 2.4.1. L’occupation du sol en 2010 ...... 52 2.4.2. La valeur agronomique des terres agricoles ...... 53 2.4.3. Artificialisation entre 2001 et 2013 ...... 53 L’air ...... 54 Energie ...... 55 Les risques et les nuisances ...... 56 Les risques naturels ...... 56 2.7.1. Aléa inondation par submersion : ...... 56 2.7.2. Aléa inondation par remontée de nappe : ...... 60 2.7.3. Aléas mouvements de terrain ...... 60 2.7.4. Aléa retrait – gonflement des argiles ...... 62

3

2.7.5. Cavités souterraines ...... 63 2.7.6. Aléa sismicité ...... 63 2.7.7. Aquifère ...... 63 2.7.8. Traçages par colorimétrie ...... 63 Les risques technologiques ...... 64 2.8.1. Activités industrielles et Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ...... 64 2.8.2. Transport de matières dangereuses ...... 64 2.8.3. Rupture de barrage...... 65 2.8.4. Site et sols pollués ...... 65 Nuisances sonores ...... 65 Les déchets ...... 66 Bilan des enjeux environnementaux ...... 68 Hiérarchisation des qualités écologiques ...... 68 Prise en compte des enjeux liés au milieu naturel et recommandations ...... 71 2.12.1. Dans le cadre de la carte communale ...... 71 2.12.2. En marge des compétences du document d'urbanisme ...... 71 Diagnostic socio-économique ...... 75 La population ...... 75 3.1.1. Evolution générale de la population ...... 75 3.1.2. Une population communale en croissance ...... 76 3.1.3. La structure par âge de la population ...... 77 La structure familiale et la taille des ménages ...... 79 3.2.1. Une prédominance des couples avec ou sans enfants ...... 79 3.2.2. Une forte diminution de la taille des ménages ...... 79 3.2.3. Une prédominance des ménages de 2 personnes ou moins ...... 80 Population active et emplois ...... 81 3.3.1. Une part importante d’actifs travaillant en Suisse ...... 81

3.3.2. Un taux de chômage très faible ...... 82 3.3.3. Un niveau de vie supérieur à celui de l’agglomération ...... 82 L’Habitat ...... 83 3.4.1. Un parc de logements en augmentation ...... 83 3.4.2. Analyse de l’évolution du parc de logements ...... 85 3.4.3. Une progression du parc de résidences principales ...... 85 3.4.4. Une vacance en hausse ...... 85 Les caractéristiques du parc de logements ...... 86 3.5.1. Un parc de logements ancien ...... 86 3.5.2. Une prédominance de l’habitat individuel ...... 87 3.5.3. Des logements trop grands ...... 88 Les occupants ...... 89 Equipements et économie locale ...... 90

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

4

3.7.1. Les services et les activités économiques ...... 90 3.7.2. Les équipements publics ...... 90 Accessibilité de la commune et déplacements ...... 91 La connexion de la commune au territoire du Nord ...... 91 Le réseau viaire structurant le territoire communal ...... 92 Les cheminements doux ...... 93 Les déplacements...... 94 Paysage et urbanisme ...... 95 Le paysage du territoire ...... 95 L’approche globale paysagère ...... 95 Les éléments structurants du paysage communal ...... 96 Les entrées de village ...... 97 Les continuités naturelles au sein des parties urbanisées du village ...... 98 5.4.1. L’organisation spatiale du village ...... 99 5.4.2. Le patrimoine bâti remarquable ...... 101 Synthèse du diagnostic et enjeux pour la carte communale...... 103 Perspectives d’évolution, parti d’aménagement retenu et justification ...... 105 Estimation des besoins en logements pour la commune de Glay ...... 105 7.1.1. Les Besoins liés au desserrement des ménages ...... 105 7.1.2. Les besoins liés au renouvellement du parc ...... 106 7.1.3. Les besoins liés à l’évolution démographique de Glay ...... 106 7.1.4. La mobilisation des logements vacants ...... 107 7.1.5. Synthèse des scénarios pour cadrer les besoins période 2013 – 2030 :...... 107 Projet de village ...... 108 Définition du zonage ...... 108 Justifications du zonage ...... 111 7.4.1. Capacités d’accueil de la carte communale ...... 111 7.4.2. Les objectifs de modération de la consommation des espaces ...... 113 CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Prise en compte des documents de rang supérieur ...... 115 Préambule ...... 115 8.1.1. Rappel des textes réglementaires ...... 115 8.1.2. Les notions de compatibilité et de prise en compte ...... 116 La carte communale doit être compatible avec : ...... 117 8.2.1. Loi Montagne ...... 117 8.2.2. SRADDET ...... 117 8.2.3. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône- Méditerranée 2016-2021 ...... 119 8.2.4. PGRI ...... 119 8.2.5. Le SCOT Nord Doubs en cours d’élaboration ...... 120 La carte communale doit prendre en compte : ...... 123

5

8.3.1. SRCE ...... 123 8.3.2. Schéma des carrières ...... 124 8.3.3. Schéma d’accès à la ressource forestière ...... 125 Bilan de la compatibilité de la carte communale avec les documents de portée supérieure 125 8.4.1. Loi Montagne (rapport de compatibilité) ...... 125 8.4.2. SRADDET (rapport de compatibilité)...... 126 8.4.3. SDAGE (rapport de compatibilité) ...... 126 8.4.4. PGRI (rapport de compatibilité) ...... 127 8.4.5. SCOT Nord Doubs (rapport de compatibilité) ...... 128 8.4.6. SRCE (rapport de prise en compte) ...... 128 8.4.7. Schéma régional des carrières (rapport de prise en compte) ...... 129 8.4.8. Schéma d’accès à la ressource forestière (rapport de prise en compte) ...... 129 Carte communale et préservation de l’environnement ...... 131 Expertise de l’eau des zones nouvellement urbanisables ...... 131 Prise en compte des enjeux liés au milieu naturel ...... 131

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

6

Préambule Qu’est-ce qu’une carte communale ?

La carte communale a une fonction d'outil réglementaire et de gestion de l'espace. L’article L 161-4 du Code de l’urbanisme dispose que : « La carte communale délimite les secteurs où les constructions sont autorisées et les secteurs où les constructions ne sont pas admises, à l'exception de l'adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l'extension des constructions existantes ou des constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière sur le terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à l'exploitation agricole ou forestière et à la mise en valeur des ressources naturelles. » Historique du document d’urbanisme de Glay

La commune de Glay jusqu’à l’approbation de la présente carte communale ne dispose pas de document d’urbanisme. Ses autorisations d’urbanisme sont ainsi régies par le Règlement National d’Urbanisme et par le principe d’urbanisation limitée. L’élaboration de la carte communale de Glay a été prescrite par délibération en date du 23 février 2017. Par l’élaboration de cette carte communale, la commune de Glay poursuit un objectif de maîtrise de l’urbanisation future en délimitant des secteurs constructibles et non constructibles. Cette carte communale est le reflet de la vision à moyen terme du développement communal, à l’appui du diagnostic complet de la commune. Contenu de la carte communale

L’article L 161-1 du Code de l’Urbanisme dispose que : « La carte communale comprend un rapport de présentation et un ou plusieurs documents graphiques. Elle comporte en annexe les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation du sol et figurant sur une liste dressée par décret en Conseil d'Etat. » L’article R 161-1 du Code de l’urbanisme dispose que : « La carte communale comporte, outre les éléments prévus par l'article L. 161-1, des annexes, et, s'il y a lieu, l'étude prévue à l'article L. 111-9 et, en zone de montagne, l'étude prévue au 2° de l'article L. CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin 122-14 et l'arrêté du préfet coordonnateur de massif prévu au 1° de l'article L. 122-12. » Contenu du rapport de présentation

L’article R 161-2 du Code de l’Urbanisme dispose que : « Le rapport de présentation : 1° Analyse l'état initial de l'environnement et expose les prévisions de développement, notamment en matière économique et démographique ; 2° Explique les choix retenus, notamment au regard des objectifs et des principes définis aux articles L. 101-1 et L. 101-2, pour la délimitation des secteurs où les constructions sont autorisées et justifie, en cas de révision, les changements apportés, le cas échéant, à ces délimitations ; 3° Evalue les incidences des choix de la carte communale sur l'environnement et expose la manière dont la carte prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. »

7

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

8

Présentation du territoire Le site

Au recensement de l’INSEE de 2013, la commune comptait 355 habitants. Glay est située à 5 km d’Hérimoncourt (3659 habitants) et à 20 km de Montbéliard. La surface du territoire communal est de 661.8 hectares. Le village est implanté à une altitude comprise entre 385 mètres (min) et 566 (max). Glay présente un caractère rural affirmé. L’activité économique y est peu développée. Le bourg de Glay est traversé par une route principale, la D480, permettant de relier la commune à Hérimoncourt au Nord, et au Sud-Ouest.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Source : www.geoportail.fr

9

Le contexte territorial

En termes d’organisation territoriale, la commune de Glay faisait partie de la Communauté de Communes des Balcons du Lomont jusqu’au 31 décembre 20161 . Au 1er janvier 2017, Glay rejoint la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard, Etablissement public de Coopération Intercommunale regroupant 72 communes. Plus largement, la commune de Glay fait partie du pôle métropolitain Nord Franche-Comté, créé le 1er septembre 2016. Il représente une population de 305 665 habitants et comprend 198 communes regroupées en 5 établissements publics intercommunaux (EPCI) : Pays de Montbéliard Agglomération ; Grand Belfort Communauté d’Agglomération ; Communauté de communes du Sud Territoire ; Communauté de communes du Pays d’Héricourt ; Communauté de communes des du Sud. Le pôle métropolitain constitue un espace économique majeur entre Strasbourg et Lyon, présentant un caractère industriel affirmé. Alstom, General Electric (GE), groupe PSA et d’autres figures emblématiques de l’économie se sont développées au cœur de ce territoire. Glay se situe à l’extrémité Sud du pôle métropolitain. Malgré cette situation excentrée, le fonctionnement de la commune est étroitement lié à celui de l’agglomération et du pôle métropolitain : marché de l’emploi ; offre de soins (médecine de ville ; hôpital Nord Franche- Comté) ; commerces ; grands équipements structurants (loisirs, transports…). Enfin, la proximité de la Suisse est facteur d’attractivité résidentielle pour la commune (18 % des actifs de la commune y travaillent).

1 La Communauté de Communes des Balcons du Lomont était un Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) créé par arrêté préfectoral du 17 juillet 2002. Il regroupait 12 communes pour une population de 6172 habitants : Blamont (siège de la CCBL), Abbévillers, -Roide, , Dannemarie, Écurcey, Glay, Meslières, Pierrefontaine-lès-Blamont, Roches-lès-Blamont, , Villars-lès-Blamont.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

10

Etat initial de l’environnement

Un état des lieux approfondi multidisciplinaire du milieu naturel permet de définir de façon claire et de hiérarchiser les enjeux environnementaux. Il permettra d'effectuer des choix d'orientations d'aménagement sur la base de propositions concertées et mettra en avant également des arguments forts permettant de justifier les partis pris d'aménagement vis à vis de la population et du document d'urbanisme. Le territoire pris en compte est celui de l'ensemble du territoire communal, conformément aux prescriptions du Grenelle II, de façon à définir de façon précise l'ensemble du patrimoine environnemental et pouvoir valoriser ou protéger les secteurs à enjeu environnemental, en complément des protections existantes et définir un projet permettant de prendre en compte les besoins de la commune tout en préservant ou mettant en valeur son patrimoine. Cependant, de façon à ce que le diagnostic environnemental coïncide au mieux aux besoins spécifiques de l'étude d'environnement de la carte communale, l'effort de prospection sur le terrain s'est concentré sur les zones périphériques du bâti.

Les caractéristiques physiques et patrimoine naturel Les caractéristiques physiques

2.1.1. Topographie

La commune de Glay possède un relief assez marqué. Les altitudes varient entre 385 m et 566 m au lieudit “Pré du Prince“.

Le village se trouve en fond de vallée entouré par plusieurs reliefs : Mont Beulchy, Pré du Prince, Bois de Châtel... L'altitude de la mairie est de 400 m environ.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Source : P&M Guinchard, Etudes en Environnement

11

2.1.2. Géomorphologie

Du point de vue géomorphologique, la commune se trouve dans la zone pré-jurassienne formée par un plateau entaillé par les cours d'eau. Les roches sont celles de l’étage du Kimméridgien (Jurassique supérieur), constituées de calcaires compacts et de marnes. Des placages de limons couvrent le sommet du Mont Beulchy. Les fonds de vallée sont couverts d'alluvions récentes.

Formations superficielles :

Fz : alluvions récentes J8 J7 c-d : Kimméridgien inférieur. Calcaires à Térébratules J7 b : Kimméridgien inférieur. Marnes à Astartes J7 a : Kimméridgien inférieur. Calcaires à Astartes LP : Limons des plateaux, loess

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

12

2.1.3. Hydrographie

La commune de Glay est située sur le bassin-versant du Gland.

Le réseau hydrographique est composé de plusieurs cours d'eau : la Creuse, la Doue, qui se rejoignent pour donner le Gland et les ruisseaux plus ou moins temporaires de Rosière, de Glay et de Vau.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin On peut également remarquer que plusieurs étangs sont présents dans le territoire communal. Glay est concernée par le SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021 et le programme de mesures associées. La commune est également en zone sensible Saône et Doubs.

13

Source : DREAL BCF Carmen P&M Guinchard, Etudes en Environnement

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

14

2.1.4. Climat

La Franche-Comté est à la jonction de trois influences climatiques : les perturbations atlantiques arrivent par l’Ouest, les caractéristiques continentales dominantes du climat local parviennent de l’Est et l’influence méridionale, plus atténuée, provient du Sud. Le basculement d’une influence à l’autre se fait au gré de la dynamique météorologique très imprévisible dans ce secteur. Plus régionalement, le Pays de Montbéliard se trouve à l’interface de trois régions climatiques avec le type vosgien au Nord (pluviométrie élevée de plus de 1500 mm /an), le type jurassien au Sud (pluviométrie élevée, hiver froid et ensoleillement médiocre) et le type lorrain à l’Ouest dont les hivers rudes sont accompagnés de brouillards fréquents. Enfin, les influences bourguignonnes arrivent du val de Saône et modèrent ces types climatiques.

Le patrimoine naturel et la biodiversité

2.2.1. Patrimoine naturel remarquable

Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Le territoire communal de Glay fait l’objet d’un inventaire patrimonial : une ZNIEFF de type 1 : le grenier du centre de rencontres de Glay qui accueille une colonie de mise bas de grands murins (150-400 individus). L’intérêt du centre de rencontre de Glay est départemental. Les travaux sur la toiture, le traitement des charpentes, la fréquentation humaine, l’aménagement des combles ou leur éclairage constituent les principales menaces pour la colonie. Pour se nourrir des insectes dont il est un consommateur exclusif, le grand murin est connu pour exploiter les paysages. Les chauves-souris vont chasser dans les environs proches de leur gîte, d'où̀ l'importance de conserver également les milieux qui leur sont favorables : forêts, bosquets, ripisylves, prairies pâturées et vergers.

Les zones humides

La carte des zones humides de la DREAL : La carte des zones humides de la DREAL fait mention sur le territoire communal d'un certain nombre de zones humides soumises à la loi sur l'eau. La carte de la DREAL a été élaborée à l'échelle du 1/25 000 ème et l'exhaustivité a été recherchée pour les zones humides dont la surface est supérieure à 1 ha. Ainsi, l'utilisation de cette cartographie à CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin l'échelle parcellaire peut présenter des imprécisions. Les zones ponctuelles de petite taille restent à localiser ainsi que les secteurs régulièrement inondés par les ruisseaux temporaires ou les remontées karstiques.

Les inventaires complémentaires de zones humides : Des inventaires des zones humides de moins de 1 ha sont en cours de réalisation. Le cahier des charges adopté pour la Franche-Comté (juillet 2012) préconise pour la définition des zones humides la réalisation de relevés phytosociologiques et le calcul du coefficient global d'humidité de Landolt. Si le résultat indique que l'on n’est pas en présence d'une zone humide (indice < ~ 3), une analyse pédologique doit nécessairement être réalisée.

Ce protocole a été approuvé par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel en mars 2009.

15

Les critères de définition et la méthodologie de délimitation d’une zone humide décrits dans l’arrêté du 24 Juin 2008 et révisé en octobre 2009 pour l’application de la police de l’eau ne sont ni adaptés ni requis pour la réalisation d’inventaires (cf circulaire du 18 Janvier 2010). En effet, «la méthode d’identification [...] de cet arrêté n’est pas nécessairement requise pour les inventaires de zones humides». Il convient donc de bien distinguer les zones humides réglementaires (dont la délimitation se fait sur la méthodologie nationale), des zones humides inventoriées (délimitées via la méthode proposée dans le cahier des charges de juillet 2012).

Cette carte est disponible sur le site SIGOGNE.

Prise en compte des zones humides dans le document d'urbanisme :

Ces cartes ont été, dans un premier temps complétées par nos soins sur l'ensemble du territoire communal.

La carte des zones humides ainsi réalisée fait apparaître deux types de secteurs : 1. des secteurs à hydromorphie du sol évidente, ne justifiant pas d'expertise complémentaire (habitat répertorié comme étant humide par nature, présence et abondance de végétaux indicateurs d'hydromorphie) ;

2. des secteurs intermédiaires à hydromorphie du sol possible, nécessitant une expertise précise à la parcelle. Ces secteurs à humidité potentielle correspondent à des secteurs repérés sur le terrain comme pouvant présenter des critères d'humidité bien que les seuls critères de végétation ne permettent pas de les classer comme secteurs à humidité du sol évidente. Ces secteurs correspondent à certaines situations topographiques (fonds de vallons par exemple), géologiques (placages de marnes et présence par endroits de quelques traces d'oxydo-réduction à l'analyse du profil de sol à la tarière à main) ou géographiques (proximité immédiate d'un cours d'eau) et nécessitent de plus amples investigations pédologiques et floristiques.

L'analyse des zones humides dans le document d'urbanisme permet de mettre en évidence ces secteurs à humidité potentielle et à attirer l'attention des élus dès l'élaboration du zonage, sur la nécessité d'expertises complémentaires dans ces secteurs. Il serait par contre extrêmement coûteux de réaliser d'entrée de jeu une carte très précise des zones humides sur tout le territoire communal alors que certains secteurs ne feront même pas l'objet de projets d'urbanisation.

Dans les secteurs pressentis pour devenir urbanisables, une expertise de police de l'eau sera réalisée conformément aux prescriptions de l'arrêté du 1er octobre 2009 lors de l'élaboration du dossier d'évaluation environnementale (méthodologie en annexe n°12).

La définition des zones humides sera donc faite conformément à la dernière législation pour les secteurs pressentis pour l'urbanisation : . La loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux permet

de préciser les critères de la définition des zones humides pour les délimiter par arrêté préfectoral, lorsque cela est nécessaire dans le cadre de l’application du régime de déclaration ou d’autorisation des installations, ouvrages, travaux et activités, au titre de la loi sur l’eau. . Le décret n° 2007-135 du 30 janvier 2007, codifié à l’article R.211-108 du code de l’environnement, ainsi que l’arrêté du 24 juin 2008 modifié par l'arrêté du 1er octobre 2009, explicitent les critères de définition des zones humides recadré par l’arrêté du 26 juin 2017 (cf annexe n°12).

Les fonctions des zones humides dans le cycle de l'eau sont essentielles : rétention pendant les périodes pluvieuses, régulation des crues, auto-épuration des eaux de surface, alimentation des nappes souterraines.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

16

Elles assurent notamment les fonctions suivantes : Des fonctions en faveur la qualité de la ressource en eau et des milieux aquatiques : . Auto-épuration directe des eaux courantes en lit mineur des cours d'eau ; . Filtration des eaux de ruissellement sur parcelles agricoles ; . Filtration des eaux de débordement et de ruissellement pour l'alimentation des nappes en eau de qualité (lien avec l'enjeu « eau potable ») ; . Réservoirs de biodiversité.

Des fonctions en faveur de la quantité : . Régulation des débits (crues, inondations...) ; . Régulation des phénomènes dynamiques (érosion, coulées de boue ...) ; . Soutien des étiages des cours d'eau en période sèche.

Les notions de régulation hydrique et d'épuration de l'eau jouent un rôle important en Franche-Comté fragilisée sur ces aspects du fait de la nature karstique d'une bonne partie de son sous-sol.

La valorisation économique de ces milieux peut se traduire par des productions forestières ou agricoles (fourrage, etc...). En parallèle, des valorisations pédagogiques et touristiques peuvent bien souvent être envisagées sur certains de ces milieux humides. Toutes ces valeurs et fonctions ont fait l'objet d'évaluations économiques et l'équivalence financière moyenne se chiffre en plusieurs centaines d'euros par hectare.

Certaines zones humides sont considérées comme biologiquement remarquables (c'est-à-dire qu'elles abritent une faune et/ou une flore protégée, rare ou menacée), d'autres sont des zones humides ordinaires, qui remplissent pourtant aussi l'ensemble des fonctions participant à la préservation de la ressource en eau. Les zones humides ordinaires de moins de 1 ha n'ont, pour l'instant, pas fait l'objet d'inventaires généralisés. Or, la préservation de ces milieux est essentielle.

Le SDAGE met l’accent sur la nécessité de protéger les zones humides : . dans son orientation 6 : « les documents d'urbanisme définissent des affectations des sols qui respectent l'objectif de non dégradation des zones humides présentes sur leurs territoires.» . et son orientation 4 portant sur la gestion locale et l’aménagement du territoire : «les documents d'urbanisme doivent permettre de maîtriser (...) l’artificialisation des milieux et la préservation des milieux aquatiques et des zones humides.»)

Le classement d'une zone humide en secteur urbanisable est donc incompatible avec le SDAGE.

Les projets impactant les milieux aquatiques sont soumis à autorisation ou à déclaration en application de l'article R214-1 du Code de l'environnement. Le préfet peut s'opposer aux travaux soumis à déclaration qui ne présentent pas de mesures compensatoires suffisantes ou qui porteraient des atteintes graves et irréversibles au milieu naturel. Dans le cas des dossiers d'autorisation loi sur l'eau

(travaux en zone humide à partir d'1 ha), les dossiers sont présentés au Conseil Départemental de CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST). Ce dernier pourra émettre un avis défavorable au projet s'il estime que les mesures compensatoires ne sont pas en conformité avec le SDAGE ;

Selon les préconisations du SDAGE, ces mesures compensatoires doivent prévoir sur un même bassin versant, soit la création de zones humides équivalentes sur le plan fonctionnel et de la biodiversité, soit la remise en état d'une surface de zones humides existantes, et ce à hauteur d'une valeur guide de l'ordre de 200 % de la surface perdue. Il est cependant toujours beaucoup plus facile de trouver des mesures d'évitement et de réduction plutôt que des mesures de compensation qui demandent toujours des délais de mise en place très longs. En pratique, la difficulté de mise en œuvre de telles mesures compensatoires, qui implique des moyens financiers importants et une bonne maîtrise foncière, conduira généralement à l'opposition au projet.

17

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

18

Les zones Natura 2000 Le territoire communal de Glay ne fait pas tout ou partie d'une zone Natura 2000 et est situé à 3,5 km à vol d'oiseau de la zone Natura 2000 des vallées de la Rêverotte, du Dessoubre et du Doubs, à 5,5 km de la côte de Champvermol et à plus de 7 km des autres zones Natura 2000. La commune se trouve sur le bassin-versant du Gland, celui-ci n'alimente pas directement une zone Natura 2000. La carte des traçages colorimétriques ne montre pas de relations entre le territoire de la commune et les zones Naturas 2000 citées précédemment. La zone Natura 2000 du Crêt des Roches se trouve au-dessus du territoire communal, d'un point de vue topographique. Aucun échange d'eaux ne peut avoir lieu entre le territoire communal et la zone Natura 2000. Les traçages colorimétriques semblent montrer que les échanges souterrains dans ce secteur se font en direction du Gland ou de ses affluents. Le Gland se jette dans le Doubs en aval des zones Natura 2000 de la côte de Champvermol. Etant donné la complexité des échanges souterrains en région karstique, on ne peut toutefois complètement exclure un lien souterrain avec les milieux aquatiques de cette zone Natura 2000, même si cela semble peu probable. La confluence du Gland se trouve bien en aval de la zone Natura 2000 des vallées du Dessoubre, de la Rêverotte et du Doubs. Aucun échange d'eau souterrain ne semble avoir lieu entre le territoire communal et cette zone Natura 2000, même si cela n'est pas totalement exclu. La zone Natura 2000 la plus proche située en aval du Doubs se trouve à plus de 50 km de linéaire de cours d'eau, il s'agit de la zone Natura 2000 de la moyenne vallée du Doubs.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

19

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

20

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

21

Analyse des incidences indirectes sur les habitats et espèces d’intérêt communautaire :

Le projet de carte communale de Glay ne concerne ni milieux forestiers ni secteurs de pelouses sèches ou de prairies maigres, ses incidences directes sur les habitats d'IC à proximité d'un site Natura 2000 ne sont pas notables.

Les zones Natura 2000 les plus proches ne comportent pas d’espèce végétale d’IC (incidence nulle). La carte communale peut avoir des incidences potentielles directes sur le grand murin, mais pas sur les autres espèces d’IC.

Analyse des incidences indirectes sur les habitats et espèces d’intérêt communautaire :

Au vu des données et liens hydrographiques et hydrogéologiques entre les zones Natura 2000 et le territoire communal énoncées précédemment, le projet de carte communale n'aura pas d'incidence indirecte notable sur les milieux aquatiques des zones Natura 2000 précitées.

2.2.2. Le diagnostic phytoécologique

Étude de la végétation : méthodologie Le niveau d'intérêt d'une formation végétale peut se déterminer par l'étude des espèces rares ou intéressantes qu'elle contient. Cependant, ces listes d'espèces intéressantes, qui constituent une approche botanique, ne rendent pas compte de la répartition spatiale des différents végétaux, ainsi que de leur agencement les uns par rapport aux autres. En effet, les végétaux ne poussent pas au hasard. Leur répartition est conditionnée par : . Les facteurs physiques du milieu : nature du substrat (géologie et pédologie), microclimat, topographie et régime hydrique du sol. . La compétition entre les différentes espèces en présence. . L’intervention de l’homme : exploitation plus ou moins régulière et plus ou moins intensive, aménagements plus ou moins anciens, … Le diagnostic phytoécologique est basé sur les facteurs du milieu, ainsi que sur la composition floristique. Cette approche est donc plus précise que l'approche purement botanique. L'approche phytosociologique est encore plus approfondie. Elle permet de rassembler et de sérier des groupements végétaux au sein d'ensembles abstraits, définis statistiquement par une composition d'espèces originale et répétitive. L'unité élémentaire de cette classification est l'association végétale ou habitat. Ce type d'approche permet d'offrir une vue synthétique de la végétation. De plus, cette méthode permet

de prévoir la présence éventuelle d'espèces rares ou intéressantes dès lors que l'on se trouve dans l'individu d'association dans lequel cette espèce est statistiquement présente. Le territoire pris en compte est celui de l'ensemble du territoire communal conformément aux prescriptions du Grenelle II, afin de définir de façon précise l'ensemble du patrimoine environnemental, de façon à pouvoir valoriser ou protéger les secteurs à enjeu, en complément des protections existantes et permettant de prendre en compte les besoins de la commune tout en préservant ou mettant en valeur son patrimoine. Cependant, de façon à ce que le diagnostic environnemental coïncide au mieux aux besoins spécifiques de l'étude d'environnement des documents d'urbanisme, l'effort de prospection sur le terrain a été concentré sur les zones périphériques du village (zoom). Le tissu urbanisé a été pris en compte dans une logique de « nature en ville ».

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

22

Le relevé des espèces patrimoniales (catégories 1 à 5 de la liste rouge régionale et espèces protégées) a été réalisé sur la base de la bibliographie et lors de la phase de terrain précédente, à savoir la cartographie des habitats patrimoniaux. Les espèces patrimoniales observées ont été localisées précisément au moyen d’un GPS de terrain (à ± 5 m). Une estimation rapide du nombre de pieds a été réalisée le cas échéant (en 4 classes : de 0 à 10, de 10 à 100, de 100 à 1000, plus de 1000). Toutefois, il importe de comprendre que cette recherche des espèces rares reste succincte dans le cadre d'une étude d'environnement de PLU avec une journée de prospection de terrain pour la surface du territoire communal. Une recherche plus ciblée et avec un effort d'échantillonnage plus important sera réalisée dans un deuxième temps, lorsque les secteurs nouvellement ouverts à l'urbanisation seront définis.

Les bases de données régionales ont été interrogées (SBFC/CBNFC1, Sigogne ).

La prospection de terrain a eu lieu les 13 et 28 juillet 2017 et a permis une définition précise de la qualité écologique des habitats.

Les différentes unités de végétation recensées autour des agglomérations et leur intérêt écologique Cinq grands types de formations végétales ont été recensés sur le territoire communal (pour la localisation des milieux, se reporter à la carte d’occupation du sol page 20), qui sont :

Les forêts Ce sont des groupements fermés qui se différencient en fonction de la nature du sol, de la pente et de l'exposition, du degré d'hydromorphie2 du sol et du mode de gestion qui leur est appliqué.

Les formations ligneuses semi-ouvertes Ce sont des groupements ponctuels ou en tâches (bosquets, broussailles) ou linéaires (haies, bandes boisées), constitués à la fois d’espèces caractérisant les milieux ouverts : prairies… et d’espèces forestières ou supportant tout au moins un certain ombrage. Les vergers et fruticées appartiennent également à cette catégorie.

Les pelouses sèches relictuelles Les sols les plus superficiels soumis à un pâturage extensif ou à l’abandon, sont recouverts par une flore très particulière, ayant l’aspect d’un gazon ras abondamment fleuri. Ces pelouses sèches abritent, en général, des plantes remarquables comme par exemple de nombreuses orchidées autochtones. Trop peu productives pour l’agriculture moderne, elles sont souvent plus ou moins abandonnées et évoluent petit à petit vers un milieu forestier. Les premières espèces ligneuses à envahir le milieu sont des ronces, des arbustes à petits fruits, comme les églantiers, les aubépines et les noisetiers. C’est pourquoi ces zones de buissons sont aussi appelées fruticées.

Les prairies semi-naturelles et habitats relictuels associés CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Ce sont des groupements herbacés ouverts entretenus par l’homme et installés sur des sols plus ou moins profonds. Elles se différencient en fonction du mode de gestion qui leur est appliqué et du degré d'hydromorphie du sol. On distingue ainsi des prairies mésophiles3, des prairies maigres et des prairies eutrophisées4, recevant plus ou moins abondamment des engrais et des amendements, des prairies fauchées ou pâturées de façon plus ou moins extensive et des prairies fortement pâturées soumises au piétinement du bétail. Les prairies hygrophiles sont également présentes et du fait de leur abandon se trouvent plus ou moins en mosaïque avec des prairies à hautes herbes ou mégaphorbiées dominées par des espèces hygrophiles très sociables comme la reine des prés ou la grande ortie.

1SBFC/CBNFC : Société Botanique de Franche-Comté / Conservatoire Botanique National de Franche-Comté. 2 degré d’hydromorphie : degré de saturation du sol en eau, pouvant entraîner des phénomènes de réduction ou ségrégation du fer ainsi qu’un éventuel déficit en oxygène. 3 mésophile : se dit d'une plante ou d'un groupement de plantes croissant de préférence sur un substrat présentant des caractères peu accusés, en particulier ni trop sec ni trop humide 4 eutrophisation : accroissement anarchique de la quantité de sels nutritifs d’un milieu, notamment des eaux de surface, polluées par les résidus d’engrais, les rejets d’eaux usées, etc, et qui conduit à la pullulation des êtres vivants les plus nitrophiles (algues filamenteuses par exemple) et la simplification de l’écosystème (baisse importante de la diversité, disparition d’espèces devenant rares du fait de la généralisation de ce phénomène).

23

Les cultures annuelles et prairies artificielles ou artificialisées Ce sont des groupements extrêmement bouleversés et artificialisés par l’action de l’homme, présentant une diversité spécifique très faible.

La carte des habitats Il importe d’apporter quelques réserves à la carte des habitats, du fait de quelques problèmes rencontrés, problèmes inhérents à tout travail de cartographie de milieux naturels, à savoir :

. La cartographie a été réalisée en croisant les observations de terrain et l'observation de photos aériennes. Les polygones cartographiés sont pré tracés sur la photo aérienne au moment de la campagne de terrain. Si les limites entre les différentes unités cartographiées sont de façon flagrante différentes dans la réalité de celles observées sur la photo aérienne, elles seront modifiées sur le document de terrain et les nouvelles limites seront prises en compte, mais seront alors très approximatives (il ne faut donc pas comparer ce travail à un travail de géomètre sur le terrain).

. La précision d’une carte est fonction de l’échelle à laquelle elle est réalisée.

. La précision des limites des éléments cartographiés est aussi fonction de l’importance de la campagne de terrain : il ne faut pas demander à une carte des habitats réalisée dans le cadre d’une étude d’environnement de P.L.U., de redéfinir par exemple de façon précise les dernières limites de l’urbanisation, elle n’a pas été faite dans ce sens et n’est qu’un outil à la compréhension de l’agencement et de la localisation des milieux naturels du territoire communal. Les limites données sont approximatives, elles sont données en s’aidant au mieux des outils mis à la disposition des écologues et principalement de la photo aérienne. Il serait possible d’obtenir un travail plus précis, mais cela demanderait une campagne de terrain beaucoup plus conséquente.

. La mission de photos aériennes a été réalisée à une certaine date. Entre-temps, il peut y avoir eu des changements dans la vocation des sols, ce qui peut avoir comme conséquence de petites variations de limites entre zones cultivées et prairies par exemple. Parfois, de petits secteurs ont pu faire l’objet d’une récente extension d’urbanisme et ne figurent ni sur la carte ni sur la photo aérienne. Il est alors très difficile de localiser précisément ces secteurs.

La présente carte donne toutefois une bonne idée générale des habitats. Une carte plus précise demanderait un travail beaucoup plus conséquent qui n'est pas envisageable dans le cadre d'une étude d'environnement de P.L.U. ou carte communale et ne changerait qu'extrêmement peu les conclusions de l'étude.

De plus, la carte des habitats n’est pas une fin en soi, elle n'est qu'une aide à la localisation des différents milieux décrits dans le texte et à la compréhension de la carte finale, à savoir : la carte des qualités écologiques et ne doit être examinée que dans ce sens. Elle ne pourrait en aucun cas remplacer une étude de terrain détaillée dans le cadre d'une autre étude comme une étude d'impact par exemple.

Au niveau européen, plusieurs référentiels d'habitats ont été élaborés. En 1991 a été publiée la typologie CORINE Biotope. L'objectif était de proposer une classification des habitats naturels et semi- naturels présents en Europe de l'Ouest avec une attention particulière portée aux habitats à forte valeur patrimoniale. Parallèlement la directive « Habitats » a instauré la typologie Natura 2000, composée d'habitats rares, menacés ou représentatifs qui doivent être préservés au sein de l'Union européenne.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

24

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

25

Tableau 1 : les différents types d’habitats rencontrés et leurs caractéristiques

Graphique n°1 : Répartition des différents habitats dans le bâti

Graphique n°2 : Répartition des habitats patrimoniaux au niveau du territoire communal

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

26

Description sommaire des groupements

Les groupements forestiers

Les forêts occupent une surface importante (près de 63 %) sur la commune de Glay. La surface forestière est occupée principalement par la hêtraie-chênaie-charmaie à aspérule odorante qui occupe la majeure surface des groupements forestiers spontanés. Elle peut être localement remplacée par une hêtraie - chênaie à canche cespiteuse sur les sols légèrement acidifiés, par une hêtraie sèche à laîche blanche sur les pentes fortes d’adret ou une hêtraie- tiliaie sur les pentes fortes d’ubac. La majorité de ces forêts sont en dans un état de conservation satisfaisant (76 %) et possèdent une qualité écologique moyenne, surtout du fait de leur structure complexe, de leurs capacités biogènes et du temps nécessaire à leur installation ou à leur rétablissement. Ces habitats sont d'un niveau d'intérêt communautaire. Certaines surfaces de forêt sont cependant gérées de façon intensive (16 %) ou sont issues de plantations (8 %) et sont dans un état de conservation moyen. Certaines surfaces sont dégradées (état de conservation mauvais) par des plantations résineuses mono spécifiques. Les plantations mono spécifiques de résineux sont en effet de qualité écologique bien moindre que les forêts constituées d'essences spontanées.

Les milieux semi-ouverts : haies, bosquets, bandes boisées, fruticées, et vergers

Les milieux semi-ouverts sont représentés par des vergers et haies, mais aussi par des fruticées (groupements arbustifs de recolonisation spontanée des milieux ouverts, comportant de nombreux arbustes à petits fruits). Les haies sont moyennement représentées sur le territoire communal, notamment du fait du fort recouvrement forestier. Les haies sont en général des groupements mixtes à structure complexe, qui présentent divers intérêts écologiques. Ce sont par conséquent des milieux de qualité écologique moyenne.

Il existe encore quelques vergers d'amateurs, de taille conséquente à l'intérieur tout comme à l'extérieur du village. Les variétés fruitières locales, parfaitement adaptées à leur milieu, terrain et climat constituent un patrimoine génétique culturel et historique. On ne rencontre ces variétés fruitières anciennes ou locales guère que dans les vergers amateurs, la plupart ne figurant pas au catalogue officiel. Il convient donc de préserver toutes les variétés locales menacées. Les vergers, notamment s'ils occupent une surface assez conséquente, participent à la préservation des continuités écologiques (trame verte) et sont de qualité écologique moyenne. Au niveau du SCoT, les haies sont peu représentées et ce sont au final les vergers qui jouent le rôle de corridors pour la faune.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Les cours d’eau sont bordés par une ripisylve ou haie hygrophile la plupart du temps très discontinue. Cet habitat est d'intérêt communautaire prioritaire, de bonne qualité écologique et est soumis à la loi sur l'eau. Les ripisylves contribuent à la régulation de la température du cours d’eau et à la limitation du développement des herbiers aquatiques par ombrage de l’eau. Il est donc conseillé de laisser alterner des zones ombragées et des zones non ombragées.

27

Les zones de pelouse sèches Plusieurs secteurs de pelouse sèche en bon état de conservation sont situés au niveau du lieudit « la Picardie », au niveau d’une ancienne carrière et dans l’intérieur du virage au Nord du lieudit « la papeterie ». Ces habitats d'intérêt communautaire possèdent une bonne à très bonne qualité écologique. Ces milieux abritent encore des espèces typiques des milieux thermophiles et sont essentiels pour maintenir les corridors thermophiles, peu développés dans ce secteur du département.

Les groupements prairiaux et habitats relictuels associés

Les prairies mésophiles eutrophes renferment une majorité d'espèces banales et possèdent une qualité écologique faible.

Les prairies mésophiles méso-eutrophes, beaucoup moins engraissées, renferment une majorité d'espèces banales mais aussi des espèces relictuelles des pelouses et sont actuellement en voie rapide de régression à l'échelle régionale ; elles possèdent une qualité écologique moyenne à bonne en fonction de leur diversité et de leur état de conservation. Ces prairies participent à la sous-trame biodiversité de la trame verte.

Les prairies humides possèdent une qualité écologique moyenne à bonne en fonction de leur degré de spécialisation, de leur diversité et de leur état de conservation.

Les prairies naturelles à hautes herbes, luxuriantes, occupent une surface réduite par rapport aux prairies, ce qui leur confèrent un intérêt patrimonial certain. La qualité écologique de ces habitats est bonne. Ce sont des milieux d’un niveau d’intérêt communautaire.

Les cultures et prairies artificielles possèdent une qualité écologique très faible.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

28

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

29

2.2.3. Les données de flore sur le territoire communal

Les bases de données régionales ont été interrogées (SBFC/CBNFC5), elles ont été complétées lors des prospections de terrain.

Deux espèces sont protégées au niveau régional (bardane des bois et spiranthe d’automne) et une autre est en danger sur la liste rouge régionale (silène de nuit).

Attention, la cueillette de certaines espèces est réglementée par arrêté préfectoral, comme par exemple le houx femelle en fruits ou l'aspergette.

Houx femelle en fruits

Aspergette

Un certain nombre d'espèces invasives sont également présentes sur le territoire communal. Ces végétaux ne doivent pas être plantés et des précautions doivent être prises pour déplacer des remblais contenant des graines ou racines des plantes du groupe III.

Renouée du Japon

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte 5 SBFC/CBNFC : Société Botanique de Franche-Comté / Conservatoire Botanique National de Franche-Comté.

30

2.2.4. Le diagnostic faunistique

Généralités

L'ensemble du peuplement aviaire a été étudié sur la totalité du territoire communal. Les oiseaux sont en effet couramment utilisés pour révéler le degré de complexité structurale et la qualité biologique et écologique des milieux. Ils constituent un bon modèle qui rend compte à la fois de la structure et de la dynamique d'un écosystème. Les mammifères et les espèces patrimoniales appartenant à d'autres groupes faunistiques (insectes, amphibiens reptiles...) ont été également pris en compte s'ils ont été vus pendant la prospection de terrain ou quand des données bibliographiques sur ces espèces sont disponibles. Une prospection spécifique des groupes faunistiques tels que les insectes sur l'ensemble du territoire communal n'est pas réalisable dans le cadre de la présente étude. Il aurait été nécessaire, pour cela, de réaliser des prospections de terrain à au moins quatre périodes de l'année afin de couvrir l'ensemble de la phénologie de ces animaux. La détermination de certains groupes, comme les micro- hyménoptères et les diptères, devant faire appel à des spécialistes parfois étrangers. De plus, la répartition et les niveaux de populations de la plupart des insectes sont mal connus. Seul les ordres biens connus (odonates, orthoptères, coléoptères et lépidoptères) présentent des espèces protégées en au titre de l'arrêté du 23 avril 2007.

La prise en compte de l'ensemble de la biocénose animale est donc impossible et superflue dans ce type d'étude. Les oiseaux ont l'objet d'une prospection systématique sur l'ensemble de la zone d’étude. Les prospections ont eu lieu le 13 et le 28 juillet 2017. Les oiseaux ont été repérés et identifiés par l’observation au moyen d’instruments optiques (jumelles, longue vue) ainsi qu’à l’ouïe (écoute des chants et des manifestations territoriales).

Pour les mammifères, les indices de présence sur le terrain (traces, laissées...) sont relevés pendant la phase de prospection pour les oiseaux. Les bases de données régionales ont été interrogées (LPO6, SIGOGNE, CBNFC-ORI7).

Nous avons prospecté en distinguant les grands types de milieux : . les milieux forestiers . les vergers . les haies . les milieux ouverts . les bords de cours d'eau . l’agglomération

Remarque : les statuts de protections des oiseaux et leur explication figurent en annexe n°5.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

6LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux

7CBNFC-ORI : Conservatoire Botanique National de Franche-Comté et Observatoire Régional des Invertébrés

31

Analyse par grands types de milieux Les forêts naturelles Ce sont des milieux intéressants pour la nidification des oiseaux. Les milieux forestiers occupent principalement la partie Ouest de la commune. Ils sont composés en très grande majorité de feuillus. Plus d'une vingtaine d’espèces d’oiseaux s’y reproduisent Le milan royal et le milan noir sont des oiseaux qui établissent leur nid en bordure de forêt, leur territoire est très vaste, leur nid n'a pas été trouvé et il peut être localisé sur une autre commune. Ils étaient donnés comme nicheurs sur la commune en 2015 d'après les données SIGOGNE. Le milan royal figure à l'annexe I de la directive oiseau, il est catégorie 3 dans les ORGFH de Franche- Comté et il est classé en danger (EN) sur la liste UICN de Franche-Comté et vulnérable sur la liste UICN française.

Le milan noir figure à l'annexe I de la directive oiseau, il est catégorie 3 dans les ORGFH de Franche- Comté et il est classé quasi-menacé (NT) sur la liste UICN de Franche-Comté. Le pic vert est catégorie 3 dans les ORGFH de Franche-Comté. Les mammifères qui fréquentent la forêt sont le chevreuil, le chamois, le renard roux, l’écureuil, le hérisson d'Europe... Les forêts ont une qualité écologique moyenne.

Les vergers Les vergers présentent un intérêt pour la nidification des oiseaux. Sur la commune, les vergers sont localisés autour de l'agglomération mais également à distance de celle-ci. Une dizaine d'espèces s’y reproduisent, la plupart dans les vieux arbres qui présentent des cavités ou posent leur nid dans une fourche de branches. Les vieux vergers comportant des arbres de gros diamètre et comportant des cavités sont les plus intéressants pour la faune. Les jeunes vergers avec des arbres trop jeunes pour présenter des cavités sont moins intéressants pour la nidification des oiseaux. Cependant, ce sont de futurs vieux vergers… Le bruant jaune et le chardonneret élégant sont classés vulnérables (VU) sur la liste UICN française. Ces milieux possèdent une qualité écologique moyenne à bonne pour les secteurs abritant des espèces vulnérables.

Les haies La commune ne comporte pas un réseau de haies très développé. Ces milieux sont des milieux très intéressants pour la reproduction des oiseaux, quand le sous étage des buissons est conservé. Une dizaine d'espèces nichent dans ces milieux. La pie-grièche écorcheur a été observée au sommet du mont Beulchy. Elle figure à l'annexe I de la directive oiseau, elle est catégorie 3 dans les ORGFH de Franche-Comté et elle est classée quasi menacée (NT) sur la liste UICN de Franche-Comté et sur la liste UICN française. Le bruant jaune et le chardonneret élégant sont classés vulnérables (VU) sur la liste UICN française. Ces milieux possèdent une qualité écologique moyenne à bonne pour les secteurs abritant des espèces vulnérables.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

32

Les milieux ouverts Les prairies dépourvues de haies sont peu attractives pour la nidification des oiseaux. Peu d'espèces s'y reproduisent. Les oiseaux fréquentent les prairies pour rechercher leur nourriture (corneille noire, héron cendré, rapaces…). Le milan royal figure à l'annexe I de la directive oiseau, il est catégorie 3 dans les ORGFH de Franche- Comté et il est classé en danger (EN) sur la liste UICN de Franche-Comté et vulnérable sur la liste UICN française. Le milan noir figure à l'annexe I de la directive oiseau, il est catégorie 3 dans les ORGFH de Franche- Comté et il est classé quasi-menacé (NT) sur la liste UICN de Franche-Comté. Le bruant jaune est classé vulnérable (VU) sur la liste UICN française. Il est en catégorie IV des ORGFH de Franche-Comté. Ces milieux sont globalement de qualité écologique faible, hormis les secteurs abritant les espèces vulnérables, qui sont de bonne qualité écologique.

L’agglomération L'agglomération héberge la faune classique des milieux urbains et périurbains. Les hirondelles rustique et de fenêtre nichent sur les habitations humaines. Il est formellement interdit de détruire leurs nids. Elles sont classées comme quasi-menacées sur la liste UICN de France. Le martinet noir est classé comme quasi-menacé sur la liste UICN de France. L'agglomération est hors classe du point de vue de la qualité écologique.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

33

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

34

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

35

2.2.5. Fonctionnement écologique : trame verte et bleue

La trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques. La trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.

Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors écologiques) qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales. La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.

A l'échelle régionale : à l'échelle du SRCE Le SRCE de Franche-Comté a réalisé une analyse de la trame verte et bleue à l'échelle de la région afin de mettre en évidence l'état de la trame verte et bleue.

Le territoire communal ne comporte pas de réservoirs de biodiversité de portée régionale, mais il en a à proximité, au Nord de la commune. Un corridor régional à conserver passe à l'Ouest du territoire. Glay ne comporte ni corridor, ni réservoir de biodiversité pour les milieux xériques identifiés par le SRCE. Les pelouses identifiées sur le territoire communal de Glay correspondent cependant à des habitats satellites et sont reliées au corridor régional par le biais des pelouses des « Chintres » identifiées à Dannemarie-lès-Glay.

Analyse de la sous-trame des forêts

Aucun réservoir de biodiversité pour les forêts n'est répertorié sur le territoire communal. Un corridor régional à préserver est en limite Ouest et Nord de la commune.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

36

Analyse de la sous-trame des milieux herbacés

Il n'y a pas de réservoirs de biodiversité pour les milieux herbacés sur le territoire communal. Il est important de comprendre que la modélisation issue du SRCE ne prend pas en compte le mode de gestion des prairies et leur biodiversité végétale.

Analyse de la sous-trame des milieux xériques Glay ne comporte ni corridor, ni réservoir de biodiversité pour les milieux xériques identifiés par le SRCE. Les pelouses identifiées sur le territoire communal de Glay correspondent cependant à des habitats satellites mais sont trop éloignées pour être liées au corridors régionaux (3 km ; distance considérée comme pouvant être parcourue par la faune des milieux xérophiles : ± 2 km) Mais il importe de garder à l’esprit que tous les milieux satellites ne sont pas cartographiés.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

37

Ce fait s’illustre parfaitement lorsqu’on analyse les données des habitats par exemple de Dannemarie- lès-Glay. Cette commune abrite un bel ensemble de pelouses sèches au lieudit « les Chintres », qui ne sont pas non plus répertoriées dans le SRCE mais qui ne se trouvent guère à plus de 2 km des zones répertoriées et pourraient faire partie des corridors en pas japonais de la trame thermophile. Si l’on considère cela, les pelouses de Glay y sont également reliées, par le biais de celles de Dannemarie- lès-Glay.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

38

Analyse de la sous-trame des milieux aquatiques Il n'y a pas de réservoir régionaux sur la commune pour la sous-trame milieux aquatiques ; le réseau hydrographique correspond à des corridors régionaux.

Analyse de la sous-trame des milieux humides

Un corridor régional passe en limite ouest de la commune (au niveau de Rosières).

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

39

Analyse de la sous-trame des milieux en mosaïque (milieux semi-ouverts)

Glay ne comporte pas de réservoirs de biodiversité pour cette sous-trame, mais constitue tout de même un réseau de corridors disséminés sur son territoire.

Analyse de la sous-trame des milieux de reproduction des chiroptères

Il n'existe pas de cavité à chiroptères connue à proximité immédiate ou sur le territoire communal de Glay. Cependant, une colonie de grands murins importante est située dans le grenier du centre de rencontre. Cette colonie (150 à 400 individus) est l’une des 8 seulement recensées dans le Doubs et constitue de ce fait un réservoir de biodiversité à prendre en compte dans la carte communale !

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

40

A l'échelle du territoire : à l'échelle du SCoT

La carte de synthèse montre l’existence d’un corridor forestier traversant le Sud du territoire communal de part en part.

L'état initial du SCoT Nord-Doubs publié fin août 2017, présente une analyse de la trame verte et bleue à l'échelle du territoire afin de mettre en évidence l'état de la trame verte et bleue.

Analyse de la sous-trame des milieux forestiers

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin La trame de forêts du territoire du SCoT s’organise en 3 blocs séparés par des infrastructures ou des territoires quasi infranchissables en l’état : l’autoroute A36, l’agglomération de Montbéliard, la vallée du Doubs de Montbéliard à Pont-de-Roide. Ailleurs, il est parfois fragilisé par des continuums resserrés à proximité immédiate de zones urbaines et de zones largement ouvertes, ou par des franchissements de routes à fort trafic (plus de 5000 véhicules par jour). Un corridor forestier passe par les forêts du Sud du territoire communal, et ne comporte pas d'obstacle important.

Analyse de la sous-trame des prairies, pelouses et vergers (carte n°23)

En dehors des quelques zonages environnementaux qui identifient les pelouses sèches à plus fortes valeurs patrimoniales, les pelouses sèches plus banales qui pourraient participer à un réseau en servant de relais, sont mal connues sur le territoire du SCoT.

41

Les cultures et les prairies en herbe restent généralement imbriquées : il n’existe pas encore de vastes zones exclusivement tournées vers la culture. Cette mosaïque cultures, prairies, haies ainsi que la taille limitée des îlots (3,2 hectares en moyenne) permet le maintien de grands équilibres écologiques. En écartant dans un premier temps les ruptures provoquées par l’A36 et les berges en palplanches du canal, le système prairial se montre assez peu fragmenté.

Les secteurs de vergers bien qu’aujourd’hui réduits, sont encore bien visibles sur le Territoire de Glay. Il est difficile d’y voir un continuum mais les prés-vergers conservent sur un certain nombre de communes, des surfaces suffisamment importantes pour structurer le territoire et s’accompagner d’enjeux d’écologiques justifiant la définition d’une sous-trame des vergers.

Les plus petits sites ou les vergers fondus dans des zones résidentielles n’ont pas été conservés dans la définition de cette trame. Ce choix ne signifie pas qu’il n’y ait pas un intérêt local à les conserver, mais à l’échelle de la Trame Verte et Bleue du SCoT Nord-Doubs l’effort est donné aux sites prioritaires qui sont les plus vastes et soumis à une pression urbaine : les hauts de , et de , les alentours de , , , Dampierre-les-Bois, , , , Hérimoncourt. Une partie de la faune des vergers est commune au milieu bocager mais plusieurs espèces trouvent dans les fruits, les fleurs et les troncs des fruitiers à hautes tiges une source d’alimentation, des territoires de chasse ou des sites de nidification, par exemple : la chouette chevêche, et plusieurs espèces de chauve-souris. Par ailleurs, même si les haies ne sont pas absentes, un bocage structuré et marqueur du paysage n’existe pas sur le territoire du SCoT, la prise en compte des prés-vergers est localement plus adéquate pour conserver un réseau d’écosystèmes semi-ouverts. Dans les ilots composant cette trame, il convient de conserver au mieux un paysage de vergers de hautes-tiges fauchés ou pâturés. Cet objectif ne signifie pas que tout aménagement soit proscrit mais plutôt que la disparition d’un verger soit compensée par la plantation d’un nouveau.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

42

Analyse de la trame bleue

Dans le contexte karstique jurassien, les zones humides se concentrent dans les lits majeurs des principaux cours d’eau du SCoT. En considérant que le réseau hydrographique est fréquemment bordé de berges naturelles (ripisylves mêmes étroites, bande de macrophytes ou de mégaphorbiées, etc.) il est susceptible de remplir le rôle de continuum entre les complexes de zones humides. Un continuum de zones humides se dessine alors le long des principales vallées.

Les 9 cours d’eau principaux et leurs affluents appartiennent tous au bassin versant du Doubs. Le SCoT se situe dans la partie médiane du bassin versant du Doubs qui a déjà parcouru 219 km sur un linéaire total de 453 km avant de pénétrer dans Montbéliard. Le Nord Doubs se trouve aussi positionné à l’aval CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin de bassins versants majeurs en Franche-Comté : l’Allan et la Savoureuse au Nord, le Dessoubre au Sud. Les obstacles à la libre circulation de la faune aquatique et aux écoulements dans la portion du Doubs située dans le SCoT a donc un impact sur d’importants bassins versants situés à l’amont. Le réseau hydrographique du SCoT Nord Doubs a été considérablement aménagé. La multiplication de seuils et de rectifications limitent les capacités d’échanges des espèces aquatiques et dégradent le fonctionnement hydraulique et géomorphologique des cours d’eau longitudinalement, de l’amont vers l’aval, mais aussi latéralement, entre le lit mineur et le lit majeur.

43

Analyse globale à l'échelle du département (carte n°25)

La synthèse de ces sous-trames montre l’existence d’un corridor forestier traversant le Sud du territoire communal de part en part.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

44

A l'échelle communale (échelle de la carte communale)

A l'échelle du territoire communal, les flux de faune et flore ne rencontrent pas d'obstacles majeurs. Les petits passereaux, ainsi que certains insectes peuvent profiter des secteurs de vergers pour traverser le village. Deux gros vergers peuvent être ainsi modélisés comme des corridors urbains. Les oiseaux patrimoniaux correspondent aux espèces des catégories 1 à 3 des ORGFH de Franche- Comté ainsi qu’aux espèces vulnérables de la liste UICN française. Ces espèces ne se trouvent pas à proximité immédiate du bâti à Glay.

Les vergers jouent le rôle de corridors verts des haies très peu représentées sur le territoire du SCoT ; ils constituent de plus un réservoir génétique important pour les plantes cultivées. Les milieux humides sont peu développés sur le territoire communal. Les milieux thermophiles de la commune peuvent être en lien avec ceux identifiés au niveau régional par le biais de ceux identifiés sur le territoire de Dannemarie-les-Glay. La forêt de Glay est globalement en assez bon état de conservation. Afin de maintenir les terrains de chasse des espèces animales patrimoniales, il importe de maintenir une proportion importante de prairies permanentes par rapport aux prairies temporaires et secteurs de cultures annuelles.

Il est important également de conserver les réseaux de haies dans les milieux agricoles pour favoriser à l'échelle locale le déplacement des petits passereaux, des insectes et des chauve-souris. Ainsi, il apparaît nécessaire de tenir compte de la TVB à l’échelle locale autour du centre de rencontre de Glay. La dynamique d'urbanisation dans le secteur est importante.

Les principaux obstacles correspondent aux secteurs urbanisés au Nord : Mandeure, Abbévillers, Hérimoncourt ainsi que les RD 35 à l’est, RD34 au Nord et la RD480 de Glay à Hérimoncourt. Les risques de collision avec la grande faune sont importants sur les routes à fort trafic, ils sont encore plus importants pour la petite faune, notamment les amphibiens, puisqu’une route avec 1 véhicule/minute éradique 90% de la population de crapaud commun du secteur.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

45

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

46

Ressources, pression L’eau

2.3.1. L’eau potable

La production

La ressource La commune de Glay est alimentée en eau potable par l’usine de production du « Puits Vallon », celle- ci alimente les 10 communes du Syndicat Intercommunal des Eaux d’Abbevillers : Abbevillers, Blamont, Dannemarie-les-Glay, Ecurcey, Meslières, Pierrefontaine-les-Blamont, Roches-les-Blamont, Thulay, Villars-les-Blamont, soit près de 5189 habitants. Le SIE Abbévillers dessert également deux villages de la communauté de commune du Sud Territoire de Belfort (Croix et Villars le sec) et le SIE du Lomont en vente en gros

L’usine de production est alimenté par deux forages ; . Le forage du « Puits du Vallon » d’une capacité de prélèvement de 350 000m³/an. . Le forage du « Coteau Jean-Burnin » d’une capacité de prélèvement de 190 000m³/an.

Son volume maximal de traitement est de 1600m³/j.

Le linéaire du réseau de canalisation du service public d’eau potable est de 96 kilomètres au 31/12/2016. Au cours des 5 dernières années, 6708 mètres de linéaire de réseau ont été renouvelés.

Protection du captage

La mise en place des périmètres de protection est une obligation réglementaire qui découle de Code de la Santé Publique, elle a pour objectifs :

. D’empêcher la dégradation des ouvrages de prélèvements ; . D’éviter le rejet de substance polluantes susceptibles d’altérer la qualité des eaux captées ; . De maîtriser le développement de toutes nouvelles activités incompatibles avec la préservation des ressources exploitées ; . De renforcer les dispositifs de prévention et de contrôle dans les zones de captage ; . De limiter le recours à des traitements coûteux et sophistiqués en préservant la qualité initiale de l’eau. CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Les périmètres de protection définis autour du forage Jean Burnin à Abbevillers et du forage du « Puits du Vallon » répondent à ces différents objectifs à caractère d’utilité publique. Les études conduites depuis plusieurs années ont permis d’ajuster leur délimitation et les prescriptions qui s’y rapportent. S’ils induisent certes quelques contraintes pour les propriétaires et exploitants des terrains concernés par la protection, celle-ci sont sans commune mesure avec les bénéfices attendus. Ainsi, les périmètres de protection devraient permettre d’assurer dans le futur l’approvisionnement en eau potable des communes adhérentes au Syndicat Intercommunal des Eaux d’Abbevillers (SIEA) soit aujourd’hui une population de 5189 habitants.

C’est pourquoi le SIEA s’est engagé dans cette voie considérant que dans un but d’utilité publique, elle permet de protéger la santé des générations présentes et futures, et qu’elle s’inscrit dans une démarche de développement durable en préservant les ressources.

47

Qualité de l’eau

Les valeurs suivantes sont fournies au service par l’Agence régionale de la santé (ARS), et concernent les prélèvements réalisés par elle dans le cadre du contrôle sanitaire défini par le code de la santé publique (ou ceux réalisés par le service dans le cadre de sa surveillance lorsque celle-ci se substitue au contrôle en question).

La distribution Le Syndicat Intercommunal des Eaux d’Abbevillers est autorisé à utiliser l’eau prélevée aux forages

« Jean Burnin » en vue de la consommation humaine, dans le respect des modalités suivantes :

. L’eau prélevée fait l’objet d’un traitement selon la filière suivante : décantation lamellaire/filtration sur sable/filtration sur charbon actif granulé/désinfection au chlore gazeux ; . Les ouvrages de captage, les installations de traitement, de transport et de stockage doivent être conçus et entretenus suivant les dispositions de la réglementation en vigueur ; . Les eaux distribuées doivent répondre aux conditions exigées par le Code de la Santé Publique et ses textes d’application.

Tout projet de modification de la filière ou des produits utilisés devra faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès du Préfet du Doubs. Celui-ci pourra imposer un traitement complémentaire au vu des résultats d’analyses d’eau, s’ils mettent en évidence une dégradation de la qualité de l’eau.

Les capacités de la ressource en eau En 2016, le SIE d'Abbevillers produit 390 270m³ pour un prélèvement de 407 034m³ afin de desservir une population de 5189 habitants. L'usine de production d'eau potable est capable de produire 584 000m³/an pour une capacité de prélèvement de 540 000m³/an ce qui correspond à une population maximale de 9 863 habitants. La prévision de 30 habitants supplémentaires sur la commune de Glay accroît la consommation du

village de 1642m³/an, soit une augmentation de 0,42% de production d'eau potable.

Le SIE d'Abbévillers pourra d'ici 2030 distribuer en eau potable l'ensemble de son territoire, sachant que les consommations des ménages tentent à diminuer et les réseaux deviennent plus performants.

2.3.2. L’assainissement

Pays de Montbéliard Agglomération dispose de la compétence en assainissement non collectif. L’assainissement collectif (collecte, transport et traitement) relève encore de la compétence de la commune de Glay. Cette compétence sera transférée à PMA en 2020.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

48

La collecte

La commune de Glay dispose d’un assainissement séparatif (environ 3200 ml) qui collecte les eaux usées de la partie agglomérée du village et les dirige vers la station d’épuration d’. Par ailleurs des habitations sont concernées par l’Assainissement Non Collectif. Listing Assainissement Non Collectif de la commune :

Lieu-dit la Papeterie GLAY

Lieu dit Montaillevey GLAY

Près du Prince GLAY

Lieu dit Montaillevey GLAY

Lieu dit Montaillevey GLAY

Ferme sous les Vignes GLAY

Ferme sous les Vignes GLAY

Ferme sous les Vignes GLAY

Rosière GLAY

Ferme La Picardie GLAY

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

49

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

50

Le traitement

Les eaux usées sont dirigées vers la station d’épuration d’Arbouans d’une capacité de 70 000 équivalents habitants qui traite l’ensemble des effluents de la commune. Cette station a subi d’importants travaux de mise aux normes. La capacité hydraulique maximale de la station d’épuration est de 28 000 m³/j. La capacité épuratoire de DBO5 est de 4300 kg/j. La station d’épuration traite 14 807 m³ d’eaux usées par jour (données 2016). L’arrêté de rejet date du 17/10/1994.

Les capacités Le projet de la commune (qui prévoit la construction de 5 logements) est en adéquation avec les CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin ressources en assainissement. La station d’épuration est largement à même de recevoir les 5 logements à créer.

2.3.3. Eaux pluviales

Pays de Montbéliard Agglomération s’est engagé dans une gestion alternative des eaux pluviales avec un double objectif de protection du milieu naturel et de prévention des inondations. Ainsi, cette démarche permet de : . Lutter contre l’imperméabilisation des sols et réalimenter les nappes phréatiques en milieu urbain ; . Préserver le milieu naturel en limitant les rejets par temps de pluie ; . Optimiser le fonctionnement des stations d’épuration en limitant les apports d’eaux claires parasites ; . Maîtriser les phénomènes de ruissellement urbain et le risque d’inondation en période d’orage ; . Avoir une action préventive de retenue à la source plutôt que curative de renforcement de réseau.

51

Les dispositions techniques et réglementaires de la gestion alternative des eaux de pluviales font l’objet d’une application systématique pour tous les logements construits dans le périmètre des communes de Pays de Montbéliard depuis 2001. Des modalités d’application différenciées : . Les eaux pluviales des toitures sont infiltrées directement dans le sol ; . Les eaux pluviales de parking et voiries sont infiltrées après traitement obligatoire au-delà de 10 places de parking ; En dérogation au principe général, une possibilité de rejet à débit régulé à 20 l/s/ha en cas d’impossibilité d’infiltration avérée (cette valeur peut être réduite jusqu’à 2 l/s/ha en cas de contraintes particulière à l’aval).

Sols

2.4.1. L’occupation du sol en 2010

En 2010, l’occupation du sol de la commune de Glay est la suivante :

. 62 % d’espaces forestiers (soit 409 ha) ; . 4 % d’espaces artificiels (soit 27 ha) ; . 34 % d’espaces agricoles (223 ha) ; . 0.2 % d’espaces naturels. (2.4 ha).

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

52

2.4.2. La valeur agronomique des terres agricoles

Comme l’illustre la carte ci-dessous, l’essentiel des terres agricoles de la commune bénéficie d’un classement en valeur agronomique moyenne.

En 2018, la commune n’abrite plus de siège d’exploitation professionnelle. Cependant les espaces agricoles continuent à être gérés par 6 exploitant déclarant 88 ha dans le cadre de la Politique Agricole Commune (données 2014), ainsi que par des exploitants suisses. Ces exploitations déclarent mois de 20% de leur surface agricole utile (SAU) à Glay. Hormis une qui élève des bovins pour la viande, les autres exploitations s’inscrivent dans des systèmes de polyculture et d’élevage. Ces surfaces sont principalement en herbe : 34% de prairies permanentes et 53 % de terres labourables. CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Les enjeux pour la carte communale de Glay en matière d’agriculture sont de : . Protéger les terrains agricoles nécessaires à l’activité des exploitations agricoles ; . Maintenir les terres de bonne valeur agronomique.

2.4.3. Artificialisation entre 2001 et 2013

Entre 2001 et 2013

La surface artificialisée est en augmentation de 0.8 ha entre 2001 et 2010. Les surfaces agricoles de la commune ont gagné 11.1 hectares tandis que les espaces forestiers (-11.4 ha) et naturels (-0.5 ha) ont diminué.

Depuis 2010

Depuis 2010, 5 constructions ont été réalisées sur la commune de Glay. Elles représentent une consommation de 2700 m² en extension de la tâche urbaine.

53

Au total, 1 hectare a été consommé à Glay entre 2001 et 2017. Cela représente une consommation annuelle de 625 m².

L’air

Le territoire du SCoT Nord-Doubs est particulièrement sensible aux pollutions des particules fines, PM10, ou très fines, PM2.5. Les niveaux de PM2.5 dépassent les objectifs du Grenelle depuis 2007 et les PM10 dépassent souvent seuils d’information et de recommandation. Le chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires est à l’origine de 35 % des émissions de GES, de 34 % des particules fines PM10, 27 % du benzène et de 13 % des oxydes d’azote. C’est donc un secteur particulièrement stratégique pour l’amélioration de la qualité de l’air et la lutte contre le réchauffement climatique. Les nouvelles réglementations thermiques, des installations de chauffage plus performantes et une rénovation thermique progressive des bâtiments devraient faire diminuer peu à peu les pollutions issues de ce secteur. Les transports sont à l’origine d’un tiers des gaz à effet de serre (GES), de 69 % des émissions d’oxydes d’azote, de 25 % des particules fines et de 6 3% du benzène. Le SCoT Nord Doubs est un territoire soumis à d’importants flux domicile-travail et de transit sur l’A36 (en particulier poids lourds). L’évolution du trafic routier est à la hausse et sans maîtrise locale pour la gestion des flux sur l’A36. L’industrie, fortement présente dans le territoire du SCoT, et les secteurs associés (production et distribution d’énergie, traitement des déchets) sont à l’origine de 30 % des émissions de GES, 35 % des particules fines PM10, 12 % des oxydes d’azote et 4% du benzène. La présence de grandes entreprises, plus à même d’intégrer des normes environnementales permet peut-être de minimiser l’impact de pollution atmosphérique de ce secteur. Dans de moindres mesures, l’agriculture a également un impact sur la qualité de l’air, elle est responsable de 6 % des émissions de particules fines, 4 % de gaz à effet de serre, 6% des oxydes d’azote et 6 % du benzène.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

54

L’indice fourni par ATMO Franche-Comté indique le nombre de jours en pourcentage où la qualité de l’air est médiocre ou mauvaise (entre 9 et 19 % sur le territoire du SCoT).

Energie

La consommation énergétique du Pays Montbéliard, composé de 72 communes dont Glay, est répartie de la manière suivante en 2014 :

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Consommation d'énergie par secteur (énergie finale) / CA Pays de Montbéliard Agglomération (2014)

4% 1% Transport routier 4% Tertiaire 27% Industrie de l'énergie 21% Transports non routiers Résidentiel 12% Industrie manufacturière 31% Traitement des déchets Agriculture

Le tertiaire est le secteur le plus énergivore (31%) suivi du transport routier (27%).

55

Les risques et les nuisances Les risques naturels

2.7.1. Aléa inondation par submersion :

La commune de Glay est concernée par le plan de prévention des risques inondation (PPRi) du Gland prescrit par arrêté préfectoral le 26 décembre 2012. Ces cartes montrent des aléas inondation faibles à très forts le long de la rivière depuis la limite Nord du territoire communal jusqu'à la confluence de la Creuse et la Doue.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

56

Carte des aléas :

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

57

Cartes des risques :

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

58

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

59

2.7.2. Aléa inondation par remontée de nappe :

Une zone de nappe sub-affleurante est signalée tout le long des cours d'eau. Plusieurs zones d'aléas forts à très forts sont signalées en bordure de cette nappe.

2.7.3. Aléas mouvements de terrain

La cartes de mouvements de terrains de la DDT indique plusieurs aléas à différents endroits :

. aléa glissement : zones situées à mi pente des collines situées à l'Ouest et au Sud du village. Ces aléas sont de faibles à très forts ; . aléa effondrement : une zone à l'Ouest et en limite est de la commune ; . aléa éboulement : bas de pente du coteau des Pièces Montant. Des indices karstiques, effondrements de cavités, sont dispersées sur l'ensemble du territoire de Glay. Plusieurs sources, résurgences… sont également signalées sur la commune.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

60

Carte n°4 : Mouvements de terrain du CTE :

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

61

2.7.4. Aléa retrait – gonflement des argiles

La carte des aléas gonflement des argiles indique deux zones de la commune en zone à aléa moyen, au sommet des collines du sud du territoire. Les zones de fond de vallées sont en aléa faible. Des prescriptions sont disponibles en annexe, pour les secteurs concernés par l'aléa retrait-gonflement des argiles.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

62

2.7.5. Cavités souterraines

Aucune cavité souterraine n’est répertoriée sur le site « Géorisques ».

2.7.6. Aléa sismicité

Le territoire de la commune est classé en zone à aléa de sismicité modéré.

2.7.7. Aquifère

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Les terrains qui bordent les cours d'eau contiennent une nappe alluviale qui communique avec celle du Doubs. Cette nappe peut être captée pour l'alimentation humaine. Il est donc très important que tout rejet d'eau usée ne soit pas rejeté dans le milieu naturel sans traitement préalable efficace. Les effluents agricoles doivent être récupérés par des dispositifs adéquats.

2.7.8. Traçages par colorimétrie

Plusieurs traçages sont mentionnés sur la carte disponible sur le site de la DREAL de Franche-Comté sur la commune ou à proximité : - Trois injections sur la commune d'Abbévillers sont ressorties au niveau de la source de la Doue ; - Une injection sur la commune d'Abbévillers est ressortie au niveau de la source du Trou Glouglou ; - Une injection au niveau des pertes du ruisseau des Rosières et ressorti un peu plus loin à la source Coulon.

63

Les risques technologiques

2.8.1. Activités industrielles et Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)

Afin de limiter l’occurrence et les conséquences des accidents, les établissements industriels sont répertoriés et soumis à deux réglementations : les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et les installations SEVESO (les plus dangereuses). Le code de l’environnement, pour les ICPE, distingue : . Les installations assez dangereuses soumises à déclaration (D) au préfet avant mise en service, . Les installations plus dangereuses soumises à autorisation (A), devant faire l’objet d’études d’impacts et de dangers. Ces sites sont identifiés en raison de risques accidentels (silos, dépôts d’engrais, installations de réfrigération utilisant de l’ammoniac, etc.). . Les installations très dangereuses sont classées SEVESO suite aux directives européennes SEVESO I (1982) et SEVESO II (1996). La commune de Glay n’accueille aucune ICPE.

2.8.2. Transport de matières dangereuses

Les transports de matières dangereuses (TMD) concernent les produits hautement toxiques, les explosifs, les polluants, mais aussi les produits tels que les carburants, le gaz, les engrais solides ou liquides qui peuvent présenter des risques pour les populations ou l’environnement. Le risque est consécutif à un accident se produisant lors du transport par voie routière, ferroviaire, voie d’eau ou de canalisation. Les effets peuvent être une explosion, un incendie, un dégagement de nuage toxique. La commune de Glay n’est pas concernée par le transport de matières dangereuses.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

64

2.8.3. Rupture de barrage

Glay n’est pas impactée par le risque de rupture de barrage.

2.8.4. Site et sols pollués

L’activité industrielle, souvent ancienne, présente dans le Pays de Montbéliard est la principale cause des pollutions du sol, du sous-sol et des eaux souterraines. La base BASOL, recense les sites pollués. Parmi les 29 sites présents sur l’agglomération aucun n’est situé à Glay. La base BASOL est complétée par l’inventaire historique de sites industriels et activités de services de la base BASIAS, gérée par le BRGM. L’inscription d’un site dans BASIAS ne préjuge pas d’une éventuelle pollution, cependant la présomption peut être forte selon la nature de l’activité passée ou actuelle. 5 sites sont recensés à Glay. Les activités des sites sont le travail des métaux et ferrailles.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Nuisances sonores

La loi du 31 décembre 2012, dite loi « bruit » a instauré le classement sonore des infrastructures des transports terrestres. Toutes les routes au trafic supérieur à 5 000 véhicules jours doivent être classées ainsi que les infrastructures ferroviaires de plus de 50 trains par jour. L’arrêté préfectoral du 8 juin 2011 a porté sur la révision du classement sonore des infrastructures du département du Doubs. Le classement se compose de 5 catégories et détermine une largeur affectée par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure de 10 à 300 mètres. La commune de Glay n’est pas concernée par ce classement.

65

Les déchets

La collecte des ordures ménagères est assurée par le SIVOM une fois par semaine. La collecte sélective est sous-traitée à PMA à partir d’une plate-forme réservée aux encombrants localisée sur la commune et/ou sur la commune d’Hérimoncourt.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

66

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

67

Bilan des enjeux environnementaux Hiérarchisation des qualités écologiques

La réalisation d’une carte des qualités écologiques8 à partir de l’ensemble des observations effectuées sur le terrain permet de mettre en évidence de façon plus directe et synthétique l’intérêt relatif présenté par les différentes unités rencontrées.

À cet effet, une échelle comprenant 9 classes de qualité écologique est utilisée, ainsi qu’une rubrique “hors-classe” excluant les zones urbanisées, non évaluables selon les mêmes critères.

hors-classe niveau 1 : qualité écologique très faible niveau 3 : qualité écologique faible

niveau 5 : qualité écologique moyenne niveau 7 : bonne qualité écologique niveau 9 : qualité écologique très bonne à exceptionnelle

La qualité écologique d’un milieu peut s’apprécier en intégrant un certain nombre de critères tels que : . diversité spécifique (nombre et mode de répartition des espèces), . diversité écologique : o verticale (nombre de strates), o horizontale (nombre et mode de répartition des peuplements, complexité de mosaïque, effet de lisière, …), . qualité biologique d’espèces ou de peuplements (notion de rareté), animaux et végétaux9 ; . degré d’artificialisation ; . rôle écologique exercé sur le milieu (épuration latérale des sols, retenue des sols, diversification des strates, …) ; . rôle dans le fonctionnement des écosystèmes ou des éco-complexes.

Cette carte permet de mettre en évidence les zones de plus grand intérêt et de hiérarchiser les différents milieux entre-eux.

8 Nous parlons bien là de la notion de qualité et non pas de valeur. La qualité écologique d’un milieu naturel correspond à la qualité intrinsèque du milieu liée à la présence d’espèces ou de peuplements remarquables. La notion de valeur quant à elle, intègre la qualité intrinsèque et l’intérêt que le milieu peut présenter pour l’homme, telle que la valeur agronomique, touristique, … 9 La qualité écologique la plus forte est retenue pour la hiérarchisation. Ainsi, certains milieux sont bien cotés parce qu’ils abritent Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte un peuplement animal remarquable bien qu’offrant une végétation banale, pour d’autres milieux, ce sera l’inverse …

68

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

69

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

70

Commentaire de la carte des qualités écologiques : hors classe : zones urbanisées = village, routes, fermes… niveau 1 : qualité écologique très faible : zones de cultures et de prairies artificielles niveau 2 : jardins potagers niveau 3 : qualité écologique faible : prairies pâturées ou fauchées permanentes et engraissées ; plantations de résineux ; prairies non humides abandonnées niveau 4 : haies artificialisées ; parcs arborés ; prairies pâturées humides ; prairies de fauche potentiellement humides niveau 5 : qualité écologique moyenne : forêts spontanées ; haies, fruticées, bosquets et bandes boisées ; vergers d'amateur niveau 6 : haies mésohygrophiles ; prairies pâturées humides en mosaïque avec des mégaphorbiées (prairies à hautes herbes) ; prairies maigres de fauche ou pâturées niveau 7 : bonne qualité écologique : ripisylves ; mégaphorbiées (prairies à hautes herbes) ; pelouses sèches niveau 8 : pelouses sèches en bon état de conservation abritant espèces animales et végétales patrimoniales ; secteurs abritant des espèces d’oiseaux menacésniveau 9 : qualité écologique très bonne à exceptionnelle (absent du territoire communal)

Prise en compte des enjeux liés au milieu naturel et recommandations

2.12.1. Dans le cadre de la carte communale

. Préserver les massifs forestiers de toute urbanisation ;

. Préserver les lisières forestières ;

. Préserver les plus grands secteurs de vergers au titre de la protection de la biodiversité génétique, ainsi qu'en application de la loi Grenelle II, puisque ceux-ci jouent le rôle des haies absentes au niveau de la trame verte et bleue (possibilité de protéger les vergers avec l'article L111-22 CU : Sur un territoire non couvert par un plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme en tenant lieu, le conseil municipal peut, par délibération prise après une enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement, identifier et localiser un ou plusieurs éléments présentant un intérêt patrimonial, paysager ou écologique et définir, si nécessaire, les prescriptions de nature à assurer leur protection) ;

. Préserver les haies, bosquets et bandes boisées en application de la loi Grenelle II (même remarque que précédemment) ;

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

. Préserver les zones humides en application de la loi sur l’eau ;

. Préserver les zones de pelouses sèches et de prairies mésoeutrophes au titre de la loi Grenelle II (même remarque que précédemment).

2.12.2. En marge des compétences du document d'urbanisme

Bien que situées en marge des compétences du document d'urbanisme, ces mesures permettent de prendre en compte vraiment la loi Grenelle II qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques.

• Gestion des pollutions Les activités présentant un risque pour le réseau karstique telles que stockage de matière organiques ou d'autres produits polluants (stockages divers), doivent être munies de dispositifs de rétention capables de réduire tout risque de pollution par ruissellement.

71

• Gestion des prairies Il serait également très souhaitable de diminuer les engrais dans les prairies eutrophes, notamment dans les prairies de fauche, ainsi que dans les secteurs comportant encore de beaux réseaux de haies ou imbriqués dans la forêt ou encore situées à proximité dans la plaine alluviale afin de favoriser la biodiversité. Eviter les renouvellements. L’exploitation intensive des prairies est un processus de développement non durable pour les sols, les populations d’oiseaux, d’insectes et de plantes.

• Gestion du patrimoine forestier Proposer au gestionnaire forestier des pratiques respectueuses de la faune et de la flore (éviter la monoculture de résineux, conserver un mélange des essences spontanées dans les plantations forestières, conserver une structure forestière permettant la plus grande diversité faunistique, notamment d’éviter les vastes coupes à blanc, mettre en place quelques îlots de vieillissement, conserver 3 à 5 % du volume de bois vivant en bois mort sur pied, éviter tout changement à proximité des fourmilières). L’exploitation intensive de la forêt, couplée à d’importants changements climatiques est un processus de développement non durable pour les populations d’oiseaux, d’insectes et de plantes.

• Cas particulier des haies Afin de sauvegarder la diversité végétale et animale due à la présence de réseaux de haies au sein des milieux ouverts, il importe de maintenir les haies existantes. Cette diversité se trouverait même considérablement augmentée s’il existait plus de réseaux de haies au sein des milieux ouverts situés sur le plateau et à proximité du village. Aussi serait-il souhaitable d’inciter les particuliers à la plantation de haies naturelles propice au développement de nombreuses espèces d’insectes et d’oiseaux. Il est possible aussi dans le cas d’une mise en place d’un lotissement, de réserver des bandes de terrain le long des chemins, par exemple, qui seraient destinées à la plantation de haies collectives et entretenues par la commune. “Le choix d’espèces indigènes est primordial pour maintenir un équilibre dont dépend la sauvegarde de la faune locale. Il importe aussi de laisser se développer une strate arbustive sous les grands arbres des haies, de façon à augmenter considérablement leurs diversités et leurs capacités d’accueil pour la faune. L’annexe n°5 propose une liste d’espèces spontanées à utiliser en cas d’installation de haies naturelles.

Haie avec strates basses manquantes, ne jouant pas son rôle de protection climatique ni de source de biodiversité.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

72

Exemple de haie jouant un rôle de protection microclimatique :

Quelques exemples :

Rappelons au passage que les espèces d'oiseaux sont presque toutes protégées par la loi (hormis les espèces chassables). Il importe donc d'effectuer les travaux de taille des haies en dehors de la période de reproduction (soit entre mi-juillet et fin mars). Cela a pour but d'éviter le dérangement des oiseaux reproducteurs en cours de nidification et également d'éviter de détruire des nids ainsi que les oeufs ou les jeunes qu'ils contiennent.

• Gestion du patrimoine fruitier L'urbanisation est en partie responsable de la disparition des vergers. Elle se fait de préférence autour des villages, à bonne exposition, là où sont installés, le plus souvent, les vergers. La construction de routes en fait disparaître d'autres et souvent sans savoir quelles sont les variétés concernées. L'idéal est de préserver les arbres au maximum en adaptant les parcellaires du lotissement. En dernier recours, il importe d'identifier les variétés qui vont s'éteindre en faisant appel aux associations locales de sauvegarde (section locale des Croqueurs de Pommes) et planter et regreffer les variétés méritantes dans un espace privé ou collectif. CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin En dernier recours, lors de l'abattage des arbres morts dans les vieux vergers, la pose de nichoirs serait hautement souhaitable pour maintenir la diversité des oiseaux.

• Gestion des pelouses sèches Eviter tout apport d'engrais ou amendements qui feraient évoluer l'habitats vers des milieux de moindre intérêt. Maintenir une fauche tardive (1er juillet) ou un pâturage très extensif).

• Gestion de la ripisylve Conserver au maximum les zones de végétation, notamment dans les secteurs soumis à l’érosion. Alterner des zones d’ombre et des zones de lumière. Diversifier les strates (arborescente, arbustive et herbacée). Ne pas intervenir de fin mars à fin septembre sur la végétation. Evacuer les débris de coupe. Ne pas couper systématiquement toutes les broussailles. Limiter les linéaires et interventions uniformes. Eviter les peupliers en bordure de cours d’eau ainsi que les coupes à blanc de la ripisylve. Proscrire les désherbants chimiques et autres produits phytosanitaires en bordure de cours d’eau.

73

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

74

Diagnostic socio-économique La population

3.1.1. Evolution générale de la population

Contexte démographique du Pays de Montbéliard Agglomération « Au cœur des années 1970, le Pays de Montbéliard a vécu un pic démographique très fort, lié au développement industriel de la région. L’essor de la production de , principal employeur de l’agglomération, a permis un développement important des communes de Montbéliard, et des villes alentours, qui constituent le cœur urbain de l’actuelle intercommunalité. A partir des années 1970, la population de ce cœur urbain diminue, du fait d’une délocalisation de la production de PSA qui induit une réduction du nombre d’emplois. Entre 1975 et 1990, le territoire de l’agglomération enregistre une perte de 14 600 habitants. Cette perte démographique est le résultat d’un déficit migratoire très important, en partie compensé par un solde naturel positif, mais pas suffisamment pour enrayer la perte globale d’habitants. Sur cette période, l’évolution annuelle de population est de – 0,73% sur l’agglomération urbaine (- 975 habitants chaque année), tandis qu’elle est de + 0,89% sur les communes périphériques du Pays de Montbéliard (+ 190 habitants chaque année). Ainsi, dès les années 1970 la dynamique périurbaine s’amorce au détriment des centres urbains de l’agglomération. Entre 1990 et 2008, la perte démographique, bien que toujours réelle s’atténue fortement : le phénomène de périurbanisation se tasse. L’évolution annuelle de population est de -0,37% sur l’agglomération urbaine, tandis qu’elle est de + 0,37% sur les communes périphériques. Sur la période récente, la crise économique impacte les mouvements résidentiels et le territoire entre dans une phase de stagnation : entre 2008 et 2013, la perte d’habitants est bien moins importante, 1 300 habitants quittent encore l’agglomération urbaine mais parallèlement les communes périphériques ne voient plus leur population augmenter, elle se stabilise : la périurbanisation a pris fin, mais ce sont encore les communes les plus urbaines qui perdent le plus d’habitants. Entre 2008 et 2013, le taux d’évolution annuel constaté sur Pays de Montbéliard Agglomération est de -0.18 %. A l’échelle du pôle métropolitain Nord-Franche-Comté la population se maintient globalement, mais le phénomène de périurbanisation est constant sur la période 1990-2011. Comme observé à l’échelle du Pays de Montbéliard, l’écart entre le dynamisme des communes périphériques et celui des agglomérations urbaines tend à se réduire ».

Extrait du diagnostic Habitat de PMA, CODRA 03/2017

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

75

3.1.2. Une population communale en croissance

La commune de Glay connait durant toute la première partie du XXème siècle une baisse démographique importante :

. 646 habitants en 1901 . 487 habitants en 1911 . 279 habitants en 1946 . 325 habitants en 1975 . 268 habitants en 1982

Cette diminution de la population municipale correspond au phénomène de dépeuplement des campagnes. L’exode rural touche massivement la France à cette période : la population urbaine française dépasse les 50 % en 1931. Les petits villages ruraux se vident de leur population au profit des zones urbaines qui concentrent les emplois. Ainsi, alors que la population de Glay diminuait entre 1901 et 1982, le cœur urbain du Pays de Montbéliard était en pleine explosion démographique.

La baisse démographique enregistrée à Glay entre 1975 et 1982 était étroitement liée à un solde migratoire négatif10

10 L’évolution de la population résulte de la somme du mouvement naturel (différence entre la natalité et la mortalité) et du solde

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte migratoire (différence entre les arrivées et les départs de résidents de la commune).

76

Depuis 1982, la population municipale augmente (+87 habitants entre 1982 et 2013) tandis qu’une baisse régulière de la population caractérise l’agglomération de Montbéliard sur la même période. Cette hausse de la population correspond au phénomène de la périurbanisation. Depuis plusieurs décennies, le dynamique des communes périphériques par rapport au centres urbains de l’agglomération demeure une constante structurelle du territoire Nord Doubs.

La croissance démographique actuelle est liée à des soldes migratoire et naturel positifs.

Il faut noter un net ralentissement du solde migratoire depuis 1999. Il ne constitue plus le moteur de l’évolution démographique. Ce ralentissement est corrélé à la fin du mouvement de périurbanisation constaté à l’échelle de l’agglomération.

La proximité de la Suisse constitue cependant un facteur d’attractivité certain pour la commune de Glay.

3.1.3. La structure par âge de la population

Glay n’échappe pas à la tendance nationale du vieillissement de la population. La pyramide des âges de Glay présente les caractéristiques d’une population vieillissante : . La part des moins de 29 ans est en légère diminution (35 % en 2008 contre 33 % en 2013). . La tranche d’âge des 30-44 ans (22 % en 2008 et 24 % en 2013) est en légère augmentation tandis que la part des 45-59 ans (21 % en 2008 et 20 % en 2013 est restée stable. . La part des 60-74 ans a fortement augmenté (12 % en 2008 contre 20 % en 2013). CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

77

L’étude de l’indice de jeunesse11 met en lumière la tendance au vieillissement de la population communale.

L’indice de jeunesse est en nette diminution à Glay entre 1999 et 2014.

Il diminue cependant moins vite qu’à l’échelle de l’agglomération.

Ainsi, comparée à la structure par âge de la population de PMA, la population communale apparait sensiblement plus jeune : . La part des 30-44 y est plus représentée (de 5 points supplémentaires) ; . La part des 60 ans et plus (23 %) y est sensiblement moins élevée que celle recensée à l’échelle de

PMA (27 %).

Ces constats sont directement liés à la structure familiale de la commune (voir infra). Glay bénéficie d’un apport de jeunes couples, avec ou sans enfants qui vient atténuer au niveau communal la tendance structurelle du Nord Doubs au vieillissement de la population.

11 L’indicateur de jeunesse est le rapport entre la population âgée de moins de 20 ans et celle des plus de 60 ans.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

78

La structure familiale et la taille des ménages

3.2.1. Une prédominance des couples avec ou sans enfants

L’analyse comparée de la typologie des ménages met en lumière le profil familial de la commune de Glay. Les couples avec ou sans enfants sont beaucoup plus représentés à Glay (68 % de la population) qu’à l’échelle de PMA (56 %). Par ailleurs les personnes seules ou les familles monoparentales y sont moins représentées.

Typologie des ménages 45%

40% 39% 35% 35% 32% 33% 29% 28% 29% 30% 27% 27% 25%

20%

15% 9% 9% 10%

5% 2% 2% 0% 0% 0% Personne seule Autre ménage sans Couple sans enfant Couple avec enfant Famille famille monoparentale

Commune PMA Pôle métropolitain

3.2.2. Une forte diminution de la taille des ménages

Cependant, la commune connait une forte diminution de la taille de ses ménages. Alors qu’en

1968 le nombre moyen d’occupants par résidence principale à Glay est de 2.8, celui-ci est de 2.2 CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin en 2013. Ce desserrement des ménages n’est pas une spécificité de la commune de Glay. Cette évolution est similaire à l’échelle du Pays de Montbéliard Agglomération (2.3 occupants par résidence principale en 2013). Plus généralement cette tendance s’inscrit dans les principales évolutions sociales que connait la France au cours des dernières décennies : diminution de la taille moyenne des familles, progression des divorces, vieillissement de la population… Ainsi, le nombre moyen de personnes par ménage en France est passé de 3,1 à 2,3 entre la fin des années 1960 et le milieu des années 2000.

79

3.2.3. Une prédominance des ménages de 2 personnes ou moins

Ainsi, en 2013, malgré le profil plutôt familial de la commune, 71 % des ménages à Glay comptent 2 personnes ou moins. Cette catégorie de ménages ne représentait que 60 % des ménages en 2008. Sur cette même période la part des ménages composés de plus de 3 personnes a baissé de 11 points.

La baisse globale de la taille des ménages illustrée en particulier par la prédominance des ménages de 2 personnes ou moins, implique une progression des besoins en logements plus rapide que la croissance démographique. Cette tendance à la baisse de la taille des ménages exige une diversification accrue du parc de logements (logements plus petits…).

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

80

Population active et emplois

3.3.1. Une part importante d’actifs travaillant en Suisse

Glay fait partie de la zone d’emploi12 de Belfort-Montbéliard-Héricourt. Ainsi, 65 % des actifs de la commune travaillent dans une « autre commune du département ». Cependant, la particularité de la population active de Glay tient à la proximité de la Suisse et à la part importante de travailleurs transfrontaliers. 18 % des actifs de Glay travaillent « hors métropole ». Par ailleurs, 12 % des actifs occupés travaillent dans la commune de résidence. En effet, plusieurs activités sont présentes à Glay dont une entreprise d’encastillage comptant une vingtaine de salariés (voir infra).

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

12 Définition INSEE : Une zone d'emploi est un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l'essentiel de la main d'œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts.

81

3.3.2. Un taux de chômage très faible

La seconde particularité de la population active de Glay est le taux de chômage est très faible : en 2013, 5 % de la population active. Ce taux est très fortement inférieur à celui du Pays de Montbéliard Agglomération (16 %) et du pôle métropolitain (11 %). Le faible taux de chômage peut être rapproché avec l’analyse faite précédemment : les actifs de Glay ne dépendent pas uniquement de la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt. Ils bénéficient également des possibilités offertes par la Suisse.

3.3.3. Un niveau de vie supérieur à celui de l’agglomération

Ce constat est étroitement lié aux analyses précédentes : . Une part importante d’actifs travaille en Suisse, où les revenus moyens sont plus élevés qu’en France ; . Un taux de chômage très bas dû à la diversité des destinations possibles pour les actifs de Glay.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

82

L’Habitat

En 2013, Glay compte 182 logements au total : 161 résidences principales (soit 88 % du parc) ; 2 résidences secondaires ou occasionnelles (soit 1 % du parc) et 18 logements vacants (soit 10 % du parc).

3.4.1. Un parc de logements en augmentation

Entre 1968 et 1999, le parc de logements a connu une progression quasi nulle. En revanche entre 1999 et 2013, le parc a augmenté de 52 logements (alors même que la population communale ne compte que 41 habitants supplémentaires sur cette même période). Le parc de logements de Glay progresse depuis 1999 à un rythme plus rapide que celui observé à l’échelle du Pays de Montbéliard Agglomération.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

83

L’analyse des données SITADEL13 permet de distinguer deux séquences dans le rythme de constructions de logements à Glay .

Une première séquence entre 2004 et 2007 particulièrement dynamique : 34 logements ont été commencés au cours de cette période. La réalisation de deux opérations importantes de construction de logements explique ce rythme particulièrement élevé : . La création de 27 logements en 2007 suite à la rénovation du centre de rencontre (ancienne école protestante) au cœur du village ; . L’ouverture d’un lotissement au cours des années 2000, qui a permis la construction de 8 maisons individuelles.

Une seconde séquence entre 2008 et 2013, avec un rythme de construction est très faible : 4 logements ont été commencés en 5 ans. Cela met de nouveau en lumière le ralentissement du phénomène de périurbanisation (développé ci-dessus).

13 SITADEL est le « Système d’Information et de Traitement Automatisé des Données Élémentaires sur les Logements et les locaux ». Cette base de donnée recense l’ensemble des opérations de construction à usage d’habitation (logement) et à usage non résidentiel (locaux) soumises à la procédure d’instruction du permis de construire.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

84

3.4.2. Analyse de l’évolution du parc de logements

3.4.3. Une progression du parc de résidences principales

L’augmentation globale du parc concerne presque exclusivement les résidences principales. Seuls 2 logements (soit 1 %) du parc sont comptabilisés par l’INSEE comme résidences secondaires.

3.4.4. Une vacance en hausse

L’augmentation du parc de logements entre 1999 et 2013 s’est également traduite par l’augmentation de la vacance. Entre 1999 et 2013, le nombre de logements vacants a doublé à Glay en valeur absolue (en passant de 9 à 18 logements). Le taux de vacance de la commune est quant à lui passé de 7 % en 1999 à 10% en 2013. Ainsi, la progression du taux de vacance est restée contenue tandis que le nombre de logements vacants a été multiplié par deux. Toutefois cela signifie que l’augmentation du parc de logements entraine de façon certaine une progression du taux de vacance. Dans ces conditions, il faut éviter que la construction neuve ait pour effet de « vider » des logements existants. Ce risque est avéré au niveau de l’agglomération, en particulier sur les communes centrales comme Montbéliard.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

85

Les caractéristiques du parc de logements

3.5.1. Un parc de logements ancien

Plus d’un logement sur deux a été construit avant 1945 et 65 % des logements ont été construits avant 1970. Il s’agit ainsi d’un parc de logements plus ancien que celui de PMA. Cette ancienneté du parc constitue une richesse pour la commune (patrimoine architectural). Cependant, il est légitime de se poser la question du devenir de ces logements, dont la rénovation est parfois nécessaire pour satisfaire la demande actuelle. De nombreuses bâtisses de la rue principale présentent les caractéristiques d’une architecture rurale et agricole (peu d’ouvertures, surfaces de plancher très importantes). L’évolution qualitative de ce parc de logements est indispensable pour rester en adéquation avec les besoins de la population et éviter la poursuite d’une croissance de la vacance.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

86

Une opération de rénovation d’une ancienne bâtisse est actuellement en cours sur la commune. Cette bâtisse sera divisée en plusieurs logements. Ce type d’opération est à encourager. Elle permet à la fois la réhabilitation du parc ancien mais également la création de logements diversifiés, en adéquation avec les évolutions de la composition et la taille des ménages.

3.5.2. Une prédominance de l’habitat individuel

En 2013, les logements individuels représentent 68 % de l’ensemble des logements de la commune de Glay. Cette part d’habitat individuels est bien supérieure à celle observée à l’échelle de PMA (54 %) et du pôle métropolitain (52 %). Cette composition du parc de logements est liée caractère rural de la commune. Les extensions du village (voir partie organisation du village) sont exclusivement composées de maisons individuelles. Cependant, un tiers des logements sont identifiés comme appartenant au parc collectif. Le parc de logements collectif est concentré dans le tissu villageois. La rénovation du centre de rencontre a permis d’augmenter le nombre d’appartements (création de 27 logements collectifs). Il a ainsi permis de diversifier le parc de logements de Glay.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

87

3.5.3. Des logements trop grands

Les grands logements prédominent à Glay, avec 77 % des logements de 4 pièces et plus. Seuls 4 % des logements comptent 2 pièces ou moins. La prédominance de grands logements est étroitement liée à la celle de l’habitat individuel. Elle n’est pas en adéquation avec la diminution constatée de la taille des ménages observée précédemment. Un parc composé très majoritairement de logements de grande taille ne saurait être pleinement adapté à la structure des ménages de Glay (à 71 % composé de 1 ou 2 personnes).

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

88

Les occupants

Les habitants de Glay sont en grande majorité propriétaires de leur logement : en 2013, le statut de propriétaire domine très largement (83 %). Cette part est supérieure à celle du Pays de Montbéliard Agglomération (61 %). Le taux de propriétaires peut être corrélé aux conditions économiques relativement favorables dont bénéfice la population (taux de chômage faible, revenu médian supérieur à la moyenne de PMA…). De plus, les villages de PMA accueillent des populations plus familiales et moins volatiles qu’au sein des centres urbains de l’Agglomération (où se concentrent les étudiants, jeunes actifs…). Le contexte favorise dès lors l’accession à la propriété. Enfin, 17 % des logements sont occupés par des locataires du parc privé (en particulier des logements rénovés du centre de rencontre). Il n’existe aucun logement social sur la commune.

Comparaison du mode d'occupation des résidences en % principales sur la commune et PMA

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin 90 82 80 70 61 60 50 40 30 20 17 17 20 10 0 1 2 0 Propriétaires Locataires parc privé Locataires parc HLM Logés gratuitement

Commune PMA Source: INSEE, RP2013

89

Equipements et économie locale

Glay présente les caractéristiques d’une commune rurale. Du fait du faible poids démographique de la commune, la commune n’a pas de fonction centrale liée aux commerces et services marchands. Cela implique que les activités quotidiennes des habitants de Glay sont liées aux bourgs voisins (le bourg structurant le plus proche est Hérimoncourt) pour la consommation et les loisirs.

3.7.1. Les services et les activités économiques

L’INSEE recense 10 établissements actifs à Glay au 31/12/2013 : 1 établissement de l’agriculture ; 1 établissement de l’industrie, 3 établissements de la construction ; 5 établissements de commerces, transports. La commune ne compte aucun commerce de proximité (boulangerie, épicerie, boucherie…). Les deux activités les plus importantes de la commune sont la société d’encastillage au centre du village et le restaurant la Papèterie situé à la sortie Sud du Village.

Société ACMO accastillage moderne à Glay

3.7.2. Les équipements publics

L’équipement majeur de la commune est la mairie qui marque la centralité administrative du village.

Par ailleurs la commune compte une école primaire. La commune appartient à un regroupement pédagogique intercommunal :

- Glay : 33 enfants scolarisés ; 2 classes assurant les niveaux de maternelle ; CP et CE1)

- Meslière : 20 enfants scolarisés ; 1 classe assurant les niveaux de CM1, CM2.

- Dannemarie : 14 enfants scolarisés ; 1 classe assurant le CE2

Ecole primaire et maternelle de Glay Source : ADU

Les équipements sportifs et de loisirs Les deux seuls équipements sportifs et de loisirs de la commune sont le boulodrome et la salle des fêtes. Ils sont situés à proximité de la mairie.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

90

Accessibilité de la commune et déplacements La connexion de la commune au territoire du Nord Doubs

Le Nord Doubs se situe au cœur d’un réseau routier dense. Les axes structurants permettant la liaison rapide des pôles stratégiques du Nord Doubs mais aussi l’accès à des pôles extérieurs (Belfort, Suisse…). L’A36 : l’autoroute permet de relier deux grands carrefours autoroutiers (Rhône et Rhin) d’un point de vue global. Elle facilite également l’accès aux grands pôles stratégiques du territoire grâce aux échangeurs de Belchamps, Montbéliard, Sochaux ou Technoland et relie le Nord Doubs à Belfort. La RN1019 (ou E27), qui ne passe pas par le Nord Doubs, constitue également un axe majeur. Cet itinéraire traverse le Nord Franche-Comté d’Est en Ouest, reliant ainsi le territoire avec la Suisse, mais aussi l’Italie. Un réseau routier secondaire, plutôt dense, relie quant à lui les agglomérations du territoire et les pôles majeurs du Nord Doubs. La forte irrigation routière du territoire est liée à son urbanisation éclatée qui favorise la multiplication des déplacements ainsi qu’à culture automobile très prégnante. La commune de Glay, située à l’extrémité Sud du territoire est excentrée par rapport aux principaux axes de circulation. La D34 à Hérimoncourt (à 5km de Glay) constitue la voie d’accès la plus rapide au cœur d’agglomération () ainsi qu’à la frontière Suisse (Fahy).

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

91

Le réseau viaire structurant le territoire communal

La route principale traversant le village est la D480. Il s’agît de la seule voie carrossable permettant de relier la commune à Hérimoncourt au Nord et à Blamont à l’ouest. La D480, nommée rue du Moulin sur la traversée de la commune constitue la colonne vertébrale de Glay. La rue du Moulin possède une fonction structurante du village très affirmée.

Outre la rue principale, la commune compte cinq voies communales :

. La rue de la Doué qui rejoint la route D 247 qui mène à Dannemarie ; . Rue de la Pâle qui se poursuite en petite route menant à Dannemarie ; . Rue de la Goulotte, en impasse ; . Rue de Couleu qui se poursuit par une petite route menant à Roche-les-Blamont ; . La rue de l’Eglise, en impasse. Sur ces voies principales et secondaires viennent se greffer des voies sans issue permettant de desservir des résidences, ainsi que des voies empierrées et des chemins.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

92

Les cheminements doux

Glay ne compte aucun cheminement dédié aux piétons et deux roues. L’absence d’aménagements urbains est un facteur qui aggrave les vitesses de traversée du village. Des travaux sont actuellement en cours sur la voirie au centre du village pour créer des trottoirs. Enfin, d’autres liaisons douces sont présentes sur la commune, et notamment des sentiers de randonnées. Ces circuits pédestres favorisent la découverte du territoire communal tant pour ses habitants que pour des personnes extérieures à la commune.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Les chemins de randonnée à Glay, source IGN 2018

93

Les déplacements

La situation géographique de la commune, son caractère rural et l’absence de transports en commun la desservant, favorisent l’utilisation de la voiture comme moyen de transports. Les actifs de Glay utilisent très majoritairement la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. Ces déplacements atteignent une part modale de 85 % en 2013 (contre moins de 4 % chacun pour la marche à pied et les deux roues).14 Toutefois, malgré l’absence de transports en commun, 4 % des actifs déclarent se rendre à leur travail par ce moyen. Il peut s’agir utilisateurs de covoiturage ou des actifs se rendant à Hérimoncourt pour accéder au réseau de transports urbains du Pays de Montbéliard.

14 Donnée issue du recensement de la population de 2013. Les déplacements domicile-travail sont structurants en termes de mobilité car ils associent souvent d’autres types de déplacements comme la dépose des enfants ou la

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte réalisation d’une course. Ils en disent long sur les habitudes de déplacements des habitants.

94

Paysage et urbanisme Le paysage du territoire

L’approche globale paysagère

La commune de Glay appartient à l’entité paysagère des plateaux de Blamont Hérimoncourt décrit par l’Etat initial de l’environnement du SCOT Nord Doubs. Ces unités paysagères ont été identifiées à partir des travaux de l’Atlas des paysages de Franche-Comté. Les plateaux de Blamont Hérimoncourt constituent un palier surplombant les vallées industrielles urbanisées. Ils sont ainsi détaillés par le SCOT Nord Doubs: « Les plateaux de Blamont et d’Hérimoncourt font l’objet d’extensions villageoises, liées à une pression transfrontalière, et aussi par le caractère dominant du plateau et son aspect non « fermé ». En effet, les parties sommitales sont très ouvertes avec des reliefs boisés qui redescendent vers les

vallées. CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Ce caractère dominant du plateau et ses pentes assez faibles ont généré des villages et bourgs assez développés et souvent situés à la croisée de chemins. Les vallées sont souvent très sombres et fermées (amont de la vallée du Gland, vallées de la Doue et de la Creuse). Dans le secteur de Dasle/Vandoncourt, on perçoit les traces de l’industrie à la campagne. Dans cette unité, le développement des villages en extension est d’autant plus important qu’ils sont proches des vallées urbanisées. Le revers Nord du plateau de Blamont tend à s’agréger à Seloncourt, et c’est finalement sur les vergers que la pression urbaine a beaucoup d’impact. »

95

Les éléments structurants du paysage communal

Le village de Glay est inséré dans la vallée le long de la route principale reliant Meslières à Blamont.

Cette situation crée au sein du village une alternance entre les paysages fermés par les forêts et les paysages ouverts (plaines alluviales de la Doue et du Gland).

Le paysage de la commune est structuré par 3 différents espaces qui compartimentent le paysage :

Des surfaces agricoles ouvertes sont présentes sur les plateaux. Ces paysages ne sont pas visibles depuis les parties urbanisées de la commune.

Des parties boisées qui descendent vers la vallée. Les bois forment un écrin autour des espaces urbanisés de la commune. Les massifs forestiers contribuent à accentuer la perception du relief en augmentant les dimensions

verticales du paysage.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

96

Des plaines alluviales le long du Gland et de la Doue. A l’Ouest de la rue principale, les plaines alluviales constituent les seuls espaces ouverts visibles depuis les parties urbanisées de la commune. Elles ouvrent le paysage et forment une ceinture verte en continuité des jardins situés derrière le front bâti formé par la rue du Moulin.

Les entrées de village

Accès depuis Meslières

Des constructions (logements) ont été réalisées en continuité immédiate du tissu urbain de Meslière, sur la commune de Glay. Ainsi, les premières constructions de la commune de Glay ne se distinguent pas du village de Meslières. Cependant, l’entrée dans le village est marquée quelques centaines de mètres plus loin par une coupure verte (formée par le bois). Le village apparait au niveau du pont surplombant le gland. Elle offre la vision de quelques grandes bâtisses rurales. A droite à travers les arbres, le lotissement de la rue de Couleu est visible.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Accès depuis Blamont L’accès depuis Blamont longe d’abord sur plusieurs centaines de mètres les plaines alluviales de la Creuse. Le village est ainsi visible de loin. Cette entrée offre une perspective sur les symboles ruraux du village : deux clochers et le cimetière. La préservation de cette entrée de ville constitue un enjeu paysager pour la commune.

97

Les continuités naturelles au sein des parties urbanisées du village

La trame naturelle pénètre au sein du village grâce au maillage de vergers, jardins familiaux au cœur du village. Ces continuités naturelles contribuent à la bonne intégration visuelle du bâti.

Les vergers sont principalement situés dans les espaces interstitiels entre les bâtis ou à l’arrière du front bâti.

L’eau est très fortement présente à Glay puisque le village se situe à la confluence du Gland et de la Doue. La Creuse se sépare ensuite de la Doue au niveau de l’ancienne entreprise France Alliage. Le Gland est visible en entrée de ville depuis la RD 480. Ainsi que depuis la rue de Couleu qui le longe sur une partie. Le PPRI du Gland classe en zone rouge deux dents creuses situées rue de

Couleu. Celles-ci ne pourront être construites et peuvent ainsi être considérées comme des espaces de respiration au sein de la trame bâtie du village. La Doue traverse le village au niveau du croisement de la rue de la Pâle et de la rue du Moulin. Enfin, la Creuse longe les terrains situés derrière la rue du Moulin. Elle est visible depuis la rue lors de coupures dans le front bâti ou en entrée de ville depuis Blamont.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

98

5.4.1. L’organisation spatiale du village

Glay est un village de vallée adossé à la colline. Le centre ancien est lové entre la colline et les cours d’eau (Glan, Doue, Creuse). Le bourg est organisé le long de la départementale 480. Les parties urbanisées s’étalent sur cet axe et créent des ramifications. Le développement du village est ainsi fortement contraint par le relief à l’Est et au Sud ainsi que par la plaine alluviale à l’Ouest.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

99

Trois tissus urbains principaux peuvent être distingués à Glay :

. Le tissu villageois :

Ce noyau villageois constitue encore aujourd’hui le cœur du village de Glay, qui accueille la mairie et l’école. Ce tissu est principalement constitué par un bâti rural (bâtisses anciennes constituées de grands volumes). Il est caractérisé par un rapport étroit entre le bâti souvent implanté en limite du domaine public et l’espace public. Cela permet la constitution d’un front urbain. Le patrimoine présente une grande sobriété. Il se caractérise surtout par une volumétrie très imposante, des toitures et des portes de granges. Ces caractéristiques offrent une cohérence entre les constructions et le paysage qui les entoure.

. Les extensions du village

Les extensions sont principalement localisées dans les espaces interstitiels du bâti villageois et en extension. Les extensions récentes de forme pavillonnaire s’étendent de façon très consommatrice d’espaces.

Elles ont été réalisées rue de Couleu et rue de la pâle au cours des années 2000/2010 sur les derniers espaces non contraints par le relief ou la plaine. Dans ce type de tissu, le bâti n’a pas de relation étroite avec l’espace public. La plupart du temps, il est implanté en retrait et sa perception depuis la rue se fait au travers du filtre de la clôture.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

100

. Les constructions isolées :

En dehors du village, quelques constructions ont été réalisées de façon isolée. Ces bâtiments correspondent à d’anciennes fermes, quelques logements et garages. Le restaurant de la papèterie est également situé en dehors du village. Ces bâtiments sont situés au sein de milieux agricoles ou naturels et ne seront pas compris dans les espaces constructibles de la carte communale

5.4.2. Le patrimoine bâti remarquable

Le bâti de la commune ne fait pas l’objet d’une description spécifique au titre d’un inventaire du patrimoine architectural et paysager. Cependant, la commune compte un bâti ancien très présent composé de maisons franc-comtoises traditionnelles ; d’un bâtiment agricole ancien inséré dans le tissu urbain villageois ainsi que de deux églises.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

101

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

102

Synthèse du diagnostic et enjeux pour la carte communale

Enjeu pour la carte Constat communale

. Une commune qui . Répondre au besoin de bénéficie d’un contexte renouvellement de la démographique positif ; population ; . Une diminution de la . Prendre en compte le Démographie taille des ménages avec desserrement des une prédominance des ménages dans le calcul ménages de 2 des besoins en personnes ou moins. logements. . Un parc de logements . Identifier un potentiel en augmentation depuis de renouvellement du 1999 ; parc dans le calcul des . Un net ralentissement besoins en logements de la construction de la commune ; Diagnostic depuis 2008 ; . Besoin de socio- . Une augmentation de la diversification du parc économique vacance ; de logements pour . Un parc relativement répondre à la diversité ancien en centre-village des ménages. Habitat dont l'évolution qualitative sera indispensable pour répondre aux besoins de la population ; . Une prédominance de grands logements liée à celle de l'habitat individuel sur la commune.

Se référer à la carte de • Préserver les massifs hiérarchisation des qualités forestiers de toute écologiques urbanisation ; CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin • Préserver les lisières forestières ; • Préserver les plus grands secteurs de vergers Caractéristiques • Préserver les haies, Etat initial de physiques et bosquets et bandes l’environnement patrimoine boisées ; naturel • Préserver les zones humides en application de la loi sur l’eau ; • Préserver les zones de pelouses sèches et de prairies mésoeutrophes.

103

Enjeu pour la carte Constat communale

Se référer à la carte des • Préserver les terres Ressources, valeurs agronomiques agricoles de bonne pressions valeur agronomique.

. La commune est • Prendre en compte les concernée par le PPRI risques dans la du Gland ; définition du zonage Les risques et . La commune est nuisances concernée par des aléas mouvements de terrain.

Deux tissus urbains . Favoriser le prédominent à Glay : réinvestissement du . Un tissu villageois patrimoine rural pour constitué d'un bâti rural. maintenir la centralité C'est le cœur du village villageoise ; L'organisation de Glay. . Ne pas autoriser une spatiale du . Les extensions du trop forte ouverture à village village récentes de l'urbanisation et la forme pavillonnaire qui construction de s'étendent de façon très grandes extensions du consommatrice village. d'espaces.

La trame naturelle pénètre . Protéger les vergers au sein du village grâce au situés aux abords des maillage de vergers et habitations Paysage et Les continuités urbanisme jardins au cœur du village . Maintenir une bande naturelles au sein ainsi que par la forte inconstructible entre la des parties présence de l'eau. Creuse et les urbanisées du habitations pour village préserver la visibilité du cours d'eau.

Le village de Glay est inséré . Limiter les extensions dans une vallée. Cette dans la vallée situation crée une alternance . Préserver la silhouette Le paysage du entre les paysages fermés du village et protéger territoire par les forêts et les les entrées de villes paysages ouverts (plaines alluviales de la vallée du Doubs et de l'Allan).

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

104

Perspectives d’évolution, parti d’aménagement retenu et justification Estimation des besoins en logements pour la commune de Glay

Le diagnostic met en exergue une croissance modérée de la population depuis 1968 : la population municipale est passée de 314 à 355 habitants en 2013. En termes de perspectives démographiques la commune se fixe un objectif de croissance mesurée de 0.45 %/an. Ce taux de croissance est plus faible que celui observé entre 1999 et 2013 sur la commune (0.9 %/an). Il permettrait à la commune de Glay d’atteindre une population d’environ environ 380 habitants à l’horizon 2030.

L’évaluation des besoins en logements se base sur la considération de 4 types de besoins :

. Les besoins liés au desserrement des ménages (paramètre 1) . Les besoins liés au renouvellement du parc (paramètre 2) . Les besoins liés aux évolutions démographiques (paramètre 3) . La mobilisation des logements vacants (paramètre 4)

7.1.1. Les Besoins liés au desserrement des ménages

Sous l’effet de la baisse du nombre d’enfants par femme, de la multiplication de familles monoparentales et de la décohabitation des jeunes adultes, le nombre de personnes par ménage diminue et le nombre de logement nécessaire pour loger un population égale augmente. La méthode utilisée pour ce paramètre 1 consiste à ajuster les besoins en logements liés au desserrement à la réalité des caractéristiques sociodémographiques des ménages de la commune. Cette méthode considère que chez les plus de 65 ans, la réduction de la taille des ménages ne crée pas de besoins en logements supplémentaires car elle est moins de fait de décohabitation que de décès ou de départ vers des structures d’hébergement. Ainsi, le calcul du desserrement des ménages ne prend en compte que les ménages de moins de 65 ans. Il leur est appliqué le taux moyen de desserrement des ménages observé à l’échelle du Pays de Montbéliard agglomération : -0.35 %/an. Cette méthode permet de ne pas surestimer les besoins liés au desserrement des ménages.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin En 2013, la taille moyenne des ménages est de 2.2 (population de 355 habitants pour 161 ménages). La part des ménages dont la personne de référence a plus de 65 ans s’élève à 16 % (soit 26 ménages sur 161). Pour ces 26 ménages (soit 26*2.2 = 57 personnes) : il n’y a pas de besoins en logements associé. En retenant un taux desserrement des ménages de -0.35 %/an, la taille des ménages sera de 2.07 à Glay en 2030. Dès lors, les 135 ménages de moins de 65 ans (ou 135*2.2 = 297 personnes) en 2013 représentent 143 ménages (297/2.07=143 ménages ou 143 résidences principales) en 2030 compte-tenu du desserrement. Ainsi, le besoin lié au desserrement s’établit à 8 logements (143-135 ménages/résidences principales).

105

7.1.2. Les besoins liés au renouvellement du parc

Ce paramètre s’attache à estimer la construction qui sera nécessaire pour renouveler le parc existant vétuste ou changeant d’affectation. Il s’agit d’estimer le stock de logements neufs qui vont remplacer des logements hors d’usage sans créer de besoins en fonciers supplémentaires. Le taux moyen de renouvellement observé à l’échelle du Pays de Montbéliard Agglomération est de 0.16 %/an des résidences principales. Ce taux varie entre 0.1 %/an et 0.2 %/an. Hypothèse 1 : 0.1 %/an (fourchette basse) Le renouvellement du parc serait de 3 logements sur la période 2013-2030 (161 résidences principales x 0.1 % x 17 ans). Hypothèse 2 : 0.16%/an (taux moyen de renouvellement observé sur PMA) Le renouvellement du parc serait de 4 logements sur la période 2013-2030 (161 résidences principales x 0.16 % x 17 ans). Hypothèse 3 : 0.2 %/an (fourchette haute) Le renouvellement du parc serait de 5 logements sur la période 2013-2030 (161 résidences principales x 0.2 % x 17 ans).

7.1.3. Les besoins liés à l’évolution démographique de Glay

Trois hypothèses démographiques ont été présentées aux élus de Glay pour identifier leurs besoins en logements sur la période 2013/2030. Hypothèse 1 : stabilisation de la population - Une population de 355 personnes en 2030 - Besoin associé de 0 logements à horizon 2030

Hypothèse 2 : Fil de l’eau (poursuite de la tendance de la croissance observée entre 1999 et 2013 soit 0.9 %/an) - Une population de 413 personnes en 2030 - Besoin associé de 27 logements (pour l’accueil de 58 personnes supplémentaires avec une taille moyenne de 2.2 personnes/ménage) à Horizon 2030

Hypothèse 3 : Moindre croissance (intermédiaire entre stabilisation et fil de l’eau : 0.45 %/an) - Une population de 383 personnes en 2030 - Besoin associé de 13 logements (pour l’accueil de 28 personnes supplémentaires avec une taille moyenne de 2.2 personnes/ménage)

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

106

7.1.4. La mobilisation des logements vacants

Le réinvestissement du parc de logements vacants doit diminuer les objectifs de production nouvelle. On estime qu’un taux « normal » de vacance se situe autour de 7 %, tous types confondus (résidences principales, logements occasionnels et résidences secondaires). En 2013, 18 logements sont vacants (soit près de 10 % des 182 logements composant l’ensemble du parc de logements de Glay). Scénario de stabilisation On estime que le parc sera composé de 190 logements en 2030 (8 logements de plus qu’en 2013 liés au desserrement des ménages). Un taux de vacance normal à 7 % correspondrait à 13 logements vacants. Cela signifie que 5 logements vacants peuvent être mobilisés. Scénario fil de l’eau On estime que le parc sera composé de 217 logements en 2030 (8 logements de plus qu’en 2013 liés au desserrement des ménages ainsi que 27 logements liés à l’accueil de nouveaux ménages). Un taux de vacance normal à 7% correspondrait à 15 logements vacants. Cela signifie que 3 logements vacants peuvent être mobilisés. Scénario Moindre croissance On estime que le parc sera composé de 203 logements en 2030 (8 logements de plus qu’en 2013 liés au desserrement des ménages ainsi que 13 logements liés à l’accueil de nouveaux ménages). Un taux de vacance normal à 7% correspondrait à 14 logements vacants. Cela signifie que 4 logements vacants peuvent être mobilisés.

7.1.5. Synthèse des scénarios pour cadrer les besoins période 2013 – 2030 :

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

. Le scénario de stabilisation représente un besoin de 8 logements lié au desserrement des ménages. Ce besoin peut être pourvu par la mobilisation de la vacance et le renouvellement du parc existant. Ce scénario ne crée pas de besoins en logements neufs en dents creuses ou en extension.

. Le scénario fil de l’eau représente un besoin de 35 logements lié au desserrement des ménages et pour permettre l’accueil de nouveaux ménages. Ce besoin peut être en partie pourvu par la mobilisation de 3 logements vacants ainsi que 4 logements en renouvellement. Il en résulte que ce scénario identifie un besoin de 28 logements neufs en dents creuses ou en extension.

107

. Le scénario de moindre croissance et de renouvellement tendanciel représente un besoin de 21 logements lié au desserrement des ménages et pour permettre l’accueil de nouveaux ménages. Ce besoin peut être en partie pourvu par la mobilisation de 4 logements vacants ainsi que 4 logements en renouvellement. Il en résulte que ce scénario identifie un besoin de 13 logements neufs en dents creuses ou en extension

. Le scénario de moindre croissance et de renouvellement fort représente un besoin de 21 logements lié au desserrement des ménages et pour permettre l’accueil de nouveaux ménages. Ce besoin peut être en partie pourvu par la mobilisation de 4 logements vacants ainsi que 5 logements en renouvellement. Il en résulte que ce scénario identifie un besoin de 12 logements neufs en dents creuses ou en extension

Les élus de la commune de Glay soutiennent le scénario de moindre croissance et de renouvellement tendanciel.

Projet de village

L’objectif de la carte communale est de permettre à la commune de conserver une capacité d’accueil suffisante pour accueillir le desserrement des ménages et accueillir quelques nouveaux ménages. Pour y répondre la carte communale affiche un objectif de construction de 13 logements neufs en dents creuses sur la période 2013/2030. Depuis 2013 jusqu’à maintenant, 5 permis de construire pour construction de logements ont été accordés. Ces 5 logements sont à déduire des objectifs de production neuve. Ainsi le contour des zones constructibles de la carte communale est calibré pour permettre la construction de 8 logements neufs. Cet objectif correspond à la construction de moins d’un logement par an sur la période 2017/2030.

Définition du zonage

La tâche urbaine ci-dessous est le résultat d’un traitement graphique automatisé. Deux étapes sont nécessaires pour la déterminer :

 Délimiter une zone de 50 mètres autour de chaque bâtiment. Cette délimitation permet de déterminer un périmètre qui prend en compte les zones non bâties imbriquées dans le tissu urbain (ou dents creuses).

 Réduire ce périmètre de 25 mètres pour limiter l’emprise de la tache urbaine et se rapprocher des bâtiments situés à la périphérie du périmètre. La zone constructible de la carte communale de Glay est intégralement localisée au sein contour de la tâche urbaine existante.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

108

Ci-dessous : identification de la tâche urbaine en 2013 et la définition de la zone constructible de la carte communale. Les constructions récentes autorisées et / ou réalisées apparaissent en bleu.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

109

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

110

Justifications du zonage

7.4.1. Capacités d’accueil de la carte communale

Les cartes ci-après identifient les parcelles ou groupes de parcelles non bâties, inclues dans le secteur constructible défini par la carte communale et sur lesquelles de nouvelles constructions pourraient être implantées.

Glay- Bilan des parcelles en densification

N° Adresse Surface Potentiel de constructions de logements 1 Rue de Couleu 519 m² 1 2 Rue des automobiles 726 m² 1 Jean Perrin 3 Rue de la Goulotte 603 m² 1

La surface totale des parcelles en densification est de 1848 m² pour un potentiel de 3 logements.

Glay- Bilan des parcelles en extension

N° Adresse Surface Potentiel de constructions de logements 1 En prolongement de la 1196 m² 1 ou 2 rue de la Pâle La surface totale des parcelles en extension est de 1196 m² pour un potentiel de 2 logements.

La surface totale des parcelles constructibles en densification ou en extension est de 3044 m². Un maximum de 5 constructions peut être envisagé dans la zone constructible de la carte communale. Le tracé de la zone constructible de la commune de Glay ne permet pas de répondre totalement à

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin l’objectif de logement qu’elle s’est fixé (8 logements). Cependant, les possibilités de développement sont très contraintes par les risques inondations/mouvements de terrain ainsi que par la topographie.

Glay- Bilan des surfaces de parcelles non constructibles comprises dans le tracé de zonage

N° Adresse Surface Motif

1 Rue du Moulin 614 m² Parcelle en coteau

2 Rue de Couleu 2268 m² Zone d’aléas forts dans le PPRI du Gland 3 Rue de Couleu 1495 m² Zone d’aléas forts dans le PPRI du Gland 4 Rue de la Pâle 672 m² Parcelle traversée par une conduite d’eau

111

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

112

7.4.2. Les objectifs de modération de la consommation des espaces

Entre 2001 et 2017, 1 hectare a été artificialisé à Glay (voir EIE).

Le projet de carte communale prévoit une extension de l’urbanisation de 1196 m² pour la période 2017/2030.

Ainsi, Glay contribue fortement à l’effort de réduction de la consommation foncière. Ces objectifs privilégient la production de logements par mutation ou densification de la tâche urbaine.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

113

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

114

Prise en compte des documents de rang supérieur Préambule

8.1.1. Rappel des textes réglementaires

En application de l’article L 131-7 du code de l’urbanisme :

L’article L.131-4 établit la liste des documents de rang supérieurs avec lesquels la carte communale doit être compatible.

L’article L. 131-2 établit la liste des documents de rang supérieurs que la carte communale doit prendre en compte.

La carte communale de Glay est concernée par une partie seulement des documents énoncés par les articles L 131-1 et L 131-2 du code de l’urbanisme. En effet, certains d’entre eux ne concernent pas le territoire car ils renvoient à une géographie particulière (zone littorale) ou encore parce que certains documents n’ont pas été élaborés.

Les deux tableaux suivants constituent une énumération des documents avec lesquels la carte communale de Glay doit être compatible ou qu’elle doit prendre en compte.

Documents de rang supérieur énumérés par l’article L Compatibilité avec la carte communale 131-1 CU de Glay

1° Les dispositions particulières au littoral et aux zones de montagne prévues aux chapitres I et II du titre II ou les modalités d'application de ces dispositions particulières OUI (loi Montagne) lorsqu'elles ont été précisées pour le territoire concerné par une directive territoriale d'aménagement prévue par l'article L. 172-1 2° Les règles générales du fascicule du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires prévu à l'article L. 4251-3 du code général OUI des collectivités territoriales pour celles de leurs dispositions CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin auxquelles ces règles sont opposables 3° Le schéma directeur de la région d'Ile-de-France prévu Ne concerne pas le territoire communal de à l'article L. 123-1 Glay 4° Les schémas d'aménagement régional de la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et La Ne concerne pas le territoire communal de Réunion prévus à l'article L. 4433-7 du code général des Glay collectivités territoriales 5° Le plan d'aménagement et de développement durable Ne concerne pas le territoire communal de de Corse prévu à l'article L. 4424-9 du code général des Glay collectivités territoriales 6° Les chartes des parcs naturels régionaux prévues à Ne concerne pas le territoire communal de l'article L. 333-1 du code de l'environnement Glay 7° Les chartes des parcs nationaux prévues à l'article L. Ne concerne pas le territoire communal de 331-3 du code de l'environnement Glay 8° Les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de OUI quantité des eaux définis par les schémas directeurs

115

Documents de rang supérieur énumérés par l’article L Compatibilité avec la carte communale 131-1 CU de Glay

d'aménagement et de gestion des eaux prévus à l'article L. 212-1 du code de l'environnement 9° Les objectifs de protection définis par les schémas Ne concerne pas le territoire communal de d'aménagement et de gestion des eaux prévus à l'article Glay L. 212-3 du code de l'environnement 10° Les objectifs de gestion des risques d'inondation définis par les plans de gestion des risques d'inondation pris en application de l'article L. 566-7 du code de l'environnement, OUI ainsi qu'avec les orientations fondamentales et les dispositions de ces plans définies en application des 1° et 3° du même article L. 566-7 11° Les directives de protection et de mise en valeur des Ne concerne pas le territoire communal de paysages prévues à l'article L. 350-1 du code de Glay l'environnement 12° Les dispositions particulières aux zones de bruit des Ne concerne pas le territoire communal de aérodromes prévues à l'article L. 112-4. Glay

Documents de rang supérieur énumérés par l’article L Prise en compte par la carte communale 131-2 CU de Glay

1° Les objectifs du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires prévu OUI à l'article L. 4251-3 du code général des collectivités territoriales 2° Les schémas régionaux de cohérence écologique OUI prévus à l'article L. 371-3 du code de l'environnement 3° Les schémas régionaux de développement de Ne concerne pas le territoire communal de l'aquaculture marine prévus à l'article L. 923-1-1 du code Glay rural et de la pêche maritime 4° Les programmes d'équipement de l'Etat, des Ne concerne pas le territoire communal de collectivités territoriales et des établissements et Glay services publics 5° Les schémas régionaux des carrières prévus à OUI l'article L. 515-3 du code de l'environnement 6° Les schémas départementaux d'accès à la ressource OUI forestière

8.1.2. Les notions de compatibilité et de prise en compte

Le code de l’urbanisme instaure ainsi une hiérarchie entre les différents documents d’urbanisme par le biais de trois notions : la conformité, la compatibilité et la prise en compte. Bien que ces notions ne soient pas définies du point de vue réglementaire, l’articulation des documents au regard de ces normes reste inéluctable pour l’organisation des relations entre chaque document d’urbanisme, de l’échelon régional à l’échelon infra communal.

Le rapport normatif de conformité, le plus exigeant, impose une correspondance parfaite par une application stricte et identique de la règle.

La notion de compatibilité implique quant à elle, le principe de non contrariété des objectifs énoncés. Ainsi, le document de rang inférieur est compatible avec les orientations du document de rang supérieur lorsqu’il ne le remet pas en cause et ne lui fait pas obstacle.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

116

Enfin, la notion de prise en compte, moins contraignante que celle de compatibilité, implique de la part de la carte communale de ne pas ignorer les principes généraux du document de portée supérieure. Le document inférieur doit donc tenir compte des objectifs du document de rang supérieur et ne pas s’écarter des orientations fondamentales de celui-ci. La prise en compte implique une obligation de compatibilité avec dérogations possibles pour des motifs justifiés.

La carte communale doit être compatible avec :

8.2.1. Loi Montagne

Contexte Les communes ou parties de communes incluses dans une zone de montagne sont délimitées par des arrêtés ministériels en tenant compte de l’altitude, des conditions climatiques et de la déclivité des sols.

Les dispositions de la loi Montagne sont précisées par les articles L 122-1 à L 122-25 du code de l’urbanisme.

Les principales orientations Les principes généraux de la loi concernent :

 Le principe d’extension de l’urbanisation en continuité de l’urbanisation existante

Avec la loi montagne, l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages et hameaux existants. Cette règle n’admet d’exception que lorsque : - la délimitation de hameaux nouveaux intégrés à l'environnement est imposée par la préservation des espaces naturels et agricoles ou la protection contre les risques naturels, - ou, la création de zones d'urbanisation future de taille et de capacité d'accueil limitées, à titre exceptionnel et après accord de la chambre d'agriculture et de la commission des sites.

 La préservation des espaces naturels, paysages et milieux caractéristiques

- Préservation des espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard - Préservation des terres nécessaires au maintien et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières - Préservation des parties naturelles des rives des plans d'eau naturels ou artificiels d'une superficie

inférieure à mille hectares CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

 Le développement touristique et unités touristiques nouvelles

Si les communes concernées prévoient des implantations d'unités touristiques nouvelles (UTN), alors elles ne pourront être réalisées que si le SCoT le prévoit expressément.

8.2.2. SRADDET

Contexte La loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015) renforce le rôle des régions en matière de planification en leur confiant l’élaboration du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET).

Ce schéma participe à la construction de la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté créée le 1er janvier 2016.

117

Le SRADDET est en cours d’élaboration depuis le mois de janvier 2017. La région est dans l’obligation légale de l’approuver d’ici 2019.

Le SRADDET constitue un schéma intégrateur des politiques régionales. Il fusionnera plusieurs schémas existants : . Le schéma régional des infrastructures et des transports . Le plan régional de prévention et de gestion des déchets . Le schéma régional climat air énergie . Le schéma régional de cohérence écologique . Le schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire

Le SRADDET est un document prescriptif. Il sera composé de deux parties principales et d’une carte illustrative : . Le rapport d’objectifs (expose la stratégie régionale et fixe les objectifs qui en découlent) . Le fascicule de règles générales (établit des règles prescriptives) . Une Carte synthétique illustrant les objectifs du schéma établie à l’échelle 1/150 000 La carte communale devra prendre en compte le rapport d’objectifs et être compatible avec le fascicule de règles générales.

Principales orientations Le SRADDET déterminera les grandes orientations et objectifs de la région Bourgogne-Franche-Comté à moyen et long termes dans plusieurs domaines :

. Equilibre et égalité des territoires . Implantation des différentes infrastructures d’intérêt régional . Désenclavement des territoires ruraux . Habitat . Gestion économe de l’espace . Intermodalité et développement des transports . Maîtrise et valorisation de l’énergie . Lutte contre le changement climatique . Pollution de l’air . Protection et restauration de la biodiversité . Prévention et gestion des déchets . Numérique

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

118

8.2.3. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée 2016-2021

Contexte

Le SDAGE Rhône-Méditerranée a été approuvé le 3 décembre 2015 et concerne la période 2016-2021. Il couvre 8 régions, 28 départements et s’étend sur 127 000 km².

Révisé tous les 6 ans, le SDAGE a pour vocation d’orienter et de planifier la gestion de l’eau à l’échelle du bassin. Il est un instrument essentiel de la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau15. Il détermine les aménagements et les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer la protection et l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques.

Le SDAGE fixe ainsi les orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de la ressource en eau.

Les principales orientations du SDAGE Le SDAGE Rhône-Méditerranée s’articule autour de 9 « orientations fondamentales » : . OF 0 : Adaptation au changement climatique . OF 1 : Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité . OF 2 : Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques. . OF 3 : Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l'eau et assurer une gestion durable des services publics d'eau et d'assainissement. . OF 4 : Renforcer la gestion de l'eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l'eau. . OF 5 : Lutter contre les pollutions en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé. . OF 6 : Préserver et restaurer le fonctionnement des milieux aquatiques et des zones humides. . OF 7 : Atteindre l'équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l'avenir. . OF 8 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin 8.2.4. PGRI

Contexte La directive européenne du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondations demande à ce que chaque grand district hydrographique se dote d’un plan de gestion des risques inondations (PGRI).

15 La directive européenne cadre sur l’eau d’octobre 2000 (dite DCE) a établi un cadre pour une politique communautaire de l’eau et renforce les principes de gestion de l’eau par bassins versants hydrographiques déjà adoptés par la législation française (loi sur l'eau de 1992) avec les SDAGE et les SAGE. Elle affirme l’objectif ambitieux d’atteindre un bon état des masses d’eau superficielles et souterraines à l’horizon 2015. Transposée en droit français en 2004, elle s’est traduite par la révision des SDAGE et la liste des SAGE à mettre en place. Cette notion de bon état intègre l’ensemble des dimensions de la qualité des milieux (chimie, physico-chimie, biologie, hydro-morphologie...).

119

Le PGRI fixe des objectifs en matière de gestion des risques d’inondation et les dispositions ou moyens d’y parvenir. Il est établi pour une durée de 6 ans (2016-2021). Le cycle de gestion et les échéances fixées pour le PGRI par la directive inondation sont identiques au cycle de gestion et les échéances fixées pour le SDAGE.

Le Préfet coordonnateur du bassin a arrêté le PGRI Rhône Méditerranée 2016-2021 le 7 décembre 2015.

Le PGRI est composé de deux volumes : . Le 1er intitulé « parties communes au bassin Rhône-Méditerranée » présente les objectifs applicables à l’ensemble du bassin. . Le second volume intitulé « parties spécifiques aux territoires à risques importants d’inondations (TRI) » définit les objectifs priorisés et détaillés pour réduire les conséquences négatives des inondations des 31 TRI du bassin Rhône-Méditerranée. Le périmètre de ces territoires a été fixé par arrêté le 12 décembre 2012.

La commune de Glay n’est pas incluse dans le TRI de Belfort-Montbéliard.

Les grandes orientations du PGRI Le PGRI établit 5 grands objectifs complémentaires à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée et à l’échelle du TRI de Belfort-Montbéliard.

. Objectif 1 : Mieux prendre en compte le risque dans l'aménagement et maîtriser le coût des dommages liés à l'inondation

. Objectif 2 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques

. Objectif 3 : Améliorer la résilience des territoires exposés

. Objectif 4 : Organiser les acteurs et les compétences

. Objectif 5 : Développer la connaissance sur les phénomènes et les risques d'inondation

8.2.5. Le SCOT Nord Doubs en cours d’élaboration

Contexte

Le SCoT Nord Doubs s’étend sur l’ensemble du territoire du Pays de Montbéliard Agglomération. Les travaux d’élaboration de ce SCoT ont été précédemment conduits par le syndicat mixte du SCoT Nord Doubs sur le territoire de ses membres qui étaient les communautés de communes des Trois Cantons, des Balcons du Lomont, du Pays de pont de Roide, de la vallée du Rupt et de Pays de Montbéliard Agglomération (29 communes). Au 1er janvier 2017, suite à la mise en œuvre de la Loi NOTRe, Pays de Montbéliard Agglomération (72 communes) est la communauté d’agglomération qui se substitue à ces différents EPCI. Elle détient la compétence SCoT sur son nouveau périmètre ; le syndicat mixte du SCoT Nord Doubs est alors dissous. Seules 5 communes du précédent syndicat (77 communes), à savoir , Arcey, Désandans, , , ne rejoignent pas Pays de Montbéliard Agglomération (72 communes). Ces communes, rejoignant d’autres EPCI, sortent du périmètre du SCoT Nord Doubs pour intégrer le périmètre de SCoT de la nouvelle communauté de communes dont elles sont membres.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

120

Les grandes orientations du SCOT Nord Doubs CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin Le SCOT Nord Doubs propose un scénario de stabilisation de la population d’ici 2030 avec une hypothèse de taux de croissance annuel moyen de la population de -0.03 % pour la période 2010/2030. Le projet du SCOT vise à encourager et autoriser les dynamiques de développement tout en traduisant localement des objectifs de développement durable. Les principales orientations que la commune doit prendre en compte sont définies ci-après : Le SCOT organise les grands équilibres entre espaces urbains et à urbaniser et espaces naturels, ruraux, agricoles et forestiers. Il crée ainsi les conditions d’un développement équilibré dans l’espace rural entre l’habitat, les activités économiques et artisanales et la préservation des sites naturels, agricoles et forestiers. L’objectif affiché par le SCoT est de diviser par deux la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers à l’échelle de l’Agglomération. Le rythme passe alors de 70 ha/an à 35 ha/an. Pour hiérarchiser les besoins d’ouverture à l’urbanisation sur le territoire, le SCOT oriente l’organisation de l’espace au moyen de la définition d’une armature urbaine.

121

Le projet vise à renforcer les centralités selon quatre niveaux principaux : . Les centralités d’agglomération qui jouent un rôle structurant à l’échelle de la zone d’emplois. . Les pôles urbains permettant de relayer une offre de services sur les principaux axes convergeant vers les centralités d’agglomération. . Les bourgs permettant d’apporter un service de proximité. . Les villages en réseau dont les fonctions rurales doivent être valorisées. Glay correspond à la catégorie « village » qui joue un rôle de structuration et de valorisation rurale. Le SCOT prévoit que le rythme d’évolution démographique soit préservé dans les villages pour assurer notamment le maintien ou la mise en réseau des équipements scolaires. Au sein des villages, la production neuve doit répondre prioritairement au besoin de renouvellement des populations (ménages avec enfant), en préservant les identités villageoises. Le renouvellement du bâti ancien est à encourager pour diversifier les typologies de logement. La poursuite d’extensions urbaines de village se justifiera uniquement par des besoins liés à la stabilité démographique, à la consolidation de services ou à l’existence d’une desserte suffisamment cadencée de transports collectifs. Au-delà de ces besoins, les nouvelles opérations ne pourront se faire qu’au sein du tissu déjà urbanisé.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

122

La carte communale doit prendre en compte :

8.3.1. SRCE

Contexte Le SRCE est un document stratégique co-élaboré par l’Etat et la Région. Le SRCE de Franche-Comté

a été approuvé par l’arrêté préfectoral du 2 décembre 2015. CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Le SRCE est un outil d’aménagement du territoire qui vise à préserver et à remettre en bon état les continuités écologiques afin d’enrayer la perte de biodiversité tout en prenant en compte les activités humaines. Il identifie les composantes de la trame verte et bleue16 et les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques. Il définit les priorités régionales à travers un plan d’action stratégique et propose des outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan.

Le Schéma régional de cohérence écologique comprend : . un « résumé non technique » ; . un diagnostic des enjeux régionaux, interrégionaux et transfrontaliers ; . un rapport cartographique identifiant les réservoirs régionaux de biodiversité et les corridors écologiques de chaque sous trame écologique identifiée pour la région ; . un « atlas cartographique » de la trame verte et bleue; . un plan d’action stratégique et un dispositif de suivi-évaluation ; . un rapport environnemental.

16 La trame verte et bleue est un réseau fonctionnel d’espaces naturels nécessaires au maintien de la biodiversité, composé de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques.

123

Principales orientations Le « plan d’action stratégique » du SRCE identifie les mesures pour assurer la préservation de la bonne fonctionnalité des continuités écologiques.

Cinq grandes orientations définissent le plan d’action stratégique du SRCE de Franche-Comté :

. Orientation A : Garantir des modes de gestion compatibles avec la préservation des composantes de la Trame Verte et Bleue

. Orientation B : Limiter la fragmentation des continuités écologiques

. Orientation C : Accompagner les collectivités dans la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques

. Orientation D : Former et sensibiliser les acteurs dans la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

. Orientation E : Suivre, évaluer et actualiser le dispositif du SRCE.

8.3.2. Schéma des carrières

Jusqu’à présent la planification de l’activité des carrières était assurée par le Schéma départemental des carrières.

Le schéma départemental du Doubs a été approuvé par arrêté préfectoral le 16 juin 1998 et mis à jour le 11 mai 2005. Il a pour objectif de définir les conditions générales d’implantation des carrières en favorisant une utilisation économe des matières premières. Le régime juridique de ces schémas était défini par l’article L. 515-3 du code de l’environnement.

La loi ALUR du 24 mars 2014 a réformé les schémas départementaux des carrières en modifiant l’article L 515-3 du Code de l’environnement. Le schéma départemental des carrières devient le schéma régional des carrières.

Article L 515-3 alinéa 1 : « Le schéma régional des carrières définit les conditions générales d'implantation des carrières et les orientations relatives à la logistique nécessaire à la gestion durable des granulats, des matériaux et des substances de carrières dans la région. Il prend en compte l'intérêt économique national et régional, les ressources, y compris marines et issues du recyclage, ainsi que les besoins en matériaux dans et hors de la région, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la préservation de la ressource en eau, la nécessité d'une gestion équilibrée et partagée de l'espace, l'existence de modes de transport écologiques, tout en favorisant les approvisionnements de proximité, une utilisation rationnelle et économe des ressources et le recyclage. Il identifie les gisements potentiellement exploitables d'intérêt national ou régional et recense les carrières existantes. Il fixe les objectifs à atteindre en matière de limitation et de suivi des impacts et les orientations de remise en état et de réaménagement des sites. »

Au-delà de l’élévation de l’échelle de planification du département à la région, le schéma régional des carrières élargit l’éventail des enjeux pris en compte pour planifier l’activité des carrières. En effet, le schéma régional réglemente non seulement les conditions d’implantation mais également l’activité économique dans sa globalité. Les schémas régionaux doivent être mis en application au plus tard le 1er janvier 2020.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

124

8.3.3. Schéma d’accès à la ressource forestière

La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 institue le schéma d’accès à la ressource forestière qui doit être élaboré chaque année par le département. Article L 153-8 du Code forestier, alinéa 1 : « Le département élabore chaque année un schéma d'accès à la ressource forestière, en concertation avec les communes et les établissements publics de coopération intercommunale concernés. Ce schéma prévoit des itinéraires empruntant des routes départementales, communales et intercommunales et permettant d'assurer le transport de grumes depuis les chemins forestiers jusqu'aux différents points de livraison. » Ce schéma est actuellement en cours d’élaboration par le département du Doubs.

Bilan de la compatibilité de la carte communale avec les documents de portée supérieure

8.4.1. Loi Montagne (rapport de compatibilité)

Justification de la compatibilité avec la carte Orientations / objectifs communale

L’unique parcelle en extension prévue par la carte communale de Glay, de taille très modérée Principe d’extension de l’urbanisation en (1200m²) est située en continuité de l’urbanisation continuité de l’urbanisation existante existante.

La carte communale de Glay s’inscrit dans une La préservation des espaces naturels, paysages démarche forte de modération de la et milieux caractéristiques consommation d’espaces. Elle préserve les espaces naturels et paysages existants.

Aucune UTN n’est prévue par la carte Le développement touristique et unités communale. touristiques nouvelles

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

125

8.4.2. SRADDET (rapport de compatibilité)

Justification de la compatibilité avec la Orientations / objectifs carte communale

Ø En cours d’élaboration

8.4.3. SDAGE (rapport de compatibilité)

Justification de la compatibilité avec la carte Orientations / objectifs communale

OF 0 : Adaptation au changement climatique

OF 2 : Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques.

OF 4 : Renforcer la gestion de l'eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de La carte communale définit des besoins en logements l'eau. neufs très réduits (5 logements). Cela n’aura pas d’incidence sur les milieux aquatiques. OF 5 : Lutter contre les pollutions en mettant Le tracé de zonage ne comprend pas de zone humide connue à ce jour. la priorité sur les pollutions par les .

substances dangereuses et la protection de la santé.

OF 6 : Préserver et restaurer le fonctionnement des milieux aquatiques et des zones humides.

OF 7 : Atteindre l'équilibre quantitatif et qualitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l'avenir.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

126

Justification de la compatibilité avec la carte Orientations / objectifs communale

OF 8 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques.

8.4.4. PGRI (rapport de compatibilité)

Justification de la compatibilité avec le Orientations / objectifs DOO du SCoT

Objectif 1 : Mieux prendre en compte le risque dans Le risque inondation fait actuellement l’objet l'aménagement et maîtriser le coût des dommages du PPRI du Gland en cours d’élaboration. liés à l'inondation Toutes les autorisations d’urbanisme seront délivrées en respectant les prescriptions du PPRI.

Objectif 2 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques

Objectif 3 : Améliorer la résilience des territoires exposés

Objectif 4 : Organiser les acteurs et les compétences

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

Objectif 5 : Développer la connaissance sur les phénomènes et les risques d'inondation

127

8.4.5. SCOT Nord Doubs (rapport de compatibilité)

Justification de la prise en compte par le Orientations / objectifs DOO du SCoT

La carte communale de Glay s’inscrit en compatibilité avec le projet de SCOT Nord Doubs. Elle propose un scénario très modéré de En cours d’élaboration croissance de sa population. De plus, elle limite les extensions urbaines et préfère la densification, le renouvellement et la réduction de la vacance.

8.4.6. SRCE (rapport de prise en compte)

Justification de la prise en compte par le Orientations / objectifs DOO du SCoT

Orientation A : Garantir des modes de gestion Le secteur constructible de la carte compatibles avec la préservation des composantes communale de Glay ne comprend aucune de la TVB continuité écologique (réservoir de biodiversité ou corridor écologique) identifiée par le SRCE.

Orientation B : Limiter la fragmentation des continuités écologiques

Orientation C : Accompagner les collectivités dans la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques

Orientation D : Former et sensibiliser les acteurs dans la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

Orientation E : Suivre, évaluer et actualiser le dispositif du SRCE.

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

128

8.4.7. Schéma régional des carrières (rapport de prise en compte)

Justification de la prise en compte par le Orientations / objectifs DOO du SCoT

Ø En cours d’élaboration

8.4.8. Schéma d’accès à la ressource forestière (rapport de prise en compte)

Justification de la prise en compte par le Orientations / objectifs DOO du SCoT

Ø En cours d’élaboration

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

129

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

130

Carte communale et préservation de l’environnement

Conformément à l’article R 124-2 du code de l’urbanisme, le rapport de présentation de la carte communale « évalue les incidences des choix de la carte communale sur l'environnement et expose la manière dont la carte prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur ».

Expertise de l’eau des zones nouvellement urbanisables

La carte communale ne prévoit pas d’extension de l’urbanisation ou de dent creuse de plus de 2500 m². Aucune expertise de police de l’eau n’a donc été réalisée pour l’élaboration de la carte communale. Prise en compte des enjeux liés au milieu naturel

Le projet de village (Cf. pages précédentes) propose un développement de l’urbanisation par occupation des parcelles restées non bâties dans la tâche urbaine. Il comprend une parcelle en extension en continuité du bâti. Celle-ci est située sur des prairies pâturées de valeur écologique moyenne. Cette parcelle est située sur des terres de faible valeur agronomique. L’artificialisation des sols ne concernera pas d’espace forestier. Les recommandations proposées pour la prise en compte de l’environnement sont reprises dans le tableau ci-dessous.

CarteCommunale de Glay |Rapport deprésentation |2018juin

131

Mesures prises dans la Thème Diagnostic et recommandations carte communale

Gestion du Préserver les massifs forestiers de toute urbanisation et Le secteur constructible patrimoine préserver les lisières forestières. respecte la forme du forestier village et évite une extension sur le patrimoine forestier. Préservation Préserver les plus grands secteurs de vergers au titre de La quasi-totalité des des vergers la protection de la biodiversité génétique, ainsi qu'en vergers est située en application de la loi Grenelle II, puisque ceux-ci jouent dehors de la zone le rôle des haies absentes au niveau de la trame verte et constructible de la carte bleue (possibilité de protéger les vergers avec l'article communale. L111-22 CU : sur un territoire non couvert par un plan local

d'urbanisme ou un document d'urbanisme en tenant lieu, le conseil municipal peut, par délibération prise après une Seuls quelques surfaces enquête publique réalisée conformément au chapitre III du de vergers sont localisées titre II du livre Ier du code de l'environnement, identifier et au sein de la tâche urbaine localiser un ou plusieurs éléments présentant un intérêt et des secteurs où les patrimonial, paysager ou écologique et définir, si constructions sont nécessaire, les prescriptions de nature à assurer leur autorisées. protection).

Il appartiendra au conseil municipal de décider de leur protection ou non au titre de l’article L 111-22 CU. Gestion des Préserver les haies, bosquets et bandes boisées en Des haies et bosquets haies application de la loi Grenelle II (même remarque que sont localisés au sein de la précédemment). tâche urbaine et des secteurs où les constructions sont autorisées. Il appartiendra au conseil municipal de décider de leur protection

ou non au titre de l’article L 111-22 CU. Gestion des Préserver les zones humides en application de la loi sur La carte communale ne zones humides l’eau comprend pas d’extension de l’urbanisation ou de dent creuse supérieure à 2500 m². Gestion des Préserver les zones de pelouses sèches et de prairies Le secteur constructible pelouses mésoeutrophes au titre de la loi Grenelle II n’empiète pas sur une sèches et zone de prairies prairies mésoeutrophes. mésoeutrophes

Carte Communale de Glay | Rapport de présentation | juin | 2018 présentation de Rapport | Glay de Communale Carte

132