Syndicat Mixte d’Aménagement Hydraulique de la Haute Vallée de l’Aude

SMAH HVA

Travaux de restauration des zones humides, de la ripisylve et de berges par génie végétal

Dossier de demande de Déclaration

d’Intérêt Général (DIG)

 Au titre des articles L 211-7 et L 215-15 du Code de l’Environnement

 Dossier de Déclaration au titre des articles L 214-1 à L 214-6 du Code de l’Environnement

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TABLES DES MATIERES

1 Présentation de la demande ...... - 3 - 1.1 Nom et adresse du demandeur ...... - 3 - 1.2 Présentation du secteur de la DIG ...... - 4 - 1.3 Intégration des travaux dans une réflexion à l’échelle du bassin versant Aude ...... - 6 - 1.4 Nature et consistance des travaux ou de l’activité envisagée ...... - 10 - 2 CADRE REGLEMENTAIRE ...... - 13 - Compatibilité avec le SDAGE ...... - 14 - Compatibilité avec le SAGE HVA : ...... - 15 - 3 DEMANDE DE DECLARATION D’INTERET GENERAL ...... - 18 - 3.1 MEMOIRE JUSTIFIANT L’INTERET GENERAL DE L’OPERATION ...... - 18 - 3.2 Principes d’intervention et descriptif des travaux ...... - 23 - 3.3 Plan de financement prévisionnel ...... - 25 - 3.4 Modalité de contrôle et de suivi des milieux restaurés ...... - 25 - 3.5 CALENDRIER PREVISIONNEL DES TRAVAUX ...... - 26 - 4 AUTORISATION POUR L’EXECUTION DU PLAN DE GESTION ...... - 27 - 4.1 Le Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant ...... - 28 - 4.2 Coûts des opérations ...... - 68 - 4.3 Descriptif des travaux ...... Erreur ! Signet non défini. 5 DOCUMENT D’INCIDENCE ...... - 68 - 5.1 Rubrique de la nomenclature concernée ...... - 69 - 6 DROITS DE PECHE ...... - 90 - 6.1 Identification des cours d’eau ou section de cours d’eau concernés par la rétrocession gratuite du droit de pêche, pour une durée de 5 ans...... - 90 - 6.2 Cadre réglementaire ...... - 92 -

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1 Présentation de la demande

1.1 Nom et adresse du demandeur

La demande de Déclaration d’Intérêt Général pour les travaux de zones humides, ripisylve et de berges par génie végétal :

MONSIEUR LE PRESIDENT DU

SYNDICAT MIXTE D’AMENAGEMENT HYDRAULIQUE DE LA HAUTE VALLEE DE L’AUDE

7, AVENUE DU PONT DE FRANCE 11 300 LIMOUX

TEL/FAX : 04.68.31.42.41

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1.2 Présentation du secteur de la DIG

1.2.1.1 Situation géographique

Les opérations de restauration comprises dans le Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant concernent l’ensemble du bassin versant de la haute vallée de l’Aude dont la superficie totale comprise dans le périmètre du SMAHHVA avoisine les 1 600 km2. Le point culminant du bassin versant se situe dans les Pyrénées orientale au pic du Carlit qui culmine à 2921 mètres d’altitude. Le point le plus bas se situe à Pomas à environ 145 mètres d’altitude. Le syndicat est composé de 120 communes. Le bassin versant de la haute vallée de l’Aude est composé de plusieurs sous-bassins dont les plus importants sont :

- l’Aude - le ruisseau de Granès - la Lladure - la Salz - Le Galbe - les ruisseaux de Veraza et Lavalette - la Bruyante - le Faby - l’Aiguette - le St Polycarpe - le ruisseau d’Aguzou - la Corneilla - le ruisseau d’Aliès - la Cougain - le Rébenty - le Sou - le St Bertrand - le Lauquet - le Saint Ferriol - Le Ruisseau de Marceille - Le Gours

1.2.1.2 Caractéristiques des bassins versants

Le territoire du SMAH HVA s’étend des limites départementales avec les Pyrénées Orientales et l’Ariège, jusqu'à la commune de Pomas au Sud Est. Les sous bassins versants sont nombreux et la diversité du territoire est importante. L’amont présente des sous bassins versants montagneux et encaissés (Rébenty, Aiguette, Aude en amont de Quillan) ou les pressions anthropiques sont réduites et la richesse écologique et biologique est importante. L’Aude connait de fortes perturbations morphologiques dans le secteur des gorges et plus bas en partie liées à l’altération des débits naturels par l’hydroélectricité et les tronçons court-circuités. A l’aval le relief s’aplanit, la pression anthropique s’accentue permettant une agriculture plus importante (Sou, Cougain, Corneilla). L’aspect quantitatif est prédominant sur ce secteur. Même si de gros efforts sont faits par la profession viticole, la transition agricole actuelle vers les céréales modifie le fonctionnement naturel des sols sur le bassin versant (pesticides, fertilisant, érosion des sols…). Par ailleurs, le secteur aval présente également des altérations morphologiques marquées comme sur le Sou ou l’Aude dans le Limouxin. La forte présence d’ouvrages transversaux et l’utilisation passée des matériaux en lit mineur concourent au manque de sédiments grossiers dans les cours d’eau et donc à une incision généralisée à la source de nombreux disfonctionnement des milieux aquatiques que le SMAH HVA tente d’enrayer. La partie médiane du territoire couple certaines caractéristiques de l’amont et de l’aval.

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Territoire n° 17 : Côtiers ouest, lagunes et littoral. Sous bassin 17-03

CODE MASSE D’EAU FRDR197 L’AUDE DE LA SALS AU FRESQUEL Périmètre SAGE FRDR198 LE LAUQUET FRDR199 LE SOU FRDR200 LA SALS FRDR201 L’AUDE DE L’AIGUETTE A LA SALS FRDR202 LE REBENTY FRDR203 L’AUDE DE PUYVALADOR A L’AIGUETTE FRDR204 LA BRUYANTE, R DE QUERIGUT FRDR205 L’AUDE DE MATEMALE A PUYVALADOR FRDR206 L’AUDE DE SA SOURCE A MATEMALE FRDR954 L’AIGUETTE

FRDR10 077 Rau DE LA CORNEILLA

FRDR10 273 Rau DE MAZEROLLES

FRDR10 437 Rau LE COULENT

FRDR10 460 Rau DE PAILLERES

FRDR10 545 Rau EL GALBA FRDR10 547 Rau LA BLANQUE FRDR10 627 Rau LA LLADURA FRDR10 767 Rau DE CAMPAGNA FRDR10 777 Rau DE SAINT BERTRAND FRDR10 816 Rau LE BLAU FRDR10 833 Rau LE LANGAGNOUS FRDR10 843 Rau DE VERAZA FRDR10 936 Rau DE LA VALETTE FRDR10 947 Rau DE COULEURS FRDR11 215 Rau DE GRANES FRDR11 234 Rau DE RIVAIROLLES FRDR11 292 Rau DE FA FRDR11 381 Rau DE ROQUEFORT FRDR11 444 Rau LA RIALSESSE FRDR 11 571 Rau DE BREZILHOU FRDR11 594 Rau D’AGUZOU FRDR11 724 Rau LE COUGAING FRDR12 021 Rau DE SAINT- POLYCARPE FRDR12 045 Rau D’ANTUGNAC

Réseau hydrographique

FRDR202 Code de la masse d’eau

Territoire du SAGE HVA

Territoire du SMAH HVA

Figure 1 : Présentation du territoire du SMAH HVA Echelle :

- 5 - 1/280 000 ème N

1.3 Intégration des travaux dans une réflexion à l’échelle du bassin versant Aude

1.3.1.0 Le SMAH, un des maîtres d’ouvrages sur la masse d’eau Aude Amont

Le territoire Aude Amont, issu du découpage SDAGE des masses d’eau, correspond au bassin versant de l’Aude depuis sa source sur la commune des Angles dans le département des Pyrénées-Orientales(66) jusqu’à la confluence avec le Fresquel sur la commune de Carcassonne. Ce territoire de 1 800 km² comprend également une partie du département de l’Ariège (09) correspondant au sous-bassin de la Bruyante. Ainsi, 3 départements et deux régions (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées) se partagent la gestion des 800 km de cours d’eau présents sur le bassin Aude Amont. La gestion du fleuve Aude sera réalisée dans le cadre d’une convention entre la DDTM 11 et l’EPTB SMMAR afin de définir les actions et le périmètre d’action. En parallèle, chaque maitre d’ouvrage devra faire la demande d’occupation temporaire du Domaine public Fluvial pour la réalisation des travaux.

Figure 2 : Représentation du territoire du SMAH HVA

- Le Syndicat Mixte d’Aménagement Hydraulique de la Haute Vallée de l’Aude (SMAH HVA) : délibération n°2010-08 du 21/07/2010 visant à faire évoluer les missions du syndicat : . De faciliter la prévention des inondations des lieux habités ; . De contribuer à la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques. Créé en 2004 (arrêté préfectoral n°2004-11-0677 du 12 mars 2004) et initialement SIVU d’aménagement hydraulique, le SMAH HVA a pour objet sur l’ensemble de son périmètre, la réalisation d‘études et de travaux d’aménagement et d’entretien des cours d’eau et des milieux aquatiques.

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L’évolution des statuts vers une prise en compte des milieux aquatiques et leur gestion dans le cadre d’un développement durable du territoire, a permis au syndicat de mener des actions relatives à la restauration et l’amélioration physique des habitats. La création d’aménagements à vocation d’amélioration des capacités d’accueil piscicole du milieu dans le cadre d’un parcours « No-Kill » sur le Rebenty fut la première étape.

Ensuite, le SMAH HVA s’est porté maitre d’ouvrage d’une étude morphologique et sédimentaire visant à définir les tendances de fonctionnement du cours d’eau et de proposer des solutions de gestion dans le cadre d’actions portées par le syndicat ou des propriétaires de seuils .

L’évolution des structures est nécessairement en lien avec l’évolution du contexte réglementaire et financier. La LEMA, le grenelle de l’environnement, le classement des cours d’eau et le SDAGE conditionnent les maîtres d’ouvrages dans leur programmation. En parallèle, les outils financiers disponibles corroborent l’évolution réglementaire et orientent ces maîtres d’ouvrages. Par conséquent les élus conscients des atouts écologiques de leur territoire et motivés pour faire évoluer leur structure vers des actions plus durables pour les milieux aquatiques, ont d’ores et déjà modifié les statuts.

Dans le cadre de la prise en compte de la loi MAPAM et notamment de la Gestion de l’Eau, des Milieux Aquatiques et de la Prévention des Inondations, une mutualisation des maitres d’ouvrages sera proposée aux élus courant 2015 pour une prise en compte de la compétence dès 2016. Par conséquent, la demande de DIG porte bien à l’heure actuelle sur le territoire du SMAH HVA. Dans la mesure de la nouvelle structuration, il serait demandé par le futur maitre d’ouvrage, de fusionner les différentes DIG pour couvrir un territoire plus important qui correspondra au territoire Aude Amont. Ce territoire correspondra alors à la masse d’eau SDAGE identifiée (sous-bassin Aude Amont).

1.3.1.1 Travaux réalisés et retours d’expériences

Depuis plus de 10 ans, le SMAH HVA mène des travaux de plus en plus variés sur les milieux aquatiques, faisant prendre conscience aux élus l’importance et la logique du bassin hydrographique. Les principaux investissements correspondent à la gestion de la ripisylve (3,5 Millions d’euros) qui englobent des actions de restauration physique de petite ampleur. D’autres actions plus ponctuelles ont été réalisées soit dans l’objectif de restaurer le milieu pour un fonctionnement donné (aménagements piscicoles, Renouée du Japon) soit de limiter l’impact des crues sur des zones urbanisées par des travaux en génie végétal (Castelreng, Cazilhac, Axat). (Voir carte ci-contre). Le Plan de Gestion du Bassin Aude Amont reprend dans ses principes d’interventions et objectifs des travaux déjà effectués auparavant. On retrouve par catégorie, les travaux engagés illustrés :

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Gestion de la ripisylve (250 Km de cours d’eau) :

Coupe sélective dans la ripisylve

Mise en stère des rémanents récupérés par les riverains et évacuation des rémanents

Evacuation des déchets (Carcasse auto)

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Traitement d’atterrissements :

Travaux de dévégétalisation et scarification d’atterrissement à Belvianes et Cavirac sur L’Aude non domanial

Lutte contre la Renoué du Japon à Saint Hilaire:

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Confortement de berge en génie végétal à Castelreng :

1.4 Nature et consistance des travaux ou de l’activité envisagée

1.4.1.1 Objectifs de travaux

Les actions et les interventions prévues dans le Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant visent à améliorer l’état des milieux aquatiques dans différents compartiment du bassin versant. On retrouve : - la ripisylve ; - les zones humides ; - le lit mineur ; - le lit majeur. Malgré les différents secteurs d’intervention, les travaux visent dans la majeure partie à limiter l’évolution des boisements spontanés rivulaires ou en périphérie de cours d’eau et zone humide.

Au regard de l’ensemble des objectifs présentés ci-dessus, le SMAH HVA souhaite disposer d’une DIG qi couvre l’ensemble des communes du bassin versant (120 communes) pour pouvoir exercer pleinement sa compétence. En effet, le maitre d’ouvrage des futurs travaux se laisse le droit d’intervenir sur l’ensemble du réseau hydrographique du territoire et non pas uniquement sur les travaux ciblés pour assumer son rôle lors d’évènements naturels qui impliquent la réalisation de travaux imprévus avec un caractère d’urgence. Le Plan Pluriannuel approuvé par les élus, localise les opérations au travers des fiches actions détaillées par la suite.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

- Restaurer et/ou préserver les milieux aquatiques et la diversité de la végétation rivulaire.

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- Limiter l’impact de la végétation sur la fermeture des zones humides (assèchement, perte de biodiversité, perte de zone de pâturage…).

- Restaurer et/ou améliorer le compartiment physique d’un cours d’eau dans l’objectif d’en améliorer sa qualité biologique (biodiversité).

- Améliorer la qualité de l’eau.

- Réduire les problèmes d’érosion des berges et assurer la pérennité de certains ouvrages (ponts, route).

- Améliorer l’aspect paysager des cours d’eau aux abords des agglomérations et de certains ouvrages de franchissements.

- Concilier et respecter les différents usages du cours d’eau.

Les principes d’interventions essentiels sont les suivants :

- Concilier les enjeux sécuritaires, environnementaux, économiques et sociaux ; - Favoriser le rôle régulateur, stabilisateur et paysager de la ripisylve ; - Intervenir différemment suivant les enjeux riverains ; - Informer aux mieux la population de la nature des opérations envisagées.

Une première priorisation est faite dans les fiches actions. Par ailleurs, un calendrier global retrace les actions et leur durée.

1.4.1.2 Nature des travaux

1.4.1.2.1 La restauration de la ripisylve

Les principes d’interventions qui seront respectés au cours de cette phase seront les suivants :

- Favoriser les interventions semi manuelles :

Les interventions préconisées concernent l’ensemble des cours d’eau consignés dans le tableau ci-dessus. Ces interventions relèvent dans la plupart du temps des techniques forestières : Elagage, coupe sélective d’arbres, rééquilibrage, débroussaillage, élagage, abattage sélectif, recépage. Elles font généralement appel à des moyens légers et semi manuels. Ces opérations permettent d’affecter le moins possible la stabilité des berges. Si toutefois il était nécessaire d’utiliser des engins mécaniques lourds depuis les berges (tracteur agricole, forestier) une attention particulière sera portée à la surveillance des interventions. Toutes ces interventions devront être réalisées en prenant compte de la diversité du milieu biologique et physique de la rivière, mais également sa dynamique avec son environnement. C’est pourquoi les chantiers devront être menés avec une grande délicatesse.

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Ces interventions devront favoriser un couvert haut pluristratifié, dense, sain, divers et continu sur les rives afin de faciliter le maintien des berges en limitant le processus érosif des cours d’eau. Elles devront également prendre en compte l’existence d’une faune riche. Les démantèlements d’embâcles se feront en fonction de leur positionnement et dans les endroits où ils perturbent dangereusement l’écoulement.

Certains atterrissements feront éventuellement l’objet de dévégétalisation et de scarification. En aucun cas l’extraction des matériaux ne sera envisagée.

- Gérer le bois valorisable :

Les bois provenant des travaux seront enstérés en 1 m de long et mis en dépôt hors d’atteinte de l’emprise de la crue décennale. On prendra soin d’informer le riverain de la présence de ses bois pour qu’il puisse émettre le souhait de le récupérer. Les bois non brûlés, non récupérés par les riverains seront à évacuer par l’entreprise.

- Gérer les rémanents de coupe : broyage, et débrisage :

La faveur sera donnée au broyage sur place et à l’enlèvement. Le débrisage simple ne sera toléré que sur les interventions sur arbres isolés et difficiles d’accès.

- Divers et imprévus : Le maitre d’ouvrage se laisse le soin d’intervenir de manière plus lourde suite à une crue à caractère exceptionnel dont les conséquences nécessitent un travail mécanique de grande ampleur.

1.4.1.2.2 La restauration des zones humides

La fermeture généralisée des milieux semi-montagnards est la principale cause de disparition des zones humides. De ce fait, une intervention légère sur la végétation permet de rendre fonctionnelle d’un point de vue hydraulique une zone humide en cours d’asséchement. Les travaux d’abattage et de débardage peuvent être faits de manière mécanique avec l’aide tronçonneuses, de tracteurs forestiers lorsque la portance des sols le permet. En revanche, sur des sites trop fragiles comme des tourbières, le débardage par traction animal est recommandé. Une fois les travaux réalisés, il est prévu que les plan de gestion intègrent une action agricole par du pâturage de faible intensité pour conserver le site en l’état.

1.4.1.2.3 Confortement de berge

Certaines encoches d’érosions actives au droit d’enjeux peuvent faire l’objet d’études et de travaux au cours de cette déclaration d’intérêt général. Une utilisation des techniques végétales douces sera préférée. Elles comprennent le terrassement en pied de berge et une stabilisation par réalisation d’un tressage et/ou fascinage. Un profilage de la berge en pente douce, une stabilisation par pose de géotextile et plantation bouturage en haut de berge sera retenue dans la mesure du possible. D’autres techniques peuvent être envisagée telles qu’un caisson végétalisé, lit de plants et plaçons…

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2 CADRE REGLEMENTAIRE Intervention des Collectivités Territoriales dans la gestion de l’eau

 Loi 92.3 du 3 janvier 92 sur l’eau, notamment son article 31, codifié sous l’article L211-7 du Code de l’Environnement, qui habilite les collectivités territoriales, leurs groupements, les syndicats mixtes et les communautés locales de l’eau à réaliser et exploiter des travaux, ouvrages ou installations reconnus d’intérêt général ou d’urgence dans les conditions prévues par les articles L.151- 36 à L.151-40 du Code Rural ;

 Loi MAPAM Enfin, l’évolution des compétences dans le cadre de la loi MAPAM, votée en Janvier 2014 nécessite un ajustement à la fois sur la prise de compétence des collectivités territoriales mais également un besoin de mutualisation des structures maitre d’ouvrage. Dans ce sens, la « GEMAPI » est une compétence transférée au bloc intercommunal à fiscalité propre qui lui-même peut le transférer ou déléguer à un EPAGE tel que SMAH HVA. Cette Déclaration d’Intérêt Général (DIG) correspond bien à la demande du SMAH HVA qui opère actuellement sur 120 communes. En revanche, dans l’hypothèse où la prise de compétence pour les maitres d’ouvrage devrait évoluer dès 2016, une nouvelle structuration nécessiterait le transfert des DIG existantes sur les territoires en fusion. De ce fait, l’application de la loi laisse supposer un regroupement des DIG existantes lors de la fusion des maitres d’ouvrages (CARCASSONNE AGGLOMERATION, CdC Pays de COUIZA et SMAH HVA, carte p 18). En effet, dans le cadre de la loi MAPAM, l’EPTB SMMAR propose une nouvelle structuration impliquant la fusion des trois entités pour en créer une seule correspondant à la masse d’eau SDAGE, le sous bassin Aude Amont. Cette unité hydrographique correspond au bassin versant de l’Aude depuis sa source sur la Commune des Angles à la confluence avec le Fresquel sur la commune de Carcassonne.

· Le Code de l’Environnement et ses articles R214-88 à R214-104

Droit de pêche · L’article L.435-5 du Code de l’Environnement.

Servitude de passage sur les berges · Le Code de l’Environnement et son article L215-18 « Pendant la durée des travaux, les propriétaires sont tenus de laisser passer sur leurs terrains les fonctionnaires et agents chargés de la surveillance, les entrepreneurs et ouvriers, ainsi que les engins mécaniques strictement nécessaires à la réalisation des travaux ».

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Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux · SDAGE « Rhône Méditerranée Corse » adopté par le comité de bassin et approuvé par arrêté du Préfet Coordinateur en date du 20 décembre 1996.

Compatibilité avec le SDAGE

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des eaux du bassin Rhône-Méditerranée- Corse est institué par la Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992. Il a pour objet de définir ce que doit être la gestion équilibrée de la ressource en eau sur le bassin.

Les dix orientations fondamentales du SDAGE sont :

 1- Poursuivre encore et toujours la lutte contre la pollution…  2- Garantir une qualité d’eau à la hauteur des exigences et des usages…  3- Réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines…  4- Mieux gérer avant d’investir…  5- Respecter le fonctionnement naturel des milieux…  6- Restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables…  7- Restaurer d’urgence les milieux particulièrement dégradés…  8- S’investir plus efficacement dans la gestion des risques…  9- Penser la gestion de l’eau en termes d’aménagement du territoire…  10- Renforcer la gestion locale et concertée…

A ce titre, les travaux d’entretien et de restauration prévus respectent les engagements du SDAGE et plus particulièrement les objectifs 5, 6, 7, 8 en :

 maintenant le fonctionnement des champs d’expansion de crue et en privilégiant des techniques de restauration dites douces (5),  limitant les travaux à fort impact sur le lit mineur et en préservant les différentes strates de la ripisylve (6),

 réduisant les dommages et les déséquilibres causés aux boisements rivulaires (7),  réduisant les possibilités d’inondation des zones d’habitation ou d’activité et en anticipant la dégradation de certains ouvrages (8).

Les règles essentielles de gestion physique des rivières édictées par le SDAGE seront respectées pendant les travaux.

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Compatibilité avec le SAGE HVA :

Le document en cours de rédaction propose un diagnostic et une stratégie pour le territoire reprenant l’ensemble des actions proposées dans le programme d’action. A l’heure actuelle, le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable est en cours de rédaction. Il reprend les principaux points issus de la stratégie afin de les retranscrire dans le règlement, dernière phase du document et enfin apporter un poids réglementaire dans la gestion locale des conflits d’usages. Il en ressort les éléments suivants :

- La gestion quantitative du fleuve Aude et notamment la réduction du déficit dès le secteur de Carcassonne passera par une meilleure gestion des volumes d’eau dans les ouvrages de Matemale et Puyvalador. L’application de la convention de Matemale et de conventions privées entre les sports d’eau vive et EDF nécessite une optimisation d’utilisation des volumes déstockés ;

- Les zones humides ont un rôle primordial dans la gestion quantitative de l’Aude tant dans le déficit que le surplus. Il est donc convenu que la restauration des zones humides dépasse le cadre seul du SAGE HVA. En effet, même si la capacité de rétention est avant tout dépendante du nombre et de leur fonctionnement les zones humides de la haute vallée de l’Aude semblent être capable de retenir autant d’eau que le barrage de Matemale et Puyvalador réunis soit 30 millions de mètres cubes. Leur restauration pour les plus dégradées et donc considéré comme un enjeu majeur vis-à-vis de la gestion du fleuve Aude pour les prochaines décennies.

- La qualité de l’eau est en amélioration dans les secteurs concernés par l’apparition de molécules pourtant interdite (secteur du Limouxin). En revanche, la dégradation des eaux par la présence de streptocoques fécaux se poursuit. Il s’agit avant tout d’un travail au sein des collectivités et notamment de l’élaboration d’un schéma intercommunal d’assainissement qui apportera des solutions techniques et financières sur ce domaine ;

- La qualité physique représentée par sa morphologie et sa capacité à transporter des matériaux et remplacer ceux qui ont dévalés et largement dégradée sur certains tronçons notamment entre Quillan et Limoux ou l’enfoncement du lit de plus de 3 m a considérablement altéré ses qualités épuratrice et d’accueil piscicole. Il est prévu dans ce cadre que le SAGE préconnise des travaux de restauration physique afin de ré-injecter des sédiments grossiers dans le fleuve et ainsi enrayer son enfoncement. Les espaces de mobilité (déplacement de fleuve dans une enveloppe à proximité) sont également concernés. Leur acquisition et restauration permet à la fois au fleuve de limiter l’impact des crues mais également de favoriser la recharge sédimentaire.

Au regard de l’ensemble des éléments, le SMAH HVA, en déposant ce dossier de Déclaration d’Intérêt Général, devient la cheville ouvrière du SAGE.

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Secteurs Natura 2000

Au total, 6 sites Natura 2000 sont présents sur le territoire du SMAH HVA. On retrouve : - SIC du bassin du Rébenty FR9101468 - SIC du Massif de Malepère FR9101452 - SIC Haute Vallée de l’Aude , bassin de l’Aiguette FR9101470 - SIC du Massif de Madres-Coronat FR9101473 - ZPS du Plateau de Sault FR9112009 - ZPS des Basses Corbières FR9110111 Les sites les plus exposés aux travaux sont les sites SIC Haute Vallée de l’Aude, bassin de l’Aiguette et SIC du bassin du Rébenty. Au regard des espèces animales et végétales pouvant être concernées, l’animateur du site Natura 2000 est systématiquement associé aux comités de pilotages pour chaque projet. Ainsi, on retrouve globalement dans les tableaux suivant les milieux et espèce susceptibles d’être concernées par les travaux. Un document d’incidence Natura 2000 sera annexé à la demande de DIG au même titre que le dossier d’incidence concernant le dossier loi sur l’eau.

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3 DEMANDE DE DECLARATION D’INTERET GENERAL

3.1 MEMOIRE JUSTIFIANT L’INTERET GENERAL DE L’OPERATION

3.1.1.1 Une opération d’intérêt public a) L’intérêt général

Sur le territoire, il a été constaté un défaut d’entretien généralisé des rivières et des lacunes de la part des riverains devant les obligations auxquelles ils doivent répondre en tant que propriétaire :

- Au travers de l’article L215-14 du Code de l’Environnement relatif à l’entretien des rivières qui précise que les riverains sont tenus à « l’entretien de la rive par élagage et recépage de la végétation arborée et à l’enlèvement d’embâcles et de débris flottants ou non afin de maintenir l’écoulement naturel des eaux, d’assurer la bonne tenue des berges et de préserver la faune et la flore dans le respect du bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques » - Au travers de l’article L432-1 du Code de l’Environnement qui précise que « tout propriétaire d’un droit de pêche, ou son ayant cause, est tenu de participer à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques. A cet effet, il ne doit pas leur porter atteinte et, le cas échéant, il doit effectuer les travaux d’entretien, sur les berges et dans le lit du cours d’eau, nécessaires au maintien de la vie aquatique

Devant les lacunes observées, le syndicat œuvre par la mise en place de travaux à l’équilibre des milieux aquatiques et demande à ce titre la Déclaration d’Intérêt Général sur une durée de 5 ans entre 2015 et 2019 pour pouvoir assurer les réalisation des futurs travaux.

Ainsi, au cours des 10 dernières années, le SMAH HVA a entrepris de nombreux travaux sur la ripisylve (500 km de berges restaurées). Les résultats démontrent que l’intervention est bénéfique à la fois au droit de l’intervention permettant de réajuster l’équilibre des boisements rivulaires majoritairement sénescents mais également sur l’aval où la formation d’embâcle est limitée.

Il s’agit bien là d’une mission d’intérêt public que le maitre d’ouvrage souhaite développer sur d’autres types d’interventions dans différents compartiments du bassin versant de l’Aude Amont.

En effet, les bénéfices sont nombreux lorsque l’on intervient sur le milieu avec comme objectif de restaurer ses fonctionnalités naturelles. Quelques raccourcis peuvent permettre de comprendre les avantages et les notions de service public des interventions programmées :

- Restauration des zones humides : Amélioration de la capacité de stockage (quantitatif, inondation), épuration de l’eau (qualité), biodiversité (qualité) ;

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- Restauration de la ripisylve : Extraction du bois mort sur pied ou flottant (inondation), intervention sélective sur les individus (qualité, inondation, biodiversité). - Confortement de berges aux droits d’enjeux majeurs ou présentant une réelle menace.

Cette notion est portée par le syndicat depuis une dizaine d’année et souhaite bien poursuivre dans ce sens durant de nombreuses années. Le travail et les investissements réalisés jusqu’aujourd’hui pourraient très rapidement disparaitre si jamais les opérations ne pouvaient être reconduites. L’évolution du milieu naturel est tel qu’une gestion permanente permet de conserver des enjeux auprès de cours d’eau.

b) Le Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant Aude Amont (PPGBV Aude Amont)

Il s’agit d’un outil contractuel technique et financier entre le maitre d’ouvrage, les financeurs et l’ensemble des services instructeurs des dossiers réglementaires pour la réalisation de travaux. Ce plan détermine sur une durée de 5 ans (2015-2019) les études et travaux à réaliser sur le territoire correspondant à la masse d’eau SDAGE « Aude Amont ». Cette masse d’eau est assimilée au sous bassin de la Haute Vallée de l’Aude, c’est-à-dire l’Aude et ses affluents depuis sa source (LES ANGLES) à la confluence du Fresquel (CARCASSONNE). Actuellement 3 maitres d’ouvrages sont affichés sur ce territoire. La loi GEMAPI devrait permettre la fusion de ces 3 structures pour n’en former qu’une seule représentée sous la forme du Syndicat Mixte d’Aménagement Hydraulique de la Haute Vallée de l’Aude (SMAH HVA).

Représentation du futur syndicat de la Haute Vallée de l’Aude (En violet).

Les tranches annuelles de travaux sont basées sur la capacité financière des maitres d’ouvrages à investir sur des opérations de restauration parfois conséquentes. En dehors de l’aspect pédagogique que les travaux peuvent avoir sur les riverains et élus locaux, la réalité

- 19 - de restaurer certains sites devient une priorité d’enjeux publics majeurs (routes, ponts, digues, barrages…).

3.1.1.2 OBJECTIFS DES TRAVAUX SUR LE BASSIN VERSANT

Différents cadres réglementaires fixent les objectifs à viser et donc les types d’actions à réaliser par bassin versant pour répondre aux attentes de l’Europe et de l’état du bon état écologique des masses d’eau. Au-delà des attentes réglementaires, la qualité du milieu aquatique est un atout pour le territoire du SMAH HVA que les élus locaux souhaitent préserver et valoriser. Ainsi, de nombreuses opérations proposées dans le programme d’action du SMAH HVA sont répertoriées dans les 8 Orientation fondamentales du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) à l’échelle du bassin Rhône Méditerranée.

En effet, le SMAH H.V.A répond en cela, par souci de gestion cohérente et intégrée aux prérogatives du SDAGE du bassin Rhône Méditerranée Corse qui préconise la gestion équilibrée de la ripisylve, composante majeure de l’écosystème et élément essentiel du fonctionnement physique du cours d’eau.

Ces travaux de restauration et de gestion régulière auront pour objectifs de rendre aux cours d’eau, d’une part, leur fonctionnalité naturelle et leur état d’équilibre, et d’autre part, de conserver un aspect physique qui correspond d’avantage au rôle écologique, paysager, voir sociologique que l’on peut attendre d’un cours d’eau « naturel ».

3.1.1.2.1 Limitation des risques liés aux inondations

Une zone humide dont le fonctionnement hydraulique est bon, une ripisylve équilibrée et un cours d’eau dont les faciès sont variés et de qualité garantissent : - Une amélioration de la fonction épuratrice du réseau racinaire - Une limitation de l’apport de bois morts dans le lit de la rivière - Un piégeage des bois flottants et des embâcles en zone appropriée - Une limitation du ruissellement des eaux de pluies - Un débordement préférentiel dans les zones sans enjeux ou peu

Il s’agira donc pour limiter les risques dans les zones à enjeux de procéder à l’enlèvement des obstacles aux écoulements sur les secteurs sensibles aux inondations (embâcles, arbres couchés etc…), de traiter préventivement les arbres morts sur berges, fortement gîtés ou sénescents (vieillissant) afin de limiter l’apport de bois morts dans le cours d’eau, et de restaurer un bon état sanitaire des boisements sur les secteurs dégradés.

Sur les secteurs naturels sans enjeux majeurs, l’action se portera vers une densification et une diversification des boisements de berges, en conservant certains obstacles aux écoulements, ceci afin de ralentir les vitesses d’écoulement avant la traversée des agglomérations.

Ces interventions sectorisées et différenciées en fonction des enjeux, des secteurs, et du degré d’encombrement, auront pour objectifs :

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- de limiter le risque et le niveau de submersion des zones où les enjeux sont forts (zones habitées, infrastructures etc.) ; - d’éviter l’obstruction des ouvrages d’art (ponts) par les matériaux ligneux dérivants ; - d’éviter le phénomène de rupture d’embâcles, dangereux pour les secteurs situés en aval ;

3.1.1.2.2 Limitation des dégradations causées aux berges en zone urbanisée

Grâce au système racinaire des différentes strates de végétation (herbacée, arbustive et arborée), la ripisylve assure un excellent maintien des berges.

Les interventions devront ainsi permettre de : - encourager une diversité des essences et des strates, favoriser les essences adaptées afin de conserver un bon maintien des berges et de limiter le ruissellement ; - supprimer les arbres déstabilisés ou couchés pouvant générer des turbulences à l’origine de phénomènes d’érosion des berges ; - conserver la végétation arbustive et herbacée qui, en se couchant sous l’action du courant, limite l’érosion des berges.

3.1.1.2.3 Amélioration de la qualité de l’eau

La végétation et les interactions avec le sol jouent un rôle prépondérant dans l’autoépuration des eaux de surface. En effet, en éliminant les nitrates, en fixant les phosphates et en favorisant les connexions avec le sous-sol, les travaux de restauration à la fois des zones humides, de la morphologie et de la ripisylve participent à l’amélioration de la qualité de l’eau.

Les interventions sur la ripisylve devront intégrer la nécessité de conserver un couvert végétal suffisamment dense pour éviter un éclaircissement trop important du cours d’eau pouvant occasionner un réchauffement des eaux, et donc un développement de phénomènes d’eutrophisation (développement de la végétation aquatiques et asphyxie du milieu). Les travaux sur les zones humides prendront en compte la fragilité et les particularités de ces sites pour ne pas apporter de dommages profonds. Les travaux de restauration physique prendront en compte les zones à enjeux où la mobilité du lit n’est pas souhaitée.

3.1.1.2.4 Valorisation du patrimoine naturel

Les milieux aquatiques sont source de biodiversité. Ils constituent également un élément structurant et valorisant du territoire, en étant pratiquée et fréquentée pour diverses activités (sport d’eau vive, pêche, chasse, randonnée etc…)

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Les travaux préconisés devront aller dans le sens de : - la conservation des essences végétales et des espèces animales rares ; - l’amélioration de la richesse biologique par la limitation des espèces indésirables ou envahissantes ; - la valorisation paysagère des rivières dans la traversée des villages et aux abords des ponts ; - la conservation des différents usages ; - la création de sentiers d’interprétations ou de sensibilisation afin de communiquer pour le tourisme vert ou la population sur la richesse naturelle présente sur le territoire.

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3.2 Principes d’intervention et descriptif des travaux

3.2.1.1 Les principes d’intervention essentiels :

 Améliorer le fonctionnement naturel des écosystèmes aquatiques ;  concilier les enjeux sécuritaires, environnementaux, économiques et sociaux ;  favoriser le rôle régulateur, stabilisateur et paysager des milieux aquatiques ;  intervenir différemment suivant les secteurs et enjeux riverains  informer au mieux la population de la nature des opérations envisagées.

Les interventions ne seront pas systématiques et ont au préalable fait l’objet d’une réflexion secteur par secteur quant aux conséquences qu’elles pourront induire sur les écoulements et le milieu naturel.

Les travaux comprendront :

Travaux sur la ripisylve :

 des abattages sélectifs d’arbres morts, malades ou instables dans les formations végétales riveraines, en prenant soin de ne pas arracher les souches de manière à ne pas déstabiliser la berge.

 le recépage des cépées trop denses (l’élimination de certaines tiges permettant de revitaliser les tiges préservées) ou des arbres vieillissants (une coupe propre permettant de générer des rejets qui assureront la repousse d’un arbre nouveau).

 L’élagage des branches basses susceptibles de freiner l’écoulement ou de piéger des débris flottants.

 des éliminations d’embâcles et de bois morts (suivant leur position dans le lit mineur et leur risque de dérive vers l’aval).

 les travaux nécessaires pour accéder aux sites concernés (dépose puis remise en place de clôtures…), l’élimination des rémanents produits par le chantier (incinération ou broyage selon la période et la réglementation en vigueur).

 La dévégétalisation et la scarification d’atterrissement et le régalage des matériaux, susceptibles de gêner l’écoulement ou de provoquer ou d’accentuer des érosions.

Travaux sur les zones humides :

 Des abattages sélectifs des arbres ciblés lors de l’élaboration du plan de gestion

validé en comité de pilotage ;

 Une évacuation par engins lorsque la portée des sols le permet ;

 Une traction animale des bois sur des sols tourbeux ou para-tourbeux ; - 23 -

 Un arrachage, dessouchage des plus jeunes individus ;

 Une création de bouchons d’argiles sur des drains existants ;

 Une mise en place d’enclos ou d’exclos ;

 Une mise en place de clôture de protection de ripisylve ou de passage sur ruisseau ;

 Une mise en place de système/point d’abreuvement sous forme de barrière bois ou

dalles par enrochement.

Travaux de génie végétal :

 Un terrassement en lit majeur ;

 Une pose de pieux avec tressage en pied de berge ;

 Une protection de berge alliant pierre, bois et végétaux vivants ;

 Une plantation d’arbres, arbustes, plantes hélophytes ou graminées.

3.2.1.2 Localisation des secteurs

La Déclaration d’Intérêt Général est demandée pour une période de 5 ans sur l’ensemble du réseau hydrographique appartenant au territoire du Syndicat Mixte d’Aménagement Hydraulique de la Haute Vallée de l’Aude. Sont concernées 120 communes, 5 EPCI à fiscalité propre (Capcir-Haut Conflent, Donezan, Pyrénées Audoises, du Limouxin, Carcassonne agglomération) et 9 cantons (Limoux, Quillan, Quérigut, Mont-Louis, Carcassonne Ouest, Est, Centre).

La liste des 120 communes est annexée en annexe 1.

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3.3 Plan de financement prévisionnel

Le PPGBV fait partie intégrante du deuxième Programme d’Action et de Prévention des Inondations (PAPI 2) portée par l’EPTB SMMAR . Ce PAPI 2 représente globalement une enveloppe de 50 millions d’euros dont 23 sont répartis dans les 5 PPGBV construits à l’échelle du bassin versant du fleuve Aude. Le PPGBV Aude Amont représente une enveloppe de 4 millions d’euros.

Les principaux partenaires financiers susceptibles d’intervenir sur ce type d’opération à ce jour, sont : L’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, le Département de l’Aude, L’Europe, La Région Languedoc Roussillon a hauteur de 80 % de financement. Les plans de financements peuvent variés en fonction des travaux et en fonction des territoires. Le SMAH HVA travaille en partenariat avec EDF, présent sur une bonne partie du territoire. Ce dernier participe financièrement dans différentes opérations dans le cadre de conventions fixant les règles pour les parties prenantes. Les 20 % sont la part d’autofinancement à la charge de la collectivité (SMAH H.V.A)

Aucune participation financière ne sera demandée aux riverains, en revanche avant chaque intervention il sera procédé à un recensement des riverains et à une information visant à expliquer la nature des travaux et le devenir des rémanents issus des travaux. Remarque : Le SMAH HVA n’a pas les moyens seul, d’assurer le recensement de l’ensemble des riverains. Il est donc demandé systématiquement un appui aux mairies concernées afin d’obtenir une liste exhaustive des personnes bénéficiant de travaux. Or, lors d’un contentieux le syndicat ne peut être confondu comme responsable si la liste fournie au maitre d’ouvrage ne mentionne pas l’ensemble des propriétaires concernés.

3.4 Modalité de contrôle et de suivi des milieux restaurés

Ces travaux de restauration nécessitent selon leur nature une phase de gestion régulière. Il est parfois nécessaire sur des travaux de restauration de zones humides ou de morphologie, d’intervenir en gestion régulière de sorte à maintenir une trajectoire de résilience correspondant aux objectifs de restaurations (limiter la croissance de ligneux en prairie humide ou libérer un chenal secondaire servant de bras de décharge). L’intervention en milieu naturel reste de l’expérimentation avec un retour d’expériences parfois d’une vingtaine d’années mais les paramètres sont nombreux et instables pour assurer une efficience à 100%.

Toutefois, il est prévu dans le programme d’action et pour chaque projet de mesurer l’efficacité. Les indices mesurant le gain écologique obtenu sont validés en comité de pilotage et dépendent de la nature des travaux (ex : évolution du taux de boisement sur une zone humide)

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3.5 CALENDRIER PREVISIONNEL DES TRAVAUX

En ce qui concerne les travaux de ripisylve ou de zones humides, le programme d’action prévoit de réaliser les travaux lorsque l’ensemble des conditions apparaissent comme idéales au regard des paramètres naturels tels que l’hydrologie, la portance des sols, la descente de sève…).

Les interventions seront réalisées autant que faire se peut durant la période de repos végétatif, ce qui permettra d’avoir un effet moins traumatisant pour les végétaux. Les travaux s’organiseront de préférence durant la période automnale et hivernale. Pour des raisons pratiques et techniques le SMAH HVA peut entreprendre des travaux plus tôt dans l’année. Une précaution particulière sera prise avec les pratiquants de sport d’eau vive pour éviter quelconques conflits.

Les travaux nécessitant l’intervention d’engins dans le lit mineur devront préférentiellement être réalisés en période de basses eaux. La période le plus propice est la période estivale des mois de juillet à Octobre.

Les raisons sont les suivantes :

- Faibles débits pour travailler, - Fin de saison de reproduction des poissons blancs - Période de pré-reproduction des salmonidés - Repos végétatif pour les principales espèces en bordure de cours d’eau

Une distinction entre les cours d’eau de 1ère et de 2nde catégorie est nécessaire au regard de la répartition du réseau hydrographique sur le territoire et de la nature des travaux. Considérant que les cours d’eau de première catégorie sont dit « à salmonidés » et que ceux de seconde catégorie sont dit « à cyprinidés », la période préférentielle d’intervention devra tenir compte des exigences bioécologiques des espèces représentés dans les deux classements. Ainsi, la distinction proposée en termes de calendrier est la suivante :

- 1ère Catégorie : Pas de travaux en lit mineur entre le 15 Octobre et le 15 Mai - 2nde Catégorie : Pas de travaux en lit mineur entre le 1er Avril et le 15 Juin.

Il est à noter qu’un calendrier plus précis est détaillé dans le contenu des fiches actions permettant ainsi d’afficher un calendrier prévisionnel par opération sur la durée de la DIG demandée.

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4 DECLARATION POUR L’EXECUTION DU PLAN DE GESTION

Plusieurs rubriques de la nomenclature « eau », définies par l’article L 214-1 du code de l’Environnement, les travaux sont soumis à déclaration. Les rubriques concernées sont les suivantes : - 3.2.1.0 3° Entretien d’un cours d’eau - 3.1.5.0 2° IOTA intervention avec engin dans le lit mineur

Cohérence Hydrographique

La réalisation du Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant se limite au territoire Aude Amont dans une logique de découpage d’un des 5 sous bassin versant à l’échelle du fleuve Aude. Ainsi, au regard du grand découpage français en 6 entités hydrographique, Aude Amont correspond à un sous bassin versant de l’entité Rhône Méditerranée Corse. In fine, ce découpage correspond à l’identification de pressions similaire et pour lesquelles les réponses locales peuvent être assurées par des opérateurs identifiés sur ce territoire.

Au regard de ses compétences et à l’échelle de son territoire, le SMAH HVA s’apprête à lancer des travaux de restauration sur trois grands enjeux identifiés. On retrouve : - La restauration des zones humides - La restauration de la ripisylve - La restauration physique

Les zones humides de par leur rôle d’éponge ont été hiérarchisées suite à un inventaire réalisé dans le cadre du SAGE en fonction des menaces présentes. Ces zones sont généralement à l’amont du bassin versant et permettent d’alimenter les secteurs à l’aval.

En ce qui concerne les tronçons de ripisylve, les secteurs concernés sont des linéaires sur lesquels le syndicat n’est jamais intervenu. Aussi, les enjeux majeurs concernent l’Aude même si les travaux sur les affluents ne sont à écarter. L’usage du fleuve pour les sport d’eau vive ainsi que les enjeux économiques à proximité ont favorisé le choix des tronçons affichés par la suite (fiche action restauration de la ripisylve, p. 44 ).

La restauration physique quant à elle nécessite des travaux particuliers de traitement d’atterrissements, de terrasses alluviales ou de recharge sédimentaire par reconnexion des versants.

Même si l’ensemble reste dans une démarche de cohérence de bassin versant et par conséquent de logique hydrographique, un dossier DIG et d’autorisation sera déposé dans la foulée pour l’intervention sur la restauration physique.

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4.1 Le Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant

Ce document fait suite à l’ancien PPGR (Plan Pluriannuel de Gestion de la Ripisylve) qui par définition ne comprenait qu’un compartiment du bassin versant toutefois considéré comme milieu aquatique : les boisements rivulaires. Ce nouveau document élargit le champ de compétence du syndicat et répond à des problématiques différentes de la lutte contre les inondations, premier statut du syndicat. Désormais et ce depuis 2011, le syndicat a fait évolué ses statuts pour « prendre en compte la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques ». Par conséquent, ce nouvel outil contractuel permet de programmer sur les 5 prochaines années sur les 5 axes que comprennent les PPGBV à l’échelle du bassin versant du fleuve Aude :  Axe 1 : Restauration Physique  Axe 2 : Gestion Quantitative  Axe 3 : Amélioration de la qualité de l’eau  Axe 4 : Zone Humide  Axe 5 : Ripisylve

A l’échelle du bassin versant de l’Aude, 5 PPGBV ont été élaborés. Répondant à des problématiques différentes en fonction des territoires certains sont plus orientés sur des axes comme la gestion quantitative (Axe 2) ou la restauration physique (Axe 1).

Le PPGBV Aude Amont ne fait pas exception à la règle et tente de répondre aux problématiques majeures du transit sédimentaire et plus globalement sa qualité morphologique (Axe 1), la restauration des zones humides (Axe 4) ainsi que la gestion des boisements rivulaires (Axe5).

L’axe 1 fera l’objet d’un dossier DIG de demande d’autorisation au titre du code de l’environnement. Ce présent dossier concerne les axes 4 et 5.

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4.1.1.1 Axe 4 - Travaux de restauration des zones humides

Les travaux sur les zones humides peuvent varier en fonction des problématiques pressenties et leurs causes de dégradations. L’analyse paysagère permettant de comprendre l’évolution de la végétation en lien avec la déprise agricole depuis le siècle dernier laisse supposer un travail de base sur la végétation spontanée. Une multitude de paramètres permettent d’expliquer la situation actuelle et d’orienter les efforts de la structure publique.

La diminution massive du modèle agro-pastoral en région de moyenne montagne est la principale explication de l’avancée du boisement spontané dans la plupart des territoires ruraux, en dehors des plantations de résineux pour de la production. On assiste dès lors à un assèchement progressif de la zone humide et à une modification du fonctionnement hydrologique, la base de cet écosystème. Il s’agit là de la majorité des cas rencontrés où le fonctionnement du milieu est considéré comme altéré. Dans ce cas, un travail d’abattage et/ou de dessouchage sur la végétation en place serait le premier type d’intervention prévu. Dans un second temps, il est nécessaire de travailler sur la charge en UGB présent sur site. Enfin, le travail sur les clôtures s’avère également nécessaire pour maintenir un site en état. Dans ce cas, l’aménagement d’enclos, d’exclos et de systèmes d’abreuvoirs spécifiques permettent de canaliser le cheptel en place.

Dans d’autres secteurs, les aménagements réalisés par les hommes sont directement liés aux dysfonctionnements du milieu (drainage, busage, rectification du lit, imperméabilisation, remblaiement…)

Enfin, l’évolution climatique depuis les cinquante dernières années semblent influencer l’évolution de la végétation et notamment dans une répartition altitudinale. En effet, plusieurs organismes spécialisés dans la gestion du bois ou dans la recherche (PNR, ONF, CNRS…) mettent en évidence l’impact du réchauffement climatique sur l’apparition de certaines espèces de plaines ou de piémont en zone de montagne. La Haute Vallée de l’Aude n’est pas épargnée par ce phénomène où l’on retrouve des frênes qui colonisent des zones humides d’altitude (au de-là de 1000 m) ainsi qu’une hybridation du pin sylvestre et du pin à crochet réputé pour sa capacité à vivre en conditions extrêmes.

Les quelques photos et schémas permettent d’illustrer le principe d’intervention sur les zones humides :

Débardage animal sur le Bac Pégulier Dessouchage et broyage manuel

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Volet de l'Accord Cadre AXE 4 - ZONES HUMIDES PLAN DE GESTION: "Prairies humides du Opération FA-1-ZH plateau de Roquefort-de-Sault" RESTAURATION DES FONCTIONNALITES DE Objectif LA ZH Ruisseau Masse d’eau : FRDR11381 de Maitre d'ouvrage SMAH HVA Roquefort Contexte Le site est situé en haute vallée de l’Aude, au nord du massif de Madres (zone Pyrénéenne), sur les communes du Bousquet et Roquefort de Sault. Ce site concerne un complexe de zone humide de 12.17 ha, constitué de 23 entités (>60% sur des parcelles communales), en tête du bassin versant du ruisseau de Roquefort. L’ensemble de ces zones humides, très riche d’un point de vue fonctionnel comme patrimonial a été classé comme " prioritaire" à l'issue de la hiérarchisation des ZH de la HVA; menacé par la fermeture du milieu.

Les parcelles hachurées en vert sont les parcelles communales programmées en 2015

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Objectifs Les objectifs de l'opération sont les suivants: Restaurer les fonctionnalités hydrologiques de la zone humide Améliorer la biodiversité sur les sites Retrouver une qualité d’habitat moins riche en espèces nitrophiles Description technique de l'opération Echelonnés sur 2 années (2015 et 2018), les travaux consistent à limiter le développement arboré sur les zones humides et habitats ouverts prioritaires au regard de la colonisation par des habitats boisés (aulnaie- frênaie). L’intervention consiste dans un premier temps à limiter l’implantation des frênes sur une tourbière alcaline d’exception pour le département. Cette intervention se déroulera entre aout et octobre au moment où le sol est le plus sec avec une portance maximum. L’abattage de ces frênes se fera de façon manuelle, un débardage mécanique et animal permettra d’évacuer les individus abattus. 2 places de stockages seront nécessaires, une en bordure de route et l’autre sur le chemin communal. Sur cette zone, une fauche des touradons de molinies permettra de restituer à la zone un meilleur attrait pour les bêtes. Un éleveur local a proposé de faire pâturer 1 à 2 ânes entre aout et octobre. En 2018, les travaux sur les parcelles privées en contre bas sont sensiblement de même nature avec une légère distinction qui consiste à évacuer un dépôt de gravier, goudron et autres matériaux. La rencontre des propriétaires et exploitants a permis de définir les actions les plus prioritaires et sur lesquelles les éleveurs y tiraient bénéfices.

Conditions de réalisation et partenaires associés - 31 -

Conditions de réalisation: accord avec les éleveurs pour assurer la gestion pastorale du site par le biais de convention Partenaires associés: les membres du comité de pilotage du projet (membres du Groupe ZH + communes et propriétaires/exploitants et éleveurs locaux). Comme le démontre le calendrier de programmation, il est prévu par le maitre d’ouvrage de réaliser les travaux en 2 phases distinctes. L’une en 2015 qui se déroulera sur du foncier public appartenant aux communes du Bousquet et de Roquefort de Sault et l’autre sur du foncier privé réparti sur les 2 communes. Calendrier

2014 2015 2016 2017 2018 2019 Programmation

Les cartes présentant les travaux sont détaillées au travers des 7 planches suivantes

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Volet de l'Accord ZONES HUMIDES Cadre AXE 4 - PLAN DE GESTION: "El Ravel, Coma d’el Canal et Planes Opération FA-3-ZH d’Amunt" Objectif RESTAURATION DES FONCTIONNALITES DE LA ZH Masse d’eau : FRDR10627 Lladure Maitre d'ouvrage SMAH HVA Contexte Le site est situé sur le plateau du Capcir, au pied du massif du Carlit et des Camporells (zone Pyrénéenne). Le complexe se trouve à côté du lac de l’olive, sur la commune de Formiguères, entre la vallée du Galbe et la vallée de la Lladure, à une altitude de 1600m environ. Le projet de restauration concerne un complexe de zone humide de 5.6 ha, constitué de 3 entités. Parmi ces 3 entités, 45% sont couverts par la propriété communale. A proximité du lac des Olives, l'aménagement d'un sentier (avec passerelles) pourra amener le promeneur au lac. Facile d'accès, le sentier prévoit également un accès aux personnes à mobilité réduite. L’ensemble de ces zones humides, riche d’un point de vue fonctionnelle comme patrimonial, et menacé par la fermeture du milieu, a été classé comme " prioritaire" à l’issue de la hiérarchisation des ZH de la HVA .

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Objectifs

Les objectifs de l'opération sont les suivants: Restaurer les fonctionnalités hydrologiques de la zone humide Améliorer la biodiversité sur les sites Conserver les habitats de qualité en « bon état de conservation » Description technique de l'opération 1- Travaux de restauration/gestion de ZH: L’ensemble des opérations sont combinées dans un type d’opération d’abattage sélectif de résineux ainsi que du débroussaillage/girobroyage sur certaines zones. Les cartes ci-après délimitent les secteurs et précisent quel type d’intervention est prévu.

Sentier d’interprétation

Les actions sur ce site sont variées regroupent les différentes modalités de contrôle sur ce type d’habitat que l’on peut rencontrer sur d’autres sites Français ou Européens. On retrouve : - La suppression des ligneux : il s’agit de l’abattage et de l’évacuation des pins à crochets et pins sylvestres qui colonisent l’ensemble du complexe. Il est prévu d’abattre et d’évacuer par traction animale les pins abattus. Une centaine d’individus au maximum - 40 -

sur les 5,6 ha du complexe seront évacués et stockés en bord de route sans gêne pour la circulation. Un grumier sera chargé de transporter le bois non conservé par les propriétaires et/ou exploitants des sites vers la plateforme ONF de Quillan ou le dépôt du prestataire. Le bois sur les parcelles communales sera restitué à la commune. - La fauche tardive : Deux types de fauchages sont prévus pour l’automne. La distinction se fait à partir de la portance des sols. Plus on se rapproche des tremblants tourbeux (en bleu foncé sur la carte ci-dessus) moins les sols sont capables de soutenir le poids du bétail. Il est donc programmé que la fauche par entretien animal (pâturage automnal) se déroule sur les parties déjà pâturées ou en périphérie (en bleu clair et jaune sur la carte ci-dessus). Pour le reste, l’équipe verte du prestataire sera chargée d’assurer le fauchage mécanique manuel. - La conservation d’habitat : Cela correspond à des travaux d’enclos et d’exclos que les prestataires devront réaliser en accord avec l’exploitant. Il est notamment programmé de clôturer les tremblant (en bleu foncé sur la carte) afin de ne pas détériorer l’habitat par du piétinement mais également mettre en péril les bêtes qui peuvent s’enliser.

2 - Réalisation d'un sentier d'interprétation: Il s'agit d'un sentier aller-retour, d'une distance totale de 320m.La thématique du sentier: "Approchez-vous du coeur de la Nature pour découvrir l'histoire et le visage d'une tourbière, équilibre fragile entre agriculture, eau et forêt…" Tout au long du parcours, le visiteur découvrira les secrets de la tourbière avec 12 stations.

Le principe est d’enfoncer des pieux en acacia ou châtaigner et d’y poser des lames de caillebotis. Ce cheminement en hauteur n’a donc pas d’influence sur le fonctionnement hydrologique du site et n’impacte que très peu lors des travaux l’environnement local. Sur ce cheminement seront disposés des bornes audio ainsi que des panneaux explicatifs visant à vulgariser les connaissances scientifiques et de pratiques agricoles sur la biodiversité des zones humides en présence.

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Conditions de réalisation et partenaires associés Conditions de réalisation: Pour la restauration: accord propriétaire (pour les travaux)/de l'éleveur (pour la gestion pastorale). Pour le sentier: Obtenir un plan de financement complet une convention sera établie entre le syndicat et les proprétaires. Partenaires associés: les membres du comité de pilotage du projet (membres du Groupe ZH + communes et propriétaires/exploitants et éleveurs locaux) Calendrier

2014 2015 2016 2017 2018 2019

Programmation HUMIDES

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Volet de l'Accord PLAN DE GESTION: "Prairies humides de Mounouscles " Cadre AXE 4 -

Opération FA-4-ZH RESTAURATION DES FONCTIONNALITES DE LA ZH Objectif Aude (aval Puyvalador) Masse d'eau: FRDR203 Aude (aval Puyvalador) Maitre d'ouvrage SMAH HVA Contexte Le site est situé en haute vallée de l’Aude, au niveau des gorges du Carcanet, sur les communes de Querigut et Carcanières. Ce site concerne un complexe de zone humide de 3,11 ha, constitué de 3 entités. Sur ce site, la recherche de la propriété foncière, l'opportunité d'intervention et la volonté des élus/ propriétaires ne sont pas connus à ce jour (Travail du technicien en début de PPGBV).

L’ensemble de ces zones humides, riche d’un point de vue fonctionnel et patrimonial, est majoritairement dégradé. Le complexe "Prairies humides de Mounouscles " a été classé comme " prioritaire" à l’issue de la hiérarchisation des ZH de la HVA

Objectifs

Les objectifs de l'opération sont les suivants:  Elaboration d'un plan de gestion ;  Mise en œuvre des actions prévues dans le plan de gestion ;  Coordination/animation du plan de gestion.

Description technique de l'opération Les actions sur ce site sont variées regroupent les différentes modalités de contrôle sur ce type d’habitat que l’on peut rencontrer sur d’autres sites Français ou Européens. On retrouve : - La suppression des ligneux : il s’agit de l’abattage et de l’évacuation des pins qui colonisent l’ensemble du complexe. Il est prévu d’abattre et d’évacuer par traction animale les pins abattus. Une centaine d’individus au maximum sur les 3 ha du complexe seront évacués et stockés en bord de route sans gêne pour la circulation. Un grumier sera chargé de transporter le bois non conservé par les propriétaires et/ou exploitants des sites vers la plateforme ONF de Quillan ou le dépôt du prestataire. Le bois sur les parcelles communales sera restitué à la commune. - La fauche tardive : Deux types de fauchages sont prévus pour l’automne. La distinction se fait à partir de la portance des sols. Plus on se rapproche des moins les sols sont capables de soutenir le poids du bétail. Il est donc programmé que la fauche par entretien animal (pâturage automnal) se déroule sur les parties déjà pâturées ou en

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périphérie. Pour le reste, l’équipe verte du prestataire sera chargée d’assurer le fauchage mécanique manuel. - La fermeture de drains par bouchon d’argile et pose de planches transversales à l’écoulement. Des pieux en acacia seront plantés pour y disposer des planches qui seront recouvertes d’argile. L’argile sera transportée par un chargeur léger sur chenille plastique (Type bobcat). Les travaux sont prévus pour le mois de Septembre 2019.

Description technique de l'opération

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Légende :

Traitement des pins

Traitement des drains

Conditions de réalisation et partenaires associés

Conditions de réalisation: Accord des propriétaires pour intervention. Accord de l'éleveur pour la gestion pastorale. Motivation des élus locaux dans le projet. Une convention avec les éleveurs loacux sera établie avec le syndicat maitre d’ouvrage.

Partenaires associés: les membres du comité de pilotage du projet (membres du Groupe ZH + communes et propriétaires/exploitants et éleveurs locaux)

Calendrier 2015 2016 2017 2018 2019 Programmation

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4.1.1.2 Axe 5 - Travaux de restauration de la ripisylve Les principes d’intervention essentiels sont :

 concilier les enjeux sécuritaires, environnementaux, économiques et sociaux ;  favoriser le rôle régulateur, stabilisateur et paysager de la ripisylve ;  intervenir différemment suivant les secteurs et enjeux riverains  informer au mieux la population de la nature des opérations envisagées.

Les interventions ne seront pas systématiques et ont au préalable fait l’objet d’une réflexion secteur par secteur quant aux conséquences qu’elles pourront induire sur les écoulements et le milieu naturel. Suivant les secteurs, l’objectif pourra être de favoriser les écoulements (proximité des agglomérations) ou de les ralentir (zone à faibles enjeux) afin de limiter les dégâts en cas de crue. Pour rappel, les interventions sur le Domaine Publique Fluvial (DPF) feront l’objet d’une demande d’occupation du domaine pour la durée des travaux en parallèle de la convention entre la DDTM 11 et l’EPTB SMMAR qui précise le cadre d’intervention des maitres d’ouvrages sur le fleuve Aude.

Les travaux comprendront :

 des abattages sélectifs d’arbres morts, malades ou instables dans les formations végétales riveraines, en prenant soin de ne pas arracher les souches de manière à ne pas déstabiliser la berge.

 le recépage des cépées trop dense (l’élimination de certaines tiges permettant de revitaliser les tiges préservées) ou des arbres vieillissants (une coupe propre permettant de générer des rejets qui assureront la repousse d’un arbre nouveau).

 L’élagage des branches basses susceptibles de freiner l’écoulement ou de piéger des débris flottants.

 des éliminations d’embâcles et de bois morts (suivant leur position dans le lit mineur et leur risque de dérive vers l’aval).

 les travaux nécessaires pour accéder aux sites concernés (dépose puis remise en place de clôtures…), l’élimination des rémanents produits par le chantier (incinération ou broyage selon la période et la réglementation en vigueur).

- 48 -

Les compétences du syndicat lui permettent de lancer des travaux de confortement de berges aux droits d’enjeux (habitations principales, réseaux d’eau usée, d’alimentation…) et considère qu’il soit possible que ce type d’opération soit nécessaire durant la validité de cette déclaration d’intérêt général.

En effet, les épisodes pluvieux et les crues ont de nombreuses conséquences sur un cours d’eau et plus particulièrement la stabilité des berges. L’enfoncement du cours d’eau, la création d’enrochements ou toute autre modification du régime d’écoulement des eaux, conduisent au risque d’érosion plus ou moins marquée.

Les objectifs des travaux sont les suivants : - Protéger un enjeu d’intérêt général ou fondamentalement menacé par un cours d’eau - Limiter les risques pour la population locale - Favoriser au mieux les techniques dites végétales lorsque les caractéristiques du terrain s’y prêtent (Fixation du pied de berge par tressage ou fascinage, mise en place des longrines pour les casiers végétalisés, végétalisation

Dans le cas où une technique autre que génie végétal doivent être utilisés, un dossier sera déposé au titre du code de l’environnement préalablement.

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Volet de l'Accord Gestion de la ripisylve Cadre AXE 5

Restauration et gestion régulière des ripisylves des cours d'eau FA-1-RIP Non Domaniaux en HVA

Objectif Qualité de l'eau/biodiversité / inondation

Sous-bassin versant: Aude BV Aude Maitre d'ouvrage SMAH HVA Amont Contexte Le syndicat a comme périmètre de compétence, le bassin versant de l'Aude, des Angles à Pomas, avec une superficie de 1600 km2 et 700 km de cours d'eau en gestion. Depuis les premières tranches de ripisylve, le syndicat a restauré plus de 300 km de cours d'eau. Ces travaux étant très importants pour les élus du syndicat, ils doivent être inscrits dans le PPGBV 2014/2019 afin de continuer les interventions sur celle-ci.

Objectifs - maintenir et améliorer la qualité de l'eau (BV du Sou : bouturage) - maintenir et augmenter la biodiversité de nos cours d'eau - Lutter contre les risques d'inondation

Description technique de l'opération Rappel sur l’importance et les fonctions de la ripisylve : Une ripisylve équilibrée et fonctionnelle assure des fonctions qui lui permettent : - de fixer les berges et par conséquent de limiter les phénomènes érosifs. - de participer à la régulation des écoulements, ainsi qu’à la dissipation des énergies de débordements latéraux. - d’assurer une dépollution partielle des cours d’eau en fixant les nutriments en excès, ainsi que les pollutions organiques. - d’augmenter la potentialité écologique d’un territoire, en protégeant les habitats de différentes espèces aquatiques et terrestres. - de jouer un rôle esthétique et paysager . Rappel des différents types d’intervention sur les tronçons de ripisylve : - Traitement de la ripisylve et du bois mort : Cette intervention vise principalement à purger ou éliminer sélectivement les végétaux morts ou vifs préjudiciables, sur des secteurs homogènes en bon état et susceptibles de contribuer efficacement au ralentissement des écoulements. –Rééquilibrage de la ripisylve : Cette action vise principalement à rétablir un meilleur équilibre de la ripisylve sur des secteurs en manque de densité, de diversité ou de strates. Ce rééquilibrage peut s’effectuer d’autant plus facilement, que la morphologie des berges est adaptée et ne nécessite pas d’intervention mécanique.

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"- Renaturation : Cette technique vise à contribuer à la reconstitution d’une ripisylve sur des secteurs, ou celle-ci est globalement inexistante.

– Observation et intervention éventuelle :

Les tronçons présentés sur la carte ci- contre ont été sélectionnés en fonction de leur état sanitaire (nombre d’embâcles présents) ainsi que le passage en restauration (aucune intervention dans le passé).

La DIG écoulée aura permis de Agu_1 restaurer environ 150 km de cours d’eau et d’évacuer plus de 200 m3 de déchets (électroménager, voitures…). Les résultats sur la qualité du milieu ainsi que sa réactivité vis-à- vis des crues semble prometteuse (moins de casse et plus de rétention). Il semblerait donc que les efforts à fournir soient bénéfiques pour les prochaines années.

Conditions de réalisation et partenaires associés DIG SMAH HVA. Contact des riverains par le maitre d'ouvrage pour information avant passage des entreprises

Calendrier 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Programmation DIG TRAVAUX TRAVAUX TRAVAUX TRAVAUX

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Détail de la programmation pluriannuelle des tronçons de gestion de la ripisylve Coût Type Code Cours d'eau Entrée Communes Longueur Domanialité 2016 2017 2018 2019 mL d'intervention Fontrabiouse/Formigières/ Gal_1 Galbe Milieux/Biodiversité 5 735 6 Restauration Non Domanial 34 410 Puyvalador Aguzou Milieux/Biodiversité Escouloubre 1 450 5 Restauration Non Domanial 7 250 Reb_9 Rebenty Milieux/Biodiversité Marsa/Quirbajou 3 700 6 Gestion Non Domanial 22 201

Aud_15 Aude Milieux/Biodiversité Axat/Saint Martin Lys 3 101 15 Restauration Non Domanial 46 514

Lav_2 Rebenty Milieux/Biodiversité Quirbajou/Cailla 2 991 7 Restauration Non Domanial 20 939

St Jean de Fab_2 Faby Milieux/Biodiversité 3 806 6 Restauration Non Domanial 22 839 Paracol/Rouvenac/Fa Rau de Maz_1 Reconquête de la qualité Mazerolles/Gramazie 3 959 6 Restauration Non Domanial 23 754 Mazerolles Ver_3 Rau de Veraza Milieux/Biodiversité Alet les bains 2 200 6 Restauration Non Domanial 13 203 Gestion régulière de Aud_27 Aude Alet les bains 4 424 15 Restauration DPF 66 354 traversée de village

Aud_29 Aude Milieux/Biodiversité Limoux 4 885 15 Restauration DPF 73 277

Reb_11 Rebenty Milieux/Biodiversité Cailla/St Martin Lys 2 677 7 Restauration Non Domanial 18 737 Villardebelle/Caunette/Sai Gui_1 Rau de Guinet Milieux/Biodiversité 4 001 6 Restauration Non Domanial 24 006 nt Hilaire Villebazy/Gardie/Saint Bar_2 Rau du Baris Milieux/Biodiversité 3 300 6 Restauration Non Domanial 19 801 Hilaire Gestion régulière de Aud_30 Aude Limoux 3 400 15 Restauration DPF 51 003 traversée de village Aud_31 Aude Milieux/Biodiversité Limoux 2 774 15 Restauration DPF 41 604 Campagne/Esperaza/Saint Gra_1 Rau de Granes Milieux/Biodiversité 1 905 6 Gestion Non Domanial 11 428 Ferriol Caunette/Saint Lau_1 Lauquet Milieux/Biodiversité 4 899 8 Restauration Non Domanial 39 189 Hilaire/Greffeil Gestion régulière de Aud_16 Aude Saint Martin Lys 3 000 16 Restauration Non Domanial 48 000 traversée de village Reb_10 Rebenty Milieux/Biodiversité Cailla/Quirbajou 3 251 8 Restauration Non Domanial 26 008 Donazac/Pauligne/Gaja et Ver_2 Verdeau Milieux/Biodiversité 4 316 6 Restauration Non Domanial 25 894 Villedieu Total en euros/ an 100 000 € 220 000 € 155 000 € 150 000 € Total en mètre linéaire /an 13 986 22 266 16 152 17 370 Total euros 625 000 € Total ml 69 774

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Année Aude_16 Année Aude_15 Année

Reb_11

: 2018

: 2019 : 2016

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Aguzou

: Année

: 2016

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Année

:

2016

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Année Année

:

:

2016

2017

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Année

:

2017

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Année

:

2017

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Année

:

2017

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Année

:

2018

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Année

: 2018

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Année

:

2018

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Année

:

2019

- 63 -

Année

:

2019

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Reb_10

Année

:

2019

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Lauquet

:

Année

:

2018

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Aguzou

: 2016

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4.2 Coûts des opérations

La demande de Déclaration d’Intérêt Général concerne l’ensemble du périmètre du SMAH HVA. Le caractère d’intérêt général est donc demandé pour une durée de 5 ans (2015-2019), conformément à la législation en vigueur. Le détail de la localisation des sites ainsi que la description technique des travaux sont détaillés dans la présentation du plan pluriannuel de gestion de bassin versant. Le tableau ci- dessous reprend les principaux axes de travaux et la répartition financière annuelle sur l’ensemble du programme d’actions.

La demande de Déclaration d’Intérêt Général ainsi que le dossier de déclaration ne portent pas sur l’ensemble du Plan Pluriannuel de Gestion de Bassin Versant. Les travaux mentionnés dans le tableau de bord et en dehors du cadre font l’objet d’un autre dossier DIG. En revanche, pour ces derniers, il est nécessaire d’établir un dossier d’autorisation loi sur l’eau.

Total Code FA Intitulé 2015 2016 2017 2018 2019 INVESTISSEMENT Plan de Gestion/Restauration: "Prairies humides du FA-1-ZH 30 000 0 0 30 000 0 60 000 € plateau de Roquefort-de-Sault" Plan de Gestion/Restauration: "El Ravel, Coma d'el SMAH HVA SMAH FA-3-ZH 0 72 000 0 0 0 72 000 € Canal et Planes d'Amunt" Plan de Gestion/Restauration: "Prairies humides du FA-4-ZH 0 0 0 15 000 30 000 45 000 € plateau de Mounouscles" FA-5-ZH Sentier d'interprétation Réal et Les Angles 23 100 20 000 0 0 0 43 100 € Restauration et gestion régulière des ripisylves des FA-1-RIP 0 100 000 80 000 65 000 150 000 395 000 € cours d'eau non domaniaux en HVA 53 100 € 192 000 € 80 000 € 110 000 € 180 000 € 615 100 €

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5 DOCUMENT D’INCIDENCE

5.1 Rubrique de la nomenclature concernée Les travaux ont pour objet la restauration des milieux aquatiques recensés sur le territoire de la Haute Vallée de l’Aude. Ce type d’action rentre dans le cadre de la nomenclature loi sur l’eau. Plusieurs rubriques de la nomenclature « eau », définies par l’article L 214-1 du code de l’Environnement sont concernées par les travaux. On retrouve :

- 3.2.1.0 Entretien de cours d'eau ou de canaux, à l'exclusion de l'entretien visé à l'article L. 215-14 réalisé par le propriétaire riverain, du maintien et du rétablissement des caractéristiques des chenaux de navigation, des dragages visés à la rubrique 4. 1. 3. 0 et de l'entretien des ouvrages visés à la rubrique 2. 1. 5. 0, le volume des sédiments extraits étant au cours d'une année : 3° Inférieur ou égal à 2 000 m3 dont la teneur des sédiments extraits est inférieure au niveau de référence S1 (D); - 3.1.5.0 Déclaration d’installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d'alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens , ou dans le lit majeur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet : 2° Dans les autres cas (D).

Au regard de ces éléments, les travaux envisagés par le SMAH HVA et faisant l’objet de cette Déclaration d’Intérêt Général, sont soumis à déclaration.

- 69 -

5.2 Impacts liés aux travaux de restauration des zones humides

5.2.1.1 Fonctionnement hydraulique –inondations

Une légère modification des écoulements au sein de la zone humide peut être constatée lors des travaux mais ceci ne s’apparenterait qu’à des écoulements superficiels et légers. Cette modification serait essentiellement due au passage d’un engin qui détournerait un axe préférentiel d’écoulement mais n’aurait aucune incidence sur l’val puisqu’il ne s’agit pas de remblayer ni d’imperméabiliser une zone humide mais bien d’en restaurer son fonctionnement et notamment hydraulique et sa régulation hydrologique par l’enrayement de sa fermeture par des ligneux. Les travaux n’ont pas pour conséquence de diminuer la lame d’eau en écoulement à l’étiage donc n’influe pas sur la température de l’eau.

Une apparition de zones en eaux seront constatées durant l’hiver et le printemps dans les zones où l’abattage et l’extraction de touradons de molinie a eu lieu. Cet impact sera à court, moyen et long terme si la fonctionnalité est restaurée.

5.2.1.2 Qualité de l’eau

Les travaux de restauration des zones humides n’auront pas d’impacts négatifs sur la qualité de l’eau, seuls des impacts positifs peuvent être remarqués. En effet, ces travaux de restauration visent à limiter une évolution naturelle certes mais une évolution contraire aux objectifs de gestion du site. La composition des sols tourbeux est déterminée par la présence de sphaignes et autres végétaux typiquement associées. Ce cortège végétal permet le développement dans le sol d’une multitude de bactéries capables de consommer les différentes formes de l’azote (nitrate, nitrite, ammoniac…) mais également une partie des streptocoques fécaux responsables du déclassement de certaines masse d’eau en haute vallée de l’Aude pour une mauvaise qualité bactériologique.

5.2.1.3 Milieu aquatique

Les habitats des sites proposés pour la restauration des zones humides sont généralement des habitats de transition pour les espèces liées directement au cours d’eau. On retrouve différents mammifères semi-aquatiques (desman, loutre, musaraigne aquatique…) mais également les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons…), reptiles (lézard vivipare…) et l’ensemble des insectes confondus (sauterelles, criquets, papillons…) dans les zones où les travaux sont prévus.

Les études réalisées démontrent qu’un apport en nutriment est la principale cause de dégradation des zones humides transformant alors la tourbière en mégaphorbiaie puis en stade forestier avec l’apparition des premiers ligneux. Les habitats principaux sont les suivants : - pré-tourbeux - tourbière alcaline - tourbière acidophile

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- mégaphorbiaie - aulnaie-frênaie L’ensemble de ces habitats aussi variés soient-ils présentent une trajectoire d’évolution similaire, la forêt. L’intervention principale est axée sur la limitation de l’implantation d’arbres sur ses zones à conserver. D’autres travaux visent à reboucher des drains apparents mais pour lesquels aucun impact sur le milieu aquatique ne peut être affiché. Au contraire, les capacités de rétention, d’épuration et de qualité d’habitat aquatique n’en seront que développées.

5.2.1.4 Usages

Aucun impact ne sera recensé sur les usages à proximité. Les alimentations en eaux potables se font par le captage de sources sur le pourtour des zones humides programmées. L’activité agricole est la principale sur l’ensemble des sites de moyenne montagne où il est prévu d’intervenir. Les agriculteurs sont associés dès le début, valident les actions retenues et sont sollicités au travers de conventions ou engagement à mettre des bêtes sur site dans la mesure du possible.

5.2.1.5 Précautions et mesures correctives

Les précautions consistent essentiellement aux travaux sylvicoles soit dans le traitement de jeunes individus avec un peuplement en cours d’évolution spontanée qui colonise le secteur à conserver soit dans le traitement de peuplement sénescent où l’objectif est de redynamiser avec l’abattage des individus morts ou dépérissant ainsi qu’un travail de recépage pour le choix des futurs sujets stables. Le débardage se fera dans la mesure du possible par traction animale afin de ne pas modifier la structure des sols et par conséquent le fonctionnement hydrologique du site. Là où la stabilité le permettra, une traction mécanique par débardage avec tracteur forestier viendra en complément du débardage animal.

Dans le cas du rebouchage de drains superficiels, des ballots de pailles et des rouleaux de bidim peuvent être disposés consécutivement pour limiter le départ de matières fines et impacter le cours d’eau à l’aval.

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5.3 Impacts liés aux travaux de restauration de la ripisylve

5.3.1.1 Fonctionnement hydraulique –inondations Les travaux n’envisagent pas de modifier la section hydraulique d’écoulement donc aucun impact négatif ne peut être mentionné concernant les travaux de restauration de la ripisylve. Les annexes hydrauliques seront remises en services afin de limiter l’impact des crues durant l’hiver. Les niveaux d’eau ne sont pas plus bas durant l’étiage donc pas d’influence sur le réchauffement de l’eau.

5.3.1.2 Qualité de l’eau

Les travaux n’influencent que très peu la qualité de l’eau. Durant la phase opérationnelle, peu de matières fines peuvent enrichir la concentration en matières en suspension (MES). Les pollutions aux hydrocarbures ou autres huiles peuvent être constatés en cas d’accident sur la destruction d’un flexible ou réservoir à gasoil mais très rare et dans le cadre d’avaries.

En revanche, la restauration de la ripisylve et le retour d’espèces adaptées au bord de cours d’eau renforce la capacité filtrante de la barrière physique que cet habitat représente. L’abattement de nutriments et notamment dans le cycle de l’azote n’est pas à négliger, certaines études montrent qu’à partir de plus de 5 mètres de largeur, 25 % des nutriments sont consommés par cette zone tampon.

5.3.1.3 Habitat aquatique

Les habitats aquatiques ne sont pas particulièrement impactés puisque les travaux consistent essentiellement à l’extraction d’embâcles et autres bois morts dans la ripisylve. La mécanisation des travaux ne se fait pas à l’intérieur du cours d’eau mais bien en dehors et en haut de berges. En revanche, la traversée ponctuelle d’un engin pour passer de l’autre côté du cours d’eau peut être occasionnel. Dans ce cas, il est demandé dans le cahier des charges que l’engin traverse sur un axe de cours où la roche mère ou gros blocs constituent le fond du cours d’eau. Dans ce cas, l’engin de dégradera pas les frayères et ne soulèvera pas de matière en suspension.

Si un impact peut être avéré, il s’agit de l’impact immédiat que les travaux représentent lors de l’extraction d’embâcles puisque cet amoncellement de bois mort constitue dans le cours d’eau une niche écologique ou différentes espèces peuvent accomplir l’ensemble de leur cycle de vie.

La période de reproduction piscicole sera respectée. Les travaux seront décalés comme le prévoit la réglementation selon les secteurs d’intervention.

5.3.1.4 Impact sur les usages Les travaux sur la ripisylve auront un impact positif sur la pratique des sports d’eau vive en évacuant des obstacles à la descente ou des bois génants. Les secteurs pratiqués durant la période estivale ne font pas l’objet de travaux. La période propice à l’intervention sur l’Aude non domaniale se concentre sur les mois de Septembre et Octobre.

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Par ailleurs, le monde de la pêche n’est pas impacté par ces travaux. Les bois sont systématiquement évacués ou broyés sur place de sorte à ne pas gêner la pratique de la pêche.

5.3.1.5 Précautions et mesures correctives

Il est demandé aux entreprises dans le cahier des charges d’utiliser de l’huile pour tronçonneuse BIO et d’assurer un entretien hebdomadaire des engins permettant la mécanisation des travaux.

Pour limiter l’impact des abattages sur des individus à conserver il est demandé d’assurer un abattage directionnel et de réaliser un layon d’accès pour évacuer les bois de gros diamètre abattus.

Dans le cas où les travaux se déroulent sur des tout petits cours d’eau, il est demandé à l’entreprise de mettre en place un ouvrage de franchissement. Plusieurs techniques peuvent être utilisées en fonction du secteur traité : - Des rondins de grosse section ; - Une buse en PEHD de grosse section (600 mm mini) - Des pierres plates

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5.4 Evaluation d’incidences Natura 2000 La réalisation de ce dossier d’intérêt général a été réalisée en concertation avec les opérateurs Natura 2000 du secteur. Les actions et leur impact sont en accord avec les documents d’objectif de chaque site.

5.4.1.1 Travaux de restauration des zones humides

FORMULAIRE D’EVALUATION SIMPLIFIEE OU PRELIMINAIRE DES INCIDENCES NATURA2000

1 Description du projet, de la manifestation ou de l’intervention

Joindre une description détaillée du projet, manifestation ou intervention sur papier libre en complément à ce formulaire.

 Nature du projet, de la manifestation ou de l’intervention

Préciser le type d’aménagement envisagé (exemple : canalisation d’eau, création d’un pont, mise en place de grillages, curage d’un fossé, drainage, création de digue, abattage d’arbres, création d’un sentier, manifestation sportive, etc.).

Travaux de restauration des zones humides sur les sites suivants : - Prairies humides du plateau de Roquefort de Sault et du Bousquet (11) - Prairies humides de Formiguères « El Ravel, Coma d'el Canal et Planes d'Amunt »(66) - Prairies humides du plateau de « Mounouscles » (09)

Les travaux consistent essentiellement à rouvrir le milieu et le rendre accessible aux bêtes pour les périodes les plus sèches. Un travail d’abattage sélectif est prévu ainsi qu’un travail de désembroussaillement pour développer la présence d’espèces appétentes. En dehors de l’aspect agricole, ces travaux visent à restaurer le fonctionnement hydrologique des zones humide et limiter la banalisation des espèces qui y sont présentes.

 Localisation du projet par rapport au(x) site(s) Natura 2000 et cartographie

Joindre dans tous les cas une carte de localisation précise du projet (emprises temporaires, chantier, accès et définitives…) par rapport au(x) site(s) Natura 2000 sur une photocopie de carte IGN au 1/25 000e. Si le projet se situe en site Natura 2000, joindre également un plan de situation détaillé (plan de masse, plan cadastral, etc.).

Le projet est situé :

- 74 -

La localisation précise des sites est présentée dans les fiches actions ( cf4.3 Descriptif des travaux- 4.3.2 Travaux de restauration des zones humides). La carte ci-après représente les différents sites inscrits dans le programme d’action du syndicat.

ZPS « Plateau de Sault »

SIC Vallée du Rébenty » SIC Haute Vallée de l’Aude, bassin de l’Aiguette »

SIC « Capcir-Carlit-Campcardos »

SIC « Madres-Coronnat»

En site(s) Natura 2000  n° de site(s) : Haute Vallée de l'Aude et bassin de l'Aiguette(FR9101470) n° de site(s) : Bassin du Rébenty FR9101468 n° de site(s) : Capcir-Carlit-Campcardos FR9101471 et FR9112024

- 75 - n° de site(s) : Madres-Coronat FR9101473-FR9112026

…

 Étendue/emprise du projet, de la manifestation ou de l’intervention

Emprises au sol temporaire et permanente de l’implantation ou de la manifestation (si connue) :information donnée par site (m2) ou classe de surface approximative (cocher la case correspondante) :

□ < 100 m² 1 000 à 10 000 m² (1 ha)

□ 100 à 1 000 m² □ > 10 000 m² (> 1 ha)

- Longueur (si linéaire impacté) :

- Emprises en phase chantier : 1 000 (m.)

- Aménagement(s) connexe(s) :

Préciser si le projet, la manifestation ou l’intervention générera des aménagements connexes (exemple : voiries et réseaux divers, parking, zone de stockage, etc.). Si oui, décrire succinctement ces aménagements. Pour les manifestations, interventions : infrastructures permanentes ou temporaires nécessaires, logistique, nombre de personnes attendues.

Pas d’aménagement particulier hormis une piste d’accès si nécessaire pour l’évacuation des très gros bois, bien que la traction animale sera préférée.

 Durée prévisible et période envisagée des travaux, de la manifestation ou de l’intervention :

- Projet, manifestation : diurne □ nocturne

- Durée précise si connue : …….…..… (jours, mois) Ou durée approximative en cochant la case correspondante :

□ < 1 mois 1 an à 5 ans

□ 1 mois à 1 an □ > 5 ans

- Période précise si connue : …….………………(de tel mois à tel mois) Ou période approximative en cochant la(les) case(s) correspondante : □ Printemps  Automne  Eté □ Hiver

- Fréquence : chaque année □ chaque mois □ autre (préciser) :

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 Entretien / fonctionnement / rejet

Préciser si le projet ou la manifestation générera des interventions ou rejets sur le milieu durant sa phase d’exploitation (exemple : traitement chimique, débroussaillage mécanique, curage, rejet d’eau pluviale, pistes, zones de chantier, raccordement réseaux...). Si oui, les décrire succinctement (fréquence, ampleur, etc.).

Durant la phase d’exploitation, le départ de fines peut avoir lieu lors du piétinement des bêtes pour l’évacuation du bois ou si

 Budget

Préciser le coût prévisionnel global du projet.

Coût global du projet : 800 000 € ou coût approximatif (cocher la case correspondante) :

□ < 5 000 € □ de 20 000 € à 100 000 € □ de 5 000 à 20 000 € > à 100 000 €

2 Définition et cartographie de la zone d’influence du projet

La zone d’influence est fonction de la nature du projet et des milieux naturels environnants. Les incidences d’un projet sur son environnement peuvent être plus ou moins étendues (poussières, bruit, rejets dans le milieu aquatique…). La zone d’influence est plus grande que la zone d’implantation. Pour aider à définir cette zone, il convient de se poser les questions suivantes :

Cocher les cases concernées et délimiter cette zone d’influence sur une carte au 1/25 000ème ou au 1/50 000ème.

 Rejets dans le milieu aquatique (matière organique, limon, argiles, sables fins)  Pistes de chantier, circulation □ Rupture de corridors écologiques (rupture de continuité écologique pour les espèces) □ Poussières, vibrations □ Pollutions possibles □ Perturbation d’une espèce en dehors de la zone d’implantation  Bruits □ Autres incidences ……………………………………………………..

3 Etat des lieux de la zone d’influence

Cet état des lieux écologique de la zone d’influence (zone pouvant être impactée par le projet) permettra de déterminer les incidences que peut avoir le projet ou manifestation sur cette zone.

PROTECTIONS :

Le projet est situé en :

□ Réserve Naturelle Nationale

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□ Réserve Naturelle Régionale  Parc Naturel Régional (Pyrénées Catalanes) □ Arrêté de protection de biotope □ Site classé □ Site inscrit □ PIG (projet d’intérêt général) de protection □ Parc National  ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) □ Réserve de biosphère □ Site RAMSAR

USAGES :

Cocher les cases correspondantes pour indiquer succinctement quels sont les usages actuels et historiques de la zone d’influence.

□ Aucun □ Pâturage / fauche Chasse  Pêche  Sport & Loisirs (VTT, 4x4, quads, escalade, vol libre…)  Agriculture  Sylviculture □ Décharge sauvage □ Perturbations diverses (inondation, incendie…) □ Cabanisation □ Construite, non naturelle : ………………………………………………… □ Autre (préciser l’usage) : ……………………………………………………………

Commentaires : Le secteur d’intervention est globalement réparti sur la zone amont de la Haute Vallée de l’Aude en milieu montagnard à semi-montagnard où la principale activité est l’élevage bovin-ovin-équin. Les travaux sont issus d’un plan de gestion réalisés en partenariat avec les éleveurs locaux.

MILIEUX NATURELS ET ESPECES :

Renseigner les tableaux ci-dessous, en fonction de vos connaissances, et joindre une cartographie de localisation approximative des milieux et espèces.

Afin de faciliter l’instruction du dossier, il est fortement recommandé de fournir quelques photos du site (sous format numérique de préférence). Préciser ici la légende de ces photos et reporter leur numéro sur la carte de localisation.

Les photos des sites et leur descriptifs sont présentés dans le 4.3 Descriptif des travaux- 4.3.2 Travaux de restauration de zones humides

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TABLEAU MILIEUX NATURELS :

Cocher TYPE D’HABITAT NATUREL Commentaires si

présent

pelouse pelouse semi-boisée Milieux ouverts lande ou semi-ouverts garrigue / maquis autre : …………………

forêt de résineux forêt de feuillus Milieux forêt mixte forestiers plantation

autre : …………………

falaise affleurement rocheux Milieux rocheux éboulis blocs autre : …………………

fossé cours d’eau étang Zones humides tourbière gravière

prairie humide autre : …………………

Falaises et récifs Grottes Milieux littoraux Herbiers et marins Plages et bancs de sables Lagunes autre : …………………… Autre type de milieu ……………………………

TABLEAU ESPECES FAUNE, FLORE :

Remplissez en fonction de vos connaissances :

Cocher Autres informations GROUPES si présente (statut de l’espèce, nombre d’individus, Nom de l’espèce D’ESPECES ou type d’utilisation de la zone d’étude par potentielle l’espèce…)

Grenouille rousse

Amphibiens, Lézard vivipare reptiles Couleuvre vipérine

Crustacés Ecrevisse à patte

- 79 -

blanche Rosalie des Alpes

Insectes Lucane

Grand Capricorne

Mammifères marins

Loutre Mammifères terrestres/aquati Desman ques

Oiseaux

Mégaphorbiaie

Ripisylve Plantes (Aulnaie/Frainaie)

Tourbière

Poissons Chabot

Truite

4 Incidences du projet

Décrivez sommairement les incidences potentielles du projet dans la mesure de vos connaissances.

Destruction ou détérioration d’habitat (= milieu naturel) ou habitat d’espèce (type d’habitat et surface) : Les principales actions consistent à mettre en place du bétail sur des secteurs qui n’étaient pas fréquentés par les animaux une fois un travail d’abattage et de désembroussaillement réalisé. Un travail de mise en défens (enclos/exclos) sera également réalisé.

Destruction ou perturbation d’espèces (lesquelles et nombre d’individus) :

L’ensemble des espèces présentées dans le tableau ci-dessus peuvent être perturbées lors de la phase travaux

Perturbations possibles des espèces dans leurs fonctions vitales (reproduction, repos, alimentation…):

Les perturbations temporaires des espèces n’endommagent pas leurs fonctions vitales

5 Conclusion

Il est de la responsabilité du porteur de projet de conclure sur l’absence ou non d’incidences de son projet. A titre d’information, le projet est susceptible d’avoir une incidence lorsque : - Une surface relativement importante ou un milieu d’intérêt communautaire ou un habitat d’espèce est détruit ou dégradé à l’échelle du site Natura 2000 - Une espèce d’intérêt communautaire est détruite ou perturbée dans la réalisation de son cycle vital - 80 -

Le projet est-il susceptible d’avoir une incidence ?

 NON : ce formulaire, accompagné de ses pièces, est joint à la demande d’autorisation ou à la déclaration, et remis au service instructeur.

Exposé sommaire des raisons pour lesquelles le projet n’a pas d’incidences : Seulement trois sites sont identifiés à l’échelle de la haute vallée de l’Aude. De plus, ces travaux sont réalisés avec précaution et débardage animal à la fois pour limiter l’impact sur l’environnement mais également car la technique se limite en fonction de la portance des sols. □ OUI : l’évaluation d’incidences doit se poursuivre. Un dossier plus poussé doit être réalisé. Ce dossier sera joint à la demande d’autorisation ou à la déclaration, et remis au service instructeur.

- 81 -

5.4.1.2 Travaux de restauration de la ripisylve

FORMULAIRE D’EVALUATION SIMPLIFIEE OU PRELIMINAIRE DES INCIDENCES NATURA2000

1 Description du projet, de la manifestation ou de l’intervention

Joindre une description détaillée du projet, manifestation ou intervention sur papier libre en complément à ce formulaire.

 Nature du projet, de la manifestation ou de l’intervention

Préciser le type d’aménagement envisagé (exemple : canalisation d’eau, création d’un pont, mise en place de grillages, curage d’un fossé, drainage, création de digue, abattage d’arbres, création d’un sentier, manifestation sportive, etc.).

Travaux de restauration de la ripisylve par abattage des arbres morts ou sénescents et extraction des embâcles et déchets divers.  Localisation du projet par rapport au(x) site(s) Natura 2000 et cartographie

Joindre dans tous les cas une carte de localisation précise du projet (emprises temporaires, chantier, accès et définitives…) par rapport au(x) site(s) Natura 2000 sur une photocopie de carte IGN au 1/25 000e. Si le projet se situe en site Natura 2000, joindre également un plan de situation détaillé (plan de masse, plan cadastral, etc.).

Le projet est situé :

La localisation précise des sites est présentée dans les fiches actions ( cf4.3 Descriptif des travaux- 4.3.3 Travaux de restauration de la ripisylve). La carte ci-après représente les différents sites inscrits dans le programme d’action du syndicat.

Site « Massif de la Malepère

- 82 -

SIC « Massif de la Malepère»

ZPS « Corbières occidentales»

ZPS « Plateau de Sault »

SIC Vallée du Rébenty »

SIC Haute Vallée de l’Aude, bassin de l’Aiguette »

SIC « Capcir-Carlit-Campcardos »

SIC « Madres-Coronnat»

En site(s) Natura 2000  n° de site(s) : Haute Vallée de l'Aude et bassin de l'Aiguette(FR9101470) n° de site(s) : Bassin du Rébenty FR9101468 n° de site(s) : Capcir-Carlit-Campcardos FR9101471 et FR9112024 n° de site(s) : Madres-Coronat FR9101473-FR9112026

…

Hors site(s) Natura 2000  A quelle distance ? - 83 -

A 2 km du site n° de site(s) : « Massif de la Malepère FR9101452 A 500 m du site n° de site(s) : « Corbières Occidentales » 9112027

 Étendue/emprise du projet, de la manifestation ou de l’intervention

Emprises au sol temporaire et permanente de l’implantation ou de la manifestation (si connue) :information donnée par site (en km linéaire) ou classe de surface approximative (cocher la case correspondante) :

□ < 100 m² □1 000 à 10 000 m² (1 ha)

□100 à 1 000 m² □ > 10 000 m² (> 1 ha)

- Longueur (si linéaire impacté) : Au total 68 km (ensemble des tronçons confondus)

- Emprises en phase chantier :

- Aménagement(s) connexe(s) :

Préciser si le projet, la manifestation ou l’intervention générera des aménagements connexes (exemple : voiries et réseaux divers, parking, zone de stockage, etc.). Si oui, décrire succinctement ces aménagements. Pour les manifestations, interventions : infrastructures permanentes ou temporaires nécessaires, logistique, nombre de personnes attendues.

Pas d’aménagement particulier

 Durée prévisible et période envisagée des travaux, de la manifestation ou de l’intervention :

- Projet, manifestation : diurne □ nocturne

- Durée précise si connue : …….…..… (jours, mois) Ou durée approximative en cochant la case correspondante :

□ < 1 mois 1 an à 5 ans

□ 1 mois à 1 an □ > 5 ans

- Période précise si connue : …….………………(de tel mois à tel mois) Ou période approximative en cochant la(les) case(s) correspondante :  Printemps  Automne  Eté  Hiver

- Fréquence : chaque année □ chaque mois □ autre (préciser) : - 84 -

 Entretien / fonctionnement / rejet

Préciser si le projet ou la manifestation générera des interventions ou rejets sur le milieu durant sa phase d’exploitation (exemple : traitement chimique, débroussaillage mécanique, curage, rejet d’eau pluviale, pistes, zones de chantier, raccordement réseaux...). Si oui, les décrire succinctement (fréquence, ampleur, etc.).

Durant la phase d’exploitation, le départ de fines peut avoir lieu lors de la mobilisation des matériaux ou de reconnexion d’annexes hydrauliques.

 Budget

Préciser le coût prévisionnel global du projet.

Coût global du projet : 500 000 € ou coût approximatif (cocher la case correspondante) :

□ < 5 000 € □ de 20 000 € à 100 000 € □ de 5 000 à 20 000 € > à 100 000 €

2 Définition et cartographie de la zone d’influence du projet

La zone d’influence est fonction de la nature du projet et des milieux naturels environnants. Les incidences d’un projet sur son environnement peuvent être plus ou moins étendues (poussières, bruit, rejets dans le milieu aquatique…). La zone d’influence est plus grande que la zone d’implantation. Pour aider à définir cette zone, il convient de se poser les questions suivantes :

Cocher les cases concernées et délimiter cette zone d’influence sur une carte au 1/25 000ème ou au 1/50 000ème.

□Rejets dans le milieu aquatique (matière organique, limon, argiles, sables fins) □ Pistes de chantier, circulation □ Rupture de corridors écologiques (rupture de continuité écologique pour les espèces) □ Poussières, vibrations □ Pollutions possibles □ Perturbation d’une espèce en dehors de la zone d’implantation  Bruits □ Autres incidences …………………………………………………….. 4 Etat des lieux de la zone d’influence

Cet état des lieux écologique de la zone d’influence (zone pouvant être impactée par le projet) permettra de déterminer les incidences que peut avoir le projet ou manifestation sur cette zone.

PROTECTIONS :

Le projet est situé en :

- 85 -

□ Réserve Naturelle Nationale □ Réserve Naturelle Régionale □ Parc National □ Arrêté de protection de biotope □ Site classé □ Site inscrit □ PIG (projet d’intérêt général) de protection □ Parc Naturel Régional  ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) □ Réserve de biosphère □ Site RAMSAR

USAGES :

Cocher les cases correspondantes pour indiquer succinctement quels sont les usages actuels et historiques de la zone d’influence.

□ Aucun  Pâturage / fauche Chasse  Pêche  Sport & Loisirs (VTT, 4x4, quads, escalade, vol libre…)  Agriculture  Sylviculture  Décharge sauvage □ Perturbations diverses (inondation, incendie…) □ Cabanisation  Construite, non naturelle : ………………………………………………… □ Autre (préciser l’usage) : ……………………………………………………………

Commentaires : Le secteur d’intervention est globalement réparti sur l’ensemble du bassin versant de la haute vallée de l’Aude et l’ensemble des usages sont rencontrés. Dans le cas des décharges sauvages, les sites pollués sont purgés et les matières évacuées.

MILIEUX NATURELS ET ESPECES :

Renseigner les tableaux ci-dessous, en fonction de vos connaissances, et joindre une cartographie de localisation approximative des milieux et espèces.

Afin de faciliter l’instruction du dossier, il est fortement recommandé de fournir quelques photos du site (sous format numérique de préférence). Préciser ici la légende de ces photos et reporter leur numéro sur la carte de localisation.

- 86 -

Les photos des sites et leur descriptifs sont présentés dans le 4.3 Descriptif des travaux- 4.3.1 Travaux de restauration physique des cours d’eau

TABLEAU MILIEUX NATURELS :

Cocher TYPE D’HABITAT NATUREL Commentaires si

présent

pelouse pelouse semi-boisée Milieux ouverts lande ou semi-ouverts garrigue / maquis

autre : …………………

forêt de résineux forêt de feuillus Milieux forêt mixte forestiers plantation

autre : …………………

falaise affleurement rocheux Milieux rocheux éboulis blocs

autre : …………………

fossé cours d’eau étang Zones humides tourbière gravière

prairie humide autre : …………………

Falaises et récifs Grottes Milieux littoraux Herbiers et marins Plages et bancs de sables Lagunes autre : …………………… Autre type de milieu ……………………………

- 87 -

TABLEAU ESPECES FAUNE, FLORE :

Remplissez en fonction de vos connaissances :

Cocher Autres informations GROUPES si présente (statut de l’espèce, nombre d’individus, Nom de l’espèce D’ESPECES ou type d’utilisation de la zone d’étude par potentielle l’espèce…)

Grenouille rousse

Amphibiens, Euprocte reptiles Tritons

Ecrevisse à patte Crustacés blanche Rosalie des Alpes

Insectes Lucane

Grand Capricorne

Mammifères marins

Loutre Mammifères terrestres/aquati Desman ques Cincle Plongeur

Oiseaux Martin-pécheur

Mégaphorbiaie

Plantes Ripisylve (Aulnaie/Frainaie)

Barbeau méridional

Poissons Chabot

Truite

4 Incidences du projet

Décrivez sommairement les incidences potentielles du projet dans la mesure de vos connaissances.

Destruction ou détérioration d’habitat (= milieu naturel) ou habitat d’espèce (type d’habitat et surface) : Les travaux de restauration de la ripisylve nécessitent l’évacuation de la végétation sur place où des arbres sénescents et creux peuvent abriter une compagnie de chiroptères ou autres mammifères terrestre type fouine, martre, loir, lérot, hermine, belette… Une précaution particulière est demandée aux bucherons lorsque des indices de présences laissent penser que l’habitat d’une espèce est menacé.

- 88 -

Destruction ou perturbation d’espèces (lesquelles et nombre d’individus) :

L’ensemble des espèces présentées dans le tableau ci-dessus peuvent être perturbées lors de la phase travaux

Perturbations possibles des espèces dans leurs fonctions vitales (reproduction, repos, alimentation…):

Les perturbations temporaires des espèces n’endommagent pas leurs fonctions vitales

5 Conclusion

Il est de la responsabilité du porteur de projet de conclure sur l’absence ou non d’incidences de son projet. A titre d’information, le projet est susceptible d’avoir une incidence lorsque : - Une surface relativement importante ou un milieu d’intérêt communautaire ou un habitat d’espèce est détruit ou dégradé à l’échelle du site Natura 2000 - Une espèce d’intérêt communautaire est détruite ou perturbée dans la réalisation de son cycle vital

Le projet est-il susceptible d’avoir une incidence ?

 NON : ce formulaire, accompagné de ses pièces, est joint à la demande d’autorisation ou à la déclaration, et remis au service instructeur.

Exposé sommaire des raisons pour lesquelles le projet n’a pas d’incidences : Les travaux prévus à l’échelle des sites Natura 2000 ne sont que minimes et ne représentent pas de menaces réelles vis-à-vis du statut de conservation des espèces probablement les plus impactées lors des travaux. De plus, la programmation des opérations prend en compte les exigences éco-biologiques des espèces. En effet, les travaux d’abattage seront répartis au fil des saisons et notamment en fonction des populations d’oiseaux. □ OUI : l’évaluation d’incidences doit se poursuivre. Un dossier plus poussé doit être réalisé. Ce dossier sera joint à la demande d’autorisation ou à la déclaration, et remis au service instructeur.

- 89 -

6 DROITS DE PECHE

6.1 Identification des cours d’eau ou section de cours d’eau concernés par la rétrocession gratuite du droit de pêche, pour une durée de 5 ans.

Sont concernés par la rétrocession, tous les cours d’eau qui font l’objet de cette demande de DIG. Cela comprend donc l’ensemble des cours d’eau indiqués sur cette carte.

- 90 -

Localisation des AAPPMA présentes sur le territoire du SMAH Haute vallée de l’Aude

- 91 -

6.2 Cadre réglementaire

6.2.1.1 Article L 432-1 du CE

Modifié par la loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006-art.98 (V) JORF 31 Décembre 2006.

Tout propriétaire d'un droit de pêche, ou son ayant cause, est tenu de participer à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques. A cet effet, il ne doit pas leur porter atteinte et, le cas échéant, il doit effectuer les travaux d'entretien, sur les berges et dans le lit du cours d'eau, nécessaires au maintien de la vie aquatique.

Avec l'accord du propriétaire, cette obligation peut être prise en charge par une association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique ou par la fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique qui, en contrepartie, exerce gratuitement le droit de pêche pendant la durée de la prise en charge de cette obligation. Cette durée peut être fixée par convention.

En cas de non-respect de l'obligation de participer à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques, les travaux nécessaires peuvent être effectués d'office par l'administration aux frais du propriétaire ou, si celui-ci est déchargé de son obligation, aux frais de l'association ou de la fédération qui l'a prise en charge.

6.2.1.2 Article L 433-3 du CE

L'exercice d'un droit de pêche emporte obligation de gestion des ressources piscicoles. Celle- ci comporte l'établissement d'un plan de gestion. En cas de non-respect de cette obligation, les mesures nécessaires peuvent être prises d'office par l'administration aux frais de la personne physique ou morale qui exerce le droit de pêche.

6.2.1.3 Article L 435-5 du CE

Modifié par la Loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 - art. 15 JORF 31 décembre 2006

Lorsque l'entretien d'un cours d'eau non domanial est financé majoritairement par des fonds publics, le droit de pêche du propriétaire riverain est exercé, hors les cours attenantes aux habitations et les jardins, gratuitement, pour une durée de cinq ans, par l'association de pêche et de protection du milieu aquatique agréée pour cette section de cours d'eau ou, à défaut, par la fédération départementale ou interdépartementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique.

Pendant la période d'exercice gratuit du droit de pêche, le propriétaire conserve le droit d'exercer la pêche pour lui-même, son conjoint, ses ascendants et ses descendants.

Les modalités d'application du présent article sont définies par décret en Conseil d'Etat.

- 92 -

6.2.1.4 Section 2 : Droit de pêche des riverains, R 435-5 à 39 du CE Article R435-34 Modifié par Décret n°2008-720 du 21 juillet 2008 - art. 1

I.-Lorsque l'entretien de tout ou partie d'un cours d'eau non domanial est financé majoritairement par des fonds publics, la personne qui en est responsable en informe le préfet au plus tard deux mois avant le début des opérations.

Les informations communiquées au préfet sont les nom et prénom du représentant de cette personne, la nature des opérations d'entretien, leur montant, la part des fonds publics dans leur financement, leur durée, la date prévue de leur réalisation et, le cas échéant, leur échelonnement ; un plan du cours d'eau ou de la section de cours d'eau objet des travaux y est joint.

Le préfet peut mettre en demeure la personne à laquelle incombe l'obligation de fournir ces informations dans un délai qu'il fixe.

II.-Toutefois, lorsque les opérations d'entretien sont réalisées dans le cadre d'une opération déclarée d'intérêt général ou urgente sur le fondement de l'article L. 211-7, le dépôt du dossier d'enquête prévu par l'article R. 214-91 dispense de la communication des informations posée par le I.

Article R435-35 Modifié par Décret n°2008-720 du 21 juillet 2008 - art. 1

S'il ressort des informations communiquées ou du dossier d'enquête que le droit de pêche des propriétaires riverains du cours d'eau ou de la section objet des travaux doit, par application de l'article L. 435-5, être exercé gratuitement par une association de pêche et de protection du milieu aquatique, le préfet en informe la ou les associations agréées pour ce cours d'eau ou pour la section de cours d'eau concernée.

Celle-ci, dans un délai de deux mois, lui fait savoir si elle entend bénéficier de l'exercice de ce droit et assumer les obligations de participation à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques et de gestion des ressources piscicoles qui en sont la contrepartie.

Article R435-36 Modifié par Décret n°2008-720 du 21 juillet 2008 - art. 1

A défaut d'association agréée pour la section de cours d'eau concernée ou en cas de renoncement de celle-ci à exercer le droit de pêche, le préfet informe la fédération départementale ou interdépartementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique que l'exercice de ce droit lui revient.

Article R435-37 Modifié par Décret n°2008-720 du 21 juillet 2008 - art. 1

La date à compter de laquelle le droit de pêche du propriétaire riverain est exercé gratuitement pour une durée de cinq ans par l'association ou la fédération est celle prévue pour

- 93 - l'achèvement des opérations d'entretien. Toutefois, lorsque ces opérations ont un caractère pluriannuel ou qu'elles doivent être échelonnées, cette date est celle prévue pour l'achèvement selon le cas de la première phase ou de la phase principale.

Article R435-38 Modifié par Décret n°2008-720 du 21 juillet 2008 - art. 1

Un arrêté préfectoral qui reproduit les dispositions de l'article L. 435-5 :

-identifie le cours d'eau ou la section de cours d'eau sur lequel s'exerce gratuitement le droit de pêche du propriétaire riverain ;

-fixe la liste des communes qu'il ou elle traverse ;

-désigne l'association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique ou la fédération départementale ou interdépartementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique qui en est bénéficiaire ;

-et fixe la date à laquelle cet exercice gratuit du droit de pêche prend effet, sous réserve que les opérations qui le justifient aient été entreprises à cette date.

Article R435-39 Modifié par Décret n°2008-720 du 21 juillet 2008 - art. 1

L'arrêté préfectoral est affiché, pendant une durée minimale de deux mois, à la mairie de chacune des communes sur le territoire desquelles est situé le cours d'eau, ou les sections de cours d'eau, identifié.

Il est en outre publié dans deux journaux locaux.

Il est notifié à l'association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique ou à la fédération départementale ou interdépartementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique bénéficiaire.

- 94 -

Présence avérée d’une faune pisciaire (rétrocession) Communes traversées d’aval vers l’amont Cours d’eau et Bassin Versant (BV) concernés par la DIG ou sans intérêt piscicole / cours d’eau domanial (pas de * Précision du cours d’eau ou limites si AAPPMA de rattachement rétrocession) nécessaire

Saint Martin Lys AAPPMA de Quillan Aude Non Domaniale (CP) Aude rétrocession (Limite Aval Pont vieux Quillan) Axat AAPPMA d’Axat

Saint Hilaire Le Lauquet (CP) Greffeil Caunette sur Lauquet Bassin Versant du Lauquet rétrocession AAPPMA de Saint Hilaire Le Baris non domanial (Af) Villardebelle Villebazy Le Guinet Gardie Gramazie AAPPMA de Bram Mazerolles Le Mazerolles (Af) Bassin Versant du Sou Rétrocession Le Verdeau (Af) Gaja et Villedieu Pauligne AAPPMA de Limoux Donazac

Bassin versant du Veraza Le Veraza (CP) Rétrocession Alet les Bains AAPPMA de Limoux

Fa Le Faby (CP) Bassin versant du Faby Rétrocession Rouvenac AAPPMA de Limoux

Saint Jean de Paracol Campagne sur Aude Bassin versant du Granès Le Granès (CP) Rétrocession Espéraza AAPPMA Quillan Saint Ferriol

Saint Martin Lys Le Rebenty non Domanial (CP) Cailla Bassin Versant du Rebenty Rétrocession AAPPMA Quillan Quirbajou Marsa

AAPPMA du massif de Bassin Versant de l’Aguzou L’Aguzou (CP) Rétrocession Escouloubre Madres

- 95 -

CONCLUSION

Le SMAH H.V.A se portantCommune Maître ded’Ouvrage LIMOUX (11) de l’opération, vient d’une part palier un manque d’entretien flagrant incombant aux riverains et d’autre part, pérenniser une action qui a débuté il y a 10 ans sur une partie du réseau hydrographique de son périmètre.

L’objectif des travaux est de restaurer le fonctionnement des milieux naturels, d’optimiser les capacités d’écoulement des cours d’eau en tenant compte des enjeux humains et économiques tout en respectant les impératifs environnementaux. Le mode d’intervention adopté conduit à un impact positif sur l’écosystème par préservation des espèces adaptées aux cours d‘eaux et assurant un rôle de stabilisation d’équilibre, et de diversité de milieux.

Une réflexion globale devrait bientôt compléter ces actions par le biais de la mise en place d’un schéma d’aménagement sur l’ensemble de la haute vallée de l’Aude.

La Déclaration d’Intérêt Général relative au programme de restauration entretien des berges et du lit représente donc d’abord le moyen pour le SMAH H.V.A de pouvoir investir des fonds publics sur des terrains privés et d’établir des servitudes de passages pendant la durée des travaux.

L’objectif visé est de répondre concrètement aux objectifs fixés par l’Europe dans le cadre de sa directive cadre sur l’eau qui vise l’atteinte du bon état écologique des masses d’eau d’ici 2021. Cet objectif ne peut être atteint que si des maitres d’ouvrages publics tel que le SMAH HVA arrive à mettre en œuvre des programmes de gestion tel que présenté dans le document (PPGBV). L’ensemble des actions proposées ont été élaborées auparavant en concertation avec les services de la DDTM 11, de l’ONEMA SD 11, du service ENS du Département de l’Aude et de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée.

L’enquête publique menée dans le cadre de la demande de Déclaration d’Intérêt Général, permettra aux particuliers d’être informés de la consistance de l’opération et éventuellement de porter à la connaissance du maître d’ouvrage, par l’intermédiaire du commissaire enquêteur, les remarques qu’ils souhaitent apporter.

Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002

Commune de LIMOUX (11)

ANNEXES

Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002

Commune de LIMOUX (11)

Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002

Commune de LIMOUX (11)

Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002

Liste des communes adhérentes au SMAH HVA au 02/15

Commune de LIMOUX (11) CP VILLE 11300 AJAC 11240 ALAIGNE 11580 ALET LES BAINS 11140 ARTIGUES 11340 AUNAT 11140 AXAT 11340 BELCAIRE 11580 BELCASTEL ET BUC 11140 BELFORT / REBENTY 11240 BELLEGARDE DU RAZES 11240 BELVEZE DU RAZES 11500 BELVIANES ET CAVIRAC 11140 BELVIS 11140 BESSEDE DE SAULT 11330 BOUISSE 11300 BOURIEGE 11300 BOURIGEOLE 11500 BRENAC 11270 BREZILHAC 11300 BRUGAIROLLES 11240 CAILHAU 11140 CAILLA 11240 CAMBIEURE 11140 CAMPAGNA DE SAULT 11260 CAMPAGNE SUR AUDE 11340 CAMURAC 11300 CASTELRENG 11250 CAUNETTES SUR LAUQUET 11300 CEPIE 11250 CLERMONT-sur-LAUQUET 11340 COMUS 11500 COUDONS 11140 COUNOZOULS 11300 COURNANEL 11240 DONAZAC 11140 ESCOULOUBRE 11240 ESCUEILLENS ET SAINT-JUST DE BELENGARD 11260 ESPERAZA Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002 11340 ESPEZEL

11260 FA 11240 FENOUILLET DU RAZES 11240 FERRAN Commune de LIMOUX (11) 11190 COUIZA 11140 FONTANES DE SAULT 11300 GAJA ET VILLEDIEU 11140 GALINAGUES 11250 GARDIE 11140 GINCLA 11500 GINOLES 11240 GRAMAZIE 11500 GRANES 11250 GREFFEIL 11240 HOUNOUX 11140 JOUCOU 11300 LA BEZOLE 11240 LA COURTETE 11300 LA DIGNE D'AMONT 11300 LA DIGNE D'AVAL 11250 LADERN SUR LAUQUET 11140 LA FAJOLLE 11140 LAPRADELLE PUILAURENS 11300 LAURAGUEL 11140 LE BOUSQUET 11140 LE CLAT 11240 LIGNAIROLLES 11304 LIMOUX cedex 11300 LOUPIA 11300 MAGRIE 11300 MALRAS 11300 MALVIES 11140 MARSA 11240 MAZEROLLES DU RAZES 11140 MAZUBY 11140 MERIAL 11140 MONTFORT SUR BOULZANE 11240 MONTGRADAIL 11240 MONTHAUT 11500 NEBIAS 11140 NIORT DE SAULT 11300 PAULIGNE 11300 PIEUSSE 11250 POMAS Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002 11300 POMY

11500 QUILLAN 11500 QUIRBAJOU 11140 RODOME Commune de LIMOUX (11) 11340 ROQUEFEUIL 11140 ROQUEFORT DE SAULT 11240 ROUTIER 11260 ROUVENAC 11300 SAINT-COUAT DU RAZES 11140 SAINTE-COLOMBE SUR GUETTE 11500 SAINT-FERRIOL 11250 SAINT-HILAIRE 11260 SAINT-JEAN DE PARACOL 11500 SAINT-JULIA DE BEC 11500 SAINT-JUST ET LE BEZU 11500 SAINT-LOUIS ET PARAHOU 11300 SAINT-MARTIN de VILLEREGLAN 11500 SAINT-MARTIN LYS 11300 SAINT-POLYCARPE 11140 SALVEZINES 11300 TOURREILLES 11250 VERZEILLE 11580 VILLARDEBELLE 11250 VILLAR SAINT-ANSELME 11300 VILLARZEL DU RAZES 11250 VILLEBAZY 11300 VILLELONGUE D'AUDE 09460 ROUZE 09460 MIJANES 09460 CARCANIERES 09460 LE PUCH 66210 LA LLAGONNE 66210 LES ANGLES 66210 FONTRABIOUSE 66210 FORMIGUERES 66210 MATEMALE 66210 PUYVALADOR 66210 REAL

Hytÿc.Gto.GonWi m«i 2002