Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes
Diagnostic Santé-Social du Pays Sud-Charente
CONSEIL REGIONAL—DRASS—IAAT—ORS Juin 2007
DIAGNOSTIC SANTE SOCIAL DU PAYS
SOMMAIRE SUD-CHARENTE
F Présentation de la démarche et des objectifs
ans le contexte de la territorialisation des politi- Thème 1 : Données générales ques de santé, les acteurs des Pays et Agglomé- * rations commencent à mener des actions en fa- Fiche 1.1 : Présentation du Pays Sud-Charente Dveur de la santé entendue au sens large, en in- * Fiche 1.2 : Revenus, emploi et données sociales cluant la prévention au-delà du curatif et en croisant les * Fiche 1.3 : Population précaire : minima sociaux et bas revenus enjeux de santé avec ceux du développement local. * Fiche 1.4 : Population précaire : soins et logement Le « Panorama de la Santé en Poitou-Charentes » réalisé en août 2005, et mis à jour en 2006, dans le cadre des Thème 2 : Mortalité et facteurs de risque travaux du Plan Régional de Santé Publique (PRSP), ainsi * Fiche 2.1 : La mortalité que l’« Atlas social en Poitou-Charentes » sont des sup- ports de ces diagnostics Santé-Social à l’échelle des Pays. * Fiche 2.2 : Alcool, tabac et addiction
L’objectif de ces diagnostics est, d’une part, de permettre aux acteurs locaux de mieux appréhender les Thème 3 : Environnement et santé problèmes de santé constatés sur leur territoire, de se les * Fiche 3.1 : Eau et santé approprier afin de mettre en place des actions concrètes, * Fiche 3.2 : Risques naturels et technologiques, Air et santé et d’autre part de mettre à disposition des territoires une méthodologie rigoureuse, validée par les différents parte- naires (État, Assurance Maladie, Conseil Régional, ARH, Thème 4 : Offre et recours aux soins Pays), et harmonisée de façon à permettre une lecture * Fiche 4.1 : Les médecins libéraux régionale à partir de données déjà disponibles. * Fiche 4.2 : Les autres professionnels libéraux
* Fiche 4.3 : L’offre hospitalière F Les limites d’interprétation * Fiche 4.4 : La prise en charge des personnes âgées à domicile es données qui sont présentées dans les diagnos- * Fiche 4.5 : La prise en charge des personnes âgées en établissement tics santé-social sont issues de sources statistiques existantes et n’ont pas fait l’objet d’enquêtes spéci- Lf iques. Par ailleurs, les fiches qui composent ces Thème 5 : Ressources existantes sur le territoire panoramas locaux sont indépendantes les unes des autres * Fiche 5.1 : La prise en charge des enfants de 0 à 6 ans et les données qui les composent ne peuvent en aucun * Fiche 5.2 : Santé mentale cas être rapprochées les unes des autres pour établir des relations de cause à effet entre tel déterminant et tel pro- blème de santé. Glossaire Il s’agit de données statistiques agrégées (dernière année disponible au moment de la rédaction) dont la qualité est variable selon les sources et les effectifs considérés. PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL— DRASS— IAAT— ORS Juin 2007
1.1 DONNEES Présentation du Sud-Charente GENERALES
Trois espaces se dégagent sur la carte :
E La partie nord du Pays Barbezieux est un pôle majeur. Les échanges avec l’extérieur du Pays sont importants vers Angoulême prin- cipalement mais également vers Co- gnac dans une moindre mesure : l’ac- tivité viticole a peut-être renforcé ces liens. Si Barbezieux voit son dyna- misme se confirmer, Blanzac et Mont- moreau semble être moins dynamique (peu de permis de construire depuis 2002). La population est également un peu moins vieillissante que sur le reste du Pays.
E Au sud du Pays D Chalais joue également un rôle de O pôle, avec en prolongement à l’est le pôle touristique d’Aubeterre et St Sé- N verin. Sur ce secteur, la population est N vieillissante. St Séverin et Chalais E sont tout de même des communes E attirantes (nombre de permis de cons- S truire supérieur à 20 depuis 2002).
E La bande centrale du Pays G C’est une zone de déprise humaine E (peu de population, vieillissante). A N l’ouest, Baignes Ste Radegonde amène un peu de dynamisme. E R
Pour en savoir plus : A Site Internet du Pays Sud Charente : http://www.pays-sud-charente.com/ L Site Internet de l’Institut Atlantique d’Aménagement des Territoires : http://www.iaat.org E S PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL—DRASS—IAAT—ORS Juin 2007 CARACTERISTIQUES Revenu, emploi et données sociales 1.2 PRINCIPALES DU PAYS SUD-CHARENTE Indicateurs démographiques Part des femmes Part des femmes Part des moins de Part des 60 ans et Part des 75 ans et Part des femmes E Un pays peu peuplé Densité de Population dans la dans la 20 ans dans la plus dans la plus dans la dans la population 2 population en totale en population de 60 Avec une densité moyenne de 28 hab/km , le Pays se population totale population totale population totale population totale de 75 ans et plus 1999 (hab/km²) 1999 ans et plus en situe bien en deçà des valeurs départementales et régio- en 1999 en 1999 en 1999 en 1999 en 1999 1999 nales et même en dessous du seuil de désertification Pays Sud-Charente 28,4 33 674 50,9 20,9 30,5 11,6 55,1 60,9 habituellement admis (30 hab/km2). De plus la population Charente 57,0 339 544 51,4 22,3 26,2 10,0 56,7 62,8 y est vieillissante (30 % de plus de 60 ans en 1999). Par- Poitou-Charentes 63,5 1 640 453 51,3 22,5 25,9 9,9 56,2 61,6 mi cette population âgée, les femmes sont majoritaires Chômage et formation mais avec un chiffre un peu moins élevé que celui du Part des femmes de Part des femmes dans la département et de la Région Indicateur de Indicateur de Taux d'emploi Taux d'emploi Part des 15 ans et 15 ans et plus population de 15 ans et chômage au 31 chômage au 31 des 15-64 ans feminin des 15- plus n'ayant aucun n'ayant aucun plus n'ayant aucun E Situation de l’emploi favorable mars 2006 (1) mars 2005 (2) en 1999 64 ans en 1999 diplôme en 1999 diplôme en 1999 diplôme en 1999 Les deux indicateurs de chômage sont plus faibles pour Pays Sud-Charente 6,7 9,8 60,3 52,7 23,5 24,3 52,7 le Pays que ceux du département et de la Région. Le Charente 8,0 11,1 60,1 53,3 21,4 22,5 54,6 taux d’emploi est très légèrement supérieur à celui du Poitou-Charentes 8,1 11,2 59,5 53,0 19,9 20,6 53,4 département et de la Région, par contre pour la population (1) : indicateur obtenu en effectuant le rapport entre le nombre de demandeurs d'emploi (immédiatement disponibles à la recherche d'un CDI à temps plein) au 31 mars 2005 et la population active totale (INSEE 99) féminine ce taux d’emploi est plus faible. Le niveau de (2) : indicateur obtenu en effectuant le rapport entre le nombre de demandeurs d'emploi (immédiatement disponibles à la recherche d'un CDI à temps plein, d'un CDI à temps formation est assez faible (en particulier pour les femmes) partiel ou d'un CDD et non immédiatement disponibles (activité >78h) à la recherche d'un CDI à temps plein, d'un CDI à temps partiel ou d'un CDD) au 31 mars 2005 et la La taille des établissements (1) du Pays Sud-Charente au 1/01/2006
E Des établissements majoritairement de petite taille pas de salarié 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 199 salariés 200 salariés et plus 93 % des établissements ont moins de 10 salariés. Commerce 257 162 10 9 3 1 Les branches les plus représentées en nombre d’établis- Construction 167 119 10 6 D sements sont le commerce et les services. Cependant Industrie 113 72 13 14 3 3 1 secteur O l’industrie est bien présente avec 7 établissements de plus d'activités Services 375 147 20 6 2 de 50 salariés dont un seul établissement de 200 salariés N et plus. Les services sont le secteur d’activité ayant le plus Au recensement agricole de 2000, le Pays Sud-Charente comptait au minimum (2) 1083 exploitations agricoles professionnelles et 259 salariés permanents dans l'agriculture. N grand nombre d’établissements. Au recensement de population de 1999, 678 personnes travaillaient dans le secteur de la santé défini par l'INSEE. En 2004, 452 personnes étaient employées par le centre E L’agriculture est une activité importante pour le territoire. hospitalier de Barbezieux (3). E Le secteur de la santé représente un volume assez faible (1) Un établissement est une unité d'exploitation ou de production localisée géographiquement, individualisée mais dépendant juridiquement d'une entreprise. C'est le lieu où est effectivement exercée l'activité S d’emplois et cet emploi est concentré sur le centre hospi- (magasin, atelier,..).Une entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché. Il existe deux grandes catégories (ou familles) : talier de Barbezieux (67 % des emplois dans la santé du L'entreprise individuelle qui ne possède pas de personnalité juridique distincte de celle de son exploitant (par ex : commerçant, artisan, profession libérale, exploitant agricole) L'entreprise dite personne morale (par ex : Société Anonyme (SA), Société A Responsabilité Limitée (SARL)) Pays en 1999) (2) certaines données communales sont confidentielles car relevant de moins de 3 exploitations G (3) sont comptés les personnels médicaux et non médicaux salariés travaillant à temps partiel ou complet et les personnels libéraux exclusifs et non -exclusifs E E Des revenus plutôt faibles Revenus et foyers fiscaux N Le revenu net moyen est nettement inférieur à celui du Sources : E département et de la Région, il se situe dans les valeurs INSEE RP 1999 Evolution annuelle du revenu net Revenu net moyen par Part des foyers fiscaux DGI 2003 R les plus faibles des Pays de Poitou-Charentes. Les foyers moyen par foyer fiscal entre 1996 foyer fiscal en 2003 non imposés en 2003 et 2003 RA 2000 –DRAF fiscaux non imposés sont très présents en Sud-Charente. INSEE Sirene dénombrement des A Cependant, entre 1996 et 2003 l’évolution annuelle du Pays Sud-Charente 12 147 62,0 3,0 établissements L revenu net moyen a été plus importante pour le Pays que Charente 14 092 54,0 2,4 SAE 2004 Poitou-Charentes 14 645 53,1 2,9 DRASS Poitou-Charentes E pour le département de la Charente. S PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL—DRASS—IAAT—ORS Juin 2007 DONNEES La population du Pays Sud-Charente fortement marquée par la précarité 1.3 GENERALES Minima sociaux et bas revenus E En 2004, 12 % des picto-charentais vivent dans Part de la population couverte par les Part de la population vivant dans un foyer un foyer d’allocataire à bas revenus (11 % en 1998) principaux minima sociaux** en 2004 (en %) allocataire à bas revenus* en 2004 (en %) En Poitou-Charentes, 86 700 allocataires des presta- tions versées par la Caisse d’Allocation Familiale * Allocataire à bas revenu : Allocataire ayant son (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA) vivent revenu par Unité de Consommation (RUC) inférieur à Blanzac- avec des ressources inférieures au seuil de pauvreté Blanzac- la moitié du revenu médian par Unité de Consomma- Barbezieux- Porcheresse Barbezieux- Porcheresse tion (UC) de la population (hors personnes de 65 ans après versement des prestations sociales (fixé à St-Hilaire St-Hilaire et plus) soit 734,99 euros en 2004. Le RUC corres- 734,99 euros par unité de consommation en 2004*). pond au revenu mensuel divisé par le nombre d’UC Baignes-Ste- (Les membres du foyers sont pondérés par des coeffi- En considérant toutes les personnes vivant dans ces Montmoreau- Baignes-Ste- Montmoreau- Radegonde St-Cybard Radegonde cients : 1 pour l’allocataire, 0,5 pour une personne de foyers allocataires, c’est, en 2004, près de 201 500 St-Cybard 14 ans ou plus supplémentaire, 0,3 pour un enfant de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté moins de 14 ans et 0,2 pour les familles monoparenta- Brossac Brossac les) (soit 12 % de la population), dont 65 612 enfants de Aubeterre- Aubeterre- ** RMI API AAH ASV (voir glossaire) moins de 16 ans. Selon l’INSEE, ce pourcentage était Chalais sur-Dronne Chalais sur-Dronne L’ASS n’a pas été pris en compte ici, afin d’éviter les de 11 % en 1998. Toujours en 2004, 74 337 allocatai- risques de doublon car l’ASS peut être cumulée avec Sources : CAF, MSA res bénéficient d’au moins un des 5 principaux minima Sources : CAF, MSA, CRAMCO le RMI, l’AAH ou l’API. Dans la région, 1,5 % des Exploitation : ORSPEC sociaux (voir définitions), dont 56 % sont des femmes. allocataires RMI perçoivent l’ASS. Au total, plus de 134 200 personnes sont couvertes Population couverte par les Population des foyers allocataires par l’une de ces allocations. minima sociaux rapportée à la à bas revenus rapportée à la pop. pop. totale en 1999 (en %) totale en 1999 (en %) La population vivant sous le seuil de pauvreté est sous - estimée car les informations contenues dans les fichiers CAF et MSA excluent les personnes non allocataires, les étu- Moyenne Sud-Charente : 8 % Moyenne Sud-Charente : 14 % diants et les plus de 65 ans, dont les ressources sont mal ou Atlas social du Poitou- pas du tout connues. Moyenne Région : 7 % Moyenne Région : 12 % Charentes : une ap- D proche de la précarité E Les personnes seules et les familles monopa- n 2004, 2 775 personnes sont couvertes (allocataires et leur famille) par les 4 principaux minima sociaux**, ce qui corres- O rentales, plus exposées Outre la DRASS, les DDASS N Les personnes seules et les familles monoparentales pond à près de 8 % de la population totale (près de 7 % en Poitou-Charentes). Parmi ces personnes, près de 37 % dé- et l’INSEE, l’atlas social du semblent plus touchées par la pauvreté que les autres E pendent du RMI (1 030 individus), 36 % de l’AAH (988), 18 % de l’ASV (497) et 9 % de l’API (260). En outre, la part de la Poitou-Charentes mobilise un N types de ménages : seuls 20 % des bénéficiaires du population d’allocataires concernée par des bas revenus est supérieure de 2 points dans le Pays Sud-Charente à la moyenne grand nombre de partenaires : E RMI résidant en Poitou-Charentes vivent en couple. régionale (14 % contre 12 %), ce qui représente près de 4 693 personnes, parmi lesquelles 33 % sont âgées de moins de 16 le Conseil Régional, les E Dans le Sud-Charente, cette proportion est d’un peu ans. Les cantons de Chalais, Brossac, Montmoreau-St-Cybard et Barbezieux-St-Hilaire font partie des 40 territoires picto- Conseils Généraux, les CAF et plus d’un quart. Les personnes seules (hommes et charentais (sur 159 cantons) comptant les plus fortes proportions de population couverte par les minima sociaux. Le constat est MSA, l’Assurance Maladie, S femmes) représentent sur ce même territoire 51 % presque similaire concernant les proportions de population appartenant à un foyer allocataire à bas revenus puisque Chalais, l’ANPE, l’ASSEDIC et la Direc- (56 % en Poitou-Charentes) et les familles monopa- Brossac, Barbezieux et Baignes sont classés parmi le quart des cantons picto-charentais connaissant les situations les plus dé- tion Régionale de l’Équipe- G rentales 23 % (21 % dans la Région). favorables pour cet indicateur. ment. Cet atlas, débuté en E Au final, le Pays Sud-Charente peut être considéré comme l’un des territoires ruraux du Poitou-Charentes où la précarité est la 2004, vise à doter l’ensemble Structure familiale des allocataires du R.M.I. plus importante. des partenaires d’outils d’ob- N en 2004 (en %) servation permettant d’avoir E Pour en savoir plus : une vision globale et territoria- Sud-Charente R Poitou-Charentes 1. SURAULT P. - La détermination des inégalités sociales de santé, la revue du praticien n°54, 2004, 2233-40 lisée des besoins, afin d’appor- Femme isolée 2. ORS Poitou-Charentes. - Observation territoriale de la santé des populations en situation de pauvreté et de précarité en Poitou-Charentes - Rapport n°93, janv. 2004, 99 p. ter des réponses de proximité A 24 20 23 20 3. Fédération Nationale des ORS - Inégalités socio-sanitaires en France : de la région au canton - Masson, 2006, 178 p. Homme isolé adaptées aux personnes en L 4. Atlas social du Poitou-Charentes : une approche de la précarité - INSEE, Les cahiers de décimal n°49, octobre 2006, 128 p. situation d’exclusion. E 20 Couple 26 5. Une approche de la pauvreté en Poitou-Charentes, INSEE, Les cahiers de décimal n°37, août 2001 36 31 S Famille monoparentale PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL—DRASS—IAAT—ORS Juin 2007 Sources : CAF, MSA Exploitation : ORSPEC DONNEES Comme en Poitou-Charentes, 6 % de la population du Pays est couverte par la CMU complémentaire GENERALES 1.4
E Un parc de logements sociaux publics peu Accès aux soins et au logement des populations précaires développé en Poitou-Charentes Population couverte par les aides au logement (en %) et La vocation du parc de logement social est d’accueillir Part de la population couverte par la CMU complé- « des personnes de ressources modestes et des person- mentaire en 2004 dans les Pays de Charente (en %) taux de logements sociaux publics (pour 1000 hab.) : nes défavorisées ». En Poitou-Charentes, en 2004, le Sud-Charente, Charente et Poitou-Charentes en 2004 parc de logements sociaux publics est de 74 550, soit 44 45 44 logements pour 1 000 habitants. Ce taux est l’un des plus Entre Touvre et Ruffécois faibles des régions françaises (69 pour 1 000 habitants Charente Charente - Limousine en France). Une large partie du parc locatif privé est également considérée comme social, car bénéficiant d’un régime juridique de location qui engage le bailleur et Ouest- l’État, via une convention, permettant au bailleur d’obtenir Charente une aide pour les travaux, et au locataire de bénéficier, 17 Horte-et- sous certaines conditions, de l’Aide Personnalisée au Tardoire C.A du Grand 9 9 9 7 Le réseau Santé-Social du Sud- Logement (APL). En Poitou-Charentes, ce sont 74 500 6 7 Angoulême 5 4 5 Charente Sud-Charente logements privés locatifs qui peuvent être considérés comme sociaux. Le premier Plan Régional d’Accès à E Plus d’un logement sur 10 Sources : CPAM, CMR, MSA Sud-Charente Charente Poitou-Charentes la Prévention et aux Soins (PRAPS), Exploitation : ORSPEC « potentiellement » indigne en Poitou-Charentes Sources : CAF, MSA, INSEE Exploitation : ORSPEC courant sur la période 2000 - 2003 Population couverte par la CMU avait identifié le Sud-Charente en 2003 Part de la population couverte par (en %) : L’habitat indigne est souvent celui des ménages les plus complémentaire rapportée à la comme un territoire de précarité. A pop. totale en 1999 (en %) Moyenne Sud-Charente : 6 % APL (voir glossaire) la suite de ce constat, un certain démunis. Il recouvre toute situation d’habitation portant APL Pour la Charente et le Poitou-Charentes, le nombre d’allocataires a été rapporté aux estima- nombre de propositions avaient été atteinte à la santé et à la dignité des personnes ou au Moyenne Région : 6 % ALFALF (voir glossaire) droit au logement. Les répercussions sur les familles sont tions de population au 1/01/04. Pour le Sud- émises en 2002 par l’Institut Régio- ALS Charente c’est la population au RP 99 qui a été d’ordre physique, mentale mais aussi sociale. En 2003, Limite Pays Sud-Charente ALS (voir glossaire) utilisée (dernière année disponible). nal du Travail Social (IRTS). Parmi D selon la Direction Régionale de l’Équipement, le parc Nbre logements celles-ci, la mise en place d’un ré- privé du Poitou-Charentes compte 70 300 logements Hors Pays et Communauté d’Agglomération sociauxNombre de publicslogements sociaux pour publics pour 1 000 habitants seau Santé-Social associant acteurs O estimés comme « potentiellement » indignes, soit près de institutionnels, élus et professionnels N 11 % de l’ensemble des logements du parc privé, contre n peu plus de 6 % de la population du Pays Sud-Charente est couverte par la CMU complémentaire (2 047 personnes, assurés des secteurs sanitaire et social avait N moins de 9 % en moyenne en France. Ce phénomène et ayants-droit dont près de 33 % ont moins de 16 ans), soit un pourcentage très proche de celui observé en région. Dans le été préconisée. Ce réseau, dont des logements potentiellement indignes se situe essen- U département, la part de la population bénéficiant de la CMU complémentaire varie de 2,1 % dans le Pays Entre Touvre et Cha- l’une des premières actions a été E tiellement en zone rurale. A l’échelle départementale, les rente à près de 12 % dans la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême. notamment la réalisation d’une pla- E Deux -Sèvres semblent être le département le moins En 2004, les aides au logement (voir glossaire) couvrent 20 % de la population du Pays Sud-Charente. Ce pourcentage n’est pas diffé- quette d’information sur les trans- affecté. rent de ceux de la Charente (20 %) et du Poitou-Charentes (21 %). Au total, ce sont 6 673 personnes qui bénéficient de l’une des 3 ports sanitaires, se veut être le lieu S aides au logement : 3 159 allocataires et 3 514 ayants-droit. En Poitou-Charentes comme en Sud-Charente, l’aide au logement la plus de recensement régulier des be- E Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Uni- fréquemment versée est l’Allocation de Logement à caractère Social (ALS) avec respectivement 43 % et 42 % des allocataires des ai- soins de santé de la population, verselle (CMU) des au logement. Rapporté à la population, le nombre de logements sociaux publics est, dans le Sud-Charente, de 17 pour 1 000 habi- notamment la plus précaire, et de G Depuis le 1er janvier 2000, la loi sur la Couverture Mala- tants, soit 585 logements. Ce taux est plus de 2,5 fois inférieur aux taux régional (44 pour 1 000) et départemental (45 pour 1 000). Par construction de réponses cohéren- E die Universelle (CMU) permet à toute personne résidant ailleurs, ces logements sociaux sont relativement anciens puisque plus de 63 % d’entre eux ont été construits avant 1975, tandis qu’en tes sur le territoire du Sud-Charente. N en France de façon stable et régulière, de bénéficier de la Poitou-Charentes ce pourcentage est proche de 54 %. Dans l’attente de la constitution sécurité sociale. Elle offre également, pour les personnes d’une association gestionnaire, il est E aux revenus les plus faibles, une couverture maladie Pour en savoir plus : animé par le service social de la R venant en complément des remboursements de la sécuri- Caisse Régional d’Assurance Mala- 1. BOISGUERIN B. « Les bénéficiaires de la CMU au 31 décembre 2004 » - DREES - Études et résultats, octobre 2005, n°433, 4 p. té sociale : la CMU complémentaire. die du Centre-Ouest (CRAMCO). Il A En 2005, en Poitou-Charentes, 26 423 personnes sont 2. Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, rapport 2003 - 2004, la documentation française, 2004, 168 p. est soutenu par la Pays Sud- L bénéficiaires de la CMU de base et 57 400 de la CMU 3. VERGEAU E. « Le parc locatif social au 1er janvier 2004 » Direction de l’Équipement Poitou-Charentes, La lettre de l’habitat, 3ème semestre. 2005, n°11, p. 18. Charente. complémentaire. Avec leurs ayants-droit, ce nombre 4. GROUSSET N., VERGEAU E. « La lutte contre l’habitat indigne » DRE Poitou-Charentes, La lettre de l’habitat, 1er semestre 2005, n°7, p. 17- 18. E s’élève à 104 300, soit 6 % de la population totale. C’est S près d’un point de moins que pour l’ensemble de la mé- PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL—DRASS—IAAT—ORS Juin 2007 tropole. L’ETAT DE SANTE Une mortalité générale qui n’est pas différente de celle de la région, mais une sous-mortalité pour les tumeurs 2.1 DE LA POPULATION La mortalité F Contexte régional En 1990, l’espérance de vie des femmes du Indices comparatifs de mortalité* (ICM) pour la mortalité générale, pré- Indices comparatifs de mortalité* (ICM) toutes causes confon- Poitou-Charentes (81,8 ans) était la meilleure maturée**, prématurée évitable**** et pour les principales causes de dues pour les hommes et les femmes dans les cantons du Pays de l’ensemble des régions françaises et celle décès selon le sexe entre 1992 et 2002 (ICM Poitou-Charentes = 100) Sud-Charente entre 1992 et 2002 (ICM Poitou-Charentes = 100) des hommes la 3ème (74,2 ans). En 2003, les Homme Femme picto-charentaises ont désormais une espé- E rance de vie qui se situe au 3ème rang des ré- 102,3 Mortalité générale 102,6 T gions françaises (83,4 ans) et les picto- A charentais au 8ème rang (76,2 ans). 92 Mortalité prématurée 98,6 Blanzac- T F Près de 420 décès annuels moyens dans Barbezieux Porcheresse 96,4 Mortalité prématurée évitable 87,7 le Pays Sud-Charente entre 1992-2002 D Sur la période 1992-2002, 4 614 décès ont été 109,6 Maladies de l’appareil circulatoire 102,6 E observés dans le Pays Sud-Charente, soit une Baignes-Ste- Montmoreau-St-Cybard Maladies de l’appareil moyenne annuelle proche de 420 décès (221 104,1 97 Radegonde pour les hommes et 198 pour les femmes). Si respiratoire S l’on regarde de plus près les quatre principales 89,6 Tumeurs 84 Brossac Aubeterre-sur-Dronne A causes de décès observées au niveau national N t ou régional, les maladies de l’appareil circula- 110,2 Causes ext. de Trauma. et empoisonn 93,3 T toire ont été responsables de 143 décès par an Chalais en moyenne (soit 34 % de l’ensemble des 100 100 E décès), les tumeurs ont occasionné près de Sources : INSEE, INSERM Cépi-Dc Exploitation ORSPEC Sur-mortalité significative 100 décès annuels (soit près de 24 % de l’en- Attention : les ICM ne peuvent pas être comparés les uns aux autres, tant au niveau des causes de Pas de différence significative avec la mortalité régionale D semble des décès), les morts violentes (ou décès que des cantons ou du sexe. La seule base de comparaison pour chaque sexe est la mortalité Limite du Pays E Sous-mortalité significative « causes extérieures de traumatismes et pour la cause homologue du Poitou-Charentes (=100). d’empoisonnement » : suicides, accidents de la L circulation…) près de 34 décès (soit 8 % de a mortalité générale du Pays Sud-Charente, tant chez les hommes que chez les femmes, ne pré- structure d’âge égale, seul le canton de Blanzac- l’ensemble), et les maladies de l’appareil respi- sente pas de différence par rapport à celle du Poitou-Charentes (à structure d’âge égale). Porcheresse est en situation de surmortalité signifi- A ratoire 30 décès annuels (7 %). En revanche, pour les maladies de l’appareil circulatoire, les hommes du Pays sont en situation A cative, toutes causes confondues, par rapport à la L de surmortalité par rapport à la région (près de 10 % de décès supplémentaires). Généralement, 2 patho- région (près de 7 % de décès supplémentaires). Les autres FLes décès avant 65 ans** (décès dit P logies sont particulièrement responsables des décès par maladies de l’appareil circulatoire : les cardiopa- cantons présentent une mortalité générale similaire à celle du « prématurés ») dans le Pays Sud-Charente thies ischémiques (manifestations cliniques engendrées par une souffrance cardiaque, résultant d’un Poitou-Charentes. O sont plus de deux fois plus fréquents chez les rétrécissement des artères coronaires) et les maladies vasculaires cérébrales. Différents facteurs influen- P hommes que chez les femmes, comme c’est le *ICM (Indice comparatif de mortalité) : rapport entre le nombre de cent l’incidence de ces pathologies : hypercholestérolémie, hypertension, diabète, tabagisme, alcoolisme, décès observés et le nombre de décès attendus si les taux de mortalité, pour U cas dans la région : 41 hommes sont décédés alimentation et mode de vie. Concernant les tumeurs, les hommes et les femmes du Pays présentent une chaque tranche d’âge, étaient identiques aux taux régionaux. La base régionale L prématurément en moyenne chaque année sur sous-mortalité comparativement à celle de la région. de cet indice est de 100. la période 1992-2002, pour 18 femmes. **Mortalité prématurée : ensemble des décès survenus avant 65 ans A ***Mortalité infantile : le taux de mortalité infantile est le nombre de décès Pour en savoir plus : FLe taux de mortalité infantile*** est de 4,6 d’enfants de moins de 1 an pour 1 000 naissances vivantes. T décès en moyenne pour 1 000 enfants nés 1. Site du Cépi-Dc INSERM : www.sc8.vesinet.inserm.fr ****Mortalité prématurée évitable : ensemble des décès survenus avant I 2. SALEM G., RICAN S., JOUGLA E. « Atlas de la santé en France. Volume 1: les causes de décès », DREES, février 2000, 189 p. 65 ans et dus à une cause pouvant théoriquement être évitée par un change- vivants sur la période 1992-2002, soit près de 3. Fédération Nationale des ORS « Inégalités socio-sanitaires en France : de la région au canton », Masson, 2006, 176 p. ment de comportement individuel ou une prise en charge précoce par le sys- O 1,5 décès annuel. Sur la même période, le taux tème de soins. N régional est de 4,7 ‰. PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL-DRASS-IAAT-ORS Juin 2007
MORTALITE ET FAC- Près de 18 % des décès du Sud-Charente attribuables à l’alcool et au tabac 2.2 TEURS DE RISQUE Alcool, tabac et addiction F1/4 des picto-charentais fumeurs réguliers et les hommes plus souvent consommateurs d’alcool Part des décès pouvant être liés au tabac en Pays Part des décès liés à l’alcool en Pays Selon le Baromètre Santé 2000, 26 % des picto-charentais de 12 Sud-Charente selon le sexe de 1992 à 2002 (en %) Sud-Charente selon le sexe de 1992 à 2002 (en %) M à 75 ans déclarent être fumeur régulier (au moins une cigarette O par jour). Dans la région, la proportion de gros fumeurs (20 ciga- Pays Poitou- Pays Poitou- rettes et plus par jour) est moins importante qu’au niveau national Sud-Charente Charentes Sud-Charente Charentes R (19 % des fumeurs réguliers contre 28 %). Selon la même T source, il n’existe globalement pas de différence de consomma- Cancers de la trachée, H 5,7 6,6 H 2,1 2,0 tion d’alcool entre la France et le Poitou-Charentes. Ainsi, 30 % des bronches et du F 1,1 1,3 Cirrhose du foie F 0,8 0,8 A des hommes ont déclaré avoir consommé de l’alcool tous les poumon 2 sexes 3,5 4,0 L jours au cours des 12 derniers mois (13 % chez les femmes). 2 sexes 1,5 1,4 Par ailleurs, selon le Baromètre Santé Jeunes 2005, plus de Bronchites chroniques H 3,2 2,8 H 3,1 3,1 I Cancers des Voies Aéro- 27 % des 12-25 ans du Poitou-Charentes déclarent être fumeurs et maladies F 2,1 2,2 F 0,5 0,5 T réguliers (au moins 1 cigarette / jour) et 7,7 % déclarent fumer digestives Supérieures * plus de 10 cigarettes par jour. Parallèlement, 44 % déclarent une pulmonaires 2 sexes 2,7 2,5 2 sexes 1,6 1,9 E consommation d’alcool à risque, voir à risque avec dépendance H 9,0 8,6 H 0,3 0,7 (1 %). Cardiopathies En gras : test statistique de com- Psychose alcoolique et F 6,4 7,7 F 0,1 0,2 ischémiques paraison du Pays Sud-Charente à alcoolisme E F Consultations de tabacologie 2 sexes 7,8 8,2 la Région significatif (au seuil 2 sexes 0,2 0,4 T Il existe 15 consultations de tabacologie dans l’ensemble des de 5 %) H 17,8 18,0 H 5,2 5,8 Centres Hospitaliers du Poitou-Charentes. A ces consultations d’aide au sevrage, s’ajoutent d’autres offres d’accompagnement TOTAL F 9,6 11,2 Sources: INSERM Cépi-Dc, TOTAL F 1,2 1,5 Réalisation ORSPEC F à l’arrêt tels les plans de 5 jours, les groupes de suivi hors hôpi- 2 sexes 14,0 14,8 2 sexes 3,3 3,8 taux, et l’accompagnement via la médecine de ville. A Une consultation externe de sevrage tabagique est proposée au ans le Pays Sud-Charente, près de 18 % des décès masculins sont imputables au tabac contre * liés à l’interaction alcool/tabac C Centre Hospitalier de Barbezieux, le vendredi après -midi sur un peu moins de 10 % chez les femmes, chez qui cette proportion est statistiquement moins Le réseau Sud-Charente de prévention des ad- T rendez-vous. En 2005, 20 patients ont été reçus dans le cadre de importante qu’en Poitou-Charentes (11,2 %). Les 2 sexes confondus, la part de décès due au cette consultation. D dictions E tabac est de 14 %. Les décès par cardiopathies ischémiques constituent la part la plus importante parmi Le réseau Sud-Charente de prévention des addictions F La prise en charge de l’alcoolisme l’ensemble des causes en lien possible avec le tabagisme : près de 8 % des décès. Enfin, la part des dé- s’est constitué à l’initiative de professionnels du territoire U Dans le Pays Sud-Charente, le Centre de Cure Ambulatoire en cès par cardiopathies ischémiques chez les femmes est statistiquement moins importante dans le Pays désireux d’être mieux armés pour agir en faveur des R Alcoologie (CCAA) de Cognac assure, d’une part une perma- Sud-Charente que dans la région. personnes en difficulté avec l’alcool ou d’autres produits S nence à l’hôpital de Barbezieux (le jeudi matin), et d’autre part Les décès liés à l’alcool représentent des proportions relativement proches en Pays Sud-Charente et en psycho-actifs. Ce réseau est animé par la mutualité fran- des interventions à la demande, soit des Centres Médico- Poitou-Charentes : entre 3 et 4 %. Chez les hommes, les cancers des Voies Aéro-Digestives Supérieures çaise Charente et l’Association Nationale de Prévention sociaux, de la justice, de la PAIO, du Point Information Jeunesse, sont la cause principale de décès liés à l’interaction alcool/tabac (3,1 % des décès), tandis que chez les en Alcoologie et Addictologie (ANPAA 16), il est soutenu des organismes d’entraide, soit enfin du patient lui même ou de D femmes, la cause majeure de décès alcoolique est la cirrhose du foie (0,8 % des décès féminins). Concer- par le Groupement Régional de Santé Publique. Très son entourage. Les CCAA assurent le diagnostic, l’orientation et ouvert, il rassemble des bénévoles et des professionnels E la prise en charge thérapeutique des personnes présentant une nant les psychoses alcooliques, la part des décès masculins qui leur est attribuable est statistiquement appartenant aux secteurs associatif, social, sanitaire et consommation d’alcool à risque ou atteinte de dépendance al- moins importante dans le Pays Sud-Charente qu’en région. coolique ainsi qu’en faveur de leur famille. éducatif pour mettre en synergie des idées, des forces et R En 2006, le visiteur social du CCAA a suivi 22 patients du Pays des moyens adaptés à la problématique des addictions Sud-Charente (dont 15 hommes) a raison d’une fois tous les 15 et des conduites à risque. Les actions mises en place par I jours ou d’une fois par mois. Parmi ces personnes, 17 ont bénéfi- Pour en savoir plus : le réseau sont multiples : soirées théâtrales, sessions de S cié d’une visite à domicile. Enfin, l’âge moyen des consultants 1. ROBIN S., CHABAUD F. Enquête Lycoll 1999 - Les résultats descriptifs. ORS Poitou-Charentes, rapport n°60, décembre 1999, 60 p. sensibilisation, interventions auprès de public spécifiques Q était, en 2006, de 41 ans pour les femmes et de 45 ans pour les 2. RONCHEAU M., CHABAUD F. Evaluation approfondie du programme de prévention du tabagisme chez les collégiens de 8 établissements et ciblent les jeunes (prévention du tabagisme et de la hommes. de Charente. ORS Poitou-Charentes, rapport n°90, mai 2003, 39 p. + annexes consommation de produits psycho-actifs auprès des U
3. Baromètre Santé Poitou-Charentes 2000 - Enquête auprès des 12 - 75 ans - 10 fiches thématiques - ORS Poitou-Charentes, janvier 2003 collégiens et lycéens par exemple), les professionnels E 4. Baromètre Santé Jeunes 2005 en Poitou-Charentes - ORS Poitou-Charentes, document à paraître (actions de sensibilisation, échanges..), les personnes en situation d’insertion, les parents d’élèves.
PAYS SUD-CHARENTE CONSEIL REGIONAL- DRASS– IAAT - ORS Juin 2007 ENVIRONNEMENT ET Des teneurs en nitrates et en pesticides conformes aux limites de qualité 3.1 SANTE