À ma tante Ginette, une des plus grandes fans du hockey et du Canadien de Montréal, qui nous a quitté lors du centenaire de ses glorieux.

Sommaire

Notre sport national……………………………………………….1 La création de la LNH…………………………….………………6 Les expansions……………………………………..………………8 Les équipes d’aujourd’hui…………………………………...…14 Les principales rivalités…………………………………………48 La médiatisation du hockey……………………………………53 L’arrivée des Européens………………………………………..57 Le Lock-out et la convention collective……………………...61 Être un joueur professionnel………………………………….68 La saison régulière et les séries éliminatoires……………..73 Les trophées……………………………………………….………80 Quelques records…………………………………………………88 Le temple de la renommée……………………………………..93

par Marc-Olivier Dancosst

Notre sport National

Les origines du hockey Si l’on vous demandait d’où vient le hockey, vous seriez probablement incapable de répondre précisément. Même Hockey Canada ne saurait vous le dire. En fait, personne ne le pourrait. Les origines du hockey sont assez floues et certaines théories avancent même que ce sport aurait vu le jour il y a 2000, voire 3000 ans. En effet, n’importe quel jeu qui se pratiquait avec un bâton recourbé et une balle qu’on devait déplacer dans le camp adverse pourrait être considéré comme l’ancêtre du hockey. Cette théorie est par contre très loin de faire l’unanimité. La plus répandue est que ce sport serait apparu en Amérique du Nord, probablement au Canada. Par contre, il arrive souvent que l’on confonde le hockey avec le hurling, un sport irlandais, ou le shinty, un sport écossais. Résultat : on ne sait toujours pas d’où vient ce magnifique sport! Trois villes semblent par contre prétendre être le berceau du hockey : Kingston en Ontario,

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Halifax en Nouvelle-Écosse et Montréal au Québec. Les archives iront par contre hisser la métropole québécoise en tête de cet éternel combat. Le plus ancien article mentionnant le mot «hockey» fut publié à Montréal dans le journal anglophone The Gazette, le 3 mars 1875. Il s’agit là de la plus ancienne preuve de cette interminable enquête quant aux origines de ce sport…

De plus en plus populaire Bien que le hockey existait en 1875, il était très loin d’être aussi populaire qu’aujourd’hui. En effet, seuls quelques dizaines de spectateurs affrontent les conditions hivernales pour assister aux matchs. Durant les années 1880, le carnaval d’hiver de Montréal réussit à faire connaître davantage ce sport en présentant plusieurs joutes. Combiné avec le fait que le hockey est le seul sport d’hiver d’équipe connu au Canada, le carnaval de Montréal fera augmenter l’assistance aux parties de hockey, si bien qu’on ne parlera plus de dizaines, mais bien de centaines de spectateurs. À la fin du XIX siècle, la moyenne de spectateurs par match se -2-

par Marc-Olivier Dancosst situe aux alentours de 2000. Ce qui explique l’intérêt grandissant pour le hockey de façon aussi rapide est le fait qu’il soit un sport simple, qu’on puisse facilement suivre la rondelle et que les joueurs sont tous étonnamment concentrés sur le jeu.

Ensuite, comme l’argent était principalement aux mains des canadiens-anglais, les patinoires étaient davantage dans les quartiers anglophones de Montréal. Par conséquent, l’assistance était composée essentiellement d’anglophones. Toutefois, avec le phénomène d’urbanisation, plus de gens habiteront la métropole et la concentration d’anglophone se verra diminuée. Le fanatisme du hockey atteindra les francophones durant les années 1890 par le biais des journaux et autres publications. En effet, les matchs, au lieu de se jouer suite à un défi lancé par une équipe, commencent à être organisés à l’avance. On aura maintenant droit à des calendriers de parties, représentant la société urbaine et organisée. Les équipes sont gérées comme des associations et ont leur président, leurs -3-

par Marc-Olivier Dancosst directeurs, leur secrétaire, leur trésorier, etc. Avec le temps, l’argent s’accumule et en 1914, on voit apparaître les premiers arénas. Elles rendront le hockey encore plus populaire, car les gens n’auront plus à affronter les conditions hivernales pour voir leur équipe favorite défaire leurs adversaires.

Au début, il n’y avait que très peu d’équipes et celles-ci portaient le nom de leur capitaine. Vers 1886, on commence à donner des noms aux équipes. Ceux-ci sont parfois symboliques, mais représentent souvent le groupe ou l’institution, comme une famille, un commerce ou une école à laquelle les joueurs appartiennent. Ceci contribuera grandement à instaurer un sentiment d’appartenance qui est plus que présent aujourd’hui, autant dans le cœur des joueurs que dans celui des partisans. Peu à peu, plusieurs équipes de diverses ethnies seront créées. Certains expliquent cette augmentation du nombre d’équipes par le fait que les gens avaient un certain besoin de sociabilité qui ne pouvait être comblé seulement avec la famille et le travail. -4-

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Étant moi-même un ex-joueur de hockey, je peux confirmer cette explication et même dire que le hockey fut une autre école pour moi. On apprend à se connaître, à donner son maximum d’effort, à connaître l’échec, à être discipliné, à vivre la compétition très présente dans la société et à oublier les sources de stress.

Bref, combinez tous ces facteurs, soit l’augmentation de la population, une meilleure accessibilité et un besoin de sociabilité et vous aurez la recette qui a fait du hockey notre sport national.

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La création de la LNH

La Ligue Nationale de Hockey ne fut pas la première ligue de hockey au Canada. En effet, les équipes de l’Association de hockey amateur du Canada commencèrent à se disputer dès 1893, lors d’un championnat national, un trophée donné par le gouverneur général du Canada de l’époque. Mieux connu sous l’appellation de Lord Stanley de Preston, il voulu en faire don au sport et au pays qu’il aimait tant. C’est donc ainsi que le championnat de la coupe Stanley vit le jour. Comme le hockey devint rapidement populaire, les équipes eurent bientôt assez d’argent pour payer leurs joueurs «sous la table». On décida donc de créer la première ligue professionnelle : l’Association nationale de hockey. Par contre, la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1918 vint rendre difficile la survie de l’ANH. Plusieurs joueurs durent quitter pour aller combattre, si bien qu’il ne restait bientôt plus assez d’équipes complètes pour terminer la saison déjà entamée. Pour remédier à ce problème grandissant, les

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par Marc-Olivier Dancosst propriétaires de l’ANH décidèrent de se rencontrer à Montréal. Rien ne va plus. Plusieurs dirigeants avaient décidé de quitter leur poste, car ils n’approuvaient pas les agissements du propriétaire des Blue-Shirts de Toronto, Edward J. Livingstone. Ce dernier avait la fâcheuse habitude d’exploiter à son compte les failles dans le règlement de l’ANH. Ce sont finalement les équipes elles-mêmes qui prendront l’initiative de suspendre l’ANH, pour créer une nouvelle ligue : la Ligue Nationale de Hockey. Frank Calder, l’ex-trésorier de l’ANH en deviendra le président. Lors de la première saison (1917-1918), quatre équipes se disputeront la coupe Stanley : les Sénateurs d’Ottawa, les Arenas de Toronto, les Canadiens de Montréal et les Wanderers de Montréal. La ligue connaîtra par contre des débuts difficiles et menacera même de s’effondrer lorsqu’un incendie détruira presque complètement l’aréna où jouaient les deux clubs de Montréal. Les Canadiens trouveront un nouvel endroit pour jouer, mais la franchise des Wanderers sera restée prisonnière des flammes.

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Les expansions

Les premières années de la ligue seront plutôt stables si on les compare avec celles qui suivront. La franchise de Toronto sera rebaptisée les St-Pats dès la deuxième saison et une quatrième équipe, les Bulldogs de Québec, viendra joindre les rangs de la LNH pour la troisième saison (1919-1920). Cette dernière ne restera pas longtemps et deviendra les Tigers de Hamilton dès la saison suivante. Montréal, Toronto, Ottawa et Hamilton resteront les quatre seules équipes dans la LNH jusqu’en 1924. La saison 1924-1925 accueillera deux nouveaux clubs : les Maroons de Montréal et un premier club américain, les Bruins de Boston. Avec ces nouvelles équipes, le calendrier comportera maintenant trente parties au lieu de vingt-quatre. Les joueurs de Hamilton, se disant être payés pour jouer vingt-quatre match et non trente, refusent de jouer dans les séries éliminatoires. Frank Calder, président de la ligue, les suspend donc et donne la place des Tigers aux St-Pats de

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Toronto en série contre les Canadiens de Montréal. La saison suivante, les Tigers sont déménagés à New York et rebaptisés les Americans.

Dès la saison 1925-1926, un grand nombre d’équipe feront leur passage dans la ligue nationale. Nous verrons les Pirates de Pittsburgh, les Cougars et les Falcons de Detroit, les Quakers de Philadelphie et les Eagles de St-Louis. D’autres, comme les Rangers de New York, les Black Hawks de Chicago et les Red Wings de Detroit, seront toujours présentes pour la saison 1942-1943 et compléteront avec les Canadiens, les Bruins et les Maple Leafs, ce qu’on appelle aujourd’hui les «six équipes originales». Bien entendu, ce ne sont pas les véritables équipes originales, mais elles resteront les six seules équipes de la LNH jusqu’à la saison 1966-1967 inclusivement, soit vingt-cinq saisons complètes. Ce titre me semble justifié, étant donné que cette période est la première période stable de la ligue en termes d’équipes, et elle demeurera la plus stable de toute l’histoire de la LNH.

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Le 15 mars 1965, la ligue avait annoncé ses projets d’expansions, mais nous ne les verrons pour la première fois qu’à la saison 1967-1968. Six nouvelles équipes s’ajouteront aux six déjà présentes et il y aura donc deux divisions. La Division Est comprendra les six équipes dites «originales», alors que la Division Ouest accueillera les nouvelles équipes : les Flyers de Philadelphie, les Kings de Los Angeles, les Penguins de Pittsburgh, les Blues de St-Louis, les North Stars du Minnesota et les Seals d’Oakland.

Pour la saison 1970-1971, deux nouveaux clubs s’ajouteront, soit les Sabres de Buffalo et les Canucks de Vancouver. Les Canucks feront partie de la Division Est alors qu’ils sont situés à l’extrême ouest du continent; Étonnant non? Deux ans plus tard, deux nouvelles franchises s’ajouteront aux quatorze présentes : les Islanders de New York et les Flames d’Atlanta. La ligue ne désirait pas au début les avoir sur le circuit, mais elle craignait que l’Association Mondiale de Hockey ne les accepte et prenne ainsi trop d’importance. Plusieurs joueurs -10-

par Marc-Olivier Dancosst dont Bobby Hull ont déjà quitté pour l’AMH et la LNH ne voulait certes plus de problèmes. En 1974, deux nouvelles équipes s’ajoutent (Capitals de Washington et les Scouts de Kansas City) et la ligue en compte maintenant dix-huit. Une réorganisation des équipes s’impose. Il y aura deux conférences de deux divisions chacune. La première, Prince de Galles, comporte les divisions Norris et Patrick. La seconde, Campbell, se verra attribuée les divisions Smythe et Adams. La saison suivante, les Scouts déménage au Colorado pour devenir les Rockies et Oakland déménage à Cleveland pour devenir les Barons. Ces derniers disparaîtront du circuit deux ans plus tard.

En 1979, l’AMH s’écroule et quatre des six équipes restantes rejoignent les rangs de la LNH, soit les Nordiques de Québec, les Jets de Winnipeg, les Whalers d’Hartford et les Oilers d’Edmonton. L’année suivante, les Flames d’Atlanta déménagent à Calgary, ajoutant ainsi une deuxième équipe en Alberta et en 1982, les Rockies du Colorado deviennent les Devils du New Jersey. -11-

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Neuf ans plus tard, soit en 1991, les Sharks de San Jose viennent grossir les rangs de la LNH. L’année suivante, le Lightning de Tampa Bay fera de même et les Sénateurs d’Ottawa referont surface après cinquante-sept ans d’absence. Pour la saison 1993-1994, les conférences disparaissent et les divisions deviennent «Nord-est», «Atlantique», «Pacifique» et «Centrale». Cette même année accueille une deuxième équipe en Floride, les Panthers de la Floride, et une troisième en Californie, les Mighty Ducks d’Anaheim. De plus, les North Stars du Minnesota deviendront les Stars de Dallas.

L’année 1995 marque la fin de la rivalité Canadiens- Nordiques car ces derniers déménagent au Colorado sous le nom de l’Avalanche, faute d’un amphithéâtre assez grand pour la popularité du hockey moderne. L’année suivante, c’est une deuxième franchise canadienne qui est délocalisée vers les États-Unis; les Jets de Winnipeg deviendront les Coyotes de Phoenix. En 1997, le dernier déménagement de l’histoire de la LNH, jusqu’à présent, survient. Les Whalers -12-

par Marc-Olivier Dancosst de Hartford deviennent les Hurricanes de la Caroline. En 1998, les Prédateurs de Nashville s’ajoutent à la LNH. Cette même année, deux nouvelles divisions sont créées : «Nord- Ouest» et «Sud-est». En 1999, une franchise est de retour à Atlanta : les Thrashers. La LNH compte maintenant 28 équipes. Le nouveau millénaire marque les derniers changements en ce qui a trait aux équipes jusqu’à ce jour. Le Minnesota retrouve une franchise, le Wild, et les Blue Jackets débarquent à Colombus. De plus, les six divisions seront séparées, comme on les connait aujourd’hui, entre deux conférences : l’Est et l’Ouest.

Bien qu’il n’y ait pas eu de changements depuis maintenant neuf ans, cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura jamais plus. En effet, la récession économique a su affecter plusieurs équipes plus ou moins populaires dont le Lightning et les Coyotes. La LNH a pris possession de la franchise de Phoenix et le commissaire Bettman a rencontré le maire de Québec. Maintenant la grande question est : Verrons-nous les Nordiques faire un retour à Québec d’ici peu? -13-

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Les équipes d’aujourd’hui

Il est maintenant temps de faire le point, après cette section sur tous les changements d’équipes survenus au cours de l’histoire, sur les équipes du présent. Mais avant, laissons place à un petit dictionnaire pour mieux comprendre la suite…

Club-école : Il arrive souvent que durant la saison, les équipes de la LNH se voient amputées de certains joueurs, le plus souvent pour des raisons de santé. Pour compléter l’alignement, celles-ci font appel à des joueurs de leur club- école. Chaque équipe de la LNH est affiliée avec une équipe de la Ligue Américaine de Hockey (LAH). Ces ententes peuvent changer à chaque année, mais certaines durent depuis longtemps. Les club-écoles servent aussi, entre autres, à développer les jeunes joueurs repêchés par les équipes de la LNH, en leur faisant prendre de l’expérience dans une ligue professionnelle possédant un calibre moins

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élevé que celui de la LNH. Comme il y a trente équipes dans la LNH et vingt-neuf dans la LAH, deux équipes de la LNH doivent se partager le même club-école.

Propriétaire : Les équipes de la LNH sont de nos jours de véritables entreprises. Elles nécessitent donc de l’argent pour fonctionner, mais en rapportent aussi à ceux qui les possèdent, c’est-à-dire les propriétaires. La plupart n’interviennent presque jamais dans la gestion de l’équipe, rôle qu’ils ont donné au directeur général/ directeur-gérant.

Directeur général : Ils occupent une place importante au sein d’une organisation. Le directeur-gérant s’occupe entre autres des contrats avec les joueurs. C’est lui qui devra juger si son équipe manque de bons défenseurs ou attaquants, de puissance en avantage numérique ou d’un bon gardien sur qui on peut compter une saison entière. Il doit aussi jongler avec les blessures et s’assurer de pouvoir remplacer les joueurs absents, et ce, en toute conformité

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par Marc-Olivier Dancosst avec la convention collective évidemment. Lui et l’entraîneur- chef sont en étroite collaboration.

Entraîneur-chef : Il est celui qui planifie et organise les entraînements et qui s’occupe de l’alignement des joueurs. En effet, il doit décider qui sera le gardien partant et quels seront les joueurs qui participeront à la prochaine partie, en fonction des atouts de l’équipe adverse. Durant les parties, il gère son alignement en décidant, avec l’aide de ses assistants, quel joueur embarque à quel moment, quand le gardien doit être retiré. C’est aussi lui qui parlera aux arbitres en cas d’incompréhension, parfois avec agressivité et il est aussi celui qui parlera le plus souvent aux médias au nom de l’organisation.

Capitaine : Joueur désigné par l’organisation ou ses coéquipiers pour ces qualités de meneur, mais pas nécessairement de hockeyeur. C’est un peu le grand frère de l’équipe; il les encourage, les motive et fait aussi le lien entre eux et la direction. -16-

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Les équipes de la Ligue Nationale de Hockey en Amérique du Nord. La majorité est située à l’est du continent.

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Nom: Ducks d’Anaheim Ville: Anaheim, Californie Aréna : Honda Center (1993) 17 174 places Club-école: Marlies de Toronto Conférence/Division : Ouest/Pacifique Dans la LNH depuis: 1993-94 Coupes Stanley : 1 Finales de la coupe Stanley: 2 Propriétaires : Henri et Susan Samueli Directeur général : Bob Murray Entraîneur-chef : Randy Carlyle Capitaine : Scott Niedermayer

Le gardien québécois Jean-Sébastien Giguère a remporté la coupe Stanley avec les Ducks en 2007.

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Nom: Thrashers d’Atlanta Ville: Atlanta, Géorgie Aréna : Philips Arena (1999) 18 750 places Club-école: Wolves de Chicago Conférence/Division : Est/ Sud-est

Dans la LNH depuis :

1999-2000 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 0 Propriétaire : Atlanta Spirit Directeur général : Don Waddell Entraîneur-chef : John Anderson Capitaine : Ilya Kovalchuk

Le capitaine (assistant sur cette photo) Ilya Kovalchuk.

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Nom: Bruins de Boston Ville: Boston, Massachusetts Aréna : TD Banknorth Garden(1995) 17 565 places Club-école: Bruins de Providence Conférence/Division : Est/ Nord-est

Dans la LNH depuis : 1924-25 Coupes Stanley : 5 Finales de la coupe Stanley : 17 Propriétaire : Jeremy M. Jacobs Directeur général : Peter Chiarelli Entraîneur-chef : Claude Julien Capitaine : Zdeno Chara

Le jeune et robuste Milan Lucic qui a su donner du fil à retordre au Canadien lors de la première ronde des séries en 2008.

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Nom: Sabres de Buffalo Ville: Buffalo, New York Aréna : HSBC Arena (1996) 18 690 places Club-école: Pirates de Portland Conférence/Division : Est/Nord-est Dans la LNH depuis : 1970-71 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 2 Propriétaire : B. Thomas Golisano Directeur général : Darcy Regier Entraîneur-chef : Lindy Ruff Capitaine : Craig Rivet

Un ailier droit de premier plan originaire de Repentigny : Jason Pominville.

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Nom: Flames de Calgary Ville: Calgary, Alberta Aréna: Pengrowth Saddledome (1983) 19 289 places Club-école: Heat d’Abbotsford Conférence/Division : Ouest/Nord-ouest Dans la LNH depuis : 1980-81 Coupes Stanley : 1 Finales de la coupe Stanley : 3 Propriétaires : N. Murray Edwards et al. Directeur général : Darryl Sutter Entraîneur-chef : Brent Sutter Capitaine : Jarome Iginla

Le jeune défenseur offensif des Flames : Dion Phaneuf. -22-

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Nom: Hurricanes de la Caroline Ville: Raleigh, Caroline du Nord Aréna : RBC Center (1999) 18 763 places Club-école : River Rats d’Albany Conférence/Division : Est/Sud-est Dans la LNH depuis : 1997-98 Coupes Stanley : 1 Finales de la coupe Stanley : 2 Propriétaire : Peter Karmanos Jr. Directeur général : Jim Rutherford Entraîneur-chef : Paul Maurice Capitaine : Rod Eric Staal fut un joueur plus qu’important lors de la première conquête de la Coupe Brind’amour Stanley dans l’histoire des Hurricanes en 2006.

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Nom: Blackhawks de Chicago Ville: Chicago, Illinois Aréna : United Center (1994) 20 500 places Club-école: IceHogs de Rockford Conférence/Division : Ouest/Centrale Dans la LNH depuis : 1926-27 Coupes Stanley : 3 Finales de la coupe Stanley : 10 Propriétaire : W. Rockwell ‘Rocky’ Wirtz Directeur général : Stan Bowman Entraîneur-chef : Joel Quenneville Capitaine : Jonathan Le jeune et puissant duo des Hawks. Le Toews canadien Jonathan Toews à droite et son coéquipier, l’américain Patrick Kane, à gauche. Les deux vedettes ont joué l’une contre l’autre en demi-finale du Championnat du monde de hockey junior de 2007.

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Nom: Avalanche du Colorado Ville: Denver, Colorado Aréna : Pepsi Center (1999) 18 129 places Club-école : Monsters de Lake Erie Conférence/Division :

Ouest/Nord-ouest Dans la LNH depuis : 1995-96 Coupes Stanley : 2 Finales de la coupe Stanley : 2 Propriétaire : E. Stnanley Kroenke Directeur général : Greg Sherman Entraîneur-chef : Joe Sacco Capitaine : Adam Foote

Le vétéran Adam Foote, acquis des Blue Jackets de Colombus en 2008.

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Nom: Blue Jackets de Colombus Ville: Colombus, Ohio Aréna : Nationwide Arena (2000) 18 136 places Club-école: Crunch de Syracuse Conférence/Division :

Ouest/Centrale Dans la LNH depuis : 2000-01 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 0 Propriétaire : John P. McConnell Directeur général : Scott Howson Entraîneur-chef : Ken Hitchcock Capitaine : Rick Nash

Le capitaine aux mains magiques : Rick Nash.

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Nom: Stars de Dallas Ville: Dallas, Texas Aréna: American Airlines Center (2001) 18 532 places Club-école: Stars du Texas

Conférence/Division : Ouest/Pacifique Dans la LNH depuis : 1993-94 Coupes Stanley : 1 Finales de la coupe Stanley : 4 Propriétaire : Thomas O. Hicks Directeur général : Joe Nieuwendyk Entraîneur-chef : Marc Crawford Capitaine : Brendan Morrow

Le capitaine et gendre de Guy Carbonneau : Brendan Morrow.

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Nom: Red Wings de Détroit Ville: Détroit, Michigan Aréna : Joe Louis Arena (1979) 20 066 places Club-école: Griffins de Grand Rapids Conférence/Division : Ouest/Centrale Dans la LNH depuis : 1926-27 Coupes Stanley : 11 Finales de la coupe Stanley : 24 Propriétaires : Mike et Marian Ilitch Directeur général : Ken Holland Entraîneur-chef : Mike Babcock Capitaine : Nicklas Lidström

Le défenseur Nicklas Lidström a remporté la Coupe Stanley avec les Wings en 2008.

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Nom: Oilers d’Edmonton Ville: Edmonton, Alberta Aréna : Rexall Place (1974) 16 839 places Club-école: Falcons de Springfield Conférence/Division : Ouest/Nord-ouest Dans la LNH depuis : 1979-80 Coupes Stanley : 5 Finales de la coupe Stanley : 7 Propriétaire : Daryl Katz Directeur général : Steve Tambellini Entraîneur-chef : Pat Quinn Capitaine : Ethan Moreau

Le capitaine des Oilers : Ethan Moreau.

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Nom: Panthers de la Floride Ville: Sunrise, Floride Aréna : Bank Atlantic Center (1996) 19 250 places Club-école: Americans de Rochester Conférence/Division : Est/ Sud-est Dans la LNH depuis : 1993-94 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 1 Propriétaire : Bernie Kosar Directeur général : Randy Sexton Entraîneur-chef : Peter DeBoer Capitaine : Bryan McCabe

Thomas Vokoun, gardien #1 des Panthers.

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Nom: Kings de Los Angeles Ville: Los Angeles, Californie Aréna : Staples Center (1999) 18 118 places Club-école: Monarchs de Manchester Conférence/Division : Ouest/Pacifique Dans la LNH depuis : 1967-68 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 1 Propriétaires : Philip F. Anschutz, Edward P. Roski Jr. Directeur général : Dean Lombardi Entraîneur-chef : Terry Murray Capitaine : Dustin Brown

Le capitaine des Kings : Dustin Brown.

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Nom: Wild du Minnesota Ville: St-Paul, Minnesota Aréna : Xcel Energy Center (2000) 18 064 places Club-école: Aeros de Houston Conférence/Division : Ouest/Nord-ouest Dans la LNH depuis : 2000-01 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 0 Propriétaire : Cragi Leipold Directeur général : Chuck Fletcher Entraîneur-chef : Todd Richards Capitaine : Mikko Koivu Le jeune frère de l’ex-capitaine du Canadien de Montréal : Mikko Koivu.

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Nom: Canadiens de Montréal Ville: Montréal, Québec Aréna : Centre Bell (1996) 21 273 places Club-école: Bulldogs de Hamilton Conférence/Division : Est/Nord-est Dans la LNH depuis : 1917-18 Coupes Stanley : 23* Finales de la coupe Stanley : 34* Propriétaires : Les frères Molson Directeur général : Bob Gainey Entraîneur-chef : Jacques Martin Capitaine : ----

Andrei Markov, le meilleur défenseur du *Les Canadiens ont participé à deux Canadien, possède aussi des qualités finales supplémentaires avant la création offensives et est un pilier de l’alignement, de la LNH pour ainsi remporter une si bien que le tricolore ne peut s’en Coupe Stanley de plus. passer bien longtemps sans dégringoler dans le classement.

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Nom: Prédateurs de Nashville Ville: Nashville, Tennessee Aréna : Sommet Center (1996) 17 113 places Club-école: Admirals de

Milwaukee Conférence/Division : Ouest/Centrale Dans la LNH depuis : 1998-99 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 0 Propriétaire : Predators Holding LLC. Directeur général : David Poile Entraîneur-chef : Barry Trotz Capitaine : Jason Arnott Le capitaine des Prédateurs : Jason Arnott.

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Nom: Devils du New Jersey Ville: Newark, New Jersey Aréna : Prudential Center (2007) 17 625 places Club-école: Devils de Lowell Conférence/Division : Est/Atlantique Dans la LNH depuis : 1982-83 Coupes Stanley : 3 Finales de la coupe Stanley : 4 Propriétaire : Jeff Vanderbeek Directeur général : Lou Lamoriello Entraîneur-chef : Jacques Lemaire Capitaine : Jamie Langenbrunner

Probablement le meilleur gardien de la LNH, le Montréalais Martin Brodeur, après avoir gagné la Coupe Stanley 3 fois, a commencé à pulvériser les records, notamment ceux de Patrick Roy. -35-

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Nom: Islanders de New York Ville: Uniondale, New York Aréna : Nassau Veterans Memorial Coliseum (1972) 16 234 places Club-école: Sound Tigers de Bridgestone Conférence/Division : Ouest/Atlantique Dans la LNH depuis : 1972-73 Coupes Stanley : 4 Finales de la coupe Stanley : 5 Propriétaire : Charles B. Wang Directeur général : Garth Snow Entraîneur-chef : Scott Gordon

Capitaine : Doug Weight Premier choix au repêchage de 2009, le jeune et talentueux John Tavares vient grossir les rangs des Islanders, qui ont connu beaucoup de difficulté dans les dernières années.

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Nom: Rangers de New York Ville: New York, New York Aréna: Madison Square Garden (1968) 18 200 places Club-école: Wolf Pack de Hartford Conférence/Division : Ouest/Atlantique Dans la LNH depuis : 1926-27 Coupes Stanley : 4 Finales de la coupe Stanley : 10 Propriétaire : James L. Dolan Directeur général : Glen Sather Entraîneur-chef : John Tortorella Capitaine : Chris Drury

Le capitaine des Rangers : Chris Drury.

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Nom: Sénateurs d’Ottawa Ville: Ottawa, Ontario Aréna : Place Banque Scotia (1996) 19 153 places Club-école: Sénateurs de Binghamton Conférence/Division : Est/Nord-est Dans la LNH depuis : 1917-18 jusqu’à 1931-32, puis 1992-93 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 1 Propriétaire : Eugene Melnyk Directeur général : Bryan Murray Entraîneur-chef : Cory Clouston Capitaine : Daniel Alfredsson

Le puissant ailier droit des Sénateurs : Daniel Alfredsson. -38-

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Nom: Flyers de Philadelphie Ville: Philadelphie, Pennsylvanie Aréna : Wachovia Center (1996) 19 519 places Club-école: Phantoms de l’Adirondack Conférence/Division : Est/ Atlantique Dans la LNH depuis : 1967-68 Coupes Stanley : 2 Finales de la coupe Stanley : 7 Propriétaire : Comcast Spectator Directeur général : Paul Holmgren Entraîneur-chef : Peter Laviolette Capitaine : Mike Richards

Simon Gagné, ailier gauche originaire de Ste-Foy.

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Nom: Coyotes de Phoenix Ville: Glendale, Arizona Aréna : Jobing.com Arena (2003) 17 799 places Club-école: Rampage de San Antonio Conférence/Division : Ouest/Pacifique Dans la LNH depuis : 1996-97 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 0 Propriétaire : LNH Directeur général : Done Maloney Entraîneur-chef : Dave Tippett Capitaine : Shane Doan

Le capitaine Shane Doan.

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Nom: Penguins de Pittsburgh Ville: Pittsburgh, Pennsylvanie Aréna : Mellon Arena (1961) 16 958 places Club-école: Penguins de Wilkes-Barre/Scranton

Conférence/Division : Est/Atlantique Dans la LNH depuis : 1967-68 Coupes Stanley : 3 Finales de la coupe Stanley : 4 Propriétaires : Mario Lemieux, Ron Burkle Directeur général : Ray Shero Entraîneur-chef : Dan Bylsma Capitaine : Sidney Crosby Sydney Crosby, 2e plus jeune capitaine de l’histoire de la LNH et sans doute l’un des meilleurs joueurs de la ligue, a remporté la Coupe Stanley en 2009 dans une série revanche de sept matchs contre les Red Wings de Détroit. -41-

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Nom: Sharks de San Jose Ville: San Jose, Californie Aréna : HP Pavilion (1993) 17 496 places Club-école: Sharks de Worcester Conférence/Division : Ouest/Pacifique Dans la LNH depuis : 1991-92

Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 0 Propriétaire : San Jose Sports & Entertainment Entreprises Directeur général : Doug Wilson Entraîneur-chef : Todd McLellan Capitaine :

Le meilleur pointeur des Sharks dans la saison 2008-2009 : Joe Thornton.

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Nom: Blues de St-Louis Ville: St-Louis, Missouri Aréna : Scottrade Center (1994) 19 022 places Club-école: Rivermen de Peoria Conférence/Division : Ouest/Centrale

Dans la LNH depuis : 1967-68 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 3 Propriétaire : David W. Checkletts Directeur général : Larry Pleau Entraîneur-chef : Davis Payne Capitaine : Eric Brewer

Le jeune et surprenant gardien des Blues : Chris Mason.

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Nom: Lightning de Tampa Bay Ville: Tampa, Floride Aréna : St. Pete Times Forum (1996) 19 758 places Club-école: Admirals de Norfolk Conférence/Division : Est/Sud-est Dans la LNH depuis : 1992-93 Coupes Stanley : 1 Finales de la coupe Stanley : 1 Propriétaires : Oren Koules et Len Barrie Directeur général : Bryan Lawton Entraîneur-chef : Rick Tocchet Capitaine : Vincent Lecavalier

Les Québécois Vincent Lecavalier (à gauche) et Martin St.-Louis (à droite).

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Nom: Maple Leafs de Toronto Ville: Toronto, Ontario Aréna : Air Canada Centre (1999) 18 819 places Club-école: Marlies de Toronto Conférence/Division : Est/Nord-est Dans la LNH depuis : 1917-18 Coupes Stanley : 13 Finales de la coupe Stanley : 21 Propriétaire : Maple Leaf Sports & Entertainment Ltd. Directeur général : Brian Burke Entraîneur-chef : Ron Wilson Capitaine : ---

L’ailier gauche Jason Blake a été le meilleur pointeur des Leafs la saison dernière avec 63 points. -45-

par Marc-Olivier Dancosst

Nom: Canucks de Vancouver Ville: Vancouver, Colombie-Britannique Aréna : General Motors Place (1995) 18 630 places Club-école: Moose du Manitoba Conférence/Division :

Ouest/Nord-ouest Dans la LNH depuis : 1970-71 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 2 Propriétaire : Canucks Sport and Entertainment Directeur général : Mike Gillis Entraîneur-chef : Alain Vigneault Capitaine : Roberto Luongo L’un des rares gardiens à avoir porté le sigle du capitaine, mais sans aucun doute l’un des meilleurs de la LNH, le Québécois Roberto Luongo participera aux Jeux Olympiques de 2010 à Vancouver. -46-

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Nom: Capitals de Washington Ville: Washington, District of Columbia Aréna : Verizon Center (1997) 18 277 places Club-école: Bears de Hershey Conférence/Division : Est/Sud-est Dans la LNH depuis : 1974-75 Coupes Stanley : 0 Finales de la coupe Stanley : 1 Propriétaire : Lincoln Holdings LLC Directeur général : George McPhee Entraineurs : Bruce Certainement l’un des meilleurs joueurs de la ligue et aussi le rival de Sydney Boudreau Crosby, le spectaculaire Alex Ovechkin a Capitaine : Alexander remporté le championnat des compteurs de la ligue de la saison 2008-2009 avec Ovechkin ses 56 buts.

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Les principales rivalités

La rivalité existe partout, que ce soit au niveau local, provincial, national ou même international. On en voit même dans les écoles, mais surtout en ce qui a trait au commerce. Je vais probablement vous surprendre en vous apprenant qu’effectivement, il y a des rivalités dans le monde du sport. Bref, où qu’elle soit, la rivalité nous force à en donner davantage et à se surpasser, au risque d’aller trop loin… On remarque trois principaux facteurs qui influencent les rivalités dans la ligue nationale; il s’agit de la situation géographique des deux équipes, de l’histoire de ces deux villes ainsi que l’importance du hockey à ces endroits.

Bien entendu, plus les facteurs sont présents, plus la rivalité se fait ressentir. Il est certain que les Panthers et le Lightning sont situés dans le même état, soit la Floride, mais le hockey est peu populaire à cet endroit, si bien que leur situation géographique ne suffit pas pour créer une rivalité.

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Canadiens-Maple Leafs Outre le fait que Montréal et Toronto sont des villes relativement rapprochées et qu’elles ont été les deux seules franchises canadiennes de 1938 à 1970, la rivalité Canadiens-Maple Leafs a vu le jour dans les années 40. Frank Selke quitte alors son emploi à Toronto aux côtés de Conn Smythe pour bâtir ce qui allait devenir les prochaines dynasties des Canadiens. De plus, Montréal et Toronto étaient déjà en compétition sur le point de vue économique. Finalement, l’une, francophone et catholique, est considérée comme pleine de vie tandis que l’autre, anglophone et protestante, vue comme étant trop ordonnée et ennuyeuse.

Qui refuserait d’assister à un match Canadiens contre Leafs un samedi au Centre Bell? Pas moi! Ces matchs sont toujours forts en émotion et on sait très bien que tout peut arriver…

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Oilers-Flames Comme Montréal et Toronto, Edmonton et Calgary étaient d’abord et avant tout en compétition économiquement et politiquement.

Aussi surnommée la bataille de l’Alberta, la rivalité Oilers-Flames donne souvent droit à plusieurs altercations.

Rangers-Islanders Non seulement ces deux villes sur les sont situées dans le même Islanders. état, mais aussi dans la même grande métropole qu’est New York. Chacune des franchises à dominé l’autre à tour de rôle, mais présentement les Rangers semblent en avance -50-

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Maple Leafs-Sénateurs Deux villes de la même province, développée économiquement et où siège un parlement.

Surnommée la bataille de l’Ontario, la rivalité Maple Leafs-Sénateurs donne droit à de solides mises en échec.

Canadiens-Bruins Deux grandes puissances des années 70. Le tricolore a par contre eu souvent le dessus sur les Bruins. La franchise Montréalaise, bien qu’à peine 15 ans plus vieille que celle des Bruins, a remporté 19 coupes Stanley de plus.

Le robuste Georges Laraque et le grand Zdeno Chara.

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Canadiens-Nordiques Certainement les plus grands rivaux des Canadiens, les Nordiques de Québec ont su leur donner du fil à retordre. Montréal et Québec étaient déjà rivaux économiquement et la rivalité allait à un point tel que certains n’adressaient plus la parole à certains membres de leur famille puisqu’ils n’adoraient pas la même équipe. 1987 ajoute la cerise sur le sundae. Les 2 équipes s’affrontent en séries éliminatoires. Le 5e match ne pouvait être plus serré; c’est l’égalité à trois minutes de la fin, jusqu’à ce qu’Alain Côté marque pour les Nordiques. Mauvaise nouvelle pour lui, le but est refusé car il y avait pénalité. Les Canadiens ont finalement remporté ce match et la série par la suite.

Le célèbre match du Vendredi Saint (13 avril 1984). C’est la mêlée générale. Les arbitres ont perdu le contrôle du match. Les bancs de pénalité ainsi que les feuilles de match sont pleins!

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La médiatisation du hockey

Avez-vous déjà écouté vos grands-parents vous raconter comment c’était «dans leur temps»? Il n’y avait ni télévision, ni ordinateur, ni iPod. Comment suivaient-ils le hockey alors? À la radio! On le fait toujours aujourd’hui et laissez- moi vous dire que c’est complètement différent que lorsque vous l’écoutez sur votre écran plat de 42 pouces sur RDS HD.

1922 : le jeune Foster Hewitt devient chroniqueur au Toronto Star, où son père est rédacteur sportif. L’année suivante, il devient chroniqueur à la radio du Star CFCA. Cette station diffuse son premier reportage d’un match le 8 février 1923. Six jours plus tard, elle diffuse la 3e période d’un match entre les Sénateurs et les St. Pats de Toronto. Ce fut la première diffusion d’un match de la LNH et Norman Albert en était le commentateur. Deux jours plus tard, c’est Foster Hewitt qui ira décrire la 3e période d’un match d’une

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par Marc-Olivier Dancosst ligue senior. Sa façon particulièrement intéressante de décrire ce qui se passe sur la glace lui vaut l’honneur d’être la principale voix du hockey à Toronto. Le 14 mars 1923, on assiste à la première diffusion d’un match complet. Pete Parker de CKCK en est le commentateur. La radio se développe rapidement et en 1933, 33 stations diffusent

pour plus d’un million Foster Hewitt au début de sa carrière. d’auditeurs et la majorité de celles-ci présentent le hockey le samedi soir. Jusqu’au début des années 50, la radio demeure très importante. Hewitt est le commentateur officiel des Leafs tandis que Charlie Hardwood, Doug Smith et Michel Normadin suivent de près les Canadiens. La même chose se produira par la suite chez les Blackhawks, les Bruins, les Red Wings et les Rangers. -54-

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1952 voit apparaître une nouvelle technologie : la télévision. Dès lors, les directeurs de CBC (Canadian Broadcasting Centre) se réunissent en avril pour procéder à un essai de diffusion qui ne pourra être visionné que par eux-mêmes. Foster Hewitt accepte d’être le commentateur et impressionne grandement les directeurs. Les résultats sont concluants et la véritable télédiffusion débute la saison suivante. Le premier match est diffusé le 11 octobre 1952 et décrit par René Lecavalier; les Red Wings rendent visite aux Montréalais. C’est aussi le début de la célèbre émission (La Soirée du Hockey en français). C’est Foster Hewitt qui sera le commentateur des Leafs et son fils Bill prendra sa place à la radio. En 1958, ce dernier ira rejoindre son père à la télévision, mais Foster retourne à la radio en 1961. En 1966, on voit apparaître la télévision en couleurs.

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par Marc-Olivier Dancosst

Cette année là, les matchs étaient retransmis à partir de 20h30, mais dès 1968, on peut les regarder dès 20h.

En 2002, le Réseau Des Sports (RDS), diffuse lui aussi les matchs de hockey. Radio-Canada qui détient La Soirée du Hockey, diffuse alors seulement les matchs du samedi soir puisque les cotes d’écoutes en semaine ont diminué depuis que RDS présente lui aussi le hockey. En 2004, La Soirée du Hockey disparaît complètement du circuit alors que sa version anglophone existe encore aujourd’hui.

Il est même possible aujourd’hui de suivre le hockey de la LNH directement sur son site internet officiel, moyennant quelques coûts évidemment… -56-

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L’arrivée des Européens

Bien que le hockey ait commencé à se développer tout d’abord au Canada, rien n’empêche qu’il se développe ailleurs par la suite. En effet, les Européens ont aussi adopté ce sport d’hiver.

Avant les années 70, les joueurs de la LNH étaient nord- américains et en très grande majorité canadiens. La série du siècle de 1972 viendra falsifier cette affirmation pour les années qui suivront. C’était une compétition de 8 matchs (4 dans 4 villes canadiennes et 4 à Moscou) dans laquelle les meilleurs joueurs canadiens de la LNH affronteraient l’Union Soviétique, dominante à cette époque aux Jeux Olympiques. Tous croyaient que le Canada remporterait la série facilement, mais après 4 matchs au Canada, les Soviétiques menaient la série avec 2 victoires, 1 défaite et une nulle. Après le premier match à Moscou, l’équipe de l’URSS mène la série 3-1-1. S’il n’y a qu’un seul match nul

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par Marc-Olivier Dancosst supplémentaire, le Canada perdrait cette série. Il devait à tout prix gagner, et c’est ce qu’il fit. Les Canadiens remportèrent les trois dernières parties avec seulement un but d’avance et gagnèrent la série avec une fiche de 4-3-1.

Henderson donne l’avance au Canada dans le 7e match à 34 secondes de la fin. Si le match avait fini à égalité, l’URSS se serait déclarée grand vainqueur puisqu’ils auraient affiché un meilleur différentiel de buts comptés vs buts alloués.

Cette série nous a permis de voir que le calibre européen accote celui de la LNH. Quelques joueurs notamment de la Suède et de la Tchécoslovaquie traverseront l’Atlantique pour jouer en Amérique. Le régime communiste de l’URSS -58-

par Marc-Olivier Dancosst empêche toutefois les Soviétiques de quitter leur pays. Les premiers Européens iront davantage dans l’AMH qui est plus ouverte que la LNH, mais avec la fin de l’AMH en 1979, les joueurs iront dans la LNH. Ceux-ci amènent un nouveau style de jeu; au lieu d’un style au le porteur de la rondelle est l’unique priorité, on adopte une manière du jouer plus rapide et avec beaucoup plus de passes.

Les années 90 marquent la fin des régimes communistes et la chute du mur de Berlin. L’accessibilité à la LNH s’en voit donc amplifiée, si bien qu’en 2000, 28% des joueurs de la Ligue Nationale de Hockey seront des Européens. Voici quelques joueurs européens qui ont marqué la LNH : -Jaromir Jagr Le film Miracle raconte -Peter Forsberg l’histoire de l’équipe Américaine qui a -Nicklas Lidström vaincu les imbattables -Teemu Selanne soviétiques en demi- finale des Jeux -Dominik Hasek Olympiques de Placid - Lake en 1980. -Alex Ovechkin -59-

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En 1998, la LNH permet pour la première fois de l’histoire aux joueurs de participer aux Jeux Olympiques de Nagano au Japon. Maintenant, à chaque année olympique, la ligue prévoit un délai de deux semaines sans partie de hockey et n’organise pas de match d’étoiles.

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par Marc-Olivier Dancosst

Le Lock-out et la convention

collective

L’année 2004 marque un tournant important dans l’histoire de la ligue. En effet, la saison 2004-2005 est annulée pour cause d’un conflit de travail. Les propriétaires des équipes jugent que leurs joueurs sont trop payés. Ces derniers ont dû accepter une baisse de salaire de 24% sur leur contrat qui serait toujours valide pour la saison suivante (sans être payé durant le lock-out bien sûr). On adoptera une nouvelle convention collective pour régir les nouvelles normes. La ligue profitera aussi de cette longue pause d’un an (oui, 1 an sans hockey c’était long!) pour changer quelques règlements et ainsi accélérer le jeu. On instaure des limites quant à la grosseur de l’équipement du gardien et on empêche celui-ci de se rendre dans les coins. La règle des deux lignes, qui empêchait à un joueur de faire une passe du fond de sa zone à un coéquipier de l’autre côté de la ligne rouge, sous peine de hors-jeu, est abolie. On exige moins de tolérance chez les -61-

par Marc-Olivier Dancosst arbitres lorsque vient le temps de sanctionner l’obstruction et l’accrochage. Cette nouvelle règle s’est même rendue jusque dans les ligues mineures et je me souviens que notre équipe recevait plusieurs pénalités en début d’année puisque personne n’était habitué à cette sévérité.

La nouvelle convention collective entre en vigueur le 15 septembre 2005 pour une durée de 6 ans, mais l’association des joueurs, qui est le syndicat représentant les joueurs de la LNH, a le droit de la modifier après quatre ans ou de la prolonger d’un an.

Le repêchage Le repêchage a lieu à chaque été et ce, dans une ville différente d’une année à l’autre, tout comme le match des étoiles. Il y aura sept rondes de 30 joueurs chacune, et les équipes du bas du classement choisissent en premier pour leur donner une chance d’obtenir de bons joueurs. Pour être éligible au repêchage, un joueur doit avoir un minimum de 18 ans le 15 septembre de l’année du repêchage. -62-

par Marc-Olivier Dancosst

Contrats Les joueurs repêchés ont un contrat spécial de type recrue. Le salaire maximum (lorsqu’on parle de salaire, il s’agit du salaire annuel et non de valeur totale du contrat) est de 900 000$ pour les recrues et passera à 925 000$ pour les joueurs repêchés en 2011. Les joueurs repêchés de 18 à 21 ans doivent signer un contrat de type recrue de 3 ans, ceux de 22-23 ans d’une durée de 2 ans, et ceux de 24 ans d’une durée d’un an. Après ces délais écoulés, le joueur peut signer un contrat «normal». Pour ces joueurs, le salaire minimum est de 500 000$ et le maximum correspond à 20% de la masse salariale (la masse salariale est en quelque sorte le budget alloué aux contrats des joueurs. Il est déterminé par la ligue selon les revenus de la saison précédente. Il est présentement à 56,8 millions. Ainsi, un joueur ne pourrais gagner plus de 11,36 millions de $ par an). La date limite pour la signature d’un contrat est le premier décembre. Si un joueur n’a pas signé avant cette date, il ne peut jouer avant la prochaine saison. Il y a aussi une date limite des transactions qui est toujours 40 jours avant le dernier -63-

par Marc-Olivier Dancosst match de la saison. Cette année, c’est le 3 mars. Les directeurs généraux devront donc compléter leur formation en vue des séries éliminatoires avant cette date. Toutes les transactions doivent évidemment être approuvées par le bureau-chef de la LNH.

Joueurs autonomes Les joueurs autonomes sont les joueurs qui ne sont pas sous contrat. Il en existe deux catégories : sans et avec compensation. Pour être un joueur autonome sans compensation (qui peut décider avec quelle équipe signer; il peut aller voir qui il veut; son ancienne équipe n’a aucun droit sur lui), il faut un minimum d’expérience dans la LNH ou dans le hockey professionnel. Le joueur doit donc remplir une des conditions suivantes : -un minimum de 27 ans et 4 saisons de 40 matchs ou plus -7 saisons de 40 matchs ou plus -10 saisons d’un minimum de 11 matchs dans le hockey professionnel et un salaire sous le salaire moyen (ce privilège

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par Marc-Olivier Dancosst ne peut être utilisé qu’une seule fois dans sa carrière, sinon il devient un joueur autonome avec compensation.) -7 ans d’expérience dans le hockey professionnel -25 ans et 3 ans d’expérience dans le hockey professionnel, sans toutefois avoir joué un total de 80 matchs incluant les séries éliminatoires (28 matchs pour un gardien) -tous les joueurs autonomes qui n’ont pas reçu d’offre ou dont le contrat a été racheté Les joueur autonomes avec compensation (ou restriction), sont tous les autres joueurs sans contrat. Ils ne sont pas tout à fait libre de jouer où ils veulent, car même si une autre équipe leur font une offre, l’équipe avec laquelle son contrat vient de se terminer a une semaine pour égaliser l’offre. Si l’équipe décide de laisser partir son joueur, elle reçoit de l’autre équipe qui a fait une offre une compensation, soit des choix au repêchage.

Ballotage Le ballotage est un principe assez compliqué de la convention collective. Ne soyez pas du tout surpris si vous -65-

par Marc-Olivier Dancosst ne comprenez pas dès la première lecture…Ou même la deuxième… Toutes les équipes sont affiliées avec un club- école. Lorsque celle-ci n’a plus besoin des services d’un joueur, elle l’envoie jouer avec le club-école. Lorsqu’il est envoyé avec ce club, il est placé au ballotage et une autre équipe de la LNH pourrait le réclamer. Par contre, les jeunes joueurs en sont exemptés pour que les équipes puissent les développer avec le club-école sans risquer de les perdre. Plus le joueur a signé son premier contrat jeune, plus longue sera sa période d’exemption. Par contre si le joueur en question fait partie de l’alignement officiel de l’équipe de la LNH pendant plus de 30 jours ou que celui-ci joue plus de 11 matchs dans la LNH durant la saison en cours, il n’est plus exempté du ballotage. Ainsi, s’il est envoyé auprès du club- école, une autre équipe de la LNH pourrait obtenir ses services et ainsi payer la totalité du contrat qui le liait avec son ancienne équipe. Cette technique est souvent utilisée par une organisation pour se départir d’un joueur dont elle ne veut plus et dont elle a peine à échanger. C’est de cette manière que les Canadiens de Montréal ont acquis Glen -66-

par Marc-Olivier Dancosst

Metropolit, qui avait été placé au ballotage par les Flyers. Un joueur peut être aussi exempté du ballotage pour cause de reconditionnement lorsque celui-ci revient d’une blessure et qu’il doit commencer à rejouer avec un calibre moins élevé que celui de la LNH. Cette période ne peut durer plus de 14 jours. Il est aussi possible pour une organisation de placer un joueur au ballotage pour racheter son contrat, car celui- ci pèse trop lourd sur la masse salariale. Si après 24 heures le joueur n’est pas réclamé par une autre équipe, on procède à ce qu’on appel le ballotage de rappel. Le joueur doit donc repasser par le ballotage où il risquerait encore une fois d’être réclamé. Si c’est le cas, l’équipe qui réclame le joueur paye la moitié du contrat et l’équipe qui voulait effectuer le rappel doit payer l’autre moitié. Si par contre, personne ne le réclame, l’équipe rachète le contrat de son joueur; elle doit donc ainsi payer le 2/3 du salaire original. L’ordre de priorité pour la réclamation au ballotage est l’ordre inverse du classement général. Si cela se produit avant le 1er novembre, on tient compte du classement de l’année précédente pour que cela soit plus représentatif. -67-

par Marc-Olivier Dancosst

Être un joueur professionnel

Devenir un joueur de hockey dans la LNH a été le rêve de plusieurs jeunes enfants, mais aussi leur déception. En effet, les chances sont assez minces si on tient compte du fait qu’à chaque année, seulement 210 joueurs sont repêchés et que moins de la moitié d’entre eux feront une longue carrière dans la célèbre Ligue Nationale de Hockey. Encore faut-il faire partie du repêchage. Dois-je vous rappeler que nous sommes 330 millions en Amérique du Nord, ce qui n’inclut pas l’Europe. Mais rien n’est impossible! Avec ne serait-ce qu’un peu de talent et de chance, ainsi que beaucoup de cœur, les rêves les plus fous peuvent devenir réalité.

Pour être admis au repêchage, il faut tout d’abord se faire remarquer. Les dépisteurs circulent d’un aréna à l’autre et suivent les équipes amateurs de haut niveau comme le Junior Majeur et les ligues universitaires. Si vous avez tout

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par Marc-Olivier Dancosst ce qu’il faut selon eux pour peut-être devenir le prochain Wayne Gretzky, vous pourriez être admis au repêchage. Mais attention! Encore faut-il tomber avec une équipe qui aura besoin de vos services. Certains joueurs repêchés ne jouerons jamais dans la LNH, d’autres se contenteront de la ligue américaine ou de l’Europe, qui offrent tout de même un très bon calibre et un salaire déjà supérieur à la moyenne.

Bien qu’il soit difficile de devenir un joueur professionnel, il l’est autant de le rester. Il faut être actif physiquement, donc s’entraîner presque tous les jours, autant la force et l’endurance musculaire que le cardio. Il faut aussi adopter de bonnes habitudes alimentaires pour compenser toutes les dépenses d’énergie occasionnées par les entraînements. De plus, même si la saison de hockey s’étend d’octobre jusqu’au maximum mi-juin pour très peu, il faut garder la forme tout l’été, ou le joueur en question sera incapable de suivre lors de la reprise du camp d’entraînement, ce qui pourrait mettre en péril sa place au sein de l’équipe. Ce qu’il faut retenir,

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par Marc-Olivier Dancosst c’est qu’il faut être au top de sa forme pour faire partie de l’élite.

La vie de famille d’un joueur professionnel n’est pas toujours facile, car il y a des choses, comme la présence de son père ou de son mari, que l’argent ne peut acheter. Voici un exemple de calendrier de parties qui s’étend sur un mois :

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par Marc-Olivier Dancosst

Le 2 mars, les joueurs du Canadien partiront pendant presqu’une semaine. Dans le mois entier, ils joueront 14 matchs et ils seront donc absents de chez eux pendant plus de 14 soirées, si on tient compte des matchs sur la route, où ils ne seront pas la pour aider leurs enfants avec leurs devoirs, jouer avec eux ou passer du temps accompagné de leur conjointe ou de leurs parents. Ensuite, ils auront des entraînements sur glace et hors glace presque tous les jours.

Oui, on le sait, les joueurs du hockey professionnel gagnent très bien leur vie, même à 18 ans. Il est par contre selon moi injuste de dire qu’ils ont une vie facile. Ils doivent constamment demeurer au plus haut de leur forme et faire très attention à leur alimentation pour garder leur emploi, alors que la majorité de la population mange encore chez McDonald et ont comme plus gros effort physique de la journée d’aller chercher le courrier ou de sortir les poubelles. Ceux-ci doivent s’absenter souvent, ce que la plupart des parents refuseraient de faire. Ils subissent la pression des médias et d’une population pour qui le succès de l’équipe -71-

par Marc-Olivier Dancosst tient énormément à cœur, sans compter celle qu’ils s’infligent eux-mêmes. Maintenant la grande question est : Accepteriez-vous de vivre comme ça pendant 15-20 ans, même pour tout l’or du monde?

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par Marc-Olivier Dancosst

La saison régulière et les séries

éliminatoires

La saison régulière s’étend d’octobre jusqu’à la mi-avril et compte 82 matchs, soit 41 à domicile et 41 à l’étranger. Chaque équipe possède deux chandails : l’un est foncé et porté à domicile, l’autre, blanc, porté à l’étranger. La majorité des matchs sont joués contre les équipes de la même conférence et particulièrement de la même division.

Aux pages suivantes, vous y trouverez les classements finaux des deux conférences lors de la saison 2008-2009. Vous pouvez visionner le classement de la LNH en tout temps sur son site internet. Le classement renferme plusieurs informations sur les équipes autres que leur position. On y trouve leur nombre de victoires, de défaites en temps réglementaire (3 périodes de 20min) et de défaites en temps supplémentaire. Si après les 60 minutes réglementaires le score est toujours égal entre les deux -73-

par Marc-Olivier Dancosst

équipes, il y aura une période de prolongation de 5 minutes dans laquelle seulement 4 joueurs et un gardien peuvent embarquer sur la glace pour chaque équipe. Si l’égalité persiste, on va en fusillade (tirs de barrage). L’équipe locale décide quelle équipe fera le premier lancer. La première équipe effectue un tir, le deuxième fait de même. Ensuite, la première équipe fait un deuxième tir, et ainsi de suite. Si l’égalité persiste après trois lancers de chaque côté, on effectue un lancer à la fois jusqu’à ce qu’une équipe prenne l’avance après un même nombre de tirs de chaque côté. Une victoire, qu’elle soit en temps réglementaire ou supplémentaire, vaut 2 points, une défaite en temps supplémentaire 1 point, et une défaite en temps réglementaire 0 point. On peut voir le total de ces points dans la colonne réservée à cet effet. Ensuite, nous avons la colonne des buts marqués et celles des buts alloués, les fiches victoires, défaites en temps réglementaire et défaites en temps supplémentaire (dans cet ordre), à domicile et sur la route. Finalement, nous avons la fiche des dix derniers

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par Marc-Olivier Dancosst matchs et l’actuelle séquence de victoires ou défaites consécutives.

S’il y a égalité en termes de points dans le classement, c’est l’équipe qui a le moins de matchs joués qui passe devant. Si ce nombre est identique pour les 2 (ou même plus) équipes, comme c’est le cas dans un classement final, c’est l’équipe qui a le plus grand nombre de victoires qui passe devant. Si c’est encore égal, les matchs entre ces deux équipes sont

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par Marc-Olivier Dancosst pris en compte. Celle qui aura eu le dessus sur l’autre durant la saison régulière passera devant. Si jamais c’est encore égal, c’est l’équipe avec le meilleur différentiel (buts marqués – buts alloués) qui passe devant. Remarquez que Pittsburgh est devant Philadelphie, mais qu’ils ont le même nombre de points.

Avez-vous remarqué que les Canucks sont 3e avec 100 points tandis que les Blackhawks sont 4e avec 104?

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par Marc-Olivier Dancosst

L’explication est bien simple. Comme il y a trois divisions dans chaque conférence, les premiers de chaque division se voient attribués les trois premières places, dans l’ordre de point bien sûr. Comme les Blackhawks sont dans la division centrale comme les Red Wings et que ces derniers ont 112 points, ce sont eux qui feront partie des 3 premiers du classement. C’est ce que signifie le «Y» placé près du nom de certaines équipes. Le «X» signifie une place en série, le «Z» le premier de conférence et le «P», pour président, le premier de la ligue. Dans ce cas-ci se sont les Sharks qui ont le «P».

Les séries éliminatoires, aussi surnommés «La danse du printemps», débutent environ une semaine après la fin de la saison et se terminent au début de juin. Les huit premières équipes de chaque conférence s’affrontent donc, suivant un principe simple. Le plus haut classé de sa conférence affronte la position la plus basse (des 8 équipes). Le 2e plus haut affronte le 2e plus bas et ainsi de suite. Pour remporter la série, il faut gagner 4 matchs sur une possibilité de 7. L’équipe qui a le plus de points au classement commence la -77-

par Marc-Olivier Dancosst série avec 2 matchs à domicile, puis 2 matchs à l’étranger. Ensuite, on alterne un match à domicile, un à l’étranger et un autre à domicile, si plus de 4 matchs sont nécessaires pour compléter la série. Lorsque toutes les séries sont complétées, on commence la 2e ronde. Il ne reste alors que 4 équipes dans chaque conférence. Pour déterminer les adversaires, c’est encore le même principe; dans les équipes restantes, celle qui a le plus de points au classement affronte l’équipe restante qui en a le moins, et commence la série avec 2 matchs à domicile, tel qu’expliqué il y a quelques lignes. Lorsque toutes les séries sont complétées, il ne reste que 2 équipes dans chaque conférence. Ces 2 équipes s’affrontent dans ce qui devient la finale de conférence. Encore une fois, l’équipe qui a le plus de points au classement commence avec 2 matchs à domicile. Lorsqu’il ne reste qu’une seule équipe dans chaque conférence, elles s’affrontent dans ce qui devient la finale de la Coupe Stanley. Lorsqu’une équipe remporte la finale, les célébrations commencent dès le moment où la sirène sonne. Les joueurs prennent chacun leur tour la Coupe Stanley et -78-

par Marc-Olivier Dancosst font le tour de la patinoire en la tenant bien fermement. Quelques jours après, c’est la parade de la Coupe dans la ville et chaque joueur pourra l’emmener dans sa ville natale pendant une journée, que ce soit n’importe où dans le monde.

Voici le parcours des différentes équipes lors des séries d’après saison de 2009. Ce sont les Penguins de Pittsburgh qui ont défait les Red Wings de Détroit en 7 matchs et qui leur on volé le titre de Champions de la Coupe Stanley.

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Les trophées

À la fin de chaque saison, un gala, dans lequel on souligne les efforts et l’attitude de certains joueurs, est organisé. Les trophées suivants y sont remis :

Le trophée Jack Adams, remis pour la première fois en 1973 par l’Association des diffuseurs de la LNH, est remis à l’entraîneur de l’année et rend hommage à Jack Adams, ancien entraîneur-chef des Red Wings de Détroit.

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Le Calder Memorial est remis annuellement à la recrue de l’année et fait référence à Frank Calder, le premier président de la LNH. Il a été remis pour la première fois en 1937.

Le Hart Memorial est remis au joueur le plus utile dans la saison et rend hommage à Cecil Hart, ancien directeur général et entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Il remplace en 1960, le Hart, qui était un don de Don Hart, le père de Cecil.

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Le trophée Maurice Richard est décerné au joueur ayant marqué le plus de buts en saison régulière. Remis pour la première fois en 1999, il rend hommage à Maurice Richard, premier compteur de 50 buts dans une même saison de l’histoire et gagnant de 8 Coupes

Stanley.

Le trophée William M. Jennings est attribué au(x) gardien(s) ayant disputés un minimum de 25 matchs, de l’équipe ayant accordé le moins de buts en saison régulière. Il fut créé en 1982 pour rendre hommage à William M. Jennings, ancien propriétaire des Rangers de New York et grand bâtisseur du hockey aux États-Unis. -82-

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Le trophée Lester B. Pearson est remis annuellement depuis 1971 au meilleur joueur de la ligue, selon l’Association des joueurs.

Le trophée Vézina rend hommage depuis 1927 à Georges Vézina, ancien gardien du Canadien de Montréal, décédé en 1926 de la tuberculose. Jusqu’en 1982, il occupait la fonction du présent trophée William M. Jennings, mais il est dorénavant décerné au meilleur gardien de la ligue, suite à un vote effectué au près des directeurs généraux de chaque équipe. -83-

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Depuis la saison 1987-1988, on remet le trophée King Clancy au joueur ayant eu le plus de leadership, autant sur glace que hors glace.

On décerne le Lady Byng depuis 1925 au joueur parmi ceux offrant des performances remarquables, à celui qui possède le meilleur esprit sportif.

Le trophée Bill Masterton est remis à chaque année depuis 1968 au joueur représentant le mieux à la fois l’esprit sportif, la persévérance et le dévouement.

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Le trophée Norris, remis annuellement depuis 1954 au meilleur défenseur de la ligue, rend hommage à James Norris, ancien dirigeant des Red Wings de Détroit.

Le trophée Frank J. Selke est décerné au meilleur attaquant défensif depuis 1978.

Depuis 1965, on remet le Conn Smythe au joueur qui a été le plus utile à l’équipe gagnante de la Coupe Stanley, tout au long des séries.

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par Marc-Olivier Dancosst

Le trophée Art Ross est remis au meilleur pointeur de la saison régulière. C’est Arthur Howie Ross, ancien entraîneur-chef des Bruins de Boston qui a présenté ce trophée en 1948.

Depuis 1986, on remet le trophée du président à l’équipe ayant amassé le plus de points en saison régulière (1ère au classement général).

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par Marc-Olivier Dancosst

C’est suite à la saison 1967-1968 qu’on remet pour la première fois le trophée Clarence S. Campbell à l’équipe championne de la finale de la conférence de l’ouest (autrefois nommée la conférence Clarence S. Campbell).

Le trophée Prince de Galles est remportant la décerné à l’équipe championne de la Coupe avec les finale de la conférence de l’est Penguins en 2009 (autrefois nommée Prince de Galles). après l’avoir Il occupe cette fonction depuis 1968, soulevé. mais en a occupées plusieurs autres depuis sa création en 1923. Une superstition veut que l’équipe qui la reçoit ne la touche pas si elle veut espérer soulever la Coupe Stanley. Sydney Crosby semble par contre avoir renversé la malédiction en -87-

par Marc-Olivier Dancosst

Quelques records

 Plus de buts en une partie : 7 buts par Joe Malone (31 janvier 1920)  Plus de points en une partie : 10 points par Darryl Sittler (7 février 1976)  Tour du chapeau (3 buts dans une même partie) le plus rapide : en 21 secondes par Bill Mosienko (23 mars 1952) Incroyable quand on y pense non? Le style de jeu est tellement différent aujourd’hui qu’il est presque impossible, même pour les meilleurs comme Crosby, Malkin, Ovechkin et compagnie de refaire ne serait-ce que l’un de ces exploits.

Plus de victoires en une saison pour une équipe : 62 par les Red Wings de Détroit lors de la saison 1995- 1996.

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par Marc-Olivier Dancosst

Plus de points en une saison pour une équipe : 132 points par les Canadiens de Montréal lors de la saison 1976-1977. Moins de points en une saison pour une équipe : 21 points par les Capitals de Washington lors de la saison 1974-1975. Il n’est pas rare de voir 4 ou 5 équipes atteindre le plateau des 50 victoires en fin de saison, mais il est certain que les Red Wings avaient toute une équipe cette année là. De plus, des saisons de 130 points et plus, comme celles de 21, on en voit quasiment plus. Les équipes sont mieux balancées qu’avant, aucune n’est réellement dominante sur toutes les facettes du jeu.

 Plus longue séquence sans défaite pour une équipe : 35 parties consécutives sans défaite pour les Flyers de Philadelphie durant la saison 1979-1980. Il ne faut pas oublié que les matchs nuls existaient toujours à cette époque. On avait droit à 5 minutes de prolongation

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par Marc-Olivier Dancosst comme aujourd’hui, mais après ce délais écoulé, l’issue du match restait le même et il n’y avait aucun tir de barrage.

Le plus de buts en carrière pour un joueur : 894 Le plus de points en carrière pour un joueur : 2857 Le plus de buts en une saison pour un joueur : 92 Le plus de points en une saison pour un joueur : 215 Le plus de saison de 100 points pour un joueur: 15 Qui est le grand joueur ayant accompli tous ces exploits? Il s’agit de nul autre que Wayne Gretzky! Avec ses 20 saisons dans la LNH (1979-1999), le numéro 99 aura su hisser la barre très haute pour les futures vedettes. Ses records tiendront encore longtemps : la saison dernière, un seul joueur a atteint le plateau des 50 buts et seulement trois ont atteint la barre des 100 points… Nous sommes encore bien loin des 92 buts(1982) et 215 points(1986) de Gretzky!

 Le plus de buts pour un joueur lors de sa première saison (recrue) : C’est Teemu Selanne qui a réalisé cet exploit en 1993 avec ses 76 buts. -90-

par Marc-Olivier Dancosst

Le plus de buts pour un défenseur en saison régulière : 48 buts par en 1985-86. Le plus de points pour un défenseur en saison régulière : 139 points par Bobby Orr en 1970-71.

La plus longue séquence de parties jouées par un joueur (aucune blessure) : 964 matchs consécutifs par Doug Jarvis, soit de 1975 à 1987. Le plus de saisons jouées par un joueur : Gordie Howe a joué 26 saisons dans la LNH, soit de 1945-46 à 1970-71. Le style de jeu de la LNH est bien différent aujourd’hui : il y a plus de blessures (surtout depuis 2-3 ans) et le jeu est très rapide, si bien qu’il n’y a que très peu de joueurs de 40 ans et plus. Ces deux records sont donc là pour rester encore un bon moment.

Ancien record du plus grand nombre de matchs joués en carrière par un gardien de buts : 1029 matchs par Patrick Roy. -91-

par Marc-Olivier Dancosst

Ancien records du plus grand nombre de victoires en carrière pour un gardien de buts : 551 victoires par Patrick Roy. Ancien record du plus grand nombre de blanchissages : 103 par Terry Sawchuk. Pourquoi «Ancien» record? Tout simplement parce que Martin Brodeur les a maintenant brisé et qu’il joue toujours. Il continu d’élever la barre un peu plus à chaque rencontre et rend la tâche difficile aux jeunes gardiens qui espèrent un jour briser à leur tour ces records.

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Le temple de la renommée

L’idée de construire un temple de la renommée du hockey est apparut en 1943, soit quatre ans après l’ouverture Baseball Hall of fame à New York. Le premier temple a été achevé en 1961 à Toronto et les coûts de 500 000$ pour sa construction ont été séparés entre la ville et la ligue. Celui-ci a ouvert ses portes le 26 août 1961 et attire plus de 500 000 visiteurs cette année là. Depuis ce temps, entre 325 000 et 350 000 amateurs viennent le visiter chaque année. Par contre, avec les années, la ligue se développe énormément et les trésors s’accumulent, si bien qu’il faudra le déménager. Le nouveau temple sera réaménagé dans le centre-ville de Toronto et ouvrira ses portes le…18 juin 1993! Je n’en croyais pas mes yeux lorsque j’ai lu ça puisque c’est précisément à cette date que j’ai vu le jour.

Ironiquement, le temple a commencé à introniser des joueurs en 1945, soit 16 ans avant la fin de sa construction.

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par Marc-Olivier Dancosst

Seulement quatre joueurs, un arbitre et un bâtisseur du hockey y sont admis au maximum chaque année et ils doivent amasser au moins 75% des votes du comité de sélection. De plus, il faut être retraité depuis au moins 3 ans, mais quelques joueurs dont Mario Lemieux et Wayne Gretzky ont réussi à détourner ce règlement. D’autres comme Guy Lafleur et Gordie Howe sont retournés au jeu après avoir été admis au temple.

J’ai eu la chance de visiter le temple de la renommée et laissez-moi vous dire que c’est quelque chose qu’il faut voir à tout prix si vous êtes un fan de hockey. L’admission y est d’au plus 15$ pour les adultes.

Bien que de l’extérieur cela semble petit, l’intérieur est infiniment grand, si bien que cela prend au moins quatre à cinq heures pour vraiment tout voir.

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par Marc-Olivier Dancosst

À l’intérieur, on y trouve plusieurs vitrines sur les grands joueurs, les moments marquants de la ligue et plus encore. Il y a aussi une salle de

visionnement dans laquelle on peut voir un film en quelconque lien avec la ligue. Quand j’y suis allé, on y voyait une reconstitution de l’ascension des Penguins de Pittsburgh jusqu’au titre de Champions de la Coupe Stanley. Dans le temple, il y a aussi une section divertissement dans laquelle on peut montrer nos talents de franc tireur ou de gardien de but, à l’aide d’un simulateur tout à fait gratuit. De plus, on peut répondre à des quiz sur pour vérifier nos connaissances. -95-

par Marc-Olivier Dancosst

Il est aussi possible de visualiser des séquences d’un match et de s’enregistrer par la suite en train de faire le commentateur, comme à la télé. J’ai même pu envoyer le résultat final sur mon adresse de courrier électronique. Il y a aussi une réplique du vestiaire du Canadien lorsque l’équipe jouait encore au forum! De l’autre côté de la batisse, il y a une section sur le hockey international, car après tout, il s’agit du temple de la renommée du hockey et non de la LNH. On y voit plusieurs chandails d’autres pays, des tranches d’histoire sur les Jeux Olympiques et le Championnat du monde de hockey junior entre autres. La dernière section est sans doute celle qu’on veut voir à tout prix : la salle des trophées. C’est dans cette salle que j’ai pris quelques unes des photos de la section sur les trophées. Il y -96-

par Marc-Olivier Dancosst a aussi un grand panneau avec les noms de tous les joueurs, arbitres ou bâtisseurs intronisés. Par contre, le point le plus intéressant de la pièce est nul autre que la Coupe Stanley. Vous pouvez vous prendre en photo à ses côtés et même la toucher.

Mon frère, moi et le Saint Graal des hockeyeurs professionnels : la Coupe Stanley.

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