DÉPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE COMMUNE DE LA BREILLE LES PINS

Révision du Plan Local d'Urbanisme

1. Rapport de présentation

Révision du P.L.U. prescrite le 18 mai 2004 P.L.U. arrêté le 4 novembre 2008 P.L.U. mis à l'enquête publique le 14 avril 2009 P.L.U. approuvé le 8 septembre 2009

Vu pour être annexé à la délibération du Conseil municipal en date du 8 septembre 2009

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SOMMAIRE GENERAL

Selon l’article R.123.2 du Code de l’Urbanisme, le rapport de présentation :

1 - Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l’article L. 123.1

2 - Analyse l’état initial de l’environnement

3 - Explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durable, expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application de l'article L. 123-2;

4 - Évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.

En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés.

C’est pourquoi, le présent rapport de présentation concernant la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Breille-les-Pins s’organise selon les grandes parties suivantes :

Introduction générale Page 4

Volet n° 1 Page 5 Diagnostic communal

Volet n° 2 Page 73 Analyse de l’état initial de l’environnement

Volet n° 3 Page 97 Justification des orientations du PADD et des documents réglementaires

Volet n° 4 Page 137 Incidences des orientations du projet sur l’environnement et mesures compensatoires adoptées.

Table des matières Page 159

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 3 INTRODUCTION GENERALE

Le Conseil Municipal de la Commune de La Breille-les-Pins a UNE VOLONTÉ décidé, par délibération en date 18 mai 2004, de procéder à la révision du Plan Local d'Urbanisme, afin de prendre en COMMUNALE compte les besoins nouveaux de la commune, auxquels le Plan AFFIRMEE d’occupation des sols ne répond plus.

Les objectifs de l’élaboration sont essentiellement de délimiter de nouvelles zones constructibles.

La loi Solidarité et Renouvellement Urbain (n° 2000-1208) votée LE PLU : le 13 décembre 2000, complétée par la loi "Urbanisme et Habitat" du 2 Juillet 2003 (N° 2003 - 590) amène à transformer OUTIL D’EXPRESSION D’UN les POS en PLU (Plan Local d’Urbanisme) et à en définir les PROJET CONCERTE objectifs et les modalités d’élaboration. D’AMÉNAGEMENT ET DE Le P.L.U est l’expression d’un projet concerté DÉVELOPPEMENT d’aménagement et de développement, s’inscrivant dans une logique de « territoire » et dans une perspective de développement durable. Les principaux changements de procédure définis par les décrets d’application du 27 mars 2001 reposent principalement sur :

♦ Un « débat » au sein du conseil municipal concernant le projet communal instauré dès le début de la démarche. ♦ La concertation de la population tout au long de la procédure ♦ Une concertation des personnes publiques associées et des personnes consultées élargie et assouplie

Ainsi, le P.L.U. va permettre une bonne gestion de l’espace communal pour les années à venir. Il permettra aussi, en s’appuyant sur une analyse objective, de traduire un réel projet de développement de la commune - projet de développement qui respecte les équilibres entre toutes les composantes du territoire (l’urbain et le rural, l’économique et le social…). La mise en œuvre du projet communal se fera progressivement au fur et à mesure de la réalisation à court, moyen et long terme, par des actions qui devront toutes concourir à maintenir ou à donner à la commune son identité propre.

Dans sa délibération du 18 mai 2004 lançant la révision de son PLU, la commune pose les modalités de concertation suivantes: ♦ affichage, ♦ registre à la disposition du public, ♦ expositions publiques, ♦ informations dans la presse, ♦ conclusions du diagnostic, des enjeux et objectifs, ♦ bilan.

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V OLET N ° 1

D IAGNOSTIC COMMUNAL

1.1 - FICHE ADMINISTRATIVE PAGE 5

1.2 - HISTOIRE COMMUNALE PAGE 19

1.3 - ANALYSE DÉMOGRAPHIQUE PAGE 23

1.4 - SITUATION DU LOGEMENT PAGE 31

1.5 - ANALYSE SOCIO-ÉCONOMIE PAGE 37

1.6 - EQUIPEMENTS ET VIE LOCALE PAGE 45

1.7 - TRANSPORTS ET DÉPLACEMENTS PAGE 49

1.8 - ANALYSE DE LA TRAME BÂTIE PAGE 53

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Quelques repères kilométriques

Source: carte routière; site Internet Mappy

Canton d’Allonnes

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1.1 FICHE ADMINISTRATIVE

Superficie communale 2757 hectares 448 habitants Population en 1999 FICHE ADMINISTRATIVE Enquête de recensement 2007 540 habitants Localisé au centre-est du Localisation dans le département du Maine-et- département Loire, en limite de l’Indre-et- Loire. Courléon, Vernoil, Vernantes, Neuillé, Allonnes, Brain-sur- Communes limitrophes Allonnes, St Nicolas de Bourgueil, Bourgueil Canton Canton d’Allonnes Communauté d’agglomération Regroupement intercommunal « Loire Développement ».

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La commune de La Breille-les-Pins a intégré plusieurs LES ORGANISMES structures intercommunales auxquelles elle a confié certaines de ces compétences. Elle veut ainsi permettre la INTERCOMMUNAUX réalisation et la gestion de certaines actions à un niveau supra communal.

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION « SAUMUR LOIRE DÉVELOPPEMENT »

Périmètre de « Saumur Loire Développement » La Communauté d’agglomération « Saumur Loire Développement » a été créée en date du 10 juillet 2000 (transformation du district urbain de Saumur en Communauté d’agglomération et extension du périmètre). Elle compte 32 communes, soit un total de 61.339 habitants en 1999.

Afin de structurer son développement pour les années à venir, la Communauté d’agglomération a souhaité engager une démarche de projet d’agglomération, «expression politique qui définit les choix de l’agglomération pour son développement durable, pour la définition conjointe des politiques économiques et sociales, pour son organisation interne et pour son positionnement par rapport à l’extérieur ». Ce projet d’agglomération repose sur des choix d’axes stratégiques, chacun décliné en plusieurs orientations (Projet d’agglomération– objectifs et orientations, juillet 2003):

 Axe I– Allier le développement vers l’extérieur et vers l’intérieur du territoire: - poursuivre l’effort d’accueil et de promotion économique, - favoriser l’initiative et la création économique, - développer l’offre de formation adaptée– faciliter l’insertion par l’emploi, - stimuler les démarches de recherche-développement.  Axe II– Associer les atouts traditionnels du Saumurois à l’image de la modernité et de l’innovation - promouvoir le territoire: Æ concernant la commune de la Breille-les-Pins, le projet d’agglomération met en évidence les potentialités d’un patrimoine bâti à forte valeur ainsi que celles du massif forestier. - développer l’offre touristique et de loisirs, - intégrer l’environnement dans la gestion et l’aménagement de l’espace, dans le cadre d’une Charte pour l’environnement, Æ concernant la commune de la Breille-les-Pins, le projet d’agglomération propose de développer « l’éco-citoyenneté » (par exemple, le Rendez-vous Nature 2003 dans la forêt de la Breille). - appréhender et gérer les risques dans une démarche de prévention,  Axe III– Optimiser les conditions du « bien vivre ensemble »: - développer un urbanisme de qualité et un habitat diversifié, - conduire une politique globale de déplacements et d’amélioration des infrastructures, - conforter et organiser le maillage du territoire en service public, - impulser un projet éducatif, culturel et sportif, renforçant la cohésion sociale.

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LE PAYS SAUMUROIS

Extrait du registre des délibérations du conseil municipal (séance du 15 juin 2004).

« Engagés depuis 2001 dans une démarche de partenariat et de coopération, et après différentes étapes, enregistrant en octobre 2003 la décision de la Communauté de communes du Gennois de ne pas poursuivre la création d’un pays saumurois, dans les conditions proposées, pour leur part, la communauté de communes de Doué-la-Fontaine et la communauté d’agglomération Saumur Loire Développement ont réaffirmé en novembre 2003 leur volonté de mettre en place un Pays au sens de la loi n°95-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire dite « Loi Voynet ».

Une charte a été élaborée, définissant trois axes prioritaires: ♦ valoriser l‘identité saumuroise et l’environnement comme supports du développement durable, ♦ Accroître les richesses et mener une politique active en faveur de l’emploi, ♦ Améliorer la qualité de vie par le développement de services adaptés aux besoins de la population. Périmètre du Pays saumurois

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ORGANISMES GÉRANT LES RÉSEAUX

Réseaux Organismes de gestion

Électricité– Gaz Commune de la Breille-les-Pins

Eau potable

Collecte des déchets Communauté d’agglomération et ordures ménagères Saumur Loire Développement 8, rue Molière 49408 SAUMUR

Assainissement

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Le P.L.U. de La Breille-les-Pins se doit de respecter les orientations de l’ensemble des documents de portée supérieure LES DOCUMENTS DE couvrant le territoire communal. PORTEE SUPERIEURE Il doit donc respecter les orientations du: AU P.L.U ♦ Schéma directeur du Saumurois ♦ Parc naturel régional Loire Anjou Touraine ♦ Programme local de l’habitat du Saumurois ♦ Schéma directeur d’aménagement et de gestion de l’eau du bassin Loire-Bretagne.

LE SCHÉMA DIRECTEUR DU SAUMUROIS

Au milieu des années 1970, la région de Saumur se dote d’un Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme. Ce Schéma Directeur a été mis en révision en 1997 pour tenir compte des évolutions démographique, économique et sociale et a été approuvé en 2000 (modifié en 2001 et 2002).

Ce Schéma Directeur (validé SCOT) impose ses orientations au P.L.U. de La Breille-les-Pins, la commune faisant partie de son périmètre.

L'ensemble de ces orientations converge vers un objectif commun : assurer le développement de la région saumuroise dans un cadre maîtrisé, cohérent et privilégiant la qualité au bénéfice de l'ensemble de la population.

Le parti d’aménagement se développe en 6 points :

ORGANISER LA MOBILITÉ

Le Saumurois présente un maillage routier, autoroutier et ferré de qualité. Cependant, des dysfonctionnements demeurent et se manifestent par l’engorgement des axes de circulation en certains points de l’agglomération (centre et périphérie).

Le Schéma Directeur décline donc certaines priorités en matière de déplacements urbains et interurbains : ⇒ la nécessité de l’achèvement de l’A85, ⇒ la mise en 2x2 voies de l’axe nord-sud RN 147, ⇒ l’aménagement et l’amélioration des réseaux ferrés (ligne Saumur - Montreuil-Bellay), ⇒ la réalisation d’un contournement sud-est destiné à soulager la déviation ouest et les accès à la ville de Saumur.

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LA GESTION DES SPÉCIFICITÉS PATRIMONIALES

La préservation des équilibres, et donc du cadre de vie, est intimement liée à la maîtrise du développement urbain et à la gestion des différentes composantes du territoire. Cette préservation passe par : ⇒ un gel des secteurs inondables du Val d’Authion, ⇒ une prise en compte spécifique de l’habitat troglodytique dans les règlements des P.O.S. (P.L.U.), ⇒ une gestion de la ressource en eau au travers d’une protection de la ressource contre la pollution, une sécurisation des réseaux d’alimentation et la poursuite de l’élaboration des S.A.G.E., ⇒ une protection paysagère en tenant compte des caractéristiques des espaces urbains et naturels, ⇒ la protection du patrimoine hydrologique notamment de la Loire, ⇒ la gestion des espaces naturels sensibles d’intérêt écologique, faunistique et floristique, ⇒ la protection du patrimoine végétal (ex: les Grands boisements de la Breille-les-Pins).

L’ORGANISATION DU TERRITOIRE

L’objectif est de proposer une organisation territoriale propice à un développement harmonieux et solidaire. Cet objectif se décline en trois axes : - les perspectives démographiques (pour le canton d’Allonnes, population de 1999: 10686 habitants, estimation 2010 « fil de l’eau »: 11417 habitants, estimation 2010 volontariste: 12400 habitants). - la structuration du territoire, - la maîtrise de l’urbanisation (pour le canton d’Allonnes, 57 ha de superficies à urbaniser pour répondre aux objectifs en matière de population, sur la commune de la Breille-les-Pins, préconisations d’une extension mesurée de l’habitat), - la valorisation du patrimoine bâti.

LE RENFORCEMENT DES ESPACES PORTEURS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Le Schéma Directeur mentionne les espaces dans lesquels les efforts d’équipement et de commercialisation devront être réalisés en priorité.

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UNE AGRICULTURE CRÉATRICE DE RICHESSE

Le Schéma Directeur rappelle que, pour favoriser cette agriculture, le zonage des P.O.S (P.L.U.) devra classer en zones agricoles (zones A) des espaces à forte valeur agronomique. La prise en compte des espaces viticoles, dans ces documents, devra se faire dans le respect des cadastres AOC.

LA VALORISATION DES ATOUTS TOURISTIQUES

Le territoire du Schéma Directeur offre, dans son ensemble, un fort potentiel en matière de développement touristique dont il convient d'assurer la valorisation et la préservation.

Le Schéma directeur du Saumurois: urbanisme

Extension mesurée de l’habitat

Le Schéma directeur du Saumurois: environnement et paysage

ZNIEFF de type 2

ZNIEFF de type 1

Directive Natura 2000

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LE PARC NATUREL RÉGIONAL LOIRE-ANJOU-TOURAINE

Un Parc Naturel Régional est un territoire au patrimoine naturel et culturel riche et menacé, faisant l’objet d’un projet de développement spécifique, fondé sur la préservation et la valorisation du patrimoine.

Crée en 1996, le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine s’étend sur les départements d’Indre et Loire et de Maine et Loire (253.000 hectares). Il a pour objet : ⇒ de protéger ce patrimoine notamment par une gestion adaptée des milieux naturels et des paysages, ⇒ de contribuer à l’aménagement du territoire, ⇒ de maîtriser l’évolution du territoire, ⇒ de contribuer au développement économique et social, et à la qualité de la vie, ⇒ de promouvoir l’accueil, l’éducation et l’information du public, ⇒ de réaliser des actions expérimentales ou exemplaires dans les domaines cités ci-dessus et de contribuer à des programmes de recherche.

Le P.N.R. Loire-Anjou-Touraine

La Breille-les-Pins

Source: PNR Loire Anjou Touraine RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 14

Le projet du P.N.R. Loire-Anjou-Touraine se décline en trois axes :

POUR UN TERRITOIRE DE QUALITÉ

Territoire au patrimoine naturel et culturel riche, mais à l’équilibre précaire, le P.N.R. Loire-Anjou-Touraine assurera une mission de « protection et gestion du patrimoine ».

La politique de valorisation du patrimoine du P.N.R. Loire-Anjou-Touraine s’orientera non seulement vers une préservation des milieux naturels sensibles d’intérêt national et régional mais également vers une gestion de la « nature ordinaire ». Dans un souci permanent d’équilibre, cette politique de valorisation active aura des dimensions touristiques, pédagogiques, écologiques, économiques, culturelles ou scientifiques.

POUR UN ESPACE VIVANT

Espace aux multiples développements et à la pluralité d’acteurs, le P.N.R. Loire-Anjou-Touraine assure une mission d’animation et développement afin de concourir au développement économique et social de son territoire.

La gestion du P.N.R. doit intégrer une double donnée : préserver et conserver le patrimoine, maintenir et développer le tissu économique du territoire. A cet effet, la mise en œuvre d’un projet global intégré aura comme finalité l’emploi pour la préservation d’activités en place et pour favoriser l’émergence d’activités nouvelles intégrant les contraintes environnementales.

POUR UN LIEU DE RENCONTRE

Lieu de rencontre entre le développement et la protection, philosophie majeure des P.N.R., le P.N.R. Loire-Anjou-Touraine fera la promotion de l’accueil et de l’information du public et participera à son éducation pour mener à bien ses missions.

La politique de développement culturel du P.N.R. Loire-Anjou-Touraine visera à renforcer la qualité de la vie, et le sentiment identitaire. Tout comme il existe des concepts de culture d’entreprise, la P.N.R. devra faire émerger un sentiment d’appartenance au P.N.R. qui contribuera à son propre dynamisme et à son meilleur fonctionnement.

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LE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DU SAUMUROIS La commune de La Breille-les-Pins est concernée par le Programme Local de l'Habitat (PLH) du Saumurois, en cours d'élaboration, dont les objectifs principaux sont les suivants :

⇒ logement social : implantation de nouveaux programmes devant obéir à une logique de renforcement des pôles de développement économique, ⇒ reconquête du parc de logements vacants : remise sur le marché des logements inoccupés par une politique de réhabilitation, ⇒ parc locatif privé : renouvellement de l'offre locative, ⇒ gens du voyage : diversité des équipements d'accueil dans une cohérence intercommunale, ⇒ logement des plus démunis : la connaissance des populations concernées et coordination des acteurs.

LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES

Ce document, instauré sur 54 des 65 communes couvertes par le Schéma Directeur du Saumurois, devrait se décomposer autour de 5 orientations stratégiques : ♦ la préservation du tissu d'habitat vivant dans les zones rurales et un projet de développement équilibré entre la Ville centre historique, les pôles cantonaux et les communes périphériques, ♦ la maîtrise de l'urbanisation et de l'habitat en systématisant les différents outils de planification et de construction ♦ la garantie de la qualité du patrimoine architectural et naturel ♦ le développement des nouvelles méthodes de connaissance fine des micromarchés ♦ la réponse aux besoins en logement de catégories de ménages spécifiques.

LE PROGRAMME D’ACTIONS

Ces orientations se sont traduites de manière concrète à travers une liste d’actions à mettre en place. Ces actions sont au nombre de sept: ♦ Mise en place d’un observatoire de l’habitat, ♦ Programmation des logements sociaux, ♦ Gens du voyage, ♦ Les publics spécifiques (personnes âgées, personnes défavorisées…) ♦ Périmètres de réhabilitations (ZPPAUP, OPAH…) ♦ Les logements temporaires, ♦ Garantir la qualité architecturale.

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LE SCHÉMA DIRECTEUR D’AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DE L’EAU DU BASSIN LOIRE BRETAGNE

La commune de la Breille-les-Pins appartient au SDAGE du bassin Loire- Bretagne qui a été approuvé en juillet 1996 et qui fixe les orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de l’eau. Le Projet d’aménagement et de développement durable de la commune se devra d’être compatible avec les préconisations du SDAGE qui s’articulent notamment autour des objectifs suivants:

♦ Garantir l’approvisionnement et la qualité de l’eau potable, ♦ Retrouver des rivières vivantes et mieux les gérer, ♦ Assurer la qualité des eaux de surface en réduisant les pollutions, ♦ Savoir mieux vivre avec les crues, ♦ Assurer la sauvegarde et la mise en valeur des zones humides, ♦ Réussir la concertation, notamment avec les agriculteurs.

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1.2 HISTOIRE COMMUNALE

Source principale : • « Le patrimoine des communes de Maine-et-Loire», éditions BREF HISTORIQUE Flohic, p. 55 s. • POS de la Breille-les-Pins– rapport de présentation– 1985

Préhistoire:

Un menhir et des haches en pierre polie découverts lors de fouilles témoignent d’une occupation des bois et des landes de la Breille dès la préhistoire.

Époque gallo-romaine:

De l’époque gallo-romaine, il reste quelques traces, dans les dépendances du Prieuré (au lieu-dit des Loges), de quatre enceintes rectangulaires, entourées de talus de 2 mètres. L’association « Sauvegarde de l’Anjou » n’en connaît que trois, a peu près rectangulaire, formées de fossés et talus, qui sont probablement des enceintes culturelles gauloises (dites de « La Girard », « des Grands Buissons » et de la « Lande Sébile »).

Moyen-âge:

La voie menant de Vernoil à Bourgueil par les Loges date du Haut Moyen-âge. Elle serait une ancienne voie romaine.

La paroisse de La Breille est fondée au 12ème siècle par le démembrement de Vernoil. La paroisse et le prieuré sont cédés à l’abbaye de Bourgueil vers 1169. En même temps que le prieuré Saint Etienne qui est un monastère d’hommes, un prieuré de femmes est établi dans la paroisse dès le 12ème siècle. Ce prieuré de femmes est fondé par R. d’Arbrissel, le fondateur de l’abbaye royale de Fontevraud. L’église du prieuré Saint-Étienne sert alors d’église paroissiale.

Époque contemporaine:

Pendant longtemps, la seule église a été celle du prieuré Saint Etienne. Le village, qui s’est déplacé peu à peu vers le hameau de Vau de Chevré, a pris sa place actuelle en 1860. Le nouveau cimetière y est déjà établi depuis 1855, la mairie-école depuis 1845. Le presbytère, appelé le petit château, est acquis par la commune en 1849. En 1860, le Vau de Chevré devient officiellement le bourg et une nouvelle église est construite vers 1866.

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La commune de la Breille-les-Pins compte sur son territoire LES ÉLÉMENTS MAJEURS plusieurs éléments bâtis patrimoniaux d’intérêt. DU PATRIMOINE LE MENHIR DE LA « MÈRE MICHEL »

Témoin de l’existence d’une occupation humaine à l’époque préhistorique, il a servi, durant le Moyen-Âge, de référence pour borner le domaine des moniales et des frères du Prieuré fontevriste.

L’ÉGLISE DU PRIEURÉ SAINT-ETIENNE– LA TREMBLAYE

Située au lieu-dit de la Tremblay, considéré comme l’ancien bourg de la Breille, le bâtiment date des 12ème, 13ème et 14ème siècle et est essentiellement constitué de pierres de tuffeau. Au 12ème siècle, il appartient à l’abbaye de Bourgueil.

Menhir de « la mère Michel » Elle sert d’église paroissiale au 16ème et 17ème siècles, jus- Source: Le patrimoine des qu’en 1864, date à laquelle le siège de la commune est transféré communes de Maine-et-Loire», à l’emplacement actuel, au Vau de Chevré. éditions Flohic, p. 55 s

L’église est ensuite désaffectée après la construction de la nou- velle église. Aujourd’hui l’église est le seul vestige architectural du Moyen-âge qui subsiste sur le territoire communal.

LE PRIEURÉ– LES LOGES

Situé au lieu-dit des Loges, le Prieuré est une colonie de Fontevrault. C’est un prieuré conventuel (relatif à une communauté religieuse) de frères et de sœurs, dites Moniales des Loges. De nombreux donateurs leur fournissent des rentes. Ancienne église de la Tremblaye

Situé sur des voies de passage, il est très affecté par les guerres et les pillages des 14ème et 15ème siècles. Au 18ème siècle, il est utilisé comme hospice par l’abbaye mère.

En 1752, les religieuses sont rappelées à Fontevraud et la suppression du prieuré a lieu par arrêté épiscopal en 1762.

Les bâtiments, dont il ne reste presque rien, ont ensuite été transformés en habitation: la maison actuelle reprend le corps du bâtiment principal.

Source: Le patrimoine des communes de Maine-et- Le Prieuré Loire», éditions Flohic, p. 55 s

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LA « NOUVELLE » ÉGLISE SAINT ETIENNE

Le projet de la construction d’une église est voté en 1844 mais les fonds manquent. Des dons sont alors versés par Napoléon III et Eugénie ainsi que par l’évêque d’, un emprunt et la vente de ter- rains sont réalisés par la commune. Ils permettent la réalisation de l’actuelle église de la Breille, qui sera achevée en 1866.

Église Saint Etienne, dans le bourg

LA FONTAINE BOUILLONNANTE

Située au lieu-dit des Hautes-Belles, elle date du 19ème siècle. La planche sur laquelle le linge était battu est encore en place. Elle est appelée fontaine bouillonnante car matin et soir, des va- peurs de condensation dues à la différence de température entre l’eau et l’air se dégagent au-dessus de l’eau. Lavoir de la Fontaine bouillonnante Source: Le patrimoine des communes de Maine-et-Loire», éditions Flohic, p. 55 s LA MAIRIE-ÉCOLE

Constituée de pierres de tuffeau, elle date de 1901. La façade du bâtiment porte la mention « Mairie et maison d’école ». L’école étant devenue trop petite, le conseil municipal décide, en 1884, d’en construire une nouvelle.

LE CHÂTEAU DES HAUTES-BELLES Mairie

Bâtiment de tuffeau et schiste de style gothique, il fut construit au 20ème siècle au bord de l’étang des Hau- tes-Belles. Une partie de la pierre de tuffeau du châ- teau est directement extraite de carrières creusées dans la propriété. Château des Hautes-Belles Source: Le patrimoine des communes de Maine-et-Loire», éditions Flohic, p. 55 s

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Évolution de la population par communes de la Communauté d’agglomération Saumur Loire Développement en % annuel moyen Entre 1982 et 1990

Entre 1990 et 1999

Source: données INSEE

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1.3 - ANALYSE DÉMOGRAPHIQUE

LA BREILLE DANS SON CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE TERRITORIAL Les variations démographiques sont calculées sur la base de deux indices, le solde naturel* et le solde migratoire*. Ces LE CONTEXTE deux indices, qui permettent de déterminer la variation globale de DÉMOGRAPHIQUE la population sur une période, traduisent l’attraction et le TERRITORIAL dynamisme d’une commune ou d’un territoire.

Sur la période 1990-99, l’évolution démographique saumuroise est marquée par un « manque de dynamisme » (source: Projet d’agglomération– diagnostic, juillet 2003). En effet, dans le saumurois, deux phénomènes convergents ont pu être mis en évidence: • Un solde migratoire déficitaire, dû au départ des jeunes du territoire. • De ce fait, une population qui vieillit et se renouvelle insuffisamment.

Dans ce contexte mitigé, La Breille-les-Pins se démarque très nettement avec des taux d’évolution annuels atteignant respectivement 3,11% en moyenne entre 1982 et 1990, et 2,84% en moyenne entre 1990 et 1999. Cette augmentation répond à un des objectifs majeurs affiché par la municipalité lors de l’élaboration du Plan d’Occupation des Sols (1985) de « refaire le plein d’habitants » en amenant de nouvelles familles à s’installer sur La Breille-les-Pins. Les efforts de construction réalisés à partir des années 1980 ont donc eu les répercussions souhaitées en terme démographique.

A titre de comparaison: évolution démographique en % annuel moyen sur la Communauté d’agglomération: • 1982-90: -0,10% • 1990-99: -0,03%

*Solde naturel: excédent des naissances sur les décès dans la commune. *Solde migratoire: excédents des installations sur les départs de population dans la commune. Il est un bon indicateur de l’attractivité d’une commune.

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La comparaison des rythmes de croissance LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE démographique depuis 1962 permet de mettre à DEPUIS 1962 jour les grandes évolutions territoriales en terme de distribution de la population et d’y situer la commune.

Evolution de la population comunale depuis 1962 600 540 444 490 500 345 400 332 334 281 270 300

200

10 0

0 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2003

Source : INSEE recensement 2007 enquête complémentaire de resencement Les années 1980 marquent une période charnière dans l’évolution démographique de La Breille-les- Pins. En effet, après avoir connu une baisse du nombre d’habitants entre 1968 et 1982 (perte de 64 habitants sur la période), la commune retrouve un regain démographique à partir de cette date, suite à une volonté politique affirmée d’accueil de population nouvelle (Cf. page précédente). En 1999, la commune compte 444 habitants. Cette évolution positive semble se confirmer aux vues des évolutions récentes puisque l’enquête de recensement de 2007 fait apparaître 540 habitants.

Croissance démographique comparée La comparaison des taux d’évolution depuis 1962 en % d'évolution démographique fait apparaître une croissance de 35% type périurbain sur le canton d’Allonnes entre

30% 28% 29% 1975 et 1982 (+10,4%), mais qui ne se ressent 25% pas au niveau communal. En effet, la Breille 20% enregistre sur la même période une perte de 15 % population de –4%. Ce n’est qu’à partir de 1982, 10 % et grâce à des efforts de construction, que la 5% commune connaît une hausse importante de 0% 1% 1962-68 1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 population (respectivement +28% et +29% sur les -5% -4% périodes 1982-90 et 1990-99), de l’ordre de +174 -10% habitants de 1982 à 1999.Ainsi, depuis 1982, la -15% -16% -20% commune enregistre des taux de croissance

Co mmune d e La B reille-les-Pins largement supérieurs aux autres entités de Cant on d e A llo nnes comparaison. CA Saumur Loire Dévelo pement Dép art ement 49 Source : INSEE Le contexte démographique saumurois apparaît peu dynamique et enregistre globalement une perte de population, légère toutefois, depuis 1982.

Or, depuis 1982, La Breille-les-Pins se démarque largement de ce contexte territorial par un dynamisme démographique affirmé, s’inscrivant dans une volonté politique forte d’accueil de population nouvelle sur la commune.

*Périurbanisation: installation des actifs citadins dans les communes rurales périphériques des villes pôles.

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LES COMPOSANTS DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE

Le passé démographique de la commune trouve son LES ÉVOLUTIONS STRUCTURELLES: explication dans l’analyse simultanée du solde naturel* et LES APPORTS MIGRATOIRES, MOTEURS du solde migratoire*. Ce dernier constitue un bon DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE indicateur de l’attractivité d’une commune.

Evolution des indicateurs démographiques de 1962 à 1968 Le solde migratoire de la commune apparaît comme le 100 facteur déterminant de l’évolution de la population depuis 28% 29% 80 1968. La succession des soldes migratoires déficitaires 60 suivis de forts excédents, correspond à l’enchaînement des phénomènes de déprise rurale* puis de 40 rurbanisation*. 20 0 Par ailleurs, la faiblesse des soldes naturels dénote un -20 certain manque de renouvellement interne de la -40 1% 1962-68 1968-75 -4%1975-82 1982-90 1990-99 population. La dernière période est toutefois marquée par -60 un retour à des excédents naturels significatifs (+ 30: 59 -16% -80 naissances pour 29 décès entre 1990 et 1999), dénotant Solde migratoire Solde naturel la présence de jeunes couples sur le territoire communal. Variation de population % Source : INSEE

Entre 1990 et 1999, le solde migratoire, largement positif, TYPOLOGIE PAR ÂGE atteste de l’attractivité de la commune. L’analyse de la DES NOUVEAUX ARRIVANTS nature des flux migratoires permet de déterminer auprès de quelles classes d’âge la commune est la plus attractive. Répartition par âge des nouveaux arrivants sur la commune entre A la lecture du graphique ci-contre, on peut dégager une 1990 et 1999 spécificité de la commune pour l’accueil de ménages au 60 parcours résidentiel déjà avancé correspondant en 50 54 général à une 2ème accession à la propriété, (54 nouveaux 40 arrivants entre 40 et 59 ans, soit 45% des nouveaux arrivants de 15 ans ou plus), et ayant déjà des enfants (31 30 31 nouveaux arrivants de moins de 15 ans). 20 22 10 15 15 En parallèle, les ménages de 25 à 39 ans représentent 33 11 4 nouveaux arrivants (soit 27% des 15 ans et plus). Ils ont 0 0-14 15-24 25-29 30-39 40-59 60-74 75 ans notamment permis un retour à des excédents naturels sur ans ans ans ans ans ans ou la période 1990-99. plus

Source : INSEE *Solde naturel: excédent des naissances sur les décès dans la commune. *Solde migratoire: excédents des installations sur les départs de population dans la commune. Il est un bon indicateur de l’attractivité d’une commune. *Déprise rurale: départ des habitants des campagnes vers les pôles urbains. *Rurbanisation: retour de la population des villes vers la campagne.

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La Breille-les-Pins dispose d’une école publique, accueillant les maternelles et les primaires.

EVOLUTION DES EFFECTIFS SCOLAIRES

L’analyse des chiffres de fréquentation depuis entre 2000 2001 2002 2003 2004 2000 et 2004 montrent une régularité dans les effectifs de l’école, avec un écart maximum de cinq élèves. 65 60 61 62 62

Le schéma de croissance démographique de la Breille-les-Pins découle directement des excédents migratoires importants dégagés depuis 1982.

La commune accueille préférentiellement une population entre 40 et 59 ans, au parcours résidentiel déjà avancé, ayant des enfants.

Toutefois , entre 1990 et 1999, cette spécificité de la commune ne semble pas avoir eu de conséquences négatives sur les soldes naturels qui connaissent un excédent significatif grâce à un nombre important de naissances sur la période (59 naissances), signe de la présence de jeunes couples sur le territoire.

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LES RÉPERCUSSIONS DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE

L’analyse de l’évolution des effectifs des différentes classes d’âge sur la commune depuis 1982 permet de LES ÉVOLUTIONS COMPAREÉS DE LA dégager les mouvements démographiques structurels STRUCTURE PAR ÂGE DE LA ayant lieu sur la commune et de les comparer avec les POPULATION tendances au niveau cantonal et départemental.

Répartition par âge de la population L’analyse des trois graphiques suivants permet de communale déterminer les spécificités communales suivantes: 35% 31,2% 30% 28,8% • La part des moins de 20 ans enregistre une 25% 22,7% hausse globale entre 1982 et 1999 sur la

20% commune (passage de 27% à 31,2% sur la

13 , 5 % période), tandis que leur part diminue sur les 15 % autres entités de référence. De plus, en 1999, 10 % la proportion de cette classe d’âge au sein de la 3,8% 5% population est largement supérieure sur La 0% Breille-les-Pins par rapport au canton et au 0-19ans 20-39ans 40-59ans 60-74ans 75ans et + département (respectivement 31,2%, 26,9% et Source : INSEE 1982 1990 1999 26,4%).

Répartition par âge de la population • Une part élevée de la classe des 40- 59 ans, cantonale 40% représentant 28,8% de la population contre

35% 25,9% sur la canton et 24,6% sur le

30% département. Cette catégorie d’âge a connu 26,9% 25,9% 24,5% une hausse importante entre 1990 et 1999, 25% passant de 17% à près de 30% de la 20% 15 , 0 % population. Ces chiffres s’expliquent par le 15 % cumul de deux phénomènes: d’une part le 10 % 7,8% passage en masse de la classe d’âge des 20- 5% 39 ans à la classe d’âge supérieure entre 1990 0% et 1999 et d’autre part l’arrivée importante de 0-19ans 20-39ans 40-59ans 60-74ans 75ans et + population de cette catégorie d’âge sur la Source : INSEE 1982 1990 1999 même période (Cf. « Typologie des nouveaux arrivants »). Répartition par âge de la population départementale • Une moindre proportion des personnes de 45% 40% plus de 60 ans, représentant 17,3% de la 35% population en 1999 (comparativement, 22,8% 28,4% 30% 26,4% 24,6% sur le canton et 20,6% sur le département). En 25% outre, la part des personnes de 75 ans et plus 20% 15 % 12 , 9 % connaît une forte baisse depuis 1982 sur La 10 % 7,7% Breille (passage de 9,3% à 3,8% de la 5% population sur la période), alors que la 0% 0-19ans 20-39ans 40-59ans 60-74ans 75ans et + tendance est plutôt à la hausse sur les autres entités de référence. Source : INSEE 1982 1990 1999 RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 27

De manière logique avec les conclusions tirées précédemment, l’analyse comparée des indices de INDICE DE JEUNESSE* jeunesse met en exergue la singularité de la commune face à un rajeunissement marqué de sa population depuis 1982.

Evolution comparée des indices de En effet, à l’inverse des tendances cantonale et jeunesse depuis 1982 départementale de vieillissement structurel de la 2,50 population, La Breille-les-Pins connaît une 1,81 2,00 augmentation régulière de son indice de jeunesse, 1,68 qui atteint 1,81 en 1999. 1,50 1,18 1,00 La répartition par âge de la population communale 0,50 se dénote du schéma des autres entités de comparaison par une surreprésentation de la 0,00 1982 1990 1999 population des moins de 20 ans et un nombre peu Commune de La Breille-les-Pins élevé de plus de 60 ans. Canton de Allonnes Département 49 Toutefois, il faut rester vigilant sur l’interprétation de ces chiffres et s’attendre dans les années à venir à Source : INSEE un vieillissement rapide de la population communale, par un passage des 40 et 59 ans à la classe d’âge supérieure. Ce phénomène est inhérent à la forte croissance démographique que la commune a connu à partir de 1982 et dont les effets vont commencer à se ressentir à court terme.

Avec un indice de jeunesse élevé, de l’ordre de 1,81 en 1999, La Breille-les-Pins s’affirme comme une commune au dynamisme démographique certain, bénéficiant de la présence de nombreux jeunes de moins de 20 ans sur son territoire.

Toutefois, consécutivement au pic de croissance qu’a connu la commune au cours des années 1980, les années à venir devraient être marquées par un vieillissement rapide de la population communale. Il ne pourra être amorti que par la poursuite de l’accueil d’une population jeune.

indice de jeunesse: rapport entre le nombre de la population de moins de 20 ans et le nombre de personnes de 60 ans et plus

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EVOLUTION DES MÉNAGES

Au niveau national, la tendance structurelle enregistre EVOLUTIONS DE LA TAILLE DES une baisse du nombre moyen de personnes par MÉNAGES logement. Différents phénomènes permettent d’expliquer une telle évolution: • la croissance du nombre de familles Evolution de la taille des ménages monoparentales, depuis 1982 • le phénomène de desserrement familial (départ des 3,1 jeunes du foyer familial notamment lors de l’entrée dans la 3 3 vie étudiante ou dans la vie active), 2,9 2,9 2,9 • le vieillissement de la population. 2,8 2,8 2,7 Alors que cette tendance est nettement visible au niveau 2,7 2,7 2,7 2,6 cantonal et départemental, la commune s’en dénote par 2,6 2,5 une taille moyenne des ménages plus élevée et plus 2,5 2,4 stable (2,7 personnes par ménages en moyenne en 2,3 1999), démontrant la présence de familles sur le 2,2 territoire. Toutefois, les chiffres de 2007 font apparaître commune canton département une moyenne de 2,3 personnes par foyer sur la Source : 1982 1990 1999 commune.

L’analyse de la structure par taille des ménages permet de déterminer la composition des familles et d’affiner RÉPARTITION DES MÉNAGES SELON ainsi la connaissance de la répartition démographique. LE NOMBRE DE PERSONNES Contrairement aux conclusions tirées ci-dessus, le graphique ci-contre met en évidence une part majoritaire de ménages à taille réduite. En effet les ménages Répartition des ménages selon le nombre de personnes composés de 1 ou 2 personnes représentent 55% des foyers. Cette proportion s’explique: 4% • Par la présence de couples sans enfants (48 sur la 11% 22% commune). Ces derniers peuvent être des jeunes couples, mais aussi des ménages ayant entre 40 et 59 ans et dont les enfants sont partis du foyer 13% familial pour se diriger vers les centres urbains (phénomène de desserrement familial* ). • Elle dénote également l’augmentation du nombre de personnes retraités sur la commune entre 1990 33% 17% et 1999 (Cf. Partie 1.5 « Économie »).

1 p er s . 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 p ers. 6 pers. ou + Toutefois, les familles (+ de 3 personnes) restent bien représentées (notamment, 28% de foyers de 4 personnes Source : INSEE ou +).

Malgré un nombre important de familles sur son territoire, La Breille-les-Pins connaît une part non négligeable de foyer à taille réduite (55% des ménages).

Cette situation met en exergue l’amorce d’un phénomène de desserrement familial, consécutif à la croissance démographique importante enregistrée à partir de 1982, et qui annonce un vieillissement prochain de la population communale.

*Desserrement familial: réduction de la taille des ménages du fait du départ des enfants devenus jeunes adultes

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1.4 SITUATION DU LOGEMENT

L’ ÉVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS

L’analyse de l’évolution simultanée du parc de COMPARAISON AVEC LA logements et de la croissance démographique CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE communale permet de comprendre comment ces deux paramètres s’ajustent depuis 1968.

1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007 croissance de la population (valeur absolue) -53 -11 + 75 + 99 + 96 croissance de la population (%) -15,9% -3,9% 27,8% 28,7% 21,6% croissance du parc de résidences principales (VA) -9 7 26 24 42 croissance du parc de résidences principales (%) -8,9% 7,6% 26,3% 19,2% 28,2% croissance du parc de RP en moyenne par an 1 3,3 2,7 5,3 Gain d’habitant pour un logement* -1,6 2,9 4,1 2,3 Source : INSEE Globalement la croissance du parc de logements enregistrée à partir des années 1980 a eu les effets souhaités en terme de croissance démographique.

En effet, sur les périodes 1982-90, 1990-99, et 1999- 2007, la hausse du parc de résidences principales s’est accompagnée d’une hausse de la population.

Néanmoins sur la dernière période 1999-2007, la production de logements n’entraîne pas une hausse de population en proportion. Par rapport aux deux périodes précédentes, le gain d’habitants pour un logement supplémentaire est en effet moindre (2,3 entre 1999 et 2007). Ceci est à mettre en lien avec la baisse du nombre moyen d’occupants par foyer (cf. 1.3- Démographie) et le desserrement des ménages (cf. page suivante).

Œ *Gain d’habitants pour un logement : représente le nombre d’habitants supplémentaires pour un logement supplémentaire. Cette donnée prend en compte les effets des soldes naturels et migratoires. Elle se distingue du nombre de personnes par ménages.

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Sur la période 1990-99, le calcul d’un point mort permet d’appréhender l’effet de la construction de ETUDE DU POINT MORT* logement sur l’évolution démographique. Il correspond en effet au nombre de logements construits qui ont permis un maintien de la Calcul du point mort sur la période 1990-99 population sur la période. Total 1990- 1999 Le détail de chaque indice de calcul du point mort fait état de: Variation RS et LV -15 - la variation du parc de logements vacants Renouvellement 14 et de résidences secondaires : -15 logements sur la période 1990-99, ce qui signifie notamment Desserrement 2,8 qu'un certain nombre de résidences secondaires Point mort 1,8 ont été transformées en résidences principales (Cf. « Analyse du marché du logement »). Logements « construits » 23 - le renouvellement (compensation du (données mairie) nombre de logements détruits, désaffectés ou Effet 21,2 transformés) : 14 logements, signe d'une démographique restructuration du parc de logements de la commune. 1990 1999 2007 - le desserrement de la population: 2,8 Ensemble des logements 164 173 233 logements, signe d’une certaine stabilité du nombre de personnes par ménage (Cf. partie 1.3 Résidences principales 125 149 191 « Démographie »- taille des ménages). Logements vacants 7 9 42 Ainsi, sur la période 1990-99, 1,8 logements Résidences secondaires 32 15 nouveaux ont permis de maintenir le niveau de population de 1990. Or, en réalité, le parc total a Ajustement des données sur 1999-2007: été augmenté de 23 logements entre 1990 et 1999, soit un différentiel de 21,2 logements. Ce sont ces Les chiffres disponibles du recensement de 2007 permettent de mettre en évidence sur la période 1999- 21,2 logements qui ont contribué à la hausse de la 2007, un besoin de 44 logements pour faire face au population sur la période, soit 99 personnes. desserrement de la population et de 24 logements pour faire face à la remontée du nombre de logements vacants La construction de nouveaux logements et résidences secondaires. (chiffre non disponible pour la (notamment un lotissement réalisé en 1991, dont variable « renouvellement »). Ces chiffres récents montrent la nécessité de permettre 12 logements HLM et 9 en accession à la l’accueil d’une population nouvelle pour compenser le propriété) a donc eu un effet direct sur la départ d’un certain nombre d’habitants de la commune. croissance démographique.

Ö Grâce à une politique vigoureuse en matière de logement, initiée à partir de 1982, la Breille-les- Pins a su redynamiser sa croissance démographique (+28,7% entre 1990 et 1999).

Ö Dans les années à venir, l’effort de construction devra être poursuivi, afin de permettre l’accueil d’une population nouvelle, et ainsi compenser les effets d’un vieillissement de la population et les effets marqués du desserrement familial sur ces dernières années.

Œ *Point mort: seuil minimal de logements à réaliser pour maintenir le niveau démographique communal sur une période donnée, c'est-à-dire pour ne pas perdre de la population. Cet indice prend en compte : - le desserrement de la population, correspondant aux décohabitations (divorces, départs des jeunes du foyer familial….) - le renouvellement du parc, correspondant aux logements abandonnés, détruits ou transformés, - ainsi que les variations du nombre de résidences secondaires et de logements vacants.

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TYPOLOGIE DU PARC DE LOGEMENTS

L’analyse de la structure du parc par âge permet de visualiser les grandes périodes de production UN PARC DE LOGEMENTS ASSEZ RÉCENT de logements sur la commune ainsi que la fréquence de renouvellement du parc.

Répartition du parc de logemnts selon l'époque d'achèvement Les logements très anciens (avant 1915) qui

100% représentent plus d’1/3 des logements dénotent 11, 6 % 9,3% 11, 6 % l’antériorité du développement communal. 90% 10 , 5 % 11, 1% 80% 17 , 3 % Toutefois, le parc de logement communal 15 , 6 % 70% 15 , 1% 11, 0 % apparaît relativement récent avec une part de 60% 9,3% 28,9% de logements construits après 1982 5,2% 13 , 1% 5,2% 6,4% 50% (contre 19,8% au niveau cantonal et 22,7 sur le 7,6% 13 , 3 % 13 , 7 % 40% département), en lien avec la volonté municipale

30% 7,9% d’insuffler une croissance de population.

41,3% 20% 36,4% 27,5% 10 % 0% Commune Canton Département Avant 1915 1915-48 1949-67 1968-74 1975-81 1982-89 1990-99 Source : INSEE

En lien avec une exclusivité de l’habitat individuel, la taille des logements breillois apparaît assez DES LOGEMENTS DE TAILLE MOYENNE élevée.

Ainsi, les logements d’une pièce sont-ils quasi- inexistants (1,7% du parc soit 3 logements sur Structures du parc par taille (nombre de pièces par logement) 173), tandis que les plus représentés sont ceux 35% de taille moyenne (respectivement les logements de 3 et 4 pièces comptent pour 23,7% et 26,6% 30% du parc). Les grands logements représentent 26,6% 37,6% du parc. 25% 23,7%

19 , 1% 20% 18 , 5 % Au niveau cantonal, le nombre de logements à pièce unique reste aussi très anecdotique tandis 15 % que les logements les plus présents sont ceux de 10 , 4 % 10 % 4 et 5 pièces (respectivement 29,6% et 24,8%).

5% 1, 7 %

0% 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces 6 pièces ou + commune canton département

Source : INSEE

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La structuration par statuts du parc de logements permet de visualiser à quel niveau de diversité se situe l’offre UNE PRÉDOMINANCE DE communale. L’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ L’exclusivité de maisons individuelles sur la commune a pour corollaire une prédominance de l’accession à la Structure du parc de résidences propriété. Ce mode d’occupation concerne en effet 73% principales par statut d'occupation des résidences principales. Il est à mettre en lien avec 7% l’accueil important de ménages appartenant à la classe 7% d’âge des 40-59 ans, au parcours résidentiel avancé (Cf. partie 1.3 « Démographie »).

13% D’autre part, le secteur locatif représente 20% des résidences principales, dominé par le secteur privé 73% (13%). Les logements HLM sont au nombre de 11 et se localisent dans le bourg de la Breille. Ils ont été réalisés dans le cadre du lotissement de 1991. Ils assurent Propriétaire Locataires hors HLM l’accueil de jeunes ménages en début de parcours Locataires HLM résidentiel ou de ménages à revenus modestes et Autres (dont logés gratuitement) répondent ainsi à une recherche de mixité sociale des Source : INSEE habitants.

Le graphique ci-contre représente, par classe d'âge, les UNE IMPORTANTE MOBILITÉ habitants de La Breille-les-Pins ayant changé de INTRA-COMMUNALE logement entre 1990 et 1999, tout en restant sur la commune. Sur la période 1990-99, les mutations résidentielles Mutations résidentielles intracommunales représentaient 23% des intracommunales par âge déménagements. Cette situation montre qu'une part non 45% 39% négligeable des ménages effectue son parcours 40% 39% résidentiel sur la même commune, passant très 35% 22% 30% certainement du statut de locataire à celui du

25% propriétaire. Ceci est à mettre en lien avec l'attractivité et 18% 20% la diversité du parc de logements. 12% 15 % La mobilité communale reste tout de même très ciblée 7% 8% 10 % sur la catégorie des 30-39 ans, catégorie de population

5% fortement caractérisée par sa mobilité.

0% La catégorie des 0-14 ans est quant à elle étroitement 0-14 15-24 25-29 30-39 40-59 60-74 75 + liée à la mobilité des 30-39 ans.

Ö Malgré l'exclusivité de l’habitat individuel et la prédominance de l’accession à la propriété, La Breille-les-Pins permet une certaine mixité de la population de par la présence de logements locatifs, notamment sociaux, représentant 7% du parc de résidences principales.

Ö Ce parc assure une mobilité intra-communale intéressante, permettant ainsi aux jeunes couples venus s’installer sur la commune en début de parcours résidentiel , d’y rester lors de leur premier achat immobilier.

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 34 ANALYSE DU MARCHÉ DU LOGEMENT

La comparaison de l’évolution simultanée de la proportion UNE ROTATION ÉQUILIBRÉE de logements vacants et de résidences secondaires dans le parc permet de déterminer dans quelle situation DU PARC DEPUIS 1990 économique se trouve le marché du logement.

La baisse du taux de vacance à partir de 1990 marque une accentuation notable de la pression foncière sur la Evolution de la part ds logements commune, phénomène qui semble se confirmer en 1999, vacants et des résidences secondaires au sein du parc total avec la diminution significative du taux de résidences de logements secondaires. 25,0% 20,5% 19 , 5 % 20,0% 17 , 6 % En 1999, le taux de vacance* de 5,2 % assure un bon 15 , 2 % 15 , 0 % équilibre du marché du logement (ajustement de l’offre et 15 , 2 % de la demande). 10 , 0 % 11, 6 % 8,7% 5,0% 5,2% La chute du taux de résidences secondaires entre 1990 5,3% 4,3% 0,0% et 1999, passant de 19,5% à 8,7% du parc, peut 1968 1975 1982 1990 1999 s’expliquer par une reprise des résidences secondaires en logement principal suite à une installation des Taux de vacance Taux de résidences secondaires propriétaires sur la commune au moment de la retraite (Cf. partie 1.3 « Démographie », 15 nouveaux arrivants Source : INSEE entre 60 et 74 sur la période 1990-99).

L’analyse du nombre de constructions neuves par an détermine de quelle manière l’augmentation de l’offre de LA PRODUCTION logements répond à la demande.

permis de construire délivrés Au total, sur 5 ans, 36 nouveaux logements ont été

14 réalisés, soit une moyenne de 7,2 par an. Cette

12 13 construction s’organise de manière assez irrégulière avec 10 un pic de construction en 2001 par exemple et est

8 exclusivement issu de permis de construire isolés (habitat 8 diffus). Ce type de construction n’assure pas une 6 7 6 6 6 cohérence dans l’urbanisation de la commune et participe 4 5 4 au mitage de l’espace rural, s’il n’est pas maîtrisé. 2 3 3 0 Par ailleurs, le nombre significatif de restaurations et 2000 2001 2002 2003 2004 réhabilitations de logements (au total 25 sur 5 ans), outre Habitation nouvelle en diffus le fait de participer à une amélioration du patrimoine bâti Restauration et/réhabilitaiton existant, permet un renouvellement de la population Source : données fournies par la mairie lorsqu’il s’agit de la reprise de logements vacants par exemple.

* Il est communément admis qu’un taux de vacance compris entre 4% et 6% du parc assure une rotation (achat/vente) équilibrée du parc de logements. Un taux de vacance inférieur à 4% traduit une tension du parc de logement. Un taux de vacance supérieur à 6% traduit un manque de reprise du parc, souvent dû à une inadaptation qualitative de ces logements (nécessité de rénovation par manque de confort).

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 35

ORIGINE DES DEMANDEURS DE PERMIS DE CONSTRUIRE

Commune de La Breille- Commune Autre commune du Autre commune hors Source : Commune les-Pins limitrophe département 49 département 2000 11 0 1 2 2001 12 0 7 1 2002 3 5 1 0 2003 4 4 1 0 2004 5 3 1 0

Entre 2000 et 2004, 35 demandeurs de permis de construire sont originaires de la commune, ce qui tend à prouver la fidélisation de la population déjà installée à La Breille-les-Pins. Les autres demandeurs sont essentiellement originaires des secteurs proches: 12 des communes limitrophes, 11 d’une autre commune du Maine-et-Loire et seulement 3 d’un autre département (malgré la proximité du département d’Indre-et-Loire).

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS RÉCENTS SURFACE MOYENNE DES TERRAINS ET CONSTRUCTIONS

Source : Commune 2000 2001 2002 2003 2004 moyenne Surface moyenne des terrains à 3688 2293 3146 4530 2725 3276,4 construire Surface moyenne des maisons 173 139 175 188 179 170,8 d'habitation (SHON)

En lien avec l’exclusivité des constructions en diffus depuis 2000, la surface moyenne des terrains à construire est très vaste (plus de 3200 m² en moyenne entre 2000 et 2004). En parallèle, les maisons implantées sur ces terrains sont elles aussi grandes puisqu’elles disposent en moyenne d’une surface hors œuvre nette de 170 m². TYPE D’OCCUPATION

A l’instar de la composition du parc actuel, l’accession à la propriété constitue le mode privilégié d’occupation. Ainsi, sur la période 2000-2004, 34 logements ont été réalisés en vue d’être occupés par leur propriétaire, contre 6 à destination de la location.

Ö En 1999, le taux de vacance de 5,2% et la baisse du nombre de résidences secondaires soulignent l’attractivité de la commune.

Ö Toutefois, la production récente de logements est marquée par des constructions diffuses, largement consommatrices d’espace.

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1.5 ANALYSE SOCIO-ÉCONOMIQUE

LA STRUCTURE DE LA POPULATION ACTIVE*

Depuis 1982, concernant la situation de sa population active, la commune de La Breille-les- SITUATION ÉCONOMIQUE DES ACTIFS Pins connaît une baisse régulière de son taux d’activité qui s’accompagne d’une hausse progressive du taux de chômage. Cette diminution du taux d’activité trouve son origine principalement dans une augmentation du nombre de retraités sur le territoire communal. La baisse du taux d’activité conjuguée à la hausse du taux de chômage témoignent d’un certain essoufflement du dynamisme économique de La Breille-les-Pins.

La répartition de la population active par UNE POPULATION ACTIVE AU PROFIL catégories socio-professionnelles permet de ESSENTIELLEMENT OUVRIER connaître quelles catégories d’actifs La Breille-les- Pins accueille de manière préférentielle.

La commune de La Breille-les-Pins accueille Structure comparée de la population active par CSPen 1999 surtout une population d’ouvriers (40.5%) et

100% d’employés (21.4%) et se rapproche, ainsi, des

90% tendances cantonale et, à moindre échelle,

34,3% départementale. 80% 40,5% 38,4%

70% En outre, on relève que la commune accueille une 60%

27,1% part d’artisans plus importante que les entités de 50% 21,4% 24,4% comparaison (19.1%). Toutefois, les agriculteurs 40%

9,5% sont en nombre peu élevé sur le territoire breillois 30% 14,4% 20,0% 7,1% (2.4%). Ce chiffre est faible si on le compare aux 20% 5,4% 8,4% données cantonales (9.5%) mais s‘explique par la 19,1% 7,9% 10% 5,8% 9,5% prédominance du paysage forestier . 4,4% 0% 2,4% La Breille-les-Pins Canton d'Allonnes Département 49 Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres et professions intellectuelles supérieures Artisans, commercants, chefs d'entreprise Agriculteurs Sources: INSEE

Œ Population active: elle comprend la population ayant un emploi, les chômeurs et depuis le recensement de 1990, les militaires du contingent. Sont clas- sés chômeurs ceux qui se sont déclarés comme tel. Les résidents secondaires ne sont pas pris en compte. Œ Taux d’activité: il correspond à la part de la population active de plus de 15 ans dans la population totale.

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UN PROFIL SOCIO-ÉCONOMIQUE EN MUTATION

Depuis 1982, la commune de La Breille-les-Pins Evolution de la struture de la population comptabilise un nombre important d’ouvriers et active communale par CSP depuis 1982 d’employés. Mais, parallèlement, la part d’agriculteurs sur le territoire communal a 100% considérablement baissé passant de 25% en 90% 1982 à 2.4% en 1999. Il faut également noter la 80% 40,5% progression des artisans, commerçants et chefs 70% 59,0% 63,9% d’entreprises qui n’étaient pas représentés sur le 60% territoire communal en 1982 et qui représentent, 50% 21,4% en 1999, 19.1% de la population active breilloise. 40% 10,2% 8,3% 9,5% 30% 2,6% 5,1% 2,8%0,0% 0,0% 7,1% 20% 7,7%

10% 25,0% 19,1% 15,4% 0% 2,4% 1982 1990 1999

Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres et professions intellectuelles supérieures Artisans, commercants, chefs d'entreprise Agriculteurs Sources: INSEE

Ö En dix ans, la commune de La Breille-les-Pins a connu une baisse régulière de son taux d’activité qui s’est accompagnée d’un taux de chômage en hausse.

Ö Une majorité d’actifs sont des ouvriers et des employés. Parallèlement, le nombre d’agriculteurs est faible. Les artisans sont, eux, bien représentés.

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LE BASSIN D’EMPLOI

L’analyse du bassin d’emploi communal permet de UNE COMMUNE À VOCATION déterminer la situation économique de la commune dans le fonctionnement des territoires auxquels elle RÉSIDENTIELLE DOMINANTE... est intégrée.

Situation du bassin d’emploi communal Sur les 174 actifs que compte La Breille-les-Pins , 129 travaillent à l’extérieur du territoire communal, Nombre d'emplois 95 soit près des 3/4. Donc, l’offre d’emplois présente sur Population active occupée 174 la commune ne profite pas de manière optimale à la population breilloise. Seulement, 45 actifs travaillent Taux de couverture* 54,60% et résident à La Breille-les-Pins. Actifs travaillant et résidant 45 La Breille-les-Pins se positionne ainsi une Actifs entrant 50 commune à la fonction résidentielle dominante.

Actifs sortant 129

Part des emplois occupés par des actifs résidant hors 52,63% Source:de la commune INSEE

Source: INSEE

Pôles d’emplois majeurs à proximité Cette situation est principalement due à la proximité de la commune de certains bassins d’emplois structurants essentiellement Saumur et, à moindre échelle, Saumur 14 575 Allonnes. La Breille-les-Pins est donc bien intégrée Allonnes 992 au dynamisme économique que connaissent Vernoil 314 certaines communes situées dans son territoire de cohérence . Vernantes 558

Source: INSEE

*Œ Taux de couverture: rapport entre le nombre d’emplois de la commune et le nombre d’actifs sur la commune

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… ENTRAINANT DES MIGRATIONS JOURNALIÈRES IMPORTANTES

Dans une autre Dans leur commune commune du même Hors du département de résidence département Nombre d'actifs travaillant… 45 71 27 Pourcentage d'actifs 31,5% 49,7% 18,9%

Source: INSEE La fonction résidentielle de la commune se traduit par une forte mobilité des actifs occupés : près de 80% d’entre eux travaillent dans une autre commune dont 18.9% hors du département. Les migrations pendulaires à destination du département de l’Indre-et-Loire sont relativement faibles quand on connaît la proximité de ce département avec la commune de La Breille-les- Pins. La population breilloise privilégie le département du Maine-et-Loire dans l’exercice de ses fonctions professionnelles.

Ö La part importante de la population active mobile atteste de l’intégration de la commune au fonctionnement économique territorial et renforce ainsi sa vocation résidentielle.

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LES ACTIVITÉS AGRICOLES

La Breille-les-Pins n’est pas une commune agricole. UNE ACTIVITÉ AGRICOLE Du fait de la prégnance des surfaces forestières, l’activité agricole est présente dans les clairières qui PEU PRÉSENTE représentent une faible surface: 63 hectares, soit 2,2% de la superficie du territoire communal.

Actuellement, on comptabilise trois exploitants agricoles, mais aux activités particulières, sur le territoire communal: • deux apiculteurs, un à la Blottière, un dans le bourg • un producteur de petits fruits (myrtilles, …), au nord de la commune.

Le nombre d’exploitants agricoles sur le territoire communal ne cesse de diminuer : en 1979, on en recensait encore 12. Cultures de myrtilles La plupart de la surface agricole utilisée est occupée par des fourrages.

L’élevage n’est pas présent à La Breille-les-Pins; on recense seulement un éleveur de daims déclaré au hameau de la Buffaie (élevage d’agrément).

Le développement de la filière myrtilles doit se faire dans un esprit de cohérence avec le projet UNE PRODUCTION DE communautaire d’intégration du Saumurois dans le MYRTILLES QUI SE pôle de compétitivité VEGEPOLYS. En effet, il existe un réel potentiel pour ces petits fruits liés aux CONSOLIDE conditions pédoclimatiques forestières. Il est projeté - PÔLE VÉGÉPOLYS- le développement du site de production de Brain-sur- Allonnes, situé en limite sud-est du territoire (cf. note ci-après fournie par la Communauté d’agglomération Saumur Loire Développement).

Les conclusions de l’étude sont récentes et le PLU n’intègre pas encore ses données dans ses documents règlementaires.

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Source: Communauté d’agglomération Saumur Loire Développement– Planification stratégique et territoriale

La Breille-les-Pins n’est pas un territoire agricole. La surface agricole se limite aux clairières représentant 63 hectares.

Les 3 exploitations spécifiques présentent sur la commune (deux apiculteurs et un producteur de myrtilles) consolide leur activité.

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LES ACTIVITÉS ARTISANALES

Une dizaine d’artisans et entreprises est implantée sur le territoire communal. A l’instar des activités agricoles et liées UN RÉSEAU D’ENTREPRISES au tourisme, ils participent à la vie économique de la Breille- les-Pins.

On dénombre: • Un mécanicien agricole, • Un charpentier (scierie), • Deux plâtriers, • Un maçon (travaux du bâtiment), • Un taxi, • Un producteur de mouches et autres leurres (pêche). • Une discothèque, • Une fabrique artisanale de soldats de plomb, • Un agent commercial, • Deux négociants en fruits et légumes (marchés)

Discothèque

Le territoire de La Breille-les-Pins accueille un nombre significatif d’entreprises artisanales, ce réseau d’entreprises participe au dynamisme de la commune.

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1.6 - ÉQUIPEMENTS ET VIE LOCALE

La Breille-les-Pins ne dispose d’aucun commerce de proximité. ABSENCE DE Ainsi, la commune dépend-elle entièrement du tissu commercial des communes les plus proches. COMMERCES DE PROXIMITÉ Toutefois, la commune dispose du passage d’un boulanger (3 fois par semaine) et d’un boucher (une fois par semaine), venant de la commune voisine de Brain-sur-Allonnes, et assurant un service à la population breilloise.

La Breille-les-Pins dispose de quelques équipements, essentiellement localisés dans le bourg: N FAIBLE NIVEAU U • Une école publique, D’ÉQUIPEMENTS • Une mairie, • Une église, • Un poste de secours (localisé aux Loges), • La Maison des Pins (foyer ADAPEI– association d’amis et parents d’enfants inadaptés), • Un entrepôt pour le comité des fêtes (ancien foyer qui n’est plus aux normes), • Une salle des associations, • Une annexe derrière la mairie (bâtiment inoccupé).

Éléments identifiants du bourg, ils garantissent par ailleurs le maintien d’un certain dynamisme au sein de la commune et permettent également l’accueil d’une population de jeunes couples (présence de l’école élémentaire notamment).

La commune de la Breille-les-Pins bénéficie d’un nombre relativement important d’organisations associatives, démontrant un attachement de la population au cadre de vie rural. Cette dimension de l’activité communale participe amplement à la LA VIE ASSOCIATIVE qualité de vie des habitants de la Breille, ainsi qu’au maintien d’une dynamique locale.

Les associations présentes sur la commune sont les suivantes: • Comité des fêtes, • Association des parents d’élèves, • Société de boules « La Joyeuse », • Association communale de chasse agrée (A.C.C.A), • Association linguistique et culturelle (A.L.C.), • Comité inter-association.

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La Breille-les-Pins s’inscrit comme une commune à vocation touristique affirmée. Un des objectifs du POS était d’ailleurs LOISIRS ET TOURISME de « protéger les atouts touristiques de la commune », à savoir les plans d’eau et la forêt.

Ainsi, malgré une baisse importante du taux de résidences secondaires (Cf. partie 1.4 « Logements »), l’attrait touristique de la commune se mesure par la présence de nombreuses structures d’accueil touristiques, localisées pour l’essentiel au lieu-dit des Loges: • Le plan d’eau des Loges, créé en 1975, lieu de baignade • Le camping de « Bois Semé » aux Loges, ouvert d’avril à octobre • L’Orée des Bois, hôtel-restaurant dans le bourg • Une fabrique de soldats de plomb à visiter aux Loges. NB: L’Auberge des Loges, route de Bourgueil, n’est plus en activité depuis le 31 décembre 2004.

D’autre part la commune dispose de nombreux chemins sableux propices aux randonnées pédestres et équestres, dont le circuit n°14 « Autour des étangs » ainsi que le passage du GR n°36 (Cf. 1.7 partie « Transport et déplacements »).

« Les Loges »: plan d’eau et camping

Ö De part son faible poids démographique, la commune de la Breille-les-Pins ne dispose d’aucun commerce de proximité et compte un nombre restreint d’équipements sur son territoire.

Ö Son dynamisme s’inscrit d’une part, dans la présence d’un tissu associatif , démontrant l’attachement de la population à la vie locale et d’autre part, dans une activité touristique bien développée, autour du plan d’eau des Loges essentiellement.

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INS -P LES - REILLE B A L DE

TERRITOIRE

LE

SUR

VOIRIE

DE

ÉSEAU R

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1.7 TRANSPORTS ET DÉPLACEMENTS

LES PRINCIPAUX AXES DE CIRCULATION. LE RÉSEAU ROUTIER BREILLOIS Le territoire communal s’appuie exclusivement sur une desserte routière, de niveau départemental. Ainsi, la commune de La Breille-les-Pins est-elle traversée par quatre voies départementales qui supportent un trafic de transit essentiellement local vers les communes proches, et de desserte des hameaux et villages de la commune notamment le hameau dit « Les Loges ».

ƒ la RD 767 à l’extrémité Est du territoire communal qui relie La Ronde à Vernantes,

ƒ la RD 85 qui coupe le territoire du Nord au Sud an passant au cœur du village de La Breille-les-Pins, reliant Vernoil à Brain sur Allonnes,

ƒ la RD 58 qui est de même orientation que la RD 85 mais passant par le hameau dit « Les Loges », qui permet de rejoindre Vernoil au nord et Bourgueil au sud.

ƒ la RD 155 qui traverse le territoire communal d’Est en Ouest en passant par le centre du village. Elle rattrape « La Ronde » à l’ouest, en direction de Saumur et à l’est, elle entre dans le département d’Indre-et-Loire.

RD 84 avec un environnement forestier

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INS -P LES - REILLE B A L DE

TERRITOIRE

LE

SUR

RANDONNÉE

DE

IRCUITS C

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Comptages routiers à La Breille-les-Pins (Véhicules/jour) 2000 2001 2002 2003 RD 155 à l’Ouest de La 542 559 565 565 Breille-les-Pins RD 85 au Nord de La 657 677 685 661 Breille-les-Pins RD 58 au Nord 279 288 291 291

L’analyse des comptages routiers entre 2000 et 2003 fait ressortir que le réseau des routes départementales traversant le territoire de La Breille-les-Pins ne supporte pas un trafic dense. Il permet toutefois une bonne desserte au sein même du territoire et avec les communes avoisinantes. Ainsi, même si le réseau des départementales passe au cœur du village, cela engendre peu de nuisances pour la population breilloise, le nombre de véhicules en transit étant faible.

LA DESSERTE LOCALE

A ce réseau de voies départementales, se superpose un maillage de voies communales. Ces voies communales permettent, notamment, de desservir en son sein le village de « La Blottière » qui n’est pas traversé directement par les voies départementales et les autres hameaux et écarts ruraux de la commune (la Petite Breille, la Buffaie,…).

La commune dispose d’un circuit pédestre n°14 « Autour des étangs », inscrit au PDIPR*, permettant une découverte du territoire breillois et, notamment, de ses nombreuses forêts. Ce circuit LE RÉSEAU PÉDESTRE traverse également différents hameaux de la commune comme La Petite Breille ou la Buffaie.

S’ajoute également le circuit de grande randonnée n°36 qui se superpose en partie sur le circuit n°14 du PDIPR.

La Breille-les-Pins bénéficie du passage de transports en commun: • pour le ramassage scolaire (compétence de la Communauté TRANSPORTS EN d’agglomération « Saumur Loire Développement »), • de la ligne 16b vers Saumur (passage une fois par semaine, COMMUN arrêt devant l’église), • De la ligne 9 qui fonctionne en service à la demande (de par l’appartenance de la commune à la Communauté d’agglomération).

Œ *PDIPR: Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée.

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1.8 ANALYSE DE LA TRAME BÂTIE

La répartition des espaces bâtis sur le territoire communal se fait de la façon suivante: • Le bourg de la Breille-les-Pins, dont l’ancien bourg de la Tremblaye, • Le village de la Blottière, • Le village des Loges, • Les hameaux et autres formes d’habitat rural, dispersé sur l’ensemble du territoire.

LE BOURG DE LA BREILLE-LES-PINS

A l’origine, situé au lieu-dit de la Tremblaye, le bourg s’est déplacé peu à peu vers le hameau du Vau de Chevré, pour devenir officiellement le bourg de la Breille en 1860. Aujourd’hui il se localise au croisement des routes départementales n° 155 (rue Saumuroise et rue des Loges) et n°85 (rue du Vau de Chevré). A ce bourg ancien, se sont ajoutées des constructions récentes qui ont pris soit la forme d’habitat groupé (lotissement), soit d’une urbanisation linéaire, profitant des voies existantes.

Les entrées dans le bourg au Nord et au Sud, par la rue du Vau de Chevré (entrées Nord et Sud) sont animées par un alignement de grands arbres (marronniers) offrant une mise TRAITEMENT DES ENTRÉES en scène intéressante. DE BOURG Les entrées Est et Ouest présentent un intérêt moindre. Par la rue saumuroise à l’ouest, la première perception sur le bourg est celle du lotissement récent, où les maisons sont implantées sans lien entre elles. A l’est, l’arrivée dans le bourg par la rue des Loges est marquée par un égrènement des constructions récentes, ne constituant pas un ensemble homogène.

Entrée ouest par le lotissement Mise en scène de l’entrée sud par l’alignement de marronniers

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Le noyau bâti le plus ancien du centre-bourg (avant 1900), présent sur le cadastre napoléonien, s’est développé autour LE BOURG ANCIEN: des rues du Vau de Chevré, Eugénie Hervé, de la Billette, ORGANISATION ET des Loges et de Fontenelle. ARCHITECTURE Ce noyau présente une densité importante créée par l’alignement et la juxtaposition du bâti (façade ou mur) le long de la voie. Les maisons sont imbriquées de manière intéressante grâce à une alternance de leur implantation soit en pignon soit en façade sur rue, permettant ainsi de délimiter des petites cours intérieures.

Deux types d’habitat peuvent être distingués: • d’une part les habitations modestes de type maisons de bourg (bâtiments bas, façades en tuffeau le plus souvent enduit et toitures à deux pans en ardoises), • d’autre part les habitations plus imposantes, de type maisons de maîtres. Ces dernières sont plus hautes (R+1+combles), elles présentent une toiture en ardoises souvent à quatre pans ainsi que de nombreuses modénatures notamment au niveau des lucarnes...

Quelques illustrations du noyau ancien

Rue de Fontenelle Rue de la Billette: alignement et bâti modeste

Rue du Vau de Chevré: bâtiment imposant et de qualité Détail de lucarnes

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Rue du Vau de Chevré

Au-delà de ce coeur ancien et dense, d’autres bâtiments anciens sont implantés plus au Nord, essentiellement le long des rues saumuroise et du Vau de Chevré. Ils pré- sentent une architecture traditionnelle (toit en ardoise, façades en pierre de tuffeau pour les habitations et en moellon pour les dépendances). Certains d’entre eux, les maisons bourgeoises notamment, ont fait l’objet de rénovation et confèrent au bourg une image valorisante.

Bâtiments anciens, rue Saumuroise: entrée ouest du bourg

Exemple de belles rénovations, dont la mairie (photo de gauche)

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Le bourg de la Breille-les-Pins compte un nombre important d’espaces publics, relativement vastes, apparaissant alors disproportionnés par rapport au développement assez LES ESPACES PUBLICS restreint du bourg.

On recense quatre espaces publics:

Ö La place de l’école publique Armand Goyet: Il s’agit d’un large espace goudronné remplissant une fonction de parking. Il se situe au cœur du bourg, à proximité de l’école, de la mairie et de l’hôtel-restaurant. Son aménagement reste relativement modeste, seulement délimité par une haie d’essences en mélange.

Ö La place de l’église: En continuité de la place de l’école, en face de l’église, la place de l’église constitue un lieu de détente, ayant fait l’objet d’un aménagement paysager, largement arboré et planté. Cependant, le nombre important d’éléments hétérogènes composant cet espace en rend la lecture confuse: square, jardin public ou place?

Ö La place du jeu de boules: Moins qu’une place, il s’agit davantage d’un espace vide, aux limites mal définies et n’ayant fait l’objet d’aucun traitement spécifique. Cet espace constitue plus une zone de flottement qu’un lieu structurant pour le bourg.

Ö La place des tilleuls: Située à l’entrée nord du bourg, après le cimetière, la place des tilleuls constitue un vaste espace libre, peu structuré, destiné au stationnement spécifique des poids lourds.

Elle est délimitée par le mur du cimetière au nord et par des plantations (haie en mélange) le long de la RD 85. Dans sa partie sud, la présence de tilleuls malencontreusement taillés ne sont pas à l’échelle de ces espace.

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A l’est du bourg actuel, se localise un ensemble de bâtiments très anciens (XIIème), constituant le premier bourg L’ANCIEN BOURG DE LA de la Breille-les-Pins. Il s’agit d’un ensemble relativement TREMBLAYE restreint, constitué d’une ancienne église, de maisons d’habitations et d’anciennes écuries. Le tout apparaît homogène et s’inscrit dans un site largement arboré lui conférant une ambiance confinée agréable. Il est à déplorer toutefois le manque d’organisation des constructions récentes diffuses (Cf. partie sur l’habitat linéaire) implantées à proximité.

La ferme et l’église de la Tremblaye

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LE VILLAGE DE LA BLOTTIÈRE

Localisé en amont du bourg de la Breille, le village de La Blottière se situe au nord de la RD 155 (rue saumuroise). Le cœur ancien s’est aujourd’hui largement étendu, avec une urbanisation qui s’est développé de manière aléatoire tout le long de la rue saumuroise, créant un mitage de l’espace rural.

Le village s’est développé autour des rues du Sapin vert, de la Blottière et du doreur.

LE CŒUR ANCIEN Les constructions anciennes sont orientées principalement au Sud. La pierre de tuffeau est largement utilisée pour les encadrements d’ouvertures, les chaînages d’angle et les corniches ainsi que pour les façades, bien que certaines d’entre-elles sont parfois recouvertes d’un enduit. Les dépendances ou les maisons plus modestes sont constituées de moellons, pierre moins noble. Les toitures sont en ardoises et présentent des pentes importantes et des coyaux (bris de toiture) sur l’arrière de la maison. Quelques maisons modestes sont constituées de toiture mixtes (ardoises et tuiles).

Illustrations de bâtiments anciens à la Blottière

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Certains de ces bâtiments ont fait l’objet de rénovations mais qui ne respectent que rarement les caractéristiques architecturales du bâti d’origine. On note en outre nombres de surélévations de toiture, supprimant ainsi les coyaux d’origine et entachant la qualité architectural du bâtiment, notamment du fait de l’utilisation de parpaings non enduits, ainsi que des modifications d’ouverture (lucarnes surdimensionnées, suppression d’ouverture…)

Exemples de rénovations ne respectant pas les caractéristiques architecturales d’origine

Illustration de l’opposition entre les modes d’implantation de l’habitat ancien (à l’arrière plan: insertion du bâti dans le relief, prise en compte de la pente , bris de toiture assurant une protection des habitations au nord, …) et de l’habitat récent (au premier plan: implantation de la maison sur une butte, terrain aplani, ouvertures au nord, impact visuel important…).

On peut par ailleurs noter: • la présence d’un ensemble de bâtiments en ruine nuisant, • une absence de traitement du carrefour créant une zone de flou au coeur du tissu urbain ancien (manque de définition et de structuration du carrefour) ainsi que des problèmes de visibilité (présence d’un miroir).

Ruines

Carrefour

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LE VILLAGE DES LOGES

Localisé dans la partie est du territoire communal, le village des Loges s’est constitué autour des RD 58 et 155. Il s’inscrit dans un petit vallon (vallée de Martin Coulon) dans un environnement de qualité (ambiance boisée et jeu de relief).

Le village des Loges Il présente une organisation d’origine assez dispersée, comme le montre le cadastre napoléonien. L’urbanisation s’est faite en effet sous forme de plusieurs petits noyaux, laissant alors de larges espaces ouverts.

Extrait du cadastre napoléonien

Les constructions anciennes présentent une densité intéressante, malgré une taille réduite des groupements d’habitation. Cette densité est créée par l’alignement des constructions sur la voie (notamment au niveau du croisement des RD et le long de la route de Bourgueil), par un parcellaire étroit et resserré ainsi que par une imbrication des habitations les unes avec les autres avec une orientation majoritaire des façades au sud. Il s’en dégage une ambiance urbaine de qualité.

Le bâti ancien est constitué soit de maisons modestes (habitation basses, toiture en tuile, façades en moellons) soit de maisons plus cossues présentant une hauteur plus importante, des lucarnes ornementées...

Noyaux bâtis présentant une certaine densité, ambiance urbaine RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 63

Mixité de l’habitat ancien: à gauche des habitations modestes, à droite des habitations plus imposantes.

Les rénovations faites sur cet habitat ancien ne respectent pas toujours les caractéristiques locales ce qui tend souvent à diminuer la qualité du bâtiment d’origine.

Utilisation de tôles ou « fibro » pour les toitures

Quelques constructions neuves ont profité des vides existants entre les différents noyaux anciens pour s’y implanter. Il s’agit de constructions isolées ne se rattachant à aucun élément bâti, implantées en milieu de parcelle et donc très consommatrice d’espace. Leur impact visuel marque fortement le paysage, notamment de par leur implantation en hauteur (sur une butte ou sur le coteau) ainsi que par un traitement des abords trop « artificiel » (haie rectiligne et monospécifique, utilisation d’essences « exotiques » …).

Impact visuel important des constructions récentes

En outre, l’absence de traitement des carrefours et la multiplication d’éléments « parasites » (panneau d’affichage, boite aux lettres…) crée des espaces flous, non structurés renvoyant une image peu attrayante du village.

Carrefour non traité

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D’un point de vue identitaire, le village est doublement marqué : • au niveau historique, par l’ancien Prieuré aujourd’hui reconverti en maison d’habitation. Cet ensemble bâti imposant présente une architecture de qualité (fronton triangulaire, œil de bœuf, tourelle carrée…) et s’inscrit dans un grand parc largement arboré d’où se dégage une ambiance agréable. • en terme touristique, par la base de loisirs Le parc du Prieuré des Loges (Cf. partie 1.6 Vie locale). Le plan d’eau forme une percée au sein des boisements ce qui lui confère une atmosphère relativement confinée. A déplorer toutefois le passage de la ligne haute tension marquant fortement le paysage. Par ailleurs le manque d’entretien des abords du camping constitue un élément dévalorisant pour le site.

Impact visuel des pylônes électriques dans le paysage

Le plan d’eau des Loges

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LES EXTENSIONS RÉCENTES

Suite à une forte volonté politique d’accueillir une population nouvelle sur la commune, de nombreuses constructions récentes se sont faites dans le bourg de la Breille.

Cette urbanisation s’est faite sous deux formes: les lotissement et l’urbanisation linéaire.

Ils se localisent uniquement dans le bourg, à l’ouest. Ils sont constitués soit de pavillons (essentiellement voués à LES LOTISSEMENTS l’accession à la propriété) soit de maisons jumelées (logements HLM).

Concernant l’habitat pavillonnaire, son organisation ne reprend pas la logique d’implantation des maisons du centre- bourg. En effet le découpage parcellaire apparaît régulier et large. Le règlement d’urbanisme favorise des implantations de constructions en milieu de parcelle, en recul par rapport à la voie et aux limites séparatives. L’axe de la rue détermine le sens du faîtage des constructions toujours implantées façade sur rue selon un rythme identique. Ainsi on ne retrouve pas ici le jeu d’imbrication des constructions, comme dans le centre-bourg, participant à créer une ambiance urbaine.

Habitat pavillonnaire, rue des Grands champs

Les logements HLM sont constitués de maisons individuelles jumelées, présentant une densité plus importante. Toutefois, le traitement minimaliste des abords (clôtures grillagées), l’absence d’aménagement paysager, le surdimensionnement des voies ainsi qu’une architecture répétitive ne participe pas à créer un ensemble attractif.

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Logements HLM

Outre l’urbanisation récente sous forme de lotissement, les extensions ont également pris la forme d’urbanisation diffuse L’URBANISATION LINÉAIRE le long des voies existantes. Ce type d’urbanisation est à éviter, car en plus d’être très consommateur d’espace, il LÂCHE ET DIFFUSE constitue une urbanisation hétérogène, sans logique ni organisation d’ensemble, créant un ensemble déstructuré.

En effet, essentiellement le long de la RD 155 (rue saumuroise et rue des Loges, de part et d’autre du bourg et du village de la Blottière), on note un égrènement de maisons individuelles qui, construites au gré des opportunités foncières, n’ont aucun lien entre-elles.

Elles sont exclusivement implantées en milieu de parcelles avec une orientation le plus souvent déterminée par rapport à la voie (façade principale parallèle à la route). Elles présentent une architecture relativement simple (forme parallélépipédique, toit à deux pans en ardoise, enduits clairs…), mais ne respectant pas toujours les caractéristiques locales (couleur des menuiseries, …).

Urbanisation linéaire lâche et diffuse rue des Loges

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De par leur mode d’implantation, ces constructions ont laissé de larges espaces vides, constituant actuellement des zones de flottement. Il en résulte un ensemble sans structure, décousu et chaotique qui n’offre pas une image valorisante pour la commune. D’autant plus que les abords non traités ou constitués de plantations encore récentes, contribuent à renforcer le sentiment de vide et de flottement.

Exemple de mitage à la Blottière

Illustrations de l’opposition du traitement des abords sur la route saumuroise (RD 155): à gauche, haie de châtaigniers qualitative (ambiance champêtre), à droite, haie de conifères et grillages (abords peu attractifs).

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L’HABITAT RURAL DISPERSÉ

Au creux de la forêt, à l’intérieur de petites clairières, s’est organisé un habitat rural souvent isolé, quelquefois regroupé en petits hameaux (La Baraudière, la Petite Breille, la Poidevinière…).

L’habitat rural est souvent très modeste, constitué d’un maison d’habitation en moellons enduits, plus rarement de L’HABITAT ANCIEN pierres de tuffeau (Vau Gilbert). Une porte, une à deux fenêtres au rez-de-chaussée percent la façade sud et ouvrent sur les pièces à vivre. La façade nord est protégée par les caves et les remises, en sous-pente de la toiture allongée. L’habitation est recouverte de petites tuiles plates ou d’ardoises. La cheminée est située sur le pignon, sa structure est en pierres de tuffeau. Cette habitation modeste est souvent prolongée d’une remise/ étable/ écurie, ce qui lui donne une forme allongée (longère). Dans les fermes un peu plus importantes, la remise est détachée du corps d’habitation formant un L avec celui-ci. Cela détermine une cour protégée (ex: La Gagnerie).

Habitat rural: la Buffaie Le Vau Gilbert (longère, toitures rénovées en ardoises).

Vraie: habitation isolée dans La Gagnerie les bâtiments d’exploitation

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Illustration des différents modes d’implantation et d’organisation de l’habitat isolé ancien et récent

La Petite Breille Route de Saumur, La Blottière

Corps de logis comprenant l’habitation (orientation de la façade principale vers le Sud et ligne de faîtage principal parallèle aux lignes de niveau).

Les bâtiments annexes referment la cour Constructions récentes: • pas d’orientation privilégiée, • implantation au milieu de la parcelle

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La haute Buffaie constitue l’exception de cet habitat modeste. L’habitation à étage, flanquée d’une tourelle, est au centre d’une cour fermée par les remises, complétée par un mur d’enceinte. Elle constitue un très bel ensemble architectural au milieu de la forêt, signalée par une végétation particulière de parc (cèdres, marronniers…).

La Buffaie L’organisation de l’habitat en hameau est souvent guidée par l’orientation vers le sud de la façade principale de la maison. Dans ce cas, la façade arrière fermée constitue la limite de la cour voisine. L’habitat est plus ou moins implanté selon des lignes parallèles, les bâtiments annexes constituant des protections visuelle et thermique introduisant la fantaisie et la structure de la parcelle construite (Cf. cadastre de la petite Breille).

A partir de l’habitat ancien s’est développé l’habitat résidentiel. Parfois construit dans la même clairière L’HABITAT RÉCENT que l’ancienne ferme (La Petite Breille, Le Sapin vert, La Buffaie), parfois déconnecté (La Fontaine au Prêtre, La Vau Gilbert), ces constructions récentes ne présentent plus les qualités architecturales du bâti ancien: • Affranchissement des sujétions climatiques, • Utilisation de matériaux faciles d’emploi, • Utilisation de végétation horticole, • Volonté d’isolement, • Prépondérance de la voiture… Tous ces éléments concourent à une banalisation de l’organisation urbaine et de l’architecture.

Le nouveau parcellaire est souligné par une haie compacte et une clôture étanche, coupé de son La Blottière environnement paysager. La maison est installée au milieu de la parcelle, permettant d’en faire le tour à pieds et en voiture, mais neutralisant la surface du terrain.

La Fontaine au Prêtre

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V OLET N ° 2

A NALYSE DE L ’ ÉTAT INITIAL ET DE L ’ ENVIRONNEMENT

2.1 - CONTEXTE PHYSIQUE ET NATUREL PAGE 75

2.2 - DIAGNOSTIC PAYSAGER PAGE 83

2.3 - PROTECTIONS, RISQUES ET NUISANCES PAGE 87

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2.1 CONTEXTE PHYSIQUE ET NATUREL

Source : Carte géologique de Noyant (2ème trimestre 1983).

LA GÉOLOGIE L’ensemble du territoire communal appartient à la bordure occidentale de la grande entité géologique du Bassin Parisien.

Les terrains les plus anciens C3b-S (formation du turonien supérieur, ère secondaire) apparaissent autour de l’étang des Hautes Belles, sous forme de sable fin, vert, glauconieux et micacé, plus ou moins riches en lits argileux.

Au-dessus de 70 m d’altitude, sur les coteaux apparaissent aussi des formations secondaires (C4-6), plus récentes, de sables et d’argiles à spongiaires. On trouve ces sables quartzeux, fins, blancs ou jaunes issus de l’érosion (et non de sédimentation) aux lieux-dits « la Buffaie » au bois de Bulon. Ils indiquent la proximité des rivages armoricains.

Les hauteurs, au-dessus de 100 m d’altitude, (la Blottière, la Breille, la Salendrière, les Landes des Petits Mortiers) sont couverts de formations tertiaires du paloégène, représentées par des sables argileux, comportant des conglomérats ou perrons.

La nature des sous-sols à sables fins et argileux explique le caractère très hydromorphe des sols.

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La commune est située à l’extrémité sud du plateau du Baugeois qui domine la vallée de la Loire d’une hauteur de 60 m. LE RELIEF Les vallons les plus bas se situent à 60 m d’altitude, au sud de la commune. Les buttes culminent entre 110 et 115 m.

Ce relief vallonné est assez peu visible du fait de la couverture forestière sur l’ensemble des pentes et des buttes. Il est perceptible en parcourant les voies départementales et communales, épousant les vallonnements.

Source : Carte géologique de Noyant (1984)).

La faible perméabilité des terrains à texture fine à très fine, a HYDROGRAPHIE L’ favorisé la création d’étangs et de retenues.

Des sondages ont montré qu’il existait une nappe aquifère dans les sables du Sénonien (C4-6), alimentée par les précipitations de surface. Cependant, cette nappe est assez difficile à exploiter (problèmes au niveau des crépines) et les débits ne sont jamais très élevés. En outre, elle est assez vulnérable à la pollution.

Les ruisseaux des Loges et de l’Automne (étang des Hautes Belles) prennent leur source sur le territoire de la Breille-les-Pins et coulent vers le Sud en direction de l’Authion.

Étang Étang des Hautes Belles

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Source : Rapport de présentation du POS (1985) LA FLORE ET LA La forêt est omniprésente à la Breille : dans le paysage, dans l’économie, dans la vie des habitants. Le massif s’étend de Blou FAUNE à Courléon au nord, de Neuillé à Brain-sur-Allonnes au sud et se prolonge dans le département d’Indre-et-Loire.

LA FLORE

(Les informations qui suivent ont été recueillies auprès du chanoine Corillon, Directeur scientifique du Laboratoire de biologie végétale d’Angers, membre de l’association « sauvegarde de l’Anjou »).

Le boisement est dominé par les pins maritimes plantés sur des landes dites atlantiques (nombreuses bruyères) avec un fond de chênes pédonculés et rouvres. Quelques chênes pubescents signalent la présence sous-jacente du tuffeau dans les pointements calcaires au sud. Le châtaignier est bien représenté.

Les landes intercalaires ou du sous-bois sont riches en brandes (bruyères à balai, bruyères cendrées….) suivant le caractère sec ou humide du milieu. Les milieux tourbeux, au voisinage des lignes d’étangs (petits ou grands) sont riches, ainsi que les milieux aquatiques. Ils peuvent être aujourd’hui considérés comme très représentatif de la flore originelle de l’Anjou. Leur état de conservation est assez Pins maritimes remarquable (absence de pollution au sein du milieu forestier).

L’étude a porté essentiellement sur les landes qui partent de l’étang des Hautes-Belles jusqu’aux étangs qui se trouvent en amont.

Espèces les plus notables : (actuellement exceptionnelles en Anjou).

B Espèces de marais et de bordures acides d’étangs :

- Carex canescens ) - Carex laevigata ) les laiches forment des touffes - Carex ampullacea ) dans les marais - Eliocharis ovata (jonc) - Eriophorum angistifolium gracile : linaigrette, en touffe dans les tourbières acide. - Cypenus fuscus (souchets) - Triglochin palustre : triglochin des marais - Utricularia minor : utriculaire (plante aquatique) - Menyantes trifoliata : trèfle d’eau - Cladium mariscus : cladium vivace - Shoenus nigricans : chouin

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- Rhynchospora alba ) - Rhynchospora fusca ) espèce de chouin blanc - Pinguicula vulgaris : la langue d’oie - Pinguicula lusitanica : fleurs violettes de la famille des grassettes. - Drosera intermedia : rossolis, espèce « carnivore », toute couverte de poils glanduleux, visqueux, rougeâtres en voie de disparition. - Osmunda regalis : fougère royale - Spiranthes aestrialis : genre d’orchidées - Parnassia palustris : parnassie - Aconitum napellus : aconit Napel à fleur bleue, très vénéneuse.

B Espèces des landes :

- Gentiana pneumonanthe, la gentiane - Avoine, avena Sulcata - Les trainasses (agrostis setacea) - La sabline des montages, fleur blanche à 5 pétales (arenaria montana).

B Étangs :

Très nombreuses espèces dont les charocées : - Nitella translucens - Nitella hyalina - Chara aspera, avec de nombreuses espèces de potamaies, myriophyllaies nupharaies et de nombreux représentants de la flore des grands hélophytes.

Au total, signale le chanoine Corillon, il s’agit d’un patrimoine naturel local particulièrement important et qui mérite des mesures assurant sa conservation. Sa valeur se situe à l’échelon régional. Une mise en réserve pourrait, dans certaines conditions et avec l’accord des propriétaires, être envisagée.

Futaie de Châtaigniers Étang

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LA FAUNE

(Éléments fournis par l’association Sauvegarde de l’Anjou ainsi que par les habitants de la Breille).

La faune de la Breille Les Pins présente également quelques caractères intéressants. En effet, la Breille, avec ses 2514 ha de bois, est une commune d’une richesse exceptionnelle du point de vue naturel.

La taille du massif boisé est favorable au séjour permanent des grands mammifères : cerfs, chevreuil, sangliers.

La commune est un site reconnu des sociétés ornithologiques. Sur les étangs, particulièrement celui des Hautes-Belles, on a pu observer le grèbe huppé, qui y niche ainsi que la locustelle. Certains canards y séjournent l’hiver, tel le fuligule millouin.

Dans les bois, nichent des espèces forestières (pics noirs) et de rapaces (la bondrée apivore qui se nourrit de guêpes, le faucon hobereau). On rencontre également des espèces plus courantes dans les pays de Loire : buses variables, canard colvert, héron cendré et divers passereaux.

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2.2 LE DIAGNOSTIC PAYSAGER

La commune de La Breille-les-Pins appartient au secteur paysagé du Vernantais dans l’unité du Baugeois. Ce secteur a les mêmes caractéristiques que le paysage limitrophe d’Indre-et-Loire, appelé « Croissant Boisé ».

Les caractéristiques de ce paysage sont :

LA DOMINANCE FORESTIÈRE ET BOISÉE

Elle induit un paysage totalement fermé avec des vues très courtes. Les ambiances dépendent essentiellement des essences prédominantes plantées :

La dominance de Pins maritimes donne une ambiance stricte et rigoureuse. Sur ces parcelles de Pins, la lisière végétale est presque inexistante. Le sous-bois est très tapissant, ce qui fait ressortir le graphisme sévère des troncs noirs. Le paysage change peu selon les saisons. Seul, le tapis de sous-bois prend des couleurs plus rousses à l’automne.

Pins maritimes

La dominance de feuillus (Châtaigniers, Chênes) donne des ambiances plus douces. La lisière haute empêche parfois le regard de pénétrer dans le bois. Le sous-bois est plus varié que sous les conifères. L’ensemble change de teintes et d’ambiances au cours de l’année : Au printemps, les couleurs claires et les infiltrations de lumière à travers les frondaisons, en font toujours une saison agréable et attendue après la nudité de l’hiver.

Sous bois

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La particularité du territoire de La Breille-Les-Pins est un vallonnement sensible. A partir de certaines buttes, on peut dominer l’ensemble du massif forestier. Cela élargit le paysage. A partir d’un paysage fermé, quelquefois étouffant, on découvre de grands espaces. Ces points de vue sont particulièrement agréables.

Vue lointaine

Vue lointaine à partir de la Baraudière Vue lointaine

L’exploitation forestière modifie la perception de certains secteurs. Les coupes de bois forment des petites clairières artificielles, donnant brutalement de la lumière, au milieu du massif boisé. En même temps que les jeunes plants forestiers, poussent de grandes herbes et les parcelles nouvellement replantées apparaissent souvent mal entretenues et apportent une certaine confusion au paysage.

Clairière due aux plantations récentes.

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Couverture boisée très Clairières animées par des dense, paysage fermé villages, un habitat animé par des jeux de dispersé. lumière, de couleurs, de textures. Ambiance intime. Importance de la dynamique paysagère par Bois et forêts traversés par Petites clairières animées contraste avec l’échelle et des voies rectilignes, telles par quelques fermes. la fermeture des massifs des allées majestueuses Ouverture ponctuelle et forestiers. de châteaux. fugace du paysage.

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LES CLAIRIÈRES

Du milieu de ce vaste massif boisé, les clairières constituent des « évènements », introduisant des phénomènes de surprise. Ces clairières, de taille variable, quelquefois réduites à une parcelle contenant une habitation modeste (Vau Gilbert, la Gagnerie, Vraie), sont généralement cultivées et habitées.

Les clairières agricoles sont actuellement occupées par des prairies, quelques jardins autour des hameaux et les champ)s de myrtilles et de framboisiers autour du bourg de Les clairières agricoles la Breille.

Les vergers constituaient l’occupation agricole privilégiée : la Blottière, la Poidevinière, la Baraudière. Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques rangs de pommiers et de cerisiers, plus ou moins bien entretenus (nord de la Blottière).

Ces espaces, délaissés par l’arboriculture, ont été peu à peu construits : la Poidevinière, la Blottière. Les lots habités sont grands, clos par des haies opaques de végétaux persistants et formant, peu à peu, la clairière qui pouvait exister (la Blottière le long de la RD 155, la Fontaine au Verger abandonné Prêtre, le Vau Gilbert).

Habitat dispersé Clairière du Vau Gilbert Habitat dispersé le long de la RD 155

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2.3 PROTECTIONS, RISQUES ET NUISANCES

Source: Porter à connaissance des Services de l’État

Le Plan local d’urbanisme, et tout particulièrement le Projet d’aménagement et de développement durable, se doivent de tenir compte et d’appréhender l’ensemble des contraintes, des risques et des nuisances présents sur le territoire communal.

LES CONTRAINTES EN MATIÈRE DE PRÉSERVATION DU PATRIMOINE

LES ENTITÉS ARCHÉOLOGIQUES LES CONTRAINTES LIÉES La commune compte plusieurs entités archéologiques : À LA PRÉSENCE D’UN PATRIMOINE HISTORIQUE • n° 49 045 0001 - Pierre brisée de la Mère Michel (menhir), ET CULTUREL • n° 49 045 0002 - La Lande Sébille (enclos), • n° 49 045 0003 - Le Bois de la Girard (enclos), • n° 49 045 0004 - Les Grands Buissons (enclos), • n° 49 045 0005 - La Salandrière (motte castrale).

Ces entités doivent être repérées sur le plan de zonage et la liste incorporée dans les annexes. Le règlement du PLU devra par ailleurs reprendre les dispositions relatives, en particulier, à l’obligation de déclarer toute découverte fortuite des vestiges archéologiques (obligation de la Loi de 1941) ainsi que les prescriptions de l’article R.111-3-2 du Code de l’urbanisme. Enfin, la troisième partie du rapport de présentation devra justifier les mesures réglementaires adoptées pour assurer la préservation du patrimoine archéologique.

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Z PS

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LES Z.N.I.E.F.F.

LES CONTRAINTES LIÉES La commune recense sur son territoire plusieurs milieux naturels À LA PROTECTION DU sensibles qui ont fait l’objet d’un inventaire au titre des Zones PATRIMOINE NATUREL Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique.

La commune est concernée par le type II (grand ensemble naturel riche et peu modifié offrant des potentialités biologiques importantes):

♦ n°2024: « Massif forestier de la Breille»

Elle recense également le type I (secteur de superficie en général limitée caractérisé par un intérêt biologique remarquable):

♦ n°20240001: « Etang des Hautes Belles et étangs voisins », répertorié aussi comme zone humide

Le classement de ces secteurs en ZNIEFF ne crée pas de contraintes règlementaires pour la commune. Pour autant, le P.L.U. et son projet se doivent de respecter et de préserver ce patrimoine naturel sensible.

Notons que des études complémentaires sont en cours sur le département du Maine-et-Loire et des secteurs naturels riches offrant des potentialités biologiques importantes ont été identifiés sur le territoire de la commune. Des projets de mise à jour des inventaires naturels sont donc recensés:

♦ n°2024000: « Massif forestier de la Breille-les-Pins et bois limitrophes» (type II), ♦ n° 20240001: « Etang des Hautes Belles et étangs voisins (type I), ♦ n° 20240002: « Tourbières et étang des Loges » (type I)

Ces modifications des ZNIEFF sont en phase de validation.

Étang des Hautes Belles - ZNIEFF de type I

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LES ZONES HUMIDES

D’après le Porter à Connaissance du Préfet de Maine-et-Loire, la commune de La Breille-les-Pins est concernée par deux zones humides: ♦ code 49ZH522: ZNIEFF de type I « étang des Hautes Belles et étangs voisins » (petits plan d’eau et bordures des plans d’eau), ♦ Code 49ZH612: ZNIEFF de type II « Massif forestier de la Breille » (petits plans d’eau et bordure de plans d’eau).

Ces informations (cf. compléments dans le dossier 6-Annexes) sont issues de l’inventaire des zones humides du département (version 202, état zéro). Elles ont vocation à être prise en compte au sein des documents de planification et notamment dans les domaines de l’aménagement et de l’urbanisme.

LE RÉSEAU NATURA 2000

Natura 2000 est un réseau écologique européen d’espaces naturels. Son objectif principal est d’assurer le maintien des habitats naturels et des espèces d’intérêt communautaire dans un état de conservation favorable, voire leur rétablissement lorsqu’ils sont dégradés, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et dans une logique de développement durable: diversité biologique; valorisation du patrimoine naturel.

Cet objectif peut requérir le maintien, voire l’encouragement, d’activités humaines adaptées. Deux directives adoptées par les états de l’Union européenne avait établi la base règlementaire du grand réseau écologique européen: « Oiseaux » = ensembles d’espaces naturels sélectionnés notamment par la en tant que Zones de Protection Spéciale (ZPS). La désignation des ZPS s’est appuyée généralement sur les Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO), fruit d’une enquête spécifique de terrain validée par les Services de l’Etat. « Habitats Faune et Flore » = Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

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LA ZPS– ZONE DE PROTECTION SPÉCIFIQUE

Le territoire de la Breille-les-Pins est concerné par le réseau Na- tura 2000 puisqu’une zone de protection spéciale (ZPS) a été identifiée à l’échelle de l’ensemble des massifs forestiers environ- nant le lac de Rillé au nord-est. Cet ensemble qui associe milieux forestiers et milieux humides, ainsi que des zones agricoles, pré- sente une diversité importante d’espèces qui justifie la désigna- tion de complexe écologique en ZPS.

Cette ZPS a été désignée en 2006. Son nom est « Lac de Rillé et forets voisines d’Anjou et de Touraine » (code site FR 24 100 16)

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La Breille-les-Pins

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LES CONTRAINTES LIÉES À LA PROTECTION DES HABITANTS ET DE LEUR CADRE DE VIE

Les surfaces boisées couvrent la presque totalité du territoire communal. Ce type d’occupation du sol entraîne un risque de feux de forêts très élevé. LES RISQUES LIÉS AUX FEUX DE FORÊT

Exemple de forêt à La Breille-les-Pins

Les orientations du PADD devront prendre en compte cet élé- ment. Il convient, en effet, d’éviter toute nouvelle construction aux abords immédiats de la forêt.

Ce domaine relève directement de la responsabilité du maire.

LUTTE CONTRE La circulaire interministérielle du 10 décembre 1951 précise que cette défense externe contre l’incendie peut être assurée: L’INCENDIE soit à partir du réseau d’eau potable, soit à partir de points d’eau naturels ou de réserves artificielles de capacité minimum de 120 m² et accessibles en toute circonstance aux engins de lutte contre l’incendie (cf. en annexe une note sur les principaux textes applicables en matière de défense contre l’incendie).

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Le dossier départemental des risques majeurs , établi en 1996, a recensé des risques de mouvements de terrains sur le territoire, RISQUE DE MOUVEMENTS liés au retrait-gonflement des argiles.

DE TERRAINS Sur la commune, il existe des zones d’aléa nul à faible (cf. en annexe une cartographie des secteurs concernés et une fiche sur les précautions à prendre pour construire).

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Un arrêté préfectoral du 24 avril 2007 fixe les périmètres de pro- tection des points de prélèvement d’eau destinée à la consomma- PÉRIMÈTRE DE tion humaine du captage de « La Lande de l’Etang », pour la com- PROTECTION DU POINT DE mune de La Breille-les-Pins, soit un périmètre immédiat et une CAPTAGE AEP protection rapprochée.

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V OLET N ° 3

J USTIFICATIONS DES ORIENTATIONS DU P . A . D . D . ET DES DOCUMENTS RÈGLEMENTAIRES

3.1 - EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ÉTABLIR LE P.A.D.D PAGE 99

3.2 - EXPOSÉ DES MOTIFS DE LA DÉLIMITATION DES ZONES, DES RÈGLES ET DES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT PAGE 107

3.3 - MOTIFS DES CHANGEMENTS APPORTÉS PAR RAPPORT AU P.O.S PAGE 125

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Introduction

Article R. 123-2 du Code de l'urbanisme : " Le rapport de présentation : […] 3° Explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durable, expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application de l'article L. 123-2; En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés."

Les lois "Solidarité et Renouvellement Urbain" et "Urbanisme et Habitat" ont engagé la transformation des P.O.S. en P.L.U., document construit autour d'un Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD), qui présente le projet communal. Le PADD porte les ambitions des collectivités locales pour une meilleure organisation des conditions de vie sur le périmètre couvert par le P.L.U.

Définies au travers d'une démarche analytique et prospective du territoire, les orientations générales du PADD, bien que non opposables, constituent la "clef de voûte" du P.L.U. en ce que les parties du P.L.U. qui ont une valeur juridique (orientations particulières d'aménagement, documents graphiques, règlement) doivent être cohérentes avec elles.

Afin d'assurer et de justifier la cohérence entre les différents éléments du P.L.U., la présente partie expose, dans le cadre d'une démarche didactique : • les explications des choix retenus pour établir les orientations générales du PADD sur la base des conclusions du diagnostic communal, • l'exposé des motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement, • L’exposé des motifs des changements apportés au sein du PLU par rapport au POS.

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3.1 EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ÉTABLIR LE P.A.D.D.

Les orientations générales du P.A.D.D. de La Breille-les-Pins tentent, sur la base des éléments mis en exergue par le diagnostic, de répondre à un double objectif :

• Préserver et valoriser la qualité des paysages et de l’environnement,

• Recomposer et développer le tissu urbain.

Dans un souci de cohérence de ce document, ce chapitre construit autour de ces deux objectifs tentera de justifier au regard des conclusions du diagnostic les choix retenus par les élus pour établir le Projet d’Aménagement et de Développement Durable.

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PRÉSERVATION ET VALORISATION DES PAYSAGES ET DE L’ENVIRONNEMENT

EN MATIÈRE DE PATRIMOINE FORESTIER

La forêt est omniprésente à la Breille-les-Pins. Elle couvre la quasi-totalité du territoire communal, soit plus de 2500 ha, sur les 2757 hectares que compte le territoire communal.

Cette particularité communale génère plusieurs remarques : - une économie particulière liée à l’activité du bois : abattage, transport, transformation, - une grande richesse et diversité écologique et biologique (ZNIEFF de type 2, ZPS -Natura 2000-). - un risque de feux de forêts très élevé, souligné dans le « Porter à Connaissance » - la taille du massif boisé (plus de 2500 hectares) implique qu’il est soumis de fait à la réglementation des Espaces Boisés Classés (cette règle valant pour tous les massifs boisés de plus de 4 hectares - Code forestier) interdisant tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création de boisements.

En conclusion : Cette particularité forte impose de protéger et de valoriser le patrimoine forestier.

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EN MATIERE DE DIVERSITE ET DE RICHESSE DU PATRIMOINE BATI

Le diagnostic a montré une organisation urbaine particulière sur le territoire communal, qui a gardé trace des premières constructions. En particulier, l’ensemble bâti de la Tremblaye présente des particularités très spécifiques qu’il convient de protéger.

Les noyaux anciens du bourg et des deux villages importants (la Blottière et les Loges) méritent aussi d’être protégés et valorisés: certaines constructions marquent l’histoire de la commune, habitat modeste comme maison de maître du XIXe ou début XXe siècle.

Un recensement exhaustif de tous les hameaux a permis de mettre en évidence un patrimoine bâti intéressant (exemple : la Buffaie, les Hautes Belles, le Vau-Gilbert, etc…) qu’il convient de préserver.

En dehors de ce patrimoine bâti, il existe sur la commune, un petit patrimoine (fontaine, menhir, calvaire…) qui ponctue les randonnées en forêt et alimente les histoires et les légendes de la forêt de la Breille-les-Pins.

En conclusion : Les élus ont mesuré la richesse de leur patrimoine bâti (bâtiments comme petit patrimoine) et désirent en préserver la diversité et la richesse.

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EN MATIÈRE DE POTENTIEL DES TERRES AGRICOLES

A l’intérieur de ces grands massifs boisés qui couvrent le territoire communal, existent quelques clairières où l’agriculture a pu s’installer et se pérenniser.

Le diagnostic a montré que les surfaces agricoles (73 hectares) n’ont pas diminué par rapport au constat du P.O.S. Elles évoluent et leur utilisation change : l’élevage est de moins en moins présent, remplacé par le fourrage ou une agriculture spécialisée (culture de petits fruits, apiculture). Cette agriculture permet d’entretenir des clairières, respirations au milieu de la forêt.

En conclusion : C’est pourquoi, malgré le faible poids économique de cette activité, le projet communal est de conserver le potentiel des terres agricoles.

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RECOMPOSITION ET DÉVELOPPEMENT DU TISSU URBAIN

EN MATIÈRE D’AUGMENTATION DE LA POPULATION COMMUNALE ET DE DEVELOPPEMENT URBAIN

Depuis 1982, la commune de la Breille-les-Pins connaît un accroissement régulier de sa population, largement supérieur (en proportion) à l’augmentation de population du canton et de la Communauté de Communes.

Fort de ce dynamisme mais également souhaitant conserver son caractère de commune rurale, les élus envisagent de poursuivre ce développement de manière régulière et progressive. Dans ce cadre ils souhaitent accueillir environ une centaine de nouveaux habitants sur les dix prochaines années. Ceci conformément aux dispositions du Schéma directeur du Saumurois actuellement en vigueur:

En effet : « Tel qu’inscrit dans la carte de destination générale des sols, la Breille-les-Pins doit respecter une extension mesurée de l’urbanisation (ceci s’entend comme inférieur ou égale à 2,5 ha) : soit une évolution de population maximale pour 2010 entre + 50 habitants à + 70 habitants par rapport à la population du RGP 1999 (soit entre 2 et 3 familles nouvelles par an).

Les éventuelles surfaces souhaitées à plus long terme peuvent être traduites dans le P.A.D.D, sans pour autant être inscrites en zones à urbaniser (AU) dans le zonage du P.L.U (court ou long terme).

Ces perspectives sont soumises aux réglementations applicables relatives à la protection des espaces agricoles, la préservation des espaces d’intérêt environnemental, et aux modalités de développement déterminées dans le PLU »

Source: Orientations générales du SCOT pour la commune de la Breille-les-Pins.

En 2007, le recensement comptait une population de 540 habitants à la Breille-les-Pins. En ayant pour objectif +100 habitants dans 10 ans, la commune envisage à terme une population totale de l’ordre de 640 habitants.

L’accueil de cette nouvelle population requiert environ 30 à 40 logements nouveaux (en évaluant 3 personnes par logement) sur les 10 années à venir.

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Comment est envisagé ce développement de construction ?

La Breille-les-Pins ne comprend pas un unique noyau central, les hameaux de la Blottière et des Loges étant d’importance presque égale au bourg. Cependant, le bourg dispose d’un assainissement collectif en eaux usées; un projet d’assainissement est envisagé à la Blottière. C’est pourquoi, tenant compte des particularités territoriales de la Breille-les-Pins et des contraintes techniques, il est envisagé :

• de concentrer les extensions urbaines organisées afin de recevoir une nouvelle population sur le bourg. Ces extensions, afin de maîtriser le rythme de croissance, sont envisagées à long terme. Cela permet une ouverture progressive à l’urbanisation selon un rythme raisonné et régulier.

• de permettre la construction dans les villages principaux des Loges et de la Blottière, sans extension de l’enveloppe urbaine. La construction se fera sur des parcelles libres ou par révision du parcellaire. C’est pourquoi, il est difficile d’évaluer l’importance de la construction. Cependant, en se basant sur la forme pavillonnaire actuelle et l’occupation de surface importante, il peut être évalué entre cinq et huit logements supplémentaires sur l’ensemble des deux sites.

• de contenir l’urbanisation des hameaux repérés dans l’enveloppe bâtie existante. Cinq hameaux ont été recensés (la Baraudière, la Fontaine aux Prêtres, le Petit Vau Gilbert, l’Ouche du Cormier et la Petite Breille) qui devraient accueillir une ou deux constructions supplémentaires par site.

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EN MATIÈRE DE MIXITÉ URBAINE ET SOCIALE

La commune accueille déjà une population mélangée. Elle compte 73 % de résidences occupées par leur propriétaire, soit en lotissement, soit en diffus (sur de grands terrains). Elle compte 20 % de logements locatifs dont 7 % de locatifs sociaux.

La commune entend maintenir cette diversification du parc de logements pour permettre l’accueil de jeunes ménages.

EN MATIÈRE DE CADRE DE VIE

La commune de la Breille-les-Pins compte sur son image de cadre boisé, permettant une vie tranquille, pour attirer une nouvelle population. Elle entend aussi répondre aux besoins des habitants présents ou futurs et notamment, elle prévoit d’adapter ses structures et équipements pour des activités culturelles et de loisirs. Elle prévoit la construction d’équipements publics (comme l’extension de l’école dans le bourg) répondant aux besoins d’une population de 600 à 650 habitants.

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EN MATIÈRE DE DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES ECONOMIQUES

La commune compte une dizaine d’entreprises artisanales dispersées sur le territoire communal. Seule une entreprise est située dans une zone artisanale (UY au P.O.S) qui assure sa pérennité et son développement.

Conclusion : Les élus souhaitent réserver un accueil de qualité, à travers la création d’une zone artisanale à proximité du bourg pour les artisans qui souhaitent développer leur activité ou pour l’accueil de nouveaux artisans (notamment par rapport au développement du pôle Végépolys –myrtille– ou de la filière bois). Il est bien clair que cette zone est réservée pour des artisans locaux et n’entrera pas en concurrence avec le parc d’activité communautaire de « la Ronde ».

La Breille-les-Pins s’inscrit comme une commune à vocation touristique affirmée. Afin de renforcer cette attractivité, le plan d’eau des Loges a été créé en 1975 et de nombreux sentiers de randonnées pédestres et équestres sillonnent le territoire.

La commune dispose aussi d’équipements à vocation touristique ou de loisirs à gestion privée comme le camping aux Loges ou la discothèque, qui apportent une animation complémentaire et permettent de fidéliser une clientèle.

Conclusion : La commune entend prendre les moyens afin de valoriser et de développer les activités touristiques et de loisirs, notamment en favorisant l’hébergement touristique (en complément de l’hôtel- restaurant situé dans le bourg).

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3.2 EXPOSÉ DES MOTIFS DE LA DÉLIMITATION DES ZONES, DES RÈGLES ET DES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT

Si le P.A.D.D. permet de définir les grands principes qui vont régir l'urbanisation et l'aménagement du territoire communal, seules leurs traductions concrètes dans les documents réglementaires du P.L.U. (documents graphiques, règlement et orientations particulières d'aménagement) peuvent permettre de les rendre opposables aux administrés de la commune.

Afin d’assurer et de justifier la cohérence entre les différents éléments du PLU, le présent chapitre reprend les différentes orientations générales du PADD et en explique la traduction au sein des délimitations en zones, du règlement, des emplacements réservés, des orientations particulières d’aménagement...

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TRADUCTIONS RÉGLEMENTAIRES DE L’ORIENTATION GÉNÉRALE DE PRÉSERVATION ET DE VALORISATION DE LA QUALITÉ DES PAYSAGES ET DE L’ENVIRONNEMENT

PROTÉGER ET VALORISER LE PATRIMOINE FORESTIER

En dehors des espaces urbanisés de la commune et de quelques RADUCTION DANS LES T clairières à vocation agricole, la très large majorité du territoire de DOCUMENTS La Breille-les-Pins est occupé par des boisements. Ils comportent RÉGLEMENTAIRES des intérêts écologiques et économiques (transport et traitement du bois: chaufferie, scierie…) certains.

L’ensemble du « massif forestier de la Breille » est recensé au titre d’une ZNIEFF de type II (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) et d’une ZPS (zones de protection spécifique) liée au réseau Natura 2000. Il offre des potentialités biologiques importantes.

Au sein du PLU, les boisements ont fait l’objet d’un classement en zone Naturelle, inconstructible.

L’objectif de la zone Naturelle est de maintenir le caractère paysager et écologique des espaces naturels et de protéger les sites, paysages et éléments remarquables.

Dans la zone N, le principe veut que toute construction nouvelle soit interdite, sauf les annexes aux habitations existantes (sous conditions). Seul le bâti existant peut faire l’objet d’une valorisation ou d’une évolution, sous certaines conditions, assurant le maintien d’une cohérence d’ensemble et le respect des paysages environnants. Ainsi sont autorisées sous condition en zone N : • l’aménagement, la remise en état, l’extension et le changement de destination des constructions existantes, • La reconstruction des biens sinistrés, sur la même emprise qu’avant sinistre.

Ceci dans la limite de conditions strictes, notamment : • une extension limitée à 40% de la surface au sol originelle, • ne pas engendrer de nuisances supplémentaires au voisinage (bruit…), • respecter l’architecture traditionnelle des bâtiments.

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De plus, l’ensemble des boisements a fait l’objet d’un classement spécifique au titre des Espaces Boisés Classés (article L.130-1 et R.130-1 du Code de l’urbanisme) au sein du plan, interdisant tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création de boisements.

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PRÉSERVER LA DIVERSITÉ ET LA RICHESSE DU PATRIMOINE BÂTI

Le centre-bourg a fait l’objet de la mise en place d’un RADUCTION DANS LES T secteur urbain spécifique Uc, afin de respecter son architecture DOCUMENTS et son organisation traditionnelle. RÉGLEMENTAIRES L’objectif du secteur Uc est de préserver et de valoriser l’architecture traditionnelle et la structure ancienne du bourg, tant dans la palette des matériaux identitaires (couleurs, texture…) que dans l’organisation et l’implantation du bâti.

C’est pourquoi, par rapport aux règles générales de la zone U, le règlement du secteur Uc se veut plus contraignant sur les points suivants: • article 6- implantations des constructions par rapport aux voies et emprises publiques : « Les constructions à usage d’habitation doivent être édifiées à l'alignement ou en limite des voies publiques ou privées existantes, à modifier ou à créer ». • article 11– aspect extérieur, 11.6– Les clôtures: « En limite de l’espace public, les clôtures doivent être constituées - Soit d’un mur plein de hauteur minimale de 1,50m de même nature que le revêtement des façades des constructions auxquelles il se raccorde, - Soit d’un mur d’une hauteur minimale de 1,00m, surmonté d’une grille (ferronnerie). La teinte de la grille devra faire référence au nuancier du Maine-et-Loire ».

En outre, l’ensemble des constructions du secteur Uc est soumis à permis de démolir, au titre de l’article L.430-1 d) et en application du 7° de l’article L.123-1 du Code de l’urbanisme.

L’ancien bourg de la Tremblaye à fait l’objet d’un classement spécifique en secteur Np, secteur naturel protégé strictement. Ce cœur historique du village comprend des bâtiments de grande qualité architecturale mais pas toujours bien entretenus. Le caractère privé et clos de cet ensemble rend difficile tout diagnostic architectural. Aussi le choix s’est porté sur la création d’un sous secteur spécifique, Np. Il s’agit donc d’un secteur inconstructible de part son appartenance à la zone Naturelle. La garantie de la préservation de la qualité du bâti est renforcé par la mise en place d’un indice spécifique de protection. Le règlement du secteur Np est plus restrictif que celui du reste de la zone naturelle : les extensions du bâti existant ainsi que la réalisation d’annexes, accolées ou non, sont interdites. Seules

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sont autorisés l’aménagement, la remise en état et le changement de destination des constructions existantes, sous conditions.

En outre, l’ensemble des constructions du secteur Np est soumis à permis de démolir, au titre de l’article L.430-1 d) et en application du 7° de l’article L.123-1 du Code de l’urbanisme.

Enfin la commission municipale a souhaité protéger le reste de son patrimoine bâti construit avant 1945. Ces noyaux bâtis anciens d’intérêt architectural ou patrimonial ont fait l’objet d’un repérage sur les documents graphiques (bâtiments grisés sur les plans) et sont soumis à permis de démolir au titre de l’article L.123-1-7° du Code de l’urbanisme. Il s’agit des noyaux bâtis des secteurs de : • La Baraudière, • La Buffaie, • Le Vau Gilbert, • La Petite Breille, • La Poitevinière, • La Blottière, • Les Hautes Belles, • Les Loges, • dans le bourg, en dehors du secteur Uc, les constructions anciennes rue du Vau de Chevré.

Également, en plus des éléments bâtis cités ci-dessus, deux autres éléments constitutifs du petit patrimoine ont fait l’objet d’un repérage (symbole « étoile » au plan) et d’une protection au titre de l’article L.123-1-7° du Code de l’urbanisme. Il s’agit de: • le menhir de « la mère Michelle », • la fontaine bouillonnante au lieu-dit des Hautes-Belles.

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CONSERVER LE POTENTIEL DES TERRES AGRICOLES

La conservation du potentiel des terres agricoles est assurée par la RADUCTION DANS LES T mise en place d’une zone Agricole sur les terres exploitées ou DOCUMENTS exploitables. Globalement le potentiel agricole inscrit au Plan RÉGLEMENTAIRES d’Occupation des Sols révisé est conservé au sein du présent PLU. La surface inscrite en zone A au PLU est de 190 hectares.

D’une manière générale, la zone A comprend peu de bâtiments. La commission souhaite en effet favoriser la protection et la mise en valeur patrimoniale du bâti par son inscription en zone N.

Les clairières ayant fait l’objet d’un classement en zone agricole sont localisées à: • la Baraudière, • La Buffaie, • La Martinière, • De la Poitevinière à la Blottière et jusqu’au bourg, • La Gagnerie, • Le vau Gilbert, • Les Loges.

Le classement de terres en zone A engendre un principe strict d’inconstructibilité au sein de cette zone agricole, exception faite de toute construction qui concoure à favoriser l’activité agricole ou qui lui est nécessaire. Sont ainsi autorisés sous condition : • L’ensemble des constructions nécessaires à l’exercice de l’activité agricole (bâtiments agricoles : construction nouvelle, restauration et extension de l’existant), • Le logement de fonction de l’exploitant agricole (construction nouvelle, rénovation et extension) dès lors qu’il est clairement justifié de la nécessité de sa présence permanente à proximité des bâtiments agricoles. • Les constructions à usage de commerces ou de bureaux, directement liées à l’exploitation agricole. • Le changement de destination d’anciens bâtiments agricoles dès lors qu’il est en lien avec l’exercice d’une activité agricole et que le bâtiment présente une qualité architecturale ou patrimoniale. Ainsi le changement de destination est envisagé dans deux cas au sein de la zone A : soit en vue du logement de fonction de l’exploitant, soit en vue d’une diversification de l’activité agricole (gîte, ferme- auberge…).

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Les constructions résidentielles nouvelles sont de fait interdites au sein de la zone agricole, ce qui permet de limiter les conflits d’usage entre agriculteurs et résidents non agriculteurs (bruit, poussière…) et ainsi de permettre un développement de l’agriculture dans les meilleures conditions au sein de cette zone agricole.

Pour les constructions résidentielles existantes au sein de la zone agricole (cas notamment aux Loges et au Vau Gilbert) , le règlement prévoit la possibilité de les aménager, de les remettre en état ou de les étendre de manière limitée (30% de la surface au sol originelle).

L’article 4.1 du règlement -eau potable- prévoit que les autres besoins en eau (hors eau potable) pour usage agricole ou pour la défense incendie sont à couvrir par la mise en place de réserves appropriées.

Enfin, il est à préciser que quelques parcelles agricoles de petite taille ont fait l’objet d’un classement en zone naturelle (N) afin d’assurer une cohérence dans la protection du massif boisé. Cependant ce zonage N ne fait pas obstacle à l’exploitation des terres ainsi classées. Il empêche simplement l’implantation de nouvelles constructions qui pourraient entraver cette protection.

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TRADUCTIONS RÉGLEMENTAIRES DE L’ORIENTATION GÉNÉRALE DE RECOMPOSITION ET DE DÉVELOPPEMENT DU TISSU URBAIN

ACCROISSEMENT DE LA POPULATION COMMUNALE DE MANIÈRE RÉGULIÈRE ET MODÉRÉE.

• UNE CENTAINE DE NOUVEAUX HABITANTS À L’HORIZON 2018, CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS DU SCHÉMA DIRECTEUR DU SAUMUROIS ACTUELLEMENT EN VIGUEUR.

Cet engagement politique donne un cadre au projet RADUCTION DANS LES T communal notamment en ce qui concerne les surfaces à DOCUMENTS urbaniser. RÉGLEMENTAIRES Ainsi les surfaces des futures zones à urbaniser à vocation principale d’habitat représentent 2,1 hectares au total.

Ces zones « à urbaniser » ont été définies sur le long terme. Il s’agit exclusivement de zones 2AU, destinées à constituer des réserves foncières. Elles supposent, pour être ouvertes à l’urbanisation, une procédure de modification ou de révision du PLU.

Cas particulier du secteur Uh du bourg

Ce choix sur l’exclusivité d’une zone 2AU d’habitat s’explique du fait de la présence d’une parcelle non encore construite au sein de la zone U du PLU (parcelle n°8 de la «Croix du Jubilé, propriété communale). Une modification n°4 du POS a été approuvée par délibération du Conseil municipal en date du 12 juin 2006, pour ouverture à l’urbanisation de cette zone (enquête publique du 10 avril au 11 mai 2006). Au sein du présent PLU, le terrain est donc inclus à la zone Urbaine du bourg mais fait l’objet de la création d’un sous secteur spécifique Uh afin d’y appliquer des orientations particulières d’aménagement (cf. dossier 3) qui reprennent le schéma de la modification n°4 du Plan d’Occupation des Sols approuvée. Les règles de la zone U s’appliquent au secteur Uh et notamment celles de diversification des logements et d’offre de production de logement social (cf. Orientation suivante de mixité urbaine et sociale). Pour permettre un accès nord à ce secteur, un emplacement

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réservé n°4: « aménagement du chemin rural pour accès au secteur Uh » est prévu au plan.

De plus, d’autres possibilités de constructions sont possibles immédiatement à l’approbation du PLU dans quelques terrains libres au sein des hameaux (cf. orientation suivante) et du bourg.

Ceci permet de laisser le temps à la commune d’intégrer ses futurs habitants dans un souci de bonne gestion des équipements collectifs (notamment scolaires et péri scolaires).

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PROMOUVOIR UN DÉVELOPPEMENT URBAIN COHÉRENT

• HIÉRARCHISER LES NOYAUX BÂTIS: ⇒ LE BOURG, LA BLOTTIÈRE, LES LOGES: NOYAUX PRINCIPAUX ⇒ LE RESTE: HAMEAUX SECONDAIRES

• CONCENTRER LES EXTENSIONS URBAINES EXCLUSIVEMENTS SUR LE BOURG,

• DANS LES HAMEAUX, SEULEMENT AUTORISER QUELQUES CONSTRUTIONS DANS LES DENTS CREUSES S’IL Y EN A .

Tout d’abord, le projet prend en compte l’urbanisation TRADUCTION DANS LES existante par la mise en place d’une zone U -urbaine mixte-, DOCUMENTS sur les trois noyaux bâtis principaux que sont: RÉGLEMENTAIRES • le bourg (bourg ancien, extensions récentes et équipements), • La Blottière (noyau ancien et constructions récentes), • Les Loges (noyaux anciens et constructions récentes).

Cette zone U est essentiellement destinée à l’habitat mais elle peut aussi accueillir l’ensemble des autres fonctions d’un bourg (commerces, équipements collectifs, activités non nuisantes…).

Le règlement définit les modalités de l’occupation du sol au sein de cette zone.

Le bourg ancien a fait l’objet de la création d’un secteur spécifique Uc, adapté à son organisation et à son architecture traditionnelle (cf. justification de l’orientation sur « la préservation de la diversité et de la richesse du patrimoine bâti »).

Un autre secteur Uh est créé sur une parcelle communale non encore urbanisée (n°8 de la Croix du Jubilé). L’aménagement de cette parcelle est soumis à des principes généraux d’urbanisation (cf. dossier 3) et soumis à des règles de mixité urbaine et sociale (cf. Orientation précédente sur l’accroissement de la population communale et suivante sur la mixité urbaine et sociale).

En complément des zones urbaines d’habitat existantes, le projet prévoit la création de zones « à urbaniser » (2AU) à vocation principale d’habitat, afin de répondre à l’objectif de croissance de population. Ces zones 2AU sont exclusivement localisées sur le bourg, lieu de regroupement des équipements de la commune (services administratifs, assainissement collectif, équipements collectifs…). Leur localisation permet de recréer une enveloppe bâtie homogène et cohérente. Ainsi les zones 2AU d’habitat se

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localisent: • sur les arrières de la mairie jusqu’en lisière boisée, pour une surface d’un hectare, (secteur facile d’accès et en continuité avec le bourg) • à l’extrême ouest du bourg, au sud de la rue Saumuroise, jusqu’à la limite des réseaux existants, pour une surface de 1.1 hectare. Toutefois, la définition de cette dernière zone 2AU ne conduit pas à relier l’agglomération au village de la Blottière. Les deux entités restent bien indépendantes l’une de l’autre.

Le développement de l’urbanisation n’a pas été retenu au sud ouest de l’agglomération, au lieu-dit « l’ouche Basse » car les terrains apparaissent humides et impropres à la construction. En outre s’y applique le périmètre de protection de 100m par rapport aux installations de la station d’épuration, qui ne permettait pas d’avoir une surface intéressante pour développer l’urbanisation.

Également sur la partie est de l’agglomération, les terrains n’ont pas été inscrits en zones constructibles, notamment le long de la rue des Loges, afin de ne pas accentuer la linéarisation de l’urbanisation sur cet axe.

Un autre secteur n’a pas été inscrit pour une urbanisation future au PLU: il s’agit des terrains localisés en lisière ouest de l’agglomération, au nord de la rue Saumuroise de par leur difficulté d’urbanisation (taillis).

Pour répondre à l’objectif concernant les hameaux, de permettre quelques constructions dans les « dents creuses », le PLU crée un sous secteur Nh, secteur naturel urbanisé sous forme de hameaux, autorisant les constructions nouvelles à usage d’habitation et leurs annexes. Une dent creuse est un terrain libre de constructions entre deux parcelles déjà bâti. Il fait partie de l’enveloppe urbaine existante et ne conduit pas à l’extension des constructions à l’extérieure de cette enveloppe. En ce qui concerne le définition des secteur Nh, la commission municipale a souhaité conserver le potentiel constructible des hameaux inscrit au Plan d’Occupation des Sols révisé. C’est pourquoi d’une manière générale, les sous-secteurs Nh, , sont calés sur les zones NB du POS. Sont concernés par ce zonage les hameaux de: • La Baraudière, • L’ouche du Cormier, • Le Petit Vau Gilbert, le Sapin Vert et la Fontaine aux Prêtres, • La Petite Breille.

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Les autres hameaux pour lesquels les possibilités de constructions en dent creuse sont absentes ont de manière logique fait l’objet d’un classement en zone Naturelle, autorisant l’évolution du bâti existant.

Au sein du secteur Nh, l’implantation des constructions par rapport à la voie publique (article 6 du règlement) devra respecter la règle suivante: « Toute construction nouvelle doit être implantée soit à l’alignement, soit en retrait de 3 mètres minimum de l’alignement des voies existantes, à élargir ou à créer ». Cette règle d’implantation, identique à celle de la zone Urbaine, permet d’assurer le maintien d’une certaine cohérence dans l’organisation des hameaux.

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GARANTIR UNE MIXITÉ URBAINE ET SOCIALE

Afin de répondre à cet objectif, le règlement du PLU, en cohérence RADUCTION DANS LES T avec le projet de Programme local de l’Habitat, fait application de DOCUMENTS la loi ENL– engagement national pour le logement– dont les RÉGLEMENTAIRES dispositions offrent la possibilité dans les zones U et AU du PLU de programmer des opérations de mixité urbaine et sociale.

L’article L.123-1, 16° du Code de l’Urbanisme prévoit ainsi que: « Les Plans locaux d’urbanisme […] peuvent […] : 16° Délimiter, dans les zones urbaines ou à urbaniser, des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements qu'il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale».

Dans ce cadre, les plans de zonage du PLU font apparaître, au droit du secteur Uh, un périmètre pour la réalisation d’un programme de mixité.

Le règlement de la zone U prévoit dans son article 2: « Pour les opérations nouvelles, privées ou publiques de 10 lots et plus, il devra être créé : − au moins 20% de parcelles de moins de 450m² et 20% de parcelles entre 450 et 600m², − et au moins 20% de logements par production concertée (logements à loyer bas, à loyer modéré et accession maîtrisée). Disposition complémentaire applicable au secteur Uh : En application de l’article L.123-1, 16° du Code de l’Urbanisme, au moins 20% du programme devra être affecté à des catégories de logements définies dans le respect des objectifs de mixité sociale ».

Cette réglementation assure au PLU une réponse aux objectifs prioritaires affichés dans le PLH de: 1. diversifier les logements y compris en accession, 2. maintenir l’effort de production de logement social.

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AMÉLIORER LE CADRE DE VIE DES HABITANTS

• ADAPTER LE NIVEAU DES ÉQUIPEMENTS À LA POPULATION ACTUELLE ET À VENIR • INSCRIRE UN AXE DE CONTOURNEMENT DE L’AGGLOMÉRATION

Afin de satisfaire à l’objectif d’adaptation des équipements aux RADUCTION DANS LES T besoins des habitants actuels et futurs, le PLU prévoit: DOCUMENTS RÉGLEMENTAIRES La création d’un secteur 2AUe, d’urbanisation à long terme destinée à l’accueil d’équipements sportifs, culturels ou de loisirs, sur une surface de 1,6 hectares. Les terrains retenus par ce classement se localisent dans le centre bourg, à l’est de la place des Tilleuls. Ils sont accessibles par le chemin rural du Cimetière ou par la place des Tilleuls. Ils sont actuellement occupés par des prairies et ne sont pas viabilisés. Par ailleurs aucun projet n’est actuellement envisagé. Pour ces raisons, les terrains ont été classés en tant que réserves foncières et nécessite une modification ou révision du PLU pour être ouvert à l’urbanisation. Lors de l’aménagement de la zone, il conviendra d’envisager les stationnements liés aux activités culturelles susceptibles de créer une gêne sonore nocturne au plus loin des zones U, en prenant des mesures de précaution.

Par ailleurs, il est à préciser que le terrain communal, parcelle n° 35, adjacent au secteur 2AUe, a été inscrit directement en zone U afin de pouvoir réaliser à très court terme un équipement collectif en fonction des besoins.

Trois emplacements réservés ont été inscrits au sein du PLU afin de permettre une extension des équipements existants, en cohérence avec la volonté d’augmentation de la population : • ER n°1 pour extension des locaux communaux, • ER n°2 pour extension du stationnement, • ER n°3 pour extension des bâtiments scolaires et périscolaires.

NB: des aménagements (création de merlons par exemple) pourraient s’avérer nécessaires pour limiter l’impact des zones 2AUe et 2AUy (voir suite) sur les habitants de la zone U.

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FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

• LES ACTIVITÉS TOURISTIQUES ET DE LOISIRS: CAMPING DES LOGES, GÎTES ET CHAMBRES D’HÔTES…, DISCOTHÈQUE. • LES ACTIVITÉS ARTISANALES

Concernant les possibilités de développement du camping TRADUCTION DANS LES des Loges, le PLU met en place un secteur spécifique Nl, DOCUMENTS correspondant strictement au site de loisirs des Loges RÉGLEMENTAIRES actuellement en activité (au sud de l’étang). Ainsi aucune extension du périmètre du site n’est possible ni souhaitable pour la conservation de la qualité environnementale. A l’intérieur du secteur Nl sont autorisées les installations de loisirs liées au site.

Ainsi le règlement prévoit au sein de son article 2 les autorisations complémentaires au secteur suivantes: « - l’aménagement de terrains de camping et de caravaning, - les installations de loisirs, sous réserve d’une bonne intégration dans le site, - un logement de fonction à condition : - qu'il soit destiné au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, le gardiennage ou la surveillance des installations autorisées dans la zone, - qu'il soit inclus dans le volume d’un des bâtiments destinés à l’activité de loisirs ».

Les constructions autorisées dans le secteur ne devront pas excéder 7m (article 10 du règlement).

Concernant les façades, « les matériaux et couleurs utilisés seront choisis dans un souci d’intégration maximum des bâtiments avec le paysage et le bâti environnant » (article 11 du règlement).

IMPORTANT Cf partie 4.2 pour la prise en compte de l’environnement et la démonstration d’absence d’impacts notables, notamment vis-à-vis des tourbière en aval.

Le développement de l’hébergement touristique tel que gîtes ou chambres d’hôtes ne trouve pas de traduction concrète au sein du PLU car il s’agit d’initiatives privées difficilement appréhendables. Néanmoins leur création reste tout à fait possible, au sein de la zone U d’une part (le bourg, la Blottière ou Les Loges) mais aussi sur le reste du territoire communal couvert très largement par une zone Naturelle autorisant les changements d’affectation, remises en état, aménagement et

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 121 extensions des bâtiments existants.

L’activité existante de la discothèque au lieu-dit du Chêne est pérennisée au sein du PLU par la création d’une zone UL, zone spécifique destinée exclusivement à l’activité de la discothèque existante. Le champ d’application de cette zone est délibérément strict au sein du règlement afin de ne pas autoriser le développement d’une autre activité sur ce secteur. Néanmoins le PADD reste quant à lui relativement évasif sur cette zone « d’activités de loisirs » afin de permettre, dans le cas d’une cessation de l’activité discothèque, un réinvestissement des bâtiments existants par une autre activité, par le biais d’une simple procédure de modification du PLU (pas de remise en cause de l’économie générale du PADD, seulement redéfinition du règlement).

L’objectif de la zone UL est de permettre le maintien et le développement de l’activité de la discothèque en prenant en compte ses contraintes et notamment son incompatibilité avec la présence à proximité de constructions à usage d’habitation. C’est pour cela que le trait de zonage côté est s’appuie en limite du bâtiment existant, afin de ne pas permettre d’extension du côté des habitations de la Poitevinière.

Le règlement de la zone UL autorise (article 2), outre les constructions en lien et nécessaires à l’activité discothèque, le logement de fonction sous condition, à savoir: « - qu'il soit destiné au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, le gardiennage ou la surveillance de la discothèque, - qu'il soit inclus dans le volume d’un des bâtiments d'activité ».

Au niveau des plantations, l’article 13 prévoit que « la haie existante le long de la RD 155 doit être conservée ou remplacée par des plantations de hautes tiges, en tant qu’elle constitue un écran végétal assurant un moindre impact visuel des bâtiments ».

Les élus ont souhaité permettre la mise en place de réserves foncières pour une zone artisanale à proximité du bourg. Pour répondre à cet objectif, le PLU prévoit la création d’une zone 2AUy (surface: 2,2 hectares), destinée à recevoir une urbanisation future à vocation d’accueil d’activités artisanales ou tertiaires. En l’absence d’un projet immédiat, cette zone n’est pas directement urbanisable et la réalisation d’un projet d’aménagement nécessitera une procédure de modification (avec enquête publique).

Les terrains sont actuellement entièrement boisés. Les principes d’aménagement pourront s’appuyer sur un principe de création de clairières, de taille adaptée à l’activité. L’abattage des arbres devra correspondre aux besoins en superficie des bâtiments et des aires de manœuvre et de stationnement et ne pas excéder 80% de la surface totale de la parcelle. La surface minimale restant arborée doit être de 20% de la surface totale de la parcelle.

Les terrains sont facilement accessibles, soit par la RD 85 soit par le chemin rural. Sur la RD, il devra y avoir un accès commun à la zone, afin de garantir la sécurité des usagers du secteur en interdisant la multiplication des sorties sur cette voie.

Afin de ne pas concurrencer la zone d’activité intercommunale de la Ronde, la zone ne pourra accepter que les bâtiments couverts de moins de 300m² de surface au sol. En dessus de cette limite, l’installation d’un artisan ou d’une entreprise devra se faire dans la zone intercommunale.

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Dans le but de limiter la densification de cette zone qui devra rester une zone d’accueil pour l’artisanat local, le règlement pourra limiter l’emprise au sol des constructions à 40% de la superficie totale de la parcelle.

Principes d’aménagement de la zone 2AUY

Croquis perspective de l’aménagement envisagé du secteur

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Au lieu-dit « la Gagnerie », une zone UY est créée, destinée à l’implantation d’activités artisanales, industrielles, commerciales ou de bureau, ceci afin de tenir compte et de permettre le développement de l’entreprise existante de maçonnerie. Le découpage de la zone UY s’étend strictement aux parcelles occupées par l’activité et ne permet pas le développement d’autres activités. En outre, le règlement prévoit dans son article 9 une emprise au sol des constructions maximale de 30% de la surface totale de la parcelle.

Outre les possibilités offertes par les zones spécifiquement vouées au développement des activités, la zone urbaine autorise les constructions à usage de commerces, d’artisanat, de bureau ou de services ainsi que certaines installations classées, à condition entre autre qu’il n’en résulte pas pour le voisinage une augmentation des risques ou des nuisances.

De même, en zone Naturelle, le changement de destination à vocation d’activités est autorisé, à condition de ne pas engendrer de nuisances supplémentaires avec le voisinage (bruit, poussière…).

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3.3 - MOTIFS DES CHANGEMENTS APPORTÉS PAR RAPPORT AU P.O.S.

Le tableau ci-après montre globalement les transformations élaborées TABLEAU RECAPITULATIF dans le cadre du nouveau P.L.U. en terme de terminologie de zones. DE L’EVOLUTION DU ZONAGE POS/PLU

P.O.S. modifié P.L.U.

U (dont secteurs Ua et Ub) U Secteur Uc (centre-bourg) Secteur Uh (d’habitat) N UY UY/2AUY/N NB Nh (hameau) N U (la Blottière - les Loges) NC A

UL (discothèque) N 2 AU ND N NDd Nl (les Loges) NA 2 AU (bourg) N (les Loges)

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La présente partie présente tour à tour les différentes zones et EXPLICATIONS DES secteurs du POS modifiés par zones géographiques et retrace pour chacune d’elles les changements de zonages apportés ou non au CHANGEMENTS APPORTÉS AU sein du PLU, que ce soit en terme de modifications de périmètre ou ZONAGE DU POS MODIFIÉ de vocation de la zone.

LE BOURG

Dans le P.O.S, le bourg était couvert par une zone U qui englobait les extensions linéaires et le hameau de la Tremblay. La modification n° 4 du P.O.S, approuvée le 12 juin 2006, a classé quelques terrains NA en Ua et Ub afin d’introduire quelques règles particulières à la règle générale U.

Ces classements U, Ua et Ub ont évolué dans le PLU en :

• Un secteur central Uc constituant le centre historique • Un secteur Uh pour la réalisation d’un projet d’habitat (anciennement Ua au POS, parcelle n°8 ayant fait l’objet de la modification n°4 du POS) au sein duquel s’applique des Orientations particulièrs d’aménagement. • Une zone urbaine U, - reprenant la limite sud de l’Ouche Basse - englobant les constructions récentes des Grands Champs ainsi que les parcelles agricoles 217 - 266 et 265 en marge, - le cimetière et la parcelle 35 (anciennement Na) - l’extension de l’ADAPEI (anciennement Ub).

La limite est de la zone U au POS a été modifiée, suite au diagnostic : - les parties nord des parcelles 491 et 484, anciennement U, ont été classées en NC. Il s’agit de parcelles non construites, faisant partie de la « pièce de la Vicairie ».

De plus, les orientations du P.A.D.D, en conformité avec la loi SRU, préconisent une recentralisation des constructions autour de noyaux constitués, comme le bourg et certains hameaux, en évitant un étalement le long des voies de communication.

• Le village de la Tremblaye est classé en Np, considérant qu’il est important de conserver, de mettre en valeur et de protéger cet ensemble architectural intéressant, patrimoine historique de la commune.

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Les extensions résidentielles autour du bourg dans le POS

Une zone NA couvrait le secteur du cimetière. Elle a été modifiée en : - U autour du cimetière, parcelle communale - 2AUe pour les parcelles 36 - 38 - 106 - 238 destinées à accueillir des équipements publics à long terme.

Les extensions résidentielles autour du bourg dans le PLU

Deux zones 2AU ont été inscrites dans le PLU, classées en NC au P.O.S : - 2 AU à l’ouest, sur la rue de Saumur (1,1 ha environ) - 2 AU derrière la mairie (1 ha environ).

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LA BLOTTIERE

L’ensemble de la Blottière, village classé en NB au P.O.S, est classé en U dans le présent P.L.U. Quelques modifications de limite ont été effectuées à la marge : - Réduction de la zone constructible au nord, sur le fond des parcelles 639 - 640 - 641 - 642 - 1300 - 1395 ainsi que le classement des parcelles 649 - 1392 et 1394 en A. La limite du P.L.U tend à réduire l’étalement des constructions le long de la rue du Sapin Vert ainsi que le long du chemin rural (parcelle 649).

- Ajustement de la limite ouest, sur les parcelles 653 - 1020 - 1324 - 1323 et 1022, par extension faible de la zone U sur la zone N (au P.O.S).

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LES LOGES

Le hameau des Loges était couvert par un zonage NB au P.O.S : NB au village des Loges proprement dit (excluant toutefois les constructions anciennes des parcelles 876 et 890), NB aux « Amonts des Loges » entre la route départementale n° 58.

Le hameau des Loges est constitué comme le bourg ou la Blottière. Aussi, le classement en U du P.L.U couvre globalement les deux parties de NB, à quelques modifications de limite près:

- les Amonts des Loges : la parcelle 800 (anciennement NB) est classée en N. C’est une parcelle boisée, non construite, située le long de la RD 58 et concernée par un site archéologique (enclos des Grands Buissons). Afin de ne pas étaler l’urbanisation de la voie et pour préserver le patrimoine boisé et archéologique, la parcelle est classée en N, inconstructible.

- les Loges : augmentation de la surface constructible U sur les parcelles 1115 et 1114 (anciennement NC), afin de tenir compte des constructions récentes existantes, classement en U des parcelles 890 et 891 (anciennement ND) occupées par de l’habitat ancien.

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LES ZONES D’ACTIVITÉS UY

Les zones UY du P.O.S qui ont été reconduites au sein du PLU :

• La Gagnerie Les parcelles 994 - 995 et 996 sont occupées par une entreprise. Aussi, le zonage UY est maintenu dans le P.L.U.

• Le bourg Au nord du bourg, la zone UY du P.O.S couvrait une surface de 3,3 ha environ et concernait les parcelles 1218 - 197 et 198. Cette zone n’est pas construite actuellement. Les élus ont précisé la destination de cette zone: vocation d’activités pour artisans locaux.

Le zonage 2AUy permet d’établir des réserves foncières. Les limites du nouveau secteur 2AUy ont été redéfinies par rapport aux limites parcellaires. Le secteur 2AUy concerne environ 2 ha sur la partie sud de la parcelle 1218. Les parties des parcelles 197 et 198 sont classées en N au PLU.

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LES ZONES TOURISTIQUES ET DE LOISIRS

.

• Classement du plan d’eau et des abords : Le pôle touristique de la Breille-les-Pins est concentré aux Loges autour du plan d’eau. Le classement en ND au P.O.S devient N au P.L.U.

La zone NDd au P.O.S faisait apparaître une superficie supérieure à celle effectivement nécessaire à l’activité de camping. Au sein du PLU, le secteur NDd est repris en secteur Nl en partie seulement. En effet afin de ne pas étendre la surface actuellement occupée par l’activité de camping, le périmètre du secteur Nl correspond strictement au limites du camping actuel.

La parcelle 1065, située le long de la RD 58, était classée en NA. Le rapport de présentation du POS indiquait que « sur l’autre rive, dans les bois, une zone NA pourrait permettre l’aménagement d’une zone d’accueil pour les équipements touristiques ». En l’absence de projet touristique, il est plus opportun de classer cette parcelle en zonage N, inconstructible au P.L.U.

• Cas particulier de la discothèque Les parcelles 1176 et 1274, classées en zone NC au P.O.S, supportent une discothèque. Un classement particulier UL a été institué sur ces deux parcelles (1,8 ha environ) pour prendre en compte la présence de la discothèque et en permettre le développement dans un cadre déterminé.

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LES HAMEAUX CLASSÉS EN NB AU POS

• La Baraudière Le zonage Nh au P.L.U correspond à la zone NB au P.O.S.

• La Buffaie/le Clos Ces deux hameaux au milieu des bois comprenant habitat ancien et habitant récent, anciennement en NB, sont classés en N au P.L.U. Il n’y a plus de possibilités de constructions en « dents creuses ». En conséquence, le classement en N entérine la situation, protège et permet l’évolution des constructions existantes.

• La Fontaine aux Prêtres Reconduction des limites du NB au P.O.S en Nh au P.L.U.

• Le Petit Vau Gilbert La zone NB est modifiée en Nh au P.L.U, les limites de la zone Nh s’appuient sur le parcellaire (parcelles 1388 - 1250 et 727).

• L’Ouche du Cormier Zonage NB reconduit en Nh dans les mêmes limites.

• La Gagnerie La zone NB est construite et située près de la discothèque. Il a donc été retenu un classement en zone en N, inconstructible (compte tenu des nuisances) mais permettant une évolution du bâti existant.

• Les Grands Champs La parcelle 885 concernée par le zonage NB est construite. Pas de constructions supplémentaires possibles, en conséquence cette parcelle est classée comme les terrains environnants : classement en A au P.L.U.

• La Petite Breille Au P.O.S, classement en NB le long des chemins ruraux. Classement en NC des bâtiments de ferme. N’ayant plus de vocation agricole, ce hameau est entièrement classé en Nh, reprenant les limites du NB et englobant les parcelles construites, autrefois occupées par les bâtiments agricoles (parcelles 338 - 339 - 354 - 353 - 352). Ce classement permet le

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changement de destination d’anciens bâtiments agricoles (sous condition, voir dans le règlement).

• Les Gravelles La zone NB des Gravelles correspond actuellement à un secteur de pente boisée. Non construite, il n’est pas souhaitable d’admettre des constructions complètement détachées du hameau des Loges, très visibles sur le coteau boisé, orientées vers l’ouest. C’est pourquoi ces parcelles (959 nord et 951 sud) sont classées en N au P.L.U.

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 133 LA ZONE AGRICOLE

Le territoire communal de la Breille-les-Pins étant couvert globalement par des forêts et bois, l’agriculture se trouve très réduite. Elle s’exerce à l’intérieur de clairières.

Au P.O.S, ces clairières étaient classées en NC au P.L.U, elles deviennent A. Nous allons examiner les modifications de ces limites, clairière par clairière :

• Clairière de la Baraudière La modification consiste à exclure deux parcelles bâties de la zone A et à les intégrer dans la zone N, naturelle. - Parcelle 155, à l’ouest de la RD 767, en limite de commune - Parcelles 337 - 336 et 871

• La Martinière Création d’une zone agricole dans une clairière au nord du territoire communal : 20 ha environ.

• Les Ouches/la Buffaie Ont été exclues les petites parcelles autour des parcelles bâties : ce sont souvent des jardins ou des parcs liés à la propriété bâtie. Ces parcelles ont été classées en N. Il s’agit des parcelles 438 à 445 et 677 à 683. La parcelle 433 (les Ouches) est entièrement classée en zone A dans le P.O.S, la partie longeant la voie communale avait été classée en NB.

• La Haute Buffaie A été créée une petite zone agricole (A) sur les parcelles 692 à 694 pour une surface d’environ 3 ha, au sud du manoir de la Haute Buffaie.

• Le Champ Ribou Inchangé

• La Petite Breille Reclassement des terrains NC en zone N ou Nh pour les parties bâties ou situées entre deux parcelles bâties. Le siège d’exploitation n’est plus en activité et les terres autour sont très morcelées, de très petite taille. La zone NC d’environ 5 ha, de forme très compliquée et complètement cernée par la forêt, ne constitue plus un potentiel agronomique et économique.

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• Le Vau Gilbert Création d’une zone A dans la clairière du Vau Gilbert, autour de bâtiments qui peuvent abriter une activité agricole. La zone concerne les parcelles 690 à 696, 699 à 705, 1265, 1266 pour une surface globale de 7 ha environ.

• La Gagnerie/la Poitevinière A évolué de NC en UL: la parcelle de la discothèque. A évolué de NC en N: le hameau de la Poidevinière, parcelles bâties. Le reste de la zone est inchangé.

• Entre la Blottière et le bourg A été retiré de la zone agricole : - la zone 2 AU du bourg (surface approximative de 1,1 hectare)

• La zone agricole à l’est du bourg A été ajouté le nord de la pièce de la Vicairie : parcelles non construites (classées en NB au P.O.S) et faisant partie de la zone agricole.

Est passé de NC en U au P.L.U, la parcelle 155 à l’ouest de la zone qui supporte une partie de construction (bâtiment artisanal).

• Les Loges Sont passées de NC en N au P.L.U, les petites clairières des Amonts des Loges (parcelle 800) et de la Bourbonnerie. Ce sont des parcelles de bois et quelques unes sont bâties.

Ont été classées de NC en N au P.L.U, la parcelle 963 et une partie de la 962. Ces parcelles supportent les bâtiments de la Gagnerie qui n’est plus un siège d’exploitation. Ont été classées de NC en N au P.L.U, les parcelles n° 928 et 1168. Ces parcelles supportent les bâtiments des Coquerets qui n’est plus un siège d’exploitation.

Ont été classées de NC en U au P.L.U, les parcelles 1115 et 1114 des Varennes qui sont construites et font parties du hameau des Loges.

Au contraire, sur le nord de la clairière agricole, a été incluse à la zone A la parcelle 936. La limite de la zone s’appuie ainsi sur un chemin rural.

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LA ZONE NATURELLE

La zone ND au P.O.S est classée en N au P.L.U.

Son enveloppe est globalement maintenue. Les modifications, à la marge, entre ND et N ont été examinées dans les pages précédentes. Il s’agit de : - hameaux : classement de NB en N au P.L.U - quelques clairières agricoles : ND en A au P.L.U ou NC en N au P.L.U. - la Martinière : NA en N au P.L.U.

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES SURFACES DES ZONES ET SECTEURS DU PLU

Zones et secteurs Surface (en hectares) U 40,7 Uc 2,4 Uh 1,6 UL 1,8 UY 1 2AU 2,2 2AUy 2,1 2AUe 1,5 A 193,7 N 2496,3 Nh 10,3 Nl 1,8 Np 1

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V OLET N ° 4

I NCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN SUR L ’ ENVIRONNEMENT ET MESURES COMPENSATOIRES ADOPTÉES

4.1 - PRISE EN COMPTE DU MILIEU PHYSIQUE PAGE 139

4.2 - PRISE EN COMPTE DU MILIEU NATUREL PAGE 145

4.3 - PRISE EN COMPTE DE L’AGRICULTURE PAGE 155

4.4 PRISE EN COMPTE DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES PAGE 156

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 137

Article R. 123-2 Code de L'urbanisme : " Le rapport de présentation :[…] 4° Évalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur."

Conformément au Code de l'Urbanisme, le P.L.U. affirme une prise en compte globale de l'environnement.

Le diagnostic exposé dans le rapport de présentation a permis de dégager les enjeux d’aménagement et de développement du territoire communal ainsi que les points forts et les points faibles de la commune sur le plan environnemental.

Le projet d’aménagement et de développement durable (P.A.D.D.) qui définit un ensemble d’orientations générales et de prescriptions qui représentent la stratégie du P.L.U., se doit quant à lui de répondre à l’exigence croissante d’une meilleure prise en compte de l’environnement et d’un plus grand respect du patrimoine ou de la diversité de nos cultures.

Il est indéniable que les orientations adoptées dans le Plan Local d’Urbanisme auront des incidences notables sur l’environnement rural et naturel du territoire communal. Certaines d’entre elles seront positives, puisqu’elles découlent d’une volonté de valoriser l’environnement naturel et les paysages. D’autres bénéficieront de mesures permettant de favoriser leur insertion dans leur environnement.

Les incidences environnementales du P.L.U. sur l’environnement et les solutions retenues pour éviter, réduire et dans la mesure du possible compenser les conséquences de ces impacts ont été analysées au travers d’une lecture thématique des enjeux.

Ainsi, seront successivement traitées les incidences dans les domaines suivants : - Le milieu physique (topographie, géologie, ressource en eau, hydrographie) ; - Le milieu naturel, le paysage, le patrimoine culturel, le cadre de vie ; - L’agriculture ; - Les risques naturels et technologiques.

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4.1 PRISE EN COMPTE DU MILIEU PHYSIQUE

Incidences des projets

LA TOPOGRAPHIE L’aménagement des zones d’urbanisation future (réserves foncières à vocation principale d’habitat, de loisirs ou d’artisanat), ainsi que le renouvellement des zones déjà urbanisées n’aura pas d’incidences majeures sur la topographie. Notamment en ce qui concerne les réserves foncières pour l’habitat, où les terrains sont généralement plats ou avec une pente douce.

Inversement, la topographie communale n’est pas de nature à constituer une contrainte importante ou à compromettre la réalisation des projets envisagés dans le P.L.U.

Néanmoins, le reste du territoire communal, hors zones urbaines, présente un relief non négligeable, même s’il reste peu marqué du fait de la couverture forestière sur l’ensemble des pentes et des buttes.

Mesures pour une meilleure prise en compte de la topographie

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Les incidences des projets sur la topographie étant peu conséquentes, peu de mesures particulières ont été retenues dans le P.L.U. pour une meilleure prise en compte de cette composante physique.

Des dispositions réglementaires concernent les zones U et UY dans leur premier article ayant pour objet les interdictions, où il est dit :

« Sont notamment interdits : Les affouillements et exhaussements du sol, d’une superficie supérieure à 100m² et d’une hauteur ou profondeur excédant 2 mètres, qui n’ont pas de rapport direct avec les travaux de voirie, de construction, de fouilles archéologiques ou avec l’aménagement paysager des terrains et espaces libres».

Pour les zones A et N l’article 2, ayant pour objet les occupations et utilisations des sols soumises à des conditions particulières, autorise: « Les affouillements et exhaussements du sol, s'ils sont rendus nécessaires par les types d'occupation ou d'utilisation du sol autorisés dans la zone et sous réserve qu'ils soient compatibles

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avec la sauvegarde de l'environnement ».

A l’article 11 du règlement des zones U, A et N, un paragraphe spécifique sur l’adaptation au sol est établi: « Si le terrain est plat (pente inférieure à 5%): Le plancher du rez-de-chaussée ne doit pas dépasser de plus de 0,60 mètre le niveau du terrain naturel à son point le plus défavorable.

Si le terrain est en pente: La construction doit s’adapter à la topographie du terrain. Le plancher du rez-de-chaussée ne doit pas dépasser de plus de 1 mètre le niveau du sol naturel à son point le plus défavorable. Si une terrasse est réalisée, elle doit prendre appui sur un muret de soutènement. Le surplomb de celle-ci ne doit pas dépasser de plus de 1 mètre le niveau du terrain naturel à son point le plus défavorable. Un léger mouvement de terre, de pente très douce, 10% maximum, peut-être autorisé s’il permet de parfaire l’adaptation au sol d’une construction au terrain naturel ».

Les autres dispositions législatives à prendre en compte. Au-delà du P.L.U. et de ces dispositions réglementaires, il convient de rappeler que d’autres articles du Code de l’Urbanisme, ou d’autres législations s’appliquent. Ainsi, l’article L. 123-5 indique notamment que « le P.L.U. approuvé est opposable à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux… ». La gestion des permis de construire permettra également une meilleure prise en compte de cette problématique au cas par cas.

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Incidences des projets

LA GÉOLOGIE La géologie communale n’est pas de nature à limiter l’aménagement des zones d’urbanisation future, ni le renouvellement des zones déjà urbanisées.

Inversement, aucun élément contradictoire au P.L.U. n’est apparu relativement au contexte géologique.

Mesures pour une meilleure prise en compte de la géologie

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Les incidences des projets d’urbanisation sur la géologie sont peu conséquentes. Ainsi, aucune mesure spécifique n’a été envisagée dans le P.L.U. pour une prise en compte particulière de cette composante physique.

Les autres dispositions législatives à prendre en compte. Au-delà des dispositions du P.L.U., les conditions générales d’implantations de nouvelles carrières sont soumises à autorisation ou à déclaration selon la gravité des dangers ou des inconvénients que peuvent représenter leur exploitation (Code de l’Environnement, article 511-2).

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 141 Incidences des projets LA PROTECTION DE LA Au cours des prochaines années, il convient d’assurer une RESSOURCE EN EAU ressource en eau suffisante, répondant aux besoins de la population, et d’une qualité satisfaisante.

Les effets éventuels de l’aménagement des sites sur le cadre hydrogéologique sont liés à une éventuelle infiltration à partir de la surface d’eaux chargées en éléments polluants (eaux pluviales) susceptibles de contaminer les eaux souterraines. Le diagnostic rappelle qu’il existe une nappe aquifère dans les sables du Sénonien, alimentée par les précipitations de surface. Cette nappe, difficilement exploitable et au débit peu élevé est toutefois assez vulnérable à la pollution.

Il existe un forage sur le territoire communal, localisé à la Lande de l’étang. Ce point de captage de l’eau potable est soumis à un périmètre de protection, inscrit au plan des servitudes (servitude AS1 résultant de l’installation de périmètre de protection des eaux potables et minérales). Une partie des zones d’extensions futures d’habitat impactent sur le périmètre de protection éloignée. Ainsi, selon l’arrêté préfectoral n°234 du 24 avril 2007, « il convient à l’intérieur de ce périmètre de veiller à une application stricte de la réglementation vis-à-vis des risques de pollutions accidentelles: conception de puits, mise aux normes des activités génératrices de rejet, gestion des déchets... » Au sein des généralités du règlement des zones concernées, il est rappelé l’existence de « la servitude de protection des points de captages des eaux potables et minérales (forage de « La Lande de l’Étang) en vertu de l’arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique du 24 avril 2007 ».

Par conséquent, on peut considérer que les incidences du P.L.U. sur la qualité des eaux souterraines restent limitées.

Le projet de P.L.U. envisage d’ici à 2016 une croissance de la population voisine de +100 habitants. De fait, les besoins en eau potable augmenteront mais dans des proportions raisonnables compte tenu de la faible population initiale de La Breille-les-Pins et des surfaces inscrites en zones d’habitat futur. En outre ces zones d’urbanisation future ont été définies sur le long terme. Leur classement en zone 2AU nécessite une modification du PLU pour leur ouverture à l’urbanisation, ce qui laisse des garanties à la commune en terme d’échelonnement et de maîtrise du rythme de la croissance démographique. Ainsi les besoins à venir en eau potable ne sont pas de nature à remettre en cause la disponibilité et la capacité des différents points de ressources alimentant les habitants de la commune. Enfin, la protection et la restauration des ressources fragiles et la diminution des consommations doivent constituer les enjeux des collectivités, des industriels, des agriculteurs et de tout un chacun.

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Mesures pour une préservation de la ressource en eau

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Dans l’article 4 du règlement des différentes zones, des dispositions réglementaires sont prises quant à la gestion des eaux usées et pluviales.

Ainsi, concernant les eaux usées: « Le rejet des eaux non domestiques dans ce réseau peut être autorisé, sous certaines conditions, notamment un pré-traitement approprié, conformément à la règlementation en vigueur » et « l’évacuation des eaux usées dans les caniveaux ou égouts pluviaux est interdite » (zones U, UL, A et N).

Pour les zones réservées à l’implantation d’activités (UY) le règlement sur l’eau potable apporte une précision par rapport aux autres zones: « Une disconnexion totale de l'eau du process industriel et du réseau d'eau potable devra être installée en application de l'article 16-3 du règlement sanitaire départemental. Il en va de même pour toute activité présentant un risque chimique ou bactériologique et dans le cas d'alimentation alternée (puits privé/adduction publique) ».

Pour les eaux pluviales le règlement rappelle que «les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales, conformément à l’article 641 du Code Civil. Le constructeur pourra éventuellement réaliser à sa charge les aménagements nécessaires à la limitation des débits évacués de la propriété (récupération des eaux pluviales). Tout rejet au réseau public autre que celui des eaux de pluie est soumis à autorisation préalable et peut être soumis à un pré-traitement approprié conformément à la règlementation en vigueur »

Les autres dispositions législatives à prendre en compte.

Un certain nombre d’articles du Code de l’Urbanisme peut être appliqué dans le cadre de l’instruction des permis de construire si les projets venaient à compromettre la ressource en eau. Les principaux sont l’article L. 421-3 (conformité des constructions aux dispositions législatives et réglementaires concernant notamment l’assainissement), l’article R. 111-2 (autorise le refus du projet s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique), l’article R. 111-14-2 (rappelle que le permis de construire est délivré dans le respect des préoccupations d’environnement),…

Par ailleurs, le Code de l’Environnement, par ses articles L. 214 et suivants, induit la mise en place de mesures complémentaires à réaliser, dans le cadre d’une procédure dite « Loi sur l’Eau », pour les rejets d’eaux pluviales issues de surfaces aménagées de plus d’un hectare.

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Incidences des projets

LE RÉSEAU Les cours d’eau sont maintenant présents dans les préoccupations HYDROGRAPHIQUE d’aménagement en terme qualitatif. Ils deviennent un enjeu essentiel du P.L.U. en tant qu’enjeu environnemental à travers une gestion collective et équilibrée du patrimoine commun que constituent l’eau et les milieux aquatiques.

Le territoire de La Breille-les-Pins est peu concerné par la présence hydrographique. Seuls deux cours d’eau prennent leur source sur la commune: L’Automne et le ruisseau des Loges. Par contre, de par la faible perméabilité des terrains, on dénombre de nombreux étangs et retenues d’eau.

Mesures pour une meilleure prise en compte du réseau hydrographique

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Dans l’article 4 du règlement des différentes zones, des dispositions réglementaires sont prises quant à la gestion des eaux usées et pluviales. Ces dispositions sont similaires à celles visant à la protection de la ressource en eau (voir partie précédente).

En outre, les deux cours d’eau coulant sur le territoire communal ainsi que leurs rives et les plans d’eau adjacents ont été classés en zone naturelle N au sein du PLU. Ce zonage garantit la protection des rives en interdisant toute nouvelle construction.

Les autres dispositions législatives à prendre en compte. La commune de La Breille-les-Pins appartient au SDAGE (Schéma directeur d’aménagement et de gestion de l’eau) du bassin Loire-Bretagne qui a été approuvé en juillet 1996. Il fixe les orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de l’eau et avec lequel le PADD est compatible. Les préconisations du SDAGE s’articulent notamment autour des objectifs suivants : - garantir l’approvisionnement et la qualité de l’eau potable, - retrouver des rivières vivantes et mieux les gérer, - assurer la qualité des eaux de surface en réduisant les pollutions, - savoir mieux vivre avec les crues, - assurer la sauvegarde et la mise en valeur des zones humides, - réussir la concertation, notamment avec les agriculteurs.

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4.2 PRISE EN COMPTE DU MILIEU NATUREL

Incidences des projets

LES ESPACES NATURELS La Breille-les-Pins recense sur son territoire des milieux naturels qui ont fait l’objet d’un classement en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), en Zone de protection spéciale (ZPS) liée au réseau Natura 2000 et en zones humides. Au sein de ces espaces, les incidences des projets sur la biodiversité devraient être limitées, grâce à l’application des multiples protections dont ils bénéficient et qui ont été prises en compte dans le zonage du P.L.U. et dans le règlement (cf. ci- dessous).

Mesures pour une préservation et une valorisation des espaces naturels

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U.

La ZNIEFF de type II « massif forestier », ainsi que la ZPS « Lac de Rillé et forêt voisines » englobent tout le territoire de la Breille- les-Pins. De ce fait, il apparaît évident qu’une partie des zones urbaines et à urbaniser, inscrites au sein du PLU, couvre certaines parties de ces secteurs protégés. C’est dans un souci de respect de l’environnement et de moindre impact sur les milieux sensibles que le développement de l’urbanisation à été privilégié en continuité immédiate du bourg. Sur les villages de la Blottière et des Loges, la volonté communale est de limiter la zone bâtie à l’enveloppe urbaine existante, sans en étendre les limites. Au sein des hameaux, la même logique est appliquée: seules les constructions dans les dents creuses sont admises.

En ce qui concerne les zones humides et les ZNIEFF de type I, d’intérêt biologique remarquable, leur classement en zone Naturelle les protège de tout développement de l’urbanisation.

L’objectif de la zone N est de maintenir le caractère paysager et écologique des espaces naturels et de protéger les sites, paysages et éléments remarquables. Ainsi, la zone N couvre des secteurs naturels ou forestiers qu’il s’agit de préserver en raison : - soit de la qualité des sites, des milieux naturels et des paysages, de leur intérêt notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique,

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- soit de l'existence d'une exploitation forestière, - soit de leur caractère d'espaces naturels. Dans la zone N, le principe veut que les constructions nouvelles soient interdites. Seul le bâti existant peut faire l’objet d’une valorisation ou d’une évolution, sous certaines conditions, assurant le maintien d’une cohérence d’ensemble et le respect des paysages environnants.

Le règlement de la zone N, mis à part pour les secteurs Nh de hameaux et Np de protection du site de la Tremblaye, n’autorise pas les « installations et équipements techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou des établissements d’intérêt collectif », ceci afin de réduire les impacts éventuels sur le site Natura 2000. Mais dans la mesure où cette autorisation a été maintenue pour les secteurs Nh et Np précédemment cités, l’article 2 du règlement est dûment complété pour garantir l’absence d’incidences sur le site Natura 2000: « Sous réserve d’une bonne intégration dans le site Natura 2000, et sous réserve d’absence d’incidence sur l’environnement compte-tenu des enjeux du site Natura 2000, les installations et équipements techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou des établissements d'intérêt collectif (assainissement, eau potable, électricité…), à condition que leur localisation en site Natura 2000 ne soit pas envisageable ailleurs su fait d’impératifs techniques ».

En outre, l’ensemble des parcelles boisées de la zone N du PLU a fait l’objet d’une protection spécifique au titre des Espaces boisés classés (art. L.130-1 CU) interdisant tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création de boisements.

Par ailleurs, le P.A.D.D. précise les orientations générales en terme de préservation et de valorisation de la qualité des paysages et de l’environnement, à savoir: • « protéger et valoriser le patrimoine forestier ». Dans son volet sur le développement et la recomposition du tissu urbain, le projet communal prévoit entre autre de: • « promouvoir un développement urbain cohérent, dans le respect du site et des paysages actuels »

Compléments apportés par le Parc Naturel régional Loire Anjou Touraine

Le PNR LAT a rédigé une note ayant pour objet d’exprimer un certain nombre de remarques et de préconisations destinées à optimiser, le cas échéant, la compatibilité du projet de PLU avec les principes de la charte du PNR.

Il s’agit d’une contribution du Parc afin de traduire concrètement les principes du développement durable dans les politiques d'urbanisme de ses communes.

La note est reprise ci-après:

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I- Charte du PNR

La charte est un document contractuel signé par l'ensemble des collectivités constitutives du PNR (communes, EPCI, départements et régions). Chaque collectivité s'engage à atteindre les objectifs inscrits dans cette charte en se donnant les moyens, au sein de leurs propres politiques d'aménagement et de développement du territoire, de mettre en application les recommandations inscrites dans les différentes parties afin de réaliser des PLU de qualité « socio-environnementale ». Pour le PNR, un PLU de qualité est un document qui décline les critères du développement durable de manière à minimiser les impacts des futures opérations d’aménagement qui sont à la fois globaux et locaux : impacts globaux : contribution à l’effet de serre et aux changements climatiques, gaspillage de matières premières et des sources d’énergie fossiles, érosion de la biodiversité, … impacts locaux : banalisation des paysages, dégradation des milieux naturels, gaspillage d’espace, ségrégation sociale et spatiale, … Penser un PLU selon une approche de développement durable doit permettre aux décideurs d'anticiper sur ces phénomènes en choisissant des partis d'aménagements en toute connaissance de causes. Au-delà de l’amélioration du cadre de vie de ses habitants, une telle démarche peut également permettre à la collectivité de faire des économies dans la gestion future de son territoire : espaces verts économes en entretien, équipements économes en énergie, réduction des volumes d’eau et de déchets à traiter, … sans compter les économies potentielles liées à la prise en compte du long terme (bon dimensionnement et évolutivité des ouvrages et équipements). Remarque : Les principes exprimés dans la charte sont parfois très ambitieux par rapport aux pratiques courantes d'élaboration du PLU. C'est pourquoi, ces recommandations ne peuvent trouver une parfaite application dans les documents d'urbanisme qui ont été commencés avant que la nouvelle charte du Parc ne soit approuvée. La charte est dans chaque mairie et téléchargeable à l'adresse suivante : http://www.parc-loire-anjou-touraine.fr/Ressources.php?lang=FRA&filtre=GED

A- Le rapport

C'est le document central de la charte qui exprime le projet à 12 ans pour l'ensemble du territoire. Plusieurs articles concernent les documents d'urbanisme même si c'est l'article 27 qui est spécifiquement consacré aux PLU :

1. Article 7 : Garantir la fonctionnalité des écosystèmes Concerne le maintien des corridors écologiques qui permet une interconnexion entre les milieux naturels souvent rompue par l'urbanisation.

2. Article 10 : Contribuer à la préservation de la qualité de l'eau

3. Article 11 : agir contre la sur-exploitation de l'eau C'est deux article sont concernés car la réalisation d'un PLU est l'occasion de promouvoir des techniques alternatives permettant d'économiser l'eau.

4. Article 12 : valoriser le potentiel de production d'énergies renouvelables Les Document d'urbanisme doivent permettre et même inciter à recourir aux dispositifs d'énergie

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 147 renouvelable dans la mesure où ils n'altèrent pas la valeur patrimoniale du bâti.

5. Article 13 : Réduire les consommations d'énergie La réalisation des documents d’urbanisme est l’occasion de mettre en application les principes de sobriété énergétique, que ce soit en réfléchissant aux modes de déplacements ou en promouvant des formes d'urbanisation utilisant au mieux l'orientation des bâtiments et les regroupant pour éviter les déperditions énergétiques.

6. Article 21 : Inventorier, préserver et gérer les sites emblématiques La concertation mise en place à l'occasion de la réalisation d'un PLU permet d'adopter une ligne de conduite forte et partagée, en intégrant une approche de qualité environnementale et en recherchant la cohérence territoriale pour l'aménagement des sites paysagers emblématiques. Des dispositions de protection peuvent même y être envisagées.

7. Article 27 : accompagner les collectivités dans la réalisation de leurs documents d'urbanisme Le Parc exprime dans cet article des objectifs de réalisation de PLU déclinant efficacement les principes du développement durable. Pour cela, le Parc s'engage à mobiliser des moyens de conseil et d'ingénierie pour aider les collectivités dans cet objectif ambitieux. Pour une bonne application de cet article, il est nécessaire de s'impliquer en amont du PLU, c'est à dire idéalement avant la passation de la commande d'étude afin d'aider la collectivité à formuler ses objectifs.

8. Article 30 : mobiliser les citoyens en faveur de leur cadre de vie La concertation avec la population doit permettre de mobiliser les habitants sur des problématiques qui vont au-delà de la protections des intérêts particuliers.

B- Le Plan du Parc et sa notice

Il s'agit des documents qui spatialisent les objectifs de maintien de la biodiversité et des structures paysagères identitaires du Parc. Des prescriptions et des recommandations y sont exprimées en fonction des enjeux par portion de territoire.

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La commune de La Breille les Pins est concernées par plusieurs zonages du Plan du Parc : Site naturel exceptionnel : amont de la « Tourbière des Loges » Zone écologique majeure : étangs des Hautes Belles Espace de fonctionnalité écologique due au massif forestier présent sur l'ensemble du territoire communal. Secteur de vigilance pour mise en œuvre prioritaire de démarche de qualité dû a une certaine pression urbaine qui s'exerce sur le bourg du fait de la relative proximité avec le bassin d'emploi de Saumur et du prix du foncier encore abordable. La rédaction du PLU ayant débutée bien avant l'approbation de la charte, on ne peut pas s'attendre à ce que l'ensemble des recommandations soient déclinées dans ce document. Cependant, il est important de signaler s'il n'y a pas d'incompatibilité entre le PLU est les orientations de la charte. En effet, après lecture du projet de PLU modifié suite aux remarques des personnes publiques associées exprimées en juin 2008, il apparaît que le projet est globalement cohérent avec les orientations de la charte du Parc. Les Zones AU, assez larges, initialement prévues en périphérie du bourg ont en effet été restreintes aux abords immédiats des limites construites. De plus, elles se feront selon des opérations d'ensemble évitant les constructions au coup par coup. La problématique de la protection des espaces naturels identifiés dans la charte du Parc rejoint celle de la prise en compte de Natura 2000 puisque l'ensemble de la commune est située au sein de la ZPS FR2410016 LAC DE RILLE ET FORETS AVOISINANTES (Non encore désignée comme Site d'Importance Communautaire).

II- Natura 2000

L'objet de ce paragraphe est d'exposer succinctement les conséquences du parti d'aménagement exprimé dans le PLU et non de remplacer une notice d'incidence. Cependant, la lecture du PLU rapportée aux enjeux de biodiversité ne montre pas d’impacts notables sur l’environnement.

A- Habitas naturels concernés

L'intérêt de la zone est principalement dû à la présence en période de reproduction de la Cigogne noire, espèce rare en Europe et vulnérable au niveau français (liste rouge). Elle établit son nid dans de vastes massifs forestiers et recherche son alimentation dans les cours d'eau et zones humides voisins. Ces habitats ne sont pas concernés par les extensions de zones à urbaniser. Le projet de PLU n'a donc pas d'incidence directe sur ces populations de cigognes noires. Les principales menaces qui pèsent sur ces habitats sont liés à d'éventuelles modifications de pratiques sylvicoles. Dans ce cadre le PLU instaure l'application d'un « espace boisé classé » généralisé à l'ensemble du massif afin de garantir la couverture forestière. Cette disposition vient compléter et renforcer la disposition du code forestier qui soumet à autorisation de défrichement toute atteinte aux boisements de cette communes puisqu'ils font partie d'un vaste massif forestier (largement supérieur à la limite minimale de 4ha) La future réalisation du document d'objectif permettra de délimiter plus précisément les habitats en excluant de la ZPS les nombreux secteurs anthropisés (constructions, espaces aménagés, jardins...).

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B- Étang et ruisseau des Loges

Seul un secteur Sud-Est de l'étang des Loges, répertorié en Nl, permet la réalisation d'équipement de loisir et de tourisme dans un site potentiellement intéressant pour la Cigogne noire... Par rapport au périmètre de la zone inscrite au POS, le projet de PLU fait apparaître une emprise inférieure qui se cale strictement à l'activité de camping, afin de correspondre à la volonté communale de ne pas l'agrandir. Cette nouvelle délimitation correspond donc à une maîtrise du potentiel de développement des activités résidentielles de loisir. Il n'est cependant pas question de tels projets pour le moment puisque le camping est la propriété de la commune (qui confie la gestion à un gérant). La présence en aval de la tourbière des Loges, haut lieu de biodiversité départementale, est également prise en compte au travers du règlement qui soumet toute construction à la mise en œuvre de solutions de traitement des eaux adéquate (Nl 4.2). La sensibilité de ce milieu à toute modification physico-chimique des eaux alimentant la tourbière est en effet bien connue. La vulnérabilité de ce site échappe malheureusement à la portée réglementaire des PLU. Tout du moins, celui de La Breille-Les- Pins ne devrait pas le fragiliser.

Emprise du camping

Extrait Géoportail

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Incidences des projets

LE PAYSAGE Le P.L.U. s’attache à minimiser les impacts des projets sur le paysage, comme les mesures développées ci-après – et ci-avant – en témoignent. Les projets d’urbanisation envisagés dans le P.L.U. (aménagement des zones d’urbanisation future, requalification des zones déjà urbanisées, réalisation d’équipements supplémentaires, installations d’activités …) auront nécessairement des incidences sur les paysages naturels et ruraux.

Ces répercussions seront d’importance variable selon le type de projet, selon le caractère des terrains concernés, leur emplacement et leur positionnement par rapport aux cônes de vision. Toutefois le territoire communal est très largement boisé. Ce paysage très fermé réduit de fait les impacts des aménagements dans le paysage.

Il n’en reste pas moins vrai que la traduction réglementaire à l’ensemble des problématiques que soulèvent la prise en compte du paysage dans les opérations d’aménagement est difficile. Elles demeurent toutefois majeures pour la bonne réussite de l’intégration d’un projet dans son environnement.

Mesures pour une préservation et une valorisation du paysage

Les mesures réglementaires ou déclinées dans le P.L.U. Les généralités de l’article 11 du règlement de toutes les zones précise : « Le permis de construire peut être refusé si les constructions par leur situation, leur architecture, leurs dimensions sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels et urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales ». (reprise de l’article R 111-21 du Code de l’Urbanisme).

En outre l’article 11.6 sur les clôtures impose que « d’une manière générale, les murs en matériaux traditionnels et les haies de qualité (haies vives d’essences locales et variées), existants, devront être conservés. Leur destruction, partielle ou totale, devra faire l’objet d’une justification. Les clôtures et portails devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Une conception simple et discrète doit être recherchée ».

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Les autres dispositions législatives à prendre en compte. La prise en compte du paysage dans les documents d’urbanisme a été renforcée par diverses lois, notamment la loi du 8 janvier 1993, modifiée par la loi du 2 février 1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement (dite « Loi Barnier »). En vertu de cette loi, en plus des prescriptions adoptées dans le P.L.U. l’application de l’article L 421-2 du Code de l’Urbanisme permet un meilleur respect des règles de protection et de mise en valeur du paysage. Cet article rend obligatoire la réalisation d’un volet paysager lors de la demande de permis de construire. Ce volet comprend des documents graphiques montrant l’insertion du projet dans l’environnement et l’impact visuel du futur bâtiment.

Par ailleurs, les règles de ce Plan Local d’Urbanisme se substituent à celles des articles R 111.1 à R 111.24 du Code de l'Urbanisme, à l'exception d’articles qui restent applicables et notamment le suivant:

L'article R 111-21 (D .n°77-755 du 7 juillet 1977, art. 14) en vertu duquel le projet peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou leur aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales

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LE PATRIMOINE CULTUREL Incidences des projets

LE PATRIMOINE CULTUREL D’une façon générale, la réalisation des travaux peut entraîner des dégâts irréparables aux vestiges archéologiques potentiellement présents dans les horizons superficiels des terrains. Compte tenu de la sensibilité potentielle de certains secteurs et en fonction des caractéristiques du projet, un diagnostic archéologique préalable sera à réaliser dans le cadre de l'application de la loi relative à l'archéologie préventive

D’autre part, la commune de la Breille-les-Pins n’est pas concernée par le classement d’éléments de son patrimoine bâti au titre des Monuments historiques.

Mesures pour une préservation et une valorisation du patrimoine

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Au sein des généralités des zones concernées par la présence d’un site archéologique, le règlement rappelle que « pour les sites archéologiques identifiés sur les documents graphiques, le service régional de l’archéologie devra être saisi préalablement à tous travaux intervenant sur ces secteurs ».

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Incidences des projets

LE CADRE DE VIE Outre le paysage et les espaces naturels, l'incidence des projets sur le cadre de vie est essentiellement liée au contexte sonore et à l’augmentation de trafic générés par les aménagements. Les incidences seront donc dépendantes des modalités de raccordement des zones aménagées aux infrastructures.

En outre, le PADD porte les ambitions de la municipalité en affichant l’objectif clair « d’améliorer le cadre de vie des habitants ». Cette orientation passe entre autre par une prise en compte des besoins supplémentaires en équipements (sportifs, culturels, scolaires,…) en cohérence avec la hausse de population envisagée.

Mesures pour une préservation du cadre de vie

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Pour la zone U, l’article 1 relatif aux interdictions précise: « Les constructions et installations qui, par leur nature, leur importance ou leur aspect, seraient incompatibles avec le caractère spécifique de la zone ou qui seraient susceptibles de porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique sont interdites ».

L’objectif de la zone U, destinée essentiellement à l’habitat, est « d’offrir un cadre de vie agréable et harmonieux. Ainsi le règlement doit permettre une harmonisation des constructions et du paysage urbain ».

En terme de circulation, l’article 3 des règlements des zones du P.L.U. prévoit : « (…) Dans tous les cas, les caractéristiques des accès doivent répondre à l’importance et à la destination des constructions et installations à desservir.

L’autorisation d’utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation d’aménagements particuliers concernant les accès en tenant compte de l’intensité de la circulation et de la sécurité publique. En particulier, lorsque le terrain est desservi par plusieurs voies, les constructions peuvent n’être autorisées que sous réserve que l’accès soit établi sur la voie ou la gêne pour la circulation sera la moindre.

L’espace permettant l’accès d’une parcelle à partir d’une voirie publique ou privée, doit satisfaire aux règles minimales de desserte, défense contre l’incendie, protection civile, ramassage des ordures ménagères. »

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4.3 PRISE EN COMPTE DE L’AGRICULTURE

Incidences des projets

Le territoire de la Breille-les-Pins n’affiche pas une vocation agricole importante. Sa surface boisée est telle qu’elle ne laisse que quelques clairières pouvant être vouées au développement de l’activité agricole.

Mesures pour une préservation de l’espace agricole

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Au sein de leur Projet d’aménagement et de développement durable, les élus de la Breille-les-Pins ont inscrit la conservation du potentiel des terres agricoles comme une orientation générale. « Il s’agit de conserver et de valoriser la vocation agricole des terres actuellement exploitées ou potentiellement exploitables par l’agriculture, notamment dans les clairières ».

A l’échelle du territoire communal, le PLU tente de garantir au maximum la pérennité de ce potentiel notamment à travers la définition de la zone agricole A spécifiquement réservée au développement de l’activité agricole (le règlement n’autorisant que les bâtiments et installations agricoles ou nécessaires aux services publics comme les seules formes d'urbanisation nouvelles autorisées dans cette zone).

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4.4 PRISE EN COMPTE DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

Incidences des projets

LES RISQUES NATURELS La commune de la Breille-les-Pins est concernée par un risque relatif aux feux de forêt de niveau très élevé.

Mesures pour une meilleure prise en compte des risques naturels

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Étant donné la présence quasi absolue des boisements sur le territoire communal, éviter toute nouvelle construction aux abords immédiat de la forêt apparaît peu réalisable.

Au sein du PLU, afin de lutter contre ce risque incendie, l’objectif s’est appuyé sur une concentration des espaces d’urbanisation future autour du centre bourg, en continuité immédiate de la trame bâtie existante. Sur le reste du territoire, et notamment au sein des différents écarts (La Petite Breille, le vau Gilbert…) l’objectif est de limiter le mitage des espaces naturels et agricoles.

Ces objectifs sont rappelés au sein de l’orientation générale du PADD de « promouvoir un développement urbain cohérent, dans le respect du site et des paysages actuels ».

En outre, les moyens de défense contre l’incendie ont été introduits dans le dossier (annexe 6.4) et des prescriptions règlementaires permettent de traduire cette prise en compte, notamment en faisant figurer les moyens de défense externes contre l’incendie dans les dispositions générales du chapitre « autres législations » du règlement, et en les signalant en chapeau de zones U, UL, UY, N et A.

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Incidences des projets LES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA On ne relève aucune installation classée sur le territoire de la Breille-les-Pins. PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Mesures pour une meilleure prise en compte des sols pollués

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Aucune installation classée n’étant recensé sur la commune, aucune mesure particulière n’a été retenue dans le P.L.U. pour une meilleure prise en compte de ce risque.

Incidences des projets

LES SOLS POLLUÉS La base de données BASOL sur les sites et sols pollués du Ministère de l’Écologie et du Développement Durable ne recense aucun site présentant un sol pollué sur la commune de la Breille- les-Pins.

Mesures pour une meilleure prise en compte des sols pollués

Les mesures réglementaires déclinées dans le P.L.U. Aucun site présentant un sol pollué n’étant recensé sur la commune, aucune mesure particulière n’a été retenue dans le P.L.U. pour une meilleure prise en compte de cet aspect.

Les autres dispositions législatives à prendre en compte Le traitement des sites contaminés est issu des législations sur les installations classées pour la protection de l’environnement et sur les déchets (Code de l’Environnement). Cette police spécialisée est entre les mains de l’État. Le préfet dispose de l’essentiel des pouvoirs qu’il exerce avec les services de la DRIRE, notamment pour recenser les sites contaminés, les surveiller, imposer au dernier exploitant la remise en état du site, édicter les mesures d’urgence à prendre le cas échéant, appliquer les sanctions et prescrire des restrictions de l’usage du sol justifiées par des contaminations résiduelles. C’est également cette réglementation qui encadre les risques liés à de nouvelles implantations.

Au-delà de ces dispositions, certains articles du Code de l’Urbanisme peuvent être appliqués dans le cadre de l’instruction du permis de construire, dans le cas où des risques non identifiés actuellement apparaîtraient, notamment les articles R111-2 et R111-14-2.

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T ABLE DES MATIÈRES

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SOMMAIRE GÉNÉRAL PAGE 3

INTRODUCTION GÉNÉRALE PAGE 4 Une volonté communale affirmée 4 Le PLU: outil d’expression d’un projet concerté d’aménagement et de développement 4

VOLET N°1– DIAGNOSTIC COMMUNAL PAGE 5

1.1 FICHE ADMINISTRATIVE PAGE 7 Fiche administrative 7 Les organismes intercommunaux 8 Communauté de communes « Saumur Loire Développement » Le Pays Saumurois Organisme gérant les réseaux Les documents de portée supérieure au P.L.U. 11 Le Schéma Directeur du Saumurois Le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine Le Programme Local de l’Habitat du Saumurois Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau du bassin Loire Bretagne

1.2 HISTOIRE COMMUNALE PAGE 19 Bref historique 19 Les éléments majeurs du patrimoine bâti 20

1.3 ANALYSE DÉMOGRAPHIQUE PAGE 23 La Breille dans son contexte démographique territorial 23 Le contexte démographique territorial La croissance démographique depuis 1962 Les composants de la croissance démographique 25 Les évolutions structurelles Typologie par âge des nouveaux arrivants Évolutions des effectifs scolaires Les répercussions de la croissance démographique 27 Les évolutions comparées de la structure par âge de la population Indice de jeunesse Évolution des ménages 29 Évolution de la taille des ménages Répartition des ménages selon le nombre de personnes

1.4 SITUATION DU LOGEMENT PAGE 31 L’évolution du parc de logements 31 Comparaison avec la croissance démographique Étude du point mort Typologie du parc de logements 33 Un parc de logement assez récent Des logements de taille moyenne Une prédominance de l’accession à la propriété Une importante mobilité intra communale Analyse du marché du logement 35 Une rotation équilibrée du parc depuis 1990 La production Origine des demandeurs de permis de construire Principales caractéristiques des logements récents

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1.5 ANALYSE SOCIO-ÉCONOMIQUE PAGE 37 La structure de la population active 37 Situation économique des actifs Un population active au profil essentiellement ouvrier Un profil socio-économique en mutation Le bassin d’emploi 39 Une commune à vocation résidentielle dominante...... entraînant des migrations journalières importantes Les activités agricoles 41 Une activité agricole peu présente Une production de myrtilles qui se consolide -pôle Végépolys- Les activités artisanales 43

1.6 EQUIPEMENTS ET VIE LOCALE PAGE 45 Absence de commerces de proximité 45 Un faible niveau d’équipements 45 La vie associative 45 Loisirs et tourisme 46

1.7 TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS PAGE 49 Le réseau routier Breillois 49 Le réseau pédestre 51 Transports en commun 51

1.8 ANALYSE DE LA TRAME BÂTIE PAGE 53 Le bourg de la Breille-les-Pins 53 Traitements des entrées de bourg Le bourg ancien: organisation et architecture Les espaces publics L’ancien bourg de la Tremblaye Le village de la Blottière Le cœur ancien 59 Le village des loges 63 Les extensions récentes 66 Les lotissements L’urbanisation linéaire lâche et diffuse L’Habitat rural dispersé 69 L’habitat ancien L’habitat récent

VOLET N°2 - ANALYSE DE L’ÉTAT INITIAL ET DE L’ENVIRONNEMENT PAGE 73

2.1 CONTEXTE PHYSIQUE ET NATUREL PAGE 75 La géologie 75 Le relief 77 L’hydrographie 77 La flore et la faune 78

2.2 DIAGNOSTIC PAYSAGER PAGE 83 La dominance forestière et boisée 83 Les clairières 86

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2.3 PROTECTIONS, RISQUES ET NUISANCES PAGE 87 Les contraintes liées à la préservation du patrimoine communal 87 Les contraintes liées à la présence patrimoine historique et culturel Les contraintes liées à la préservation patrimoine naturel Les contraintes liées à la protection des habitants et de leur cadre de vie 93 Les risques de feux de forêt Lutte contre l’incendie Risque de mouvements de terrains

VOLET N°3 - JUSTIFICATIONS DES ORIENTATIONS DU P.A.D.D. ET DES DOCUMENTS PAGE 97 RÈGLEMENTAIRES

3.1 EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ÉTABLIR LE P.A.D.D. PAGE 99 Préservation et valorisation des paysages et de l’environnement 100 Recomposition et de développement du tissu urbain 103

3.2 EXPOSÉ DES MOTIFS DE LA DÉLIMITATION DES ZONES ET DES RÈGLES PAGE 107 Traductions réglementaires de l’orientation générale de préservation et de valorisation de la qualité des paysages et de l’environnement 108 Traductions réglementaires de l’orientation générale de recomposition et de développement du tissu urbain 114

3.3 MOTIFS DES CHANGEMENTS APPORTÉS PAR RAPPORT AU POS PAGE 125 Tableau récapitulatif de l’évolution du zonage POS/ PLU 125 Explications des changements apportés au zonage du POS modifié 126

Tableau récapitulatif des surfaces des zones et secteurs du PLU 136

VOLET N°4 - INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES PAGE 137 COMPENSATOIRES ADOPTÉES

4.1 PRISE EN COMPTE DU MILIEU PHYSIQUE PAGE 139 La topographie 139 La géologie 141 La protection de la ressource en eau 142 Le réseau hydrographique 144

4.2 PRISE EN COMPTE DU MILIEU NATUREL PAGE 145 Les espaces naturels 145 Compléments apportés par le Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine Le paysage 151 Le patrimoine culturel 153 Le cadre de vie 154

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4.3 PRISE EN COMPTE DE L’AGRICULTURE PAGE 155

4.4 PRISE EN COMPTE DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES PAGE 156 Les risques naturels 156 Les installations classées pour la protection de l’environnement 157 Les sols pollués 157

RÉVISION DU P.L.U. - COMMUNE DE LA BREILLE-LES-PINS (49)- AGENCE ECCE TERRA PAGE 164 Accusé de réception en préfecture 049-200071876-20180531-2018-076DCanne- AU Date de télétransmission : 27/06/2018 Date de réception préfecture : 27/06/2018