'SIVOM D' ()

Etude pour l'amélioration de la qualité chimique des eaux distribuées à la population des communes de :

Autruy.sur. Juine,communes associées d'Outarville

Charmont^en.Beauce et Crottes.en^Pithiverais

HEC. 1982

i • -

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE

82 SGN 917 CEN 10»oveni>e Buffon. 45045 Orléans Cedex Décembre 1982 Tel: (38) 63.55.66 SIVOM D'OUTARVILLE

(Loiret)

Etude pour l'amélioration de la qualité chimique des eaux

distribuées à la population des communes de :

Autruy.sur.Juine, communes associées d'Outarville

Ctiarmont.en.Beauce et Crottes.en.Pithiverais

Rar

N. Desprez

BUREAU DE RECHERCHES

GEOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE 82 SGN 917 CEN 10,aveni>e Buffon» 45045 Orléans Cedex Décembre 1982 Tel: 1:^8)63.55.66 SYNDICAT INTERCOMMUNAL A VOCATIONS MULTIPLES D'OUTARVILLE (LOIRET)

ETUDE POUR L'AMELIORATION DE LA QUALITE CHIMIQUE DES EAUX

DISTRIBUEES A LA POPULATION DES COMMUNES DE :

AUTRUY-SUR-JUINE, COMMUNES ASSOCIEES D'OUTARVILLE, CHARMONT-EN-BEAUCE ET LEOUVILLE,

ET CROTTES-EN-PITHIVERAIS

RESUME

Les captages publics du Nord du département du Loiret livrent souvent des eaux chargées en nitrates.

En vue d'améliorer cette situation, la Direction départementale de l'Agricul¬ ture et l'Agence financière de bassin Seine-Normandie ont financé une étude, confiée au B.R.G.M., destinée à rechercher l'origine des pollutions constatées et les moyens à proposer.

L'étude concerne les communes du S.I.VoM. d'Outarville.

Elle a abordé :

- l'environnement des captages - les directions d'écoulement déduites des mesures piézométriques - l'évolution des teneurs en nitrates - le constat de la teneur actuelle dans les captages agricoles situés le plus loin possible des zones habitées.. - la comparaison entre l'augmentation des teneurs en nitrates et les périodes de recharge des nappes.

Elle a rois en évidence :

- pour les captages situés dans les bourgs ou en aval, la superposition des pollutions urbaines â la charge actuelle des nappes dans les zones cultivées, - II -

- pour les captages situés en amont des bourgs, des teneurs analogues à celles de la nappe dans les zones cultivées.

Le dénoyage progressif des calcaires lacustres de l'Aquitanien et du Stampien vers le Nord, rend nécessaire pour les communes où la situation est la plus critique, d'envisager la création de captages dans les calcaires de l'Eocène (Calcaire de Champigny), lorsque la situation sur les réseaux voisins n'est pas meilleure.

Parfois, les pollutions sont épisodiques et mettent en évidence des phénomènes d'engouffrement, naturels ou provoqués, ou d 'épandages de résidus , hautement minéralisés en azote, dont il convient de se protéger.

82 SGN 917 CEN SOMMAIRE

SYNTHESE

A - COMMUNE D' AUTRUY-SUR-JUINE

B - COMMUNE D'OUTARVILLE

C - COMMUNE DE CROTTES-EN-PITHIVERAIS

D - COMMUNES DE CHARMONT-EN-BEAUCE ET LEOUVILLE SYNTHESE Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples d'Outarville

LOIRET

1. GENERALITES

Toutes les communes concernées par l'étude sont alimentées en eau sous pression, à partir de puits prolongés par forage, réalisés, avant 1935, le captage le plus ancien étant celui de Teillay-le-Gaudin (1909) suivi de peu par celui d'Outarville (1911).

Les eaux distribuées contiennent généralement plus de 40 mg/l de nitrates, parfois plus de 50 mg/l.

L'étude a pris en compte l'analyse :

- de l'environnement des captages, - de leur situation par rapport aux directions d'écoulement des eaux souterraines, - de la position de la partie captante par rapport au réservoir aquifére saturé et par rapport à la position de la surface piézométrique, - des variations dans le temps de la position de la surface piézomé¬ trique, - de l'historique des teneurs en nitrates sur chacun des captages.

En outre, des prélèvements d'eau ont été opérés à la fin de la période d'irrigation de l'été 1982 dans les captages agricoles ou publics situés hors des zones habitées afin de contrôler la teneur en nitrates des eaux captées dans un environnement agricole.

Il faut rermercier ici les élus, les secrétaires de Mairie, ainsi que les exploitants agricoles qui se sont mis sans réserve à notre disposition pour que cette mission puisse être réalisée dans les meilleures conditions. - 2 -

En étudiant, au niveau de chaque commune, les différents aspects énoncés ci-dessus, il est apparu que :

- les teneurs en nitrates des eaux distribuées à partir de captages situés hors des bourgs et en amont de ceux-ci étaient analogues à celles des eaux des captages agricoles non influencés par les zones habitées,

- les captages situés en limite des bourgs agglomérés ou intra-muros fournissent des eaux plus minéralisées,

- le captage de Crottes-en-Pithiverais est soumis à des pollutions temporaires dont les causes devront être recherchées par une enquête particulière.

2. COMMUNES INTEGREES A L'ETUDE (figure 1)

L'étude a été réalisée sur les communes ci-dessous :

Autruy-sur-Juine Captage réalisé en 1934 Charmont-en-Beauce Captage réalisé en 1924 Crottes-en-Pithiverais Captage réalisé en 1925 Outarville Captage réalisé en 1911 - Allainville Captage réalisé en 1925 - Faronville Captage réalisé en 1929 - St Péray-Epreux Captage réalisé en 1932 - Teillay-le-Gaudin Captage réalisé en 1909

Toutes ces communes appartiennent au bassin souterrain de la Juine sauf Crottes-en-Pithiverais et Teillay-le-Gaudin (bassin de l'Essonne). REGION CENTRE LOIRET.45

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Communes concernées

Éch«ll« 1 : 500 000 - 4 -

3. GEOLOGIE REGIONALE

Dans le bassin de la Juine, sous les limons des plateaux qui dissimulent parfois des lambeaux de sables et d'argile qui prolongent vers le Nord-Ouest les dépôts de la Sologne et de la Forêt d'Orléans (St Péravy) apparaissent, de haut en bas :

- à l'état résiduel, le Calcaire de l'Orléanais ',. - les Marnes de Blamont :| Aquitanien supérieur - le Calcaire de - la Molasse du Gâtinais, sous un faciès calcaire et î Aquitanien inférieui dont l'épaisseur est très réduite (0 à 2 m)

L'épaisseur de l'Aquitanien est de l'ordre de 20 m - le Calcaire d'Etampes (30 à 35 m) - Stampien supérieur

L'ensemble Aquitanien-Stampien est composé de dépôts d'origine lacustre, calcaires durs ou tendres, parfois farineux et parfois silicifiés (meulières).

Les sables sous-jacents ont été atteints à 49 m de profondeur dans le forage d'Outarville. Ils affleurent dans la vallée de la Juine en aval de Méréville (92).

Toutes les assises plongent vers le Sud et vers l'Est de telle sorte que bca sabB» atteints à Outarville à 49 m (altitude + 85 NGF), l'ont été à 79 m à Neuville-aux-Bois (altitude + 51 NGF) à (altitude + 44 NGF) et à Pithiviers-le- Vieil (altitude + 61 NGF).

Ainsi, sous les communes étudiées, les Sables de Fontainebleau, devraient

être situés aux profondeurs suivantes :

- Autruy-sur-Juine : 55 m

- Charmont, Outarville et communes associées : 50/55 m

- Crottes-en-Pithiverais : 70 m

Le toit des sables se présente souvent sous forme de paléoreliefs dunaires Les profondeurs indiquées ci-dessus sont données à 5 mètres près, en plus ou en moins - 5 -

L'épaisseur de la formation n'est pas connue. On peut considérer 20 m comme un minimum et 30 m comme une épaisseur probable (32 m â Pithiviers-le-Vieil,

40 m â ) .

Les Sables de Fontainebleau sont transgressif s sur une série lacustre représentée par les Calcaires de Brie, Champigny et Château-Landon.

Mais si, à Autruy-sur-Juine, comme à Estouches (92) et Sermaises, un cloisonnement argileux apparaît à la base du Calcaire de Brie (Argiles de Romainville] ce cloisonnement n'existe plus au Sud du parallèle Charmont -Allainville.

La base de la série lacustre doit être attendue vers l'altitude 0 ou

- 10 m, c'est-à-dire vers 140 m de profondeur. - 6 -

4. HYDROGEOLOGIE

La nappe captée par les forages circule dans les Calcaires d'Etampes. Les Calcaires de Pithiviers sont dénoyés (sauf â Crottes-en-Pithiverais).

Le niveau d'équilibre de la nappe se situe généralement vers 30/35 m au

Nord, avec des fluctuations annuelles de 1 à 2 m et interannuelles de 5 â 8 m et vers 20 m au Sud (Crottes-en-Pithiverais) .

Au Nord, le niveau statique est donc à 15 ou 20 m au-dessus du toit des Sables de Fontainebleau, de telle sorte qu'un approfondissement des captages existant! jusqu'à ces sables, n'apporterait pas d'amélioration dans la qualité des eaux distri¬ buées (approfondissement de quelques mètres seulement) .

Les bassins versants alimentaires des captages publics sont très variables

- Autruy-sur-Juine : bassin étendu jusqu'à , Bazoches-les- Gallerandes, Outarville et .

- Charmont-en-Beauce : bassin réduit à l'impluvium local, limité au Sud par Acquebouille et Stas.

- Crottes-en-Pithiverais : sur la ligne de partage des eaux entre le bassin du Nant et le bassin de l'Essonne, c'est-à-dire aux limites des bassins de la Loire et de la Juine.

- Outarville : sur la limite des bassins de l'Essonne et de la Juine.

. Allainville : bassin limité à Outarville et Stas,

. Faronville : bassin réduit aux anciennes limites communales,

. St Péravy : bassin réduit â quelques km2 au NE

. Teillay-le-Gaudin : bassin versant étendu jusqu'à Toury (28), St Péravy, Outarville, et Chaussy. - 7 -

5. TENEURS EN NITRATES DANS LES EAUX DES CAPTAGES PUBLICS EN 1982 (figure 2)

Les communes d'Outarville, Teillay et Faronville ont des teneurs supérieures aux normes de potabilité. Les autres communes ont des eaux dont les nitrates sont compris entre 43 et 45 mg/l, avec des indices de pollution temporaires

à Crottes-en-Pithiverais (35 et 45 mg/l) .

L'historique des variations, étudié pour chacune des communes, fait apparaître, sauf à Charmont, une augmentation très importante depuis 1978. Cette observation est à rattacher à la recharge de la nappe par des pluies (et corré¬ lativement des infiltrations) très excédentaires de 1977 à J982, dont un enneigement exceptionnel en janvier 1979.

Les graphiques indiquent que l'apport des nitrates venant de la surface est déphasé d'une année par rapport à la recharge. Il faudrait donc une année 1983 déficitaire pour voir apparaître une diminution des nitrates en 1984, sauf pour les captages influencés par les activités des zones habitées (Outarville, Faronville) et les épandages ou stockage d'effluents de sucrerie (Teillay). REGION CENTRE LOIRET.45

&,.M • IUI-JB/: rhU'iitnvtlM' lnlV4| C*wvaia —1 MD Figure n°2 .^£iS U*iiUULauK lnf«i>llt I 1<1 iiiti ' Dtim^l tw-íiipnrui .- J^il«in)UU" • luUii h-Riwi OidnviintUni n funidui -En.. /"•««•Bi 57- .' N -0*dQnUI»

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Thtty Teneurs en nitrates des eaux dans les captages publics _ situation 1982 fumniu !/* Echalla 1 : 500 000 UU _ NOienmg/l - 9 -

6. CARACTERISTIQUES DES CAPTAGES ACTUELS

Profondeur totale Avant-puits Avant-puits Approfondisse- en mètre maçonné non cimenté ment par forag

Autruy 47 32 0 17

Charmont 42 5 19,8 17,2

Crottes-en-Pithiverais 34,6 13,4 . 9,5 11,7 Outarville 49,6 8 Inconnus Allainville 40,4 6 14 20,4 Faronville 36,4 20,5* 14,9 St Péravy 41 19,75* 21,65 Teillay-le-Gaudin 31,7 23,7* 8

7. TENEURSEN NITRATES DANS LES EAUX DES CAPTAGES AGRICOLES (situation fin août 1982)

Les prélèvements ont été opérés hors des bourgs en limite de ceux-ci. Les résultats sont reportés sur la figure 3.

Il faut distinguer :

- les communes du Nord avec un bruit de fond compris entre 38 et iV2 îsJg/1. La valeur de 31 mg/l à Teillay s'accompagne de la présence d'ammoniaque (NH, ) , terme du réduction du radical N0 après formation des nitrites (N0) .

- la commune de Crottes-en-Pithiverais où le bruit de fond, à l'amont est de 13 mg/l, en limite du bourg 62 mg/l valeur incluant les pollutions rapprochées des fermes (basses-cours, assainissement, etc...).

* Hauteur réellement maçonnée inconnue REGION CENTRE LOIRET-45 ¿6 à ¿ß

Figure n°3

i* RiviBI OfldWHtH Punt«» S lUf-Ellu "i- \ h 1 )ít U' " "" ,-•' hiiM« ' ~"ï**«p <* « •• ""-'' ro;í;

i Timm .••^>. ,

Teneurs en nitrates dans les eaux des forages agricoles „situation Août 1982 Echada 1 : 500 000 \T\ ^k HI I 41 - NO3enmg/l - 11 -

8. CONCLUSIONS

La situation des captages publics à Faronville, à Outarville et à Teillay-le-Gaudin est critique par dépassement, actuellement, des normes de potabilité chimique.

A Crottes-en-Pithiverais, les pollutions sont temporaires et de ce fait pourraient être réduites en recherchant les origines dans un environnement rapproché

(engouffrements naturels ou artificiels d' eauxsouillées) .

Les autres captages livrent des eaux encore conformes à la législation, mais très proches des limites.

On a vu que l'augmentation des teneurs en nitrates avait suivi la période de réalimentation de la nappe depuis 1977.

Dans les conditions des pratiques culturales actuelles et les perspectives d'accroissement du rendement (100 quintaux/ha) à partir de fertilisants et de produits phyto-sanitaires, une diminution de la teneur en nitrates dans les eaux ne pourrait qu'être provisoire et suivre une période déficitaire en précipitations d'automne et d'hiver (cycle 1971-1976 par exemple).

Si par contre, l'augmentation constatée après 1976 devait se poursuivre, la solution de l'alimentation en eau potable ne pourra être résolue, hors de systèmes de dénitrif ication agréés et adaptés à de petites unités de distribution dont le coût devra être apprécié, installation et maintenance, que par des captages dans les aquifères situés en-dessous des Sables de Fontainebleau (sauf pour Crottes-en-Pithi¬ verais) . - 12 -

Le tableau ci-dessous récapitule les travaux proposés dans le cadre des distributions actuelles (communales ou syndicales) .

P rofondeur Etanchéité Emplacement

Autruy 140 m 120 m Site actuel

Charmont 130 m 85 m , 200/300 m SO du site actuel

Crottes 65 m 45 m Site actuel

Outarville 130 m 85 m Site actuel

Allainville 130 m 85 m Site actuel

Faronville 130 m 85 m Sud, Sud-Est, Sud-Ouest d'Acquebouîll

St Péravy 130 m 85 m Site actuel

Teillay 130 m 85 m S, SW ou SE du bourg hors zone d'é¬ pandage

Afin de caler plus exactement les coupes définitives, il serait souhaitable de réaliser un sondage de reconnaissance préalable pour préciser

- l'épaisseur des Sables de Fontainebleau, - les faciès des horizons supérieurs de l'Eocène lacustre.

^éléments d' information qui font totalement défaut actuellement et dont la connaissan¬ ce permettrait très probablement de diminuer la profondeur des ouvrages (sauf Outarville- ville dont les besoins sont plus importants et Crottes-en-Pithiverais qui pourra être alimenté par les aquifères lacustres de l'Oligocène et du Miocène. a - COMMUNE d'AuTRUY-SUR-JuINE Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples d'Outarville

LOIRET

COMMUNE D'AUTRUY-SUR-JUINE

1. GENERALITES

La commune d' Autruy-sur-Juine est alimentée en eau sous-pression depuis

1935 à partir d'un captage (292.8.1002 ) de 47 m de profondeur situé en rive septentrionale du CD n° 95, à 500 m à l'Ouest du bourg.

Il existe également sur la commune plusieurs forages d'irrigation et un captage d'alimentation en eau, autonome, pour le camping-caravaning du Cheval Blanc (cf. figure 1).

Ces forages privés ont les caractéristiques ci-dessous :

- Forage de M. VIE (292.8.1015)

Profondeur : 38 m

Niveau d'équilibre de la nappe : 20 m 3 Niveau dynamique à 22 m pour 150 .m /h 3 Exploité à 60 m /h

- Forage de M. TARTIVOT (292.8.1016)

Profondeur : 46 m

- Forage du Petit Marais (292.8.1013)

Profondeur : 20 m 3 Exploité à raison de 100 m /h

« Indice national d'archivage en application des dispositions du Code minier ^r V""1'1 Fig n'LSlTUATION DES CAPTAGES 1 _ Captage communal 2. Forage agricole M.Vié 292.8.1015 3. forage agricole M.Tartivot 292.8^1016 _ Forage agricole du R?tit Marais 293-8.1013 5-Forage du Cheval Blanc 293-7.1030 6 .Zone industrielle Echelle: 1/25.000

—-—--^ / -' S Í lïïi-..

(»• - 3 -

- Forage AEP du Cheval Blanc (292.7.1030)

Profondeur : 45 m

Niveau statique : 20,6 m (1976) 3 Débit : 54 m /h pour 0,50 m de rabattement

Une zone industrielle est implantée à l'Est du bourg aggloméré. Les établissements qui y sont installés recyclent les eaux.

La commune n'est pas dotée de station d'épuration (1 station au Cheval Blanc). Il n'y a pas de terres drainées.

2. GEOLOGIE DU SITE

Les coupes des forages et les levers récents de cartographie géologique (feuille géologique à 1/50.000 Méréville publiée en 1980) permettent de reconnaître

sous les limons superficiels et l'horizon pédologique :

- à l'état résiduel, les Marnes de Blamont

- les Calcaires de Pithiviers (30 m environ) - les Calcaires d'Etampes, difficilement separables des précédents en l'absence d'indices certains de la présence de la Molasse du Gâtinais.

Aucun forage n'a atteint les Sables de Fontainebleau qui, selon les synthèses régionales, devraient être atteints entre les cotes 75 et 70 NGF, c'est-à-dire, près du château d'eau vers 50/55 m de profondeur (cf. figure 2, profil géologique entre

Pannecières et ). Cette formation sableuse repose sur 5 à 6 m de calcaire (Calcaire de Brie) qui représente la base du premier réservoir aquifére. En-dessous apparaissent les Argiles de Romainville (15 m) surmontant le Calcaire de Champigny. - 4 -

Figrf2- Profil géologique entre Andonville et Pânnecières

AUTRY kNDONVILLE Vmtté* dm Im Juinm PANNECIERES

Calcaire tt Pjthiyigrs

Calcaire d Etampes

et Grès de Fontainebleau 9"

Echelle des longueurs: 1/50.000

D après C. Gigot

3. HYDROGEOLOGIE

Le BRGM a étudié 1'hydrogéologie du bassin de la Juine en 1968. La carte piézométrique établie à cette occasion (cf. figure 3) montre que la nappe s'écoule en moyenne du Sud au Nord,à l'Est du méridien du bourg, tandis qu'elle s'écoule d'Ouest en Est à l'Ouest. Les points hauts de la nappe sont à la cote 107,5 à Fromonvilliers et au Cheval Blanc et les points les plus bas à la cote 95 NGF à la sortie du bourg.

La nappe affleure actuellement dans le thalweg du Bois de la Muette, autour de la cote +105 NGF.

Les variations interannuelles et saisonnières sont suivies par le SRAE-Centre dans le puits du bourg d'Autruy (292.8.1014).

La proximité de la Juine, niveau de base de la nappe, amortit les fluctuations. Ainsi, l'importante recharge du cycle 1977-1981 ne se traduit ici que par une remontée du niveau de l'eau de l'ordre de 1 m (figure 4). Fig n°3. CARTE PIEZOMETRIQUE

Hydroi'sohyfysG de la nappe des calca/res d'Etampes •¥••¥••¥"¥• 4 Ligne de partage des eaux souterraines —•• Directions d'écoulement Limite de dénoyage des calcaires d'Etampes Axe de drainage Echelle: 1/50.000 - 6 -

Pigrf^-^riations pié^xnètriques dansle bourg d'Autry.sur.Juine 1974 «1981

(D'après archives SRAE Centre)

81 ANNEES

4. HYDROCHIMIE

Trois prélèvements d'eau ont été réalisés le 27 août 1982 : sur le forage agricole de M. VIE - sur la Juine, à l'ancien moulin de la Muette - en limite de commune au Sud, sur le forage de la Remise d'Apigny.

Ces points oçt été choisis de telle sorte qu'ils concernent la nappe en amont du bourg et à l'écart de toute zone habitée (cf. figure 5).

Les résultats ci-dessous ont été obtenus (Laboratoire d'analyses du BRGM)

NO^ NO2 NH, Résistivité à 20' 4 mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

JUINE 46 « 0,01 < 0,1 2114 FORAGE M. VIE 49 2030 FORAGE SUD 42 2125 Gü Fign°5-Situation des points de prélèvements du 27.08L/982

Teneur en NC>3( mg/l)

Echelle: 1/50.000

53.701

ré^JiJV^

1-"7 y \ -'P= - 8 -

La teneur du captage communal en mars 1982 étant de 45,5 mg/l, on remarque la grande analogie avec les eaux de la Juine.

Les eaux du forage VIE sont les plus chargées et traduisent l'influence du hameau de Boissy-le-Girard.

Toutes les valeurs enregistrées sont proches des limites de potabilité. On se trouve ici, à la sortie d'un grand bassin versant qui s'étend au Sud jusqu'à Torville,à l'Ouest jusqu'à Boisseaux et au Sud-Ouest jusqu'à Outarville. Aux limites de l'aquifère, c'est le cumul des pollutions azotées du bassin qui est mesuré.

5. CHIMIE DES EAUX DISTRIBUEES A AUTRUY-SUR-JUINE (figure 6)

A l'origine, les eaux renfermaient entre 25 et 27 mg/l de nitrates. Les teneurs actuelles sont comprises entre 43 et 45 mg/l. Donc, en moyenne sur 50 ans, la progression est de l'ordre de 20 mg/l. Si l'on compare les valeurs 1974 (18-23 mg/l) avec la valeur actuelle, c'est une progression de 20 mg/l en 8 ans qui ressort du graphique de la figure 6. La valeur maximale connue (60 mg/l) apparaît en 1968 en tant qu'anomalie sur le réseau.

6. CHIMIE DES EAUX DISTRIBUEES AUTOUR D'AUTRUY-SUR-JUINE (figure 7)

Les captages voisins à Andonville, à Autruy (Cheval Blanc) et à Pannecières ont des teneurs en nitrates absolument équivalentes, toutes supérieures à 40 mg/l.

Une amélioration de la qualité de l'eau ne peut être obtenue à partir du captage d'une commune contiguë, que ce soit à l'Est, à l'Ouest ou au Sud, où les problèmes sont les mêmes.

7. CONCLUSIONS

L'amélioration de la qualité des eaux distribuées ne peut être envisagée qu'à partir d'un réservoir aquifére indépendant, plus profond, protégé à son toit par une épaisse couche d'argile limitant les échanges avec les terrains sus-jacents. AUTRY-SUR. JUINE

Figrf6_Teneur en nitrates dans les eaux du captage communal

60-

15' I I // 1934 1SB5 1960 1960 1970 1960 Fig n°7- Teneurs en nitrates dans les eaux des captages voisins

50 Situation 1979 Er« @ Situation 1981. JJ ** OHO '—DUS osr 110 ttnûtaflk m/s AlIt-mnU —n Orten, *• Bwic* '0.30 |i Echelle: 1/50.000 - 11 -

En effet, la première nappe présente partout, dans le bassin de la Juine, des teneurs équivalentes en nitrates, supérieures à 40 mg/l et sa partie profonde a pour réservoir les Sables de Fontainebleau, de granulomètrie très fine, qu'aucun filtre ne peut retenir longtemps. Le second réservoir, par contre, est représenté par les Calcaires de Champigny, protégé par les argiles vertes du Sannoisien (Argiles de Romainville).

Pour atteindre ce réservoir, le toit des argiles étant à la cote +20, soit

à 105 m sous le château d'eau d 'Autruy, il faudra envisager un forage de 140 à 150 m de profondeur.

Dans la mesure où la Municipalité adopterait une solution d'alimentation autonome, et compte tenu que la technique du forage réalisé au battage nécessiterait des diamètres très importants au départ pour permettre de traverser les Sables de

Fontainebleau (40 m d'épaisseur) sous tubages provisoires impliquant des réductions successives, il semblerait opportun de traverser le réservoir supérieur et sa base en rotation, à la boue bentonitique, le second réservoir étant foré en rotation à l'eau claire ou au battage (sondeuse mixte).

L'ouvrage serait réalisé comme suit (figure 8) :

- Traversée des Calcaires de Pithiviers et d'Etampes (55 m)

en 17" 7/8 (450 mm) cimentation derrière un tube de 400 mm

- Traversée des sables, du Calcaire de Brie et des argiles vertes de 55 à 120 m

en 15" (380 mm) cimentation du fond au jour derrière un tube plein de

270 mm

- Forage de l'aquifère en 9" 7/8 (250 imn)

tubage crépine 0 160 mm en colonne perdue. AUTRY^SUR. JUINE Fig tf 8. Schéma technique dun captage en rotation dans le calcaire de Champigny

*125 Avant .puits 0 fJ5 i 2m

fO

Fbrage en rotation CALCAIRE 0 17' 7/8 DETAMPES 20- ET CE PITHIVIERS Tubage plein 30 0400mm cimenté

40

50

SABLES 60 Fbrage en notation a la boue 015' DE FONTAINEBLEAU

Tubage 0270mm ET 100- cimentation CALCAIRE DE BRIE 105m

m-

ARGILE VERTE 120 120m r

Forage en rotation i l'eau claire 130- 0 9' 7/8 CALCAIRE DE CHAMRGNY Tubage crépine 0 160 mm

UO- 140m Profen m - 13 -

Ce schéma technique permet de mettre en place une pompe à axe vertical

ou une seule pompe immergée dans l'espace libre de 270 mm utile.

Le niveau d'équilibre de la nappe des Calcaires de Champigny ne devrait pas être fondamentalement différent de celui de la première nappe, étant donné que les Argiles de Romainville sont proches de leur limite d'extension.

On pourra remarquer, à l'aide de la figure 9, qui représente la coupe technique du captage actuellement en service, que l'espace utile pour la mise en place de la pompe est réduit de moitié. Figure n°9 292-8-1002 z=125m

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>^^Vr^ ff y^fr'jL 1 *• > •-* -' '**i9 ^\1 COMMUNE : AUTRUY-SUR-JUINE N° archivage : 292.8.1002

NAPPE CAPTEE : calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1935 Age 46 ans

Profondeur : 47 m

Coupe technique : 0 - 32 - Avant-puits cimenté 0 500 mm

30-47-0 400 mm - Perforé de 42 à 47 m

Hauteur ouverte face à l'aquifère : 15 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : néant

2) de la portion d'aquifère capté : néant

Equipement d'exploitation : 1 pompe de 20 m /h

1 pompe de 50 m^/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) néant (éloignée ) (sanitaire GUILLERD - Juin 1932 (20 m de rayon)

Evolution de la teneur en NOg : 1934 : 25 - 1953 : 38 - 1962 : 28,9 - 1967 : 26,6 à 60

1971 : 22,2 - 1972 : 33,3 - 1973 : 17,8 - 1980 : 43,8 - 1981 : 43 - 43,5 - 1982 : 45,5

Position du captage par rapport au bourg : amont, mais aval caravaning

Forages d'irrigation connus sur la commune : 3

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : inconnus - Pas de terres drainées - Rejet de la station d'épuration du caravaning dans la vallée sèche. B - COMMUNE d'Outarville Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples d'Outarville

LOIRET

COMMUNE D'OUTARVILLE

1. GENERALITES

Outarville et les coiranunes associées, Allainville, Faronville, Teillay-le-Gaudin et St Péray-Epreux sont alimentées en eau sous pression depuis plus de 50 ans :

Teillay depuis 1909, à partir d'un captage (327-3-6 ) de 31,70 m de profondeur situé au centre du bourg.

Outarville depuis 1911, à partir d'un captage (327-3-7 ) de 49,6 m de profondeur, situé entre le bourg et le hameau de Melleray, en rive Sud du CD n"'134.

Allainville-en-Beauce depuis 1925. Le forage (327-3-1 ) de 40,40 m de piclcr.cü'jrr -est situé au SE du bourg, en rive Sud du CD n''129.

* Faronville, depuis 1929. Le captage (327-3-3 ) est implanté dans l'angle

Nord-Est du carrefour des CD 134 et 97, au Nord du hameau d 'Acquebouille. Sa profon¬ deur est de 36,40 m.

St Péravy-Epreux, depuis 1932 à partir d'un captage (327-3-4) de 41 m à mi-chemin entre le bourg et le hameau d'Epreux.

La vocation agricole de la région a amené les exploitants agricoles à réaliser des forages pour l'irrigation par aspersion (figure 1) ou à utiliser dans le même but des forages ou puits anciens réalisés pour l'alimentation domestique avant la mise en servite du réseau d'adduction.

Indice national d'archivage de l'ouvrage en application des dispositions du Code Minier 7ign°1.SITUATION DES CARTAGES

lilt ,uj- F d. 4- Forage AEP public •¥ Forage agricole utilisé en 1982

«•/ • Forage agricole non utilisé en 1982 Uvill N d •m- Forage AEP privé de Brandelon ° andreviHer • Forage industriel >1 Cr Puits ou forage absorbant H Bassin de Vinasses fy// Terrains dépandage á,U /, •M Echelle: 1/50.000

<} lëï î 8*3mseau« x ••_ [Chambea udol& «a*

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! 03 «. "H7 t-hr ir Mu-d Aubfi \Chauss/

OonvillrV - 3 -

St Péravy-Epreux :

ISEêEËÊDDËË (327-3-5) Forage de 46 m, exécuté en 1903

Ç2E£Ëiî}Yiilê (327-3-11) Forage de 45 m, exécuté en 1965

Bourg (327-3-9)

Forage de M. Durand - Profondeur 50 m réalisé en 1964

Forage de la Butte_de_Boisseaux Profondeur 42 m, exécuté en 1968

Teillay-le-Gaudin

Alimentation_de_la ferme de Brandelon (327-3-10) Forage de 37,60 m, exécuté en 1947 suite à l'empoisonnement du puits de la ferme par les rejets de la sucrerie de Toury

Puits foré de la ferme_de_Brandelon (327-3-12) Profondeur 42 m, exécuté en 1965

) Forage des_Chemières (327-3-57) Profondeur 38 m, exécuté en 1977

Forage du Clocher (327-3-58) Profondeur 39 m, exécuté en 1980 Non en service pendant l'été 1982 - 4 -

Faronville

Puits foré dans la ferme du bourg (327-3-13) Profondeur 50 m. Réalisé en 1965

Acguebouille - Puits de M. Marcille (327-3-20)

Profondeur 21,85 m

Acguebouille - Puits de M. Leluc (327-3-21)

Profondeur 25,35 m

!!?§I§ÍBYÍiiÍE'^E ~ Forage de M. Merlin (327-4-8) Profondeur 45 m. Réalisé en 1965

EËEï?£_ËÊ_E°iiZ (327-3-31) - Puits foré de 41 m

Outarville

Bourg - Ferme de M. Popot

Puits de 29,5 m approfondi par forage (327-3-33)

Fontaine_Gfine^t

Forage de 32 m exécuté en 1967 (327-3-37)

!i5_îEËYÊ£ËiDÊ (327-3-60)

Forage de 40 m exécuté en 1978

Les_Friches (327-3-63) Forage de 40 m, non en service en 1982

Allainville

Bourg - Forage de l'Association d'irrigation (327-3-59) Profondeur 54 m, exécuté en 1977

QhemiLile.TjrJjQe ville - Forage 292-8-1011 Profondeur 45 m. Exécuté en 1971 - 5 -

Il existe à Outarville deux forages industriels dans l'emprise de la Compagnie française d'Electrochimie.

ï!°E§iËË_iî}ËyËtEiÊl^

Moulin de Poily

Forage de 40 m (327-3-36) réalisé en 1967

Moulin de Poily (327-3-62) réalisé en 1980

comme secours d'incendie pour l'usine - Profondeur 35 m

Il existe en outre un forage absorbant :

à la station d'épuration de 12 m de profondeur (327-3-61) réalisé en 79 et un gouffre absorbant les effluents industriels traités de la CFEC.

D'anciens puits communaux absorbent les eaux pluviales de la voirie à Melleray, à Allainville et à Acquebouille.

A Teillay-le-Gaudin, les terres de Brandelon, des 3ordes et de la Fontaine sont des lieux d'épandage de la Sucrerie de Toury.

Un bassin creusé dans le sol et non étanche recueille les vinasses de la sucrerie. - 6 -

2. GEOLOGIE

A l'Est d'une ligne Allainville, Outarville, Chaussy, affleurent, sous les limons superficiels et l'horizon pédologique, une couche de marno-calcaire, blanche et friable dont l'épaisseur est de l'ordre de 10 à 15 m (Marnes de Blamont).

A l'Ouest de cette ligne, affleurent les Calcaires de l'Orléanais dont la position stratigraphique est sus-jacente aux Marnes de Blamont. Autour de Brandelon et sous le bourg de St Péravy, ces calcaires sont surmontés par des sédiments sableux ou argileux qui prolongent vers le Nord et Nord-Ouest les dépôts de la Forêt d'Orléans et de la Sologne (Burdigalien).

Sous les Marnes de Blamont, les forages font apparaître le Calcaire de

Pithiviers (5 à 10 m) surmontant la Molasse du Gâtinais (1 m) et le Calcaire d'Etampes (une trentaine de mètres) .

La série lacustre repose sur des sables marins (Sables et Grès de

Fontainebleau) qui ont été atteints à Outarville à 49 m de profondeur (altitude

+ 86 m) , à à 57 m (altitude + 79). Les différences d'altitude au toit des sables indiquent des palêoreliefs dunaires.

L'épaisseur des sables est inconnue à proximité d'Outarville. Elle peut être estimée à une vingtaine de mètres au moins et à une trentaine de mètres au plus (32 m à Pithiviers-le-Vieil) se réduisant du NE vers le SO.

Les formations de Fontainebleau sont transgressives sur une série lacustre de l'Eocène, Calcaires de Brie et de Champigny qui ne peuvent être distin¬ gués ici en l'absence des Argiles de Romainville, qui les sépare au Nord mais, dont l'extension méridionale ne dépasse pas les limites communales d 'Autruy-sur-Juine - 7 -

3. HYDROGEOLOGIE

La carte piézométrique, figure 2, représente l'état de la nappe au cours de l'année hydrogéologique 1966-1967, période analogue à la situation actuelle (hautes eaux) .

Elle montre qu'entre Outarville et Erceville au Nord-Ouest et entre Gueudreville et Acquebouille au Sud-Est, la surface d'équilibre de la nappe est comprise entre 111 et 112 NGF délimitant la ligne de partage des eaux souterraines des bassins de la Juine et de l'Essonne.

Les directions d'écoulement divergent de part et d'autre de cette crête piézométrique en direction d'Erceville et d'Allainville au Nord, en direction de Teillay-le-Gaudin et Bazoches au Sud.

Cependant, l'exploitation estivale des captages agricoles créent des cônes de dépression qui sont à même de modifier, voire d'inverser, les directions d'écoulement.

Par rapport à la piézométrie d'hiver, les captages publics se situent comme suit :

Allainville : amont du bourg mais aval de Faronville et Acquebouille

Outarville : influencé par Melleray

Teillay : aval d'Outarville

St Péravy : en dehors de toute influence de zone habitée

Acquebouille : aval du bourg

Le captage le plus menacé par les modifications créées par l'exploitation des forages d'irrigation est celui d'Outarville. Figrf2-CARTE PIEZOMETRIQUE Hydroïsohypse de la nappe du Stampien Direction d'écoulement Axe de drainage Karstique Ligne de partage des eaux souterraines ' Echelle; 1/50.000

:lri;- - 9 -

4. HYDROCHIMIE (figure 3)

Une série de prélèvements a été réalisée pour analyses des composés azotés et du plomb le 28-08-1982, avec le précieux concours des élus locaux.

Les résultats des dosages effectués par le laboratoire d'analyses du

B.R.G.M. sont récapitulés ci-dessous :

NO^ NO^ NH, pB Résistivité à 20° 4 mg/l mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

ALLAINVILLE - Association 45 Í 0,01 ^ 0,1 ^ 0,1 2113 ALLAINVILLE - Trémeville 42 ^ 0,01 ^ 0,1 ^ 0,1 2125 FARONVILLE - Mr Leluc 46 < 0,01 ^ 0,1 ^ 0,1 1969 FARONVILLE - Marainvilliers 42 < 0,01 < 0,1 < 0,1 2176 OUTARVILLE - Fontaine Gonnet 46 < 0,01 < 0,1 < 0,1 2018 OUTARVILLE - Travers ine 38 $ 0,01 < 0,1 ^ 0,1 2270 ST PERAVY - Bourg 42 ^ 0,01 < 0,1 < 0,1 2171 ST PERAVY - Corsainville 41 Í 0,01 ^ 0,1 ^ 0,1 2164 TEILLAY - Brandelon 42 Í 0,01 < 0,1 < 0,1 1842 TEILLAY - AEP Brandelon 64 ^ 0,01 < 0,1 < 0,1 1710 TEILLAY - Chemières 31 ^ 0,01 ^ 0,6 < 0,1 1842

Les résultats appellent les observations suivantes :

- Absence de plomb dans toutes les eaux analysées - Présence d'ammonium à Teillay (Chemières)

- Sur 1 1 prélèvements :

2 contiennent moins de 40 mg/l de nitrates (N0_) ,

6 en contiennent de 40 à 45 mg/l, 3 en contiennent plus de 45 mg/l.

La valeur de 31 mg/l de nitrates s'accompagne de 0,6 mg/l d'ammonium qui, implique une réduction du radical NO comme cela est fréquent, près de rejets de sucrerie (Pithiviers) .

* Recherche opérée suite aux rejets de la CFEC «* Une analyse de la Chambre d'Agriculture, en 1971, avait donné 35,2 mg/l de N0_ M7S7oVb

ír ¡í

Teneurs en nitrates captages Situation 2) Forage agricole — N03enmg/l . §|) Forage AEP - 11 -

Sur la figure 3, ont également été reportés les résultats des analyses de contrôle réalisées par la DDASS du Loiret sur les captages publics en septembre 1982, quelques jours après les prélèvements du B.R.G.M. sur les forages agricoles.

On remarque ainsi que les eaux des captages publics Acquebouille, Teillay- le-Gaudin et Outarville sont concernées par des pollutions supplémentaires qui ne correspondent pas à des apports de plein champ.

- Acquebouille 30 mg/l d'apports supplémentaires - Outarville 10 mg/l d'apports supplémentaires

- Teillay 15 à 25 mg/l d'apports supplémentaires

Par contre à Allainville et St Péravy-Epreux les eaux distribuées s'inscrivent d'assez prés dans le bruit de fond local.

5. VARIATIONS INTERANNUELLES DES TENEURS EN NITRATES DANS LES EAUX PUBLIQUES (figures 4 et 5)

Les graphiques des figures 4 et 5 montrent que :

- les variations sur chacun des captages sont parallèles, - le cycle 1971-1974 a vu des valeurs faibles en-dessous de 20 mg/l, - le cycle 1979-1982 correspond aux valeurs les plus fortes, supé¬ rieures à 45 mg/l dans tous les ouvrages.

En comparant ces graphiques avec celui de la figure 6 (précipitations annuelles en mm à Orléans-) on remarque que les plus fortes teneurs observées suivent les cycles de précipitations annuelles intenses répétées (1950 à 1952 - 1977 à 1982) avec un retard d'un an.

Ainsi, les années de fortes infiltrations entrainent du sol vers la nappe les éléments azotés non utilisés, quelle qu'en soit l'origine. Fign% ^Variations de la teneur en nitrates (N03enmg/I)

I NO3 S Péravy-Epreux . ,

Outarville .

55-- Allainville

1950 I960 1970 1980 476nng/l Fig n*6-Précipitations anrxjelles ORLEANS-BRICY

Précipitations en mm

1000

900

800

700

600

500

ÜQD - 15 -

En conséquence, il apparaît qu'une amélioration momentanée n'est pas à exclure comme conséquence d'années consécutives de pluies efficaces faibles. L'Atlas hydrogéologique de la Beauce (1975) a récapitulé les excédents de pluies annuelles de 1958 à 1973.

Années Précipitations Excédent en mm en mm

1958 935 341 1959 503 101 1960 877 283 1961 571 181 1962 569 165 1963 710 170 1964 441 80 1965 805 188 1966 773 250 1967 565 108 1968 734 172 1969 544 84 1970 586 171 1971 458 0 1972 585 55 1973 495 42

Le cycle d'alimentation réduite, de 1971 à 1973, se traduit bien, en chimie, par les valeurs minimales de 1974, pour la période considérée.

Il faudrait donc, par exemple, qu'en 1983, il ne tombe pas plus de 450 mm d'eau, avec une bonne insolation moyenne, pour espérer en 1984, voir apparaître une diminution des teneurs en nitrates, dans les mimes conditions de pratiques cultu¬ rales, qu'au cours des années précédentes. - 16 -

6. CONCLUSIONS

La valeur du bruit de fond actuel de la teneur en nitrates est fournie par les captages agricoles tels que ceux de Marainvilliers, de la Traversine ou de Corsainville. Il est compris entre 38 et 45 mg/l.

Les captages publics atteints par les pollutions azotées inhérentes aux zones habitées dépassent 50 mg/l, au-delà des normes françaises et communautaires de potabilité (Teillay, Faronville et Outarville). Les deux autres sont déjà bien menacés avec 45 mg/l.

Faut-il envisager un raccordement sur le réseau de Bazoches-les-Gallérandet dont le forage, protégé par des argiles burdigaliennes, livre des eaux dont les teneurs en nitrates étaient comprises entre 29 et 31 mg/l en 1981 ?

Faut-il capter des eaux profondes, sous les Sables de Fontainebleau ?

Existera-t-il en 1985 des systèmes de dénitrif ication agréés, adaptés à des petites unités de distribution ?

Si les Municipalités sont amenées à choisir la solution d'un ou plusieurs captages profonds, le principe d'exécution devrait suivre le schéma technique suivant :

- captages autonomes à Teillay, St Péravy, Allainville et Faronville, avec comme équipement d'exhaure une unique pompe, immergée ou à axe vertical (cf. figure 7).

Profondeur 120 à 130 m Forage en rotation 0 17"^^^ à 9"^^^

Etanchéité, du sol à 85 m

Partie captante de 85 m au fond 0 160 mm

Diamètre intérieur utile de la partie étanche 270 mm

- captage autonome ou syndical à Outarville (cf. figure 8)

Profondeur 120 à 130 m

Forage au battage 0 1 1 70 à 525 mm

Etanchéité, du sol à 85 m 0 intérieur 540 mm

Partie captante de 85 m au fond 0 475 mm COMMUNES ASSOCIEES A OUTARVILLE

Fig n'^?^ Schéma technique dun captage en rotation dans te calcaire de Brie et de Champigny

Avant _ pulis 015 a 2m

Fbrage en rotation CALCAIRE 0 17" 7/8 D'ETAMPES EIDE PITHIVIERS Tubage plein 0400mm cimenté

Forage en notation à la boue SABLES 015 DE FONTAINEBLEAU Tubage 0270mm Cimentation

CALCAIRE Fbrage en rotation à leau dai- DE 100- if 9' 7/8 BRIE Tutiage crépine 0 160mm ET CALCAIRE DE Ho CHAMPIGNY

rn

ool OUTARVILLE

Fign*6-Coupe technique d'un captage profond

177^ Avant.puits

AQUITANIEN ET Colonne provisoire STAMñEN LACUSTRES Fbrage en 0 1170a 725mm

Tubage définitif 0540 mm 50-

STAMPIEN MARIN Cimentation pariétal

85-

CALCAIRE 100- DE Fbrage 0 525 mm BRIE Tubage crépine 0 475mm ET CALCAIRE DE CHAMRGNY 130 ' - 19 -

7. EMPLACEMENTS A RETENIR POUR DES FORAGES

Outarville : site du captage actuel

Allainville : site du captage actuel

St Péravy : site du captage actuel

Faronville : Sud, Sud-Est, Sud-Ouest du hameau

Teillay : Sud, Sud-Est, Sud-Ouest du bourg (hors des zones d'épandage et de leur influence) COMMUNE : OUTARVILLE-ALLAINVILLE N" archivage : 327-3-1

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1925 Age : 56 ans

Profondeur : 40,4 m

Coupe technique : 0 - 20,0 - Avant-puits 0 intérieur 1,50 - maçonné de 0 à 6 m 20 - 40,4 - Forage tube en 0 400 mm perforé de 26,4 à 40,4

Niveau statique : autour de 26 m

Hauteur ouverte face à l'aquifère : 14 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : pompe de 17 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) N. DESPREZ - 21-07-1981 (éloignée ) (sanitaire

Evolution de la teneur en NO^ : 1925 : 25 - 1954 : 53 - 195^: 22 - 1962 : 38 - 1971 : 22 - 1974 : 13,4 - 1979 : 45,5 1981 : 44 - 43 - 1982 : 45,6 Position du captage par rapport au bourg : Amont

Forages d'irrigation connus sur la commune : 2 au N.E. du bourg

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : Néant COMMUNE : OUTARVILLE N" archivage : 327-3-7

NAPPE CAPTEE : Calcaire d'Etampes (Stampien)

Année d'exécution du captage : 1911 Age : 71 ans

Profondeur : 49,60 m

Coupe technique : Inconnue. Il y aurait un avant-puits maçonné de 8 m Niveau statique : 25,50 m

Hauteur ouverte face à l'aquifère : inconnue

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : Pompe de 25 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) N. DESPREZ - 28-11-1975 (éloignée ) (sanitaire

Evolution de la teneur en NO^ : Toujours inférieure à 44 mg/l de 1953 à 1974 1975 : 45 à 48 mg/l - 1981 : 51 - 52 - 1982 : 53

Position du captage par rapport au bourg : lointaine et sans rapport avec le bourg

Forages d'irrigation connus sur la commune : Nombreux

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : Nombreux Pas de terres drainées - Puisards pluviaux - Puits station d'épuration - Gouffre CFEC COMMUNE : OUTARVILLE - ST PERAVY-EPREUX fi" archivage : 327-3-4

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1932 ^gç . 50 ans

Profondeur : 41 m - Niveau statique entre 20 et 24 m

Coupe technique : 0,00 - 19,75 m - Avant-puits maçonné 0 intérieur 1,5 m 19,75 - 41,40 m - Forage tube 0 400 mm Plein et cimenté de 19,75 à 31 Plein non cimenté de 31 à 37 Perforé de 37 à 41 m

Hauteur ouverte face à l'aquifère : 4 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : 1 pompe de 20 m3/h et l pompe de 12 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) N. DESPREZ (éloignée ) (sanitaire G. DOLLFUS - 05-03-1930

Evolution de la teneur en NO, : 1932 : 14 - 1953 : 44 - 1955 : 26 - 1959 : 33 - 1964 : 29 - 1971 ; 17,8 - 19/3 : 33 - 1980 : 45 - 1981 : 42 - 43 - 1982 : 44,2

Position du captage par rapport au bourg : Amont

Forages d'irrigation connus sur la commune : A vérifier

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : A vérifier COMMUNE : OUTARVILLE - TEILLAY-LE-GAUDIN n" archivage : 327-3-6

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1909 Age : 72 ans

Profondeur : 31,70 m

Coupe technique : 0,00 - 23,70 m - Avant-puits 23,70 - 31,70 m - Tubage 0 300 mm

Hauteur ouverte face à l'aquifère :lû m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : pompe de 17 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) N. DESPREZ - 21-07-1981 (protection impossible] (éloignée ) (sanitaire

Evolution de la teneur en NO^ : 1952 : 18,8 - 1955 : 26,6 - 1957 : 8,8 - 1959 : 31,1 - 1963 : 22,2 à 42,2 - 1968 : 33,3 1974 : 17,8 - 1979 : 46 - 1980 ; 50 - 1981 : 46 - 52 - 1982 : 46,8 Position du captage par rapport au bourg : centre du bourg

Forages d'irrigation connus sur la commune : Nombreux

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : Au moins 2 Terrains épandages de la sucrerie de Toury COMMUNE : OUTARVILLE - FARONVILLE N" archivage : 327-3-3

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1928 - 1929 Age : 54 ans

Profondeur : 36,40 m - Niveau statique 20,4 à 22,18 m

Coupe technique : Avant-puits 20, 50 m Forage de 20,5 â 36,4 m - Tubage 0 350

Hauteur ouverte face â l'aquifère : 26,8 à 36,4 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : Pompe de 15 m3/h, 4 h/j en pointe

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) 1981 (éloignée ) (sanitaire 10-12-1925

Evolution de la teneur en NO^ : Décroissante jusqu'en 1959 (38,7 à 35,5), croissante de 1959 à 1971 (35,5 à 44,4)7 et de 1971. à 1981 (22 à 69)- 1981 : 51 - 52 - 1982 : 70

Position du captage par rapport au bourg : Aval d'Acquebouille

Forages d'irrigation connus sur la commune : Néant

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : Néant C - COMMUNE DE CrOTTES-EN-PiTHIVERAIS Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples d'Outarville

LOIRET

COMMUNE DE CROTTES-EN-PITHIVERAIS

1. GENERALITES

La commune de Crottes-en-Pithiverais avec Teillay-St-Benoît sont alimentées * en eau depuis 1925, à partir d'un captage (327-7-3 ) de 34,6 m de profondeur, situé

à 1 km environ au Sud du bourg aggloméré, en rive orientale du CD 433, sous le cha¬

teau d'eau, au point défini par les coordonnées :

X : 579,830 ).

y : 346,300 1/25.000 IGN NEUVILLE-AUX-BOIS EST

z : + 130,50

Implanté dans un environnement uniquement agricole, sur un terrain

communal de 120 m2 à peine plus étendu que la surface couverte par la tour du réser- -voir, j.1 est vulnérable à des pollutions chimiques liées aux cultures voisines, irriguées.

Plusieurs forages pour irrigation ont été réalisés sur la commune

(cf. figure 1). Ce sont du Sud au Nord :

- Forage de la Cuma d'arrosage (327-8-8 ) Profondeur 51 m, exécuté en 1963 Cimenté jusqu'à la surface piézométrique Exploité à 100 m3/h

- Forage de la ferme de Nuisement (327-7-117 ) Profondeur 40 m, exécuté en 1976 Non cimenté

* Indice national d'archivage en application des dispositions du Code Minier rfL Situation des captages exploités

327_8-8 Indice d'archivage national

Echelle: 1/25.000

-1- - 3 -

- Forage de la Grande Maison (327-8-9) Profondeur 36,5 m, approfondissement d'un puits préexistant de

22,50 m Exploité au débit de 80 m3/h

- Forage de Marvilliers (327-7-78) Profondeur 40 m, exécuté en 1967 Exploité au débit de 50 à 60 m3/h

Il n'y a pas de terre drainée sur la commune, ni de rejet au voisinage

du captage dont l'exploitation est de l'ordre de 15 m3/h, exploité en pointe estivale â raison de 17 à 20 h/jour, et hors de pointe, 7 à 8 h/jour. - 4 -

2. GEOLOGIE DU SITE

Sous les limons des plateaux, horizon pédologique, apparaissent des formations argileuses et sableuses (Burdigalien) qui ont été recoupées par le captage communal sur une épaisseur de 13,4 m (base à 117 NGF).

Elles recouvrent ou passent latéralement à des marnes blanches à verdâtres, que le forage de Marvilliers a recoupé du sol jusqu'à 18 m (base vers 113 m). Ces marnes correspondent à la base du Burdigalien et aux assises de l'Aquitanien (Marnes de Blamont).

Elles reposent sur le Calcaire de Pithiviers (10 à 15 m) , aquifére. La Molasse du Gâtinais (Aquitanien inférieur) sous-jacente est représentée par un calcaire tendre (6 m d'épaisseur à Neuville-aux-Bois), qui s'est déposé sur les Calcaires lacustres d'Etampes (Stampien supérieur) dont l'épaisseur est de 35 m.

Les Sables de Fontainebleau, connus à Neuville-aux-Bois à la cote + 52 NGF et à Outarville à la cote 84 NGF devraient, avec une pente moyenne de 2°/oo, être atteints à la cote + 60 m, c'est-à-dire vers 70 m de profondeur.

En résumé, sous un recouvrement argileux et marneux apparaît une série calcaire de 55 m d'épaisseur environ sans cloisonnement lithologique important "(faciès calcaire de la Molasse du Gâtinais). - 5 -

3. HYDROGEOLOGIE

La carte piézométrique (figure 2) établie à partir des mesures du niveau dans les puits de la région en 1967, au cours d'une période de hautes eaux des nappes analogue à la période 1978-1982 permet de définir les directions d'écoulement.

Lorsque la nappe est en équilibre, hors des périodes d'irrigation, les eaux souterraines s'écoulent d'Ouest en Est entre les cotes 110 et 109. Le captage communal se trouve alors en aval des fermes de la Grande et de la Petite Brière.

En période d'irrigation, les forages agricoles de Nuisement et de la

CUMA d'arrosage créent deux cônes de dépression qui sont susceptibles d'atteindre le captage communal et de ramener vers lui les effluents de la partie Sud du bourg.

Les axes de drainage majeurs divergent vers Montigny, Fresnay-1' Aubry et

Jouy-en-Pithiverais .

La surface piézométrique, entre les cotes 111 et 109 s'équilibre entre

20 et 25 m suivant l'altitude au sol en période de hautes eaux.

Les variations interannuelles, observées par le SRAE à Attray (Martinatrap) sont reportées sur la figure 3.

On constate une recharge de la nappe de près de 5 mètres entre 1977 et 1981. En 1976, la période d'irrigation se traduit par une baisse momentanée du niveau de l'eau de 1,25 m (cône de dépression). Lorsque l'on considère que les différences de cotes d'équilibre entre les différents points de la coimnune ne sont que de 1 à

2 m, les interactions entre captages, en période d'irrigation sont par la même démontrées. Fig ff2. CARTE PIEZOMETR/QUE Hydroïsohypse de la nappe Direction d'écoulement Axe de drainage Echelle: 1/50.000 Fig n*3- Variations piézométriques à Attray de Î974 a 1981

(D'après SRAE Centre)

Profondeur du plan d'eau sous le sol

.T7m

. 1750

ANNEES - 8 -

4. HYDROCHIMIE

Dans le but de réaliser un constat de la teneur en composés azotés de la nappe des calcaires lacustres, des prélèvements ont été opérés les 7 et 10 septembre 1982.

Les résultats ci-dessous ont été obtenus :

NO3 NO^ NH, Résistivité à 20 4 mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

Forage AEP 37 ^ 0,01 < 0,1 1947

Forage CUMA 14 sC0,01 <0,1 2124 Forage de la Grande Maison 62 <0,01 <0,1 1587 Forage de Mairvilliers 37 ^0,01 <0,1 2111

Ils montrent l'influence de l'agglomération à la Grande Maison, un "bruit de fond" inférieur à 20 mg/l pour un forage étanche (CUMA) , des valeurs identiques à Marvilliers et au captage communal qui prélèvent tous deux les eaux dans la partie supérieure de l'aquifère saturé (14 à 20 m, pour 30 m à la CUMA). - 9 -

5. VARIATIONS OBSERVEES SUR LES TENEURS EN NITRATES DANS LE CAPTAGE COMMUNAL

En 1982, les analyses sur prélèvements opérés par le B.R.G.M. ont donné les résultats ci-dessous :

07-06-1982 43 mg/l 28-07-1982 40 mg/l 19-08-1982 37,6 mg/l 07-09-1982 37 mg/l 05-10-1982 35,2 mg/l

Ces résultats font apparaître une diminution sensible (8 mg/l) au cours de l'été et des variations annuelles importantes.

Les analyses de contrôle périodique des services de santé (figure 4) font également apparaître des variations pluriannuelles.

De 1952 à 1978, les teneurs en nitrates ont .toujours été inférieures à 35 mg/l avec des valeurs minimales en 1966 (11,2) et 1971 (13,3).

Depuis 1979 apparaissent des bouffées de pollutions azotées avec des valeurs comprises entre 35 et 55 mg/l.

Si ailleurs, une augmentation sensible a été notée depuis 1977, ce sont des valeurs stables qui sont enregistrées. Dans le cas présent, c'est soit à une modification dans des infrastructures privées proches, soit à de l'épandage de lisiers, fumiers ou fientes à proximité et notamment d'après la carte piézométrique, à l'Ouest et au Nord du site qu'il faut rattacher ces pollutions passagères. Fig n*4 -Variations de la teneur en nitrates (NO3) dans les eaux (AEP)

NOaenmg/l

55-

50-

45-

40-

35--

30-

25

20-

1S--

W 1960 1960 1970 1980 - 11 -

6. TENEURS EN NITRATES DANS LES EAUX DES CAPTAGES VOISINS

Les résultats de la DDASS (1979-1981) sont reportés sur la figure 5.

Ils montrent que les valeurs supérieures à 40 mg/l sont anormales dans la région où les valeurs les plus fréquentes sont comprises entre 28 et 38 mg/l, dans la fourchette des teneurs habituellement observées à Crottes-en-Pithiverais avant 1979.

7. CONCLUSIONS

Si la pollution observée est la conséquence d 'épandages de fumiers, lisiers ou fientes à proximité du captage, il faudrait envisager l'application du périmètre de protection rapproché proposé par le géologue agréé départemental dans son rapport du 21 mai 1976, en y interdisant ces épandages (inexistants en 1976).

Si la pollution observée est la conséquence de déversements périodiques dans des puits privés (cf. rapport du Géologue agréé, précité) une information, voire une enquête par l'Administration, devra être faite auprès des occupants des immeubles les plus proches.

Il peut également envisagé de supprimer les mares les plus proches à Teillay, à Huy et aux Brières si celles-ci se déversent dans des puits.

Il faudrait également envisager de tuber l'avant-puits, vétusté, qui n'est pas maçonné à sa base. Le tube mis en place, cimenté à l'extrado, permettrait d'éviter des arrivées directes actuellement possibles lors de fortes séquences plu¬ vieuses.

Il faut en outre agrandir le périmètre de protection immédiate

(20 m X 20 m au moins, à l'Est, au Sud et au Nord), afin de reculer les zones fertilisées.

Mais la solution définitive évitant tous les aléas liés aux activités locales et le risque, non seulement de pollution chimique, mais d'épidémie, serait de réaliser un nouveau forage et de reboucher, au ciment, le captage actuel. Fign°5- Teneurs en nitrates dans les eaux des captages publics voisins

23 Situation 1979 " -N03enmg/l

Echelle: 1/50.000 - 13 -

Ce forage pourrait être réalisé au près du chateau d'eau. Il serait réalisé comme suit (cf. figure 6) :

- avant-puits de 0 1,5/2 m, étanche, profondeur 2 m

- forage de 2 à 20/22 m en 0 900 mm environ

tubage 700 mm, cimenté à l'extrado

- forage 20/22 m à 45 m en diamètre 650 mm

tubage 550 mm plein cimenté de 2 à 45 m

- forage en 500 mm de 45 à 65 m

tubage 400 mm de 44 m au fond crépine à 10 % de vide en-dessous

de 45 m

Cette solution permettrait d'obtenir des eaux de bonne qualité (10 à

20 mg/l de NO , cf. forage de la CUM^CUMA) tout en conservant la possibilité de mettre en place deux pompes d'exploitation. Fig n*6-Coupe technique dun nouveau captage

wTT^m Avant -puits cinDenté

Forage 0 900 nm 10- $ Tubage plein 0 730 mm i % Cimentation pariétale 20 ^d2Zm

Forage 0 650 mm 30 Tubage plein 05SOnnm

Cimentation pariétale 40-

I Forage 0 550 mm I 50- Tubage crépine 0 400/A50mm

60-

6S- COMMUNE : CROTTES-EN-PITHIVERAIS N° archivage : 327-7-3

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1925 Age : 57 ans

Profondeur : 34,5 m - Niveau statique vers 23 m

Coupe technique : 0,00 - 22,90 m - Avant-puits maçonné sur 13,40 m

22,90 - 34,60 m - Tubage 0 0,400

Hauteur ouverte face à l'aquifère : totale

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Argile de 0 à 13,40 m

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : Pompes de 17 m3/h

Périmètres de protection (immédiate (rapprochée ; N. DESPREZ 21-05-1976 (éloignée (sanitaire G. DOLLFUS - 14-06-1922

Evolution de la teneur en NO, : 1952 : 27 à 31 mg/l - 1954-1956 : 11 à 22 - 1959 : 31 1960 : 26 - 1961 : 33 - 1963-^: 22 - 1971 : 13,4 - 1975 : 28 à 31 - 1981 : 38/50,5 - 1979 : 58/24 - 1982 : 43/35

Position du captage par rapport au bourg : latéral

Forages d'irrigation connus sur la commune : ^

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : inconnus D - COMMUNES DE ChARMONT-EN-BeAUCE ET LEOUVILLE Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples d'Outarville

LOIRET

COMMUNES DE CHARMONT-EN-BEAUCE ET LEOUVILLE

1. GENERALITES

La commune de Charmont-en-Beauce est alimentée en eau potable depuis 1926 à partir d'un captage (327-4-2 ) implanté en limite Sud du bourg aggloméré.

Cet ouvrage, d'une profondeur de 42 m, alimente également la commune de Léouville (cf. figure 1).

Contrairement aux communes voisines, les surfaces irriguées restent très limitées. Il n'existe actuellement que :

- Un forage agricole au hameau de Gironville (292-8-1012 )

Profondeur 46 m Exécuté en 1971

* - Un forage agricole dans le bourg de Léouville (327-4-44 )

Profondeur 45 m Réalisé en 1977

* Indice national d'archivage en application des dispositions du Code Minier g n0/^ Situation des fixages exploités

327_4_2 Indice d archivage national

. Ec/ïe//e.- î/50.000 - 3 -

2. GEOLOGIE DU SITE

La commune de Charmont est construite sur les formations lacustres de la Beauce dont l'épaisseur est de l'ordre d'une cinquantaine de mètres.

La distinction entre Calcaires de Pithiviers (Aquitanien supérieur) et Calcaires d'Etampes (Stampien) est délicate à préciser en l'absence du repère de la Molasse du Gâtinais, absente ou très réduite dans cette zone.

Les Sables de Fontainebleau sur lesquels repose la série lacustre n'ont

été atteints par aucun des forages existants. Ils sont connus â Outarville à 49 m de profondeur (cote du toit de la formation à -^ 85 NGF) c'est-à-dire tout près de leur contact (fond à 42 m de profondeur, cote + 88).

L'épaisseur des sables est inconnue. Les synthèses régionales montrent qu'elle diminue du NE au SW. Elle doit être comprise entre 20 et 30 m.

Les Sables de Fontainebleau surmontent une série lacustre de l'Eocène

(Calcaire de Champigny) dont la base est à - 10 NGF, c'est-à-dire vers 140 m de profondeur. - 4 -

3. HYDROGEOLOGIE

Les relevés piézométriques exécutés dans la région, en 1967, par le B.R.G.M., à une époque de hautes eaux analogue à la période actuelle ont permis de représenter la position de la nappe dans les environs de Charmont (figure 2).

Sous le bourg, le niveau de la nappe s'équilibre à l'altitude 108

(soit à 22 m de profondeur). Les écoulements divergent en direction du Nord, de l'Est et de l'Ouest, vers les vallées sèches tracées par les affluents fossiles de la Juine.

Les variations interannuelles de la surface piézométrique sont observées à Gironville par le SRAE-Centre. Le graphique de la figure 3 ci-dessous montre que la nappe est remontée de 5 m environ entre 1977 et 1982. Les variations connues à Toury (28) depuis 1860, indiquent que la différence entre hautes eaux et basses eaux est de l'ordre de 8 m.

Fig n*3^Variations piézométriques au hameau de Gironville (19% J98I)

(D après SRAE Centre)

FVofondeur du plan deau sous le sd enm 22m , , ,.- y^ r -2290 M ñAV 23- 23,90 e -24

-24,50 -^

-25

2^90

' 1974 75 7b Tl 78 79 60 81 ANNE^ Fign°2-CARTE PIEZOMETRIQUE Hydroisohypse de la nappe <• . • lonir Direction d'écoulement :

DM à \ 11 H- IllJW"^-» ¿/ i Axe de drainage } \ \\ , 1T *•••Z' il Echelle: 1/50.000 - 6 -

4. HYDROCHIMIE

La situation des captages agricoles, en zones habitées, n'aurait pas permis de connaître le "bruit de fond" de la teneur en nitrates à Chamnont même, en plein champ.

Mais les prélèvements réalisés par le B.R.G.M. avant la fin des irri¬ gations (fin août, début septembre 1982) sur des communes voisines (figure 4), permettent d'en approcher la valeur.

Les résultats montrent que, loin des zones habitées, la teneur actuelle est comprise entre 38 et 42 mg/l

Les eaux du captages de Charmont, avec 44 mg/l, s'inscrivent dans la fourchette des valeurs observées sur les forages situés prés des bourgs et influencés par eux.

5. VARIATIONS DES TENEURS EN NITRATES SUR LE CAPTAGES DE CHARMONT (figure 5)

A l'origine (1924) les eaux renfermaient 26,7 mg/l. De 1954 à 1968, les valeurs les plus nombreuses sont comprises entre 28 et 38 mg/l avec des teneurs minimales comprises entre 13 et 18 mg/l. Depuis 1975, les teneurs sont supérieures à 40 mg/l, depuis la construction d'habitations autour du captage. Fign°4-Teneurs en nitrates dans les eaux des captages agricoles autour de Charmont

38)NO3enmg/l

Echelle; 1/50,000 i"~- -* Fig n*5- Variations de la teneur en nitrates

60-

10- W/ ± fía* 1970 - 9 -

6. COUPE TECHNIQUE DU CAPTAGE

Le captage est composé d'un avant-puits de 30 m maçonné sur les

6 premiers mètres.

Son diamètre intérieur est de 1,50 m.

Il est prolongé par un forage de 400 mm de diamètre équipé d'une colonne de captage 0 350 mm.

La protection haute de l'ouvrage est insuffisante pour s'opposer aux infiltrations des habitations voisines dotées d'assainissements individuels.

7. CONCLUSIONS

Le captage, initialement implanté à l'amont du bourg, s'est vu contourné par l'extension récente de l'urbanisation.

Néanmoins, la teneur en nitrates n'a dépassé qu'une fois (1968) la limite admise de potabilité définie par la législation française et communautaire.

Il s'agit donc d'un ouvrage à surveiller, aussi bien sur le plan chimique que sur le plan bactérien.

Un assainissement collectif du bourg, avec :

- raccordement obligatoire, - lagunage au NE de Charmont, dans une zone dépourvue de captage public, permettrait d'éliminer quelques milligrammes.

Mais si le "bruit de fond" de plein champ continu à augmenter (la croissance notée à Teillay-le-Gaudin et St Péravy-Epreux est de 7 mg/l entre 1971 et 1982) il faut s'attendre à ce que, dans une dizaine d'années, les eaux distribuées ne soient plus chimiquement potables. - 10 -

Les communes voisines étant dans le même cas, il n'est pas envisageable de raccorder le réseau de Charmont-Léouville à un captage public voisin actuellement en service.

Par contre, on peut envisager un raccordement à un forage à réaliser entre Allainville et Charmont desservant les deux réseaux.

Dans le cas où le syndicat de Charmont-Léouville déciderait de conserver son autonomie, un nouveau forage serait à implanter au Sud-Ouest du captage actuel, à la limite des deux communes.

Le principe serait de capter les eaux des Calcaires de Brie et de Champigny, sous les Sables de Fontainebleau en isolant ces derniers par une cimen¬ tation.

Le schéma technique de réalisation serait le même que celui proposé pour les communes associées d'Outarville :

- Forage en rotation

- Profondeur 130 m

- Double cimentation jusqu'à 85 m

- Diamètre utile pour la mise en place d'une pompe à axe vertical :

270 mm (cf. figure 6) .

Ce forage permettrait d'obtenir des eaux renfermant entre 25 et 30 mg/l de nitrates, ce qui correspond au bruit de fond initial de 1924 et qui n'a pas subi de modification notable depuis, comme le montrent les exemples des captages qui atteignent le réservoir lacustre de l'Eocène à Estouches (92), â Rouvres-St-Jean,

à Malesherbes et à Nangeville (45) . COMMUNES DE CHARMONT ET LEOUVILLE

Fig n'*6- Schéma technique dun captage en rotation dans le calcaire de Brie et de Champigny

Avant, puits 015 a 2m

Fbrage en rotation CALCAIRE 0 17" 7/8 D'ETAMPES ET DE RTHIVIERS Tut)age plein 0400mm cimenté

Fbrage en rotation à la boue SABLES 015 DE FONTAINEBLEAU Tubage 0270mm Cimentation

CALCAIRE Fbrage en cotation à l eau clake DE /Î9'7/8 BRIE Tubage crépine 0 160mm ET CALCAIRE DE CHAMPIGNY COMMUNE : CHARMONT-EN-BEAUCE N" archivage : 327-4-2

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1924 Age : 58 ans

Profondeur : 42 m - Niveau statique vers 30 m

Coupe technique : 0,00 - 24,80 m-0 1,80 avant-puits maçonné sur 5 m

24,80 - 42,00 m - Forage tube 0 400 mm crépine

Hauteur ouverte face à l'aquifère :

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : 26,80 à 33 m - "Argile" avec blocs de calcaire

Equipement d'exploitation : Pompes de 22 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) J. MANIVIT - 23-09-1976 (protection impossible) (éloignée ) (sanitaire G. DOLFFUS - 01-10-1922 (non respectée)

Evolution de la teneur en NO, : 1924 : 27,6 mg/l - 1954 : 22 à 40 - 1957 : 18 à 14 - 1959 : 38 - 1967 : 62 - 1971 : 13,4 - 1973 : 37 - 1974 : 22 - 1975 : 41- 1980 : 43 - 1981 : 41-42 - 1982 : 44 Position du captage par rapport au bourg : so amont

Forages d'irrigation connus sur la commune : 1 à Léouville

1 à Gironville

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : Pas d'élevage dans le bourg Pas de terre drainée