Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Massy et Desassis frustrés http://www.leparisien.fr - Franck Gineste | 27 Sept. 2015, 07h00 | MAJ : 27 Sept. 2015, 07h18

Stade Ladoumègue (Massy), hier. Le capitaine Christophe Desassis (avec le ballon) a inscrit trois essais contre Anglet. (LP/Icon Sport/Anthony Dibon.) Présents hier à Massy, l'ailier du () Teddy Thomas et l'ex-international Philippe Sella, venu voir jouer son fils Geoffrey, n'ont pas eu l'occasion de s'enflammer. Le candidat à la remontée en Pro D 2 s'est contenté de l'essentiel en décrochant un succès bonifié (34-22) face au promu Anglet à l'issue d'un duel fini à 14 contre 12 en raison des nombreux cartons (6 au total). « Avec cet arbitrage trop laxiste, c'est impossible de jouer, regrette l'entraîneur massicois, Didier Faugeron. On a eu ce qu'on voulait au niveau comptable. » Auteur de trois des cinq essais essonniens, son capitaine Christophe Desassis préfère aussi retenir le résultat à la manière. « Mon triplé est anecdotique, assure le troisième ligne. On reste frustrés à domicile, où on n'a pas marqué notre territoire. Mais on est dans les clous mathématiquement avec 4 victoires en 4 journées. » Massy (2e de la poule 1) retrouvera le pré le 1er novembre à Bobigny (5e), surclassé (50-9) à Tyrosse (1er) hier avec 3 pénalités de Corentin Daguin. Les gros regrets angloys http://www.sudouest.fr - Publié le 28/09/2015 à 03h47 , modifié le par Thomas Loisel Malgré une seconde période de belle facture, l’Olympique est rentré bredouille de Massy samedi (34- 22), perdant le bonus à la sirène. Frustrant.

En dépit d’un jeu séduisant, le promu n’a remporté qu’un seul de ses quatre premiers matchs et pointe en bas de tableau. © ph j-d. C. Après avoir succombé logiquement et dans les grandes largeurs face à Tyrosse la semaine précédente (17- 42), il y a nettement du mieux pour les Angloys. Après être revenus à cinq longueurs du RCME dans les dix

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 dernières minutes, ces derniers ont craqué dans les ultimes secondes, concédant un essai de pénalité, les privant du bonus défensif. Grâce à Sébastien Fauqué par une pénalité et un drop, les visiteurs prenaient un départ prometteur (5-6, 17e). Mais Massy, toujours invaincu cette saison, a pu compter sur deux joueurs qui ont clairement fait pencher la balance en sa faveur. Auteur d'un triplé, Dessasis a été l'homme providentiel, soutenu par le jeu au pied de Grimoldby, l'ancien joueur des Harlequins. Ces deux compères tenaient à distance Anglet à la pause (15-6, 40e). Carton jaune fatal Auteur de son troisième essai personnel après la reprise, Dessasis mettait un coup sur la tête aux Basques (27-9, 54e). Mais ces derniers retrouvaient leurs vertus et prenaient même l'ascendant après un essai de Dupuy (27-16, 63e), puis deux pénalités coup sur coup de Ferré (27-22, 71e). Tout était encore possible pour Anglet, mais le carton jaune de Basulto (72e) ainsi qu'une forte poussée des Franciliens rendaient caduques leurs espoirs de grappiller un petit point de bonus défensif, comme à Valence d'Agen. Mais c'est clairement une sortie encourageante pour les Basques, qui ont désormais quatre duels à leur portée dans un mois - Lavaur, Chalon, Cognac et Bobigny - qui les situeront véritablement dans la hiérarchie de cette poule. Analyse et commentaires de Massy-pas les autres... après ce premier bloc de 4 matchs http://www.rugbyfederal.com/forum/viewtopic.php?pid=1318368#p1318368 Bon, c'est clair que la jeunesse et le fort renouvellement n'aident pas l'équipe à nous livrer des prestations très abouties... pour le moment ? Si on prend le pack, il y avait hier soir 5 joueurs de la dernière saison, 2 ex- juniors et 6 recrues. De plus on démarre avec, par exemple, le "capitaine" de touche du début de saison et pas mal de "titulaires" sur le banc. On a vu le plus apporté par la rentrée de ceux-ci en cours de seconde mi- temps. Cela n'empêche effectivement pas de s'étonner de la bien faible prestation individuelle de trois ou quatre joueurs hier soir, comparativement à ce que certains d'entre eux nous montrent d'habitude. Ça c'est la vision donnée par les deux prestations à domicile. On peut toutefois se dire que c'est plutôt une question de liant à mettre en place mais que le talent individuel et le potentiel collectif sont bien présents. Que l'équipe a su élever nettement son niveau d'engagement quand il l'a fallu pour gagner (Nevers et Chalon), mais que face a des groupes adverses habitués à jouer ensemble, il faut un peu plus de 6 matchs, même tous gagnés, pour réussir à jouer son jeu en toutes circonstances. Il faudrait aussi peut-être dire à l'équipe Espoirs de freiner un peu, car cela est visiblement contre- productif : les adversaires se resserrent encore plus de crainte de prendre une raclée de même calibre et les nôtres relâchent leur détermination des les premières séquences de jeu couronnées de succès... Cela se traduit par une belle prestation défensive, solidaire, des adversaires, profitant légitimement de toutes les largesses accordées par le corps arbitral (je n'en dirai pas plus) et du désarroi des Massicois quant à l'attitude à avoir, notamment dans les rucks tant les coups de sifflet ont pu paraître disons parfois étonnants... et les sanctions bilatérales injustes. Mais les faiblesses parfois apparues sur la redistribution défensive et le temps de retard au soutien dans les rucks ne sont pas venues de ces circonstances. En résumé, si on peut s'interroger sur la capacité de l'équipe à élever et surtout maintenir son niveau, on peut constater qu'elle n'a remporté que des victoires et enfin le bonus offensif attendu, dans une partie ou trois essais nous ont été refusés dans l'embut. Quelques news façon gazette : le public, venu tout de même encourager les siens à 1056, ce qui n'est pas si mal pour le moment. La présence sympathique au Ladoumègue de l'ailier Teddy Thomas venu en voisin et d'un

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 père de joueur ayant décroché 111 sélections en équipe de France. Le plaisir de retrouver Massy pour le néo- Angloys Thomas Mamakopoulos rentré en seconde mi-temps dans l'équipe B d'Anglet. Et pour conclure, quelques appréciations subjectives sur des prestations individuelles. En Espoirs, dans un match où le planchot s'est vite emballé, je voudrais citer Elyes El Ansari, pilier de 18 ans qui a sorti une partie très solide au poste de n°5 ! Cédric Yonkeu, très incisif en troisième ligne, qui souhaite visiblement donner des regrets aux entraîneurs qui ne l'ont pas (encore?) intégré cette année au groupe fanion. Alexandre Navarro qui piaffe d'impatience après quatre belles parties en Espoirs et qu'une bourrasque mal venue à privé d'un 10/10 au pied. Lester Étien très tranchant. Karim Qadiri qui a mis son talent de finisseur en évidence et Benjamin Dumas qui a fait étalage de son style caractéristique déjà entrevu contre Bobigny avant sa blessure. Que les autres ne m'en veuillent pas de ne pas les citer dans ce match en vue du leadership de la poule, ne l'oublions pas.. En équipe fanion, sont à mes yeux ressortis du lot, cap´tain Christophe surnommé hier soir Troisassis après son triplé à dame. Dadou et Cazac pour le regain d'efficacité du pack après leurs rentrées. Sia Fono en briseur de défense pour ses rushs qu'il conviendra de finaliser pour que ce soit parfait. Derrière, dans une partie d'ensemble intéressante, j'en reste à ma frustration après ce début de partie qui a eu trop peu de suite. Faut dire que je n'aime pas trop les séquences à la Harlem Glob Trotters qui ne se concluent pas entre les perches par excès de facilité. Je ne cite personne mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier certains caramels bien venus pour adoucir la soirée. Finalement un premier bloc pas totalement maitrisé mais avec quatre victoires dont une bonifiée. Et un mois de coupure pour renforcer la cohésion d'ensemble et préparer un derby chez nos voisins balbiniens qui ne sera assurément pas aussi facile que lors du match de préparation, suivi de la réception d'Angoulême, second vrai test de la saison après la victoire en terre châlonnaise. ALLEZ MASSY !!! « C'est un jeune homme qui sait où il va » Philippe Sella, ancien international et père de Geoffrey http://www.leparisien.fr - Propos recueillis par F.Gi. | 26 Sept. 2015, 07h00 | MAJ : 26 Sept. 2015, 05h34

Agen (Lot-et-Garonne), le 30 janvier 2014. Philippe Sella, légende du rugby français, estime que son fils Geoffrey a fait le bon choix en signant à Massy. (Jean-François Talivez.) Quand on interroge Philippe Sella sur son fils, c'est plus le regard affectueux et protecteur du père qui s'exprime que l'expertise de l'ancienne gloire du rugby français (111 sélections). Geoffrey dit avoir mal vécu d'être considéré comme le fils de... PHILIPPE SELLA. Il peut y avoir des avantages, mais aussi des inconvénients. C'est arrivé qu'il y ait eu des

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 jalousies. Il y a des saisons où il ne jouait pas beaucoup. Je l'ai vu chialer en fin de rencontre parce qu'il ne rentrait pas. Mais je n'ai jamais mis la pression sur quiconque pour qu'il joue. Et lui ne s'est jamais pris au sérieux par rapport à son nom. Nous parents, on vient d'un milieu rural où les valeurs de respect et d'humilité sont importantes. Que regard portez-vous sur son parcours et son choix de venir à Massy en Fédérale 1 ? Il a eu un parcours un peu atypique. Le rugby lui a permis de découvrir d'autres cultures et de suivre des études. C'est un jeune homme qui sait où il va, mais qui a une sensibilité assez forte. Avec mon épouse, on ne lui met pas de pression. Quant à Massy, c'est un bon choix, un club professionnel, très structuré qui sort des jeunes et où il est bien entouré. C'est le cadre idéal pour se forger. En tout cas, il m'a dit qu'il se régalait. A-t-il le potentiel pour percer en Top 14 ou en Pro D 2 ? C'est difficile pour un père d'être objectif, mais je dirais que oui. C'est un joueur de duel avec des grosses qualités de défenseur. Son potentiel va encore évoluer. Ça m'est arrivé une paire de fois de ne pas être très gentil avec lui. Mais il ne faut pas mentir à son enfant. Même si ça fait mal sur le moment, c'est pour son bien. Quand il était préado, j'étais peut-être plus possessif. J'ai compris que les questions devaient venir de lui, pas de moi. Je suis très fier de lui, du courage qu'il a eu de partir seul à l'étranger à 17 ans. Il a un bagage et des diplômes. Il ne sera pas paumé après le rugby. L’UST y met la forme http://www.sudouest.fr - Publié le 28/09/2015 à 03h47 , modifié le par Jean-Marc Darribat L’UST n’a laissé aucune chance aux Parisiens pour signer son quatrième succés d’affilé..

Sarthou a inscrit le quatrième essai tyrossais. © Photo xavier gès Soleil au firmament et rouages ovales affinés, la Fougère exhibait samedi ses atouts préférés. Plus que la notion d'été indien, c'est plutôt l'illustration d'un printemps renaissant que les supporteurs auront voulu déceler dans la dédicace inspiré du quinze tyrossais. Forte de ses trois succés précédents, l'UST n'allait pas tarder à imposer sa façon de voir la vie en ovalie. Dynamique à souhait, la troupe de Paul Dubert allait d'entrée bien faire les choses, au point de prendre le large au bout de 10 minutes (17-0). L'entrée en matière vivace s'était ainsi concrétisée au planchot par une

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 pénalité du capitaine sur une première rafale collective du paquet d'avants (4e), avant un essai de pénalité sur un nouvel effort du pack (7e) et un contre habilement mis à profit par le jeune Grocq, pour envoyer Durquet humer l'air de l'en-but adverse. Les banlieusards parisiens avaient beau réduire la marque par leur ouvreur Daguin (17-3 à la 14e), leur moral lui, semblait bel et bien atteint. Dans le sillage d'un paquet hautement productif, Dubert ouvrait un espace gagnant à Visensang qui gonflait l'ardoise (24-3 à la 18e). En face, Daguin composait avec des rapines, à l'évidence sans plus d'illusion, vu l'imposante prestation du huit sudiste (24-6 à la 26e). Jeu de passes Un nouveau relais des hommes de la soute, suivi d'un groupé survitaminé sur pénaltouche à 5 mètres, confirmait la donne (29-6 à la 30e). Le scénario offensif s'enrubannait encore de quelques mouvements haut de gamme, dès la reprise. Pendant une dizaine de minutes, Bobigny subissait les vagues de l'infanterie locale, épatante d'inspiration. Au fil parfois de vrais mouvements d'école, l'UST échouait trois fois d'un souffle, avant que Dubert ne décale Sarthou sur une pénalité rapidement jouée (36-9 à la 49e). La fluidité du jeu de passes Tyrossais continuait de mettre les troupes de l'Ile de France au supplice, (43-9 à la 52e). Crânement, Bobigny ne se privait pourtant pas de tenter sa chance, en vain. Serein donc et gourmand jusqu'au bout, Semisens ajoutait un 7e essai par Sohet s'extirpant d'un groupé gagnant... Histoire de clore sur un compte rond. Lavaur : la désillusion - lavaur 11 / chalon-sur-saône 14 http://www.ladepeche.fr - Publié le 28/09/2015 à 08:06 par R.Sch.

Les assauts vauréens bloqués./ photo DDM R.Sch Les deux clubs étaient à la recherche d'une seconde victoire. Et les Bourguignons dominés mais plus efficaces réalisent un très bon coup à Lavaur. La rencontre débute par une grosse pression et occasion des locaux qui échouent à quelques mètres de la ligne, mais les Chalonnais récupèrent et lancent leur ailier Nadialobo qui après une course de 90 m le long de la ligne trouve l'embut. Les Tarnais, pris à froid, ne désarment pas et répliquent. Faisant le choix de la pénaltouche, le talonneur Lebastard aplatit en coin. Si les

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Vauréens dominent avec plus de possession, les visiteurs ont eux fait le choix de tout jouer à fond et une grosse seconde occasion est stoppée de justesse par la défense locale. Le XV du Jacquemart va dominer la fin du second acte et s'installer chez les Chalonnais, mais deux grosses occasions resteront infructueuses. Delbos rajoutera tout de même 6 points au pied et permettra aux locaux de mener 11 à 7 aux citrons. Dès le début du second acte, les locaux vont persévérer dans la volonté de produire du jeu et dominent territorialement. Ils rateront sur une pénalité l'occasion de concrétiser à la 48e. Ensuite ils auront de belles occasions qui se heurteront à une grosse défense. Les visiteurs sur leur seul temps fort de la seconde période vont venir avec une pénaltouche insister dans les derniers mètres vauréens. Après plusieurs assauts des avants, et un gros passage à vide qui emporte deux défenseurs vauréens que l'arbitre ne voie pas, ils passent victorieusement la ligne en force. Le banc vauréen manifeste furieusement son mécontentement. Le XV du Jacquemart va se remettre au travail pour combler les 3 points de retard dans les cinq dernières minutes. Dans un dernier temps de jeu, ils opteront pour la pénaltouche plutôt que pour la pénalité en coin. Mais à nouveau ils ne passeront pas la solide défense de Chalon qui tient sa victoire Lavaur est toujours 7e mais à égalité de points avec Cognac et Anglet qu'ils rencontreront pour la prochaine journée, le 1er novembre. lavaur 11 - chalon-sur-saône 14 Mi-temps : 11-7; Arbitre : M. Rémi De L'Isle (Lyonnais ) Vainqueurs : 2E Nadialobo 3e collectif 75e , .2 T Catinot 3e et 75e Vaincus : 1 E . Lebastad 7e 2P (22e, 40+1ee) de Delbos LAVAUR : 15. Atché (22. Matier 51e ); 14. Kitutu, 13.Sirven, 12. G.Bertrand, 11. Delbos ; 10. Jalabert (21.Lenfant 51e), 9. Norkowski ; 7.De Freitas ( 19.Cervelli 68e),, 8. Marsoni, 6.Salinier ; 5. Gauthier, 4. Escarnot (18. Jaussely 65e); 3. F.Bertrand (17. Turini 62e), 2. Lebastard(16. Galy 49e), 1.Segur (cap) (23. Giraudeau 70e). Chalon sur Saône : 15.Paquelet; 14.Nadialobo,13.Renaud, 12.Takai, 11.Lanny (21.Colas 61e); 10.Catinot, 9.Achahbar (22.Cabadais 77e)) ; 7.Bayl (20.Lebeault 61e), 8.Dhuin, 6.Pretorius ; 5.Martin G. (18.Tooala 68e), , 4. Genevois; 3.Haurie , 2.Taukafa (16.Juillet 52e) , 1Martin A. (17.Wende 51e),. Nationale B Lavaur – Chalon sur Saône 27- 19 (13-6) Grosse frustration Pour Lavaur, Rémy Ladauge, entraîneur : «C'est une défaite vraiment amère dans un match de haut niveau face à une belle équipe qui nous a pris sur un turnover en tout début de match. Et à la fin, quand on tient le match et qu'il y a une colossale faute d'arbitrage qui leur permet de marquer l'essai de la victoire. Je suis fier du groupe, de son investissement, de la production. Mon équipe tient vraiment la route. J'espère qu'en fin de saison, cette défaite sera anecdotique. Avec ce qu'on a produit aujourd'hui, on peut mettre en danger n'importe quelle équipe. Maintenant, si nous avions concrétisé nos franches occasions, nous nous serions mis à l'abri d'une faute d'arbitrage. 4 à 5 franchissements très nets auraient dû finir au bout.» Grégory Ségur, capitaine : «On fait un bon match, avec 2 en avants d'en l'embut qu'on tombe, on aurait dû l'emporter. Et après des décisions très litigieuses et injustes. Faudra s'y faire et c'est vraiment dommage car on fait une très bonne partie. On méritait mieux. Ça fait mal, il va falloir s'accrocher.» Fabien Atché : «On ne panique pas après le premier essai et on revient. On n'est pas récompensé de notre investissement, la faute à des décisions d'arbitrage et au fait que nous n'arrivons pas à tuer le match.» Pour Chalon sur Saône, le coach : Eric Catinot : «C'est une victoire importante ici car nous étions dans une mauvaise passe avec 3 défaites et énormément de joueurs blessés. On a été bousculés par cette équipe très joueuse, mais nous n'avons pas cédé. La trêve qui arrive va nous permettre de récupérer la dizaine d'absents qu'on a.»

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Les Valenciens méritaient mieux http://www.ladepeche.fr - Publié le 28/09/2015 à 03:49, Propos recueillis par Michel Bony. Fédérale 1 - Rugby. Fédérale 1 (4e journée). Le leader incontesté a souffert.

Lusiano Aisaké, Pierre Lafitte, Julien Lacombe et consorts peuvent être ravis de leur prestation ce dimanche malgré la défaite. / Photos DDM, Michel Bony. Le miracle n'a pas eu lieu hier après-midi sur la pelouse du stade E. Baylet. Les Valenciens n'ont pas pu créer la surprise de la journée face au leader de la poule. Ce n'est pas faute d'avoir essayé jusqu'au bout. Avec de l'envie, de l'engagement total tout au long de la rencontre, une défense intraitable et une bonne conquête (même si dans le secteur de la mêlée le second acte vit les visiteurs compliquer intelligemment la tâche des équipiers de Guillaume Dulay), les Valenciens ont fait plaisir à leur public. Il faisait chaud , très chaud même sur la pelouse valencienne, les joueurs de Soyaux avaient fait suivre leurs bruyants supporters alors que les Valenciens avaient également répondu présents mais moins bruyants par contre. Dès le coup d'envoi ce sont les hommes d' Olivier Laurent et Nicolas Vial-Pailler qui vont se montrer à leur avantage; derrière ça va vite et dès la 5e minute, après une relance de Lafitte et un coup de pied à suivre les locaux arrivaient les premiers pour pointer dans l'en-but mais M. Marboh décida de refuser l'essai sur un en-avant inexistant. Durant ce premier acte les locaux vont tisser un rideau en défense face aux coups de butoirs des avants «violets». Des deux côtés on se donne à fond. Les moindres ballons gagnés ou récupérés par les « ciel et blanc» sont exploités mais en face on veille également au grain. Après deux pénalités ratées du buteur visiteur c'est Julien Lacombe pour les locaux qui déflorera le panneau de marque. Au repos personne ne peut dire ce que sera la suite de la rencontre, tout restait possible pour une équipe comme pour l'autre. Les visiteurs haussent le ton Du côté des supporters valenciens on y croyait fort en l'exploit d'autant que dès la première minute de la seconde période , les trois quarts valenciens passent la sur multipliée et étaient récompensés par un essai de Damien Furini. En suivant Julien Lacombe enquille une pénalité et le score passe à 11 à 3 pour les locaux (48e). C'est à ce moment là que les visiteurs font entrer du «frais» mais également du lourd; les mêlées commencent à être plus compliquées pour les Valenciens et les décisions arbitrales ne sont pas là non plus pour faciliter leur tâche. Au fil des minutes Soyaux hausse le jeu d'un ton mais on résiste toujours du côté des Tarn-et-Garonnais, jusqu' à la 65e minute et un essai de filou du numéro neuf visiteur entré en cours de

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 jeu Ayestaran. Les visiteurs reviennent au score et passent même devant avec la botte de leur buteur dun jour. Les dernières minutes seront crispantes et le coup de sifflet libérera les leaders de la poule qui restent invaincus. Quant aux locaux, qui méritaient allègrement mieux, ils n'auront que le bonus défensif pour dissiper quelque peu leur déception. Dommage, cent fois dommage. Valence d'Agen 11 - Soyaux-Angoulême 16 A Valence-d'Agen (stade E. Baylet). Arbitres : M. Arbitres : M. Jaouad Marboh (Provence) assisté de MM. Franck Brettes (Midi-Pyrénées) et Fabien Soucaret (Midi-Pyrénées). MT : 6-3. Vainqueurs : 1 E Ayestaran (65); 1 T et 3P (22, 50, 74) Ric-Lombard. Vaincus : 1 E Furini ( 41); 2 P Lacombe (18, 48). AVENIR VALENCIEN. Lafitte , Mitchell (Boropert, 57), Pollen, Furini, Fresneda, (o) Lacombe, (m) Dulay (cap), Thuéry, Anania, Gorry (Bernard, 74), Aisaké (Salse, 74), Kbaier, Perles (Soulies, 66), Khanfous (Flanquart, 71), Nerocan (Ben Amor, 50). Exclu. tempo. : Nerocan (26, carton jaune), Aisake (35, carton blanc), Boropert (63, carton jaune). SOYAUX-ANGOULEME. Lafforgue, Wieprecht, Christophe, Chabat, Pilet, (o) Ric-Lombard, (m) Larroque, Ayestaran, Larrieu, Lescure, Laulhe , Wognitsch (Malafosse, 49), Kruger (Gay, 49), Boutemmani (Kartvelishvili, 49), Mareuil (Leguen, 39), Bousquetb (El Jai, 49). Fédérale 1B. Valence d'Agen-Soyaux Angoulême : 23-14. «Nous sommes frustrés et amers » Jean-Michel Baylet : «Des Valenciens solides, des Valenciens vaillants, des Valenciens costauds, tels qu'on les aiment. Une très belle équipe d'Angoulême qui mérite sa place de leader. Je ne le dis pas souvent, mais quant à l'arbitrage je n'ai pas très bien compris; trois cartons d'un côté et zéro de l'autre, peut-être que nous les méritons mais en face il y en avait qui auraient dû en écoper et ce ne fut pas le cas. Souvent à quatorze et même à treize ça déséquilibre. On aurait pu l'emporter mais sur la fin du match Angoulême était supérieur. On a le point de bonus défensif. Ce que je voudrais dire c'est que par rapport aux saisons précédentes les joueurs valenciens sont conquérants, dynamiques, vaillants et ils font du jeu». Laurent Thuéry ( 3e ligne ) : «C'est une certaine frustration car ça ne tourne pas bien pour nous. C'est dur à vivre mais nous sommes dans le vrai. Cela a été compliqué en mêlée mais nous travaillons dur et je suis que ça va payer un jour». Guillaume Dulay (capitaine) : «Nous sommes amers car nous avons fait du jeu. Nous les avons mis à mal par moment. En conquête nous avons fait quelques fautes bêtes et ils sont venus dans notre camp à coups de pénalités. Le coup était jouable jusqu'à la fin. C'est un bon test pour nous face à une équipe qui vise la Pro D2. Nous avons réussi à mettre notre jeu en place mais nous ne concrétisons pas c'est notre péché mignon». Sébastien Gorry ( 3e ligne) : «Nous avons de quoi être frustrés car nous avons rivalisé dans le combat, on a même pu imposer notre jeu face à cette belle équipe. Ce qui a fait défaut c'est la mêlée; nous avions mis l'accent dessus c'est rageant. Pour le reste on a su les malmener et on prend un point de bonus défensif mérité . Maintenant nous allons nous reposer avant d'attaquer le deuxième bloc».

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 David Lagrange (coprésident) : «Nous pouvons être décus car sur l'engagement nous avons fait quelques petites erreurs d'indisciplines. L'arbitrage a été sévère envers nous . En deuxième mi -temps c'est le banc de Soyaux qui a fait la différence. Nous n'avons pas à rougir de cette défaite. Si on ajoute cette dureté au niveau de l'arbitrage, tout s'est joué sur ces détails là. On ne peut pas avoir de regrets. Nous ne sommes pas loin et sans les blessés nous aurions pu créer une surprise». Fédérale 1 : week-end gagnant pour Cognac et Angoulême http://www.sudouest.fr - Publié le 27/09/2015 à 17h39 , par L'USC prend le bonus offensif à domicile face à Graulhet, tandis que Soyaux-Angoulême s'impose à Valence-d'Agen

Les Cognaçais s'offrent leur premier bonus offensif depuis deux ans © Lacaud Anne La quatrième journée du championnat de France de Fédérale 1 a souri aux Charentais. Le SA XV s'est en effet imposé à Valence-d'Agen (11-16), tandis que l'USC a pris le premier bonus offensif depuis sa montée en Fédérale 1 il y a plus de deux ans (33-16). Face à Graulhet, les Salamandres (qui étaient lanterne rouge avant la rencontre) ont pourtant livré leur pire première mi-temps depuis bien longtemps (0-9). Les Charentais ont eu le mérite de corriger le tir en seconde période, en inscrivant quatre essais par Brindel (41e), Letellier (44e), Javelaud (56e) et Prat-Marty (80e+2). "La première mi-temps a été catastrophique, analyse le talonneur Nicolas Brindel. Je pense qu'on était fébrile de par le fait qu'après trois matches, on n'avait pas gagné. A la mi-temps, ça a gueulé. L'ennui, c'est qu'on est des enfants. Il faut qu'on prenne des soufflantes pour réagir. Car ensuite, le boulot qu'on fait toute la semaine a porté ses fruits. Devant, dans l'ensemble, on a fait un bon match. Et quand les avants sont bons, les trois-quarts jouent en avançant. Et vu le talent qu'il y a derrière dans cette équipe... C'est presque dommage qu'il y ait cette trêve Coupe du monde." Grâce à ce succès, l'USC sort de la zone rouge. Quant au SA XV, il a conforté sa place de leader en venant difficilement à bout de Valence-d'Agen. Les Charentais doivent en grande partie cette quatrième victoire en autant de matches à leur demi-de-mêlée Adrien Ayestaran, auteur du seul essai du match.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Le SA XV puissance 4 http://www.sudouest.fr - Publié le 28/09/2015 à 03h47 , modifié le par Michel Bony A défaut de se montrer brillants, les Charentais ont fait preuve d’une bonne dose de pragmatisme pour conserver leur invincibilité.

Les Angoumoisins ont très clairement dominé leur sujet en mêlée. © photo Michel Bony Pour leur dernier déplacement avant la trêve, les Charentais ont rempli leur contrat même s'ils tombèrent sur une équipe de Valence-d'Agen qui avait bien préparé son affaire, dimanche après-midi. Ce qui n'a pas empêché les hommes du duo Gourdon-Laïrle de conserver leur invincibilité après quatre journées. Une victoire qui conforte également le rang de coleader des Charentais (avec Tyrosse, qui dépasse seulement le SA XV au point-average). De leur côté, les Tarn-et-Garonnais espéraient créer la surprise du jour. Mais le miracle n'a pas eu lieu sur la pelouse du stade Baylet. Ce n'est pourtant pas le manque d'envie, l'engagement total tout au long de la rencontre, une défense intraitable et une conquête efficace qui ont fait défaut aux locaux. Mais l'ogre angoumoisin était tout simplement plus fort et plus pragmatique. A l'image du secteur de la mêlée dans le second acte, qui vit les visiteurs compliquer intelligemment la tâche des équipiers de Guillaume Dulay. Il faisait chaud, très chaud même sur la pelouse valencienne, les joueurs de Soyaux avaient fait suivre leurs bruyants supporteurs alors que les Valenciens avaient également répondu présents, même s'ils étaient moins bruyants. Le rideau de fer valencien Dès le coup d'envoi, ce sont les hommes d' Olivier Laurent et Nicolas Vial-Pailler qui vont se montrer à leur avantage. Derrière, ça va vite, et dès la cinquième minute, après une relance de Lafitte et un coup de pied à suivre, les Valenciens arrivaient les premiers pour pointer dans l'en-but. Mais M. Marboh, qui semblait avoir vu un en-avant, refusait l'essai. Durant ce premier acte, les locaux vont tisser un rideau de fer en défense, face aux coups de butoirs des avants charentais. Des deux côtés, l'engagement était total. Les moindres ballons gagnés ou récupérés par les Ciel et Blanc étaient exploités, mais en face, on veillait également au grain. Après deux pénalités ratées du buteur visiteur Jean Ric, c'est Julien Lacombe pour les locaux qui déflorait le panneau de marque. Le repos est atteint sur le score de 3 à 3. Tout restait possible pour une équipe comme pour l'autre. Du côté des

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 supporteurs valenciens, on croyait fort en l'exploit, d'autant que dès la première minute de la seconde période, les trois-quarts passaient la surmultipliée. Et ils furent récompensés par un essai de Damien Furini. Dans la foulée, Julien Lacombe enquillait une pénalité (48e). Les locaux prenaient les devants (11-3). C'est à ce moment-là que les visiteurs choisissaient de faire rentrer du sang neuf. Les mêlées commençaient à être plus compliquées pour les Valenciens. Au fil des minutes, Soyaux-Angoulême haussait le jeu d'un ton, mais Valence-d'Agen résistait toujours. Jusqu'à l'essai de filou inscrit encore et toujours par l'intenable Ayestaran (65e), qui cette fois était entré en cours de jeu. Les visiteurs revenaient au score avant de prendre les commandes grâce à la précision du pied de Jean Ric. Les dernières minutes étaient crispantes mais le coup de sifflet libérera les coleaders de la poule, qui restent donc invaincus. Quant aux locaux, ils glanent le point de bonus défensif. Cognac : Ça valait le coup d’attendre http://www.sudouest.fr - Publié le 28/09/2015 à 03h47 , modifié le par Gérard Guidier Après une première mi-temps bien terne, les Salamandres ont craché le feu, et inscrit cinq essais face au SCG, pour obtenir une première victoire, qui plus est bonifiée .

Nicola Brindel a été décisif. Rentré à la pause, le talonneur a inscrit le premier essai cognaçais dès la reprise, et a surtout stabilisé une mêlée trop pénalisée. © anne lacaud Accoudés à la main courante, hier, quelques minutes avant le début du match face à Graulhet (38-16), trois fidèles du Parc des Sports conversaient joyeusement, comme s'ils étaient déjà assurés de la victoire de leurs favoris : « Moi, il n'y a rien qui me rende plus heureux qu'une défaite des Anglais en rugby, si ce n'est une rouste prise par les gars d'Angoulême, surtout quand dans le même temps, l'USC gagne », expliquait à ses copains du Parc, l'un des trois comparses. L'équipe d Angleterre s'est fait battre, samedi soir, par les Gallois, mais les rugbymen du SA XV ont triomphé hier de Valence-d'Agen (lire page suivante). Et l'USC a obtenu dimanche après-midi une fort belle victoire contre Graulhet (33-16). Malgré une trilogie incomplète, le supporteur un peu chauvin des Salamandres était heureux, à l'heure du coup de sifflet final, et il manifestait sa joie. A quelques mètres de là, au milieu du pré, un contraste : Esteban Devich, également comblé par la performance de ses élèves, était pratiquement aphone : « Je ne sais plus exactement ce que je leur ai dit à la mi-temps, mais ils l'ont entendu, comme ils ont du entendre ma voix du bord de la touche », commentait en souriant le manageur de l'USC. « Au commencement, on est parti dans la continuité du non-match proposé à Lavaur. Le public nous l'a fait savoir à la mi-temps, et il a eu raison. Difficile de dire si c'était la pression ou non, mais on n'a rien montré. Et puis on est devenu plus ambitieux au fil de la partie, même si l'on s'est fait peur sur leur essai en contre.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Aujourd'hui, en tout cas, on n'est plus relégable (l'USC est désormais sixième, NDLR). Et c'est important à la veille de ce mois de repos forcé (1) d'aborder l'avenir plus sereinement, en ayant emmagasiné de la confiance. » Nicolas Cabannes, l'entraîneur des arrières, fait une analyse similaire. « On est resté amorphe pendant plus d'une demi-heure. Et puis d'un coup, on s'est réveillé, à la reprise. La conquête est devenue meilleure, et on a enchaîné. Quand on voit le potentiel dont on dispose, et ce que l'on a proposé face à Massy et Angoulême, je pense qu'on peut tenir tête aux meilleurs. » La classe de Dominguez Le potentiel dont dispose cette année l'USC, on l'avait entrevu lors de ses deux premières sorties au Parc, on l'a mieux découvert hier, même si l'opposition était moins consistante. Cinq essais ont couronné la domination des avants cognaçais, maîtres dans l'alignement pendant la majeure partie de la seconde mi-temps, en faisant preuve d'une cohésion et d'un dynamisme jamais montrés jusque-là, dans les ballons portés. Les qualités offensives des lignes arrières ont enfin éclaté au grand jour, avec les interventions toujours opportunes de Samuel Alerte et la vitesse autant que la puissance de Joachim Dominguez, affichant l'étendue de sa classe dans cette percée de 50 m terminée par un service impeccable sur Letellier, après avoir attiré le défenseur tarnais à lui (44e). Que dire du talent d'Adrien Prat-Marty (auteur d'un doublé, 60e, 80e+2), toujours prêt à mettre le feu dans les rangs adverses avec ses démarrages fulgurants, surtout quand ils sont initiés par son coéquipier de toujours Julien Baron, qui trouve de mieux en mieux ses marques à l'ouverture ? Des recrues au diapason Côté recrues, derrière, l'USC semble armée. et devant, ce n'est pas mal non plus : Brindel, à la pointe du combat, a marqué hier son deuxième essai sous ses nouvelles couleurs cognaçaises (entré en jeu à la pause, il n'a attendu qu'une minute pour scorer). Et Jenkins est devenu l'homme à tout faire de la troisième-ligne. Dans l'alignement, où sa détente est précieuse, comme dans le combat au sol où il est très présent dans la récupération. Quant aux anciens, ils sont en train de franchir un autre niveau avec une préparation mieux adaptée à la Fédérale 1, on l'a vu hier avec entre autres un David Baudin des meilleurs jours. Bref, une seule victoire n'est pas suffisante pour verser dans le triomphalisme, mais celle obtenue hier dans un contexte difficile (match piège contre un concurrent direct pour le maintien) permettra d'effacer certains doutes et d'aborder la suite de la saison, avec moins de craintes. Fédérale 1 : tous les résultats des clubs du Sud-Ouest http://www.sudouest.fr - Publié le 27/09/2015 à 18h00 , modifié le 27/09/2015 à 18h00 par Sud-Ouest.fr Bon week-end pour les clubs charentais. Première victoire pour Bergerac tandis que Libourne continue d'enchaîner les défaites

Tyrosse conserve la première place de la poule 1 © Ges Xavier

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Poule 1 Tyrosse - Bobigny : 50-9 Massy - Anglet : 34-22 Valence d'Agen - Soyaux Angoulême : 11-16 Cognac - Graulhet : 33-16 Lavaur - Chalon-sur-Saône Rugby : 11-14 Ce groupe est toujours dominé par le SA XV et Tyrosse, qui cumulent quatre victoires en autant de matchs. Seul Massy parvient à suivre le rythme après sa victoire sur Anglet, qui se rapproche de la zone rouge. Cognac, en revanche, refait un peu de son retard et glane son premier succès de la saison. >> Le classement Poule 2 Vannes - Saint-Nazaire : 39-3 Bergerac - Langon : 29-19 Rouen - Libourne : 55-13 Tulle - Lille : 23-36 Saint-Médard - Limoges : 24-29 Première défaite de la saison pour Langon, sur la pelouse de Bergerac. Conséquence : les Langonnais voient Lille, Vannes et Limoges s'envoler en tête du classement. Saint-Médard, bien que battu, reste au contact de son voisin girondin. Bergerac gagne enfin tandis que Libourne enchaîne une quatrième défaite et se prépare à une saison longue et difficile. >> Le classement Poule 3 Auch - Mauléon : 51-3 Rodez - Nevers : 18-43 Agde - Castanet : 26-13 Blagnac - Bagnères : 23-18 Oloron - Lombez Samatan : 35-12 Auch et Nevers continuent leur mano à mano à distance en engrangeant un nouveau succès. Les Gersois n'ont pas fait de détail face à Mauléon. Oloron s'accroche en profitant de la réception de la lanterne rouge. >> Le classement

Auch cultive son invincibilité : auch 51 - mauléon 3 http://www.ladepeche.fr - Publié le 28/09/2015 à 03:46, Mis à jour le 28/09/2015 à 08:08 par D. B.-S

Coupure d'un mois pour l'équipe de Thomas Verdier./ Photo DDM, Nedir Debbiche.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Objectif rempli pour le FCAG : quatre rencontres pour autant de succès, deux bonus offensifs décrochés à domicile, 18 points sur 20 possibles, un roulement d'effectif rassurant avant de se frotter aux joutes hivernales… Alors, certes les esthètes souligneront le rythme de croisière pris par la jeune garde auscitaine passé le premier quart d'heure où le score alors acquis (20-0) a pendant de longues minutes était figé. Comme exemple de relâchement, on pourrait citer le coup de pied de décalage de Léo Griffoul sur pénalité qui aurait pu coûter un essai ou le bout de ligne à cinq que les trois quarts gersois vont gaspiller. Toutefois il faut raison garder et souligner surtout le positif car afficher un goal-average de +104 au bout de quatre matchs n'est pas donné à tout le monde. «C'est une énorme satisfaction car au bout du septième match (amicaux compris), on a tout gagné, lâche Roland Pujo, le manager auscitain. On a atteint l'objectif et il faut féliciter tous les joueurs et le staff car ils ont fait du très bon boulot. Certes il y a toujours des imperfections mais c‘est logique car sinon on n'aurait plus rien à faire. On fait une superbe entame avec deux essais puis ensuite on sort un peu du cadre. On loupe encore des occasions immanquables par manque d'application mais on sait encore qu'on a un groupe jeune avec une grosse marge de progression et j'espère dans les semaines à venir on arrivera à franchir cette marche. On est bien mais on pourrait être très très bien. Il ne nous manque pas grand-chose. Mais attention à ne pas avoir non plus une exigence démesurée qui ferait reposer une grosse pression sur nos joueurs. Il faut aussi se satisfaire. On met quarante points contre Bagnères, cinquante samedi, ce n'est pas rien.» Même si le troisième essai synonyme de bonus s'est fait attendre, le second acte en offrira quatre supplémentaires dont deux sur épreuves de force en mêlée ouverte. Une nouvelle arme par rapport à l'exercice précédent. Une analogie qui rappelle également que le FCAG 2014-2015 était également arrivé invaincu au mois d'octobre avant de s'incliner face à Aix et de laisser alors filer l'équipe à Christian Labit pour le leadership. Une leçon acquise avant de se déplacer le 1er novembre à Nevers «J'y vois une différence c'est qu'on avait reçu Aix-en-Provence et là on va à Nevers. Je ne sais pas si c'est un signe, on verra. Nevers est une grosse écurie et ne fait franchement pas partie de nos objectifs.» Une dernière phrase qui prête le flanc à de multiples degrés de lecture et qui lance d'ores et déjà la confrontation au sommet. Avant novembre, les Auscitains auront une semaine de vacances avec un programme d'entretien, puis une semaine axée sur le physique avec une alternance boxe, running bike tout en joignant le ludique. Les entraînements normaux eux reviendront dans deux semaines. Une coupure semblable à une éternité pour les amoureux du FCAG. auch 51 - mauléon 3 MT : 27-3; 1 750 spectateurs; arbitre : M.Lobregat (Normandie). Pour Auch : 7 E Pimienta (4) Hollet (12) Griffoul (39) Dastugue (57, 80) Monto (67) Wells (80+2) ; 5 T (4, 13, 40) Griffoul, (80, 80+2) Lagardère, 2 P Griffoul (8, 22) Griffoul. Pour Mauléon : 1 P (30) Barbérarena. Evolution du score : 7-0, 10-0, 17-0, 20-0, 20-3, 27-3, MT, 32-3, 37-3, 44-3, 51-3 AUCH : Griffoul (Lagardère 65) ; Wells, Sourouille, André, Pimienta (Van De Kerkoff 67) (o) Ford (m) Verdier (Ferrary 59) ; Muagututia (Rodes 57), Dastugue, Medves (cap) ; Monto, Lacroix ; Moretto (Kaikatsishvili 59), Hollet (Esteriola 57), Sicaud (Abadie 52) Carton jaune : Abadie (73, brutalité) MAULEON : Claverie ; Goia, Guiresse, Garicoix, Ascery (o) Barbérarena (m) Loustaunau (Etchegoyen 59) ; Orabé (Iratçabal 78), Cazobon (cap), Heguiaphal (Salleberemborde 59) ; Dunate , Dartigues (Béguerie 68) ; Chabannes (Aboitys 59), Lasa, Goyheneche (Arla 59) Carton jaune : Cazobon (26, faute technique), Aboitys (73, brutalité). La note du match : 14/20. L'homme du match : Jorick Dastugue (FC Auch Gers).

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 La mise au point de Roland Pujo À l'issue du match Auch-Mauléon, Roland Pujo, qui n'a pas apprécié les commentaires publiés après la victoire du FCAG à Lombez (29-13), a tenu à faire une mise au point caustique : «Je voudrais dire au correspondant de La Dépêche du Midi à Samatan qu'on a bien respecté les petits cochons mauléonais en essayant de ne pas trop leur donner de maïs. On a essayé aussi de ne pas avoir le caillou dans la chaussure. On a marqué cinquante points samedi avec le bonus offensif et ses conseils on essaiera aussi de les appliquer lorsque son club de Samatan viendra à Auch. Ceci dit je dis cela en toute humilité et avec le plus grand respect que j'ai pour ce club-là. Ce n'est pas après le club, mais je trouve que son article était vraiment condescendant vis-à- vis de nous et je n'ai pas aimé.» Le manager gersois a même hésité à afficher nos lignes dans le vestiaire, histoire de décupler la motivation de son équipe, selon une technique classique et éprouvée, notamment par Henry Broncan, en ce même lieu. L'histoire ne dit pas si cette initiative aurait permis au public de voir encore plus d'essais. Mais en passant la ligne à sept reprises le FCAG a prouvé qu'il n'avait pas besoin de ça pour assurer le spectacle. Tulle–LMR : 23-36(23-23): le LMR s’impose en leader à Tulle http://www.lavoixdunord.fr/ - Publié le 27/09/2015 par La Voix du Nord

Le Lille Métropole Rugby s’est imposé (23-36) ce dimanche après-midi sur la pelouse de Tulle, au terme d’un match houleux sur la fin que les Nordistes ont terminé à… 12 (carton jaune contre Pierre, carton blanc contre Potelle et carton contre le coach David Bolgashivili contraignant un joueur à sortir) contre 14 (exclusion d’un Corrézien pour brutalité). Menés 7-0 par un essai de Tulle en début de partie, les Lillois se sont vite repris, répondant du tac au tac jusqu’à la pause grâce notamment à des essais des piliers Maxime Jadot et Jean-Baptiste Caudroit (23-23). En seconde période, ils ont su faire nettement la différence en s’appuyant notamment sur un essai en contre du capitaine Louis Leblon et une défense au courage, en infériorité numérique, dans les dix dernières minutes. Grâce à ce succès, Lille continue de mener la danse en tête de la poule 2 alors que s’ouvre une trêve de quatre semaines. Prochain match au Stadium-LM le samedi 31 octobre à 21 h.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Nevers a battu Rodez ; C'était écrit à l'avance http://www.ladepeche.fr - Publié le 28/09/2015 à 03:49, Recueillis par S. H. Fédérale 1 - Rugby. Fédérale 1. Avec son budget de Pro D2 Nevers était le favori de cette opposition et s'est imposé en leader

La puissance de Nevers a posé beaucoup de difficultés hier au groupe ruthénois opposant beaucoup de vaillance au leader du championnat./Photo DDM. Cédric Méravilles Plus vite, plus haut, plus fort, Nevers a déroulé son rugby contre le Stade Ruthénois hier après-midi. Comme c'est le cas dans ce type de rencontre où le favori écrase son rival, il reste comme un sentiment de vague regret. Nevers n'a pas toujours été au niveau de jeu qu'on l'attendait. Tout particulièrement en première période quand les Aveyronnais se jetaient sur les ballons comme des morts de faim, quand les récupérations de balles étaient nombreuses, quand Rodez avançait. Mieux, il y a eu un premier essai ruthénois arrivé comme une bonne surprise. Oui, hier, Rodez a été en mesure de poser le ballon en terre promise contre le géant au budget de Pro D2. Géant aux pieds d'argile ? Presque lorsque Romain Boscus tape un coup de pied à suivre, surprend la défense visiteuse en jouant derrière son dos. Plus prompt, l'ouvreur ruthénois va saisir le ballon, le stade Paul-Lignon le voit partir à l'essai mais le ballon ovale a un rebond négatif pour le joueur ruthénois. Les grandes équipes ont toujours des coups de chance en leur faveur. Nevers n'échappe pas à la règle. Ce simple rebond va changer le cours du match. Rodez ne marquera pas, ne fera pas douter Nevers qui va alors se rendre le match facile. Pour cela, les visiteurs vont faire simple, enfiler les pénalités avec efficacité puisque le buteur nivernais, Duvallet, va réaliser un cent pour cent de réussite dans ses tentatives au pied. Le premier chapitre vient de s'écrire. On en retient une bonne première période aveyronnaise avec des garanties de combativité, un sens du jeu qui s'améliore au fil des matchs, une osmose grandissante entre les joueurs. En un mot, contre Nevers les 40 premières minutes ruthénoises ont été bonnes. On pourrait alors espérer un deuxième chapitre heureux à cette histoire de rugby. Mais, la puissance des visiteurs, leur force tranquille va tout de suite écrire l'épilogue d'une espérance ruthénoise échappée. Comment ?

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Là où les grandes équipes font la différence, c'est dans l'art de tuer les matchs. L'essence de cette force se nomme la patience. Nevers va appuyer là où Rodez est mal, un déficit de puissance, un physique qui s'émousse, une forme d'impuissance qui s'impose aux esprits. Rodez n'a plus les moyens de s'opposer aux montées de balle portées par des hommes qui écartent le jeu. On note des temps de jeu de plus en plus long en faveur de Nevers. Les Ruthénois tirent la langue, encaissent les chocs, les essais pendant que le buteur visiteur est en état de grâce. Trop d'écart pour que Rodez ne puisse espérer autre chose qu'un bel essai du courage avec un paquet qui pousse et envoie Rezkallah à l'essai. La fin est sifflée sur la marque de 43 à 18. Nevers qui devait gagner a gagné. Les spectateurs quittent le stade sur une défaite ruthénoise sans surprise. C'était écrit à l'avance... Ils ont dit Arnaud Vercruysse (entraîneur du Stade Ruthénois) On a parfois été trop tendres pour rivaliser avec Nevers tout particulièrement en début de seconde période quand nous avons perdu le combat physique contre notre adversaire. La première période a été bonne, il aurait fallu conserver cette efficacité dans la seconde. Maintenant, on a perdu et on fait face à un dur apprentissage. Beaucoup de choses se sont jouées au moment où le rebond du ballon est contre Romain Boscus qui partait à l'essai. En marquant un second essai en ce début de rencontre, nous aurions pu faire douter notre opposant. Nevers est une belle équipe, il fallait faire plus pour la mettre en danger. Maintenant, nous allons avoir une coupure d'un mois dans le calendrier car il va falloir la gérer pour la reprise où nous sortirons deux fois à Castanet et Agde. Sur ces deux matchs beaucoup de choses vont se jouer et il faudra être aussitôt dans le rythme pour gagner des points. Nous venons d'achever une première série de quatre matchs qui propose un déficit de quatre points. On attendait beaucoup plus de notre réception sur Lombez (espérance du bonus offensif) comme nous avions pensé pouvoir vaincre à Mauléon. Ces points-là nous manquent aujourd'hui. Feuille de match A Rodez, stade Paul-Lignon, dimanche 15h, Nevers bat Rodez 43-18 (mi-temps : 10-12) Arbitrage de M Gleize (Armagnac-Bigorre), 2000 spectateurs Rodez : 2E Marty (3e), Rezkallah (80e) T Boscus (7e), P Boscus (15e, 46e) Nevers : 4 E Whetton (49e), Pénalité (71e), Fabregue (77e), Bonvalot (84e) ; 5 P Duvallet (10e, 18e, 22e, 33e, 42e), 4 T Duvallet (49e, 71e, 77e, 84e) Carton blanc à Rodez : Mathou (70e) Evolution du score : 7-0, 7-3, 10-3, 10-6, 10-9, 10-12, 10-15, 13-15, 13-22, 13-29, 13- 36, 18-36, 18-43 Rodez : 15. Vaffier, 14. Favre-Trosson, 13. De Barros, 12. Pisano (22. Pardakhty 67e), 11. Alonso, 10. Boscus, 9. Marty, 8. Fabre (1.Rezkallah 75e), 7. Roca (21. Hyardet 77e), 6. Martin (19. Auréjac 50e), 5. Alarcon (18. Tsukishvili 49e), 4. Teriitahoia, 3. Saïd (16. Stoian 83e), 2. Theron (17. Conticello 50e), 1. Rezkallah (23. Mathou 44e) Nevers : 15. Duvallet, 14. San Martin, 13. Mazet, 12. Derrieux (21. Liabot 55e), 11. Bonvalot, 10. Vuillemin, 9. Falealii (20. Nxumalo 73e), 8. Geldenhuys (18. Fabregue 70e), 7. Whetton, 6. Kazubek (19. Bastide 30e), 5. Carpentier, 4. Aurignac, 3. Gilardon Paz (23. Merabet 49e), 2. Colombat (16. Maury 72e), 1. Vaudaine (17. Frou 47e) Equipe reserve : Nevers II bat Rodez II par 82 à 7

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 SA XV : Quatre à la suite ? http://www.sudouest.fr - Publié le 26/09/2015 à 03h49 , modifié le par Mejdaline Mhiri Vainqueur de ses trois premiers matches, le leader cherchera à préserver son invincibilité lors de ce 3e déplacement.

A l’image d’Adrien Ayestaran, le SA XV est prêt à tout écraser sur son passage. © photo M. Amat Clap de fin dupremier bloc de matches ce week-end, à l'occasion de la quatrième journée de championnat. Si l'heure du bilan n'a pas encore sonné, le SA XV aura à cœur de clore ce premier mois de compétition en beauté, en conservant son invincibilité et son rang de leader. Il est entendu que Valence-d'Agen n'est pas la plus prestigieuse des écuries de la poule 1. D'autant que le Soyaux-Angoulême s'est montré performant à l'extérieur en ramenant cinq points de Bobigny, et quatre de Cognac. L'objectif de ce troisième déplacement est donc très clair, même si le SA XV avance un peu dans l'inconnu. « Je ne connais pas cette équipe, sauf peut-être quelques noms. Ce que je sais, c'est que ça va très vite derrière, confie le capitaine Romain Mareuil. Nos objectifs sont définis depuis le début. Il faut aller chercher la gagne là-bas. On doit respecter la feuille de route que l'on s'est fixée. » Quatrième pour l'heure, l'Avenir Valencien n'a pas à rougir de ses performances jusqu'à présent. Une défaite (35-19 contre Chalon), une victoire (28-21 contre Anglet), et un nul arraché par son adversaire dans les dernières minutes (22-22 contre Bobigny) : tel est le bilan de la formation tarn-et-garonnaise. Fort de son rang de leader et de son invincibilité, le SA XV partira évidemment favori de ce match. Mais Romain Mareuil ne se veut pas triomphaliste : « C'est chez eux, donc on les craint. C'est costaud devant. S'ils arrivent à avancer et à gagner du terrain, ils pourront enchaîner avec leurs arrières rapides. Ils sont dangereux en mêlée, en touche, et autour des zones de rucks », avance le capitaine Charentais. L'Avenir Valencien est doté d'un effectif assez jeune et se trouve surtout dans une aventure commune qui ne fait que débuter avec un remaniement estival important (19 départs, 11 arrivées, deux nouveaux coaches). Ce que l'entraineur Olivier Laurent, débarqué de Périgueux la saison dernière, qualifie de « début de cycle » pour tout un groupe. « Les résultats parlent pour eux. Chalon reste une grosse équipe malgré son classement actuel (septième de la poule, NDLR). Valence d'Agen a produit une vraie performance à Bobigny. C'est un groupe qui monte en puissance et qui a toujours réussi à se qualifier par le passé. Je m'attends à un autre niveau que Graulhet », analyse l'entraîneur angoumoisin Julien Laïrle.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Déficit d'efficacité Si l'on cherche la petite bête, on pourra se demander ce qu'il manque au SA XV pour continuer de progresser, et mettre KO ses adversaires ? « On prend de la confiance de dimanche en dimanche, admet Julien Laïrle. Mais il faut surtout que l'on gagne en efficacité. On occupe 70 % du temps le camp adverse, mais on a trop peu d'occasions de marquer. Il faut vraiment que l'on progresse dans cette zone de finition. Chaque ballon va compter ce week-end. » Message reçu 5/5. À la fougue proposée par son hôte, le SA XV va opposer de la rigueur et de l'agressivité, en faisant fi des absences qu'il déplore. Une infirmerie pleine Romain Mareuil reconnaît que « l'état de forme est un peu en baisse. C'est notre quatrième match en autant de semaines, donc on commence à être moins frais. Malgré ça, le groupe est large donc cela ne doit pas nous servir d'excuse. Il faut que l'on s'accroche un match de plus. » Dimanche soir, les joueurs pourront souffler quelque peu. Le retour au championnat étant prévu le 1er novembre après la finale de la Coupe du monde. Ce qui permettra de vider une infirmerie comprenant une douzaine de joueurs dont des titulaires, comme Pavel Stastny, ou bien des nouveaux venus prometteurs que l'on a hate d'observer, comme Raphaël Gillot-Jouannet. Tyrosse se prend au jeu http://www.sudouest.fr - Publié le 26/09/2015 à 03h49 , modifié le par Jean-Marc Darribat Même privés de montée en Pro D2, les Tyrossais ont à cœur de prouver qu’ils n’ont rien à envier aux prétendues grosses cylindrées.

Émilien Attia et l’UST font un sans-faute en ce début de saison. © photo clin d’œil Pour qui ambitionne de réussir dans le milieu de la compétition, mieux vaut avoir un soupçon de mémoire. À l'évidence, les rugbymen de Semisens semblent bien pourvus en la matière, pour avoir su tirer les leçons du cycle précédent. Piégés d'emblée de jeu à l'automne dernier à Langon et Saint-Jean-de-Luz (futur relégué), les coéquipiers de Paul Dubert ont su cette fois-ci tracer plus efficacement leur sillon. « On connaissait l'importance de ce premier bloc de quatre matchs, admet le coprésident Christian Laclau. Mais on ne peut affirmer que le calendrier est favorable qu'une fois les points engrangés. » L'apport des jeunes On dira donc que jusqu'ici, au moment de recevoir Bobigny, les Tyrossais ont évité toute faute de goût. En cherchant la petite bête, tout juste pourrait-on regretter la perte du bonus offensif dans les ultimes secondes samedi dernier à Anglet. « On aurait sans doute pu se mettre définitivement à l'abri plus tôt, mais sur la fin on a préféré jouer la carte jeunes. Ces bouts de matchs vont les aider à grandir ».

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Une option résolument défendue par le staff technique, privilégiant la montée au créneau de la jeune vague au titre de l'expérience à acquérir. On ne saurait blâmer cette volonté d'ouvrir le groupe à un peu de sang neuf issu de la formation maison. Tyrosse sait encore où se situe sa principale force… « Quelques jeunes s'entraînent régulièrement avec le groupe depuis l'an dernier, ils méritent un peu de temps de jeu. Peut-être pourra-t-on aussi s'appuyer sur des Belascain qui pointent le bout de leur nez ? », glisse le dirigeant de l'UST. Autant de promesses à venir, pour une relève nourrie à la mamelle rouge et bleu qui apprend vite et ne manquera pas de renvoyer l'ascenseur, pour peu qu'on lui fasse confiance. Il y a sans doute dans l'antichambre une génération à ne pas gâcher… Mais ce qui rassure en ce début de saison, c'est aussi le changement d'état d'esprit de certains en comparaison avec la saison dernière. « Le groupe a su faire son autocritique générale et les nouveaux, du fait de leur enthousiasme, se sont parfaitement intégrés », se satisfait Christian Laclau. Autant d'atouts, victoires aidant, pour travailler sereinement. « Après la réception de ce samedi, les hommes de terrain auront un mois pour peaufiner les automatismes. Il y a du travail, ils en ont conscience, mais on leur fait confiance pour savoir imposer un certain degré d'exigence en terme de préparation ». Qu'on se le dise, montée ou pas en point de mire, l'UST n'a rien perdu de sa volonté d'aller de l'avant. On peut même penser que la frustration née de ce championnat à deux vitesses inciterait à un surplus de motivation… Histoire de prouver que cette hiérarchie préétablie sur les seuls critères budgétaires était une hérésie. Habituée de tout temps à pagayer à contre sens, l'UST se ferait un plaisir et presque un devoir, de continuer à jouer les poils à gratter. L'associé de Robert Diriberry ne rêve pas d'un autre destin : « On veut terminer la phase qualificative devant les candidats déclarés à l'accession, juste pour prouver aux décideurs la débilité de leur formule ». On se prendrait presque au jeu… Samuel Alerte : « Si on se met à paniquer, on va prendre une rafale » http://www.sudouest.fr - Publié le 26/09/2015 à 03h49 , par Recueilli par G. L.

Pour Sam Alerte, l’USC doit beaucoup progresser sur le plan de la discipline. © anne lacaud Depuis le début de la saison, Samuel Alerte est l'une des belles satisfactions cognaçaises. Ce qui n'a pas empêché l'USC de s'incliner à trois reprises en autant de journées. Mais le trois-quarts centre garde espoir, et reste persuadé que les efforts du groupe vont finir par payer, demain face à Graulhet.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 « Sud Ouest ». La déception liée à la défaite à Lavaur (26-13) est-elle évacuée ? Samuel Alerte. C'est un peu compliqué. Cela fait quand même cinq mois que nous n'avons pas gagné. Pour autant, nous ne doutons pas, car les bonnes prestations face à Massy et Angoulême nous ont permis de garder confiance. On sait qu'on a fait un faux-pas face à Lavaur, mais on compte rebondir. En tout cas, le moral est plutôt bon. Par rapport à la situation, on n'est pas si déprimé que ça. Car même si à l'heure actuelle, on est dernier, rien est joué. En cas de victoire, on pourrait très bien se replacer dans ce championnat. À quoi attribuez-vous ces trois défaites malgré des prestations plutôt encourageantes dans le jeu ? On fait trop de fautes. Tout est toujours lié à ce problème de discipline. Il y a aussi un souci de gestion lorsque l'on mène. On panique un peu, et on prend les mauvaises décisions. Cela doit être très frustrant… Oui c'est frustrant. Parce qu'on sait qu'on peut faire un truc, on s'entraîne pour. Et je pense que notre travail est de qualité. On progresse largement plus que l'an passé. Après, il n'y a que la vérité du terrain pour confirmer tout ça. Mais au vu de ce que l'on fait, on mérite mieux. Quel regard portez-vous sur Graulhet, votre adversaire du week-end ? Ils vont vouloir nous accrocher, parce qu'ils pensent qu'on est dans le doute. Ce qui n'est pas vraiment le cas malgré nos défaites. En tout cas, on s'attend à beaucoup d'agressivité, car je pense qu'ils ne vont pas arriver comme ils sont venus à Chanzy. Sur le plan du jeu, on a vu à la vidéo que c'était assez déstructuré. Mais ça va vite, et ça part dans tous les sens. Après, ils ont quelques belles individualités. Si on se met à paniquer, ils vont accélérer, et on va prendre une rafale. D'un point de vue personnel, vous semblez avoir franchi un cap. Partagez-vous ce sentiment ? Le truc, c'est que j'ai plus de temps de jeu, j'accumule donc plus de confiance, et je tente plus de choses. Que ce soit au niveau technique ou tactique, j'ai l'impression d'avoir beaucoup progressé depuis l'arrivée des nouveaux coaches. Et puis avec le reste de la ligne de trois-quarts, on s'entend super bien. Comme avec l'autre centre, « Joacho » (Joaquim Dominguez, NDLR), qui est monstrueux. Et ça, ça me facilite le boulot. Je pense qu'on est très complémentaire, et avec son expérience, il me conseille. C'est pareil avec Adrien Prat- Marty ou Guillaume Graulout. Plus on évolue ensemble, et mieux ça se passe. Cognac déjà dos au mur http://www.sudouest.fr - Publié le 26/09/2015 à 03h49 , par Georges Lannessans La lanterne rouge cognaçaise, qui n’a toujours pas gagné après trois matches, compte sur la réception de l’avant-dernier pour enfin lancer sa saison et se relancer au classement.

Les Cognaçais devront se remobiliser dès demain pour décrocher leur premier succès face à Graulhet. © photo anne lacaud

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Depuis sa promotion en Fédérale 1, on a souvent reproché à l'USC de n'être réellement performante que lorsqu'elle se retrouvait dos au mur. Sans parler de situation d'urgence, Cognac serait bien inspiré de rester fidèle à la réputation qu'il s'est forgé, demain face à Graulhet (15 heures, au Parc des Sports). D'une part en raison de la situation comptable de Charentais déplorant déjà trois défaites, et un seul point pris en trois journées. Au-delà de ce constat, c'est surtout la manière du revers concédé dimanche à Lavaur (26-13) qui inquiète. « On a été bien en-dessous de ce qu'on a proposé face à Massy ou Angoulême », estime Esteban Devich. « On a tout pour gagner ce match, mais je pense qu'inconsciemment, on ne le voulait pas. Il faut bien comprendre qu'il n'y a pas que face aux cadors qu'on doit hisser notre niveau de jeu. » Le plus rageant dans l'histoire, c'est en effet que l'USC avait toutes les cartes en mains pour décrocher la timbale. Cognac aux deux visages « On débute bien. On marque sur un duel gagné et une percée de Prat-Marty, qui transmet à Baron qui lui- même trouve Graulout. Il n'a suffi que de trois passes pour inscrire un essai de 50 m. » Une réalisation, qui n'est pas le seul motif de satisfaction : « On a été bon en mêlée en première mi-temps, et correct en touche. Cela nous a permis de réciter nos lancements de jeu. À chaque fois, on a provoqué de grosses avancés. » De belles dispositions, malgré un manque de constance certain. « En seconde période, on prend la marée pendant 10 minutes en mêlée déplore l'Argentin. Ce qui nous coûte un essai de pénalité. » Ce qui n'empêchera pas Lavaur de rester à portée de tir des Cognaçais jusqu'au bout du bout. « Les dix dernières minutes sont à sens unique, raconte le technicien. Mais on se précipite, et on fait de mauvais choix en jouant une pénalité dans les 22 m à la main, une touche en déviation alors qu'on n'est pas loin de leur ligne. Sans compter la mêlée à 8 m de l'en-but où au lieu d'avancer, on sort le ballon et on commet un en-avant. » Pour finalement se faire planter sur la sirène, et concéder un essai sortant l'USC du bonus défensif. La deuxième fois en deux matches, après celui perdu de la même manière face à Angoulême. « C'est une question de mentalité, explique l'entraîneur. Malgré nos défaites, on nous a vus un peu trop beau en début de saison. Il faut que l'on soit plus tueur, il faut changer les mentalités et se faire violence. On ne doit pas être qu'un bon sparring-partner. » Le poids de l'indiscipline Si elles justifient partiellement ces points perdus en fin de match, les absences pour blessures de Schiano, Chabert, Su'a, Bray, Fambou et Lafite n'expliquent pas tout. « Bien sûr qu'on a manqué de lucidité et de profondeur de banc en fin de match. Mais sur l'ensemble de la rencontre, on a encore concédé 17 pénalités », a compté le technicien. « À chaque coup, on fait deux fois plus de fautes que nos adversaires, et à chaque fois, on perd. » Manque de discipline, de lucidité, et de titulaires en puissance. À défaut de pouvoir remettre sur pied ses blessés pour demain, Cognac pourra au moins corriger le tir sur deux de ses trois maux de ce début de saison. Car après ses deux revers déjà concédés face à Massy et au SA XV à domicile, l'USC n'a plus de joker à griller. « Aujourd'hui, Graulhet est un concurrent direct pour le maintien. On n'a plus le choix. Et puis je pense qu'ils ne vont pas venir au Parc des Sports comme ils sont venus à Chanzy. » Où les Tarnais en ont pris 46 dans la mirette (46-7) face au leader angoumoisin. « C'est une équipe qui vient en dilettante à l'extérieur et risque d'avoir le même type de score chez les gros de la poule », avait décelé l'ailier du SA XV Brice Labadie à l'issue du match de dimanche. Ce qui ne sera pas tout à fait le cas face au Salamandre. Car le SCG, qui ne devance Cognac que d'un point au classement, ne peut évidemment pas se permettre de « lâcher » ce match face au dernier.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Ce qui fait dire à Esteban Devich « que la défaite est interdite, et qu'il faudra laisser repartir Graulhet bredouille », de son déplacement à Cognac. Une condition sine qua non pour valider le travail effectué en ce début de saison. Lavaur : confirmer la progression http://www.ladepeche.fr - Publié le 26/09/2015 à 09:46 par R.Sch.

La paire Jalabert-Norkowski reconduite à la charnière de l'ASV./ photo DDM R.Sch Après s'être rassurée et avoir obtenu la première victoire de la saison face à Cognac, l'ASV recevra ce dimanche à 15h, la formation de Chalon sur Saône. Des Bourguignons qui sont dans une situation un peu comparable aux Tarnais : les deux clubs comptent deux défaites contre Massy et Tyrosse, les gros morceaux de la poule et une victoire face à Cognac pour les locaux et face à Valence d'Agen pour Chalon sur Saône. A égalité de points en 7e et 8e places, les deux clubs ont le désir de s'éloigner du bas du classement avec une seconde victoire. Les Tarnais ont engrangé de la confiance après leur bonne opposition face à Massy il y a 15 jours et avec la victoire et la bonne prestation contre Cognac. Avant une trêve d'un mois qui arrive après ce premier bloc de quatre journées, les Vauréens voudront s'affirmer en fédérale 1 par une seconde victoire consécutive. Ils ont montré depuis le début de la saison qu'avec un jeu ambitieux et une défense efficace, ils en avaient les moyens. Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées le 26 mars 2006 en poule de play-off et l' ASV l'avait emporté 19 à 14. «Etre plus efficaces sur nos temps forts» Dans l'équipe on retrouvait Raphaël Baconnier arrière aujourd'hui entraîneur de l'équipe réserve, Rémy Ladauge, aujourd'hui entraîneur, Fabien Atché, Frédéric Gauthier toujours dans l'effectif et Pascal Mazas qui s'occupe maintenant des jeunes de l'ASV. «Nous progressons match après match dans tous les secteurs de jeu. Mais nous devons nous montrer plus efficaces sur nos temps forts. Contre Cognac, ça passe malgré trop de déchets, ça ne sera pas le cas à chaque fois. Chalon est équipe dense devant mais capable de mettre de la vitesse derrière. Un club qui prétend à la montée ne Pro D2 avec des cadres d'une cellule pro,» affirme le coach Rémy Ladauge. Le troisième ligne Julien Galinier, victime d'une déchirure à la cuisse sera absent. Le groupe de joueurs retenus : Ségur, Lebastard F. Bertrand, Gauthier, Escarnot, Marsoni, Salinier, De Freitas, Norkowski, Jalabert, G.Bertrand, Sirven, Kitutu, Delboss, Atché. Remplaçants : Galy, Turini, Jaussely ou Baliashvili, Cervelli, Lenfant, Dalla riva, Matier, Giraudeau.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Pour Graulhet, il est temps de marquer des points http://www.ladepeche.fr - Publié le 26/09/2015 à 09:46 par G.D.

Graulhet a impérativement besoin de points avant une trêve de cinq semaines./Photo DDM M.P.V. L'avant dernier chez le dernier. Ce quatrième match de championnat n'a rien d'une grande affiche, même si ce Cognac-Graulhet va rappeler de lointains et rugueux souvenirs aux générations des années 50-60. Benoît Bellot n'était pas né, mais ce second déplacement en Charentes à huit jours d'intervalle, il l'aborde en sachant que son club va devoir rapporter de précieux points avant cinq semaines de trêve. «Nous avions tablé sur 6 à 8 points au terme des quatre premières rencontres. Nous en avons deux, mais si nous gagnons à Cognac, nous ne serons pas loin du compte. Ce match ne sera pas décisif, mais il est important dans la mesure où nous devons sortir de la zone de bas du tableau le plus vite possible». Le problème, c'est que les Cognaçais sont dans une situation quasi identique. «Nous ne connaissons ni cette équipe ni le style de jeu qu'elle va nous proposer. A priori, ils sont à notre portée, mais il ne faut pas se fier aux apparences, Cognac a perdu contre deux des trois gros clubs de la poule à domicile face à Massy et Angoulême». Des Angoumoisins qui ont sérieusement malmené les Graulhétois dimanche dernier. «Nous sommes tombés sur meilleurs que nous, mais je regrette plutôt les défaites face à Anglet et à Bobigny que celle-là». Ne pas être derniers avant la trêve En suivant, le Sporting comme tous les clubs de Fédérale 1, observera cinq longues semaines de repos. «Elles vont peut-être nous faire du bien, nous allons pouvoir retravailler sur la cohésion. Ensuite, ce sera comme une nouvelle saison qui débute». Pour ce déplacement important à Cognac, Montels et Lagikula sont forfaits. Le dernier entraînement devait lever les doutes sur la participation de A. Pauthe, Valette et Icher. Le reste de l'effectif est prêt à relever le défi de ne pas être dernier de poule dimanche soir.

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Rugby (Fédérale 1) : Les Lillois ont soigné la dramaturgie d’un final épatant http://www.lavoixdunord.fr/ - Publié le 21/09/2015 par Guillaume Deprecq Dominés face à Vannes, et longtemps - très longtemps - derrière au score, les joueurs du LMR ont attendu la dernière action, pour renverser la situation et s’imposer (39-35) sur le coup de sifflet final. Poussés par un public en transe.

Avec ses deux essais, Charles Kandé a largement contribué à la renversante victoire du LMR face à Vannes. Ph. Patrick Delecroix Sur le moment, alors que l’arbitre laisse se terminer l’action avant de renvoyer les acteurs aux vestiaires, quand Charles Kandé transperce la ligne pour aller planter l’essai de la victoire entre les perches, il ne faut pas le cacher : certains yeux ont laissé couler quelques larmes sur un sourire béat. Le temps de laisser retomber le rythme cardiaque et on se prend à vouloir balancer des phrases ponctuées de points d’exclamation, à rendre jaloux d’exaltation la première lettre enamourée d’une midinette. Il faut dire que les Lillois ont fait passer les spectateurs par toutes les émotions, partageant celles vécues sur le terrain. L’interrogation mêlée de désespoir d’abord. Avec ces Vannetais, jusqu’alors premiers du classement, revanchards à souhait, et prêts à mettre à mal le paquet lillois à la moindre occasion. Résultat, trois essais, deux de filou, et une domination en mêlée et en touche, les secteurs forts du LMR lors des deux premiers matchs. À la pause, Vannes était bonifié (12-22), et Lille s’accrochait grâce à la botte de Dilhan se nourrissant des fautes et cartons adverses. Pas si sereins finalement, ces Vannetais. Et puis Charles Kandé intercepta, vola entre les perches, histoire de faire planer sur le groupe l’espoir d’un improbable retour. La tendance s’inversa, et Lille grignota au courage, à l’envie, à force de solidarité et d’ambitions de jeu, ce retard accumulé. « On a mal démarré et on se fait percer dès le début. Mais on s’est accroché à notre jeu, à notre collectif. On a montré que même dans la difficulté, l’équipe reste soudée, solidaire. Et puis on est à la maison, avec ce public qui nous pousse jusqu’au bout... » Au bout d’un course folle pour Charles Kandé (2 essais), d’une remontée improbable pour une victoire qui doit servir pour la suite ! D’autant que quelques jeunes ont fait leur apparition dans le groupe et ont grandement contribué à la victoire. C’est tout un avenir qui sourit désormais. LMR - VANNES : 39-35 (12-22).

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Sella, prénom Geoffrey http://www.leparisien.fr - Franck Gineste | 26 Sept. 2015, 07h00 | MAJ : 26 Sept. 2015, 05h35

Massy (Essonne), mardi. Après trois ans à Biarritz où il n’est pas parvenu à s’imposer, Geoffrey Sella a signé pour deux saisons à Massy. « Ici, je revis », explique le fils de Philippe Sella. (LP/Icon Sport/Anthony Dibon.) Il ne passera pas inaperçu au stade Ladoumègue. L'ex-international Philippe Sella sera présent à Massy aujourd'hui pour voir son fils Geoffrey, trois-quarts centre du XV essonnien (3 e de la poule 1 de Fédérale 1), opposé à Anglet (6e) à 18 h 30. « Il est venu à Cognac pour la 1re journée sans me le dire. J'ai rigolé en le voyant après car je n'avais pas touché un ballon », sourit le fiston. L'espoir de bientôt 23 ans (le 14 décembre), arrivé de Biarritz (Pro D 2) cet été, ne devrait pas pour autant se mettre la pression, comme cela a pu être le cas dans sa jeunesse. L'étiquette de « fils de » n'a pas toujours été facile à porter, d'autant plus au SU Agen, où Philippe Sella est une légende vivante et aujourd'hui directeur du rugby. Pour le protéger, ce dernier a d'ailleurs d'abord inscrit Geoffrey à la section... football du SUA à 6 ans. « Il ne voulait pas que j'arrive trop vite dans le rugby, de peur que ça me dégoûte, explique le fils. Au bout de quatre ans, je lui ai dit : T'es gentil, papa, mais là, je passe au rugby ! » Difficile alors d'éviter la comparaison, surtout quand on joue au même poste. « Petit, je l'ai assez mal vécu, confirme Sella junior. J'avais du mal à m'exprimer sur le terrain et à être moi- même. J'avais l'impression qu'on me jugeait. J'en suis devenu parano. Je stressais tellement avant les matchs de peur de mal faire que je ne mangeais pas. J'avais envie de partir loin de chez moi et de découvrir autre chose. » A 17 ans, bac en poche et seul avec son sac, il n'hésite pas à s'exiler en Afrique du Sud pour parfaire son rugby et étudier en sciences politiques à l'université de Stellenbosch, près du Cap, pendant un an. « Six mois avant de partir, j'avais déjà tout préparé. Du jour au lendemain, je suis devenu meilleur en anglais, je bossais plus à l'école. J'étais motivé, j'avais un but », rigole celui qui passera ensuite une année à Londres pour préparer une licence en commerce international et aussi jouer aux Saracens, où son père a fini sa carrière en 1998. De quoi raviver quelques souvenirs. « A 6 ans, j'étais sur le terrain de Twickenham quand ils ont gagné la Coupe d'Angleterre et j'essayais d'attraper le trophée », se souvient-il. Sa maturité, étonnante pour son âge, ne l'empêche pas non plus de conserver une âme d'adolescent, lui qui se sépare rarement de son skateboard. « Je n'en serais pas là si je n'étais pas parti, pense-t-il. Ça m'a permis de me libérer, de prendre confiance en moi. Aujourd'hui, j'arrive à m'imposer et à être maître de ce que je

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 fais. C'est aussi pour ça que j'ai progressé tardivement. » Son physique y est également pour quelque chose. « Quand j'ai commencé, je n'étais pas très épais. Les entraîneurs ne voulaient pas trop me faire jouer de peur que je me casse. J'en ai eu marre et je me suis mis à la muscu », glisse-t-il dans un sourire. Ce n'est pas pour autant qu'il réussit à s'imposer à Biarritz, rejoint il y a trois ans à son retour de Londres. Lancé en Top 14 en septembre 2013 à 20 ans par... Didier Faugeron, aujourd'hui entraîneur de Massy, il ne confirmera pas. « J'ai souvent été blessé et on ne me faisait pas trop confiance. » Quand Faugeron lui propose de le rejoindre dans l'Essonne, même en Fédérale 1, il ne tergiverse pas et signe pour deux ans. « Je suis me dit qu'il valait mieux être titulaire en Fédérale 1 que remplaçant en Pro D 2 avec un coach que je ne connais pas, explique le trois-quarts. Ici, je revis ! Mon objectif est de retrouver le monde pro avec Massy. Il y a plein de joueurs qui jouaient en Pro D 2 à 23-24 ans, puis en Top 14 à 25-26 ans avant de finir en équipe de France, comme Talès ou Guitoune. Aucune voie n'est tracée. » Il est bien placé pour le savoir. Luciano Orquera: « A mon âge, je suis encore performant » International italien recruté par le club essonnien http://www.leparisien.fr - Propos recueillis par Christophe Lacaze-Eslous (avec Franck Gineste) | 13/09/15

Luciano Orquera ne participera pas à la coupe du monde avec l’Italie. (maxppp.) Avec 17 points inscrits au pied, Luciano Orquera a été l'un des artisans du succès (22-27) de Massy à Cognac dimanche dernier en ouverture de la Fédérale 1. A bientôt 34 ans, l'ouvreur italien -- 48 sélections, six participations au Tournoi des Six Nations et une à la Coupe du monde, en 2011 -- a déjà répondu aux attentes placées en lui par le candidat à la remontée en Pro D 2, qui reçoit Lavaur aujourd'hui (15 heures) au stade Ladoumègue. Arrivé des Zèbres de Parme, le natif de Cordoba (Argentine), passé par Auch (Pro D 2) et Brive (Top 14), explique sa décision de ne pas participer à la Coupe du monde 2015. Comment jugez-vous vos débuts avec Massy ? Luciano Orquera. Pour moi, c'est tout nouveau. Je découvre. Je peux encore faire mieux, mais je dois encore trouver mes marques avec l'équipe. Je n'aime pas faire les choses à moitié. Dès que je m'engage dans quelque chose, c'est pour le faire à fond, même en Fédérale 1. Ne regrettez-vous pas d'avoir accepté de jouer à un niveau moindre ? Non. Passer de la Celtic League à la Fédérale 1 n'est pas un problème pour moi. Je vais faire le maximum pour que Massy remonte le plus vite possible en Pro D 2. Il y a un bon groupe avec beaucoup de jeunes de qualité. Si on travaille bien, on peut se régaler sur certains matchs. Je compte apporter mon expérience. A mon âge, je suis encore performant, même si j'ai perdu un peu de vitesse. Cela dit, je fais beaucoup moins la fête qu'il y a quinze ans !

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 Pourquoi avoir choisi Massy ? Disons que j'étais en fin de cycle en Italie. J'avais besoin de voir autre chose. Didier (Faugeron, l'entraîneur de Massy), que j'avais connu à Brive, l'a su et m'a contacté. Le reste s'est fait naturellement. J'avais envie de revenir en France. Votre pays me convient. Ici, les gens m'ont toujours apprécié, et j'ai encore plein de copains. J'aime aussi la richesse de la culture française, ses paysages... et ! Pourquoi avoir refusé de faire la Coupe du monde ? Il y a beaucoup de choses qui m'ont fait renoncer. J'ai pris la décision avec ma famille. Ma femme va accoucher, c'est prévu pour le 20 septembre. Je ne veux pas être à l'entraînement quand mon petit garçon va arriver. C'était aussi une fin de cycle. J'y suis depuis 2006, et j'ai ressenti le besoin de la voir de plus loin. C'était un peu dur de le décider, et encore plus de le dire. Au début, quand tu regardes les matchs amicaux ou que tu es en contact avec les joueurs, tu as envie d'y être. Mais je n'ai aucun regret. Je supporterai toujours l'Italie, même contre la France ! Le billet d’un supporter Bleu et Noir http://www.rcmessonne.com/le-billet-dun-supporter-bleu-et-noir/ septembre 22, 2015 Nouveauté sur votre site RCME, une actualité différente voit le jour en ce mardi 22 septembre 2015 : « Le billet d’un supporter Bleu et Noir ». Cette communication sans calendrier fixe portera un œil particulier sur les différentes composantes du Club : résultats sportifs, événements majeurs, actions innovantes… Une libre expression placée sous le signe des valeurs des Bleus et Noirs. Premier volet maintenant… Et si en attendant la réception inédite des promus basques d’Anglet (qui comptent à ce jour une victoire et 2 défaites), on faisait un petit point d’étape sur le début de saison de nos trois équipes déjà entrées en lice ? Commençons par les juniors Crabos qui, bien que cinquièmes au classement officiel avec deux victoires non bonifiées à l’extérieur (à Tours et à Oyonnax), sont premiers de leur poule au classement britannique avec 8 points. Les quatre premiers (Clermont, le Racing 92, le LOU et le Stade Français, excusez du peu) ont également engrangé deux succès, bonifiés ou non, mais n’ont joué qu’une seule fois hors de leurs bases. Ils ont donc seulement 4 à 6 points au classement britannique et ont marqué 8 à 10 points au classement officiel. Cette équipe des moins de 18 ans, qui la saison dernière avait raté de peu lors de la dernière journée sa qualification pour les phases finales, est donc partie en trombe dans ce début de championnat. Une victoire à l’extérieur, en particulier à Oyonnax, n’est pas chose aisée à décrocher. Vont-ils poursuivre sur cette lancée et tenir la distance ? Le match du prochain week-end contre le Racing 92 constituera comme d’habitude un réel étalon quant au niveau actuel des juniors massicois. Continuons par l’équipe dite des Espoirs qui dispute le championnat de Nationale B. Une victoire bonifiée à l’extérieur sur le terrain de Cognac, suivie d’une autre à domicile contre Lavaur et d’un troisième succès, sans bonus cette fois, à Chalon, ce sont 14 points marqués sur 15 possibles malgré deux déplacements et 10 points au classement britannique ! De quoi prendre possession de la tête de la poule, les poursuivants Bobigny et Anglet totalisant 10 points au classement officiel mais seulement 2 points au britannique. Bobigny a remporté une victoire à domicile contre Angoulême, un succès bonifié contre Valence d’Agen, mais s’est incliné avec le bonus défensif à Graulhet. Quant à Anglet, près avoir défait Graulhet à la maison, il a été gagner à Valence d’Agen, mais a partagé les points à domicile en faisant match nul contre Tyrosse. Au plan national, à stricte égalité de points avec Nevers, les Espoirs sont derrière Auch qui a bonifié ses deux victoires en déplacement (15 points dont 11 au britannique) et Bourg en Bresse qui a ajouté un troisième succès à l’extérieur en autant de parties jouées (14 points comme le RCME, mais 14 également au britannique). Suivent de près, Langon et Romans. Je mets mon billet que cette équipe, pétrie de jeunes talents qui ne dépareilleraient pas en équipe

Saison 2015/2016 : n°04 du 28/09/2015 fanion, va continuer à nous régaler en cherchant à faire voler le ballon d’aile en aile en imposant un rythme que ses opposants chevronnés auront bien du mal à supporter pendant 80 minutes. Gageons que nos avants sont suffisamment talentueux pour performer en conquête et dans les rucks pour nourrir ces ambitions. Je parie cher sur des fins de matchs virevoltantes qui, à l’image de celui contre Lavaur, vont donner des regrets aux supporters qui arriveront tardivement au stade ! Comme un petit air de déjà vu pour ceux qui se souviennent de la magnifique saison réalisée par les « Espoirs » lors de la première relégation du RCME en Fédérale 1. Pour achever ce tour d’horizon, quelques appréciations sur l’équipe fanion. Tout d’abord, d’un point de vue strictement comptable, avec trois victoires pour trois matchs disputés dont deux en déplacement, il n’y a vraiment pas de quoi faire la fine bouche. Dans l’avant-saison, il y avait tout autant de buzz fait par ceux qui trouvaient notre équipe de ProD2 décimée et les recrues pas à la hauteur de nos ambitions que par ceux qui avaient confiance dans le potentiel du groupe pour la saison. Que nous disent les trois matchs joués à cet égard ? Cette dernière partie, chez nos concurrents chalonnais à l’accession en ProD2, a quelque chose d’édifiant. Dans son édition de vendredi, le Midol présentait ce match comme le « premier gros choc de la saison » dans la poule 1. Et en effet, les places pour se qualifier pour la poule d’accession risquent d’être particulièrement chères avec la nouvelle formule du championnat, surtout si nos amis tyrossais continuent sur leur magnifique début de saison, bien qu’ils ne soient pas postulants à la ProD2. Ajoutons à cet enjeu la sévère correction (32 à 0) encaissée par des Bourguignons amputés de nombreux blessés le week-end précédent à Tyrosse. C’est sûr, la réception des Massicois était attendue particulièrement salée. Et elle le fut. « Une partie extrêmement rugueuse où les chalonnais ont joué la carte de l’agressivité pour déstabiliser nos Massicois » pour reprendre le compte rendu du site. Alors qu’en conclure ? Tout simplement que, s’ils n’avaient que peu brillé jusque là, se contentant de faire le nécessaire pour obtenir et conserver des victoires, les Bleu et Noir ont su répondre présents dans l’engagement lors de ce premier gros rendez-vous. Malgré la jeunesse de l’effectif privé pour l’instant de quelques poutres maîtresses, les Massicois ont montré en Bourgogne qu’ils savaient être suffisamment solides en conquête (dominant même en touche) et dans le combat pour faire face à une telle adversité. Un journaliste local a écrit que face à un ancien pensionnaire de ProD2, « force a été de constater que le jeu à ce niveau se pratique sous un autre ton et sur une cadence supérieure ». A l’en croire, Massy a donc su garder, tout comme l’ambitionnaient le staff et les dirigeants, quelque chose de l’étage du dessus qui devrait faciliter la suite des évènements et la gestion de tels matchs piège. Cette satisfaction devant les résultats ne doit pas pour autant faire gonfler les chevilles de nos joueurs au risque de douloureuses déchirures ligamentaires. Tout d’abords parce que la forme de jeu espérée n’a pas encore été vraiment présente au RV, si ce n’est par séquences ou lors des deux matchs amicaux. Il a singulièrement manqué d’épices pour corser la soupe servie lors de la réception des Vauréens. Un relégué ambitieux se doit de décrocher le bonus offensif lors de la réception d’un promu. Notre ancien joueur et actuel Président de l’ASV, Alex Martinez, pouvait se réjouir fort légitimement de la prestation sérieuse de ses joueurs chez un prétendu (et surtout pas « soi-disant », ne pas confondre !) ogre de la division. Rester humble ensuite parce que la nouvelle formule de championnat impose aux postulants à la montée de survoler leurs adversaires en phase préliminaire de façon, d’une part, à se qualifier pour la poule d’accession, et de l’autre, à essayer de décrocher l’une des deux premières places nationales afin d’éviter un barrage et une « demie » retour d’accession chez l’adversaire. A cette fin, tout point de bonus laissé en route dans des matchs où il parait à portée signe un échec. Il ne faut plus vendanger le moindre point par relâchement sous peine de grande désillusion à la fin de la phase préliminaire. La venue des Angloys samedi soir (attention ! le match ne se joue pas à Twickenham J) doit être à ce titre l’occasion de mettre les pendules à l’heure et d’affirmer plus haut et plus fort nos ambitions dès la fin de ce premier bloc de matchs. Aucune bonne raison de ne pas y croire pour l’instant. Allez Massy!