GUIDE DES VITRAUX par Philippe Billé

«Lucem tuam da nobis, Deus» («Seigneur, donne-nous ta lumière»)

TABLE

Introduction Description des vitraux (dans l’ordre alphabétique des lieux) Bibliographie générale Lexique et symboles Listes des personnages Citations Index des verriers Chronologie des millésimes Table départementale Introduction

INTRODUCTION

Les vitraux sont des images si aimables qu'à peu près tout le monde les aime, même les incrédules. Souvent, dans les églises qui ont le moins de charme, les vitraux, même médiocres, sont les seuls objets agréables à regarder. Cela tient à leur qualité particulière d'images lumineuses. Alors que la plupart des autres objets sont visibles parce que la lumière vient les éclairer par devant, les vitraux se voient mieux quand ils sont éclairés par l'arrière. Plus d'une fois un sacristain a cru me rendre service en allumant l'éclairage électrique, alors qu'au contraire le vitrail est mieux visible si le bâtiment est dans la pénombre, et ne reçoit que le jour extérieur. Un vitrail éclairé par devant, comme on les voit quand on se trouve à l'extérieur de l'église, devient terne et indistinct. Dans le vitrail, la lumière ne doit pas se refléter sur l'image, il faut qu'elle la traverse et rayonne en elle, comme dans une diapositive que l'on regarde à contre-jour. Parallèlement aux vitraux, j'ai aimé les diapositives, qui étaient ma forme photographique préférée, à l'époque des appareils à pellicule. Et j'ai toujours préféré regarder mes diapos à contre-jour, à travers un compte-fils, plutôt qu'en projection ou sur tirage en papier (la diapositive, me disais-je, petit vitrail du pauvre, si commun, mais petit vitrail moderne, si commode). Il fut une époque où j'errais souvent dans la ville, et où j'entrais dans les églises pour y trouver le moment de repos qu'elles seules me procuraient. A force de contempler les vitraux, j'en suis venu, dans la première moitié des années 90, à m'interroger sur leur signification. Certains ne contiennent que de la grisaille, des décorations plus ou moins abstraites ou stylisées, comme des frises, des quadrillages ou des motifs végétaux, quelques uns montrent des symboles ou des objets symboliques, les plus nombreux figurent un personnage, en pied ou réduit au portrait, d'autres enfin représentent des scènes. Le sujet n'est pas toujours évident. Certains vitraux sont clairement intitulés, d'autres portent des légendes plus ou moins explicites, mais souvent en latin, parfois en lettres gothiques, beaucoup sont muets. En cherchant à me renseigner, j'ai vite compris qu'il n'était pas facile d'obtenir les informations voulues. Souvent le curé lui-même ignore ce que montrent les fenêtres de son église, et la plupart des vitraux ne sont inventoriés nulle part. Comme j'ai le goût des listes documentaires, je me suis mis peu à peu à faire le relevé des vitraux, dans les églises que je visitais. Les premiers relevés que j'ai effectués, et que je n'ai pas repris depuis, témoignent de ce qu'au début, je travaillais avec plus de bonne volonté que de compétence. Mon instruction chrétienne était rudimentaire, mais au fil du temps ce travail m'a permis de combler une part de mes lacunes dans ce domaine. En l'absence de légende, la connaissance est importante pour identifier par exemple les personnages. En effet la plupart sont des personnages de l'Antiquité ou du Moyen Age, dont on ignore les traits réels, et que l'on individualise par leurs attributs, par exemple un objet qu'ils tiennent, un vêtement qu'ils portent. Dès le début j'ai mis au point une procédure pour mes relevés. Autant que possible, je fais le tour de l'église à partir du portail, en suivant le côté gauche jusqu'au choeur, puis en revenant par le côté droit. Il arrive que l'itinéraire ne soit pas aussi simple, quand il y a des vitraux à la fois dans le bas-côté et dans la claire-voie, ou quand l'architecture est compliquée, ou encore quand un ensemble de vitraux a été conçu pour être vu dans un autre sens. Sans quoi, mon schéma de base présente un double avantage. D'une part, il permet de suivre les vitraux de gauche à droite, comme nous lisons l'écriture, ou les cases d'une bande dessinée. D'autre part, dans les bâtiments de plan classique, le portail étant ouvert à l'ouest et le choeur tourné vers l'est, le côté nord, plus obscur, est dévolu aux représentations de l'Ancien Testament, et le côté sud, plus lumineux, au Nouveau Testament, si bien qu'une visite dans le sens des aiguilles suit en quelque sorte la chronologie. La part principale de ce travail est la série de notices consacrées aux églises. Elles sont rangées dans l'ordre alphabétique du nom des communes où elles se trouvent. Quand la commune comporte plusieurs églises ou chapelles, elles sont rangées dans un mélange d'ordre hiérarchique (la cathédrale ou la principale en premier) et d'ordre alphabétique du nom propre des autres bâtiments. L'entrée des notices est une ligne où figure d'abord le nom de la commune, puis le numéro du département français ou le nom du pays étranger, enfin le nom propre de l'église, quand j'ai pu le connaître (quand la commune porte un nom de saint, l'église porte en général le même). Suit la liste des vitraux, que je numérote dans l'ordre de la visite suggérée. En général je ne tiens pas compte des vitraux non historiés, ne relevant que ceux qui représentent des personnages, des scènes ou des symboles. Sauf indication contraire, des numéros différents sont attribués à deux ou plusieurs lancettes d'une même fenêtre, si elles sont clairement séparées par des meneaux et représentent des personnages différents. Par contre, un unique numéro désigne une lancette même si elle est constituée de plusieurs panneaux, une verrière consacrée à un seul sujet, ou une rosace. Pour les légendes, je note en capitales les inscriptions telles qu'elles figurent sur le vitrail, en minuscules mes propres descriptions ou commentaires. Je ne note pas les éventuelles mentions des donateurs, mais je relève autant que possible le nom du verrier, sa ville et la date, quand ces renseignements figurent et sont lisibles. Le cas échéant j'ajoute quelque commentaire sur le bâtiment ou sur ses verrières. Enfin, depuis quelques années, j'ai pris l'habitude de noter la date de ma visite. Les notices non datées sont donc les plus anciennes. Dans les premiers temps, j'ai envisagé de réaliser des inventaires exhaustifs dans certains secteurs géographiques, pour en faire des livres : guide des vitraux de , de Bergerac, de Saintes, de Niort, des banlieues de Bordeaux. Puis j'ai renoncé à ces projets peu réalistes, et j'ai abandonné ce passe-temps documentaire pendant quelques années. Enfin je l'ai repris, sans autre but que d'alimenter un fichier en accumulant indéfiniment des renseignements sur les vitraux que le hasard me donne l'occasion de voir. Par ailleurs, j'ai doté mon ouvrage de quelques appendices: - une bibliographie non exhaustive, dans laquelle j'ai recensé les documents dont j'ai eu connaissance, au sujet des vitraux en général, ou de certaines églises en particulier. - un lexique des principaux termes techniques et des symboles utiles à connaître. - une liste, cependant incomplète, des personnages représentés, avec quelques renseignements de base sur eux, liste qui pourrait donner lieu à un index. - un relevé de quelques citations remarquables des Ecritures, trouvées sur des vitraux. - un index des verriers, qui m'est cher. J'y mentionne le nom des verriers, quelques renseignements sur eux si j'en ai trouvé, et la liste des églises où j'ai vu de leurs réalisations. Mes prospections s'étant faites surtout dans le sud-ouest de la France, cet index révèle l'importance de l'oeuvre de Joseph Villiet, ainsi que de ses deux successeurs Henri Feur et surtout l'omniprésent Gustave-Pierre Dagrant. - une chronologie des millésimes relevés sur les vitraux. Elle fait apparaître que le renouveau de cet art date du milieu du XIXe siècle. Les rescapés du Moyen Age ou de la Renaissance, en général non datés, sont rares. - enfin une table départementale et internationale des bâtiments visités. Tant mieux si parfois quelqu'un peut trouver dans cette somme un peu d'agrément ou d'utilité.

AIX (île d’, 17) église Saint-Martin. Petite vitrerie géométrique abstraite. (16 août 2005)

AMBARES (33) église Saint-Pierre. Dans le petit baptistère, sur le côté gauche près de l’entrée, trois vitraux relativement grands pour l’endroit, les deux latéraux portant principalement des inscriptions, celui du milieu une scène imagée: 1. DEUS - PATER - FILIUS - SPIRITUS SANCTUS - UNUS DEUS - UNA FIDES - UNUM BAPTISMA. 1867. 2. Jean baptisant Jésus. Lieuzère à Bx, 1867. 3. DEUS - PATER - FILIUS - SPIRITUS SANCTUS - EST / NON EST. 1867. En poursuivant sur le même bas-côté gauche, trois fenêtres: 4. STE MARGUERITE avec palme. 5. Jésus montrant son coeur. 6. Saint Jean Evangéliste, avec serpent sortant d’un calice. Au chevet, très haut, dans un petit oculus: 7. un triangle blanc sur fond jaune, dans un cercle rouge. Sur le bas-côté droit, en revenant vers l’entrée: 8. Jésus bon pasteur. Lieuzère à Bx. 9. Sacré Coeur de Marie. 10. Saint Louis? 1867. 11. Colombe du Saint-Esprit. 1867. Dans la claire-voie au-dessus de la nef, huit vitraux (quatre de chaque côté) représentant des symboles mariaux. A gauche: 12. FONS AQUAE SALIENTIS. 1897. 13. TURRIS DAVIDICA. 1897. 14. PORTA COELI. 1897. 15. NOS AUTEM CHRISTI. A droite: 16. DE NAVICULA PETRI. 1897. 17. ROSA MYSTICA. 1897. 18. LILIUM INTER SPINAS. 1897. 19. FOEDERIS ARCA. 1897. Il est vraisemblable que tous les vitraux des bas-côtés soient de Lieuzère et de 1867, mais ceux de la claire-voie, posés trente ans plus tard, ne sont pas signés. (03.05)

ANDERNOS (33) église Saint-Eloi. Eglise romane, au bord du Bassin, boulevard de la Plage. Neuf vitraux abstraits par Mirande, dont un signé Mirande, 71. (IV 2005)

ANDERNOS (33) église Notre-Dame de la Paix. Eglise de 1938, avenue de Taussat. Nombreux vitraux de grisaille, aucun historié. (IV 2005)

ANGOULINS (17) église Saint-Pierre. Des vitraux historiés décorent quatre grandes fenêtres à deux lancettes, une du côté gauche et trois du côté droit. Côté gauche, au niveau du chœur, fenêtre de l’Annonciation, avec : 1. à gauche, AVE MARIA GRATIA… (Gabriel) 2. à droite, … PLENA DOMINICUS TECUM (Marie). GP Dagrand, Bx. Côté droit, depuis le chevet : 3. ST JEAN EV. 4. ST FRANçOIS DE S(ales). 5. SAINTE JEANNE (de Valois). 6. SAINTE RADEGONDE. 7. SAINTE THERESE (d’Avila). G-P Dagrand, Bordeaux, Anno Domini 1885. 8. SAINTE MAGDELEINE. Dagrand est le probable auteur des 8 vitraux. (29 juillet 2005)

ANTEZANT (17) église Saint-Maxime. Eglise romane. Neufs vitraux petits mais beaux, ceux de la nef comprenant en bas une agréable décoration en noir et blanc. Côté gauche : 1. S IONNES (sic) BAP. 2. S LVDOVICVS. 3. S PARDVLPHVS moine. Derrière le chœur : 4. Christ : MISERERE NOBIS. 5. SCS MAXIMVS. Dans un cartouche en bas figure l’inscription suivante : S MAXIMVS CAINONENSIS ABBAS / HANC IMAGINEM / FRANCISCVS ALEXANDER DE MESCHINET ANTEZANTII MAIOR PINXIT / A° Dni 1818 EIVS VERO FILIVS ALEXANDER SACERDOS SVMPTIBVS SVIS / TALITER RENOVARI IN MEM PAT B MER FECIT A° 1869 EJVSQVE CALICEM DEDIT. 6. Vierge à l’Enfant ORA PRO NOBIS. Côté droit : 7. S CLEMENS pape, avec clé. 8. S EVTROPIVS 9. S NICOLAVS II ? avec trois poupons. (15.05.2005)

ARCACHON (33) chapelle Sainte-Jeanne d’Arc. Chapelle du XXe siècle, cours Tartas. Deux grandes parois de vitraux abstraits, assemblage de petits fragments multicolores, «suggérant les flammes du buisson ardent» selon un prospectus, j’y aurais plutôt vu des vagues. Ensemble fort laid. (D 10 février 2008)

ARES (33). Une vingtaine de lancettes et une douzaine de quatre-feuilles, tous garnis de compositions abstractisantes de Mirande. Quelques uns seulement portent sa signature, et les dates de 1970 et 1975. (09 juillet 2005)

ARREAU (65) église Notre-Dame. Quatre vitraux, dont deux de part et d’autre du choeur (1 & 4) et deux derrière en hauteur (2 & 3). De gauche à droite : 1. SANCTVS PETRVS. J Chasselau, Toulouse. 2. Saint sacrement. 3. LILUM INTER SPINAS. 4. SANCTVS PAVLVS. J Chasselau, de Toulouse. (29.12.04)

ARS-EN-RE (17) église Saint-Etienne. Pas de vitraux historiés. (J 24 août 2006)

ARTIGUES-près-BORDEAUX (33) église Saint-Seurin. Eglise romane, reprise au XVIIe et au XXe siècles. Quelques fenêtres sans vitraux, ou décorées de seules compositions abstraites, comme sur le côté gauche. Cinq vitraux historiés, tous du XXe siècle. Les signatures sont discrètes, en très petites lettres. 1. A gauche du choeur, petite scène historiée (l’Annonciation) au milieu d’une composition géométrique abstraite. Yoki. 2. Au chevet, Vierge à l’Enfant. Vitraux Fleckner, Fribourg, Yoki, 1952. 3. A droite du choeur, vitrail disposé comme le 1, figurant une Visitation. Yoki. Sur le côté droit de la nef, deux vitraux plus grands: 4. Jésus et ? Yoki, 1954. 5. Pêche miraculeuse. Yoki. (03.05)

ASNIERES-la-GIRAUD (17) église Saint-Médard. Sur le côté gauche (nord) depuis l’entrée : 1. SAINTE EUSTELLE. 2. ST JOSEPH. 3. Evêque à la curieuse tête disproportionnée, avec à ses pieds une femme à genoux. 4. Sacré Cœur de Marie, dans un médaillon. Au chevet trois vitraux, dont les deux latéraux, très étroits, ne représentent que des rosiers, le vitrail central étant seul historié : 5. SANCTVS MEDARDVS EPISC. Sur le côté droit : 6. Sacré Cœur de Jésus, dans un médaillon. - Dans une chapelle, des vitres à petits carreaux. 7. ST LOUIS DE GGUE. 8. STE GERMAINE bergère. Au-dessus du portail : Apparition de la Vierge : JE SUIS L’IMMACULEE CONCEPTION. 1931. (11 mars 2007)

AULNAY-de-SAINTONGE (17) église Saint-Pierre de la Tour. Pas de vitraux historiés, les fenêtres sont décorées de compositions abstraites géométriques colorées, assez fades. Mais l’architecture et les sculptures de ce bâtiment sont si belles, qu’il serait presque dommage d’en détourner l’attention par de jolis vitraux. (02.05)

AVAILLES-sur-CHIZé (79). Pas de vitraux. (14 août 2005)

AVY (17). Pas de vitraux. (25 XII 2008)

BAIGNES-SAINTE-RADEGONDE (16) église Saint-Etienne. (Cette commune réunit je suppose les deux anciennes paroisses de Baignes et Sainte-Radegonde). Dans l’église de Baignes, située au sud du bourg, cinq baies comportant chacune deux lancettes à carreaux blancs (1-2 et 3-4 à gauche, 5-6 au fond, 7-8 et 9-10 à gauche). Au centre de chaque lancette, un médaillon en mauvais état, figurant un personnage au visage effacé. On reconnaît cependant dans la fenêtre axiale (5-6) le Christ et la Vierge. Seule la dernière paire de vitraux est en assez bon état, avec des saints nommés dans leur auréole (9 : SANTUS MATHEUS ; 10 : ST ETIENNE). Au- dessus du portail, une grande rose à dix rayons, à motifs de feuillage. (28 mai 2010).

BAIGNES-SAINTE-RADEGONDE (16) église Sainte-Radegonde. Située dans le hameau de Sainte-Radegonde, à l’ouest de Baignes. Un seul vitrail, placé dans l’axe, au chevet, figurant naturellement STE RADEGONDE, et signé Ch Lorin. (28 mai 2010).

BARCELONNE-du-GERS (32) église Notre-Dame du Mont Carmel. Côté gauche (nord), en hauteur, trois fenêtres représentant chacune une scène répartie sur deux lancettes: 1. BENEDICUM? EI ET EX ILLA DABO FILIUM. Phylactère SINE LABE CONCEPTA. (3 anges et un bébé). 2. AVE GRATIA PLENA. (Vierge et saint). 3. PEPERIT FILIUM ET RECI? IN PRAE. (Crèche: JMJ, âne, boeuf). Dans une chapelle à gauche du choeur, à hauteur d’homme, petit vitrail : 4. Joseph et Jésus enfant. P Arcencam, Pau, 1922. Derrière le choeur, à l’est, double lancette: 5. INSIGNE SACRI SCAPUL SIMONI / ANGEL PRAEBUIT STA MATER DEI (Vierge, Jésus, Saint). Goussard prêtre à Condom, Gers, 1861 (donateur?). Dans une chapelle à droite du choeur, petit vitrail : 6. ECCE AGNUS DEI (saint Jean Baptiste). P Arcencam, Pau, 1921. Dans une chapelle contiguë, autre petit vitrail : 7. Sainte Vierge. Côté droit (sud), en hauteur, trois fenêtres symétriques à celles du côté nord, aux vitraux de même facture : 8. VENI CORONABERIS (Jésus couronnant Marie?). 9. BENEDICTA TU INTER MULIER (rencontre de deux saintes). Jolis lointains gris. 10. QUAESIVI? BONA TIBI (femme, fillette, prêtre?). A l’extrémité ouest, en hauteur, rosace à fleurs. (01.01.05)

BASSENS (33) église Saint-Pierre. Vitraux contemporains, légendés de plaquettes fixées au mur. Depuis l’entrée, dans l’angle sud-ouest: Côté ouest: 1. L’ESPRIT SUR LES EAUX. Mirande, 88. 2. LA MARCHE SUR LES EAUX. 3. CREATION DE LA MER. Mirande, 88. Côté nord: 4. L’ARBRE DE VIE. Mirande, 1981. 5. LE SIGNE DE JONAS. Mirande, 88. 6. LA PECHE MIRACULEUSE. Mirande, 88. A l’est, derrière le choeur: 7. LE LAVEMENT DES PIEDS. Mirande, 88. 8. LA CENE AU POISSON BLEU. Mirande, 88. 9. PIERRE, LE ROC ET LA FLAMME. Mirande, 88. 10. RENIEMENT DE PIERRE. Mirande, 88. 11. SAINTE FACE. Mirande, 88. 12. LE TOMBEAU VIDE. Mirande, 88. Côté sud: 13. L’ANGE DELIVRE PIERRE. Mirande, 88. 14. CRUCIFIXION DE PIERRE. Mirande, 88. 15. L’EGLISE DES CATACOMBES. Mirande, 88. Les vitraux «Mirande 88» portent aussi «Atelier J Dupuy 90». Il y a en outre deux vitraux historiés de style XIXe siècle dans le clocher, invisibles depuis la nef.

BEAUMONT (24) église Saint-Laurent et Saint-Front. Eglise de fin XIIIe et début XIVe siècle. Plusieurs grisailles. Sur le côté gauche : 1. Dans la chapelle Saint-Joseph : INSTITUTION DU TIERS ORDRE ; GP Dagrant, Bordeaux Anno Domini 1893. Dans la chapelle de la Vierge, deux lancettes : 2. Joseph. 3. Vierge couronnée à l’Enfant. 1877. A gauche du chœur, deux lancettes : 4. STA ANNA. Monogramme de GD. Avec en bas en médaillon le mariage de Marie et Joseph. 5. STS IOANNES B(aptiste). Au mur du fond, verrière de quatre lancettes : 6. SANCTA MAGDALENA. 1876. 7. SANCTUS PETRUS. 1876. 8. SANCTUS FRONTO E. 1876. Monogramme JV (J Villiet). 9. S MARTH. A droite, trois lancettes : 10. SANCTUS SIXTUS. 11. SANCTUS LAURENTIUS. Monogramme JV. 12. SANCTUS STEPHANUS. Plus loin à droite : 13. SANCTUS VICENTIUS A PAULO. GD, 1893. 14. SANCTA ELISABETH de Hongrie. GD, 1893. et au-dessous: 15. APPARUERUNT FLORES IN VESTE : apparition de fleurs dans la robe de sainte Elisabeth ? (jolie scène rurale neigeuse et sombre). Dans la chapelle du Sacré-Cœur, deux lancettes : 16. Sacré-Cœur de Jésus. 17. Sacré-Cœur de Marie. Monogramme JV, 1877. Au-dessus du portail : 18. petit losange figurant la colombe du Saint-Esprit. (D 14 V 2006)

BEAUVOIR-sur-NIORT (79) église Saint-Jacques. Eglise du XIXe siècle. Belle ambiance jaune crème lumineuse. Plusieurs fenêtres de la nef et celles du transept sont simplement vitrées de carreaux en losanges. Il n’y a que six vitraux historiés, qui semblent être tous de Bousset. Sur le côté gauche (nord) de la nef : 1. Evêque saint Augustin ? tenant le livre DE TRINITATE. J N Bousse(t). Au chevet, trois lancettes : 2. Saint Jacques en pèlerin. JN Bousset, Poitiers, 1879. 3. Jésus (fenêtre axiale). 4. Saint ? aux longs cheveux et aux bras croisés. Côté droit (sud) de la nef : 5. Sainte reine. Au-dessus du portail, en partie masqué par une rembarde : 6. Saint cavalier romain délivrant un captif. Bas manquant. (15.09.05)

BEGLES (33) église Saint-Pierre. Place du Général de Gaulle. A gauche en entrant, dans un oculus: 1. Jean baptisant Jésus (l’auteur est le même que celui du 2). Côté gauche: 2. Christ en majesté. CECI EST MON CORPS, CECI EST MON SANG. C Guibert, M Guitard, Bordeaux, 1953. 3. St Michel terrassant un dragon. Ecu QUIS UT DEUS. G P Dagrant, 1927. Au chevet, double lancette: 4. Pierre (à gauche) recevant les clés de Jésus (à droite). H F, date. Côté droit: 5. ST LOUIS ROI. G P Dagrant, Bordeaux, 1915. 6. BIENHEUREUSE JEANNE D’ARC. 1918. (Probablement Dagrant).

BEGLES (33) chapelle Notre-Dame de Bon Secours. Côté gauche (ouest) depuis l’entrée: 1. En haut: sainte Catherine d’Alexandrie. H Feur. En bas: sainte Elisabeth de Hongrie (avec roses). 2. En haut: Jean baptisant Jésus. En bas (non éclairé): Vierge à l’Enfant? Derrière le choeur, trois vitraux quasi abstraits, le central figurant: 3. le monogramme du revers de la médaille miraculeuse, avec un coeur couronné d’épines et un coeur percé. Côté droit (est) depuis le choeur, quatre fenêtres: 4. En haut: Assomption de la Vierge. En bas: Vierge communiant? Hri Feur, Brdx, 1892. 5. En haut: Visitation. En bas: Annonciation. H Feur. 6. En haut: Marie enfant avec ses parents. En bas: Présentation de Marie au temple. 7. En haut: Saint Vincent de Paul? En bas: Saint Vincent de Paul. Au-dessus de l’entrée, fenêtre ronde: 8. Pieta. Hri Feur, Bordx, 1892.

BENET (85) église Sainte-Eulalie. Eglise romane du XIIe siècle, remaniée notamment au XVe. Les fenêtres de la nef sont vitrées de losanges. Le seul vitrail est une grande verrière de quatre lancettes, placée au chevet (mur est), représentant le martyre de sainte Eulalie (MARTYR VIRGO SANCTA EULALIA…). Le vitrail indique en gros ANNO DOMINI 1900 mais la signature dit Manufacture St Clément, Nantes, 1902. (17 septembre 2005)

BERA / VERA de BIDASSOA (Espagne) église San Esteban eliza. Quelques vitraux contemporains abstraits anonymes (D 30 IV 2006)

BERGERAC (24) église Notre-Dame. Orientée au nord. Mur sud, à gauche de l’entrée: 1. JEAN-BAPTISTE. A Lusson, 1868. Bas-côté ouest: 2. Jésus, EGO SUM RESURRECTIO ET VITA. E Didron, 1879. 3. Jésus, EGO SUM VIA VERITAS ET VITA. Didron, 1879. 4. Jésus, vigne. Didron, 1877. 5. Jésus, EGO SUM LUX MUNDI. E Didron, 1875. 6. Jésus à l’hostie. E Didron 187? 7. Jésus bon pasteur. E Didron, 1872. Transept ouest, mur ouest: 8. une rosace. Au centre, Vierge à l’enfant. Autour, douze rayons contenant chacun un ange dans un médaillon, et dans un quatre-feuilles une sainte, depuis le haut: VALERIA, ?, ALVERIA?, EUGENIA, COLOMBA, BLANDINA, CECILIA, LUCIA, AGATHA, MARGARITA, EULALIA, PHILOMENA. Transept ouest, mur nord: 9. LUDOVICUS. En suivant le déambulatoire: Abside nord-ouest: 10. MARTINUS. Déambulatoire: 11. JOSEPH. Abside nord: trois lancettes historiées: 12.Lancette de gauche, de haut en bas, six médaillons: SALOMON (et) BETHSABEE, DAVID, EZECHIEL, GEDEO, MOïSE (buisson ardent), ISAïE. 13. Lancette centrale: MARIA VIRGO. ECCE ANCILLA DOMINI. 14. Lancette de droite: six scènes de la vie de Marie, de bas en haut: Naissance, Annonciation, Visitation?, Nativité de Jésus, Mort, Couronnement. Déambulatoire: 15. ANNE. Abside nord-est: 16. SAINTE-CATHERINE (d’Alexandrie, roue). Transept est, mur nord: 17. S FRONT, EP(iscopu)S (évêque). Transept est, mur est: 18. rosace. Au centre, Jésus. Autour, dans douze quatre-feuilles: VINCENTIUS, VICTOR, SATURNINUS, LAURENTIUS, FIRMINUS,CLEMENTIUS PAPA, SIXTUS PONTIFEX? POSINOITUX REX?, DIONYSIUS, STEPHANUS, ?, NICASIUS?, EVOROPIUS? Bas-côté est: 19. Jésus. E Didron, 1872. 20. ? Didron, 187? 21. IOSVA. E Didron, 1870. 22. Moïse. Didron, 1878. 23. Samson? E Didron, 1879. Mur sud, côté est: 24. AUGUSTIN. A Lusson, 1868. Claire-voie au-dessus du chevet: 25-26. VINCENT DE PAUL, IGNACE DE LOYOLA. 27-28. J CHRYSOS, ATHANASIUS. 29-30-31-32-33. IOHANNES, PETRUS, I CHRISTUS, PAULUS, IACOBUS. 34-35. AMBROSIUS, AUGUSTINUS. 36-37. CECILIA, GENOVEFA.

BERGERAC (24) église Saint-Jacques. Bas-côté nord: 1. SAINT JOSEPH. Signé P. 2. SAINT JEAN. P. Avec quatre scènes en médaillons: GUERIT UN BOîTEUX, CHEZ LES PARTHES, PRECIPITé DANS ... D’HUILE BOUILLANTE, ... UN MORT. 3. SAINT MARTIN. P. Au-dessus du choeur: 4. mur nord: Jean-Baptiste. ECCE AGNUS DEI. 5. mur est: SAINT JACQUES. P. 6. mur sud: STE CATHERINE (d’Alexandrie, à la roue). Bas-côté sud: 7. SAINTE MARTHE. P. 8. SAINT LOUIS. Avec quatre scènes en médaillon: REND LA JUSTICE, PART POUR LA CROISADE, COMBAT LES INFIDELES, MORT DE SAINT LOUIS. 9. SAINTE THERESE (d’Avila). P.

BERGERAC (24) église de la Madeleine. Située sur la rive gauche. En entrant à gauche, dans le baptistère: 1. Jean-Baptiste. En continuant sur le côté gauche (nord), quatre fenêtres rectangulaires présentant chacune deux personnages: 2. SAINT ELOI & STE CATHERINE (bateau, livre). 3. SAINTE ANNE (avec Marie enfant) & SAINTE BERNADETTE (Soubirous). 4. STE THERESE DE L’ENFANT JESUS & STE JEANNE D’ARC. 5. SS IOSEPH & MATER DEI (Vierge à l’enfant). E Didron, , 1873. Derrière le choeur, dans un médaillon: 6. Christ en majesté. Dans le plafond, au-dessus du choeur: 7. médaillon représentant la colombe du Saint-Esprit. Côté droit (sud) depuis le choeur, quatre fenêtres symétriques à celles du côté nord: 8. SA MAGDALENA & SS FRONTO. 9. SAINT PIERRE & SAINT JACQUES (le Majeur). 10. ST CURE D’ARS & ST VINCENT DE PAUL. 11. ST FRANCOIS D’ASSISE & SAINT VINCENT (le Diacre). Signé C Guibert, M Guitard, Bordeaux 1958. Guibert & Guitard, auteurs du vitrail 11, le sont vraisemblablement des 2, 3, 4, 9, 10 et peut-être aussi du 1. Didron, auteur du 5, l’est probablement du 8 et peut-être aussi des 6 et 7.

BERGERAC (24) chapelle du couvent de la Miséricorde. Située rue de la Citadelle, entrée rue Saint-Esprit. Aucun vitrail signé. Côté gauche (sud) depuis l’entrée, quatre lancettes figurant chacune trois personnages: 1. STUS ALOYSIUS GONZAGA, STUS STANISLAUS KOSTKA, STA CLARA. 2. STUS FRANCISCUS ASSIS, STUS IGNATIUS (de Loyola), STUS FRANCISCUS XAVERIUS. 3. SANCTA ANNA, STA MARIA MAGNAL?ANA?, STA PHIL(o)MENA. 4. Archange saint Michel (illisible) QUIS UT DEUS, STUS GABRIEL, STUS RAPHAEL. Derrière le choeur, trois lancettes: 5. VIRGO MATER DEI (Vierge à l’enfant). 6. COR IESU SS (Sacré-Coeur). 7. SANCTUS IOSEPH. Côté droit (nord) comme à gauche, quatre fenêtres figurant chacune trois personnages. Depuis le choeur: 8. STUS IOANNES BAP(tiste), STUS PAULUS, STUS PETRUS. 9. STUS FRONTO, STUS IACOBUS MAIOR, STUS IOANNES EV(angéliste). 10. STA THERESIA (d’Avila), STUS IOANNES A CRUC (Jean de la Croix), STUS FRANCISCUS DE AS(sis). 11. STA CAECILIA, STA GERMANA, STA MARIA ALAC.

BERGERAC (24) chapelle de la maison Saint-Joseph. 13, Rue du Pont-Saint-Jean. Construite en 1874, orientée au nord. Derrière le choeur, de gauche à droite: 1. STA DEI GENITRIX (Vierge à l’Enfant). 2. Sacré-Coeur de Jésus. 3. ITE AD IOSEPH (Joseph & l’Enfant). A l’opposé, dans le mur nord, un oculus: 4. Jésus Bon Pasteur. Nul des quatre n’est signé, mais des vitraux à feuillage sont signés J Besseyrias à Périgueux.

BERGERAC (24) chapelle des Carmélites. 79 Rue Valette, orientée au nord. Côté gauche (ouest) depuis l’entrée: 1. Apparition de la Vierge à ... 2. Sainte priant à genoux devant un crâne et une croix. 3. SVS IOANNES CRUCIS (assez superbe). Noël Lavergne, 74 r d’Assas, Paris, 1887. Au chevet: 4. Un ange perce d’une flèche le coeur d’une religieuse à genoux. Côté droit (est) depuis le choeur: 5. SANCTA THERESIA (d’Avila). 6. SANCTA ANNA avec Marie enfant. En bas elle apparaît à des bouviers. 7. SANCTUS MICHAEL, banderole QUIS UT DEUS, signé comme 3. Mur sud, au-dessus de la porte: 8. SVS IOANNES BTA. Plusieurs vitraux portent la devise ZELO ZELATUS SUM PRO DOMINO EO EXER... TUUM.

BIDART (64) église de l’Assomption. Eglise du XVIe. Au chevet, six lancettes remplies de petits motifs décoratifs mais non historiées. La 3e en partant de la gauche porte la date de 1901, la 4e porte la même date et la signature Félix Gaudin, Paris. (D 10 V 2009)

BIGANOS (33) église Saint-Gervais et Saint-Protée. Eglise de 1866, orientée au nord. Plusieurs vitraux de grisaille, et neuf historiés. Sur le côté gauche (ouest) : 1. ST JEAN BAPTISTE. 1925. 2. SAINT JOSEPH. G P Dagrant, 1925. 3. Tombes de soldats, A LA MEMOIRE DE L’ASPIRANT JEAN-PAUL ROBERT. E Chauffrey, Bordx 1919. Au chevet : 4. SAINT PIERRE, 1913. 5. Soldat tenant un drapeau français : POUR DIEU, POUR LA France. Chauffrey, Bx. 6. JEHANNE D’ARC ? Chauffrey, Bordeaux, 1913. Sur le côté droit (est) : 7. A LA MEMOIRE DE JEAN ROGER CHARDAVOINE DISPARU ET RENE DUFAURE MORTS POUR LA FRANCE. E Chauffrey, Bordx, 1919. 8. STE MARGVERITE MARIE. GP Dagrand, Bordeaux, 1925. 9. BSE THERESE DE L’ENFANT IESVS. Visiblement les vitraux 3 à 7 sont de Chauffrey, 1913 & 1919, les vitraux 1, 2, 8 & 9 de Dagrant, 1925. (D 10 février 2008)

BIRIATOU (64) église Saint-Martin. Eglise du XVIe. Quatre vitraux historiés, sans signature ni date, style XIXe, tous montés à l’envers, soit tournés vers l’extérieur. 1. A gauche du chœur : SANCTUS BLASIUS. 2. Au chevet à gauche : SANCTUS ISIDORUS. 3. Au chevet à droite : SANCTUS DOMINICUS. 4. A droite du chœur : un saint évêque. (V 8 V 2009)

BLANQUEFORT (33). Pas bien pu visiter, pour cause de messe. Côté gauche, cinq vitraux historiés : 1. STE CECILE VIERGE ET MARTYRE. Emile Thibaud peintre verrier, Clermont Ferd, 1853? (probable auteur des autres aussi). 2. ST MARTIN EVEQUE. 3. 4. 5. Au chevet, deux vitraux : 6. Saint Pierre. 7. Saint Paul. Côté droit, cinq vitraux : 8. 9. 10. Archange Michel terrassant un dragon. 11. STE CATHERINE VIERGE ET MARTYRE. 12. Jean baptisant Jésus : ET BAPTISATVS EST A JOANNE IN JORDANE, MARC, CAP I. (D 21 juin 2009)

BOIS-PLAGE-EN-RE (17) église Notre-Dame de Tous les Saints. Au chevet, quatre vitraux signés GP Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 1896. Ce sont de gauche à droite : 1. ITE AD JOSEPH (saint Joseph à l’Enfant). 2. CREDO ET CONFITEOR (Jésus et Dieu). 3. MONSTRA TE ESSE MATREM (Vierge couronnée et saint Bernard?). 4. SANCTI ANGELI OPN (trois anges). Dans la nef, dix grandes baies abstraites, dont certaines contiennent une petite figure centrale, et au moins une est signée Van-Guy, Tours, (19)62. Au bout du bâtiment on voit de l’extérieur deux vitraux invisibles de l’intérieur. (J 24 août 2006)

BORDEAUX (33) cathédrale Saint-André. Eglise gothique construite pour l’essentiel aux XIIIe et XIVe siècles. Bras nord du transept (face à la rue Vital-Carles): 1. Une rosace représentant des anges portant les instruments de la passion du Christ, restaurée en 1938 d’après Laroza. Plus bas, trois lancettes, dont les deux latérales, de 1939, figurent des armoiries, et la centrale: 2. Saint-André (d’entre 1560 et 1591 selon Marionneau, du XVe siècle selon Laroza). Visite des chapelles du déambulatoire autour du choeur:

Chapelle de Notre-Dame du Mont-Carmel. Il y a là quatre fenêtres, dont la première diffère légèrement des autres. La première fenêtre compte trois lancettes, les autres quatre. Sur chaque lancette apparaît un personnage central, de grande taille, au-dessus et au-dessous duquel figurent d’autres personnages, ou des scènes, d’un plus petit format. Ces groupes de trois ou quatre lancettes sont chacun surmontés d’un remplage au centre duquel une rose représente un personnage ou une scène. Dans la première fenêtre, les deux lancettes latérales sont prolongées, en leur faîte, d’un médaillon supplémentaire, montrant un seul petit personnage. Dans les trois fenêtres suivantes, ce n’est pas à cet endroit, mais dans le remplage, qu’apparaissent deux médaillons de la même taille, à droite et à gauche au-dessus de la rose. La partie basse de tous ces vitraux est difficile à voir, car elle est en partie masquée par une balustrade en pierre. Pour simplifier, on indiquera seulement, pour chaque fenêtre, le thème de la rosace et le personnage principal de chaque lancette: Première fenêtre : 3. Dans la rose : Vierge en majesté. 4-5-6. ABRAHAM, ISAAC, JACOB. Deuxième fenêtre : 7. Rosace figurant la Nativité. 8-9-10-11. IUDA, DAVID, SALOMON, HELIAS. Troisième fenêtre : 12. Rosace figurant Jésus en croix. 13-14-15-16. EZECHIEL, ISAIAS, IEREMIAS, S IOHANNES (Baptiste). Quatrième fenêtre : 17. Rosace figurant Marie et Jésus en majesté). 18-19-20-21. IOACHIM, S ANNA, S IOSEPH, S IOHANNES. (Selon Laroza, les vitraux de cette chapelle sont de Villiet, 1856, et « relatent les divers épisodes de la vie de la Vierge Marie » (la signature et la date apparaissent dans la 2e fenêtre). Il veut parler des petites scènes figurant au-dessus et en dessous du personnage central de chaque lancette. « Sous l’autel, restes de Simon Stock, religieux carme mort à Bordeaux en 1265, à qui fut révélée par la Vierge Marie la dévotion au scapulaire. Quelques scènes du vitrail près de l’autel évoquent cet événement. » Précisément, SIMON S(tock) apparaît en haut de la lancette 21.

Chapelle de l’Annonciation : vitraux non historiés.

Chapelle Sainte-Marguerite. Trois fenêtres, dont seule la centrale est historiée. En haut, un médaillon dans un quintefeuille représente 22. la décapitation à l’épée de STA CATHARINA par un soldat. Lancette de gauche, au milieu: 23. SANCTA CATHARINA (d’Alexandrie). Monogramme de JV (Joseph Villiet). Lancette de droite, au centre: 24. SANCTA MARGARETHA. (A Cassagneau, 1993, voit dans cette chapelle Catherine de Sienne, mais la roue rayonnée visible sur le vitrail 23 est bien l’attribut conventionnel de Catherine d’Alexandrie).

Chapelle du Sacré-Coeur, ou du Saint-Sacrement. Cinq fenêtres. Première fenêtre à gauche, quatre lancettes : 25. Sainte Thérèse d’Avila, selon Laroza. Hri Feur. 26. Sainte Jeanne de Valois, selon Laroza. H Feur. 27. Saint François d’Assise, selon Laroza. 28. Saint Augustin, selon Laroza. Hri Feur, 1895. Deuxième fenêtre, signée J Villiet, 1858 : 29. En haut, médaillon dans un quintefeuille : la Cène, surmontant deux lancettes dont chacune représente cinq scènes de la vie de Jésus ou des paraboles (selon Laroza, « Résurrection du fils de la veuve de Naïm, de Lazare, guérison de l’aveugle-né, etc »). 30. A gauche, de haut en bas : - FILIUS MEUS MORTUS E(R?)AT REVIXIT PERIERAT ET INVENTUS EST. (repas). - CECIDIT? SUPER COLLUM? EIUS? (retour du fils prodigue?). - SURGAM ET? IBO AD PATREM (porchers). - ...SSIPAVIT SUBSTANTIAM SUAM. (buveur et musicienne). - Scène masquée. 31. A droite, de haut en bas: - RELINQUIT NONA ... A NUVEM VADIT AD ILLAM? OVAE? PERI... (Jésus bon pasteur). - QUAERIT... (dame devant un rideau). - ... (ermite avec un crâne). - VADE IN PACE. (Marie-Madeleine lavant les pieds de Jésus). - Scène masquée. Troisième fenêtre (fenêtre centrale): 32. En haut, dans un quintefeuille : Dieu. 33. Au-dessous, lancette de gauche : Jésus bon pasteur. 34. Lancette de droite : Vierge à l’Enfant, en majesté, daté 1852. Quatrième fenêtre, ordonnée comme la deuxième et datée 1858: 35. En haut, dans un quintefeuille: Jésus et saint Pierre (clés). Au-dessous, deux lancettes montrant chacune cinq scènes de la vie de Jésus : 36. Lancette de gauche, de haut en bas : - MULIER? NON NOV? - ? - ? - FAC UT VIDEAM (guérison de l’aveugle-né, selon Larosa). _ Scène masquée. NOLI FLERE. 37. Lancette de droite, de haut en bas : - Jésus, saint Pierre et le coq. - LAZARE VENI (F)ORAS? (résurrection de Lazare?) - NON EGO TE CONDEMNABO. - Jésus et Marie-Madeleine? - Scène masquée. Cinquième fenêtre : trois lancettes, de gauche à droite : 38. Saint Jean, d’après Larosa (avec calice, hostie). Hri Feur, 1895. 39. Saint Elzéar, d’après Laroza. Hri Feur. 40. Sainte Marguerite-Marie, d’après Laroza. Hri Feur ... J Villiet. (Larosa ne note pas que certains vitraux sont signés H Feur).

Chapelle Sainte-Anne. Trois fenêtres, comptant chacune deux lancettes, surmontées d’un quintefeuille. Dans chaque lancette, la représentation d’un personnage en grand format est surmontée d’une scène de sa vie, en petit format. Fenêtre de gauche : 41. Quintefeuille : moines portant à boire à un âne? 42. Lancette de gauche : SANCTUS ANTONIUS (en haut, saint Antoine faisant un sermon aux poissons). 43. Lancette de droite, datée MDCCCXCVI (1896) : SANCTUS STEPHANUS (en haut, lapidation de saint Etienne par trois hommes). Fenêtre centrale : 44. Dans le quintefeuille : Jésus et Marie. 45. Lancette de gauche : SANCTA ANNA portant Marie enfant (en haut, Anne apprend à lire à Marie dans la Bible). 46. Lancette de droite : Marie (IMMACULATA CONCEPTIO) (en haut, apparition de Marie à B Soubirous?). Fenêtre de droite : 47. Quintefeuille : sacre d’un roi français. 48. Lancette de gauche : SANCTUS REMIGIUS (en haut, baptême de ?). 49. Lancette de droite : SANCTUS BENEDICTUS, tenant une crosse et un livre où est marqué MOSTRA TE ESSE MATREM (en haut, Vierge à l’Enfant apparaissant à un moine).

Chapelle Saint-Charles-Borromée (archevêque de Milan). Vitraux agencés comme dans la chapelle précédente, sauf que cinq des six petites scènes sont légendées. Fenêtre de gauche : 50. Quintefeuille : femme et homme sur un banc. 51. Lancette de gauche : SANCTUS PROJECTUS. En haut : COM(men)T LES RELIQUES DE ST PROJET FURENT TRANSPORTEES A LA CATHEDRALE. 52. Lancette de droite : SANCTA MONICA. En haut : COM(men)T STE MONIQUE PRIAIT ET PLEURAIT APRES LE DEPART DE SON FILS. Fenêtre centrale, en partie masquée par une construction : 53. Quintefeuille : moine et six personnes. 54. Lancette de gauche : STS CAROLU... (caché). En haut, COM(men)T ST LOUIS DE GONZAGUE COMMUNIA PAR ST CHARLES B(orromée). 55. Lancette de droite : (Am?)BROSIUS. En haut, ?. Fenêtre de droite : 56. Quintefeuille : Jeanne de Valois priant devant une statue de la Vierge à l’Enfant. 57. Lancette de gauche : STA IOANNA DE VALOIS. En haut, COM(men)T STE JEANNE DE V(alois) DISTRIBUAIT SES BIENS AUX PAUVRES. 58. Lancette de droite : SANCTUS VICTOR. En haut, COM(men)T ST VICTOR RECUT LE MARTYRE).

Chapelle Saint-Joseph. Elle occupe une position symétrique à la chapelle Notre-Dame du Mont- Carmel. Il y a quatre fenêtres, dont les trois premières ont quatre lancettes, la quatrième trois seulement. Le remplage ne contient que des armoiries et des éléments décoratifs. Chaque lancette est consacrée à un saint, figurant en grand format au milieu, et en plus petit en haut et en bas. Les scènes du haut représentent le personnage dans l’exercice du métier dont il est censé être le patron. Celles du bas sont en partie masquées par une balustrade en pierre. La première fenêtre à gauche est signée dans le remplage : Joseph Villiet, 1860. Les trois autres portent au même endroit le monogramme des initiales de ce verrier. Ce monogramme apparaît aussi au pied du personnage central dans les vitraux 59, 60, 62, 63, 65, 67, 68, 69, 71, 73. Première fenêtre : 59. S IOSEPH (charpentier). 60. S ELIGIUS (Eloi, orfèvre). 61. S GENOVEFA (bergère). En bas, accompagnée de SCS GERMANUS. 62. S MARINUS (sculpteur?). Deuxième fenêtre : 63. S CREPINUS (Crépin ou Crispin, cordonnier). 64. S GUDULA (tisserande?). 65. S BENEZET (architecte et maçon). 66. S ISODORUS (vigneron). (Dans le remplage en haut de la 2e fenêtre, armes de Bordeaux). Troisième fenêtre : 67. S IULIANUS (Julien l’Hospitalier, passeur d’eau). 68. SCA ZITA (filant la laine et portant des légumes). 69. S DAGGEAS (fondeur de cloches). 70. S GOAR (d’)AQ(uitaine, potier, et non « Toar » comme a cru lire A Cassagneau). (Dans le remplage en haut de la 3e fenêtre, croix de saint André). Quatrième fenêtre : 71. S CANDIDA (laitière). 72. S HONORATUS (Honoré de Cantorbéry, boulanger-pâtissier). 73. S LAZARUS (probablement saint Lazare de Constantinople, restaurateur d’icônes).

Transept, côté sud, dans une rosace à huit lobes : 74. Vierge à l’Enfant.

Au-dessus du choeur, dans la claire-voie. Il y a cinq fenêtres, divisées en deux lancettes. Dans chaque lancette sont représentés deux personnages, l’un en haut, l’autre en bas. Ce sont presque tous des évêques. Dans le remplage de chaque fenêtre figure le mongramme de Joseph Villiet, avec une date que je n’arrive pas à distinguer. En partant de la gauche : Première fenêtre : 75. A gauche : en haut AMELIUS, en bas CYPRIANUS. 76. A droite : en haut S GALLICINUS, en bas ORIENTALIS. Deuxième fenêtre : 77. A gauche : en haut S CLARUS, en bas ? 78. A droite : en haut S ROMANUS, en bas ? Troisième fenêtre (fenêtre centrale) : 79. A gauche : en haut REX (m)UNDI (Jésus), en bas S ANDREAS. 80. A droite : en haut BEAT(a M)ARIA, en bas S MARTIALIS. Quatrième fenêtre : 81. A gauche : en haut S AMANDUS, en bas ? 82. A droite : en haut S SEVERINUS, en bas ? Cinquième fenêtre : 83. A gauche : en haut S LEONTIUS, en bas ? 84. A droite : en haut LEONTIUS II, en bas ?

Sacristie. Elle occupe la partie sud-ouest de la cathédrale. On y accède par une porte située près du portail sud. Elle est formée d’un corridor ouvrant à gauche sur trois salles successives, et se terminant par un baptistère. Les trois sacristies sont dotées d’une fenêtre identique, divisée en trois lancettes, dont la centrale seule est historiée. Dans le haut de ces fenêtres, une rose contient les armoiries du personnage représenté. Dans l’ordre : 85. Sacristie paroissiale : CAROLUS FRANCISCUS D’AVIAU DU BOIS DE SANZAY. ARCH(iepisco)PUS BURDIGALENSIS. E Didron, Paris, 1874. 86. Sacristie du chapitre : IOANNES LUD(o)VICUS A(nna) M(agdalena) CARD(inali)S DE CHEVERUS. ARCH(iepisco)PUS BURDIGALENSIS. E Didron, Paris, 1874. 87. Sacristie de l’archevêque : FERD(inan)DUS FRAN(cis)CUS AUG(us)TUS DONNET CARD(inali)S ARCH(iepisco)PUS BURDIGALENSIS. E Didron, Paris, 1874. 88. Baptistère : Jean baptisant Jésus, avec un ange à droite et un à gauche. E Didron, 1874.

Bibliographie sur la cathédrale de Bordeaux : - Olivier LAROZA. Guide pour la visite de la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Bordeaux : imprimerie Duberga, sd. 24 p. Quelques indications sur les vitraux. - Alain CASSAGNAU (iconographie), Roger GALY, Guy PERRAUDEAU et Michel SUFFRAN. Cathédrale Saint-André de Bordeaux. Photos Roland Castelnau. Bordeaux : Féret, 1993. 95 p. R Galy évoque brièvement les vitraux p 45-46. Une photo du vitrail n° est reproduite p 74. Page 41, un plan intéressant, par A Cassagnau, permet de localiser et d’identifier la plupart des vitraux.

BORDEAUX (33) église Notre-Dame. Place du Chapelet, dans le quartier des Grands Hommes. Construite de 1684 à 1707, ce fut jusqu’à 1790 une église conventuelle, la chapelle des Frères prêcheurs (Dominicains ou Jacobins). C’est une église paroissiale depuis la Révolution. Le verrier Emile Thibaud, dont le nom est visible sur le vitrail 4, et sans le prénom sur le 8, me semble être l’auteur de l’ensemble des vitraux du bâtiment. Charles Marionneau a vu la signature « ET, 1848 » sur le vitrail 1, « Emile Thibaud, 1849 » sur le 2, et « Emile Thibaud, Clermont-Ferrand, 1849 » sur les n° 3, 5, 8 et 12. Selon lui, le n° 13 est signé « Hutrel, 1860 », ce que confirme (ou répète ?) Laroza. Toujours selon Marionneau, les « vitraux de 4 m 66 sur 2 m 90 représentent des apôtres, des saints et des martyrs, de grandeur héroïque et se détachant sur un fond damassé. De larges bordures composées de rosaces et de fleurs forment encadrement. » Mur sud (à gauche) depuis l’entrée : 1. S AGNES. 2. S THERESE (d’Avila). 3. S ELISABETH DE PO... (Marionneau voit là Elisabeth de Hongrie, qui est souvent représentée donnant l’aumône, telle que la reine apparaissant sur ce vitrail. Mais il est bien écrit « de Po », et il peut s’agir d’Elisabeth de Portugal.) 4. S VINCENT DE PAUL. Emile Thibaud. 5. S CHARLES (Borromée). 6. S DOMINIQUE. Mur nord (à doite) depuis le choeur : 7. S THOMAS (d’) AQ(uin). 8. S FRANCOIS (d’) AS(sise). Thibaud. 9. S LOUIS ROI. 10. S JEANNE DE VAL(ois). 11. S CATHERINE (d’Alexandrie). 12. S CECILE. Mur est, au-dessus de l’entrée, en partie masquée par l’orgue: 13.S MARIE (Immaculée Conception). Bibliographie : - Paul COURTEAULT. L’église Notre-Dame de Bordeaux. Bordeaux: Imprimerie Gounouilhou, 1917. 27 p. Ne dit rien des vitraux. - Jean-P LAFONT. Eglise Notre-Dame de Bordeaux : rénovation des grandes orgues. (Bx): Imprimerie Castéra, 1967. Donne p 12 une liste des vitraux.

BORDEAUX (33) église Notre-Dame des Chartrons. Ou Notre-Dame de Lourdes des Chartrons. Rue Camille Godard, à l’angle de la rue Marsan. Eglise orientée au nord. Il n’y a que trois vitraux décorés. Dagrant, qui n’en a signé qu’un, doit être l’auteur des trois. Tous sont sur le côté droit (est) de la nef. En allant du choeur vers l’entrée : 1. Apparition de la Vierge à ? 2. Monogramme de Notre-Dame de Lourdes? 3. ? GP Dagrant, 1919.

BORDEAUX (33) église Notre-Dame du Cypressat. Aussi nommée Notre-Dame de Lourdes du Cypressat. 327 avenue Thiers, à la Bastide. Construite de 1911 à 1913. Laroza signale un « beau vitrail moderne » de madame Calcagni, derrière le choeur : ce sont des abstractions. Il y a douze vitraux historiés, sept du côté gauche, cinq à droite. Les vitraux 1 et 2 sont invisibles depuis la nef. Seuls les vitraux 9 et 11 ne sont pas signés, probablement car il leur manque la partie du bas, dans laquelle tous les autres sont signés GP Dagrant, Bordeaux. Les vitraux 3, 4, 7 et 10 portent en outre la date de 1912. Côté gauche (nord) depuis l’entrée : 1, 2. Vitraux invisibles depuis la nef. 3. STA IOANNA DE V(alois). 4. S GUILLELMUS D’A (Guillaume de Gellone, duc d’Aquitaine?). 5. STS ANDREAS. 6. STA ANNA, phylactère LE SEIGNEUR A MIS EN MOI LE FRUIT ABONDANT DE SA JUSTICE. 7. STS IOSEPH. Côté droit (sud) depuis le choeur : 8. S MATTHAEUS. 9. STS SEVERINUS. 10. S MARGARETA. 11. STS PAULINUS. 12. STA THERESIA.

BORDEAUX (33) église Notre-Dame du Salut. Rue Pasteur, à Caudéran. Ancienne chapelle Balaresque, agrandie, devenue église paroissiale en 1937, orientée à l’ouest. Les dix vitraux, non datés, sont disposés symétriquement, cinq de chaque côté du bâtiment, alternant saintes et saints. Ils ont probablement le même auteur, bien qu’un seul (6) soit signé G P Dagrant. Côté gauche (sud) depuis l’entrée : 1. B(ienheureu)SE BERNADETTE SOUBIROUS. 2. ST VIANNEY CURE D’ARS. 3. SAINTE JEANNE DE VALOIS. 4. SAINT AUGUSTIN tenant son livre CIVITAS DEI. 5. SAINTE ANNE, avec phylactère LE SEIGNEUR A MIS EN MOI LE FRUIT DE SA JUSTICE. Côté droit (nord) depuis le choeur : 6. SAINTE MONIQUE. G P Dagrant. 7. SAINT LOUIS. 8. SAINTE MARTHE. 9. ST FRANCOIS D’ASSISE. 10. STE (Marie-)MADELEINE SOPHIE BARAT.

BORDEAUX (33) église du Sacré-Coeur. Place du Cardinal Donnet. Eglise construite de 1877 à 1884. Les vitraux datés et crédités sont tous d’Henri Feur, de 1881 à 1884. Bas-côté gauche (nord) de la nef, quatre doubles lancettes, depuis l’entrée: 1. Sainte Marguerite Alacoque?. Hri Feur, 1883. 2. Apparition de Jésus. Hri Feur, 1883. 3. Evêque. H F, 1884. 4. POSE DE LA PREMIERE PIERRE LE 15 MAI 1877. H F, 1884. 5. Sainte ?. Hri Feur, 1883. 6. Sainte ?. Hri Feur, 1883. 7. Saint Jean? (aigle). Hri Feur, 1883. 8. Jésus et l’apôtre Jean? endormi. Bas-côté droit (sud) depuis le choeur: 9. Saint ?. 1883. 10. Saint ?. Hri Feur, 1883. 11. Curé d’Ars?. 12. Saint Vincent de Paul?. 1883. 13. Saint François? 14. Jésus en croix. 15. Sainte Jeanne d’Arc? 16. Sainte ? Claire-voie nord (gauche), quatre médaillons symboliques, depuis l’entrée: 17.18.19.20. Nef, bélier, livre, pélican. Bras gauche (nord) du transept: 21. Au milieu, rosace de l’arbre de Jessé, avec au centre une Vierge à l’Enfant, et dans les huit médaillons du tour, en partant du bas, JESSE, ABRAHAM, DAVID, ROBOAM, EZECHIAS, IOSAPHAT, SALOMON, IUDAS MACHABEE. En-dessous de la rose, deux lancettes figurant: 22. A gauche, SCS IOACHIM. H F, 1881. 23. A droite, SCA ANNA. Dans le mur gauche: 24.25. Deux vitraux symboliques. Dans le mur droit: 26.27. Deux vitraux symboliques: église et étoile de mer. Dans la chapelle à gauche du choeur, deux lancettes présentant chacune deux scènes de la vie de Marie: 28. Lancette de gauche: - en haut, Présentation? ANIMAM PERTRANSIBIT GLA.DIAS. - en bas, Annonciation. BENEDICTA TU IN MULIERIBUS, AVE GRATIA PLENA. Hri Feur, 1883. 29. Lancette de droite: - en bas, MARIA (et) ELISABETH. MAGNIFICAT ALMA MEA DO(mi)NUS. - en haut, Couronnement. Claire-voie autour du chevet, de droite à gauche (du sud au nord): Dans une rose: 30. S BARNABAS. H F, 1881. Puis, dans trois doubles lancettes: 31.32. S MATHIAS avec hache et S SIMON avec scie. 33.34. S BARTHOLOMAEUS avec couteau (HF, 1881) et S THOMAS avec équerre. 35.36. S ANDREAS et S IOHANNES E (IN PRINCIPI(o) ERAT V(erbum)). Au milieu, fenêtre de trois lancettes figurant: 37. au centre, Jésus en majesté (HF, 1881) entouré d’anges portant: 38. à droite, la croix et la couronne d’épines. 39. à gauche, colonne, lance, hostie et calice. Puis, trois doubles lancettes: 40.41. S PETRUS avec clés et S PAULUS avec épée. 42.43. S IACOBUS MI(neur) avec bâton et S PHILIPPUS avec petite croix. 44.45. S MATTHAEUS avec lance et S IACOBUS MI? avec massue. Enfin, dans une rose: 46. S IUDAS TH(adée) avec équerre. Dans la chapelle à droite du choeur, deux lancettes consacrées à la vie de saint Joseph et signées Hri Feur, 1883. 47. Lancette de gauche: - en bas, mariage: DESPONSATA IOSEPH DOMO DAVID (cf Lc, 1, 27). - en haut, Sainte Famille: ECCE FIDELIS SERVUS ET PRUDENS. 48. Lancette de droite: - en bas, fuite en Egypte: FUGE IN AEGYPTUM, Hri Feur, 1883. - en haut, sa mort: BEATI MORTUI QUI IN DO(mi)NO MORIUN(tu)R. Bras droit (sud) du transept: Dans le mur de droite: 49.50. Deux médaillons symboliques. Au milieu: 51. rosace figurant dans le médaillon central l’enfant Jésus avec Joseph et, dans les huit médaillons adjacents, en partant du haut: IACOB, ELEAZARD, ACHIM?, AZOR?, ELIACIM, ELIUD?, SADOC, MATHAN. Au-dessous de la rosace, deux lancettes figurant: 52. à gauche, S ZACHARIAS avec encensoir. H F, 1882. 53. à droite, STA ELISABETH. H F, 1882. Dans le mur de gauche, deux médaillons symboliques: 54.55. SEDES SAPIENTIAE et lis? Claire-voie du côté sud (droit) de la nef: 56.57.58.59. Quatre médaillons symboliques. Mur ouest, au-dessus de la porte et de l’orgue: 60. grande rosace composée d’un médaillon central, entouré d’un cercle de douze médaillons, puis d’un deuxième cercle, concentrique, de vingt-quatre médaillons: - dans le médaillon central, le roi David jouant de la lyre. - dans le premier cercle, depuis le haut: ABEL, ENOS, MATHUSALEM, SEM, SALE?, ARAN?, HEBER, IAPHET, NOE, HENOCH?, IRATH, ADAM. - dans le second cercle, depuis le haut: MELCHISEDECH, IACOB, IOSEPH, AARON, ELEAZARD, SAMUEL, NATHAN, ELISEUS, IEREMIAS, DANIEL, ZOROBABEL, IUDAS MACHABAEUS, ONIAS, ESDRAS, EZECHIAS, ISAIAS, ELIAS, SALOMON, HELI, IOSUE, MOISES, IUDAS, ISAAC, ABRAHAM. Bibliographie: - Félix RANTIER. « Notice sur l’église votive du Sacré-Coeur de Bordeaux », p 47-54 d’un volume commençant par « La fleur de lis, poème ». Bordeaux: F Lafitte, 1881. Evoque seulement, p 52, le futur effet des vitraux: « Quand ces vingt-huit rosaces seront garnies de vitraux, et qu’elles rayonneront comme autant de soleils coloriés, sur tous les points de ce vaste édifice, on peut se figurer à l’avance l’effet saisissant qu’elles produiront. »

BORDEAUX (33) église Saint-Amand. Place des Martyrs-de-la-Résistance, à Caudéran. Eglise construite en 1847-1848, orientée au sud. Réunit des vitraux de Villiet, Dagrand et Feur. A gauche de l’entrée: 1. Jean baptisant Jésus. Monogramme de JV. Bas-côté est (gauche) depuis l’entrée: 2. SCS VINCENTIUS P(aul). H(en)ri Feur, 1900. 3. SCA CLOTILDIS. Hri Feur, 1900. 4. SCS REMIGIUS. Hri Feur, 1900. Bras gauche du transept, de gauche à droite: 5. SANCTUS IOHANNES. 1854? 6. Vierge à l’Enfant. 7. SANCTUS IOSEPHUS. (Le même modèle semble avoir servi pour le visage de Jean et celui de Joseph). Au chevet, trois lancettes, de gauche à droite: 8. S AMANDUS. JV, 1854? 9. Christ en majesté. Joseph Villiet, Bordeaux, 1854. 10. S SEVERINUS. JV, 1854. Bras droit du transept, de gauche à droite: 11. SANCTUS PA(u)LUS. 12. Saint Pierre. 1854. 13. SANCTUS IACOBUS tenant un livre et un bâton. Bas-côté ouest (droit) depuis le choeur: 14. SCA IOHANNA V(alois). Hri Feur, Bx, 1900. 15. SCS LUDOVICUS. Hri Feur, 1900. 16. SCA GENOVEFA. Hri Feur, 1900. 17. Apparition de Jésus à ? GP Dagrand, Bordeaux, 1877. Mur nord, près de l’entrée: 18. vitrail représentant trois images de Jésus, de bas en haut résurrection, ascension, gloire. 19. au-dessus du portail, rosace comprenant un médaillon central et douze périphériques, mais que l’orgue empêche de voir.

BORDEAUX (33) église Saint-Augustin. Construite de 1867 à 1894, place de l’Eglise Saint-Augustin. Bras nord du transept: 1.2. A gauche, deux médaillons symboliques: colombe du Saint-Esprit et étoile. 3.4. Au milieu en haut, SCS LUCA et SCS MARCUS surmontés du pélican christique. 5. Au milieu en bas, trois lancettes consacrées à Marie, SANCTA MATER DEI, en majesté, flanquée d’anges, avec tout en bas trois scènes de sa vie: Présentation, Annonciation, Nativité. 6.7. A droite, deux médaillons symboliques, rose et tour. Claire-voie du chevet: 8.9.10. A gauche, trois médaillons symboliques: agneau, sigle IHS, Sacré- Coeur. 11. Au fond, grande fenêtre ronde, saint Augustin et sa mère Monique? 12.13.14. A droite, trois médaillons symboliques: Sacré-Coeur, alpha, oméga, chrisme, pélican. Bras sud du transept: 15.16. A gauche, deux médaillons symboliques: lis et monogramme SJ? 17.18. Au milieu en haut, STS MATHEUS et STS IOHANNE surmontés du pélican. 19. Au mileu en bas, trois lancettes consacrées à STS IOSEPH, OPN, entouré d’anges, avec au-dessous trois scènes de sa vie: fuite en Egypte, mariage avec Marie, mort. 20.21. A droite, deux médaillons symboliques: SJ? et lis. Au-dessus de l’entrée: 22. Saint Pierre. Bibliographie: - André CANTAN. Origine et développement d’une paroisse bordelaise: Jenny Lepreux et la paroisse Saint-Augustin. Bordeaux: Impr D Duberga, 1967? 15 p. Ne dit rien sur les vitraux.

BORDEAUX (33) église Saint-Bruno. Aucun vitrail historié dans la nef, les seuls se trouvent dans les parties latérales basses. Côté nord, un seul vitrail : 1. Double lancette, figurant à droite une Vierge couronnée à l’Enfant, à gauche deux anges, et dans le bas des âmes damnées. Dans le remplage, médaillon de saint Pierre. Côté sud, quatre vitraux signés Feur : 2. Saint prêtre donnant la communion. Hri Feur, Bdx, 1895. 3. Saint François d’Assise recevant les stigmates, avec la vision du Christ ailé. Hri Feur. 4. Saint Vincent de Paul. Feur. 5. Trois moines jardinant. Hri Feur, Bdx, 1895. Sur place les portes m’ont été aimablement ouvertes par Mr Bertrand Caro, de l’association Ars & Fides, 33 rue de Lescure, 33000 Bx. 05 56 99 14 95. Le S 20 septembre 2008.

BORDEAUX (33) église Sainte-Croix. Place Pierre Renaudel. La seule église romane de Bordeaux (XIe-XIIIe siècles). Ancienne église abbatiale des Bénédictins. A gauche, en entrant, dans le baptistère: 1. ? 2. ? 3. Jean baptisant Jésus. 4. CONSTANTIN IMPER (sacre et baptême). Côté gauche (nord) dans une chapelle: 5. SANTUS MUMMOLUS. 1876? (Le corps de saint Mommolin, mort en 678, est conservé dans cette église). Chapelle à gauche du choeur: 6.7.8. Nativité, Crucifixion, Cène. Seul le n° 7 est signé Ch Champigneulle pinx, mais les trois semblent être du même. Au chevet, cinq vitraux (ici n° 9-13) figurant chacun deux scènes superposées. La brochure anonyme de 1914 évoque brièvement, p 11, cet ensemble: « Les vitraux modernes de la nef centrale représentent l’histoire de l’arbre de la vraie Croix, de Seth à Constantin; chacun porte une légende explicative. » Ces vitraux sont aussi les seuls commentés par Darnis (p 6): « Les vitraux dûs au maître-verrier Maréchal rapportent, côté Evangile (ici n° 9-10) la légende de l’origine céleste du bois de la Croix d’après la Légende dorée de Jacques de Voragine, et côté Epître (12-13) le récit de la découverte de la Croix par sainte Hélène et de l’exaltation. » 9. COMMENT L’ARCHANGE MICHEL DONNA A SETH UN RAMEAU DE L’ARBRE DE VIE POUR PLANTER SUR LA TOMBE D’ADAM / COMMENT ADAM ETANT MORT SETH PLANTA LE RAMEAU DU PARADIS TERRESTRE SUR SA TOMBE. 10. COMMENT LE RAMEAU ETANT DEVENU UN TRES BEL ARBRE SALOMON LE FIT COUPER POUR L’EMPLOYER DANS LA CONSTRUCTION DU TEMPLE / COMMENT LE BOIS SERVIT DE PONT ET COMMENT LA REINE DE SABA REFUS(a) DE MARCHER DESSUS. 11. En haut, Jésus en croix, avec Marie (ECCE MATER TUA) et ? En bas, sainte Hélène (d’après Darnis) et saint Louis. Monogramme JV, Bordeaux, 1864. 12. COMMENT S(ainte) HELENE RECONNUT (par la) RESURRECTION D’UN MORT LA VRAIE CROIX DE N S / COMMENT LE BOIS SURNAGEA DANS LA PISCINE AU TEMPS DE LA PASSION ET FUT EMPLOYE A FAIRE LA CROIX DE N S. 13. COMMENT L’EMPEREUR CONSTANTIN VIT EN SONGE UNE CROIX MERVEILLEUSE QUI LUI PROMIT LA VICTOIRE. IN HOC SIGNO VINCES (Tu vaincras par ce signe) / COMMENT L’EMPEREUR HERACLIUS ENTRA A JERUSALEM PORTANT LA SAINTE CROIX DE N S. A droite du choeur, en hauteur: 14. Vierge Marie? M Feur, 1921. Au-dessous, dans une chapelle: 15.16.17. MARIS STELLA, effigies de la Vierge Marie. Les trois vitraux sont signés Henri Marcel Magne, Ch Le Prévost, 1900. Bibliographie: - (Anonyme). Notice sur l’église Sainte-Croix de Bordeaux. Bordeaux: Impr Y Cadoret, 1914. 16 p. - Abbé Louis DARNIS. L’église Sainte-Croix de Bordeaux. Bordeaux: sn, 1950. 8 p. - F JOUANNET. Notice sur l’église Sainte-Croix. Bordeaux: Brossier, sd. 30 p. Ne dit rien des vitraux mais date probablement d’avant leur installation.

BORDEAUX (33) église Saint-Eloi. Eglise jouxtant la Grosse-Cloche, rue Saint-James. Fondée au XIIe siècle, remaniée aux XIIIe, XIVe, XVIIe et XIXe. Autour du choeur, cinq fenêtres, dont la centrale comporte trois lancettes et les autres deux, toutes consacrées à la vie de saint Eloi : 1. SANCTUS ELIGIUS. Légende des deux fauteuils. 2. (Sa)NCTUS ELIGIUS EPISCOPU(s) distribuant des aumônes. Emile Thibaud, Clermont-Ferrand. 3. Sacre de saint Eloi. 4. Mort de saint Eloi. Thibaud, Clermont Fd. 1851. 5. Enterrement de saint Eloi. Selon Marionneau, ce cinquième vitrail « défavorablement placé, car le jour qui l’éclaire est insuffisant », ne serait pas dû à E Thibaud et daté de 1851, comme les quatre précédents, mais « peint en 1859 par J Villiet. A cette dernière époque, par suite de l’enlèvement d’un autel grec adossé au fond de l’abside, les baies des croisées furent rétablies dans leur état primitif. Dès lors, toutes les verrières de M Thibaut durent être remaniées par M Villiet. Les sujets n’éprouvèrent aucun changement, mais l’ornementation devint plus ample et plus riche, soit à la base, soit au couronnement des panneaux. » Bas-côté sud (et non au nord, comme dit Marionneau) : 6. STUS ELIGIUS CAPTIVOS REDIMIT (saint Eloi délivrant des captifs). Goussard à Condom (Gers). Fenêtre à deux lancettes : 7. A gauche, apparition de Jésus à une religieuse. 8. A droite, saint (Vincent de P?) avec trois enfants. Hri Feur, date illisible. Autre fenêtre à deux lancettes : 9. A gauche, Thomas? touchant les plaies de Jésus. Hri Feur, Bordeaux, date illisible. 10. A droite, apparition du Christ ailé à un moine. Aux fonds baptismaux : 11. Jean baptisant Jésus. ECCE AG(nus Dei). Bibliographie : - (Anonyme). Notice sur l’église Saint-Eloi à Bordeaux. Bordeaux: Imprimerie Th Lafargue, sd. 7 p. Rien sur les vitraux. - Charles Marionneau, dans la première partie de sa Description... (1861) étudie cette église p 207-216, détaillant p 212-213 les vitraux ici numérotés 1 à 6.

BORDEAUX (33) église Sainte-Eulalie. Place Sainte-Eulalie, en face de l’hôpital Saint-André. Eglise gothique dont la construction remonte au XIIe siècle. Selon Desgraves, « dès le IXe siècle, il existait en cet endroit une chapelle où Charlemagne déposa les reliques de plusieurs saints massacrés à Lectoure: saint Clair, saint Géronce, saint Sever, saint Babyle, saint Polycarpe, saint Jean et saint Justin. » Vitraux de Villiet (de 1860 et 1865, selon Laroza), de Feur et de Dagrand. A gauche de l’entrée, dans le bas du mur ouest: 1. Jean baptisant Jésus: A TE DEBEO BAPTIZARI / ET VENIS AD ME: Mat, III, 13. Côté gauche (nord) de la nef: 2. apparition du Christ au Sacré-Coeur. G-P Dagrant. 3. sainte ? 4. sainte Lucie, portant ses yeux sur un plateau. 5. Jeanne de Valois. 6. sainte ? En-dessous du sixième, dans la chapelle du Sacré-Coeur (autrefois chapelle Saint-Roch): 7. Christ au Sacré-Coeur. H Feur, 1891. Ensuite, dans une verrière: 8. six scènes de la vie de saint Roch. Dans la chapelle de la Vierge: 9. Vierge à l’Enfant: ECCE AGNUS DEI. 10. Annonciation. H Feur, 1889. 11. selon Marionneau, « verrière retraçant divers épisodes de la naissance du Christ et, au centre, Marie couronnée, assise sur un trône et tenant l’enfant Jésus ». Au chevet, cinq doubles vitraux, surmontés de cinq autres, eux-mêmes couronnés chacun d’un quatre-feuilles. - rangée du bas: 12.13. ST POLICARPUS. STS SEVERUS (Séverin selon Ch M). 14.15. STS GERONCIUS (Jérôme selon Ch M). STS ROCHUS. 16.17. STA EULALIA (signé J Villiet). S CLARUS. 18.19. STA IOANNA REGINA (Jeanne de Valois). STS JUSTINUS. 20.21. STS BABILIUS. STS IOHANNES. -rangée du dessus: 22.23. STUS MARCUS?. STUS LUCAS? (surmontés du boeuf). 24.25. STS MATHIAS?. STUS IOHANNES (surmontés de l’ange). 26.27. Sainte Trinité. 28.29. ABRAHAM. IACOB (surmontés de l’aigle). 30.31. DAVID. MOISES (surmontés du lion). Bras sud du transept: 32. verrière de la Sainte-Famille. Hri Feur, 1889. Côté sud: D’abord une verrière (chapelle Saint-Clair): 33. COMMENT CHARLEMAGNE FONDA LA CHAPELLE DANS L’EGLISE DE STE EULALIE EN L’HONNEUR DE ST CLAIR ET DE SES COMPAGNONS. (J Villiet, 1860, selon Marionneau). En bas: Charlemagne, avec couronne et épée, assiste à la fondation de la chapelle recueillant les restes des sept martyrs de Lectoure. Au-dessus: procession des corps saints avec le cardinal François de Sourdis et les évêques de Périgueux et de Limoges. En haut, dans le remplage, l’évêque saint Clair en pied, les bustes de ses six compagnons martyrs et les armoiries des trois familles donatrices. Puis: 34. saint Louis. 35. sainte ? 36. Jean le Baptiste: ECCE AGNUS DEI. 37. sainte Catherine d’Alexandrie. 38. saint ? 39. STE THERESE DE L’ENFANT-JESUS ACCOMPAGNEE DE SON PERE DEMANDE A LEON XIII SON ADMISSION AU CARMEL. GP Dagrant, Bordeaux. A l’étage, au-dessus de l’entrée: Dans le mur sud: 40. la main de Dieu sortant des nuages. Dans le mur ouest: 41. ST MAURICE. 42. grande verrière. 43. ST ANDRE. Dans le mur nord: 44. ? Bibliographie: - Abbé FIRMINHAC. Les corps-saints. Bordeaux: Suwerinck, 1861. 16 p. Cet opuscule se compose de quatre parties intitulées: 1) Le culte des saints; 2) Les martyrs de Sainte-Eulalie (Clair, Justin, Géronce, Sévère, Polycarpe, Jean, Babyle); 3) Vitrail de la chapelle saint-Clair; 4) Procession des corps saints: les héros chrétiens et les héros profanes (poème). Contient une explication détaillée de la verrière de saint Clair (ici n° 33). - Charles MARIONNEAU. Description... (op cit, 1861). Décrit p 225 quatre vitraux (11, 9?, 8, 33). Pour la verrière de saint Clair (33), cite Firminhac. Selon Marionneau, tous les vitraux que nous numérotons de 12 à 31 ont été peints par Joseph Villiet en 1854 et 1855. - Maurice FERRUS. Sainte-Eulalie de Bordeaux. Bordeaux: Delmas, 1937. 135 p. Contient p 58-60 une description de la verrière de saint Clair (33) plagiée de Firminhac et Marionneau, où il prénomme Villiet Georges au lieu de Joseph.

BORDEAUX (33) église Saint-Ferdinand. Rue Croix-de-Seguey. Eglise bâtie de 1863 à 1869, orientée au sud. Selon Laroza les vitraux seraient de Joseph Villiet et de 1865, mais c’est la date de 1866 qui apparaît le plus souvent. Bas-côté gauche (est) depuis l’entrée: 1. Charlemagne? Monogramme JV, 1866? 2. Saint Etienne de Hongrie. JV, 1866. 3. Médaillon: le retour du fils prodigue. 4. Robert le Pieux? JV, 1866. 5. S FELIX de Valois. JV. Bras gauche (est) du transept: 6. Grande fenêtre ronde représentant la Vierge à l’Enfant entourée de deux anges. Légende REGINA VIRGO MATER DEI ANGELORUM. Dans « Mater Dei », le bloc ATER DE est inversé. Sous cette fenêtre ronde, trois lancettes, de gauche à droite: 7. reine BERANGERE. 8. roi FERDINANDUS. 9. reine BEATRIX. A gauche du choeur, dans la chapelle de la Vierge: 10. une lancette de 1865 montrant trois scènes de la vie de Marie: - Annonciation: BENEDICTA TU IN MULIERIBUS. - Adoration des Mages: MARIA. AURUM THUS ET MIRRHAM. - Présentation? de Jésus: ANIMAE PERTRANSIBIT GLADIAS. Au chevet: 11. grande fenêtre ronde de 1866 représentant: - à gauche MELCHISEDEC. - au milieu Jésus: HOC EST CORPUS MEUM. - à droite ABRAHAM. 12. sous cette fenêtre ronde, trois lancettes consacrées à l’arbre de Jessé. La lancette centrale figure de bas en haut: la légende EGREDIETUR VIRGA DE RADICE JESSE, Jessé, le roi David, un autre roi, enfin Marie. Les lancettes latérales présentent chacune, de bas en haut, deux personnages, puis trois rois. A droite du choeur, dans la chapelle Saint-Joseph, symétrique à la chapelle de la Vierge, un vitrail représente trois scènes de la vie de Joseph, de bas en haut: - mariage avec Marie: DESPONSATA IOSEPH DE DOMO DAVID. - nativité de Jésus: ... PRIMOGENITUM SUUM. - fuite en Egypte: FUGE IN AEGYPTUM. Bras droit (ouest) du transept: 14. grande fenêtre ronde représentant: - à gauche un ange: ECCE FIDELIS SERVUS. - au milieu Joseph et l’enfant Jésus en majesté. - à droite un ange: CONSTITUIT EUM DOMINO DOMUS. Légende au bas: GAUDENT / SANCTUS IOSEPH / ANGELI. Sous cette fenêtre ronde, trois lancettes, depuis la gauche: 15. BLANCHE. JV. 16. S LUDOVICUS. 17. ISABELLE. Bas-côté droit (ouest) depuis le choeur: 18. Jeanne de Valois? JV, 1866? 19. Elisabeth de Hongrie? JV, 1866. 20. médaillon: Marie-Madeleine lavant les pieds de Jésus. JV. 21. Sainte Radegonde? 22. S CLOTILDE. Mur nord: 23. à gauche (ouest) de la porte, une lancette figurant en haut Dieu le Père, et en bas Jean baptisant Jésus. 24. Au-dessus de la porte, grande fenêtre ronde masquée par l’orgue et figurant le roi David. Dans cette visite, je fus guidé par un inconnu. Bibliographie: - (Anonyme). La paroisse Saint-Ferdinand de Bordeaux: 1855-1905. Bordeaux: imprimerie J Poitevin, sd. 61 p. La seule indication concernant les vitraux est p 10: « Le 26 avril 1865, le Conseil de fabrique approuve le projet de ... remplacer par des vitraux coloriés le vitrage ordinaire ... M Villiet, peintre-verrier de Bordeaux, est chargé de l’exécution du travail. »

BORDEAUX (33) église Sainte-Geneviève. Rue Bertrand-de-Goth, accès possible depuis le cours de la Somme par la rue Elvina-Sivan. Eglise néo-byzantine, construction commencée en 1925. Les trois seuls vitraux historiés sont au chevet, dans le mur est. 1. Au milieu: Christ en majesté. 2. A droite: Vierge à l’enfant. 3. A gauche: ?

BORDEAUX (33) église Saint-Jean de Belcier. Construction du vingtième siècle, située place Ferdinand-Buisson, derrière la gare du chemin de fer. Deux seuls vitraux ornent ce bâtiment d’aspect ingrat. Les deux sont signés et datés Chauffrey, Bordeaux, 1926 et portent au bas la mention EN SOUVENIR D’UNE COLLABORATION TCHECOSLOVAQUE. 1. A gauche de l’autel (côté nord-ouest), ST VENCESLAS. 2. A droite de l’autel (côté sud-est), ST CYRILLE tenant un livre marqué S V PISMO.

BORDEAUX (33) église Sainte-Jeanne d’Arc. Rue Quintin, près de l’hôpital psychiatrique Château Picon. Orientée au nord-est. Première moitié du XXe siècle. Côté gauche (nord-ouest) depuis l’entrée: 1. ASCENSION. 2. PENTECOTE. 3. TRINITE PENTECOTE. 4. CHRIST ROI. 5. EGLISE TRIOMPHANTE. Au chevet, de chaque côté, un groupe de cinq petits vitraux: 6. A gauche, fleurs de lis, à trois pétales. 7. A droite, fleurs à cinq et six pétales. Côté droit (sud-est) depuis le choeur, vitraux des sacrements: 8. GLORIA ET HONOR OMNIS (eucharistie, tout honneur & toute gloire). 9. OUI (mariage, deux bagues). 10. PER ISTAM SANCTAM UNCTIONEM (extrême-onction). 11. EGO TE ABSOLVO (pardon). 12. AVE SANCTUM CHRISMA (saint chrême: baptême et confirmation). Au-dessus de l’entrée, deux petits vitraux représentant: 13. L’alpha et l’oméga. Dans le baptistère, à l’angle sud: 14. Jean baptisant Jésus. Marc Labuzan, Talence.

BORDEAUX (33) église Saint-Louis. Place de Langalerie (rue Notre-Dame). Eglise néo-gothique bâtie de 1875 à 1880, orientée à l’ouest. Un vitrail est de Champigneulle (n° 1), quelques uns de Nicolas Lorin (bas-côtés du choeur et chevet, n° 31 à 39, datant de 1879 d’après la brochure, de 1881 d’après ce que je vois), et probablement tous les autres d’Henri Feur (nef, transepts, claires-voies du choeur, 1898 et 1899). Les deux rosaces (22 & 47) ni les deux quatre- feuilles (6 & 64) ne sont signés. Bas-côté sud (gauche) depuis l’entrée: 1. STUS IOANNES BAPTISTA baptisant Jésus. C Champigneulle. 2. SCS ANDREAS. Hri Feur, 1899. 3. SCS PETRUS. 1899. 4. Saint François d’Assise. Hri Feur, 1898. 5. S CLEMENS IV PAPA. Hri Feur, 1898. 6. Dans un quatre-feuilles au-dessus d’une porte: Jean Baptiste? Dans la claire-voie, côté sud, six paires de lancettes, soit douze: 7. S ELISABETH de Hongrie. Hri Feur, 1899. 8. SCA MONICA. Hri Feur, 1899. 9. BIB (Jean-Baptiste) DE LA SALLE. Hri Feur, 1899. 10. S THOMAS AQUINATIS. Hri Feur, 1899. 11. S ROSA LIMANA (Rose de Lima). 12. SCA CLARA d’Assise. Hri Feur, 1899. 13. S DOMINICUS. 1899. 14. S BERNARDUS de Clairvaux. Hri Feur, 1899. 15. S BLANDINA. 1899. 16. S MARGARETA. Hri Feur, 1899. 17. S VINCENTIUS P(aul). Hri Feur, 1899. 18. S FRANCISCUS P(aule). Hri Feur, 1899. Bras sud (gauche) du transept: 19. S MARTIALIS. Feur, 189?. 20. BENEDICTUS LABRA (Benoît Labre). Hri Feur, 1899. 21. S EVLALIA (Eulalie). Hri Feur, 189?. 22. rose représentant au centre Jésus au Sacré-Coeur, et dans les douze médaillons du tour: S MAGDALENA (Marie-Madeleine), S ELEAZARUS (Eléazar ou Elzéar?), S THERESIA (d’Avila), S BERNARDUS (de Clairvaux), S IOHANNA DE V(alois), S IOHANNES E(vangéliste), B MARGARETA (Marguerite-Marie), S AUGUSTINUS, S CATHARINA S(ienne), S FRANCISCUS A(ssise), Lucie, S PHILIPPUS DE N(éri). Dans les quatre lancettes au-dessous de la rose: 23. Saint Louis partant pour la septième croisade. H Feur, 1899. 24. S FRANCISCUS XUS (François-Xavier). Hri Feur, 1899. 25. S NICOLAUS. Hri Feur, 1899. 26. S REMIGIUS. Hri Feur, 189?. Côté sud (gauche) du choeur: Dans la claire-voie: 27. FERDINANDUS C(astille). 28. SCS HENRICUS. Hri Feur, 1899. 29. SCS PAULUS. Hri Feur, 1899. 30. SCS GABRIEL. Hri Feur, 1899. Dans le bas-côté: 31. Marc. 32. SANCTUS IOSEPH portant Jésus enfant. On lit au-dessous: MANUM SUAM APERVIT INOPI PRO FIDE PETRI. Au chevet, dans la claire-voie, cinq doubles lancettes montrant des scènes de la vie de Jésus, de gauche à droite: 33. entrée de Jésus à Jérusalem. 34. Première communion de Pierre. 35. Résurrection de Jésus. 36. Jésus rencontre les disciples sur le chemin d’Emmaüs. 37. Pentecôte. Côté nord (droit) du choeur: Dans le bas-côté: 38. STUS IOANNES BAP(tis)TA. 39. Saint Augustin. Lorin, 1881. Dans la claire-voie: 40. SCS MICHAEL. 1899. 41. S IOHANNES AE(vangéliste). 42. S MARTHA. 1899. 43. S EUGENIA. Transept, côté nord: 44. BVM DE MONTE CARM (Vierge à l’Enfant). Hri Feur, 1899. 45. S SIMON STOCK. 1899. 46. S THERESIA (d’Avila). Hri Feur. 47. rose figurant au centre la Vierge à l’Enfant et dans les douze médaillons du tour un arbre de Jessé avec les prophètes suivants: ELEAZARD, IOSIAS, IOSAPHAT, SALOMON, IUDAS MACHABAEUS, ABRAHAM, Jessé endormi, DAVID, ROBOHAM, EZECHIAS, ZOROBABEL, IACOB. Dans les quatre lancettes au-dssous de la rose: 48. Saint Louis apportant la couronne d’épines à l’archevêque de Paris. 49. S CATHARINA d’Alexandrie. Hri Feur, 1899. 50. S EUGENIUS PAPA (Eugène pape). Hri Feur, 1899. 51. S BENEDICTUS de Nursie. Hri Feur, 1899. Côté nord de la nef, dans la claire-voie: 52. S FORTIS (saint Fort). Hri Feur, 1899. 53. S CAROLUS B (Charles Borromée). 1899. 54. S COECILIA. Hri Feur, 1899. 55. SCA FIDES (sainte Foy). 1899. 56. S GEORGIUS. 1899. 57. S VICTOR. Hri Feur, 1899. 58. S MAGDALENA DEI PAZZIS. Hri Feur, 1899. 59. S FRANCISCA ROMNA (Françoise Romaine). Hri Feur, 1899. 60. S IGNATIUS DE L(oyola). Hri Feur, 1899. 61. S ALOYSIUS G (Louis de Gonzague). Hri Feur, 1899. 62. S CHLOTILDIS. 1899. 63. IOHANNA D’ARC. Hri Feur, 1899. Bas-côté nord de la nef, depuis le choeur: 64. Dans un quatre-feuilles au-dessus d’une porte: ? 65. S ANNA MATER MARIAE (Anne et Marie enfant). Hri Feur, 1898. 66. REGINA COELI (Marie reine du ciel). Hri Feur, 1898. 67. SCA IOANNA VIA (Jeanne de France). Hri Feur, 1899. 68. SCA GENOVEFA (Geneviève). Hri Feur, 1899. 69. SCA ISABELLA. 1899. Bibliographie: - Danièle THOMAS et Sophie VERMEESCH. L’église Saint Louis de Bordeaux. 1991. Brochure. Détaille la quasi totalité des vitraux, avec quelques erreurs.

BORDEAUX (33) église Sainte-Marie de la Bastide. Avenue Thiers. Eglise néo-byzantine construite de 1864 à 1886, orientée au nord-ouest. Les trente-sept vitraux semblent être tous d’Edouard-Amédée Didron (« Beaux vitraux de Didron », dit Laroza). Seuls quatre ne sont pas signés (4, 7, 28 & 34). Le 10 est signé Didron, tous les autres E Didron. Seuls trois vitraux ne sont pas datés (7, 28, 34). Sept sont datés de 1882 (4, 10, 13, 15, 23, 25 et 31), tous les autres le sont de 1883. Les vitraux du côté gauche représentent des personnages bibliques, ceux du droit des saints chrétiens. Les quatre oculus répartis aux angles de la nef montrent des symboles de la vierge Marie, laquelle apparaît aussi des deux côtés de l’entrée, et sur la fenêtre axiale du chevet. A gauche en entrant: 1. Apparition de Marie et Jésus. Le long du côté gauche (sud-ouest) depuis l’entrée: 2. Dans un oculus, STELLA MATUTINA (Etoile du matin). Puis trois fenêtres de trois lancettes, dans l’ordre: 3.4.5. REBECCA. MOYZES. MARIA. 6.7.8. RUTH. GEDEON. SUSANNA. 9.10.11. BETHSABEE. SALOMON. IUDITH. 12. Dans un autre oculus: TURRIS DAVIDICA (Tour de David). A gauche du choeur, une fenêtre à trois lancettes: 13.14.15. IEREMIAS PROPHETA. ESTHER REGINA. ISAIAS PROPHETA. Au chevet, de gauche à droite: 16. SANCTUS IOACHIM. 17. SANCTA ANNA. 18. SANCTUS IOSEPH. 19. VIRGO MATER DEI. 20. SS IOANNES BAPTISTA. 21. SANCTA ELISABETH. 22. SANCTUS ZACHARIAS. A droite du choeur, une fenêtre de trois lancettes: 23.24.25. SANCTUS IOANNES évangéliste. SANCTA VERONICA. SANCTUS LUCAS. Le long du côté droit (nord-est) depuis le choeur: 26. Dans un oculus, ROSA MYSTICA. Puis trois fenêtres de trois lancettes: 27.28.29. SANCTA AGNES. SANCTUS AGUSTINUS tenant son livre CIVITAS DEI. SANCTA CATHARINA d’Alexandrie. 30.31.32. SANCTA GENOVEFA. SANCTUS SIMON STOCK. STA ELISABETH HUNGARIAE. 33.34.35. STA IOANNA VALESIENSIS (Jeanne de Valois). SANCTUS DOMINICUS. SANCTA GERMANA. Enfin dans un oculus: 36. IANUA COELI (Porte du ciel). A côté de l’entrée: 37. Apparition de la Vierge à l’Enfant. Bibliographie: - Claude LAROCHE. « Abadie et Sainte-Marie de la Bastide », in Revue historique de Bordeaux et du département de la , 1978-1979, p 135- 153. Ne dit rien des vitraux.

BORDEAUX (33) église Saint-Martial. Cours Balguerie-Stuttenberg. Les fenêtres des bas-côtés ne sont pas décorées. Dans la claire-voie, sept vitraux colorés de chaque côté de la nef, soit en tout quatorze, mais faits sur seulement deux modèles, placés en alternance: une composition géométrique abstraite, et une sorte de lever de soleil géométrisant. Le tout est fort laid. (03.05)

BORDEAUX (33) basilique Saint-Michel. Eglise construite du quatorzième au seizième siècles. Un bombardement détruisit la quasi totalité des vitraux en 1940, qui furent remplacés en 1958-1962 par des oeuvres de Max Ingrand, Lardeur, Couturat et Gaudin. Dans l’angle nord-ouest, chapelle des fonds baptismaux, comprenant deux fenêtres à quatre lancettes, la première dans le mur ouest, la seconde au début du mur nord : 1. Saint Louis rapportant la couronne d’épines (Gaudin). 2. Jean baptisant Jésus (Gaudin). Puis, le long du côté nord : Chapelle de sainte Elisabeth, une fenêtre à quatre lancettes: 3. Scènes de la vie de Jean-Baptiste (Gaudin) selon un panneau : miracle du rocher qui s’entrouvre pour dérober sa mère Elisabeth lors du massacre des innocents ; dans les ajours, les anges le nourrissent dans le désert. Chapelle du Sacré-Coeur, une fenêtre à quatre lancettes: 4. La Cène (Gaudin). Dans les ajours, vigne et blé. Chapelle Saint-Joseph, une double lancette: 5. ST JOSEPH (Gaudin). Bras nord du transept: 6. mur ouest : adoration des mages (XVIe s., quatre lancettes). 7. mur nord : rosace. Au centre, un fragment de l’ancienne verrière. Le reste est de Villiet (fleurs). (Mur est, abstractions de Maréchal). Chapelle du Saint-Esprit, sur quatre lancettes: 8. Descente du Saint-Esprit sur les apôtres. J Couturat invenit, 1957. Chapelle de Notre-Dame de Bonne Nouvelle, en quatre lancettes, vitrail du XVIe ou du XVIIe siècle, reconstitué par M Caillaux: 9. en bas, personnages nimbés (famille de Mons d’après Destouesse, mais ... selon Desgraves), restauré par J Couturat en 1962. 10. en haut, dans l’amortissement, arbre de Jessé. Chapelle du Saint-Sépulcre, sur quatre lancettes : 11. Jésus au jardin des Oliviers, vitrail du XVIe siècle complété au XXe. Couturat inv, 1958. Au chevet, côté nord, absidiole Notre-Dame-des-Anges : 12. Annonciation, sur deux lancettes. AVE MARIA GRATIA PLENA, ECCE ANCILLA DOMINI. (Couturat, 1958). 13. Couronnement de Marie, sur deux lancettes. J Couturat inv, 1958. Au chevet, côté sud, absidiole de saint Jean-Baptiste : 14. au fond, sur deux lancettes, SANCTVS IOANNES BAPTISTA, prêchant. Couturat, 1959. 15. à droite, sur deux lancettes, festin d’Hérode, danse de Salomé, décapitation de Jean-Baptiste (IB). J Couturat inv, Paris, 1959. Côté sud : Chapelle double de sainte Anne de Bretagne et de sainte Marguerite: 16. Présentation de Jésus au temple? (Couturat, trois lancettes). 17. SAINTE MARGUERITE D’ANTIOCHE chassant un dragon. 18. SAINT JULIEN naviguant. 19. SAINT FRANCOIS d’Assise. (17, 18 & 19 de Couturat d’après Destouesse.) 20. Marie? Anne de Bretagne? couronnée. Chapelle de saint Jacques, une verrière de quatre lancettes: 21. scènes de la vie de saint Jacques: vocation de st J (apparaissent JACQUES, JEAN, Jésus, PIERRE et ANDRE), st J guérit un paralytique, st J baptise le scribe, martyre de st J et du scribe (Couturat, selon Destouesse). Bras sud du transept, paroi ouest: 22. vitrail de circa 1600, selon Laroza, avec donateur, sainte Anne, grande dame et en haut écu de France et de Bretagne, mais je n’ai pas vu ça. * Chapelle de sainte Apollonie: 22. STE APOLLINE, ou Apollonie, sous la torture: on lui arrache les dents (Gaudin). * Chapelle Notre-Dame-des-Montuzets: 23. Nativité. Pierre Gaudin. 24. CHARLEMAGNE fait ériger une chapelle à Notre-Dame de Montuzets; Charlemagne consacre son armée à N-D de M. (Gaudin). * Chapelle des saints Anges, quatre lancettes de Gaudin, 1958. 25. Anges à Bethléem. 26. Agonie du Christ à Gethsémani. 27. Trois anges apparaissent à Abraham. 28. Ange réconfortant Agar dans le désert. * Chapelle de sainte Catherine: 29. Sainte Catherine d’Alexandrie jetée en prison. Gaudin, 1958. 30. Sainte Cécile jouant de l’orgue. (Gaudin). Mur ouest: 31. Au sud de l’entrée: multiplication des pains (Gaudin). Au nord de l’entrée, sur quatre lancettes, mariage de la Vierge: 32. Saint Joachim en berger. 33. Saint Joseph, au bâton fleuri. 34. Sainte Marie. 35. Sainte Anne, l’écheveau à la main. Au centre, au-dessus de l’entrée, rosace: 36. Fleurs, et symboles des quatre évangélistes. Dans la claire-voie au-dessus du choeur: * Côté nord, trois séries de quatre grands vitraux (soit en tout douze) en surmontant chacun un petit. De droite à gauche, en indiquant pour chacun d’abord le personnage supérieur, puis celui du bas: 37. ST THOMAS? / ? 38. ST BERNARD / ? 39. ST LOVIS / ? 40. ST SIMON / ? 41. JACQUES LE MAJEUR / ? 42. ST AUGUSTIN / ? 43. ST BENOIT / ? 44. ST PHILIPPE / ? 45. ST PAUL / ISAAC. 46. ST LUC / DAVID. 47. ST LAURENT / SALOMON. 48. ST JEAN / EZECHIEL. *Côté est: 49. Anges (vitraux récents). * Côté sud, même disposition qu’au nord: 50. PIERRE / Jean-Baptiste. 51. ST MARC / STE ANNE. 52. S ETIENNE / sainte Vierge à l’Enfant. 53. MATHIEU / ST JOSEPH. 54. ST ANDRE / ? 55. ST MARTIN / ? 56. ST GREGOIRE / ? 57. S JACQUES LE MINEUR / ? 58. S BARTHELEMY / ? 59. THOMAS D’AQUIN / ? 60. ST DOMINIQVE / ? 61. JUDE / ? Bibliographie: - Abbé CORBIN. Saint-Michel de Bordeaux. 1877. - Chanoine Paul Destouesse. La basilique Saint-Michel de Bordeaux. 3e éd. Bordeaux: imprimerie J Lesbats, 1961. 26 p. Détaille les vitraux des chapelles mais ne dit rien de ceux de la claire-voie au-dessus du choeur.

BORDEAUX (33) église Saint-Nicolas. Ou Saint-Nicolas-des-Graves, rue Saint-Nicolas. Eglise construite de 1820 à 1823, orientée au sud. Dans sa Description de 1861 (p 339-340) Marionneau indique que les vitraux des claires-voies (ici 5-6-7 et 13-14- 15) seraient signés J V(illiet), Bordeaux, 1855. Laroza répète qu’il y a des vitraux de Villiet, sans noter que depuis en ont été installés d’autres de Dagrant (ceux des bas-côtés: 1-2-3-4 et 16-17-18-19) et de Feur (9 et 11). C’est une des rares églises où les trois artistes sont réunis. Bas-côté gauche (est) depuis l’entrée: 1. Jean baptisant Jésus. GP Dagrant, Bx. 2. Couronnement de la Vierge. 3. Jésus portant sa croix. 4. Annonciation. D, 1882. Claire-voie du côté gauche (est) depuis l’entrée: 5. SANCTA CECILIA jouant de l’orgue. 6. SANCTUS IOSEPHUS. 7. SANCTA DEI GENITRIX (Vierge au rosaire). Bras gauche (est) du transept, au centre d’une rose: 8. Saint Nicolas? avec une crosse et deux dames. Côté gauche du choeur, en hauteur: 9. SCS GENIUS. Hri Feur, 1894? Au plafond: 10. médaillon central du Saint-Esprit, entouré de quatre médaillons figurant les évangélistes: LUCAS, JOANNES, MATHAEUS, MARCUS. Côté droit du choeur, en hauteur: 11. S VINCENTIUS SAR(agosse?). Hri Feur, 1894? Bras droit (ouest) du transept: 12. ? Claire-voie du côté droit (ouest) depuis le choeur: 13. SANCTUS NICOLAUS. 14. SAT IOANNA VALESIANA. 15. SANCTUS MATTHEUS EV. Bas-côté droit (ouest) depuis le choeur: 16. Apparition de Jésus à ? (sacré coeur). 17. Jésus et Marie-Madeleine? GP Dagrand, Bdx, 1886. 18. Jésus et ? 19. Mariage de Marie et Joseph.

BORDEAUX (33) église Saint-Paul. Ou Saint-Paul et Saint-François-Xavier, rue des Ayres. Ancienne chapelle de jésuites, construite de 1663 à 1676, de style baroque, orientée au sud. Seulement deux verrières, une de chaque côté du transept: 1. Côté gauche (est): - au centre, Vierge à l’enfant. Monogramme JV (Villiet). - en bas, dans un cartouche, JESUM NOBIS POST HOC EXILIUM OSTENDE. - autour, neuf médaillons représentant des symboles de la Vierge, pris aux Litanies. En partant du bas à gauche: STELLA MARIS, TURRIS EBURNEA, FOEDERIS ARCA, rose mystique, maison dorée, SEDES SAPIENTIAE, FONS AQUARIUM, TURRIS DAVIDICA, encensoir et dragons. 2. Côté droit (ouest): - au centre, Christ au sacré-coeur. Monogramme JV, 1860? - en bas, dans un cartouche: CUM DILEXIT, SUOS IN FINEM, DILEXIT EOS. - autour, dans neuf médaillons, symboles christiques, dont sigle IHS, coeur couronné d’épines, coeur percé d’un poignard, clous et couronne d’épines.

BORDEAUX (33) église Saint-Pierre. Eglise gothique (XIVe-XVe siècles). Mur ouest, à gauche de l’entrée: 1. Adam et Eve chassés du Paradis. Dans le remplage, Marie en majesté. Côté nord (gauche) depuis l’entrée, quatre fenêtres de trois lancettes chacune: 2.3.4. NOE. ABRAHAM. IACOB. 5.6.7. MOYSES. SAMUEL. DAVID REX. 8.9.10. AARON. ESDRAS. ? 11.12.13. ELIAS. ISAIAS. S IOHANNES B. (Les vitraux 5, 9, 10, 11, 13 sont signés H F(eur), 1882). Autour du choeur, cinq grandes verrières, de gauche à droite: 14. sur deux lancettes, huit scènes de la vie de Jésus. Signé H Feur, successeur de J Villiet, 1881. 15. sur trois lancettes, douze scènes de la vie de Pierre. 16. sur trois lancettes, Marie (SPES NOSTRA SALVE). Dans le bas, parmi ses adorateurs, on trouve à gauche CATHARINA, CLARA, VINCENTIUS, PAULUS, HIERONYMUS, DAVID; au milieu IOHANNES BAPT, IOSEPHUS; à droite AGNES, BERNARDUS, PETRUS, ISAIAS. 17. sur trois lancettes, douze scènes de la vie de Pierre? 18. sur deux lancettes, huit scènes de la vie de Pierre. (Les vitraux 15, 17 et 18 sont signés Joseph Villiet, 1872. Côté sud, quatre fenêtres de trois lancettes chacune, depuis le choeur: 19.20.21. S REMIGIUS. S AUGUSTINUS. S BONIFACIUS. 22.23.24. CONSTANTINUS. S CAROLUS M. LUDOVICUS REX. 25.26.27. S AUGUSTINUS. S THOMAS A(quin). S FRANCISCUS S(ales). 28.29.30. S BENEDICTUS. S DOMINICUS. S IGNATIUS. (Vitraux 23, 25, 26, 27 signés HF, le 25 daté 1882.) Mur ouest, à droite de la porte: 31. Jésus et Marie en majesté. HF, 1882. Bibliographie: - Charles CHAULIAC. A propos de la reconstruction de l’église Saint-Pierre. Bordeaux: L Coderc et Feret, 1875. 21 p. Ne dit rien des vitraux. - L de L(amothe). Notice sur l’église Saint-Pierre à Bordeaux. Bdx: imprimerie Th Lafargue, sd. 4 p. Ne dit rien des vitraux.

BORDEAUX (33) église Saint-Rémi. Rue Achard, à Bacalan. Eglise orientée à l’ouest. Des quatorze vitraux, trois ne sont pas signés (4, 7, 9), un seul est signé GP Dagrand (5), tous les autres portent l’initiale P. Deux sont datés, le 7 de 1868, le 5 de 1882. Bas-côté gauche (sud) depuis l’entrée: 1. ST FRANCOIS D’ASSISE. 2. SAINT ANTOINE (moine tenant une croix). 3. SAINT REMI. Bas-côté droit (nord) depuis le choeur: 4. Marie en majesté. 5. Un évêque: Rémi? 6. SAINT NICOLAS. 7. STE THERESE écrivant, en habit marron. 8. Jean baptisant Jésus, banderole ECCE AG(nus) DEI. Claire-voie du côté gauche (sud): 9. ST STANISLAS. 10. S PIERRE. 11. SAINT JOSEPH (ce vitrail est monté à l’envers). Claire-voie du côté droit (nord): 12. Jésus bon pasteur. 13. Jean-Baptiste. Banderole ECCE AGNUS DEI. 14. ST LOUIS.

BORDEAUX (33) basilique Saint-Seurin. Place des Martyrs-de-la-Résistance. Eglise bâtie et transformée du XIe au XIXe siècle. « Les belles verrières de Saint-Seurin, écrivait l’abbé Cirot de la Ville, font briller au soleil une histoire aussi glorieuse qu’édifiante. » « Les vitraux [de la nef] sont l’oeuvre de Villiet et, dans l’ensemble, de bon goût. Mais surtout, ils ont le mérite de se rapporter presque tous à l’histoire de la basilique » (Loizillon, p 15). Mur nord (gauche) depuis l’entrée: 1. SCS FORT EP(iscopu)S. Monogramme JV, 186? 2. Au-dessus de la chapelle Saint-Fort, fenêtre figurant la légende du bâton de saint Martial. Elle comprend, en haut, un quatre-feuilles représentant S MARTIALIS et, au-dessous, deux lancettes montrant: - en bas à gauche, l’évêque S MARTIALIS, et ses prêtres AUSTRICLINIANUS et ALPINIANUS (mort d’Austriclinien en Toscane, entouré d’Alpinien et de Martial). - en haut à gauche, S MARTIALIS, revenu avec Alpinien auprès de S PETRUS, reçoit de celui-ci son bâton. - en bas à droite, S MARTIALIS et Alpinien ressuscitent AUSTRICLINIANA? grâce au bâton de Pierre. - en haut à droite, Martial, à Bordeaux, prête le bâton à BENEDICTA, qui le met entre les mains de son époux le comte SIGEBERTUS pour le guérir; ils convertiront ensuite Bordeaux. 3. Grande fenêtre de quatre lancettes représentant, en deux scènes superposées, l’investiture du Prince Noir à Saint-Seurin, en 1335: - en haut, COMMENT LE PRINCE DE GALLES VINT A S SEURIN RECEVOIR SES ARMES DE L’EVEQUE AMANIEN DE LA MOTTE. - en bas, les personnages assistant à la cérémonie: EUDES COMTE DE BOURDEAUX et son épouse Brisca, HENRI DUC DE LANCASTRE avec Blanche (selon Loizillon ce n’est en fait pas le comte Henri mais Jean de Gand), LOUIS VIII ROI DE FRANCE, père de saint Louis, avec son épouse Blanche de Castille, HENRI II ROI DE FRANCE avec Catherine de Médicis. 4. Au-dessus de la porte de la chapelle du Sacré-Coeur, fenêtre consacrée à la procession de la lampe d’argent lors de la peste de 1605. On voit en haut, dans trois quatre-feuilles, la Vierge à l’Enfant, LE CL DE SOURDIS et LE LT GL ORNANO. Au-dessous, la scène répartie sur trois lancettes: ... LE CARDINAL DE SOURDIS ET LE L(ieutenant gé)NERAL D’ORNANO FIRENT VOEU D’UNE LA(mpe) D’ARGENT A NOTRE-DAME DE LORETTE. Dans la chapelle du Sacré-Coeur, quatre doubles lancettes représentant, de gauche à droite: 5. sainte Véronique. M Feur, 1914-1919. 6. sainte Madeleine. M Feur. 7. ?. M Feur. 8. saint Pierre. M Feur, 1914-1919. 9. ?. M Feur, 1914-1919. 10. saint André. M Feur. 11. sainte Cécile jouant de l’orgue. M Feur, 1914-1919. 12. ?. M Feur, 1914-1919. Dans la chapelle Notre-Dame de la Rose (côté nord du choeur) les mystères de la Vierge Marie. De gauche à droite, une verrière de quatre lancettes figurant: 13. l’arbre de Jessé (...REDIETUR VIRGO DE RADICE JESSE), puis quatre doubles lancettes montrant des scènes de la vie de Marie: 14. Annonciation. 15. Nativité de Jésus et adoration des Mages. 16. Présentation de Jésus au temple (S SIMEON). 17. Couronnement de la Vierge. Au chevet, trois vitraux (de J Villiet, 1853, d’après Marionneau): 18.19.20. S SEVERINUS, Christ en majesté, S AMANDUS. Chapelle Saint-Jean-Baptiste, à droite (au sud) du choeur, cinq verrières (ci-dessous n° 21-25): 21. verrière de saint Martial, dans le mur est, comprenant: Dans le quatre-feuilles: S MARTIALIS. Dans la lancette de gauche, de haut en bas: - MARTIAL PROPOSE? L’HOMME MODELE. - MARTIAL VERSE L’EAU A LA CENE. - MARTIAL SACRE SIGEBERT. - BENEDICTE ARRETE UN INCENDIE. Dans la lancette de droite, de haut en bas: - MARTIAL OFFRE LES PAINS ET LES POISSONS. - MARTIAL PRECHE A SIENNE. - BENEDICTE APAISE UNE TEMPETE. - (... b)ATON DE S MARTIAL A LA FONTAINE. 22. rosace consacrée à sainte Véronique (mur est également): Dans le médaillon central, Véronique essuie le visage de Jésus. Dans les huit médaillons du tour: - TIBERIUS malade demande à voir Jésus, alors que celui-ci vient d’être crucifié. - les envoyés de Tibère rencontrent Véronique. - retour des envoyés avec Véronique. - TIBERIUS soigné par Véronique grâce à l’image de la sainte face. - ayant laissé le suaire à Rome, Véronique voyage par mer, risque le naufrage. Saint Martial et Zachée prient pour elle. Ils abordent à Soulac. - S VERONICA fait des conversions à Bazas (IN ECCLESIA VASATENSI). - mort de S VERONICA à Soulac: S(ainte) M(arie) DE SOLACO. - HOEMORRHOISSA. Jésus et VERONICA. 23. Absidiole de saint Jean-Baptiste, toujours dans le mur est, cinq lancettes représentant chacune deux scènes de la vie de ce saint. Pour suivre l’ordre des dix épisodes, il faut regarder les vitraux de gauche à droite, en commençant chaque fois par la moitié du bas: - vision de Zacharie: on lui annonce un fils. - Elisabeth met au monde saint Jean. - enfance de saint Jean, sous l’oeil d’Elisabeth et Zacharie. - prédication de saint Jean dans le désert. - Jean baptisant Jésus. - Jean reproche à Hérode l’adultère. - festin d’Hérode. - décollation de Jean Baptiste, en prison. - on apporte la tête sur un plateau. - on emporte le corps décapité. 24. verrière narrant la vie de saint Seurin, dans le mur sud, comprenant en médaillon STS SEVERIN (= Seurin) et STS AMAND, et quatre lancettes que Marionneau a ainsi décrites: « Ce vitrail, composé de quatre travées, reproduit les faits historiques ou légendaires de la vie de saint Seurin. En commençant au bas du vitrail, à gauche du spectateur: * Médaillons de la première travée: - saint Seurin élu archevêque. - relation d’amitié entre st Seurin et st Martin de Tours. - songes de saint Seurin et de saint Amand. - prière de saint Seurin avant son départ de Cologne. - saint Seurin quitte Cologne pour venir à Bordeaux. * Deuxième travée: - arrivée de st Seurin à Bordeaux, il est reçu par st Amand. - entrée solennelle de st Seurin et st Amand à Bordeaux. - intronisation de saint Seurin. - l’âme de saint Martin? est enlevée au ciel. - un concert céleste avertit st Seurin de la mort de Martial. * Troisième travée: - saint Seurin ressuscite un mort. - saint Seurin averti par un ange de sa mort prochaine. - mort de saint Seurin. - convoi funéraire de saint Seurin. * Quatrième travée: - partage des reliques de saint Seurin. - miracle de l’Inondation. - translation des reliques de saint Seurin à Cologne. - clercs et fidèles en prière au passage des reliques. * Dans l’ogive: - Bordeaux assiégé par des barbares. - les habitants prient st Seurin de les délivrer des barbares. - les assiégeants miraculeusement mis en fuite. - action de grâce. - apothéose de saint Seurin et de saint Amand. Peint par J Villiet en 1858. » 25. verrière de sainte Véronique, dans le mur ouest, au-dessus de la porte de la sacristie. Représente en médaillon la translation du corps de Véronique à Bordeaux et, dans trois lancettes, neuf scènes de la vie de la sainte. Il faut lire les vitraux de gauche à droite, en commençant chaque fois par le bas (on notera que les légendes de la troisième scène et de la dernière ont été interverties: * Lancette de gauche, de bas en haut: - Véronique assiste à la présentation de Marie enfant au temple, par sa mère Anne et son père Joachim. - COMM(en)T STE VERONIQUE RECUEILLIT LE SANG DE ST JEAN(-Baptiste). - COMMENT STE VERONIQUE PARLA A PILATE EN FAVEUR DE JESUS. * Lancette centrale, de bas en haut: - crucifixion de Jésus. - COMMT STE VERONIQUE ASSISTA A L’ENSEVELISSEMENT DE N S. - COMMT STE VERONIQUE PLEURA AVEC LA STE VIERGE. * Lancette de droite, de bas en haut: - un ange libère miraculeusement Véronique de la prison, à Jérusalem. - COMMT STE VERONIQUE APPORTA A SOULAC DU LAIT DE LA STE VIERGE. - COMMT STE VERONIQUE APPORTA A BAZAS DU SANG DE ST JEAN. Côté sud de la nef, depuis le choeur: 26. fenêtre de trois lancettes: COMMENT L’ARCHEVEQUE DE BOURDEAUX FAISAIT LE SERMENT O SAINT-SEURIN? (S SEVERINUS AMICUS DIVINITATIS? CIVITATIS AMATOR). 27. ensuite, dans la chapelle de saint Etienne, verrière figurant la lapidation de ce premier martyr chrétien. Inscription SEIGNEUR JESUS! RECEVEZ MON ESPRIT! Hri Feur, 1889. 28. puis une rosace représentant « des saints patrons de l’église » (Loizillon): dans le médaillon central Notre-Dame de la Rose, et dans les huit médaillons du tour STS SEV(eri)NUS, STS MARTIALIS, STS STEPHANUS (= Etienne), STA ROSA (de) LIM(a), BENEDICTA, STA VERONICA, STS FORTIS et STS AMANDUS. 29. enfin, sur trois lancettes, la verrière du cimetière de Saint-Seurin: enterrement des barons de Charlemagne et bénédiction par Jésus du cimetière et des sept évêques EUTROPE, TROPHIME, MAXIME, PONS, SATURNIN, FOURCES (= Front) et MARCEAU (= Martial). Bibliographie: - Abbé CIROT de la VILLE. Notice sur les vitraux de l’église Saint-Seurin. Bordeaux: imprimerie de la Guienne, 1868. 51 p. Travail remarquable et très complet sur les vitraux de Villiet, qu’il étudie en suivant l’ordre chronologique des scènes représentées sur les verrières. Décrit en détail: p 3-10: la chapelle Notre-Dame de la Rose (ici n° 13 à 17); p 11-15: l’absidiole de la chapelle Saint-jean (n° 23); p 15-16: le vitrail de la chapelle Saint-Etienne (n° 27); p 17-28: les deux verrières de saint Martial, dans la chapelle Saint-Jean (n° 21) et au-dessus de la chapelle Saint-Fort (n° 2); p 28-38: la rosace (n° 22) et la verrière (n° 25) de sainte Véronique dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste; p 38-39: le vitrail de saint Fort (n° 1); p 39-42: le vitrail de st Seurin et st Amand (n° 24); p 42-44: le vitrail du cimetière de Saint-Seurin (n° 29); p 44-47: le vitrail des rois et des princes (n° 3); p 47-48: le vitrail du serment des archevêques (n° 26); p 48-50: le vitrail du voeu à Notre-Dame de Lorette (n° 4); p 50-51: la rosace des saints patrons de la basilique (n° 28). Ne cite que Joseph Villiet, y compris pour le vitrail de saint Etienne (n° 27) sur lequel nous relevons la signature d’Henri Feur et la date (postérieure à cette brochure) de 1889. - Gabriel LOIRETTE. Eglise Saint-Seurin de Bordeaux. Paris: Société française d’archéologie, 1941. 36 p. Ne dit rien des vitraux. Plan par Brutails page 9. - Abbé J-M LOIZILLON. Basilique Saint-Seurin de Bordeaux. Bordeaux: imprimerie J Péchade, 1954? 32 p. Plan p 12 moins précis que dans la brochure de Loirette. Décrit sommairement les vitraux de la nef (p 15), de la chapelle Notre-Dame de la Rose (p 19) et de la chapelle Saint-Jean (p 21). L’appendice 2 (p 32) détaillant le retable du choeur, donne des indications sur la légende de saint Seurin (voir vitrail n° 24): « - Seurin est averti miraculeusement de la mort de saint Martin; - songes de st Seurin et st Amand: chacun reçoit sa mission; - arrivée de saint Seurin à Bordeaux par la voie maritime; - saint Amand laisse son trône à saint Seurin; - mort de saint Seurin assisté par son ami saint Amand; - martyre de saint Fort et vénération de son tombeau. » et sur celle du bâton de saint Martial (voir vitrail n° 2): « - saint Pierre envoie en Gaule Martial et ses compagnons; - mort d’Austriclinien, l’un de ses compagnons; - st Martial revenu près de st Pierre lui demande son bâton; - Martial ressuscite Austriclinien avec le bâton de st Pierre; - Martial prête le bâton à Bénédicte, qui guérit avec son époux Sigebert; - après le miracle Sigebert se fait baptiser avec tous ses soldats; »

BORDEAUX (33) église Saint-Victor. Eglise construite en 1941, rue Mouneyra, orientée au sud-est. Dans la chapelle, à gauche de l’entrée: 1. Poissons. Jean Lesquibe, 1964. Côté gauche (nord-est) de la nef, depuis l’entrée: 2. Bateau. 3. Marie? 4. Calvaire, trois croix. 5. Jésus distribuant du pain. 6. Calice et raisin. 7. Chevalier. Côté droit (sud-ouest) de la nef, depuis le choeur: 8. Marie? 9. Blé, et abréviation IHS. 10. Jésus bon pasteur. 11. Sacré-Coeur. M Pargade inv. 12. Jeanne d’Arc? 13. Colombe du Saint-Esprit. PAX. M Pargade inv. Dans la chapelle à droite de l’entrée: 14. Poissons. Jean Lesquibe, Anglet.

BORDEAUX (33) chapelle du Centre Louis-Beaulieu. Ou chapelle du Grand Séminaire. 145 rue Saint-Genès. Date de 1946. De chaque côté, il y a quatre fenêtres, montrant chacune, sur trois lancettes, une scène de la vie de Jésus. Tous les vitraux sont du vingtième siècle et semblent être du même auteur, mais aucun n’est daté et seul un (n° 2) est signé, des initiales S E. Côté gauche (nord) depuis l’entrée: 1. Sainte famille. ERAT SUBDITUS ILLIS (« Il leur était soumis » Luc, 2, 51). 2. Jésus envoyant des apôtres en mission. DOCETE OMNES GENTES (« Enseignez toutes les nations », Matthieu, 28, 19). 3. Jésus bon pasteur. PASTOR BONUS (Jean, 10, 11). 4. Résurrection. SI SPIRITUI VIVIMUS. Côté droit (sud) depuis le choeur : 5. Pentecôte. SPIRITU ET AMBULEMUS. 6. Jésus, Marthe et Marie. OPTIMAM PARTEM ELEGIT (« Elle choisit la meilleure part », Luc, 10, 42). 7. Jésus avec des enfants. SINITE PARVULOS VENIRE (« Laissez venir à moi les enfants », Matthieu, 19, 14). 8. Jésus et des pêcheurs. VENI SEQUERE ME (« Venez à ma suite », Matthieu, 4, 19). Dans l’oratoire attenant à la chapelle, le mur est éclairé de cinq panneaux figurant des formes quasi abstraites, dans lesquelles on reconnaît, au milieu, Jésus. Signé Mirande, Dupuy verrier, Bx.

BORDEAUX (33) chapelle de l’Hôpital Saint-André. Entrée place de la République. Chapelle bâtie en 1829, restaurée en 1965-1966. Les jours de semaine, de 10 heures à 17 heures, on peut accéder à la tribune par le premier étage. Il y a là un alignement de cinq vitraux rectangulaires, plaqués au mur à hauteur d’homme, et imparfaitement éclairés, de derrière, par une installation électrique. Seul le vitrail le plus à droite est signé du monogramme HF (Henri Feur, vraisemblablement l’auteur de l’ensemble), 1878, Bord(eau)x. Il s’agit de cinq scènes de la vie de Marie et Jésus. De gauche à droite : 1. Annonciation. ANGELUS DOMINI NUNTIAVIT MARIAE. 2. Rencontre de ? MAGNIFICAT ANIMA MEA DOMINUM. 3. Nativité. PUER NATUS EST NOBIS ET FILIUS DATUS EST NOBIS. 4. Jésus enfant travaillant avec son père. ET ERAT SUBDITUS ILLIS. 5. La cène: Jésus et neuf apôtres dont JUDAS ISCARIOTES. HOC EST CORPUS MEUM. HIC EST SANGUIS MEUS. HF. 1878. Bordx.

BORDEAUX (33) chapelle de la Madeleine. Cours Pasteur. Date de 1685. Remaniée. Il y a seulement quatre grands vitraux, ne contenant qu’un médaillon historié en leur centre. Côté nord (gauche) en entrant : 1. Jésus et Marie-Madeleine (Luc, 7, 36). 188? 2. Coeur couronné d’épines. 1885. 3. Monogramme de la Vierge (AM). 1885. Côté sud (droit) : 4. Jésus et Marie auprès de ? 1886.

BORDEAUX (33) chapelle de la Miséricorde. Ou chapelle des Dames de la Miséricorde, rue Magendie. Gothique. Ancienne église du couvent des Annonciades, bâtie au XVIe siècle. Acutellement désaffectée et occupée par la Direction régionale des affaires culturelles. Côté nord, un oculus représentant: 1. Sainte Véronique. Au chevet (est) trois verrières comportant chacune trois lancettes, soit au total neuf lancettes. La verrière axiale est signée sur les trois lancettes (5-6-7) du monogramme de Joseph Villiet, et datée de 1865 ou 1869. Les deux verrières latérales sont signées sur la lancette de droite (4 & 10) Hri Feur, Bordx, 1893. Dans l’ordre, de gauche à droite: - verrière de gauche: 2. SCA THERESIA (d’Avila). En bas, elle écrit. 3. SCS PETRUS. En bas, Jésus lui tend deux clés. 4. SANCTA ANNA. En bas, avec Marie enfant et saint Joachim. - verrière axiale, consacrée à la sainte Famille: 5. IMMACULATA (Marie). 6. PASTOR BONUS (Jésus). 7. SANCTUS JOSEPH. (Dans le remplage de cette fenêtre apparaissent Dieu, les signes alpha et oméga, et deux anges. Dans la moitié inférieure des lancettes, beau paysage sombre aux reflets mauves). - verrière de droite: 8. SCA JOHANNA (de Valois). En bas, elle prie. 9. SCS PAULUS (de Tarse). En bas, sur le chemin de Damas. 10. SCA MAGDALENA. En bas, elle prie.

BORDEAUX (33) chapelle de la Sainte-Famille. Au lycée technique privé Sainte-Famille, 12 rue de Saintonge. Ancienne chapelle de la Société des pères de famille, ou des Dames de Lorette. Construite en 1822, orientée au sud. Il y a sept vitraux, dont six au moins sont de Joseph Villiet, et datent de 1860. Au chevet, à gauche: 1. STE CECILE. Monogramme de J V(illiet), Bordeaux, 1860. 2. ST PIERRE. JV, B..., 18... 3. LA STE MERE DE DIEU. JV, B... Au chevet, à droite: 4. ST JOSEPH. JV, Bordeaux, 1860. 5. ST BERNARD. JV... 6. STE CATHERINE (d’Alexandrie). JV... Au-dessus de l’entrée, dans un quatre-feuilles non éclairé: 7. La sainte Famille?

BORDEAUX (33) chapelle Saint-Joseph. Rue Paul-Louis Lande. Vouée depuis 2000 au culte orthodoxe roumain. La claire-voie comporte huit vitraux historiés, de même facture. Les quatre du côté gauche sont consacrés à saint Vincent de Paul, ceux du côté droit à saint Joseph. Côté gauche (nord) : 1. Vincent de Paul aumônier des galères. 2. Vincent de Paul. 3. Vincent de Paul. 4. Vincent de Paul. Côté droit (sud) : 5. Mort de saint Joseph. 6. Joseph et Jésus menuisant. Signature probable. 7. Fuite en Egypte. 8. Mariage de Joseph et Marie. S 18 avril 2009.

BORDEAUX (33) chapelle des Soeurs de Saint-Joseph. Ecole privée Sévigné, 17 rue du Hâ. Trois fenêtres de trois lancettes, de gauche à droite: 1. David? avec lyre. 1852. 2. Anne? 3. Joachim? avec encensoir. 1852. 4. Jean Baptiste. ECCE AGNUS DEI. 5. Jésus. JE SUIS LA VOIE LA VERITE ET LA VIE. 6. Marie. 7. Joseph? avec lys. 8. Elisabeth? ou Anne? 1852. 9. Zacharie? Siméon? (chauve). C Gastine? invenit. Ane Nicol inv.

BORDEAUX (33) chapelle Sainte-Thérèse. Rue du Fils, derrière le Centre hospitalier universitaire. Seuls apparaissent la signature et le monogramme de Pierre-Gustave Dagrant. Côté gauche de la nef, depuis l’entrée: 1. Elisabeth de Hongrie. 1893. 2. ST BARTHELEMY. Monogramme GD? 1893. 3. SAINT PIERRE. 1893. Bras gauche du transept, oculus figurant: 4. la mort de Joseph, devant Jésus et Marie. Joli lointain. Au chevet: 5. à gauche, SACRE COEUR DE JESUS. 1893. 6. à droite, STE JEANNE DE VALOIS. GD? 1893. Bras droit du transept, oculus figurant: 7. l’agonie de Jésus. Côté droit de la nef, depuis le choeur: 8. SAINT PAUL. 1893. 9. ST VINCENT DE PAUL. GP Dagrant, 1893. 10. ST LOUIS DE GONZAGUE. GD? 1893. Au-dessus de l’entrée: 11. B(ienheureu)SE MARGUERITE-MARIE. GD? 1893. 12. SAINT FRANCOIS DE SALLES. GP Dagrant, Bordeaux, 1893. 13. STE MADELEINE.

BORDEAUX (33) chapelle du Solar espagnol. 122 rue Dubourdieu. Bâtiment du vingtième siècle. Cinq vitraux symboliques. 1. En hauteur, dans le mur du chevet, fenêtre ronde figurant un coeur crucifié. 2. Dans le mur opposé, une fenêtre semblable à la prédédente, figurant le pélican christique. 3.4.5. Plus bas, dans la galerie surplombant l’entrée: ancre, croix, sacré- coeur.

BORDEAUX (33) chapelle des Spiritains. 20 rue Gratiolet. Chapelle de la Congrégation du Saint-Esprit et du Saint-Coeur de Marie, néo-gothique, de 1847. Les murs latéraux sont ornés symétriquement de trois verrières chacun, et chaque verrière comprend quatre signes, la plupart tirés des Litanies de la Vierge. Mur gauche (nord) depuis l’entrée: 1. - TRONE DE SAGESSE (Sedes sapientiae). - MIROIR DE JUSTICE (Speculum justitiae). - PORTA COELI (Porte du ciel). - (Foederis) ARCA (Arche d’alliance). 2. - VAS HONORABILE (Vaisseau honorable). - TURRIS EBURNEA (Tour d’ivoire). - VAS INSIGNE DEVOTIONIS (Vaisseau insigne de la dévotion). - ROSA MYSTICA (Rose mystique). 3. - STELLA MATUTINE (Etoile du matin). - ? - VAS SPIRITUALE (Vaisseau spirituel). - TURRIS DAVIDICA (Tour de David). Au chevet (à l’est) de gauche à droite: 4. Saint Joseph. 5. Saint-Coeur de Marie. 6. Saint Jean, avec phylactère IN PRINCIPIO (erat verbum). Mur droit (sud) depuis le choeur: 7. - Monogramme A(ve) M(aria). - Abréviation JHC. - Coeur transpercé. - Coeur couronné. 8. - Triangle de la Trinité sainte. - ESPERANCE (ancre). - Colombe du Saint Esprit. - FOI (croix). 9. - Reine du ciel, avec douze étoiles. - REGINA MARTYRUM (Reine des martyrs, avec palmes). - IMMACULEE CONCEPTION (croissant). - DOMUS AUREA (Maison dorée). Mur ouest, au-dessus de l’entrée, rose comportant au centre: 10. Sainte Cécile jouant de la harpe, surmontée de l’insigne de la congrégation. Dans ma visite je fus guidé par frère Bertrand.

BORDEAUX (33) chapelle des Capucins? 18 rue du Hamel, dans des bâtiments du CROUS. Chapelle consacrée en 1875. Vitraux de « Vilhet » d’après une affiche. La claire-voie de la nef comprend huit paires de lancettes de chaque côté, soit en tout trente-deux vitraux, plus une rosace au-dessus de l’entrée. Sur le côté gauche, depuis l’entrée: 1.2. S BRUNO. 1875 / S SIMON STOCK. 1875. 3.4. APRO? 1875 / S GERARDUS. 1875. 5.6. S VINCENTIUS D’? 1875 / S STEPHANUS. 1875. 7.8. S VIVIANUS. 1834? ou 1874? / S CAPRASIUS. 1875. 9.10. S LEONTIUS I. 1875 / S NICOLAUS. 1875. 11.12. S SEVERINUS / S AMANDUS. 13.14. S PAULINUS. 1875 / S DELPHINUS. 1875. 15.16. S AUGUSTINUS. 1875 / S MICHAEL. 1875. Sur le côté droit, depuis le choeur: 17.18. S JOHANNES B / S MARTIALIS. 19.20. S MARTINUS. 1875 / S MACARIOS. 1875. 21.22. S REMIGIUS. 1875 / S SULPICIUS. 23.24. S CLARUS. 1875 / S ELIGIUS. 1875. 25.26. S FORTIS. 1875 / S GERUNTIUS. 1875. 27.28. S LAURENTIUS / S VINCENTIUS SAR. 1875. 29.30. S ROMANUS / S THOMAS AQUIN. 31.32. S MUMMOLUS. 1875 / S EMILIANUS 1875 (presque disparu). Au-dessus de l’entrée, rosace: 33. Au centre, présentation de Marie. Autour, dans douze médaillons, arbre de Jessé (en partant du bas: Jessé, REX DAVID, PROPHETA DANIEL, JUDA REX, PROPHETA HIEREMIAS, ROBOAM REX JUDA, Jésus enfant et Marie, IOSAPHAT REX JUDA, EZECHIEL PROPHETA DEI, JUDA REX, ISAIAS, SALOMON).

BOULIAC (33) église Saint-Siméon. Motifs géométriques abstraits.

Le BOUSCAT (33) église Sainte-Clotilde. Place Gambetta. Deux nefs perpendiculaires, une ancienne et une moderne. La plupart des vitraux sont abstraits. Les deux seuls historiés sont dans la nef ancienne: 1. derrière le choeur, Vierge à l’enfant, en majesté. 2. sur le côté, STA CHLOTILDIS, avec phylactère ET IMPIA AD TE MOVENT.

La BREDE (33) église Saint-Jean d’Etampes. Eglise romane restaurée au XIXe siècle. Dans la claire-voie, des vitres à losanges. Dans le bas-côté gauche, depuis l’entrée : 1. Jean baptisant Jésus. Hri Feur, Bordx, 1899. 2. SCA CAECILIA. Hri Feur, 1896. 3. SCA LUCIA. Hri Feur, 1894. Dans le transept gauche, double lancette : 4. DESPOSATIO GLORIOSAE / VIRGINIS MARIAE. Pas vu le reste, l’église fermait, D 6 avril 2008.

La BREE les BAINS (17), église Notre-Dame de l’Assomption. Eglise inaugurée en 1959. Côté gauche : 1. petit vitrail en losange, figurant une mitre et trois lis (armes de la Saintonge). 2. STE ANNE. 3. ST PIERRE. Côté droit : 4. grande verrière de l’Assomption. Van Guy, Tours, 1965. 5. ST PAUL. 6. STE VERONIQUE. 7. ST EUTROPE. 8. ST ANTOINE. (J 28 VII 2011)

BRETTES (16) église Saint-Cybard. La plupart des fenêtres sont vitrées de simples carreaux ou de losanges. Seuls deux fenêtres, celle à droite du chœur et celle au-dessus de la porte, partiellement formées de losanges, et ornées en outre d’un médaillon présentant un décor végétal cruciforme. (M 12 VIII 2008)

BREUIL-LA-REORTE (17) église Saint-Pierre. Pas de vitraux.

BRIOUX-sur-BOUTONNE (79) église Saint-Laurent. Reconstruite en 1902. Côté gauche (nord), d’étroites lancettes haut placées, présentant seulement en leur centre un petit médaillon historié, finement dessiné: 1. Jésus prêchant. Lux Fournier, Tours, 1941. 2. Jésus et Joseph? sciant. Lux Fournier, Tours, 1941. 3. Nativité. Lux Fournier, Tours, 1941. Beau petit carré de lointains gris. Bras nord du transept, une rose avec en médaillon central: 4. une sainte reine française (J de Valois?). Au chevet, quatre vitraux: 5. SAINT GABRIEL DE L’ADDOLORATA, PPN. R Desjardins, Angers, 1931? 6. Evêque. 7. SCS LAVRENTVS. 8. ? (6, 7 et 8 portent la signature de Guérithaud?, Poitiers, date illisible). Bras sud du transept: 9. une sainte. Côté droit (sud) deux vitraux semblables aux trois premiers: 10. Résurrection. Lux Fournier, Tours, 1941. 11. Cène. Lux Fournier, Tours, 1941. Au-dessus de l’entrée, sur trois lancettes: 12. Passion du Christ. Lux Fournier, maître verrier, Tours, 1941. (26.02.05)

BROSSAC (16) église Notre-Dame. Dans la nef, petits vitraux à entrelacs géométriques. Au chevet, cinq lancettes : 1. S JOSEPH à l’Enfant. 1902. 2. S JEAN BAPTISTE. 1902. 3. SS COR IESV (Sacré Cœur). GP Dagrant, Bordeaux, 1891. 4. S LOUIS ROI. 1901. 5. S AUSONE. 1902. Ces cinq vitraux sont peut-être tous de Dagrant. Au-dessus du portail : 6. Saint Michel? terrassant un dragon. 1902. (28 mai 2010)

BROUAGE (17) église Saint-Pierre. Vitraux remarquables de Nicolas Sollogoub, Québec, 1994-2000, et de Stephen Taylor. (08.04)

BRUGES (33) église Saint-Pierre. Avenue du Général de Gaulle. Bas-côté gauche (nord) depuis l’entrée: 1. STVS IOANNES BTA, bandeau ECCE AGN DEI. 1899. 2. Sainte ? G P Dagrant, 1899. 3. STA IOANNA (de Valois). 1899. Derrière le choeur: 4. STS PETRVS. G P Dagrant, 1900. Bas-côté droit (sud) depuis le choeur: 5. STA QUITERIA. 1899. 6. Evêque? G P Dagrant, 1899. 7. STA CATHARINA (d’Alexandrie). 1899.

BRUXELLES (Belgique) église Notre-Dame du Sablon. Il y a des vitraux signés Camille Ganton-Defoin (fin XIXe ?), d’autres L C Crespin (années 1930). (26 décembre 2011)

Le BUGUE (24). Eglise au chevet à l’ouest. Baptistère à gauche de l’entrée: 1. ECCE AGNU(s). Jean baptisant Jésus. 2. Prédication de Jean Baptiste? Côté gauche: 3. Sainte ? 1876. 4. Trois scènes de la vie de sainte Scholastique: - MORT DE STE SCHOLASTIQUE. - Paysage. - ST BENOIT ET STE SCHOLASTIQUE. Besseyrias, Périgueux, 1876. 5. Trois scènes de la vie de saint Alexis: - BAPTEME DE ST ALEXIS. - MARIAGE DE ST ALEXIS. - DEPART DE ST ALEXIS. 1874. 6. ST HONORE PRIEZ POUR NOUS. 1874. 7. Trois scènes de la vie de Joseph: - BEATI MORTUI QUI IN DOMINO MORIUNTUR (sa mort; avec Jésus). - SAINT JOSEPH PRIEZ POUR NOUS (avec Jésus). - FUGIT DOMINUS AEGYPTUM (sainte famille). 1874. 8. SAINTE BLANDINE PRIEZ POUR NOUS. 1874. Derrière le choeur: 9. Trois scènes de la vie de saint Marcel: - ST MARCEL CHASSANT LE DRAGON. - ST MARCEL SERVANT LA MESSE: MIRACLE DE L’EAU CHANGEE EN VIN. Mention en bas: ST MARCEL PATRON D’UNE ANCIENNE EGLISE DU BUGUE. 1874. 10. Trois scènes de la vie de Jésus: - ET TIBI DABO CLAVES REGNI COELORUM (donne les clés à saint Pierre). - SINITE PARVULOS VENIRE AD ME. - DOMINE SALVA NOS PERIMUS (hommes en péril de naufrage). J Besseyrias, Périgueux, 1874. 11. Trois scènes de la vie de saint Sulpice: - ST SULPICE DISTRIBUANT DES AUMONES. - ST SULPICE GUERISSANT LE ROI CLOTAIRE II. - ST SULPICE ENFANT EN PRIERE (couleur sur beau fond noir et blanc). Mention en bas: ST SULPICE PATRON DE LA PAROISSE DU BUGUE. 1874. Côté droit: 12. SAINTE AGNES PRIEZ POUR NOUS. 1874. 13. Trois scènes de la vie de Marie: - COURONNEMENT DE LA REINE DU CIEL. - SAINTE MARIE PRIEZ POUR NOUS (Assomption). - ECCE MATER TUA (au pied de la croix). 1874. 14. ST LOUIS ROI. 1874. 15. Trois scènes de la vie de saint Alexis: - ST ALEXIS SOUS LE PORCHE DE ND D’EDESSE. - RETOUR DE ST ALEXIS A ROME. - MORT DE ST ALEXIS. 1874. 16. Trois scènes de? - DESCENDIT SUPER EOS SPIRITUS SANCTUS. - COGNOVERUNT EUM IN FRACTIONE PANIS. - REMITTUNTUR TIBI PECCATA TUA. 1876. 17. Evêque avec une balance. 1876.

Le BUISSON (24). Sur le côté gauche, trois lancettes: 1. STE GERMAINE bergère. 2. STE ANNE avec Marie enfant. 3. ST JOSEPH portant l’enfant Jésus. Dans le bras gauche du transept, trois lancettes: 4. Saint Michel? terrassant un démon. 5. ST LOUIS ROI. J Besseyrias, peintre verrier, 1877. 6. AVE GRATIA PLENA (Gabriel). A gauche du choeur, un quatre-feuilles: 7. Christ en croix. Au chevet, quatre lancettes (dont une isolée, puis une double surmontée d’un quatre-feuilles, puis une autre isolée): 8. ST EUGENE EVEQUE. 9.10. La double lancette présente trois scènes superposées, dans chacune desquelles Jésus apparaît dans la lancette de gauche, face à un saint dans celle de droite, avec les paroles suivantes: - VENI / ECCE HOMO. (marin pêcheur). - SIMON AMAS ME / TU SCIS QUIA AMO TE. (berger). - DOMINE QUO VADIS / VADO ITERUM CRUCIFIGI ROMAE. 11. Dans le quatre-feuilles, saint Pierre et un pape: TU ES PETRUS / TU ES PETRUS (à l’envers). Dans le médaillon du bas, belle arche sur les flots de la mer, en noir et blanc. 12. STE ALVERE martyrisée. A droite de l’autel, dans un quatre-feuilles: 13. Adoration des mages. Dans le bras droit du transept, trois lancettes: 14. Vierge à l’Enfant apparaissant à des naufragés: CONSOLATRIX AFFLICTORUM. 15. Christ en majesté entouré d’angelots. 16. Vierge apparaissant à trois infirmes: SALUS INFIRMORUM. Sur le côté droit de la nef: 17. ST JEAN BTE. Banderole ECCE AGNUS DEI. 1877. 18. ST JOACHIM. Donné par Mr Besseyrias, peintre verrier à Périgueux. 19. ST FELIX DE VALOIS secourant un prisonnier. Il y a encore trois vitraux au-dessus de la porte, mais ils étaient masqués par une bâche lors de ma visite. Besseyrias est l’auteur probable de tous ces beaux vitraux. (04.03.05)

BUSSEAU (79). Dans la nef, des grisailles anonymes. Dans la gauche du transept : 1. BAPTEME DE NOTRE SEIGNEUR. H Uzureau, Nantes, 1925. Au chevet, entre deux grisailles : 2. Assomption assez laide, peut-être retouchée. Lobin, Tours, 1872. Dans la droite du transept : 3. Apparition de Marie à Bernadette. Les vitraux Pierre Aubin, Janzé, 2003. Au-dessus du portail : 4. Déporté à genoux, portant lunettes. Sur sa veste est cousu un triangle rouge pointe en bas, contenant la lettre P. Il porte par ailleurs le matricule 16573. (M 28 VII 2010)

CABARA (33). Côté gauche, deux vitraux historiés : 1. STE JEANNE DE VALOIS. 2. SAINT JOACHIM. Monogramme GD 1882. Autour du chœur, sept vitraux : 3. STS ANDREA. 4. S PETRVS. 5. SCS MICHAEL. 6. EGO SVM PASTOR BON ( Jésus Bon Pasteur). 7. SCS JOANNES B. 8. SCS PAVLUS. 9. SCS IOANNES EV. Côté droit : 10. SAINTE ANNE. 11. ST LOUIS. D 28 VI 2009.

CADAUJAC (33) église Saint-Pierre. Seulement trois vitraux, au chevet, les deux premiers portant le monogramme GD (Dagrand) et la date de 1876. 1. ST PIERRE. 2. SIC DEUS DILEXIT MUNDUM (sacré coeur de Jésus). 3. ST ANDRE.

CADILLAC (33) église Saint-Martin. Anciennement église Saint-Blaise. Les vitraux 1 à 4 et 7 à 9, tous conçus sur le même modèle, doivent être de Joseph Villiet, car plusieurs portent son monogramme JV, apparaissant discrètement comme une lézarde sur le sol du décor. Côté gauche (nord?) cinq fenêtres de deux lancettes. La première, en grande partie masquée par la tribune, semble ne pas contenir de vitraux historiés. Les quatre suivantes montrent chacune une scène s’étalant sur les deux lancettes, avec au bas des phylactères portant les légendes suivantes: 1. STUS MARTINUS IN TERRAM BLAVIENSEM / STUS ROMANUS BENEDICENS MITTIS. JV. 2. DIVINITUS IMPERATOREM? / VALENTINIANUM INVITUM ADIT (évêque et roi). JV, Bordeaux, 1867? 3. SI EGO SUM POPULO TUO ADHUC NECESSARIUS / NON RECUSO LABOREM (évêque gisant mort). JV, Bordeaux, 1867? 4. VENI DE LIBANO... jésus couronnant quelqu’un. Depuis le choeur on peut assez bien voir, au-dessus de la porte d’entrée: 5. une rosace dont le médaillon central figure PIVS IX. A droite du choeur, dans une chapelle, un vitrail figurant: 6. l’apparition de Jésus à une religieuse, signé en bas à gauche P Dagrand. Sur le côté droit de la nef, en revenant vers l’entrée, trois fenêtres semblables à celles d’en face: 7. STUS MARTINUS DIMIDIAM? CLAMIDEM / PAUPERI DAT. A l’arrière plan, belle forteresse aux toits enneigés. JV, Bord. 8. HAC ME VESTE CONTEXIT / MARTINUS ADHUC CATECHUMENUS. JV (Jésus, deux anges, un personnage affalé). 9. GLOBUS IGNENS SUPER T CAPUT EJUS APPARET / ARBORIS CASU SIGNO CRUCIS SERVATUR. JV. (01.05)

CAMPAGNE (24). 1. Côté gauche (nord): Joseph et l’Enfant Jésus. 1887. 2. Derrière le choeur: colombe du Saint-Esprit. 3. Côté droit (sud): IMMACULATA CONCEPTIO (Vierge foulant un serpent), 1887.

CAP FERRET (33) voir LEGE.

CAPBRETON (40) église Saint-Nicolas. Côté gauche de la nef, trois paires de lancettes, portant toutes le monogramme de GD (Dagrand) et au moins une fois la date 1866 : 1-2. STA EVGVENIE, S MICHEL. 3-4. S MARTIN, ST PIERRE. 5-6. ST COEVR DE IESVS, S NICOLAS. A gauche du transept : 7. Roue de huit médaillons avec portraits de pères de l’église (St Grégoire le Grand, St Jérôme, St Augustin, St Ambroise, St Basile le Grand, St Grégoire de Naziance, St Jean Chrysostome, St Athanase). A gauche du chœur, une lancette : 8. Sainte Famille. GP Dagrand, Bayonne, 1865? Au chevet, entre deux grisailles, 3 vitraux historiés figurant la pêche miraculeuse : 9-10-11. ERIS HOMINES CAPIENS (St Pierre) / DOMINUS (Jésus) / SECVTI SVNT EVM (Ss Jacques & Jean). Dans une chapelle à droite du chœur : 12. Sainte Vierge douloureuse. GD, 1866. A droite du transept : 13. une roue à huit médaillons (N-D de Buglose, St Nicolas, St Jean- Baptiste, Ste Madeleine, St Vincent de Dax, St Vincent de Paul, St Vincent diacre, Ste Quitterie). Côté droit de la nef, trois paires de lancettes, dont au moins une porte le monogramme GD, 1866 : 14-15. Annonciation : JE VOVS SALVE (Marie) PLEINE DE GRACE (archange). 16-17. S BRIGITTE, S IEAN BAPTIST(e). 18-19 : S ALPHONSE évêque, S BERNARD. Tous les vitraux sont probablement de Dagrand et de 1866, certains peut-être de 1865. Il y a aussi un petit vitrail plus récent dans l’entrée ouest. (D 10 V 2009).

CARBON-BLANC (33) église Saint-Paulin. Orientée à l’ouest. Côté gauche (sud): 1. CMT DUNOIS VINT EN PELERINAGE A NTRE DME BONLIEU. 2. COMMENT LE PAPE CLEMENT III VINT EN PELERINAGE A NTRE DM DE BONLIEU. Dans le bras gauche du transept: 3. Marie? Emile Thibaud, Clermont-Fd, 1867. Derrière le choeur, cinq fenêtres: 4. ? Pose d’une cloche. Emile Thibaud, Clermont Fd, 1850. 5. ? 6. ST PAULIN BAPTISE PAR ST DELPHIN. Emile Thibaud, Clermont Fd, 1848. 7. ST PAULIN donnant l’aumône? 8. ? Bras droit du transept: 9. Saint muni d’une épée (Paul?). Emile Thibaud, Clermont Fd, 1867. Côté droit (nord): 10. CMT LE BARON DE MONTFERRAND FONDA L’ABBAYE DE NTRE DME DE BONLIEU. Parmi l’assistance, SICARIVS. 11. CMT LA REINE ELEONORE VINT EN PELERINAGE A NTRE DME DE BONLIEU. Dans le baptistère: 12. COMMENT M? PELISSIER IER CURE DE ST PAULIN PRESENTA AU CARDINAL DONNET SON EGLISE A BENIR. G P Dagrand, Bordeaux, anno domini 1890. Revenir vers le choeur pour voir au-dessus de la porte: 13. une fenêtre à deux lancettes figurant principalement deux scènes. En haut, MELANIE L’ANCIENNE VISITE ST PAULIN. En bas, CMT ST PAULIN MOURUT A NOLE. Inscription en bas.

CASSEUIL (33) église Saint-Pierre. Eglise fermée, vue de l’extérieur seulement : 1. au côté nord, double lancette de la Sainte Famille. 2. au chevet, Christ. 3. Au côté sud, double lancette du couronnement de la Vierge. D 20 VI 2010.

CASTILLON-la-BATAILLE (33) église Saint-Symphorien. Larges verrières. A gauche de l’entrée, à hauteur d’homme : 1. LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS. M Roganeau inv. G P Dagrant pinx. Dans la claire-voie de la nef, les vitraux historiés alternent avec des grisailles. Du côté gauche : 2. S LUDOVICUS. GP Dagrand, Anno Domini 1885? 3. PRETRES AMIS DE LA PAROISSE. 1886. En médaillon, croix, deux lis, initiales E.A. 4. S ANDRE. 5. TURRIS DAVIDICA. 1884. 6. S PAUL. 7. Monogramme AM. 1882. Côté droit : 8. S PETRUS. 9. En médaillon, calice, Bible et hostie. 1953. 10. S JOANNES Baptiste bénissant, avec grande croix et peau de bête. 11. Sacré Cœur enflammé avec instruments de la passion. 12. S FRANCOIS D’ASSISE. M Guitard…, C Guibert, Bordeaux. A droite de l’entrée : 13. FORT DE VAUX MAI 1916 NUIT CALME SUR LE RESTE DU FRONT!! Labat inv. GP Dagrant pinx. En reconnaissance 1918-1934? Au-dessus de l’entrée : 14. Christ avec croix et bannière : J’AI VAINCU LE MONDE. (07.05.05)

CASTILLONES (47) église Saint-Pierre. Eglise du XIIIe siècle, avec des parties ultérieures. Les quelques vitraux sont des compositions abstraites. Selon un prospectus trouvé sur place, elles sont censées représenter les quatre éléments et le Saint Esprit, datent de 1968 et ont été réalisées par le verrier Louis Franchéo d’après des maquettistes tchécoslovaques (Zan Zoricàc, Mila Disman, Jiri Figer). (05.03.05)

CAUDROT (33) église Saint-Christophe. Côté gauche : 1. STA CATHARINA (d’Alexandrie). GD. 2. STS PETRUS. 3. Dans le transept, lancette à deux médaillons représentant en bas la présentation de Marie au temple, en haut son couronnement. GP Dagrand, Bordeaux. Côté droit : 4. Dans le transept, lancette à deux médaillons figurant en bas le baptême de Jésus par Baptiste, en haut le supplice de Baptiste. 1877. Puis 5. STS LEO pape. GP Dagrand, Bordeaux, 1876? 6. STE THERESE d’Avila? (livre, plume, habit marron). GD. Au-dessus du portail : 7. roue à 12 rayons, figurant en médaillons les 12 apôtres. D 20 VI 2010.

CELLES-sur-BELLE (79) église Notre-Dame. Eglise d’une ancienne abbaye d’augustins. Nef superbe, notamment à contempler en surplomb depuis l’entrée. Fenêtres à petits carreaux sans vitraux, sauf au chevet une rosace de feuillages. (26.02.05)

CENAC (24). Seuls sont historiés cinq vitraux du chevet, de gauche à droite: 1. En haut, calice. Bas brisé. 2. En haut, STELLA MARIS. En bas, ROSA MYSTICA. 3. SANCTUS FIACRUS. L V Gesta de Toulouse. 4. En haut, sacrés coeurs, l’un couronné de roses, l’autre d’épines. En bas, blason. 5. En haut, croix de Malte. L V Gesta de Toulouse. (08.94)

CENON (33) église Saint-Romain. Côté gauche (nord), dernière fenêtre avant le choeur: 1. Nativité (Jésus, Marie, Joseph). Au chevet, de gauche à droite: 2. SANCTUS ROMANUS. En haut, orage. En bas, sa mort. 3. SANCTA MATER DEI: Vierge en majesté, à l’enfant. En haut, couronnement. En bas, annonciation. 4. SANCTUS IOSEPH. Monogramme JV, Bordx, 1867. En bas, mariage de Marie et Joseph. En haut, Jésus sciant une bûche devant ses parents. Du côté droit, en face du premier vitrail: 5. Mort de Joseph devant Jésus et Marie.

CESTAS (33) église Saint-Roch-Saint-André. Eglise de 1873, agrandie côté nord en 1981-1982. Les vitraux semblent être tous de Fonmarty et datent des années 1980. Quelques uns (dont un signé J Fonmarty, Talence, 1983) sont de pures abstractions, avec entrelacs de lignes courbes. Mais dans la plupart, ces compositions abstraites ne servent que de fond dans lequel est sertie la silhouette détourée d’un personnage peint dans un style plus traditionnel, si bien que l’on a l’impression de fragments de vitraux anciens remployés dans une composition moderne. Dans l’aile gauche (soit la partie nouvelle): 1. sainte bergère, avec fleurs dans sa robe. 2. sainte? portant une croix de bois. 3. Jeanne d’Arc. 4. saint Roch et son chien. 5. dans un médaillon, ST ROCH. Au chevet, cinq vitraux, dont trois historiés: 6. saint Pierre. 7. Jésus. J Fonmarty, 1985. 8. saint Paul, avec épée. Sur le flanc droit, en revenant vers l’entrée, cinq vitraux: 9. saint Vincent de Paul. 10. saint Hubert. 11. saint Louis. 12. religieuse écrivant sur un livre MISERI(c)ORDIAS DOMINI IN AETERNUM CANTABO. 13. saint Christophe, avec bâton, portant Jésus enfant. (04.05)

CHALAIS (16) église Saint-Martial. Située sur les hauteurs, à l’Ouest du bourg. Sur le côté gauche, deux grisailles, puis : 1. Assomption : ASSUMPTA EST IN COELUM. L V Gesta, Toulouse. Au chevet, trois lancettes signées L V Gesta, Toulouse : 2. STUS MARTIALIS. 3. SALVATOR MUNDI (Jésus). 4. STUS FRANCISCUS DE A(ssise). Sur le côté droit : 5. SANCTUS JOSEPH, non signé. Puis deux grisailles. A droite comme à gauche, la grisaille la plus proche du chœur est signée L V Gesta, Toulouse. (28 mai 2010).

La CHAPELLE-BATON (17) église Saint-Clément. Pas de vitraux. (26 juin 2005)

CHEF-BOUTONNE (79). Pas de vitraux. (28 juillet 2005)

CHEY (79) église Saint-Pierre. Eglise néo-gothique de 1880. Dans la nef, des grisailles. Dans le bras gauche du transept : 1. SANCTA ANNA faisant lire Marie. J Fournier, Tours, 1881. Au chevet, grande verrière de trois lancettes : 2. apparition de Jésus ressuscité aux apôtres, au lac de Tibériade, saint Pierre occupant la lancette centrale. J Fournier. Bras droit du transept : 3. SANCTUS FRIDERICUS, vitrail cassé en plusieurs endroits. J Fournier, Tours, 1881. (03 août 2005)

COIVERT (17) église Saint-Vivien. Cinq vitraux historiés. Sur le mur gauche (nord) : 1. Une reine (la Vierge Marie?). Autour du chevet : 2. Un saint évêque (Vivien?). Gabriel Gesta. 3. SS COR JESU. … Gesta, Toulouse, 1900? 4. STUS AUGUSTINUS. Dans le mur droit (sud) : 5. Saint Joseph ? avec lis. (15.05.05)

CONDEON (16). Côté gauche, trois lancettes étroites avec un médaillon historié : 1. Saint ? 2. Sainte Jeanne d’Arc. 3. Saint Paul, avec épée et Epître aux Corinthiens. Dans le transept, à gauche : 4. Vierge à l’Enfant. Au chevet, deux lancettes plus larges : 5. SANC ... VS (moine). 6. SAN ... PIVS (évêque Eutrope?). Transept, à droite : 7. Saint Joseph. Côté droit : 8. EVANGELIVM SECVM JOHANNES (Saint Jean). 9. Sainte religieuse. 10. Michel archange, avec bouclier marqué QVIS VT. (S 8 août 2009)

CONTRé (17) église Saint-Bernard. Eglise romane. Sept lancettes sont vitrées de losanges, les deux seuls vitraux historiés sont au chevet : 1. Dans l’angle nord-est, S PETRVS tenant deux clés et une chaîne. 2. Dans l’axe, S BERNARDVS tenant le texte DE CONSIDE RATIO… GP Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 190?. Dagrant semble l’auteur des deux. (M 16 août 2006).

Le CORMENIER (79) église Saint-Eutrope. Côté gauche : 1. S IOHANNE BAPTISTA. 2. GERMANA bergère. 3. S IOHANNA VALESIENSIS. 4. SAINT JEAN EVTE. GP Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 1902. Au chevet, trois vitraux : 5. S PETRVS AP. 6. S EVTROPIVS. 7. S MAGDALENA. Côté droit, trois vitraux de facture récente : 8. SAINTE ELISABETH reine. 9. Apparition : JE SUIS L’IMMACULEE CONCEPTION, LOURDES 11 FEVRIER 1858. Ch. Champigneulle, Paris, 1936. 10. Apparition du Sacré Cœur. Au dessus du portail, roue de huit quartiers à motifs floraux, avec au centre un médaillon portant l’inscription TVVS SVM EGO. (V 7 août 2009)

La COTINIERE (17) chapelle Notre-Dame. Construite de 1966 à 1968. Comprend une douzaine de verrières abstraites et anonymes, dont une porte aussi l’image d’un chalutier, avec l’inscription 1866-1966 EN MEMOIRE DES PERIS EN MER ET DE LEURS SAUVETEURS. Sur la verrière voisine, inscription PROTEGE-MOI MON SEIGNEUR, MA BARQUE EST PETITE ET TA MER SI GRANDE. M 26 août 2009.

La COUARDE-SUR-MER (17) église Notre-Dame de l’Annonciation. 1. A gauche de l’entrée : DOLENTES QVAEREBAMVS TE (Jésus au temple). Monogramme GD, 1894. Le long du flanc gauche : 2. ERAT SUBDITUS ILLIS (LUC, II, 57) (Jésus enfant menuisant). GD, 1893. 3. ACCEPIT PUERUM ET MATREM NOCTE ET SECESSIT IN AEGYPTUM (Fuite en Egypte). 1893. 4. VIDIMUS STELLAM EJUS ET VENIMUS ADORARE EUM (MATH, II, 2). GP Dagrant, Bordeaux, 1892. 5. Nativité. GP Dagrant, 1892. 6. UNDE HOC MIHI UT VENIAT MATER DOMINI MEI AD ME (Visitation). GP Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 1888. 7. Annonciation. P Chalons à Toulouse. Au chevet, trois vitraux : 8. SANCTUS JOSEPH. 9. Vierge couronnée à l’Enfant. 10. SANCTUS ROCHUS. Sur le flanc droit : 11. ? 12. VENI DE LIBANO, VENI CORONABERIS (Couronnement). 13. Assomption. GP Dagrant, Bx, 1890. 14. BEATI QUI IN DOMINO MORIENTUR (sic) (mort de Marie). GD, 1892. 15. ET BAJULANS SIBI CRUCEM EXIVIT (ST JEAN, XIX, 17) (Crucifixion). GD?, 1894. 16. NUPTIAE PACTAE SUNT IN CANA ET ERAT MATER JESU IBI. GP Dagrant, Bordeaux, 1894. Dans la claire-voie, petites fenêtres trilobées ornées d’abstractions. (J 24 août 2006)

COULON (79) église Sainte-Trinité. Eglise romane très remaniée. Côté gauche (nord), après une grisaille, trois vitraux historiés montrant des personnages en pied : 1. SAINT LOUIS portant la couronne d’épines. JP Florence, succr de L Lobin, Tours, 1895. 2. SANCTA CLOTILDA. GP Dagrand, Bordeaux, Anno Domini 1922. 3. Apparition de sainte Marie (JE SUIS L’IMMACULEE CONCEPTION) à sainte Bernadette. JP Florence et Cie, Tours, 1897. Au chevet (est) : 4. vitrail de la sainte Trinité (PER IPSVM ET CVM IPSO ET IN IPSO, soit « par lui, avec lui et en lui »). Rosine Sicot, Degusseau, Orléans, 1954. Côté droit (sud), deux vitraux de grisaille comprenant en médaillon le portrait d’un personnage : 5. SANC(tus Jo)SEPH. GP Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 1922. 6. SANC(tus Ioa)NNES l’Evangéliste écrivant. GP Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 1922. Suit une grisaille. Au-dessus de l’entrée : 7. fenêtre ronde divisée en quatre, figurant les symboles des évangélistes. En haut : ange (Matthieu) / aigle (Jean). En bas : lion (Marc) / bœuf (Luc). Rosine Sicot, Degusseau, Orléans, 1954. (17 septembre 2005)

COULONGES sur l’AUTIZE (79). A gauche du portail : 1. Bouquet de lis et colombe du Saint-Esprit. L Lobin, Tours, 1891. Sur le côté gauche : 2. Double lancette : enfant et archange. J Fournier, Tours, 1893. 3-4. Double lancette : S FRANCISCVS SALES. Lobin, Tours, 1888, et HILARIVS EP ET DOCT. Lobin, TOURS, 1888. 5. Double lancette : Annonciation. L Lobin, Tours, 1888. Au chevet, trois verrières : 6. Triple lancette : Vierge à l’Enfant et saint ? J Fournier, Tours, 1898. 7. Derrière l’autel, quadruple lancette : ? L Lobin, Tours, 1875. 8. Triple lancette : Saint Jean Baptiste, Jésus, et autres. L Ld Lobin, 1889. Sur le côté droit : 9. Double lancette : Sainte Famille. L Lobin, Tours, 1888. 10-11. Double lancette : S FRANCISCVS (d’Assise) et S FRANCISCVS XAV. Probablement Lobin. Suivent une petite grisaille, puis une abstraction géométrique dans les tons jaune et rouge, et encore une au-dessus du portail. (M 28 VII 2010)

COURANT (17) chapelle Sainte-Radegonde. Côté gauche, un vitrail : 1. Vierge Marie, au visage effacé : VIRGO SINE LABE ORIGINALI CONCEPTA ORA PRO NOBIS. Côté droit, deux vitraux : 2. reine STA RADEGUNDIS. Lobin, Tours, 1869 ? 3. grisaille signée Lobin, Tours, 1870. (15.05.05)

COUTURE D’ARGENSON (79). Sur le côté gauche, deux vitraux contemporains figurant un décor végétal abstractisant. Au chevet : 1. SANCTVS NICOLAVS avec trois bambins. Côté droit : 2. STUS PETRUS avec clés. 3. VIRGO IMMACULATA. L V Gesta, Toulouse. 4. STUS JOSEPH. Au-dessus de l’entrée : 5. SANCTA CLOTILDA. L V Gesta, Toulouse. (M 12 août 2008)

COUZE (24). Eglise construite en 1895. Dans la claire-voie, des grisailles. Vitraux probablement tous d’A Perrier, 1895. Dans le bas-côté gauche : 1. ST LOUIS ROI DE France. A Perrier à Périgueux, 1895. 2. ST HONORE EVEQUE. 1895. 3. STE JEANNE DE CHANTAL. 1895. 4. STE ELISABETH REINE DE HONGRIE. 1895. 5. ST JEAN BAPTISTE. 1895. 6. ST FRANCOIS D’ASSISE. 1895. Au chevet, trois vitraux : 7. MATER IMMACULATA. 1895. 8. Jésus BON PASTEUR. A Perrier, 1895. 9. ST ETIENNE. A Perrier, Périgueux, 1895. Dans le bas-côté droit : 10. SAINT PIERRE PPN. A Perrier, 1895. 11. SAINTE CLAIRE PPN. 1895. 12. Saint Paul ? avec épée. 13. STE CATHERINE (d’Alexandrie) V ET MARTIR (sic). A Perrier, Périgueux, 1895. 14. ST CHARLES BORROMEE. 1895. 15. L’ANGE GARDIEN en partie masqué par un confessionnal. (S 13 V 2006)

CREON (33) église Notre-Dame. Eglise gothique. Trois paires de lancettes derrière le choeur, celle du milieu figurant le couronnement de la Vierge par le Christ, celles des côtés les quatre évangélistes: 1.2. STS MARCUS EV, STS MATHEUS EV. 3.4. VENI DE LIBANO, VENI CORONABERIS. 5.6. STS IOHANNES EV, STS LUCAS EV. Tous signés J Villiet, 1853?

La CROIX-COMTESSE (17) église Saint-Révérend. Pas de vitraux historiés.

CUNEGES (24). Côté gauche (nord): 1. Evêque terrassant un dragon. F Lagrange, Angoulême. 2. Saint Louis. Derrière le choeur: 3. Jésus bon pasteur. F Lagrange, Angoulême. 4. SVS BARTOLOMEUS. Lieuzère à Bordeaux. 1861? 5. Sacré coeur. 6. Jean Baptiste, ECCE AGNUS DEI. 7. Soldat terrassant un dragon. Côté droit (sud): 8. Marie apparaissant à ? JE SUIS L’IMMACULEE CONCEPTION. 9. Evêque écrivant.

CURZON (85). Vitraux de Lux Fournier, Tours, 1935; d’Henri Uzureau?, Nantes, 1936; de Van-Guy, Vendée, 4-44? (08.04)

DAGLAN (24). Au-dessus du porche: 1. SCS FRONTO. Hri Feur, Bx, 1898. Côté gauche, depuis l’entrée: 2. ST MARTIN PPN. J Besseyrias à Périgueux. 3. SCS IOSEPH portant l’Enfant. Hri Feur, Bx, 1898. 4. SCA ANNA. Hri Feur, Bx, 1898. 5. Un ecclésiastique de profil. Dans deux lancettes derrière le choeur: 6. Christ au Sacré Coeur couronné d’épines. Hri Feur, Bx, 1898. 7. Vierge au coeur transpercé. Hri Feur, Bx, 1898. Côté droit (sud) depuis le choeur: 8. SCS IOHANNES B(aptiste). Hri Feur, Bx, 1898. 9. ANTONIUS DE P(adoue). Hri Feur, Bx, 1898. 10. ST LOUIS PPN. J Besseyrias à Périgueux. (08.94)

DAMPIERRE-sur-BOUTONNE (17) église Saint-Pierre. Pas de vitraux. (02.05)

DOEUIL-SUR-LE-MIGNON (17) église de l’Assomption ?. Cinq vitraux dont un marqué de Toulouse. Un saint Jean Evangéliste, un saint Jean Baptiste. (08.04)

DOLUS d’Oléron (17) église Saint-André. Eglise du XVIIe siècle. A gauche de l’entrée, dans le baptistère : 1. Double lancette de Jésus baptisé par Jean. Sur le côté gauche (ouest?) : 2. Une petite lancette d’abstraction géométrique, probablement du même auteur que 12. 3. Pêche miraculeuse. GP Dagrand, Bordeaux, AD 1889. 4. STVS VICTOR. GD, 1890. 5. LA PECHE MIRACULEUSE. Paul Bony, 1974. 6. SAINT ANDRE A LA MULTIPLICATION DES PAINS. Paul Bony, 1974. Sur le côté droit, en revenant vers l’entrée : 7. GLOIRE A DIEU, PAIX SUR TERRE (Nativité). Paul Bony, 1974. 8. LES NOCES DE CANA. Paul Bony, 1978. 9. STE JEANNE DE VALOIS PRIEZ POUR NOUS. GP Dagrant, Bordeaux, AD 1890. 10 Présentation de Marie au Temple? GP Dagrant, Bordeaux AD 1888. 11. SAINT ANATOLE PRIEZ POUR NOUS. GD, 1890. A côté de l’entrée : 12. Double lancette, abstraction géométrique avec inscription EN SOUVENIR ES ... TION DE CETTE EGLISE, 1960. F Razin, Nantes. M 26 août 2009.

EBEON (17) église Saint-Pierre. Pas de vitraux. (22 mars 2006)

EPARGNES (17) église Saint-Vincent. Eglise dans laquelle on pénètre en descendant des marches. A gauche : 1. VADE IN PACE (Madeleine lavant les pieds de Jésus). G P Dagrant, Bordeaux, Anno Domini 1926 ? 2. DESPONSATA MARIA JOSEPH. G P Dagrant. Puis deux grisailles. Au chevet, fenêtre axiale à deux lancettes : 3. à gauche, SANCTUS EUTROPIUS. 4. à droite, SANCTUS VALENTINUS. Côté droit, deux grisailles, puis, dans une chapelle, deux autres grisailles et : 5. AVE MARIA (Annonciation). Lieuzère ? et Fils, peintres verriers, Bordeaux. Plus loin : 6. CONSACRO MANUS VESTRAS HODIE DOMINO ? GP Dagrant, Bordeaux, 1901? L 4 VII 2011.

ESPELETTE (64) église Saint-Etienne (Jondoni Extebe eliza). Autour du chœur, quatre vitraux, probablement tous de Dagrand, avec un personnage dans le médaillon central : 1. S PETRUS ORA PRO NOBIS. 2. MATER DEI (à l’Enfant) ORA PRO NOBIS. GP Dagrand, Bayonne, date cachée. 3. S JOSEPHUS ORA PRO NOBIS. 4. S PAULUS ORA PRO NOBIS. Dans une chapelle sur le flanc droit, deux petites lancettes récentes de feuillage vert sur fond jaune, signées Ch Carrere ? et Ch C. (L 01 mai 2006)

ETAULIERS (33) église Notre-Dame. Anciennement église Sainte-Madeleine, construite en 1857, néo- gothique. Dans la nef, claire-voie de grisaille. Dans le bas-côté gauche de la nef, depuis l’entrée, quatre fenêtres formées d’une paire de petites lancettes: 1. Jean baptisant Jésus: EGO A TE DEBEO / BAPTIZARI ET TU VENIS AD ME. 1879? 2. Deux saints dont un évêque, monogramme GD (Dagrand), 1879. 3. Jésus et saint Pierre. GD. 4. Saint Louis, GD, 1879, et saint Michel. Dans le bras gauche du transept, deux petites lancettes: 5. Un saint, et saint Joseph à l’Enfant. Inscriptions illisibles. Au chevet, cinq grandes lancettes, surmontées chacune d’un oculus renfermant un écusson: 6. S IOHANNES évangéliste, avec calice. Dans l’écusson, monogramme HF? 7. S MAGDALENA avec onguent. Dans l’oculus, Anno Domini MDCCC? 8. Dans l’axe, reine pas nommée. 9. S FERDINAND, roi en armes. Dans l’écusson, monogramme JV? 10. Reine avec roue dentée (Catherine d’Alexandrie?), le bas du vitrail étant masqué par des planches. Dans l’écusson, monogramme HF? Dans le bras droit du transept, deux petites lancettes: 11. Annonciation: AVE MARIA / GRATIA PLENA. L V Gesta, Toulouse, 1871. Bas-côté droit, en revenant vers l’entrée: 12. Sainte jouant de l’orgue (Cécile?) et sainte avec palme. 13. Marie Alacoque? et apparition de Jésus montrant son coeur. GD 187? 14. Sainte reine et sainte bergère. 15. SANCTA ELISABETH REGINA / PAUPERI PANEM APPENDENS. Au-dessus de la porte, roue à dix rayons, le médaillon central portant les initiales BF. (03.05)

EYMET (24). Tous les vitraux datés sont de 1876, et probablement tous de J Villiet. Dans la claire-voie : des grisailles. Dans le bas-côté à gauche, depuis l’entrée : 1. Jean baptisant Jésus. 1876. 2. QVIS VT DEVS : saint Michel terrassant un démon. 1876. 3. SINITE PARVVLOS VENIRE AD ME : Jésus et des enfants. 1876. 4. médaillon représentant un ange. 5. EGO SVM PASTOR BONVS : Jésus bon pasteur. Monogramme JV, 1876. 6. HOC EST CORPVS MEVM : la Cène. 1876. Au chevet, cinq lancettes. Dans chacune, un personnage figure dans un grand médaillon central, et dans deux médaillons plus petits, l’un en haut, l’autre en bas : 7. SCS PETRVS. 8. SCS JOSEPH. 9 (axe). Vierge Marie. JV. 10. SCA ANNA. 11. SCS JOHANNES (Evangéliste) avec phylactère IN PRINCIPIO ERAT VERBUM. Côté droit, depuis le chœur : 12. DILECTVS MEVS MIHI ET EGO ILLI : Marie recevant la communion de Jésus ? 1876. 13. ET ERAT SVBDITVS ILLIS : Jésus menuisant devant ses parents. 1876. 14. Médaillon représentant un ange. 15. PARVVLVS NATVS EST NOBIS : Nativité. 1876. 16. MAGNIFICAT ANIMA MEA D(omi)NUM : Visitation. 1876. 17. Annonciation. JV, 1876. (D 08 VI 2008)

EYSINES (33) église Saint-Martin. Place de la Victoire. Côté gauche (nord) depuis l’entrée: Dans le baptistère: 1. Saint Jean Baptiste, banderole ECCE AGNUS DEI. Plus loin, double lancette: 2. SCS MEDARDUS. 3. SCS GILDARDUS. Dans le bras gauche du transept: 4. Vierge à l’enfant, en majesté. 1871. Derrière le choeur, trois lancettes, de gauche à droite: 5. S MARTINUS. Monogramme JV, 1863. 6. Jésus en majesté. 1863. 7. S DELPHINUS. JV, 1865. Dans le bras droit du transept: 8. Saint Jean Baptiste. ECCE AGN. 1871. Sur le côté droit (sud) de la nef, double lancette: 9. SCS PETRUS. 10. SC IOSEPH (à l’enfant).

FENIOUX (17) église Saint-Esprit ?. Pas de vitraux historiés. (08.03)

FENIOUX (79) église Saint-Pierre. Dans la nef, fenêtres à quadrillage irrégulier récent. Au chevet trois vitraux : 1. Sacré Cœur de Jésus. J Fournier, Tours, 1879. 2. Jésus, saint Pierre et autres. 3. Sacré Cœur de Marie. J Fournier, Tours, 1879. (M 28 VII 2010)

Le FLEIX (24). Seul le vitrail 1 est signé de J Villiet, possible auteur de tous. Dans la nef, à gauche et à droite, quatre grisailles. Dans le transept gauche : 1. S IOSEPH. Monogramme de J Villiet, date illisible. Avec en bas médaillon de Jésus et Joseph menuisant, en haut médaillon de la mort de Joseph. Au chevet trois vitraux, de gauche à droite : 2. S PETRVS. 3. Christ avec hostie, EGO SVM PANIS. 4. Saint Jean Baptiste ? (légende aveuglée). EGO SVM ... Dans le transept droit : 5. S MATER DEI : Vierge à l’Enfant, avec en bas médaillon de l’Annonciation, en haut médaillon du Couronnement. Au-dessus du portail, vitrail partiellement caché : 6. SANCTVS STEPHANVS. (S 25 avril 2009).

FLOIRAC (33) église Saint-Vincent. Vitraux placés bas, éminemment photographiables. Toutes les fenêtres sont divisées en deux et montrent une scène s’étendant sur les deux parties. A gauche de l’entrée: 1. Jean (à gauche, monogramme JV, 1863) baptisant Jésus (à droite, 1870). On y voit deux bergeronnettes à ventre jaune. Côté gauche (nord): 2. Saint Vincent? tenant un vase et s’adressant à une reine assise à terre. A gauche, 1865. A droite, JV, Bordeaux, 1865. 3. Jésus près d’un puits parlant à une tireuse d’eau. A gauche, 1867. A droite, JV, 1867. 4. Saint Georges (nommé dans le remplage SANCTUS GEORGIUS) terrassant un dragon. A droite, une reine effrayée, et un oiseau jaune et gris. Au chevet, abstractions, mais on voit de là, en se retournant, au- dessus de l’entrée: 5. une rose figurant les quatre évangélistes. Côté droit (sud): 6. la sainte famille (à gauche, JV) et trois rois mages en adoration (à droite, 1863). Beaux lointains. 7. Présentation? de Marie. A gauche, JV, 1865. A droite, 1865. 8. Sainte Catherine (nommée dans le remplage SANCTA CATHARIN). A gauche, sainte reine agenouillée priant, derrière elle un roi, JV, 1865. A droite, soldat dégainant l’épée, 1865. A côté de l’entrée: 9. Martyre de saint Vincent? A gauche, roi, 1864. A droite, saint priant, des hommes allument le bûcher, JV, 1865.

La FLOTTE (17) église Sainte-Catherine. Sur le côté gauche : 1. Jeanne d’Arc. J Besseyrias, 1878. 2. Sainte ? 3. Saint Louis. Besseyrias peintre-verrier, Périgueux. 4. Vierge en gloire. Besseyrias à Périgueux, 1876. 5. Scènes de le vie de Jésus, dont Fuite en Egypte. 1876. 6. Oculus : cœur percé d’un poignard. Autour du chœur, quatre vitraux : 7. Saint paysan. Besseyrias à Périgueux. 8. ST LAURENT. 9. STE CATHERINE (d’Alexandrie). Besseyrias, Périgueux. 10. Saint Vincent de Paul. Sur le côté droit : 11. Oculus : cœur entouré d’épines. 12. Jésus et Pierre en bateau. 13. Sainte ? dominant un dragon. Avec deux jolis petits médaillons de fleurs. Besseyrias peintre-verrier à Périgueux, 1876. 14. Lapidation de saint Etienne ? SEIGNEUR NE LEUR IMPUTEZ POINT CE PECHE. Besseyrias peintre-verrier à Périgueux, 1876. 15. Sainte ? (vision d’un ange avec une flèche). 16. Décapitation de saint ? Besseyrias (etc), 1876. 17. Jean baptisant Jésus : ET BAPTISATUS EST A JOANNE IN JORDANE. Besseyrias à Périgueux, 1878. (J 7 septembre 2006)

FONROQUE (24). Je n’ai trouvé ni signature, ni date (probable XIXe s). Côté gauche (nord) depuis l’entrée, après deux grisailles : 1. SANCTUS STEPHANUS. 2. NOTRE DAME DU SACRE CŒUR : Vierge couronnée à l’Enfant. Au chevet, trois lancettes : 3. SAINT SACERDOS. 4. SAINT JEAN B(aptis)TE. 5. SAINT LOUIS. Côté droit, en revenant : 6. SANCTUS JOSEPHUS à l’Enfant. 7. SANCTA CATHARINA tenant trois flèches et liée à une roue pleine lisse. Suivent deux grisailles. (D 08 VI 2008)

FONTENAY-le-COMTE (85) église Notre-Dame. Eglise gothique du XVe siècle, très remaniée. Nombreuses verrières du XIXe siècle, relatant des épisodes de la vie de la Vierge et du Christ, dont au moins une datée de Tours, 1851. (17 septembre 2005)

FONTENAY-le-COMTE (85) église Saint-Jean. Eglise gothique du XVe siècle, agrandie au XIXe. La plupart des fenêtres sont simplement vitrées de carreaux en losange. Les seuls vitraux sont : 1. dans le mur gauche (nord), une paire de lancettes montrant Jésus (à gauche) baptisé par Jean-Baptiste (à droite). Belles couleurs vives. 2. au chevet, derrière le maître-autel, une verrière en partie cachée par le retable, comprenant quatre lancettes figurant chacune deux épisodes de la vie de saint Jean-Baptiste. Assez mauvais état, visages effacés. En s’approchant on peut apercevoir par un interstice, en bas à droite, la signature A Lusson, Paris, 1868. (17 septembre 2005)

FONTENET (17) église Saint-Vincent. Eglise romane très remaniée. A gauche du chœur : 1. Christ au Sacré Cœur, en partie cassé. 1891. Au chevet, deux lancettes : 2. STS VINCENTIVS tenant une grappe. GP Dagrant, Bx. 3. STS PETRVS, monogramme GD, 1891. Il est probable que les trois vitraux sont de Dagrant, 1891. (22 mars 2006)

LA FORCE (24) église Saint-Victor. Seuls les vitraux 4-5-6 sont signés L V Gesta, de Toulouse, qui est le possible auteur de tous. Côté gauche de la nef, entre deux grisailles : 1. Vitrail à trois médaillons, figurant de haut en bas STA HONORINA (reine), VIRGO IMMACULATA, SS (sic) MARGARITA. Dans le bras gauche du transept, entre deux grisailles : 2. SANCTUS JOSEPH. Au chevet, cinq lancettes, de gauche à droite : 3. SANCTUS PANTALEONUS, avec épée. 4. SANCTUS VICTOR, soldat romain. 5. PASTOR BONUS, Jésus. 6. SANCTUS PETRUS. 7. SANCTUS IOANNES B. Dans le bras droit du transept, entre deux grisailles : 8. VIRGO IMMACULATA. Côté droit de la nef, entre deux grisailles : 9. Vitrail à trois médaillons, figurant de haut en bas STUS ROCHUS, STUS FRANCISCUS S(alles), MARG MARIA AL (avec Sacré Cœur). Au dessus du portail, des grisailles. (S 25 avril 2009).

FORTALEZA (Ceará, Brésil) église (Saint-François) du Santuário sagrado Cor de Jesus, Frades capuchinhos. Pas de vitraux mais certaines fenêtres étaient garnies de carreaux, de telle sorte que six carreaux verts formaient une croix, encadrée de carreaux jaunes (couleurs nationales). (J 12 juillet 2007).

FORTALEZA (Ceará, Brésil) église Nossa Senhora do Carmo. Place dite des Lions. Pas de vitraux. (V 13 juillet 2007)

FORTALEZA (Ceará, Brésil) cathédrale Chevet inaccessible, à cause de travaux. Dans un oculus au-dessus du portail central, des armoiries et les mentions : BÊNÇÃO DA PEDRA FUNDAMENTAL 15-8-1939, CERIMÔNIA INAUGURAL 22 DE DEZEMBRO DE 1978. Les deux portails latéraux de la façade comportent chacun un vitrail en demi-cercle, celui de la gauche en entrant représentant Jésus, celui de droite saint Pierre. Loin en hauteur au-dessus du portail central, une rose en huit parties figurant des anges, et dans le médaillon central un saint avec un lys. Bas-côtés de la nef centrale, douze lancettes rectangulaires réparties en trois paires de chaque côté. Chaque lancette représente un apôtre non nommé mais muni d’un attribut. Chaque paire de lancettes est surmontée d’un oculus figurant un pape. Bas-côté gauche, depuis le transept : - André (croix en X), Pierre (clés) et PIO IX. - Barthélemy (couteau), Jacques le majeur (bâton) et LEAO XIII. - Jean (coupe), Thomas (équerre) et PIO X. Bas-côté droit, depuis l’entrée : - Matthieu (livre), Philippe (croix) et BENTO XV. - Jude (hallebarde), (massue) et PIO XI. - Simon (scie), Matthias (hache) et PIO XII. Claire-voie de la nef, seize lancettes réparties en quatre paires de chaque côté, représentant des personnages de l’Ancien Testament. Claire-voie de gauche, depuis l’entrée : - AGEU et SOFONIAS. - ISAIAS et JEREMIAS. - DANIEL et EZEQUIEL. - ZACARIAS et MALAQUIAS. Claire-voie de droite, depuis le transept : - MOISES et AARAO. - ADAO et EVA. - NOE et SEM. - ABRAHAO et MELQUISEDEC. Transept gauche, de haut en bas : - une rosace à huit partie figurant des anges, et dans le médaillon central un calice et une hostie. - sept lancettes rectangulaires représentant de gauche à droite SAO TARCISIO, SANTA JULIANA DE FALCONIERE, SANTA ROSA DE LIMA, SAO THOMAS DE AQUINO, STA CATARINA DE GENOVA, SAO PASCOAL BAILAO, SANTA MARIA MADALENA DE PAZZI. - une chapelle avec trois lancettes figurant ST GABRIEL, ST RAFAEL, ST MIGUEL. Transept droit, de haut en bas : - une rosace à huit pans figurant des anges, et dans le médaillon central le sacré cœur de Marie. - sept lancettes rectangulaires montrant des scènes de la vie de Jésus, de gauche à droite : présentation au temple?, fuite en Egypte, Jésus et les docteurs, portement de croix, crucifixion, descente de croix, mise au tombeau. - une chapelle avec trois lancettes représentant trois apparitions de Marie. Claire-voie autour du chœur : vingt-cinq lancettes groupées en paires, sauf les cinq du chevet. De gauche à droite : - ELIAS et ELISEU. - JUDITH et ESTER. - MATATIAS et ELEASAR. - SAO BASILIO et STO AGUSTINHO. - SAO BENTO et SAO FRANCISCO. - JOAO 4-7-30 (Jésus et la Samaritaine). - JOAO 2-1-11 (noce de Cana). - JOAO 6-1-15 (multiplication des pains). - MATEVS 22-1-14 (noce d’un roi). - LVCAS 24-13-35 (repas avec les disciples à Emmaüs). - OSEAS et JOEL. - JONAS et MIQUEAS. - HABACUC et NAHUM. - ABDIAS et AMOS. - GEDEAO et JUDAS MACABEU. Nombreux autres vitraux dans les recoins du transept, au chevet invisible à cause des travaux, et multiples oculus à motifs géométriques. (S 28 juillet 2007)

FOURAS (17). Vitraux de G-P Dagrant. (07.04)

La FOYE-MONJAULT (79) église Saint-Simon. Pas de vitraux. (25 septembre 2005)

FRONTENAY-ROHAN-ROHAN (79) église Saint-Pierre. Eglise romane fondée au XIe siècle, remaniée. Sur le côté gauche, après une grisaille : 1. S GAUDENTIUS. 2. S HILARIUS. 3. Dans un médaillon surmontant la double lancette de st Gaudent et st Hilaire : sainte Macrine (d’après le site du diocèse). 4. PIERRE. Banderole ETANT SORTI DE LA … (cf Luc). C A B(oinot), 1853. Dans le mur est : 5. A gauche du chœur, double lancette portant l’acronyme IHS et le monogramme AM, surmontée par un médaillon de saint Joseph ? 6. Derrière l’autel, grande fenêtre ronde à décoration florale. 7. A droite du chœur, belle verrière triangulaire : Anne faisant lire Marie. Sur le côté droit, double lancette représentant : 8. A gauche, CHRISTVS SALVATOR tenant un livre ouvert où est écrit EGO SVM VIA VERITAS ET VITA (cf Jean). 9. A droite, MATER CHRISTI. Les deux personnages sont représentés debout sur un petit nuage, leurs traits sont dessinés avec grande finesse. Plus loin à droite : 10. SACRE CŒUR DE MARIE : Vierge à l’Enfant, avec en bas Nativité. Charlemagne à Toulouse, 1872. Au-dessus du portail ouest : 11. LEXIT PROPHETAE QUE AD JOANNEM. (Jean Baptiste). (01 juin 2005)

GARDONNE (24). Dans l’entrée, à gauche: 1. ST JOSEPH. Après l’entrée, à gauche, mur ouest, dans un oculus: 2. Apparition de Jésus à une sainte. Côté gauche (nord) depuis l’entrée: 3. SCS PAULINUS. 4. SCA ANNA, avec Marie enfant. M Feur, Bx, 1911. 5. Saint terrassant un dragon. Derrière le choeur: 6. SANCTUS IOSEPH. Hri Feur, 1899. 7. SANCTUS PAULUS. 1899. 8. SANCTUS IOHANNES B (noter la hanche sensuelle). 1899. 9. SANCTUS IACOBUS MI. Hri Feur, Bx, 1899. Côté droit (sud) depuis le choeur: 10. SANCTA MATER DEI, à l’Enfant. M Feur, Bx, 1911. 11. SCS HENRICUS, roi, tenant un sceptre et une statuette de Vierge à l’Enfant. M Feur, Bordeaux, 1911. 12. SCA GERMANA. M Feur, 1911. (M sphérique). Mur ouest, côté sud: 13. Apparition de la Vierge à ? Dans l’auréole: JE SUIS L’IMMACULEE CONCEPTION. Hri Feur, Bx, 1899. Au-dessus de la porte: 14. Sacré Coeur. Dans l’entrée, côté sud, deux vitraux: 15. SANCTA MARIA. 16. Vitrail comportant deux médaillons, saint Pierre & une adoration des mages.

GRADIGNAN (33) église Saint-Pierre. Eglise construite en 1864-1867. De chaque côté de la nef, trois paires de lancettes de grisaille anonyme. Bras gauche du transept, après une grisaille: 1. deux lancettes jumelles, à trois médaillons superposés, figurant à gauche des scènes de la vie de Marie, dont une Annonciation, 1873; à droite des scènes de la vie de Jésus, dont la Nativité, l’adoration des Mages, 1873. 2. Puis une autre lancette à trois médaillons, de bas en haut: mort de Marie, Marie en gloire, Sainte Trinité. Autour du choeur, sept lancettes, dont deux grisailles, et cinq historiées, de gauche à droite: 3. STS IOANNES E. 1893. 4. S PETRVS. 5. Jésus: EGO SVM PASTOR BONVS. 6. S PAVLVS. 7. STS BERNARDVS. GP Dagrant, Bordeaux, anno domini 1893 (probable auteur des quatre précédents). Bras droit du transept: 8. une lancette à trois médaillons superposés: scènes de la vie de Joseph (au centre, pratiquant la charpenterie). 9. une paire de lancettes à trois médaillons, toutes deux datées de 1873: scènes de la vie de la sainte famille, dont le mariage de Marie et Joseph, l’adoration des bergers, la fuite en Egypte. Au-dessus de l’entrée, rosace largement masquée par l’orgue, et figurant des armoiries. (02.05)

GRANDJEAN (17) église Saint-Barthélémy ?. Pas de vitraux historiés. (08.03)

GUJAN-MESTRAS (33) église Saint-Maurice. Sur le côté gauche : 1. Dans le baptistère, Jean baptisant Jésus. 2. SCS LVDOVICVS REX. 3. SCA GERMANA bergère. Monogramme de HF, Bordx, 1878. 4. SCS PETRVS. HF, Bordx, 1878. 5. SCA COECILIA. 1878. 6. Saint Michel. 1878. De part et d’autre du chœur, deux vitraux : 7. à gauche, SANCTVS MAVRICIVS. 8. à droite, saint Maurice ? Dans son auréole : NOS CHRISTIANI SVMVS. Sur le côté droit : 9. SCA MATER DEI. HF, Bordx, 1878. 10. SCS JOSEPH. HF, Bordx, 1878. 11. SCA MAGDALENA. Signature effacée (HF), 1878. 12. S JOHANNES B. HF, Bordx, 1878. Dans le mur ouest, en hauteur, de part et d’autre de l’entrée, deux fenêtres rondes : 13. à gauche, sainte Catherine d’Alexandrie. Feur. 14. une sainte reine française. Feur. (15 avril 2006)

Le HAILLAN (33) église Notre-Dame de la Merci. Rue Georges Clémenceau. Bras gauche (nord) du transept: 1. Apparition de Jésus au Sacré-Coeur à une religieuse (style XIXe). 2. Représentation quasi abstraite du Sacré-Coeur de Jésus. Mirande, (19)89. 3. Evêque. Derrière le choeur, cinq lancettes, de gauche à droite: 4. S CRISTINA. 5. S JOSEPH (à l’enfant). G P Dagrant. 6. MATER MISERICORDIAE, Vierge à l’enfant. En bas, prisonnier implorant. 7. S MATTHAEUS. G P Dagrant. 8. S MARGARITA, avec croix et palme. Bras droit (sud) du transept: 9. Vierge à l’enfant. 10. Abstraction signée Mirande. 11. Anne et Marie? Noter les jolis lointains gris violet dans 9 et 11.

HASPARREN (64) église Saint-Jean-Baptiste. 1. Dans l’angle nord-ouest, soit à gauche en entrant par le portail, une grande verrière contemporaine, où l’on distingue une échelle, des symboles, et l’inscription KVRVTZEA OI. Jean Lesquibe, Anglet. 2. Dans l’angle opposé, une verrière similaire, avec l’inscription AGVR MARIA. 3. Un troisième œuvre de même facture est un panneau en demi-cercle, au- dessus de l’entrée latérale sud, où l’on distingue l’Agneau pascal, un chrisme et les initiales JB. Dans le bras gauche du transept : 4. fenêtre de trois lancettes montrant les trois crucifiés. C Champigneulle, Bar-le-Duc, 1882. Au chevet, cinq lancettes séparées, représentant chacune un saint en pied, nommé dans son auréole : 5. S FRANCISCVS DE ASSISIO. 6. SANCTUS IOSEPH. 7. dans l’axe, Jean-Baptiste. 8. SANCTVS IOHANNES l’Evangéliste. 9. STVS DOMINICVS. Dans le bras droit du transept : 10. fenêtre de trois lancettes, montrant l’Assomption. Probablement de Champigneulle comme le n° 4. Dans une galerie en hauteur : 11-24. série de quatorze vitraux anonymes figurant le chemin de croix. Ils sont légendés en basque (JESUS HILTCERA CONDENATUA…) et groupés en trois paires de chaque côté de la nef, sauf le premier et le dernier, qui se trouvent isolés dans les bras du transept (le premier côté nord, le quatorzième côté sud). (L 01 mai 2006)

HENDAYE (64) église Saint-Vincent (Bixintxo eliza). Belle église construite en 1598, très remaniée. Les seuls vitraux historiés sont dans le transept, qui compte dans chaque bras trois fenêtres, deux droites surmontées d’une ronde entre les deux. Transept gauche : 1. Fenêtre de gauche : Vierge à l’Enfant (DEUS ADJUVIT PER MARIAM) et saint Pierre (TIBI DABO CLAVEO (sic) REGNI COELORUM). Dans des médaillons situés en bas, le mariage de Marie et Joseph, et la pêche miraculeuse. 2. Fenêtre de droite : Saint ? blessé. E Perriat, Bordeaux. 3. Au centre de la fenêtre ronde, un ange. Transept droit : 4. Fenêtre de gauche : Jean baptisant Jésus, 1880. 5. Fenêtre de droite : Jésus bon pasteur, 1881. 6. Au centre de la fenêtre ronde, calice et feuillages. Les vitraux sont peut-être tous de Perriat. Dans l’entrée de l’église se trouve une mosaïque (l’ensevelissement du Christ) signée du verrier Mauméjean. (D 30 avril 2006)

HONDARRIBIA / FUENTERRABIA (Espagne) église Nuestra Señora de la Asunción y de la Manzana. Eglise gothique avec clocher baroque. Sur le flanc gauche : 1. Fenêtre ronde masquée : Vierge à l’Enfant. 2. Anges : PANEM ANGELORUM… 3. Double lancette : baptême par saint ? 4. Verrière de trois lancettes, en partie assombrie : cérémonie. 5-6. Au-dessous, dans une chapelle, deux petits vitraux d’anges. Au chevet, diverses armoiries et symboles. Dans une fenêtre à droite du chœur, deux lancettes : 7. Vierge à l’Enfant. 8. Saint moine. Sur le flanc droit, en revenant : 9. Fenêtre ronde de Joseph à l’Enfant. 10. Verrière de quatre lancettes : Juan de Dios désarçonné et secouru par la Vierge. J H Maumejean Fratres… 11. Fenêtre de trois lancettes montrant une cérémonie ayant eu lieu, selon une date inscrite dans le remplage, le 1° de julio 1638. F Casadevante argto, Maumejean H(erman)os, Paris San Sebastián, 1911. 12. Fenêtre de trois lancettes montrant un serment : JURAMENTO DE GUIPUZCOA … JUNTAS DE FUENTERRABIA … 1620. Mauméjean, 1914. A côté du portail : 13. Jean baptisant Jésus, J Maumejean, Biarritz. (D 30 avril 2006)

ISSIGEAC (24). A gauche de l’entrée, vitrail rond: 1. Jean baptisant Jésus, ECCE AGNUS DEI, J V (Joseph Villiet) 1871-1872. Côté gauche (): 2. SCS CAROLUS B. J V 1871. 3. SCS EPARCHIUS. SURSUM CORDA. J V 1871. 4. Saint enchaîné et archange. 1871. 5. SCS IOSEPH à l’Enfant. 1871. Chapelle: 6. SCA ELISABETH & SCS IOHANNES B. 7. Apparition de Jésus à Marie Alacoque: VOILA CE COEUR QUI A TANT AIME LES HOMMES. Choeur: 8. Saint à faucille. 1871. 9. S LUDOVICUS. 10. Jésus. J V 1871. 11. S ARCULPHUS. Deux moines (sts Félicien & Cybard?). DE LOCIS SANCTIS LIBELLUS. En bas, SC M INTERROG / STUS ARCULPHUS (inversé). Restauré par Dagrant, 1869? 12. Saint martyr avec livre. 1871. Chapelle: 13. Couronnement de la Vierge. 14. Assomption de la Vierge. J V. Côté droit () depuis le choeur: 15. SCA CATHARINA (roue). J V 1871-1872. 16. S MARTHA (dragon). 17. SCA IOHANNA C. avec jeune fille. 1871. 18. SCA MARGARETHA. J V. Au bout: 19. SCA IOHANNA V (Jeanne de Valois).

La JARRIE (17) église Sainte-Madeleine. Seulement deux vitraux historiés. 1. Au chevet, VIRGO IMMACULATA. 2. A droite, SANCTA MATER DEI à l’Enfant. Anglade, à Paris ?, AD 1911 ? (15.05.05)

JAZENEUIL (86) église Saint-Jean-Baptiste. Eglise romane du XIIe siècle. Plusieurs fenêtres à simples carreaux losangés. Au chevet, trois jolis vitraux historiés : 1. S LVDOVICVS REX. Guérithault, 18… 2. Jean baptisant Jésus, banderole ECCE AGNUS DEI. Frères Guérithault à Poitiers, 1869. 3. S ALODIA. D’après un panneau, ces trois vitraux sont des frères Guérithault, 1869. 4. Au-dessus de l’entrée, abstraction horrible (selon un panneau, « L’eau purificatrice », par Thierry Gilhodez, Sannois (95), 1999). (03 août 05)

JERICOACOARA (Ceará, Brésil) igreja Nossa Senhora de Fátima. Petite église en pierre rouge foncé. Les fenêtres latérales sont vitrées d’abstractions multicolores. En façade, trois vitraux : les deux latéraux, identiques, représentent une personne priant ; celui du milieu un paysage avec un rayon de soleil et une colombe. (J 26 juillet 2007)