Maitre d’ouvrage : ABLAINCOURT ENERGIES

£ ¥ ¤ £ ¢ ¡ P parc éolien d’Ablaincourt (80)

  ¨ ¦  ©      © ¨ § § ¦ C -Pressoir, Hyencourt le Grand, Marchélepot, et

Résumé non technique de l’étude d’impact santé et environnement

Juin 2015 Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

Les auteurs de ce document sont : ATER Environnement Delphine DEMEAUTIS ALHYANGE ACOUSTIQUE CPIE VALLEE DE LA VALOREM 8   % T ! + ) . 2 2  t  N  # T N T M #  $ K $   M # # " 8   2 ) 5 . 5 ) / . 1 + ' ( % $ # " !     L w v w u g r h y h r r c b z p r h { h i n q f i b g k h v w u w V L V V Q V $ Q  O # S  S O R   U  O      O  S #  q h b i n k f i g 1 * * ' / . , K O S   R U * *     !   , ' ' ( - & + . 3 * * ) ) /  S S  { r h z y o n i h g f c b a x _ . * ( ( Z Y X h W r 6 q b h p f o n i b f c m k j h i h g f c b a ` _ # " $ % " 1 2 0 & 6 2 4 0 5 6 7   SU  O   Y 3 , ~ X ' € ' ,  , " [ M $ # N " " # [ # [ [ T 0 & 0 7 & 5 2 5 & 0 6 X 2 0 2 0 0 5 8 T )  ! $ L : 03 60 40 67 16 3 X + 1 3 3 5 3 8 T 8 T 8 T ) ) : 04 90 37 49 84 ) : 09 72 26 07 07 : 03 22 33 24 24 8 T ) : 05 56 49 42 65

@ < G A F E B A @ ? > < > = < ; : 9 l @ J = G e < > < e e E @ ; I e H < > E : = } | < ; d : F ] < B 9 G < @ J = < ^ e A @ E F ] ; G 9 A < > < B = < e ; \ d l < B > E : = < ^ e A s \ l A F G ] < 9 E B e A @ ^ > < @ E l A I F G < e e E ? = < e ; l < : > E : = < ; ^ @ < e H < Rédacteur de l'étude d'impact, Coordination Expertise paysagère Expertise acoustique Expertise naturaliste évaluation environnementale Etude d’ombres

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‡ † „ ƒ ƒ ‚

1 Cadre réglementaire ______5 2 Contexte énergétique des énergies renouvelables ______7 3 Pourquoi de l’éolien ______9 4 Présentation du Maître d’ouvrage ______11 5 Un projet local et concerté ______13 6 Le site et son environnement ______17 7 Justification du choix du projet ______29 8 Caractéristiques du projet ______35 9 Impacts du projet ______39 10 Synthèse générale ______57 11 Table des illustrations ______59

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‹ Š ‘ ˆ   ‹ Ž ‹  Œ ‹ Š ‹ Š ‰ ˆ e @ E ; ^ A “ ’ Picardie expérimente pour une durée de trois ans, une simplification administrative de la Sa délivrance aux services de l’Etat permet d’informer les services et constitue une des pièces

procédure d’autorisation d’un parc éolien nommée : Autorisation Unique. Cette expérimentation officielles de la procédure de décision administrative < l .l º permet de juger de la pertinence du (prévue par le décret n° 2014-450 du 2 mai 2014) vise à perm ettre la délivrance d’un « Permis Unique » projet, notamment au regard des critères environnementaux, et des mesures prises pour favoriser son réunissant l’ensemble des autorisations nécessaires à la réalisation d’un projet soumis à autorisation intégration. au titre de la législation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (les parcs éoliens entrant sous la rubrique 2980 des ICPE depuis le 23 août 2011).

L’ AutAutorisation Unique rassemble ainsi : 1.2. Le résumé non technique de l’étude d'impact

¡ Ÿ ž  ™ › ˜ – œ › š ™ ˜ §— – • ” ; < @ ; 9 @ G ] e E £ < B ] ; > @ < ¢ < § ’ ; Le présent document présente les différentes parties de l’étude d’impact de façon claire et concise.

¬ ¥ š › – œ œ ¥ ¨ ¦  › œ « ˜  ¥ ª ¥ © ¨ › š § ¦ ¤ ¥ ¤  ™ › ˜ – œ › š ™ ˜ §— – • ”

¬ ¥ š › – œ œ ¥ ¨ ¦  › œ « œ ¥ ¦ ­ ¦ ˜ ™ š ° œ ¥ ¨ ± ° œ ¥ • ¤  ™ › ˜ ¨ — š ˜ œ ¥ ¤ ¥ ¤  ™ › ˜ ¨ › ¤ š ¥ ˜  › • ¯ ®  ™ › ˜ – ­ ™ š ¦ §¤ – ” C’est un document : ¥ › ­ š ¥  ¡ • ¯ ¥ ¤ ¥ ¤ ™ Ÿ — ¤ ¥ š ˜ › ˜ — – «  ™ › ˜ – œ › š ™ ˜ — – • ” ² § « ˜ ¨ – ° ª › • ¤ ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¯ ¥ ¤ ¦ š – §° ¦ »

¶ < 9 ³ ; ^ E ^ d A < B @ ¼ G : A @ A : “ § · Le dosdossier de demande d’autorisation du Permis Unique contient en autre : @ G ] = 9 l l ½ “ § < B G e < > < ] l ; A A ^ > @ 9 < B e A > < B < l @ < G e @ < d ] < B J ; G : < ´ ? E @ 9 E d A ; 9 ³ “ § Le dossier“ administratif démontrer ses capacités techniques et financières pour exploiter cette installation ; Il permet de faciliter la prise de connaissance par le public de l’étude d’impact, d’en saisir les enjeux § L’étude de dangers et son résumé non technique doit démontrer que cette installation ne et de juger de sa quali té. En cas d’incompréhension ou de volonté d’approfondissement, le recours à représente pas de risque sur les biens et les personnes. Elle met en évidence notamment l’étude d’impact est toujours possible. l’ensemble des barrières de sécurité relative à l’installation ; § L’étude d’impact sur l’environnement et son résumé non technique qui s’attache principalement à prendre en compte les e ffets de cette installation sur l’environnement, notamment sur les aspects paysage, faune, flore, acoustique, eau … Ainsi, le présent document que vous êtes en train de lire correspond au résumé non technique de l’étude d’impact sur l’environnement ; § Les pièces propres au « ancien » permis de construire.

1.1..1. RappelRappel des objectifso d’une étude d'impact sur

l'environnement

La société « Ablaincourt Energies – SARL AU », qui porte le projet, a été amenée à faire réaliser une étude d’impact sur l’environnement afi n d’ évaluer les enjeux environnementaux liés à son projet

G e E > A e < ¶ @ < \ : @ < \ : < @ µ G < , les mesures à mettre en place pour la protection de l'environnement et l’ insertion du projet.

PouPourr cce faire, l’étude d’impact :

§ · nalyse tout d’abord le site et s on environnement (état initial),

§ ¸ écrit le projet dans son ensemble et justifie les choix au regard des enjeux du site,

§ ’ iste les impacts résiduels du projet sur son environnement direct et indirect,

§ ¹ épond à ces impacts par la mise en place de mesures visant à les supprimer, atténuer ou compenser,

§ º xpose les méthodologies ayant servi à sa réalisation.

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Carte 1 : Panorama 2014 de de l’énergie éolienne en (source : SER, 2015)

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‹ Á À ‘  ‹ Œ Š ‹  ‹ ‹  ¿ ‹   ¾ DES ENERGIES RENOUVELABLES

2 - 1 Au niveau mondial 2 - 3 Au niveau français

Depuis la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement Pour la France, l’objectif national est de produire 23% de l’énergie climatique, rédigée pour le sommet de la Terre à Rio (ratifiée en consommée au moyen de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2020. 1993 et entrée en vigueur en 1994), la communauté internationale Cet objectif s’inscrit dans la continuit é des conclusions du Grenelle de tente de lutter contre le réchauffement climatique. Les l’Environnement – augmenter de 20 millions de tonnes équivalent pétrole gouvernements des pays signataires s’engagent alors à lutter notre production d’énergies renouvelables en 2020. contre les émissions de gaz à effet de serre. Passer à une proportion de 23% d’énergies renouvelables dans la Réaffirmé en 1997, à travers le protocole de Kyoto , l’engagement des 175 pays signataires est de faire consommation finale d’énergies cor respond à un doublement par rapport à baisser les émissions de gaz à effet de serre de 5,5% (par rapport à 1990) au niveau mondial à 2005 (10.3%). Pour l’éolien, cet objectif se traduit par l’installation de 25 000 l’horizon 2008 -2012. Si l’Europe et le Japon, en ratifiant le protocole de Kyoto prennent l’engagement MW, à l’horizon 2020, répartis de la manière suivante : 19 000 MW sur terre et 6 000 MW en mer. de diminuer respectivement de 8 et 6 % leurs émanations de gaz, les Etats-Unis d’Amérique (plus gros

producteur mondial) refusent de baisser les leurs de 7%. Le parc éolien en exploitation à la È fin< B 2014e E ; G A G atteinte < > ^ 9 9A 120< e 9 G MW; E ] ¶ 63 MW (+11,8 %) par rapport à l’année précédente (source : Bilan électrique RTE, 2014). En 2014, le parc Les engagements de Kyoto prenant fin en 2012, un accord international de lutte contre le national éolien a continué son développement sur un rythme d’environ 80 MW installés en plus chaque = \ Í Ì Ë É < @ B e ; < G G A @ 9 E d ¶ µ Ê G É @ } E d d A @ @ A d réchauffement climatique devait prendre sa succession lors du Sommet de Copenhague qui s'est mois. La production éolienne a progressé deÆ 6,7 % déroulé en décembre 2009. Mais le Sommet de Copenhague s'est achevé sur un échec, aboutissant à un accord a minima juridiquement non contraignant, ne prolongeant pas le Protocole de Kyoto. 2000 L’objectif de ce sommet est de limiter le réchauffement de la planète à +2°C d’ici à la fin du siècle. Pour cela, les pays riches devraient diminuer de 25 à 40% leurs émissions de GES d’ici 2020 par 1800 rapport à celles de 1990. Les pays en voie de développement ont quant à eux un objectif de 15 à 30%. 1600

1400 2 - 2 Au niveau européen 1200 Î Î Î Ï

Le Conseil de l’Europe a adopté le 9 mars 2007 une stratégie « 800 pour une énergie sûre, compétitive et durable », qui vise à la fois à garantir l’approvisionnement en sources d’énergie, à optimiser les 600 consommations et à lutter concrètement contre le réchauffement 400 climatique. 200 Dans ce cadre, les 27 pays membres se sont engagés à mettre en Î Ú ×

œuvre les politiques nationales permettant d’atteindre 3 objectifs ê Ö åæ Ý Ù

majmajeurs au plus tard en 2020. Cette feuille de route impose : ä Corse

Û

Alsace Centre

à é

Picardie Lorraine × Ø Û B

§ de réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre, Limousin

Bretagne

Auvergne Aquitaine

âã Bourgogne ¥ ¤ « › ¥ ˜ — ¦ ­ š ¥  ¦ ¦ ˜ › ¨ – ¨ › § § ¥ š — ¥ ¯ š ¥ š ™ › ¯ ¦ ª – • ¤ Å Ä Ã Â × ØÐÒ § d’a Guyane-973

ØÐ Rhône-Alpes

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Mayotte-976 Ile-de-France á

× Midi-Pyrénées ] e A B ] < l ? A l < I 9 E e < @ ] < ; ] ^ @ < < µ B e G @ @ < } G A @ d E d A l < B

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Franche-Comté

Pays de Pays la Loire La Réunion-974 La § leur Martinique-972 Ô×

à

Guadeloupe-971

Poitou-Charentes

Basse-Normandie Haute-Normandie

consommation énergétique finale contre 10% aujourd’hui pour Nord-Pas-de-Calais Polynésie Française Polynésie èÝ æÞ

× ØÙ Languedoc-Rousillon ß Ð ÕÖ× ØÙÚ ÑÒ ÓÔÒ Û×ÖÖ× Ò

l’Europe. ç

×Ö Saint-Pierre-et-Miquelon

ÝÞ Ú Au cours de l’année 201 4, la puissance éolienne installée, à travers l’Europe a été de 12 819 MW dont Ü 11 791 MW était dans l'Union Européenne (source : EWEA, 2015) soit 3,8 % de plus par rapport à Figure 1 : Puissance installée par région sur le territoire national (source : thewindpower.net, 01/02/2015) 2013. Sur les 11 791 MW installés dans l'Union Européenne, 10 308 MW ont été installés sur terre et 1 483 MW en offshore.

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2 - 4 L'éolien en région Champagne-Ardenne 1000 Le Schéma Régional Eolien 900 800 Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement fixé par les lois Grenelle, la région Picardie a mis en 700 place son Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), arrêté le 14 juin 2012 . L’un des volets de ce 600 schéma très général est constitué par un Schéma Régional Eolien (SRE), qui détermine quelles sont 500 les zones plus favorables à l’accueil des parcs et quelles puissances pourront y être installées en vue 400 de remplir les objectifs régio naux d’ici à 2020 . 300 200 ð Les communes d’ Ablaincourt-Pressoir, Hyencourt-Le-Grand, Marchélepot et Licourt

ò ñ ï î í ì ë nt une zone favorable au développent de l’éolien. 100 0 La répartition des puissances à installer entre chaque région a été proposée par le Ministère aux     A Somme Oise

Préfets de Région (Circulaire 06/06/10).       $  # %      N 151 433 142  # $  $  !   "  !    ) ' & 346,1 908,35 308,4 Les hypothèses basse et haute sont valables pour l’ensemble du territoire afin d’atteindre l’objectif de 19 000 MW de puissance installée d’ici 2020. Ces hypothèses sont ensuite déclinées dans chaque Figure 3 : Puissance éolienne installée par département pour la région Picardie, en MW (source : région. thewindpower.net, 01/02/2015)

û ú ö ú õ ý ô ü ó û ú ù ø ÷ û ÷ H ý ø û ú ù ø ÷ ö õ ô ó ¤ ú û £ £ û ¢ ¡ ö ( ( ÿ þ ¤ ú û £ £ û ¢ ¡ ö ( ( ¥ þ ð La puissance installée pour le département de la Somme est de 908,35 MW, très loin § ¦ û û ¢ R © ý ¨ ¢ P Ë 6 9 È                d Tableau 1 : Nombre d’éoliennes à installer par an en Champagne -Ardenne (source : circulaire du 06/06/10)

Etat des lieux

Le parc régional en activité est composé de 132 parcs éoliens pour une puissance totale de 1 563 MW au 01 février 2015 répartie sur 726 éoliennes.

90

80

70 60

50

40 30

20

10 0

    A Somme Oise

    $  #  "  !       N 32 77 23

Figure 2 : Nombre de parcs construits par département pour la région Picardie (source : thewindpower.net,

01/02/2015)

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 ‹ ‰ ‘ ¾ Á À Š Á ¾ ’EOLIEN ] < œ ¥ ¯ ¯ ¥ › ª š – ° ˜ ¥ œ ¥ œ ª — ™ ¥  š ˜  ™ œ › — © • ¤ š — — – ™ ’ raisons de+ choisir l’énergi* e éolienne a 3 - 5 Une énergie aux bénéfices locaux 3 - 1 Une énergie propre, renouvelable et locale 30% à 40% des coûts liés aux travaux de réalisation du site sont investis auprès d’entreprises régionales (génie civil, infrastructures électriques, ingénierie, exploitation et maintenance des L’énergie éolienne est renouvelable, produite et consommée éoliennes…). Pour l’exploitation du parc éolien, un emploi sera créé sur place. localement et ne rejette ni CO2, ni déchets toxiques et sa source est gratuite. Elle s’inscrit donc idéalement dans la perspective De plus, l’implantation d’éoliennes permet aux propriétaires et exploitants d’obtenir un revenu d’une politique du développement durable et dans le respect de accessoire dans le cadre d’un bail de mise à disposition de son terrain. Par ailleurs, l’emprise au sol la volonté locale. des éoliennes étant très faible, le terrain reste disponible pour l’exploitation agricole.

3 - 6 Une réversibilité totale Figure 4 : Comparaison des rejets atmosphériques pour une production électrique équivalente à partir de sources à flamme Le démantèlement d’un parc n’occasionne pas de frais, puisque celui -ci est anticipé et intégré dans la conventionnelles (Charbon, Fioul et Gaz) (source : Winstats, 2009) rentabilité du projet. Des garanties financières sont mises en place par l’expl oitant du parc pour assurer, même en cas de défaillance de ce dernier, le démantèlement des parcs.

3 - 2 Une énergie de diversification La durée de vie des éoliennes étant de 20 à 25 ans, leur impact visuel sur le paysage est limité dans le temps. La déconstruction ne laisse pas traces et ab outit à la remise à l’état initial du milieu.

Selon les objectifs nationaux, 20% de l’énergie consommée devrait être d’origine renouvelable en 2020. Le recours à l'éolien contribue à diversifier les sources et à réduire la dépendance vis-à-vis des 3 - 7 Une énergie rentable énergies non renouvelables.

Au cours de son exploitation, une éolienne produit 40 à 85 fois plus d’énergie qu’il n’en faut pour la 3 - 3 Une énergie pleine de perspectives construire et la démanteler. Elle est donc « rentabilisée », en terme énergétique dès les premiers mois de son installation.

Nouveau domaine de recherche pour les écoles techniques, secteur créateur d’emplois : l’énergie D’un point de vue économique, le coût de l’électricité éolienne est stable et indépendant des variations éolienne est résolument tournée vers l’avenir. qui affectent les sources d’énergie fossiles, et tend déjà à devenir meilleur marché que celles -ci (Gaz,

Charbon et Fioul). Une étude récente publiée par l’EWEA (European Wind Energy Association) indique que le potentiel

en création d’emplois est considérable. On estime à un peu plus de 15 le nombre d’emplois (directs et indirects), générés potentiellement par l’installation d’ 1 MW, avec une contribution forte des métiers 3 - 8 Une énergie plébiscitée liés à la fabrication d’éoliennes et de composants qui concentrent près de 60 % des emplois (directs) de la filière. D’autre part, des sondages réalisés auprès de la population française révèlent la façon positive dont est perçue l’énergie éolienne, qualifiée de « propre, sans déchets, écologique et comme étant une 3 - 4 Une énergie dynamisante bonne alternative au nucléaire ».

Sur l’ensemble du territoire français, 80% de la population serait favorable à l’installation d’éoliennes Les éoliennes seront le symbole du dynamisme et de l’e sprit novateur de la Communauté de dans leur département (source : ADEME/BVA, 2012). Communes de Haute Picardie et de la Communauté de Communes du Pays Neslois. Elles

contribueront à en vivifier l’économie et seront la marque d’une région tournée vers l’avenir.

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£ ö ¢ ¦ R û £ H , , ö C © ü - û ¨ £ ý ú ú ¢ H P 4 5 5 4 3 2 1 0 / . û ¡ ý ÷ ö ÷ < e ^ E ^ @ 9 E ¶ < ¶ e s ; E < e < ] ; ^ @ 9 E £ É Í B B V Æ 8 7 Æ : 9 A l l ; 6 } ¶ Í } É 8 M 8 Æ < e ^ A G < @ B e E ? > 6 } ¶ Í } É · 8 Æ : E B < 9 ^ e A ] < @ ¼ ; 9 G H ³ < l A E ; ¸ ’ V

Ë 11,69 MW e E l l ; ] ] 9 E ¹ ] e E J @ 9 } É Í · 8 B 9 @ < E l 6 | ¶ Ë Í 8 “ 8 ; B ; @ s H e ¢ ] < 8 “ “ 6 | ¶ Ë Í < l l < e A G e E 8 F 6 É Í @ E 8 Æ S < l l ; I E ? H < \ : ; \ £ | É Í < ] ] A 8 Æ B < ; B e A > @ E : 9 } É Í s ^ e A l 9 E 8 S l < ; @ £ 6 Í 7 8

Í ¶ 6 l < ; @ £ 8 Æ 7 7 < G 9 A ; - Figure 5 : Organigramme du groupe Valorem (source : Valorem, 2013)

< ; B e A > @ E : } É Í @ d 9 A \ : 9 E 8 “ G 7 < l l ; I @ 9 E Ì < l l < d H A A l \ H £ } É Í 7 8

G e ; A 9 ¶ } 9 É Í S -Michel-Chef-Chef Æ 8

I 9 A \ £ 6 É Í “ 8 Æ A l < B ] s A ¢ G G @ e ; < A ? l ; \ H ¢ | ¶ 6 } É Í S 7 8 < @ ; E ’ A < e @ A 9 ¶ } 9 É Í ’ 8 Æ 8 < @ 9 ¼ A ; E e ; > ; Ê 9 É ¶ 6 Í ’ M ’ 8

G @ 9 E : 9 A º 9 } É Í -sur-Somme 8

G e E ¢ H ¹ s > 6 É Í “ 8 Æ ] < \ : A > A Ë É ¶ 6 É Í G 8 < ; B @ A : ; ¢ ] < e ; A @ ; 6 É Í · 8 Æ ] < e ^ ; A @ I 9 < } É Í B 7 8

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6 24 MW ] < G e < @ A \ £ < > = l 9 E V A < s A 6 É Í ’ F 8 Æ @ ^ ; 9 } É Í 8 “ 8

Tableau 2 : Parcs éoliens nationaux développés, construits et exploités par la société Valorem (source : Valorem, 2014)

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Á ‰  ¾ ‘  ˆ   ‹ > ‹ Š MAITRE D ’OUVRAGE G ] < @ 9 < B e A > < B < ’ La société « Ablaincourt Energies – SARL AU », le Maître d’Ouvrage du projet, représentant une puissance totale de plus de 200 MW sont en cours d'instruction pour l'obtention du géré par le groupe VALOREM. Le groupe VALOREM construira le parc éolien et assurera sa permis de construire et de l’autorisation d’exploiter. maintenance pour la société « Ablaincourt Energies – SARL AU ». Par ailleurs, le développement de projets éoliens offshores, photovoltaïques (au sol et en toiture) et méthanisation en France représente un portefeuille de plus de 1 000 MW en cours de développement 4 - 1 Le groupe VALOREM à divers stades d’avancement.

Crée en 1994 par Jean-Yves GRANDIDIER, la société V alorem n’a cessé de croître depuis. 4 - 3 Leurs références

Sélectionné en 1997 pour le premier appel d’offres 2005, cette société se spécialise dans le développement éolien en 2001. En 2002, la filial OPTAREL, filiale d’OPTimisation et d’Amélioration Références internationales des Réseaux ÉLectriques, est créée. En 2007, la société VALREA, filiale pour la maîtrise d’ouvrage des parcs éoliens est créée. Cette année-là VALOREM élargit également ses compétences dans la méthanisation, l’énergie des vagues et le photovoltaïque. En 2008, la société VALOREM devient Le groupegro Valorem est présent dans les pays suivants : productrice d’énergies vertes. En 2009, la société VALEOL, filiale de VALOREM, qui ambitionne de < e ; §A @ ? U : devenir le premier ensemblier d’éoliennes en France est créée. En 2011, la société VALEMO, filiale ü Parc éolien de Drogobytch (50 MW) de VALOREM spécialisée dans la conduite, le suivi d'exploitation et la maintenance des parcs en ü Parc éolien d’Ovidiopol (120 MW) < ; e A G ; @ 9 A énergies renouvelables est créée. § 8 ü Parc éolien de Nouadhibou (4,4 MW) Les différentes filiales du groupe Valorem sont présentées dans l’organigramme ci -contre. ü Parc éolien de Nouakchott (30 MW) < ; e A > §9 E ¹ ü Parc éolien de Mireasa (50 MW) 4 - 2 Le bureau d’études Valorem ü Parc éolien de Pecineaga – Comana (60 MW)

Au sein du groupe VALOREM, une structure est entièrement dédié e à l’assistance des corps de métier Références nationales qui pilotent le développement, la construction et l’exploitation d’un parc éolien : le bureau d’études.

La mission première du bureau d’études est de mesurer le gisement éolien disponible à l’aide d’une En France équipe d’ingéni eurs hydrauliciens et thermodynamiciens qui ont réalisé plus de 150 campagnes de e º } Æ ans, la société a développé plus de 400 MW de permis de construire éoliens obtenus dont 250 mesure en Europe et qui ont participé à la réalisation de 6 atlas éoliens régionaux en collaboration MW en exploitation. Le tableau (page ci-après) liste l’ensemble de ces parcs. avec Météo-France (Aquitaine, Alsace, Limousin, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Guadeloupe). Les données de vent recueillies à l’aide de mâts de mesure pendant les études de En Champagne-Ardenne faisabilité permettent de définir avec précision le gisement éolien notamment pour le choix de e @ E ; < ^ G G < : ] e A B ] e ] < : ; l @ E d A d E B l < A I > < @ ; E l : G A E ] A l’implantation retenue. “ “ 7 “ “ “ V “ ’ :

Des géographes, paysagistes, acousticiens et environnementalistes font partie intégrante du bureau û £ H , , ö C û © ü , ö - û ¨ £ ý ú ú ¢ H P ÷ ý ÷ E 4 5 5 4 3 2 1 0 / . d’études de VALOREM pour assister à la conception du projet et faciliter le dialogue avec les différents û ¡ ý ÷ ö ÷ sous-traitants externes intervenants sur chaque dossier. Ces derniers interviennent en phase de 9 < @ \ G 6 É Í < : ; I @ < ] e º È } } conception du projet ainsi que pendant sa réalisation de manière à s’assurer que les chantiers sont ’ L 8 Æ – Æ e E e ] E ¸ G < < l l ; I B e A @ 6 É Í < : ; I @ < ] e º È } } respectueux de leur environnement respectif. G 8 Æ – Æ

s E @ @ E £ Ë 9 ¶ Ë É Í < : ; I @ < ] e º É É } Un dernier corps de métier s’occupe notamment de la sécurisation foncière de projets de parc éolien. 8 – Æ s I 9 º G < ] ; E e e < d > A \ H £ É É 9 ¶ Ë Í < : ; I @ < ] e º É É } < @ ¼ Æ 8 – Æ F La société VALOREM a développé ou a en cours de développement plus de 1 600 MW. 14 parcs éoliens totalisant près de 130 MW sont en fonctionnement. Plusieurs permis de construire ont été Tableau 3 : Parcs éoliens développés, construits et exploités par la société Valorem (source : Valorem, 2014) obtenus et seront construits prochainement (représentant plus de 220 MW cumulés). Des projets

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Carte 2 : Localisation géographique du projet

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 PROJET LOCAL ET CONCERTE • ¤ ¥  — ª ª ™ ¨ – ¯ š — œ  ¥ › ¯ ™ ¦ ¨ š – °  — • ¤ ™ ˜ š ¥ ° ¥ ” a < = @ < É ? @ } G ¸ > e < E : : e < @ G < e E ; G A : ; J ; G e < B ½ Ablaincourt-Pressoir, Hyencourt-Le-Grand, Marchélepot Æ 7 “ Réalisation de l’état initial paysager par Delphine = G @ A < l 9 e @ E E 9 : ; ] ] G e A G ; E l d < < G < ] < @ ; ; @ A G d E º @ ¸ d ½ º ] Ì < B U et Licourt date de 2012. M ’ “ 8 S · ¡ I T » ž ¡ ¥  › © ° ¯ ¥ I š – ° @ š < É ¥ ; @ } – ­ I ° – ¯ œ – › ˜ ›  › ˜ – ˜ ¦ • ¯ ¥ ¤  ™ › ˜ – œ › ¯ – ¦ [ ] \ Æ “ 7 F Z Y Depuis les premières réflexions sur le projet, son élaboration a été accompagnée d’une démarche de = ] ; E l ] < : ] s A ] ¢ @ É 9 A } B > £ É B É £ e < G < ´ E @ d 9 B e E ; G A G e @ < ¢ ] Æ 7 “ concertation et d’information dans un souci de transparence de la commune et de la société Valorem G ^ É E }  ™ › ˜ –  › ˜ œ ¥ O ¤ K ® ™ §  ž • ¯ ™ ¡ • ¯ ¥ ¤  ™ › œ — § § › I · Æ 7 à des riverains de Ablaincourt Pressoir, vis-à-vis de la population et des acteurs locaux. Ci-après sont retracées les grandes lignes de = e ; A G @ < ¢ G < G @ 9 ¶ G E E : \ ¶ ; d < : B l @ < l e G A @ A @ 9 E : e < s ’ “ 8 G ; l’historique du projet et des démarches de concertation mises en œuvre. _ ; ] : : G < E ` ] B º Ae ; l @ A d < 9 ³ ; G ] < 9 @ E É ? : } E G A : D < @ 9 ] < > < B < e ^ A d > A £ ; ’ · · “ “ G F Æ 7 = < 9 ³ ; e A G E ? G < < 9 ³ ; ^ E l G E d @ E @ ; \ : ¶ < 9 ³ ; ^ E l E \ G ; e @ E ] e E ; G : < d ] E @ d “

< l E : E G E @ d e E ; G A B < ; ; l B A @ < I @ A É ? : ; } E G ¢ : £ < B D G £ 9 Ê A } e < < 9 A ; G ; e ; ] ] < G B A G e E ; G A G e @ < ¢ ] b Æ 7 ; “ “ œ — ¯ ¦ œ ¥ ¤ ¥ ¨  ¥ œ ¦ š ° ¥ ¤  — ¥ ˜ ¦ • ¤ 5 - 1 Les étapes du développement du projet ² c œ < š @ É ¥ ? } ­ >  < – I ¤ E ¥ : ¤ ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¯ ¥ ¤ ˜  ¥ ª ¥ ¨  – ” Æ 7 ˜ ¥ œ ¥ ¯ – ˜  ¥ ª ¥   ™ š › @  ¥ œ ¥ ˜  › – š ˜  ™ ¨ œ ¥ ¤ ¤ š – ­ ¥ š — – @ 9  < É ; ™ } › I ˜ e – ˜ A  – ¯ ° ª › • ¯ ¥ ¤  ™ › ˜ – ¤ › ¯ – f Æ J = ] < 9 ³ ; e \ : < G š °  — • ¤ ˜  ¥ ª ¥ ° ° ™ ¯ ¥ @ ¦ ¤ ¥ ” ojet de parc éolien se décompose en trois phases distinctes : œ ¥ @ › ˜ – š ˜ œ ›  › ª ¤ –  ™ › ˜ – œ › š e ; 9 ™ ˜ 9 É — } – • ¤ œ ¥ ¤  – ª ¥ ¤ œ ¥ ° ¤ ¦ œ ˜ I J Æ g

É < ] §A \ ¢ : Validation du site . C’est l’étape où les éléments suivants sont validés : le gisement Tableau 4 : Historique du projet éolien d’Ablaincourt (source : Valorem, 2015) éolien est a priori suffisant ; le réseau électrique local dispose d’une capacité d’accueil adaptée ; il n’existe pas de contrainte environnementale ou réglementaire rédhibitoire ; le projet est présenté localement aux conseils municipaux, aux propriétaires, aux exploitants et aux 5 - 2 Actions de communication riverains. < ] A \ ¢ Æ

§ : Etude de faisabilité . C’est l’étape qui va permettre9 A dee E ; définirG A G @ < : e toutesE : e < les] G < ´ contraintesE @ d ] < ] º < d ¹ d D E B l ; < : G I E ] A 8 ’ · V “ “ “ ’ travers de comités de pilotage de environnementales, réglementaires et techniques du site . L’issue de cette phase conduit à manière à développer un projet en intégrant les attentes et les inquiétudes du territoire. définir l’implantation du projet en tenant compte de toutes les préconisations formulées par les experts indépendants : paysagiste, ornithologue, acousticien, ingénieur vent et chef de projet Les Comité de Pilotage (COPIL) ainsi que les recommandations des acteurs du territoire. < B G 9 ] A e 9 > < > @ ; E E £ G ; @ @ < G 9 B @ 9 E G 9 A G e < G ] < J ; e A > < ] ; 9 ³ ] @ 9 < G : A < 9 A d ; : e ; @ d ] < ½ l ¢ G ; @ D e £9 e U “ b ’ “ Ê < ] §A \ ¢ : Autorisations administratives . C’est la phase ultime du développement du projet qui conduit à l’obtention du permis de construire, convention de raccordement, contrat d’achat, commu nes, élus). Ces réunions ont porté sur différentes thématiques, telles que l’acoustique, le autorisation d’exploiter… potentiel éolien, la faune, la flore et le paysage.

Les COPIL sont organisés autour de 2 réunions qui ont permis de suivre l’avancement des études tout @ < É ; } I e A B ½ Æ Æ J entification du site d’Ablaincourt. Lancement des pré -consultations au long du projet : = ] < l A G e < > < e e E @ ; I e < G < ] < 9 ³ ; e \ : < G ier G < É l l } ; 9 É Æ Æ J contact avec les élus de Ablaincourt-Pressoir, Hyencourt le grand et ½ ¢ É D £ 9 @ B 9 E < @ B @ D ’ J § : JUIN 2013 : G E \ d : @ < l A 8“ Participants : G 9 É E } @ d ] < B e E ; G ¹ d < : · Æ Æ “ “ -consultations et validation technique et environnementale - Michel MACACLIN, président CdC Haute Picardie

= < G ; ] 9 B - M. POUPARD, Maire de Vermandovillers < @ É ? } E G : D 9 G < E \ Bd : l @ < l A A d ; : l ; ; < } : B l A d ; : l ; ; : < < e : B < l s A d ; : l ; ; ¤ < G — ˜ d ¦ < • ¤ – ¯ ¥  š › ™ ­ š – ¯ ¦ • ¤  ™ › œ › ¨ ¦ I ² Æ S W ü Planning prévisionnel de réalisation des études X e

É contact avec les élus de Licourt et de Pertain. ¶ < 9 ³ ; ^ E l E \ G < ; Ê @ e É ? @ } E E G ] : e D E ; G : < d ] E @ d ] < B G e < > < : e A Æ ’ chiroptérologique et botanique par = < º < ½ > B l ¢ l > A < £ E < l V S “ < Ê @ É ? } > < I E : È e ; A G @ < £ ¢ 9 < B B e ¸ E ; ? G ; l A @ Æ 8 “ “ < Ê @ É ? } ¸ > < Ê : £ G 9 @ < B 9 B E e ¸ : ; E ; ? G ; l A @ Æ “ 8 ’ “ “

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      D d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » ½ ¢ D £ 9 @ B 9 E < @ B @ D ’ J § 2 : Octobre 2014 : Participants : - M. CHEVAL : Président de la CdC de Haute Picardie - M. DOMONT (absent excusé) : Maire d’Ablaincourt Pressoir - M. LEBRUN Christian : maire de Hyencourt le Grand - M. LEBRUN André : maire de Pertain - M. POTEL Didier (absent excusé) : maire de Marchélepot Ordre du jour : ü Présentation de VALOREM ü Historique du projet ü Les résultats des études de faisabilité ü L’implantation des éoliennes ü Planning prévisionnel de dépôt des demandes d’autorisation administratives

La lettre d’information : Eol’Infos

œ ¥ š ˜ ˜ ¥ ¯ i — – œ œ ¥ ¥˜ ¯ h ™ œ  – ¤ ¥ › ¦ š ˜ — œ › ¤ ¦ ˜ ¦ – « œ ™ §  ž • ¯ ™ ¡ «  ™ › ˜ – ª š ™ §  › • ¤ ¥ š ˜ ˜ ¥ ¯ ¥  — « ˜ š ™ § ˜  ¥ ª ™ ª – © ¥ ¨ — T * *  des habitants des communes de Ablaincourt Pressoir, Hyencourt le Grand, Marchélepot, Pertain. Ces lettres d’informations reprennent l’avancement du proj et :

Eol’Infos n° 1 : Juin 2013 - Etude de Pré faisabilité et prise de contact avec les propriétaires et exploitants

Eol’Infos n° 2 : Août 2014 - Avancement des études de faisabilité

Eol’Infos n° 3 : Juin 2015 - Présentation du projet final et des impacts

Ainsi, tout au long du développement du projet, VALOREM a mis à disposition des riverains une

information régulière afin de les informer de l’avancée du projet.

Les Eol’Infos sont présentées en annexe .

Municipalités

• ¤ œ ¦ ˜ › ¯ – ° › ¨ ›  — ª œ ¥ ” Ablaincourt Pressoir, Hyencourt le Grand, Marchélepot, Pertain et Licourt ont été présente à toutes les réunions de COPIL. De par leur connaissance du territoire, les élus ont activement contribué à l’élaboration du projet.

Les habitants

› • ¤ œ ¥ š ˜ ˜ ¥ ¯ œ ¥ ¤  ™ › › ˜ š ˜ — œ › ¤ – ¯ ® ¥ ˜ › — » * nformation « Eol’Infos », les habitants ont la possibilité de contacter VALOREM par téléphone ou courriel en cas de question sur le projet.

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Figure 6 : Lettre d’information n°3 transmise aux habitants relatifs au projet (source : Valorem, 2015)

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Figure 7 : Lettre d’information transmise aux habitants relatifs au projet – suite (source : Valorem 2015)

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¾ Š ‘ j  ‹  ¾ >  ‹ ‹  ‘ > ‹ NNEMENT

6 - 1 Milieu physique Climat et nature des vents

Sol et sous-sol  — ® œ › ª — ™ œ ˜ œ ¥ ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¤ ¥ š › ™ ˜ › š š ¥ ˜ ¥ ” climat tempéré océanique humide correspondant à un climat = < B ; > 9 \ G < < : 9 E B < @ ¼ \ d ] E > océaniqueG A < e 9 µ 9 < dégradé; l G e A e e E B La pluviosité y est modérée. ¦ œ › ¯ – ¨ ™ ¯ ˜ œ ¥ ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¤ ¥ ˜ › œ ¥ ” au Nord-Est du Bassin Parisien, se traduisant par des roches ( craie k datant De 1961 à 1990, la moyenne des précipitations était de 697,2 mm par an (moyenne nationale : 770

du Crétacé inférieur = La structure géologique, à l’échelle du territoire d’étude, présente de faibles mm), étalée sur 123 jours par an. Les températures sont douces avec 9,7°C de température annuelle ondulations provenant de l’accentuation de structures anciennes, lors du Quaternaire. et des variations saisonnières moyennes (+/- 6°C en été et en hivers).

Quelques structures géologiques sont présentes notamment avec, à l’Ouest la butte de et au L’activité orageuse sur le territoire d’implantation est modérée. La vitesse des vents et la densité Sud-Ouest le synclinal d’Omiécourt. De même, à l’Est s’amorce une zone synclinale qui suit le cours d’énergie observées à proximité du site définissent aujourd’hui ce dernier comme bien venté. de la Somm e et rejoint celui de l’ Omignon, sans fracture importante.

Les sols du plateau sont constitués essentiellement de limons. Il s’agit de sols riches et fertiles sur lesquels se développe une agriculture dominée par les grandes cultures céréalières et betteravières. Eau G < ´ E @ d < ’ intègre le bassin Artois-Picardie, et plus particulièrement le sous bassin de la Somme. De nombreux cours d’eau évoluent sur les différentes aires d’études. Toutefois, le cours d’eau le plus

proche est la Somme ¶ située à 2,6 km à l’Est de la zone d’implantation du projet. Ce cours d’eau présentera un bon état global en 2027 lié à la qualité chimique de ses eaux et son état écologique.

L’eau potable est puisée dans l a nappe phréatique de la « Craie de la vallée de la Somme amont », présentant un mauvais état chimique lié à la présence de nitrates et de pesticides. Toutefois, cette dernière permet l’alimentation en eau potable de la population .

Le projet n’intègre aucun périmètre de protection pour le captage en eau potable.

Carte 3 : Vitesse moyenne du vent à 114 mètres de hauteur (source : Valorem, 2015)

Niveau sonore

J 9 < : points de mesures acoustiques ont été réalisés au niveau des habitations entourant le site, du 17 au 27 octobre 2014.

Le niveau sonore relevé sur le secteur d’étude correspond donc à une ambiance rurale. Il est globalement compris entre 31 et 53 dB(A) la nuit et entre 40 et 58 dB(A) le jour, pour des vents compris entre 3 et 9 m/s à 10 m de hauteur.

Ces niveaux résiduels serviront alors de référence pour l’évaluation de l’impact acoustique du projet de parc éolien.

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Carte 4 : Points de vue sensibles (source : Delphine Déméautis, 2015)

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6 - 2 Milieu paysager Une localisation paysagère cohérente

Une prise en compte des enenjeux paysagers à différentes La localisation de la zone d’implantation du projet au sein de la vaste plaine agricole du Santerre parait cohérente. La plaine possède, en effet, des caractéristiques relativement communes. Les échelles pour un projet cohérent composantes anthropiques du Santerre sont nombreuses : pylônes et lignes électriques, infrastructures de toutes sortes (autoroutes, routes départementales, routes communales, voies ferrées), parcs éoliens (existants, en construction et en instruction), large parcellaire agricole Localisation du projet dans son contexte remembré et cultures assez banales (pommes de terre et betteraves)… La présence d’éléments anthropisés justifie le développement du projet éolien d’Ablaincourt sur cette zone. š – ° ˜ œ ¡ • ¯ ® ˜ ¥ ¤ š ™ K — – ¥ ¦ ˜ › ª › ¯ ¥ š š ¥ ˜  – » — ¤ ¥ ¯ ™ ¨ › š ­ – ¥  › – ¯ ° ¥ ˜ œ – @ – ¯ š — œ ¥ œ › ¯ – ¨ ™ ¯ ¥ œ  ¥ › ¯ ™ ¦ ™ ˜ š ¥ ° ¥ ” a d’importants linéaires hydrauliques tels que la Somme et le canal No rd.

La vaste plaine du Santerre est très globalement humanisée : pylônes et lignes électriques, Bilan des sensibilités infrastructures de toutes sortes (autoroutes, routes départementales, routes communales, voies ferrées), large parcellaire agricole remembré et cultures assez banales (pommes de terre et betteraves) et présence de nombreux parcs éoliens (existants, en construction et en instruction). Les sensibilités du territoire semblent aussi s’accorder avec le développement du projet. En effet, quel L’éolien est en effet une constante visuelle dans le paysage du Santerre. que soit l’échelle étudiée, les sensibilités du territoire restent éloignées de la zone d’implantation du projet. Ce paysage agricole aux caractéristiques relativement communes, ponctué d’éoliennes, reste cohérent et répond à la logique d’aménagement de ce territoire (accord avec les schémas et guides Bilan des sensibilités à l’échelle élargie relatifs au paysage éolien).  ¥ › ¯ ™ ¦ • ¯ œ š ¥ @ ¥ ˜  – ˜ œ  ™ ¨  ™ › œ › @ ¥  — ˜  ¥  › – š ˜  ¥ œ ˜  – ˜ œ › i ¥ œ  ¥ › ¯ ™ ¦ œ ¨ š – ° i ª — ™ ¥  š œ ¥ ¯ « ¥ › ­ š – ¯ ¦ ¥ ¯ ¯ ¥ © ¨ ¦ • ¯ T ² * Sur un périmètre compris entre 10 et 22 km, les éoliennes font parties intégrantes du paysage. Depuis Les éoliennes existantes perçues depuis le paysage lointain offre des verticalités légères et blanches ces distances, le dessin de l’agencement des différents parcs éoliens existants n’est pas identifiable. fondues dans l’horizon. Le dessin des parcs est très peu identifiable, seules les tours se distinguent Depuis ces longues échelles, seule la verticalité des tours est notable au même titre que les nombreux ponctuellement au loin. A cette échelle, ces éléments révèlent de faibles enjeux (cf. état initial de pylônes électriques. l’étude de paysage).

Ces verticales ponctuent communément l’horizon de la plaine agricole. Ainsi, quel que soit l’orientation En revanche, des enjeux sont identifiables aux échelles intermédiaires et rapprochées. des visions à l’échelle élargie, la ZIP semble en cohérence avec les composantes : horizon très ouvert,

parcelles agricoles communes, ponctuation de pylônes électriques et nombreuses éoliennes sur le A l’échelle intermédiaire, les linéaires routiers (A 1, A 29, RD 917, RD 332 et RD 1029) entrainent des lointain. vues sensibles depuis les orientations ouest, nord et sud (cf. Bilan de l’état initial de l’étude de

paysage). Mais c’est l’est qui révèle le paysage le plus original, paysage du Vermandois avec la Pour toutes les orientations, les sensibilités restent réduites. La zone d’implantation du projet s’inscrit Somme, le canal Nord et la petite vallée de l’Omignon). Les perceptions depuis l’est en sortie de dans les larges panoramas très anthropisés : vallées (de la Somme et de l’Omignon) en simultanées des éoliennes existantes offrent les plus fortes

B @ E : e E ; G A G e < ; @ D -Ouest : méandres de la vallée de la Somme, depuis les replats autour de la sensibilités. § vallée ;

B @ E : e E ; G A G e < ; @ D -Est : longues distances depuis les infrastructures fréquentées à l’entrée de A l’échelle rapprochée, les enjeux correspondent aux rapports d’échelle entre le projet et leséoliennes § Péronne ; existantes (Ablaincourt-Pressoir, Pertain- et Saint Briost) et les autres composantes

G ] º e E ; G A G e < ; @ D : aux sorties de la vallée de l’Omignon ; identifiables tels que les boisements et les villages (en particulier village de Marchélepot). § e E ; B G 9 A G e < ; @ D S § -Est : au sud de Nesle ;

G ] < 9 D e E ; G A G e < ; @ D : depuis la très fréquentée A 29. Des perceptions sensibles déterminées en fonction de différentes échelles § š — œ œ ¦ ˜ › – š ˜ ¦ ˜ ¦ ˜  ™ ¥ š › ™ ˜ › š š ¥ ˜ — ¤ œ ¦ › ˜ › œ ¯ ›  ¥ œ œ ¥ ¯ ˜ ¥ i — ¥ › ¯ œ ¥ ¤ ˜ – ˜ ¦ • ” * un périmètre de plus de 22 km autour Bilan des sensibilités à l’échelle intermédiaire de la zone d’implantation du projet suivant quatre échelles : éloignée (jusqu’à 22 km), intermédiaire ¨ ¥ @ – ¤ š ™ ¨ ¨ –  ¥ › œ œ — – ˜ › – š – °  ¥ › ¯ ™ ¦ ˜  ¥ ª ¥ ¨  ¥ ž ­ o– • ¯ – ¯ ¥ ¤ š — ™ ˜ — – Q ® ª n m l ¥ š › – › ¤ ¦ ª š ¥ ˜  › ¥ ¯ ¯ ¥ © ¨ ¦ • ¯ T (environ 10 km), rapprochée (environ 5 km) et immédiate (Zone d’Implantationc PossibleÄ ou ZIP). le paysage.

G ] < 9 D e E ; G A G e < ; @ D : légers mouvements du relief, visibilité vers deux parcs éoliens existants, (la L’analyse établie permet d’orienter l’agencement du projet vers une configuration en cohérence avec § Grande Sole : 18 éoliennes ; et Ablaincourt pressoir : 7 éoliennes) et visions sensibles depuis le paysage. la RD 337 et l’A 29.

B @ E : e E ; G A G e §< ; @ D : paysage ouvert du Santerre, composantes assez communes, visions sensibles depui s l’autoroute A1. e E ; B G 9 A G e < ; @ D S § : paysage ouvert du Santerre, largement marqué par l’important réseau de lignes électriques (400 000, 225 000 et 90 000 Volt), les nombreuses éoliennes (notamment du parc éolien de Chily), vision sensible réduite.

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Figure 8 : Larris de la vallée de Marchélepot et léger mouvement de relief (source : Delphine Déméautis, 2015)

Figure 9 : Larris de la vallée de Marchélepot et chemin de traverse de la parcelle agricole (source : Delphine Déméautis, 2015)

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G A G e §< ; @ D ion Est : paysage du Vermandois (Somme, canal Nord et petite vallée de l’Omignon) aux enjeux les plus importants. Les monuments historiques, bien isolés visuellement, n’entrainent pas de sensibilité. Les sensibilités concernent les perceptions en simultané avec les éoliennes existantes (en particulier en sorties des vallées de la Somme et de l’Omignon et l’A 29)

Bilan des sensibilités à l’échelle rapprochée

™ ° ° – š œ ¥ ¯ ˜ ¥ œ š — ¥ ˜ — – © œ ¥ ¯ ˜  ¥  š ¥ ¨  ™ ¨ œ ¦ › ˜ › œ ¯ ›  ¥ œ œ ¥ ž ¯ o « – ¯ ¥ ¤ š — ™ ˜ — – ª n m l ¥ ¦ © ¨ ™ š ° ° – š ¥ ¯ ¯ ¥ © ¨ ¦ • ¯ T * c rts d’échelle depuis les éléments suivants. T • ¯ p ¥ ¤ ¤ š ™  ¥ ¯ œ › — ° ¥ I à § : mouvements de relief, petits larris, structures arborées. (Evaluer les rapports d’échelles entre les boisements et le projet.) T • ¯ p ¥ ¤ ¤ — œ ¥ ¯ œ › — ° ¥ I à § : villages les plus proches (entrées et sorties), deux grands axes A 29 et A1, 3 parcs éoliens (Ablaincourt-Pressoir, Pertain-Potte et Saint Briost). (Evaluer la cohérence dans les hauteurs entre le projet et els éoliennes existantes, environ 121 mètres.) ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¤ ¥ š › – • ¯ ¥ ¤ ¥ š ˜  ¥ ¨ ¥ ¯ œ › — §° ¥ I : position centrale du village de Marchélepot, risque de saturation des visions éoliennes, effet d’encerclement visuel. (Travailler suivant un agencement en ligne pour éviter encerclement.)

Bilan des sensibilités à l’échelle immédiate ou Zone d’implantati on Possible (ZIP)

˜  ¥  › ª ™ ¤ œ ¥  — ª ª ™ ¨ œ ± š ˜ œ ¥ š — ˜ ¯ — ¨ i — – œ ¥ ¯ ¯ ¥ ¨ š – ° œ ¥ ¤ « ¦ › ˜ › œ ¯ ›  ¥ œ › – ¥ ¯ § ¥ ¤ ¥ š § § ™ ž o œ ¥ ª ¤ ¥ œ ¥ ¯  ¥ • ” ² * * * Deux ZIP paraissent les plus sensibles :

A ¢ ½ § ’ q Æ présente un petit larris (mouvements de relief et composantes naturelles)

B < ; A G 9 ¢ ½ § ’ “ q nt un emplacement particulier au sud proche de Marchélepot. Risque d’encerclement visuel du village de Marchélepot atténué par la présence du petit bois (chemin de Roye) situé entre Marchélepot et la ZIP.

ð La prise en compte des perceptions sensibles a permis l’élaboration d’un projet éolien ì ò ò ñ ò ì ï ò ò ò u r v t { w | s x z v r v r y

ð La carte ci-dessous synthétise l’ensemble des sensibilités et révèle une orientation  ‚ } € € ƒ  ~ „ } }     d    

Les caractéristiques paysagères du site éolien

Le site éolien à une échelle immédiate présente des modes d’occupation du sol relativement communs : parcelles agricoles, chemins de traverse et aucun boisement remarquable. Seule, la petite vallée de Marchélepot représente un enjeu pour ses qualités paysagères plus détaillées. Lors de la conception du projet à cette échelle, la petite vallée a donc été évitée.

A l’échelle rapprochée, les nombreuses éoliennes existantes et le village de Marchélepot ont été pris en considération. La hauteur des éoliennes du projet, leur lien visuel avec les éoliennes existantes et les perceptions du projet aux abords de Marchélepot, l’ensemble de ces éléments semblent cohérents. A l’échelle intermédiaire, l’orientation Est incluant la petite vallée de l’Omignon est la plus sensible. Elle à été respectée en privilégiant des lignes d’implantation identiques aux éoliennes existantes, en travaillant la cohérence de l’ensemble et en évitant au mieux les chevauchements visuels.

Enfin, à l’échelle élargie, de nombreuses éoliennes existantes ponctuent communément l’horizon de la plaine agricole. Ainsi, sur la plupart des orientations de visions, à l’échelle élargie, la ZIP semble en cohérence avec les composantes : horizon très ouvert, parcelles agricoles communes, ponctuation de pylônes électriques et nombreuses éoliennes sur le lointain.

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Carte 5 : Le paysage intermédiaire (source : Delphine Déméautis, 2015)

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6 - 3 Milieu naturel Bio- évaluation floristique

Généralité concernant l’évaluation des enjeux Enjeux liés aux espèces végétales

½ ´ ¸ ¼ · ¶ ¶ ´ Â À µ ³ ´ ½ ³ ¾ ² ´ º ¹ ¶ ¹ º Á il½ ´ y³ ´ a¶ ´ donc½ ½ º · 127¼ µ · º espèces½ ½ º À ´ ¹ ¶ ¿ ¾ ¹ végétales½ º ¾ ½ ¼ º » º ¹ :

§ 1 espèce dont la présence est exceptionnelle en Picardie¸ Ä Ã 79 % des espèces de la zone) ; La bio-évaluation permet de caractériser les enjeux sur la zone d’étude et donc de définir les secteurs Ç Æ Å § 1 espèce rare en Picardie½ º ¸ Á Ä Ã espèces de la zone) ; prioritaires en termes de conservation. Cette étape est indispensable afin de pouvoir juger de Ç § 4 espèces assezÍ º ¼ µ raresÌ ¶ · º enÁ ½ º Picardie» Ë ¿ ½ Ê º É ¸ ½ È º à Á ; l’importance des impacts générés par le projet éolien sur la faune et la flore. Ç § 4 espèces peu communesÍ º ¼ µ Ì ¶ · º enÁ ½ º Picardie» Ë ¿ ½ Ê º É ¸ ½ È º à Á ; § 15 espèces assez communes en Picardie (11,81 % des espèces de la zone) ; La bio-évaluation est menée à partir du croisement de divers critères, notamment : Ð Ï Ç Î § 36 espèces communesÍ º ¼ µ Ì ¶ · enº Á Picardie½ º » Ë ¿ ½ Ê º Ã È ¸ ½ º Á § Le statut de rareté des espèces (espèce exceptionnelle, très rare, rare, assez rare…) tel que Ð Ç Ï § 65 espèces très Í communesº ¼ µ Ì ¶ · º Á ½ enº » Ë Picardie¿ ½ º ½ É ¸ º É Á Ê Ã défini dans les référentiels régionaux (référentiels de Picardie Nature ou du Conservatoire Ñ Ç Æ Å § 1 espèce au statut nonÍ º renseigné¼ µ Ì ¶ · º Á ½ enº » Ë Picardie¿ ½ º ½ º ¸ Á Ä Ã botanique national de Bailleul), nationaux (UICN) ou internationaux ; « š ¥ ­  – ¤  ¥ «  ™ › ˜ ¨  › ˜ i ¥ • ¤ › ¥ ˜ › — š ¨ š ¥ ­  – ¤  ¥ ¥ ¨ ± ° œ ¥ l § Le statut de vulnérabilité des espèces Globalement sur l’ensemble du site il y a peu d’enjeux . En effet l’espèce dont la présence est vulnérable, quasi-menacée…) tel qu’il est défini dans les Listes Rouges régionales, nationales exceptionnelle en Picardie est le Chénopode bon-Henri espèce introduite ne présentant aucun intérêt ou internationales ; patrimonial. L’espèce rare en Picardie est la Corne de cerf didyme, espèce introduite également et ne e E ; G e < I e E : ¶ < < B e @ e < E ; G e < I e E : § Les statuts de protection nationaux ou internationauxB b présentant aucun enjeu patrimonial. Sur les quatre espèces assez rares, deux sont patrimoniales et de Bonn, directive européenne Oiseaux ou Habitats…) ; les deux autres sont des espèces que l’on retrouve souvent en parcelle agricole. Il s’agit d’espèces  ™ › ˜ – @ š ¥ œ  ™ ¨ ¥ ¤ ˜ – ˜ ¦  ™ œ «  ™ › ˜ – ¯ — ° ™ ° §– ¯ ¥ L’abondance¤ œ § › ˜ ¨ ¥ § § ¥ œ ¥ ¤ ¥ de¨  l’espèce– ˜ š ™ ° ª › • ¯ « sans enjeu et même parfois utilisées comme engrais vert (cas de Phacelia tanacetifolia ) ce qui explique et ses tendances d’évolution à plus ou moins court terme. qu’elle ait été contactée par endroits.

Afin d’améliorer la lisibilité des enjeux, ceux-ci sont classés en 3 catégories qui sont également

ð Les deux espèces présentant un intérêt patrimonial à l’échelle de la région, sont le transcrites en code couleur dans les cartographies d’enjeux. Ces 3 niveaux d’enjeux sont : ò Ó ñ ò Ò ò í Ô ì ì ì ñ ë r ¯ v s x v r « Plantago coronopus ) et le Myosotis des bois ( Myosotis sylvatica ).

û ¢ © ö ¦ ÷ ý C ¢ Š ‰ nition û ö C Les espèces recensées sur la zone peuvent présenter des degrés de menaces différents : 5 4 / 4 . † ˆ ‡ © H û ¡ H ö ¨ Å Æ § 9 espèces aux statuts non renseignés Ã Ä ¸ % des espèces de la zone) ;   Ž  Œ ‹ ‘ Espèces non menacées Î Æ Æ Ã ¸ É ‘ Habitats non patrimoniaux § 118 espèces de préoccupation mineure % des espèces de la zone).  ” “ • ’ ‘ 1 espèce quasi-menacée en France

‘ 2 espèces quasi ‘ menacées en Picardie ou 1 espèce Aucune espèce recensée sur la zone d’étude n’est menacée régionalement ou nationalement .

Ÿ ¡ £ œ  ¢ ¡ š Ÿ Ÿ ™ ž  œ › š ™ ˜ —

‘ 1 habitat d’intérêt en état de conservation modéré ð Concernant le Plantain corne de cerf et le Myosotis des bois, du fait de leur patrimonialité ‹ ¥ ¤ ‘ “ au moins 1 espèce a minima vulnérable en France ë ò Ó ò ñ í ò í ì ë ò Ó ë í ò ñ ì Ò Ó ò ì ì î ò ò í ì ò ì Ó ë ò ñ ò v Õ { x ª { v r ª ± v s { ­ r ª u y Õ r { v s r s { r { { Õ u Õ s u r {

‘ au moins 2 espèces vulnérables en Picardie ou 1 espèce à ò Ó Ó ì ò ò ñ minima en danger en Picardie s { Õ u ¬ ­ ª és. ‘ juxtaposition de 2 habitats d’intérêt en état de conservation ð Ainsi, les enjeux modérés se situent : modéré ou 1 habitat d’intérêt en bon état de conservation Ö au sein de la ZIP d’Ablaincourt -Pressoir : au niveau du chemin agricole reliant la RN45 avec ò ò ñ ë Ó í Ô ñ ë ò ò ì ò ò ò ë Ó Tableau 5 : Catégorisation des enjeux fauno-floristiques et transcription en code couleur (source : CPIE Vallée ¯ ¯ s v r w { ª u u ¯ v u w v x ª v x ª ª -dit « le Bois du Chemin de ». de Somme, 2015) Ö au sein de la ZIP de Licourt : au niveau du Bois d’Amour et de ses lisières. œ Ÿ Ÿ ›  ¡ œ š Ÿ Ÿ › ¡ ¢ ¦ ¨ ¨ © § § § © § -dessous présentent les bio-évaluations des différentes espèces suivies. Enjeux liés aux habitats naturels :

ð Une carte, ci-après, synthétise l’ensemble de la bio -évaluation fauno-floristique en œ ¥ ¤ ¥ ¨ –  ¥ ª – ¯ ˜ ¥ ¦ ˜ ¥ š – š – ¯ ¥ ª ª ™ ¨ « œ ¥ š ± ˜ › š ¨ œ š ¥ @ › ¤ š — œ ¥ ˜ ¦ œ œ ¥ – œ › ¥ ˜ œ— › š ™ ¯ § i  — ¥ ¥ œ ¥ ¤ ¯ ¥ – œ  – • ” *  a Z ò ì ñ í ò ñ ì ò ò í ì ò ò í ò ñ ë ì í ë ì ì ò ñ ñ ò ò í ò ë ò ò ò ñ ò y v x { v { { r x x x u s y s ª ª x ® « y { { v ª ¯ u ° x | ± { u { ¬ ¬ { v { ­ ­ u ª ª habitats (des habitats constitués d’espèces végétales non patrimoniales peuven t tout à fait constituer ë ë ëì ò í í ñ ò ë í ë ò ñ ï ª ª w { v v ° ¯ { t y r s ª u s x ° | s { des milieux très rares) ou encore leur éligibilité à la Directive Européenne 92/43/CEE dite Directive « Habitats ».

ð Il est possible d’affirmer que les végétations des grandes cultures, des zones boisées et ò Ó × ò ì ñ Ó ñ ò ò ñ ò { s { ª u x v { r nsées au sein de la zone d’étude présentent un intérêt ëò ë î ëò ë ì ñ ñ í í v x ¯ Ø v x x s ¯ « v Ø { | v Õ y

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 23

      D d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

Bioévaluation faunistique § Zone d’Ablaincourt -Pressoir :

Au total, ce ne sont pas moins de 9 espèces¼ À º patrimoniales½ ³ ¶ ½ º ¾ ½ ¼ º » º ¹ d’oiseaux¾ ´ ¾ ´ ¼ µ À ³ q Avifaune de la zone d’étude d’Ablaincourt -Pressoir, et ceci toutes périodes du cycle biologique confondues.

Ú Ú Û Ù ³ º ³ Á ¶ ´ ¶ ½ À º · » º -dessous permettent notamment de dresser la bio-évaluation des espèces Parmi ces 9 espèces : d’oiseaux recensées au sein et a ux abords de la zone d’étude englobant les deux zones ¥   ¥ ¦ ° ™ š — ¥ ¥ @ › ˜ ¨ ¥ š › ¤ – ¯ ¥ ¤ ž ¥ i ¥   – • ¯ ® ¥ ˜ › š ¨ œ  › ˜ œ ¥ Q 1 § Oiseaux » (11% des espèces) ; d’implantations du projet . Cette définition des enjeux est notamment basée sur le croisement des

! º » ¶ ¼ º º Á ¹ ³ º » À ¼ ´ ³ ´ ¶ ´ ½ ¼ ³ ´ ¼ º Á Ë ½ ½ §µ ¿ 4 vulnérable », « en danger » ou « en danger critique statuts de menace nationale et régionale, ainsi que l’inscription aux conventions et directives d’extinction » en Picardie et/ou en France (44,4% des espèces) ; européennes (Bonn, Berne, Directive « Oiseaux »).

À ½ ¶ ³ q º µ » ½ º ¾ ¹ ¾ Á À ½ ¼ µ » ´ ¼ §µ ½ 6 -menacées en Picardie et/ou en France (66,6% des espèces).

ð Il est rappelé que les statuts de menace retenus ci-dessous sont les statuts en nidification. ð Il est rappelé qu’une espèce peut tout -à-fait être inscrite à l’annexe I de la directive „ ƒ Þ ~ } Þ } € ~ Þ Þ ß } Ý  ƒ € Þ } ƒ € ~ } Ü €         d       d   d         d e ò ì ò ì ò ñ u ª y s Oiseaux » et posséder ou non un statut de menace, voire des statuts de ë Ó ë ë ë í ì ì ò ò ñ Ó ë ò ñ Ó ¯ v s r x ± ª v u y s y trimonialité sera pondérée en conséquence. ñ ò ì ò í ë ì Ó ï òì ë ò ë í ì í ò ò ë ì ñ ò ñ Ó ë ò ò ò ò í r Õ u ± r ª s ­ { v { v ° Õ s ª­ u ¯ v ª y Õ ¯ x ª v s ª y° { ª ° ­ v x í ñ ò ì ë ï ò ª s r v r y { -dessus peut dépasser 100%.

å ä ã â á à å ç è á â ä ç æ î í é ë ì ê ë í ï ð î ë í ï ð î ¢ þ ÿ T T ¡ T ÿ þ ý ü û ú å á ç å ç á ç ä å ã â á å ç á ç ä ãå â á å En ce qui concerne les espèces patrimoniales recensées, il est noté la présence : ÷ ù ö õ ø ÷ ö õ ô ó ò ñ ÷ ù ö õ ø ÷ ö õ ô ó ò ñ

§ ³ " Busard Saint-Martin à Circus cyaneus ), espèce inscrite à l’annexe I de la directive î î ã â á èå ã E ã â á è å ã E européenne « Oiseaux » et considérée comme quasi-menacée en Picardie. L’espèce a été observée à 3 reprises en déplacement au sein de la zone d’étude mais ne semble pas y nicher ; £ í ¤ £ V ¥ ÿ þ ÿ ¦ ¡ © ¨ ÿ T T ¡ § ¦ L £ í ¤ £ V ¥ § þ û  § ü © ¨ ¡ G ã â å á ã â å á ¶ · º " Ã

ÿ þ ¡ © û ü T ¦ ¦ P þ ü ÿ § § ü  ¨ þ h § Linotte mélodieuse Carduelis cannabina ), espèce considérée comme vulnérable en France et qui a fait l’objet de deux observations au sein des secteurs de haies de la zone é ë ê ì î í Q ê ÿ § þ ü  T § ü þ û B í Q ê T § ¦ ü  û ü þ B ç å ã â á å â ç -menacé â ç -menacé -Martin d’étude et uniquement en période de migration. Elle n’est pas nicheuse au sein de la zone û ÿ  ¡ û T § ü þ û B § ¡ © ÿ B ÿ ÿ § û ¡ ü ú d’étude ; ¢ þ ÿ T T ¡ T ÿ þ ý ü û ú Ã § ³ " Traquet motteux Oenanthe oenanthe ), espèce considérée comme quasi-menacée en ÿ T T ÿ þ ÿ T ü T ¦ ÿ û F   France et en danger critique d’extinction en Picardie. Cet oiseau a fait l’objet d’une seule Tableau 6 : Statuts de menace de l'avifaune patrimoniale au sein et aux abords de la zone d'étude (source : observation au sein de la zone D’étude en période de migration. L’espèce n’est pas nicheuse CPIE Vallée de Somme, 2015) sur la zone d’ étude ; Ã § ³ " Pipit farlouse Anthus pratensis ), espèce considérée comme vulnérable en France, dont 4 ì ë ì ì ë ì ì ïë  ã ã å C å ã è ç  ã ã å ã á å  ã å C å è ç  ã ã E E C       D ä å å  ç á ç observations ont été réalisées au sein de la zone d’étude d’Ablaincourt -Pressoir. La « Vallée ê í ë ï â ( nnexe I et II)   å  å ã ã â ( et III) ç â å    ä å ( å  ç á ç de Marchélepot » semble jouer un rôle dans les déplacements mig ratoires de l’espèce. Celle-

 å  å ã ã â ( ) ci n’est pas nicheuse sur la zone d’étude ; T § ¦ ü  û ü þ B  å  å ã ã A -Martin à § ³ " Goéland brun Larus fuscus ), espèce considérée comme vulnérable en Picardie, dont ¨ û ¡ þ © û P ÿ ¦  plusieurs groupes et individus isolés ont été observés régulièrement au sein de la zone d’étude T § ¦ ü  û ü þ B ÿ § þ ü  T § ü þ û B § þ û  § ü © ¨ ¡ G   å  å ã ã A -Martin au cours des migrations et de l’hivernage. L’espèce n’est pas nicheuse sur le site mais la ¨ û ¡ þ © û Pÿ ¦ T § ¦ ü  û ü þ B - ¨ þ h þ ü ÿ § § ü   Martin Á ³ ½ º ´ À À · -ouest de la ZIP semble revêtir un intérêt modéré pour l’hivernage de l’espèce. § ¡ © ÿ B ÿ ÿ § û ¡ ü ú ÿ T T ÿ þ ÿ T üT ¦ ÿ û F  

¨ þ h þ ü ÿ § § ü  ÿ þ ÿ ¦ ¡ © ¨ ÿ T T ¡ § ¦ L Pour terminer, certaines espèces présentent un intérêt patrimonial moindre, telles que : ÿ þ ¡ © û ü T ¦ ¦ P Ù § º Bruant jaune à Emberiza citrinella ), espèce considérée comme quasi-menacée en France

§ ¡ © ÿ B ÿ ÿ § û ¡ ü ú et contactée tout au long de l’étude, sur de nombreux secteurs agricoles avec des haies au ¢ þ ÿ T T ¡ T ÿ þ ý ü û ú

sein de la zone d’étude. L’espèce est nicheuse sur½ º · ¹ le³ ½ site´ ¼ º d’étude ¶ ´ µ ¼ ¸ ÿ T T ÿ þ ÿ T üT ¦ ÿ û F   ! ¶ · º Á ½ ¹ ³ º ´ » º ½ Vallée de Marchélepot » et sur la voie ferrée désaffectée ; û ÿ  ¡ û T § ü þ û B    å  å ã ã A Ù § e Bruant proyer à Emberiza calandra ), espèce également considérée comme quasi-menacée Pluvier doré en France et contactée sur l’intégralité du cycle biologique sauf l’hiver nage. L’espèce est

þ ü ÿ § § ü  huppé $ # , ¶ nicheuse· º Á Á ³ ½ º ´ au¼ À µ sein¿ ¶ · ½ de¼ ¶ laÁ º zone· ¿ ³ µ » d’étudeÉ » º Â ¶ ¸ ; Ù Ã Tableau 7 : Statuts de protection de l'avifaune patrimoniale au sein et aux abords de la zone d'étude (source : § ¶ Fauvette grisette Sylvia communis ), espèce considérée comme quasi-menacée en CPIE Vallée de Somme, 2015) France et présente globalement autour du Bois Saint-Georges (nord de la ZI P d’Ablaincourt - Pressoir) et au sein de la voie ferrée désaffectée. L’espèce est nicheuse au sein de la zone

Les cases grisées du tableau ci-dessus signifient que la directive concernée ne possède pas d’annexe d’étude Ð Ù Ã ou que l’annexe n’intervient pas dans l’évaluation patrimoniale des espèces citées. § º Tadorne de Belon Tadorna tadorna ), espèce considérée comme quasi-menacée en Picardie. L’espèce a été recensée en nidification (5 jeunes observés) au niveau des bassins de décantations. L’espèce est nicheuse sur le site d’étude mais il est impossible de d ½ º ¼ µ À ´ ¶ À » À Á À ¼ º ´ ´ º » À ½ ¹ º ¼ À ¹ º ´ ¾ Á t spontanée ou s’il s’agit ici d’animaux d’ornement.

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      D d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

§ ³ " Pipit farlouse à Anthus pratensis ), espèce considérée comme vulnérable en France, dont 6

ð L’évaluation des enjeux avifaunistiques permet de tirer plusieurs conclusions concernant observations ont été réalisées au sein de la zone d’étude de Licourt. Les zones agricoles au sud du lieu-dit « la Fosse aux Bergers » dans la partie sud de la ZIP semblent jouer un rôle  € ~ } Þ € ~ ß € €  € ~  ƒ Þ  } €     &    d d   d  d   %       l    d      -Pressoir. dans les haltes de l’espèce. Celle-ci n’est pas nicheuse sur la zone d’étude ; ð Ainsi, des enjeux forts sont localisés au niveau :

Ö de la « Vallée de Marchélepot » et des boisements associés, ainsi qu’au niveau du « Vallon

§ ³ " Traquet motteux à Oenanthe oenanthe ), espèce considérée comme quasi-menacée en S í ì ë v -Georges » et des bassins de décantations, le tout constituant un couloir de migration France et en danger critique d’extinction en Picardie. Cet oiseau a fait l’objet de 3 observa tions  ~  ~ } € ~ ƒ € €     % d   d   d a          breuses espèces communes et patrimoniales. au sein de la zone d’étude, toujours en période de migration . L’espèce n’est pas nicheuse au sein de la zone d’étude.

ð Des enjeux modérés sont quant à eux localisés au niveau :

§ ³ " Goéland brun à Larus fuscus ), espèce considérée comme vulnérable en Picardie, dont Ö de l’ancienne voie ferrée désaffectée, du fait de son rôle dans le déplacement de l’avifaune quelques individus ont été observés au sein de la zone d’étude au cours des migrations post - ò Ó ò í Ó ë ë ï ñ ò ò Ó ë íÓ ë ë í ò ì í ì ì ñ ì ò ì m v u v x y { Õ ¯ v v v s x Õ r ª ª v v ª ¬ la Fauvette grisette ; nuptiales uniquement. L’espèce n’est pas nicheuse au sein de la zone d’étude.

Ö de la pointe Sud de la ZIP, entre le village de Pertain et le lieu-dit « Sole du Monceau » de ò í í í ë ñ Ó í ò ò ñ Ó Ó ë ë ë í ò í ì ì ñ í ì m ñ ñ ò ò Ó ò ò ñ ò í ñ ­ v s ª p y ª ¯ ° v v Õ x ª s v r ª x v v ª y t z ± s v x { x « s Ø w r { v v ª ¯ { Pour terminer, certaines espèces présentent un intérêt patrimonial moindre, telles que : ò ë ò ò ì Ó ë ò Ó í í { s x ª ' u s v x Õ ; Ö

de deux zones au Sud-Ouest de la ZIP, au niveau du lieu-dit « la Maison Tuillard » et entre Ù º § Bruant jaune à Emberiza citrinella ), espèce considérée comme quasi-menacée en France ò ò ë x ­ x ª { -dits « les Dix-Sept » et « les Essertis », du fait de secteurs favorables à l’hivernage et uniquement en période de migration au sein de la ZIP de Licourt, et uniquement sur la partie ¸ Ó ì ñ Ó ì v x Ø u s ª ) ª | nord de la zone. L’espèce n’est pas nicheuse au sein de la zone d’étude faute de milieux d À ´ ¶ À » À Á À ¼ ¶ ½ * ½ º » À ¿ µ ¹ ¿ on ; § Zone de Licourt Ù § e Bruant proyer à Emberiza calandra ), espèce également considérée comme quasi-menacée Au total, ce ne sont pas moins de 8 espèces patrimoniales d’oiseaux qui ont été recensées au sein de en France et principalement en période de nidification, avec notamment une belle la zone d’étude de Licourt, et ceci toutes périodes du cycle biologique confondues. concentration d’individus (3 couples) au sein du secteur agricole entre les lieux -dits « la Fosse aux Bergers » et « le Bois Bachelet ». L’espèce est nicheuse au sein de la zone d’étude. Parmi ces 8 espèces :

ð L’évaluation des enjeux avifaunistiques permet de tirer plusieurs conclusions concernant ¥   ¥ ¦ ° ™ š — ¥ ¥ @ › ˜ ¨ ¥ š › ¤ – ¯ ¥ ¤ ž ¥ i ¥   – • ¯ ® ¥ ˜ › š ¨ œ  › ˜ œ ¥ Q 1 § Oiseaux » (12,5% des espèces) ; € €  €  ~ Þ ƒ } €  %        l    d      ! º » ¶ ¼ º º Á ¹ ³ º » À ¼ ´ ³ ´ ¶ ´ ½ ¼ ³ ´ ¼ º Á Ë ½ ½ §µ ¿ Ê vulnérable », « en danger » ou « en danger critique n de la zone d’étude de Licourt ; d’extinction » en Picardie et/ou en France (62,5% des espèces) ;

À ½ ¶ ³ q º µ » ½ º ¾ ¹ ¾ Á À ½ ¼ µ » ´ ¼ §µ ½ È -menacées en Picardie et/ou en France (37,5% des espèces) ; ð Des enjeux modérés sont localisés au niveau :

§ É est considérée comme non menacée ou au statut encore non évalué (12,5% des espèces). Ö De la limite E st de la zone d’étude, au niveau d’une vallée sèche prolongeant « la Vallée » à

ƒ  + € €  ß ~ ~ } ~ .  d d         d   e corridor de déplacement pour l’avifaune. La

ð Il est rappelé qu’une espèce peut tout -à-fait être inscrite à l’annexe I de la directive ì ë í ò ìí í ë ì Ó ì ò ñ ò ë í Ó ò ò Ó ò ë í Ó Ó ò í ò ë ì ò ë ò ë ñï ò í ñ ñ í s ¯ r v s x x | u { v r ª s v x r ¯ z { ¯ r v Õ ¯ Õ v { Ø ª x ¯ r s { s Ø ¯ { r x e ò ì ò ì ò ñ u ª y s Oiseaux » et posséder ou non un statut de menace, voire des statuts de ñ ò Ò ë Ó ò Ó ñ í ò ò ñ ï ì í ë í ò ò / ì ò ì Ó í ñí ë ì ò ñ ï N ì ì ì ë w { ª x s { y u ª s ª ± { y u y y ª t ­ ª v v s y v Õ y ª s ª v s u ± { Õ ñ ò ò ì í ë ì Ó ï ì ë ò ë ò í ì í ò ò ë ì ò ñ ñ ë Ó ò ò ò ò í r Õ u ± ª r s­ { { v Õ v ° ª s ­ u ¯ v y Õ ª x ª ¯ v s ª ° y { ª ° ­ v x í ñ ì m ë ò Ó Ó Ó ò ë ì Ó ë v { ª w { { ª jaunes et de Pipits farlouses y ont été observés en déplacement ; í ñ ò ì ë ï ò ª s r v r y { -dessus peut dépasser 100%.

Ö Des zones agricoles entre les lieux-dits « la Fosse aux Bergers » et « le Bois Bachelet » du En ce qui concerne les espèces patrimoniales recensées, il est noté la présence : í í ñ ë ò ë ñ í Ò ë ò ò ë ò Ó ò Ó í Ó ò ì ë ò ò í í í Ó ò ñ ò ì Ó ì í ë ª ª v { s Õ { { v ± ª ¯ y { s x { { s x ª { u ' Õ x s { v t v x v x s f { v { ¯ du

ò Ó Ó Ó ò ñ ò í ñ ñ í ë ò Ò ë ñ ò Ó Ó ë Ó í í í ì ñ ò ì m ñ ñ ò v ª x s v x | ¯ w y v u ª x t s r v x s ª ª v ª y z s

§ ³ " Pluvier doré Ã Pluvialis apricaria ), espèc e inscrite à l’annexe I de la directive européenne « Oiseaux », dont 3 groupes (5, 20 et 90 individus) ont été notés au sein et en bordure de la

zone d’étude en hiver 2013 -2014. L’espèce n’est pas nicheuse au sein de la zone d’étude Ð Chiroptérofaune

§ ³ " Vanneau huppé Ã Vanellus vanellus ), espèce considérée comme vulnérable en Picardie et Ú Ú Û Ù ³ º ³ Á ¶ ´ ¶ À ½ º · » º -dessous permettent notamment de dresser la bio-évaluation des espèces de qui a fait l’objet de deux observations en période de migration post -nuptiale. Hormis un groupe chauves-souris recensées au sein et aux abords de la zone d’étude. Cette définition des enjeux est de 250 individus en déplacement vers le sud le 24/10/2013 au-dessus du Bois d’Amour, la zo ne notamment basée sur le croisement des statuts de menace nationale et régionale, ainsi que

d’étude semble peu favorable à l’espèce. Celle-ci n’est pas nicheuse sur la zone d’étude Ð l’inscription aux conventions et directives européennes (Bonn, Berne, Directive « Habitats »).

¶ · § º " Linotte mélodieuse à Carduelis cannabina ), espèce considérée comme vulnérable en Les cases grisées du tableau ci-dessus signifient que la directive concernée ne possède pas d’annexe France et qui a fait l’objet d’une seule observation d’un groupe de 12 individus en migration ou que l’annexe n’intervient pas dans l’évaluation patrimoniale des espèces citées. post-nuptiale dans la partie sud de la ZIP. L’espèce n’est pas nicheuse au sein de la zone

d’étude Ð

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 25

      D d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

å ä ã â á à å ç è á â ä ç æ Notons également la présence d’une espèce au statut encore mal connu en Picardie, la Pipistrelle d $ Ñ ¶ · º ³ q º ¹ ´ À ´ º 8 ³ ¶ º ¾ ¹ ¾ Á À ½ ¼ µ » ´ ½ º º » Ë ¿ ½ º º ´ ´ º » ¸ ´ ¾ ³ Á ¶ ¼ ¹ µ ¶ À ´ ³ ¶ » ¾ ¹ ¿ ¶ · * º ´ À » ¼ À ½ ³ µ ¼ À ³ q ¸ î í é ì ë ê ë í ï ð î ë í ï ð î å á ç å ç á ç ä å ã â á å ç á ç ä å ã â á å de Kuhl

÷ ù ö õ ø ÷ ö õ ô ó ò ñ ÷ ù ö õ ø ÷ ö õ ô ó ò ñ Pipistrelle de Nathusius, c’est -à-dire modérément patrimoniale.

ð La bio-évaluation chiroptérologique permet de localiser plusieurs secteurs à enjeux î î ã â á èå ã E ã â á èå ã E ë ë ì ñ í ­ ª s v v Õ y au sein de la zone d’étude :

ð Les enjeux forts se situent notamment au niveau de la « Vallée de Marchélepot », du Bois ¢ þ ¡ û û ü © © ¦ ÿ û £ í ¤ £ V ¥ £ í ¤ £ V ¥ O ã â å á ã â å á S í ì ë v -Georges et de la vallée à l’ouest de Fresnes -Mazancourt qui constitue très § ¨ ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ÿ û û þ ¡ 2 2 M 0 ò ñ ì ò Ó ò í ñ í ò ì í Ó ñ ì ò ì ë ò ò Ó ò ì ë Ó ñ ñ Ø { ª Õ s r ª v x s Õ y v y r Õ u ª s s r es espèces de chauves-souris § ¡ T § ÿ ÿ  þ § ü ¦ û þ é ë ê ì î í Q ê ÿ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P í Q ê 3 M ç å ã â á å â ç -menacé Nathusius â ç -menacé ò ì ë ì Ò 9 ò ë Ô ñ ò ñ ì ò ò ë : í ñò í ñ ò ò ë 9 Ó Ò ò ë ì ñ ë ò í ñ v ª t ± Õ y r r x x u x Õ { x t s x ª u { t s r { ª « ± ª r v { { s y Õ ª x { x « ì Ó ñ ò ì ò 9 ë ñ ò ì ò ë ò ñ ñ ò ñ N ë ò ò ë í Ó Ò ò ë ñ íò í ò Tableau 8 : Statut de menace des Chiroptères patrimoniaux au sein et aux abords de la zone d’étude. y { v r ª v u t x r r ± x u < { x ª s u ª { { ª | x ; « { { { r y v ª ª y t x { x ò ò í ñ ì ñ ë ì í ò ò ñ ò í ò { r ª s r ¯ Õ s ¬ ¯ | r ª ð ì ë ì ì ë ì ì ë ï  ã ã å C å ã è ç  ã ã å ã á å  ã å C å è ç  ã ã ä å å  ç á ç 92/43/CEE (Directive Les enjeux modérés se situent, quant à eux, au niveau de la voie ferrée désaffectée qui ë ë ¥ ë ê ë å     å  å ã ã â ( å       å  å ã ã â ( â H ç â ò ò ñ ì ñ í ò ò ì Ó î ò í ë ñ Ó ò í ì í Ó ò ë í í ò í ò ò ì ñ ì ò ë ò Ó ì ò í ë - faune - flore) Ø { ª Õ { s v y { ª { r s s y ± r { { ª s { { v r v { ª t r { ë V å    å   å ã ã â ( í í ì ë ñì ò ë ò ì ì ñ ñ í î ñ í yv x { s ª v u v Õ v y r r v : Murin de Daubenton, Murin à moustaches, Pipistrelle § ¡ T § ÿ ÿ  þ § ü ¦ û þ  å  å ã ã A 3 M : ò Ó ± x t ª Pipistrelle commune. Ce milieu doit d’ailleurs très certainement jouer le rôle de ÿ § þ ÿ © © ÿ ¡ û T ¦ ¦ P 2 ò Ó í ë Ô í ï ò 9 ñ ò ò ì ñ í í î í ñ ìñ ò ò ò í ò Ó Ó ë ë í í ñ ñ ë ì ñ ñ ñ ò ë ï { Ø v x v c s u v { y t x { r v s s s ª y w r v x x

ÿ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P þ ¦ þ h T ü 5 ò í ò Ó ñ ì ò ò í ë ò Ó ì ò ò ñ î ò í ò ò x v r { Ø Õ { v y Ø y s { r ; { x s secteurs agricoles situés au Sud-Ouest. ÿ © h ÿþ © © ÿ û T ¦ ¦ P 7 ü T ÿ h § þ ¦ û ¡ þ 2 M 0 § ¨ ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ûÿ û þ ¡ 2 2 M 0 § Zone d’étude de Licourt : § ¨ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ÿ û û þ ¡ § ¡ T § ÿ ÿ  þ § ü ¦ û þ § ¡ T § ÿ ÿ  þ § ü ¦ û þ 2 2 M 0   å  å ã ã A 3 M 3 M þ ¦ þ h T ü 5 ÿ § þ ÿ © © ÿ ¡ û T ¦ ¦ P ÿ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P 2 Au sein de la zone d’étude de Licourt, une espèce fortement patrimoniale a été recensée, à savoir : þ ¦ þ h T ü 5 ÿ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P ÿ © h þ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P 7 § L’Oreillard roux à Plecotus auritus ), espèce vulnérable en Picardie, a été contacté à une seule ÿ © h ÿþ © © ÿ û T ¦ ¦ P ü T ÿ h § þ ¦ û ¡ þ 7 2 M 0

reprise º · 16/09/2014 en transit actif au niveau des lisières du Bois d’Amour. ü T ÿ h § þ ¦ û ¡ þ § ¨ ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ÿ û û þ ¡ 2 M 0 2 2 M 0 § ¨ ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ûÿ û þ ¡ 2 2 M 0 Une autre espèce représentant un enjeu de conservation moindre a été recensée au sein ou en ÿ § þ ÿ © © ÿ ¡ û T ¦ ¦ P    å  å ã ã A 2 périphérie de la zone d’étude , à savoir :

§ La Pipistrelle de Nathusius à Pipistrellus nathusii ) : espèce migratrice considérée comme quasi- V § ¡ T § ÿ ÿ  þ § ü ¦ û þ  å  å ã ã A 3 M menacée en France, elle a fait l’objet de deux contacts (le 16/09/2014 ), tous deux localisés au ÿ § þ ÿ © © ÿ ¡ û T ¦ ¦ P 2 niveau de la lisière du Bois d’Amour.

þ ¦ þ h T ü 5 ÿ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P ÿ © h ÿþ © © ÿ û T ¦ ¦ P 7 Notons également la présence d’une espèce au statut encore mal connu en Picardie, la Pipistrelle ü T ÿ h § þ ¦ û ¡ þ 2 M 0

de Kuhlq ¸ ui nous incite à la précaution. Par défaut, cette espèce est considérée au même titre que la § ¨ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ÿ û û þ ¡ 2 2 M 0 Pipistrelle de Nathusius, c’est -à-dire modérément patrimoniale. Tableau 9 : Statuts de protection de la chiroptérofaune patrimoniale au sein et aux abords de la zone d'étude

ð La bio-évaluation chiroptérologique permet de localiser un secteur à enjeu patrimonial au Þ € ~ ß § Zone d’étude d’Ablaincourt -Pressoir  d   d  d    :

Ö Le Bois d’Amour à lui seul représente un secteur à enjeux forts du fait de la concentration Au sein de la zone d’étude d’Ablaincourt -Pressoir, une espèce fortement patrimoniale a été recensée,  € ~ } Þ € ~ ß  € ƒ Þ ~  €  Þ }  Ý ƒ ƒ € ~ à savoir :    =  d d   d  d      l                     d   € ~   „        % %     d roux qui y gîte très certainement, ainsi que la Pipistrelle de

§ Le Murin à oreilles échancrées à Myotis emarginatus ), espèce vulnérable en Picardie et inscrite : í ò ë Ó Ò ò ò ë ñ ò ì í ò ñ í N ì ò ì ë í í ò ë | x t ª v x y { { x { v x t r v { { v { ª ª t aux annexes II et IV de la Directive européenne « Habitats », a été contacté à deux reprises

º · 24/10/2013 en transit au niveau des haies de la « Vallée de Marchélepot » ; Autres groupes faunistiques Deux autres espèces représentant des enjeux de conservation moindre ont été recensées au sein ou ˜ > š ¦ ˜  › • ¤ ¥ ˜  ¥ œ ¦ š ° ¥  ž o i — ¥ ¤ œ ¥ ¯ ˜ ™ ¯  ­ –  ¥ ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¤ – ¯ ¥  ¥ ™ ¤  › ¥ œ — – ¥ ¦ œ  ¥ ¨ ¥ š ¥ ¨ ± ° œ ¥ ¥  — ¨ — T * W en périphérie de la zone d’étude , à savoir : patrimonial hormis le Blaireau européenÀ ½ ¶ ³ q à -menacé en Picardie) et le Lapin de garenneÀ ½ ¶ ³ q à - § Le Murin de Daubenton à Myotis daubentonii ) : considérée comme quasi-menacée en menacé en France). Ces deux espèces sont néanmoins largement réparties en Picardie et leur Picardie, cette espèce a fait l’objet de deux observations, en dehors de la ZIP, au niveau de localisations au niveau des boisements de la zone d’étude (Bois Saint -Georg es, Bois d’Amour…) est l’ancienne voie ferrée désaffectée et du Bois d’Omiécourt ; déjà prise en compte à travers notamment les enjeux avifaunistiques et chiroptérologiques.

§ La Pipistrelle de Nathusius à Pipistrellus nathusii ) : espèce migratrice considérée comme quasi- menacée en France, elle a fait l’objet d’un seul contact, localisé au niveau des haies de la

ð Dans ces conditions, les enjeux globaux pour les autres groupes faunistiques peuvent être « Vallée de Marchélepot ». Þ  € € ~ ß  Þ   ~ Þ ~ } }  d      d   &  % d    

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6 - 4 Milieu socio-économique

Contexte socio-économique

¥ ˜  ¥ œ ¦ š ° ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¤ ¥ š › ™ ˜ › š š ¥ ˜ ¥ ” un dynamisme démographique positif et proche de la moyenne nationale (+0,7% entre 1999 et 2010).

Ce territoire, rural, bénéficie toutefois de l’attractivité des villes de Saint-Quentin, et Cambrai d’autant qu’à quelques kilomètres se trouvent les axes routiers (A29 et A1) reliant l’A13 à Saint - Quentin-Lille.

Globalement, une grande majorité des personnes sont propriétaires de leur résidence. Le logement locatif s’organise autour des grandes zones urbaines comme celle de Saint-Quentin et Amiens.

Le projet s’intègre dans une zone favorable à l’emploi grâce à la proximité des pôles urbains ; le reste du territoire étant essentiellement dédié à l’agriculture.

La répartition des emplois par secteur d’activité met en évidence la prédominance des activités industrielles marquée par une proportion largement plus importante d’ouvriers . Néanmoins, le secteur agricole offre une part des emplois beaucoup plus importante que les intercommunalités ; ce qui confirme le caractère rural du territoire d’étude .

Axes de circulation

Û º ´ À ½ º · ¸ ½ ´ ¹ µ ¿ ½ ¼ ¶ ¹ ´ º Á ½ º ¿ X ´ ½ º · ½ ³ µ ´ ¹ ¶ ¿ º À Â ¹ º ½ ½ º Á ½ Ë ¼ ¹ ´ º À ¼ µ À W ¾ ¹ º ¼ ³ ½ ¼ ¶ Á ¼ µ À ´ ¹ º ½ ¼ À ¼ µ ½ ¾ ¹ W · ¶ U $ Ñ d’implantation reste accessibleº ¹ ³ ´ À µ Â ¶ · ¸ uniquement½ º Á µ ½ º ¹ ´ ³ ¶ par½ º · la½ ³ routeµ ´ ¹ ³ µ

reste indispensable pour rejoindre les points d’accès modaux les plus proches.

Le projet se situe à 550 m de l’autoroute A1, à 190 m de l’autoroute A29 et à proximité (quelques

mètres) de la route départementale structurante RD 45 reliant Chaulnes, Marchélepot à Saint-Christ-

Briost. Une attention particulière a été apportée à ces infrastructures lors du développement du projet.

L’accés pour un aéroport est assez aisé : à environ une heure de l’ aéroport de Roissy-Charles de

Gaulle. Par contre, l’accès aux voies ferrées est très aisée par la gare TGV d’Ablaincourt -Pressoir

(Gare TGV Haute-Picardie), à 1,4 km au Nord-Ouest du projet et la gare TER de Marchélepot.

Risques naturels et technologiques

¦ ˜ > š š – • ” préfectoral de la Somme, en date du 15 octobre 2012, fixant la liste des communes concernées par un ou plusieurs risques majeurs, indique que seul le territoire communal de Pertain est concerné par un risque naturel ou industriel.

Ainsi, lesle risques naturels suivants présentent différents niveaux de probabilité d’occurrence : $ Û Û § µ ¹ ¶ ¾ ´ À · À faible pour le risque d’ inondations : le site n’intègre pas de PPRI ou d’Atlas des zones inondables ; de plus position sommitale du projet ; $ Û Û § µ ¹ ¶ ilité modéré pour le risque de mouvements de terrains liée à la présence de 3 cavités ; $ Û Û § µ ¹ ¶ ¾ ´ À · À modéré pour le risque sismique : zone sismique 1 ;

§ $ robabilité faible pour le risque orage : densité de foudroiement modérée ;

§ $ robabilité modérée pour le risque tempête ; Y Û § ¿ À ¶ º · robabilité pour le risque feux de forêt.

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Carte 6 : Carte de synthèse des servitudes et contraintes techniques

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‘ ¾ \ [ Á ‰  ¾ ‘  ˆ [ ‘ Z ‘  > Á X DU PROJET

j _ i j r n g r k g v s r z s t y r g x w _ v j o j i u r n i g t r s r g o k g n ` j k ^ ` j i g b ` _ ^ ] -économiques qui concernent chacun à leur manière à l’intérêt général, la réglementation impose d’exposer, dans une partie de l’étude d’impact, les arguments qui ont permis de choisir le projet pour lequel le permis de construire et la demande d’autorisation d’exploiter so nt sollicités. En effet, avant l'implantation optimale, plusieurs variantes ont été étudiées au regard des différents enjeux qui s'expriment sur ce territoire. Plusieurs thématiques et plusieurs échelles ont été considérées.

7 - 1 Un projet intégré

Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement fixé par les lois Grenelle, la région Champagne -Ardenne a élaboré son Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), approuvé en date du 29 juin 2012. L’un des volets de ce schéma très général est constitué par un Schéma Régional Eolien (SRE) qui détermine quelles sont les zones favorables à l’accueil des parcs et quelles puissances pourront y être installées en vue de remplir l’objectif régional d’ici à 2020.

L’objectif de ce Schéma régional éolien est d’améliore r la planification territoriale du développement de l’énergie éolienne et de favoriser la construction des parcs éoliens dans des zones préalablement identifiées. La finalité de ce document est d’ éviter le mitage du paysage, de maîtriser la densification éolienne sur le territoire, de préserver les paysages les plus sensibles à l’éolien, et de rechercher une š — — œ ° ¦ ° – ˜ œ ¥ • œ ¯ –  – ™ › ª ­ ¦ ¦ © ¨ » ¥ ¯ « – ¯ ¥ ¨ š — œ ™  ¥ › ¯ ™ ¦ œ ™ ˜ š ¥ ° œ ˜  ¥ š ¦ § § › ¤ œ ¥ ¤ Z Y ² mise ena cohérence des démarches existantes (Schémas Paysagers Eoliens départementaux, Atlas de Paysages, Chartes,…). Les données patrimoniales et techniques ont ensuite été agrégées, puis les contraintes ont été hiérarchisées.

Il en est alors ressorti une cartographie des zones particulièrement favorables à l’éolien, en vert , dont un extrait est présenté ci-dessous.

Carte 7 : Zones favorables à l’éolien dans la partie Est -Somme – Légende : Etoile bleue / Localisation de la Zone d’Implantation Potentielle (source : Schéma Régional Eolien, 2012)

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¶ · ½ ³ µ ½ ½ º À ´ ¹ ¶ ¿ ¾ ¹ ¶ · ½ ³ µ ½ ½ º À ´ ¹ ¶ ¿ ¾ ¹ La variante 1 est composée de¶ · 19½ ³ éoliennesµ ½ ½ º À ´ ¹ ¶ ¿ ¾ ¹ La variante 2 est composée de 10 éoliennes La variante 3 est composée de 10 éoliennes ¨ š – ° œ ¥ ¥  Ÿ  ¥ › ¯ ™ ¦ • ¤ ¥  ­ › ¯ ¥ ¯ — ¥ œ ¥  — • ¤ š œ — ¥ ™ ¨ i — ¥ ¤ ¥ ¤ ¥ ¤ ¥ ª š ™ § œ ¥ ¥ Ÿ  ¥ › ¯ ™ ¦ • ¤ œ ¥  ­ › ¯ i — ¥ ¤ œ ¥ ¦ œ ™ ° ª ™ ¨ š œ — ¥ ™ ¨ i — ¥ ¤ ¥ ¤ ¥ ¤ ¥ ª š ™ § ² * ² * forme de de deux courbes d’une seule ligne d’éoliennes dont ¨ – ª œ ¥ ¤  ™ › ˜ – œ › ¯ › ˜ — • ¯ š – ° « ¥ ¤ ¥ ¯ – ˜ ™ ˜ ¥ ¨  – œ œ › — ° ¥  — ˜ › – š — – œ ¥ ¤  ™ › ˜ – œ › ¯ › ˜ — • ¯ š – ° « m ¥ ¤ ¥ ¯ – ˜ ™ ˜ ¥ ¨  – œ œ › — ° ¥  — ˜ › – š — – ¨ š – ° | [ Ä  | [ { certaines sont en bordure de zone d’implantation potentielle de ½ º ¼ À Ñ Ú Ñ Ú ~ U È º Á É º È Á É ¹ } µ } ~ U È º Á É º È Á É ¹ } µ } ½ º ¼ À » ¶ Licourt. Ce parc aurait une puissance totale de 30 MW, par l’utilisation des machines Nordex N131 de 3 MW.

Tableau 10 : Présentation des variantes

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pourraient s’engouffrer au sein du parc en passant au -dessus du village de Marchélepot et se 7 - 2 Choix de l’implantation et de la machine retrouver obligés de traverser le parc éolien au niveau des éoliennes E8, E9, E10 et E11, voire d’adopter des comportem ents occasionnant une perte énergétique (demi-tour, plongée, prise d’altitude…). Dans la limite du périmètre de la zone d’implantation (polygone au -delà de 500 m des premières habitations et intégrant d’autres contraintes techniques telles que les distances minimales aux routes etc.), un travail important d'itérations conduisant au cho ix de l’implantation a été engagé, faisant ð En conclusion, même si cette implantation respecte largement les préconisations ƒ  }  intervenir plusieurs spécialistes (ingénieur éolien, écologue et paysagiste, principalement).     d    -éoliennes, la configuration du parc avec 19 machines, implantées en ò Ó ë Õ -cercle continu autour du village de Marchélepot, et ne respectant pas l’espacement Þ ~ ƒ  ~ € } Þ  € ƒ Þ }  ‚ } Afin de permettre une implantation harmonieuse du parc, le projet a tenu compte de l’ensemble d   ‡  des%   †  d  %     d d    d     í ì ì í ò í 9 ñ sensibilités du site : paysagères, patrimoniales et humaines, biologiques, et enfin techniques, Õ s ; s y Õ s v x u v t r nous semble susceptible de générer des impacts importants sur ò ò ë í ò ò ò afin de réduire systématiquement les impacts sur les éléments les plus sensibles. Le choix de w x s ª { ­ { v { ª t x v r { -souris. l’implantation doit enfin prendre en compte la présence des autres parcs éoliens sur le territoire ð Cette implantation est donc à déconseiller. ˜  ¥ š ¦ © ™ ¨ ¥ š › ™ ˜ › š š ¥ ˜ ¥ ¤ ™ ˜ š ¥ °  — ® š › – ˜ • — ¤ ™  › § – ² a *

Ce travail itératif doit également tenir compte du foncier, des pratiques agricoles, du ressenti et de § Paysage : l’acceptation locale (propriétaires, exploitants, riverains). Pour le foncier par exem ple, bien que des ˜  ¥ ª ¥ @ › œ — ¯ ¨ i ¥ › ¨ › ˜  ™ œ œ ¥ ˜  › – š ˜  ™ ¨ ›  ¥ ¯ œ ™ ¥ ° ” œ › ¤ š ¥ › ¨  ™ § — ª ¤ ¥ œ ¥ ¯  ¥ • ¯ ˜  ¥ š @ — ™ ¨ œ ¥   ¥ › ¯ ™ ¦ œ ¥ ” * ² * promesses de bail soient signées en amont du projet, le choix de l’implantation se fait en concertation techniques et foncières. avec les propriétaires et exploitants des terrains. En cas d’opposition de ceux -ci, ce dernier paramètre

¥ š › ™ ˜ – ¦ ¯ – ˜ œ ¥ ˜  ¥ ª ¥ ¨  ¥ §­ – • ” : simple alignement, et double alignement. L’ensemble est assez devient, bien sûr, une contrainte majeure. Toute solution retenue résulte alors d'un compromis et cette question doit être prise en compte pour définir des variantes réalistes. fouillis ; d Û d d º  ³ µ ¹ ´ º ½ º W ¶ · · À  º · ´ À º ¶ ´ À ¼ º º · Á À ´ ½ º ´ µ ¿ º · ¾ » ¹ ¶ U º Á º W ¶ · · À  ³ Á ¹ ³ µ ´ ³ ¶ ´ » ¶ ¿ µ » º´ §º ¼ ˆ Remarque : le détail des différentes variantes étudiées sont dans l’étude d’impact au chapitre C. encerclé d’éoliennes sur l’Ouest, le Sud et à l’ Est ; ¥ ˜ ˜ ¥ ¨ š ¥ — ­ – – ° » œ ¥ ª ¨ –  • ¯ – › ® ¦ ˜ ° – ¤ – — ¥ ° ˜ œ ¥ ˜  ¥ ª ¥  ­ › ¯ — – ™ ¥ ¤ ¯ ¥ ¯ « ˜ œ ¥ — ‰ • ¯ ® ¥ › ˜ š – ° – ¯ š — » ² Z * * § Compte t enu de la configuration et des impératifs techniques et fonciers de la zone d’implantation partie en effet, la petite vallée de Marchélepot présente les paysages plus détaillés et subtils ; potentielle, trois variantes d’implantation ont été élaborées puis soumises aux différents intervenants Æ Š  ³ º ¿ É É ‚ ´ º ¸ Ä É ‚ ‚ ½ ¸ º ¼ ¼ º À · µ ¾ È ½ º · ¸ Á ³ ½ ³ ¶ º À ´ ¹ ¶ ¿ § ¶ · ¹ ³ ent contribuer à un effet par le Maître d’Ouvrage. d’enfermement visuel depuis Marchélepot ;

— ¥ ° ˜ œ ¥ ˜ š — ™ ¨ › ” ˜ ¥ ˜ ™ ° ¥ ¯ ¦ ¥ © š ˜ ¨ š  – ¥ œ ¥   ¥ ¥ › ¤ ¯ ˜ ™  ¦ ¥ ª ¥  ­ › ¯ — – ™ ¥ ¤ ¯ ¥ ¯ « ˜ œ ¡ • ¯ ® ¥ › ˜ š – ° – ¯ š — » Ces scenarii étaient validés sur les plans technique et financier.[ Ces variantes comptaient* § respectivement 19, et 10 éoliennes, pour des puissances globales de parc de 57 MW (variante 1), et en accord avec l’échelle du paysage. 30 MW (variante 2 et 3). § Variante 2

Û Î Ù Variante n°1 ¼ º À · µ ¾ Ä É º Á µ º ¼ ¹ ¼ ³ º ´ ¿ º ´ ¼ ¶ µ À » ¹ ¶ Â ¶ nes (soit, nettement moins important que la variante précédente).

§ Ecologie : ¥ ¤ ¥ š ˜ — – • ¤ ˜ ¥ ˜ š – ° ¥ ¤ š œ — ¥ ™ ¨ œ ¥  ­ › ¯ i — ¥ ¤ « š ¥ › ¯ — ­ ¦ š ˜ ¥ ¥ ¯ ° ª › œ œ — ¯ ° ˜ œ ¥ ˜  ¥ ª ¥ ¨  ¥ ­ – • ” * § Æ d d É º Á ¼ º À · µ ¾ » ¹ ¶ ¿ ¼ ³ µ º ¹ º ´ ¼ ¶ À ¹ ¶  º ´ ´ º € éoliennes en croissant autour du village de Marchélepot. Marchélepot ;

¥ ¯ š — œ « ¥ © ¨  – @ ¥ š œ  ¥  ¡  ¥ › ¯ ™ ¦ ‹ ¥ ¤  – ¯ °  ¥ ¥ š ± › ¯ — ­ ¦ š ¥  ­ › ¯ ¥  — ¥  › œ œ ¥ ¤ ˜ œ ¥ — ‰ • ¯ ® ¥ › ˜ š – ° – ” ² § En ce qui concerne l’espacement inter -éoliennes, celui-ci est compris entre 450 m et 700 m ce qui est suffisant pour permettre à l’avifaune traversant le parc éolien d’adapter son comportement. terrain la petite vallée de Marchelepot reste remarquable pour son caractère détaillé Néanmoins, cette variante est susceptible de générer des impacts accrus sur la faune, et notamment (boisements et légers mouvement du relief). Dans ce sens, la proximité immédiate des sur l’avifaune et la chiroptérofaune et ceci pour plusieurs raisons : éoliennes E2 et E3 avec le petit fond de vallée parait toujours peu adaptée à l’éche lle du i  — ¥ ¥ ® š — ¥ ˜ ¨ ¥ œ  ¥ m Q ¡ ¥   ¥ › ¯ ™ ¦ • ¯ ˜ ¥ œ ˜ š ™ § i  — ¥ ¥ ® š — ¥ ˜ ¨ ¥ œ  ¥ ¥ ¦ — ˜ › œ ¡ ˜ ¥ œ  ¥  ¥ › ¯ ™ ¦ • ” a a  § paysage immédiat ; modérés ; – ¯ œ  – ¤ ¥ ­ – ¯ – ¨ ¦ ¤ š ¥ ­ ¦ ¯  — ¦ š ­ ¯ – ª š ¥ › ¯ ¥ — œ ­ œ ¦ – š ¥ š › – ¦  › ¯  — › œ œ — – ¥ š § § ™ ˜ œ ¡ • ¯ ® ¥ › ˜ š – ° – ” W § Û Ï Ù º Á º ¾ · · ¶ ƒ ¶ · º Á ½ ´ ¼ º º ´ ½ º À µ ½ º À ¶ ½ º Á º Á ½ Ä ¼ À µ * ½ º ¾ ³ ´ À ½ ´ ¼ µ ½ Ê ‚ ´ º 4 ‚ ½ º ¼ ¼ º À · §µ ¾ ½ º continuité des éoliennes existantes de Pertain Potte. La ligne visuelle créé par les éoliennes Marchélepot, secteur jouant un rôle de couloir de déplacement pour de nombreuses espèces aviennes, mais également pour des espèces de chauves-souris patrimoniales (Murin à oreilles d’Ablaincourt en continuité avec le parc exis tant peut paraître compliquée au regard des échancrées) ou sensibles (Pipistrelle de Kuhl et de Nathusius) ; distances entre Marchèlepot, Licourt et Pertain. Ù ³ ¶ ½ º ¾ ³ ´ À ½ ´ ¼ µ ½ Í 6 É ‚ ´ º 4 É ‚ ¸ È É ‚ ½ º ¼ ¼ º À · µ ¾ à ´ º „ µ ¹ ¿ ³ Á ´ ½ º º À ´ ¹ ¶ ¿ ¶ · ½ ¼ ¶ Á ½ º ¾ ³ ´ À ½ ½ º ¼ ¼ º À · §µ ¾ ½ º sein d’un second axe de déplacement de l’avifaune, en pourraient engend rer un « effet barrière » poussant les oiseaux en migration à dévier leur course vers le sud ou vers l’ouest, et ainsi traverser le parc éolien, occasionnant une situation à risque ; Û ¸ ´ ¼ º µ · º · ¶ § le parc éolien forme un demi-cercle continu d’éoliennes¼ µ Á ¸ t la concavité est orientée au nord, formant ainsi un véritable « entonnoir » qui pourrait générer une mortalité importante sur la faune volante en migration. En effet, l’avifaune migrant globalement du nord - est vers le sud-ouest, les oiseaux en migration post-nuptiale (descendant donc vers le sud)

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Variante n°2 Variante n°3

§ Ecologie : § Ecologie : Î d d Ñ Ú ½ º ¾ ´ ¼ º À ¹ µ ´ º ½ º · Ë · · ¶ ¹ ¶ ¿ º ³ q ½ º ¹ ¿ ¼ ½ º º ¼ ½ W À º · ¼ ¼ º À · µ ¾ Ä É º Á ¼ º À · µ ¾ » ¹ ¶ ¿ ¼ ³ µ º ¹ º ´ ¼ ¶ À ¹ ¶  º ´ ´ º € º · » ¹ º » º Á » ¹ ¶ ¼ º ½ º ³ ¼ º W Á À · ¼ º ½ º ¼ ¼ º À · µ ¾ Ä É º Á ¼ º À · µ ¾ » ¹ ¶ ¿ ¼ ³ º ´ ¼ º ½ ¾ ¹ ¿ º ´ ¼ ¶ À ¹ ¶  º ´ ´ º € globalement selon un axe Nord/Sud. Ï En leur ‚ point´ ¸ º Í 6 ‚ le½ º plus¼ ¼ º À · rapprochéµ ¾ ½ º · º ¹ ´ ¼ º à les deux lignes d’éoliennes sont En ce qui concerne l’espacement inter -éoliennes, celui-ci est en moyenne de 590 m, avec un distantes de 1,25 km . L’espacement inter -éoliennes est de l’ordre de 590 m (minimum à 340 m et espacement inter-lignes de 1,8 km environ, ce qui est suffisant pour permettre à l’avifaune traversant maximum à 940 m) ce qui correspond aux préconisations recommandées (optimum aux alentours de le parc éolien d’adapter son comportement. 500 m) et suffisant pour permettra à l’avifa une de traverser le parc, aussi bien entre les lignes d’éoliennes qu’entre deux éoliennes. Néanmoins cette varia nte, même si elle présente moins d’éoliennes que la variante n°1, est tout de même susceptible de générer des impacts accrus sur la faune, et notamment sur l’avifaune et la Cette variante respecte notamment plusieurs préconisations importantes dans le cadre de la chiroptérofaune. En effet, les éoliennes n°2 et n°3 sont toutes deux situées à moins de 60 m (20 m préservation de l’avifaune et de la chiroptérofaune du site d’étude : même pour l’éolienne n°3) des boisements et haies de la « Vallée de Marchélepot », véritable corridor § Un espace d’aération a été préservé au niveau de la « Vallée de Marchélepot » et de ses pour l’avifaune (nombreuses espèces dont passereaux) et la chiroptérofaune (Pipistrelle de Nathusius, boisements et haies, du fait de son rôle dans le déplacement de nombreuses espèces Pipistrelle de Kuhl et Murin à oreilles échancrées). Cette proximité immédiate serait de manière d’oiseaux et de chauves -souris. En effet, à cet emplacement, les éoliennes E2 et E3 sont certaine, génératrice de mortalité sur ces espèces. espacées de plus de 800 m l’une de l’autre, l’éolienne E2 étant à environ 500 m des premiers De plus, l’éolienne n°10 ne respecte pas la distance minimale de 150 m par rapport aux boisements secteurs arborés et l’éolienne E3 étant environ à 150 m des haies de cette vallée. Cet espace (à moins de 130 m du « Bois d’Amour »). important permettra de réduire les impacts sur la faune volante empruntant ce corridor boisé ; § L’éolienne E10 est située à plus de 170 m du « Bois d’Amour » afin également de respecter Pour finir, les éoliennes n°7 et n°8 sont situées directement en face d’un couloir de déplacement de la chiroptérofaune chassant sur ce boisement ; l’avifaune, certes mineur, et de plus ces machines sont espacées les unes des autres (avec l’éolienne § Les éoliennes E9 et E10 sont parallèles au petit axe de déplacement de l’avifaune

n°9) de 570 m ce qui nous semble trop faible pour permett re à de l’avifaune déviée ou effarouchée par ¶ ¾ ´ ¶ ´ ½ ¼ µ » u-dessus du « Bois d’Amour » et une aération de plus de 900 m a été prévue

les éoliennes, de traverser le parc sans impacts. ¥ ¨ ¥ ¤  › ¥ œ — – ˜  ¥ ª ¥ ¨ – ¯ ° ¦ ¤  entre¥ ¥  — les– § › @ – éoliennes• ¯ ® ¥ š ˜ ˜ ¥ ª š E9¥ ° et¥ ¤ E8 › § – micro-corridor de traverser la ligne d’éolienne de manière facilitée ;

ð En conclusion, même si cette implantation respecte largement les préconisations § L’éolienne E3 est située à proximité d’un verger qui sera bientôt abattu par le propriétaire ¦ ˜ ¦ œ – ° – •  œ ˜  ¥ ª i ¥ — œ › – ™ ˜ š ™ ° ° – š š – m ° Q œ ª ¥ ¤ ¥ ¯ ­ ± š ›– ¯ ¯ ¥ ° — ¥ i ¥ — ¥ ¨ › « — * Ä du terrain   ƒ  }       d   -éoliennes, les éoliennes n°2 et n°3 sont situées à proximité appliquée à cette éolienne vis-à-vis du verger ; € ƒ Þ }  Ž ‚  €  Œ ~  Þ    d  %     d d   d   d  d   ‡    d  Û ¸ §´ ¼ º µ · º · ¶ aucune éolienne ne se situe au sein de secteurs à enjeux modérés ou forts ñ ë ò í ì ñ t y r ª s u v ¯ s . Dans une moindre mesure, l’éolienne n°10 est placée à moins de 150 m ¥ ¤ — ˜ ¦ • ¤ – ¯ ¥  ¥ ™ ¤  › ¥ œ — – ² W € ~   &  d     

ð Pour terminer, les éoliennes n°7, n°8 et n°9 sont situées en bordure d’un axe min eur de ƒ ƒ € ~  ƒ  ƒ €  Þ  ~ } }  ƒ  € ~ € ƒ Þ }                    & %     d  d  

ð En conclusion, cette implantation respecte des espacements inter-éoliennes suffisants et ñ ò ò î ò ë í í ë ì í ò ò ª { x { y { r ª x v { { r ­ v | ò Ó e ò ñ { ¯ ¯ s fenêtres » importantes au sein du parc. En effet, elle limite les effets de

ð Cette implantation est donc à déconseiller. e barrière » sur l’avifaune migratrice en laissant trois espaces d’au moins 800 m entre les       Œ    ~ Þ ƒ € ~    ‘   —  –  ‘  ‘ •   ’ “ ” “  ‘  ’ ‘     ‡       d  § Paysage : Þ ~  Ž } €  ƒ } €  d        —   ‘       %  %   d   -à-vis des milieux attractifs pour Û Î Ù ½ º ¼ ¼ º À · µ ¾ Ä É º Á µ º ¼ ¹ ¼ ³ º ´ º ¿ ´ ¼ ¶ µ À » ¹ ¶  ¶ (soit, nettement moins important que la variante ~ ƒ  ~ € } Þ  + € ƒ  } € ~  ~  ƒ € ƒ } ~ ß Þ  Þ précédente).   %    †  %   d           &  íò ñ ò í ñ í í ì ë ò ò ì ò ò í ì ñ ò ì Ó î ò ë Ó ò Ó ì ñ ñ íò ì ò s y v y s v x | x r ª Õ v s { v x w ¯ Õ { y v v u x Õ w v

ð De plus, cette variante préserve l’intégralité du couloir de déplacement situé au -dessus ¥ ¤ ¥ š ˜ — – • ¤ ˜ ¥ ˜ š – ° ¥ ¤ š œ — ¥ ™ ¨ œ ¥  ­ › ¯ i — ¥ ¤ « š ¥ › ¯ — ­ ¦ š ˜ ¥ ¥ ¯ ° ª › œ œ — ¯ ° ˜ œ ¥ ˜  ¥ ª ¥ ¨  ¥ ­ – • ” * § Marchélepot ; ò Ó la « Vallée de Marchélepot ». Des trois variantes étudiées, il semble que cette variante Þ ~  } € ~ ~ € Þ ß ‚ € } Þ~   ƒ ~ ƒ ƒ €  ~ }  d   a     d  ˜    d        &      

‰ • ¯ ® ¥ › ˜ š – §° – ” uest dessine une ligne régulière en plan de 6 éoliennes. En revanche, sur le terrain la petite vallée de Marchelepot reste remarquable pour son caractère détaillé ð Cette implantation est donc à privilégier. (boisements et légers mouvement du relief). Dans ce sens, la proximité immédiate des § Paysage : éoliennes E2 et E3 avec le petit fond de vallée parait toujours peu adaptée à l’échelle du Ù º · º ´ ¿ µ » È º ´ ¼ ¶ À ¹ ¶  ¶ même nombre d’éolienne que la variante 2 : 10 éoliennes. Mais, les éoliennes paysage immédiat ; sont ajustées cette fois en fonction de contraintes détaillées à l’échelle du paysage immédiat.

§ Ù a partie à l’E st offre aussi un linéaire assez régulier malgré un léger décalage dans la ¥ ¤ š œ — ¥ ™ ¨ œ ¥  ­ › ¯ i — ¥ ¤ « š ¥ › ¯ — ­ ¦ š ˜ ¥ ¥ ¯ ° ª › œ › œ œ — – ˜ œ ¥ ˜  ¥ ª ¥ ¨  ¥ ­ – • ¯ « ˜  ¥ ª ™ ¯ ¥ ¯ – continuité des éoliennes existantes de Pertain* Potte. La ligne visuelle créé par les éoliennes § ™ * part et d’autre d’Ablaincourt en continuité avec le parc existant peut paraître compliqu ée au regard des de Marchélepot ; ¡ ¡ œ ˜ ¥ ¥   ¥ › ¯ ™ ¦ i — ¥ ¤ œ ¥ ¯ œ › – ª ¥ š ± › ¯ — ­ ¦ š š — ¥ ™ ¨ ¥  — š ¥  › œ œ ¥ ¤ ® ¥ —  › ˜  ™ ¨ ˜ œ ¥ — ™ • ¯ ® ¥ › ˜ š – ° – ” distances entre Marchèlepot,à Licourt et Pertain. * § très proches de la petite vallée de Marchèlepot ont été déplacées pour s’éloigner et libérer

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visuellement le petit fond de vallée . L’emplacement des éoliennes est mieux adapté à l’é chelle du paysage de ce secteur ;

¡ • ¯ ® ¥ › ˜ š – §° – ” st continue à offrir un alignement assez régulier perceptible sur les longues et

moyennes distances. Un léger décalage des éoliennes E8 et E7 par rapport à la variante

précédente est identifiable. Il est remarquable en plan et certainement aussi visible depuis le paysage foncier. Ce décalage entraine une ouverture visuelle plus importante entre l’éolienne E9 et E8. Cette nouvelle ouverture semble bénéfique au projet, elle permet de dégager un espace de respiration depuis la sortie est de Marchèlepot et la sortie ouest de Licourt, tout en créant une continuité réelle avec les éoliennes existantes de Pertain Potte ;

Ù º ¾ ¼ ¼ µ Á º ¼ ³ À ½ ½ ³ ¶ ´ ½ º ½ º ¼ ¼ º À · µ ¾ ½ º Á ¹ ³ º ´ §³ ¶ ¶ importante déterminée dans le cadre des

conclusions de l’état des lieux du territoire et des préconisations paysagères. En effet, la

proximité et le nombre de parc oblige à respecter une cohérence d’ensemble. Actuellement sur le territoire, les parcs exis tants d’Ablaincourt Pressoir, de la Grande Sole et St Christ Briost (prochainement construit) offrent des hauteurs équivalentes de 180 mètres. Seul, le parc de Pertain Potte présente des hauteurs plus basses de l’ordre de 120 mètres. Ce type de machines assez ancienne étant très peu utilisé actuellement par les développeurs pour leur manque de rentabilité. Afin d’apprécier objectivement de la cohérence du projet, 2

photomontages comparatifs de hauteur a été réalisé. Ils seront présentés en fin de chapitre.

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š Á ‰ > ‹ Á À ‘  > ‘ Š ‹  [ ˆ Š ˆ ROJET

Après comblement de chaque fosse avec une partie des stériles extraits, les fondations sont 8 - 1 Caractéristiques techniques du parc surplombées d'un revêtement minéral (grave compacté) garantissant l'accès aux services de maintenance. Ces stériles sont stockés de façon temporaire sur place sous forme de merlons. Le projet de parc éolien d ’Ablaincourt est constitué de dix éoliennes Nordex N131 ou équivalent de 3,0 MW de puissance unitaire, soit 30 MW de puissance totale et de deux postes de livraison. Les Le mât éoliennes sont disposées selon deux courbes d’une ligne d’éoliennes, de part et d’autre de Ù ¹ ³ µ ´ ¶ de type tubulaire est en acier et est composée de différentes sections individuelles qui sont Marchélepot. reliées entre elles par des brides en L qui réduisent les contraintes sur les matériaux. Elle est composée de cinq pièces assemblées sur place.

3.1.1. Caractéristiques techniques des éoliennes Les pales Ñ Û 4 ¸ 4 6 º Á ¹ ³ º ³ W ¼ µ · º ¼ º ³ › ¼ À " » ¶ ¹ ¶ ¿ ½ À µ ¹ ´ º Á µ º ¼ ¹ ³ ¶ ´ ¼ µ ½ ½ º · · ‚ m, chacune pèse environ 13,9 T. Chacune de ces machines a une puissance nominale de 3,0 MW. Elles sont de classe IEC 2a. Elles sont constituées d’un seul bloc de plast ique armé à fibre de verre (résine époxyde).

½ º W ¶ ¹  ³ µ ½ º Á ¹ ³ º ´ ³ ¶ ¶ · ¹ ¶ ¿ º ¾ Á ¹ µ » » ¶ ´ ½ º º » ¼ ¶ ½ ½ À ³ ¿ º §´ ´ º € : hauteur au moyeu de 114 m de Chaque pale possède :

haut avec un diamètre de rotor de 131,0 m, soit une hauteur maximale de 179,9 m par rapport § ˆ n système de protection parafoudre intégré,

au sol. § ˆ n système de réglage indépendant pour prendre le maximum de vent,

§ ˆ ne alimentation électrique de secours, indépendante. Ù µ ´ ³ ¶ ´ ½ º ¹ §µ ´ µ ¹ º -directionnel (comme une girouette, il tourne à 360° sur son axe) et s'oriente en fonction de la direction du vent. Il est constitué de 3 pales qui couvrent une surface de 13 La nacelle 478 m². d ¹ º º ¹ " µ ectangulaire, la nacelle contient les éléments qui vont permettre la fabrication de l’électricité.

Ù Á º ½ ½ º ¼ ¼ º À · §µ ¾ ½ º éclenchent pour une vitesse de vent de 3 m/s, soit environ 10,8 km/h, et

¤ ¥ ª © ¨ ¦ ¤ § ¦ ¥ ¤ £ ¢ ¡ Ÿ ž  œ atteignent leur puissance nominale à 12 m/s, soit 43,2 km/h. Elles s’arrêtent automatiquement « « ¬ ­ ¯ ® lorsque la vitesse du vent atteint 20 m/s (72 km/h), via un système de régulation tempête. ¤ ¥ ª  © ¨ ¦ § ¦ ¤ Ÿ ¦ ¤ © 3.Armoire électrique 1 Elles sont équipées de plusieurs dispositifs de sécurité et de protection (foudre, incendies) et d’un 4.Groupe hydraulique dispositif garantissant la non-accessibilité des équipements aux personnes non autorisées. 5.Multiplicateur

° ¬ ± ­ ² ­ Elles font l’objet d’une certification : déclaration de conformité européenne.  ¦ ¤ ¦ § ¦ ´ ³ ­ ­ ² ² ¯­ § ¢ ¤ ¥  ¥ § ¨ ¤ ¦ 8.Entraînement Système d’Orientation 3.1.2. Composition d’une éolienne Nacelle ² ­ ´ ¸ § ¢ ¤  ¨ ¦ ¶ µ ¤ ¤ © · · © huile du multiplicateur Chaque éolienne est composée d'une fondation, d'une tour (composée de 5 segments), d'une nacelle 10.Frein Rotor et de trois pales. Chaque élément est peint en blanc/gris lumière pour leur insertion dans le paysage ¬ ­ ¯ ¹ (type RAL. 7035) et dans le respect des normes de sécurité aériennes. § ¢  Ÿ¤ œ Ÿ œ ¨ ¥ ¤ « ® º ® ¤ œ Ÿ © ¦  ¢ § ¡ ¦ ­ ¹ ­ ¹ Fondations ¼  » ¨ œ ¤ ¦ ¥ refroidissement à eau

¥ ¯ š – ° œ ¥ ¦ ¦ š ¨ œ ¥ š › – ˜  ¥ ª ¦ ¯ ° ° — œ œ ¥ ­ š – © ¨ œ ¥ ¯ ˜ ¥ ¥   ¥ › ¯ ™ ¦ • ¯ ¥ ¤ ˜ š ™ ª œ ¤ › ™ ° ¥ ¯ ˜  ¥ ˜ ˜ ¥ ª œ  – š ˜ œ  ™ › ˜ – ¤  ™ § œ ¥ ” 14.Trappe Grue vent, dans le sol. Une étude géotechnique sera effectuée pour dimensionner précisément les Intérieure ¬ ­ ¯ ® fondations de chaque éolienne. Elles sont de forme octogonale, de diamètre d’environ 25 m et » ¤ ¥ ª © ½ ¨ ¦ § ¦ œ ¤ Ÿ ¦ ¤ © représente une surface émergée de 20 m² environ sur laquelle reposera le mât d’éolienne. Elles sont situées dans une fouille un peu plus large (25 m de diamètre environ). La base des fondations est Figure 10 : Schéma simplifié de l’intérieur de la nacelle NORDEX N 131 (source : Valorem, 2015) située à 3 m de profondeur environ. La technologie NORDEX possède un système d’entrainement indirect (présence d’un multiplicateur). Ainsi, l’arbre (appelé moyeu), entrainé par les pales, est accouplé à un multiplicateur qui a pour objectif

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d’augmenter le nombre de rotations de l’arbre. Nous passons ainsi de 13,7 tours par minute (coté communes et des gestionnaires des domaines publics ou de services publics concernés, rotor) à 1600 tours par minute (à la sortie du multiplicateur). conformément à l’article 2 du Décret 2011-1697 du 1er décembre 2011 relatif aux ouvrages des réseaux publics d’électricité et des autres réseaux d’électricité et au dispositif de surveillance et de Ensuite, l’arbre est directement accouplé à la génératrice (qui fabrique l’électricité). L’électricité ainsi contrôle des ondes électromagnétiques. produite sous une tension de 660 V e st transformée dans l’éolienne en 20 000 V puis est acheminée par des câbles dans la tour au pied de la tour pour rejoindre l’éolienne suivante ou in fine le poste.

3.1.3. Balisage aéronautique

Le balisage sera conforme aux dispositions prises en application des articles L.6351-6 et L.6352-1 du Code des Transports et des articles R.243-1 et R.244-1 du Code de l’Aviation Civile.

La synchronisation du balisage, l’utilisation de feux à éclats rouges et de moindre intensité en période nocturne permettent de réduire l’impact visuel du balisage des éoliennes, tout en garantissant la sécurité des aéronefs et le respect de la réglementation aéronautique.

3.1.4. Réseau d’évacuation de l’électricité

Figure 11 : Exemple de travaux pour le raccordement au réseau public de distribution (source : VALOREM,

Le raccordement électrique du parc éolien pourra être envisagé sur le poste source de Pertain¾ ³ ´ À ½ ¸ 2015) à environ 3 km à vol d’oiseau des postes de livraison. Bien que ce poste ne dispose plus aujourd’hui de capacités suffisantes au titre des S3REnR pour raccorder le projet d’Ablaincourt, les évolutions du Conformément à la procédure de raccordement en vigueur, les prescriptions techniques et un chiffrage S3REnR et les mécanismes d e transfert permettront de dégager une capacité d’accueil. Le poste de précis du raccordement au réseau électrique seront fournis par le gestionnaire du réseau ERDF. Pertain dispose en effet d’une forte capacité d’accueil technique. Le parc éolien et ses installations électriques seront conformes au décret n°2008-386 du 23 avril 2008 Comme le stipule le décret n°2012-533 du 20 avril 2012, modifié par le décret n°2014-760 du 2 juillet relatif aux prescriptions techniques générales de conception et de fonctionnement pour le 2014, fixant les conditions de raccordement aux réseaux publics d'électricité des installations de raccordement d’installations de production aux réseaux publics d’électricité, complété par deux arrêtés production d'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables, d'une puissance installée d’application de même date (publiés au Journal Officiel du 25 avril 2008). Les dispositions imposées supérieure à 100 kilovoltampères, les gestionnaires des réseaux publics doivent proposer la solution par le gestionnaire du réseau dans la convention de raccordement et les différents contrats relatifs au de raccordement sur le poste le plus proche disposant d'une capacité réservée, en application de fonctionnement de l’installation seront suivies par le maître d’ouvrage et précisées dans le cahier des l'article 12, suffisante pour satisfaire la puissance de raccordement demandée. charges des entreprises missionnées.

Ce sont les Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables (S3RENR), établis à partir des objectifs du Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) qui prévoient les capacités d’accueil réservées par poste pendant 10 ans.

Suite à la publication le 30 juin 2012 du schéma régional climat air énergie (SRCAE) de la région Picardie, RTE a élaboré en accord avec les gestionnaires des réseaux publics de distribution, puis déposé au préfet de région pour approbation en date du 20 décembre 2012, le schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3REnR).

Ce schéma a été concerté par RTE, et a été approuvé par le préfet de région et publié au recueil des actes administratifs en date du 28 décembre 2012.

L’énergie électrique produite par les éoliennes ser a évacuée par un réseau de câbles souterrains connectés aux postes de livraison électrique implanté s en bordure des chemins d’accès pour la tranche n°1, le poste de livraison est situé à proximité immédiate de l’éolienne n°5, et pour la tranche n°2, entre les éoliennes n°8 et n°9. Ces postes comportent les cellules de raccordement, protections, compteur… nécessaires au fonctionnement du parc éolien. Le raccordement entre le s postes de livraison et le poste source de Pertain sera réalisé en technique enterré avec des câbles HTA en accord avec la politique nationale d’enfouissement du réseau. Le tracé retenu n’est pas encore connu à ce jour, mais sa longueur est estimée à 3.5 km. Le projet retenu sera soumis à l’avis des maires des

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3.1.5. Le poste de livraison

Le parc éolien d’Ablaincourt sera constitué de 2 postes de livraison.

Les postes de livraison du parc marquent l’interface entre le domaine privé (l’exploitant du parc) et le domaine public, géré par le gestionnaire public de réseau (distributeur, transporteur). Il est équipé de différentes cellules électriques et automates qui permettent la connexion et la déconnexion du parc éolien au réseau 20 kV en toute sécurité. C’est au niveau de ce poste qu’est réalisé le comptage de la production d ’électricité.

Carte 8 : Cheminement pressenti du raccordement électrique inter-éolien (source : Valorem, 2015)

Figure 12 : Illustration des postes de livraison du parc éolien (source : Valorem, 2015)

3.1.6. Fonctionnement opérationnel

La nacelle de l’éolienne contient les éléments techniques qui assurent la transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique, à savoir principalement la génératrice et le multiplicateur.

L’éolienne s’oriente automatiquement face au vent grâce au x informations captées par la girouette au sommet de la nacelle. Lorsque le vent est suffisamment élevé (de l’ordre de 3 m/s soit 11 km/h), il entraîne le mouvement des pales. Ce mouvement est transmis à la génératrice, pièce centrale du système de génération du courant électrique. En cas de vent trop fort (à partir de 25 m/s soit 90 km/h), le rotor est arrêté automatiquement et mis « en drapeau ».

Le système électrique de chaque éolienne est prévu pour garantir une production d’énergie en continu avec une tension et une fréquence constantes. L’électricité produite est ensuite conduite jusqu’au réseau public via les liaisons inter-éoliennes puis de raccordement.

Toutes les fonctions de l’éolienne sont commandées et contrôlées en temps réel par microprocesseur. Ce système de contrôle commande est relié aux différents capteurs qui équipent l’éolienne. Différents paramètres sont évalués en permanence, comme par exemple : tension, fréquence, phase du réseau, vitesse de rotation de la génératrice, te mpératures, niveau de vibration, pression d’huile et usure des freins, données météorologiques… Les données de fonctionnement peuvent être consultées à partir d’un PC par liaison téléphonique. Cela permet au constructeur des éoliennes, à l’exploitant et à l’équipe

de maintenance de se tenir informés en temps réel de l’état de l’éolienne. Carte 9 : Cheminement pressenti du raccordement du projet au poste source (source : Valorem, 2015)

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De nombreuses mesures de sécurité sont mises en œuvre dans l’éolienne. L’ensemble des dispositifs de sécurité sont détaillés dans un chapitre qui lui est dédié dans l’étud e de dangers, jointe au dossier de demande d’autorisation d’exploiter.

8 - 2 Démantèlement du parc et garanties financières

Les éoliennes sont des installations dont la durée de vie est estimée à une vingtaine d’années. En fin d’exploitation, le parc éolien est soit remplacé par d’autres machines plus récentes, plus performantes, soit démantelé.

Le démantèlementdém d'une éolienne est une opération techniquement simple qui consiste à :

½ º ¼ ¼ º À · µ ¾ ½ º · ¹ º ³ » ¶  ¾ ´ º ¹ º ´ ¼ µ § ¾ Á ; d Ú ¶ À ¹ ¶  ¹ ³ º ´ ³ ¶ º ¼ ³ ¹ ³ ½ ¼ µ À ´ ¶ ¶ Á §· ¼ º µ ¹ À º ¶ ¹ ´ ble en fonction de l’utilisation du sol (1 m minimum en zone agricole comme dans le cas présent) ; ™ ˜ š ¥ ° — ¤  ™ › ˜ – ˜ › ™ ¯ ° i ¥ • ¯ š — ™ ° œ ¦ ¦ š ¨ œ ¥ ª š ™ § ¥ ˜ – ¯ ° ˜ ¥ œ  › ª ¥ © ¨ š ¥ ª › š ° ° — œ a § ;

¼ µ ½ À ¶ ¹  À · º Á º ´ ½ µ ¿ º · ¹ º ´ ¼ µ § ¾ Á ; Û ½ º Á ¹ ³ µ ´ ³ ¶ Ä É º Á ¼ µ X ¶ ¹ ¼ ³ ½ ¼ ¶ Á ¾ ½ » º · ½ º · ¹ º  §º · ¼ º aérogénérateurs et des postes de livraison ; Ñ º ¹ ¿ µ ¹ ¿ ¼ À ¶ ¹ ¹ º ´ ¼ ³ ¹ º ³ ´ À §´ ½ º ¹

Sauf intempéries, la durée de chantier du démontage est de 3 jours par éolienne, pour la machine proprement dite. L’élimination des fondations est plus longue, la destruction des mas sifs pouvant nécessiter des conditions de sécurité importantes (dynamitage du béton armé).

Le démantèlement est encadré par la loi, qui impose aussi à l’exploitant de constituer des garanties financières lors de la construction du parc pour pouvoir couvrir les frais de démontage, évacuation et

remise en état des lieux . Le montant de ces garanties, fixéÄ parÊ º Á laº ¹ ´ Loi,8 ´ À µ Á 000 € par éolienne, soit 500 000 € pour le parc éolien d’Ablaincourt.

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É Ð Ï Î Í Æ Ì Ë Ê É È Ç Æ Å

æ × Õ è Ü Þ Õ Ø × Ô Õ × Ý á Ü × Ó Ö á ß Ø Ü Õ Þ â Õ Ø ç Ø × Ô Õ à Ø æ Õ × Ü Ø Ü Ô Ý Ó Õ å Ó â Ö ß Ú à Ö ä ã × Ô Õ ß Õ Ô Ô Ý â Ø Ù Ô Õ Û Þ â Ò Ý á Õ Ô Ø à Ý Ô Ö × Ô Õ ß Õ Þ Ö × Ý × × Ü Õ Û Ô Ú × Ø Ù Ø × Ó Ö Õ Ô Ò Ó Ò Ñ les évaluer de manière honnête et responsable afin de prévoir les actions adaptées. Dans la partie qui suit, un inventaire des principaux impacts du projet éolien sur son environnement est présenté.

9 - 1 Impact sur le paysage

Les impacts visuels du projet

ú ñ ù ÷ ñ ê ø ÷ ö î ó õ ë ô ê ó ë ì ò ë ñ ð ï î í ì ë ê é té définis de la manière suivante :

÷ ý ï ü ó ï ô ê ó ë ì ò ñ ð ï § î í û rds du site : Photomontage 109 ;

ë ì ò ô ê ó ë ì ò ñ ð ï § î í û -à-vis des hameaux alentours : Photomontage 107, 114 ;

ë ì ò ô ê ó ë ì ò ñ ð ï § î í û -à-vis des routes : Photomontage 139, 105 ;

ë ì ò ô ê ó ë ì ò ñ ð ï § î í û -à-vis des sites et du patrimoine réglementé : Photomontage 124, 101 ;

ë ì ò ô ê ó ë ì ò ñ ð ï § î í û -à-vis des parcs et projets éoliens du territoire : 103, 174.

Ces derniers sont présents ci-après.

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À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 109

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2514481 Y 49495417

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 1 069 m

VISIBILITE DU PROJET : 3 éoliennes apparaissent nettement, les autres sont masquées par les boisements existants.

ANALYSE PAYSAGERE : Les éoliennes du projet restent visibles, même si les boisements au sud du village limitent fortement les vues. Les espacements sont équilibrés et le recul des éoliennes par rapport à la sortie de Marchélepot semble cohérent.

Zoom cadre rouge, panorama 60°

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 40

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 107

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2503271 Y 49475970

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 2 886 m

VISIBILITE DU PROJET : 6 éoliennes sont plus ou moins visibles, les autres sont complétement masquées derrière les composantes d’entrée du village d’Omiécourt.

ANALYSE PAYSAGERE : Les 4 éoliennes localisées à l’ouest de la route d’accès émergent des boisements existants. 2 autres éoliennes apparaissent plus nettement de part et d’autre de la route d’accès. Celle à l’est forme une continuité par des espacements équilibrés avec le parc éolien existant d e Pertain-Potte.

   § ¥ § © ¤  §  ¤ © © ¨ § ¦ ¥ ¤ ¤ Z

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 41

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 114

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2533503 Y 49521887

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 4 225 m

VISIBILITE DU PROJET : 6 éoliennes apparaisent distinctement, les autres sont masquées derrière les boisements

ANALYSE PAYSAGERE : Les éoliennes occupent l’axe visuel de sortie de Villers -Carbonnel avec un agencement harmonieux. Les éoliennes forment des groupes de 1, 2 et 3 avec des espacements assez équivalents.

Zoom cadre rouge, panorama 60°

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 42

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 139

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2490795 Y 49484765

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 2 824 m

VISIBILITE DU PROJET : Toutes les éoliennes du projet sont visibles

ANALYSE PAYSAGERE : Depuis le pont de l’autoroute A1, le panorama sur les composantes humanisées s’affirme : autoroute, villages, bosquets, éoliennes existantes et pylônes électriques émergent de la plaine agricole. Les éoliennes d’Ablaincourt apparaissent distinctement les unes par rappo rt aux autres. Si les espacements ne sont pas identiques, les éoliennes se l isent distinctement. Seules 2 éoliennes se chevauchent. Mais la lecture de l’ensemble reste claire. Le parc éolien de Partain -Potte poursuit l’alignement avec des hauteurs moins importantes mais ce second se localise derrière les boisements.

Zoom cadre rouge, panorama 60°

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 43

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 105

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2495171 Y 49471481

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 4 491 m

VISIBILITE DU PROJET : le projet est visible dans sa totalité.

ANALYSE PAYSAGERE : Depuis le sud, croisement RD 337 et RD 1017, le projet est perceptible au milieu d’un paysage très humanisé : nombreux pylônes, arbres d’alignement et éoliennes existantes de Pertain-Potte. Les villages de Chaulnes, Omiécourt et Pertain sont visibles au loin. Les éoliennes d’Abalincourt dessinent une continuité par rapport au parc existant et une perpendiculaire par rapport à la route existante.

Zoom cadre rouge, panorama 60°

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 44

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

PHTM 124

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2563433 Y 49505815

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 4 257 m

VISIBILITE DU PROJET : Projet visible dans son intégralité

ANALYSE PAYSAGERE : Depuis l’est, sortie vallée de l’Omignon, village d’ proche d’Athies, la vallée de la Somme visible en co ntre bas et au premier plan du projet. Les éoliennes d’Ablaincourt semblent prolonger le parc existant de Pertain Potte. Les distances entre les éoliennes sont assez équilibrées. L’ensemble est harmonieux.

Zoom cadre rouge, panorama 60°

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 45

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 101

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 62735332 Y 255145903

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 15 758 m

VISIBILITE DU PROJET : Le projet est visible dans son ensemble à l’extrême gauche du panorama.

ANALYSE PAYSAGERE : Panorama ouvert depuis le nord de la vallée de la Somme, visibilité lointaine jusqu'à la plaine du Santerre intégrant les nombreuses éoliennes existantes et le site emblématique de Bray-sur-Somme. Les éoliennes du projet d’Ablaincourt apparaissent assez alignées à l’extrême gauche du point de vue.

Panorama inférieur à 60°

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 46

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 103

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2485784 Y 49455256

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 7 249 m

VISIBILITE CUMULEE : Co-visibilité effective

ANALYSE PAYSAGERE : Depuis ce point de vue, de nombreux parcs éoliens sont potentiellement visibles : parc de la Grande Sole, parc de Lihons et , parc de Punchy, parc d’Ablaincourt Pressoir, parc de , parc de Nurlu et Equancourt, parc de Saint Christ Briost, parc la Montagne Gaillard, parc de Pertain Potte, parc de , parc des Dix Nesl oises, parc du Champ Delcourt et projet éolien d’Ablaincourt.

Les composantes existantes bloquent la plupart des visions vers les éoliennes et lorsque les éoliennes sont visibles, elles apparaissent sur le même plan de vision. Cela signifie que les pales visibles offrent des hauteurs approximativement similaires. La vision des éoliennes depuis ce point de vue est donc assez équilibrée.

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 47

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » PHTM 174

£ ¢ ¢ ¡ ¡ ÿ C ÿ ÿ þ : X 2403922 Y 49514092

DISTANCE EOLIENNE LA PLUS PROCHE : 12 205 m

VISIBILITE CUMULEE : Co-visibilité effective

ANALYSE PAYSAGERE : De nombreux parcs éoliens sont potentiellement visibles dans le lointain.

Il s’agit des parcs éoliens suivants : Parc de Bernes, parc de , parc des Hautes Bornes, parc de la Grande Sole, parc de Lihons et Vermandovillers, parc d’Ablaincourt Pressoir, parc de Saint Christ Briost, parc de Pertain Potte, parc de , Parc de Punchy, parc des Loups, et projet éolien d’Ablaincourt.

Finalement c’est le parc de la Grande Sole qui appa raît le plus nettement sur le premier plan de vision. Et comme les autres parcs éoliens de ce point de vue, le projet éolien d’Ablaincourt reste plus en retrait, fondu dans le paysage sur une vision d’arrière plan plus lointain.

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 48

À Ä Ã Â Á À ¿ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

Marchèlepot et la sortie ouest de Licourt, tout en créant une continuité réelle avec les éoliennes Synthèse des impacts visuels avec le projet existantes de Pertain Potte.

Enfin, la hauteur des éoliennes, donnée importante déterminée dans le cadre des conclusions de l’éta t Le projet éolien se localise sur la vaste plaine agricole du Santerre limitée au nord et à l’est par des lieux du territoire et des préconisations paysagères à été prise en compte. Et après l’analyse par d’importants linéaires hydrauliques tels que la Somme et le canal Nord. le biais de photomontages comparatifs, les hauteurs du projet s’accordent aussi avec le paysage.

La vaste plaine du Santerre est très globalement humanisée : pylônes et lignes électriques, infrastructures de toutes sortes (autoroutes, routes départementales, routes communales, voies ferrées), large parcellaire agricole remembré et cultures assez banales (pommes de terre et betteraves) et présence de nombreux parcs éoliens (existants, en construction et en instruction). 9 - 2 Impact sur le bruit L’éolien est en effet une constante visuelle dans le paysage du Santerre. Une des craintes fortes des populations locales est la propagation du bruit produit par les éoliennes. Ce paysage agricole aux caractéristiques relativement commu nes, ponctué d’éoliennes, reste Rappelons tout d’abord qu’une éolienne ne produit pas de bruit à l’arrêt, et qu’en fonctionnement, son cohérent et répond à la logique d’aménagement de ce territoire (accord avec les schémas et guides bruit est vite quasi constant. En outre, le vent crée son propre bruit qui est lui, proportionnel à sa relatifs au paysage éolien). vitesse.

Le projet d’Ablaincourt respecte l’ensemble des enjeux déterminés aux différentes échelles d’ana lyse : Sur la base des conditions de mesurage, des données et hypothèses de calcul retenues, de la modélisation du projet, l’étude d’impact acoustique présente les résultats suivants : d d , Ú ½ º Á ´ ¼ µ º ¹ ¼ À ¶ ´ ¼ À µ · º W ¶ ½ X ¶ ¿ º · ½ À ³ ¿ º Á §½ ¹ º º ³ ¿ A½ l’échelleº ´ ¼ º ¶ ´ ½ ½ À º ¼ ¼ éloignéeº À · µ ¾ ½ º · ¸ $ ½ ½ ¶ ¿ ¾ Á ¼ ³ » ³ ¶ ¸ ´ ¼ º  º Á ½ º À W ¾ ¹ ½ º · ½ ³ §µ ´ ¹ ³ µ ement des seuils réglementaires définis par verticalités légères et blanches fondues dans l’horizon. Le dessin des parcs est très peu l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de vent ; identifiable, seules les tours se distinguent ponctuellement au loin. A cette échelle, ces Ú Û Û Í ² à E Á É Ê ½ ¶ ¿ ´ ¼ µ ¹ º ½ ½ ¶ ¿ ¾ Á º ¼ ³ ´ ¶ ¶ ¼ º ´ º ¶ À Á À  À ³ ¹ ¼ ½ º · ¸ º ¼ ¹ ³ À Á º Á µ À ¹ ¾ §¿ ¼ ‚ ; éléments révèlent de faibles enjeux et le projet d’Ablaincourt restera très discret ; Ú Û Û Á Ä Ê ½ ¶ ¿ ´ ¼ µ ¹ º ½ ½ ¶ ¿ ¾ Á º ¼ ´ ³ ¶ ¼ ¶ º ´ ¶ º À À Á  ³ À ¹ ¼ ½ º · ¸ º ¼ ¹ ³ ´ » µ ¼ º Á µ À ¹ ¾ §¿ ¼ ‚ B(A).

Æ Î  Æ Å Î  Æ Î  §² ¸ ¸ AÉ ² " à l’échelle½ É ¹ º À ¸ ´ È ³ È µ ´ " ¹ Ä º ÉÍ intermédiaire½ " º ¹ À ¶ ¾ ¼ À · ½ º · ¸ Des mesures acoustiques de réception seront réalisées après installation et mise en route du parc afin entrainent des vues sensibles depuis les orientations oues t, nord et sud (cf. Bilan de l’état initial d’avaliser l’étude prévisionnelle et, si nécessaire, de procéder à toute modification de fonctionnement de l’étude de paysage). Mais c’est l’est qui révèle le paysage le plus original, paysage du des éoliennes permettant d’assurer le resp ect de la législation. Vermandois avec la Somme, le canal Nord et la petite vallée de l’Omignon). Les perceptions depuis l’est en sortie de vallées (de la Somme et de l’Omignon) qui offraient les fortes Le parc éolien d’Ablaincourt respectera les critères réglementaires en matière de bruit au niveau des sensibilités ont révélées (par le biais des photomontages établis) des agencements paysagers habitations riveraines. cohérents ;

 "       & %  $ #  " ! A l’échelle       rapprochée           le projet et les éoliennes § existantes (Ablaincourt-Pressoir, Pertain-Potte et Saint Briost) et les autres composantes identifiables tels que les boisements et les villages (en particulier village de Marchélepot) ont aussi été évalués. Ces points de vue sensibles analysés (par le biais des photomontages) semblent aussi en accord avec le paysage.

Enfin, à l’échelle du paysage foncier, l’ensemble des Zones d’Implantation du Projet offre des caractéristiques relativement banales : parcelles cultivées et quelques chemins de desserte. Les sensibilités sont donc globalement faibles. Au sein des parcelles agricoles, seul le passage de la petite vallée de Marchélepot à l’est de Marchélepot peut offrir quelques sensibilités paysagères liées à une ambiance plus fine avec des végétaux dive rsifiés et quelques microreliefs. Le projet d’Ablaincourt à été modifié pour préserver l’identité de ce petit espace sensible.

Finalement le projet d’Ablaincourt se dessine avec cohérence dans le paysage et répond correctement aux enjeux qui avaient été d éfinis au cours de l’état des lieux :  #  "   $ # "  "   #   '  ! %    )      #      )  "    (   "   "   (  %   )  $   "   (    §' !  G Marchélepot  #      .  # #  ! - "  "    "   +    )   '  ! %          # "   !  # "    ! $  *   "  §  L marchélepot est libéré d e vues vers le projet. L’emplacement des éoliennes s’adapte à l’échelle du paysage de ce secteur.      0 ! ( "     )  !         '  "  %      )  /     "   (   )       - - ! "   $  *   "  §  L distances. L’agencement permet de dégager un espace de respiratio n depuis la sortie est de

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 49

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En période de parturition M au sein de la zone d’étude, deux espèces sont susceptibles d’être 9 - 3 Impact sur les équilibres écologiques exposées à des risques de collisions : la Pipistrelle commune et dans une moindre mesure la Pipistrelle de Kuhl. Concernant les autres espèces patrimoniales ou non recensées au sein de la zone d’étude, Flore leurs exigences écologiques, l’absence de milieux favorables au sein de la zone d’implantation et leurs comportements de vol les met totalement à l’abri d’un risque d’impact par collision avec les pales Ú ¾ ´ ¾ ´ ¼ µ ½ º · ¶ À ¼ µ À ¹ ´ ¶ ¿ ½ º » Ë ³ ¿ º ½ " º R _ ] U ` S \ V Q O V _ W Y X a T V O a Y Q Q O O _ Q O _ ^ ` S Y recensées au niveau de la zone d’implantation des éoliennes : le en c mouvement b faiblep à nul De plus, les impacts en Plantain corne de Cerf (au niveau d’un chemin agricole dans l’ouest de la zone d’étude) et le Myosotis termes de perte de territoire de chasse et de modification des couloirs de déplacement ne des bois (en lisière du Bois d’Amour). De par leur localisation, ces espèces ne seront pas concernées devraient pas concerner d’espèces présentes sur la zone d’étude. par le chantier de construction du parc éolien. 3 2 ê £ £ ê ì ì ê ¤ ì 2 £ £ ê ì ì ê ¤ ì 2 í ë ì ¥ ë ê ë ë ê ì Aucun habitat patrimonial n’a été recensé au sein de la zone d’implantation. å E ä Cç ç ã å è ã ç å å á è ç C ç ã å è ã ç å å á è á å áå ç á æ á å ç âá è å å è ç ã P î ë ì 2 í ë ë ì ç â á ç ã á ç â á ç ã â d ä sse et des voies de déplacement ì 5 3 2 ë ê ê P 2 ì ë £ ë P ê Dans ces conditions, les impacts de l’implantation d’un parc éolien sur la flore patrimoniale et å á E ä å ã â ç åâ ãå ç á 7 7 6 § ¨ ÿ ü ¨ û h ÿ © © § ¦ ¦ ÿ û û þ ¡ les habitats natur els de la zone d’étude seront donc nuls. 2 2 M 0 ¢ þ ¡ û û ü © © ¦ ÿ û O    ì P 3 ¤ 2 ê P 2 ê ¤ ì ë £ ë P ê Oiseaux è å E ä á ã â ç â å å ã ç á 6 þ ¦ þ h T ü 5 ÿ ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P 6 6 6    1  0 " "   (      "      "  !   #  "  $ #   ! /        "  ! %      1  "      -  .    % +     # "      L § ¡ T § ÿ ÿ  þ § ü ¦ û þ 3 M    des milieux agricoles et bocagers Picards, avec tout de même quelques espèces typiques des 3 2 ê ê ì 2 ì £ ë P ê å E ä ã ã â ç â å ã ç á boisements. Malgré la difficulté de quantifier les impacts subis par l’avifaune, certaines espèces ÿ © © ÿ û T ¦ ¦ P 6 6 6 6 commune  patrimoniales semblent tout de même présenter des sensibilités potentielles ou constatées. 6 ÿ © h ÿþ © © ÿ û T ¦ ¦ P 6 6 6 7 ü T ÿ h § þ ¦ û ¡ þ 2 M 0    Le tableau récapitulatif des risques d’impacts sur la zone d’étude et pour les différentes espèces

B B B : Impact fort ++ : Impact moyen ou modérés + : Impact faible - : Impact négligeable ou très considérées dans la bio-évaluation est disponible ci-dessous. K J I F D f 0 : Impact nul -- : Impact non évalué

Tableau 12 : Résumé des impacts du projet sur les espèces de chauves-souris prises en compte dans la bio- 3 2 ê £ £ ê ì ì ê ë £ P ì ë í ë ¥ ë £ ë ì 4 êì ë ê ì å E ä ç C ç ã ç  â å è ã ç å â è á å å æ á å á æ â â å  ä å á çèá å å ç è ã évaluation (source : CPIE Vallée de Somme, 2015 ì 5 3 2ë ê ê P 2 ì ë £ ë P ê å á E ä å ã â ç å â å ã ç á § þ û  § ü © ¨ ¡ G 6 6   Autre faune (hors chiroptères) ÿ þ ÿ ¦ ¡ © ¨ ÿ T T ¡ § ¦ L 6 7 6 T ¦ ¦ P 6 6 farlouse  § Mammifères ¢ þ ÿ T T ¡ T ÿ þ ý ü û ú    Y Q Q O O _ Q O V O O U Les impacts du projet sur les Mammifères autres que Chiroptères sont nuls.p N e M g g

¨ þ h þ ü ÿ § § ü  6 6 6 6 recensées sont liées aux milieux boisés non impactés par le projet. ì P 3 ¤ 2 P ê 2 ê ¤ ì ë £ ë P ê è å E ä á ã â ç å â ãå ç á

ÿ § þ ü  T § ü þ û B 6 7 6 § Amphibiens et reptiles

û ÿ  ¡ û T § ü þ û B 6 7 6 j  #  "  $ #   ! /      "  .  ! %  #  "   $      "  i  #  !     '  & ( h $ #      ! (  "   % +      %  h Les T § ¦ ü  û ü þ B 6 í 6 2 ê 6 6 6 -Martin ç impacts sont nuls sur ces espèces . ÿ T T ÿ þ ÿ T üT ¦ ÿ û 6 7 6 F   ¨ û ¡ þ © û P ÿ ¦ 6 6 6  § Entomofaune

§ ¡ © ÿ B ÿ ÿ § û ¡ ü ú 6 6 7 7    " %     #    .  "   "  %   L j  #  "  $ #   ! /          %   "   $       ! (  "   % +      %  h 3 2 ê ê ì å E ä ã ã patrimoniales mais sensibles de grandes cultures, et la zone ne présentant pas d’enjeux entomologiques, il peut être considéré ÿ ©  ÿ ü ¦ û þ ü B 6 6 7 7  que les impacts sur l’entomofaune patrimoniale ser ont nuls . þ ÿ § ü © © ¡ ¨ ÿ û û ÿ 6 6 7 6 6 F 2 2 2

9 8 A : @ ? > = : 9 < ; : 9 8 É 6 7 6 ¨ û § ¡ § û ÿ ¨ H 6 6 6 2

B B B : Impact fort ++ : Impact moyen ou modérés + : Impact faible - : Impact négligeable ou très K J I F D f 0 : Impact nul -- : Impact non évalué Tableau 11 : Résumé des impacts du projet sur les espèces d’oiseaux prises en compte dans la bio -évaluation (source : CPIE Vallée de Somme, 2015)

Chauves-souris

En période de migrationN M es seules espèces sensibles aux collisions sur la zone d’étude sont la Pipistrelle de Nathusius, la Pipistrelle de Kuhl et la Pipistrelle commune. Néanmoins, ces trois espèces représentent des enjeux patrimoniaux relativement faibles et les Pipistrelles de Nathusius et de Kuhl ne semble fréquenter que des milieux arborés de la zone d’étude, ce qui pourrait tendre à limiter les a Q O ^ ` ` _ V Q O \ U W ^ ] O \ O U S [ U O Q O R V Y U W X T V U W V R Q O U S U R O T Q O N N impactsN N M

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 50

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9 - 4 Impact sur les sols, le sous-sol et les eaux

Les fondations des éoliennes n’ont pas de répercussion directe sur la géologie ou la résistance du sol.

En dehors de tout périmètre de protection, l’impact sur les captages sera nul au vu des caractéristiques techniques des fondations (matériaux inertes) et des réseaux enterrés.

ð A l’échelle du projet, compte -tenu de la faible emprise au sol des éoliennes et de la l  ƒ s € k q m ‚ y m v  €  q l w o m l t m  w u { q k n s z t ~ w l n m y } l u q t k w l v u l w | { { q z v w l s y x w l v o u s t s r q o n m l k

‡ † u „ l n l t t l w w s  m  v „ y s u q m o t o { { q z v w q k t  „ q m l w t q { y t

Les polluants contenus dans les éoliennes sont en quantités limitées (lubrifiants, huiles et graisses) et

sont cantonnés dans des dispositifs étanches et couplés à des dispositifs de récupération autonomes

et étanches.

Le risque de pollution des eaux est plus important durant la phase chantier compte-tenu de la

circulation des engins et véhicules. Des procédures adaptées sont prises pour réduire les risques de

pollution par hydrocarbure durant toute la durée du chantier, et le risque de pollution des eaux et de

ruissellement lors des terrassements (creusement et comblement des fondations) et d'usage de

bétonnières.

9 - 5 Impacts sur l'air

Pour le parc éolien d ’Ablaincourt , on estime une production de 107,3 GWh chaque année, soit l'équivalent de la consommatio n d’environ 20 636 foyers (hors chauffage). C’est un impact positif non négligeable, car il évite la consommation de ressources non renouvelables émettrices de gaz à effet de serre (environ 72 070 t. éq CO 2 évitées chaque année).

ð Le parc éolien a un impact positif non négligeable, car il évite la consommation de

 ‘   Ž  Œ ‹ Š ‰ ˆ ul et de gaz, ressources non renouvelables.

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 51

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Carte 10 : Distance du projet d’extension du parc éolien d’Ablaincourt aux premières habitations

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 52

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9 - 6 Impact du projet sur le contexte socio-économique 9 - 7 Servitudes diverses

Economique A l’origine du projet, la zone d’implantation du projet (construite ou à construire au document d’urbanisme) a été définie au sein d’une zone agricole et forestière à partir de cercle d’évitement de Q O ” Q ` _ T Y “ ` W ’ W ^ V O \ Q O Q T ^ Y O ^ V U O ^ ` Q S O Y § N SurcroîtM N de l’activité locale N hôtels et 500 m autour de l’habitat. Les hameaux situés à proximité du site son t : restaurants, particulièrement lors de la période de chantier ;      "   !    "   (  " %   #      . –      %    #  !  "  % !    !  "  "  !    $ #  "  •   0 ! L ª © « ¨ O § ˜ \ ¬ O ^  T S V T ^ ^ O § § b e e § : et indemnités pour les exploitants ; ü Première habitation à l’Est du bourg à 710 m de l’éolienne E9 ; a O R ^ R U R ] O U O U S T Q S Q ^ O Y W R _ V T Q T — N N g §N ü Première habitation au Sud du bourg à 850 m de l’éolienne E8 ; ü Première habitation au Sud-Ouest du bourg à 940 m de l’éolienne E4 ; ` X ` _ Q V _ W Y X T Q O ˜ N és, en matière de ressources fiscales, ne sont pas négligeables, d’autant que ü Première habitation à l’Oue st du bourg à 965 m de l’éolienne E3 ; l’intercommunalité peut apporter localement une répartition égalitaire entre les communes. Ainsi, les ü Première habitation à Nord du bourg à 1510 m de l’éolienne E1 ; différentes communes concernées par l’implantation d’éoliennes bénéficient d es retombées économiques. ª — O \ O ^ T S V T ^ ^ O § ­ e ® ­ e § -MAZANCOURT : ü Première habitation au Sud du bourg 1 500 m de l’éolienne E1 ; Emploi © © O ¬ ˜ \ § O ^ ª T S V T ^ ^ O § b ¯ ® ° ± § -PRESSOIR : S U R O T S V ^ O Y ` W Q R ™ _ W V V W O _ U W U O V U T W X O \ Q U O T _ T U ™ _ O V O \ Q O V Q S Y “ ` O \ O \ U S T V W R ^ N c § b d’Ablaincourt ; ü Première habitation à l’Est du bourg à 131 5 m de E2 ; ü Première h abitation à l’Est du bourg à 1340 m de E1 ; a ” Q W W RO _ Q T \ S U S U Q V Y T O S W X Q ` O T R T Q O \ ^ O Q T U U U O S^ T V R ` Y ” T ^ V U S N N N N › N g š § b ü Première habitation au Sud-Est du bourg à 1815 m de E3 ; Télévision ¬ ² § « ª O \ O ^ T S V T ^ ^ O § b ® e ± § -LE-GRAND : ” T Q Q S Y Q U S T V W ” ^ ` V ^ O Y W Q ^ O O R U R ] T O U ^ W X O œ N N M p les des signaux de réception télévisuelle liées à ü Première habitation au Sud-Est du bourg à 1 070 m de E5 ; l’édification des éoliennes sont traitées dans le cadre de l’Article L.112 -12 du code de la construction et de l'habitation . Dans le cas de l'apport "d'une gêne à la réception de la radiodiffusion ou de la T §^ ^ O § toire d’OMIECOURT : télévision […], le constructeur est tenu de faire réaliser à ses frais, sous le contrôle de l'établissement ü Première habitation au Nord-Est du bourg à 1 255 m de E6 ; public de diffusion, une installation de réception ou de réémission propre à assurer des conditions de réception satisfaisantes dans le voisinage de la construction projetée." © § O ª \ O ^ T S V T ^ ^ O § ® e° § : ü Première habitation au Nord-Est du bourg à 675 m de E7 ; Dès le démarrage de la construction du parc éolien, une information spécifique sera donnée aux élus ü Première habitation au Nord-Est du bourg à 840 m de E8 ; des communes voisines et aux riverains sur la procédure à suivre vis-à-vis du Maître d’Ouvrage en ü Première habitation au Nord-Ouest du bourg à 1 165 m de E6 ; cas d’apparition de problèmes de réception de la télévision après le levage des éoliennes.

O \ O ^ T S V T §^ ^ O § LICOURT : Ainsi, le cas échéant, des solutions pourront être mises en œuvre très rapidement pour résoudre le ü Première habitation au Nord du bourg à 760 m de E10 ; problème. ü Première habitation au Sud-Ouest du bourg à 770 m de E7 ; ü Première habitation à l’Ouest du bourg à 790 m de E9 ; Immobilier O \ O ^ T S V T ^ ^ O § U W _ ^ ` O Q V Q O O V U O _ R ^ Y V Q U W` S \ ž Q O W R R Q T ^ R V R V U S Q O \ ` V R Q ^ ` O T  Q ` N N N N ton de Fruges - 2012) et concluent § MISERY : simplement à l’absence de préjudice des parcs éoliens sur la valeur de l’immobilier. ü Ferme au Sud du bourg à 845 m de E10.

Dans le cas présent, les éléments suivants sont autant de garanties quant à la bonne intégration du Concernant les infrastructures souterraines, aucune canalisation de transport de gaz naturel haute projet dans son environnement immédiat et donc à l’absence d’effet prévisible à terme sur l’attractivité pression ne passe à proximité du projet. De plus, aucune servitude liée au radar de Météo France n’a des hameaux avoisinants : été recensée, le projet se situant à une distance supérieure à celle fixée par l’arrêté du 26 aout 2011

   $ #  & % !            !  $  •   !  "  "  '  &   +  (     " !         %   "   # §   L relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie éolienne . zone urbanisée est située à 674 m –première habitation du territoire de Pertain) ; S V ^ O Y ` \ O ^ \ W Q _ U O W \ ` ` O O T V W U U W S T V W V ^ O _ U S _ W ˜ c N N Ÿ § ;

%  .    '     1   !  "  "    (  $ #  "     .    $ #   ! & §%  L dix éoliennes, ce qui garantit notamment, pour ce qui est du bruit, une parfaite maîtrise des contributions sonores des éoliennes dans le temps ;

j     % !     1  ( !  ! %     ' ( ! "      #   )   "  !  !   1   .  #  #  %  #  !  "  !    §(  $ L

ð L’impact est loin d’être tranché dans ce domaine. Il est de toute façon faible, qu’il soit   ‘  ‘ Ž Š  ‘ ¡ ¢ £ ¥ ¤ ¢ ¦

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 53

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9 - 8 Impact sur la sécurité 9 - 9 Impact sur la santé

Ce thème est traité en détail dan s le volet Etude de Dangers du dossier de demande d’autorisation Emissions de pollution / Qualité de l’air d’exploiter dans lequel un résumé non technique est également présent.

U O ^ O T V U W ™ _ O \ Q U T ] U O Q O ˜ fonctionnement normal ne produisent que des polluants liés à la combustion

d’hydrocarbures, comme tout véhicule. L’exposition des populations à cette pollution est négligeable A ce jour, en France, aucun accident dû à l’éolien, affectant des tiers ou des biens appartenant au vu des quantités d’hydrocarbures consommées et de la courte période d’exposit ion. Notons que O \ W V U O ^ O ’ O _ U W ^ — U O Q R Q U O _ O ^ O U U S Q ^ O Y O \ Q V U O \ T _ _ W ` O Q Q Q O ˜ N p N à des tiers n’est à dé plorer.N ces polluants liés à la qualité de l'air (SO , CO , PS) ne sont dégagés qu’à très petites doses durant la sécurité du travail dans des locaux où des appareils à haute tension sont en service ou lors de 2 2 phase de chantier. déchargement de composants d’éoliennes.

En fonctionnement, les éoliennes ne produisent aucun de ces polluants, et évitent même Un total de 47 incidents matériels a pu être recensé entre 2000 et 2014 . Il apparait dans ce l'émission de ces polluants en produisant de l’énergie renouvelable normalement produite par recensement que les aérogénérateurs accidentés sont principalement des modèles anciens ne des centrales à combustion. bénéficiant généralement pas des dernières avancées technologiques.

Les risques « pollution » seront donc liés à d’autres risques (transport, incendie, vandalisme…). Ces Les éoliennes proposées pour ce site sont issues de la dernière technologie des sociétés risques pourraient être à l’origine de déversement d’hydroc arbures sur le sol (par accident, ou sélectionnées. Elles répondent en tout point aux normes européennes et françaises. En outre elles vandalisme malgré le verrouillage des portes d’accès aux éoliennes et au poste de livraison) ou de bénéficient de nombreux systèmes de sécurité tels que des capteurs d’ incendie, de surchauffe des dégagement de particules dans l’air (en raison d’incendie). appareils, de vibration, de survitesse. Elles sont dotées d’un système parafoudre, disposent de deux

extincteurs, à la base de l’éolienne et dans la nacelle. De plus, une maintenance rigoureuse est Lors de la mise en place des éoliennes et des réseaux afférents, la gestion des Déchets Industriels réalisée afin de prévenir tout incident. Le risque d’accident dû à l’effondrement ou la projection Banals sera assurée par les entreprises chargées des travaux. Les déchets susceptibles de produire d’un constituant de l’éolienne est donc extrêmement faible. des substances nocives et/ou polluantes (métaux, produits toxiques, batteries, filtres à huile…) seront

collectés par des entreprises spécialisées en vue de leur recyclage.

Basses fréquences V O V U O ’ ` W U S T V T Q S Y “ O O ^ \ ` O O V Q U ` O W W X _ Y T O _ Q U T U ^ S Y Q U T W ^ Q O \ V U U R O ^ ] Q O U S U R O T Q O ˜ N š N M g p N accessoirement du fonctionnement de leurs équipements. Les infrasons ainsi émis sont faibles par comparaison à ceux de notre environnement habituel.

Des mesures réalisées dans le cadre d’études en Allemagne montrent que les infrasons émis par les éoliennes se situent sensiblement en deçà du seuil d’audibilité humain.

De plus, en 2008, l’Agence Française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFFSET) a publié un avis relatif aux impacts sanitaires du bruit des éoliennes. Cette étude a conclu : « il apparait que les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes, tant au niveau de l’appareil auditif que des effets liés à l’exposition des basses fréquences et aux infrasons ».

L’absence de voisinage immédiat et la nature des installations (éoliennes) rendent le risque sanitaire, lié aux basses fréquences, nul.

Champs électromagnétiques

  "    ! %      "  (      1 "   & %    "  - -   ´ j   1  "   )  ( (  & %   "   (     %    %   & %  " "  $   ³ comme le bois et le métal, font écran aux champs électriques et que les conducteurs de courant depuis l’éolienne, de la production d’électricité jusqu’au point de raccordement au réseau sont isolés ou enterrés, le champ électrique généré par l’éolienne dans son environnement peut être considéré comme négligeable.

Par contre, on considère ici l’exposition des travailleurs et du public au champ magnétique produit par l’éolienne. Ce dernier n’est pas arrêté par la plupart des matériaux courants. Il est émis en dehors des machines.

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 54

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Les valeurs des caractéristiques électriques d’une éolienne sont très en -dessous de celles caractérisant une ligne électrique très haute tension. Cette dernière peut en effet véhiculer un courant à une tension de 225 000 V et plus. Or, dans sa politique de développement durable et ses programmes de recherche, EDF informe le public que sous une ligne très haute tension de 225 000 V, le champ magnétique a une valeur de 20 μT et de 0.3 μT à 100 mètres de l’axe des pylônes. Ces valeurs sont nettement inférieures aux seuils d’exposition réglementaires.

Le champ magnétique généré par le p arc éolien d’Ablaincourt sera donc très fortement limité W ^ O Q O _ ^ ` S Q ^ W ^ V W ` Q ’ O ” O VT V O W O et bien en dessous des seuils d’exposition préconisés.N p š N b g N d’autant plus négligeable à plus de 674 m, distance à laquelle se situe la première zone urbanisée.

Il n’y a donc pas d’impact prévisible du champ magnétique émis par les éoliennes sur les populations. De même, aucune perturbation de stimulateur cardiaque ne peut être imputée aux éoliennes. Cette analyse est également partagée par l’ADEME, dans son guide « Les Bruits de l’éolien ».

Effets d’ombrage T O \ ` S T ^ R Y O V U W ’ ` S X O ^ ” X S O U ` ^ O ^ R U R ] W ’ V U O X O U U S T V U _ O U S O U SU R O T S T R Q O O U U O ` Q Y X O V ^ W  › g N N N N M (ombre clignotante), créée par le passage régulier des pales du rotor devant le soleil (effet souvent appelé à tort "effet stroboscopique"). À une distance de quelques centaines de mètres des éoliennes, les passages d'ombres ne seront perceptibles qu'au lever ou au coucher du soleil et les zones touchées varieront en fonction de la saison.

En France, seul l’arrêté du 2 6 Août 2011 relatif aux installations soumises à autorisation au titre des ICPE évalue la limite acceptable de cette gêne pour des bâtiments à usage de bureau situés à moins de 250 m d’une éolienne : pas plus de 30 h par an et une demi-heure par jour d’exposition à l’ombre projetée.

ð Le projet d’Ablaincourt se situant à plus de 674 m des premières habitations, l’impact lié ‡ t  „ u „ q u o l n n y { o m o v s w „ y { u w l l ‚ q m r n y z v w u l } } l »  q

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 55

¶ º ¹ ¸ · ¶ µ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 56

¶ º ¹ ¸ · ¶ µ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement »

À Å Ä Ã À ½ À Â À Á À ¿ ¾ ½ ¼ Ò Ø × Ö Õ Ô Ì Ë Ê È Ç Æ Ó Ò Ï Ñ Ï Ð Ï Î Ç Ê Í Ò Ø × Ö Õ Ô Ê Ü Ë Î Ê Õ Ê Û Ê Ö Ú Ù Ç Þ Ï Ò Ö Ï Ü Ø Î Ê Ý Ó Õ Ï Ò Î Ê Ò à Þ ß Ñ Ê Ë Û Ï Î Ó Ü Ê Ë â Ï Î Ú á Ö Ê Ò Ì Ê Ò Ç Þ ß ñ î å è ç ä  ¢ ¡  ÷ ÿ £ ý P ÷ ¢ ú ù ¤ £ û ÿ ÷ ÿ ¤ ¢ ü û ¡ ÷ ú ù 0 ¢  ÷ ÿ © ý © ¨ ÷ ¨ I þ P ù ÿ ¤ ¢ ü ¢ ¤  û £ ¡  - 0 P ÷ ¢ ¤ ¢ ¢ þ P £ ø ø ¢ ÷ ¡ P ø ÿ þ ÷ ý ü û ú ù ø ÷ ö € é ñ æ ä æ æ é ñ ñ í é é è í ñ æ ñ å î ñ é ñ æ ñ ò ò ñé é ñ ïí é æ å è í ä å è æ æ é å í è ñ ò å é ò é é ñ æ æ ñ è è ï é é å é ò î î í ñé è ï 0 ¥  ¦ § © © ¨ § ¨ © § © R § ¨ © ¨ D ¦  ¦ © ¦ © © ¨ § ¦ s © ¨ © § ¨

ê é è ç å æ å ä ã de la Somme amont » (au minimum à 18,21 m par rapport à la et exploitation (mesures préventives et curatives le cas échéant).

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é è ï ò ñ î ç å î í ì ï ê é è ç å æ å î í ì ë côte du terrain naturel)  : E é î í ñ ñé ï è ï é ò ø ÿ ¤ ¢ ü ¢ ø ¡ ¢ P ¡ £ þ P ø ÿ þ ÷ ý ü û ú ù ø ÷ ý ¨ © § ¦ ¨ î ê æ é è é ò è s § ¦ ressource en eau. å è í é ä î í ñ å è E ñã æ è åé î é é í î î é ñ å é © § ¨  ¦  ©  ¨ s © s  ¨ ©  +  ¦ ¨ S  © - € 0 î è è æ æ ñ ñ é í è æ ä ñ 1 ó ô õ C   © © q ñ é é ò í ä é æ å í é é ç î è ä î í é é î ñ A í é ä é é ç é î é   å è í  ä    í  7   0 ¦ ¦ C S C © ¨ © ¦  ¨ § §  ¨ C ¨ ¢ ¢ þ û ø ¤ ¢ ¢ ø û 0 ü ÷ ¡ ÿ û ¤ P © ÷ ¤ R ø § ¨ ¤ ¢ ÷ ú ¡ ø ¤ ÷ ù û ¢ ÿ P ø P £ þ û ÷ P û € î è B © ó ô õ î ñ ò é í è å é § § C c ¨ © C Ñ × Ï Ç Þ Õ Ï Ü Ò × Ö Ê Ò Ì Ê Ò Ç Þ ß    ñ î å è ç ä ñ î å è ç ä E ñ é è í è î ñ õ ¢ ù ú P ù ÿ ¢ û ÷ ú ¡ ¢ ù ¤ £ û ÿ ÷ ø û ¡ ÷ û þ û û ÿ ÷ ÿ ¢ ¢ û ÿ ¤ ÷ þ P ù ÿ û ¡ ¢ û ÿ û  û P ø ù û V 0 © © ¨ ¨ I © R © ¨ ¨  I ¥ / § - € 0 immédiate en phase chantier. ñ è å ä è ¢  ÷ ø " ÷ ý ¢ ¡ ø ¤ ÷ ù ¢ % ø ¤ û ú ø ÿ ¢ $ £ ý ¢ ¡ # ¤ û ÷ ÿ ¤ û £ ¡ ¢  ÷ ø " ÷ ý ¢ ¡ ø ¤ ÷ ! Implantation des machines / choix de la variante la moins N © q s ¨ ¨ 0 é ( é è é é í é å î é é è æ é å ä & sans s’imposer  © § ¦ ¨ ¦ ¨  ¦ ¨ C ¨ ¦ ¦ c impactante pour le paysage ; ò é è é æ é î è î è æ ñ å é è î ä é * . 7 . ) ) , , A * A ' D ¦ ¦ ¦ ¦ ¨ © © D R D  R   & é î è ñ æ ñ è å ä è é ì ç ñ ñ 1 ó ô  N © q s ¨ ¨ ¥ ¦ chaussée Brunehaut et depuis les orientations Ouest, Nord et Design de l’éolienne (tu ; 0 í é ì ç ñ ñ ò ( è æ ç ñ è î æ å ò ñ é ì ç ñ ñ ò Sud ainsi que depuis ¦ ¨ l’Est¦ ¦ ñ æ í é æ Vermandois, sortie de vallées de l a Somme et de l’Omignon), Intégration des postes de livraison (choix de couleurs proches de § ¦ ¦ ¨ I ¨ 0 les perceptions sont assez cohérentes et relativement l’environnement immédiat) coût des postes équilibrées. de livraison

ä ô 6 è é î å é å è ï ä è î ä è é î å ò é 7 é é . í î ñ î å è ç ä © ¨ I - 0 C C q ¦ © ¦ © ¨ ¦ ¨ ¦ © ¨ ¦ ¨ © © ¨ ¨ ¦ ¦ 0 © © ¨ ¨ I gration au SRE Picardie ; € å ç è ñ î å è é å æ æ ò é é è éå î î å é î ò ò é é é é é í è æ § s ¨ © ¦ ¨ C © © © ¨ ¨ S © ¦ © ¦ ¦ ñ è å ä è é è í î é î î ç è ñ ñ æ å ñ æ ä é ò ä í å è æ é ä å ñ é N © q s ¨ ¨ ¦ d ¦ 2 ¦ ¨ ¨ c ¦ © C § C © © ¦ ¦ © ¨ ¨ Implantation des machines / choix de la variante la moins 0 è é î ñ å è è î ï è å é 1 ó å è é é î æ æ å è ñ é ï é å é è è è æ è ä ñ é é í ¥ q © © ¦ C ¨ ¦ © q ¨ © ¦ C © ¦ § © § ¨ ¨ - ¦  © ¦ § ¦ impactant pour le patrimoine réglementé ; éoliennes existantes. Design de l’éolienne (tubulaire). Ê Ë â Ï 3 Þ Ñ Þ Ø Ó Ê Ò Ì Ê Ò Ç Þ ß è é å í ï õ 4 å è í ä  0 0 Milieu naturel globalement dominé par des grandes © R § ¨ l’implantation à moindre impact ; € è ñ é î é í é é è ì ò é ç ñ í ñ é ò é é é æ    G ñ æ í é æ ¦ ¨ ¦ © ¦ C ¨ ¦ m ¦  C ¨ C cultures ¢ ¤ ¤ ¢ úû ¡ £ ¢ ù P û ÷ ¤ ¢ P þ ÷ ÷ ¢  ¢ ¢ ÿ ÷ ÿ ø ÷ ¡ ¢ ù ¤ £ û ÿ ø ¢ ; § ¦ ¦ ¨ I ¨ ¦ 0 é ñ å å í è ï òè î è é æ å é ò è é í ñ æ ñ ñ ä æ å è î é í 5 å ñ ñ éî è è é å å é é ñ ò æ è ï è ñ å æ é ò é é î î é í é í © ¦ © § ¦ §  ¨ ¦  ¦ ¦ ¦ ¨  © ¨ § ¦ © s    ¦ ¦ © ¦ ¦ C © q ¦ ¦ © © ¨ © 0 8 î è é ñ é é ò é ¤ £ û ÿ ÷ ÿ û ¢ ú £ ¡ ù ý § ¨ © ¦ ¦ § d c ¦ éoliennes en dehors de la période d’activité de l’avifaune et des * ) chiroptères ou mise en œuvre d’une étude éc ologique avant 0 0 € Zone d’étude abritant 2 couloirs de déplacements de ! chantier ' ñ æ é è î é é î è å ñ ò ñ l’avifaune et de chiroptères ¨ © C © ¨ C © © ¨ *    é é ñ î æ ò A å ç ñ é ò é ¤ ÷ ; 9 € niveau de la « Vallée de Marchélepot » ¨ © © ¦  § § C ¨ C © ¨ Mise en place d’un suivi de mortalité de l’avifaune et des 0 ñ è î è å é æ ñ é î ¥ © C ¨ ¨ © 1 ó ô

modeste au - dessus du « Bois Amour ». chiroptères

Espèces présentant des enjeux patrimoniaux à ! Réhabiliter les clochers des églises de certains villages 2 500 € 0 í î é æ ñ ' ä î å é í æ î é æ è sauvegarder¦ B -Saint-Martin,  le ¥ concernés par le projet éolien à travers la pose de nichoirs à é î å æ æ é ï  Vanneau huppé, la Linotte mélodieuse, les Bruants proyer et Effraie des clochers et la création da ¦ § ¨ ¦ ¦ § ÿ ø ¤ ¢ ¢ ú ù » jaune… pour l’avifaune, et d’espèces comme le Murin à oreilles pour les chiroptères. échancrées, la Pipistrelle de Nathusius ou l’Oreillard roux pour les chiroptères     ÿ P £ þ ¤ û ÷ ¡  > ú ù ¤ þ ¢ û ¡ ÷ £ ý P ù ¤ £ û ÿ þ ÷ ¢ ù ÿ ¢  ù P  ¢ ¡ ø ¤ ÷ ù ¢ ÿ ý ü £ þ ¤ ¢ ø û ù ý ÿ = ø $ ¢ ¤ £ û ÿ ÿ÷ ¤ û  ú ù ø ¢ P ø ¢ ü ø ¢ ù ÿ < £ þ ¢ L

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0 Impact nul ! Impact négatif faible !!! Impact négatif très fort

+ Impact positif !! Impact négatif modéré à fort Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 57

¶ º ¹ ¸ · ¶ µ d’autorisation du Permis unique Résumé non technique - Etude d'Impact « Santé et Environnement » Ò Ø × Ö Õ Ô Ì Ë Ê È Ç Æ Ó Ò Ï Ñ Ï Ð Ï Î Ç Ê Í Ò Ø × Ö Õ Ô Ê Ü Ë Î Ê Õ Ê Û Ê Ö Ú Ù Ç Þ Ï Ò Ö Ï Ü Ø Î Ê Ý Ó Õ Ï Ò Î Ê Ò à Þ ß Ñ Ê Ë Û Ï Î Ó Ü Ç Ï × Õ Ë á Ê Ò Ì Ê Ò Ç Þ ß ó ô é é é é î í î è é î ä ä í ñ ñ è ò é è ò å è è ñ ñ æ ñ é F ñ î  å @ è ç ä é 8 ? å å è ä å å ê é è § © ¨ ¦ ¦ ¨ ¨ ¥ © © © C §  © ¨ ¨ ¨ § ¨ / ¤ £ 0 û ÿ ¤ ÿ ¤ £ © ¤ ¢ þ © ¨ ÷ ÿ ¨ û I ¢ ú £ ¡ ¡ © ý ¢ ù ¤ £ û ÿ ÷ ø û ¤ ü ¢ ù ¤ - 0  § - § ¨ C € å è í ä å T è î é 1 ñ æ é å í î í è é ñ é é é ò è ñå æ è î å é ç í ñ 8  H © R § ¨ - 0 C ¦ ¦ § © ¥ © © § ¦¨ þ ÷ ý P ù ¤ £ û ÿ ÷ ÿ û ¢ ú £ ¡ ¡ ý ¢ ù ¢ ø û ý ü ¢ ú ¡ ¢ ù ¤ £ û ÿ þ P ù € 1 æé è ò î ä é î ç í è æ é é é è é é æ î é î ñ ä é å ï í 4 ñ î å è ç ä ç è å æ é E é é í ç è æ é , 6 * ñ è é í è é è éî é é è í ¦ ¥ ¦ ¦ § ¨ ¨ ¨ ¦ © q © ¦ § © ¦ © d  ¨ © © ¨ ¨ I ¨ C © ¦ ¨ ¨ ¦ C C ¨ C - 0 R q ¦ ¦ © © ¦ m € é å è © ¦ c ¨ ¨ ó é é é ò í ñ è é é í æ é ç î è é ä é ñ î ä è æ é ñ é î è ä í R ¦ © § ¦ © § ¦ ¨ ¦ C ¦ © ¦ ¨ ©  s¨ ¦ s servitudes (habitat …) ñ å é é è E ç î é å è í å î é è é ä ) ã 7 . è ï å î * è 6 æ é ì . ñ é 6 å ä 0  ¦ ¨ S  © - € ¦ ¨ ó © § ¨ ¥ © C ¦  0  J ¦ ©  ¦ C 0 s © ¨ ¦ 1 & é ç ñ ñ î ï å ï ( c s s § ¦ ñ í è ñ ò î U ñ è é ¥ ¦  C © § 0  ¨ C ¦  é î å è ò ò é ñ î îé ñ æ æ é ñ é å æ ò å ò ç é î ñ î í éñ ñ ò é é 1 € 0 ¦ ¦ ¨  C   § ¦ ¨ C © © ¨ ¨ ¨ ¨ O M Ù K Ù \ [ Z W Q Y Y X ^ ] a ` _ Z Y Y Y     ÿ P £ þ ¤ û ÷ ¡  > ú ù ¤ þ ¢ û ¡ ÷ £ ý P ù ¤ £ û ÿ þ ÷ ¢ ù ÿ ¢  ù P  ¢ ¡ ø ¤ ÷ ù ¢ ÿ ý ü £ þ ¤ ¢ ø û ù ý ÿ = ø $ ¢ ¤ £ û ÿ ÿ÷ ¤ û  ú ù ø ¢ P ø ¢ ü ø ¢ ù ÿ < £ þ ¢ L

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+ Impact positif !! Impact négatif modéré à fort

Projet du parc éolien d’Ablaincourt (80 ) p. 58

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11 - 1 Liste des figures 11 - 3 Liste des cartes

Figure 1 : Puissance installée par région sur le territoire national (source : thewindpower.net, 01/02/2015) ______7 Carte 1 : Panorama 2014 de de l’énergie éolienne en France (source : SER, 2015) ______6 Figure 2 : Nombre de parcs construits par département pour la région Picardie (source : thewindpower.net, 01/02/2015) 8 Carte 2 : Localisation géographique du projet ______12 Figure 3 : Puissance éolienne installée par département pour la région Picardie, en MW (source : thewindpower.net, Carte 3 : Vitesse moyenne du vent à 114 mètres de hauteur (source : Valorem, 2015) ______17 01/02/2015) ______8 Carte 4 : Points de vue sensibles (source : Delphine Déméautis, 2015) ______18 Figure 4 : Comparaison des rejets atmosphériques pour une production électrique équivalente à partir de sources à Carte 5 : Le paysage intermédiaire (source : Delphine Déméautis, 2015) ______22 flamme conventionnelles (Charbon, Fioul et Gaz) (source : Winstats, 2009) ______9 Carte 6 : Carte de synthèse des servitudes et contraintes techniques ______28 Figure 5 : Organigramme du groupe Valorem (source : Valorem, 2013) ______10 Carte 7 : Zones favorables à l’éolien dans la partie Est -Somme – Légende : Etoile bleue / Localisation de la Zone Figure 6 : Lettre d’information n°3 transmise aux habitants relatifs au projet (source : Valorem, 2015) ______15 d’Implantation Potentielle (source : Schéma Régional Eolien, 2012) ______29 Figure 7 : Lettre d’information transmise aux habitants relatifs au projet – suite (source : Valorem 2015) ______16 Carte 8 : Cheminement pressenti du raccordement électrique inter-éolien (source : Valorem, 2015) ______37 Figure 8 : Larris de la vallée de Marchélepot et léger mouvement de relief (source : Delphine Déméautis, 2015) ______20 Carte 9 : Cheminement pressenti du raccordement du projet au poste source (source : Valorem, 2015) ______37 Figure 9 : Larris de la vallée de Marchélepot et chemin de traverse de la parcelle agricole (source : Delphine Déméautis, Carte 10 : Distance du projet d’extension du parc éolien d’Ablaincourt aux premières habitations ______52 2015) ______20 Figure 10 : Schéma simplifié de l’intérieur de la nacelle NORDEX N 131 (source : Valorem, 2015) ______35 Figure 11 : Exemple de travaux pour le raccordement au réseau public de distribution (source : VALOREM, 2015) _____ 36 Figure 13 : Illustration des postes de livraison du parc éolien (source : Valorem, 2015) ______37

11 - 2 Liste des tableaux

Tableau 1 : Nombre d’éoliennes à installer par an en Champagne -Ardenne (source : circulaire du 06/06/10) ______8 Tableau 2 : Parcs éoliens nationaux développés, construits et exploités par la société Valorem (source : Valorem, 2014) 10 Tableau 3 : Parcs éoliens développés, construits et exploités par la société Valorem (source : Valorem, 2014) ______11 Tableau 4 : Historique du projet éolien d’Ablaincourt (source : Valorem, 2015) ______13 Tableau 5 : Catégorisation des enjeux fauno-floristiques et transcription en code couleur (source : CPIE Vallée de Somme, 2015) ______23 Tableau 6 : Statuts de menace de l'avifaune patrimoniale au sein et aux abords de la zone d'étude (source : CPIE Vallée de Somme, 2015) ______24 Tableau 7 : Statuts de protection de l'avifaune patrimoniale au sein et aux abords de la zone d'étude (source : CPIE Vallée de Somme, 2015) ______24 Tableau 8 : Statut de menace des Chiroptères patrimoniaux au sein et aux abords de la zone d’étude. ______26 Tableau 9 : Statuts de protection de la chiroptérofaune patrimoniale au sein et aux abords de la zone d'étude ______26 Tableau 10 : Présentation des variantes ______30 Tableau 11 : Résumé des impacts du projet sur les espèces d’oiseaux prises en compte dans la bio -évaluation (source : CPIE Vallée de Somme, 2015) ______50 Tableau 12 : Résumé des impacts du projet sur les espèces de chauves-souris prises en compte dans la bio-évaluation (source : CPIE Vallée de Somme, 2015 ______50

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