Le Numéro : 1 fr. 3" Année — N» 32 îo Août 1923 Organe des Paraît tous PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA "Amis du Cinéma " les Vendredis ■— — — 0O00O00T r~\ 0000nnnaaaa0 a u 0uooOOOOOQ 0 OOOO O OOOOOOOOOOOOOOO WO OO O OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOQOOOOO 0O UO ° (jnémagazine 0 °°^®^°° PUBLICATION HONGHÉE D'JJNÉ SUBVENTION DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES | vient cLe présenter | O ." • o 0 o ABONNEMENTS JEAN PASCAL ABONNEMENTS France Un an . . 40 fr. Directeur-Rédacteur en Chef Etranger Un an . . 50 lr. Six mois . 22 fr. Bureani: 3, Rue ROSSIDÎ, PARIS (9°). TH.: Gutcnbtri32-32 — Six mois . 28 fr. — * Trois mois. 12 fr. Les abonnements partent le 1er de chaque mois — Trois mois 15 fr. 1 UNE ÉNIQME I Cbèqae p stal NC 3O9 OS (La publicité est reçue aux Bureaux du Journal) Paiement par mandat-farte international

HUIMNIIIMI IIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII^;

1 SOMMAIRE 1 La Dame au Ruban ™ Pages —

— LES VEDETTES DË L'ECRAN : Richard Barthclmess, par Robert Florcy 187 — E Nos LECTEURS NOUS ÉCRIVENT 190 = — de Velours — E CINÉMAGAZÏNE A LVON, par Albert Montez 190 E E LES FILMS MARITIMES, par Albert Bonneau •.. 191 E Scénario et Réalisation de M. Joseph GUARIiNO E CINÉMAGAZÏNE A ALGER, par P. S 194 E LË CARACTÈRE DÉVOILÉ PAR LA PHYSIONOMIE: Ivan Mosjoukine, par J. Arroy 19S = E LËS TRUCS DÉVOILÉS : L'homme qui grimpe, l'homme qui saute, l'homme qui E interprétée par : E tombe, par Z. RolUni 190 E E CINÉMAGAZÏNE A LIÈGE, par Georges Dupont 198 E = CINÉMAGAZÏNE A MARSEILLE, par Arg&ulas 19S E Mme Ariette Marchai - Henri Richard S CINÉMAGAZÏNE A TUNIS, par Slouuia Abdcrrazak 198 = E AVEC CARL LAËMMLE, par Florcy 199 E (ADRIENNE)

âiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmmiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiii muni i tu ■ m 111 ■ i ■■ r IM11 ■ i i f? C~X~K~:~X~:":~:~X-:~:~^ Beaucitron n'a peur de rien SEUL DANS BANLIEUE 12.000 HABITANTS interprétée par : CINE Mi A 800 places' avec galerie- Bail 15 ans- Loyer 5.000. Apparte- ment. Gde buvette. Salle de sociétés. Installations et maté- riel état neuf. 2 moteurs. Bonne projection. 4 séances ciné par semaine^ Harry Pollard & l'Afrique Locations de salle très fréquentes. Rideau-réclame. Bénéfices assurés pàr vendeur : 45.000. On vend pour prendre plus important. EDITION OU 26 OCTOBRE On traite avec 60.000 comptant et facilités pour le surplus.

Ecrire ou voir GOSSIOME, G6, rue de la Rochefoucauld. Paris. Trudainc : 12-lil). tt COMPLÈTE tt "L'AS DES AS tt il ft t AUBERT SON CALENDRIER II POUR 1923-1924 tf ff Vf S tt NOTEZ-LE AVEC SOIN A II tx VXfV fitl ftf D Sortie le 7 Septembre f f Sortie le 23 Novembre ff II Sarati le Terrible Buridan I Le célèbre roman de Jean Vignaud, réa- Le héros de la Tour de Nesle, réalisé par V? ? lisé par Mercanton et Hervil. Pierre Marodon en 6 époques. Xt lllllllllllllIlIlNIllllllllMIINIIII.'llllllllllNItlIlllllllllIllllllllllilllllllIMMIIIlIllillMIIIIIIIIIIIIIIII iiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiMimiiNiiiiiiiiiiiii Sortie le 21 Septembre Sortie le 30 Novembre L i te Voile du Bonheur L'autre Aile tï Le célèbre drame lyrique de Clemenceau, Un grand film de l'aviation, tiré du roman xl E le succès de l'Opéra-Comique, réalisé à de Canudo (Dal-Film). tï l'écran par E.-Ê. Violet. XX NIINIIIINIIIIIIIIIII1II,IIIIIII!1I!IIINI[IIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIII1I1I1IMI1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!IIIIIIIIIIIIIII C 1 ttiiÉiHiiiitiijtiiiiiiuiiiiiiiiiiiiatitiiiiiiiiiiirjiiiiiitiiiiiiiiiititjiiiiiiiiitiiiiiitniriHi^iiitiiiiHiNiiii f f Sortie le 14 Décembre ff Sortie le 5 Octobre tf O 1 La B f f ! Le Bol de Paris La grande fresque dramatique de Claude ff En 4 époques ; de Georges Ohnet, réalisé Farrère, réalisée par le Film d'Art Van- f f par de Marsan et Maudru. ff I dal-Delac), metteur en scène Violet. tf IlilllllÙllllllllllUllllllllllllllllllilll IIIIINIIÙIIIIIII lllllllllllllllllillllillINNIIIIIIIIIIHlil tf s La fille de l'Air Sortie le 28 Décembre N Xy Xv La plus sensationnelle acrobatie aérienne tt exécutée par une femme. La Légende de itiiiitiliitiiiiiiiiijiinHtainiiiiûiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiititiMiitiiiJfiiiiiuitiitiMiitiunriiiiiiriitiiutJH f t T il Sortie le 19 Octobre Sceur Béai XX tx De Baroncelli, avec la grande et belle tf artiste Sandra Milowanoff, Eric Barclay st E II Aux Jardins de Murcie et Suzanne Bianchetti. Vf y* La célèbre pièce du théâtre Antoine, réa- Illlllilllllllllllllllllll !MM!IIIIin|UNUIIHIt|lllinilll!l!IIIIIII!IIIII!lltltill[l!IIIIIIIllllll|]|ll!llll[ll va paraître pour la première fois à Vécran i? lisée par Mercanton et Hervil. u Vf DANS iiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiNiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiijiiiiiiiiiiiiiiiiiii Sortie le 11 Janvier tt tt Sortie le 2 Novembre ft tt L'ouvrage le plus populaire de Ponson ff I du Terrai/. tf LE ROI DE LÀ VITESSE De P. Wolf, réalisé par Vandal-Delac, ff Scénario de P. de GUINGAND — Mise en scène de DIAMANT-BERGER metteur en scène Hervil. De Féraud), iiiitiitMtiiitiiiijiitiiiijtiiiiTEiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiitJtiiifiiitiiiiJiititiiiniiiiiiiitiiiitititntii tt tf PRINCIPAUX INTERPRÈTES : principal interprète. Sortie le 26 Janvier XV 11 siiiiiitiiii[iiii(itiJiiiiiitiiriiiiiiriîiiiiiii] tiiiiiiiiniiiii t1 ti tiiiiiiiiii tiiiiiiiiniiitiii juin. taijTitiiiiû Vf tf PIERRETTE MADD - PIERRE DE GUINGAND if Sortie le 9 Novembre £s tf Scénario inédit de Pierre Hamp adapté MARTINELLI - VALLÉE - PRÉ Fils mc par René Jeanne, apothéose de « Paris M La souriante M Beudet capitale du monde, réalisé par le Film STACQUET - Les pilotes CHATAIN et ORGEAU Film d'Art, production Vandal-Delac, un d'Art i Vandal-Delac). film essentiellement nouveau. miimiiimiiiiiuiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiNiiiiiiiiiiiin uiiiiiiiiiimliiituitiimi iiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiniiiiiiiinaïaiiinluiuiiiiii.iiiiiuiiiiiiiiiiiiiini Sortie le 16 Novembre Sortie le 8 Février Cinématographes Le Crime d'une De Meilhac et Halévy, réalisé par G. du PHOÇÉA De Decourcel/e. Fresnay, avec Gina Palerme. 5, Rue de la Michodière - Paris •2» y I Allez voir le GRAND SUCCÈS DU JOUR qui | I passera en exclusivité £ x à MARIVAUX le 17 AOUT x fy A y A y IX ï ! I

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X I» chef-d'œuvre de D. W. GRIFFU H X sur le mystérieux KU-KLUX-KLAM avec I Lilian Gish - Maë Marsh - Henry Walthail - Wallace Reïd J; % ' I Orchestration Spéciale % y RICHARD BARTHKI.MKSS, dans son dernier film « The Fighting Iliade » iillllliiiiiiiiililiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiillllliiiiiiiiiiiiillllllllliillilllllllliii LES VEDETTES DE L'ÉCRAN » I COLLECTIONNEZ N petit gars trapu, noiraud, les épau- obligé d'être un amoureux, il campe natu- pendant qu'il en est temps encore les numéros de « Clnémaga- U les larges, s'avance, sûr de lui même, rellement un amoureux timide... L'amour zine» qui forment une véritable encyclopédie du cinéma. Souvenez- respirant la confiance, ses yeux vifs et noirs n'est pas son emploi. Il se spéc alise dans vous qu'une collection incomplète perd la plus grande partie de sa î regardent clairement, froidement ; les coins les compositions de jeunes garçons, de fils valeur. Nous vous recommandons de vérifier si vous possédez bien de sa bouche, aux lèvres m nces, marqués de de famille pauvres ou riches à qui il ar- les 1 34 numéros parus à ce jour. Les numéros anciens vous seront î deux pl;s tombants font passer sur ce visage rive des aventures où l'amour se trouve fournis au prix de UN FRANC chaque (envoi franco). Noubliez pas, franc un nuage d'amertume. Il ne porte forcément mêlé. Barthelmess est le chéru- dans vos commandes, pour éviter toute erreur, d'Indiquer première, î pas de chapeau, ses cheveux durs et noirs bin des mères et des grand'mères, qui deuxième ou troisième année. se hérissent quelque peu sur sa tête en dépit voient en lui un fils ou un petit-fils, les I de la pommade dont il les a cosmétiques. jeunes filles le considèrent comme un frère ou D'un bout à l'autre d'une conversation peut-être un petit amoureux timide, les fem- Pour acquérir la Collection complète l il vous regarde dans les yeux comme s'il mes mariées aimeraient à avoir un « flirt » ï cherchait à deviner ce que vous pensez de comme lui... pour s'amuser. lui, il sourit rarement et même pas du tout. Barthelmess n'a pas créé son genre, Har- Les exemplaires des deux premières années sont reliés par | : Il est net et préc s, il voulait « arriver » ron existait avant lui, ils ont été formés trimestres et forment 8 volumes du prix de 5 francs chacun. 1 et, ambitieux, il a atteint le pinacle, étant tous les deux à la même école, celle du On peut les acquérir avec IO mois de crédit. Paiement : 20 francs à l'heure actuelle, aux Etats-Unis, le jeune grand maître Griffith. Harron est mort, à la commande et 5 traites postales de 20 francs (une tous les premier « familial » le plus populaire et Barthelmess s'est trouvé seul pour mainte- 2 mois). I le plus aim; comme Valentino est le jeune nir l'emploi; bien conseillé et bien dirigé, il premier « amoureux » le plus idolâtré. est arrivé au résultat qu'il désirait atteindre. Au comptant lo o/o d'escompte, soit 108 francs net et franco. Vous vous demanderez certa'nement la Sa renommée mond'ale date du rôle de y{ signification du mot « familial » employé « chinois » qu'il créa dans « Le Lys Brisé » x pour désigner un jeune premier. La voici : avec Lilian Gish et Crisp. Barthelmess dans ses films, Barthelmess est souvent n'avait cependant pas mis tout son cœur Onémagazine /.-.V.V.V.V.".V/AVA"^/.V//^WJWV^.V/JWV 188 189 fyvyvv\^-wvwvw%AJV*"av^v%^

dans cette composition, il nous le prouva de films, j'ai déjà dit que celui qui m'avait lisa le merveilleux film « Tol'able Da- Il y a de quoi ! La maison a été élevée plus tard lorsqu'il tourna « Tol'able Da- le plus intéressé s'intitulait « The Bond vid » pour le First National. sur une minuscule presqu'île, et un petit vid » qui reçut en 1921 la médaille d'Or Boy » et qu'il était interprété par Barthel- Devenu star indépendant, Richard Bar- jardinet sépare ses trois principaux côtés du cinéma américain comme ayant été le mess. Je tiens à le répéter. thelmess se trouva à la tête de sa propre meilleur film produit durant l'année. De- Richard Barthelmess, que ses amis nom- compagnie qui prit le nom de « Inspiration ment Dick, est né à New-York, en 1895. Pictures » (ses films sont toujours présen- Sa mère donnait des leçons d'anglais. tés par l'organisation de la société a First C'est elle qui apprit cette langue, tout au National »). moins en partie, à Mme Alla Nazimova. Il tourna encore six films réussis pour. C'est ainsi que la grande tragédienne russe « Inspiration Pxtures », cinq seulement fit la connaissance, il y a une vingtaine ont été présentés : « Seventh Day », d'années, du jeune Dick. Dick, alors qu'il « The Bond Boy », « Sonny », « Fury » était âgé de huit ans, était très amoureux et « The Bright Shawl » ; le dernier film de Mme Nazimova, et lui écrivait des let- intitulé « The Fighting Blade », mis en tres dans lesquelles il lui disait combien il scène par John S. Robertson, a été terminé l'admirait. Nazimova s'intéressa au petit il y a trois semaines, et ne sortira qu'en garçon et elle devint sâ « marraine artis- automne. tique ». Elle le fit engager pour tourner A l'heure actuelle, Dick prend ses va- un petit rôle dans le premier film qu'elle tourna elle-même en Amérique, film intitulé cances dans sa magnifique villa de New- Rochelle, à une heure environ de New- « War Brides ». Herbert Brenon, le met- York. teur en scène, refusa tout d'abord de confier un rôle au petit garçon et de lui payer les Récemment, Dick donnait une party à 40 dollars par semaine que Nazimova-exi- quelques amis pour célébrer l'anniversaire geait pour lui ; plus tard, quand le film fut de son mariage avec la célèbre actrice théâ- ternr'né, il le réengagea aux appointements trale, Mary Hay, il m'avait aimablement de 1 00 dollars par semaine, tant il lui avait invité et je me rendis avec grand plaisir à

donné satisfaction. New-Rochelle. La maison de Dick diffé- RICHARD BARTHELMESS écrit lui-même rencie beaucoup des bungalows d'Holly- à ses amis et admirateurs Dick ne négligea pas pour cela ses étu- wood, elle a trois grands étages et le jeune des, il suivit les cours du Trinity Collège premier « familial » s'en montre très fier... de l'eau. Par ces temps de chaleur effroya- à Hartford, dans le Connecticut où sa mère ble, c'est charmant. l'envoya. Il tourna ensuite quelques films pour M. Lasky, entre autres, « Bab's Entre deux tasses de... thé, j'ai inter- RlCUARD BAUTIIELMESS, viewé Dick, lui demandant de me dévoiler dans « The Fighting Blade » Burglar », « Bab's Diary », « The 5e- ven Swans », « Rich M an, Poor Man », ses projets. Voici ce qu'il me répondit : « Thrqe M en and a Cirl » puis il passa — Je suis presque certain que le pro- puis ce jour, le jeune artiste n'a pas fait chez Goldwyn où il tourna « Nearly Mar- chain film que je tournerai et dont je com- que maintenir sa place, il s'est élevé un peu ried ». mencerai la réalisation à' la fin de l'été, sera plus dans chacun de ses films suivants. « Wild Apples ». C'est John S. Robert- La vie d'un acteur est comparable à A cette époque, Griffith tournait encore son qui mettra en scène, il est, du reste, en- celle des roses... Un acteur peut cependant aux « Fine Arts Triangle Studios », et, gagé par ma compagnie pour tourner en- renaître. Tel est le cas de Charles Ray qui ayant remarqué Barthelmess, il le fit appe- core deux films. Nous produirons le film créa le type (excusez cette expression) du ler. Il lui confia un rôle dans « The Hope suivant à Rome, mais cela ne m'empêchera jeune garçon « un peu gourde ». Charles Chest », puis dans « Boots ». Pendant pas d'aller faire un tour à Paris que je ne Ray interpréta des films merveilleux jus- plusieurs mois, Dick cessa de travailler, car connais pas encore. Ensuite je compte de qu'en 1921, il tourna ensuite de catastro- Griffith préparait dans le plus grand se- nouveau collaborer avec . Grif- phiques navets et chacun pensa sur le mar- cret « Broken Blossom's » (Le Lys Brisé). fith, King et Robertson sont les trois met- ché américain : « Il se cramponne mais il Ce fut une révélation, il interpréta tou- teurs en scène avec lesquels je préfère tra- est mort !... » « The Girl I loved », le jours pour Griffith « Scarley Days », vailler. « The Cirl who stayed ai home », « The dernier film de Charles Ray, fut une ré- — Dites-moi quels sont vos films pré- vélation et suffit pour mettre de nouveau Idol Dancer », « The Love Flower » et férés ? au premier plan le sympathique acteur. le magistral « Way Down East ». — Ceux qui m'ont fait remarquer : Barthelmess lui, n'a jamais encore quitté Il travailla ensuite pour la « Dorothy « Broken Blossom's » et « Tol'able Da- le premier plan. Il s'est toujours entouré de Gish Company » produisant « Peppy Pol- vid » ; j'aime également beaucoup « The metteurs en scène compétents, tel que John ly », « L'Ile Get him Y et », et fit un Bond Boy » et j'espère que le First Na- S. Robertson, ou de génie, tel Henry King. autre film pour les « Famous Players » tional le présentera bientôt à Paris. J'ai vu aux Etats-Unis bien des centaines intitulé « Expérience » puis, en 1921, réa- Dans « Fury » II me fut ensuite donné de faire la con- (pmagazine- 190

naissance de la délicieuse petite fille de Dick qui est âgée de cinq mois, et que NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT l'on me présenta sous le nom de « Mary Hay Second », mais la fille de Dick ne « Monsieur. « Je tiens à vous renouveler une fois en- core le contentement que me procure la lec- ture de votre publication, et ceci sans aucun •autre but que d'être sincère ; pour vous qui avez si bien réussi en lançant Cinémaqazine, les remerciements de vos' lecteurs ne peuvent être qu'un encouragement à mieux faire encore si cela sè peut ; pour nous, lecteurs, votre publication est, de toutes, la plus intéressante, la plus variée, et la mieux rédigée et j'insiste sur ces mots qui sont si vrais, lorsque l'on compare Cinémagazïne à tant d'autres pério- diques cinématographiques ou soi-disant tels dont le français est si bien... écorché ! « Je vous enverrai sou peu ma cotisation pour faire partie de l'Association des « Amis du Cinéma », en même temps, si je le puis, l'adhésion de plusieurs de mes amis à votre publication. « Recevez, Monsieur, l'assurance de toutes mes amitiés, en même temps que mes souhaits les plus sincères pour l'extension et la pros- périté de Cinémagazine. » GEORGES-ANDRE PUGI, Paris.

Œinémagazihe à fiyon

— Bien que la saison S'oit propice aux réé- ditions, les nouveautés continuent de paraître sur nos écrans ; c'est tout juste si l'on peut trouver, en cherchant bien, Le Signe de Zôrro, La Bouquetière des Innocents, Soyez ma Fem- MARY HAY (Mme BARTHELMESS) \ • me. LES FILMS MARITIMES — On pourra voir La Gosse de WitechciDel, le troisième film de la série, avec Betty Bal- manifesta aucune joie à me voir... Elle se four, à l'Aubert-Palace, ù partir du 3 août. "X/oiCl l'époque des vacances.... Nombre mit à pleurer d'une façon désespérante, passés ou rochers et phares des Sanguinaires — I.es présentations de Aux Jardins de -Mur- * de citadins, délaissant pour quelque heureusement que John S. Robertson, qui eie, outre une interprétation splendidc et un ont tour à tour paru devant nos yeux-char- scénario avantageux, bénéficient d'une lumino- temps la ville, se dirigent vers les rivages de a le secret pour la consoler, était présent... més, et l'invention nouvelle du siècle a pu sité remarquable ; c'est en outre un documen- la Manche ou de l'Atlantique pour se re- Il prit Mary Hay Second dans ses bras et taire intéressant car les coutumes de l'Espagne montrer à tous ce qu'avaient si bien décrit y sont fidèlement reproduites. Ariette Marchai poser des fatigues de l'année et respirer le dans leurs ouvrages un Chateaubriant, un immédiatement s'endormit la petite fille... et Ginette Maddie ne méritent que des éloges. bon air salin de la mer. Victor-Hugo ou un Alphonse Daudet. Dernièrement le « Committee for Bet- — La Légende de Sœur Béatrix, tirée d'un La mer ! Que de fois ce mot a-t-il été Un des films de ce genre qui fit le plus ter Films » fondé par M. Russel Sage et mystère du xiti* siècle par Jacques de Baron- celli, a, comme principal attrait, notre ancienne prononcé avec envie ! Que de fois même sensation avant la guerre fut un docu- First National, a fait circuler dans toutes orpheline, je veux dire Sandra Milowanoff. n'est-on pas allé l'admirer à l'écran et re- mentaire édité par Gaumont : La Chanson les écoles de jeunes filles des Etats-Unis C'est sa première production intéressante,, mais aussi que de progrès depuis ses débuts, en trouver dans ces tableaux mouvants quel- de la Mer. Mais les films instructifs ne de- un bulletin de vote afin de savoir quel était douze épisodes, en orpheline, en gamine et en Parisette. ques souvenirs de bons moments passés sur vaient pas conserver le monopole des épi- le jeune premier « familial » le plus po- ses côtés ou sur ses plages, car de tous sodes maritimes ; déjà, aux premiers temps pulaire, Dick remporta la palme. Il le mé- — J'engage fortement nos lecteurs à aller voir Le Brasier ardent, lors de sa s'ortie à temps, parmi les spectacles de toutes sortes du c'néma, maintes scènes dramatiques ritait. Lyon, fin courant, au Cinéma Pathé. I,e film for- que nous présente. le cinéma, les vues ma- avaient été tournées se déroulant dans le Parmi les stars qui jouèrent aux cô- midable de Mosjoukine, la plus grande vedette de France, et une des plus fameuses du monde, rines ont été les plus goûtées du public. monde des pêcheurs. tés de Dick dans ses récents films, je cite- peut ne pas plaire à tous malgré sa technique et ses idées nouvelles ; pourtant il représente Quel film documentaire ne se termine pas On se souvient de Trahis, de La Haine, rai en terminant, Mlles Dorothy Gish, Do- une innovation à laquelle les' « Amis du Ci- la plupart du temps par un coucher de so- puis de La Folle de Penmarch, et de La rothy Mackaill, Pauline Garon, Mary Al- néma » ne doivent pas rester indifférents. leil sur la grande bleue? Et la lutte continue Glu, d'Albert Capellani, ces deux derniers den, Mary Astor, Louis Huff et Lilian — La Porteuse de Pain, en plus de l'intrigue attachante du roman de Xavier de Montépin, des vagues contre les falaises ne constitue- édités par Pathé et interprétés par Mistin- Gish. Il est à souhaiter que « Dick » de- possède une distribution de premier ordre : t-elle pas un spectacle aussi émouvant, aussi guett, puis chez Gaumont : La Prison sur vienne bientôt aussi populaire en France Geneviève Félix, Gabriel Signoret, Suzanne Després, Henri Baudin, Jacques Guilhène, Ger- grandiose que les clous les plus sensation- le Gouffre, Au gré des Flots, L'Ecr'm du qu'en Amérique, et il le sera quand les di- maine Rouer, Maupin, et j'en passe. Le scéna- nels ? Radjah, Un Drame au Pays Basquè, et rigeants c'u « First National » en Europe, rio comprend quatre chapitres, soit sept épi- sodes ; j'espère que l'on supprimera ces épi- L'Art Muet de France a donc fort sou- La Hantise, de Louis Feuillade. Cette der- se décideront enfyi à sortir ses films. sodes au profit des quatre chapitres ; le film vent représenté la mer... Côtes dentelées de y gagnera... cl le public aussi. nière production interprétée par Navarre et JBretagne, sablonneuses de la Gascogne, Renée Cari basait son. actjôn sur le naufrage ROBERT FLOREY. ALBERT MONTEZ. sauvages de la Méditerranée, baie des Tré- du Titanic. Une production du même genre 193 W»".".".".-.-.-.".-..-.-.-.-..-.,-,.-.-.-»-,-.-.,-..-, .-.-.-.-.-. ... . n?i (jjjémagazine w w w Mack Sennett où nous avons vu s'ébattre 1 des films de corsaires, et l'on a pu voir ré- était tournée par Nordisk : Atlaniis, où Puis vint la guerre et nous ne vîmes plus pour notre plus grand pla'sir, un gracieux cemment son Marin malgré lui. Chez nous. l'on coulait un véritable bateau pour mener à l'écran la « grande bleue » que dans les essaim d'ondines et de baigneuses : Marie Louis Feuillade tourna Le Fils du Flibui- à bien la réalisation de ce drame. films de la section cinématographique de la Prévost, Gloria Swanson, Phillys Haver, iier, avec Aimé Simon-Girard et Sandra Les Américains ne nous épargnaient pas marine... Les flots, jadis poétiques, les ta- Mary Thurman, etc.. M'iowanoff. des films semblables et nous eûmes, entre bleaux qui faisaient ;êver avaient cédé la Chez nous, Pouctal tournait Le Comte de autres. Une tragédie en mer où se révélait place à d'intéressantes scènes de guerre : Douglas Fairbanks, intéressé par ce genre, torpilleurs, cuirassés, hydravions s'ébat- Monte-Cristo, avec Mathot, Antoine, Le;, songeait également à produire un drame de taient devant nos yeux ; nous assistions à la Travailleurs de la Mer, avec Joubé. Ar- la flibuste dont i' eut été le héros, mais cette destruction des mines et, plus récemment, mand Tallier, Andrée Brabant. Champa- mand Tallier, Andrée Brabant. Champa- à l'un des épisodes de guerre les plus émou- vants qu'il ait été donné de vo:r : Les Ex- ploits de l'U-35, où les forbans boches coulaient sans relâche des navires inoffen- sifs, document accusateur s'il en fut, et que l'on devrait bien représenter de temps en temps outre-Manche. Puis d'Amérique, nous fuient importés maints films maritimes ou se déroulant en grande partie sur des navires. La liste serait trop longue pour la citer intégralement. Qu'il nous suffise de rappeler : Les Mutinés de l'Elsinore, Un Requin, avec William Hart; Le Courrier de Washington, Voleur de femmes, La Perle des Caraïbes, avec Mar- garita Fisher, Kazan chien loup, Le lion de Mer, Au fond de l'Océan, Le Secret des Abîmes, avec Hobart Bosworth, L'Ile au Trésor, avec Shirley Mason, Ravengar, L'Ile déserte, avec Norma Talmadge, Hors la Brume, d'Albert Capellani, avec Nazimova, Face à l'Infini, avec Betty Compson, La Fille des Dieux, avec Annette Kellermann, Le Sous-Marin pirate, fantai- sie burlesque avec Sydney Chaplin, Tou- Une seine du « Fils du Flibustier » jours de l'Audace, avec Wallace Reid, les déjà le goût de nos amis yankees pour les amusants Chariot voyage, Chariot s'évade. Chariot matelot, et cette originale série de gne troupe américaine. attendant de. tourner un film maritime clous sensationnels. Léonce Perret, qui vient de réaliser Kce- vert réalisait L'Œil de Saint-Yves et Le suite du grand nombre que l'on en venait nigsmark, fut certainement l'un de ceux qui Remous, scènes de la vie des pêcheurs. Le- d'éd.ter, le créateur du Signe de Zorro pré- surent le mieux tirer parti de la mer dans prince tournait tout d'abord Face à l'Océan, féra retarder sa décision et interpréter Le leurs productions. Il nous donna, avec Su- avec Christiane Delval. Le Dieu du Hasard Voleur de Bagdad avant d'aborder Le Pi- zanne Grandaig, Le Mystère des Roches, nous présentait, pour la dernière fois, sur la rate Noir. de Kador, Main de Fer, La Rançon du plage de Deauville, la regrettée Gaby Des- L'Admirable Crichlon, avec Thomas Bonheur, Le Homard, puis Le Roman d'un lys. Jacques de Baroncelli produisait Le Se- Me ghan, Le Loup de Mer, avec Noah Mousse, film à grand métrage dans lequel cret du « Lone Star », avec Fanny Ward Beery, Les Aventures du Captain Bar- on pouvait admirer des tableaux maritimes et Signoret. Nous eûmes également un clay, La Marque Infâme, avec Elmo Lin- de toute beauté. Enfin, dans L'Heure du Christophe Colomb et Marcel L'Herbier coln, Le Signal d'Amour, avec Mary Pick- Rêve et L'Esclave de Phidias, Léonce composa un intéressant Homme du large. ford, sont les plus récents drames maritimes Perret sut encore faire preuve de goût et Dès lors, américains ou français, les films importés d'Amérique. Nous verrons égale- allier à la beauté des jardins et des fleurs de maritimes se sont succédés ces derniers ment sous peu : Morane le marin, avec Ru- la Riviera, le charme toujours prenant de temps. Il y eut tout d'abord, outre-Atlan- dolph Valentino et Dorothy Dalton. La la mer voisine... tique, une vogue des films de flibustiers : Le Caution, avec Betty Compson, Perdu sur De beaux tableaux de notre Bretagne Favori du Roi, avec Betty Compson et Bert l'Océan, avec Jack Holt, AU the Bro- maTitime nous étaient également exhibés Lytell, Le Capitaine Kidd, film à épisodes, thers Were Valiants, avec Lon Chaney, etc.. dans Au Pays des Lits Clos, Madame avec Eddie Polo, Le Pirate, avec Marion En France, flenc Leprince nous a pré- Corentinc et La Mer, d'après Jean Riche- Davies... Harold Lloyd lui-même interpréta senté, cette année, trois productions dont pin, avec Louise Colliney. STUART BI.ACKTOX, tournant une scène maritime (pmagazine 194 Le caractère dévoilé par la physionomie

l'action pr'ncipale se déroulait en mer: Etre fidèle collaboratrice que . le public se com- ou rie pas être, Jean d'Agrèoe et Vent De- plait toujours à regarder. En effet, avec ses Ivan Mosjoukine bout, interprétés par Mathot et où le sympa- perspectives sans égales, la mer prend part E front large, très haut et légèrement L bombé reflète une intellectualité très distinguée et très raffinée, la pensée, la fierté morale, la noblesse de sentiments. Les sourcils minces, et harmonieusement re- courbés comme les ailes d'un oiseau de mer, sont signes d'indépendance, d'esprit et d'ac- tion. Les yeux vifs, perçants, mais pro- fonds, rayonnants de force occulte expri- ment l'intelligence, l'observation, la péné- tration. Ce sont ceux d'un psychologue de premier ordre. Ils révèlent aussi par leur vivacité et la sorte de fièvre qui les illumine, un comédien dans l'âme, grande facilité d'assimilation. Les rides assez nombreuses sous les yeux sont signes d'observation, d'humour, d'esprit, d'originalité. Elles in- diquent un esprit curieux, chercheur, nova- teur, inventif, pas routinier. Les arcades sourcillières très nettement marquées et for- mant des cavités assez prononcées, sont in- dicatives de concentration de pensée, d'in- tensité de travail cérébral, d'une mémoire puissante. Le nez recourbé — un profil d'aigle — exprime la domination morale, la force du caractère et l'ambition. Un homme fait pour commander, un vrai chef. Les narines frémissantes sont les signes d'une nature Une scène de bord, dans « Le Fils du Flibustier passionnée, ardente, toute dévorée d'une flamme intérieure. thique artiste semblait avoir définitivement à l'action même des œuvres qui lui deman- La bouche, harmonieusement dess née, adopté la casquette d'officier de marine. dent d'ajouter à leur beauté, et la douceur exprime la tendresse, l'affection, l'habileté Avec Son Excellence le Bouif, nous avons de ses flots ou la colère de ses vagues ne dans l'art de l'observat:on, le sens de l'hu- assisté à une amusante charge des plages à laissent aucun spectateur indifférent ! mour. Le pli formé par la jonction des la mode. Le Double nous représenta égale- ALBERT BONNEAU. lèvres, dans le coin de la bouche, indique ment des coins pittoresques de la côte bre- un peu d'amertume, quelques déceptions. tonne, Robinson Crusoé reconstitua les Les lignes arquées de chaque côté de la aventures mouvementées du héros de Daniel | Cinémagazïne à Alger j bouche, visibles seulement lorsque les de Foë et Le Marchand de Plaisirs, avec lèvres sourient, sont signes de confiance et — Maintenant que la saison est finie, voici Jaque Catelam, se déroulait également au de fidélité, d'une sincérité et d'une naïveté bord de la mer. les films qui ont obtenu la faveur du public, durant l'hiver dernier : dignes d'une enfant. Ferveur. L'oreille Nous verrons prochainement Sarati le L'Atlantide, The Kid, Jocelyn, Maman, Les Opprimés, Les Trais Lumières, Shackleton au fine bien dessinée est indicative de finesse, Terrible se situant dans le port d'Alger Pôle Sud, Xanouk, A travers l'orage, La Femme d'harmonie, d'équilibre des facultés. et Vindicla, de Louis Feuillade, qui nou.- X, La Reine de Saba, Mireille. Théodora, Crain- quebille, La Fille des Chiffonniers, Les Hom- Un artiste, un très grand artiste — ses fera assister à l'explosion d'un navire. On mes Nouveaux, L'Artésienne. créations ont prouvé qu'il est peut-être le nous présentera aussi la dernière œuvre de Jocelyn, Son Altesse, Mon Gosse et lAliane ont été récemment repris par différents cinés. plus grand artiste — un fin psychologue. Victor Sjostrom, Le Loup de mer, dont Mariage blanc, La Folie du doute, Oh .' les Un homme simple, sincère et généreux, l'action se passe sur les flots. Hommes, Vent Debout, Le Veau d'Or, Le Vol, La Cité du Silence, sont les films projetés der- optimiste et courageux. Très grande culture. Si les films documentaires continuent, nièrement à Alger et qui ont retenu l'attention Une nature ardente, passionnée sous l'as- du public. comme par le passé, à nous faire admirer de ■— Sur 12 cinés, un seul a fermé provisoire- pect extérieur de froideur inhérent à la belles marines, les réalisateurs de productions ment en raison de la chaleur. Par contre un race slave. Le culte de la beauté, l'amour ciné plein air a ouvert ses portes. dramatiques ne chôment pas pour situer — Le Sang d'Allah, le beau film de Luitz- de l'art. La noblesse, la générosité, la leurs scénarios sur la « grande bleue ». Morat, n'a pu être projeté ici, la censure l'ayant fierté d'un grand seigneur. Un aristocrate. interdit. Espérons que cette sévère mesure Cette dernière leur est une précieuse et une sera bientôt rapportée. P. S. JUAN ARROY. _ (jémagazine Qpmagazine- 196 nequin (sauf dans les scènes comiques). UES TRUCS DÉVOILÉS suite, notre homme ira tranquillement exécu- ter le même mouvement sur le rocher d'en Dans les ^drames, il est préférable d'em- face, mais cette fois, c'est le tableau où ployer un autre moyen donnant plus exac- L'bon;n?e qui grimpe... l'acteur quitte le sol qui sera supprimé au tement l'impression de la réalité. montage, de sorte que l'homme aura l'air Il suffira de prendre une photo de la L'l?on?me qui saute... de tomber du ciel sur le sol et se mettra façade de la maison de laquelle doit se je- à courir dans la direction qu'il doit pren- ter le personnage et de la reproduire en dé- \J\)Qtx>tt>& qui ton?be... dre pour dépister ses poursuivants. cor. On étendra ce décor sur le plancher par Z. ROLLINI

Ol.'- voyez parfois, sur l'écran ciné- cran, notre star semblera franchir une mon- V matographique, des personnages tagne inaccessible ou un rocher à pic en grimper, après des rochers abrupts, avec moins de temps qu'il n'en faut pour l'é- une v tesse que ne désavouerait pas un crire. Pour accélérer encore le mouvement, singe, et vous restez abasourdi en face de l'opérateur devra « retenir la main », c'est- ce surprenant spectacle. Comment ! Cet ar- à dire « tourner » au-dessous de l'allure tiste qui vient de jouer un rôle tragique, se- ordinaire. rait capable d'escalader cette pente verti- Ce même truc est souvent employé dans gineuse avec tant d'audace et de mépris du les films où des cavaliers doivent descendre, danger ? Al'ons donc ! Il y a certainement ou monter une côte. un truc, un mystère, se dit le spectateur Evidemment il est simple, mais comme avisé. Et vous ne vous trompez pas, amis dit certain monologue : « Fallait le trou- lecteurs, vous serez édifiés quand vous au- ver. » rez lu cet artic'e. Oyez plutôt : Pour réaliser cette étonnante acrobatie, l'opérateur de prise de vues devra tout sim- Vous avez dû remarquer, dans les ciné- plement incliner l'appareil sur son pied, romans américains surtout, la facilité pro- comme le représenta notre figure 1. L'ar- digieuse avec laquelle le héros de l'aventure sautait d'un rocher sur un autre, par dessus un gouffre, dominant un torrent. Si ce mal- heureux, qui êst toujours poursuivi et fait Fig. 2. — Vn sont fantastique le saut fatal pour dépister ses persécuteurs, tombait dans le précipice, il serait voué à Vous" me direz : Tout cela est très joli, du studio, l'appareil de prise de vues étant une mort certaine. mais il y a une lacune ; ne doit-on pas voir placé sur un bâti surplombant le sol, la Oui mais, voilà, l'opérateur est là avec le personnage voltiger au-dessus du préci- vue sera prise verticalement. Admettons ses trucs, ses bons petits trucs, et notre hé- pice entre les deux rochers ? que, dans une scène dramatique, un hom- ros ne risque rien, bien qu'il fasse frisson- Nous y voilà ! me doive tomber d'un toit : ner les amateurs de cinéma, et leur procure On fera, au montage du négatif, sur les Au premier tableau, l'homme se laissera une émotion intense et délectable. Je vais images séparant ces deux sauts, des raies choir dans un filet et disparaîtra au bas encore dévoiler ce secret — n'en déplaise à avec S pointe d'une aiguille. Ce sont ces de l'écran. certain critique qui préférerait ne pas voir raies t,ue nous voyons dans notre dessin Au second tableau, notre homme roulera 1~ public initié aux arcanes du Septième se profiler sur le ciel. A la reproduction sur le décor (figurant la façade de la mai- Art. Suis-je un journaliste bavard, en mal du positif, ces raies blanches deviendront son) placé à terre. Il se laissera glisser de de copie ? Que celui qui n'a jamais pé- noires, floues par le mouvement de travers, haut en bas et d'sparaîtra encore au bas ché me jette la première pierre !... et que et donneront absolument l'illusion que l'on de l'écran. La vue étant redressée, l'homme mes lecteurs m'excusent pour cette digres- voit le sauteur voltiger dans l'espace. Notre semblera tomber dans la direction du sol. sion ! figure 3 vous indique la façon dont il faut Pour couper l'action, on intercalera un Pour en revenir à l'homme qui saule, marquer le négatif enregistré. troisième tableau de foule accourant sur le voici comment il faut procéder pour exé- C'est-à-dire que la moitié du travail se théâtre de l'accident. cuter ce truc. Voyez, sur notre figure 2, fait à l'atelier. Voilà tout le secret de Au quatrième tableau, l'homme sera l'artiste arriver en courant au bord du Fig; l. — Truquage rie l'appareil l'homme qui saute, au cnéma. étendu à terre, la figure ensanglantée. C'est poar donner: l'illusion d'un rucher à pic,.. rocher A ; là, il saute en l'air en donc l'artiste lui-même qui tombera, le faisant, dans sa mim que mouvementée, mannequin étant supprimé. L'effet sera sai- t.ste fût-il à plat ventre sur le rocher de le s mulacre de bondir sur l'autre rocher, Un autre truc, non moins intéressant, est sissant de vérité. notre schéma, ou même marchât-il à qua- mais il retombe sur place (ces dernières celui de L'Homme qui tombe. Si le metteur en scène tient à exécuter la tre pattes (si j'ose m'exprimer ainsi) que, images seront coupées au montage, afin de Pour tomber d'une maison, point n'est chute sur le sol, il pourra se servir du man- la vue se redressant d'elle-même sur l'é- supprimer le mouvement de descente). En- besoin de se servir du traditionnel man-

* ■ - i9 198 199 •Qnémagazine nequin,, mais il devra le faire adroitement, EN TRAVERSANT L'ATLANTIQUE de la manière suivante : Le champ devra être vide de person- nages et de choses en mouvement. On se — Décidément, le cinéma a bien du mal à i s e r v i r a d'un percer en Belgique. Tous les efforts tentés ont Avec CARL LAEMMLE mannequin sou- été vains jusqu'à maintenant. A Liège, la So- ciété des Films Géo d'Estemy est toujours oc- ple, pour que le cupée à la réalisation de son premier film. corps tombe Mais, si j'en juge d'après les photos des pre- E 3 juillet dernier, à io heures du matin, sicles. Il fit la grimace et. déclara catégo' sans raideur. mières scènes que j'ai pu voir, le résultat ne L « L'Aquitania », une fois de plus, quitta riquement du ton du Monsieur qui n'admet sera guère fameux. Pourquoi aussi cette firme le port de New-York à destination de Cher- pas de réplique : Mcrry-Go-Roitud est L'opérateur ar- liégeoise a-t-elle voulu, pour sa première pro- "ductiôli, s'attaquer à une reconstitution de bourg puis de Southampton. A midi, les pas- certainement le meilleur film produit par' rêtera sa mani- l'ancienne Egypte ? Quant à l'Union-Artist- sagers se réunirent au restaurant pour la pre- l'Universal <'.epuis sa fondation.... Tout le velle à la place Film, sur laquelle on avait fondé bien des es- mière fois et quelle ne fut pas ma surprise monde trouve cette production merveilleuse.- poirs, son premier film reste toujours, hélas, à où le manne- l'état de projet. Quelles sont les raisons de ces de voir Cari Laemmle, suivi de tout son état- vous n'avez donc pas lu les journaux? quin sera tombé insuccès : manque de capitaux, sans doute, et major, prendre place à la table voisine de la probablement aussi : incompétence des diri- et on le rempla- geants. mienne ! J'adressai immédiatement un sourire cera par le per- Ces vaines tentatives ne sont pas, en tous engageant au Napoléon d'Universal-City qui cas, de nature à relever chez nous le prestige daigna me reconnaître et me répondit par sonnage. du Septième Art. D'autant plus qu'au nom du, cinéma, un aventurier vient de commettre à un petit geste bienveillant de la main. Il envoya Celui - ci se Liège une escroquerie dans laquelle une cin- son secrétaire me dire qu'il me verrait avec soulèvera de ter- quantaine de personnes ont été entrainées. plaisir après le déjeuner, sur le pont. Une — La saison d'été est bien morne. Toute- re en faisant fois, le manque de nouvelles productions' nous heure plus tard, je trouvai le président de quelques soubre- vaut la réédition d'œuvres magnifiques ou char- l'Universal allongé dans un rocking. Immé- mantes, telles que : Le Lys brisé et La Rue (tes diatement, M. Laemmle me dit : « Il y a sauts et restera Rêves, de Griffith, César Borgia, Lily vertu, immobile s'il avec Huguette Dutlos. A l'occasion de l'anni- longtemps que je ne vous ai vu ? Au moins versaire de la mort de Sévcrin-Mars, le Pathé un an? »•— « En effet, jai eu le plaisir doit figurer un a donné Lu 0" Symphonie, d'Abel Galice, avec de vous rencontrer pour la dernière fois à mort, mais, s'il le grand tragédien. GEORGES DUPONT. Louisville, dans le Kentucky, quand King Bag- doit être agoni- gott tournait pour vous The Kentucky Derby sant, il va sans avec Gertrude Astor, Lyonel Belmore, Regi- dire qu'il devra nald Denny, etc. Le temps passe ! » bouger après sa J'avais l'intention de questionner petit à chute et jouer la Cinémajazjne à Marseille petit le propriétaire de l'Universal, mais scène de l'ago- c'était lui qui me questionnait. Il me de- manda : « Que pensez-vous de Mcrry-' nie. — Récemment a eu lieu à Marseille, un ban- quet réunissant toutes les personnalités ciné- Go-Round? {Merry-Go-Round signifie en matographiques de la région. Organisée par les anglais « manège » ou « carroussel ' », Au montage, soins du Petit Marseillais, cette réunion avait on raccordera pour but la création d'une commission qui or- c'est le titre du plus récent film produit par l'un des ta- ganiserait une grande fête cinématographique. les studios de l'Universal. Le scénario a été La Commission a été formée avec M. Bar- écrit par Eric Von Stroheim qui commença bleaux du man- latier en tête. lîlle se réunira prochainement. à diriger la production suivant ses idées et en nequin arrivé à — Ausonia parait cette semaine dans un cir- que (Cirque Rancy) où il obtient un grand concordance avec le scénario produit par son succès. fin de course, imagination. Après quelques semaines, M. ARGOULAS. c'est-à-dire à en- Laemmle ne voulant pas renouveler la coû- viron 50 centi- teuse aventure de Folies de Femmes décida mètres du sol, de se passer de Von Stroheim; il résilia son . avec la scène où contrat et engagea Rupert Jullian, un autre Fig. 3. — Façon appliquée l'artiste se subs- Çinémajazine à Tunis metteur en scène, pour achever le film. Von pour truquer la pellicule ... « -v". , titue a lui ; "e Stroheim fut alors engagé chez Gokhvyn) — La mise en scène de Yasmina, tiré du Je répondis : soubresaut exécuté par ce dernier rentre roman de M. Théodore Valenti, a été confiée à — Je suis désolé, mais je n'ai pas spéciale- C.AKL I.AKMMI.H dans le mouvement de la chute du manne- M. Léonce. Perret, qui viendra tourner ici au photographié à sa descente de « L'Aqnitania » ment apprécié votre production. M. Laem- quin et donne au spectateur l'illusion par- mois du Ramadan (mai 1924), Mme Huguette Dullos, née à Tunis, et dont le père fut officier mle, il me semble que si Von Stroheim faite de la réalité. de chasseurs d'Afrique, sera la principale in- C'est un film qui n'admet pas la critique et terprète de ce film. avait achevé le film lui-même, il eut été bien tous les gens que je connais m'ont déclaré que Je le répète, au cinéma comme dans la SLOUMA. ABDERRAZAK. supérieur, et pourtant je n'aime pas du tout vie, tout est illusions. Rupert Jullian avait mieux travaillé que Von Stroheim. En faisant Mcrry-Go- Von Stroheim et c'est également mon opi- En ce qui me concerne, charmante? lec- Round, histoire dont l'action se déroule nion. Je suis certain qu'on aimera Merry-4 trices, je vais, pour terminer, vous faire Pour conserver les jolies photogra- entièrement à Vienne, avant, pendant et après Go-Round en France, le scénario est du reste une confidence : phies d'étoiles 18X24 que vous col- la guerre, Stroheim qui est Viennois savait très intéressant... » Il y a belle lurette que j'ai perdu les lectionnez précieusement, nous te- bien ce qu'il faisait. Rupert Jullian a fait de . (Le film devant être présenté très pro- miennes, aussi bien dans la vie qu'au ci-, nons à votre disposition de très beaux son mieux, mais ce n'était pas cela... » chainement en France, je ne m'autorise pas néma. albums pouvant contenir 50 grands En entendant ces mots, Cari Leammle fit à vous en raconter ici le scénario, vous jugerez portraits. Couverture grand luxe. un bond sur le rocking dans lequel il se Z. ROLLINI. vous-même qui a raison de M. Laemmle ou de Prix : 20 francs. prélassait et me regarda par dessus ses be- moi). .-.--r. 200 (pmagazine-—'— 201 wvwv^wwww\rtrt^uwwvwwwwywwwwv

Je demandai à M. Laemmle s'il se rendait lui dire encore une fois combien « L'Etroit 11 nous était impossible de montrer au public nématographique que je décidai d'acheter à en Europe pour acheter quelques films fran- Mousquetaire » m'a amusé. que le prêtre Claude Frollo était amoureux de Chicago, l'établissement coûtait 2.2oo dollars. çais afin de les lancer sur le marché améri- —■ Que se passera-t-il de nouveau à Univer- la Esmeralda, l'Eglise aurait certainement L'invention nouvelle m'intéressait vivement et, cain... «, Non, me dit-il, je vais simplement sal-City en 1023-1024 ? protesté et cela nous aurait, attiré des ennuis, à cette époque, il n'existait pas beaucoup de prendre des vacances et je ne m'occuperai pas — Mon Dieu, je ne sais pas encore, peut- il était préférable de faire subir à l'œuvre cinématographes en Amérique, aussi ne tar- de cinéma. Chaque année, je me rends en être aurons-nous de nouveaux metteurs en d'Hugo quelques légères modifications, c'est dai-je pas à faire de bonnes affaires et à Europe pour deux ou trois mois afin de me scène et de nouveaux stars, car un grand ce que nous avons fait. achever de payer mon établissement. Je ne reposer. Quand l'occasion se présente, je fais nombre d'artistes qui travaillèrent avec — Je regrette, en outre, qu'un film tel que passais que des films Pathé. Quand je débu- également des affaires, mais c'est assez rare.» nous durant de longues années sont mainte- « Notre-Dame de Paris » ne puisse pas pas- tai je me contentai d'acheter des films Pathé — Pourquoi les producers américains ne nant partis... ser en France. fabriqués en France, et interprétés par des ar- font-ils pas alors tourner des productions spé- — En effet, Frank Mayo a signé un con- — Je le regrette aussi, mais cela nous était tistes français. A cette époque je payais mes ciales en France ? trat de cinq ans avec Goldwyn. Georges Walsh tout à fait impossible. Pensez que les droits films 9 sous le pied; quelques îr.ois plus tard — Parce que vos compatriotes ont le grand qui vient de tourner avec Mary Pickford, exigés pour la présentation du Bossu de j'ouvris i.ne agence de vente et de locations tort de ne pas vouloir produire de films in- commence maintenant « La Peau de Cha- Notre-Dame en France s'élèvent à plus de de films à Chicago, j'achetai alors à Pathé ternationaux. Le public américain ne prend grin » chez Goldwyn... Miss Du Pont s'en est 25.000 dollars. 11 nous est impossible de payer sept copies positives de chacun des films que aucun intérêt aux films français. On a essayé allée je ne sais où ?... Harry Carey tourne une si forte somme pour passer un film dans Ton fabriquait à Paris, il me fit une réduc- d'en lancer plusieurs, mais il n'y a rien à chez Robertson-Cole. Marie Prévost a signé ttn seul pays, nous perdrions tous nos béné- tion de prix et me laissa ses productions pour faire, cela ne plait pas à notre public qui ne un contrat chez Warner Brothers. Il vous sera fices, alors ce n'est pas la peine... sept sous le pied à condition, bien entendu, çojriprend pas la méthode française et qui bientôt nécessaire de réengager du monde . A ce moment le secrétaire de M. Laemmle que j'en achète toujours sept copies positives. tic l'apprécie pas. Quels sont vos espoirs? vint appeler son patron... Un des plus grands succès que nous présen- — Pourquoi passe-t-on tant de filins alle- Je regardai le petit bonhomme partir... tâmes fut « Lu Passion du Christ ». film en — Les stars qui travailleront pour moi du- Cari Laemmle est petit, très petit, assez couleurs dont j'achetai 30 copies positives. mands en Amérique ? rant plusieurs années encore, sont les grands — Parce que les films allemands que nous gros et chauve: Il porte des petites lunettes Deux ans après l'ouverture de mon premier favoris du public, tels que Hoot Gibson, Art tenues par un fil d'or et est habillé le plus petit cinéma, mon chiffre d'affai-cs montait à voyons sont commandés en Allemagne par Accord, Priscilla Dean, Gladys Walton et des producers américains qui les font faire simplement du monde. Il pose son chapeau 6.000 dollars par semaine. Je fis alors mon surtout Norman Kerry, dont le succès dans spécialement pour eux et pour le public amé- vert sur sa tête d'une façon tout à fait spé- premier voyage en France en 1909 et ache- «. Mcrry-Go-Round » a été si grand. En ou- ricain, c'est ainsi que presque tous les films ciale, en relevant les deux larges bords de tai tout un stock de films de Max Linder avec tre, Universal sortira en automne le plus de Krnst Lu'uitsch étaient faits spécialement chaque côté... quand vous parlez à Cari lesquels je gagnai beaucoup d'argent. En re- grand film exécuté jusqu'à ce jour, la mer- pour la « Paramount ».. Lubitsch et ses ar- Laemmle. il écoute ce que vous lui dites et, venant d'Iiurope je décidai de commencer, à veille des merveilles « Le Bossu de Notre- tistes étaient payés en dollars par la Para- en même temps, lisant dans vos yeux, il sait produire moi-même des films destinés à être Dame » dont le scénario a été extrait de mount... Avez-vous vu ce film que l'on présente exactement ce que vous pensez, il ne lui reste distribués par mes agences. En 1912 je fon- « Notre-Dame de Paris ». J'ai déjà vu actuellement à New-York ? qu'à faire une soustraction mentale db ce dai rUniversal-Film Manufacturing-Compa- vingt-deux parties du film, il est réellement — Vous parlez de « Peler The Grcat » qu'il a lu et de ce qu'il a entendu pour savoir ny et nous installâmes notre premier studio colossal., on n'a jamais fait mieux au cinéma. {Pierre le Grand), interprété par Emile Jan- exactement ce que vous pensez... Cependant si au coin de Gower Street et du Sunset Bou- Patsy Ruth Miller est une Esmeralda mer- nings ! quelqu'un couvre un. de ses films d'éloges, il levard, à Hollywood. Je me rendis rapidement veilleuse, Lon Chaney a composé un Quasi- — Oui. C'est un excellent film, du moins à néglige de scruter la pensée de son interlocu- compte que le terrain que nous possédions modo extraordinaire. Norman Kerry, Tully ce qu'on m'a dit, car je ne l'ai pas encore teur, il ferme presque ses yeux, sourit béate- était trop petit, il nous était impossible de Marshall et tous les autres protagonistes sont vu... C'est une production tournée en Allema- ment, se frotte les mains et se montre très produire des « Western's », nous ne pou- excellents. Avez-vous vu le décor principal à gne spécialement pour Paramount. satisfait. Il aime que l'on dise du bien de ses vions tourner que les scènes d'intérieur et il Universal-City ? — Pourquoi les producers américains ne films. Cela serait un grand plaisir pour moi fallait que les compagnies se rendissent à plu- font-ils pas alors tourner des productions spé- — Certainement, j'ai vu M. William Wors- de toujours pouvoir en dire du bien. Cepen- sieurs milles pour tourner les extérieurs, ce qui ciales en France ? ley diriger une scène de votre production il y dant les films de M. Laemmle sont comme les nous faisait perdre beaucoup de temips. Pen- — Il m'est difficile de répondre à votre a un mois environ, la scène se passait sur le automobiles de MM. Ford ou Citroën... ils dant plusieurs mois je cherchai un terrain question attendu que je ne me suis jamais moi- parvis de Notre-Dame... sont faits en séries... ils se suivent et se res- propice et je décidai enfin d'acheter un im- même occupé, jusqu'à ce jour, de l'importation — Eh bien, qu'en pensez-vous ? semblent... mais ne cherchons pas la petite mense ranch au Nord d'Hollywood. Au nombre de films étrangers, j'ai déjà trop de travail — C'était un très joli coup d'oeil et la re- bête... des artistes et metteurs en scène qui travail- avec les vingt Çiimpagnies qui tournent pour constitution de Notre-Dame et des quartiers Dix heures du soir. La Fête de Nuit, or- lèrent au ranch, dès les premiers jours de la moi à Universal-City. Vous devez savoir d'alentour est évidemment une grande chose... ganisée par le commandant du bateau, bat fondation d''Universal-City, il convient de ci- qu'en outre de mes propres films, j'édite les — J'ai hâte d'être à Paris, pour revoir son plein. Quelque peu fatigué par le bruit ter Mary Pickford. Thomas Ince, Wallace productions d'une quantité de compagnies amé- Notre-Dame de plus près et comparer men- intense qui règne dans le grand salon, je vais Reid et sa femme Dorothy Davenport, Rex ricaines indépendantes, et c'c;;t encore un sur- talement mon décor et la véritable église... me réfugier sur le pont où je ne tarde pas à Ingram et bien d'autres. Pendant ce temps cro t de trava;l. J'aime beaucoup la France — Je ne doute pas, cher Monsieur Laemmle, rencontrer M. Laemmle. Après un échange de mon beau-frère prenait possession de mon an- et les l''raii\àis et je fais toujours mon pos- que votre film soit excellent et qu'il vous considérations météorologiques, nous abordons cien studio du Sunset Boulevard où il ins- sible pour favoriser vos compatriotes, j'engage rapporte beaucoup d'argent, mais je ne vous naturellement le sujet habituel de nos conver- tallait sa compagnie qui prit le titre de « Cen- très souvent des artistes français et des met- cacherai pas qu'une chose cependant me chif- sations... le cinéma ! Je demande au Président tury Comédies ». En 1915, plus de vingt teurs en scène français. Votre compatriote. fonne... de me parler de ses débuts dans le métier. compagnies, toutes placées sous ma direction, Georges Arohaimbaud, vient de commencer un — Et quoi donc ? — Je fis ma première affaire cinématogra- tournaient à Universal-City; la ville cinéma- tographique peu à peu se fondait, de nou- nouveau film pour ma compagnie. Vous vous — La liberté prise par vos scénaristes en- phique en 1906 — me dit-il — à cette époque veaux bâtiments étaient construits chaque souvenez que Max Linder m'a fait l'honneur vers l'œuvre de Victor Hugo, on m'a dit je venais de quitter une maison d'habillement mois, et. depuis cette époque, nous n'avons'ja- de tourner en partie son film « L'Etroit Mous- que votre histoire du « Bossu de Notre- pour le compte de laquelle je travaillais de- mais arrêté d'en construire de nouveaux... quetaire » à l'Univcrsal-City. J'estime que Dame » n'avait que très peu de rapports avec puis plus de onze ans dans le Wisconsin. Voilà quelle a été mon histoire et celle Max Linder est un des meilleurs comiques l'œuvv d'Hugo... J'avais économisé un millier de dollars envi- d'Universal-City... » du monde entier, avec Chaplin et Harold — Mais non, nous avons simplement modi- ron. Ce 1.'était pas grand chose certainement, Et Cari Laemmle ralluma son cigare pour L'oyd; j'espère, du reste, le voir à Paris et fié certains passages à cause de la Censure. mais cela me permit de donner le premier paiement pour un minuscule établissement ci- la troisième fois... FLOREY. La Censure aux Etats-Unis

f LS n'en ont pas qu'une, chaque Etat ayant de montrer la Révolution française sans les *■ sa législation et ses exigences particuliè- scènes d'émeute. res — oh ! combien particulières ! — Ainsi Autre sujet interdit : la maternité. Le dans l'Ohio, L'Ile ait Trésor a été refusé com- « chou » est obligatoire. Une scène où le fu- me tendant à enseigner aux enfants la pira- tur, père attend derrière la porte en effeuillant terie. Le Kansas, où le tabac est défendu, a une marguerite : « fille, garçon, fille, garçon » fait supprimer de Carmen les vues où la ci- a soulevé l'horreur de L'Illinois. De même, garière fumait la cigarette. La Pennsylvanie un passage d'un film où un homme rentrant n'a voulu accepter La Dame aux Camélias chez lui avec sa femme fermait ses volets. qu'à condition que Marguerite eût épousé Le Maryland a supprimé la vue d'un mari Armand. posant un baiser sur l'épaule de sa feume ; IVay down East a eu, à cet égard, des mé- supposez quelqu'un entrant à ce moment et 'ne; saventures variées. La Pennsylvanie a exigé la sachant pas que ces gens sont mariés ! Inu- suppression du faux mariage et de toutes les tile de dire que celles où Louis XV fait la scènes qui précèdent la naissance du bébé. Ce- cour à la Du Barry dans le film de ce nom, lui-ci arrive tout fait, vieux de quelques se- ont été supprimées dans l'Ohio. maines : les spectateurs comprendront comme Ne parlons pas du nu. Pour les censeurs, ils pourront. Soixante vues ou titres se réfé- ce terme est très extensif. Les jambes de Mis- rant à l'enfant ont été coupés. En même temps, tinguett ont dû disparaître d'un film d'actua- pour se faire la main, la censure a supprimé lité. La poitrine de Barbara Castleton, de « Lcl une scène où des jeunes filles du monde étaient Marque du Maître », l'épaule de Shannon Day montrées en train de fumer, et a tenu à ce eussent alarmé la Pennsylvanie. que le sous-titre : « Je ne serai jamais la D'autres, interdictions demeurent inexplica- femme d'aucun homme », devint : « Je bles : un film comique montre un homme qui, n.'épouserai jamais aucun homme. » On saisit jeté sur une haie de cactus, rebondit avec quel- la portée du changement ! ques épines plantées dans son dos. L'Ohio a Mme LISSEN'KO et M. RI.MSKY, dans « Calvaire d'Amour Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse en coupé cette scène subversive. ont aussi vu de dures. Le Kid a également . Interdit de parler de la Bible. Des allusions LES GRANDS FILMS souffert : les censeurs de l'Illinois n'ont pas à la Femme Adultère, des passages de l'Evan- pu supporter la scène où le gosse casse des gile rappelés dans les sous-titres ont été pour- vitres et où Chariot le suit pour les réparer. chassés. Calvaire d'amour Dans cet heureux Etat, les enfants ne se sont Pour en finir, citons les conseils que donne jamais amusé à casser des carreaux : il ne notre confrère F. J. Smith aux metteurs en faudrait pas leur en donner l'idée. scène qui voudraient tourner Roméo et /ti- N reprochait souvent à nos productions Au milieu de cette idylle, le drame va La Censure ne s'exerce d'ailleurs pas que liette. Qu'ils s'en souviennent, avant toute O de manquer de mouvement et d'ac- surgir, terrible, foudroyant. (Ju crime est sur les films. Dans certains Etats, il est inter- chose : tion. Leurs scénarios, de l'avis d'un grand commis et tout accable le lieutenant, qui, à dit de représenter sur des affiches des hom- La Pennsylvanie n'admettra pas la scène nombre de gens, étaient maintes fois moins l'instigation de Brémond, revenu du Séné- mes munis d'armes. Conformément à cette loi, dans la chambre de Juliette ; un potentat local, dont notre préfet des Alpes- cinématographiques que ceux de nos con- gal, est condamné par le Conseil de L'Ohio coupera la scène du balcon ; Guerre et va être fusillé... Maritimes envierait les lauriers, a exigé, au Le Kansas supprimera le narcotique ; currents américains. Calvaire d'Amour, mis La terrible sentence sera-t-elle appli- moment de la guerre, que les affiches desti- La Pennsylvanie supprimera tout le film si en scène par Tourjansky et édité par Pa- nées à provoquer les enrôlements, représen- Roméo et Juliette ne' sont pas mariés dès le thé-Consortium, viendra détromper ces cri- quée pendant que la douloureuse Hélène tassent uniquement des soldats sans armes. commencement ; tiques et s'affirmer, à la fois, drame d'ac- subit un terrible calvaire ? Le public l'ap- Un certain nombre de mots sont bannis des Frère Laurent ne sera pas toléré au Ca- tion et drame de sentiments. prendra lui-même en applaudissant le dra- sous-titres : « enfer », notamment et, dans nada. Avec une adresse peu commune, le réa- me, mais auparavant, nous tenons vivement certains cas, « amour ». La Pennsylvanie a Roméo n'aura pas le droit de porter l'épée lisateur russe, à qui nous devons déjà tant à féliciter Tourjansky, le réalisateur de interdit qu'on mentionnât l'existence de con- dans un certain nombre d'Etats de succès, a su captiver les spectateurs. Calvaire d'Amour, et ses admirables inter- trebandiers vendant de l'alcool. Un policier Et maintenant, il n'y a plus qu'à marcher, en qui dévissait son bâton pour en sortir du La jolie Hélène a autrefois épousé sans prètes: Rimsky, parfait jeune premier, Na- observant que le film construit d'après ces exi- thalie Lissenko, émouvante Hélène, Char- whisky, a soulevé une tempête dans l'Ohio. gences doit pouvoir s'adapter à la mentalité amour Georges Brémond qui, depuis, ne La plupart des Etats n'admettent pas les d'un enfant de huit ans. lui rend pas l'existence facile. Appelé au les Vanel. étonnant artiste, Mme Béren- grèves et les émeutes. A Boston, on a de- Sénégal, il charge son homme de confiance gère, MM. Nicolas Koline, de Stry et Ma- mandé à Griffith, dans Les Deux Orphelines. LIONEL LANDRY. de surveiller sa femme. lama qui tous rivalisent de talent. Grâce à Cette dernière ne tarde pas à faire la eux. Calvaire d'Amour est un grand, un connaissance du lieutenant de cavalerie beau film, que le succès couronnera à sa Raoul d'Ambreine. Bientôt une intrigue prochaine parution en public. €St en vente ^TnP'nirîflfl7ÏnP partout, mais pour être sûr de le sentimentale s'ébauche entre les deux jeu- vli tJ trouver il est nécessaire de le retenir à l'avance nes gens. J. de M. 204

Il s'évade. Mais Dodd retrouve Nissen A sa fille, à Venise. Déguisé en maître d'hôtel, SCÉNARIOS Pierre réussit à voir Marguerite. Dodd le re- connaît. Il lui échappe. Arrêté par un forçat, LES RODEURS DE L'AIR forcé de changer de costume et de papiers avec lui, rencontré par les gardiens, Pierre est em- prisonné à Venisc. Il s'évade ; Dodd poursuit .5» Epi t. : La Pluie de Feu le forçat revêtu des vêtements de Vosse. Nou- BS appels de Jeanne Elliott avaient fini.par veaux quiproquos et déconvenue du policier- L être entendus du chef des gardiens, qui se Prenant part à une expédition de carabiniers précipite dans le laboratoire donnant aussitôt italiens, il retrouve Pierre. Emmené en bateau, l'ordre d'interrompre la projection des rayons le policier est débarqué avec son prétendu vo- incendiaires. leur dans une île de l'Adriatique où Pierre Santro qui a réussi à s'échapper, est résolu échappe encore à Dodd. Invités par le prince à employer là manière forte pour amener à marocain Abdul-Hassan. surnommé L'BmpC' composition le professeur Elliott. L'avion reur du Sahara, à séjourner en son château de mystérieux qu'il a construit peut rester immo- Tétouan, Marguerite Nissen et son père font bile dans l'espace au-dessus d'un point déter- route pour le Maroc par la Yougo-Slavie miné. Ce soir-là, alors que tous les habitants de la villa étaient réunis dans le salon, un des gardiens vint aviser le professeur qu'on voyait un aérop'ane immobile dans les airs, à quelques CE QUE L'ON DIT centaines de mètres. A peine avait-il eu le temps de donner cet avis que nous voyons •— Quand verra-t-on les fameux films his- toriques annoncés depuis- si longtemps ? Cer- tomber de l'avion des fusées qui épargnent par tains- artistes et non des moindres, attendent un heureux hasard la maison. avec impatience d'ère convoqués. Ils se plai- La réponse du professeur Klliott est aussi ra- gnent et, cependant, ils sont payés !! — M. Fournier, directeur général de la Fox- pide qu'énergique : il met en action son réflec- Film devient administrateur délégué en rem- teur magique et fouillant l'atmosphère de son placement de M. Auger qui devient manager rayon, cherche l'ennemi. Santro qui sait le général pour le continent. M. Jean Viguier devient directeur général et danger qu'il court disparait rapidement. Le M. Deseus le remplace à la tète du service lendemain le professeur estimant que sa fille de location. n'est plus en sécurité l'envoie à New-York — La prochaine fête au bénéfice de la Mu- tuelle du Cinéma aura lieu en octobre, au Gau- chez une de ses cousines, miss Evelyn Joyce. 11 niont-Palace. On espère que M. et Mme Sessuc la confie à Georges Rockwell auquel il remet Ilayakawa prêteront leur gracieux concours. — Un incident violent a, parait-il, marqué les duplicata de tous les plans de son appareil. la prise de vues qui eu! lieu dernièrement au Arrivés à destination, Georges installe sa « Perroquet » où l'on tournait une scène de fiancée et renferme les plans dans le secré- « La Voyante ». Qui nous donnera les motifs de cet incident *? taire du salon de miss Evelyn. Il ne s'était pas — Le gagnant de la torpédo au tirage de la rendu compte que Murdock ne les avait pas loterie de fa Mutuelle du Cinéma est un brave perdus de vue. Celui-ci monte quand même habitant de la rue Grenier-St-Lazarc, qui as- sistait en curieux à la longue et délicate opé- jusqu'à l'étage de miss Evelyn Joyce. ration. Il avait pris un seul et unique billet et ga- gne une voiture de 25.000 francs. Heureux veinard ! L'HOMME SANS NOM LUCIEN DOUIiLON.

2° Chapitre: L'Empereur du Sahara Nissen partait pour un voyage autour du NOS CONCOURS monde.avec sa fille qui aime toujours Pierre, quand Bobby Dodd l'avertit que le voleur est sur le paquebot. Prenant un canot automobile, A en juger par le nombre très considé- le détective, le millionnaire et la jeune fille rat- rable des réponses qui nous parviennent, trapent le steamer et s'y embarquent. Dodd ne nos lecteurs ont pris un très vif intérêt à la parvient pas à retrouver celui qu'il poursuit. collaboration à laquelle Mme Soava Gal- Déguisé. Pierre veut prendre l'air sur le pont. lone les a conviés. La vue da Dodd courtisant Marguerite excite sa Les réponses à ce concours doivent nous jalousie. Il se trahit. Poursuite dans la mâture. Pierre saute à la mer. Il nage jusqu'à la côte parvenir avant le 15 août. de Hollande. Il essaie de rejoindre Marguerite Nous rappelons à nos lecteurs que, outre costumé en pêcheur de Marken. Mais elle fra- les 3 premiers prix annoncés, Mme Soava gile Venise. Pierre prend le train suivant, es- Gallone enverra sa photographie autogra- pionné par Dodd qui le reconnaît sous son dé- phiée à toute personne qui aura participé guisement et le garde prisonnier dans sa cabine. à cette épreuve. 205 Cinémagazïne

Les Films nouveaux M. Xavier Farnèse tourne actuellement Dans la rae, la nouvelle production ties « Films- Nou- veaux » mise à l'écran par M. Richard Will, auteur du scénario. La prise de vues est assurée par un technicien apprécié, M. Krzipow, précé- LES CONTRASTES demment attaché à la Maison Gaumont. ES contrastes frappent les foules et les in- Son interprétation comprend : M. Xavier dividus. Le cinéma ne l'oublie point. Cha- Farnèse déjà cité, Mme Andrée Maura, Mlle L Jacqucniin, MM. Armao, Vermorel et le petit que fois que l'on fait alterner sur l'écran des Poissonnier. manifestations de richesse et de misère, le pu- Souhaitons ml gros succès aux interprètes blic approuve. Ainsi dans Travail. Pour sou- des Films Nouveaux et à leur distingué direc- teur, M. Paul Dubas. ligner, des airs sautillants succèdent aux mu- siques lugubres et les précèdent. Les contras- Epilogue... tes ne s'adressent pas toujours à la sensibilité. Après bien des aventures dont quelques-unes 1 nous furent contées, le roman de Max Linder Par exemple , il y a Sibilla longeant le mont vient de se terminer par un mariage. très élevé, dans Eldorado. Et La Femme de Notre sympathique ami vient e»i effet d'épou- Nulle Part sur la route qui ne f init pas. Il ne ser, dans la plus stricte intimité, Mademoiselti Hélène Marguerite Petcrs. faut donc pas s'étonner que Charlie Chaplin Nous adressons aux jeunes époux, en mênn ait songé à interpréter un clown, seul, comme temps que nos meilleurs complimeuts, nos vu:u> perdu sur une piste de cirque. Du même ordre les plus sincères. est la réflexion d'un titi, au Bois, l'autre soir: Rudolph Yalentino sera bientôt des nôtres... « Ça fait murant, un petit chien sur une Le sympathique artiste qui doit séjourner grande pelouse. » Expression triviale sur un quelque temps parmi nous arrivera au Bourget, ion admiratif. J'aurais pu aussi bien citer une par avion, le mercredi 15 août. LYNX. phrase plus élégante d'un écrivain fameux, mais je lui préfère la spontanéité du gavroche qui passe et ne dit rien pour la galerie. Rudolph Valentino à Londres LUCIEN WAHL.

'AI très souvent souri en lisant les commu- J niqués américains lorsqu'ils exaltent . célébrité de leurs « stars », l'accueil qui ÉCHOS leur est fait lorsqu'ils se déplacent, l'engoue- ment du public à les voir s'approcher. L'Œuvre de la Maison de Retraite ' X'ai eu tort d'être sceptique, il n'y a dans Ces informations qu'une très légère part d'exagér.r- L'Œuvre de la Maison de Retraite de la Mu- tuelle du Cinéma nous communique les pre- tion, je viens d'en avoir la preuve à Londres où miers résultats du tirage des lots de sa loterie. je suis allé voir Valentino. Le N° 311.927 gagne le portefeuille conte- Les Anglais sont cependant, d'une façon gé* nant une surprise d'une valeur de 25.000 i'r. Le 44.719 une torpédo 10 HP Panhard. nérale, gens extrêmement froids ; il y avait Le 293.308 un tableau d'Edgard Maxence. pourtant à Southampton 40 journalistes venus Le 311.180 un cyclecar Salnison. spécialement pour le débarquement de Rudolph. Le 5.178 un portefeuille de 0.500 francs. Le 509.003 un tableau d'Alex Broca, etc., etc. Pendant les quelques jours où j'ai vécu à ses Tous nos compliments aux organisateurs de côtés, j'ai vu dénier dans son salon du Carlton cette loterie pour sa brillante réussite. plus de 60 reporters en quête d'interview, Nos Artistes en vacances i5 tailleurs qui rêvent de l'habiller. J'ai vu, Gaby Brun est actuellement à Cbambéry, chaque jour, grossir le nombre des lettres et Monique Glirysès à .Luxenil, Mary Harald à des paquets que deux secrétaires n'arrivent pas-; Chanionix où elles se reposent, Gina Païenne à Toulon où elle tourne La Bataille, Rachel à dépouiller, j'ai vu Florcy devenir fou tant il Uevirys de retour de Suisse est à Mesnil-Val, lui faut de diplomatie pour écarter les mille Jules Raucourt à Bruxelles. Cet artiste nous importuns qui sollicitent une entrevue et dé' iniorme que, contrairement à ce qui a été dil, il n'est pas engagé par M. Du Plessy pour célérité pour répondre aux trois téléphones qîiî tourner Un Héritage de Cent millions. hé cessent de sonner. ' J'ai vu l'appartement de Valentino se rem- On tourne plir, s'encombrer de fleurs, de gerbes; de cor-" Beaucoup de metteurs en scène,, décidés à obtenir pour certains tableaux de leurs lilms beilles; j'ai... très peu vu Valentino qui; tou- une atmosphère réelle, préfèrent plutôt que de jours causant, mais souriant aussi, va, vient, reconstituer,"même fidèlement, certains décors, rentre, s'habille, reçoit, lunch et dîne chez les tourner dans les lieux véritables: où l'action est censée se passer. plus hautes personnalités de Londres, se couche C'est ainsi que, dernièrement, en réalisant à peine, reçoit dès o heures du matin, et a tout- Une scène d*Un Drame au Carlton-Cliip,: . à de même bien voulu me consacrer une soi-.-ée l'Ermitage du Bois de-Boulogne, Aimé Simon- Girard emprunta le dancing de Mac Manon entière afin de m'cntreteni'r de ses projets, dé; pour La Belle Henriette, et que H. Diimiant- ses. aspirations. iierger sollicita et obtint l'autorisation, d'uti- C'est ce que je vous raconterai très prochai- liser le Sporting-Club pour réaliser quelques scènes du Roi de la Vitesse. nement. A. 1. (jncmagazlnc—— —■ 206 LES FILMS DE LA SEMAINE

UN BON PETIT DIABLE (Patbé-ConsorUum) - LA CRISE DU LOGEMENT (Paramount)

E tous les livres qui firent la joie de ma le ridicule. Mme Béràngère s'est acquittée par- D jeunesse, Un bon Petit Diable est, certes, faitement de cétte interprétation de vieille sor- de beaucoup, celui qui me procura le plus de cière si peu vraisemblable.' plaisir. Je viens de m'amuser à relire aujour- Mad Erickson (Betty) avait le physique idéal d'hui l'œuvre de Mme de Ségur, et le piteux pour incarner la bonté et le charme de la bonne état dans lequel j'ai retrouvé mon livre me dit servante. Entre tant d'artistes, René Leprince combien de fois, jadis, je le feuilletai avec sut la choisir, ainsi que Jean Rauzina, le bon ardeur. petit diable qui, excellent petit comédien, joue Ne trouve-t-on pas dans cette œuvre tout avec beaucoup de naturel, sans cabotinage au- ce qui peut charmer un cœur et un esprit d'en- cun.' fant? De l'humour et de ia caricature, du sen- Pour le choix judicièux dé ces trois princi- timent aussi et tout cela n'est-il pas admirable- paux interprètes, René Leprince mérite aussi ment dosé afin que nous ne nous attendrissions beaucoup dé compliments, d'autant qu'il les a pas trop sur le sort du pauvre Charles, et que entourés d'artistes excellents qui, dans des rôles nous ne haïssions pas trop non plus la terrible secondaires, ont créé de très intéressantes mère Mac'Michc. silhouettes. René Leprince a fait de ce sujet simple un * film excellent qui ne peut manquer d'intéresser,. ** et les enfants qui en suivront aisément les péri- ALEACË RËID devait déjà se sentir bien fa- péties, et les grands que l'histoire amusera en- tigué et bien diminué lorsqu'il accepta de tourner La Crise du Logement ! core et qui apprécieront aussi les grandes qua- lités de technique, d'interprétation et de photo- Où est lé beau Wallace d'il y a deux ou trois graphie de cette bande. ans, où sont ses films pleins d'entrain, de ran- données, de courses ! La mise en scène d'Un bon Petit Diable a en effet été toute particulièrement soignée. Re ■ C'est un bien pauvre sujet que celui dans le- quel il nous apparaît cette semaine, et bien né Leprince réussit à créer une ambiance par- faite, et je n'ai pu relever aucune faute dans morne aussi, sauf toutefois la dernière partie où il est franchement amusant. la reconstitution des intérieurs et des costumes de l'époque. Lila Lee est charmante, coinfne presque tou- jours d'ailleurs, Gertrude Short est pittoresque Le rôle de la Mère Mac'Michc était infini- et finement comique. ment délicat tant il côtoie souvent l'odieux et André TINCHANT. »:~XKK~x~x~:~:~XK~:~:~x~:~:~:^ Les Présentations

Le lendemain matin, après une confession de Helena Sherrill (c'est le nom de la jeune l^^nTAGRAPH voyageuse) Tom Mervin consent à être pré- E SACRIFICE D'HELENA. — Vous re- senté aux parents de la jeune fille comme étant L trouverez dans cette production toutes son mari. les qualités habituelles des films américains — Quelques heures plus tard, tous deux arri- et elles sont nombreuses : photographies nettes vent citez les parents d'Helena. Ceux-ci étant et stéréoscopiques, extérieurs merveilleusement momentanément absents, la jeune fille en pro- choisis, interprétation parfaite, mouvement pré- fite pour expliquer à son compagnon que, sé- cipité, dénouement optimiste dans lequel les duite lors de son séjour à Montréal par un bons triomphent des mauvais. jeune homme, elle ne tarda pas à se voir aban- C'est l'hiver, dans les solitudes boisées, au donnée par lui lorsqu'il sut qu'elle allait être nord du Canada. mère. Seule et sans appui, elle confia alors l'en- Tom Mervin, le chasseur de fourrures, fait fant à ses parents, en leur faisant croire, pour la rencontre imprévue d'une jeune voyageuse, cacher sa faute, qu'elle était mariée et que son qui chemine péniblement dans la neige. Séduit mari l'accompagnerait à sa prochaine visite. par la grâce de l'inconnue, Tom Mervin lui Au retour de ces parents, Helena fait donc offre respectueusement l'hospitalité dans son passer Tom Mervin pour son mari. Mais, le camp. soir même, elle reçoit un avis mystérieux d'un (pmagazine certain Sam Bellows, bandit qui poursuit He- pour le - bonheur, complet de ses parents. lena de ses assiduités. Sa tâche étant accomplie; Tom Mervin de- Affolée, Helena se rend seule au rendez- mande à Helena s'il doit la quitter-sans retour. vous où elle rencontre Sam Bellows qui, sous Mais la jeune fille le regarde tendrement en menace de tout dévoiler à son père, lui ordonne lui disant qu'il ne tient plus maintenant qu'à de le suivre. Helena refuse. lui de devenir réellement son mari... Furieux de son échec, Sam Bellows réussit- à: Les extérieurs de ce film, je l'ai déjà dit, ont faire tomber Helena dans une embuscade et été ■ parfaitement choisis, les grandioses soli- l'enlève après avoir laissé Tom Mervin pour, tudes neigeuses du Canada, merveilleusement mort sur '.e terrain. Celui-ci, qui n'a été utilisées. Les intérieurs meublés avec goût. qu'étourdi, court avertir les Sherrill du drame Helena Sherrill, c'est Corinne Griffith; Peu qui vient de se passer. Le père d'Helena réunit d'artistes l'égalent, je crois, en beauté et en

alors tous les hommes qui lui sont dévoués et charme. Peu auraient tenu avec autant de sin- jure d'exterminer les ravisseurs de sa fille. cérité et d'émotion son rôle particulièrement Une véritable bataille s'engage entre les deux difficile. camps. Voyant la partie perdue, Sam Bellows Elle est dans cette production parfaitement attache sa prisonnière sur un traîneau et s'en- entourée par Curtis Cooskey, sympathique, fuit avec elle à travers l'immensité glacée. brave, généreux ; George Macquarrie, véritable brute, « villain » dans toute l'acception du Mais sa fuite n'est pas passée inaperçue. Tom mot; David Torrence, énergique vieillard qui Mervin lâche 'es chiens d'Helena qui, s'élan- doit dans la vie être père ou grand-père d'une çant sur les traces du ravisseur, ne tardent pas nombreuse famille pour avoir interprété avtc à le rejoindre et à le mettre en pièces. tant de vérité son rôle de grand-papa. Se retrouvant seule avec Tom Mervin, He- lena lui apprend alors toute la vérité. L'enfant INESTIMABLE JACKSON. — Je re- qu'elle avait déclaré être le sien, n'est pas à L nonce à'vous raconter les innombrables elle, mais à sa mère, qui, en voulant la défendre péripéties qui forment le scénario de ce film. contre les entreprises de Sam Bellows. a été Leur comique, leur irrésistible drôlerie per- victime d'une odieuse violence ; et c'est alors draient d'ailleurs grandement à être narrées. qu'elle s'est résolue à sacrifier sa réputation Il faut voir Edward Horton et Ethel Grey, (jncmagazinè 20S .209 (jnémagazine

les principaux protagonistes de cette bande, re voit bien là que les Américains prennent leurs 99 débattre au milieu de folles aventures, amusan- spectateurs pour des enfants. Bébé Daniels, LE COURRIER DES "AMIS tes toujours sans jamais être grotesques. qui se poudre toujours un peu trop et semble Exclusivement réservé à nos abonnés et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma » Il faut voir aussi évoluer plus de cinquante vouloir aborder les personnages 'de Pierrots, bambins de 2 à S ans,.qui sont charmants au Harry Myers, Hélène Eddy," Melbourne Mac Chaque correspondant ne peut poser plus de 3 questions par semaine. possible. Il faut voir ce film, parce qu'il est Dowell, Sydney Bracey et Grâce Merse in- amusant, et aussi parce qu'il prouve une fois terprètent cette comédie sans grand intérêt. Nous avons bien reçu les abonnements de Pourquoi Chouchou ne m'écrit-clle plus V Fai- de plus quels coins les Américains apportent à M. Olivier Adolphe (Toulon), Mlles Leclercq tes-lui de ma part d'amicaux reproches. Meil- la réalisation de ces bandes comiques où pul- (Paris). Gestramy (Paris); M. F. Havas (Bruxel- leures sympathies. CUR LES GRANDS CHEMINS. — Ce les) ; Mlle Fontellaye (New-York) ; M. Macs Joseph Danan, Fez. — Excusez le retard de lulent les « effets » et où rien, ni dans l'inter- ^ film intitulé en Amérique Travelin'on (Armèritières) ; Mlle Bonncau (Clamàrt) ; Mme nia réponse. Avons transnkis votre observation prétation des moindres personnages, ni dans la est la dernière production réalisée par Wil- Pjerson (Aulnols) ; Mlle Bigey (Thionville) ; aux Messageries Hachette et prié la direction mise en scène, ni dans la photographie, n'a été M. P. Noël (Thionville); Mlles Drago Mitre d'activer la distribution de Cinémagazine .au liam Hart qui, depuis, n'est plus retourné au (Paris), Braun (Belfortl, Hélitar (Arcachon), Maroc. Voyez plus loin votre inscription « Pour négligé studio. Je constate dans ce drame, comme je Malèze (Paris) ; Mme Dejcan (Bégla) ; M. A. Gil- corespondre ». J. de M. l'avais fait d'ailleurs dans Le Prix du. Sang, beau (Fère-en-Tardenoi's) ; Mlles Sauvagest Aimer Simon-Girard 7. — Je suis un peu en la pauvreté du scénario et le peu d'intérêt de (Chantenay) ; Mlles Jossier (Reims), Guichàrd retard avec vous, il ne faut pas m'en vouloir. (Tunis) ; M. Charpentier (Paris) ; Mlle Mail- Votre cotisation a été versée à la Caisse des l'action agrémentée de trop copieux sous-ti- lard (Dunkerque); Mines Barbier (Melun), Bo- « Amis ». Merci. Evidemment, il est fâcheux que tres. Certes William S. Hart a de beaux mo- -verie-Verger (Paris); Mlles Bertrand (Rivery- votre pseudo ait été également adopté par UIMI Ics-Aniiens), Champagnon (Lyon), Prejerniaiu autre de mes correspondantes. Je la prie d'en ments, d'admirables attitudes, mais nous n'as- (Semelins), Eclache (Ste-Foy-Ies-Lyon), Lau- changer. Amitiés. sistons plus là aux péripéties captivantes et si rens (Paris); MM. Charlia (Paris). Cornali Sa Sainlelé. — Ai déjà donné la distribution (Arcachon) ; Mlle Roland (Dinan) ; M. L. Magne applaudies de Pour sauver sa race, A l'Affût de l'Ile s

Mannequin. — Suis très sensible à votre ami- Jopo. — Rachcl Devirys est rentrée en -France, Les plus jolies photographies de cal souvenir. Bonnes' vacances ! ayant terminé les extérieurs du film qu'elle FUMEURS ! ! ! Lakmé. — Votre dernière lettre m'a parti- tourne avec J. Feyder. La S'yinpa'hique artiste Modes et d'Artistes. Les plus beaux culièrement intéressé. Personne mieux que se repose quelques jours au bord de la mer en portraits d'Art, sont toujours signés Demandez les cigarettes LYRA au tabac vous n'a défini le talent de Mosjoukinc que attendant que le studio de GrariVillé oit doi- vous connaissez aussi bien que moi, l'ayant vent se tourner les intérieurs, soit prêts. Elle a d'Orient, les meilleures aux meilleurs prix suivi depuis ses débuts en Russie et ayant nu trouvé, à son retour de Suisse, une volumineuse suivre ses progrès depuis La Danse Macabre, correspondance à laquelle elle répondra dès sa RAHMA Le Procureur, Le Péché, Le Diable triomphant, rentrée définitive à Paris. 368, Rue Saint Honoré, 368 André Kojoukhoff et ce curieux Père Serge (juc je voudrais tant connaître. Je pense que Amie 1381. — Le nom de George Wàlsh seul lHOTEL PRIVÉ) TÉLÉPH. OUT. 59-18 vous n'aurez pas trop à attendre pour voir en m'est connu dans Traqué. De même pour les Suisse La Maison du Mystère, le chef-d'œuvre autres films dont vous me parlez et dont je pè du IIIm à. épisodes, et cet étrange Brasier ardent, connais que la vedette. J'espère être plus heu- qui apporte une note très neuve dans l'art ci- reux la prochaine fois. Mon bon souvenir. uégraphique. Je ne vois rien à vous dire pour l'instant au sujet de l'état-civil de Mosjoukine Iris des Montagnes. — 1° Pierre Caron pré- et de Mme Lissenko. Excusez-moi. Très profond pare en ce moment son prochain film qu'il ce que vous dites au sujet de la plastique des tournera à Vienne. 2° Ces scènes furent réa- NOUVELLE M"" DE THÈSES artistes. Leur beauté physique peut parfois lisées une partie dans des décors réels, une Une devineresse, venant d'Êfrypte, dont 'e nous empêcher de rendre pleine justice a leurs partie en studio. Tous nies • compliments pour pouvoir dépasse toute imagination, vient de se talents. Pourtant il est tellement indispensa- vos jolis succès ; je ne vous er >yais pas, révéler en la personne de M"* Osma Bédour. ble qu'un interprète ait une apparence sympa- moi non plus, aussi studieuse et craignais que Consulte de dix heures à sept heures, 23, rue thique, une réelle beauté morale à défaut de le cinéma ne vous absorbe par trop. Pasquier. Paris Par correspondance : qualités physiques. Il est bien évident qu'un Graphologie 10 francs. artiste d'extérieur agréable n'est pas un ar- IRIS. tiste complet s'il ne réussit pas a garder la faveur de son public dans un rôle antipathique. Combien flatteuse — et subtile — voire com- paraison de Cinémagazine avec le brillant Car- COURS GRATUITS ROCHE O i y naval de Sehuniann. Oui, donnez-moi vos im- pressions sur Orange. Merci à l'avance et meil- 35* année. Subvention min. Inst. Pub. Cinéma, leurs souvenirs. Tragédie, Comédie, Chant, 10, rue Jacquemont Qui veut correspondre avec... (XVII'). Noms de quelques élèves de M. Roche Liltle Kid. — Elle est très réussie votre photo, qui sont arrivés au Théâtre ou au Cinéma : mais nous' parvient, hélas, trop tard. 1" Très MM. Denis d'Inès, Pierre Magnier, Etiévant, prochainement. 2" Nous ne pouvons vous pro- M. Joseph Danan, Bank of British, West Volnys, Vermoyal, de Qravone, Ralph. Royce, curer ce livre, adressez-vous directement à Lau- Africa Ltd, à Fez, ami du cinéma et fervent etc., etc. Mlles Mistinguett, Geneviève Félix, sanne. Nos bonnes amitiés. cinéphile. Pierrette Madd, Louise Dauville, Eveline Janney, Pascaline, Germaine Rouer, etc., etc. KYR-ZADE — 20 cigarettes.... francs IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlillIlllllHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMl 4 LY SA — 20 cigarettes..,. 3 fr. 60 EN VENTE PARTOUT | Qncmagazine offre une - jolie Prime 1 LA RIV1STA ÛlffllTOSRêPHISA I Photos de Baigneuses REVUE BI-MENSUELLE ILLUSTREE | A SES ABONNÉS D'AOUT £ LA PLUS IMPORTANTE l£ Mack Sennett Girls V mniiminnwiuiiwiiiiuw V LA MIEUX INFORMÉE X A la demande de très nombreux lecteurs, et afin de permettre % DES PUBLICATIONS ITALIENNES Prix franco 5 francs £ à ceux d'entre eux qui séjournent à l'étranger de bénéficier de notre Abonnements Etranger : CINÉMAGAZINE, Rue Roisini • PARIS •|> prime, nous avons accepté de prolonger pendant tout le mois d'août 1 an : 60 francs - 6 mois : 35 francs X la prime que nous avons offerte à nos abonnés de juillet. 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Brownie épicier. L'Homme sans nom Aime Simon-Girard Etablissements Aubert (2« chap.). Pathè-Journal. Priscllla Dean Tom Mlx (à cheval) LE CAPITOLE, place de la Chapelle. — Pathê- Jeanne Desclos Blanche Montai A. Bernard (Flanchet) Gaby Deslys Antonio Morene Journal. La Flêur du Nord. Brownie épi- Germaine Larbaudlère AUBERT-PALACE 28, boul. des Italiens. — e France Dhélla Maë Murray cier. L'Homme sans nom (2 chap.). (Duchesse de Chevreuse) La Crise du Logement. Gendre de Roi, co- Doug et Mary (Je couple Musldora LOUXOR, 170, boul. Magenta. — BroiwWe épi- Jeanne Desclos (La Reine) miq^ie, Anbert-Journal. La yiavane, L'Ile cier. La Crise du Logement. Géraldine Far- Fairbanks-Pickford) Franclne Mussey De Gulngand (Aramls) Huguette Duflos (1" pose) René Navarre de Cuba. _ ,, rar et Lou Tellegen dans La Femme et le Pan- Pierrette Madd ELËCTRIC-PALACE, 5. boul. des Italiens. — Huguette Duflos (2* pose) Alla Naztmova (en buste) tin. Pathé-J ournal. (Madame Bonacleux) Aubert-Journal. Pathé-Revue. Géraldine Far- LYON-PALACE, 12, rue de Lyon. — Gaumont- Régine Dumlen Alla Nazimova (en pied) Claude Mérelle Douglas Fairbanks rar dans La Femme et le Pantin. Dédé à la Actualitès. La Fleur du Nord. Malec joue «u André Nox (1»« pose) (Milady de Winter) e William Farnum Mary Pickford (1" pose) ferme. ■ L golf. L'Homme sans nom (2 chap.). Martinelll (Porthos) PALAIS-ROCHFXHOUART, 56, boul. Roche- SAINT-MARCEL, 67, boul. Saint-Marcel. — Jé- Fatty (Roscoë Arbuckle) Mary Pickford (2» pose) Henri Rollan (Athos) Geneviève Félix chouart. — Aubert-Journal. L'Homme sans rusalem, la Ville Sainte. Anita Stcwart, dans Charles Ray e Margarita Flsher nom (2 chap.). Musldora et Cresté dans Deux Amours. Le Jugement de Salomon. Gau- Wallace Reld Dernières Nouveautés er Pauline Frédérick Gina Relly Judex, en une seule séance. mont-Actualitès. L'Homme sans nom (1 André Nox (2« pose) GRENELLE AUBERT-PALACE, 141, av. Emile- Lllian Glsh (l™ pose) Gabrielle Robinne chap.). Séverin-Mars dans « La Zola. — Le Double piège. L'Homme sans LECOURBE-CTNEMA, 115, rue Lecourbe. — Lllian Glsh (2« pose) Ruth Roland Roue » nom (1" chap.). Aubert-Journal. La Fleur Pathé-Revue. Le Jugement de Salomon. La Suzanne Grandals William Russel Gilbert DaUeu Mlldred Harrls G. Slgnoret du Nord. Fleur du Nord. L'Homme sans nom (1" Gina Païenne REGINA AUBERT-PALACE, 155, rue de Ren- William Hart « Le Père Goriot » chap.). Gaumont-Actualitès. Gabriel de Gravons nes. — Aubert-Journal. L'Homme sans nom BELLEVILLE-PALACE, 23, rue de Belleville. Sessue Hayakawa Gloria Swanson Gaston Riefler (l«r chap.). Deux Amours. Matec joue au Gaumont-Actualitès. Régine Dumien dans Le Nouveauté ! CARTE-POSTALES BROMURE Nouveauté ! * golf. Chemin de Roselande. Brownie épicier. Kid X VOLTAIRE AUBERT-PALACE, 95, rue de la Roberts Gentleman du Ring (1", 2« et 3« Armand Bernard (ville) Denise Legeay Charles de Rochefort X Roquette. — Peggy fait des siennes. Le Tra- rounds). Arm. Bernard (Planchet) D. Legeay (20 Ans après) Y quenard. Aubert-Journal. L'Homme sans FEERIQUE-CINEMA, 146, rue de Belleville. — Henri Rollan' (3 Mousquet.) er Suzanne Bianchetti Harold Lloyd Henri Rollan (20 Ans après) nom (1 chap.). Pathé-Journal. Course de Taureaux au Por- Bretty (20 Ans Après) Pier. Madd (3 Mousquet.) Ruth Roland f GAMBETTA-PALACE, G, rue Belgrand. — Ma- tugal. La Fleur du Nord. L'Homme sans er June Caprice P. Madd (20 Ans après) Charles Ray t lec joue au golf. Aubert-Journal. L'Homme nom (1 chap.). Jaque Catelaln Martinelll Gaston Rieffler sans nom (2= chap.). La Fleur du Nord. OLYMPIA, 17, rue de l'Union, à CLICHY. — PARADIS AUBERT-PALACE, 42, rue de Bel- e Charlie Chaplin (ville) Léon Mathot A. Simon-Girard (3 Mous.) X Dédé à la ferme. La Brèche d'enfer (4 et der- Jackle Coogan De Max (20 Ans après) Stacquet (20 Ans Après) X leville. — Peggij fait des siennes. Le Traque- nière époque). Gaumont-Actualitès. La Vi- Viola Dana Thomas Meighan Gloria Swanson i nard. Aubert-Journal. L'Homme sans nom vante Epingle. (1" chap.). KURSAAL, 131 bis, av. de la Reine, à BOU- J. Daragon (20 Ans Après) Georges Melchlor Norma Talmadge X Desjardins Claude Mérelle Constance Talmadge Pour les Etablissements- ci-dessus, les billets LOGNE. — Dédé à la ferme. La vivante Gaby Deslys Mary Miles Jean Toulout Y de Cinémagazine sont valables tous les jours, épingle. La Divette des Folies-Bergère. Rachel Devirys Blanche Montel Vallée (Vingt Ans après) Y matinée et soirée (sain., dim. et fêtes excep.), Huguette Duflos M. Moréno, lr» pose (20 Ans Simone Vaudry (20 ans ap.) Y sauf pour Aubert-Palace où les billets ne Pour ces établissements, nos billets sont va- Douglas Fairbanks après) Elmire Vautier Y sont reçus qu'en matinée (dim. et fêtes ex- lables du lundi au jeudi eh matinée et Geneviève Félix M. Moréno, 2« pose (d°) Vernaud (20 Ans après) ceptés ) soirée. (Jours et veilles de fêtes exceptés), Pauline Frédérick Maë Murray Pearl Whlte sauf pour Lutétia et Royal où les billets ne De Gulngand (3 Mousquet.) Alla Nazimova Yonnel (20 Ans après) sont pas admis le jeudi en matinée et l'Olym- De Gulngand (20 Ans Après) Jean Pérler (20 Ans après) pia où ils ne sont valables que le lundi en Etablissements Lutetia Suzanne Grandals André Nox Séverin-Mars soirée (jours et veilles de fêtes exceptés). William Hart Mary Pickford G. de Gravone Hayakawa Jane Pierly (20 Ans après) Gilbert Dalleu LUTETIA, 31, av. de Wagrnm. — Pathè-Revne. Fernand Hermann Pré fils (20 Ans après) Valentino Fatlq à la Clinique. Pensions de famille. Nathalie Kovanko Wallace Reld Monique Chrysès Wallace Reid dans La Crise du Logement. Georges Lannes ALEXANDRA, 12, rue Chernovlz. — Mat. et Gina Relly J. David Evremond Gaumont-Actualitès. Max Llnder soirée, sauf samedis, dimanches et fêtes. Gabrielle Robinne (A suivre.) 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Tous les jours, sauf samedis, dimanches et fêtes. veilles et jours de l'êtes. MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Gde-Armée. AUTUN. — EDEN-CINEMA, 4, pl. des Marbres'. ROYAL-PALACE, J. Bramy (face Théâtre des LYON. CINEMA AUBERT-PALACE, 20, Tous les jours, matinée et soirée, sauf sain., Samedis, dimanches et fêtes en soirée — Arts). Du lundi au merc. et jeudi mat. et soir. place Bellecour. dimanches, fêtes et veilles de fêles. BAILLARGUES (Hérault). — GRAND CAFE TIVOLI-CINEMA DE MONT-SAINT-AIGNAN. — CINEMA ODEON, C, rue Lafont. MESANGE, 3, rue d'Amis. — Tous les jours', DE FRANCE. — l.c vendredi à 8 h. 1/2. Dimanche matinée et soirée. sauf sam., dim. et fêtes. BELFORT. — ELDORADO-CINEMA. — Toutes IiELLECOUR-CINEMA, place Léviste. IDEAL-CINEMA, 83, rue de la République. ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE. — Di- MONGE-PALACE, 34, rue Mongc. séances, sauf représentations extraordinaires manche en matinée. PALAIS DES FETES, 8, rue aux Ours. — BELLEGARDE. 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Du lundi au mercredi, jours et tinée et soirée, sauf samedis, dimanches, Marengo. — Tous les jours, excepté samedis, medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. veilles de fêtes exceptés. veilles et jours de fêtes et représentations de dimanches, veilles et jours de fêtes. VICTORIA, 33, rue de Passy. — Tous les jours BIARRITZ. — ROYAL-CINEMA, 6, av. du . gala. SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. — mat. et soir., sauf sam., dimanches et fêtes. Maréchal-Joffre. — Toutes représentations ci- MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de Lyon. Samedi en soirée. nématographiques, sauf galas à toutes séan- Tous les jours, sauf sam., dim., veilles et SAINT-GEORGES de DIDONNE. — CINEMA ces, vendredis et dimanches exceptés. , jours de fêtes. THEATRE VERVAL. Période d'hiver : Tou- BANLIEUE BORDEAUX. — CINEMA PATHE, 3, cours de MARMANDE — THEATRE FRANÇAIS. Di- tes séances sauf dimanches en soirée. 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Tous les jours, excepté sa- STRASBOURG. — BRO G LIE-PALACE, place CLICHY. — OLYMPIA (Voir Etablissements et jours de fêtes. medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. Rroglie. Le plus beau cinéma de Strasbourg. Lutétia.) CAHORS. — PALAIS DES FETES. — Samedi. SPLENDID-CINEMA, rue Barathon. — Tous les Matinée tous les jours à . 2 heures. Sam., COLOMBES. — COLOMBES-PALACE, 11, rue CALVISSON (Gard). — GRAND AI.CAZAR DU jours, excepté samedis1, dimanches, veilles dim. et fêtes exceptés. Saint-Denis. Vendredi. MIDI. — Le samedi à 8 h. 1/2. et jours de fêtes. U. T. La Boubonniùre de Strasbourg, rue CORBEIL. — CASINO-THEATRE, vendredi en CHERBOURG. — THEATRE OMNIA, 12, rue MONTPELLIER. — TRIANON-CINEMA, 11, des Francs-Bourgeois. Matinée et soirée, soirée et matinées du dimanche (sauf fêtes). de la Paix. Tous les jours, exceptés samedis, rue de Verdun Tous les jours, sauf samedis, tous les jours. Sam., dim. et fêtes exceptés. DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. 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TES, rue Dalayrac. Vendredi et lundi soir. DIJON. — VARIETES, 49, rue Guillaume-Tell. NANTES. — CINEMA JEANNE-D'ARC, rue Pilre-Chevalier (anciennement rue Saint- Samedi et dimanche en soirée". QAQNY. — CINEMA CACHAN, 2, place Gam- Jeudi, matinée et soirée, dimanche en soirée. betta. Vendredi soir., dim., mat. et soirée. Rogatien), Billets valables tous ies jours en VALLAURIS (Alpes-Maritimes). — CINEMA, DIEPPE. — KURSAAL, 8, rue Duquesne. — place de l'Hôtel-de-Ville. Toutes les séances. IVRY. — GRAND CINÉMA NATIONAL, 116, Vendredi et samedi. matinée et soirée. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — Samedi. boul. National. Vendredi et lundi en soirée. DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, rue Saint- NICE. — APOLLO-CINEMA. — Tous les jours LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE, 148, r. Jean- Jacques. Tous les jours, excepté samedis, di- sauf dimanches et fêtes. Jaurès. Tous les jours, sauf dim. et fêtes. manches, veilles et jours de fêtes. FLOREAL-CINEMA, avenue Malausséna. CINEMA PATHE, 82, rue Frazillau. — Toutes DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CECILE, IDEAL-CINEMA, rue du Maréchal-Foch. Sauf les séances sauf sam. et dim ETRANGER place du Palais-de-Justice. Tous les Jours, lundis et jours fériés. MALAKOFF — FAMILY-CINEMA, place des excepté sam., dim., veilles et jours de fêtes. RIVIER A-PAL ACE, 08, av. de la Victoire. — Ecole». Samedi et lundi en soirée. PALAIS JEAN-BART, place de la République, Sauf les dimanches et jours fériés. POISSY. — CINEMA PALACE, 6, boul. des du lundi au vendredi. NIMES. — MAJESTIC-CINEMA, 14, rue Emile- Caillots. — Dimanche. ANVERS. — THEATRE PATHE, 30, avenue ELBEUF. THEATRE-CIRQUE OMNIA, rue Janlais. Lundi, mardi, merc, en soir., jeudi — de Keiser. Du lundi au jeudi. SAINT-DENIS. — CINEMA-THEATRE, 25, rue Solférino. Tous les jours, excepté samedis, mat. et soir., sauf v. et j. de f. galas exclus. Catullenne et 2, rue Ernest-Renan. Jeudi en dimanches, veilles et jours de fêtes. 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Imprimerie de Cinémagazine, 58, rue J.-J.-Rousseau. Le Directeur-Gérant : Jean PASCAL