LG gagne des points sur le marché des

La stratégie haut de gamme a profité à LG. Le constructeur coréen s’est hissé à la troisième place, en valeur, du marché des smartphones au quatrième trimestre 2012, selon le cabinet Strategy Analytics a rapporté Reuter. Un marché estimé à 223 milliards de dollars pour l’année.

LG voit ainsi sa part s’élever à 3,2%, derrière Apple et qui, à eux deux, trustent 71,4% du marché. Une progression dont pâtit HTC qui passe en quatrième position.

En volumes, le constructeur coréen reste à la septième place du classement avec 4% des parts derrière , , et ZTE et, bien sûr, les deux leaders.

Apple numéro 1

LG a notamment été soutenu par les bonnes ventes du de , mais aussi, plus largement, par sa stratégie 4G grâce à laquelle le constructeura vendu 10 millions de terminaux compatibles avec le réseau à très haut débit mobile. Ventes qui devraient s’accentuer avec le déploiement sur les marchés occidentaux des Optimus G etG Pro. L’entreprise détaillera ses résultats le 24 avril prochain.

C’est aussi l’offre LTE 4G qui a permis à Apple de ravir la première place à Samsung sur la période. L’entreprise de Cupertino aurait vendu 27,4 millions d’iPhone 5 (compatible 4G aux États-Unis et dans nombre de pays, mais pas en France pour des questions de support des fréquences dédiées) contre 11,6 millions de Galaxy S compatibles LTE pour Samsung, note Strategy Analytics. Une situation qui pourrait changer dans les mois à venir avec la disponibilité imminente du Galaxy S4.

En images – Les photos du 4 par LG

La Cnil et l’Inria se penchent sur nos données mobiles

Que deviennent les données stockées sur nos smartphones ? Et quelles données, d’abord ? C’est pour répondre à ces questions que la Cnil (Commission nationale informatique et liberté) et l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) ont rapproché leurs équipes autour du projet Mobilitics. Couché sur le papier fin 2011, Mobilitics consiste à analyser en profondeur les données personnelles enregistrées, stockées et diffusées par le afin de favoriser par la suite des innovations et nouveaux services durables, protecteurs des droits des utilisateurs.

Un an de développement, trois mois d’analyse

Après un an de développement, l’Inria a mis au point un outil capable de détecter et d’enregistrer les accès à des données personnelles par des applications ou programmes internes du téléphone (accès à localisation, aux photos, au carnet d’adresses, à des identifiants du téléphone, etc.). La Cnil se consacrant ensuite au décorticage de ces données.

Faute de compatibilité avec les systèmes Android et Windows Phone (promise dans les semaines qui viennent), la première salve d’analyses se limite à des données recueillies sur la plate-forme iOS d’Apple. L’expérimentation a porté sur 6 iPhones utilisés pendant 3 mois autour de 189 applications au total. Ce qui s’est traduit par 9 Go de données récoltées et l’analyse de 7 millions d’évènements.

Les utilisateurs « pistés »

Les résultats sont éloquents. Comme on peut s’en douter, ils révèlent combien les utilisateurs de smartphones sont « pistés ». À commencer par la géolocalisation effectuée en moyenne 76 fois par jour (si l’utilisateur l’a bien activée, évidemment). C’est« la donnée la plus intensément consommée », indique le communiqué des deux institutions.

Si environ 15% des applications s’intéressent au nom du terminal (qui peut être changé par l’utilisateur), elles sont près de 50% à accéder à l’identification unique de l’appareil (UDID, inaccessible pour l’utilisateur) pour transmettre cette information à l’éditeur ou des acteurs tiers.

Quel contrôle des données ?

Voilà qui pose la question du contrôle par l’utilisateur des informations émises depuis son téléphone. « Cela est d’autant plus vrai que la problématique des cookies prend de l’ampleur au sein de l’écosystème des applications mobiles, estiment les auteurs de l’expérimentation. S’il est déjà très difficile d’effacer les traqueurs sur son ordinateur, rien n’est aujourd’hui possible concernant ceux présents à l’intérieur des applications mobiles. » Le contrôle des données personnelles serait-il inversement proportionnel à la mobilité de l’appareil ?

À défaut de répondre à la question, la Cnil entend mettre en œuvre des mécanismes de protection. À savoir l’intégration dans les applications d’une démarche deprivacy by design ; des modes innovants pour proposer une meilleure information de l’usage des données aux utilisateurs «( La situation actuelle, binaire, du “à prendre ou à laisser » n’est pas satisfaisante ») ; des paramétrages plus fins du système d’exploitation mobile ; et, enfin, une collecte transparente des données par les acteurs qui fournissent services et outils aux développeurs. Vaste programme.

Crédit photo © igor.stevanovic – Shutterstock Voir aussi Silicon.fr étend son site dédié à l’emploi IT Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes

Les profits de HTC plongent de 98% au premier trimestre

HTC connaît un début d’année à l’image des trimestres précédents : en baisse. Le constructeur taïwanais a annoncé un résultat trimestriel en fort recul.

Avec un résultat de 42,8 milliards de dollars taïwanais (TWD), soit 1,1 milliard d’euros environ, arrêté au 31 mars 2013, le chiffre d’affaires de HTC recule de 37% (67,8 milliards de TWD en 2012 à la même période).

Le plus mauvais trimestre depuis 2006

Pour leur part, les profits plongent à 85 millions de TWD (2,17 millions d’euros) contre plus de 4,4 milliards de TWD un an plus tôt. Soit un recul annuel de 98%. Ce premier résultat 2013 constitue le plus mauvais trimestre du constructeur depuis 2006.

Alors qu’il dominait le marché américain des smartphones Android en 2010, HTC n’occupait plus que 4,6% du marché des terminaux mobiles en 2012 contre 8,8% en 2011, selon IDC. Le constructeur des Legend, Desire et autre One X est clairement victime du succès de Samsung combiné à l’hégémonie d’Apple.

L’espoir HTC One

Le retour des profits est néanmoins attendu au deuxième trimestre avec le lancement du One. Le nouveau smartphone phare haut de gamme du constructeur entend se placer en face du Galaxy S4 de Samsung ou du LG Optimus Pro.

Dans les mois qui viennent, HTC entend également étoffer son nombre d’utilisateurs avec le First, le premier smartphone à embarquer la surcouche Facebook Home qui personnalise le terminal sous Android aux couleurs du réseau social.

Néanmoins, l’appareil visant le milieu de gamme, HTC dégagera l’essentiel de ses marges sur ses offres haut de gamme en priorité. La stabilité du constructeur pour les prochains mois dépendra donc principalement du succès du One. Le HTC One en images

Quiz Silicon.fr – Le téléphone mobile a 40 ans

Il y a 40 ans, se déroulait la première expérimentation de téléphonie mobile à New York. Des téléphones gros comme des briques aux smartphones ultra fins d’aujourd’hui, la technologie n’a cessé de progresser tant sur l’offre des terminaux que sur les réseaux mobiles alors que les services et applications explosent et transforment les usages.

« Connaissez-vous l’histoire de la téléphonie mobile ? » constitue le thème denotre nouveau quiz hebdomadaire.

Plus de tablettes que de PC vendus en 2017

Les ventes mondiales de tablettes progresseront de 69,8% en 2013, à 197 millions d’unités vendues, contre 116 millions en 2012, indique ITespresso.fr selon une étude du Gartner. Un volume qui frôlera les 468 millions en 2017.

Dans le même temps, le volume des PC, desktops et laptops confondus, va reculer à 315 millions cette année contre 341 en 2012 et tomber à 271 millions en 2017. Auquel il faudrait ajouter les plus de 96 millions d’ultrabooks que Gartner compte à part. À cette datte, les téléphones portables auront, eux, dépassé les 2 milliards de ventes contre 1,8 milliard attendus en 2013.

Lame de fond mobile

Une véritable lame de fond pousse donc les consommateurs vers les terminaux mobiles. « Les prix bas, la variété des modèles proposés, l’usage du cloud et l’addiction des consommateurs aux applications mobiles sont des facteurs clés expliquant la forte croissance du marché des tablettes », explique Ranjit Atwal, directeur de recherche chez Gartner. La tendance est la même dans les pays émergents : « Les consommateurs dans ces pays recherchant un complément à leur téléphone mobile se tourneront plus volontiers vers une tablette comme premier choix, au détriment du PC », souligne l’analyste.

Explosion d’Android

Côté OS, Android continuera à s’imposer. En 2013, il devrait se vendre plus de 860 millions de terminaux sous l’OS de Google, représentant ainsi un peu plus du tiers des ventes de terminaux. Contre 497 millions en 2012. Et se diriger vers 1,5 milliard en 2017.

De leurs côtés, les OS d’Apple (iOS et OS X) tendront à rejoindre les volumes de Windows. Les premiers passeront de 293 millions d’unités équipées en 2013 à 504 millions en 2017. Les seconds partiront de 354 millions à 571 millions. À noter que ces OS couvriront l’ensemble des marchés, aussi bien PC que smartphones et tablettes.

En revanche Blackberry, qui ne fabrique pas de PC, subirait une lente érosion avec des ventes qui basculeront de 31 millions en 2013 (contre 34 millions en 2012) à 24 millions en 2017.

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En images : Les smartphones et tablettes du MWC 2013

Samsung : des milliards et des boutiques

Le Sud-coréen Samsung a le vent en poupe. D’après les analystes, la firme devrait vendre 500 millions de téléphones mobiles en 2013 (dont plus de la moitié de smartphones). De quoi booster son chiffre d’affaires.

Des milliards

La société indique ce matin que son résultat d’exploitation sur les trois premiers mois de l’année a bondi de 52,9% par rapport à la même période de l’année 2012, à 8700 milliards de wons (soit 5,95 milliards d’euros). Notez que plus de 70 millions de smartphones auraient été écoulés au premier trimestre.

Ceci reste toutefois moins que les 8800 milliards de wons engrangés au quatrième trimestre 2012. Le chiffre d’affaires sur un an progresse pour sa part de 14,9% à 52.000 milliards de wons (35,55 milliards d’euros). Ces chiffres restent supérieurs aux prévisions des analystes.

Ces derniers s’attendent par ailleurs à un résultat d’exploitation supérieur à10.000 milliards de wons au deuxième trimestre. La sortie du Galaxy S4 ne serait pas étrangère à cette brusque hausse.

Des boutiques

Samsung devrait également améliorer sa présence commerciale. Nos confrères de Gizmodo.fr rapportent ainsi que la firme va ouvrir 1400 points de présence dans les magasins Best Buy américains.

900 boutiques seront ouvertes d’ici fin mai et les 1400 fin juin. Cette présence améliorée devrait se traduire par une hausse sensible des ventes de smartphones, tablettes, appareils photo et ordinateurs portables estampillés Samsung.

Crédit photo : © Ljupco Smokovski

Voir aussi Quiz Silicon.fr – 10 questions sur Samsung

Le S4 en images

Les utilisateurs actifs préfèrent les smartphones à taille intermédiaire

Avec la multiplication des smartphones, tablettes et autres , l’offre des formats d’écran sur le marché mobile est devenue une vraie jungle. Notamment pour les développeurs en droit de se demander sur quel type d’appareil les mobinautes utilisent le mieux, ou le plus, leurs applications. Les 3,5-4,9 pouces majoritaires

C’est pour tenter de répondre à la question que le cabinet Flurry s’est penché sur la problématique en analysant les usages des 200 principaux modèles de smartphones et tablettes en service sur (sur 2000 détectés) parmi le milliard d’appareils utilisés dans le monde.

Il en ressort qu’une large majorité de 69% des terminaux dispose d’un écran de 3,5 à 4,9 pouces. Suivis de 16% à moins de 3,5 pouces.

Les petites tablettes (7 à 8,4 pouces) comptent pour 6% du marché. Forcément moins que les ardoises à plus de 8,4 pouces entrainées par l’indétrônable iPad.

Quant aux phablets, ces terminaux à cheval entre le smartphone et la tablette avec des écrans de 5 à 6,9 pouces (dans les faits le plus grand écran, le Mate, se limite à 6,1 pouces) se contentent d’une niche de 2%.

La taille compte

Voilà pour la répartition des volumes. Mais les usages bousculent quelque peu ces données. De fait, les utilisateurs actifs sont 72% à se tourner vers un téléphone de taille intermédiaire (3,5-4,9 pouces). Et 13% à préférer les tablettes de grandes tailles. Autrement dit, le confort d’affichage est clairement pris en compte par l’utilisateur. D’ailleurs, ils sont 3% à utiliser un .

La surface d’écran ne constitue pas le seul critère de choix. L’OS compte également. À l’exception de Blackberry, dont 70% des utilisateurs se limitent à 3,5 pouces, la majorité des usagers actifs d’Android, iOS et Windows Phone privilégie les formats intermédiaires. L’exception Blackberry s’explique entre autres par un volume important de modèles à clavier physique qui n’offrent qu’un écran de 3,5 pouces au mieux. Les tablettes pour les jeux

Autres données comparées, sur le temps d’usage cette fois. Près de 30% du temps passé à jouer se fait sur les tablettes (petites et grandes) contre 70% sur les smartphones (dont 64% pour les écrans intermédiaires). Alors que la lecture de livre électronique ou le visionnage de vidéo ne compte que pour 10% et 8% respectivement du temps passé sur une tablette.

L’explication tient probablement dans le fait que les utilisateurs consomment ce genre de données essentiellement sur leurs smartphones lors des phases de transports ou de pauses au travail dans la journée, avance Flurry. Alors que les tablettes, plutôt utilisées à domicile, sont concurrencées par les écrans plus grands (ordinateur, téléviseur) et les livres papiers.

Galaxy S et iPad : le duo gagnant

« Alors que les fabricants expérimentent un nombre sans cesse croissant de facteurs de forme, les développeurs ont besoin de rester concentrés sur les appareils les plus reconnus et utilisés par les consommateurs, conclut Flurry. Selon notre étude, la plupart des consommateurs préfèrent et utilisent des applications sur les smartphones de taille moyenne tels que les smartphones et les tablettes en mode plein écran comme l’iPad. »

Voir aussi Silicon.fr étend son site dédié à l’emploi IT Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes

Bouygues Telecom va vendre ses propres téléphones

Parmi les opérateurs historiques, Bouygues Telecom était le seul à ne pas vendre des téléphones mobiles sous sa propre marque. Une situation à laquelle l’opérateur entend mettre fin.

Bouygues Telecom vient d’annoncer la disponibilité, dans le courant du mois d’avril, du Bs 401, le premier terminal d’une série qui promet d’être longue proposée sous sa propre marque.

Un milieu de gamme Android pour 10 euros

Fabriqué par Huawei, le Bs 401 se présente comme un honnête smartphone de milieu de gamme avec son écran tactile 4 pouces, un processeur double cœur à 1 GHz et 4 Go de mémoire de stockage (extensible à 32 Go par carte microSD), un appareil photo de 5 millions de pixels avec flash, le support de la 3G+ (7,2 Mbit/s). Wifi, , GPS et une autonomie avancée de 5 heures en communication complètent la configuration de ce boîtier aux formes généreuses (122,5 x 62,6 x 11,2 mm pour 130 g) et motorisé par Android 4.0 (alors qu’on aurait pu espérer la version 4.1).

L’intérêt de ce terminal qui s’approche des caractéristiques d’un Galaxy S3 mini ? Son prix. Vendu nu 159 euros, le Bs 401 sera proposé à moins de 10 euros avec les forfaits Eden Relax et Eden Smartphone. « Notre stratégie est de permettre aux clients d’obtenir un téléphone à bas coût pour utiliser au mieux nos offres, et mieux répondre aux attentes d’une clientèle qui n’a pas les moyens d’acheter un téléphone à 400 ou 500 euros, notamment les jeunes », nous précise-t-on du côté de l’opérateur.

Et tenter de récupérer au passage les éventuels prospects de Free Mobile dont la demande de crédit d’achat d’un terminal aurait été rejetée.

Les constructeurs chinois en soutien

D’autres terminaux suivront d’ici juin. Notamment la gamme Bc qui référencera les téléphones plus basiques (donc accessibles). Ils seront fabriqués par les Chinois Huawei, ZTE ou Alcatel One Touch (TCL Group). Autant de constructeurs déjà présents sous leurs propres marques dans l’offre de Bouygues Telecom. Ce qui n’aura « aucun impact » sur les relations, promet l’opérateur.

« Nous avons une grande ambition pour la gamme de téléphones Bouygues Telecom, qui est appelée à s’élargir et se renouveler régulièrement afin d’accompagner l’évolution des usages de nos clients ,» résume Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Telecom. Le dirigeant n’est pas près de remettre en cause le modèle subventionné.

Voir aussi Quiz Silicon.fr – Connaissez-vous Bouygues Telecom ? Le succès de Blackberry 10 suspendu à une offre milieu de gamme

« Le lancement du BlackBerry Z10 en Grande-Bretagne ne s’est pas traduit par un retournement de situation pour la société canadienne », estime Dominic Sunnebo, directeur consumer monde de Kantar Worldpanel ComTech. Le cabinet d’analyse relève ainsi que, sur les trois derniers mois arrêtés à fin février, la part de Blackberry est passée de 16,8% à 5,1% entre 2012 et 2013 sur le marché britannique des OS mobiles.

Si la Grance-Bretagne s’inscrit comme le premier marché de lancement du Z10 en Europe, précisons que, lancé début février 2013, le terminal a profité d’une fenêtre commerciale de moins d’un mois sur le marché britannique. Il est donc encore un peu tôt pour tirer des conclusions sur le futur succès (ou échec) du Z10. Son constructeur n’en revendique pas moins de1 million de modèles vendus dans le monde sur la période.

« Bien que le nouveau modèle a reçu d’excellentes critiques, ça va prendre du temps pour BlackBerry de regagner des parts de marché. Les consommateurs n’ont tout simplement pas les mêmes niveaux d’exigence comme ils l’ont fait pour l’iPhone 5 », commente néanmoins le dirigeant de Kantar.

LG regagne des points

Sur le marché britannique, le vrai gagnant semble être LG dont les ventes ont été boostées de 4% par… le Nexus 4 de Google. Autres bénéficiaires, HTC qui se place 3e sur le marché d’outre-manche avec les One X+ et 8S pour 9,1% du marché, et qui atteint les 5,6% de part grâce aux ventes prometteuses des Lumia sous Windows Phone 8. Mais pas de quoi déboulonner les ténors Samsung (36,2%) et Apple (29%).

A l’échelle plus globale, Android a continué sa course en tête. Et, entre février 2013 et 2012, l’OS de Google gagne des points sur la plupart des marchés : +10% en Grande-Bretagne, +12,2% en Allemagne (où il atteint les 71%), +5,8% aux Etats-Unis (désormais majoritaire à 51% du marché), +30% au Mexique… et une présence sur plus de 61% du marché en Chine.

Apple résiste bien

Apple fait de la résistance, notamment dans l’Empire du Milieu où les bonnes ventes de l’iPhone 5 ont porté les parts d’iOS à 25,8% d’un marché qui reste néanmoins dominé par Samsung (28,2%) tandis que Lenovo se place en troisième position (9,3%). Bien que dans des proportions plus modestes, Windows Phone/Mobile progresse également : +7,7% en Italie (avec 13,1% du marché), +3,7% en Grande-Bretagne (6,7% des parts) mais seulement 1,4% de hausse aux Etats-Unis (pour 4,1% du marché). Le grand perdant restant Blackberry qui recule sur tous les marchés évoqués.

Blackberry disparu des Etats-Unis

« Au cours des dernières années, Blackberry a proposé des terminaux accessibles en terme de budget comme les Curve 8520 et 9320, qui se vendent bien et attire les publics jeunes et sensibles aux tarifs. Le Z10 est un appareil haut de gamme avec un prix à l’avenant. Pour viser la base existante de consommateurs, il faudra une importante mise à niveau commerciale. Le combiné sera susceptible de se vendre massivement une fois le prix de lancement revu à la baisse, et BlackBerry 10 en général, lorsque le catalogue sera renforcée d’une offre milieu de gamme plus compatible avec les portes-monnaies », conclut Dominic Sunnebo.

Et affronter la déferlante Android-iOS. Ainsi, aux Etats-Unis, les OS de Google et Apple occupent à eux deux près de 95% du marché. En y ajoutant les 4% de Windows Phone, cela ne laisse plus beaucoup de place à BlackBerry. Mais là encore, les ventes du Z10 ne sont pas comptées dans les statistiques de Kantar puisque le terminal a débarqué fin mars sur ce marché stratégique.

Le BlackBerry Z10 en images Quiz Silicon.fr – Connaissez-vous bien les « specs » du Galaxy S4 ?

Le Galaxy S4 promet d’être l’un des téléphones phares de l’année 2013. Tant par la puissance de feu marketing de Samsung que par ses caractéristiques techniques dont certaines poussent l’innovation un cran au-dessus du marché. Connaissez-vous bien les « specs » du Galaxy S4 ? C’est notre quiz de la semaine.

Quiz Silicon.fr – Connaissez-vous bien les « specs » du Galaxy S4 ?

Le en images

Avec les SP et L, Sony décline son Xperia Z en milieu et entrée de gamme

Après le récent lancement commercial du Z, un smartphone haut de gamme proposé à 649 euros hors subvention, étoffe son offre Xperia avec les nouveaux modèle SP et L.

Une offre plus que jamais concentrée sur l’audiovisuel, avec des services (musique, vidéo dans le cloud avec les applications Walkman, Album et Films) et la technologie NFC utilisée en mode pair-à- pair pour monter des passerelles entre plusieurs appareils multimédias, via la fonctionnalité One Touch, rappelle ITespresso.fr.

Illustration avec le Xperia SP, qui reprend les traits du Xperia Z – notamment son châssis en aluminium en coloris blanc ou noir – pour y associer la configuration du Xperia T, tête d’affiche chez Sony en 2012.

Articulée autour d’Android 4.1 Jelly Bean et d’un processeur Qualcomm Snapdragon S4 bicoeur à 1,7 GHz (SoC MSM8960) avec 8 Go de stockage extensibles par carte microSDHC, l’expérience utilisateur est notamment agrémentée d’une technologie d’ajustement automatique de rendu graphique.

La 4G en standard

Sur un principe inspiré des téléviseurs Bravia de Sony, luminosité, contraste et colorimétrie s’adaptent en fonction des contenus affichés sur l’écran de 4,6 pouces (1280 x 720 points). Doté d’un capteur RS de 8 mégapixels, l’APN offre une compatibilité HDR (High Dynamic Range). Il s’associe à la prise en charge du mode MHL (Mobile High-Definition Link) sur interface USB.

A noter que la 4G est intégrée en standard, aux côtés du Wifi 802.11n et du Bluetooth 4.0, pour un smartphone annoncé à 155 grammes avec sa batterie de 2370 mAh (10 heures d’autonomie en communication GSM).

Sur la 3e place du podium

Le Xperia L a bien des traits en commun avec le SP, mais son écran perd en résolution (854 x 480 points sur 4,3 pouces) et son processeur, en puissance (un Snapdragon MSM8230 bicoeur à 1 GHz). Le MHL passe à la trappe, ainsi que la 4G. Et la batterie affiche 8h30 d’autonomie, à 1750 mAh.

Le groupe japonais d’électronique grand public a inscrit ses activités autour du mobile comme une priorité pour l’année 2013, avec l’ambition de s’établir durablement commele numéro trois du marché des smartphones, derrière Samsung et Apple. Un objectif que le constructeur nippon pourrait atteindre dès cette année. Au 4e trimestre, il occupait la 4e place.

En images : Les smartphones et tablettes du MWC 2013

Smartphones : qui l’emporte de Samsung ou Apple (infographie) ?

Crédit infographie : © MBAonline.com

Plus d’infographies…

Voir aussi Quiz Silicon.fr – 10 questions sur Samsung Quiz Silicon.fr – Connaissez-vous l’iPhone ? Samsung et Sharp forment une alliance capitalistique

En difficulté, le groupe électronique japonaisSharp a confirmé, mercredi 6 mars, former une alliance capitalistique avec son rival sud-coréen et renforcer leur partenariat dans les écrans à cristaux liquides.

Dans ce cadre, Sharp va émettre de nouvelles actions à destination de Samsung Electronics Japan, qui déboursera près de 10,4 milliards de yens (85 millions d’euros) pour obtenir 3,04 % des droits de vote au sein du groupe japonais.

Sharp, qui a enregistré de lourdes pertes en 2012, a annoncé l’été dernier réduire ses effectifs d’au moins 5000 postes d’ici mars 2013.

Sharp consolide son assise financière, Samsung limite les risques

L’alliance formée avec Samsung doit permettre à Sharp de consolider sa situation financière dégradée.

Elle lui offre également la possibilité de maintenir une relation commerciale solide avec un client de poids, à travers la fourniture régulière et à long terme d’écrans LCD pour téléviseurs et terminaux mobiles.

Samsung, de son côté, devient l’un des plus importants détenteurs de titres Sharp, par le biais de l’acquisition d’actions au prix unitaire de 290 yens. Le groupe sud-coréenà la croissance record peut également limiter les risques sur un marché LCD fluctuant et concentrer ses efforts sur le marché en croissance des smartphones et tablettes.

Voir aussi Quiz Silicon.fr – 10 questions sur Samsung

L’Inde et la Chine, moteurs de la croissance mondiale des smartphones

L’année 2013 devrait compter comme celle qui aura vu se vendre plus de smartphones que de feature phones. Du moins selon IDC qui prévoit que les constructeurs vendront918,6 millions de smartphones cette année, soit 50,1% du marché mobiles.

Une tendance qui vient confirmer la prévision du Gartner même si ce dernier évoque 1 milliard de smartphones sur un marché total de 1,9 milliard de terminaux. Soit plus de 52% pour les « téléphones intelligents ».

La Chine dominera en 2013

Cet engouement s’explique certes par l’Internet mobile, notamment, qu’apportent les smartphones aux utilisateurs, mais aussi par la baisse des prix. Particulièrement celle des smartphones Android qui ne sont donc plus l’apanage des marchés industrialisés et pénètrent les pays émergents.

Avec plus de 301 millions d’unités vendues, la Chine devrait constituer le premier marché pour les smartphones en 2013 devant les États-Unis (137,5 millions), le Royaume-Uni (35,5) le Japon (35,2), le Brésil (28,9) et l’Inde (27,8). La France comptera parmi les géographies « autres » qui constitueront le solde (352,5 millions).

459% de progression

Une industrie appelée à s’accélérer, donc, du fait des besoins d’équipement des nouveaux marchés. « Même si nous ne prévoyons pas pour la Chine le même rythme de croissance infernale de ces deux dernières années, il y aura toujours de grands acteurs pour drainer la croissance du marché alors que les baisses de prix et la transition vers la 4G ne font que commencer ,» souligne Melissa Chau, Senior Research Manager chez IDC Asie-Pacifique.

De fait, l’Inde devrait mener la danse avec une croissance prévisionnelle de plus de 459% sur les ventes de smartphones entre 2013 et 2017. Le Brésil fera également bonne figure (+129,4%) tandis que la Chine se contentera de 52% de croissance sur la période. Mais, avec près de 458 millions d’unités, elle continuera de peser comme la première région mondiale. Soit plus d’un quart des 1,5 milliard de smartphones qui se vendront dans le monde en 2017.

Crédit photo © somchaij – shutterstock

En images – Les smartphones à moins de 100 euros des opérateurs mobiles… Les smartphones et tablettes du MWC 2013 en images

Plus de galeries…

LG a vendu 10 millions de smartphones 4G LTE

LG aime les chiffres ronds. Après 1 million d’Optimus G vendus par-ci, 10 millions de L-Series par-là, le constructeur coréen a annoncé ce dimanche avoir franchi les 10 millions de smartphones LTE vendus.

LG a vu très tôt l’intérêt qu’il avait à tirer du marché mobile de la 4G. Un an auparavant, le constructeur se félicitait que son premier modèle, l’Optimus LTE 4G, ait franchile million d’exemplaires vendus en quelques mois. Qui plus est sur une poignée de territoires (Corée du Sud, États-Unis, Canada, Japon et Afrique du Sud).

Étendre sa présence mondiale

Depuis, le LTE s’est généralisé dans les modèles haut de gamme, dont l’Optimus G distribué sur une cinquantaine de marchés.

« Notre position agressive visant à pousser la technologie 4G LTE […] est un facteur très important dans notre succès grandissant dans les ventes de smartphones LTE mondiaux, souligne le Dr Jong-seok Park, PDG de LG Mobile Communications. Après nous être imposés comme un acteur majeur de l’industrie, nous allons continuer à étendre notre présence sur le marché mondial LTE avec une large gamme de smartphones différenciés, haute qualité LTE. »

275 millions de smartphones LTE

LG va poursuivre le développement de son offre très haut débit, notamment avec une nouvelle série de smartphones, les Optimus F Series ainsi que l’Optimus G Pro.

Le constructeur entend doubler sa pénétration sur le marché du LTE. Marché porteur s’il en est. Selon Strategy Analytics, il devrait se vendre 275 millions de terminaux 4G LTE dans le monde en 2013. En images – Les photos du Google Nexus 4 par LG

Sony Mobile vise le podium

Sony Mobile a l’intention de devenir le numéro 3 du marché mobile dans les prochaines années. C’est du moins ce qu’a affirmé le PDG de l’entreprise,Kunimasa Suzuki, à l’occasion d’une table ronde à Tokyo et ce qu’il a répété aux Echos.

Pour y parvenir, l’entreprise s’appuiera sur son offre technologique (notamment audiovisuelle), des services (titres musicaux et vidéos stockées dans le cloud) et le NFC pour transférer un contenu d’un appareil à l’autre dans l’écosystème Sony (une vidéo depuis le smartphone vers le téléviseur par exemple).

Une ambition mesurée

L’ambition de Sony Mobile n’a rien de surréaliste. Le constructeur nippon s’est hissé à la quatrième place au quatrième trimestre 2012, entre Huawei et ZTE, avec 9,8 millions de ventes.

Mais il devra néanmoins batailler avec les constructeurs chinois, en plus des incontournables Samsung et Apple. Huawei, pour sa part, a annoncé son ambition de devenir le premier vendeur mondial de téléphones d’ici 2017.

Un nouveau smartphone haut de gamme cet été

Sony va donc poursuivre son offre technologique. À peine le Xperia Z dévoilé, un smartphone de bonne facture, la rumeur évoque un modèle répondant au nom de code Xperia C670X attendu pour l’été.

Selon Xperia Blog, le futur modèle profitera d’un écran 4,8 pouces, Full HD, motorisé par le Snapdragon 600 quadricœur à 1,8 GHz de Qualcomm secondé d’un GPU Adreno 320, avec 2 Go de RAM et 32 Go de stockage. Son capteur photo visera les 13 mégapixels. Et l’OS serait Android 4.2. Du haut de gamme dans la facture du Xperia Z.

Voir aussi Quiz Silicon.fr – 4 ans d’Android ! Quiz Silicon.fr – Les smartphones et tablettes du MWC 2013

Profitant de son déménagement au nouveau centre d’exposition Gran Fira de Barcelone pour accueillir des dizaines de milliers de visiteurs venus du monde entier, l’édition 2013 duMobile World Congres s’est une nouvelle fois montrée riche en nouveautés.

Parmi les équipementiers, opérateurs, éditeurs en tout genre, fabricants de puces et autres entreprises innovantes, les smartphones et tablettes concentrent l’attention de la plupart des visiteurs. Petite revue des principales annonces en la matière avec notre quiz de la semaine.

Quiz Silicon.fr – Les smartphones et tablettes du MWC 2013

Huawei maintient la pression tarifaire sur ses offres mobiles

Le constructeur chinois Huawei entend bien conserver, a minima, sa place de3e constructeur mondial de smartphones, notamment en maintenant la pression tarifaire. Au-delà des innovations technologiques, les Ascend P2, Mate et D2, notamment, présentés au Mobile World Congress de Barcelone (MWC), se caractérisent ainsi par des prix agressifs.

Présenté comme le smartphone le plus rapide du monde (grâce à sa connectivité LTE de catégorie 4 à 150 Mbits/s), l’Ascend P2 sera ainsi proposé à399 euros nu en juin prochain, chez Orange exclusivement dans un premier temps. Huawei met également l’accent sur l’autonomie avec une batterie de 2400 mAh qui, malgré ces 4 cœurs, offrirait 2 jours d’utilisation sans recharge grâce à une optimisation fine des accès réseau par le terminal.

Pas de charge à induction

« Nous faisons redescendre l’ADN de notre maîtrise du réseau pour améliorer l’usage de la batterie », résume un porte-parole. Quant à la charge, elle serait 25% plus rapide que chez la concurrence, selon le constructeur. En revanche, la charge par induction (sans fil) n’est pas au programme. Elle ne l’est pas plus sur l’Ascend Mate qui en impose avec son « plus grand écran du monde » (Huawei aime les superlatifs). Il sera lui aussi proposé nu à 399 euros à partir d’avril ou mai en France. Un écran taillé pour la vidéo, mais qui ne profitera pas des très hauts débits de la 4G.

« Pour nous, le marché du très grand écran est un marché de niche », concède Huawei. Et potentiellement dominé par les Galaxy Note de Samsung. « Cela nous permet de montrer ce que l’on sait faire et apporte une belle image de marque. »

De l’entrée de gamme à 129 euros

Plus haut de gamme, le D2 se distingue par une coque en aluminium, résistante à l’eau, une batterie de 3000 mAh et un capteur 13 millions de pixels, notamment. Non LTE, il ne seraa priori pas distribué en France. Il vient avant tout attaquer l’iPhone sur le marché chinois où il est proposé autour de l’équivalent de 500 euros quand le terminal d’Apple frôle le double, selon Huawei.

Autres lancements attendus, en France, les moyen et entrée de gamme G510 et Y300 respectivement. Le premier est un 4,5 pouces qui s’inscrit comme le successeur duHonor qui devrait être proposé autour de 200 euros. Pour moins de 130 euros, avec sa résolution 480 x 320 points et son processeur double cœur, le second entendra « faire la majorité de ce dont on a besoin ».

Huawei ira-t-il sur l’offre Firefox OS comme son homologue ZTE, notamment ?« S’il y a une vraie demande, on travaillera avec. » Wait and see…

MWC 2013 : Cellebrite répare les téléphones à distance

Cellebrite profite du Mobile World Congress 2013 de Barcelone (MWC) pour annoncer une nouvelle solution de diagnostique pour smartphones. BaptiséeDiagnostic Multi Canaux, la solution étend les capacités de la plate-forme de services et diagnostics Touch du constructeur (présentée au MWC 2012) à la prise en charge à distance des terminaux.

La nouvelle offre permettra d’effectuer un diagnostique du téléphone à distance par les centres d’appel des opérateurs. Mieux, l’utilisateur lui-même pourra effectuer un auto-diagnostic depuis une application installée sur l’appareil ou en suivant les instructions fournies depuis un portail web d’auto-assistance.

Deux services qui s’ajoutent à celui d’auto diagnostique disponible en points de vente. 25 millions d’économies

Ce service vise à réparer, localement, les problèmes non matériels et éviter ainsi d’avoir à envoyer l’appareil au SAV. Application qui bogue, problème d’accès réseau, besoin d’un plug-in, nécessité de mise à jour de l’OS, etc., selon Cellebrite le problème que rencontre un téléphone est logiciel dans 60% des cas. Et, donc, facilement réparable par l’utilisateur lui-même s’il est bien accompagné.

La solution vise donc à offrir un gain de temps considérable pour résoudre un certain type de panne et éviter les 3 jours minimum nécessaires d’aller-retour au SAV de l’opérateur ou du constructeur. De quoi générer de substantielles économies. Jusqu’à 25 millions d’euros par an pour les opérateurs, selon Cellebrite. L’utilisateur final appréciera, pour sa part, le fait de conserver son terminal habituel.

Crédit photo © Yuri Arcurs – Shutterstock

Lookout renforce la confidentialité des smartphones Android

L’éditeur californien de solutions de sécurité pour smartphones et tablettesLookout vient d’enrichir son offre avec deux nouvelles fonctionnalités : Lock Cam et Lock Screen.

Lock Cam vise à repérer les éventuels usurpateurs (voleur ou utilisateur indiscret) d’un smartphone. Après trois tentatives de déverrouillage de l’appareil, l’application prend discrètement une photo de l’usurpateur et l’envoie par e-mail au propriétaire de l’appareil complété de sa position géographique.

Des indiscrétions proches

Proposé gratuitement, Lock Cam ne fonctionne qu’avec les terminaux disposant d’une caméra frontale, sous Android 2.3 et plus, et, bien évidemment, verrouillés. Elle sera donc inutile aux 66% d’utilisateurs qui n’appliquent aucune protection (mot de passe, schéma de verrouillage ou code pin) sur leur téléphone, selon une étude conduite en début d’année par ICM Research auprès de 2000 mobinautes britanniques.

Pourtant, l’étude nous apprend que la plupart des cas d’indiscrétions sont effectués par des proches : 48% par leur conjoint/partenaire ; 29% par un ami ; 23% par un membre de la famille (dont 18% d’enfants). Message personnalisé

Capturer la trombine de son voleur, c’est bien, mais ça ne rapporte pas l’appareil. C’est pourquoi Lookout propose Lock Screen. Cette fonctionnalité permet d’activer, à distance depuis un autre smartphone ou tablette via le site Lookout.com, l’affichage d’un message personnalisé de 300 caractères visant à aider à récupérer l’appareil (du type « Si vous trouvez ce téléphone merci de m’appeler au… »). Les voleurs y seront-ils sensibles ? Rien n’est moins sûr.

Lock Screen est proposé dans la version premium de Lookout Mobile Security proposée pour 2,49 euros par mois. Les clients Orange qui achèteront un smartphone devraient en bénéficier automatiquement puisque l’opérateur a passé un partenariat avec Lookout en début d’année.

Archos lorgnerait du côté des smartphones Android

Après HP Android devrait bénéficier d’un nouveau partenaire notable en la personned’ . C’est du moins ce que révèle le site spécialisé MiniMachines.net.

Selon lui, le constructeur français lancera trois smartphones, sous Android 4.0 et 4.1 selon les modèles. Lesquels viseraient à couvrir l’ensemble des segments de marché tout en se voulant très compétitifs.

Le site évoque des smartphones dotés d’écrans de 3,5, 4,8 et 5,2 pouces en mono, double et quadri cœur pour des tarifs ne dépassant pas les 250 euros (bien que celui du modèle haut de gamme reste inconnu).

L’entrée de gamme très agressif

Le modèle d’entrée de gamme serait proposé au tarif très agressif de 90 euros. Archos pourrait ainsi jouer la carte du volume pour se faire une place sur le marché Android, première plate-forme de l’industrie mobile avec près de 70% des parts au 4e trimestre 2012.

Mais le constructeur devra alors se frotter à nombre d’acteurs bien installés comme les Chinois ZTE et Huawei, Alcatel One Touch, voire de nouveaux entrants comme Wiko, sans oublier Samsung. Pourra-t-il jouer sur sa seule marque pour se distinguer ? De plus, si Android a connu une forte croissance ces deux dernières années, celle-ci risque de se tasser suite à l’arrivée de Windows Phone 8 et BlackBerry 10. Sans commentaires

De son côté, Archos se refuse à tous commentaires. Il n’en reste pas moins que, après avoir investi le secteur des tablettes sous Android, il ne serait pas incohérent qu’Archos cherche un nouveau levier de croissance du côté des smartphones.

L’entreprise d’Henri Crohas en a bien besoin face au recul de son chiffre d’affaires annuel de 10% au troisième trimestre 2012.

Crédit photo © Androgen

En images – Les smartphones à moins de 100 euros des opérateurs mobiles…

Les smartphones s’emparent du marché mobile en 2013

Pour la première fois depuis 2009, le marché mondial des ventes de terminaux mobiles a décliné en 2012. Près de 1,75 milliard de téléphones ont été vendus au cours de l’année contre plus de 1,77 milliard en 2011. Soit un recul annuel de 1,7%, souligne le Gartner.

Un déclin essentiellement provoqué par le recul des ventes de téléphones basiques au profit des smartphones. Au quatrième trimestre 2012, ces derniers ont bénéficié d’une croissance annuelle de plus de 38% pour plus de 207 millions d’unités distribuées. À l’inverse, avec 264,4 millions sur la même période, les « feature phones » reculent de 19,3%.

1 milliard de smartphones en 2013

Une tendance qui va s’accentuer en 2013, selon le cabinet d’études. Avec 1 milliard d’unités attendues, les smartphones devraient constituer la majorité du marché l’année prochaine pour un volume global attendu de 1,9 milliard de téléphones.

La tête du classement mondial n’a pas évolué depuis 2011. On y retrouve, dans l’ordre, Samsung, Nokia et Apple avec 384,6, 334 et 130 millions de terminaux respectivement vendus. Soit 22%, 19% et 7,5% du marché. Mais si Nokia conserve sa deuxième place, ses ventes continuent à chuter (422 millions en 2011) malgré le bon démarrage des Lumia sous Windows Phone 8. Tout comme celles de LG (de 86 millions à 58) BlackBerry/RIM (de 51 à 34), (40 à 34) et HTC (43 à 32). De leurs côtés, ZTE, Huawei et TCL (Alcatel One Touch) progressent et possèdent désormais 3,9%, 2,7% et 2,1% du marché respectivement.

La force des marques

« Aucun constructeur ne peut prétendre à la troisième place dans les ventes mondiales de smartphones, commente Anshul Gupta, analyste principal au Gartner. Le succès d’Apple et de Samsung est basé sur la force de leurs marques autant que sur leurs produits. Leurs concurrents directs, y compris ceux qui proposent produits comparables, peinent à atteindre le même niveau d’appréciation de leur marque auprès des consommateurs, qui, dans un environnement économique difficile, optent pour des produits moins chers plus que liés à la marque. » D’où les succès des constructeurs chinois et des Alcatel One Touch.

La tendance est particulièrement sensible en fin d’année. Huawei s’est ainsi classé 3e vendeur de smartphones au quatrième trimestre avec plus de 27 millions de terminaux vendus (+74%). Fort des nouveaux Ascend D2 et Mate présentés lors du CES 2013, le constructeur pourrait asseoir sa marque cette année et prétendre à une place sur le podium.

70% pour Andoid

Un marché du smartphone détenu à 69,7% par Android en matière de plate-forme en fin d’année. Soit une progression notable annuelle de près de 88%.

Sans surprise, iOS conserve la seconde place, mais perd du terrain avec 20,9% contre 23,6% un an plus tôt. BlackBerry tombe de haut (3,5% contre plus de 8% en 2011) ce qui profite partiellement à Windows Phone qui atteint les 3% (contre 1,8% précédemment). En fin de vie, Samsung Bada et Nokia Symbian n’occupent plus respectivement que 1,3 et 1,2% des parts de marché.

Si 2013 va se concentrer sur l’offre smartphone, celle-ci verra également l’arrivée de nouveaux acteurs. Les offres Firefox OS, Ubuntu Mobile et Samsung Tizen devraient émerger en cours d’année même s’ils n’adresseront que des marchés de niche. Dans un premier temps.

Crédit photo © Rido – Fotolia.com Nouvelle gamme Optimus L Series II chez LG en vue au Mobile World Congress

À l’occasion du Mobile World Congress fin février à Barcelone (MWC), LG dévoilera sa nouvelle gamme de smartphones Optimus L Series II. Objectif : prolonger en 2013 le succès des Optimus L3, L5, L7 et L9 qui se sont vendus à plus de 10 millions d’exemplaires en 2012.

Les premiers terminaux L3 (3,2 pouces), L5 (4 pouces) et L7 (4,3 pouces) de la Series II s’illustreront par de nouveaux éléments de fabrication (bouton d’accueil éclairé par une LED, dos à effet radiant, montage sans couture…) et de nouvelles fonctionnalités (QuickMemo pour créer et partager des notes « graphiques », Quick Button pour configurer le lancement d’une application depuis un bouton du téléphone, et 3 options Safety Care pour les cas d’urgence) en plus des utilitaires précédents (QSlide et QuickTranslator).

Premier smartphone commercialisé, en Russie cette semaine, le L7II embarque une puce double cœur à 1 GHz (Qualcomm MSM8225), 768 Mo de mémoire vive et 4 Go de stockage (extensible par micro SD) derrière un écran IPS de 4,3 pouces. Caméra 8 mégapixels et batterie 2460 mAh sont également attendues pour ce terminal sous Android Jelly Bean 4.1 dont le prix n’est cependant pas précisé. Soit le haut du panier de cette série par laquelle LG adresse le marché du milieu de gamme.

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Dossier : le nouveau départ BlackBerry 10

2013 signe un nouveau départ pour BlackBerry qui a lancé sa nouvelle plate-forme, BlackBerry 10, et ses nouveaux terminaux dédiés le 30 janvier dernier. Le constructeur canadien a d’ailleurs profité de l’occasion pour renouveler son identité sans toutefois renier le passé. Adieu RIM (Research In Motion), bonjour BlackBerry.

Un tournant décidé par la direction de l’entreprise il y a bientôt 2 ans avec lerachat de QNX Systems dont le système d’exploitation temps réel fonde la base de la nouvelle plate- forme de BlackBerry et qui est arrivé à son apogée fin janvier. Depuis, les actualités autour du constructeur se multiplient. Nous vous proposons de les retrouver à travers ce court index des articles afférents.

Les annonces autour de BlackBerry 10…

RIM inaugure BlackBerry 10 avec les Z10 et Q10 RIM annonce son Enterprise Service pour BlackBerry 10 Le BlackBerry Q10 annoncé pour mai ou juin aux États-Unis Le BlackBerry Z10 en images BlackBerry App Word s’ouvre aux contenus multimédias

… et les spéculations

RIM n’exclut pas de vendre BlackBerry 10 sous licence Six terminaux BlackBerry 10 en vue en 2013

BlackBerry 10 sauvera-t-il BlackBerry ?

BlackBerry 10 : les 5 points qui changent la donne « BlackBerry 10 ne va pas sauver RIM » Smartphones : 2013 profitera à Windows Phone et BB10

La communauté des développeurs fortement mise à contribution

BlackBerry Jam Europe 2013 : « Développer des applications bien intégrées, sociales et belles » BlackBerry 10 capitalise sur les applications Android Unity fait une entrée remarquée sous BlackBerry 10 Les applications Android 4.1, bientôt sous BlackBerry 10 BlackBerry offre 12.000 Z10 rouges numérotés aux développeurs

Un dossier qui ne saurait être complet sans notre incontournable quiz

Quiz Silicon.fr – Connaissez-vous RIM et les BlackBerry ?

Le BlackBerry Q10 annoncé pour mai ou juin aux États-Unis

Sans donner de date précise, les dirigeants de BlackBerry (ex-RIM) évoquaient la disponibilité du Q10 pour le premier semestre. Au détour d’un communiqué, on apprenait que le premier terminal BlackBerry 10 (BB10) à clavier physique serait disponible à partir d’avril prochain. Mais sans en préciser les marchés de lancement.

Visiblement, les États-Unis ne seront pas la priorité du constructeur canadien. Dans une interview donnée à l’Associated Press, le PDG Thorsten Heins a déclaré que le terminal ne serait disponible que 8 à 10 semaines après le lancement du tout tactile Z10, prévu en mars sur ce marché. Soit une disponibilité attendue entre la mi-mai et début juin.

BlackBerry dépendant des opérateurs

En fait, le lancement du Q10 sur le territoire américain dépendra de la volonté des opérateurs mobiles locaux plus que de celle du constructeur qui évoque des procédures de test contraignantes et longues.

De plus, BlackBerry a perdu pied aux États-Unis où, selon Kantar Worldpanel ComTech, les terminaux du Canadien n’occupaient plus que 1,1% du marché au 4e trimestre 2012 contre plus de 6% un an auparavant. Essentiellement au profit de l’iPhone. De là à penser que le lancement américain du Q10 dépende des résultats du Z10…

Des premiers résultats encourageants

Au Royaume-Uni et au Canada, où le Z10 est commercialisé depuis une semaine environ, les premiers résultats seraient très encourageants. « C’est au-delà de nos attentes », a déclaré Thorsten Heins.

Les revendeurs britanniques frôleraient la rupture de stock, selon le dirigeant. De son côté, l’opérateur canadien Rogers Communications a déclaré avoir vendu plus de Z10 qu’aucun autre terminal BlackBerry auparavant.

En France, le Z10 devrait débarquer le 13 février chez Virgin Mobile et le 25 chez Phone House.

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Le BYOD profite à l’iPhone

L’iPhone a de l’avenir en entreprise. Si aujourd’hui 16% des salariés déclarent exploiter le smartphone d’Apple dans le cadre d’usages professionnels, ils sont 33% à le citer comme leur prochain terminal de prédilection.

Du moins selon la seconde édition annuelle de l’étude « Forrsights Workforce Employee Survey » de Forrester qui a interrogé plus de 9700 salariés de PME dans 17 pays dans le monde, dont la France, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Royaume-Uni ou encore l’Allemagne, afin de prendre la température face au phénomène du BYOD. « 208 millions d’employés [utilisant leur terminal mobile pour travailler] veulent un iPhone », note l’analyste qui a concentré son étude sur le 4e trimestre 2012. L’iPhone pourrait donc bien voler la vedette aux offres Android, un OS qui évoluera pour sa part de 18% à 22%, selon les intentions recueillies par le cabinet d’études.

Notons la percée des Windows Phone qui, bien qu’en retrait sur les leaders, passera de 3% à 10%. En revanche, l’usage des BlackBerry resterait stable à 7%.

Notons néanmoins que l’enquête a été réalisée avant la sortie, le 30 janvier dernier, de l’offre BlackBerry 10, taillée pour redonner un coup de fouet au constructeur canadien sur le marché mobile. Il sera intéressant de regarder les chiffres du 1er trimestre 2013. Et d’en profiter pour les comparer aux attentes des salariés des grandes entreprises.

Les tablettes Windows s’imposent

Surprise en revanche sur le marché des tablettes où l’offre Windows s’imposera pour 32% des ‘intentionnistes’ contre 2% aujourd’hui. Ce qui pourrait potentiellement réunir 200 millions de salariés.

L’iPad y perdra de sa superbe sans y laisser des plumes puisque la part des utilisateurs attirés par les usages professionnels de la tablette devrait passer de 12% à 26%. Android profitera également de la croissance du marché puisque 12% des sondés espèrent faire du petit robot vert leur prochain environnement de travail sur tablette, contre 5% aujourd’hui.

En France, environ un quart des 800 professionnels interrogés utilisent leur smartphone pour des usages professionnels. L’iPhone s’impose auprès de 36% d’entre eux, contre 32% pour Android et 17% pour BlackBerry. Le taux de ceux qui travailleront sur leur smartphone à l’occasion du renouvellement de son prochain renouvellement devrait atteindre les 65%, toujours selon Forrester. Windows Phone boudé en France

Et parmi eux, 20% se tourneront vers l’iPhone alors que 15% regarderont du côté d’Android. En revanche, seuls 7% s’intéresseront à l’offre BlackBerry. Une offre, répétons-le, antérieure à l’annonce de la nouvelle plate-forme qui pourrait bien changer la donne. Windows Phone reste en retrait avec 4% des professionnels ayant l’intention d’en faire leur prochain smartphone.

Notons encore que, fin 2012, 29% des salariés interrogés déclarent exploiter au moins trois terminaux et de nombreuses applications pour travailler, de n’importe où, n’importe quand. Un chiffre en augmentation sensible au regard des 23% de 2011. Et le nombre de tablettes utilisées à des fins professionnelles devrait s’élever à 905 millions d’ici 2017. « La tendance au travail n’importe où n’importe quand ne fait que commencer », conclut Forrester.

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BlackBerry Jam Europe 2013 : « Développer des applications bien intégrées, sociales et belles »

« C’est un nouveau chapitre pour BlackBerry », a lancé Steven Bates, le patron de BlackBerry (ex-RIM) Royaume-Uni sur la scène d’Amsterdam où le constructeur canadien tient, les 5 et 6 février, la deuxième édition européenne du BB Jam. Une conférence développeurs qui, cette année, était “sold out” témoignant de la forte attente des développeurs face au nouvel environnement que le constructeur a lancé la semaine dernière avec l’annonce officielle de BB10.

Il est certain que BlackBerry joue un peu son va-tout avec BB10 pour retrouver de sa superbe sur le marché des mobiles. L’adhésion des développeurs est donc un point crucial de la nouvelle stratégie. Steven Bates les a rassurés en affirmant que« les premiers retours sur le Z10 sont très encourageants » au Royaume-Uni (où le terminal est commercialisé depuis le 30 janvier) et que « les préréservations affluent sur les autres marchés ».

Tirer parti des fonctions intégrées

Rien qu’en France, tous les opérateurs, à l’exception de Free Mobile, ont ouvert les précommandes du Z10. Virgin Mobile devrait le lancer le 13 février prochain et Phone House le distribuera à partir du 25. Le patron de l’Angleterre a ensuite cédé sa place au facétieuxAlec Saunders. Le responsable chargé des relations avec les développeurs et l’écosystème (vice president of Developer Relations and Ecosystem Development) a successivement invité nombre d’intervenants à le rejoindre sur scène pour rappeler combien BlackBerry, l’entreprise, avait réinventé l’offre BlackBerry, la plate- forme.

Vivek Bhardwaj, responsable des développements applicatifs, a ainsi insisté sur la capacité que BB10 offre aux développeurs de tirer parti des fonctionnalités intégrées de l’OS grâce au framework Cascades. Ainsi, le partage d’un contenu peut s’appuyer sur le Hub, l’agrégateur des flux sociaux et de messagerie. Ou encore exploiter le Flow pour enrichir la navigation au sein d’une application, et donc ses fonctionnalités.

Pousser les applications natives

À condition de proposer des applications natives, donc particulièrement taillées pour le nouvel environnement. « Développer des applications bien intégrées, sociales et belles », a d’ailleurs été son mot d’ordre.

Un mot d’ordre que nombre d’entreprises ont entendu, comme en a témoigné Greg Merten. « Nous attirons les plus grands partenaires européens ,» a déclaré le responsable Alliance et Business Developpment pour la zone EMEA. L’idée étant de proposer le Top 100 des principales applications locales permettant ainsi de pouvoir offrir un environnement applicatif familier aux nouveaux utilisateurs. Pour ne citer que le cas de la France Voyages-sncf.fr, Dailymotion, Allo Ciné, Elle, Europe1, Adopte Un Mec ou Sport Auto figurent parmi la trentaine d’applications disponibles au lancement de BB10.

« Le lancement d’une nouvelle plate-forme est toujours une opportunité unique qu’il ne faut pas laisser passer », a-t-il conclu. Figurer parmi les premiers acteurs de l’offre ouvre l’opportunité de constituer une audience rapidement. Les développeurs ne s’y sont pas trompés puisque BB10 a bénéficié de plus de 70.000 applications à son lancement.

38% des développeurs pour BB10

Un succès notable et unique dans l’histoire d’une nouvelle plate-forme (même si BlackBerry bénéficie d’une image forte à l’international), renforcé par un autre chiffre exposé par Alec Saunders selon Vision Mobile : 38% des développeurs d’applications mobiles considèrent BB10 comme leur plate-forme principale… juste derrière iOS (48%) et Android (44%). Le constructeur a encore de la marge pour s’imposer.

Dans ce cadre, le responsable a annoncé que la plate-forme de développement pour jeux mobile Unity supporte désormais BB10. Ce qui permet aux développeurs d’exporter directement leur code pour BB10 comme pour les autres environnements concurrents. Un bon point pour BlackBerry puisque Unity compte une communauté de quelque 10 millions de développeurs. BlackBerry 10.1 SDK

Enfin, la scène d’Amsterdam aura été l’occasion pour la firme canadienne d’annoncer la mise à jour des outils de développements. Le BlackBerry 10.1 SDK supporte notamment les fonctionnalités spécifiques au clavier du smartphone Q10. En particulier la fonctionnalité Type and Go qui, au fur et à mesure de la saisie du texte directement depuis l’écran d’accueil, retourne des résultats de recherche de manière dynamique. Le SDK permettra ainsi de gérer les requêtes comme des invites de commandes.

Le Q10 bénéficie, après le Z10, d’une campagne de promotion auprès des développeurs. Ces derniers sont ainsi invités à proposer leurs applications. Lesquelles auront ainsi une chance d’être mise en avant sur le BlackBerry World à l’occasion de la sortie du Q10 en avril prochain. Au boulot !

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Smartphones : 2013 profitera à Windows Phone et BB10

« 2013 devrait être considéré comme un succès relatif pour et BlackBerry, avance Aapo Markkanen, analyste senior chez ABI Research. D’ici la fin de l’année, nous nous attendons à avoir 45 millions de téléphones Windows Phone activés et une base installée de près de 20 millions de BlackBerry 10. »

Des chiffres néanmoins modestes en regard du1,4 milliard de smartphones qui auront été vendus au cours de l’année, toujours selon le cabinet d’analyses. Dont 57% des terminaux sous Android (et une bonne part pour Samsung) et 21% d’iPhones. Pour un marchéen hausse prévisionnelle de 44% par rapport à 2012.

Amorcer le marché

Des prévisions modestes, mais qui pourraient amorcer l’intérêt du marché pour les deux challengers. C’est en tout cas l’objectif des deux fournisseurs qui espèrent ainsi attirer, et conserver, l’attention des développeurs à mène d’alimenter la base applicative et, donc, répondre aux attentes des consommateurs.

« La plus grande crainte pour Microsoft et BlackBerry, c’est que les ventes initiales de leurs smartphones déçoivent et tuent l’intérêt des développeurs, ce qui fermerait alors effectivement la fenêtre d’opportunité du succès des ventes », estime l’analyste. Des bases installées suffisamment importantes

Mais, contrairement à nombre de ses confrères, Aapo Markkanen reste optimiste. « Notre point de vue est que les bases installées de cette ampleur seraient assez importantes pour garder ces deux acteurs sur le marché. »

Le soin apporté aux problématiques des développeurs lors de la conception de BB10 et Windows Phone 8, notamment par un élargissement de l’ouverture des systèmes, participe aussi de cette adoption.

Dans tous les cas, 2013 sera une année cruciale pour Microsoft et (désormais) BlackBerry (ex-RIM). Lesquels pourraient également faire une percée dans le monde des tablettes. Plus de 5,5 millions d’ardoises numériques sous Windows 8 devraient être distribuées sur le marché cette année.

Présence limitée dans les tablettes

Ce qui semble néanmoins peu en regard des 268 millions de ventes de tablettes attendues. Un marché en hausse prévisionnelle de 125% auquel ABI attribue 62% à iOS et 28% à Android.

Une estimation surprenante alors que, visiblement, Android vient de prendre le dessus sur iOS sur le marché des tablettes.

Crédit photo © Dusit – Shutterstock

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RIM inaugure BlackBerry 10 avec les Z10 et Q10

« Avec BlackBerry 10 nous entrons dans la transformation de notre business et de notre marque, mais surtout nous basculons de l’ère des communications à celle de l’informatique mobile. » Thorsten Heins a donc, comme prévu, officiellement lancé la nouvelle plate-forme de RIM (Research In Motion) depuis New York et en duplex vidéo dans 6 villes, dont Paris.

Après les remerciements d’usages, envers les partenaires et particulièrement les 12 000 salariés de la société (on sent que l’effort a été gigantesque), le PDG de RIM (Research In Motion) a présenté les nouveaux, et premiers, terminaux BlackBerry 10 : le tout tactile Z10 et sa version clavier Q10 (et non X10 comme le laissaient supposer les fuites). Ces terminaux sont construits autour d’un processeur double cœur 1,5 GHz avec 2 Go de mémoire et 16 Go de stockage (extensible via une carte microSD), avec, fait notable, un port micro HDMI.

Chez SFR et Orange

Doté d’un écran 4,2 pouces, le Z10 sera disponible courant février et mars selon les marchés. Pour la France, SFR et Orange devraient le proposer à partir de février dans le cadre de leurs offres 4G. Le terminal sera aussi distribué par Bouygues Telecom et Virgin Mobile, mais à des dates pour l’heure indéterminées.

L’offre tarifaire n’a pas encore été détaillée et dépendra des modalités stratégiques de chaque opérateur. À titre d’exemple, le Z10 sera proposé avec abonnement 3 ans chez un opérateur canadien pour 150 dollars. Le calendrier de sortie pour le Q10 n’a pas été dévoilé. Les inconditionnels du clavier physique attendront.

Vivek Bhardwaj, responsable des développements applicatifs, a rejoint Thorsten Heins sur scène pour démontrer les points différenciant de l’offre BlackBerry 10 par lesquels RIM espère regagner des parts sur le marché des mobiles.

Nouvelle interface Flow de navigation instantanée entre les applications, Hub de centralisation des flux de messagerie et réseaux sociaux, clavier prédictif et multilingue évolué, Balance pour la séparation des univers privés et professionnels, la vidéocommunication et le partage d’écran depuis BBM, fonctions photos avancées… Inutile de nous attarder sur ces caractéristiques nouvelles que nous avons déjà abordées ici et là.

En phase avec la concurrence

Notons que BB10 offre une nouvelle plate-forme qui rattrape largement celle de la concurrence de par une ergonomie d’usage bien pensée. « Une plate-forme conçue pour s’adapter à votre vie au sein d’un appareil unique » s’est réjoui Christophe Lefort, dirigeant de la filiale française et Europe de l’Ouest.

Outre la 4G et le NFC, les nouveaux terminaux BB10 supportent notamment le Bluetooth Smart qui permettra aux développeurs de proposer des applications à même de tirer profit des appareils de santé ou de sport dotés de fonctionnalités de mesures et analyses corporelles. Ou encore d’interagir avec des systèmes de télématique résidentiels ou dans l’habitacle automobile.« Une plate-forme taillée pour l’Internet des objets », comme l’a répété Thorsten Heins.

Une stratégie qui tend à montrer que la reconquête du marché par RIM passera bien par les utilisateurs finaux, qu’il faut séduire à coups d’innovations, et non par les entreprises dans lesquels les BlackBerry perdent de leur influence ces dernières années. Des utilisateurs qui profiteront de 70 000 applications, dont les incontournables Facebook, Twitter, Skype, LinkedIn et autres Angry Birds, au lancement de l’offre. « Nous lançons BB10 avec plus d’applications qu’aucune autre plate-forme à ses débuts », a déclaré Marty Mallick, responsable partenariats et développement. Alicia Keys ambassadrice

Et pour mettre toutes ses chances de son côté, RIM n’a pas hésité à embaucher Alicia Keys en tant que Global Creative Director de BB10. La chanteuse est montée sur scène déclamer tout l’intérêt qu’elle porte à son Z10. Autrement dit, une ambassadrice de charme de la marque qui personnifie parfaitement l’utilisateur de base de BlackBerry dans la mesure où, comme de nombreux clients déçus du manque d’innovations de BB7, elle aussi avait délaissé l’univers du constructeur canadien pour mieux y revenir aujourd’hui. Les clients tomberont-ils sous le charme de… BB10 ?

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