Valberg Et Haut-Var. Beuil, Guillaumes, Péone
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GUIDE PASCHETTA DES ALPES-MARITIMES :)" •"!i ' ir : V VALBERG (Beuil, Guillaumes, Péone) HAUT-VAR (Esteng, Pélens) GUIDE PASCHETTA DES ALPES-MARITIMES 1. Ski. II. Randonnées et Alpinisme : a) Tende, Gordolasque. b) Saint-Martin-Vésubie : 1. Circuits automobiles, Randonnées et Ascensions. 2. Alpinisme. Le massif de l'Argentera, par Michel Dufranc. c) Valberg, Haut-Var. d) Auron, Isola 2000, Haute-Tinée. III. Nice - Riviera-Côte d'Azur : 1. Notices Historiques et Artistiques. 2. Les Collines Niçoises, Circuits automobiles et Pro- menades à pied. IV. Histoire - Géographie - Toponymie. V. Collines Niçoises - Circuits automobiles et Promenades à pied. 1. Collines Niçoises, voir ci-dessus. 2. Autour de Cannes. 3. Autour de Menton, de Monaco et de Peira-Cava. CARTES - ESQUISSES PASCHETTA DES ALPES-MARITIMES (au 50.000e en 4 couleurs, en supplément du GUIDE DES ALPES-MARITIMES, éditées par Girard et Barrère 17, rue de l'Ancienne-Comédie, Paris) 1. VESUBIE (St-Martin-Vésubie, Castérine, Peira-Cava). II. TINEE - HAUT-VAR (Saint-Etienne-de-Tinée, Esteng, Beuil, Auron, Pélens, Valberg). III. ENVIRONS DE NICE (de Vence à la frontière italienne). GUIDE PASCHETTA DES ALPES-MARITIMES VALBERG (Beuil, Guillaumes, Péone) HAUT-VAR (Esteng, Pélens) par le Docteur Vincent PASCHETTA Président de la Fédération des Syndicats d'Initiative de la Riviéra-Côte d'Azur Président de la section des Alpes-Maritimes du Club Alpin Français 3e édition Fédération des Syndicats d'Initiative 32, rue de l'Hôtel-des-Postes NICE S 1972 Propriété littéraire de l'auteur Tous droits réservés PRÉFACE DE LA 3e ÉDITION La troisième édition a été entièrement refondue. L'ancien volume Haute-Tinée, Haut-Var, Haut-Verdon comprendra deux fascicules, l'un décrivant la région de Valberg et les montagnes du Haut-Var, l'autre consacré à Auron, Isola 2000 et les montagnes de la Haute-Tinée. Nous avons particulièrement développé les prome- nades à pied autour de Valberg et les excursions et circuits en automobile que l'on peut effectuer autour de cette station. Nous avons apporté un soin particu- lier aux tours d'horizon qui nous ont été souvent suggérés et qui ont le plus grand succès. La description de la montagne a été systématique comme dans les éditions antérieures, mais nous avons simplifié la description de certaines ascensions qui ne sont presque jamais effectuées, soit parce qu'elles se déroulaient sur un terrain défavorable, soit parce que la marche d'approche est démesurément longue. Contrairement aux massifs de roche compacte (gra- nitique, gneissique ou calcaire), les escalades sur roche délitée sont souvent très délicates non par leur difficulté mais par leurs dangers objectifs. C'est la raison pour laquelle nous avons réduit les descriptions de ce genre d'ascension. Par contre les randonnées sont partout très belles, grâce au relief varié et tour- menté que présente ce massif et nous les avons dé- crites avec le plus grand soin. Nous avons édité de très nombreux croquis car ceux-ci sont souvent plus utiles qu'une longue description. Ce guide a donc été conçu dans le même esprit que ceux des autres val- lées et nous espérons qu'il recevra le même accueil favorable des touristes. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Chaque itinéraire est décrit au départ d'un point précis et une référence est fournie pour chacun des points de départ. Pour les routes, les kilomètres totaux sont donnés dans la marge gauche, les kilomètres partiels sont dans le texte. Pour les itinéraires à pied, nous donnons chaque fois les horaires partiels et nous leur ajoutons les horaires totaux depuis le point de départ. A la descente, il faut compter 45 min. pour 1 heure de montée. La montée s'effectue environ à 300 mètres à l'heure sur un sentier, de 350 à 400 m. sur les pentes plus inclinées. Nous donnons la dénivellation totale cha- que fois que cela peut être intéressant. Abréviations. dr. = droite ; g. = gauche. A dr. et à g. s'applique à dr. ou à g. du touriste qui marche, mais rive dr. ; rive g. s'applique à la rive du vallon dans le sens de l'écoulement de eaux. Ainsi, la rive dr. est à g. du touriste qui remonte un vallon, mais elle est à dr. de celui qui le descend. N., E., S., W., etc. = Nord, Est, Sud, Ouest, etc. Le signe W. (Ouest) est international, il évite la confusion avec le signe 0. (Ost = Est) de la langue allemande. 4. = heure ; min. — minute ; m. = mètre. desc. = descente, descendre. trav. = traversée, traverser. Toponymie. — Nous avons adopté la toponymie de la carte de l'Institut Géographique National au 20/25.000e. Cette topo- nymie a été parfaitement mise au point par nos cartographes modernes et de plus elle est officielle. Elle a fait table-rase des « erreurs » des cartes E.M.F. qui ont reproduit dans un document français des noms écrits exactement dans des documents italiens rédigés pour un public de langue italienne mais non valables pour un document fran- çais. En effet, le topographe écrit un nom qui sera reproduit sur les panneaux indicateurs et ce nom sera prononcé par des personnes qui ignorent complètement la langue provençale. Ainsi les voyelles terminales muettes qui ont soit le a soit le o (et on ne sait pas trop laquelle des deux voyelles est l'exacte, car dans les anciens documents on trouve souvent les deux alternativement), ne sont pas comprises du public qui ne con- naît que le e. Le résultat est que ce public accentue malen- contreusement chaque fois la syllabe muette. Comme l'accent tonique d'un mot est capital, il faut pour que cet accent reste à sa place et qu'il ne soit pas dévié vers la syllabe muette devenue accentuée, que cette syllabe muette soit écrite e par le topographe et par les auteurs des guides et des cartes. Le problème est beaucoup plus difficile pour les diphton- gues, car le public les ignore également et si on écrit par exemple Bau, on entendra le son bô ; si on écrit Baou, on entendra Ba-ou'. Peut-être le ao (Bao) serait la meilleure graphie topographique de cette diphtongue. La région de nos Alpes utilise beaucoup le chuintement du c. Les Italiens l'avaient écrit correctement Ci (Cians), mais les Français doivent écrire Ch ou Chi, car le Ci se lit Si. Les anciens documents du XVIII, et du XVIIIe siècle écrivent pres- que toujours Chi-, parfois Ch- (qui est la forme orthographique correcte de la langue provençale), même si le contexte était écrit en langue italienne. Ce n'est que vers le milieu du XIXe siècle que le Ci se généralisa dans le Comté de Nice sous l'influence de la Restauration sarde. L'I.G.N. a fait un retour en arrière, mais certains noms déformés sont devenus trop connus et elle a cru devoir les conserver. C'est pourquoi on parle encore aujourd'hui des Gorges du Cians au lieu du Chians de 1721 ou du Chans du XIe siècle. I.G.N. a gardé Concias alors qu'on lisait Conchos en 1697 (Mis. Gén.). Grâce à I.G.N., la Ciarnaja est redevenue Char- naye (Charnaille en 1764), confirmé par la prononciation locale et le Ciastellan redevenu Chastellan comme en 1760, où tout le monde pourra reconnaître facilement la racine chastel = château, les rochers du sommet simulant les ruines d'un châ- teau. De même le vallon de la Ciallandra quittera les draps de son lit pour reprendre sa forme originelle de Challandre, écrit alors Chiallandre, chuintement du calandre = alouette, gelée blanche, qui localement se termine par un son intermé- diaire entre le o sourd et le a qui ressemble à un o, le seul point important de ce toponyme étant que l'accent tonique reste sur — landr —. Par contre nous écrivons en italien, sous la forme italienne, tous les noms de lieux traversés par nos circuits qui empiètent sur l'Etat voisin. La forme de ces noms écrits dans notre texte correspond donc à celle qu'on pourra lire soit sur les poteaux indicateurs, soit sur les cartes italiennes. Altitudes. — Toutes les altitudes sont celles de la dernière édition de la carte I.G.N., 20/25.000". EQUIPEMENT Quoiqu'on soit dans les Alpes méridionales, il est indis- pensable d'avoir un équipement de haute montagne avec des vêtements de laine et un bon anorak. Ne pas se fier au chaud soleil du Midi. Le mauvais temps peut venir très vite et il amène avec lui des FROIDS RIGOUREUX, principalement dans les demi-saisons. Il y a souvent de la neige au printemps et un piolet peut être indispensable. Nous conseillons le petit piolet de format type 4. Une boussole sera indispensable pour se diriger dans le brouillard et éviter des barres dangereuses. Un altimètre peut aussi être très utile. CARTOGRAPHIE 1° Pour les itinéraires routiers : utiliser la carte Michelin au 17100.000e, n° 195, malheureusement elle s'arrête au niveau de St-Etienne-de-Tinée. Pour les excursions situées plus au N., en particulier celles empiétant sur les vallées de Barce- lonnette et de Vinadio. utiliser la carte Michelin au 1/200.00oe, n° 81. 20 Pour les itinéraires à pied : la « nouvelle » carte I.G.N. au 1750.000e est excellente (Feuilles Puget-Théniers, St-Etien- ne-de-Tinée), Larche, Barcelonnette et Allos Le 1/25.000* donne une représentation plus détaillée, mais chaque feuille est divisée en 8 parties. La carte Paschetta schématique au 1/50.000, en 5 couleurs, donne une bonne vue d'ensemble et de détail de la région ;; décrite. j La Haute Vallée du CIANS VALBERG BEUIL - GUILLAUMES - PEONE La haute vallée du Cians (1) est un large plateau mamelonné, couvert d'alpages ombragés, surtout de mélèzes.