Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO

Current concepts in corneal transplantation Ein Paradigmenwechsel: Beurteilung des Sehnervenkopfes 16. Lucerne Eye Meeting ‒ Die Oberfläche, nicht nur oberflächlich betrachtet Que se passe-t-il à l’hôpital Triemli ? Dr Jenny, membre honoraire de la SSO

ISSN 1420-6838 ‒ ISSN 2296-679X Editorial 411

Eile mit Weile Hâte-toi lentement

Hannes Wildberger, Zürich Hannes Wildberger, Zürich

In Zeiten des Femtosekunden-Lasers À l’époque des lasers femtosecondes, il scheint es so, dass ab sofort eine Maschine semble qu’une capsulotomie peut être ef- eine tadellose Kapsulotomie durchführen fectuée de manière impeccable par une kann, sodass OphthalmochirurgInnen machine, alors que les chirurgiens ophtal- diesen Vorgang nicht mehr selbst manuell mologues n’ont plus besoin de maîtriser beherrschen müssen. cette opération manuellement. Wie wichtig sind heute noch manuelle Fä- Quelle est l’importance encore à l’heure higkeiten und ihr Erwerb im jüngeren Al- actuelle des aptitudes manuelles et leur ter, um Anforderungen im Berufsleben acquisition dans le jeune âge afin de faire gewachsen zu sein? Reicht angeborenes Talent in technischen face aux exigences de la vie professionnelle ? Le talent inné en ma- Dingen aus oder sollten Kinder gezielt lernen, manuell-prak- tière de technique, suffit-il, ou les enfants devraient-ils apprendre tisch-schöpferisch zu arbeiten? Braucht speziell die Augenheil- à travailler manuellement, pratiquement et créativement ? L’oph- kunde besonders manuell geschickte und schon früh darauf trai- talmologie, a-t-elle besoin de personnes particulièrement habiles nierte Menschen? Wir wissen, dass man hier nur spekulieren manuellement et entraînées déjà précocement ? Nous savons que kann, denn es wird immer Menschen geben, welche bei entspre- nous ne pouvons que spéculer ici, parce qu’il y aura toujours des chend hoher Motivation auch draussen in der Praxis lernen, ex- gens qui grâce à leur forte motivation apprendront sur le terrain zellente Dinge mit ihren Händen zu verrichten. Doch eine frühe su point de vue pratique afin de réaliser des exploits et des choses Weichenstellung ist sicherlich nicht überflüssig. magnifiques avec leurs mains. Cependant, une préparation dans Nach dem Werkunterricht in der Primarschulstufe bleiben ma- un stade précoce n’est assurément pas une mauvaise chose. nuelle Fähigkeiten oftmals unbenutzt. Die Folge könnte sein, Après les cours de travaux manuels au niveau de l’école primaire, dass auch grundsätzlich begabte und manuell rasch lernfähige des compétences manuelles restent souvent inutilisées. Le résul- ophthalmologische Kandidatinnen und Kandidaten bei der Viel- tat pourrait être que les candidats à exercer l’ophtalmologie, fon- zahl praktisch-manueller Anforderungen eine unnötig verzöger- damentalement talentueux et avec une capacité d’apprentissage te Lernkurve aufweisen. rapide des techniques pour faire face aux nombreux défis et exi- Ist ein frühes manuelles Training für die spätere Eignung in ei- gences en matière de dextérité de celle-ci, subissent un retard inu- nem praktisch-manuellen Beruf wünschenswert? Das ist natür- tile dans leur courbe d’apprentissage. lich eine grundsätzliche soziologische Frage innerhalb der Fami- Une formation manuelle tôt, est-elle souhaitable pour l’aptitude lie, die erst im Moment der beruflichen Entscheidung bedeu- ultérieure dans métier pratiquement manuel ? C’est bien sûr une tungsvoll wird. Die Mädchen übten sich früher im Stricken und question sociologique fondamentale au sein de la famille, qui ne Sticken, die Knaben hantierten mit Meccano und Laubsäge. sera importante qu’au moment du choix de carrière profession- Darf das heute noch sein? Kürzlich verfolgte ich eine Good-Mor- nelle. Les filles apprenaient autrefois déjà dans leur jeune âge à ning-UK-Sendung der BBC, in welcher Psychologinnen unent- tricoter et à broder, les garçons étaient occupés avec leurs mecca- schieden die Frage diskutierten, ob angesichts der Gender-Har- nos et leur scie à découper. Doit cela se poursuivre ainsi au- monisierung auch alle Kinder dasselbe Spielzeug bekommen jourd’hui ? Récemment, j’ai regardé une émission télé de la BBC sollten. dénommée «Good Morning UK» dans laquelle des psychologues Im heutigen Werkunterricht mit gemischten Gruppen wird dem se posaient la question de savoir si les enfants devaient recevoir les Rechnung getragen. Eine Werk- mêmes jouets en vue de l’égalité lehrerin in der Primarschule ei- et harmonisation des sexes. ner Goldküstengemeinde äu- Dans les classes de travaux ma- ssert sich folgendermassen: Un- nuels actuelles organisées en terrichtet werden Schülerinnen groupes mixtes, on suit ce prin- und Schüler von der 2. bis 6. cipe. Une enseignante de tra- Primarklasse, in durchgehenden vaux manuels dans une école 2 – 3 Stunden pro Woche in primaire d’une communauté des Kleingruppen. Dieser Unter- la Gold Coast zurichoise s’est richt umfasst für alle ein Spekt- exprimée comme suit : Nous en- rum von Nähen über mechani- Das Spiel «Eile mit Weile», von meinem Sohn vor knapp 20 Jahren seignons à des élèves, à des filles sche Holzarbeiten, Linolschnitt im Werkunterricht der 5. Primarschulklasse mit Laubsäge und et à des enfants, entre la deu- bis zu Töpferarbeiten. Im Kurs- Pinsel gebastelt. xième et sixième classe de l’école raum steht eine grosszügige Le jeu « Hâte-toi lentement » de mon fils il y a près de 20 ans dans le primaire, dans des cours en un Auswahl von Werkzeugen zur cours de travaux manuels de la cinquième classe de l’école primaire seul bloc qui dure entre deux et Verfügung. Ein Hauptpro- bricolé avec scie et pinceau. trois heures par semaine en

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blem sei die geringe Ausdauer der Kinder. Sie seien zu schnell mit petits groupes. Ces cours comprennent pour tous et toutes, un sich zufrieden und wollten rasch ein Resultat sehen. Ein Projekt éventail d’activités qui va des travaux de couture, aux travaux mé- über mehrere Wochen, das Verantwortung und Langatmigkeit caniques avec le bois, passant par la gravure sur linoléum et la po- erfordert, sei den Kindern ein Graus. Unterstützung und Wert- terie. Dans la classe où ont lieu les cours, il y a une ample sélec- schätzung dieser praktischen Ausbildung von Seiten des Eltern- tion d’outils à disposition. Un des problèmes majeurs est la faible hauses halten sich leider ebenfalls in Grenzen. endurance des enfants. Ils sont trop rapidement satisfaits d’eux- Ausserdem scheinen auch musische Aspekte in der Schulbildung mêmes et souhaitent voir rapidement des résultats. Un projet bedeutungsvoll zu sein: Eine Kinderzeichnungs-Langzeit-Studie s’étendant sur plusieurs semaines qui exige de la responsabilité et am Zürcher Kinderspital zeigt nicht nur die Reife des inhaltli- de la longue haleine, est pour les enfants une horreur. Le soutien chen Reichtums einer Zeichnung, sondern auch, ob beim Kind et l’appréciation que les parents ont pour cette formation pra- eine technisch-manuelle Fertigkeit zum Zeichnen vorliegt, wel- tique sont, malheureusement, aussi assez limités. En outre, il che natürlich nicht genderspezifisch ist (Oskar Jenni und Roger semblerait que les aspects artistiques de l’éducation soient aussi Nickl, Von Kopffüsslern und Menschen. Magazin der Universi- significatifs : Une étude à long terme à l’Hôpital de Zurich des tät Zürich, Mai 2013). Es erscheint so, dass Kinder wohl nicht dessins faits par un enfant montre, non seulement la maturité de «automatisch» manuell geschickt sind, sondern sich diese Hand- la richesse du contenu d’un dessin, mais aussi, si l’enfant possède fertigkeit trainieren lässt. une habileté manuelle technique pour le dessin, ce qui n’est évi- Manuelle Fähigkeiten sind auch mit einem Musikinstrument demment pas spécifique au sexe (Oskar Jenni et Roger Nickl, trainierbar. Musik muss früh geübt werden. Im Gespräch mit «Sur les céphalopodes et humains», Magazine de l’Université de unserem Kollegen Armin Junghardt in Baden erfuhr ich, dass er Zurich en mai 2013). Il semblerait que les enfants ne soient pro- seit dem 12. Lebensjahr Oboe spielt und dass er für Fortschritte bablement pas habiles manuellement «automatiquement», mais immer auf talentierte Lehrer angewiesen war. Er spielt bis heute que leur habilité manuelle peut être entraînée. in kleinen Orchestern, und lebenslanges Üben bleibt dabei uner- Les habiletés manuelles peuvent être entraînées aussi avec un lässlich. Das Musizieren ist nicht nur für eine verbesserte Ge- instru ment de musique. La musique doit être entrainée dès le plus schicklichkeit ideal, sondern es bedeutet auch geistige Entspan- jeune âge. Dans une interview accordée à notre collègue Armin nung und kompensiert für den Alltag, im Besonderen bei der au- Junghardt à Baden, j’ai appris qu’il apprend l’hautbois depuis genchirurgischen Tätigkeit. Dank Oboenspiel ausserhalb der Ar- qu’il a douze ans et qu’il a toujours été tributaire de l’aide d’ensei- beit fühlt sich Junghardt gelassener, und auch diese Gelassenheit gnants talentueux. Il joue à ce jour dans de petits orchestres, et la kann wichtig sein, vielleicht sogar angesichts manueller Unvoll- pratique permanente de l’instrument demeure essentielle. Jouer kommenheit. de la musique est idéal non seulement pour une meilleure Kaderärzte einer augenchirurgischen Institution, die ich zur habileté , mais cela signifie également l’assouplissement mental et Thematik etwas näher befragt habe, zeichnen ein günstiges und compense le tracas de la vie quotidienne, en particulier dans l’ac- optimistisch stimmendes Bild bezüglich der Eignung junger As- tivité de la chirurgie ophtalmique. Grâce à la pratique de l’haut- sistenzärztinnen und Assistenzärzte. Ob nun tatsächlich früher bois en dehors du travail, Junghardt se sent plus détendu, et cette erworbene manuelle Fähigkeiten eine Rolle spielen, ist offen und sérénité peut être importante en vue de l’imperfection manuelle. nebensächlich. Nach wie vor wählen sich Assistenten gezielt das Des cadres d’une institution de chirurgie ophtalmique qui se sont Fach Ophthalmologie aus, also sollten sie wissen, was auf sie zu- penchés plus profondément sur la question, décrivent un tableau kommt. favorable et optimiste sur l’aptitude des jeunes médecins assis- Ein weiterer Aspekt: Für eine vorwiegend ophthalmochirurgi- tants. Si les aptitudes manuelles acquises bel et bien avant jouent sche Weiterbildung braucht es zweifellos Durchhaltevermögen, un rôle reste ouvert et accessoire. Comme par le passé, les assis- aber auch die Bereitschaft, sich im Ausland, zum Beispiel in In- tants choisissent la spécialisation de l’ophtalmologie de manière dien oder Afrika, weiterzubilden, dies ist auch für eine mentale ciblée, c’est-à-dire sachant ce qui les attend. Konditionierung förderlich. Eine ganze Reihe früherer Chefärz- Passons à un autre aspect : Pour une formation sur la chirurgie es- te «übte» sich in indischen Eye Camps und erwarb dort unschätz- sentiellement ophtalmique, on a besoin sans le moindre doute bare Fähigkeiten. d’une capacité d’endurance, mais également d’une volonté de se Was meiner Ansicht nach diskutiert werden sollte, ist die Frage, former à l’étranger, par exemple en Inde ou en Afrique: Cela est ob auch nicht-chirurgisch tätige Augenärzte gewisse interventio- propice pour un conditionnement mental. Toute une série d’an- nelle Tätigkeiten beherrschen müssen: Entropium- und Ektropi- ciens médecins chefs se sont « entrainés » dans des « Eyes Camps » um-Operation; Spülung der Tränenwege (auch bei Babys), Ein- indiens et y ont acquis des capacités d’une valeur inestimable. setzen von Punctum plugs, Chalazion-Operationen und unzäh- Ce qui devrait à mon avis être remis en question est si les ophtal- lige weitere Tätigkeiten. mologues non chirurgiens devraient maîtriser certaines activités Manuelle Geschicklichkeit sollte sämtliche Berufsvarianten der à caractère chirurgical : L’opération d’ et ectropion; rin- augenärztlichen Tätigkeit umfassen und wäre meiner Meinung cer les conduits lacrymaux (y compris chez les bébés), application nach in diesem Sinne auch von allen Beteiligten ausdrücklich zu de bouchons lacrymaux, opération du chalazion et beaucoup fordern. t d’autres activités. La dextérité manuelle devrait inclure tous les types d’activités de soins oculaires professionnels et il faudrait impliquer selon mon opinion à cet effet toutes les parties de manière explicite. t

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Inhalt / Sommaire

Editorial Swiss Eye Week 411 Eile mit Weile / Hâte-toi lentement 467 Invitation and Program Hannes Wildberger, Zürich Spektrum Overview 464 Femtokatarakt: PRO und CONTRA aus drei 417 Current concepts in corneal transplantation Kongressen Martina M. Bosch, Zurich Hannes Wildberger, Zürich

Perspektiven 476 Agenda 445 Von der klinischen Papillenuntersuchung zur klinischen Beurteilung des Sehnervenkopfes: Firmennews / Nouvelles de l’industrie Ein Paradigmenwechsel 475 Neugründung Plusoptix AG in der Schweiz / Balwantray C. Chauhan und Claude F. Burgoyne Création de Plusoptix AG en Suisse Pharma Medica: Hylo®-Gel Laudatio Bayer Schweiz AG: Neuer Managing Director 430 Dr Guy Jenny: Membre honoraire de la SSO Raimund Spirig, Saint-Gall 478 Domedics: Visian ICL V5 479 Die erste konservierungsmittelfreie Monotherapie Interview für Glaukome von Allergan 431 Que se passe-t-il à l’hôpital Triemli, professeur Becker ? 482 Première monothérapie sans conservateur d’Allergan Ulrike Novotny, Bottighofen dans le traitement du glaucome 440 Der Kongress der European Eye Bank Association 484 medilas ag: Die FineVision PodFT Toric in Lausanne, 24. und 25. Januar 2014 485 Oertli: CataRhex 3® – Phako ohne Grenzen

Kongresse / Congrès Publi-Reportage 421 16. Lucerne Eye Meeting 476 Similasan: Die Oberfläche, nicht nur oberflächlich betrachtet Spray aux liposomes phospholipidiques Dietmar Thumm, Luzern 434 Sommerfortbildung der Vista Klinik, 22. August 2013 Ulrike Novotny, Bottighofen 486 Industrie-Symposium 442 13. EURETINA-Kongress: 2. Internationales ACUVUE Eye Health Advisor® Hamburg, 26. – 29. September 2013 Symposium, 26. – 27.05. in Zürich Ulrike Novotny, Bottighofen ophtaINTERN ophtaSZENE 452 Impressum 433 Prof. Killer wird neuer Chefarzt 463 Autorenhinweise / Bildnachweise 473 Terminplan / Dates à retenir SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 453 Le comité vous informe 456 Aus dem Vorstand Bitte beachten Sie die Beilagen Christoph Egli Veuillez consulter les suppléments : 458 La formation permanente 461 Die ärztliche Fortbildung Bayer Schweiz AG: Albert Franceschetti Swiss Bayer Eylea® Symposium on wetAMD 463 Neue FEBO-Spezialisten / Les nouveaux spécialistes FEBO 2013 Allergan AG: Ozurdex® in der Schweiz / Ozurdex® en Suisse

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Current concepts in corneal transplantation

Martina M. Bosch, Zurich

Current strategies in corneal transplantation are directed towards the replacement of only the diseased layers of the cornea. This article strives to help clarify the numerous acronyms for the different transplantation techniques which have been developed throughout the past years. Essentially, corneal transplantation techniques can be allocated to three groups: full thickness transplantation, anterior lamellar transplantation, and posterior lamellar transplantation.

Introduction niques can be allocated to three groups: Five years later, all sutures have been re- full thickness transplantation, anterior la- moved and the patient’s spectacle corrected The global need for corneal transplanta- mellar transplantation and posterior la- visual acuity is 0.6. He has not experienced tion is high, and worldwide, approximately mellar transplantation. any complication and declines all further 100 000 surgeries are performed annually. interventions since he is happy with his In Switzerland, about 500 – 600 corneal current situation. transplantations are performed yearly.1 As Full thickness penetrating Further indications for penetrating ker- the demand for corneal donors continues keratoplasty (PKP, PK) atoplasty include stromal scarring with to rise, donor supply cannot keep up and is diseased endothelium, keratoconus pa- diminishing rather than increasing. Cur- The first successful penetrating keratoplas- tients with strongly ectatic corneas rent strategies in corneal transplantation ty was accomplished in 1905 by Dr. E. whose Descemet’s membranes cannot are directed towards the replacement of Zirm.2 He performed a full thickness tolerate the sheer stress of a lamellar only the diseased layers of the cornea. This trephination of the cornea and replaced keratoplasty. allows for broader usage of corneal donor this tissue with human donor corneal tissue tissue and thus for treatment of a higher including stroma and endothelium. Figure number of affected patients. 1 shows a 45-year-old contact lens wearer Anterior lamellar keratoplasty This article strives to describe the most with a fulminant course of Pseudomonas (ALK) common procedures in corneal transplan- aeruginosa infection that led to an extensive tation today and to help clarify the numer- corneal melt which perforated within 48 Replacing only the anterior portion of the ous acronyms created throughout the hours allowing for a consecutive loss of an- cornea was the surgery of choice in the first years for the different techniques. Some of terior chamber fluid. Since the lytic area half of the 20th century.3 With growing the acronyms are PK, PKP, ALK, DALK, was so large, all conservative measures, in- knowledge of the importance of the en- DLKP, ALTK, PLK, DLEK, DSEK, cluding bandage contact lens, antibiotics dothelium regulating stromal hydration DSAEK, DMEK, Femto-PLAK, FS-PLK, and antilytic substances could not stabilize and thus its clarity, anterior lamellar kera- FS-DSEK, with many more to come. the anterior chamber. A PK «à chaud» was toplasty lost its importance until several Essentially, corneal transplantation tech- then performed as described in Figure 2. years ago.

A BC Fig. 1 Example of penetrating keratoplasty A) Slit lamp photograph of an extensive corneal melt with perforation and consecutive loss of anterior chamber fluid due to a fulminant course of Pseudomonas aeruginosa infection in a contact lens wearer. Fig. 2 Steps in penetrating keratoplasty B) Postoperative documentation early days after A) Side view of the anterior segment, diseased cornea ist marked in red, pertaining to all corneal layers. penetrating keratoplasty «à chaud». B) Trephination of diseased cornea, replacement with donor cornea in an open-sky procedure. C) Situation one year after surgery. C) Donor cornea is sutured in place.

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Fig. 4 Steps in Deep Anterior Lamellar Keratoplasty (DALK) A) Side aspects of the anterior segment, diseased cornea is marked in red, pertaining A B to the stroma. BIG BUBBLE Fig. 3 Example of Deep Anterior Lamellar B) Separation of the stroma Keratoplasty (DALK). A) Side view of an anterior and Descemet’s membrane with endothelial cells by segment with an ectatic cornea in a patient with forcefully inserting an air keratoconus. B) Postoperative documentation bubble deep into the early days after DALK. stroma. C) Trephination of diseased cornea, replacement with donor cornea in a closed Fig. 5 Patient’s eye system. D) Donor cornea is sutured in after patch graft place. keratoplasty.

There are potential downsides. Postopera- Our patient with keratoconus underwent tive increase of best-corrected visual acui- DALK surgery and has a best-corrected ty can take longer in DALK patients due visual acuity of 1.0 with spectacles three to initial haze within the remaining host years after the intervention, two years af- stroma, which tends to disappear after ter complete suture removal. years. A meta-analysis by Reinhart et al.4 All patients with an intact endothelium could show that DALK is equivalent to but a diseased stroma, such as keratoco- PK for the outcome measure of best-cor- nus, stromal scarring post infectious kera- rected visual acuity. This is particularly titis, etc, may profit from ALK. the case if residual host stromal thickness Another type of partial-thickness corneal is minimal. There is no advantage of PK graft is the Automated Lamellar Thera- AIR to DALK for refractive error outcomes. peutic Keratoplasty (ALTK) where more Currently there is no solid evidence that anterior stromal layers are removed with a Fig. 6 Steps in Descemet Stripping Automated DALK provides a clear advantage in im- mechanical cutting device and replaced Endothelial Keratoplasty (DSAEK) or Descemet proved graft survival. Postoperative data with a piece of donor tissue which has Membrane Endothelial Keratoplasty (DMEK) indicate that DALK is superior to PK in been prepared in a similar way.7 This A) Side view of the anterior segment, diseased regard to preservation of endothelial cell same procedure can also be performed cornea is marked in red, pertaining to the count. Endothelial immune graft rejec- with a high-speed laser (Femtosecond La- endothelium. tion does not take place after DALK, thus ser-assisted ALK).8 The indications for B) Stripping of Descemet’s membrane (DM) with postoperative immunosuppression can be this technique are primarily anterior to endothelial cells through small corneal or reduced to a minimum.4 mid-stromal opacities. sclerocorneal incision. Figure 3 shows a typical patient with a Patch graft keratoplasty is usually per- C) Insertion of donor cornea (thin layer of stroma keratokonus who is well-suited for Deep formed for tectonic reasons when it is not with DM and endothelium in DSAEK Anterior Lamellar Keratoplasty (DALK). prudent to perform a penetrating kerato- procedure, only DM with endothelium in This young construction worker’s corneal plasty and there is no other way of stabi- DMEK procedure). ectasia was so advanced that the fitting of lizing the anterior chamber other than su- D) Donor cornea is pressed on to the posterio rigid gas permeable contact lenses became turing a piece of cornea (usually only stro- stroma by use of air. impossible. ma) over the corneal perforation. This Currently, there are two major approach- procedure usually involves debriding the es in deep anterior lamellar keratoplasty diseased corneal layers without perform- Lamellar keratoplasty technique has un- (DALK),5 either the «big bubble» tech- ing a full thickness excision. A circumfer- dergone many advances and still is evolv- nique by Anwar or lamellar dissection by ential «pocket» at the wound margins al- ing. Since only the diseased layers of the Melles.6 Figure 4 depicts steps of the big lows for the host cornea to spread apart stroma are replaced with donor tissue, bubble technique. The «Melles» DALK and incorporate the usually thicker donor Deep (Anterior) Lamellar Keratoplasty technique uses the introduction of air in- cornea without a step at the border. Figure (DALK or DLKP) has advantages com- to the anterior chamber to create a mirror- 5 shows a patient’s eye after patch graft pared to PK. Because this is not an open- like effect that facilitates the movement of keratoplasty. This 43-year-old man suf- sky procedure, less intraoperative and the utilized blunt blade for the dissection fered from recurrent herpetic corneal in- postoperative complications occur. of stroma from Descemet’s membrane. fections and did not comply with our

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brane and a thin layer of stroma is intro- duced into the eye, in DMEK only a deli- Correspondence cate roll of endothelium and Descemet’s PD Dr. med. membrane is involved. The additional ABC Martina Knecht-Bösch layer of stroma allows for quick unfolding Leitende Ärztin Hornhaut- Fig. 7 Example of Descemet Stripping Automated of the graft and, by trend, better adhesion abteilung, Vista Diagnostics Keratoplasty (DSAEK) to the host in DSAEK surgery. The donor Limmatquai 4, 8001 Zürich A) Cloudy cornea in a patient with pseudophakic tissue in DMEK surgery spontaneously bullous keratopathy. rolls up so that the endothelial cell layer B) Situation 1 day after DSAEK. stays on the outside. The lack of stroma C) Situation 6 months after DSAEK procedure. has the advantage of exact restitution of References anatomical structure minimizing the risk 1. www.swisstissue.org, Sept 2013. to develop haze or refractive errors. This 2. Zirm E. Eine erfolgreiche totale Keratoplastik. Graefes treatment recommendations. His cornea also allows for a quicker postoperative in- Arch Ophthalmol. 1906;64:580–593. 3. Tan D. From Penetrating to Lamellar: The Evolution of eventually melted and perforated. We crease of visual acuity. Keratoplasty. Cataract Refract Surg, June 2013. considered it to be safest to defer a pene- Ultra-thin DSAEK interventions with 4. Reinhart WJ, Musch DC, Jacobs DS, et al. Deep Anterior trating keratoplasty until the eye calmed donor tissue below 100 microns have been Lamellar Keratoplasty as an Alternative to Penetrating down. The leftover stromal cap of the cor- shown to provide the same results as Keratoplasty. Ophthalmology 2011;118:209-218. neal donor used for DSAEK can easily be DMEK in regard to visual outcome. The 5. Anwar M, Teichmann KD. Big-bubble technique to bare taken for this procedure. authors describe less manipulation to the Descemet’s membrane in anterior lamellar keratoplasty. Sectorial lamellar keratoplasty can be per- donor tissue and thus less endothelial cell J Cataract Refract Surg 2002;28:398-403. 6. Melles GRJ, Lander F, Rietveld FJR, et al. A new surgical 13 formed in cases of marginal degeneration loss and reduced dislocation rate. technique for deep, anterior lamellar keratoplasty. Br J and pterygium – if necessary. Endothelial keratoplasty has the advan- Ophthalmol 1999;83:327-333. tage of being a less invasive surgery com- 7. Hafezi F, Mrochen M, Fankhauser F II, Seiler T. Anterior pared to penetrating keratoplasty with lamellar keratoplasty with a microkeratome: a method for Posterior lamellar keratoplasty quicker recuperation and, postoperatively, managing complications after refractive surgery. J Refract a more robust eye. Rejection rates are by Surg 2003;19:52-57. 8. Yoo SH, Kymionis GD, Koreishi A, et al. Hjortal-sutureless Corneal endothelial transplantation has trend less compared to PK, but certainly femtosecond laser based anterior keratoplasty. rapidly gained popularity since posterior not zero, which implies that these patients Femtosecond laser-assisted sutureless anterior lamellar lamellar keratoplasty had first been re- are urged to apply long-term topical ster- keratoplasty. Ophthalmology 2008; 115:1303-1307. ported in animal studies by Ko and Feld- oids in low doses.15 9. Ko W, Feldman S. Experimental posterior lamellar transplan- man9 and then introduced clinically by Figure 7 shows the case of an elderly patient tation of the rabbit cornea. ARVO, Sarasota, 1993 Melles and Terry.10 The technique has un- with a history of several intraocular proce- 10. Melles GRJ, Rietveld FJR, Pels E, et al. Transplantation of dergone several modifications to become dures besides cataract surgery due to open Descemet’s membrane carrying viable endothelium through a small scleral incision. Amer Soc Corneal Refract the foundation for Descemet stripping (au- angle . She was referred for enu- Surg 1998:49. tomated) endothelial keratoplasty (DS[A] cleation as she could not tolerate the chron- 11. Price FW Jr, Price MO. Descemet’s stripping with EK) described by Price.11,12 Figure 6 shows ic constant and severe pain she suffered endothelial keratoplasty in 50 eyes: a refractive neutral a typical DSAEK procedure. The corneal from this eye. Not only did her visual acui- corneal transplant. J Refract Surg 2005;21(4):339–345. graft is fashioned by a keratome (DSAuto- ty increase by 5 lines after DSAEK surgery, 12. Knecht PB, Kaufmann C, Menke MN, et al. Use of intra- matedEK) or manually (DSEK). It is also but above all, her pain diminished. operative Fourier-domain anterior segment OCT during possible to fashion a donor lenticule by The main indication for endothelial kera- Descemet Stripping Endothelial Keratoplasty. Am J Ophthalmol 2010;150:360-365. use of a femtosecond laser (Femto-Posteri- toplasty remains Fuchs’ endothelial dys- 13. Busin M, Madi S, Santorum P, et al. Ultrathin Descemet’s or Lamellar Keratoplasty [PLAK of PLK], trophy, followed by pseudophakic bullous stripping automated endothelial keratoplasty with the Femtosecond Descemet Stripping En- keratopathy and further corneal diseases microkeratome double-pass technique: two-year dothelial Keratoplasty [FS-DSEK]).14 pertaining to the endothelium usually outcomes. Ophthalmology 2013;120:1186-94. This technique has undergone refining sparing the stroma at least in early stages. 14. Cheng YY, Hendrikse F, Pels E, et al. Preliminary results of since early results showed markedly re- femtosecond laser-assisted Descemet Stripping Endothelial Keratoplasty. Arch Ophthalmol 2008;126: 1351-6. duced endothelial cell counts and higher 15. Allan BD, Terry MA, Price FW Jr, Price MO, et al. Corneal postoperative dislocation rates. This may Conclusion transplant rejection rate and severity after endothelial not have been related to the femtosecond keratoplasty. Cornea 2007;26:1039-42. laser, but with intra-operative tissue han- Many corneal diseases can be treated by dling. transplantation techniques tailored to the Another technique, which is becoming specific situation of the patient. Many Further reading – new arrivals more and more common, is the Descem- promising diverse techniques in tissue en- t Bruno Zuberbuhler et al. et’s Membrane Endothelial Keratoplasty gineering aiming towards restitution of Corneal Surgery: Essential Techniques. (DMEK), described by G. Melles.10 The the patient’s own corneal layers are cur- Springer, Heidelberg June 2013 difference between the two methods is rently being developed and tested. Future t Cassidy D et al. Descemet’s Stripping the amount of tissue transplanted. In transplantation techniques will most Automated Endothelial Keratoplasty, with DSAEK endothelium, Descemet’s mem- probably be based on such work. t DVD ROM. Jp Medical Ltd. March 2013.

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16. Lucerne Eye Meeting: Die Oberfläche, nicht nur oberflächlich betrachtet

Dietmar Thumm, Luzern

Zum 16. Mal wurde unter der Schirmherrschaft der Augentagesklinik Sursee in Luzern der Kon- gress durchgeführt, der lange den Namen Swiss Refractive trug und neu als Lucerne Eye Meeting firmiert. Das diesjährige Motto laute- te «Surface Diseases and Refractive Problems». Thematisch ging es vor allem um Allergien und Sicca und deren Einfluss auf unsere tägliche Ar- beit, insbesondere in der Ophthalmochirurgie.

Save the Date Das nächste Meeting findet am 14. Juni 2014 statt.

Das Bewusstsein bezüglich der Oberflä- der Schleimhautoberfläche, vermittelt vor t -BDSJNBM (MBOE"-5 ("-5 chen-Problematik des Auges hat sich ge- allem durch Immunglobulin A (IgA), das t $POKVODUJWB"TTPDJBUFE-ZNQIPJE wandelt. Da sich eine so vielschichtige von lokalen Plasmazellen produziert wird. Tissue (CALT) Thematik nicht an einem Tag abhandeln Ein Oberflächenschutz auf einer spezifi- t -BDSJNBM%SBJOBHF"-5 -%"-5  lässt, wird die Luzerner Tagung in 2014 schen Schleimhaut bewirkt im Laufe der Das System verbindet die spezifische Im- das Thema fortsetzen. Dieses Jahr ging es Zeit durch Information über Blut- und munität mit unspezifischen Abwehrsyste- um den immunologischen Hintergrund, Lymphsystem auch einen entsprechenden men. Kkleine organisierte «Lymphkno- um die Dia gnostik der okulären Allergi- Schutz auf anderen Schleimhäuten. ten» und diffus verteilte Zellen sind über en, um neue Trends in der Sicca-Therapie Die okuläre Schleimhaut (Bindehaut) hat die ganze Oberfläche verteilt. In den und -Dia gnostik und ferner auch um die einen mehrfachen Schutzeffekt (s. u.). Sie Knötchen befinden sich B-Zell-Follikel Limbusstammzellen-Insuffizienz. verteilt den Tränenfilm, der Abwehrstoffe mit T-Zell-Regionen sowie sogenannte M- enthält, und schützt direkt vor Fremdkör- Zellen, welche die Antigene in und aus pern und -proteinen. dem Follikel-assoziierten Epithel (FAE) Grundwissen und Klinik Die Muzine bilden eine chemische Barrie- transportieren. In den Follikeln kann ein re. Der Tränenfilm enthält als weitere besonders schneller und effizienter «Da- Prof. Manfred Zierhut, Tübingen, Schutzfaktoren antimikrobielle Proteine tenaustausch» stattfinden und eine rasche befasste sich mit dem angeborenen (AMP) wie Lysozym, Lactoferrin und De- Produktion von B-Zellen (IgA) in Gang und dem adaptiven Immunsystem, fensine, Trefoil Factor Familiy Peptide (die gesetzt werden. Die T-Zellen regulieren vor allem mit dem assoziierten Muzin-assoziierten Moleküle TFF1 und 3 über CD 4 / 8-Relation. Raffiniert ist die Lymphgewebe in der Schleimhaut beeinflussen die Fliesseigenschaften), Col- sekretorische Komponente dieses Immun- (MALT = Mucosal Associated Lymphoid lectine sowie Immunglobuline, hauptsäch- systems. Sekretorische IgA (SIgA) werden Tissue). Spezifisch am Auge kennt man lich IgA. Dazu kommt die unspezifische an Transporter gebunden und verhindern inzwischen das EALT, das sich von zelluläre Abwehr mit Phagozyten wie Mak- das Eindringen von Antigenen, können anderen Schleimhäuten unterscheidet. rophagen und Granulozyten, die sich v. a. sich aber trotzdem auch an intrazelluläre in der Lamina propria befinden. Antigene (z. B. Viren) binden. MALT Das Konzept der Schleimhaut-assoziier- EALT Entzündung = Dysregulation ten lymphatischen Steuerung wurde um Das EALT (Eye Associated Lymphoid Was passiert nun bei Allergie oder trockenem 1970 beschrieben. Nach lokaler Antigen- Tissue) wird in Subsysteme unterteilt, die Auge? Physiologisch befinden sich die ent- Exposition entsteht eine Immunität auf spezifische Eigenleistungen erbringen: zündungsfördernden und -hemmenden

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um die Empfänglichkeit des Gewebes für Antigene erhöht. Eine eigene Entität ist das ebenfalls einem direkten Autoimmunprozess unterworfe- OF4KÚHSFO4ZOESPN EBTKFEPDIXFTFOU- lich seltener vorkommt. Da es intensiver therapeutischer Interventionen bedarf, hat es wohl seinen so klaren Platz in der Systematik erhalten. Das Infektionsrisiko JTUCFJN4KÚHSFO4ZOESPNFSIÚIU Abb. 1 Schema der klassischen Typ-1-Reaktion Abb. 2 Conjunctivitis vernalis (© Prof. Zierhut, mit (© Prof. Zierhut, mit freundlicher Genehmigung). freundlicher Genehmigung). Die vier Barriere-Systeme

Faktoren in etwa im Gleichgewicht. Fällt 5SBOUBT%PUTBVT $POKVODUJWBBN-JN- Dr. Jürg Messerli aus Basel zeigte, wie diese Balance auseinander, haben wir einen bus verdickt mit kleinen fusionierenden sich das Auge gegen Angriffe gut pathologischen Prozess. Er hängt sowohl Knötchen; weissen Flecke auf Höhe der schützt. Das fängt mit der hervorra- vom Antigen-Typ als auch von dessen Präsen- Knötchen aus abgeschilfertem Epithel) genden Innervation der Hornhaut an. tation ab, siehe dazu auch ausführliche Arbei- und ist nicht ganz ungefährlich, da die Ein extrem schneller Reflexbogen und ten von Knop und Mitarbeitern. chronische Entzündung zu sekundären Lidschluss-Bewegungen schützen Die Dysregulation bei Entzündung lässt cornealen Narben führen kann. das Auge. Die Wimpern wirken als sich in drei Schritte einteilen: Fremdkörper-Fänger, die Lider 1. das angeborene Immunsystem reagiert Allergie und trockenes Auge als Scheibenwischer. Die Tränen- bei chronischer Reizung mit Herstel- Allergien haben einen erheblichen Ein- flüssigkeit kann reflektorisch hoch- len eines proentzündlichen Milieus, fluss auf die Lebensqualität. Schlaf und geregelt werden. Sie wirkt mecha- 2. die adaptive Immunantwort präsen- Konzentrationsvermögen können gestört nisch als Spülflüssigkeit wie auch tiert eigene Antigene und nicht-patho- sein, Visusbeeinträchtigungen sind nicht aufgrund antimikrobieller Proteine gene Antigene, selten. Die Dysbalance der zahllosen Fak- und anderer Schutzfaktoren. 3. bei hohem Input geht die natürliche toren kann allerlei Kombinationen auslö- Immuntoleranz verloren. sen. Insbesondere kann die chronische Das Auge mit seiner Oberfläche von rund Zierhut zeigte diese regulatorischen Me- Allergie eine Meibom-Drüsen-Dysfunk- 10 cm2 hat andere Voraussetzungen als chanismen anhand von Maus-Experi- tion herbeiführen, die wiederum zum tro- z. B. die Haut (rund 2 m2). So findet man menten. Sie münden in ein experimentel- ckenen Auge führt. Das trockene Auge JOEFS$POKVODUJWBTQF[JFMMF.BTUVOE5 les trockenes Auge. hat einen insuffizienten Tränenfilm zur Zellen, spezielle Lymphgefässe und auch Folge, dies wiederum eine Beeinträchti- Venen, in der Hornhaut Langerhans-Zel- Allergie gung der Oberfläche, was dann wieder- len. Über die Fehler, welche bei Ent- Die Allergen-Reaktion, die zu Beissen, Rötung und Schwellung führt, nimmt weltweit zu; betrug die Allergierate 1940 etwa 2 %, so ist sie bis 2000 bereits auf 40 % gestiegen. Die Allergie am Auge ist sehr gut untersucht und die Mechanis- men sind bekannt (Abb. 1). Rund ein Drittel aller Heuschnupfen-Patienten ha- CFOMFEJHMJDIFJOF,POKVOLUJWJUJT Warum allerdings die adaptiven Systeme falsch reagieren, ist noch ungeklärt. Auch bei der T-Zell-vermittelten atopischen ,FSBUPLPOKVOLUJWJUJT )PDITUFVFSO WPO TH2, Vermehrung von B-Zellen über IL–4 und –13 sowie Aktivierung der Eosi- nophilen über IL–5) bleibt die Ätiologie unklar. Eine multigenetische Komponen- te scheint vorhanden zu sein. Dies gilt BVDIGàSEJFWFSOBMF,POKVOLUJWJUJT "CC 2), die hauptsächlich zwischen April und August und zu 80 % bei Knaben gesehen wird. Sie zeichnet sich durch die Papillen im Oberlid und die typischen Horner- Abb. 3 Schema der Abläufe bei Entzündung nach Dr. Messerli.

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zündung im System entstehen, weiss man eliminieren, andererseits soll das Ausmass vokationstest sollte man denken, der indi- heute bedeutend mehr (Abb. 3). des unspezifischen Gewebeschadens aber ziert sein kann, wenn der Hauttest schwie- Die Zusammensetzung des Tränenfilms möglichst gering bleiben. Inmitten dieses rig zu interpretieren ist. ist komplex. Becherzellen stellen Muzin Dilemmas befinden wir uns mit unserer MUC 5 her, die anderen Schleimhautzel- ärztlichen Kunst. Therapie len MUC 1, 2 und 4, die Tränendrüse pro- Die Therapie stützt sich auf drei Säulen: duziert MUC 7. Neutrophile und Makro- Allergen-Karenz (Vermeidung), medika- phagen bilden alpha- und beta-Defensine, Die Kunst der Allergie- mentöse Therapie (inkl. evtl. Immuno- welche grampositive und -negative Bakte- Abklärung therapie) und Patienten-Führung (im rien zu knacken vermögen. Die von den Englischen heisst es «education», doch Epithelzellen produzierten Cathelicidine Etwa 10 % der Patienten kommen wie wir wissen, können wir unsere Patien- können alle Bakterien wie auch Viren und wegen Allergiebeschwerden zum ten kaum erziehen). Pilze angreifen. Lipocalin, welches Sidero- Augenarzt. Dr. Gerhard Müllner, Bei Heuschnupfen lindern Corticoid- phoren sequestriert, stammt auch aus Epi- Allergie-Zentrum am Kantonsspital Nasentropfen auch die Augensymptome. thelzellen und Makrophagen und tötet E. Luzern, führte durch die diagnostische Bei Lidekzem kommt neben kortisonhal- coli. Die Steuerung dieser Cytokine, che- Abklärung. Eine saisonale Konjunktivi- tiger Salbe auch Pimecrolimus (Elidel®) in motaktischen Immunmodulatoren, Com- tis betrifft vermutlich etwa 30 % der Frage, besonders in chronischen Fällen. plement-Beeinflusser, LPS-Neutralisierer, okulären Allergien. Dagegen ist die #FJSFJOPLVMÊSFSTBJTPOBMFS,POKVOLUJWJ- Gefässproliferatoren und Histamin-Aus- vernale Keratokonjunktivitis nur bei tis ohne Rhinitis hat die Desensibilisie- schütter ist komplex, aber gut erforscht. circa 3 / 10 000 zu erwarten. rung oft nur mässigen Erfolg. Das Auge schützt sich mit vier Abwehr- Die auslösenden Allergene bei der VKC systemen hintereinander: Die Klassifizierung bzw. Nomenklatur (und AKC) sind noch nicht gefunden, 1. Tränenfilm mit Glycoproteinen, basiert auf klinischen Zeichen oder Symp- ebenso wie neue Therapieoptionen für die Immunglobulingradient, commensa- tomen. Müllner zeigte als Versuch ein schweren okulären Allergien. len Bakterien und antimikrobiellen Schema (Abb. 4) und Beispiele der atopi- Proteinen (AMP) TDIFO,FSBUPLPOKVOLUJWJUJT "CC   2. Epithel mit geschlossenen tight Bei der Abklärung sollte ein Allergologe KVODUJPOTVOE#FDIFS[FMMFO [ÊIFS oder Hautarzt einbezogen sein. Am häu- Schleim, hält Keime fest) figsten werden Prick-Tests benutzt. Spezi- 3. intraepitheliale Lymphozyten und fisches Serum-IgE ist nur bei kontraindi- unkonventionelle T-Zellen (erhöhter ziertem Pricktest ratsam oder wenn man Aktivations-Zustand, aktivieren das die Reaktion quantifizieren will. Neu ste- akquirierte Immunsystem) hen molekulare Allergietests zur Verfü- 4. MALT-System in der Lamina propria gung, welche Kreuzreaktionen unter- Dieses gewaltige Abwehrpotenzial braucht scheiden und schwere systemische Reakti- einerseits eine genügend starke Entzün- onen auf Nahrungsmittel einzuschätzen dungsreaktion, um den Eindringling zu IFMGFO"VDIBOEFOLPOKVOLUJWBMFO1SP-

Hypersensibilität der Augenoberfläche: Differenzialdiagnosen

Okuläre Allergie Okuläre nichtallergische Hypersensibilität Abb. 5 Beispiele atopischer Kerato-Konjunktivitis t 1BQJMMÊSF3JFTFO[FMM (© Dr. Müllner, mit freundlicher Genehmigung) IgE-vermittelt Nicht IgE-vermittelt Konjunktivitis t 4BJTPOBMFVOE t ,POUBLU#MFQIBSP- t *SSJUBUJWF,POKVOLUJWJUJTPEFS perenniale konjunktivitis Blepharitis / Konjunktivitis allergische t ,FSBUPDPOKVODUJWJUJT t "OEFSFàCFSMBQQFOEF Konjunktivitis vernalis Formen t ,FSBUPDPOKVODUJ- t "UPQJTDIF vitis vernalis Keratokonjunktivitis t ",$ ",$

Abb. 6 Lidekzem: atopisch, irritant/gereizt, Abb. 4 Vorschlag der Task Force für eine neue Einteilung und Nomenklatur der Allergie am Auge, Kontaktdermatitis basierend auf Pathophysiologie und Hypersensitivität. AKC = atopische Keratoconjunctivitis. (© Dr. Müllner, mit freundlicher Genehmigung)

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Das therapeutische Spektrum

Dr. Petra Schollmayer von der Univer- sitäts-Augenklinik Ljubljana, Slowe- nien, fokussierte auf das breite Spek trum der Behandlungsmöglich- keiten. Speziell ging sie auf die MGD (Meibomian Gland Dysfunction), die Allergie, die toxische Keratokonjunkti- vitis und auf alle mit Limbusstamm- zellen-Insuffizienz einhergehenden Probleme inklusive kontaktlinsen- induzierter Keratopathie ein.

Das trockene Auge So sehr uns Publikationen und aktuelle wissenschaftliche Arbeiten die Genese der evaporativen Form der Sicca nahe brin- gen: Auch Mischformen sind häufig. Da- her empfiehlt sich ein einfacher Ansatz im Sinne der Empfehlungen der Subkom- mission des Dry Eye Workshops (2007): Abb. 7 Die bag-in-the-lens IOL (B) wird aus demselben Polyacrylat hergestellt t NJMEF'PSNLàOTUMJDIF5SÊOFO  wie die konventionelle IOL (A). Der Unterschied der Implantation wird im Schema deutlich. Lidrandhygiene (© Prof. Tassignon, mit freundlicher Genehmigung). t NPEFSBUF'PSNBOUJFOU[àOEMJDIF Therapie, unkonservierte Tropfen t TDIXFSF'PSNBVUPMPHFT4FSVN  Mucolytica dosierte Therapie mit Oberflächen-Steroi- Bag in the Lens – t TFISTDIXFSF'PSN[VTÊU[MJDI den (Loteprednol, Fluorometholon). State of the Art (?) systemische anti-entzündliche Die Ciclosporin-A-Therapie hat eindeutig Therapie und Immunsuppressiva JISFO 1MBU[  KFEPDI JTU 3FTUBTJT¥ JO EFS Professor Marie-José Tassignon, BE- Bei der milden Form helfen auch Verhal- Schweiz nicht zugelassen. An vielen Or- Leuven, hielt die State-of-the-Art-Lec- tensweisen wie häufigeres Blinzeln am ten werden lokal hergestellte Tropfen in ture. Sie beschäftigt sich schon länger Bildschirm, Klimaanlage anders einstel- unterschiedlichen Dosierungen gebraucht, mit der Frage, ob sich die klassische len, keine Zugluft, Luftbefeuchter etc., bei 0.2 % ist wahrscheinlich zu hoch dosiert Katarakt-Chirurgie verbessern lasse, der mittleren Form kann man bereits an und brennt, 0.1 % scheint aber effektiver indem man die Kapselsackprobleme Sekretagoga denken, an Punctum-Plugs als 0.05 % Ciclosporin zu sein. zu beseitigen versucht. Sie präsentier- oder an Tetracycline. Schwere Oberflä- Diabetiker sind gefährdet, ein neurotro- te ihre Technik der Einklemmung der chenstörungen können vielfach mit einer phisches Ulkus zu entwickeln, das eine Intraokularlinse in die hintere Kapsel Kontaktlinse vorübergehend gewinnbrin- aufwändige Therapie nach sich ziehen (Abb. 7). gend versorgt werden. Bei der sehr schwe- kann. ren Form kommen auch chirurgische Ver- Die Technik bedarf der Übung, und nebst fahren (Lidchirurgie / Tarsorrhaphie, Am- Allergie den von Frau Tassignon mit Begeisterung nionmembran, Stammzelltransplantati- Nebst «Spülen und Kühlen» soll man den aufgezählten Vorteilen ist einiges zu be- on, Drüsentransposition) in Betracht. Patienten unbedingt beibringen, nicht achten. Die Rate an postoperativen Ma- Die Medikation (systemisch und topisch) mehr zu reiben. Vasokonstringenzien und kulaödemen ist etwas erhöht. Auch Add- sollte darauf geprüft werden, ob sie die Antihistaminika sind erste Wahl, dann on-Linsen sind hierbei möglich. Ein Lin- Sicca beeinflusst und durch Alternativen kommen die Mastzell-Stabilisatoren. Es senaustausch ist daher technisch lösbar. ersetzt werden könnte. An das toxische sind etliche Dual- oder Triple-Action- Eine interessante Diskussion auch über Benzalkoniumchlorid (BAK) ist zu den- Produkte auf dem Markt, welche sogar die optischen Vor- und Nachteile schloss ken, weiter an Aminoglykoside, antivirale noch bei den Eosinophilen angreifen. sich dieser Präsentation an. Die Bücher Substanzen wie Zovirax®, Atropin, Lokal- Erst dann folgen die topischen Steroide sind nicht geschlossen. Aber wie die Dis- anästhetika, gewisse Antiglaukomatosa, und systemische Antihistaminika. Bei kussion und «der Markt» zeigen, hat die Levofloxacin und Ciprofloxacin. "VUPJNNVOFSLSBOLVOHFO XJF 4KÚHSFO  Methode Mühe, ihre Anhänger zu finden, Diätetische Massnahmen (Omega-3-Fett- Stevens-Johnson und okulärem Pemphi- obwohl die Ansätze und die dahinterlie- säuren etc.) können unterstützend wirken. goid ist eine frühe Diagnose oft für die gende Idee definitiv faszinieren. Muss man anti-entzündlich arbeiten, sind Prognose entscheidend. Es geht nicht oh- die Regimes nicht immer gleich. Es emp- ne systemische Therapie und aufwändige fiehlt sich eine kurzfristige, nicht zu hoch hochdosierte Lokalbehandlung.

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Unser täglicher Kampf… gar nichts auspressen, ist die Diagnose ge- sie wenig Erfahrung. Die Daten zeigen in sichert. Meibographie-Geräte stellen die ausgewählten Fällen Erfolg. Ob er anhält, Auch Dr. Elisabeth Messmer, Mün- Drüsen z. B. im Infrarot-Licht dar. Sie zei- wissen wir noch nicht. chen, ging es um Oberflächen-Proble- gen funktionierende und nicht mehr ope- me des Auges. Chronische gereizte rative Drüsen an, wenn nicht bereits der Messmer E. Osmoprotektion als neues Thera- Augen reduzieren die Leistungsfähig- klinische Aspekt auf verstopfte Drüsen pieprinzip. Ophthalmologe 2007;104:987-90. keit am Arbeitsplatz, ja, machen hindeutet (Abb. 8). manchmal arbeitsunfähig (38 % Nach weiteren Entzündungszeichen ist Reduktion der Leistungsfähigkeit Ausschau zu halten. Sie können sehr dis- Kontaktlinsen: nach Sullivan). 44 % der Sicca-Patien- kret sein. Manchmal findet man die Ent- Ein Rundumschlag ten klagen über Visusstörungen, und zündung nur auf der Innenseite des Lides. schon 10 – 20 Sekunden nach Offen- Verschiebungen der Drüsenausführungs- Dr. Gudrun Bischoff aus Hamburg halten des Auges geht die Sehkraft gänge in Richtung innen werden bei versorgte das Auditorium mit einem drastisch zurück. chronischer MGD oft beschrieben. Oft Schnellfeuer an Informationen. Ihr findet man auch Colaretten, abgeschilfer- Hauptanliegen: Wir Ophthalmologen Frau Messmer betonte, dass praktisch te Zellen und Krusten in den Wimpern. tragen Verantwortung. Wir müssen 100 % aller Lasik-Patienten eine Sicca ha- Die Messung der Osmolarität kann für etwas über medizinische Kontaktolo- ben, bei 8 – 30 % persistierend und mögli- den Spezialisten hilfreich sein, ist aber gie wissen, den Patienten die best- cherweise auch mit einer Regression asso- nicht immer gleich aussagekräftig. Dies mögliche Therapieoption anbieten, ziiert. War der Schirmer vorher schon gilt auch für die MMP-9-Bestimmung. und wenn wir das nicht selber tun schlecht, sagte dies eindeutig spätere Das Vorliegen einer seborrhoischen Der- können, müssen wir wissen, zu Schwierigkeiten voraus, weiterhin asiati- matitis und Rosacea sollte ausgeschlossen welchem Spezialisten man den sche Abstammung, weibliches Ge- oder bestätigt werden. Patienten schicken kann. schlecht, höhere Kurzsichtigkeit bzw. tie- fere Abtragungszone, dicker Flap und Welches Therapeutikum? Der Kontaktlinsen-Markt hat sich ge- schmales Scharnier. Auch die Katarakt- Die Tränenersatzmittel unterscheiden wandelt. Rigide PMMA-Linsen gibt es OP verursacht gehäuft trockene Augen, sich. Es ist wichtig, wenigstens ein paar kaum mehr. Indiziert sind sie fast nur die Spitze liegt bei einem Monat postope- unterschiedliche Produkte gut zu kennen. noch bei speziellen Problemen wie Kera- rativ. Risikofaktoren sind vorbestehendes Viskosität und Wasserbindung sind wich- tokonus oder Erkrankungen, bei denen trockenes Auge, Diabetes mellitus und tige Faktoren. Fettbestandteile sind heute z. B. Sklerallinsen sinnvoll sind. Häufig Kollagenosen. immer häufiger enthalten. Dabei könnte werden heute Monatslinsen aus Hydroge- wesentlich sein, ob es sich um polare oder len mit hohem Wassergehalt verwendet. So entdecke ich die Meibom- unpolare Fette handelt. Nicht alle verhal- Diese gibt es auch als 2-Wochen- oder Ta- drüsen-Dysfunktion ten sich gleich gut auf der Oberfläche. HFTMJOTFO JO GBTU KFEFS 4UÊSLF  ,VSWBUVS Heute gehört eine genaue Analyse der Da höhere Osmolarität auf der Oberflä- und in diversen Materialien und Be- -JEESàTFO[VS"CLMÊSVOHCFJKFEFN1BUJ- che ungesund ist, können hypoosmolare schichtungen. Die neueste Generation enten. Schaumiger Tränenfilm und Tropfen sinnvoll sein, daher sollte die Os- sind Silikon-Hydrogele mit hoher Sauer- schlechte Stabilität sind ein erhebliches molarität der Augentropfen bekannt sein. stoff-Durchlässigkeit, aber schlechterer Verdachtszeichen. Man kann sich in der Frau Messmer brachte das Konzept der Benetzung. grossen Vergrösserung auch direkt den Osmoprotektion ins Rampenlicht, an Vor Erstanpassung sind die Ausschluss- Fettfilm anschauen. Er sollte rötlich aus- dem sie wesentlich beteiligt ist. Als Os- kriterien zu prüfen. Ein trockenes Auge sehen. Eine bläuliche oder gräuliche Farbe moprotectiva werden Tränenersatzmittel ist keine Kontraindikation, hingegen ein weist meist auf einen zu dünnen Fettfilm mit sogenannten kompatiblen Soluten be- chronisch entzündlicher Prozess, beson- hin, richtig rot bedeutet zu dick, dann zeichnet, kleine anionische organische so- ders wenn autoimmun bedingt. HIV und sieht man meist schon die Schlierenbil- luble Moleküle, die bei Anhäufung und Diabetes Grad 3 sind ebenso Kontraindi- dung, über die sich der Patient oft beklagt. Wassermangel den Zellstoffwechsel nicht kationen wie lokale Abnormitäten, wobei Anschliessend sind die Drüsenausfüh- stören. Im Falle von optive® sind das z. B. dies ein dehnbarer Begriff ist. Früher hat rungsgänge zu überprüfen, wobei vorsich- L-Carnitin und Erythritol. man bei einem zystischen Filterkissen kei- tig etwas Sekret ausgepresst wird. Ist die- Für eine effiziente Langzeittherapie soll- ne KL angepasst, heute wäre das kein ses zäh, lässt sich nur wurmförmig oder ten die Augentropfen konservierungsmit- Hinderungsgrund mehr. telfrei sein oder ein Konservierungsmittel Medizinische Indikationen für Kontakt- enthalten, das verträglicher als BAK für linsen können vielfältig sein. Nebst thera- die Oberfläche ist (z. B. Polyquad®). peutischen Linsen, die man aus Gründen Sie betonte auch die physikalischen Mass- des Epithelschutzes, der Schmerzlinde- nahmen am Lid (Reinigung, Wärmeap- rung, zur Verhinderung eines Seidel-Phä- plikation etc.) und die anti-entzündlichen nomens oder ähnlicher nicht optischer Optionen. Seltene Probleme erfordern Effekte aufsetzt, kann eine Kontaktlinse häufig einen Spezialisten. Mit dem Pro- z. B. nach Trauma sinnvoll sein, in Ergän- Abb. 8 Verstopfte Meibomdrüse. bing (Bougieren der Meibomdrüsen) hat zung chirurgischer Verfahren, für spe-

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zielle Binokulartests, bei hoher oder ein- 3BVN NM4FSVN8FSEFOEJF5SPQGFO seitiger Myopie oder auch Hyperopie, für nicht weiter verdünnt, gibt das 24 Fläsch- Sportler oder spezielle Berufe, in der Stra- chen à 2.5 ml. Die Flaschen sind im Tief- bologie und Kinderbetreuung oder auch kühler 3 Monate haltbar, nach Öffnen zur Beeinflussung einer Myopie-Progres- dann 3 Tage (im Kühlschrank). sion. Wie Albert Franceschetti, der darü- Oft werden die Tropfen verdünnt. Dies ber eine Bonus Lecture hielt, ist auch Frau verdünnt die gewünschten Inhaltsstoffe Bischoff klar dafür, bei guter Indikation wie den epithelialen Wachstumsfaktor, Kinder mit Kontaktlinsen zu versorgen. Fibronektin oder Lysozym, aber auch un- Disziplin und gute Instruktion sind alles. erwünschte Inhaltsstoffe wie den Trans- Die Referentin ging auch auf die Störung forming Growth Factor-beta (TGF-beta) der visuellen Wahrnehmung bis hin zur und Albumin. Die benötigte Verdünnung Abb. 9 Beispiele eines Verlaufs nach Limbus- Palinopsie ein und weshalb es sich lohnt, wird durch die Erkrankung vorgegeben. stammzellen-Transplantation bei schwerer sich damit zu beschäftigen, weiterhin auf Ein persistierender Epitheldefekt braucht Schädigung des Auges. Ihre Erfolgsrate betrug 11 die verschiedenen Materialien und not- VOWFSEàOOUF 5SPQGFO  EJF 4JDDB KF OBDI von 17 (65 %) (© Prof. Tassignon, mit freundlicher wendigen Diagnostik-Instrumente. Die- Schwere eine Verdünnung mit BSS zwi- Genehmigung). ser Teil des Meetings soll daher in einem schen 1:1 und 1:4. Der Epitheldefekt separaten Beitrag abgehandelt werden. braucht mindestens zwei bis drei Monate, FJOF4JDDBLBOOKBISFMBOHF4FSVNUSPQGFO (allerdings verdünnt) benötigen. Eine Physik und Medizin Monatstherapie kostet etwa 110.– Fran- oder Aufhebung der Neovaskularisation ken, Kostengutsprachen der Kassen müs- und eine gute visuelle Rehabilitation. Prof. Rolf Preussner, Mainz, und Dr. Urs sen eingefordert werden. Frau Tassignon demonstrierte die von ihr Thomann, Sursee, lieferten sich wie alle 4FJU  VOUFSNBVFSO KÊISMJDI mitentwickelte strukturierte Kultur-Me- Jahre ihren beliebten und belebenden über 15 Publikationen die Evidenz dieser thode mit einem standardisierten Amnion- Schlagabtausch. Preussner kann in so kla- Therapie. Eines der Hauptprobleme ist Membranen-Biogerüst. Eine kleine Lim- ren Worten auch scheinbar komplizierte die mögliche mikrobielle Kontamination, busgewebeentnahme wird auf eine Amni- Zusammenhänge aufzeigen, dass man die durch adaptierte Sterilfilter oder Bei- onmembran und diese für 14 Tage in eine sich fragt, wieso man bei der Interpretati- gabe eines Antibiotikums beherrscht wer- Kultur gelegt. Das so proliferierte Gewebe on der letzten schwierigen Biometrie sol- den soll. Eine unvorhergesehene Viren- wird mikroskopisch genau untersucht und che Probleme hatte. Preussner und Tho- übertragung gab es nur, wenn die Tropfen kann dann transplantiert werden. Postope- mann verbinden klinische Problemstel- nicht aus Eigenblut hergestellt wurden. rative intensive Betreuung ist wichtig, Ver- lungen mit einer erhellenden Darstellung bands-Kontaktlinse, Steroid- und Antibio- der Problematik und dem Aufzeigen mög- tika-Tropfen sowie autologe Serumtropfen licher Lösungen. Wenn immer möglich, Zu guter Letzt: werden verabreicht. Die Resultate sind er- werden wir dieses Highlight auch nächstes Die Limbus-Stammzellen freulich (Abb. 9), sowohl in Bezug auf den Jahr wieder im Programm haben. Visus als auch in Bezug auf Entzündung Professor Marie-José Tassignon hat und Gefässreaktion. Sie verbessern sich bei sich intensiv mit der Stammzellen- mehr als der Hälfte der Patienten. t Wenn Blut die Sehkraft Transplantation auseinandergesetzt, verbessert – und nicht nur das zu welcher sie ein neueres Verfahren entwickelt hat. Die Zusammensetzung von Serum- Korrespondenz tropfen entspricht in grossen Teilen Die Limbus-Stammzellen sind dafür ver- Dietmar W. Thumm, MD derjenigen des Tränenfilms, insbeson- antwortlich, dass immer Gewebe Rich- Bahnhofplatz 4 dere bei wichtigen Substanzen wie tung Hornhautzentrum nachwächst und 6003 Luzern Keimkillern und Wachstumsfaktoren. dieses klar und gefässfrei bleibt. Tel. 041 226 30 10 Dr. Philipp Bänninger, Augenklinik des Stammzellen-Insuffizienz kommt bei [email protected] Kantonspitals Luzern, beschrieb das (kongenitaler) Aniridie sowie akzidentell gute Funktionieren des autologen nach chemischen und thermischen Ver- Serums und die damit verbundene brennungen, schwerer Kontaklinsenreak- Logistik. tion, multipler Chirurgie, Antimetaboli- tenbehandlung, extensiver Infektion oder Für die Herstellung einer Monatstherapie nach Stevens-Johnson-Syndrom vor. braucht man 150 ml Blut, das für zwei Will man das chirurgisch angehen, sind Save the date Stunden bei 20 – 25°C gelagert und an- die Ziele eine möglichst gute Wiederher- *NOÊDITUFO+BISGJOEFUEBT-VDFSOF&ZF.FFUJOH schliessend während 15 Minuten bei stellung der Cornea (Wiederbesiedlung BN+VOJTUBUU*OGPSNBUJPO$POOJF&O[ 3000G zentrifugiert wird. Daraus ge- mit natürlichen Zellen), eine geringe Ab- [email protected] winnt man (in einem möglichst sterilen stossungsreaktion, eine Verminderung Tel. +41 41 920 1920

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ment du système de santé en Suisse ont de Dr Guy Jenny : Membre valeur à ses yeux. Il a pris cet engagement en dépit d’un cabinet rempli du matin au honoraire de la SSO soir (sauf bien sûr s’il n’était pas sur place, il était disponible tout au long de l’année et à toute heure du jour et de la nuit pour ses pa- Lors du 106e congrès annuel de tients), de sa fonction dans l’armée, de son la SSO à Locarno, le Dr Guy Jenny activité politique en tant que conseiller can- a été nommé membre honoraire tonal, au sein de la commission scolaire ; la de la SSO. Le Comité a chargé liste est longue. Il ne lui a pas manqué beau- Dr Raimund Spirig de prononcer coup : il aurait presque pu être élu au son éloge. Voici la version Conseil national. Tout cela, il n’a pu l’ac- imprimable, adaptée de la complir que grâce à un sens inné de l’orga- version originale du Dr Spirig. nisation absolument extraordinaire. Une autre raison se cache derrière ce suc- cès : Guy Jenny ne s’est jamais sacrifié. S’il a pu abattre cette tâche immense, c’est Pendant de nombreuses années, le Dr Guy Jenny a donné beau- uniquement parce qu’il y a pris plaisir. Dans ces conditions, il est coup de son temps à la SSO. Il a été membre du Comité de la SSO rare d’arriver à un épuisement physique ou mental. de 1987 à 1994 : tout d’abord comme secrétaire puis trésorier, On connaît peu de personnes qui se mettent aussi peu en avant comme président (1991‒1993) et comme assesseur. Enfin, il a se- que Guy Jenny. Même si ses fonctions l’ont souvent conduit sous condé de cinq présidents différents au poste de secrétaire perma- le feu des projecteurs, il n’a jamais perdu le nord. Il est un lob- nent de la SSO entre 1997 et 2007. Toutes ces fonctions, il les a oc- byiste – dans le bon sens du terme, défendant avec force les inté- cupées avec le plus grand sérieux et un enthousiasme sans faille. rêts de notre profession, mais uniquement dans la mesure où ils Pour citer Maître Christoph Egli : « Guy est un travailleur acharné et étaient compatibles avec le fonctionnement du système de santé incroyablement efficace, sur lequel nous avons vraiment pu compter. » dans son ensemble. Un système de santé efficace devait représen- D’un abord très facile, il s’est toujours montré extrêmement ser- ter tous les acteurs au service du patient, et non l’inverse. viable pour tous les membres de la SSO. Sa curiosité naturelle ainsi Guy Jenny possède un talent incomparable pour déceler rapide- que son besoin de remettre les choses en question et de les amélio- ment la source des problèmes et rechercher les solutions les plus rer ont constitué une richesse inépuisable pour la SSO. Il lui a pour simples à mettre en pratique. Il a le don de conserver une vue cela fallu une grande flexibilité, ainsi que la volonté de s’adapter d’ensemble même dans des situations difficiles ; la SSO en a d’ail- aux nouveautés tout en se montrant critique envers elles. En effet, leurs grandement bénéficié. Guy Jenny s’est également dressé au cours de sa carrière, la nature et l’environnement de l’activité contre les tendances aux réglementations excessives. Pour lui, il médicale et ophtalmologique ont considérablement évolué. en va des lois comme des médicaments : si les dommages provo- La médecine, le Dr Jenny l’a découverte auprès de son père, mé- qués par les effets secondaires sont plus importants que les avan- decin généraliste dans un village. À l’époque, peu de gens étaient tages des effets désirés, il faut y renoncer. couverts par une caisse d’assurance maladie. Du temps de son À travers ses nombreuses fonctions, Guy Jenny s’est montré présent père, le système de santé ou l’équilibre social fonctionnaient pour chacun – pour les ophtalmologues, comme pour les cliniques ainsi : un patient pauvre était soigné gratuitement. Un patient aisé privées et publiques, grandes et petites. Il n’a favorisé personne. Le payait au contraire deux à trois fois les honoraires habituels. Dr Jenny évoque les problèmes directement et sans détour, lorsque Le Dr Jenny a suivi sa formation en ophtalmologie auprès du cela s’avère nécessaire. Et ce, que son interlocuteur porte ou non le Prof. Rintelen à Bâle. Il s’agissait bien entendu d’une excellente titre de professeur. Il a traité les cliniques universitaires avec le res- formation, alors même que seule la chirurgie de la cataracte intra- pect qui leur était dû, tout en étant conscient qu’elles n’étaient pas capsulaire existait au moment de ses études. La méthode de l’im- pour autant infaillibles. Il avait en effet personnellement pu consta- plantation simultanée de lentilles artificielles pour la chirurgie de ter que les progrès significatifs, tels que l’implantation de lentilles la cataracte n’a été développée que plus tard. Afin de rester à la artificielles en chirurgie de la cataracte, avaient souvent été effectués pointe de la technique, le Dr Jenny a montré caractère pionnier et hors du cadre de ces cliniques, et que certaines d’entre elles avaient a eu le soutien de ses collègues – mentionnons en particulier le Dr même longtemps combattu les défenseurs de ces techniques. Leuenberger, à l’époque médecin-chef à Aarau. En sa qualité de secrétaire permanent de la SSO, le Dr Jenny s’est À la fin des années 1980, Guy Jenny est entré en contact avec moi. montré très prudent. Grâce à son expérience colossale, il s’est très Il m’a vraiment beaucoup apporté, car je pouvais discuter avec lui vite rendu indispensable auprès de nombreux présidents de la so- de notre activité de médecin, mais aussi de tous les sujets pos- ciété. Il a su entretenir les relations avec la FMH, la Chambre des sibles. Depuis, il se tient une fois par mois à mes côtés dans ma médecins, les opticiens, la sphère politique et les autres branches, salle d’opération, et ce même aujourd’hui, bien qu’il ait par ail- et a ainsi rendu de précieux services à la SSO. Malgré ses nom- leurs quitté son activité et son cabinet. Cela montre combien Guy breux mérites et réussites, Guy Jenny est resté modeste. Jenny a aimé et aime encore sa profession d’ophtalmologue. De Le Dr Jenny a énormément contribué à faire de la SSO ce qu’elle est cette façon, j’ai pu constater de très près à quel point il s’est engagé aujourd’hui. Nous tenons à le remercier chaleureusement. Il a véri- non seulement envers ses patients mais également envers la SSO, tablement mérité ce titre de membre d’honneur de la SSO. t et combien le développement de notre société et le fonctionne- Dr Raimund Spirig, Saint-Gall

PQIUBt Interview 431

Que se passe-t-il à l’hôpital Triemli, professeur Becker ?

Ophta interviewe les chefs de départements nouvellement nommés quelque temps après leur engagement. Or, dans le cas du professeur Matthias Becker de l’hôpital Triemli à Zurich, quelques années ont passé. En 2008, il a commencé à y exercer en tant que médecin-chef adjoint avec le professeur Yves Robert, puis en 2009, il a pris en charge la direction de l‘hôpital. Depuis, beaucoup de choses ont changé.

Qu’est-ce qui vous même toit » dans une clinique proposant Quelles expériences cliniques et a poussé à aller à un maximum de soins à un niveau univer- scientifiques avez-vous apportées ? l’hôpital Triemli ? sitaire. La jeune génération de dirigeants L’intérêt pour le domaine de l’uvéite m’a Avec la reprise de la de l’hôpital Triemli œuvre selon ce credo. accompagné à travers toute la thèse scienti- direction du départe- Une équipe engagée de la clinique ophtal- fique (l’habilitation chez le professeur ment d’ophtalmologie mologique a réussi également à mettre en H. E.Völcker de Heidelberg, et le Master de l’hôpital Triemli, place un centre de recherche clinique, qui of Science en gestion de la santé avait les l’occasion s’est présen- nous permet d’offrir à nos patients et aux deux simultanément l’uvéite comme sujet). tée de d’entrer dans une clinique bien éta- médecins traitants un large éventail d’op- Une bourse de recherche postdoctorale en blie et de la développer. La clinique oph- tions thérapeutiques. immunologie oculaire et uvéite avec le talmologique s’est toujours considérée une Prof. Dr J. T. Rosenbaum (Oregon Health clinique spécialisée de médecins référents, Sciences University, Casey Eye Institute) qui vise à soutenir les médecins ophtalmo- comportant un séjour de trois ans m’a ap- logues établis par une évaluation et traite- Fondation Werner H. Spross pour porté une vaste expérience avec des ta- ment ciblés dans la prise en charge de la promotion de l‘ophtalmologie bleaux cliniques très hétérogènes en ma- leurs patients. J’ai repris volontiers la Le fait que la clinique ophtalmologique tra- tière d’inflammation intraoculaire. Le culture de l’orientation sur le service de vaille au plus haut niveau, elle le doit égale- chef de service était rhumatologue et oph- mon prédécesseur Prof. Robert. Grâce à ment à l‘entrepreneur zurichois décédé en talmologiste à la fois, dont les opinions en son soutien collégial, j’ai pu, pendant une 2004 Werner H. Spross, qui avait créé il y a une tant qu’interniste, outre ses connaissances phase de transition, m’intégrer rapide- décennie la Fondation Werner H. Spross Stif- des fondamentaux en matière d’immuno- ment au (pour moi) nouveau système de tung pour la promotion de l‘ophtalmologie logie de base, m’ont apporté une vision santé suisse et zurichois. dans la clinique ophtalmologique a l‘hôpital très différente et une compréhension Triemli. La fondation a été à la base de la mo- beaucoup plus large des entités que ce que J’ai repris volontiers la culture dernisation de l‘infrastructure et a rendu pos- j’avais vu jusque là. de l’orientation sur le service de sible l‘éducation et la formation des jeunes Cette expérience m’a beaucoup servi après mon prédécesseur Prof. Robert. ophtalmologues ainsi que la réalisation de pro- mon retour à la clinique universitaire oph- jets de recherche clinique. talmologique de Heidelberg lors de la En outre, la clinique offrait d’excellentes Les activités de la fondation comprennent le mise en fonctionnement et de la gestion conditions pour la chirurgie, par exemple soutien des médecins dans leur formation de du nouveau centre interdisciplinaire sur une unité chirurgicale récemment inau- spécialistes en médecine ainsi que dans la l’uvéite que j’ai créé en 2001. Cela a beau- gurée avec une vaste salle de chirurgie formation chirurgicale des chefs de clinique coup aidé mon ancien supérieur hiérar- oculaire, une équipe de soins d’infirmiers de l‘hôpital Triemli, le soutien de la biblio- chique Prof. Völcker. Chez les médecins en salle d’opération très efficace qui a dû thèque de la clinique ophtalmologique, et traitants, cette orientation interdiscipli- apprendre beaucoup de nouvelles tech- l’aide pour les cours de formation continue à naire a été très bien accueillie. niques chirurgicales dans la phase initiale. l‘hôpital Triemli avec des conférenciers de re- Pendant ma période en tant que médecin- Il y avait en outre une pratique ouverte de nommée internationale (un rapport d‘ophta chef à Heidelberg, Prof. Holz m’a introduit l’anesthésie qui après une brève période sur le Congrès 2013 suivra prochainement), le dans la chirurgie de rétine et de la cata- d’adaptation nous a permis d’introduire soutien dans l‘élaboration d‘un DVD pédago- racte, ce qui m’a particulièrement intéressé des temps de changement très rapides gique sur l‘anatomie du corps vitré à des fins entre autres en termes d’interventions de entre les opérations, pour ne pas mention- d‘enseignement ainsi que le soutien dans des diagnostic pour l’extraction de tissus dans ner la belle ambiance du service ambula- séjours à des fins de recherche et de bourses l’uvéite, dans l’endophtalmie ou dans les toire de la clinique ophtalmologique et le de médecins chefs de la clinique ophtalmolo- tumeurs. Après ma formation de sept ans charme cosmopolite de la ville de Zurich. gique. Pour en savoir plus : en chirurgie, j’ai trouvé particulièrement J’ai surtout apprécié un « environnement www.spross-stiftung-augenheilkunde.ch intéressant qu’il y ait, avec la clinique oph- interdisciplinaire perceptible sous un talmologique àl’hôpital Triemli, une

PQIUBt 432 Interview

La clinique ophtalmologique jouit d’ex- La direction de l’hôpital nous soutient cellentes coopérations, qui se sont très avec les investissements nécessaires en ap- Faits et chiffres bien développées dans les cinq ans der- pareils et avec du personnel. Nous rece- 2012 14 323 consultations, niers. Aussi les formations interdiscipli- vons heureusement beaucoup de patients 7068 injections intravitréennes, naires de 2010 et 2012 (voir ophta de collègues établis. 1156 opérations de la cataracte, 6 / 2012) ont eu un grand succès. Dans 401 opérations de la rétine, nos formations annuelles, nos coopéra- Quelles sont vos domaines de 90 opérations du glaucome tions internationales font leurs preuves. spécialité à Triemli ? Grâce à celles-ci, nous avons pu gagner En chirurgie, le spectre est large, il com- depuis 2006 > 30 000 applications des conférenciers de renom tels que le prend la chirurgie complète de rétine et médicamenteuses intravitréennes – Prof. Carmen Puliafito / USC et Prof. du corps vitreux. Nous réalisons des opé- la clinique ophtalmologique est une Phil. Rosenfeld / Bascom Palmer. rations d’urgence à deux, vingt-quatre institution de premier plan en Suisse sur heures sur vingt-quatre ; le week-end, les applications médicamenteuses Nous avons mis en place un nous avons, depuis le début de mon intravitréennes centre d’études dans la clinique activité , une coopération collégiale avec ophtalmologique. l’USZ pour le service d’urgence intravi- 2012 Quatre études scientifiques à part tréenne de la rétine. Nous offrons une entière contribuant au progrès dans le Après que mon adjoint actuel, PD Dr chirurgie de la cataracte complète (cepen- domaine de l’ophtalmologie Stephan Michels, est arrivé en tant que dant pas la chirurgie réfractive), en parti- médecin chef en 2009 à notre clinique, culier des soins pour des situations de dé- Pour plus d’informations : nous avons mis en place également un part complexes, en plus de la chirurgie du www.triemli- augenklinik.ch, section centre d’études dans la clinique ophtal- glaucome de la paupière et filtrante. « Médecine de pointe à un niveau mologique. Les essais cliniques sont effec- Dans le domaine conservatif, je supervise, microscopique » et « Rapports annuels » tués, entre autres, dans le traitement outre la préparation et le soin postopéra- conservatif de la rétine et pris en charge toire des patients opérés, notamment, les par deux infirmières étudiantes. Nous patients avec uvéite. clinique dans la zone alémanique, qui, réalisons des études commandées et ini- outre la matière principale de la rétine mé- tiées par le médecin chef, dont les résultats Comment voyez-vous le position- dicale, cherche aussi cette combinaison seront présentés lors de congrès nationaux nement de votre département exotique de postes à pourvoir et un chef de et internationaux. ophtalmologique au sein de clinique et directeur de chirurgie du seg- En outre, en printemps 2012 à l’hôpital l’ophtalmologie en Suisse ? ment postérieur. Triemli, on a inauguré le très moderne Pour Zurich et sa région, nous nous posi- centre ambulatoire d’opérations ophtal- tionnons, outre que dans la chirurgie hau- Quels domaines avez-vous mologique AZA « Ambulantes Zentrum tement spécialisée et dans le puissant do- intégrés ces dernières années ? Augenklinik » (centre ambulant de la cli- maine de la rétine médicale, dans le dia- Pour moi, il était important d’établir un nique ophtalmologique) pour des injec- gnostic interdisciplinaire de maladies de centre interdisciplinaire dans notre clinique tions intravitréennes et pour la chirurgie l’œil inexpliquées ; dans les injections in- ophtalmologique. Dans le centre ophtalmo- ambulatoire de l’œil. Le centre AZA, en travitréennes, nous sommes en ce qui logique interdisciplinaire (IAZ, Interdiszi- tant que plus grand centre d’injections en concerne le nombre de traitement, claire- plinäres Augenzentrum), on traite depuis Suisse, a supposé une étape importante ment en avance. La clinique dispose égale- 2009 des maladies de l’œil, dans lesquelles pour des processus efficients et économes ment d’un secteur établi spécialisé dans le une maladie générale extra-oculaire soit à orientés sur le service. glaucome, que nous entretenons très bien. l’origine de la pathologie. La fondation Werner H. Spross (voir en- Nous voyons notre clinique ophtalmolo- Lors d’une consultation interdisciplinaire, cadré p. 431), dont j’ai été président, nous gique comme une clinique de formation les patients sont examinés et traités simul- octroie une certaine marge de manœuvre qui vit avec passion son métier d’ophtal- tanément le même jour par un ophtalmo- dans les investissements, tant dans la for- mologie FMH et de chirurgie ophtal- logue ainsi que par le spécialiste compé- mation que dans la recherche qui dé- mique. Afin d’obtenir une formation en tent (rhumatologue, endocrinologue ou pendent de l’hôpital. Notamment via un chirurgie fondée, nous avons développé un neurologue). Le concept de la thérapie site Web novateur, nous avons été en me- un programme d’études qui garantit à nos est convenu conjointement les possibles sure d’acquérir de nouveaux sponsors. médecins chefs d’atteindre l’objectif fixé effets du traitement sont aussi soigneuse- Le centre AZA a supposé une dans la formation chirurgicale sans bous- ment surveillés. Les médecins traitants culades et rivalités au sein de l’équipe de sont informés à travers une lettre interdis- étape importante pour des processus médecins chefs. ciplinaire du médecin sur le diagnostic et efficients et économes orientés Nous voyons notre clinique comme la thérapie et le tout est intégré dans le sur le service. une clinique de formation qui vit avec concept du traitement. Cela réduit les itinéraires pour les patients, La clinique ophtalmologique est l’une des passion son métier d’ophtalmologie car ils font et trouvent, si possible, tout en cliniques à l’hôpital Triemli qui affiche FMH et de chirurgie ophtalmique. une même journée et sous un même toit. une croissance, ce qui ravi énormément.

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Quels sont les défis et quels sont vos plans ? Prof. Killer wird neuer Chefarzt Nous voulons élargir les spécialisations chirurgicales actuelles (cataracte, glau- come, rétine, paupière) et développer da- vantage les domaines conservatifs de la ré- Was Nichtkenner der Schweizer Ophthal- schung in Basel befasst er sich mit dem tine médicale, de la neuroophtalmologie mologie-Szene Verdacht schöpfen lässt, Schwerpunkt Glaukomforschung, wobei et de l’uvéite ainsi que les domaines de la eine besonders geschmacklos reisserische er hierfür auch mit dem Zentrum für La- strabologie en utilisant la chirurgie des Überschrift vor sich zu sehen, ist für die bormedizin und der Neuroradiologie am muscles et les greffes de cornée. Nous Insider keine überraschende Mitteilung: Kantonsspital Aarau zusammen arbeitet. avons récemment reçu un mandat de pres- Am 1. Dezember 2013 hat Professor Dr. Seit 2011 ist Prof. Killer auch an einem tations cantonal que nous souhaitons ac- Hanspeter E. Killer die Position des Chef- Forschungsprojekt mit dem Microgravity complir. arztes an der Augenklinik am Kantons- Team der NASA beteiligt. D’ailleurs, nous voulons développer plus spital Aarau übernommen. Dort ist er be- Prof. Killer bleibt im Gedächtnis, sobald de disciplines interdisciplinaires com- reits seit 21 Jahren tätig. Sowohl er als man nur einmal einen seiner äusserst ein- plexes dans notre centre ophtalmologique auch der bisherige Chefarzt der Augenkli- drücklichen, geistreichen und kreativen IAZ, en particulier l’oncologie. Nous nik am Kantonsspital Aarau sind ophta- Vorträge gehört hat. Seine Begabung für pouvons fournir aux médecins certains Lesern nicht unbekannt: Der Chefarzt Lehre konnte er auch in den USA ausle- services par le biais de l’évaluation finale der Aarauer Augenklinik, Dr. Bruno Blu- ben. Er hielt Gastvorlesungen am Albert interdisciplinaire dans l’IAZ. Les collè- mer, war von 1995 bis 2004 Chefredaktor Einstein College of Medicine in New gues établis apprécient beaucoup cela, car der Zeitschrift und geht nun in den Ruhe- York, an der New York University, am les recommandations thérapeutiques et stand. New York Eye and Ear Infirmary, an der les étapes diagnostiques sont coordonnées Prof. Killers Interesse galt zunächst der Mayo Clinic in Rochester, und er ist einer entre les disciplines intervenantes. Mathematik, bevor er zur Medizin wech- der Kursleiter des Kurses «Managing Bien sûr, je suis aussi fier de notre équipe de selte. Die Kombination aus mathemati- Glaucoma: Beyond Intraocular Pressure» la clinique ophtalmologique, sans laquelle, scher Logik und Medizin ist wohl am in San Francisco. Wer ihn gehört hat, der il n’aurait pas été possible de mettre en ehesten im vielfach technischen Fach Au- weiss, dass seine Vorträge immer auch mit œuvre nos visions et objectifs des dernières genheilkunde und speziell auch in der dezidierter persönlicher Haltung und années et d’adapter et optimiser notre cli- Neuroophthalmologie sehr gewinnbrin- pointierten Spitzen gegen Missstände in nique dans un environnement en constante gend einzusetzen – gewinnbringend Berufspolitik und Gesundheitswesen an- et chaque fois plus rapide évolution. Le gleichzeitig für die Patienten, für die For- gereichert sind, wobei er mit ausgezeich- concept précédent de notre clinique a été schung und letzten Endes auch im Sinne net durchdachten Argumenten besticht, conservé. Nous voulons rester ainsi, comme von Meriten: Prof. Hanspeter Esriel Killer nicht nur auf einem seiner Spezialgebiete nous sommes, et continuer à cultiver dans wurde für seine wissenschaftliche Arbeit Glaukom, sondern auch im Bereich der une équipe jeune et motivée, une culture zur Anatomie des Sehnerven 2008 mit Neuroophthalmologie und Strabologie. d’ouverture, transparence, indépendance dem Alfred-Vogt-Preis ausgezeichnet. Er Diese klare Haltung ist am Standort et honnêteté avec une hiérarchie plate. Je war damit der erste nicht an einer Univer- Aarau mit seinen beiden starken Playern, suis convaincu que nous maîtriserons dans sitätsklinik tätige Forscher, der diese re- einer auf öffentlichem Sektor und einer le futur avec cette culture les défis du futur nommierteste Auszeichnung der Schwei- im privaten Bereich, sicher nicht fehl am en étroite collaboration avec nos médecins zer Augenheilkunde erhielt. Die Titular- Platz. t traitants pour le bien de nos patients zuri- professur hat er an der Universität Basel Wir wünschen ihm viel Erfolg. chois et bien au delà. t inne; am Zentrum für Lehre und For- UNo 434 Kongress

Sommerfortbildung der Vista Klinik, 22. August 2013

Textfassung der Vorträge: Ulrike Novotny

Eine ganz neue Therapieoption zur Behand- lung der wetAMD, ein Update zur Glaukom- diagnostik, eine Übersicht über - formen und interessante OCT-Fälle waren die Themen der gut besuchten Sommerfort- bildung der Vista-Klinik. Hier finden Sie die Vorträge zur Radiotherapie der Netzhaut bei wetAMD, da die Ergebnisse sehr aktuell sind, und das Thema Glaukom (in Ergänzung Beitrag von Chauhan und Bourgoyne, Seiten 445 ff). Weitere Beiträge folgen in 1/2014. L ̉article fran¢ais suivra.

Bestrahlung bei wetAMD: rechnet man mit 6000 Neuerkrankungen schen Effekt von anti-VEGF-Therapien Phase-III-Studiendaten positiv jährlich bis 2015 und danach mit einem und Bestrahlung. Bei nicht neoplasti- noch steileren Anstieg. Die Bestrahlungs- schem Gewebe sind grössere Fraktionen Prof. Jason S. Slakter, New York, therapie kann möglicherweise die Behand- in einer einzigen Bestrahlung am vorteil- berichtete über eine neue Bestrah- lungslast insgesamt senken. Sie induziert haftesten (statt mehrerer Teilfraktionen). lungstechnik bei feuchter alters- die Bildung freier Radikale und letzten En- bedingter Makuladegeneration des einen Zellschaden in zu zerstörenden Die neue Technologie (wetAMD), zu der positive Phase- Zielzellen. Entzündungszellen, Fibroblas- Für die wetAMD-Behandlung müsste ei- III-Studiendaten vorliegen. Diese ten und proliferierende Endothelzellen ne «ideale» Strahlentherapie Folgendes er- Therapie hat gemäss diesen Daten das sind radiosensibel, wogegen ausgereifte En- füllen: eine streng lokalisierte, hochpräzi- Potenzial, den Bedarf an notwendigen dothelzellen radioresistent sind. se Dosierung, Unabhängigkeit von Arzt- intravitrealen Injektionen zu senken. faktoren (Erfahrung, Geschicklichkeit Geänderte Ausgangslage usw.), kein Effekt auf die anti-VEGF-Ab- Die Vista Klinik ist die erste Klinik in der Studien zur Bestrahlung bei wetAMD la- sorption, Einzelanwendung, kurze Expo- Schweiz und nur eine von zwei Kliniken in gen bereits seit den 1990er-Jahren vor, sitionsdauer bei ausreichend hoher Dosis Europa, die diese Behandlung ihren Pati- zeigten jedoch keinen grossen Nutzen für und nichtchirurgische, unkomplizierte enten bereits anbietet. Fortschritte in der den Visus. Die bestrahlte Fläche war 2 × 2 Anwendung. Entsprechend lauteten die wetAMD-Behandlung sind dringend er- bis 3 × 3 cm gross, da die verwendeten Me- Ziele bei der Entwicklung der nun in Pha- wünscht. Zwar brachte die Einführung der gavolt-Röntgenstrahlen nicht besser fo- se III geprüften Oraya™-Therapie. Diese Anti-VEGF-Therapien einen bedeutenden kussiert werden konnten. Linse, Sehnerv, präzise ausgerichtete Bestrahlung wird Durchbruch, indem mit Ranibizumab Partnerauge und ZNS-Strukturen wur- für 4 – 5 min automatisch ausgeführt, die (Lucentis®) erstmals eine Visusverbesse- den teilweise mit erfasst. Heute ist die Si- gesamte Anwendung dauert 15 min. Da rung erzielt werden konnte. Doch weil die tuation anders, weil nun die anti-VEGF- Niederenergie-Röntgenstrahlen verwen- Inzidenzen steigen und sich zeigt, dass die Therapien verfügbar sind, die allerdings det werden, ist die Exposition der unbe- 6 – 8 Injektionen jährlich wohl lebenslang keine echte Involution der neovaskulären teiligten Gewebe vernachlässigbar. Auch notwendig und logistisch aufwändig sind, Komplexe erreichen, also «CNV-statisch» das Personal bleibt ohne Röntgenschürze erscheinen Optionen nützlich, die bei min- sind. Bestrahlung dagegen bewirkt eine deutlich unter den Sicherheitsgrenzen für destens gleicher klinischer Wirkung den Involution der Gefässkomplexe («CNV- Bestrahlung. Wie die Technik abläuft, Aufwand senken. Allein in der Schweiz zid»). Modelle belegten einen synergisti- zeigt ein kurzes Video im Internet

PQIUBt 436 Kongress

(www.orayainc.com legung, dass Patienten stärker profitieren, Bestrahlungsfeldes ab. Eine Rolle spielen oder QR-Code ein- wenn eine aktive Proliferation vorliegt, aber auch die Art der Bestrahlung scannen). wenn die Läsion vollständig vom Strahl (Partikel oder nicht), die Gesamtdosis erfasst wird und wenn erst eine begrenzte (> 40 Gy schlechter) und die Fraktions- Eine Kontaktlinse Fibrose vorliegt. grösse (> 3 Gy schlechter). unter Vakuum sta- Zwei Kriterien bei Einschluss waren be- Mikrovaskuläre Störungen können also bilisiert das Auge. sonders prädiktiv für ein Ansprechen: sig- auftreten, sie werden in der Fluoreszenz- Die damit mögliche nifikanter Flüssigkeitsgehalt (Makulavo- angiografie nach 18 Monaten evidenter. Real-Time-Verfolgung der Augenbewe- lumen > 7.4 mm3) und Läsionsgrösse bis Die beteiligte Fläche ist klein (üblicher- gungen erhöht die Sicherheit deutlich. Der 4 mm (=Strahlendurchmesser). Bei rele- weise < 1 Papillenfläche) und betraf bei Strahl lässt sich dadurch genau ausrichten, vanter Menge an Flüssigkeit (die 50 % der der grossen Mehrheit weder die Fovea und bei relevanten Augenbewegungen Population betraf), betrug die Reduktion noch das parafoveale Areal. Zu bedenken wird die Bestrahlung automatisch ge- der Injektionszahl 45 % (p< 0.0002), der bleibt dennoch, dass bei 1 % der Patienten stoppt. Die 90 %-Isodosierung wirkt auf Visus verbesserte sich um 3.1 Buchstaben. in INTREPID ein Teil des Visusverlustes einen Durchmesser von 4 mm ein. Mass zusätzlich auch die Läsion maximal auch auf die MVA zurückgehen könnte. 4 mm (25 % der Population betreffend), Studienergebnisse: INTREPID sank die Zahl der Injektionen sogar um Fazit Das Verfahren wurde in der multinatio- 55 % (p<0.0002), der Visusgewinn betrug Derzeit verlieren auch trotz maximaler nalen INTREPID-Studie geprüft.1 Für 5.33 Buchstaben. Therapie 10 % der wetAMD-Patienten den Einschluss erfüllten Patienten die fol- In der Shamgruppe brauchten 70 % min- noch den Visus, und bei bis zu 30 % steigt genden Bedingungen: destens 4 Injektionen (30 %: 1 – 3 , 0 %: er nach Baseline nicht mehr an. Wird die t $IPSPJEBMF/FPWBTLVMBSJTBUJPOCFJ 0). Nach zwei Jahren hatten in den Ve- derzeitig zugelassene Therapie nicht pro- AMD innerhalb der vergangenen drei rum-Armen immer noch 23 % der Patien- tokollgemäss angewandt, was fast regel- Jahre diagnostiziert ten keine weitere Injektion erhalten, 28 % mässig der Fall ist, geht weiterer poten- t .JOEFTUFOT"OUJ7&('*OKFLUJPOFO kamen über insgesamt 2 Jahre mit 1 – 3 zieller Gewinn verloren. Die Behandlung im vorausgegangenen Jahr Injektionen aus (15 % im Sham-Arm). mit der einmaligen stereotaktischen Be- t #FEBSGBOXFJUFSFS"OUJ7&('5IFSBQJF strahlung, wie sie Oraya™ darstellt, könn- t -ÊTJPOTHSÚTTFNBYJNBMNN Jeder 3. Patient mit stereotaktischer te die Optionen sinnvoll erweitern, indem Randomisiert wurden 230 Augen, die eine Bestrahlung benötigte innerhalb Langzeiterfolge stabiler bleiben und die Bestrahlung mit 16 Gy (n=75), mit 24 Gy des ersten Jahres (ausser Baseline- Behandlungslast reduziert wird. (n=75) oder eine Sham-Bestrahlung erhiel- Injektion) keine weitere Injektion, ten (n=80). Alle wurden zu Studienbeginn mit einer Injektion Ranibizumab behan- und nur 20 % brauchten Update Glaukomdiagnostik: delt (0.5 mg), der pro re nata-Injektionen ≥ 4 Injektionen. Früherkennung als A und O folgten. Nach 12 Monaten wurde als pri- märer Endpunkt die Zahl der notwendigen Dr. med. Stephan Estermann, Vista Ranibizumab-Injektionen ermittelt, eben- Sicherheit? Diagnostics in Zürich, stellte den so wie der Visus als sekundärer Endpunkt. Mikrovaskuläre Veränderungen (MVA) aktuellen Kenntnisstand zur Glaukom- Sicherheitserhebungen sieht das Protokoll könnten eine spezifische Nebenwirkung diagnostik dar. Unabhängig vom weiterhin nach 24 und 36 Monaten vor der Bestrahlung sein. Um hierzu Daten zu Verfahren wäre die Früherkennung (24-Monats-Daten am EURETINA-Kon- erhalten, wurden nach zwei Jahren ver- die wichtigste Voraussetzung, damit gress 2013 präsentiert, s. u.).2 blindet Fluoreszenzangiografien, Farbbe- therapeutische Massnahmen mög- Die mittlere Anzahl an Injektionen in der urteilungen und OCT-Untersuchungen lichst effektiv ansetzen können. Sham-Gruppe lag bei 3.74 innerhalb von vorgenommen.2 Bei 35 Patienten wurde ei- 12 Monaten. In der 16-Gy-Gruppe war sie ne MVA vermutet, bei 6 im Sham-Arm «Das» Glaukom gibt es nicht: Der Begriff signifikant (p=0.013) auf 2.64 reduziert, in oder zu Studieneinschluss, bei 29 in den subsumiert eine Gruppe chronisch pro- der 24-Gy-Gruppe auf 2.43 (p=0.004), ei- Bestrahlungsarmen. Einer möglichen gressiver Optikusneuropathien multifakto- ne Verminderung um 30 % bzw. 35 %. In strahlungsassoziierten MVA wurden 18 rieller Ätiologie mit prolongiertem schlei- der Sham-Gruppe trat innerhalb 48 Wo- (12 %) davon zugeschrieben, die 11 übri- chendem Untergang retinaler Ganglienzel- chen ein leichter Visusverlust ein (-0.58), in gen eher einem natürlichen Verlauf oder len. Das macht auch die Diagnostik so dif- der 24-Gy-Gruppe stieg er um 0.40 leicht strahlenunabhängigen Effekten. Bei zwei fizil. Glaukomdiagnostik muss zum Ziel an (n. s.), in der 16-Gy-Gruppe bewegte er Patienten (1 %) mit relevanter Krankheits- haben, die Krankheit und deren Progressi- sich zwischen diesen beiden (-0.28). aktivität könnte eine MVA zu einem Vi- on frühestmöglich zu diagnostizieren, um susabfall beigetragen haben. den Patienten mit adäquater Therapie vor Läsionsgrösse und Flüssigkeit Die Veränderungen sind wesentlich mil- einer visuellen Behinderung zu bewahren, vermutlich bedeutsam der als die Bestrahlungsretinopathien (ra- ohne dass die Therapie die Lebensqualität Um mehr über die «Best Responder» zu diation retinopathy, RR), die bei Tumor- merkbar beeinträchtigt. Dabei muss die erfahren, wurden Post-hoc-Subpopulatio- bestrahlungen auftreten. Generell hängen Diagnostik Funktion und Struktur beur- nen verglichen, ausgehend von der Über- sie von Dosis, Volumen und Grösse des teilen, wobei nach wie vor debattiert wird,

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in welcher Beziehung beide zueinander ste- Fibronektin und Elastin, welche nutritive hen.3 Biologisch folgt die Glaukoment- und Stützfunktionen für die Axone hat. wicklung einer Kaskade: Unter dem Ein- Die Poren sind am superioren und inferi- fluss schädigender biochemischer Prozesse oren Pol am grössten, also dort, wo auch ist zunächst die Zellfunktion beeinträch- die Empfindlichkeit der Nervenfasern am tigt; bei Persistenz folgen morphologisch- höchsten ist. strukturelle Änderungen und schliesslich Bei den retinalen Gefässen ist auf das so- Apoptose und Nekrose. Bildgebende Ver- genannte «Bajonetting» (Abknicken am fahren können Veränderung grundsätzlich Skleralring), auf eine Freilegung bzw. Un- erst zeigen, wenn die retinalen Ganglien- terminierung, aber auch auf Verdünnun- zellen und Nervenfasern zugrunde gegan- gen und Kaliberschwankungen im Be- gen sind, wenn also bereits das Ende der reich des NRR-Verlustes zu achten. biologischen Kaskade erreicht ist. Die Veränderungen des peripapillären Pig- Bildgebung scheint damit zur Frühdia- mentepithels finden sich als periphere Zo- Abb. 1 Zone α ist repräsentativ für das peripapil- gnostik wenig hilfreich. Ziel sollte es sein, ne α (Abb. 1, irreguläre Hyper- und Hypo- läre Pigmentepithel, Zone β weist auf Atrophie bereits Funktionseinschränkungen mit pigmentierungen) und/oder als zentral da- der Photorezeptoren, des Pigmentepithels und entsprechenden Tests nachweisen zu kön- von gelegene Zone β (Atrophie der Photo- der Choriokapillaris hin (siehe Text). nen. Jedoch zeigt gerade die etablierte rezeptoren, des Pigmentepithels und der achromatische Perimetrie mit den Stan- Choriokapillaris). Die Zone β ist spezifi- dard-Programmen diesbezüglich Schwä- scher für glaukomatös veränderte Papillen. chen, indem relative Skotome erst nach- Papillenrandblutungen stellen hämorrha- In der EODA-Studie (European Optic weisbar sind, wenn bereits 20 – 50 % der gische Mikroinfarkte des retinalen Kapil- Disc Assessment Trial)4 beurteilten 243 retinalen Ganglienzellen abgestorben sind. larbetts dar. Differenzialdiagnostisch müs- Experten mit unterschiedlicher Erfah- Sensitiver im Nachweis von Frühdefekten sen diese gegen Hämorrhagien i. R. einer rung Sehnerven-Fotografien. Die Sensiti- scheinen neuere perimetrische Verfahren diabetischen Retinopathie oder durch vität und Spezifität der stereoskopischen (siehe unten) zu sein. traktive Kräfte abgegrenzt werden. Die ty- Fundusfotografie zur Glaukomdetektion pische Papillenrandblutung ist klein, split- lag bei tiefen 74.4 % bzw. 87.4 %. Subjektiv-qualitative Beurteilung: terförmig und findet sich bevorzugt tem- Trotz dieser ernüchternden Ergebnisse ist Ophthalmoskopie und poral inferior bzw. superior. Nach Resorp- die fotografische Dokumentation des Pa- Papillenfotografie tion resultiert meist ein Nervenfaserver- pillenbefundes bei Diagnosestellung oder Die Morphologie der Papille und der Ner- lust. Die höchste Prävalenz findet sich Verdacht und als Verlaufskontrolle auch venfaserschicht (NFS) lässt sich mit Oph- beim Normaldruck-Glaukom. heute Standard und empfehlenswert. thalmoskopie und Fotografie subjektiv und qualitativ beurteilen. Ophthalmoskopisch muss primär die Pa- pillengrösse im Seitenvergleich beobachtet Vorteile HRT Nachteile HRT werden. Die Variabilität der Form und der Reproduzierbar Untersucherabhängig: technische Fertigkeit, Grösse ist interindividuell beträchtlich. Schnell, digital Konturlinie Der mittlere vertikale Durchmesser liegt Geeignet zur Verlaufskontrolle Bildqualität zwischen 1.6 und 2.0 mm (Messung durch Grosse Normdatenbank Fehlerquellen: Fixation, Medientransparenz die skalierte Spaltlampenstrahlhöhe, Spalt- Unabhängig von Pupillengrösse lampenmesswert / Lupenfaktor). Automatische Qualitätskontrolle Es folgt die Beurteilung des neuroretina- Hoher prädiktiver Wert (OHTT) len Randsaums (NRR) und der Exkavati- Vorteile OCT Nachteile OCT on. Die Übereinstimmung der NRR- Kontur nach der sogenannten ISNT-Re- Hochauflösend, nichtinvasiv, schnell Hohe Anschaffungskosten gel (inferior-superior-nasal-temporal ab- Volumetrische Messung Klare optische Medien benötigt steigend) ist ebenso wie die Darstellung Hohe Reproduzierbarkeit Untersucher setzt Kreisscan von lokalen Defekten (Notching) vor al- Kombinierbar, viele Einsatzgebiete Normative Datenbank klein lem temporal unten und oben zu beurtei- Zukunftspotenzial Bisheriger Fokus RNFL len. Von zunehmendem Interesse sind Vorteile GDx Nachteile GDx Veränderungen im Bereich der Lamina cribrosa. Als Laminar Dot Sign oder neu- Hohe Tiefenauflösung (3 – 5 μm) Reine RNFL-Messung erdings auch als Laminopathie bezeichnet Gut bei anomalen Papillen Beeinflusst durch optische Medien wird eine Freilegung der Lamina cribrosa Pupillengrössenunabhängig Nur Befundausdruck mit vermehrter Sichtbarkeit der Poren. Schnell, reproduzierbar Die Lamina cribrosa ist eine geschichtete Grosse normative Datenbank Struktur von Bindegewebsplatten mit ei- Tab. 1 Vor- und Nachteile der Laser-Scanning-Tomografie (HRT), der optischen Kohärenztomografie (OCT) ner extrazellulären Matrix aus Kollagen, und der Scanning-Laser-Polarimetrie: (GDx). RNFL= Retinale Nervenfaserschicht

PQIUBt 438 Kongress

Es gilt, dass die ophthalmoskopische Papil- Funktionsprüfung fekte. Die Verfahren haben sich noch lenbeurteilung und deren Dokumentation Da die Funktion noch vor der Struktur nicht durchgesetzt, bieten jedoch neue nach wie vor unverzichtbare Grundlage beeinträchtigt wird, ist die Funktionsprü- Perspektiven in der Glaukom-Früherken- der Glaukomdiagnostik ist. fung zur frühestmöglichen und reprodu- nung. zierbaren Detektion eines Gesichtsfeldde- Laser-Scanning-Tomografie: fektes unentbehrlich. Hierzu sollte man Fazit HRT III das Diktum von Balder Gloor im Kopf Unverändert bleibt es anspruchsvoll beim Goldstandard bei Glaukomverdacht und behalten: Glaukom, möglichst früh pathologische für die morphometrische Glaukom-Ver- «Der Gesichtsfelddefekt ist keinesfalls Alterationen, wenn möglich schon auf laufsbeurteilung ist die Laser-Scanning-To- funktioneller Ebene, detektieren zu kön- mografie (Tab. 1). Mit ihr lässt sich die Pa- der Beginn der Erkrankung, nen. Dies muss jedoch unser Ziel sein, pille quantitativ vermessen und analysie- sondern der Anfang vom Ende.» weil die Therapie umso effektiver ist, je ren. Reflektivitäts- und Topografiebilder früher sie eingeleitet werden kann. Nach sind farbkodiert. Basis für alle Berechnun- Nach derzeitigen Empfehlungen5 sollten wie vor ist die exakte klinische und syste- gen ist die Papillengrenze, die der Untersu- in den ersten zwei Jahren bei neu diagnos- matische Beurteilung der Papille nach cher einzeichnen muss. Die Standardab- tiziertem Glaukom drei Gesichtsfelder Glaukomzeichen unter Berücksichtigung weichung sollte < 30 μm betragen. Auch pro Jahr angefertigt werden. der Papillengrösse die unverzichtbare die Verlaufsdokumentation liefert Berech- Grundlage in der Glaukomdiagnostik. nungen auf Basis der Konturlinie. Vergli- Konventionelle und Laser-Scanning- und OCT-Verfahren zur chen werden können singuläre Parameter spezifische Perimetrie Darstellung und Vermessung von Papille oder Parametergruppen. Die konventionelle achromatische Weiss- und peripapillärem Gewebe sind sinnvoll, Das HRT III liefert auch konturlinienun- auf-Weiss Perimetrie ist nach wie vor der jedoch nur im Gesamtbild mit der Papil- abhängige Analysen, die topografische Goldstandard. Der Nachteil liegt im un- lenbeurteilung. Nur im Kontext können Veränderungsanalyse (TCA: Dokumenta- spezifischen Stimulus, der alle Ganglien- sie zur korrekten Diagnose und erfolgrei- tion von Oberflächen und Volumenände- zelltypen stimuliert. Ausfälle werden erst chen Therapie führen. Auskunft über die rungen) sowie die Glaukom-Wahrschein- ab 20 – 50 % Ganglienzellverlust detek- Leistungsfähigkeit oder -einschränkung lichkeitsanalyse (GPS) auf Basis der dreidi- tiert, weshalb diese Methode für den des Glaukompatienten geben alleinig die mensionalen Form des Sehnervenkopfes Nachweis von moderaten bis fortgeschrit- Funktionstests. Hierbei ist die achromati- und der peripapillären NFS. Eine grosse tenen Defekten ideal ist. sche Perimetrie nach wie vor der Goldstan- normative Datenbank steht zur Verfügung. Eine höhere Sensitivität zum Nachweis dard. Neuere perimetrische Verfahren sind früherer Defekte bedarf spezifischer Sti- vielleicht im frühen Krankheitsstadium Optische Kohärenztomografie muli mit selektiver Stimulation einzelner sensitiver, stellen möglicherweise aber auch (OCT, s. Tab. 1) Ganglienzellgruppen, wie die Frequenz- ein anderes Bild der funktionellen Schäden Das OCT liefert der Mikrobiologie ähnli- verdoppelungs-, die Blau-Gelb- oder die dar. t che Bilder in vivo zur quantitativen Vermes- Flicker-definierte-Form-Perimetrie. Die sung von Nervenfasern, Netzhautschichten dynamische Breite dieser Verfahren ist je- und Sehnerv. Der Fokus der Glaukomdia- doch geringer. Für die Blau-Gelb-Perime- Referenzen gnostik ist die Erfassung der peripapillären trie (SWAP = short wavelength automated 1. Jackson TL, Chakravarthy U, Kaiser PK, et al. Stereotactic Nervenfaserschichtdicke (RNFL) und der perimetry) wird ein blauvioletter Stimulus radiotherapy for neovascular age-related macular Netzhautdickenmessung am hinteren Pol. (440 nm) auf gelbem Hintergrund ange- degeneration: 52-week safety and efficacy results of the INTREPID study. Ophthalmology 2013;120:1893-900. boten, der bevorzugt koniozelluläre Gang- 2. Jackson T. Stereotactic radiotherapy for the treatment of Scanning-Laser-Polarimetrie: GDx lienzellen stimuliert. Das altersbedingte neovascular age-related macular degeneration. Year 2 Die Nervenfaser-Fotografie im rotfreien und physiologische Vergilben der Linse in- results of the INTREPID trial. EURETINA congress 2013, Sept Licht ist anspruchsvoll, so Dr. Estermann. terferiert jedoch mit dieser Technik und 26, 2013. Zur quantitativen und qualitativen Mes- kann die Ergebnisse verfälschen. 3. Malik R, Swans WH, Garway-Heath DF. Structure-function sung der NFS ist seit 1993 das GDx auf Die Darbietung flimmernder / flickern- relationship in glaucoma. Past thinking and current concepts. Clin Experiment Ophthalmol 2012;40:369-380. dem Markt. Indikativ für glaukomatöse der Lichtreize unterschiedlicher Frequen- 4. Reus NJ, Lemij HG, Garway-Heath DF, et al. Clinical Schäden sind Konturveränderungen wie: zen bestimmt die gesichtsfeldspezifischen Assessment of Stereoscopic optic disc photographs for t "CGMBDIVOHEFS.PEVMBUJPOEFS Flimmerschwellen und ist gemäss neue- glaucoma. The European Optic Disc Assessment Trial. TSNIT-Kurve ren Arbeiten sensitiver in der Detektion Ophthalmology 2010;117(4):717-23. t ,POLBWJUÊU1MBUFBVJO(JQGFMOEFT früher funktioneller Defekte. Beim Hei- 5. Chauhan BC, Garway-Heath DF, Goni FJ, et al. Practical superioren / inferioren NF-Bündels delberg-Edge-Perimeter (HEP), auch als recommendations for measuring rates of visual field t 4UFJMFS"OTUJFH Flicker-Defined-Form-Perimetrie (FDF) change in glaucoma. In Terminology and Guidelines for glaucoma, 3rd ed. European Glaucoma Society (eds.) Br J t "TZNNFUSJFCFJEFS"VHFOPEFS bezeichnet, werden Stimuli durch gegen- Ophthalmol 2008; 92(4): 569–573. zwischen inferioren / superioren phasig blinkende schwarze und weisse 6. Hasler S, Stürmer J. Erste Erfahrungen mit dem NF-Bündeln Punkte erzeugt, die als illusionärer Ring Heidelberg-Edge-Perimeter® bei Patienten mit okulärer t -PLBMJTJFSUF"CGÊMMF wahrgenommen werden (Contour-Illusi- Hypertension und präperimetrischem Glaukom. Klin on-Stimulus).6 Insgesamt scheint die se- Monatsbl Augenheilkd 2012;229:319-322. lektive Perimetrie sensitiver für frühe De-

PQIUBt 440 Interview

Der Kongress der European Eye Bank Association in Lausanne, 24. und 25. Januar 2014

Interview mit François Majo, Organisator der Veranstaltung

Dr. Dr. François Majo, die Zahl an Hornhauttransplantaten in Gewebespender. Von unserer Seite aus MER an der Universitäts- der Schweiz ins Verhältnis zur Einwoh- haben wir unsere Organisation der Or- Augenklinik Lausanne, nerzahl setzen, zeigt sich, dass es in den ganentnahmen modifiziert. Konkret medizinischer USA dreimal mehr Transplantate gibt als heisst das, dass wir seit einem Jahr eine Verantwortlicher für in der Schweiz. Koordinatorin beschäftigen, die aus- die Augenbank schliesslich für die Hornhautspenden Lausanne, Fondation Wie viele Patienten stehen und -transplantate am CHUV zuständig de l’Asile des Aveugles, auf der Warteliste? ist, und seitdem steigen die Spenderzah- Hôpital ophtalmique Jules-Gonin Seit 2011 sind es immer mehr als 150 Pa- len – nicht, weil es mehr Spender gibt, tienten auf der Warteliste, genauer 166 im sondern weil die Krankenakten besser Jahr 2011, 160 im Jahr 2012 und im Jahr analysiert werden. Am CHUV werden 2013 bisher (Stand September 2013) 140 derzeit alle Krankenakten potenzieller Warum findet der EEBA-Kongress Patienten. Sie verkürzt sich etwas und Spender analysiert, sodass wenn notwen- in der Schweiz statt? gleichzeitig auch die Wartezeit der Patien- dig Entnahmen vorgenommen werden In der European Eye Bank Association sind ten, aber trotzdem fehlen uns immer noch können. alle Cornea-Transplanteure und Hornhaut- Transplantate, weil wir gleichzeitig einen Diese Untersuchung der Akten potenziel- banken in Europa vereinigt. Ihr Jahreskon- Anstieg der Indikationen für ein Horn- ler Spender ist sehr wichtig. In einem Sys- gress findet in wechselnden Ländern Euro- hauttransplantat beobachten. tem des «Universalspenders» erschiene es pas statt, in der Schweiz das letzte Mal vor ideal, dass jeder Einwohner auf einem of- 25 Jahren. Es erschien uns wichtig, ihn wie- Gibt es in der Schweiz fiziellen Dokument die Frage «bin ich ein der einmal hier ins Land zu holen. Das jähr- ausreichend viele Spender? Organ- und Gewebespender» mit ja oder liche Symposium dient dem Austausch von Nein, leider gerade nicht. Der Vergleich nein beantworten muss. Dies würde die Augenärzten aus Europa und der ganzen der europäischen Spenderzahlen pro Mil- Zahl der Entnahmen markant verbessern Welt zu neuen technischen und wissen- lion Einwohner sagt: In der Schweiz gibt und die Wartezeiten verkürzen, und es schaftlichen Entwicklungen, in der Grund- es 12, in Deutschland 12.8, in Frankreich würde auch gleichzeitig die Kosten redu- lagen- wie auch in der klinischen Forschung. 24.4, in Belgien 32 Spender. Die «Leader» zieren, die dadurch entstehen, dass Pati- Davon abgesehen besteht in der Schweiz in diesem Bereich, wenn man es so aus- enten lange Zeit nicht arbeiten können, ein Mangel an Organ- und Gewebespen- drücken will, sind Ex-Jugoslawien mit 36 wenn sie auf eine Organ- oder Gewe- dern. Die Presse berichtete, dass im Jahr Spendern und Spanien mit 34.8 pro eine bespende warten. Diese Kosten sind für 2012 die Zahl der Todesfälle von Patienten Million Einwohner. die Gemeinschaft sehr hoch. auf der Warteliste aufgrund eines Mangels Diese deutlichen Unterschiede beruhen an Organspenden gestiegen sei. Das be- auf einer unterschiedlichen Gesetzge- Haben sich die Indikationen für deutet, dass hier ein Kommunikationsde- bung. In Belgien wurde 1986 ein Gesetz eine Transplantation geändert? fizit besteht. Wenn auf Schweizer Boden erlassen, das besagt, dass jede Person im Nein, nicht wesentlich. Die beiden ein internationaler Kongress zu Hornhaut- Einwohnerregister oder jeder, der seit Hauptindikationen für die Transplanta- spenden stattfindet, kann man dieses The- mindestens sechs Monaten als ausländi- tion sind der Keratokonus, bei dem die ma erneut ins Gespräch bringen. scher Einwohner registriert ist, als Organ- Hornhaut weicher wird und sich defor- spender angesehen wird, ausser wenn er miert, sodass das Licht nicht mehr auf Wie viele Hornhautspenden gibt zum Ausdruck und zur Kenntnis gebracht die Netzhaut fokussiert. Bei sehr ausge- es jährlich in der Schweiz? hat, dass er dem nicht zustimmt. Dadurch prägter Deformierung kann nur die In der Schweiz wurden im Jahr 2011 569 gibt es viel mehr Organ- und Gewebeent- Hornhauttransplantation das Problem Hornhauttransplantationen vorgenom- nahmen und nicht zuletzt auch eine viel beherrschen. Die zweite Indikation ist men, davon 80 am Hôpital ophtalmique kürzere Wartezeit für Transplantationen. die Endotheldekompensation, bei der die Jules-Gonin, im Jahr 2012 dort sogar Zahl der Hornhautendothelzellen zu- 104, und für 2013 rechnen wir mit Ist die Organisation der Organ- rückgeht. Diese innere Zellschicht der 110 – 115 Transplantationen. Diese Zahl oder Gewebespenden in der Cornea sorgt für den Erhalt der norma- ist durchaus wichtig. Von allen Organen Schweiz optimal? len Hornhautdicke. Diese Zellen können und Geweben ist die Cornea das am häu- Leider gerade nicht. Ich kann nur noch- vorzeitig altern oder verloren gehen. figsten transplantierte Gewebe. Wenn wir mals betonen: Uns fehlen Organ- und

PQIUBt 442 *OUFSWJFXt,POHSFTT

Wie haben sich die Transplantati- tauschen, je nach Tiefenausdehnung des chen Verantwortlichen, Dr. Michael Ni- onstechniken entwickelt? Problems in der Cornea. colas, der zu 40 % mit der Organisation In den letzten 15 Jahren haben sich die Vor 15 Jahren betrafen 5 % der Trans- und zu 60 % mit der Hornhautforschung Techniken beträchtlich gewandelt. In den plantate nur einzelne Schichten, heute befasst ist. Einer seiner Schwerpunkte ist Jahren um 2000 haben wir etwa 95 % der sind es 70 – 75 %. Das ist eine enorme Än- es, die Technik zur Konservierung des Transplantate perforierend vorgenom- derung der Paradigmen und auch der Endothels und des Epithels zu verfeinern, men. Dabei wurden alle Schichten der Techniken und der Organisation der weiterhin die Optimierung der Qualität Hornhaut transplantiert, unabhängig von Hornhautbanken. der Transplantate oder die Präparation la- der eigentlichen Störung. Doch in den mellärer Transplantate, wenn Chirurgen letzten Jahren konnten wir die Operati- an anderen Abteilungen der Klinik sie be- onstechniken schrittweise verfeinern und Wie sieht die Zukunft aus? nötigen. müssen jetzt nur noch die Schichten aus- Der Wunsch an die Zukunft lautet: Wir Eine wichtige Zukunftsaufgabe ist die tauschen, die verändert sind. Bei einer brauchen mehr Hornhautspenden und Verbesserung der Konservierung. Eine Hornhaut mit einer Dicke von etwa Transplantate noch höherer Qualität. Option wäre auch, die Zellkulturen vor- 550 μm können wir inzwischen 20 μm Mehr Spenden ist ein Aufruf an die po- anzubringen, aber an der Hornhautbank austauschen, wenn die Endothelzell- tenziellen Spender, die immer wieder da- in Lausanne haben wir uns für das Thema schicht betroffen ist, oder wir können zu ermuntert werden müssen. Die Quali- Konservierung entschieden. t 95 % der Hornhautdicke transplantieren, tätssteigerung ist eine Aufgabe der Horn- wenn das gesamte Stroma der Cornea, hautbanken. Dr. Majo, wir danken für das Gespräch. aber nicht das Endothel betroffen ist; oder Unsere Augenbank in Lausanne ist sehr – Red. wir können 100, 200 oder 300 μm aus- gut organisiert, mit einem wissenschaftli-

13. EURETINA-Kongress, Hamburg, 26. – 29. September 2013

Im 13. Jahr seines Bestehens kam der EURETINA-Kongress wieder nach Hamburg, seinen ersten «Austragungsort», zurück. Im ersten Jahr waren etwa 300 Teilnehmer angereist; 2013 war der Kongress mit fast 4000 Teilnehmern wohl das grösste retinologische Treffen weltweit. Schweizer Experten waren sehr gut vertreten, auch bei den Ehrungen: Prof. Leonidas Zografos, Lausanne, hielt die Medal Lecture. Dr. Sonja Kleinlogel, Universi- tät Bern, konnte den EURETINA Innovation Award entgegennehmen. Hier ein Ausschnitt zu den Themen wetAMD und diabetisches Makulaödem.

Feuchte altersbedingte AURA: Therapieerfolg hängt von ren am besten behandelt, mit dem höchs- Makuladegeneration (wetAMD) engmaschiger Betreuung ab ten Visusgewinn, dem stabilsten Visuser- Die von Prof. Frank Holz, Bonn, präsen- halt und gleichzeitig der höchsten Zahl an Inzwischen stehen mehrere wirksame, tierte retrospektive «Real World»-Studie Visiten und Injektionen. gut belegte Therapien zur Behand- AURA zur Behandlung mit Ranibizumab Durchweg fiel im zweiten Jahr die Zahl lung der choroidalen Neovaskularisa- bei wetAMD lief über zwei Jahre in acht der Kontroll- und Injektionstermine ab. tion (CNV) bei wetAMD zur Verfügung. Ländern (Venezuela, Kanada, Europa). Vielerorts wird nicht monatlich nachkon- Doch im grauen Behandlungsalltag Sie schloss 2227 Patienten ein. In den trolliert. Die Ergebnisse erreichten insge- werden die potenziell möglichen Effek Ländern, die eher auf die volle Aufsätti- samt nicht die aus den kontrollierten pro- te sehr oft nicht erreicht. Eine «Real gungsdosis verzichten, ist der Visusge- spektiven Studien. World»-Studie zeigte deutliche Defizite winn klar unterdurchschnittlich und der Die Schlussfolgerung muss lauten: Die in der Umsetzung der empfohlenen Verlust rascher, als wenn die ersten drei Behandlungstreue sollte unbedingt deut- Therapie. Hier ist Aktion erforderlich. Dosierungen wie empfohlen verabreicht lich besser werden, um den vollen mögli- werden. Patienten in Grossbritannien wa- chen Visusgewinn umzusetzen.

PQIUBt Sichere Intervallverlängerung möglich? Inzwischen mehren sich die Daten, dass Patienten relativ stabil «ihr» notwendiges Therapieintervall haben, das nicht notwendi- gerweise mit den fixen Intervallen aus den kontrollierten Studien übereinstimmen muss. Prof. Sebastian Wolf, Inselspital Bern, stellte einen Behandlungsansatz für die Aflibercept-Therapie vor, wie er in Bern verfolgt wird. Um keine Unterbehandlung zu riskieren, aber dennoch patien- tenadaptiert zu therapieren, wird in Bern nach «treat and extend»- Schema monitorisiert und behandelt. Hierbei wird zunächst mit fixen Intervallen gemäss den kontrollierten Studien protokollge- recht überwacht und injiziert. Sobald die Retina trocken (inaktiv) ist und der Visus sich verbessert hat, wird das Monitoring- und Behandlungsintervall um je eine bis zwei Wochen verlängert und dann auf jeden Fall wieder injiziert. Wenn unter diesen verlänger- ten Intervallen wieder Krankheitsaktivität auftritt, verkürzt man das Intervall wieder. Grosse randomisierte Studien liegen zu die- sem Schema jedoch noch nicht vor. In Bern lässt sich der Visus so erhalten bei im Mittel 7.1 Aflibercept-Injektionen im ersten Jahr (± 2.2, n=316), bei 5.0 Injektionen im 2. Jahr (± 2.8, n=283) und bei 5.2 Injektionen im 3. Jahr (± 3.0, n=152). Die Flüssigkeit geht nach Daten einer ersten Berner retrospektiven Analyse unter Aflibercept (n=31) eher zurück als unter Ranibizumab (n=44).

Strahlentherapie bei wetAMD Strahlentherapie wird allgemein mit Tumortherapie in Verbin- dung gebracht, was besonders auch in der Schweiz naheliegt (siehe Textkasten). Doch Bestrahlungsoptionen werden schon seit Jahrzehnten auch bei feuchter AMD untersucht, denn die Rationale dahinter erscheint logisch. Dennoch verliefen etliche Studien bereits negativ. Eine minimal-invasive episklerale Brachytherapie stellte Dr. Ka- maljit Balaggan, Moorfields Eye Hospital London, vor. Retro- bulbär wird nach episkleraler Anästhesie eine einzige Dosis eines Betastrahlers auf Makulahöhe appliziert. Die Bestrahlung wirkt auf ein Feld von 2 – 3 mm Durchmesser ein. Eine anti-VEGF-Be- handlung läuft parallel. Balaggans Ergebnisse an vorerst 6 Pati- enten über 12 Monate fielen positiv aus, sodass für 2014 der Start einer Phase-II-Studie geplant ist. Hierbei soll ein grösseres Areal als bisher bestrahlt werden. Bei episkleraler Anwendung kann der Betastrahler sehr stabil appliziert werden.

Strahlentherapie bei uvealen Melanomen Die Strahlentherapie ist Therapiestandard bei uvealen Melanomen, denn damit lässt sich inzwischen vielfach nicht nur das Auge selbst, sondern sogar die visuelle Funktion erhalten, so Prof. Zografos in der EURETINA 2013 Medal Lecture. Mit okulärer Brachytherapie stösst man allerdings vor allem im Hinblick auf Tumorhöhe, Lokalisation und Form immer noch an Grenzen. Hier schaffte die Protonenbestrahlung einen Durchbruch. In zehn Zentren weltweit wird sie angeboten. Von den in- zwischen etwa 30 000 damit behandelten Patienten erhielten allein 6 000 in der Schweiz die Bestrahlung. Der Tumor ist bei 98.8 % der Pati- enten auch nach zehn Jahren noch kontrolliert, und bei 95.6 % der Pati- enten bleibt über diesen Zeitraum das Auge erhalten – mithin ausge- zeichnete Behandlungsergebnisse der Protonenbestrahlung. 444 ,POHSFTT

ferenten angesichts des möglichen Nut- stellte die Daten von VIVIDDME zens für vertretbar. Die Dreijahresdaten (n=406) und VISTADME (n=461) vor. Sie INTREPID werden noch mehr Sicherheit geben. zeigen eine deutliche Wirkung von Europäische Multizenterstudie Aflibercept (VEGF-Trap-Eye, VTE). Dies Refraktäre subretinale Flüssigkeit: ist ein wichtiger Meilenstein in Design: sham-kontrolliert doppelmaskiert Was tun? Richtung Zulassung zur Therapie des prospektiv, 1:1:1 randomisiert Dr. Aude Ambresin, Hôpital Jules-Gonin DME (die bislang noch in keinem Teilnehmerzahl: n=226 in Lausanne, untersuchte retrospektiv europäischen Land vorliegt). den Visusverlauf bei Patienten, die unter Ziel: Prüfen von Wirksamkeit und Sicherheit der Behandlung einer wetAMD refraktä- Das Risiko, ein DME zu entwickeln, ist der stereotaktischen Radiotherapie re subretinale Flüssigkeit (SRF) erkennen für Typ-1- und Typ-2-Diabetiker hoch: Intervention: Arm A – Bestrahlung mit lassen. Die Definition für «refraktär» war Nach zehnjährigem Verlauf der Grund- 16 Gray, Arm B – Bestrahlung mit 4 Gy – eine über 12 Monate unter Lucentis®- krankheit liegt eine diabetische Retinopa- Arm C – Sham, jeweils zu Studienbeginn Therapie stetig nachweisbare SRF im thie bei 74 % der Patienten vor. Bei Pati- eine Injektion Ranibizumab intravitreal OCT. Patienten mit intraretinalen Zysten enten unter 50 Jahren ist DME einer der (0.5), danach pro re nata und / oder einer Pigmentepithelabhebung häufigsten Gründe für die Erblindung. waren ausgeschlossen. Die bisherigen Optionen sind die strikte Ergebnis: Visus nach 12 Monaten in allen In der Studie wurden 46 Augen (45 Pati- Einstellung von Blutzucker und Blut- Armen vergleichbar, Bedarf an Ranibi- enten) im Mittel über 34 Monate beob- druck (realistischerweise eher selten er- zumab-Injektionen über zwei Jahre um achtet. In zwei Dritteln der Fälle war die reichbar), die Laserphotokoagulation (die 25 % reduziert, in Subgruppen deutlich SRF subfoveal lokalisiert. Bei 26 % der den Visus nicht verbessern kann und nur mehr (s. S. 434) Augen trat eine Absorption der Flüssigkeit eine limitierte Zahl von Anwendungen ein, im Mittel nach 22.6 Monaten. Der erlaubt), der VEGF-Hemmer Ranibi- Visus nahm (nach anfänglichem Anstieg) zumab und Steroide. wenig, aber stetig ab. Bei persistierender Die in VIVIDDME und VISTADME unter- Deutlich weiter und bereits in der klini- Flüssigkeit waren die Resultate jedoch suchten Patienten litten an klinisch signi- schen Anwendung (auch in der Schweiz, nicht schlechter als in der Gesamtgruppe. fikantem DME mit zentraler Makulabe- siehe Seite 434 f) ist die Oraya™-Therapie, Selbst bei persistierender Flüssigkeit kann teiligung und einem Visus nach ETDRS- die ebenfalls bei wetAMD zur anti-VEGF- also über drei Jahre die Funktion recht gut Tafeln zwischen 20 / 40 und 20 / 320. «Kli- Therapie kombiniert wird. Phase-III-Daten erhalten bleiben. nisch signifikant» bedeutet, dass eine zu dieser stereotaktischen Radiotherapie Unklar ist, welche Behandlungsstrategie Intervention notwendig ist. Eine vorausge- wurden bereits publiziert (INTREPID).1 bei persistierender SRF am besten wäre: gangene Lasertherapie war erlaubt, jedoch Drei sequenzielle Röntgenbestrahlungen Monatliche Injektion bis zur Resorption, nur bei Ausschluss von Narben, die einen konvergieren hierbei auf der Makula, und Re-Injektionen von Ranibizumab bei Visusanstieg unwahrscheinlich machen. Gewebe, das nicht im Zielbereich liegt, Flüssigkeitszunahme, eine «Superdosis» Randomisiert erhielten die Patienten in bleibt weitestgehend ausgespart. Wie Dr. von 2.0 mg Ranibizumab (nicht zugelas- drei Armen entweder vier- oder achtwö- Timothy L. Jackson, King’s College in Lon- sen), die in SAVE (Super Dose anti- chentlich VEGF-Trap-Eye (2 mg) oder ei- don erklärte, entspricht die effektive Dosis VEGF)2 geprüft wurde, oder der Wechsel ne Laserphotokoagulation (fokaler oder im Patienten einem Zehntel der Dosis eines auf Aflibercept. Yonekawa3 zeigte bei 64 Grid-Laser). In beiden VTE-Armen star- Schädel-CTs. Der Referent präsentierte Augen mit refraktärer Flüssigkeit (hier tete die Therapie mit jeweils fünf Ladedo- die Zweijahres-Ergebnisse der INTRE- auch intraretinal) nach Wechsel auf Afli- sen im Abstand von vier Wochen. Primä- PID-Studie, bei denen die Sicherheit im bercept einen stabilen Visus und eine ana- rer Endpunkt ist die mittlere Visusände- Fokus steht. Die Studie läuft noch ein tomische Verbesserung, Ho berichtete rung nach 52 Wochen. Sekundäre End- drittes Jahr weiter. ähnliches bei 228 Augen,4 Bakall zeigte punkte sind die Änderung des Punktwertes Als therapiespezifische Nebenwirkung in- bei jedem 6. (von 36 Patienten) eine kom- der Diabetes Retinopathy Severity Scale teressiert vor allem die durch Bestrahlung plette Absorption der Flüssigkeit nach 3 (DRSS) und ein Visusgewinn von mindes- ausgelöste Retinopathie. Eine solche wur- Injektionen.5 Der Wechsel könnte nach tens 10 bzw. 15 Buchstaben in der ETDRS- de im Sham-Arm und im Arm mit 16-Gy- diesen ersten Daten offenbar relativ kurz- Tafel (15 Buchstaben = 3 Zeilen) nach 52 Bestrahlung klinisch nicht gesehen, im fristig anatomische Vorteile bringen. Wochen. Die Behandlung läuft über drei Arm mit 24-Gy-Bestrahlung in einem Jahre, Schlussergebnisse werden für Ende Fall (1 %). In der genauen Bildanalyse 2014 erwartet. (Fluorescein-Angiografie und Farbbilder) Diabetisches Makulaödem In der amerikanischen VISTA-Studie hat- wurden in den Verum-Armen jeweils bei (DME) ten etwa 40 % Patienten bereits eine Vor- 9 Patienten mikrovaskuläre Veränderun- therapie erhalten, auf die sie unzureichend gen mit vermutetem Zusammenhang mit Auch bei diabetischem Makulaödem ansprachen. In der nicht-US-VIVID-Stu- der Bestrahlung beobachtet, davon in je- befinden sich die Therapieoptionen in die betrug dieser Prozentsatz < 9 %. weils einem Fall aufgrund der Lokalisa- Bewegung. Prof. Dr. Ursula Schmidt- tion mit potenziellen Konsequenzen für Erfurth, Universitätsaugenklinik Wien den Visus. Das Risiko erscheint dem Re- und neue EURETINA-Präsidentin, Fortsetzung auf Seite 487

PQIUBt Perspektiven 445

Von der klinischen Papillenuntersuchung zur klinischen Beurteilung des Sehnervenkopfes Ein Paradigmenwechsel

Balwantray C. Chauhan und Claude F. Burgoyne

stimmung gebracht wurden, konnten Kliniker die Strukturen identifizieren, Ziel der Arbeit ist die Beschreibung und Inter- zung des Randsaumgewebes, denn die Ausdeh- die den gewohnten klinischen Charakte- pretation der Anatomie des Sehnervenkopfes nung der Bruch-Membran ist klinisch und foto- ristika wie dem Papillenrand entspre- (optic nerve head, ONH) in der Bildgebung mit grafisch nicht sichtbar. Zweitens berücksichtigt chen.9,10 Spectral-Domain optischer Kohärenztomogra- die Bestimmung der Randsaumbreite die Ori- In diesem Beitrag erklären wir, wie neue phie (SD-OCT), die Korrelation mit der klini- entierung des Randgewebes nicht. Wir schla- SD-OCT-Befunde die geläufigen Kon- schen Papillenuntersuchung und, daraus fol- gen daher ein alternatives, anatomisch und geo- zepte des klinischen Papillenrandes und gend, der Vorschlag zu einem Paradigmen- metrisch akkurates, auf der SD-OCT-Messung be- der Randsaumquantifizierung aus anato- wechsel in der klinischen Beurteilung des Seh- ruhendes Vorgehen vor, welches das Identifizie- mischer10 und geometrischer11–13 Sicht un- nervenkopfes. ren eines Glaukoms verbessert hat. Wir sprechen tergraben. Angesichts dieser Befunde Design: Standortbestimmung. uns darüber hinaus für neue Datenerhebungs- schlagen wir ein vierstufiges Modell vor, Methoden: Derzeit wird der Zustand des und Analyse-Strategien mit dem SD-OCT aus, um das die neuen, durch SD-OCT-Bildge- neuroretinalen Randsaums anhand des Papil- die grosse interindividuelle Variabilität zwischen bung gewonnenen Kenntnisse der ONH- lenaspektes, also der klinisch sichtbaren Ober- Fovea und ONH zu berücksichtigen. Anatomie in die klinische Beurteilung der fläche des Sehnervenkopfes, beurteilt. Neuere Fazit: Wir regen einen Vier-Punkte-Paradig- Papille miteinbezieht, um zur klinischen anatomische SD-OCT-Befunde stellen die menwechsel für die klinische Beurteilung der Beurteilung des ONH zu gelangen. Das Grundlage und die Genauigkeit der derzeitigen Papille an, um die individuelle Anatomie und Modell berücksichtigt, dass bei den ein- Beurteilung des Randsaums in Frage. Wir zei- Geometrie des ONH und der Fovea zu berück- zelnen Patienten die Beziehungen zwi- gen, warum es über die klinische Untersu- sichtigen. Unser Ansatz wurde entwickelt, um schen der Fovea, dem Verlauf der retinalen chung der Papille hinaus der zusätzlichen SD- die Genauigkeit und Einheitlichkeit der Nervenfaserbündel und des ONH14 unter- OCT-Bildgebung bedarf. Randsaumbreite und der intraretinalen Dicken- schiedlich ausfallen. Seine Logik ver- Ergebnisse: Der Beurteilung des Randsaums messungen im peripapillären und im Makulabe- knüpft die Beurteilung des neuroretinalen anhand der Papillenbegrenzung fehlt die solide reich zu erhöhen. Übersetzter Beitrag aus Am J Randsaums und der retinalen peripapillä- anatomische Grundlage, und sie führt aus zwei Ophthalmol 2013; 156:218-227. © Elsevier Inc., ren und makulären Nervenfaserschicht Gründen zu (unterschiedlich) ungenauen Mes- Permission erteilt. CCC Licence number (RNFL) einerseits mit der spezifischen sungen: Erstens hat der klinisch sichtbare 3245370711693. Texte français suivra dans Anatomie und Geometrie jedes individu- Randsaum keine verlässliche äussere Begren- le numéro ophta 1/2014. ellen Sehnervenkopfes und seiner relativen Orientierung zur Fovea andererseits.

Anatomische Annahmen zum Seit Beschreibung des direkten Ophthal- fahren zum Einsatz, also bei der direkten klinisch sichtbaren Papillenrand moskops durch v. Helmholtz im Jahr 1851 Opthalmoskopie, Spaltlampen-Biomik- Der Papillenrand ist ein klinischer Fix- war die klinische Papillenuntersuchung roskopie, Fundusfotografie oder bei den punkt, der üblicherweise als innerer Rand ein Grundpfeiler der augenärztlichen Pra- quantitativen Bildgebungsverfahren, de- der Sklerallippe definiert ist (Abb. 1).15 In xis.1 Die Papille bildet die klinisch sicht- ren Zahl immer noch zunimmt. diesem Konzept wird der Papillenrand als bare Oberfläche der neuralen und binde- Weiterentwicklungen der Spectral-Do- eine einzelne und konsistente anatomi- gewebigen Anteile des Sehnervenkopfes main optischen Kohärenztomographie sche Struktur rund um den gesamten (ONH). Nach derzeitigem Usus muss die (SD-OCT) haben nun erstmals die Dar- ONH und als echte äussere Grenze des Papillenuntersuchung die äussere und in- stellung anatomischer Charakteristika neuroretinalen Randsaums gesehen und nere Begrenzung des neuroretinalen des ONH ermöglicht. Strukturen wie die daher als der Orientierungspunkt, von Randsaums identifizieren, den Papillen- anteriore4–6 oder posteriore7,8 Oberfläche dem aus die Randsaumbreite gemessen rand und die Exkavation der Papille. Wie der Lamina cribrosa, der Komplex aus werden kann. Alle derzeitigen Untersu- viel Randsaumgewebe vorhanden ist, Bruch-Membran und retinalem Pigment- chungsmethoden verlangen die Identifi- wird in der wahrgenommenen Ebene des epithel und sein Ende im ONH,6,9,10 der zierung des Papillenrandes, ob klinisch, Papillenrandes entweder als das Verhält- Elschnig-Ring (Skleralring)5 und die fotografisch oder mit konfokaler Scan- nis Exkavation zur Papillengrösse2 oder Skleralkanalöffnung9 lassen sich nun gut ning-Laser-Tomographie – eine Messkan- zur Randsaumbreite3 geschätzt. Dieser darstellen. Indem Fundusfotografien ex- te, welche die Oberflächentopographie Grundsatz kommt unabhängig vom Ver- akt mit SD-OCT-Befunden in Überein- des ONH darstellt.16

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Anatomische Ungenauigkeiten in anatomische äussere Grenze des neurore- Randsaums wohl kaum genau abschät- der derzeitigen Bewertung des tinalen Randsaums, wegen der regional zen können, wie viel neuroretinales Ge- neuroretinalen Randsaums unterschiedlichen und unsichtbaren Aus- webe im ONH verblieben ist.13 Neuere histologische Befunde in Affen-Au- dehnung der Bruch-Membran, die bisher gen9 und SD-OCT-Befunde in menschli- nicht berücksichtigt wurde (Abb. 2). Dar- Anatomische Argumentation: chen Augen10 (alle einzeln durch Glaukom- aus kann eine beträchtliche Überschät- Bruch-Membran-Öffnung spezialisten anhand des Papillenrandes mit zung des verbleibenden Randsaumgewe- als äussere Begrenzung des Stereofotografien der Papille in Deckung bes resultieren.13 neuroretinalen Randsaums gebracht) haben zwei neue Erkenntnisse er- Abgesehen von diesen neuen Aspekten Das Ende der Bruch-Membran am ONH bracht, welche die anatomischen Grundan- der äusseren anatomischen Begrenzung repräsentiert die Öffnung, durch welche nahmen in Frage stellen, auf der die Beur- des neuroretinalen Randsaums, wird die die Axone der retinalen Ganglienzellen teilung des neuroretinalen Randsaums mit- den Exkavationsrand bildende innere das Auge verlassen, um die choroidalen hilfe des Papillenrandes beruht. Grenze klinisch-stereoskopisch anhand und skleralen Anteile des Neuralkanals zu Zum einen ist der klinische Papillenrand der Randsaumbreite in der wahrgenom- bilden. Als solche ist die anatomische Öff- selten eine einzige anatomische Entität, menen Ebene des Papillenrandes beur- nung, genannt Bruch-Membran-Öff- noch sind die zugrundeliegenden Struk- teilt. Jedoch ist die Rationale, welche für nung (BMO), eine echte äussere Grenze turen konsistent im individuellen Auge. das Bestehen einer anatomisch herleitba- des Neuralgewebes, weil Axone nicht Die Struktur, die bei Position 3 Uhr dem ren Verbindung zwischen neuroretinalem durch eine intakte Bruch-Membran aus Papillenrand entspricht, kann eine andere Rand und Exkavation spricht, nur dem Auge austreten können. Klinisch sein als eine Struktur an 9-Uhr-Position. schwach. Aktuelle Bildgebungsverfahren sichtbar oder nicht, die BMO ist ein ana- Auch können zwei verschiedene Augen an trennen Rand und Exkavation auf tomisch akkurater Fixpunkt, von dem 3-Uhr-Position zwei unterschiedliche Struk- Grundlage einer arbiträr festgelegten Tie- Messungen des neuroretinalen Rand- turen haben.10 fe unterhalb einer fixen Ebene. saums ausgehen können. Auch kann diese Zweitens, was der Untersucher klinisch Aus dem Gesagten leitet sich ab, dass Struktur konsistent mit SD-OCT identi- oder in der Fotografie als Papillenrand aktuelle Parameter einschliesslich der fiziert werden.9,13,17 wahrnimmt, ist oft nicht die wirkliche Cup:Disc-Ratio und des neuroretinalen Die Stabilität der BMO unter verschiede- nen Bedingungen bietet ein weiteres Ar- gument für ihre Nützlichkeit als Orientie- rungspunkt. Die BMO bleibt selbst unter deutlichen Änderungen des Intraoku- lardrucks (IOD) als Folge einer Glaukom- operation unverändert.18 Die der BMO am besten entsprechende zweidimensio- nale Ebene ist auch unter chirurgischer IOD-Senkung axial stabil.18 Zur Stabilität der BMO unter Glaukomprogression wurde bislang noch nicht publiziert. In ei- nem Glaukommodell bei Affen scheint je- doch die BMO in einer dreidimensionalen Histomorphometrie des ONH unverän- dert zu bleiben, trotz Änderungen in der neuralen Komponente des ONH und in der Position der anterioren und posterio- ren Skleralkanalöffnung.19

Abb. 1 Diagramme mit den aktuellen Konzepten der Papillenanatomie. (Oben) Aspekt der Papille eines rechten Auges. (Unten) Entsprechender Schnitt durch den Sehnervenkopf. In diesem Beispiel wird der temporale Papillenrand durch den inneren Rand der Sklerallippe (gepunktete Linie) definiert, während der nasale Papillenrand dem Ende des retinalen Pigmentepithels (RPE) entspricht, der gleichfalls mit dem inneren Rand der Sklerallippe zusammenfällt. In beiden Fällen ist der Papillenrand als die wirkliche äussere Grenze des neuroretinalen Randsaums abgebildet. RNFL = Retinale Nervenfaserschicht. Nach Hogan, Alvarado Wedell.15

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Geometrische Argumente für die Formulierung einer minimalen Randsaummessung Wegen der unterschiedlichen Orientie- rung des neuroretinalen Randsaums ge- genüber der BMO haben Chen und Pova- zay et al. als Erste betont, dass die mini- male Distanz der BMO zur Membrana li- mitans interna die geometrisch genaueste Messung des neuroretinalen Randsaums darstelle.11,12 In der Folge charakterisier- ten wir den Unterschied zwischen dieser Abb. 2 Erscheinungsbild der Papille mit konventioneller Papillenfotografie und Spectral Domain Optischer Kohärenztomografie Randmessung (BMO-minimum rim (SD-OCT). Gezeigt sind die relevanten anatomischen Charakteristika im linken Auge eines Glaukompatienten. (Oben) Papille in width, BMO-MRW) und den bisher übli- Infrarotdarstellung (erste und dritte Spalte) mit SD-OCT-Bildgebung und Fotografie (2. und 4. Spalte) exakt übereinander chen Messungen13 in Bezug darauf, wie projiziert. (Unten) Exakt mit den oberen Bildern (siehe blaue Linien dort) in Übereinstimmung gebrachte B-Scans. (Oben ganz gut sie sich eignen, eine zunehmende rechts) Klinisch sichtbarer Papillenrand (grüne Punkte) im Fundusfoto auf den B-Scan (darunter) projiziert und Bruch-Membran- ONH-Änderung im Glaukommodell bei Öffnung im B-Scan (unten) projiziert auf das Fundusfoto (oben, rote Punkte). In diesem Fall zeigt sich ein klinisch nicht Primaten aufzudecken.21 Vor kurzem bemerkbarer Überhang der Bruch-Membran in den superioren temporalen Quadranten, der zu einer signifikanten Überschätzung zeigten wir, dass BMO-MRW signifikant der neuroretinalen Randsaumbreite führt, wenn man von der Papillenrandbeurteilung ausgeht, während der Rand im inferioren das Erfassen einer glaukomatösen opti- nasalen Quadranten sogar breiter ist, als man klinisch beobachten würde. schen Neuropathie gegenüber den derzeit erhältlichen konfokalen Scanning-Laser- Tomografien und SD-OCT-Analysen Geometrische Ungenauigkeiten in der einen flach abfallenden Rand haben verbessert. der aktuellen Beurteilung des kann.20 Daher können signifikante Fehler Automatisierte Algorithmen für die Iden- neuro retinalen Randsaums auftreten, wenn die zu messende Ebene fix tifikation (Segmentierung) der BMO in B- Ob klinisch, fotografisch oder mit konfo- definiert ist.13 Beispielsweise wird für die Scans von SD-OCT-Bildern wurden be- kaler Scanning-Laser-Tomografie, der neu- gleiche Zahl an Axonen die konventionell schrieben und in kommerziell erhältliche roretinale Randsaum wird entlang der ermittelte Randsaumbreite grösser sein, Software integriert.17,23–25 Bislang wurden zweidimensionalen Ebene der wahrgenom- wenn sie eher horizontal orientiert ist, als sie jedoch vor allem implementiert, um menen Papillengrenze gemessen. In einem wenn sie eher senkrecht zur fixen Mess- den Papillenrand automatisch zu detektie- einzelnen Auge variiert die Orientierung ebene steht (Abb. 3). Selbst wenn die Rand- ren und die Randsaumbreite in einer fixen des Randgewebes um den ONH jedoch. In messung anatomisch genau lokalisiert ist Ebene zu messen,23,25 wie bei den aktuell einem Extrem verlassen Axone fast parallel (BMO), wird ihre Breite entlang der etwa verwendeten klinischen Methoden. Ob- zur Sehachse das Auge, während sie im an- horizontal fixierten Ebene der BMO von wohl die SD-OCT-Technologie ein ganz deren Extrem fast senkrecht dazu austre- der Orientierung des darüberliegenden neues, bis dahin noch nicht darstellbares ten, typischerweise im temporalen Bereich, Randgewebes beeinflusst (Abb. 3). Detail zur Anatomie des ONH liefert, be- schränkte sich ihr Einsatz darauf, die bis- herige Papillenbeurteilung nachzubilden statt die neuen anatomischen Erkenntnisse einzubeziehen, die Kliniker bisher noch nicht zur Hand hatten.

Abb. 3 Einfluss der Orientierung des neuroretinalen Randsaums auf die Breitenmessung. Ausschnitte von B-Scans desselben Auges mit SD-OCT: (Links oben) Ein Befund mit relativ flacher und (rechts oben) ein anderer mit relativ steiler Orientierung. (Unten) Messung der Randsaumbreite entlang der Ebene der Bruch-Membran-Öffnung (BMO), genannt BMO-horizontale Randsaumweite (BMO-HRW), und entlang der Achse, welche die kleinste Randsaumbreite ab der BMO darstellt, genannt BMO-minimale Randsaumbreite (MRW). Der tatsächliche Betrag für das Randsaumgewebe gemessen als BMO-MRW ist in diesen beiden Abschnitten identisch; dagegen ist die BMO-HRW in der linken Abbildung mehr als 60% breiter als im rechts dargestellten Segment.

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Abb. 5 Einfluss der Regionalisierung der neuroretinalen Randsaumbreite und der peripapillären retinalen Nervenfaserschichtdicke-Messung auf die Achse, welche das Zentrum der Fovea mit dem Zentrum der BMO verbindet. Oben Mitte: Linkes Auge mit einer Fovea-BMO-Zentrumsachse von +6 Grad. Rechts: Rechtes Auge mit Fovea-BMO-Zentrums- achse von -17 Grad. Mitte links: Regionalisierung nach den bislang in den Geräten vorgegebenen Sektoren, die von der Horizontalen im Bild ausgehen. ST = superotemporal, SN = superonasal, N = nasal, IN = inferonasal, IT=inferotemporal, T= temporal. Die tatsächliche Zentrumsachse Fovea-BMO wird Abb. 4 Interindividuelle Variabilität in der Achse zwischen dem Zentrum der Fovea und der Bruch-Membran-Öffnung (BMO) bei in diesen bisherigen Einteilungen nicht berücksichtigt. Unten 222 Patienten mit okulärer Hypertension oder Glaukom. (Links) Das Schema zeigt den Bereich der Fovea-BMO-Zentrumsachse Mitte und rechts: Regionalisierung unter Berücksichtigung der (durchgezogene Linie), von +6 Grad (oben) bis -17 Grad (unten) von der Bildhorizontalen (gestrichelte Linie). (Rechts) Verteilung Fovea-BMO-Zentrumsachse. Die Rotation der Sektoren in um den Mittelwert -7 Grad (Mitte links). Punkte: BMO, schattierter Kreis: Fovea, Quadrat: BMO Mitte. Daten mit freundlicher Ausrichtung an der Fovea-BMO-Zentrumsachse stellt sicher, Genehmigung von Dr. Shaban Demirel, Devers Eye Institute, Portland, Oregon. dass die Sektoren Messungen der gleichen anatomischen Orte enthalten.

Klinische Beispiele Studie untersuchte den Winkel zwischen Argumente für eine regionale Online abrufbar sind Papillenfotografien Fovea und BMO-Zentrum in Bezug auf Einteilung des neuroretinalen und 24 in Deckung gebrachte radiale B- die horizontale Achse, die durch das Fun- Randsaums, der peripapillären Scans des SD-OCT rund um den ONH dusbild definiert wird (Fovea-BMO-Ach- und makulären Nervenfaserschicht von 30 Glaukompatienten und 10 Kon- se), bei 222 Patienten mit okulärer Hyper- in Bezug zur Fovea- und BMO- trollpersonen. Sie zeigen tension oder Glaukom. Der mittlere Winkel Zentrumsachse dieser Achse betrug -7 Grad (die Fovea be- Derzeit stellen Bilderfassungs- und Ana- 1. dass der klinische Papillenrand kein fand sich 7 Grad unterhalb der Achse), reich- lyse-Algorithmen regionale Daten als singulärer anatomischer Ort ist, te aber von -17 bis +6 Grad, das bedeutet eine temporalen, superioren, nasalen und infe- 2. dass klinisch nicht sichtbare Extensio- Streubreite von 23 Grad (Demirel S, schrift- rioren Sektor dar, definiert durch fixe ho- nen der Bruch-Membran innerhalb liche Kommunikation, 25.01.2013, Abb. 4). rizontale und vertikale Bildachsen. In ei- des Papillenrandes in den meisten Au- Obwohl die Lage dieser beiden Strukturen in nem gegebenen Sektor nimmt man dem- gen regional zu finden sind und Bezug auf das Fundusbild beträchtlich zwi- nach an, dass sich beispielsweise die Brei- 3. dass die Randsaumbreitenmessung schen Personen variiert, wird der anatomi- te des neuroretinalen Randsaums oder der von der Orientierung des Randsaum- sche Weg der RNFL-Bündel in erster Linie peripapillären RNFL-Dicke bei verschie- gewebes abhängt. durch diese beiden Strukturen bestimmt, denen Personen auf exakt die gleiche ana- http://ophthalmology.medicine.dal.ca wenn das Bündel in den ONH mündet und tomische Position bezieht. Weil aber die /research/onh.html das Auge verlässt.14 In Fundusaufnahmen Fovea-BMO-Zentrumsachse um bis zu 23 kann die Position der Fovea und des ONH Grad abweichen kann, könnte der anato- Anatomische Varianten der bei demselben Individuum aufgrund einer mische Unterschied zwischen zwei Augen Fovea-Position in Beziehung zum Zyklotorsion von Tag zu Tag ebenfalls leicht in einem bestimmten geometrischen Sek- Sehnervenkopf variieren;26 der Weg der RNFL-Bündels da- tor ebenfalls 23 Grad betragen (Abb. 5). In klinischen Fundusbildern liegt bei den gegen bleibt konstant im Verhältnis zur Ach- Da Sektorpositionen sich auf Messungen meisten Menschen die Fovea unterhalb se Fovea – Zentrum Bruch’sche Membran- von verschiedenen anatomischen Lokali- des Zentrums des ONH. Eine jüngere öffnung. sationen beziehen, ist es wahrscheinlich,

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dass artifiziell grosse interindividuelle tigsten Vergleich zwischen Individuen ge- (Palpation, Perkussion und Auskultation) Unterschiede in der sektoralen neuroreti- statten. Aufgrund der Bildspeicherung der ergänzen. Entsprechend ist die Praxis, die nalen Randsaumbreite sowie der peripa- Software werden darüber hinaus Folgeun- durch SD-OCT gefundene BMO als den pillären und makulären RNFL-Dicke tersuchungen an der exakt gleichen anato- Papillenrand zu bezeichnen, nicht exakt auftreten. Folglich werden vermutlich die mischen Position jeden Auges erfasst. und potenziell sogar irreführend. Die Grenzen der normalen Streubreite in die- anatomischen Kenntnisse durch SD- sen Messungen, die in normative Daten- Vorschlag für einen Paradigmen- OCT umgekehrt in die klinische Unter- banken eingehen, artifiziell erhöht und wechsel in der klinischen ONH-Be- suchung einfliessen zu lassen ist informa- vermindern so die diagnostische Genau- urteilung tiv und sollte Kliniker befähigen, akkura- igkeit der bildgebenden Geräte. Auch Nachfolgend schlagen wir einen vierstufi- tere Diagnosen zu stellen. Das SD-OCT Fehler im Zuordnen okulärer Strukturen gen Paradigmenwechsel vor. Er berück- auf herkömmliche Konzepte der Papil- zu einem Gesichtsfeld können so entste- sichtigt die neuen anatomischen Kennt- lenanatomie und -terminologie zu be- hen und könnten die geringe beobachtete nisse aufgrund der SD-OCT-Bildgebung schränken, wird ihr klinisches Potenzial Korrelation zwischen den Strukturmess- des ONH bei der klinischen Beurteilung beschneiden. werten und der Funktion bei Glaukom er- des ONH (Abb. 6). klären.27,28 2. Die neuroretinale Randsaummessung sollte 1. Die OCT-Bildgebung des Sehnervenkopfes anatomisch und geometrisch genau sein. Argumente für eine an der Fovea- sollte nicht die klinische Papillenuntersu- BMO-Zentrumsachse orientierte chung imitieren. Die quantitative Erfassung der neuroreti- Bilderfassung nalen Randsaumbreite erfordert das Fest- Weil es wichtig ist, die neuroretinale Aufgrund der fundamentalen Unterschie- legen ihrer inneren Begrenzung relativ zu Randsaumbreite sowie die peripapilläre de zwischen der klinischen Untersuchung einem anatomischen Fixpunkt, welcher und makuläre RNFL-Dicke an der Fo- der Papille und der SD-OCT-Bildgebung die wahre äussere Grenze des Randes re- vea-BMO-Zentrumsachse auszurichten, des ONH glauben wir, dass es falsch ist, präsentiert. Derzeit ist BMO die konsis- erscheint es sinnvoll, Gleiches auch auf wenn die SD-OCT-Analyse nur die Pa- tenteste, im SD-OCT beobachtbare, äu- die Datenerfassung anzuwenden, denn pillenuntersuchung nachahmt. Wir regen ssere Grenze des neuroretinalen Rand- derzeit werden Daten für die Bildgebung im Gegenteil an, dass die klinische Praxis saums und ein stabiler Fixpunkt, der sehr noch in jedem Fall in einem fixen Koordi- die neuen anatomischen Kenntnisse, wel- gut in fast allen B-Scans sichtbar ist.9,22 natensystem erfasst, das durch die Geräte- che durch SD-OCT gewonnen wurden, Die minimale Distanz von der BMO zur einstellungen vorgegeben ist. in die klinische Untersuchung der Papille Membrana limitans interna zeigt die geo- Daher ist es logisch, zunächst die Fovea- einfliessen lassen sollte, so wie auch in an- metrisch genaue Breite des Randsaums an. BMO-Zentrumsachse in jedem Auge zu deren medizinischen Bereichen oder An- Inzwischen sind auch automatisierte Algo- ermitteln und die Daten dann in Bezug wendungen Bildgebungsverfahren ihren rithmen verfügbar, die das Zentrum der auf diese Achse zu erfassen, damit die Bereich erweitert haben. Beispielsweise BMO und die Membrana limitans interna Messungen der jeweiligen Anatomie des sind Lungenspezialisten ausgebildet, ihre per SD-OCT ermitteln.17,23–25 Algorith- einzelnen Auges entsprechen. Ein solcher bildgebenden Verfahren (Röntgen, CT, men, welche die BMO-MRW regional Ansatz wird die zugrundeliegende Anato- MRI) so anzuwenden, dass sie die Befun- quantifizieren und die Wahrscheinlichkeit mie besser erfassen und den aussagekräf- de der klinischen Thoraxuntersuchung für eine altersentsprechende Norm bestim- men, können entwickelt und für den klini- schen Einsatz zur Verfügung gestellt wer- den. Klinische Papillenbeurteilung Ophthalmoskopie, Spaltlampenbiomikroskopie, 3. Erfassen und Regionalisierung der Daten auf Fotografie Grundlage der Fovea-BMO-Zentrumsachse.

Die Datenerfassung und regionale Zu- ordnung des ONH und der Netzhaut- SD-OCT Bildgebung Beurteilung der quantitativen Analyse bilddaten sollte die anatomische Bezie- Einbezug der Sehnervenkopfanalyse hung zwischen der Fovea und dem ONH beachten. Dadurch werden regionale Schätzungen der Randsaumbreite sowie der peripapillären und makulären RNFL- Klinische Beurteilung Dicke anatomisch genauer und durchge- des Sehnervenkopfes hend interindividuell vergleichbar. Der praktische Effekt einer korrekten Regio- nalisierung ist eine geringere interindivi- Abb. 6 Schema zum Einbezug der Spectral Domain optischen Kohärenztomografie. Hierbei gehen quantitative Analysen und das duelle Streubreite, die wiederum in eine Verständnis der anatomischen Kennzeichen des Sehnervenkopfes in die klinische Untersuchung der Papille mit Ophthalmoskopie, möglicherweise genauere und sensitive Spaltlampen-Biomikroskopie oder Fundusfotografie ein, um eine klinisch fundierte Beurteilung des Sehnervenkopfes zu erhalten. Identifikation eines frühen Schadens

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essenziell, selbst wenn SD-OCT-Bildge- bung zur Hand ist, da viele qualitative As- pekte der Untersuchung, wie die Farbe des Randsaums und der Nachweis von Blu- tungen, nicht ohne Weiteres mit SD- OCT oder anderen Bildgebungsverfahren erfasst werden können. Jedoch sollte der Kliniker die Grenzen der aktuellen Methoden der Randsaumbrei- tenmessung genau kennen und sich aus den zuvor diskutierten Gründen im Kla- ren sein, dass potenziell ernste Fehler in der Randsaumbeurteilung auftreten kön- nen. Es ist unrealistisch zu erwarten oder zu fordern, dass jede Papillenuntersu- chung von allen Ärzten in welchem Um- feld auch immer von einer SD-OCT- Bildgebung begleitet sein muss. Wenn die klinische Papillenuntersuchung eindeutig normal ist, wird das SD-OCT kaum zu- sätzliche Informationen liefern (Abb. 7). Sobald jedoch der Verdacht auf eine Ab- weichung vom Normalen besteht, wird das SD-OCT eine anatomisch genaue Be- urteilung des neuroretinalen Randsaums liefern (Abb. 8). Schliesslich glauben wir, dass die durch SD-OCT aufgedeckte anatomische Be- schreibung des ONH im Verhältnis zu ei- ner Fundusfotografie oder einem Infra- rotbild der Papille sektorengemäss oder nach Uhrzeitposition in Ausrichtung auf die Fovea-BMO-Zentrumsachse gezeigt werden sollte (Abb. 7 und 8). So können Kliniker die Kenntnis der Anatomie in ihre klinische Papillenuntersuchung ein- Abb. 7 Einsatz des SD-OCT in der klinischen Beurteilung der Papille eines normalen linken Auges. In diesem Fall, bei klinisch völlig fliessen lassen und eine klinische Beurtei- normalem Aussehen (oben), ist es unwahrscheinlich, dass ein SD-OCT mit Analyse der BMO-MRW in Uhrzeitensegementen (unten) lung des ONH zum Zeitpunkt der Bild- zusätzliche Informationen liefert. Hier ist die Abweichung zwischen dem klinisch sichtbaren Papillenrand (grün punktiert) und der gebung abgeben. Zukünftig wird dann BMO (rot punktiert) nur gering, die Papillen- und BMO-Ränder sind ähnlich. An den meisten Uhrzeiten erscheint BMO-MRW weit. die segmentale Randsaumbreite in einem Künftig könnten Algorithmen wertvoll sein, die erkennen lassen, ob individuelle BMO-MRW-Werte innerhalb altersspezifischer gegebenen Bild anatomisch und geome- Normgrenzen liegen. trisch genau innerhalb normativer Daten- banken vergleichbar sein.

münden könnte, da sich die Daten in sta- Eines der Hauptziele der klinischen Papil- Zusammenfassung tistisch engeren Grenzen bewegen. Durch lenuntersuchung ist es, das Volumen und Ausgehend von klinischen Befunden der die richtige Regionalisierung könnte auch die Gesundheit des neuroretinalen ONH-Anatomie, die per SD-OCT aufge- die Korrelation von strukturellen Parame- Randsaums zu beurteilen. Bei der klini- deckt werden konnten, haben wir darge- tern und Gesichtsfeldmessungen verbes- schen Papillenuntersuchung wird das legt, dass die Grundlage der derzeitigen sert werden. Diese Regionalisierungsstra- Randsaumgewebe unter der Annahme be- Beurteilung des neuroretinalen Randsaums tegien werden globale Messungen nicht urteilt, der Papillenrand stelle die äussere auf Basis der Bestimmung des Papillenran- beeinflussen, da letztere Summen oder Grenze des Randsaumgewebes dar. Weiter des ungenau ist, weil ihm die solide anato- Mittelwerte um den gesamten ONH oder soll die Untersuchung die Farbe und die mische und geometrische Grundlage fehlt. die gesamte Makula darstellen. Gesundheit des Randsaums regional bzw. Wir schlagen einen Paradigmenwechsel nach Uhrzeiten um die Papille herum cha- vor, von der derzeitigen klinischen Papil- 4. OCT-Bildgebung der ONH-Anatomie sollte die rakterisieren sowie Blässe oder Exkavation lenuntersuchung hin zu einer klinischen klinische Papillenuntersuchung ergänzen und der ONH-Oberfläche, Papillenrandblu- Beurteilung des ONH, die auch SD-OCT- nicht ersetzen. tungen und peripapilläre RNFL-Defekte Bildgebung berücksichtigt (Abb. 6). Die erkennen. Die klinische Untersuchung ist sofortige Konsequenz der neuen, hier vor-

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Grant MOP11357 des Canadian Institutes of Health Research, Ottawa, Ontario, Canada. CFB erhält die Grants RO1EY011610 and RO1EY021281 des National Eye Institute, Bethesda, Maryland. Beide Autoren sind beteiligt an Studiendesign, Studienausführung, Analyse und Interpretation der Daten, Vorbereitung, Durchsicht und Genehmigung des Manuskripts. Die Autoren danken Dres. Marcelo Nicolela, Neil O’Leary, Alexandre Reis, Faisal AlMobarak, Brad Fortune, Nicholas Strouthidis und Hongli Yang für ihre Beiträge und Diskussionen, die in Forschungsprojekte und Ideen im Zusammenhang mit diesem Artikel führten, den Dres. Shaban Demirel, Stuart Gardiner und Brad Fortune des Portland Progression Project für die Daten in Abbildung 4, Glen Sharpe und Donna Hutchison für die Datenerfassung und -bearbeitung und Juan Reynaud für Software-Unterstützung.

Referenzen 1. von Helmholtz H. Beschreibung eines Augenspiegels zur Untersuchung der Netzhaut am lebenden Auge. Berlin: A Förstner’sche Verlagsbuchhandlung; 1851. 2. Armaly MF. Lessons to be learned from a glaucoma survey. J Iowa State Med Soc. 1960;50:501–507. 3. Balazsi AG, Drance SM, Schulzer M, Douglas GR. Neuroretinal rim area in suspected glaucoma and early chronic open-angle glaucoma. Correlation with parameters of visual function. Arch Ophthalmol. 1984;102(7):1011–1014. 4. Agoumi Y, Sharpe GP, Hutchison DM, Nicolela MT, Artes PH, Chauhan BC. Laminar and prelaminar tissue displacement during intraocular pressure elevation in glaucoma patients and healthy controls. Ophthalmology. 2011;118(1):52–59. 5. Strouthidis NG, Grimm J, Williams GA, Cull GA, Wilson DJ, Burgoyne CF. A comparison of optic nerve head morphology viewed by spectral domain optical coherence tomography and by serial histology. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2010;51(3):1464–1474. 6. Srinivasan VJ, Adler DC, Chen Y, et al. Ultrahigh-speed Abb. 8 Einsatz des SD-OCT in der klinischen Beurteilung der Papille in einem rechten, glaukomverdächtigen Auge (oben). Hier optical coherence tomography for three-dimensional and liefert das SD-OCT mit einer Analyse der BMO-MRM in den Uhrzeitensegmenten (unten) wertvolle zusätzliche Informationen. Zu en face imaging of the retina and optic nerve head. Invest erkennen ist die beträchtliche Diskrepanz zwischen dem klinisch sichtbaren Papillenrand (grün punktiert) und der BMO (rot Ophthalmol Vis Sci. 2008;49(11):5103–5110. punktiert). Diese deutet auf eine klinisch nicht erkennbare Extension der Bruchmembran hin, besonders inferior und nasal. An 7. Lee EJ, Kim TW, Weinreb RN, Park KH, Kim SH, Kim DM. diesen Stellen und auch im superioren Sektor, welcher am verdächtigsten ist, ist der neuroretinale Randsaum um einiges dünner als Visualization of the lamina cribrosa using enhanced depth imaging spectral-domain optical coherence der Kliniker aufgrund des Papillenrandes vermuten würde. Künftig könnten Algorithmen wertvoll sein, die erkennen lassen, ob tomography. Am J Ophthalmol. 2011;152(1):87–95e81. individuelle BMO-MRW-Werte innerhalb altersspezifischer Normgrenzen liegen. 8. Park HY, Jeon SH, Park CK. Enhanced depth imaging detects lamina cribrosa thickness differences in normal tension glaucoma and primary open-angle glaucoma. geschlagenen quantitativen Messung be- klinisch bedeutungsvolle Änderungen auf- Ophthalmology. 2012;119(1):10–20. steht darin, dass unsere Fähigkeit verbes- decken können, da longitudinale Daten er- 9. Strouthidis NG, Yang H, Reynaud JF, et al. Comparison of sert wird, ein Glaukom zu erkennen.22 Da hoben werden. t clinical and spectral domain optical coherence die Datenerfassung und -analyse sich nach tomography optic disc margin anatomy. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2009;50(10):4709–4718. der spezifischen Fovea-BMO-Zentrums- Conflicts of interest 10. Reis AS, Sharpe GP, Yang H, Nicolela MT, Burgoyne CF, achse eines individuellen Auges richtet, er- Alle Autoren haben das ICMJE-Formular zur Meldung Chauhan BC. Optic disc margin anatomy in patients with warten wir, dass die interindividuelle potenzieller Interessenkonflikte vollständig ausgefüllt und glaucoma and normal controls with spectral domain Streuung wichtiger quantitativer Masse, angegeben: BCC ist Consultant für und erhält Vortragshonora- optical coherence tomography. Ophthalmology. einschliesslich Dicke der peripapillären re von Allergan, Geräte und Vortragshonorare von Carl Zeiss 2012;119(4):738–747. und makulären RNFL und anderer seg- Meditec, unbeschränkte Forschungsgelder und Geräte von 11. Chen TC. Spectral domain optical coherence tomography in glaucoma: qualitative and quantitative analysis of the mentierter Retinaschichten, zurückgehen Heidelberg Engineering. CFB ist Consultant und erhält optic nerve head and retinal nerve fiber layer (an AOS wird, sodass sich die Chance, ein Glaukom Vortragshonorare von MSD, unbeschränkte Forschungsgelder thesis). Trans Am Ophthalmol Soc. 2009;107:254–281. diagnostizieren zu können, erhöht. und Geräte von Heidelberg Engineering und ist unbezahlter 12. Povazay B, Hofer B, Hermann B, et al. Minimum distance Schliesslich werden wir wohl auch früher Consultant und erhält Geräte von Reichert. BCC erhält den mapping using three-dimensional optical

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coherence tomography for glaucoma diagnosis. J Biomed tissue thickness change after glaucoma surgery imaged OCT of the optic nerve head. Invest Ophthalmol Vis Sci. Opt. 2007;12(4):041204. with optical coherence tomography. Invest Ophthalmol 2009;50(12):5778–5784. 13. Reis AS, O’Leary N, Yang H, et al. Influence of clinically Vis Sci. 2012;53(9):5819–5826. 24. Lee K, Niemeijer M, Garvin MK, Kwon YH, Sonka M, invisible, but optical coherence tomography detected, 19. Bellezza AJ, Rintalan CJ, Thompson HW, Downs JC, Hart Abramoff MD. Segmentation of the optic disc in 3-D OCT optic disc margin anatomy on neuroretinal rim evaluation. RT, Burgoyne CF. Deformation of the lamina cribrosa and scans of the optic nerve head. IEEE Trans Med Imaging. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2012;53(4):1852–1860. anterior scleral canal wall in early experimental 2010;29(1):159–168. 14. Airaksinen PJ, Tuulonen A, Werner EB. Clinical evaluation glaucoma. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2003;44(2):623– 25. Mwanza JC, Chang RT, Budenz DL, et al. Reproducibility of of the optic disc and retinal nerve fiber layer. In: Ritch R, 637. peripapillary retinal nerve fiber layer thickness and optic Shields MB, Krupin T editor. The . St. Louis: 20. Jonas JB, Gusek GC, Guggenmoos-Holzmann I, Naumann nerve head parameters measured with cirrus HD-OCT in Mosby-Year Book; 1996;p. 617–657. GO. Correlations of the neuroretinal rim area with ocular glaucomatous eyes. Invest Ophthalmol Vis Sci. 15. Hogan MJ, Alvarado JA, Weddell JE. Histology of the and general parameters in normal eyes. Ophthalmic Res. 2010;51(11):5724–5730. Human Eye. Philadelphia: Saunders; 1971;523–606. 1988;20(5):298–303. 26. Patel NB, Wheat JL, Rodriguez A, Tran V, Harwerth RS. 16. Zinser G, Wijnaendts-van-Resandt RW, Dreher AW, 21. Strouthidis NG, Fortune B, Yang H, Sigal IA, Burgoyne CF. Agreement between retinal nerve fiber layer measures Weinreb RW, Harbarth U, Burk ROW. Confocal laser Longitudinal change detected by spectral domain optical from Spectralis and Cirrus spectral domain OCT. Optom tomographic scanning of the eye. Proc SPIE. coherence tomography in the optic nerve head and Vis Sci. 2012;89(5):E652–E666. 1989;1161:337–344. peripapillary retina in experimental glaucoma. Invest 27. Caprioli J, Miller JM. Correlation of structure and function 17. Hu Z, Abramoff MD, Kwon YH, Lee K, Garvin MK. Ophthalmol Vis Sci. 2011;52(3):1206–1219. in glaucoma. Quantitative measurements of disc and Automated segmentation of neural canal opening and 22. Chauhan BC, O’Leary N, Almobarak FA, et al. Enhanced field. Ophthalmology. 1988;95(6):723–727. optic cup in 3D spectral optical coherence tomography detection of open-angle glaucoma with an anatomically 28. Hood DC, Anderson SC, Wall M, Raza AS, Kardon RH. A volumes of the optic nerve head. Invest Ophthalmol Vis accurate optical coherence tomography-derived neuroretinal test of a linear model of glaucomatous structure-function Sci. 2010;51(11):5708–5717. rim parameter. Ophthalmology. 2013;120(3):535–543. loss reveals sources of variability in retinal nerve fiber 18. Reis AS, O’Leary N, Stanfield MJ, Shuba LM, Nicolela MT, 23. Abramoff MD, Lee K, Niemeijer M, et al. Automated and visual field measurements. Invest Ophthalmol Vis Chauhan BC. Laminar displacement and prelaminar segmentation of the cup and rim from spectral domain Sci. 2009;50(9):4254–4266.

Mühlestrasse 3, CH-8598 Bottighofen Tel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 62 Administration, Inserate, Verkauf Tel. +41 (0)71 688 58 00, Fax -01 [email protected] Susanne Preisig, u.novotny fachverlag [email protected] Mittlere Mühlestrasse 3 Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO Wissenschaftlicher Beirat / 8598 Bottighofen Wissenschaftlicher Redaktor / Editorial Board Tel. 071 688 58 00 Rédacteur scientifique (SOG) Dr. Emilie Ravinet, Lausanne Fax 071 688 58 01 PD Dr. med. Hannes Wildberger Dr. Melanie Eberle, Emmenbrücke [email protected] Rainstrasse 401, CH-8706 Feldmeilen Dr. Corina Klaeger Manzanell, Bern Tel. +41 (0)44 923 38 52 Prof. David Goldblum, Basel Layout / Maquette [email protected] Prof. Farhad Hafezi, Genève Corina Brändle, heussercrea ag Prof. Daniel Mojon, St. Gallen/Heiden CH-9016 St. Gallen Current concepts in corneal transplantation Ein Paradigmenwechsel: Beurteilung des Sehnervenkopfes Rédacteur responsable de la Prof. Christian Prünte, Basel/Wien Tel. 071 282 42 52, Fax 071 282 42 55 16. Lucerne Eye Meeting ‒ Die Oberfläche, nicht nur oberflächlich betrachtet Suisse romande Dr. Martin K. Schmid, Luzern [email protected] Que se passe-t-il à l’hôpital Triemli ? Dr Jenny, membre honoraire de la SSO Dr méd. Michel A. Matter Prof. Jörg Stürmer, Winterthur ISSN 1420-6838 ‒ ISSN 2296-679X Centre ophtalmologique de Rive Prof. Thomas Wolfensberger, Lausanne Druck / Impression 15, rue Pierre-Fatio, CH-1204 Genève UD Medien AG tt+BISHBOHe année Tél. +41 (0)22 959 75 75 Mitglieder der Redaktion / Reusseggstrasse 9, 6002 Luzern [email protected] Membres de la rédaction Tel. 041 491 91 91, www.ud-print.ch Schweizerische Fachzeitschrift Dr. Martin Zwingli, Dr. Dr. Ronald Gerste, für augenärztliche Medizin und Offizielle Mitteilungen SOG Dr. phil. Phillip Hendrickson Technologie mit Mitteilungen SOG Informations officielles SSO Revue suisse spécialisée pour la médecine et Sekretariat: Prof. Peter M. Leuenberger Redaktionsassistenz / les technologies ophtalmologiques c/o HiQScreen Sarl Assistante de la rédaction *44/ avec les informations SSO 15, rue de l’Athénée, CP 209 Ulrike Bräunig, [email protected] ISSN: 2296-679X (e-book / édition 1211 Genève 12 ÏMFDUSPOJRVF XXXPQIUBDI Verlag / Éditions Tel. 034 422 94 11 Erscheinungsweise / Parution u.novotny fachverlag, ein Bereich der / Fax 034 423 45 40 7 x jährlich / 7 x an Die Inhalte werden vom Verlag sorgfältig une division de novomedtext ag [email protected] geprüft. Dennoch übernehmen Verlag, Mittlere Mühlestrasse 3 Auflage1200 Exemplare (WEMF-beglaubigt) Herausgeber und Redaktoren keine CH 8598 Bottighofen Verwaltungssekretariat SOG / Tirage 1200 exemplaires (certifié par la REMP) Gewähr für die Inhalte, namentlich zu Secrétariat administratif SSO Dosierungen und Applikationsformen. Herausgeber, Verlagsleitung / Fürsprecher Christoph Egli Abonnement Die Beiträge sind urheberrechtlich Éditeur, Directeur Berneckerstrasse 26 Schweiz / Suisse CHF 98.– inkl. MwSt. geschützt. Nachdruck und Kopien nur mit Dr. med. Ulrike Novotny, Mittlere Postfach 95, CH-9435 Heerbrugg Ausland / Étranger CHF 115.– inkl. Porto schriftlicher Genehmigung des Verlags.

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Le Comité vous informe

Lors de sa réunion du 28 août 2013 à Locarno, le Comité a entre autres examiné les points suivants :

Sécurité des patients et « Residency ». Ces programmes sont da- de ce fait beaucoup plus cher qu’aupa- assurance qualité vantage calqués sur la norme européenne. ravant en Suisse. Il est utile de consulter le programme sur Vous trouverez plus d’informations La SSO recommande l’utilisation de la le site Internet de l’EBO : sur ce sujet dans la rubrique Médica- liste de vérifications de l’OMS, que la Fon- http://ebo-online.org/newsite/home.asp. ments / Produits médicaux de l’espace dation sécurité des patients suisse a adaptée membres. pour la Suisse. Cette liste est très simple Vous y trouverez également des informa- (arrivée, retard, départ). Le projet pilote Médicaments tions sur les sources (espace membres : « progress ! La sécurité en chirurgie » a dé- informations aux membres de la SSO). buté. Les personnes intéressées peuvent se a) Bandes de fluorescéine manifester. Comme tout le monde le sait, elles sont b) Retrait de divers médicaments depuis peu considérées comme un mé- utiles par Novartis : dicament. Après plus de 80 ans d’utili- Suite à l’intervention de la SSO, Novartis ICO Residency Program sation des bandes de fluorescéine a promis la réintroduction de certains comme dispositif médical, et aucun collyres utiles, notamment Spersadex La SSO décide cette année d’apporter un cas connu de complications, les bandes comp. et Spersallerg. Vous trouverez des soutien financier régulier au programme de fluorescéine ont dû être retirées du informations régulières sur ce sujet dans « Residency » de l’ICO. Grâce à lui, les as- marché à la demande de Swissmedic. la rubrique Médicaments / Produits mé- sistants en ophtalmologie peuvent accéder Cela fait maintenant près de deux ans dicaux de l’espace membres. à une formation postgraduée à durée dé- que rien n’est disponible sur le marché terminée dans le monde entier, pour une – ou alors à des prix beaucoup trop éle- durée de séjour limitée (3 – 6 mois). Il vés par le biais de la pharmacie interna- Assureurs santé s’agit d’un échange d’expérience. Les tionale. Les bandes de fluorescéine centres de formation en Suisse peuvent sont autorisées en Angleterre et en Ir- Certains assureurs refusent toujours de également proposer ce programme. L’ICO lande, ainsi qu’en Pologne depuis peu. prendre en charge des prestations légale- fournit simplement des aides financières L’autorisation de mise sur le marché en ment dues. Ils réduisent ainsi unilatérale- pour le séjour des assistants de médecins Pologne n’est d’aucune utilité, étant ment les prix des implants intraoculaires. spécialistes issus d’autres pays. Il reste à donné que l’on ne peut rien tirer des Les patients ne doivent pas se laisser faire. espérer que les cliniques de formation se- inscriptions polonaises dans les cabi- L’espace membre du site Internet de la ront à même de proposer des places égale- nets ophtalmologiques de Suisse. En SSO contient plus d’informations sur ce ment en Suisse, malgré le peu de fonds. revanche, les bandes de fluorescéine sujet, ainsi que des courriers types d’oppo- Pour plus d’informations, il est possible doivent encore et toujours être impor- sition. Face à ce genre de situation, la SSO de consulter le site de l’ICO : tées depuis l’Angleterre ou l’Irlande recommande de se défendre avec fermeté. http://icoph.org/refocusing_education/ par le biais de la pharmacie internatio- Ce dysfonctionnement doit être réglé. educational_programs/residency.html. nale. Les frais engendrés augmentent fortement et inutilement le prix initial du diagnostic. Groupe de travail « SSO Avenir » Programme de formation Seules les gouttes de fluorescéine sont post-graduée encore autorisées sur le marché. Elles Le groupe de travail s’est réuni pour la sont non seulement désagréables à uti- première fois le 1er juin 2013 et, lors d’un La révision du programme de formation liser, mais également bien plus dange- séminaire intensif, a dressé un état des postgraduée est en grande partie achevée. reuses et coûteuses. La solution est en lieux des problèmes posés. Les sujets ac- Pour la prochaine révision, l’ISFM a pro- réalité un bouillon de culture pour tuels seront discutés lors de l’assemblée gé- posé de rendre obligatoire l’examen ICO. bactéries. Les gouttes brûlent les yeux nérale. Par nécessité, le choix des sujets et Le Comité est d’avis de laisser les cli- et laissent des taches jaunes tenaces. des solutions possibles n’est pas définitif. niques décider de la question, d’autant À ce jour, personne ne s’est déclaré prêt Le regard extérieur est particulièrement que l’EBO tient à disposition une très à financer les coûts élevés liés à l’intro- intéressant. Le think tank W.I.R.E. l’a bonne documentation pour l’examen, duction des bandes de fluorescéine. Si déjà établi de manière autonome à l’aide mais propose également un programme elles sont approuvées, elles coûteront de ses propres données. Ceci apportera

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sans aucun doute de la matière pour des Suisse possède (à juste titre) une réglemen- OFSP (Office fédéral de la santé discussions très intéressantes. tation différente en ce qui concerne le publique) W.I.R.E. a préparé une présentation pour temps de formation continue et les crédits l’assemblée générale. de formation. Tandis que le Programme de L’OFSP sollicite l’accord de divulgation de formation continue suisse (PFC) permet la correspondance relative à l’autorisation de valider 8 heures par jour, soit 8 crédits, de la réticulation par riboflavine et rayons Assurance qualité ce serait 6 heures, soit 6 crédits pour une UV en Suisse. L’accord a pu être donné, journée entière selon l’EACCME. En d’autant que l’OFSP et la SSO conviennent Lors de l’assemblée générale de cette an- conséquence : la moitié des crédits pour que la correspondance publiée ne contient née, nous déciderons de l’adhésion au sys- une demi-journée. Du point de vue suisse, aucun secret commercial. tème d’assurance qualité de l’ESCRS, il est possible d’évaluer séparément un évé- À cette occasion, le secrétariat administra- EUREQUO. Elle doit être volontaire. Les nement suisse pour les crédits de formation tif a une nouvelle fois demandé à l’OFSP membres de la SSO bénéficient quoi qu’il suisses. Les participants étrangers, qui de supprimer les limites malvenues impo- en soit de conditions plus avantageuses : doivent se contenter des points EACCME, sées aux hôpitaux A, B et C. La réticula- leur adhésion complète à l’ESCRS pour se les voient ensuite simplement attribuer tion par riboflavine et rayons UV n’a pas 100 € par an. Plus d’informations seront selon les règles de l’EACCME, et les parti- encore été autorisée, bien que les études disponibles après l’assemblée générale. cipants suisses obtiennent les leurs confor- les plus récentes démontrent clairement Les membres qui participent volontaire- mément aux règles suisses. Cette solution son action et son efficacité. Le secrétariat ment au système d’assurance qualité est réalisable. Lors de l’assemblée générale, administratif a transmis à l’OFSP les re- EUREQUO reçoivent un certificat de la le secrétaire administratif doit à nouveau marques correspondantes (à partir de la SSO (aussi longtemps qu’ils font partie du évoquer la réglementation. newsletter de l’AAO). programme). La base de données est facile d’utilisation et permet aux participants de comparer leur propre cabinet, leur pays et Limites de la vue pour Newsletter de l’AAO les autres États européens. Les données la circulation sont rendues anonymes – leur protection Les publications déposées pour le Swiss est garantie en toutes circonstances et Dans le cadre du projet Via Sicura, la OphthAWARD ont montré que des pu- seuls les membres participants y ont accès. confédération prévoit d’introduire une blications scientifiques et des études cli- De l’avis du Comité, elles ne devraient médecine du trafic spéciale avec différents niques extrêmement intéressantes sur des faire l’objet d’aucune publicité. L’assu- niveaux d’exigence (niveau 1 à 3). Il est sujets ophtalmologiques actuels sont pu- rance qualité ne sert qu’à titre d’outil d’ap- question de l’évaluation globale de l’apti- bliées en Suisse. prentissage, et a pour objet d’exposer les tude à conduire un véhicule. Le manuel La SSO demande à tous les membres au- points faibles ou, au contraire, d’établir de médecine légale est également en cours teurs de tels articles de prendre contact dans quel domaine les prestations ex- de réécriture. Le Dr Schneebeli, de l’Insti- avec nos correspondants de l’AAO cellent. tut de médecine légale de Zurich, a invité (Comité consultatif de l’AAO) : le profes- L’adhésion à EUREQUO signifie l’arrêt la SSO à participer au projet : un groupe seur F. Munier ([email protected]) d’un projet développé et préparé en in- de travail y est associé. Il ne s’agira cepen- et le Priv.-Doz. Dr Hannes Wildberger terne par un groupe de travail de la SSO. dant pas de fixer des limites d’âge, par ([email protected]). Ainsi, l’informa- La chose est raisonnable puisque le sys- exemple (celles-ci sont dictées par la loi), tion internationale riche et variée com- tème EUREQUO est plus économique et mais de définir concrètement à travers portera également de nouvelles connais- mesure quasiment les mêmes problèmes et quelles méthodes d’examen et dans sances issues de la Suisse. paramètres d’efficacité. quelles circonstances les prérequis visuels Si l’assemblée générale se prononce en fa- doivent être contrôlés. Le Dr Schneebeli veur de l’adhésion, cela ouvrira la voie à dispose d’une grande variété de cas liés au Swiss DRG l’introduction, pour la première fois, d’un champ visuel dans le cadre du trafic. Là système d’assurance qualité paneuropéen – encore, il sera important de définir les cri- Chaque année en septembre, un nouveau y compris en Suisse. tères et les conditions selon lesquels le délai est établi pour la soumission des re- champ visuel doit être examiné. quêtes CHOP ; il constitue une condition Au demeurant, une table ronde d’experts préalable pour l’adaptation des DRG. Les Programme de formation sur les limites de la vue et les champs vi- ORL responsables, ORL Suisse, se continue suels aura lieu samedi matin lors de ce penchent actuellement sur la tarification congrès, avec la participation du Dr de la biopsie orbitaire par voie transnasale. Le programme de formation continue Schneebeli . Cela permettra de discuter de ainsi que son application engendrent tou- divers cas intéressants en séance plénière. jours beaucoup de débats. Il existe en Celle-ci promet des nouvelles intéres- TARMED réalité sur ce point des lignes directrices santes et contribuera, espérons-le, à ins- claires. La particularité suisse est toutefois taurer un équilibre raisonnable entre la sé- Le projet TARVISION est toujours en la suivante : contrairement aux formations curité routière et et l’intervention du cours. La situation n’est actuellement pas reconnues par les points de l’EACCME, la monde médical. satisfaisante ; La Confédération menace

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d’intervenir et les caisses d’assurance ma- Finances assistants, et va simultanément proposer ladie font toujours blocage. L’espoir n’est une réduction de la cotisation pour les cependant pas perdu : la CPT du TAR- Les finances commencent à être un peu membres employés à un taux d’occupa- MED (Commission paritaire tarifaire) ne justes, principalement en raison des inter- tion inférieur à 50 % (sur présentation fonctionne désormais plus selon un prin- ventions croissantes du public et de la po- d’un justificatif). Nous espérons ainsi une cipe d’unanimité mais est composée de 3 litique. L’infrastructure, et particulière- nouvelle augmentation du nombre d’ad- sections dans le cadre de TARVISION. ment le secrétariat administratif, sont très hérents. Les effets sont toutefois difficiles Cela empêchera à l’avenir les blocages, no- sollicités. à évaluer, étant donné qu’aucune vue tamment de la part des caisses, dont nous Jusqu’à présent, les résultats financiers ont d’ensemble du taux d’occupation de nos avons malheureusement fait l’expérience. pu être compensés par l’augmentation des membres n’est disponible. t Ceci permettra également d’éviter que adhésions et le nombre croissant de parti- nous ne puissions discuter ou appliquer cipants aux congrès. Cette année encore, Responsable du compte-rendu : des propositions sensées visant à l’élimi- nous attendons une hausse plutôt hono- Me Christoph Egli – Secrétaire administratif nation des déséquilibres tarifaires (qui rable du nombre d’adhérents. sont largement en faveur des caisses), sim- Suite à de nombreuses demandes, le Co- plement parce que les caisses s’y opposent, mité va solliciter une réduction supplé- par déraison ou gourmandise. mentaire des cotisations pour les membres

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Aus dem Vorstand

An seiner Sitzung vom 28. August 2013 in Locarno hat der Vorstand unter anderem folgende Punkte besprochen:

Patientensicherheit und des ICO Residency Program. Dieses er- Weiterbildungsprogramm Qualitätssicherung möglicht Assistenten in Ophthalmologie eine befristete Weiterbildungsmöglich- Die Revision des Weiterbildungspro- Die SOG empfiehlt die Anwendung der keit, und zwar weltweit für eine be- gramms ist weitestgehend abgeschlos- WHO-Checkliste, welche die Stiftung schränkte Aufenthaltsdauer (3 – 6 Mona- sen. Für die nächste Revision hat das Patientensicherheit Schweiz für die te). Es handelt sich um einen Erfahrungs- SIWF vorgeschlagen, das ICO Assess- Schweiz adaptiert hat. Die Checkliste ist austausch. Auch die Ausbildungsstätten ment obligatorisch vorzusehen. Der Vor- sehr einfach (Sign in, Time out, Sign out). der Schweiz können dieses Programm an- stand ist der Meinung, das könne man Das Pilotprojekt Progress – sichere Chir- bieten. Die ICO gewährt einfach Zu- den Kliniken überlassen. Umso mehr als urgie ist angelaufen. Interessierte können schüsse an den Aufenthalt für Facharzt- das EBO bereits sehr gute Unterlagen sich melden. Assistenten aus anderen Ländern. Es bleibt für das Assessment, aber auch ein Resi- zu hoffen, dass die Ausbildungskliniken dency Program, bereit hält. Diese Pro- trotz der beschränkten Finanzierung auch gramme sind dem europäischen Stan- ICO Residency Program in der Schweiz Plätze anbieten können. dard eher angemessen. Es lohnt sich, das Näheres auf der Homepage des ICO: Programm auf der Homepage des EBO Die SOG beschliesst dieses Jahr über eine http://icoph.org/refocusing_education/ zu konsultieren: http://ebo-online.org/ regelmässige finanzielle Unterstützung educational_programs/residency.html. newsite/home.asp.

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Medikamente Krankenversicherer zur Verfügung. Der Vorstand ist der Auf- fassung, dass mit den Daten keine Wer- a) Fluoreszein-Streifen Nach wie vor verweigern einige Kranken- bung gemacht werden sollte. Die Quali- Diese gelten bekanntlich neuerdings versicherer gesetzlich geschuldete Leis- tätssicherung dient allein als Lerninstru- als Medikament. Nachdem seit über tungen. Sie kürzen einseitig die Preise für ment und ist geeignet Schwachstellen of- 80 Jahren die Fluoreszein-Streifen als die Linsenimplantate. Das muss sich ein fen zu legen oder umgekehrt festzustellen, Medical Device angewendet wurden Patient nicht gefallen lassen. Auf der in welchem Bereich die Leistungen gut und nicht ein einziger Fall von Kom- Homepage der SOG finden sich im Mit- oder stark sind. plikationen bekannt ist, mussten die glieder-Bereich nähere Informationen Mit dem EUREQUO-Beitritt ist das von Fluoreszein-Streifen auf Verlangen von und auch Musterbriefe für Einsprachen. einer Arbeitsgruppe der SOG selbst ent- Swissmedic vom Markt genommen Die SOG empfiehlt, sich hier entschieden wickelte und vorbereitete Projekt einge- werden. Seit nunmehr bald zwei Jah- zu wehren. Dieser Missstand muss ausge- stellt. Dies ist vernünftig, da das EURE- ren ist nichts mehr erhältlich, ausser zu räumt werden. QUO-System günstiger ist und fast die viel höheren Preisen über die Internati- identischen Fragestellungen bzw. identi- onale Apotheke. Fluoreszein-Streifen sche Outcome Parameter misst. sind in England und Irland und neuer- Arbeitsgruppe «Zukunft SOG» Wenn die Generalversammlung über den dings in Polen zugelassen. Die polni- Beitritt beschliesst, sind die Wege offen, sche Zulassung nützt nichts, da mit Die Arbeitsgruppe hat am 1. Juni 2013 um erstmals ein gesamteuropäisches polnischen Beschriftungen auch in erstmals getagt und in einem Intensivse- Qualitätssicherungssystem auch für die Schweizer Augenarztpraxen nichts an- minar eine Auslegeordnung der sich stel- Schweiz einzuführen. zufangen ist. Dagegen müssen die Flu- lenden Probleme zusammengetragen. An oreszein-Streifen nach wie vor entwe- der Generalversammlung wird über die der aus England oder Irland über die aktuellen Themen berichtet. Die The- Fortbildungsprogramm Internationale Apotheke bezogen wer- menwahl und die Lösungsansätze sind den. Das verteuert das sehr nützliche notgedrungenermassen nicht definitiv. Immer wieder entstehen Diskussionen Diagnostikum unnötigerweise gleich Interessant ist vor allem der Spiegel der über das Fortbildungsprogramm bzw. um ein Zigfaches des früheren Preises. Aussensicht. Diesen hat W.I.R.E. bereits dessen Handhabung. Hier bestehen ei- Zugelassen sind nur noch Fluoreszein- selbständig anhand eigener Abklärungen gentlich klare Richtlinien. Die Schweizer Tropfen. Diese sind unangenehm in erstellt. Das wird sicher für interessanten Besonderheit ist jedoch folgende: Anders der Anwendung, wesentlich gefährli- Diskussionsstoff sorgen. als bei EACCME-Punkte-anerkannten cher und teurer. Die Lösung ist eigent- W.I.R.E. hat für die Generalversamm- Fortbildungen kennt die Schweiz (zu lich eine Nährlösung für Bakterien. lung eine Präsentation vorbereitet, die ab- Recht) eine differenzierte Regelung, was Die Tropfen brennen stark in den Au- gespielt werden kann. die Fortbildungszeit und die Fortbil- gen und hinterlassen zudem hartnä- dungspunkte betrifft. Während nach ckige gelbe Flecken. dem Schweizer Fortbildungsprogramm Bis heute hat sich niemand bereit er- Qualitätssicherung (FBP) 8 Stunden bzw. 8 Credits am Tag klärt, die hohen Kosten für die Einfüh- möglich sind, wären dies gemäss EAC- rung von Fluoreszein-Streifen zu finan- An der diesjährigen Generalversammlung CME lediglich 6 Stunden bzw. 6 Credits zieren. Werden sie zugelassen, so werden wird über den Beitritt zum Qualitätssi- für einen ganzen Tag. Für die halben Ta- sie schon deswegen ein Zigfaches des cherungssystem der ESCRS / EURE- ge sind es entsprechend die Hälfte. Aus bisherigen Preises in der Schweiz kosten. QUO beschlossen. Der Beitritt soll frei- Schweizer Sicht ist es möglich, eine Informationen finden sich im Mem- willig sein. Für SOG-Mitglieder gelten Schweizer Veranstaltung für Schweizeri- ber-Bereich unter dem Thema Medi- auf jeden Fall günstigere Konditionen. Sie sche Fortbildungspunkte separat zu be- kamente / Medizinprodukte. werden die ganze ESCRS-Mitgliedschaft werten. Die ausländischen Teilnehmer, Nähere Informationen über Bezugs- für € 100.00 pro Jahr erhalten. Details die sich ausschliesslich mit EACCME- quellen finden sich im Member-Be- werden nach der Generalversammlung Punkten zufrieden geben müssen, erhal- reich der SOG (Member-Center: In- bekannt gegeben. ten dann einfach die entsprechende Punk- formationen für SOG-Mitglieder). Mitglieder, welche sich am Qualitätssi- tezuteilung nach jenen Regeln, die schwei- cherungssystem EUREQUO freiwillig zerischen Teilnehmer nach Schweizer Re- b) Rückzüge diverser nützlicher beteiligen, erhalten ein entsprechendes geln. Diese Lösung ist praktikabel. Der Medikamente durch Novartis: Zertifikat der SOG, solange sie in diesem Verwaltungssekretär soll an der General- Novartis hat auf Intervention der SOG Programm stehen. Die Datenbank ist be- versammlung die Regelung wieder ein- die Wiedereinführung einiger nützli- nutzerfreundlich und ermöglicht den mal in Erinnerung rufen. cher Augentropfen versprochen. Es Teilnehmern einen Vergleich mit den eu- handelt sich insbesondere um Spersa- ropäischen Staaten, dem Land und der ei- dex comp. und Spersallerg. Laufende genen Praxis. Die Daten werden anony- Sehlimiten Informationen finden sich im Mem- misiert. Datenschutz ist auf jeden Fall ge- ber-Bereich unter dem Thema Medi- währleistet, und die Daten stehen aus- In Zusammenhang mit dem Projekt Via kamente / Medizinprodukte. schliesslich den teilnehmenden Mitgliedern Sicura plant der Bund, spezielle Verkehrs-

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mediziner mit verschiedenen Anforde- die unseligen Limiten auf A-, B-, C-Klini- Hoffnung kommt dennoch auf: Die PTK- rungsstufen (Level 1 bis 3) einzuführen. ken zu streichen. UV-Riboflavin-Cross- TARMED (Paritätische Tarifkommissi- Es geht um die ganzheitliche Begutach- linking ist noch nicht zugelassen, obwohl on) soll nun nicht mehr nach dem Ein- tung der Fahrtauglichkeit. Gleichzeitig ist neueste Studien die Wirksamkeit und Ef- stimmigkeitsprinzip funktionieren, son- auch das Handbuch für Rechtsmedizin in fizienz klar belegen. Die entsprechenden dern wird im Rahmen der TARVISION Bearbeitung. Vom Rechtsmedizinischen Hinweise (aus dem AAO-Newsletter) hat 3-gliedrig. Das verhindert künftig die Institut in Zürich, Frau Dr. Schneebeli, das Verwaltungssekretariat dem BAG Blockaden, namentlich der Kassen, die wurde die SOG zur Mitarbeit eingeladen. übermittelt. wir leider erleben mussten. Damit wird in Eine Arbeitsgruppe der SOG ist daran be- Zukunft vermieden, dass wir vernünftige teiligt. Dabei wird es nicht darum gehen, Vorschläge zur Eliminierung von Tarif- z. B. Alterslimiten festzusetzen (diese sind AAO-Newsletter unwuchten (durchaus auch zu Gunsten vom Gesetz vorgegeben), sondern konkret der Kassen) nicht durchsetzen oder nicht die Frage zu klären, mit welchen Untersu- Die Publikationen, die für den Swiss weiter diskutieren können, nur weil die chungsmethoden unter welchen Umstän- OphthAWARD eingereicht wurden, ha- Kassen aus Unverstand blockieren oder den die visuellen Voraussetzungen ge- ben zu Tage gefördert, dass in der Schweiz zuviel wollen. prüft werden sollen. Frau Dr. Schneebeli ausserordentlich interessante wissen- verfügt über eine reichhaltige Fallsamm- schaftliche Publikationen und klinische lung zu verkehrsrelevanten Gesichtsfel- Studien zu aktuellen ophthalmologischen Finanzen dern. Auch hier wird es darum gehen, die Themen publiziert werden. Kriterien festzulegen, unter welchen Vor- Die SOG bittet alle Mitglieder mit solch Die Finanzen werden langsam etwas aussetzungen auch ein Gesichtsfeld zu interessanten Artikeln, Kontakt mit unse- knapp, vor allem durch zunehmende In- untersuchen ist. ren AAO-Korrespondenten (Advisory terventionen der Öffentlichkeit und Poli- Im Übrigen wird an diesem Kongress am Board der AAO) aufzunehmen. Es han- tik. Sie beanspruchen vor allem die Infra- Samstagvormittag ein Experten- bzw. Po- delt sich um Prof. F. Munier (francis.mu- struktur bzw. das Verwaltungssekretariat diumsgespräch zu den Sehlimiten und Ge- [email protected]), und Priv.-Doz. Dr. Hannes stark. sichtsfeldern geboten, unter Mitwirkung Wildberger ([email protected]). Auf Bis jetzt konnten die finanziellen Ergeb- von Frau Dr. Schneebeli. Dies gestattet es, diesem Wege fliessen auch neue Erkennt- nisse durch Mitgliederzuwächse und Zu- im Plenum verschiedene interessante Fälle nisse aus der Schweiz in die umfangreiche nahme der Teilnehmer an den Kongres- zu diskutieren. Die Plenumsdiskussion internationale Information. sen erfolgreich aufgefangen werden. Auch verspricht interessante Neuigkeiten und für dieses Jahr erzielen wir einen recht an- wird hoffentlich dazu beitragen, dass ein ständigen Nettomitgliederzuwachs. vernünftiges Gleichgewicht zwischen me- Swiss DRG Auf vielseitigen Wunsch wird der Vor- dizinischer Intervention und Verkehrssi- stand eine weitere Reduktion der Beiträge cherheit zustande kommt. Jedes Jahr läuft ab September eine neue für Assistenten beantragen und gleichzei- Frist zur Einreichung von CHOP-Anträ- tig auch eine Mitgliederbeitragsredukti- gen, die Voraussetzung für Anpassung der on vorschlagen für Mitglieder, die nach- BAG DRG bildet. Zurzeit wird zusammen mit weislich zu einem Beschäftigungsgrad (Bundesamt für Gesundheit) den verantwortlichen HNO-Ärzten, der von weniger als 50 % angestellt sind. Wir ORL Schweiz, an der Tarifierung der Or- erhoffen uns dadurch einen weiteren Mit- Das BAG ersucht um die Zustimmung bita-Biopsie via transnasalen Zugang ge- gliederzuwachs. Die Auswirkungen sind zur Freigabe von Korrespondenz im Zu- arbeitet. allerdings schwer zu schätzen, da keine sammenhang mit der Zulassung von UV- Übersicht über den Beschäftigungsgrad Riboflavin-Crosslinking in der Schweiz. unserer Mitglieder verfügbar ist. t Die Zustimmung konnte erteilt werden, TARMED zumal BAG und SOG darin übereinstim- Verantwortlich für die Zusammenfassung: men, dass die publizierte Korrespondenz Die TARVISION ist immer noch in Fürsprecher Christoph Egli – Verwaltungssekretär kein Geschäftsgeheimnis darstellt. Gang. Die Situation ist zurzeit nicht be- Bei dieser Gelegenheit hat das Verwal- friedigend. Der Bund droht mit Interven- tungssekretariat das BAG erneut gebeten, tion. Die Kassen blockieren nach wie vor.

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La Formation permanente1

Albert Franceschetti, Président de la Commission Formation permanente

1. Introduction Si nous arrivons à élever suffisamment le 2. La figure du responsable niveau de nos jeunes médecins nous par- d’une formation Il y a une quinzaine d’années, la Société viendrons peut-être à imposer nos meil- suisse d’Ophtalmologie m’a confié la direc- leurs éléments aux universités étrangères Pour toute formation, il faut un respon- tion de la formation permanente, dont le et n’aurons plus besoin de faire appel à des sable qui soit à la fois ophtalmologue et aie but est de garder les praticiens ophtalmolo- talents étrangers pour pourvoir nos des compétences d’enseignement, ce qui gues au courant des progrès dans leur pro- chaires universitaires. bien sûr n’est pas donné à tout le monde. fession et de leur transmettre le nouveau sa- D’ici là, il n’est que juste de suivre les re- Ce responsable sera le seul interlocuteur voir. Il m’a fallu établir les règles, mais éga- commandations européennes, qui vont face au responsable national. lement convaincre les collègues de l’impor- toutes dans le bon sens. La commission L’organisateur de toute formation est per- tance d’un tel programme. européenne, d’autre part, accepte que des sonnellement responsable du choix des Il y a, bien sûr, les tenants de la liberté qui différences nationales existent. Je les si- orateurs et de la qualité de l’enseignement. considèrent inadmissible que l’on puisse gnalerai dans le texte qui suit. Il ne peut en aucun cas déléguer à des tiers. interférer dans ce domaine. Je serais d’ac- Une remarque finale. Le but de la forma- A contrario, une entreprise commerciale cord avec eux s’il n’y avait pas également tion permanente est d’améliorer la qualité ne peut être le responsable directe ou indi- ceux qui, comme dans toute activité hu- de la médecine en comblant les lacunes que recte d’une formation, car le but premier maine, ne comprennent pas la nécessité de chacun de nous pourrait avoir et de le fami- qu’elle poursuit n’est pas l’enseignement, se maintenir informés et performants. liariser avec les nouvelles techniques. mais l’augmentation de ses ventes. Loin Le législateur, lui, l’a bien compris, au Idéalement il faudrait pouvoir individuali- de moi de critiquer un tel but, tout à fait point qu’il a trouvé nécessaire d’inscrire la ser cette formation tout comme l’enseigne- valable dans le commerce. Mais dans un formation permanente dans une loi médi- ment scolaire des enfants, puisque les êtres domaine touchant à la santé de nos pa- cale avec à la clé une amende pouvant al- ne sont pas identiques et qu’ils n’ont pas le tients, il est indispensable de jouer franc ler jusqu’à CHF 20 000.– pour le prati- même parcours. Les écoles qui appliquent jeu et de respecter l’indépendance du res- cien qui manquerait à ce devoir. ce principe connaissent un grand succès, ponsable scientifique. Nos collègues ophtalmologues ont bien puisque chaque enfant va à son propre Il s’ensuit que, en conformité avec les re- suivi et c’est tout à leur honneur. Cela s’est rythme et ne subit pas d’échec. Je citerai commendations européennes, les inscrip- traduit par une forte augmentation de leur comme exemple la Clearwater Academy, tions ne pourront se faire qu’auprès de ce participation aux congrès de la SSO et par de la ville de Clearwater en Floride, dirigée responsable et non pas chez l’un ou l’autre peu de problèmes lors des contrôles que par l’époux d’une de mes cousines, qui se des sponsors. nous effectuons chaque année sur 10 % de classe régulièrement première de son État. nos membres. Il est de ma responsabilité de Bien sûr, pour la formation permanente mettre par écrit les règles que j’applique une telle individualisation requerrait un in- 3. Le but de la Formation dans l’accréditation de la formation perma- vestissement en temps et en argent énorme, nente. Elles se basent sur le règlement de la ce que ni nos gouvernants, ni nos organes Une formation doit avoir un but précis qui FMH ainsi que sur les règles définies par les professionnels ne sont disposés à assumer. sera clairement indiqué sur le programme. instances européennes. La Suisse a accepté Il nous faut donc nous contenter du sys- d’ouvrir ses frontières à nos collègues euro- tème actuel de formation basé sur les péens pour obtenir la réciprocité. Comme congrès. 4. Le programme souvent, notre pays joue le jeu honnête- Pour ce qui est des contrôles, nous n’avons ment, alors que d’autres pays multiplient les pas de système institutionnalisé et devons Aucun titre de conférence ne peut contenir le entraves à l’installation de médecins suisses par conséquent nous appuyer sur nos nom commercial d’un produit. Les logos des chez eux. J’aime raconter un fait qui montre membres. Si donc il arrive à l’un d’entre sponsors ne peuvent figurer que sur la der- le changement des mentalités. En France, vous de remarquer une erreur ou un man- nière page du programme. La FMH exige le premier professeur d’Ophtalmologie ne quement, qu’il veuille bien le signaler au également qu’en cas de sponsorisation, les fut pas français mais grec, Photinos Panas. responsable, habilité à prendre des sanc- sponsors soient au moins au nombre de deux Cela se passait au 19ème siècle, avant que tions. Je tiens à souligner qu’en aucun cas et de préférence dans le même domaine. les guerres ne conduisent au nationalisme une irrégularité ne peut en justifier une et exaspèrent les séparations. Combien de autre, contrairement à ce que certains col- Suisses de nos jours trouvent-ils un poste de lègues sont parfois tentés de faire valoir. 5. Les conférenciers professeur à l’étranger alors que nous, les Suisses, allons souvent chercher nos profes- Les conférenciers travaillant pour une en- seurs hors des nos frontières ? treprise commerciale sont en principe

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exclus des formations permanentes, sauf 9. Les points Le responsable national de la formation dans le cas de démonstrations pratiques où permanente est là pour aider ses collègues ils auraient des compétences particulières. Les points sont attribués selon le principe ophtalmologues et non pour les sanction- Tout conférencier, en début de présenta- de « 1 heure = 1 point ». Les demi-points ner. Il leur demande à son tour leur aide tion, devra indiquer ses liens avec l’indus- sont exclus. Il est donc à proscrire l’habi- pour continuer à améliorer le système. trie sur une diapositive et la projeter suffi- tude de certains organisateurs d’essayer de Il souhaite en particulier éviter que des samment longtemps pour qu’elle puisse gagner un point avec une demi-heure de collègues utilisent la formation perma- être lue en détail. cours supplémentaire. nente pour chercher à recruter des pa- Les diapositives scientifiques ne doivent Au cas où cela serait observé, la fois sui- tients, le bouche-à-oreille, fruit de pa- pas être fournies par l’industrie ni com- vante les points seront arrondis vers le bas. tients satisfaits, étant bien plus efficace. porter des noms ou des marques com- L’Europe ne permet de retenir que 6 points Si jamais vous estimez qu’il y a faute dans merciales. Une diapositive préparée par par jours ou 3 par demi-journée. En Suisse, ce sens, signalez la chose au responsable une entreprise commerciale et sur laquelle la SSO a fixé 8 points au maximum par pour qu’il puisse demander à l’organisa- figure le nom ou le logo de l’entreprise en- jour ou 4 par demi-journée. teur d’apporter des changements. Au cas traîne automatiquement la disqualifica- où celui-ci ne le ferait pas, il serait alors tion de la présentation. sanctionné. Il n’est en principe pas admis de mention- 10. Enregistrement de la Il faut également éviter de se prêter à ser- ner les noms commerciaux des produits, formation pour les membres vir d’intermédiaire à une entreprise, qui mais seuls leurs noms chimiques. Au cas de la SSO souhaiterait organiser une formation. où la clarté de l’exposé l’exigerait, il ne Cela est contraire aux principes qui nous faudra pas présenter un seul produit, mais Tout membre de la SSO, à la fin de chaque régissent et qui veulent que notre forma- y ajouter tous les produits similaires. année, doit enregistrer l’accomplissement tion soit déterminée par des profession- de sa formation permanente sur le site in- nels de la santé et non par des entreprises formatique de la SSO pour recevoir son commerciales. 6. Les participants certificat annuel. Les contrôles s’opèrent Cela ne veut bien évidemment pas dire sur 10 % des membres, tirés au sort par la qu’il faille renoncer à collaborer avec l’In- Le responsable de toute formation doit SSO, qui devront fournir les justificatifs. dustrie. Ces sponsorisations permettent préciser à qui celle-ci s’adresse. Une for- Au bout de 3 ans, un certificat FMH est d’organiser les congrès, qui sont, à l’heure mation pour assistants universitaires ne envoyé automatiquement. actuelle, la base de notre formation per- qualifie pas automatiquement comme Celui qui, pour une raison quelconque, manente. Et les moments de détente of- formation continue pour praticiens. n’aurait pu remplir les conditions requises ferts par les sponsors permettent d’amé- La liste des participants effectifs à toute for- au cours d’une année déterminée, aura la liorer la communication, qui est essen- mation doit être établie par l’organisateur et possibilité de se rattraper l’année suivante. tielle dans toute profession. Elle déve- ensuite envoyée au responsable national. Il est cependant conseillé de signaler la loppe les relations entre collègues et avec chose au responsable national, qui en tien- ceux qui nous apportent les moyens de dra compte. Les listes des formations ac- soigner. t 7. Les certificats complies sont en effet transmises à la FMH et par conséquent accessibles aux Les certificats doivent être nominaux et autorités. 1. Approuvé par la Commission de Formation être remis à leurs titulaires à la fin soit de Est soumis à la formation permanente permanente le 29.08.2013 la formation soit de chaque section de tout médecin à partir de l’année qui suit celle-ci. l’obtention du diplôme d’Ophtalmologue ou de la reconnaissance de l’équivalence. Le médecin travaillant à temps partiel est 8. Evaluation soumis en plein aux règles de la formation permanente. Toute formation doit faire l’objet d’une évaluation de la part des participants en vue d’améliorer la qualité. 11. Conclusions Une bonne évaluation devrait compter au moins trois niveaux d’appréciation, voire Il est clair que la formation permanente plus, pour chacune des présentations ; de- est une charge non négligeable pour le mander si le but de la formation a été at- praticien, mais elle est néanmoins indis- teint, si les conférenciers étaient indépen- pensable pour assurer la qualité de la pro- dants et enfin requérir des suggestions. fession et pour sa propre sécurité. Car en Une fois complétée, l’évaluation sera en- cas de problème, il est tout à fait possible voyée au responsable national. que l’on aille vérifier si le praticien concer- né a fait sa formation permanente ou pas. Cela s’est déjà produit.

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Die ärztliche Fortbildung1

Albert Franceschetti, Präsident der Fortbildungskommission

1. Einleitung heilkunde kein Franzose, sondern ein nen einen Irrtum oder eine Unterlassung Grieche, Photinos Panas. Das war im 19. bemerkt, bitte ich, dies dem Verantwortli- Vor fünfzehn Jahren hat mir die Schwei- Jahrhundert, bevor sich Nationalismus chen mitzuteilen, der zu Sanktionen be- zerische Ophthalmologische Gesellschaft und Separation durch Kriege zuspitzten. rechtigt ist. Ich betone, dass in keinem die Leitung der Fortbildung übertragen, Wie viele Schweizer heute finden eine Pro- Fall eine Unregelmässigkeit eine weitere deren Ziel darin besteht, die praktizieren- fessur im Ausland, während wir, die rechtfertigt, auch wenn der eine oder an- den Augenärztinnen und -ärzte zu den Schweizer, die Professoren jenseits unserer dere zuweilen versucht, etwas Derartiges Fortschritten in ihrem Beruf auf dem Lau- Grenze suchen? geltend zu machen. fenden zu halten und ihnen aktuelles Wis- Wenn es uns gelingt, das Niveau unserer sen zu vermitteln. Ich musste Regeln auf- jungen Ärztinnen und Ärzte weiter zu ver- stellen, die Kolleginnen und Kollegen aber bessern, werden wir künftig vielleicht un- 2. Die Person des Verantwort- auch davon überzeugen, wie wichtig ein sere besten Leute an ausländischen Uni- lichen einer Fortbildung solches Programm ist. versitäten unterbringen können, und wir Es gibt natürlich die Verfechter der Frei- selbst müssen nicht mehr ausländische Ta- Alle Fortbildungen müssen eine Verant- heit, für die jedes Eingreifen auf diesem lente rufen, um unsere Lehrstühle zu be- wortlichen nennen, der / die sowohl Oph- Gebiet indiskutabel ist. Dem würde ich setzen. Daher ist es nur richtig, den euro- thalmologe oder Ophthalmologin sein zustimmen, wenn es andererseits nicht päischen Empfehlungen zu folgen, die ver- muss als auch Unterrichtskompetenz hat, auch solche gäbe, denen – wie auf jedem nünftig sind. Die europäische Kom- was mit Sicherheit nicht auf jedermann menschlichen Gebiet – die Notwendigkeit mission akzeptiert nationale Unterschiede. zutrifft. Dieser Verantwortliche ist der nicht einleuchtet, informiert und leis- Diese werde ich nachfolgend schildern. einzige Gesprächspartner des nationalen tungsfähig zu bleiben. Noch eine Bemerkung: Der Zweck der Verantwortlichen. Der Gesetzgeber hat das jedoch so ver- Fortbildung besteht darin, die Qualität Der Organisator jeder Fortbildung ist per- standen und hält es für notwendig, die der Medizin zu verbessern, indem sie Lü- sönlich verantwortlich für die Wahl der Fortbildung in einem medizinischen Ge- cken füllt, die jeder von uns haben kann, Referenten und für die Qualität der Fort- setz festzuschreiben und zudem eine Bus- und sie besteht darin, sich mit neuen bildung. Er kann dies in keinem Fall an se bis zu CHF 20 000.– für praktizierende Techniken vertraut zu machen. Dritte delegieren. Im Gegensatz kann ein Ärzte und Ärztinnen festzulegen, die diese Im Idealfall müsste man diese Fortbil- kommerzielles Unternehmen weder direk- Verpflichtung nicht erfüllen. dung individualisieren wie in der schuli- ter noch indirekter Verantwortlicher einer Unsere ophthalmologischen Kolleginnen schen Ausbildung der Kinder, denn die Fortbildung sein, weil das Hauptziel des und Kollegen haben die Verordnung gut Menschen sind nicht gleich und bringen Unternehmens nicht die Fortbildung ist, befolgt, das ist ihnen sehr anzurechnen. ganz verschiedene Voraussetzungen mit. sondern die Verkaufsförderung. Es liegt Entsprechend verbesserte sich die Teilnah- Schulen mit dieser Ausrichtung haben ei- mir fern, einen solchen Zweck zu kritisie- me am SOG-Kongress deutlich, und es nen grossen Erfolg, da jedes Kind nach ren, im Business ein valides Anliegen. gab wenige Probleme im Rahmen der dem eigenen Rhythmus lernt und es kei- Wenn es aber um die Gesundheit unserer Kontrollen, die wir jährlich bei 10 % unse- nen Misserfolg gibt. Als Beispiel möchte Patienten geht, ist es unabdingbar, unbe- rer Mitglieder vornehmen. ich die Clearwater Academy (Clearwater/ einflusst zu bleiben und die Unabhängig- Ich bin dafür verantwortlich, die Regeln Florida) nennen, die der Ehemann einer keit des wissenschaftlich Verantwortli- schriftlich zu formulieren, die ich für die meiner Cousinen leitet und die regelmä- chen zu respektieren. Anerkennung der Fortbildung anwende. ssig in ihrem Staat ein Spitzenranking er- Daraus folgt, dass, konform mit den euro- Sie richten sich nach dem Reglement der hält. päischen Empfehlungen, die Anmeldun- FMH wie auch nach den Regeln, die von Eine Ausbildung dieser Art würde natür- gen nur über den Verantwortlichen und europäischen Instanzen definiert wurden. lich eine enorme Investition an Zeit und nicht über den einen oder anderen Spon- Die Schweiz hat zugestimmt, ihre Gren- Geld bedeuten, die weder für unsere Re- sor laufen können. zen europäischen Kollegen zu öffnen, im gierung noch für unsere Berufsorgane Sinne der Gegenseitigkeit. Wie so oft, tragbar wäre. Wir müssen uns daher mit spielt unser Land das Spiel ehrlich, wäh- dem aktuellen System der Fortbildung be- 3. Der Zweck der Fortbildung rend andere Länder die Hürden für gnügen, das auf Kongresse setzt. Was die Schweizer Ärzte in ihrem Land erhöhen. Kontrollen anbelangt, fehlt bei uns ein in- Eine Fortbildung muss einen klar benann- Gern erwähne ich ein Faktum, das den stitutionalisiertes System, und wir müssen ten Zweck haben, der deutlich aus dem Mentalitätsumschwung zeigt. In Frank- uns konsequenterweise auf unsere Mit- Programm hervorgeht. reich war der erste Professor der Augen- glieder abstützen. Wenn also einer von Ih-

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4. Das Programm 8. Evaluation Der Fortbildungspflicht unterliegt jeder Arzt ab dem Jahr, das auf den Erwerb sei- Der Kongresstitel darf keinen Handelsna- Jede Fortbildung muss einer Evaluation nes Facharztdiploms oder einer entspre- men eines Produktes nennen. Die Sponso- durch die Teilnehmer unterzogen werden, chenden Anerkennung folgt. renlogos dürfen nur auf der letzten Seite um die Qualität zu verbessern. Eine gute In Teilzeit arbeitende Ärztinnen und Ärz- des Programms erscheinen. Die FMH Evaluation muss mindestens drei Beurtei- te unterliegen den gleichen Regeln der verlangt weiter, dass bei Sponsoring min- lungskriterien aufführen, und zwar für je- Fortbildung wie Vollbeschäftigte. destens zwei Sponsoren auftreten, bevor- de Präsentation: die Frage nach dem Er- zugt aus demselben Geschäftsbereich. reichen des Fortbildungsziels, nach der Unabhängigkeit der Vortragenden und 11. Schlussfolgerung nach Vorschlägen der Teilnehmer. Sobald 5. Die Redner sie vollständig vorliegt, wird die Evaluati- Es ist klar, dass die Fortbildung den prak- on an den nationalen Verantwortlichen tizierenden Arzt nicht unerheblich bean- Vortragende, die für eine Firma arbeiten, gesandt. sprucht, aber sie ist dennoch unentbehr- sind prinzipiell von Fortbildungen ausge- lich für die Qualität des Berufs und die ei- schlossen, ausser im Fall praktischer De- gene Sicherheit des Arztes. Beim Auftre- monstrationen oder wenn sie spezielle 9. Fortbildungspunkte ten von Problemen kam es bereits vor, Kompetenzen haben. dass nachgeprüft wurde, ob der betreffen- Jeder Vortragende muss zu Beginn seiner Punkte werden vergeben nach dem Prin- de Arzt sich fortbildet oder nicht. Präsentation seine Beziehungen zur In- zip «1 Stunde = 1 Punkt». Halbe Punkte Der nationale Verantwortliche der Fort- dustrie auf einem Dia angeben und so sind ausgeschlossen. Damit soll der Ver- bildung ist da, um seinen Kolleginnen lange zeigen, bis sie im Detail gelesen wer- such einiger Organisatoren unterbunden und Kollegen zu helfen und nicht, um sie den konnten. werden, mit einem halbstündigen zusätz- zu sanktionieren. Er bittet umgekehrt um Die wissenschaftlichen Dias dürfen nicht lichen Kurs einen weiteren Punkt zu errei- ihre Unterstützung bei der kontinuierli- von der Industrie geliefert werden und we- chen. chen Verbesserung des Systems. Er möch- der Handelsnamen noch Marken zeigen. Falls etwas Derartiges beobachtet wird, te insbesondere vermeiden, dass Kollegen Ein Dia, das von einem kommerziellen werden beim nächsten Antrag die Punkte die Fortbildung für die Patientenrekrutie- Unternehmen vorbereitet wurde und das abgerundet. In Europa werden nur 6 rung verwenden – die Mundpropaganda Namen oder Logo des Unternehmens Punkte pro Tag oder 3 für einen halben durch zufriedene Patienten ist deutlich zeigt, führt automatisch zur Disqualifika- Tag gestattet. In der Schweiz hat die SOG wirksamer. tion der Präsentation. Es ist nicht prinzipi- das Maximum pro Tag auf 8 Punkte und Wenn Sie einmal den Eindruck haben, ell unzulässig, Produkte zu erwähnen, aber den halben Tag auf maximal 4 Punkte ein Missstand liege vor, teilen Sie dies ausschliesslich mit dem generischen Na- festgelegt. dem Verantwortlichen mit, damit er den men. Wo es die Klarheit des Vortrags erfor- Organisator auffordert, Änderungen zu dert, darf nicht ein einzelnes Produkt ge- veranlassen. Falls er dem nicht nach- nannt werden, sondern sind alle ähnlichen 10. Erfassen der Fortbildung kommt, folgen Sanktionen. Produkte zu erwähnen. für die SOG-Mitglieder Auch ist zu vermeiden, sich als Mittels- mann eines Unternehmens einspannen zu Jedes Mitglied der SOG muss per Ende lassen, der eine Fortbildung organisieren 6. Die Teilnehmer Jahr das Ableisten der Fortbildung auf der möchte. Dies steht im Gegensatz zu den Website der SOG melden, um das jährli- geltenden Prinzipien, die darauf zielen, Der oder die Verantwortliche der gesam- che Zertifikat zu erhalten. Kontrollen dass unsere Fortbildung von Spezialisten ten Fortbildung muss genau angeben, an werden bei 10 % der Mitglieder vorge- für die Gesundheit und nicht von kom- wen sie sich wendet. Ein Angebot für As- nommen. Sie werden von der SOG per merziellen Unternehmen bestimmt wird. sistenten an der Universität qualifiziert Los ermittelt und müssen ihre Belege ein- Das soll nicht heissen, dass man von jeder die Veranstaltung nicht automatisch für reichen. Nach Ablauf von drei Jahren Zusammenarbeit mit der Industrie ab- eine Fortbildung der Niedergelassenen. wird ein Zertifikat FMH automatisch sieht. Das Sponsoring ermöglicht die Or- Eine Liste der tatsächlichen Teilnehmer versandt. ganisation der Kongresse, die derzeit die jeder Veranstaltung muss vom Organisa- Wer – unabhängig vom Grund – die er- Grundlage unserer Fortbildung sind. tor erstellt und an den nationalen Verant- forderlichen Bedingungen in einem be- Auch die Momente der Entspannung, die wortlichen gesandt werden. stimmten Jahr nicht erfüllen konnte, er- unsere Sponsoren möglich machen, för- hält die Möglichkeit, dies im Folgejahr dern die Kommunikation, die in jedem nachzuholen. Es wird geraten, dies dem Beruf unerlässlich ist, und auch das Netz- 7. Die Teilnahmebestätigung nationalen Verantwortlichen mitzuteilen, werken mit allen, die uns die Mittel lie- damit er das von vornherein berücksich- fern, die wir für eine gute Behandlung Die Bestätigungen müssen mit Namen tigt. Die Listen der geleisteten Fortbil- brauchen. t ausgefüllt und an ihre Berechtigten ent- dung werden an die FMH übermittelt weder am Ende der Fortbildung oder nach und sind mithin den Behörden zugäng- 1. Genehmigt von der Fortbildungskommission, 29.08.2013 jedem Abschnitt ausgehändigt werden. lich.

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Neue FEBO-Spezialisten 2013 Nouveaux spécialistes FEBO 2013

Kandidaten, welche die Facharztprüfung Ophthalmologie FMH / En possession de leur titre de spécialiste FMH en ophtalmologie, EBO in Paris bestanden und den Facharzttitel Ophthalmologie les candidats ayant réussi l’examen FMH-EBO à Paris ont, en FMH erhalten haben, sind berechtigt, zusätzlich zum FMH-Titel, plus du titre FMH, reçu le titre européen de Fellow of the Euro- auch den europäischen Titel «Fellow of the European Board of pean Board of Ophthalmology (FEBO) au cours d’une courte cé- Ophthalmology (FEBO)» zu tragen. Dieses Jahr fand die Diplom- rémonie s’est déroulée lors du congrès annuel de la société suisse übergabe im Rahmen einer kleinen Zeremonie anlässlich des SOG- d’ophtalmologie à Locarno. Jahreskongresses in Locarno statt. Cette année les diplômes FEBO ont été attribués aux personnes Folgende Fachärzte in Ophthalmologie haben das FEBO-Di- suivantes : plom dieses Jahr erhalten:

Name Vorname Name Vorname Nom Prénom Nom Prénom Hr. / M. Bänninger Philipp Hr. / M. Häusler Christoph Matthias Fr. / Mme Bartlett Casparis Heather Marie Fr. / Mme Hermans Claudia Hr. / M. Bauer Gregor Hr. / M. Imesch Manfred Hr. / M. Bauer Philemon Georg Fr. / Mme Jäger-Müller Karen Verena Hr. / M. Beknazar Evgueny Fr. / Mme Keskinaslan Iclal Hr. / M. Bissig Alexandre Hr. / M. Knecht Pascal Hr. / M. Bistoletti Matteo Hr. / M. Lambiel Julien Hr. / M. Böni Christian Hr. / M. Menghini Moreno Hr. / M. Branca Fabrizio Fr. / Mme Mokrim Rime Fr. / Mme Calame de Bernardini Maritza Deyanira Hr. / M. Pallas Andreas Hr. / M. Ciechanowski Peter Paul Fr. / Mme Parvin Parmis Fr. / Mme Cottet Laura Fr. / Mme Quinter Ania Hr. / M. Dishy Avraham Hr. / M. Righetti Nicholas Fr. / Mme Do Thi Phuong Huyen Hr. / M. Sollberger Dominik Fr. / Mme Gasser Nicole Karin Fr. / Mme Stathopoulos Christina Hr. / M. Gerber Simon Fr. / Mme Tahintzi Ayse Leyla Hr. / M. Ghanem Mustafa Hr. / M. Van Issum Christopher Lambert Fr. / Mme Graeff Elisabeth Fr. / Mme Vasserot-Merle Clémence Fr. / Mme Gregorio de Oliveira Marion Fr. / Mme Vontobel Susanne Franziska Hr. / M. Guber Ivo Fr. / Mme Weisshuhn Kristin Hr. / M. Guber Josef Fr. / Mme Wyrsch Carmen Hr. / M. Hablützel Martin

Alfred Vogt Award 2013 In Ausgabe 5 / 2013 haben wir über Bildnachweise Die vollständigen Autorenhinweise Covergestaltung Urs Hasler, Luzern, sind downloadbar auf: die Preisträger 2013 des Alfred- Foto: ©Shutterstock https://www.ophta.ch/start/ Vogt-Awards berichtet. Hier möchten S. 421 S. Preisig fuer-autoren/autorenhinweise/ wir noch das Foto des Preisträgers S. 434 U. Rauscher Dr. med. Philemon Bauer ergänzen. Er S. 466 H. Wildberger Notes pour les auteurs : S. 487 UNo https://www.ophta.ch/1/ erhielt den Vogt Trainee Award für das accueil/pour-les-auteurs/ beste Advanced International Council instructions-aux-auteurs/ of Ophthalmology Basic Science Exam. Wir gratulieren.

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Femtokatarakt: PRO und CONTRA aus drei Kongressen

Hannes Wildberger

Wir können die Zukunft nicht Nach einigen Jahren kam das Phakogerät, t .VTTOPDIFJOFUPSJTDIF*0-JNQMBOUJFSU verhindern. Aber wie viel müssen zunächst etwas gewagt (Ansaugen der Iris), werden oder soll man bei Astigmatismus wir dafür opfern und wie viel vom schliesslich dann doch wesentlich ausge- korneale Entlastungsinzisionen (limbal bisherigen Wissen und Können soll- reifter mit Tropfanästhesie, Kleinschnitt- relaxing incisions-LRI) mit genauer Ein- ten wir dennoch weiterhin beherr- chirurgie, Shooter, Healon®, Vorderkam- stellung der Achsenlage planen? schen? merstabilität und temporalem Zugang. t 4PMMNBOEJF-3*BN0QFSBUJPOTUJTDI Firmen geben sich von Natur aus optimis- Und jetzt wird der Femtosekundenlaser mit intraoperativer Wellenfront-Aber- tisch zu ihren Produkten. Eine Informati- intensiv diskutiert. Wir stellen hier die rometrie vornehmen, unterstützt von onsbroschüre vom Herbst 2013 schreibt: Auffassungen von drei «eher pro» einge- einem Rechnersystem (z. B Optiwave «Der Femtosekundenlaser ist dabei, sich stellten Referenten, welche die Methode Refractive Analysis System), um opti- in der Kataraktchirurgie zu etablieren». bereits betreiben, den Meinungen von mal die notwendige Zylinderkorrektur Wenn wir das Rad der Geschichte zurück- drei «eher skeptischen pro-bis-contra»- vorzubestimmen? drehen, so erinnere ich mich an einen pro- Referenten anlässlich von drei kürzlich t *TUEBT%PDLJOH4ZTUFNPQUJNBM BVDI minenten Zürcher Augenchirurgen, der stattgefundenen Konferenzen gegenüber: für kleine, tiefliegende Augen? Ist das seit den 1930iger Jahren Katarakte mit 1. Biennale der SOE (European Society Interface mechanisch inert oder defor- Graefeschnitt, ec-Linsenextraktion und of Ophthalmology) am 8. Juni 2013 miert es die Form der Hornhaut wäh- mit Nachstardiszision behandelte und die- in Kopenhagen (Pavel Stodulka rend des Laservorgangs? Mit welcher se Techniken bis Anfang der 70iger Jahre MD PhD, Burkhard Dick MD PhD, Methode soll man andocken: Mit ei- weiter unbeeindruckt durch Neuentwick- George Beiko MD) nem «curved contact lens interface» lungen anwandte. Für die jüngere Genera- 2. Symposium im Stadtspital Triemli oder mit einem «liquid optical immer- tion dagegen hatte der Wind schon tüchtig Zürich am 20. Juni 2013 (Stephan sion interface»? Catalys™ besitzt bei- gedreht: um die ic-Kataraktoperation mit Kaminski MD, Organisation Prof. spielsweise ein liquid interface, wel- Kryosonde im Detail zu erlernen, fuhren Matthias Becker) ches die Bildung cornealer Falten am wir in Indien über staubige Strassen und 3. SOG-Jahresversammlung in Locarno, Endothel verhindern soll.3 durch ausgetrocknete Flüsse zum Eye Session am 30. 08. 2013 (Gerd t *TU EJF #FIFSSTDIVOH EFT "OEPDL7PS- Camp. Unser Land-Rover zog auf dem Auffarth MD, Frank Sachers MD) ganges am Patientenauge ausreichend, Anhänger den einzig verfügbaren Elektro- besteht Zeit dazu oder kann man das ei- generator, und im Dorfschulhaus wurden Was kommt auf den nem Techniker/Assistenten anvertrauen, die Faltbetten aufgestellt. Kaum in der ei- Femtochirurgen zu? während der Operateur beim vorausge- genen Praxis, kam die intraokulare Linse, Einige interessante Stichpunkte aus den henden Patienten noch mit der Linsen- zunächst nicht sehr vertrauenerweckend: Vorträgen und Fragen, die sich bei dieser JNQMBOUBUJPOCFTDIÊGUJHUJTU %JF2VBMJ- Die Binkhorstlinse wurde irgendwie auf neuen Technik einstellen, seien herausge- tät des Andockens ist essenziell und muss den schwabbelnden Glaskörper gesetzt, griffen: im Einzelfall wiederholt werden. Perfek- und ganz kühne Operateure fixierten die tDer  Werdegang des Femto-Chirurgen tes Andocken bedeutet auch eine perfek- Linsenschlingen in der Iridektomie mit ei- ist anspruchsvoll.1,2 te Kapsulorhexis, auch wenn gelegent- ner McCannel-Naht. Prof. Witmer (Au- t &S IBU EJF 8BIM EFS 2VBM +FEFN FS- lich mit der Rhexis-Pinzette nachgehol- genklinik USZ) meinte: Ein solches Teu- hältlichen Gerät werden wohl gewisse fen werden muss (siehe Lawless MA in felsding kommt mir nicht ins Auge! Eigenschaften zugewiesen (Auffarth). Cataract & Refractive Surgery Today Nach wenigen Jahren kam dann die ex- t .BO TPMMUF QSBLUJTDIF 7PSLFOOUOJTTF Europe, free online journal, April 2013) trakapsuläre Kataraktextraktion (EC- in der Kataraktchirurgie haben (kon- t #FIFSSTDIUNBOEBT"SCFJUFOàCFSFJO CE), und man lernte, mit Ultraschall und ventionelle Ultraschallphako, eventu- angeschlossenes OCT-Gerät, das trotz Javal-Gerät eine Biometrie anzufertigen, ell ECCE) auf Basis einer bis 4-stelli- Gasblasen den Vorgang im vorderen unter dem OP-Mikroskop exakte sklerale gen Anzahl chirurgischer Eingriffe Segment abbilden soll? Stufenschnitte anzulegen und einen per- (Beiko). t 8JFJTUEFS1BUJFOUCFJ-BVOF[VIBMUFO fekten Wundverschluss zu erreichen. Dies t 7PSLFOOUOJTTF NJU 'FNUPTFLVOEFOMB- t 8FMDIFT7PSHFIFOXÊIMUNBOCFJEFS geschah mehrheitlich über «learning by ser-Anwendung in kornealer refrakti- Femtolaser-Linsenfragmentierung, doing», aber man konnte sich aufgrund ver Chirurgie verkürzen die Lernkurve welches Pattern wird bei welchem Ty- des damaligen Arzttarifes noch gegensei- (Beiko). pus Katarakt angewendet? tig assistieren. Postoperativ folgte das Va- t 'àSUFDIOJTDIF7PSLFOOUOJTTFCSBVDIF t 8JF HFUSPTU LBOO NBO CFJ EJDIUFO  banque-Spiel der Fadendurchtrennungen, es einen Zusatztitel als PhD (Stodulka). harten Linsen (Cataracta brunescens) um einen erträglichen End-Astigmatis- t 8FMDIF*0-JTU[VJNQMBOUJFSFO VOE oder beim Pseudoexfoliationssyndrom mus zu erreichen. wünscht der Patient multifokale IOL? vorgehen?

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t 4QJFMUFTFJOF3PMMF XFOOEJF-BHFEFS kein Umsteigen auf konventionelle Phako Gerd U. Auffarth (Universitäts-Augenkli- zirkulären Kapsulotomie die Positio- wegen tiefliegenden Auges, keine Linse nik Heidelberg) betont, dass der Victus™- nierung der IOL nach Abschluss von war zu hart für eine Laser-Fragmentie- Laser sowohl für Eingriffe an der Horn- Schrumpfungsvorgängen beein- rung. haut (refraktive Chirurgie) als auch für flusst? Welche Achse gegenüber der Multifokale Linsen werden vermehrt im- solche bei der Kataraktchirurgie verwen- IOL-Position spielt eine Rolle: die geo- plantiert. In 1 % kam es zum postoperati- det werden kann, während LenSx® (Alcon metrische, die optische, die visuelle ven Hornhaut-Ödem. Theoretisch wäre Inc.), Catalys® und LensAR® der Kata- oder die pupillenbezogene Achse?4 auch die finale Emulsifikation mit einem raktoperation vorbehalten bleiben. Er- t 8JF JTU EFS "CMBVG BVT -BTFSWPSCFIBOE- Laser möglich. Die Schockwellen werden neut wird daraufhin gewiesen, dass mit lung am Femtogerät ‒ Abdocken ‒ Lin- erzeugt, indem der Laser im Innern des dem Femtosekundenlaser eine exakter senentfernung am Operationsmikroskop Geräts auf ein Titaniumziel trifft. zentrierte Kapsulotomie mit besserem ‒ IOL-Implantation harmonisch zu orga- Ein Assistenzarzt arbeitet am Femtosekun- IOL-Kapsel-Overlap möglich ist. nisieren? dengerät in einem separaten Operations- An der Universitätsklinik Heidelberg raum, ein Operateur wechselt zwischen wurden ausführliche vorbereitende Studi- Die Meinung der «eher PRO»-Experten zwei weiteren OPs. Üblicherweise werden en mit dem Victus™-Gerät durchgeführt. Pavel Stodulka, Inhaber der Gemini Eye pro Tag 35 Eingriffe vorgenommen, sofern Es erzeugt perfekt zentrierte Kapsuloto- Clinic in Zlin / Prag, Tschechien, hat of- die Lernkurven ausgeflacht sind. Immer- mien. Auch schwierige Fälle sind behan- fenbar eine kometenhafte Karriere hinter hin wäre ausnahmsweise ein Maximum delbar. Statistisch sind die Visusresultate sich. Er gründete eine Anzahl weiterer von 92 Eingriffen möglich. Ein eingear- sowohl manuell als auch mit dem Gemini-Kliniken in Tschechien. Diese beitetes Team ist entscheidend. Das ab- Victus™-Gerät gut, im Besonderen auch Entwicklung geht konform mit einer schliessende Foto des Vortrages zeigt vier bezüglich des Erreichens der angestrebten Konzentrierung der Kräfte und Kompe- Chirurgen und 20 Mitarbeiter. Refraktion. In der Victus-Gruppe ist aber tenzen, die auch in der Schweiz das Zu- Ein Detail: Während der Eingriffe spre- die Phakozeit kürzer, und der Endothel- kunftsszenario darstellen dürfte. che er ununterbrochen mit den Patienten, zell-Verlust soll geringer sein. Vorteile des Sein Referat in Kopenhagen drehte sich eine «verbale Anästhesie», um die Patien- Femtosekundenlasers ergeben sich bei um das von ihm verwendete Victus™- ten ruhig zu halten. schwierigen Katarakten (Pseudoexfoliati- Gerät (Technolas / Bausch+Lomb). Der onssyndrom, Lentodonesis, Marfan-Syn- Experte startete vor knapp 20 Jahren mit Burkhard Dick, Ruhr Universitäts-Augen- drom u. a. Subluxationen, kongenitale Lasik, seit 2006 setzt er den Femtosekun- klinik Bochum, arbeitet mit dem Katarakt sowie mature oder bruneszente denlaser für korneale refraktive Chirurgie Catalys™-Gerät. Er ist beeindruckt von Katarakt). ein, auch korneale Eingriffe (DMEK) hat EFS 2VBMJUÊU EFS ,BQTVMPUPNJF VOE WPO er entwickelt. Bis heute wurden an seiner der Effizienz des Linsen-Aufweichens Die Meinung der «eher skeptischen Klinik über 2000 Patienten mit dem Fem- (Femtofragmentation) dank einem PRObisCONTRA» Femto–Referenten tolaser auch kataraktoperiert. 350 μm «grid-softening pattern», das den George Beiko, ein wohl hochkompetenter Um die Vorgänge besser zu verstehen, nachträglichen Einsatz von Ultraschall Chirurg aus Toronto, sprach in Kopenha- leistete er früh ein zusätzliches Studium praktisch überflüssig macht.5 Eine ent- gen «To Femto or not to Femto, see through als PhD. scheidende Hilfe ist der intraoperative the Hype» (Definition von Hype: «intensi- Unter 1000 Kataraktoperationen beob- Einsatz des OCT, mit dessen Hilfe die Si- ve or exaggerated publicity or sales promo- achtete Stodulka keine Kapselrupturen tuation im Bereich des vorderen Augen- tion»). Zu Beginn stand sein Hinweis, dass während der Laser-Kapsulotomie-Phase. segmentes besser beurteilt werden kann. ihn ein Femtogerät 500 000 Dollar koste, Kleine Unvollkommenheiten der Kapsu- Tipp: Geben Sie bei www.youtube.com mit eventuell nur kurzer Betriebsdauer bis lotomie und radiäre Einrisse sind bei der die Stichworte Burkhard Dick, Femtola- zur nächsten technischen Evolution. Der Phakoemulsifikation möglich. Die Laser- ser und Katarakt ein, um interessante Unterhalts-Vertrag beträgt 40 000 Dollar Fragmentierung geht etwas über den Operationsvideos zu sehen. im Jahr, die Click-fee pro Eingriff kostet Kapsulotomie-Durchmesser hinaus. Dick behandelt auch Kinder und zeigt in 400 Dollar. Die Kosten lediglich für den Die Femtolaser-Behandlung wird von ei- einem Video, wie er bei einem 4 Monate Femto-Anteil der Operation dürften 1500 nem Assistenzarzt durchgeführt, wonach alten Knaben am Catalys™-Gerät vorerst bis 2500 Dollar betragen. In der Schweiz der Patient zurück in die Wartezone die vordere Kapsulorhexis durchführt, ist das sicher noch teurer. kommt, bis er zur Linsenoperation geru- anschliessend wird das Linsengewebe ab- Eine andere Seite ist die Promotion durch fen wird. gesaugt. Da erwartungsgemäss bei Kin- Medien: Zwischen dem Bericht über Du- Am Operationsmikroskop wird der Kern dern sekundär eine zähe hintere Kapsel- chess Kate mit Sohn George und der Daf- 2VBESBOUFO GàSEJF6MUSBTDIBMMCF- trübung auftritt, wird erneut angedockt fodil-Daily-Lottery-Ansage flattert der handlung angehoben. Im Vergleich zur und eine zweite hintere Kapsulorhexis mit vielsagende Text: «The laser that blasts cat- konventionellen Phakoemulsifikation kleinerem Durchmesser ausgeführt. Nach aracts in seconds, incredibly bladeless treat- wird nur etwa halb soviel Energie benö- Abdocken erfolgt anschliessend eine klei- ment set to revolutionise eye surgery.» Prä- tigt. Während der zweiten Operations- ne vordere Vitrektomie. Eine IOL wird sentiert werden auch Evidenzen wie «better phase sind bei ihm insgesamt 3 Kapsel- erst später implantiert, vorerst wird der self healing incisions», «more accurate re- rupturen (von 1000 Eingriffen) aufgetre- kleine Patient mit einer Kontaktlinse ver- duction of astigmatism» und «better quali- ten, kein Abtauchen eines Linsenkernes; sorgt. ty of vision».

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Tatsächlich mag es so sein, dass 0.75 Di- Frank Sachers, Augenzentrum Bahnhof durch die torische IOL. Schliesslich: die optrien Astigmatismus ohne weiteres er- Basel, bleibt die Aufgabe, einen gewisser- Gasblasen fördern die Visualisierung nicht. tragen werden und dass bei Astigmatis- massen abrundenden Kommentar abzu- Alle diese Tatsachen wurden durch ent- men über 2.25 Dioptrien torische IOL ef- geben. Niemand weiss genau, was das sprechende, neutrale Studien belegt. Die fektiver sind, das sind immerhin bis 40 % Umsteigen auf das Verfahren kostet, ob Basis für eine sinnvolle Anwendung der der Patienten. Der Rest-Astigmatismus sich ein Mitmachen lohnt, darauf speku- neuen Technologie ist somit schmal. beträgt sowohl nach LRI (limbal relaxing lierend, dass nach weiteren Entwick- incisions) als auch nach torischer Linse et- lungsschritten die Angelegenheit einfa- Zum Abschluss eine kleine englischspra- wa 0.4 Dioptrien. Der Unterschied zwi- cher wird. Wie schon Auffarth bemerkte, chige Perle aus Marketing Laser Cataract schen Laser- und manueller Kapsuloto- wird in Europa eine Femtosekunden-Ka- Surgery: Shaaref M, Lindstrom RL in mie ist kaum relevant. Sofern die manuel- tarakt erst bei 400 Eingriffen im Jahr (in Cataract & Refractive Surgery Today Eu- le Rhexis kleiner als die IOL ist, besteht der Schweiz eher bei 500) kostendeckend. rope: issue October 2012, pp 48 – 54: kein Zusammenhang zwischen Refrak- Das bedeutet, dass pro Woche 10 – 15 tion und der Fläche des überlappenden Eingriffe nur schon deshalb durchge- What to say to patients today: Kapselrandes. führt werden müssen, um das System 1. Do not differentiate based on Bei der Femtoanwendung ist eine deutli- rentabel zu machen. technology, i. e. do not go into che Lernkurve festzustellen: Bei den ers- Nun, was ist aber wirklich ohne Vorteilge- technical details but emphasize the ten 200 Patienten ist eine häufige Fehl- winn bei Femtophako zu erwähnen: Die benefits that focus on lifestyle platzierung des Andockens, eine deutlich kornealen Inzisionen sind zwar perfekt, die enhancement. höhere Anzahl von hinteren Kapselrissen Wundlippen werden aber bei den nachfol- 2. Do not bash current technology, since und Dislokation der IOL zu beobachten.6 genden Manipulationen ebenfalls gestresst. ECCE and phacoemulsification have Unbestritten ist die nach Femtoeinsatz Femtophako kann ausschliesslich korneale been successful for 40 years. folgende notwendige Ultraschallenergie Inzisionen erzeugen, keine posterioren 3. Do not call it cataract surgery. The kleiner als ohne Femto-Vorbehandlung. sklerokornealen Inzisionen, welche sicherer procedure should be renamed «laser Die Vorhersage der erwarteten postopera- sind (Infekt) und allenfalls genäht werden cataract surgery» or «refractive laser tiven Refraktion ist nach Femto etwas können. Die Kapsulorhexisränder sind cataract surgery». besser als bei manueller Phako. Diese Un- nicht glatt, wie schon von Stephan Kamin- 4. Avoid using the term «cataract». The terschiede, auch punkto Astigmatismus ski bemerkt. Es ist unklar, wie die Rhexis term «dysfunctional lens syndrome» und Sehschärfe, sind jedoch gering. zentriert werden soll. may be better. t In unabhängigen Studien kann die Hypo- Stephan Kaminski aus Wien (LenSX®) be- these nicht bestätigt werden, dass Femto- stätigte aus ähnlicher Warte, jedoch eher phako wegen besserer Zentrierung, genau- Referenzen zurückhaltender als Pavel Stodulka die erer Rhexis und präziser bestimmbarer 1. Sutton G et al. Femtosecond cataract surgery: Notwendigkeit, zunächst ein umfangrei- IOL-Position bessere Refraktionsresultate transitioning to laser cataract. Curr Opin Ophthalmol ches praktisches Erfahrungs-Polster in bringt. Der Endothelzellverlust ist bei 2013;24:3-8. 7 2. Trikha S et al. The journey to femtosecond laser –assisted refraktiver Chirurgie als auch mit kon- Femtophako nicht geringer als bei der her- cataract surgery: new beginnings or a false dawn? Eye ventionellen Kataraktoperationen aufzu- kömmlichen Operationstechnik. Astigma- 2013;27:461-473. bauen, bevor man sich an Femto-Phako tismen werden durch die LRI (limbal rela- 3. Talamo JH et al. Optical patient interface in femtosecond wagt. xing incisions) ungenauer korrigiert als laser assisted cataract surgery: contact corneal Wir sind in der Situation, dass die aktuel- applanation versus liquid immersion. J Cataract Refract len Femtochirurgen die bisherigen Me- Surg 2013;39:501-510. thoden noch beherrschen und aus dieser 4. Kränitz K et al. Femtosecond laser capsulotomy and manual continuous curvilinear capsulorhexis parameters Sicht das neu Ankommende beurteilen. and their effects on intraocular lens centration. J Refract Unbekannt ist, wie das mit bei Null star- Surg 2011;27:558-563. tenden Anfängern aussehen wird. Die 5. Abell RG et al. Toward zero effective phacoemulsification Lernkurve ist eine Realität. Femto-Kata- time using femtosecond laser pretreatment. raktchirurgie beginnt vorerst mit einer ge- Ophthalmology 2013;120:942-948. eigneten Patientenselektion, welche Pu- 6. RobertsT V et al. Surgical outcomes and safety of femtosecond laser cataract surgery. Ophthalmology pillenweiten unter 5mm, tiefliegende Au- 2013;120:227-233. gen, Hornhauttrübungen und unkoope- 7. Bali Sh J et al. Early experience with the Femtosecond laser rative Patienten ausschliesst. Das letztere for cataract surgery. Ophthalmology 1012;119:891-899. ist ein absolut kritischer Punkt beim An- 8. Friedmann N J. Femtosecond laser capsulotomy. J Cataract docken. Die Ränder der Femto-Kapsulo- Refract Surg 2011;37:1189-1198. rhexis sehen unter dem Mikroskop deut- lich weniger glatt aus als die mit der Pin- Weitere Informationen im free online journal zette gezogenen. Dies bedeutet allenfalls Cataract & Refractive Surgery Today Europe: issues October 2012, April 2013 auch eine grössere Vorsicht bei der Hydro- dissektion nach Femto, vor allem auch wegen der Gasblasen.8 Schnittige Kongressarchitektur in Kopenhagen.

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Invitation Monday, 20th January through Friday, 24th January 2014 Hotel Elite, Bahnhofstr. 14, 2502 Biel / Bienne, Tel. 032 328 77 77

Löwenstr. 9, 6004 Luzern, Tel. 041 210 03 23, Fax 041 410 72 90, [email protected] Dear colleagues, will not be coordinated by the organisation it is our great pleasure to invite you to the committee of the Swiss Eye Week. Swiss Eye Week 2014 in Bienne / Biel, a conven- We hope that the attractive program including New! Femto-phaco Course, ient location for the majority of SSO members. the new femto-phaco course, and the interest- 20.01.2014 The events to take place: ing city of Biel (Bienne) will attract a large 1) Basic Science Course (BSC) number of young and elder ophthalmologists For the first time, in 2014 the meeting 2) Clinical Science Course (CSC) as well as scientists from Switzerland and sur- will offer a femto-phaco wetlab. Every 3) Swiss Eye Research Meeting (SERM), rounding countries. The official meeting lan- femto-phaco brand available on the Swiss 4) OCT course guage is English. market will be presented, either for hands- 5) New: Femto-phaco course on training (two different devices) or by Special interest groups may find this venue suit- Priv. Doz. Yan Joseph Guex-Crosier – virtual presentation (videos, case presen- able for a business meeting, but these meetings Scientific Secretary of SSO tations). Each participant will be equip- ped to perform a femto-phaco procedure independently. The course addresses esta- Clinical Science Course (CSC), formation, PhD students in eye research, blished ophthalmo-surgeons as well as 20. – 24.01.2014 as well as established ophthalmologists. trainees. It will take place on Monday New time schedule in 2014 (see p. 468). (09.00h – 17.00h). Information: Prof. The CSC provides a structured overview Beatrice Früh, see left column. in the field of clinical ophthalmology, fo- Priv. Doz. Pascal Escher cussing on symptomatology, clinical IRO – Institut de Recherche en Ophtalmologie signs, diagnostic work-up, and therapy of av. du Grand-Champsec 64, 1950 Sion Swiss Eye Research Meeting the retina, lens, cornea, and other ocular Tel. 027 205 79 00, Fax 027 205 79 01 (SERM), 23. – 24.01.2014 tissues. The five-day format of the course [email protected] includes presentations by specialists and The SERM addresses scientists working offers opportunity for interactive discus- in the field of fundamental eye research in sions. The course addresses residents in OCT-Course, 21. – 22.01.2014 Switzerland and neighbouring countries. their 3rd or 4th year of clinical formation, The meeting provides young investigators as well as established ophthalmologists. In optical coherence tomography (OCT), with a platform to present basic science New time schedule in 2014 (see p. 469). coherent light waves produce cross-section- projects and experimental clinical studies al images of retinal tissue. In this novel in- and fosters interaction among scientists to Prof. Beatrice Früh teractive course, the basics of OCT terms enhance knowledge on physiology and Universitätsklinik für Augenheilkunde, and settings will be discussed. Hands-on pathophysiology of the retina and other Inselspital, Freiburgstrasse, 3010 Bern exercises in small groups at OCT scanning structures of the eye. Tel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 82 systems are provided. Networking among [email protected] participants will be stimulated. Prof. Christian Grimm, PhD At the end of the course, each participant Lab of Retinal Cell Biology can perform an OCT independently and Dept. Ophthalmology, University of Zurich Basic Science Course (BSC), collect findings for a correct diagnosis. Wagistr. 14, 8952 Schlieren 20. – 24.01.2014 Tel. 044 556 30 01 Dr. Peter Maloca [email protected] The BSC offers an overview in the field of Department of Ophthalmology, University of ocular biology, focusing on development Basel, and Augenpraxis Dr. Peter Maloca AG as well as molecular and functional biol- ogy of retina, lens, cornea, other ocular Registration and submission of presentation tissues, and on optics. During the five The Swiss Eye Week and Ophta reserve titles has started October 15th, 2013: days of the course lectures by specialists the right to publish accepted handouts www.swisseyeweek.ch. are endorsed by ample opportunity for on their website. th open discussions. The course addresses Deadline: December 30 , 2013 residents in their 1st or 2nd year of clinical

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Swiss Eye Week 2014 in Biel / Bienne, Hotel Elite Monday, 20th January, through Friday, 24th January 2014 Hotel Elite, Bahnhofstr. 14, 2502 Biel / Bienne, Tel. 032 328 77 77

Basic Science Course (BSC) Clinical Science Course (CSC)

Monday, January 20th, 2014 Monday, January 20th, 2014 14.15 – 15.00 11.15 – 12.00 Development of the eye Elisabeth Rungger-Brändle Cataract Ulrike Schneider 15.15 – 16.00 12.15 – 13.00 Pigment epithelium 14.15 – 15.00 16.15 – 17.00 Charlotte Remé Contact lenses Albert Franceschetti and vitreous 15.15 – 16.00 17.15 – 18.00 Retina Pascal Escher 16.15 – 17.00 Hereditary retinal diseases Günter Niemeyer Tuesday, January 21st, 2014 17.15 – 18.00 and retinal physiology 08.15 – 09.00 Visual cycle and phototransduction Pascal Escher Tuesday, January 21st, 2014 08.15 – 09.00 Neuro- 09.15 – 10.00 Ocular motility François-Xavier Borruat Mathias Abegg ophthalmology 10.30 – 11.15 Optic nerve and chiasm François-Xavier Borruat 09.15 – 10.00 10.30 – 11.15 11.30 – 12.15 Retro-chiasmal pathways Mathias Abegg Diabetic retinopathy Johannes Fleischhauer 11.30 – 12.15 13.30 – 14.15 Electrophysiology / Johannes Fleischhauer 13.30 – 14.15 14.30 – 15.15 Echography / OCT Pediatric oncology Francis Munier 14.30 – 15.15 15.30 – 16.15 Hands-on OCT to be annouced 15.30 – 16.15 Perfusion Konstantin Gugleta 17.15 – 20.00 Visit of Ziemer Ophthalmic Systems AG, followed by aperitif 17.15 – 20.00 Visit of Ziemer Ophthalmic Systems AG, followed by aperitif Wednesday, January 22nd, 2014 Wednesday, January 22nd, 2014 08.15 – 09.00 Statistics to be announced 08.15 – 09.00 09.15 – 10.00 Aqueous humor dynamics Tarek Shaarawy Conjunctiva Wolfgang Bernauer 09.15 – 10.00 10.30 – 11.15 10.30 – 11.15 Ocular perfusion Konstantin Gugleta Glaucoma Tarek Shaarawy 11.30 – 12.15 11.30 – 12.15 13.30 – 14.15 Diffusion barriers in the eye Thomas Wolfensberger 13.30 – 14.15 Pediatric ophthalmology and Klara Landau / 14.30 – 15.15 Retinal circulation and strabism Raoul de Haller Jean-Antoine Pournaras 14.30 – 15.15 15.30 – 16.15 angiography 15.30 – 16.15 Vitreous and retina Thomas Wolfensberger 16.30 – 17.15 Perimetry / Octopus Kaweh Mansouri 16.30 – 17.15 Thursday, January 23rd, 2014 Thursday, January 23rd, 2014 08.15 – 09.00 08.15 – 09.00 Immunology Carl Herbort Cornea Beatrice Früh 09.15 – 10.00 09.15 – 10.00 10.30 – 11.15 Fundamentals in physics 10.30 – 11.15 Nina Müller Carl Herbort 11.30 – 12.15 and optics 11.30 – 12.15 13.30 – 14.15 Ocular microbiology Alexandre Moulin 13.30 – 14.15 Macula Sebastian Wolf 14.30 – 15.15 Ocular pathology Alexandre Moulin 14.30 – 15.15 15.30 – 16.15 Lens Hana Abou Zeid 15.30 – 16.15 Intraocular tumors: diagnostic approach / vascular tumors of Leonidas Zografos 16.30 – 17.15 Lasers in ophthalmology Hana Abou Zeid 16.30 – 17.15 the eye 17.30 – 18.15 Pharmacy Stefan Mühlebach Friday, January 24th, 2014 th Friday, January 24 , 2014 08.15 – 09.00 08.15 – 09.00 Refractive surgery Farhad Hafezi Pharmacology Markus Tschopp 09.15 – 10.00 09.15 – 10.00 10.30 – 11.15 Lid and lacrymal system David Goldblum 10.30 – 11.15 Conjunctiva and Farhad Hafezi 11.30 – 12.15 11.30 – 12.15 cornea 13.30 – 14.15 Orbit Ivan Haefliger 13.15 – 14.00 Lid and lacrymal system David Goldblum 14.30 – 15.15 14.15 – 15.00 Genetics Daniel Schorderet 15.15 – 16.00

PQIUBt Swiss Eye Week Biel 2014 4XJTT&ZF8FFL #JFM#JFOOF 469

Swiss Eye Research Meeting (SERM) OCT-Course Chair: Peter Maloca, Luzern / Basel

Thursday, January 23rd, 2014 Tuesday, January 21st, 2014 10.00 – 10.30 Welcome coffee 09.00 – 09.15 Physical basics of OCT, terminology 10.30 – 12.30 Eye research 09.15 – 10.00 Errors and artifacts of OCT, anterior segment OCT 12.30 – 14.00 Lunch 10.00 – 10.30 Coffee break 14.00 – 16.00 Retina research 10.30 – 11.00 Hands-on 1: OCT settings, anterior segment and lens 16.00 – 16.15 Coffee break 11.00 – 12.00 Glaucoma and OCT 16.15 – 17.00 Special lecture: Invited speaker 12.00 – 13.15 Lunch 17.00 – 18.00 Retina research 13.15 – 14.45 Hands-on 2: Glaucoma parameters 19.30 – 20.00 Aperitif for all groups 14.45 – 15.15 Coffee break 20.00 Dinner Multiple sclerosis, plaquenil maculopathy , optic disc th 15.15 – 16.00 Friday, January 24 , 2014 trauma, AION 09.00 – 10.00 Retina research 16.00 – 17.00 Retinal vascular occlusions, quiz 1 10.00 – 10.30 Coffee break Wednesday, January 22nd, 2014 10.30 – 11.45 Retina research 09.00 – 10.00 AMD, anti-VEGF, autofluorescence 11.45 – 12.30 Special Lecture: Invited Speaker 10.00 – 10.30 Coffee break 12.30 – 14.00 Lunch 14.00 – 15.45 Retina research 10.30 – 11.00 Hands-on 3: OCT imaging of the retina 15.45 – 16.00 Award: Retina Suisse 11.00 – 12.00 Vitreo-retinal interface, tractional maculopathy, gliosis New! Femto-phaco course 12.00 – 13.15 Lunch Macular and retinal holes, pseudoholes, 13.15 – 14.00 peripheral retinal lesions Monday, January 20th 2014 14.00 – 14.45 Uveitis and complications 09.00 – 10.00 Introduction and theory 14.45 – 15.15 Coffee break 10.00 – 10.30 Coffee break 15.15 – 15.30 Hands-on 4: Tipps and tricks, finishing touches 10.30 – 12.15 Case presentations, hands-on 15.30 – 16.15 Retinal tumors; diabetes, central serous retinopathy 12.15 – 13.15 Lunch Retinal detachment, retinal schisis 16.15 – 17.00 13.15 – 14.45 Case presentations, hands-on (central / peripheral) Interactive OCT, quiz 2 14.45 – 15.15 Coffee break 15.15 – 17.00 Practical exercises in small groups Costs Accommodation (i. e., in the Hotel Elite) has to be organised and paid individually, except for participants of SERM, where accom- CME Points BSC CSC SERM OCT Femto modation (1 night) is included in the package (see below). Payment Monday 4 6 7 by credit card is possible during online registration. Thanks to the support by the industry, coffee breaks, lunch, and the Thursday Tuesday 7 7 6 night dinner will be free for all participants. t Wednesday 8 8 6 Thursday886 Friday766 Fees (CHF) BSC CSC OCT Femto Total 34 35 12 12 Full week 830.00 830.00 Single day 170.00 170.00 300.00 300.00 Two days 450.00 Information Group leaders / Students / Postdocs / SERM: Fees (CHF) SEW office, Maria Oehler, Berneckerstr. 26 Professors Residents Postfach 39, CH-9435 Heerbrugg Tel. 071 727 16 66, Fax. 071 727 16 68 Single day 170.00 170.00 Registration + www.swisseyeweek.ch, see page 470 300.00 200.00 hotel room / single Online registration now open. www.swisseyeweek.ch. Registration + hotel 250.00 170.00 Deadline: December 30th, 2013 room / double (p. p.)

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Dezember / Décembre 2013 Januar / Janvier 2014

Formation continue, HUG : Glaucoma Symposium, XXVI Annual Meeting European Eye Bank Genève Association, Lausanne 12.12.2013 24. – 25.01.2014

Organisation: Dr. Tarek Shaarawy Information: [email protected], Tél: 022 382 83 60

First International Congress of «en face» OCT, Rome 14.12.2013

Organisation: Bruno Lumbroso MD (Rome), Philip J. Rosenfeld (Miami), Gabriel Coscas (Paris) Speakers: International faculty with F. Behar and L. Zografos, Lausanne; U. Schmid-Erfurth, Vienna, G. Thumann, Geneva, and many others 2014 HUG Ophthalmology Basic Microsurgery Topics: En-face OCT in different entities Course/Wet Lab, Geneva Languages: English, French, Italian 31.01. – 01.02.2014 Venue: NH Hotel Vittorio Veneto, Corso d’Italia, 1 Information: Congress Secretariat: Symposia Congressi Venue: Mövenpick Hotel Geneva, Route de Pré Bois 20, Tel: +39 037 461 938, Fax +39 031 489 0516 1215 Genève/Aéroport [email protected] Sponsors: Mediconsult and Oertli Course objectives : Optimal operating microscope set up Instrument tie secure square knots; repair of lid lacerations Load, tie, cut 10-0 nylon Januar / Janvier 2014 Suture corneal/scleral wounds and incisions Introduction to microsurgical instruments, 5th Int. course on ophthalmic and oculoplastic sutures reconstruction and trauma surgery, Vienna IOLs: protocol, selection, insertion 08. – 10.01.2014 Anatomic and physiologic bases of cataract surgery Organisation / Bross Medical, Alcon, Andre, Ethicon Principles of phacoemulsification Supported by: Bausch & Lomb, CRST Phacoemulsification on practice eyes Venue: Allgemeines Krankenhaus Wien (AKH) Inscription: James Schutz at : [email protected] Information: www.ophthalmictrainings.com (Places are limited)

Ophthalmologische Tagung, Olten 16. – 17.01.2014

Organisation : Klinik Pallas Februar / Fevrier 2014 Referenten: Prof. H. Gerding, Dr. H. Reinshagen, Prof. Maya Müller, Prof. M. Böhnke Winterfortbildung der Vista Klinik, Bottmingen Themen: Retina, Hornhaut- und Refraktive Chirurgie, 06.02.2014 Strabologie, Lidchirurgie, Glaukom, Katarakt Information: Daniela Zingg, [email protected] Organisation: Vista Klinik, Binningen www.klinik-pallas.ch/oto, Tel. 062 286 62 24 Zeit: 16:00 – ca. 20:00 CME: voraussichtlich 1 Punkt pro Stunde Ort: Schloss Bottmingen, Schlossgasse 9, 4103 Bottmingen, www.weiherschloss.ch Swiss Eye Week, Biel / Bienne Information: Vista Klinik 20. – 24.01.2014 Chefarztsekretariat Hauptstr. 55, 4102 Binningen Venue: Biel / Bienne Tel. +41 61 426 6041 Program: see page 467 ff. [email protected] New! Femto-phaco course 20.01.2014 Beantragt

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Februar / Fevrier 2014 April / Avril 2014

7th International Congress on Glaucoma Surgery 7. Ophthalmologie über Grenzen, Basel ICGS 2014, Singapore 05.04.2014 20. – 22.02. 2014 Organisation: Prof. Dr. med. T. Schlote, Prof. Dr. med. M. Grüb Venue: Suntec Singapore International Unterstützt durch: MSD, Bayer, Mediconsult Convention & Exhibition Centre Referenten: Prof. Dr. med. Schlote (Basel), Prof. Dr. med. Faculty: International faculty; Swiss speakers: Agostini (Freiburg D), Prof. Dr. med. Rohrbach T. Shaarawy, A. Mermoud, (Tübingen D), Prof. Dr. med. G. Kullak (Zürich) K. Mansouri Themen: Diabetische Retinopathie und Makulopathie, Information: www.oic.it/icgs2014 Therapie von Bindehauterkrankungen, www.isgs.info Entwicklung operativer Verfahren, Arzneimittelwechselwirkungen Sprache: Deutsch Zeit: 09:00 – 13:00 Ort: Hotel Merian, Rheingasse 2, März / Mars 2014 4058 Basel Information: Prof. Dr. med. T. Schlote Glaucoma Spring Seminar, Winterthur Tel. +41 61 322 13 57 13.03.2014 [email protected] Beantragt Ort: Aula des Kantonsspitals Winterthur Dauer: 12.00 – 17.30 3. Internationales ACUVUE® Eye Health Advisor® Organisation: Dr. Frances Meier-Gibbons, Symposium, Zürich Prof. Dr. J. Stürmer 06. – 07.04.2014 Thema: Borderline cases in glaucoma – Von der Praxis bis zur Klinik Ort: Zürich Referenten: D. Bifrare, F. Bochmann, S. Estermann, C. Hirn, Organisation: Johnson & Johnson Vision Care M. Iliev, O. Job, Ch. Kniestedt, D. Thumm, Referenten: Prof. Lyndon Jones (Kanada), Prof. Bruce Evans M. Zulauf und Dr. Teifi James (Grossbritannien), Unterstützt durch: Alcon, vonHoff, Zeiss, Maximed Dr. Noel Brennan (USA) und weitere Information: Heidy Baschung Zielgruppe: Kontaktlinsenspezialisten Alcon Switzerland SA, Rotkreuz Themen: Astigmatismus, Allergie, Tel. +41 41 763 77 04 Compliance und Myopia Control. [email protected] Sprache: Deutsch, Französisch Information : Simone Schneider Professional Affairs Manager in Verhandlung Schweiz/Österreich Tel. +41 58 231 2285 Journée de la rétine, Coppet [email protected] 20.03.2014

Organisation : Pr F. Behar-Cohen, Pr G. Thumann Temps : 8.30 – 18.00 Lieu : Château de Coppet, Coppet Mai / Mai 2014 Information : Mme F. du Pontavice, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin 3rd miESC – St. Galler Strabologie- und Tel. +41 21 626 82 52 NeuroOphthalmologie-Tage [email protected], www.ophtalmique.ch 01. – 03.05.2014

Ort: St. Gallen, Olma-Halle 2.1 Information: www.miesc.ch oder Swiss Retina Update Zürich www.strabno.ch 10.04.2014

Save the date! Information will follow at due time 21.5 FMH-Punkte

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17. Lucerne Eye Meeting – Swiss Refractive, Luzern Mai / Mai 2014 14.06.2014

39. Strabologische Seminarwoche, Grundlsee, Save the date! Information will follow at due time Austria 18. – 24.05.2014

Ort: Mondi Hotel Grundlsee, A-8993 Grundlsee Information: SSW- Organisation Juni / Juin 2014 Uschi Anselstetter, Bernbacher Str. 15, D-90768 Fürth Jubiläumsveranstaltung – 20. Strabologische und Tel. +49 911 754597 Neuroophthalmologische Falldemonstrationen, [email protected] St. Gallen 20. – 21.06.2014

Organisation: Kantonsspital St. Gallen Juni / Juin 2014 Abt. für Strabologie Fortbildung: Neuro-Ophthalmologie, Halbinsel Au und Neuroophthalmologie 10. – 11.06.2014 Zeit: Freitag: 9:00 – 18:00 Samstag: 8:30 – 14:00 Organisation: Dr. Konrad Weber Ort: OLMA-Messen, Halle 2.1, St. Gallen Speakers: Prof. Jonathan D. Trobe, University of Michigan Information: Ruth Weber, Kongresssekretariat Prof. David S. Zee, Johns Hopkins Hospital PD Dr. med. Veit Sturm, Leitender Arzt Prof. Klara Landau, Augenklinik USZ Tel. +41 (0)71 494 28 24 Prof. D. Straumann, Neurologie USZ www.falldemonstrationen.ch Dr. Konrad Weber, Augenklinik USZ ca. 13 FMH-Punkte Topics: An interactive course for Ophthalmologists and Neurologists Language: English Time: 9:00 – 17:30 Venue: Tagungszentrum Schloss Au, Zürichsee August / Aout 2014 Information: www.fortbildung.usz.ch, www.augenklinik.usz.ch/schloss-au 107. SOG-Jahreskongress/107ème Congrès de la SSO, Registration: [email protected] Interlaken Tel. 044 255 49 00 27.08. – 30.08.2014

12 points SNG, 12 points SOG Ort/Lieu: Kursaal Interlaken Information : Maria-Hildegard Oehler Berneckerstraße 26, Postfach 39 9435 Heerbrugg, Tel. +41 (0)71 727 16 66 Weitere Termine Europa und Übersee: Fax +41 (0)71 727 16 68 www.sog-sso.ch ­ Veranstaltungen [email protected]

Termine / Dates «ophta» 2014

Kongress / Ausgabe / Numéro 1 / 2014 2 / 2014 3 / 2014 4 / 2014 5 / 2014 6 / 2014 Congrés Einsendeschluss (Manuskripte und für 10.01.2014 20.02.2014 16.04.2014 – 07.07.2014 09.09.2014 20.10.2014 Agenda) / Date limite des envois Inserateschluss 21.01.2014 27.02.2014 23.04.2014 27.05.2014 11.07.2014 12.09.2014 23.10.2014 Délai des annonces Erscheinungstermin 25.02.2014 08.04.2014 06.06.2014 09.07.2014 15.08.2014 17.10.2014 05.12.2014 Date de parution

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Oktober / Octobre 2014 Hôpital ophtalmique Jules-Gonin Jeudis de Jules-Gonin et autres 4. St. Galler Ophtag manifestations 23.10.2014 Information : Mme P. Caputo, Tél. +41 21 626 80 59 Ort : St. Gallen [email protected], www.ophtalmique.ch Information : Lilian Mettler Temps : 14 .00 – 18.00 Susanne Summermatter Lieu : Hôpital ophtalmique Jules-Gonin ; Tel: +41 (0)71 494 17 53 Av. de France, 15, Lausanne [email protected] 4 points FMH

19.12.2013 Neuro-ophtalmologie, Pr F.-X. Borruat, Dr Aki Kawasaki, PD, MER November / Novembre 2014 30.01.2014 Strabologie, Dr P.-F. Kaeser 20.02.2014 Cataracte, Dr H. Abou Zeid Journée des ophtalmologues romands 10.04.2014 Immuno-infectiologie, Dr J. Vaudaux, 06.11.2014 Dr Y. Guex-Crosier, PD, MER 01.05.2014 Oculoplastique, Dr M. Hamedani, MER Organisation : Pr F.-X. Borruat 12.06.2014 Contactologie, Dr F. Majo, PhD, PD, MER Temps : 8.30 – 18.00 11.09.2014 Neuro-ophtalmologie, Pr F.-X. Borruat Information : Mme P. Caputo 09.10.2014 Rétine médicale, Dr A. Ambresin, Dr I. Mantel Tél. +41 21 626 80 59 06.11.2014 Journée des Ophtalmologues romands, [email protected] Pr F.-X. Borruat, Information : voir à gauche www.ophtalmique.ch 04.12.2014 Glaucome, Dr E. Sharkawi

Dezember / Décembre 2014 Dezember / Décembre 2015

9. GETOCT – Mein OCT des Jahres, Luzern 10. GETOCT – OCT State of the Art, Luzern 06.12.2014 05.12.2015

Organisation: Dr. Peter Maloca, Luzern Organisation: Dr. Peter Maloca, Luzern, www.getoct.com www.getoct.com Faculty: Rick Spaide, Alain Gaudric, Giovanni Information: www.dr-maloca.ch Staurenghi, Sebastian Wolf, Frank Holz www.getoct.com Information: www.dr-maloca.ch / www.getoct.com

Berner Fortbildung für Augenärzte – Vorlesungsjahr 2013 / 2014

Organisation: Universitätsklinik für Augenheilkunde, 12.12.2013 17.30 Ophthalmokulturelles (Kunstmuseum Bern), Prof. Inselspital Bern Dr. Dr. S. Wolf Ort: Hans-Goldmann-Hörsaal 30.01.2014 Anti-VEGF-Therapie: aktueller Stand, Inselspital, EG Augenklinik PD Dr. Dr. M. Zinkernagel 3010 Bern 20.02.2014 17.15 ONO-Kolloquium mit HNO und Neurologie, Zeit: 15.30 – 19.00 Uhr Dr. Dr. M. Abegg Information: Frau Ch. Rust 27.02.2014 Diabetes und Auge, Prof. Dr. Dr. S. Wolf Chefarztsekretariat 27.03.2014 Tumoren und Auge, Dr. M. Imesch Tel. 031 632 85 03 22.05.2014 Herpes, Prof. Dr. B. Früh [email protected] 19.06.2014 Fallkonferenz / Workshops, 4 FMH-Punkte Dr. S. Axmann, Dr. Dr. M. Abegg

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Neugründung Plusoptix AG Wechsel an der Führungsspitze der Bayer (Schweiz) AG in der Schweiz / Création de Barbara Heise neuer Plusoptix AG en Suisse Managing Director

Barbara Heise, Leiterin des Pharma-Be- Plusoptix hat mit Wirkung vom 01.10.2013 die Firma Plusoptix reichs der Bayer (Schweiz) AG und Lan- AG in der Schweiz gegründet. Mit dieser Massnahme möchte desvertreterin von Bayer in der Schweiz, Plusoptix den direkten Kontakt zu seinen Kunden in der Schweiz übernahm am 1. Oktober 2013 die herstellen und pflegen. Funktion des Managing Director von Plusoptix a fondé la société Plusoptix AG en Suisse avec effet au Michael Walleneit. 01.10.2013. À travers cette mesure, l’entreprise souhaite établir et Heise blickt auf eine über 28-jährige entretenir un lien direct avec ses clients suisses. Laufbahn beim Bayer-Konzern in ver- schiedenen Positionen und Ländern zu- rück. In der Schweiz leitet sie seit 2007 den Pharma- und Health- Geschäftsführer / Gérant Jürgen Schmidt Care-Bereich. Im April 2013 übernahm sie zusätzlich die Rolle der Vertrieb / Distribution Jürgen Hütgens Landessprecherin von Bayer in der Schweiz. Diese Funktionen wird Vertriebsinnendienst / sie zusätzlich zu ihrer neuen Aufgabe ausüben. Michael Walleneit Service interne de distribution : Tobias Reinmann kehrt an den Bayer-Hauptsitz in Leverkusen (DE) zurück und wird Anschrift / Adresse: dort neue Verantwortungen innerhalb des Konzerns übernehmen. Plusoptix AG Baselstrasse 8 Informationen: 4532 Feldbrunnen Bayer Schweiz AG Tel.: 032 62 17 37 5 Grubenstrasse 6 Fax: 032 62 17 37 7 8045 Zürich www.plusoptix.ch Tel. 044 465 81 11

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PQIUBt 476 Publi-Reportage

Spray aux liposomes phospholipidiques Traitement efficace en cas de dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM) et de sécheresse oculaire

Dans les cas de sécheresse oculaire évaporative, la substitution lipidique associée à une thérapie physique du bord libre palpébral est un élément essentiel de traitement, fondé sur des données probantes et bien toléré par les patients. Lors d’un symposium qui s’est tenu à l’occasion du congrès de la SSO, le professeur Erich Knop de l’hôpital de la Charité à Berlin a présenté un rapport concernant les données probantes actuelles. Le président de la SDDRS*, le Dr Ulrich Lachmund, CHU et cabinet d’ophtalmologie de Pratteln, ont fourni des recommandations pratiques visant à un diagnostic et à une thérapie économique (également sous l’aspect du temps) dans les cas de sécheresse oculaire évaporative. Ils ont tous les deux expliqué de manière convaincante les raisons pour lesquelles les phospholipides topiques ont une place à occuper dans un concept thérapeutique global.

Le défaut lipidique est pides sécrétés par les glandes de Meibo- pour effet de diminuer l’évaporation de la beaucoup plus fréquent que les mius dans le maintien de l’humidité de la phase aqueuse. La partie hydrophile (po- troubles de la phase aqueuse surface oculaire.2–4,7 L’appellation « œil laire) constituée de phospholipides est sec » est et demeure trompeuse car elle im- contigüe et reliée à la phase aqueuse. La Dernièrement, l’appréciation du syndrome plique en premier lieu et exclusivement un partie lipophile, plus épaisse et non polaire des « yeux secs » a beaucoup évolué grâce en défaut d’hydratation. L’expérience a déjà diminue l’évaporation. En cas de trouble particulier aux activités de la Tear Film montré que la substitution de topiques pu- de la couche lipidique, l’évaporation de la and Ocular Surface (TFOS) Society.2,3 rement aqueux n’apporte qu’une améliora- phase aqueuse augmente et provoque la sé- Considéré longtemps comme une simple tion des troubles souvent bien temporaire. cheresse oculaire. Ceci a plus rarement indisposition et non comme maladie, il est Dans le film lacrymal en trois couches, la pour origine première une déficience la- maintenant reconnu comme un trouble couche mucinique est orientée vers la cor- crymale aqueuse, mais le plus souvent un complexe de l’anatomie fonctionnelle de la née, elle améliore l’humidification de la défaut lipidique.3,4,8,10 Des formes mixtes surface oculaire,5 qui non traité peut évo- surface oculaire. La couche intermédiaire peuvent également survenir. luer sous l’effet d’un cercle vicieux vers une contient la phase aqueuse (constituée dans affection inflammatoire chronique des les glandes lacrymales) qui maintient l’hy- muqueuses. Les découvertes les plus ré- dratation à la surface de l’œil. Le film la- Origine : trouble des glandes centes montrent que la cause principale en crymal s’achève par une phase lipidique de Meibomius est un dysfonctionnement des glandes de qui influence la tension superficielle du Meibomius. Des études physiopatholo- film lacrymal de sorte qu’il puisse se ré- La phase lipidique du film lacrymal est giques démontrent le rôle essentiel des li- partir uniformément. Mais il a surtout produite par les glandes de Meibomius.

PQIUBt Publi-Reportage 477

L’huile de Meibom est constituée des 10 min.) plusieurs fois par jour fluidifie les Une étude en double aveugle, effectuée composants cellulaires détachés de la sécrétions glandulaires durcies ; on peut en sur 382 patients sur une période de 6 glande et elle s’évacue par les orifices outre exercer une pression digitale modérée mois, a apporté des effets favorables, glandulaires pour se répandre à l’arrière sur le bord libre (massage des bords libres). même après une pré-thérapie insatisfai- du bord libre palpébral. On peut observer Des appareils facilitent la thérapie phy- sante. L’effet se manifeste après quelques cette libération en appuyant doucement sique. Pour compléter la thérapie physique, minutes, atteint son maximum après 30 sur le bord de la paupière. Cette « expres- on aura recours à une hygiène des paupières minutes et offre une amélioration subjec- sion diagnostique » est en même temps utilisant des produits de lavage sans ten- tive d’une durée d’environ 4,5 heures.13 l’unique preuve certaine d’un trouble sioactif qui ne détruisent pas la couche lipi- Dans le cadre d’une étude comparative glandulaire. dique. Les patients doivent avoir accès à des prospective randomisée effectuée avec des La sécrétion normale est fluide et claire. informations concernant les facteurs de substituts lacrymaux à l’acide hyaluro- Quand l’épithélium se kératinise (p. ex. risque (clignement peu fréquent, travail à nique, les paramètres du film lacrymal se avec l’âge), et que les sécrétions épais- l’écran, climatisation, interaction avec des sont améliorés de manière significative.13 sissent (du fait entre autres de facteurs nu- médicaments systémiques, tabl. 1), de En comparaison avec un gel ophtalmique, tritionnels), les orifices glandulaires s’obs- même que sur l’importance des acides gras non polaire, contenant des triglycérides, le truent et réduisent la capacité de libéra- saturés du type Oméga 3 et 6 dans l’ali- test de Schirmer I, BUT, LIPCOF, l’acuité tion des lipides. Les glandes subissent une mentation. En cas de DGM ayant atteint le visuelle et les signes d’inflammation se pression plus forte qui entraîne une dimi- stade symptomatique, la thérapie physique sont notablement améliorés sous l’effet du nution des sécrétions. En cas de DGM, les est d’autant plus importante. À cela spray liposomique aux phospholipides. connaissances actuelles ne mettent en évi- s’ajoutent des lubrifiants (de préférence « Dans le cas de préparations contenant dence aucune inflammation primaire ty- sans conservateur), un émollient topique ou des lipides neutres non polaires sans ajout pique, celle-ci pouvant toutefois appa- un spray aux liposomes ; une inflammation de phospholipides, les lipides ne peuvent raître à un stade plus avancé. se traite à court terme avec de l’azithromy- pas créer de liaison suffisante avec les L’examen à la lampe à fente (agrandisse- cine ou sur le long terme avec des dérivés larmes aqueuses et sont alors rejetés », a ment faible) permet d’observer p. ex. une oraux de la tétracycline. précisé le Dr Lachmund, expliquant ainsi augmentation de la kératinisation, des sclé- les avantages que peut présenter le spray roses squameuses à l’arrière du bord libre phospholipide. palpébral, des collerettes autour des cils et Substitution lipidique La sécheresse oculaire apparaît fréquem- la formation de mousse sur le bord des pau- ment chez les porteurs de lentilles de pières et sur le film lacrymal. L’apparition Depuis la publication du TFOS MGD contact. Outre un effet positif,15 il a été des larmes intervient pathologiquement en Report,1 à l’élaboration duquel ont colla- montré qu’il ne se produit aucune aug- un temps réduit et peut être visualisée par boré 50 experts, la substitution lipidique mentation de dépôt sur les lentilles de coloration vitale à la fluorescéine (en même est considérée comme un principe théra- contact souples.12 Les troubles de la lubri- temps avec défauts épithéliaux) ou de ma- peutique important dans le traitement de fication suite à une opération de la cata- nière non invasive par projection de ré- la sécheresse évaporative oculaire, avec racte et au Lasik ont également réagi posi- flexions lumineuses sur la cornée. pour conséquence une multiplication des tivement au spray liposomique.16,17 Tandis que, conformément à sa défini- collyres contenant des lipides. Des études comparatives ont été effec- tion, le syndrome sec oculaire est toujours La reconstitution du film lipidique se fait tuées entre les différents sprays aux phos- symptomatique, le DGM peut se présen- grâce aux phospholipides présentant une pholipides. La phosphatidylcholine (Simi- ter également sous une forme asymptoma- composante polaire et non polaire. La lasan Tears Again®, Optima Pharma) a tique dans laquelle un dérèglement glan- composante hydrophile permet à la amélioré de manière notable les para- dulaire peut déjà se manifester.2–4,11 couche lipidique de bien se répartir sur la mètres BUT (mesurés de manière non in- Lorsque le film lacrymal est soumis au phase aqueuse qui peut ainsi se regrouper vasive) ainsi que l’état des patients, selon stress (diminution de fréquence du cligne- sous le film lipidique reconstitué. un questionnaire OSDI.18 t ment, dû au travail à l’écran, augmenta- tion de l’évaporation due à des facteurs Spray aux liposomes : il imite la * SDDRS: Society of Dacryology, climatiques), les douleurs se manifestent répartition physiologique continue Dry and Tearing Eye and Related Specialities le cas échéant mais pas encore dans la vie Un spray liposomique (Similasan Tears quotidienne en raison de la grande capa- Again®, Optima Pharma), pulvérisé sur les Références : voir page suivante cité de réserve des lipides sur le bord libre. paupières closes, constitue une forme de substitution lipidique d’application simple et bien tolérée. Les lipides déposés sur le Mentions légales Deux supports indispensables rebord palpébral s’étalent sur la surface Responsable : Similasan AG à la thérapie oculaire et se répartissent à chaque cligne- Chriesiweg 6, 8916 Jonen ment sur le film lacrymal en dose physio- Production : novomedtext ag La thérapie physique traite la cause et logique appropriée. Une étude menée par Mittlere Mühlestrasse 3, 8598 Bottighofen constitue une base de traitement à partir du Craig et ses collaborateurs a montré que la Traduction : iftiparis DGM asymptomatique. L’application de couche lipidique extérieure se stabilise, compresses chaudes et humides (env. 41°C, s’homogénéise et s’épaissit.12

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Visian ICL V5– vorgeladen Visian ICL V5 – préchargée et und mit grösserer Optik avec une grande optique

Nach der Lancierung der Version V4C der phaken Après le lancement de la version V4C de la lentille Hinterkammerlinse Visian ICL vor zwei Jahren plant réfractive phaque Visian ICL il y a deux ans, STAAR STAAR Surgical für 2014 eine Weiterentwicklung: Surgical développe de nouveaux avantages pour 2014 : Die Version V5 trumpft mit einem vorgeladenen la version V5 présentera deux nouveaux atouts, un Injektor und einer grösseren Optik. injecteur préchargé et une plus grande optique.

Endlich wird der Schritt der Vergangenheit angehören, der am L’étape du loading, qui prend du temps et qui est considérée par de meisten Zeit raubt und von vielen Ärzten als der komplizierteste nombreux médecins comme la partie la plus compliquée de l’im- Teil der Visian ICL Implantation empfunden wird: Ab 2014 plantation, appartiendra au passé. En 2014, la Visian ICL sera li- kommt die implantierbare Collamer Linse Visian ICL vrée préchargée sur le mar- vorgeladen auf den Markt. Nach über ché. Après plus de trois drei Jahren Entwicklung erwartet années de développe- STAAR Surgical aus Nidau das CE- ment, STAAR Surgical Marking im neuen Jahr. Zudem wird die de Nidau attend le mar- V5 neben dem AquaPort, der bei der Ver- quage CE pour début sion V4C bereits Iridotomien bzw. Iridekto- 2014. En outre, le nouveau mien überflüssig gemacht hat, auch eine modèle V5, qui, grâce au système grössere Optik aufweisen: Je nach Dioptrie AquaPort de la version V4C permet d’évi- liegt der Gewinn beim Durchmesser bei ter les iridectomies ou iridotomies avec les bis zu 20 Prozent. Ein grosser Schritt, der lentilles pour myopes et myopes astig- den jungen refraktiven Patientinnen und mates, offrira une optique plus large: en Patienten mit grosser Pupille vor allem in Die Visian ICL mit CentraFlow™-Technologie fonction de la dioptrie, le bénéfice sur le der Nacht noch bessere visuelle Qualität Visian ICL avec technologie CentraFlow™ diamètre peut représenter jusqu’à 20 pour cent. bringen wird. Alle Details finden Sie im Une grande étape qui permettra aux jeunes pa- nächsten Jahr auf unserer Website. tients avec de grandes pupilles, et en attente d’une solution réfrac- tive, d’avoir une vision de meilleure qualité, particulièrement la nuit. Tous les détails pourront être trouvés sur notre site à partir du Neu in unserem Team lancement du produit. Wir freuen uns sehr darüber, dass wir Benedikt Büker als neuen Mitarbeiter gewinnen konnten. Er ist als Augenopti- Nouveau au sein de notre équipe kermeister mit seiner Erfahrung in Op- Nous sommes très heureux de pouvoir accueillir notre nouveau tik und Diagnostik eine optimale Ergän- collaborateur Benedikt Büker, qui vient renforcer notre équipe. Il zung für unser Verkaufsteam. Sie errei- s’agit d’un maître opticien qui, en apportant son expérience en chen ihn unter [email protected] optique et diagnostics, représente un complément parfait à notre oder unter 056 406 42 00. équipe de vente. Vous pouvez l’atteindre au 056 406 42 00 ou par [email protected]

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Références (Publi-Reportage Similasan, au verso) 9. Heiligenhaus A et al. Klin Mbl Augenheilk 1994;204:162-168. 14. Dausch D et al. Klin Mbl Augenheilk 2006;223:974-983. 1. Nichols KK et al. Invest Ophthalmol Vis Sci 2011;52:1922-29. 10. Horwath-Winter J et al. AMA Arch Ophthalmol 15. Bischoff G Khaireddin R. Aktuelle Kontaktologie 2. Geerling G et al. Invest Ophthalmol Vis Sci 2011;52:2050-2064. 2003;121:1364-1368. 2006;7:23-28. 3. Knop E et al. Invest Ophthalmol Vis Sci 2011;52:1938-1978. 11. Blackie CA et al. Nonobvious obstructive Meibomian 16. Lohmann CP et al. Cat Refr Surg Today Europe 2007;1-8. 4. Knop E et al. Ophthalmologe 2009;106:966-979. Gland Dysfunction. 17. Reich W,et al. Z prakt Augenheilk 2008;29:1-8. 5. Knop E et al. Ophthalmologe. 2003;100:917-928. Cornea 2010;29:1333-1345. 18. Pult H,Gill F, Riede-Pult BH. Contact Lens and Anterior 6. Knop N Knop E. Ophthalmologe 2009;106:872-883. 12. Craig JP et al. Contact Lens and Anterior Eye 2010;33:83-87. Eye 2012;35:203-207. 7. Knop E,et al. Ophthalmologe 2009;106:884-892. 13. Khaireddin R, Schmidt K-G. Klin Mbl Augenheilk 8. Shimazaki J,et al. Arch Ophthalmol. 1995;113:1266-1270. 2010;227:128-134.

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LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose17 Die erste konservierungsmittelfreie Monotherapie für Glaukome von Allergan

Konservierungsmittel werden zur Verhin- Es gibt zwei Patientengruppen, bei denen Bimatoprost ist ein Prostaglandin-Analo- derung einer mikrobiellen Kontaminati- konservierungsmittelfreie Medikamente gum zur Senkung des IODs und zählt zur on benötigt, wenn Medikamente in Mul- entweder dringend empfohlen werden Klasse der Prostamide.13 Mit Bimatoprost tidosisflaschen verabreicht werden.1 Ob- oder von potenziellem Vorteil sind:6 wird eine stärkere drucksenkende Wir- wohl die meisten Patienten mit einem kung im Vergleich zu anderen Prostaglan- konservierten Glaukompräparat zufrie- Gruppe 1 din-Monotherapien wie Latanoprost,14,15 den sind, können Konservierungsmittel Patienten, die definitiv von einer Thera- Travoprost14,15 oder Tafluprost assoziiert.15 die Funktion und Struktur der Augen- pie ohne Konservierungsmittel profitie- LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose ist als oberfläche beeinträchtigen.2,3 Dies ist vor ren würden: Monotherapie zur Reduzierung des Augen- allem bei Patienten mit bereits vorhande- t #FLBOOUF"MMFSHJFHFHFOEBT,POTFS- innendrucks bei Erwachsenen mit einem nen Krankheiten der Augenoberfläche vierungsmittel Offenwinkelglaukom oder einer okulären der Fall,4 kann trockene Augen auslösen t 4KÚHSFO4ZOESPNPEFSTUBSLBVTHFQSÊH- Hypertension zugelassen. Die empfohlene oder verschlimmern5 sowie Symptome tes Trockenes Auge (Stufe 3 und 4) Dosis ist einmal täglich am Abend ein wie leichte Schmerzen, Brennen, Stechen t "UPQJTDIFT&L[FNVOE3PTB[FB Tropfen in das betroffene Auge.17 und Jucken zur Folge haben. t , J OEFS+V H FOE M JD IF Je höher die Anzahl an angewendeten Wie wirkt LUMIGAN® 0.3 mg / ml Glaukommedikamenten, desto grösser ist Gruppe 2 Unit Dose verglichen mit die Gefahr, dass derartige Symptome auf- Patienten, die von einer Therapie ohne LUMIGAN® 0.3 mg / ml treten.5 Wenn Patienten mehrere Tropfen Konservierungsstoffe profitieren können: (Mehrdosenformulierung)*? anwenden, wird die Verträglichkeit auf- t ,MJOJTDIOBDIHFXJFTFOFT5SPDLFOFT In einer zwölfwöchigen, randomisierten grund der Häufung an Konservierungs- Auge klinischen Studie mit 597 Patienten mit mitteln zu einem besonderen Problem. t #FEBSGBONFISFSFOÊVTTFSMJDI Glaukom oder okulärer Hypertension er- Daher kann eine konservierungsmittel- anzuwendenden Therapeutika reichte LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Do- freie Therapie zur Kontrolle des Intraoku- t -BOHF-FCFOTFSXBSUVOH se eine nicht schlechtere und äquivalente lardrucks (IOD) zum Erhalt der Gesund- t 6OWFSUSÊHMJDILFJUHFHFOàCFS,POTFS- Senkung des Augeninnendrucks als LU- heit der Augenoberfläche beitragen. vierungsstoffen MIGAN® 0.3 mg / ml (Mehrdosenformu- LUMIGAN® (Bimatoprost-Augentropfen) t #MFQIBSJUJTPEFS.FJCPNESàTFO%ZT- lierung) mit einer schlechteren Verände- ist die erste konservierungsmittelfreie For- funktion (MGD) rung des Augeninnendrucks als Ausgangs- mulierung aus der Reihe der Bimatoprost- t )PIFQPUFOUJFMMF/PUXFOEJHLFJUFJOFT wert.16 Das Sicherheits- und Verträglich- Augentropfen zur Glaukombehandlung. operativen Eingriffs keitsprofil von LUMIGAN® 0.3 mg / ml LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose ist als Unit Dose ähnelte dem von LUMIGAN® Einzeldosis erhältlich und daher konser- LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose: 0.3 mg / ml (Mehrdosenformulierung), vierungsmittelfrei. Die erste konservierungsmittelfreie wobei die häufigste Nebenwirkung eine Glaukombehandlung von Allergan allgemein leichte bzw. kaum nachweisbare Experten nehmen an, dass jeder Die Kontrolle des IOD ist wichtig, um konjunktivale Hyperämie war.16,17 fünfte Glaukompatient eine das Progressionsrisiko bei Glaukompati- Diese Ergebnisse zeigen, dass LUMI- konservierungsmittelfreie enten zu reduzieren. Je niedriger der Au- GAN® 0.3 mg / ml Unit Dose für Patien- Therapie benötigt6 gendruck, desto geringer ist das Risiko ei- ten, die eine konservierungsmittelfreie Gemäss dem Konsensus-Paper «Preserva- nes Fortschreitens der Krankheit.8–10 Formulierung brauchen oder von einer tive-free treatment in glaucoma: who, Aufgrund ihrer Wirksamkeit, einmal täg- profitieren würden, eine effektive Option when, and why?»6 würden ca. 20 % der lichen Dosierung und dem Fehlen von re- zur Senkung des Augeninnendrucks ist. Glaukompatienten von konservierungs- levanten systemischen Nebenwirkungen mittelfreien Formulierungen profitieren. zählen Prostaglandin-Analoga (PGAs) in Warum wurde für die konservie- In einer öffentlichen Stellungnahme emp- der Glaukombehandlung zur Therapie rungsmittelfreie Formulierung die fiehlt auch die Europäische Arzneimit- der ersten Wahl.11 Eine Meta-Analyse von höhere Konzentration von 0.3 mg / ml telagentur (EMA) Pharmaunternehmen randomisierten kontrollierten Untersu- anstelle von 0.1 mg / ml gewählt? wenn immer möglich konservierungsmit- chungen zeigt, dass unter den Medika- Konservierungsmittel in Augentropfen zur telfreie Therapeutika für Patienten, die menten gegen die okuläre Hypertension Behandlung von Glaukomen verbessern keine Augentropfen mit Konservierungs- Prostaglandin-Analoga die grösste Ab- mit Prostaglandinen und Prostamiden wie mitteln vertragen oder eine Langzeitbe- nahme des Augeninnendrucks, bezogen Bimatoprost die Durchdringungsraten der handlung benötigen, zu entwickeln.7 auf den Ausgangswert, bieten.12 Augenhornhaut und der Bindehaut.

* LUMIGAN® 0.3 mg/ml (Mehrdosenformulierung) ist in der Schweiz nicht zugelassen

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Aufgrund der geringeren drucksenkenden Weitere Information / Bestellung der Referenzen: Wirkung von Bimatoprost 0.1 mg / ml oh- Allergan AG ne Konservierungsmittel im Vergleich zu Churerstrasse 135 Bimatoprost 0.3 mg / ml unkonserviert, CH-8808 Pfäffikon SZ fiel die Wahl auf die Konzentration von 0.3 mg / ml für die Unit Dose Formulie- rung. Es ist bekannt, dass diese Wirkstoff- Referenzen konzentration ohne Konservierungsmittel 1. Kaur IP, et al., Ocular preservatives : associated risks and 11. European Glaucoma Society guidelines, 3rd edition, 2008. BAK die vordere Augenkammer mit ausrei- newer options, Cutan Ocul Toxicol. 2009 :28(3) :93 103. 12. van der Valk R, et al., Intraocular pressure-lowering chend Wirkstoff versorgt.16,18 2. Gandolfi S, et al., Comparison of a travoprost BAK-free effects of all commonly used glaucoma drugs – A meta- formulation preserved with polyquaternium-1 with analysis of randomized clinical trials, Ophthalmology BAK-preserved travoprost in ocular hypertension or 2005 :112(7) :1177-85. Fazit open-angle glaucoma. Eur J Ophthalmol. 2012 :22 :34 44. 13. Smid SD., Role of prostaglandins and specific place in Je niedriger der Augeninnendruck bei Pa- 3. van Beek LM, et al., Incidence of ocular side effects of therapy of bimatoprost in the treatment of intraocular tienten mit einem Offenwinkelglaukom topical beta blockers in the Netherlands. pressure and ocular hypertension : A closer look at the ist, desto geringer ist das Risiko eines Seh- Br J Ophthalmol. 2000 :84(8) :856 9. agonist properties of bimatoprost and the prostamides., verlusts aufgrund eines Glaukoms.8–10 4. Tressler CS, et al., Preservative use in topical glaucoma Clin Ophthalmol 2009 :3 :663-70. Das Prostaglandin-Analogum Bimato- medications, Ocul Surf. 2011 :9(3) :140 58. 14. Aptel F, et al., Efficacy and tolerability of prostaglandin 5. Skalicky SE, et al., Ocular surface disease and quality of analogs : a meta-analysis of randomized controlled prost 0.3 mg / ml hat im Vergleich zu Tra- life in patients with glaucoma., Am J Ophthalmol. clinical trials., J Glaucoma 2008 :17(8) :667-73. voprost oder Latanoprost eine stärkere 2012 :153(1) :1 9.e2. 15. Aptel F, Denis P., Balancing efficacy and tolerability of drucksenkende Wirkung gezeigt.14,15 6. Stalmans I, et al., Preservative-free treatment in glaucoma : prostaglandin analogues and prostaglandin-timolol LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose senkt who, when and why ? Eur J Ophthalmol 2013 :23(4) :518-5257. fixed combinations in primary open-angle glaucoma., den Augeninnendruck so effektiv wie 7. EMEA Public Statement on Antimicrobial Preservatives in Curr Med Res Opin 2011 :27(10) :1949-58. LUMIGAN® 0.3 mg / ml (Mehrdosenfor- Ophthalmic Preparations for Human Use. London, UK : 16. Day D, Walters TR, Schwartz G, et al., Bimatoprost 0.03 % European Medicines Agency : 2009. EMEA document preservative-free ophthalmic solution versus mulierung)* und wird im Allgemeinen EMEA / 622721 / 2009. bimatoprost 0.03 % ophthalmic solution (LUMIGAN) for 16 gut vertragen. Das konservierungsmit- 8. Chauhan BC, et al., Canadian Glaucoma Study : 2. risk glaucoma or ocular hypertension : a 12-week, telfreie Therapeutikum der LUMIGAN®- factors for the progression of open-angle glaucoma., randomised, double-masked trial, Br J Ophthalmol Reihe ist daher besonders für jene Patien- Arch Ophthalmol 2008 : 126(8) :1030-1036. 2013 :97 :989-993. ten geeignet, die ein Prostaglandinderivat 9. Leske MC, et al., Factors for glaucoma progression and 17. Aktuelle Fachinformation LUMIGAN® 0.1 mg/ml / benötigen, um einen ausreichend niedri- the effect of treatment : the early manifest glaucoma LUMIGAN® 0.3 mg/ml Unit Dose, www.swissmedicinfo.ch. gen Augeninnendruck zu erreichen, die trial., Arch Ophthalmol 2003 :121(1) :48–56. 18. Katz LJ, et al., Twelve-month, randomized, controlled 10. AGIS Investigators. The Advanced Glaucoma Intervention trial of bimatoprost 0.01 %, 0.0125 %, and 0.03 % in aber keine Konservierungsmittel vertra- Study (AGIS) : 7. The Relationship Between Control of patients with glaucoma or ocular hypertension. Am J gen oder von einer konservierungsmittel- Intraocular Pressure and Visual Field Deterioration, Am J Ophthalmol. 2010 : 149(4) : 661-671. freien Behandlung profitieren würden. t Ophthalmol 2000 :130(4) :429–40. CH / 0472 / 2013, Oktober 2013

Kurzfachinformation LUMIGAN® mit LUMIGAN® wurden dunkle Verfärbung der Au- wieder einsetzen. Interaktionen: Effekt von LUMI- 0.3 mg / ml Unit Dose genlidhaut, zunehmendes Wimpernwachstum so- GAN® 0.3 mg / ml (Mehrdosenformulierung) in Kom- Zusammensetzung: Wirkstoff: Bimatoprostum. wie verstärkte Irispigmentierung beobachtet. Vor bination mit topischen Betablockern ist z.T. additiv Hilfsstoffe: Excip. ad solutionem. Indikation: Mo- Behandlungsbeginn sollten die Patienten darüber hinsichtlich IOD-Reduktion. Spezifische Interakti- notherapie zur Senkung des erhöhten Augeninnen- informiert und dann regelmässig untersucht werden onsstudien mit anderen Arzneimitteln wurden nicht druckes (IOD) beim Weitwinkel-Glaukom, okulärer zwecks ev. Therapieabbruchs. Mit Vorsicht einzuset- durchgeführt. Keine Anwendung während Schwan- Hypertension oder als Zusatzmedikation zu Betablo- zen bei obstruktiver Lungenfunktion, Prädisposition gerschaft und Stillzeit. Unerwünschte Wirkun- ckern bei unzureichend eingestellten Patienten. Do- für niedrige Herzfrequenz oder niedrigen Blutdruck, gen: Sehr häufig: Hyperämie der Bindehaut. Häufig: sierung / Anw.: Übliche Dosierung bei Erw.: als Mo- mit Vorgeschichte viraler Augeninfektionen (z.B. Keratitis punctata, Reizung der Augen, Fremdkörper- notherapeutikum oder als Zusatzmedikation 1 Trop- Herpes simplex) oder Uveitis / Iritis. Nicht speziell gefühl, Trockenheit der Augen, Augenschmerzen, fen 1x tägl. abends in das / die betroffene(n) Auge(n) untersucht bei Patienten mit AV Block 2. und 3. Gra- Augenjucken, Wimpernwachstum, Liderythem; pe- (häufigere Verabreichung kann die augeninnen- des, unkontr. kongestiver Herzinsuffizienz, einge- riokuläre Hyperpigmentierung. Gelegentliche, selte- drucksenkende Wirkung vermindern). Nur zum ein- schränkter Nieren- und Leberfunktion, entzündl. Au- ne UW und UW bezügl. LUMIGAN® 0.3 mg / ml (Mehr- maligen Gebrauch. Bei kombinierter Therapie sollten generkrankungen, neovaskulärem entzündl. Win- dosenformulierung): s. www.swissmedicinfo.ch. Pa- die Augentropfen mit mind. 5 Min Abstand verab- kelblock-, Kongential- oder Engwinkelglaukom. Da ckung: LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose: 30 × 0.4 ml reicht werden. Spezielle Dosierungsanweisungen: nach Behandlung mit LUMIGAN® 0.3mg / ml (Mehr- und 90 × 0.4 ml. Abgabekategorie: [B]. Stand der ältere Patienten: Dosisanpassung nicht erforderlich. dosenformulierung) gelegentlich (>0.1 % bis <1 %) Information: April 2013. Die vollständige Fachin- Kindern oder Jugendliche: Anwendung nicht emp- über ein zystoides Makulaödem berichtet wurde, formation ist auf der Homepage von Swissmedic fohlen. Patienten mit eingeschränkter Leber- und sollte LUMIGAN® 0.3 mg / ml Unit Dose bei bekann- (www.swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicin- Nierenfunktion: Anwendung nur mit Vorsicht. Kont- ten Risikofaktoren für Makulaödem (z.B. aphak, fo.ch publiziert. Zulassungsinhaberin: Allergan raindikationen: Überempfindlichkeit gegenüber pseudophak oder Ruptur des hinteren Kapselsacks) AG, Freienbach, Postadresse: 8808 Pfäffikon SZ. LU- Bimatoprost oder einem Hilfsstoff. Warnhinweise nur mit Vorsicht angewendet werden. Kontaktlinsen MUDSEP2013 und Vorsichtsmassnahmen: Unter Behandlung vor der Anw. herausnehmen und erst 15 Min später

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LUMIGAN® 0,3 mg / ml Unit Dose17 Première monothérapie sans conservateur d’Allergan dans le traitement du glaucome

Les conservateurs sont nécessaires lorsque Les deux groupes de patients pour lesquels capacité globale de plus grande baisse de la les médicaments sont dispensés en réci- un traitement sans conservateur soit forte- PIO par rapport aux autres monothérapies pients multi-doses afin d’éviter toute ment recommandé, soit potentiellement à base de prostaglandines tels que le lata- contamination microbienne.1 avantageux, sont les suivants :6 noprost14,15 travoprost14,15 ou tafluprost.15 Alors que les médicaments anti-glauco- LUMIGAN® 0,3 mg / ml Unit Dose est mateux avec conservateur conviennent à Groupe n° 1 indiqué en monothérapie pour la réduc- la majorité des patients, ceux-ci peuvent patients devant absolument bénéficier tion de la PIO chez les adultes atteints de avoir un impact sur la fonction et la struc- d’un traitement sans conservateur glaucome à angle ouvert ou d’hyperten- ture de la surface oculaire2,3, particulière- t "MMFSHJFDPOOVFBVYDPOTFSWBUFVST sion oculaire (HTO). La dose recomman- ment chez les patients présentant une ma- t 4ZOESPNFEF4KÚHSFOPV”JMTFDTÏWÒSF dée est d’une goutte de LUMIGAN®, en ladie de la surface oculaire connue4, pro- t %FSNBUJUFBUPQJRVFFUSPTBDÏF EPTFVOJRVF VOFGPJTQBSKPVS EBOTM”JM voquant ou aggravant la sécheresse ocu- t 1BUJFOUTKFVOFTFOGBOUT atteint(s), administrée le soir.17 laire.5 Cela conduit à des symptômes tels que inconfort, sensation de brûlure, pico- Groupe n° 2 Comment se comparent les résul- tements et démangeaisons. patients qui pourraient bénéficier d’un tats de LUMIGAN® 0,3 mg / ml Unit Le risque d’apparition de symptômes de traitement sans conservateur Dose et du LUMIGAN® 0,3 mg / ml en maladie de la surface oculaire augmente t 4ÏDIFSFTTFPDVMBJSFDMJOJRVFNFOUBWÏSÏF formulation multidose* ? avec le nombre de médicaments anti-glau- t #FTPJOEFQMVTJFVSTNÏEJDBNFOUT Dans une étude clinique randomisée me- comateux pris quotidiennement5, faisant topiques née sur 12 semaines et sur 597 patients at- de la tolérance un problème particulier si t -POHVFFTQÏSBODFEFWJF teints de glaucome ou d’HTO, LUMI- les patients utilisent plusieurs gouttes, en t *OUPMÏSBODFBVYDPOTFSWBUFVST GAN® 0,3 mg / ml Unit Dose a démontré raison de la charge cumulée en conserva- t #MÏQIBSJUFPVEZTGPODUJPOOFNFOUEFT une efficacité sur la baisse de la PIO non- teur. Utiliser une thérapie sans conserva- glandes de Meibomius (DGM) inférieure et équivalente au LUMIGAN® teur afin d’avoir un contrôle efficace de la t 3JTRVFEJOUFSWFOUJPODIJSVSHJDBMFÏMFWÏ 0,3 mg / ml en formulation multidose* dans PIO pourrait donc offrir le potentiel de M”JMMFQMVTBUUFJOUQBSSBQQPSUËMBWBMFVS préserver la santé de la surface oculaire. Présentation de LUMIGAN® initiale.16 Le profil de tolérance du LUMI- LUMIGAN® (collyre à base de bimato- 0,3 mg / ml Unit Dose : premier GAN® 0,3 mg / ml Unit Dose était similaire prost) est la première monothérapie de la traitement anti-glaucomateux à celui du LUMIGAN® 0,3 mg / ml (formu- famille bimatoprost d’Allergan à être dis- d’Allergan disponible sans lation multidose)*, l’effet indésirable le plus ponible en formulation sans conservateur. conservateur courant étant l’hyperhémie conjonctivale LUMIGAN® 0,3 mg / ml Unit Dose est Chez les patients atteints de glaucome, le bénigne ou légère.16,17 disponible en fioles à usage unique afin contrôle de la pression intraoculaire (PIO) Ces résultats montrent que LUMIGAN® d’éviter l’emploi d’un conservateur. est important afin de réduire le risque de 0,3 mg / ml Unit Dose peut être une op- progression, et, plus la PIO est basse, tion efficace pour l’abaissement de la PIO Les experts considèrent qu’un moins le risque de progression de la mala- chez les patients qui ont absolument be- patient sur 5 pourrait avoir besoin die est élevé.8–10 soin d’une formulation sans conservateur d’une formulation sans conserva- Parmi des traitements de premier choix ou qui pourraient en bénéficier. teur6 contre le glaucome les analogues de la pros- D’après le Consensus Paper « Preservative- taglandine (APG) 11 ont une place impor- Pourquoi est-ce que la plus forte free treatment in glaucoma : who, when, tante en raison de leur efficacité, de leur po- concentration en bimatoprost and why ? »6 20 % des patients atteints de sologie pratique (une fois par jour) et de 0,3 mg / ml a-t-elle était choisie glaucome pourraient bénéficier de formu- l’absence d’effets secondaires systémiques. pour la formulation sans conserva- lations sans conservateur. L’Agence euro- Une méta-analyse d’études contrôlées et teur, plutôt que la concentration péenne des médicaments (EMA) a émis randomisées montre que parmi les classes de 0,1 mg / ml ? une déclaration publique recommandant de médicaments hypotenseurs oculaires, les Les conservateurs utilisés dans les collyres aux laboratoires pharmaceutiques de déve- APG procurent les plus fortes baisses contre le glaucome améliorent le taux de lopper des formulations sans conservateur moyennes de PIO en comparaison à la va- pénétration conjonctival et cornéen des autant que possible afin d’être utilisées leur initiale.12 prostaglandines et prostamides tel que le chez les patients ne tolérant pas les collyres Le bimatoprost est un analogue de prosta- bimatoprost. En raison d’une efficacité avec conservateur ou pour ceux ayant be- glandine et appartient à la classe des pros- moindre sur la PIO avec un bimatoprost soin d’un traitement sur le long terme.7 tamides.13 Le bimatoprost est associé à une dosé à 0,1 mg / ml sans conservateur la

* LUMIGAN 0,3 mg / ml (formulation multidose) n’est pas enregistré en Suisse

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concentration de 0,3 mg / ml a été choisie Références 10. AGIS Investigators. The Advanced Glaucoma Intervention pour les unit doses, puisqu’il est connu que 1. Kaur IP, et al., Ocular preservatives : associated risks and Study (AGIS) : 7. The Relationship Between Control of cette concentration permet d’apporter suf- newer options, Cutan Ocul Toxicol. 2009 :28(3) :93 103. Intraocular Pressure and Visual Field Deterioration, Am J fisamment de médicament dans la chambre 2. Gandolfi S, et al., Comparison of a travoprost BAK-free Ophthalmol 2000 :130(4) :429–40. 11. European Glaucoma Society guidelines, 3rd edition, 2008. 16,18 formulation preserved with polyquaternium-1 with antérieure en l’absence de BAC. BAK-preserved travoprost in ocular hypertension or 12. van der Valk R, et al., Intraocular pressure-lowering open-angle glaucoma. Eur J Ophthalmol. 2012 :22 :34 44. effects of all commonly used glaucoma drugs – A meta- Conclusion 3. van Beek LM, et al., Incidence of ocular side effects of analysis of randomized clinical trials, Ophthalmology Plus la PIO des patients atteints de glau- topical beta blockers in the Netherlands. 2005 :112(7) :1177-85. come à angle ouvert est basse, plus bas est le Br J Ophthalmol. 2000 :84(8) :856 9. 13. Smid SD., Role of prostaglandins and specific place in risque de perte de vision associée au glau- 4. Tressler CS, et al., Preservative use in topical glaucoma therapy of bimatoprost in the treatment of intraocular pressure and ocular hypertension : A closer look at the come8–10. Le bimatoprost 0,3 mg / ml a dé- medications, Ocul Surf. 2011 :9(3) :140 58. 5. Skalicky SE, et al., Ocular surface disease and quality of agonist properties of bimatoprost and the prostamides., montré une plus forte capacité globale life in patients with glaucoma., Am J Ophthalmol. Clin Ophthalmol 2009 :3 :663-70. d’abaissement de la PIO par rapport au tra- 2012 :153(1) :1 9.e2. 14. Aptel F, et al., Efficacy and tolerability of prostaglandin voprost ou au latanoprost.14,15 Le LUMI- 6. Stalmans I, et al., Preservative-free treatment in analogs : a meta-analysis of randomized controlled GAN® 0,3 mg / ml Unit Dose abaisse la PIO glaucoma : who, when and why ? Eur J Ophthalmol clinical trials., J Glaucoma 2008 :17(8) :667-73. aussi efficacement que le LUMIGAN® 2013 :23(4) :518-5257. 15. Aptel F, Denis P., Balancing efficacy and tolerability of 0,3 mg / ml (formulation multidose)* et est 7. EMEA Public Statement on Antimicrobial Preservatives in prostaglandin analogues and prostaglandin-timolol Ophthalmic Preparations for Human Use. London, UK : fixed combinations in primary open-angle glaucoma., généralement bien toléré.16 La version sans European Medicines Agency : 2009. EMEA document Curr Med Res Opin 2011 :27(10) :1949-58. conservateur de la famille LUMIGAN® sera EMEA / 622721 / 2009. 16. Day D, Walters TR, Schwartz G, et al., Bimatoprost 0.03 % donc particulièrement utile pour les patients 8. Chauhan BC, et al., Canadian Glaucoma Study : 2. risk preservative-free ophthalmic solution versus qui ont besoin d’une APG pour atteindre factors for the progression of open-angle glaucoma., bimatoprost 0.03 % ophthalmic solution (LUMIGAN) for une PIO suffisamment basse, mais qui ne Arch Ophthalmol 2008 : 126(8) :1030-1036. glaucoma or ocular hypertension : a 12-week, tolèrent pas les conservateurs ou qui bénéfi- 9. Leske MC, et al., Factors for glaucoma progression and randomised, double-masked trial, Br J Ophthalmol cient de formulations sans conservateur. t the effect of treatment : the early manifest glaucoma 2013 :97 :989-993. trial., Arch Ophthalmol 2003 :121(1) :48–56. 17. Information professionnelle actuelle de LUMIGAN® 0,1mg / ml / LUMIGAN® 0,3mg / ml Unit Dose, www. swissmedicinfo.ch. 18. Katz LJ, et al., Twelve-month, randomized, controlled Les références peuvent être commandées. trial of bimatoprost 0.01 %, 0.0125 %, and 0.03 % in Allergan S.A. patients with glaucoma or ocular hypertension. Am J Churerstrasse 135 Ophthalmol. 2010 : 149(4) : 661-671. CH / 0472 / 2013a, Octobre 2013 CH-8808 Pfäffikon SZ.

Information professionnelle abrégée assombrissement de la paupière, une croissance des contact doivent être retirées avant l’instillation et LUMIGAN® 0,3 mg / ml Unit Dose cils et une augmentation de la pigmentation de l’iris peuvent être remises au plus tôt 15 min après l’admi- Composition : Principe actif : bimatoprostum. Exci- ont été observés. C’est pourquoi, avant le début du nistration. Interaction : L’effet du LUMIGAN® pients : excip. ad solutionem. Indication : en mono- traitement, les patients doivent être informés là-des- 0,3 mg / ml (formulation multidose) en association thérapie pour réduire la pression intraoculaire (PIO) sus, ainsi qu’un éventuel arrêt du traitement. Utilisa- avec des bêta-bloquants à usage local s’ajoute à leur élevée chez les patients atteints de glaucome à angle tion avec prudence : chez les patients présentant une effet réducteur de la PIO. Aucun résultat d’étude sur ouvert, d’hypertension intraoculaire ou en associa- insuffisance pulmonaire obstructive, prédispositions l’interaction avec d’autres produits n’est disponible. tion aux bêta-bloquants chez les patients qui ré- à un rythme cardiaque lent ou à une pression arté- Pas d’usage pendant la grossesse et durant la période pondent insuffisamment aux bêta-bloquants admi- rielle basse, chez les patients ayant des antécédents d’allaitement. Effet indésirables : Très fréquent : nistrés localement. Posologie / Mode d’emploi : d’infections virales oculaires notables (p.ex. herpès hyperémie conjonctivale. Fréquent : kératite ponc- Posologie usuelle, adultes : en mono-traitement ou simplex) ou d’uvéite / iritis. N’a pas été étudié spécia- tuée, irritation oculaire, sensation de corps étranger, en traitement d’appoint 1 goutte dans l’oeil ou les lement chez les patients avec un bloc AV du 2e et 3e sécheresse oculaire, douleur oculaire, prurit oculaire, yeux atteints 1× par jour le soir (un usage plus fré- degré, insuffisance cardiaque congestive non contrô- croissance des cils, érythème de la paupière : hyper- quent pouvant diminuer l’effet réducteur de la pres- lée, insuffisance rénale ou hépatique, inflammation pigmentation de la peau (périoculaire). EI occasion- sion intraoculaire). Usage unique seulement. Si plu- oculaire, glaucome néovasculaire / à angle nels, rares et les EI observés avec LUMIGAN® sieurs collyres sont utilisés, il faut espacer l’utilisation étroit / congénital / à l’angle fermé d’origine inflam- 0,3 mg / ml (formulation multidose) : cf. www.swiss- des différents produits d’au moins 5 min. Posologies matoire. Des cas d’œdèmes maculaires cystoïdes ont medicinfo.ch. Présentation : LUMIGAN® 0,3 mg / ml spéciales : patient âgé : Aucune adaptation posolo- été rapportés occasionnellement (>0.1 % à <1 %) Unit Dose : 30 × 0.4 ml et 90 × 0.4ml. Catégorie de gique n’est nécessaire. Enfants / adolescents : L’utili- après le traitement par LUMIGAN® 0,3 mg / ml (for- vente : [B]. Remboursé par les caisses-maladie. sation n’est pas recommandée. Chez les patients at- mulation multidose). LUMIGAN® 0,3 mg / ml Unit Mise à jour de l’information : Avril 2013. L’infor- teints d’insuffisance rénale ou hépatique : L’utilisa- Dose doivent donc être utilisés avec prudence chez les mation professionnelle complète est publiée sur la tion seulement avec prudence. Contre-indications : patients présentant des facteurs de risque connus page d’accueil de Swissmedic (www.swissmedic.ch) Hypersensibilité au bimatoprost ou à l’un des exci- d’œdèmes maculaires, (notamment chez les patients ou sur www.swissmedicinfo.ch. Titulaire de l’auto- pients entrant dans la composition. Mises en garde aphaques ou pseudophaques présentant des fissures risation : Allergan S.A., Freienbach, Adresse postale : et précautions : Sous traitement par LUMIGAN®, un sur la capsule arrière du cristallin). Les lentilles de 8808 Pfäffikon SZ. LUMUDSEP2013

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medilas ag bietet die erste diffraktive und torische IOL mit trifokaler Optik Die FineVision PodFT Toric

Die Neue im medilas-Sortiment aus Dank ihrer torischen Ausführung ist die Weitere Informationen und Beratung zum dem Hause PHYSIOL bietet die FineVision PodFT die geeignete Lösung gesamten medilas-Sortiment erhalten Sie bei: optimale Kombination von multifo- für Astigmatismuskorrektur mit Zylinder- kalen Eigenschaften, grösstmögli- Stärken von 1.00 / 1.50 / 2.25 / 3.00 / 3.75 / medilas ag cher Stabilität und torischer 4.50 / 5.25 und 6.00 D. Ihr Design opti- Grindlenstrasse 3 Ausführung. Sie ermöglicht eine miert die Rotationsstabilität und limitiert CH-8954 Geroldswil Zylinderkorrektur von +1.00 D bis die horizontale sowie vertikale Verschie- Tel. +41 44 747 40 00 +6.00 D und gleichzeitig eine bung der IOL im Auge nach der Implan- Fax +41 44 747 40 05 Verbesserung der Nah-, Mittel- und tierung. [email protected] Fernsicht. Eine spezielle Oberflä- www.medilas.ch chenbehandlung gewährleistet Torischer Berechnungs-Kalkulator zudem eine optimale Rotations- Berechnen Sie die geeignete IOL ganz stabilität. leicht auf dem einfach nutzbaren IOL- Kalkulator von Physiol. Sie finden diesen Durch die Kombination der Form der «An- auf www.physioltoric.eu koris» sowie deren torischer Ausführung mit der Trifokalität der «FineVision» ist es PHYSIOL gelungen, eine stabile Korrektur des Astigmatismus sowie der Presbyopie in einer Operation möglich zu machen. Die wichtigsten Eigenschaften der Die trifokale diffraktive IOL FineVision FineVision PodFT sind: PodFT verbessert die Mittelsicht, während Optik: Trifokal diffraktiv torisch die Qualität der Fern- und Nahsicht bei al- biconvex asphärisch len Lichtverhältnissen beibehalten wird. Material: Acryl hydrophil 26 % Die Optik von FineVision PodFT vereint Filter: UV- und Blaulichtfilter zwei diffraktive Strukturen, die eingestellt Kante: 360° scharfe Kante werden, um eine Addition von +3.5 D für Addition von +1.75 D für Mittelsicht, die Nahsicht und eine weitere Addition +3.50 D für Nahsicht von +1.75 D für die Mittelsicht zu ermögli- Gesamtlänge: 11.40 mm chen. Die Linse ist so konzipiert, dass der Optik-Grösse: 6.00 mm durch jedes diffraktive System verursachte Refraktiv-Index: 1.46 Verlust an Lichtenergie reduziert wird. Winkel: 5° Diese Steigerung der Lichtausbeute führt ACD: 5.59 zu einer deutlich verbesserten Mittelsicht, Inzisionsgrösse: >2.0 mm während die Verbesserung der Fern- und Verfügbare Dioptrien: +6D bis +35D (0.5 D) Nahsicht beibehalten wird. Zylinder-Stärke (D): 1.00 / 1.50 / 2.25 / 3.00 / 3.75 / 4.50 / 5.25 / 6.00 D

Zwei neue TECNIS® Multifokallinsen

Abbott Medical Optics gibt die Einfüh- Die TECNIS® Multifokallinse mit einer an die Bedürfnisse und den Lebensstil des rung von zwei neuen Nahadditionen (zu- Nahaddition von +3.25 eignet sich be- Patienten anpassen. sätzliche Sehstärken) für die TECNIS® sonders für Patienten, die einen weiteren Basierend auf der bewährten TECNIS®- Multifokal-Intraokularlinsen (IOL) in Eu- Leseabstand bevorzugen, z. B. bei der Technologie von Abbott ermöglicht die ropa bekannt. Damit sind noch individu- Arbeit am Computer. Das Sehen in allen Oberfläche der Multifokallinsen auch ellere Behandlungsmethoden für Kata- Entfernungen bleibt dabei vollständig bei schlechten Lichtverhältnissen einen rakt-Patienten verfügbar. erhalten. guten Visus. Das Licht wird dabei gleich- Die TECNIS® Multifokallinse mit einer Mit der neuen TECNIS® Multifokallin- mässig auf nahe und ferne Fokuspunkte Nahaddition von +2.75 eignet sich für senfamilie können Ophthalmochirurgin- verteilt. t Patienten, die vor allem im mittleren Be- nen und -chirurgen ihren Patienten eine reich gut sehen wollen, wie beispielswei- grosse Bandbreite hochwertiger Lösungen Weitere Informationen finden Sie unter se das Armaturenbrett beim Autofahren. anbieten und die Linsenwahl individuell www.abbottmedicaloptics.com.

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CataRhex 3® – Phako ohne Grenzen

Noch nie war so viel modernste tegriertem Druckluftkompressor jederzeit Technik für Vordersegment- verfügbar. Operationen so einfach und zuverlässig verfügbar, so kompakt CataRhex 3® ist zukunftsweisend: mit der und verführerisch verpackt. Oertli HFDS® ab interno Funktion steht eine hat am diesjährigen ESCRS in MIGS-Technik zur Verfügung, die sehr Amsterdam seine neueste Innova- elegant den Weg zur kombinierten Glau- tion lanciert: das CataRhex 3® kom- / Phako-Operation eröffnet. Auch Phako-Gerät. Das komplett bei der Femto-LRCS punktet CataRhex 3® neue CataRhex 3® ist schlicht mit perfekter Fragment-Aspiraton. atemberaubend! Effizienz und Sicherheit beginnen bei der Mit nur 5 kg Gewicht, passend in einen Pi- Bedienung. Anzeigen und taktile Tasten lotenkoffer und per Klick an jeden Infusi- sind auf einen Blick erfassbar, alle An- onsständer einhängbar, ist CataRhex 3® schlüsse sind von der Front her bedienbar, der Inbegriff eines portablen Geräts. Was und das ergonomische Multifunktions- wenig Platz braucht und so einfach zu be- Pedal gehorcht unmittelbar jeder Fussbe- dienen ist, gewinnt auch immer mehr At- wegung. CataRhex 3® ist ein Kraftpaket traktivität im Ambulatorium und in der mit neuester Technologie. High-Volume-Klinik. Denn CataRhex 3® bietet die modernste Phako-Technik vom CataRhex 3®– Stark, Schön, Clear Lens Exchange bis zu den härtesten Einzigartig – Für Sie Linsen. Die CataRhex 3 easyPhaco®-Technik ist verfügbar für 1.6, 2.2 und 2.8 mm Inzisi- Für weitere Informationen besuchen Sie onen mit unvergleichbarer Effizienz und www.oertli-catarhex3.com. Kammerstabilität. Der neu entwickelte CortexMode™ macht I / A mit Kapselrei- Oertli Instrumente AG nigung spürbar sicherer und rascher. Vor- Fabienne Kast, Product Management dere Vitrektomien sind mit der extrem Hafnerwisenstrasse 4 präzisen Flusssteuerung und dem pneu- CH-9442 Berneck matischen Twinac Schneidinstrument [email protected] ganz präzise kontrollierbar und dank in- Telefon: +41 71 747 42 72

Antirheumatika bei wetAMD und DME Die Cyclooxygenasehemmung scheint bei chirurgie Einsatz (z. B. Acular® Gtt). Die Ergeb- lofenac signifikant deutlicher als unter Bevaci- feuchter altersbedingter Makuladegeneration nisse dieser Pilotstudie sind vielversprechend, zumab. Dieses reduzierte dagegen die Netzhaut- (wetAMD) und diabetischem Makulaödem müssen aber selbstverständlich an grösseren dicke deutlicher, wenn auch nicht signifikant. (DME) immer interessanter zu werden – topisch Patientenkollektiven verifiziert werden. Die Leckage blieb in beiden Gruppen vergleich- oder intravi treal angewandt, als Alternative Diclofenac (Voltaren® u. a.) könnte bei diabeti- bar. Die Ergebnisse machen weitere Studien mit oder in Komedikation zu VEGF-Hemmern. schem Makulaödem ein Potenzial haben.2 Dr. höheren Probandenzahlen interessant. t ‒ Red. Eine Pilotstudie1 verglich über 6 Monate bei 56 Masoud Soheilian, Teheran, untersuchte die int- Patienten die Kombination Ketorolac to- ravitreale Injektion von Diclofenac randomisiert 1. Russo A, Costagliola C, Delcassi L, et al. A randomised pisch / Ranibizumab intravitreal mit dem VEGF- kontrolliert.Die Hypothese lautet, dass vor allem controlled trial of ranibizumab with and without Hemmer allein bei wetAMD. Die Visusergebnis- die Netzhautperfusion beeinflusst wird, weniger ketorolac eyedrops for exudative age-related macular se waren vergleichbar gut, die mittlere Retina- die Exsudation. Verglichen wurde die Wirkung degeneration. Br J Ophthalmol. 2013;97(10):1273-1276. dicke fiel unter der Kombination signifikant von je einer einzigen intravitrealen Injektion von 2. Soheilian M, et al. Intravitreal diclofenac versus stärkerer ab (ca. 30 % versus ca. 20 %). Diclofenac (n=30 Augen) und Bevacizumab intravitreal bevacizumab in naive diabetic macular Ketorolac findet zur Prophylaxe und Therapie (n=27 Augen). Die bestkorrigierte Sehschärfe in edema: A randomized double-masked clinical trial. postoperativer Entzündungen in der Katarakt- logMAR nach 12 Wochen besserte sich unter Dic- EURETINA, Hamburg, Sept 27th, 2013.

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2. Internationales ACUVUE® Eye Health Advisor® Symposium, Zürich

Das ACUVUE® Eye Health Advisor® Symposium von Johnson & Johnson Vision Care fand im Mai 2013 zum zweiten Mal in Zürich statt und zog wieder über 250 Kontaktlinsenspezialisten aus der Schweiz, Österreich und Deutschland an. International renommierte Experten u. a. aus Australien, den USA, Grossbritannien, Bulgarien und Frankreich berichte- ten über Aktuelles zu Kontaktlinsen.

Die Veranstaltung ist Teil des 2005 ge- komfort verbessern, gleichzeitig mögli- gründeten ACUVUE® Eye Health Ad- cherweise die Effektivität herabsetzen. Risiko gesteigert visor® Weiterbildungsprogramms, das Die Peroxid-Desinfektion andererseits Risikofaktor um Faktor Augenärzte und Augenoptiker fachkun- kann zu sehr schmerzhaften Nebenwir- Gelegentliches dig unterstützen soll. Das Gebiet Kon- kungen führen, wenn sie nicht korrekt ge- 1.87 – 3.9 Übernacht-Tragen taktlinsen entwickelt sich ständig weiter, handhabt wird. Manchmal sind auch Regelmässiges und gründliche Information erscheint nicht die Pflegemittel an einer Häufung 5.28 Übernacht-Tragen notwendig, um ihr Potenzial, aber auch von Hornhautinfektionen Schuld: In Schlechte ihre Risiken mit aktuellem Kenntnis- Chicago sei der Chloridgehalt im Trink- 3.7 stand richtig einzuschätzen. wasser gesenkt worden, woraufhin die In- Aufbewahrungshygiene fektionshäufigkeit anstieg. Rauchen 2.96 Komplikationen Kontaktlinsenkauf 4.76 bei Kontaktlinsen (KL) Blinzelreflex und Muzinperlen im Internet Professor Nathan Efron, Queensland Die Referentin verstand ihre Zuhörer über- Kein Händewaschen 14.9 zeugend zu informieren. Ein unterhaltsames University of Technology, Brisbane / Aus- Tragen 2 Tage / Woche 3.46 tralien, gab eine Standortbestimmung. Video unterstrich, wie wichtig das Blinzeln Hoher sozioökono- Seiner Meinung nach gehört die Zukunft ist. Stabilität und Qualität des Tränenfilms 2.66 mischer Status der Kontaktlinse den Ein-Tages-Kontakt- hängen von der Lidschlagfrequenz ab. linsen aus Silikon-Hydrogel; formstabile Durch Kontaktlinsen kann sich die Blinzel- Hyperopie 1.77 KL werden eher eine «specialty lens» dar- rate erhöhen oder reduzieren. Ein Auge mit 0.45 Alter über 50 stellen. In seinem Vortrag zu KL-Kompli- Kontaktlinse kann willentlich ca. 17 Sekun- (= Risikosenkung) kationen legte er den Schwerpunkt auf die den offen gelassen werden, ohne Kontakt- Männliches Geschlecht 1.48 Keratitis. Aus zwei Studien zog er Risiko- linsen nur etwa zwölf Sekunden. faktoren für eine Infektion heraus (Tab. 1). Interessant waren ihre Untersuchungen Tab. 1 Risikosteigerung für eine mikrobiell zu den Muzinperlen (mucin balls), die bei verursachte Keratitis bei Kontaktlinsenträgern Färbende Pflegemittel Silikonhydrogel-Kontaktlinsenträgern gemäss Dart (UK, spitalbasierte Daten, Fall- Kon- Warum kommt es bei einigen Pflegemit- zwischen Kontaktlinse und Augenober- troll-Studie)1 und Stapleton (Australien, teln zu Corneastippungen, besser als Ver- fläche geraten und beide mechanisch irri- prospektive Kohortenstudie).2 färbungen beschrieben? Dr. Philip Morgan, tieren. Sie bestehen ganz aus Muzin oder Leiter des Eurolens Research und Dozent aus einem Kern mit Muzin-Aussen- für Optometrie an der Universität von schicht. Ihr Durchmesser beträgt im meter gemessen. Das Wichtigste sei vor Manchester/UK, bot als Erklärungsansatz Durchschnitt 50 μm, sie können aber bis allem, dass die Cornea von der Kontakt- die Preservative Associated Transient Hy- 200 μm dick werden. Die Cornea kehrt linse in alle Blickrichtungen abgedeckt perfluorescence (PATH) an, die bei eini- 2 – 24 Stunden nach Deformierung durch wird. Bemerkenswert: Mit einer Stan- gen All-In-One-Pflegemitteln auftritt. die Muzinperlen zur normalen Konfigu- dardlinse «von der Stange» seien immer- Zu den Pflegemitteln äusserte sich auch ration zurück. Die Muzinperlen sind nur hin 70 % der Anwender gut angepasst. Prof. Christina Grupcheva, Vorsitzende selten klinisch relevant; einige Patienten des Department of Ophthalmology and beklagen sich über Verschwommensehen. UV-Schutz nicht vergessen Visual Science in Varna, Bulgarien. Bei Prof. Jason J. Nichols, Professor am Col- All-In-One-Lösungen können Allergien Angepasste Anpassung lege of Optometry in Houston/Texas, be- auftreten. Zwei dieser Produkte mussten Zur Kunst der Anpassung weicher Kon- tonte, dass der Einfluss der UV-Strahlung vom Markt genommen werden. Sie meint, taktlinsen meinte Morgan, hierbei wer- auf Strukturen des Auges noch zu wenig dass die Inhaltsstoffe, welche den Trage- den heute eventuell schon zu viele Para- beachtet wird. Ein Schutz ist sinnvoll und

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möglich mithilfe UV-absorbierender KL, von Kontaktlinsen bei Astigmatismus. Was für Kinder gilt, sollte auch bei Er- kombiniert mit einer seitlich abschlie- Ungefähr ein Drittel der Kontaktlinsen- wachsenen beachtet werden, so der Schwei- ssenden Sonnenbrille, um den Coroneo- träger benötige torische Kontaktlinsen; zer Diplomoptiker Christian Gross: Die Effekt (Refraktion seitlich eintreffender diese sollen proaktiver angeboten werden. Kommunikation mit Kontaktlinsenträ- UV-Strahlung in den Limbusbereich) zu In der KL-Anpassung bei Kindern stellte gern ist nicht nebensächlich. Eine erfolg- verhindern. Eine entsprechende Aufklä- der Berner Optometrist Michael Wyss ei- reiche Anpassung bedarf einer kundenori- rung der Kunden wäre wichtig. Jenseits ne offene Kommunikation mit den Eltern entierten Kommunikation, beispielsweise des Kindesalters absorbiert zwar die Linse und vor allem mit dem Kind sowie eine nach dem von ihm vorgestellten SOAP- praktisch die gesamte UV-Strahlung, professionelle Nachbetreuung heraus. Prinzip (Subjective, Objective, Assessment doch die Kataraktbildung und die Entste- Der österreichische Optometrist Ing. Ma- und Plan). hung von Pterygien sind mit erhöhter rio Teufl zeigte zum Thema «Kontaktlin- Drei Podiumsdiskussionen gaben den UV-Belastung korreliert. sen im Sport», dass 25 % der Leistungs- Teilnehmern die Möglichkeit, den Refe- sportler noch nie eine optometrische Ver- renten Fragen zu stellen. Die Pausen so- Kontaktlinsenträger mit okulären sorgung erhalten haben, jedoch 29 % vi- wie das Rahmenprogramm wurden von und anderen Herausforderungen suelle Symptome aufweisen. In der den Teilnehmern und Referenten zum re- Fast jeder zweite Kontaktlinsenträger lei- Betreuung von Sportlern ist eine entspre- gen Erfahrungsaustausch genutzt. t det unter Symptomen des trockenen Auges chende Aufklärungsarbeit offenbar noch ‒ für viele ein Grund, keine Kontaktlinsen nicht selbstverständlich. Ulrike Novotny, Bottighofen mehr zu tragen. Eine zentrale Rolle für das Der Berner Optometrist und Kontaktlin- trockene Auge spielt die Meibomian Gland senspezialist Michael Bärtschi berichtete Dysfunction (MGD). Kontaktlinsen mit in einem Videovortrag über Kontaktlin- geringem Modulus, einer glatten Oberflä- sen unter Extrembedingungen im Hoch- 1. Dart JKG, Radford CF, Minassian D, et al. Risk Factors for che sowie ein kurzer Austauschrhythmus gebirge. Das Tragen von Kontaktlinsen in Microbial Keratitis with Contemporary Contact Lenses: A können hier von Vorteil sein. Dr. Florence grossen Höhen ist durch die Extrembe- Case-Control Study. Ophthalmology 2008;115:1647-1654.e3. Abry, Leiterin der Abteilung für Augen- dingungen nicht eingeschränkt, wenn 2. Stapleton F, Keay L, Edwards K, et al. The Incidence of heilkunde der Klinik Center of Epinal in man bei der Auswahl des richtigen Mate- Contact Lens–Related Microbial Keratitis in Australia. Frankreich, ist Expertin zur Anpassung rials darauf Rücksicht nimmt. Ophthalmology 2008;115:1655-1662.

Fortsetzung von Seite 444: 13. EURETINA-Kongress

tion selbst oder der Grundkrankheit. Eine Unter den Patienten mit nur einer Injekti- Endophthalmitis trat nicht auf. on zur Sättigung erzielten 72.2 % eine Vi- Insgesamt ist Aflibercept damit statistisch susverbesserung von ≥ 5 Buchstaben auf der Laserbehandlung im Visusgewinn der ETDRS-Tafel nach Rückgang des nach 52 Wochen deutlich überlegen. Die DME. t Wirksamkeit bei achtwöchentlicher im Ulrike Novotny, Bottighofen Vergleich zur vierwöchentlichen Injek- tion war vergleichbar.

Wie viele Sättigungs-Injektionen? Referenzen Im Durchschnitt bewegte sich der Visus In VIVIDDME und VISTADME wurden 1. Morales-Canton V, et al. 16 and 24 Gy low-voltage X-ray im Kontrollarm mit Laserbehandlung fünf Sättigungsdosen gegeben. Eine Stu- irradiation with ranibizumab therapy for neovascular kaum. In VIVIDDME stieg er um 10.7 bzw. die von Dr. Tatjana Josifova, Universi- age-related macular degeneration: 12-month outcomes. Am J Ophthalmol 2013;155:1000-1008. 10.52 Buchstaben (acht- bzw. vierwöchent- tätsaugenklinik in Basel, hinterfragte – 2. Wykoff CC, et al. SAVE (Super-dose anti-VEGF) trial: 2.0 mg lich) sowie um 12.5 und 10.7 Buchstaben für Ranibizumab – die Notwendigkeit ranibizumab for recalcitrant neovascular age-related in VISTADME. Über die Hälfte der Patien- der längeren Aufsättigung. macular degeneration: 1-year results. Ophthalmic Surg ten in den VTE-Armen gewannen ≥10 Sie beobachtete über ein Jahr 66 Patien- Lasers Imaging Retina 2013;44:121-6. Buchstaben (54.4 – 53.3 – 64.9 – 58.3 %), ten, die nur eine, zwei oder drei Ranibi- 3. Yonekawa Y, et al. Conversion to aflibercept for chronic und mehr als jeder dritte Patient gewann ≥ zumab-Sättigungsdosen bei DME erhal- refractory or recurrent neovascular age-related macular 15 Buchstaben (32.4 – 33.3 – 41.6 – 31.1 %). ten hatten. Das diabetische Makulaödem degeneration. Am J Ophthalmol. 2013;156:29-35. 4. Bakall B, et al. Aflibercept therapy for exudative Nur 1% in den Verum-Armen verlor ≥ 15 ging bei 18 Patienten mit nur einer Lade- age-related macular degeneration resistant to Buchstaben, bei den Lasertherapierten je- Dosis, bei 15 Patienten mit zwei Ladedo- bevacizumab and ranibizumab. Am J Ophthalmol. doch 10.6 und 9.1 %. sen und bei 20 Patienten mit drei Injekti- 2013;156:15-22. Von Seiten der Sicherheit gab es keine auf- onen zurück (ingesamt n=53). Die verblei- 5. Ho VY, et al. Short-term outcomes of aflibercept for fallenden neuen Signale. Schwere okuläre benden 13 Patienten hatten bei drei Sätti- neovascular age-related macular degeneration in eyes Nebenwirkungen waren selten (0.3 – 1 % gungs-Injektionen auch nach 12 Monaten previously treated with other vascular endothelial growth factor inhibitors. Am J Ophthalmol. 2013;156:23-28. pro Arm), meistens eine Folge der Injek- noch ein persistierendes DME.

PQIUBt 488 *OIBMU4PNNBJSF

*OIBMUTWFS[FJDIOJT4PNNBJSF

Originalia o t&63&5*/",POHSFTT t6OFSFWVFEFTMFOUJMMFT Ronald D. Gerste 1 / 24 ff )BNCVSH o4FQUFNCFS JOUSPBDVMBJSFTNVMUJGPDBMFT t0QIUIBMNPMPHJTDIF5BHVOH050 Ulrike Novotny 6 / 442 ff Hana Abouzeid 1 / 11 ff Hannes Wildberger 2 / 114 f t-FHMBVDPNF MBTVSGBDFPDVMBJSF t8JF1BUJFOUFOEFO7FSMVTU -JOL[VN3FDIU%SPJUNÏEJDBM FUMFTDPOTFSWBUFVST EFT4FIWFSNÚHFOTFSMFCFO t­S[UMJDIF'FIMFSo+VSJTUJTDIF'BMMTUSJDLF Antoine Labbé, Francoise Baudouin, Hong Liang Hannes Wildberger 2 / 117 Walter Fellmann 2 / 118 f et Christophe Baudouin 1 / 20 ff t+BISFTUBHVOHEFS+VMJVT t&SSFVSTNÏEJDBMFToFNCßDIFTKVSJEJRVFT t3FUJOJT1JHNFOUPTB5IFGVODUJPOBM )JSTDICFSH(FTFMMTDIBGU Hannes Wildberger et Peter Maloca 3 / 178 f JNQPSUBODFPGUIFTVSWJWJOHQFSJQIFSBM Ulrike Novotny 2 / 120 f WJTVBMGJFMEBOEUIFTJUVBUJPO t#BTMFS'PSUCJMEVOHTUBHF 'SBODFTDIFUUJ"XBSEBOE-FDUVSF PGUIFDFOUSBMJTMBOE Ronald D. Gerste 2 / 124 ff t)PXEPXFLOPX  Hannes Wildberger and t1FSUFEFMBWVFMFSFTTFOUJEFTQBUJFOUT "USJCVUFUP"EPMQIF'SBODFTDIFUUJ Christina Gerth-Kahlert 2 / 91 ff Hannes Wildberger 3 / 180 George L. Spaeth and Michael Waisbourd 4 / 288 ff t.VMUJGPLBMF*OUSBPLVMBSMJOTFOo t"VHFOÊS[UMJDIF"LBEFNJF &JOÃCFSCMJDL %FVUTDIMBOEJO%àTTFMEPSG 1SBYJT1SBUJRVF Hana Abouzeid 2 / 107 ff Ronald D. Gerste 3 / 182 ff t"VHFOESVDL4FMCTUNFTTVOH8BTIBMUFO t(MBVLPN "VHFOPCFSGMÊDIFVOE t8JOUFSGPSUCJMEVOHEFS7JTUB,MJOJL &YQFSUFOVOEVOTFSF-FTFSEBWPO 1 / 34 ff ,POTFSWJFSVOHTNJUUFM Ulrike Novotny 3 / 188 ff t7FSSFTQSPHSFTTJGT Antoine Labbé, Françoise Baudouin, t4XJTT3FUJOB6QEBUF;àSJDI UFDIOJRVFTFUDPOTFJMT ÒNFQBSUJF Hong Liang et Christophe Baudouin 2 / 141 ff Ulrike Novotny 3 / 196 ff Ernst Bürki 1 / 39 ff t8JFTDIOFMMGÊMMUEJF,PO[FOUSBUJPO t+PVSOÏFTCBMPJTFTEFGPSNBUJPO t(MFJUTJDIUHMÊTFS WPO#FWBDJ[VNBCVOE3BOJCJ[VNBC Ronald D. Gerste 3 / 201 ff 5FDIOJLVOE5JQQTGàSEJF1SBYJT JN"VHFBC  t)JHIMJHIUTGSPNUIF 5FJM*OEJWJEVFMMHFGFSUJHUF 1IBSNBLPLJOFUJLWPO7&('*OIJCJUPSFO UI4XJTT3FUJOB6QEBUF (MFJUTJDIUHMÊTFSErnst Bürki 1 / 55 ff JNNFOTDIMJDIFO"VHF Hannes Wildberger 3 / 204 f t-FTWFSSFTQSPHSFTTJGTTVSNFTVSF  Carsten H. Meyer und Tim U. Krohne 3 / 175 ff t"370 4FBUUMF,POHSFTT ÒNFQBSUJF 4QMJUUFSUlrike Novotny 3 / 224 f Ernst Bürki 2 / 103 ff 1FSTQFLUJWFO t""%%àTTFMEPSGo'PSUTFU[VOH t-FTTVCTUJUVUTMJQJEJRVFT DPNQPTBOUT t7POEFSLMJOJTDIFO1BQJMMFOVOUFSTVDIVOH Ronald D. Gerste 4 / 257 f TPVTÏWBMVFÏTEVUSBJUFNFOU [VSLMJOJTDIFO#FVSUFJMVOHEFT4FI t"35.FFUJOH+BISF EFMBTÏDIFSFTTFPDVMBJSFFUEV OFSWFOLPQGFT&JO1BSBEJHNFOXFDITFM 6OJWFSTJUÊUT"VHFOLMJOJL8JFO EZTGPODUJPOOFNFOUEFTHMBOEFT Balwantray C. Chauhan und Claude F. Burgoyne Ulrike Novotny 4 / 276 ff EF.FJCPNJVTErich Knop 4 / 266 ff 6 / 445 ff tFDPOHSÒTEFMB4'0 1BSJT t.FJCPNESàTFOEZTGVOLUJPOo Ulrike Novotny 4 / 284 ff -JEQJEFSTBU[ FJOFVOUFSTDIÊU[UF 7VFEFOTFNCMFÃCFSTJDIU0WFSWJFX t.JOJNBM JOWBTJW oNBYJNBM ,PNQPOFOUFJOEFS5IFSBQJF t%FMFGGFUUPYJRVFEFTBHFOUT FGGJ[JFOU NJ&4$,POHSFTT  EFTUSPDLFOFO"VHFTErich Knop 4 / 272 ff DPOTFSWBUFVSTTVSMBTVSGBDFPDVMBJSF "QSJMJO4U(BMMFO Sylvain Roy 2 / 99 ff Dietmar Thumm 5 / 341 ff )PSJ[PO t(FOFSJLBJOEFS(MBVLPNUIFSBQJF t*OUFSOBUJPOBMFT)PNCVSHFS(MBVLPN t'SPN4XJU[FSMBOEUP&BTU5JNPS Frances Meier-Gibbons 4 / 250 ff 4ZNQPTJVN  )PNCVSH4BBS Interview with Dr. Andreas Kreis 1 / 58 f t'FNUPMBTFSEBOTMBDIJSVSHJFEFMB Ursula Löw und Berthold Seitz 5 / 346 ff DBUBSBDUFVOBWFOJSQSPNFUUFVS t%0$,POHSFTT/àSOCFSH  1SBYJTNBOBHFNFOUVOE4FSWJDF Hana Abouzeid 4 / 254 ff o+VOJ 4FSWJDFQPVSMBHFTUJPOEVDBCJOFU t-FTNÏEJDBNFOUTHÏOÏSJRVFTEBOT Ronald D. Gerste 5 / 352 ff t%FS#VTJOFTTQMBOPatrik Wirth 1 / 60 f MFUSBJUFNFOUEVHMBVDPNF t"GMJCFSDFQUCFJXFU".% t-FCVTJOFTTQMBO Patrik Wirth 2 / 145 f Frances Meier-Gibbons 5 / 337 ff JOEFS4DIXFJ[ t"VGSVG7POEFS/PUXFOEJHLFJU  t$VSSFOUDPODFQUTJODPSOFBM Ulrike Novotny 5 / 378 FJOFO.FISXFSUBVT3FHJTUFSO[V[JFIFO USBOTQMBOUBUJPO t-VDFSOF&ZF.FFUJOHo%JF0CFSGMÊDIF  Urs Müller 3 / 207 f Martina M. Bosch 6 / 417 ff OJDIUOVSPCFSGMÊDIMJDICFUSBDIUFU Dietmar Thumm 6 / 421 ff *OUFSWJFX ,POHSFTT$POHSÒT$POHSFTT t4PNNFSGPSUCJMEVOHEFS7JTUB,MJOJL  t)BU4QJSJUVBMJUÊUFJOFO1MBU[ t"NFSJDBO"DBEBNZPG0QIUIBMNPMPHZ  JOEFS"VHFOIFJMLVOEF  ""0 +BISFTUBHVOH$IJDBHP  Ulrike Novotny 6 / 434 ff Hermann Dieter Schworm 4 / 260 f

PQIUBt Inhalt / Sommaire 2013 

t'.BKP -BVTBOOF-FNFFUJOH %FTDPNCFT &MJTBCFUI t 2VFTFQBTTFUJMËMIÙQJUBM5SJFNMJ  EFM&VSPQFBO&ZF#BOL"TTPDJBUJPOË t )JTUPJSFEFMB$MJOJRVFVOJWFSTJUBJSF professeur Becker ? 6 / 431 ff -BVTBOOF FoFKBOWJFS  5 / 350 f d’ophtalmologie de Genève 4 / 262 ff t 4PNNFSGPSUCJMEVOHEFS7JTUB,MJOJL GG t8BTUVUTJDIBN4UBEUTQJUBM5SJFNMJ  'FMMNBOO 8BMUFS t 13. EURETINA-Kongress 2013, 6 / 442 ff 1SPGFTTPS#FDLFS Ulrike Novotny 5 / 380 f t ­S[UMJDIF'FIMFSo+VSJTUJTDIF'BMMTUSJDLFG 3PZ 4ZMWBJO t2VFTFQBTTFUJMËMIÙQJUBM5SJFNMJ  (FSUI,BIMFSU $ISJTUJOB2 / 91 ff t %FMFGGFUUPYJRVFEFTBHFOUTDPOTFSWBUFVST QSPGFTTFVS#FDLFS Ulrike Novotny 6 / 431 ff (FSTUF 3POBME% sur la surface oculaire 2 / 99 ff t'.BKP -BVTBOOF%FS,POHSFTTEFS t ""0+BISFTUBHVOH$IJDBHP GG 4DIXPSN )FSNBOO%JFUFS 4 / 260 &VSPQFBO&ZF#BOL"TTPDJBUJPOJO t #BTMFS'PSUCJMEVOHTUBHF GG t )BU4QJSJUVBMJUÊUFJOFO1MBU[JOEFS -BVTBOOF VOE+BOVBS t ""%+BISFTLPOHSFTT GGG Augenheilkunde? 4 / 260 f 6 / 440 ff t +PVSOÏFTCBMPJTFTEFGPSNBUJPOGG 4FJU[ #FSUIPME 5 / 346 ff t%0$,POHSFTT/àSOCFSH  GG  4QBFUI (FPSHF- 'PDVT (MPPS #BMEFS15 / 363 t )PXEPXFLOPX "USJCVUFUP"EPMQIF t$/7CFJ.ZPQJF(MBVLPN1JQFMJOF4 / 300 ,OPQ, &SJDI Franceschetti 4 / 288 ff t41&$53"-*4¥0$5JN8FMUSBVN4 / 302 t -FTTVCTUJUVUTMJQJEJRVFT DPNQPTBOUTTPVT 4QJSJH 3BJNVOE t/FU[XFSL%JF"VHFODIJSVSHJOOFO4 / 309 évalueés du traitement de la sécheresse t -BVEBUJP%S(VZ+FOOZFU t3ÚOUHFOTUSBIMVOHSFEV[JFSUBOUJ oculaire et du dysfonctionnement des glandes 5IVNN %JFUNBS 7&('#FEBSGCFJXFU".%5 / 344 de Meibomius 4 / 266 ff t .JOJNBM JOWBTJW oNBYJNBM FGGJ[JFOU  t"MGSFE7PHU"XBSE5 / 368 t .FJCPNESàTFOEZTGVOLUJPOo-JEQJEFSTBU[  miESC- Kongress 2013, St. Gallen 5 / 341 ff tj8JSNBDIFO"VHFOMJDIUEBSBVTx5 / 395 f FJOFVOUFSTDIÊU[UF,PNQPOFOUFJOEFS5IFSBQJF t -VDFSOF&ZF.FFUJOHo%JF0CFSGMÊDIF  t8JFXÊSFFTNJUFJOFN4BCCBUJDBM 5 / 406 des trockenen Auges 4 / 272 f OJDIUOVSPCFSGMÊDIMJDICFUSBDIUFUGG ,ÚSOFS 'SJU[5 / 362 f 8BJTCPVSE .JDIBFM 4 / 288 ff 3ÏUSPTQFDUJWF ,SPIOF 5JN6 3 / 175 ff 8JMECFSHFS )BOOFT t)JTUPJSFEFMB$MJOJRVFVOJWFSTJUBJSF -BCCÏ "OUPJOF -JBOH )POH FUBM t 3FUJOJT1JHNFOUPTB5IFGVODUJPOBMJNQPSUBODFPG EPQIUBMNPMPHJFEF(FOÒWF t -FHMBVDPNF MBTVSGBDFPDVMBJSFFU the surviving peripheral visual field and the Elisabeth Descombes 4 / 262 ff les conservateurs 1 / 20 ff situation of the central island 2 / 91 ff t (MBVLPN "VHFOPCFSGMÊDIFVOE t 0QIUIBMNPMPHJTDIF5BHVOH050G Konservierungsmittel 2 / 141 ff t 8JF1BUJFOUFOEFO7FSMVTUEFT "VUPSFO"VUFVST"VUIPST -ÚX 6STVMBVOE4FJU[ #FSUIPME Sehvermögens erleben 2 / 117 t 4. Int. Homburger Glaukom-Symposium 2013, t &SSFVSTNÏEJDBMFToFNCßDIFTKVSJEJRVFTG "CPV[FJE )BOB 5 / 346 ff t 1FSUFEFMBWVFMFSFTTFOUJEFTQBUJFOUT t 6OFSFWVFEFTMFOUJMMFTJOUSPBDVMBJSFT .BMPDB 1FUFS 3 / 187 f t )JHIMJHIUTGSPNUIFth Swiss Retina Update multifocales 1 / 11 ff .BUUFS .JDIFM"MFYBOESF1/ 3; 3/ 167; 5/ 331 3 / 204 f t .VMUJGPLBMF*OUSBPLVMBSMJOTFOo&JOÃCFSCMJDL .FJFS(JCCPOT 'SBODFT t 'FNUPLBUBSBLU130VOE$0/53"BVTESFJ 2 / 107 ff t (FOFSJLBJOEFS(MBVLPNUIFSBQJFGG Kongressen 6 / 464 t 'FNUPMBTFSEBOTMBDIJSVSHJFEFMBDBUBSBDUF t -FTNÏEJDBNFOUTHÏOÏSJRVFTEBOTMFUSBJUFNFOU t &EJUPSJBMT un avenir prometteur 4 / 254 ff du glaucome 5 / 337 ff 8JSUI 1BUSJL #BVEPVJO $ISJTUPQIFFU'SBOÎPJTF .FZFS $BSTUFO)VOE,SPIOF 5JN6 t %FS#VTJOFTTQMBOG t -FHMBVDPNF MBTVSGBDFPDVMBJSFFUMFTDPO t 8JFTDIOFMMGÊMMUEJF,PO[FOUSBUJPOWPO t -FCVTJOFTTQMBOG servateurs 1 / 20 ff Bevacizumab und Ranibizumab im Auge ab? ;XJOHMJ .BSUJO t (MBVLPN "VHFOPCFSGMÊDIFVOE 1IBSNBLPLJOFUJLWPO7&('*OIJCJUPSFOJN t 7VFEVUFNQT Konservierungsmittel 2 / 141 ff menschlichen Auge 3 / 175 ff #PTDI .BSUJOB. .àMMFS 6ST "SDIJW"SDIJWFXXXPQIUBDI t $VSSFOUDPODFQUTJODPSOFBMUSBOTQMBOUBUJPO t "VGSVG7POEFS/PUXFOEJHLFJU FJOFO.FISXFSU 6 / 417 ff aus Registern zu ziehen 3 / 207 f #VSHPZOF $MBVEF' 6 / 445 ff /PWPUOZ 6MSJLF #àSLJ &SOTU t +BISFTUBHVOHEFS+VMJVT)JSTDICFSH t 7FSSFTQSPHSFTTJGTUFDIOJRVFTFUDPOTFJMT  Gesellschaft 2 / 120 f %BTPQIUB5FBNXàOTDIUBMMFO 2ème partie 1 / 39 ff t 8JOUFSGPSUCJMEVOHEFS7JTUB,MJOJLGG -FTFSJOOFOVOE-FTFSOXVOEFSTDIÚOF t (MFJUTJDIUHMÊTFS5FDIOJLVOE5JQQTGàSEJF1SBYJT t 4XJTT3FUJOB6QEBUF;àSJDIGG 'FJFSUBHFVOEFJOFOFSGSFVMJDIFO t 5FJM*OEJWJEVFMMHFGFSUJHUF t "370 4FBUUMF,POHSFTT4QMJUUFSG +BISFTXFDITFM#JTOÊDITUFT+BIS EBT *IOFOXJFEFSTQBOOFOEF-FLUàSF (MFJUTJDIUHMÊTFSGG t "35.FFUJOHo+BISF6OJWFSTJUÊUT CJFUFOXJSE t -FTWFSSFTQSPHSFTTJGTTVSNFTVSF  Augenklinik Wien 4 / 276 ff 3ème partie 2 / 103 ff t eDPOHSÒTEFMB4'0 1BSJTGG -ÏRVJQFE0QIUBTPVIBJUFËUPVTTFT

$IBVIBO #BMXBOUSBZ$VOE#VSHPZOF  t "GMJCFSDFQUCFJXFU".%JOEFS4DIXFJ[ MFDUSJDFTFUMFDUFVSTEFUSÒTCPOOFTGÐUFT $MBVEF' 5 / 378 EFGJOEBOOÏFBJOTJRVVOFCPOOF t 7POEFSLMJOJTDIFO1BQJMMFOVOUFSTVDIVOH[VS t 8BTUVUTJDIBN4UBEUTQJUBM5SJFNMJ  OPVWFMMFBOOÏF®MBOOÏFQSPDIBJOFQPVS LMJOJTDIFO#FVSUFJMVOHEFT4FIOFSWFOLPQGFT Professor Becker? 5 / 380 f EFOPVWFMMFTMFDUVSFTQBTTJPOOBOUFT Ein Paradigmenwechsel 6 / 445 ff t j8JSNBDIFO"VHFOMJDIUEBSBVTxG