Mars-Avril Communiqué
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DOSSIER DE PRESSE MARS-AVRIL2017 COMMUNIQUÉ À Marseille, le 15 février 2017 - Le Cri du Port fait une pause pendant les vacances d’hiver et revient au mois de mars avec pas moins de six rendez-vous. La première date est consacrée au dernier film de Frank Cassenti. Le réalisateur, qui est aussi le président du festival Jazz à Porquerolles a retracé, caméra au poing, la destinée familiale du musicien Jacques Schwarz-Bart au travers d’un émouvant documentaire. La projection se déroule au Cri du Port suite à l’acquisition de nouveaux équipements, elle sera suivie d’un concert du trio Amour Caché. La semaine d’après, nous recevons Sylvain Beuf, Diego Imbert et Michel Perez pour le projet « Triple Entente ». Le trio profite de son passage à Marseille pour donner une master classe à l’Atelier des Vents et une rencontre avec le jeune public avant de se produire à l’Atelier des Arts. Jeudi 23 mars, place à la jeunesse avec le prometteur Gauthier Toux Trio. Fraîchement récompensé par le prix Jazz à la Défense, le trio part sur les routes pour défendre leur deuxième opus, Unexpected Things. Un album rafraîchissant qui va chercher ses influences autant dans la tradition jazz que dans le hip-hop. Pour le dernier dimanche de mars, nous recevons le duo américain Myra Melford et Ben Goldberg. L’une est au piano, l’autre à la clarinette. À eux deux, ils engagent un dialogue contemporain d’une grande finesse. Le musicien marseillais Paul Pioli posera sa guitare à l’Hôtel C2 pour nous présenter son dernier opus enregistré en trio, cet hiver, aux côtés de Pierre Fenichel et Fred Pasqua. Nous clôturons le mois avec un artiste que l’on a du mal à faire entrer dans une case ! André Minvielle viendra dérouler ses élucubrations vocales et sa poésie de l’intime sur la scène du Cri du Port pour notre plus grande joie. Le rappeur, jammeur, scatteur fait escale à Marseille pour présenter son dernier album, une malle au trésor intitulé 1-Time. Première semaine d’avril, nous recevons le récipiendaire du Prix Django Reinhardt 2016 de l’ Académie du Jazz, à savoir Fred Nardin. Le cofondateur du populaire Amazing Keystone Big Band montera sur la scène du Cri du Port en trio avec le talentueux batteur Leon Parker et le contrebassiste Or Bareket. Vendredi 21 avril, le Cri du Port s’allie à l’Espace Julien pour proposer un concert exceptionnel de José James. Le chanteur à la voix de velours viendra présenter son nouvel album signé sur le prestigieux label Blue Note Records. Un subtil mélange de R&B contemporain et de pop électronique aux influences afro-américaines. Changement de style pour terminer le mois d’avril, Minor Sing, quartet de jazz manouche, vient faire swinguer la scène du Cri du Port avec leurs compositions originales inspirées du riche répertoire laissé par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. © Christian Ducasse FILM : JACQUES SCHWARZ-BART, LA VOIX DES ANCÊTRES + CONCERT : AMOUR CACHÉ JEUDI 02 MARS AU CRI DU PORT JACQUES SCHWARZ-BART, LA VOIX DES ANCÊTRES, un film documentaire de FRANK DATE : CASSENTI (Oléo Films 2016) Jeudi 02 mars Jacques Schwarz-Bart, musicien de jazz, vit à New-York. Il est guadeloupéen. Son 20 h 30 père André, d’origine polonaise, a quatorze ans quand ses parents sont assassinés à Auschwitz. Il sauve quelques membres de sa famille et deviendra un des plus jeunes LIEU : résistants juifs de France. En 1959, il publie aux éditions du Seuil son premier roman, Le Le Cri du Port, dernier des justes, qui sera un succès mondial et recevra le prix Goncourt. 8 rue du Pasteur Heuzé, 13003 Marseille C’est à travers le regard de Jacques et les souvenirs de sa mère, Simone Schwarz-Bart, grande écrivaine antillaise, que la voix d’André se fait entendre et nous traverse. Un voyage dans le temps et la mémoire, de Paris à New-York et aux Antilles, pour nous dire SITE WEB : à quel point le métissage est ce qui fait la richesse de l’homme, à quel point La Voix des http://frankcassenti.tumblr. Ancêtres nous montre le chemin. com AMOUR CACHÉ TARIFS : SOPHIE ANTKOWIAK chant OLIVIA RIVET flûte, chant FRANK CASSENTI guitare + Plein 13 € GUESTS Réduit 10 € (Hors frais de location) BIOGRAPHIE DE FRANK CASSENTI BILLETTERIE : Fnac Frank Cassenti est un scénariste et réalisateur français, pour le cinéma et la télévision. Digitick Il est aussi metteur en scène de théâtre. Il est également le président du festival Jazz à Porquerolles. Né au Maroc dans un milieu modeste, sa mère élevant seule ses deux enfants, Frank Cassenti poursuit ses études à Alger en 1958 puis de 1959 à 1962 au lycée de Dellys où il commence de se tourner vers la musique. À 17 ans, étudiant à Lille, il co-dirige le ciné-club étudiant de l’UNEF avec Michèle Annie Mercier, joue de la contrebasse dans un orchestre de jazz et fréquente la mouvance anarcho-communiste. Il découvre alors chez un ami une caméra 8 mm posée sur une table, descend dans la rue et impressionne une bobine de 3 minutes. Autour de 1968, il rencontre Chris Marker et tout un cercle de ses amis qui pratiquent le cinéma comme un moyen de lutte et d’expérimentation. Il commence un premier ciné-tract sur une grève de mineurs dans le Nord et rencontre sur le carreau de la mine Joris Ivens et Marceline Loridan. En 1969, Frank Cassenti aux côtés de Michèle Annie Mercier réalise son premier court métrage de fiction, Flash Parc, indirectement produit par Jean-Luc Godard, qui est sélectionné à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs. En 1972, ils tournent à Lille leur premier long métrage, Salut Voleurs, avec Jacques Higelin, Jean-Luc Bideau, Claude Melki et László Szabó qui jouera dans tous les films suivants. En 1973 L’Agression, court métrage de fiction adapté d’un fait-divers qui relate le meurtre d’un travailleur immigré est interdit par la censure. Une campagne de presse en fait cependant lever l’interdiction. Présenté dans de nombreux festivals, le film est diffusé dans les réseaux associatifs qui dénoncent le racisme et les violences fascistes. Cette période militante durant laquelle il travaille avec le cinéaste et producteur Pascal Aubier au sein des Films de la Commune débouche sur l’écriture de L’Affiche rouge, tournée à La Cartoucherie de Vincennes, qui met en lumière le rôle de la résistance immigrée jusqu’alors occultée. Le film obtient en 1976 le Prix Jean Vigo. En 1978 TF1 lui propose de réaliser avec Régis Debray un reportage à Cuba sur le Festival mondial de la jeunesse. Il revient enthousiaste de ce voyage à Cuba, impressionné par la ferveur des délégations, notamment de celles du tiers-monde. La direction de l’information de Tf1, dirigée par Jean-Pierre Elkabbach et Patrick Poivre d’Arvor, lui demandant de changer le montage, il le refuse et la veille de sa diffusion, le film est déprogrammé. Il écrit alors dans Le Monde un article pour dénoncer cette censure. Frank Cassenti rencontre à cette époque Pierre Goldman qui vient d’être innocenté du crime dont on l’accuse après avoir passé sept ans en prison pour braquages après son retour des maquis de la guérilla au Venezuela et souhaite porter à l’écran son livre autobiographique écrit en prison, Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France. Il abandonne le projet après l’assassinat de Pierre Goldman en septembre 1979 par un commando d’extrême-droite qui se nomme Honneur de la Police mais réalise un long métrage documentaire, Salsa pour Goldman, à la suite du concert donné par ses amis musiciens antillais et latino-américains au Zénith de Paris. En 1981 Frank Cassenti réalise pour France 2 dans une série de quatre heures l’adaptation d’un roman de Vladimir Pozner, Deuil en 24 heures, sur la débâcle de 1940 dont Richard Borhinger joue le rôle. La série obtient le prix de la critique et un grand succès public. Il retrouve pour la distribution Alain Cuny, Pierre Clémenti et László Szabó qui jouaient dans La Chanson de Roland, fresque épique d’après le texte de la chanson de geste réalisée en 1978. Dans les années 1980 Frank Cassenti réalise des documentaires dont la Lettre à Michel Petrucciani et Je suis jazz, c’est ma vie avec Archie Shepp dont la rencontre est pour lui également déterminante. Elle est suivie de Retour en Afrique, filmé au Sénégal et sur l’île de Gorée. A Paris est créée la comédie musicale Black Ballad à la Grande halle de la Villette dont Archie Shepp joue le rôle principal, qui est ensuite représentée au Casino de Paris et pour la fête de la musique sous la Grande Arche de la Défense devant plus de cinq mille personnes. Dee Dee Bridgewater et La Velle y alternent dans les rôles de chanteuses. À partir des années 1990, Frank Cassenti réalise pour Arte des documentaires sur la musique, en Afrique du Sud sur les chants et les danses Zoulou, et sur de grandes figures du jazz, Miles Davis, Dizzy Gillespie, Max Roach, Ray Charles, Nina Simone, Abbey Lincoln. Au théâtre, il met en scène Mademoiselle Eles d’Arthur Schnitzler, Novecento d’après Alessandro Baricco avec Jean-François Balmer, qui obtient trois nominations aux Molières, pour le cinéma Le Testament d’un poète juif assassiné d’après le roman d’Elie Wiesel avec Michel Jonasz, Erland Josephson et Philippe Léotard, qui est sélectionné pour le Festival de Venise mais ne sortira que deux ans plus tard. En 2005, Frank Cassenti crée avec Samuel Thiebaud la société de production Oléo Films, d’après un célèbre titre Oleo de Sonny Rollins.