Suivi De La Qualité De L'air De Tassin-La-Demi-Lune Année 2006
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Suivi de la qualité de l'air de Tassin-la-Demi-Lune Etude préliminaire à l’implantation d’une station périurbaine dans l’ouest de l’agglomération lyonnaise Année 2006-2007 Contexte Objectif de l'étude : Le Plan de Surveillance de la qualité de l’Air de la région Rhône-Alpes a été adopté à la fin de l’année 2005 pour une durée de 5 ans. Un des principaux axes constituant de cette stratégie de surveillance est un redéploiement du réseau de stations fixes visant à optimiser son efficience. L’agglomération lyonnaise possède, en ses zones périurbaines Est et Sud, des stations assurant la surveillance de l’ozone, indicateur de la pollution photochimique dont les niveaux peuvent significativement s’élever en périphérie des zones les plus urbanisées. En 2006, une station mobile a été installée à Tassin-la-Demi-Lune dans le but de livrer des informations préliminaires à l’implantation d’une mesure fixe d’ozone dans l’Ouest de l’agglomération. Dates de mesures : La durée totale des mesures correspond à plus de 14% de l’année répartis sur les quatre saisons, temps minimum pour qualifier les mesures de représentatives de l’année 2007. Principales informations relatives aux campagnes de mesures : Campagnes de mesures : Polluants mesurés : ère 1 série : du 28 mars au 13 avril 2006 - Oxydes d’azote (NO, NO 2) ème 2 série : du 7 au 21 juin 2006 - Dioxyde de soufre (SO 2) ème 3 série : du 28 aout au 14 septembre 2006 - Particules en suspension de diamètre inférieur à 10 ème er 4 série : du 17 novembre au 1 décembre 2006 microns (PM 10 ) - Ozone (O 3) - 7 BTX dont le benzène (C 6H6) Site de mesure : Ecole Berlier Vincent Coordonnées Postales : 11, bis Avenue Leclerc 69160 Tassin-la-Demi-Lune Coordonnées géographiques (UTM 31): Longitude : 0638153 Latitude : 5069003 Altitude : 169 m Tassin-la-Demi-Lune: Population: 15977 hab. soit 2007 hab./km 2 Dans un rayon d’un kilomètre autour du site de Présentation de la zone d'étude et distribution des densités de population dans l'environnement du site mesure : 16 747 hab. soit 5334 hab/km² © Corine Land Cover, géosignal Suivi de la qualité de l’air – Tassin la Demi Lune COPARLY – Septembre 2008 Page 2 sur 11 Synthèse des résulltats Concentration sur le site par rapport aux sites urbains et proximité automobile situés sur le territoire de COPARLY Valeur limite limite Valeur limite Valeur Seuil d'alerte Seuil d'alerte (ou valeur cible) cible) (ou valeur Objectif de qualité de qualité Objectif Seuil d'information Valeur Valeur Nombre de réglementaire sur le site dépassements autorisés - -3 31/ 48 µg.m 0/ 18 dép. 107/ 200 107/ 400 31/ 40 µg.m 3 en (240 µg.m -3 µg.m -3 en µg.m -3 en en moyenne moyenne en moyenne moyenne moyenne annuelle annuelle horaire) horaire horaire Oxydes d’azote 57/ 500 µg.m -3 0/ 3 dép. 2/ 50 µg.m -3 0/ 24 dép. 57/ 300 µg.m -3 en moyenne (125 µg.m -3 en moyenne (350 µg.m -3 en moyenne horaire (3 en moy. annuelle en moy. Hor.) horaire heures Jour.) soufre consécutives) Dioxydede 1/ 2 µg.m -3 1/ 9 µg.m -3 en moyenne en moyenne / / / annuelle annuelle Benzène 4/ 25 dép. -3 161/ 240 128/ (120 (120 µg.m -3 µg.m sur 3 µg.m -3 en en max. jour. 161/ 180 heures max. jour. de moy. µg.m -3 en consécutives De moy. glissante 8h : moy. horaire ou 360 µg.m -3 glissante 8h) Valeur cible sur 1 heure 2010) Ozone 10 - -3 24/ 40 µg.m -3 50/ 125 24/ 30 µg.m 3 0/ 35 dép. (50 50/ 80 µg.m -3 en -3 µg.m en en moyenne µg.m en en moyenne moyenne moyenne annuelle moy. Jour.) journalière annuelle journalière Particulesfines PM Le site tassilunois sur lequel a été disposée la station mobile, en vue de l’implantation d’un site périurbain à l’ouest de Lyon, connaît des concentrations en polluants primaires caractéristiques de fond urbain dense, élevées pour l’implantation d’un site de typologie périurbaine. Elles sont cependant conformes aux objectifs de qualité (NO 2, PM 10 , SO 2, C 6H6) hormis pour l’ozone, comme l’ensemble des stations de l’agglomération lyonnaise. Toutefois, dans les conditions météorologiques observées, peu favorables à l’apport potentiel d’ozone de l’agglomération, les maxima d’ozone relevés sur les autres stations de l’agglomération sont plus élevés ; ce qui permettra une évaluation par excès de la plupart des dépassements de seuils et assurera à la population tassilunoise d’être informée en cas d’épisode de pollution. Résulltats de lla campagne de mesures Les oxydes d’azote (NO – NO 2) Evolution des moyennes annuelles de NO 2 par typologie . Sur le territoire de COPARLY La famille des oxydes d'azote regroupe le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO 2). Seul ce dernier, considéré comme toxique, est réglementé. La différence des niveaux mesurés selon la typologie des stations est marquée pour le dioxyde d’azote, avec des concentrations 1,5 fois plus élevées le long des axes de trafic que sur des sites urbains et périurbains. Les taux moyens de fond en dioxyde d'azote ont diminué de 15% depuis 2002, respectant ainsi en 2006, sur les sites urbains, la valeur limite pour la santé fixée à 48 µg.m -3. Répartition géographique des émi ssions de Répartition sectorielle des émissions de NOx - NOx - cadastre COPARLY - v2006-1 cadastre COPARLY - v2006-1 Sur le site d’étude : La moyenne annuelle horaire en Estimation de la concentration moyenne annuelle en dioxyde d'azote dioxyde d’azote pour le site mobile 80 (NO 2) -3 69 tassilunois est estimée à 32 µg.m . 70 Elle respecte l’objectif de qualité fixé à -3 ) 60 40 µg.m . Les niveaux mesurés sont -3 Valeur limite 2006 néanmoins importants et ce 50 Objectif de qualité 41 notamment pour un site périurbain ; ils 40 ème 32 placeraient le site au 3 rang des 12 29 sites périurbains rhônalpins sachant 30 que le second (Genas-69) est 20 17 fortement influencé par le trafic, tout 6 Concentrations (µg.m Concentrations 10 comme le premier (Coubertin-42). Les 0 émissions liées au trafic et au Dième [rural] St Exupéry Vaulx-en-Velin Tassin-la-Demi- Gerland Garibaldi résidentiel semblent être à l’origine de [périurbain] [urbain] Lune [labo [urbain] [traf ic] mobile] ces observations. Par ailleurs, le fond important en oxydes d’azote de l’agglomération lyonnaise participe certainement aux niveaux observés à Tassin-la-Demi-Lune. Suivi de la qualité de l’air – Tassin la Demi Lune COPARLY – Septembre 2008 Page 4 sur 11 Le maximum horaire de 107 µg.m-3 a été Extrema et moyenne, des moyennes annuelles en NO 2 re ncontrées relevé le 28/11/06 à 9h sous un flux de sur les différentes stations périurbaines de surveillance de la vent modéré de secteur Est. Le seuil qualité de l'air rhônalpines. d’information de 200 µg.m -3 n’a pas été dépassé ; son dépassement sur l’année de référence est pourtant associé à un risque Plus grande moyenne : 36 µg.m-3 modéré qui tendra à un risque faible sur une échelle interannuelle. Les différentes séries de mesures n’ont pas couvert les Moyenne médiane : 25 µg .m-3 σ2 = 6 périodes les plus enclines à l’observation de pics de pollution primaire. En effet d’importants épisodes d’inversion -3 Plus petite moyenne : 17 µg .m de températures limitant fortement la dispersion des polluants ont marqué les périodes du 25 janvier au 4 février et du 15 au 16 décembre 2006. Toutes les stations du réseau fixe de mesure ont alors atteint leur maximum annuel, 10 des 19 stations qui mesurent le NO 2 ont dépassé le seuil d’information. Les niveaux de monoxyde d’azote, polluant non réglementé et indicateur de la proximité des émissions, positionneraient Tassin-la-Demi-Lune au même rang parmi les stations périurbaines avec une moyenne annuelle estimée à 21 µg.m -3 qui relève plus d’une typologie urbaine dense que d’une typologie périurbaine. Les inversions thermiques L’air chaud pollué s’élève naturellement dans l’atmosphère (principe de la montgolfière). En situation normale, la température de l’air diminuant avec l’altitude, ce mouvement de convection (chaud vers froid) s’opère, favorisant la dispersion verticale de la pollution. (Figure , ci-contre) 222 Le phénomène d’inversion intervient lorsque la température au niveau du sol est 111 refroidie, si bien que la température de l’air se trouve supérieure à elle quelques dizaines à centaines de mètres au dessus. Les polluants sont alors bloqués et s’accumulent sous un couvercle d’air chaud : la couche d’inversion. (Figure , ci- contre). Plus l’altitude de l’inversion sera basse, et plus les polluants seront concentrés dans un petit volume. L’épisode d’accumulation de pollution survenu entre le 25 janvier et le 4 février 2006 a constitué un cas limite. Il est en effet peu fréquent que des inversions se prolongent autant. Cet épisode n’a pas été couvert par la campagne de mesure. Le dioxyde de soufre (SO 2) Sur le territoire de COPARLY: Le dioxyde de soufre étant un polluant essentiellement industriel, les concentrations annuelles mesurées dans une grande majorité des centres urbains sont très faibles. C'est le cas de l'agglomération lyonnaise pour laquelle les niveaux moyens de fond (3 µg.m -3) restent très inférieurs aux seuils réglementaires.