Numéro 44. — Dimanche 31 Octobre 1909. S C entim es Soixante-seizième année. JOURNAL DE Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique, Littéraire et d’Annonces

CHEMIN DE FER. — Paris-Cherbourg : 5 h. S matin ; 8 h. 40 matin ; D ... A B O N N EM EN TS midi 59; 2 h. 6 soir express , 4 h. 37 6oir; 5 h. 3 »ir; 8 h. 23 soir; 10 h .54 6oir. REDACTION ET ADMINISTRATION ; Pour la vilie, 3 fr. 50 , et limitrophes, 4 fr.; Paris et Départements, 4 fr. 50 Cherbourg-Paris : 5 h. 34 mat.; 6 h. 12 mat. (expr.); 9 b. mat. (expr.); midi 15; 25, Rue Carnet VALOGNES . Le prix de L’abonnement se paye d’avance. Les recouvrements se font une 4 h. 46 s. ; 5 h. 58 s. (expr.) 7 h. 58 soir. fois par an en décembre. Valognes {villeJ : départs 5 h. 55 matin 9 h. 40 matin; midi 55; 5 h. 25 ..... , a n n o n c e s •oir; 8 h. 06 s.; Ce derniers______train ne____ va que jusqu'à______Saint-Marlin.______Les m anuscrite^ rendus Judiciaires, _ _ la ligne _ 0 fr. 20 ; Réclames, , ___ la ligne______0 fr. *6_ ; __ Locales.______0 fr. __ 60. Bar fleur- Valognes (ville) : 5 h. 19 mat/aleSt- iarûnj; 7 h. 54 m.; H b 53 m.; 'Les îettreTetm aidatà concernant la rédaction et Padministration'doivent ? l**11 pour les annosoee souvent répétée* — Le* annonce» sont 3 h.i. kk 56 »e.; . n7 uh. 29 soir. être adressa à M. le Directeur du Journal de Valoones reçues aux Bureaux du Journal, jusqu’au vendredi »oir, et à l’A g en ce de ia T'~P r e — s se * N ouvelle, 42, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. — Journal légalisé, 25 cent.

et jour les positions espagnoles. La tempête M. Joseph Caillaux était beau joueur, il NOS Mais la question devrait se poser en d’au­ de système oligarchique, et demande le et les pluies empêchent les opérations et croyait. Comme Fouquetj, à *.on étoile. Quo non tre- termes. les travaux. Le sultan a envoyé vers le ascendant ? Où n'atteindrai-je point ? A la pré­ maintien du scrutin d’arrondissement. général Marina des délégués chargés de sidence du Conseil ? Qii sait ? A l'autre ? L argument de commodité ne touche que M. Varenne, rapporteur de la commis­ les gens qui aiment le collier dont iis ont sion, intervient dans le débat. Il explique le négocier la lin des hostilités. Le sort s'est prononce provisoirement contre ensuite le cou pelé. lui ? mécanisme du scrutin de liste avec la re­ Primes Gratuites it Le prince japonais lio a été assassiné à Il faut se dem ander, en principe, si le .Mais, jusqu’au bout, le grand argentier de M. présenta tionproportionnelleet prouve que la Kharbine. par un Coréen. metier de banquier rentre daus les attribu­ pression administrative ou patronale,si facile Clemenceau a joué cartjs sur table. tions de l’Etat ; — en fait, quel but pour­ Jusqu'au 31 Décembre prochain ir M1!e Juliette Dodu, une des héroïnes de Il n a pas dissimulé jux futures victimes les à pratiquer avec le scrutin uninominal d’ar­ la guerre de 1670. vient de m ourir à Cla- tortures qui les attendafent. suit l’Etat républicain en s'offrant si obli­ rondissement devient, de même que ia cor­ A TOUT NOUVEL ABONNÉ, il sera rens Suisse), à l àge de 50 ans. Pendant la geamment à payer, encaisser et compen­ ruption électorale par distribution de bois­ Aujourd'hui. M. René Renoult, et, avec lui, ser pour notre compte. offert une superbe PRIME à choisir parmi guerre, elle dirigeait le bureau de Poste de M. Georges Cocherv, ui ne l'a pas démenti’ sons ou d’argent, à peu près impossible les objets ci-après ; Pithiviers et réussit à intercepter de nom­ nous déclarent que le rojet d'impôt sur le re- Or, quelle que soit sa forme, l’Etat serait avec le scrutin de liste et la représentation breuses dépêches allemandes. Elle sauva mal venu à entreprendre le commerce de proportionnelle. venu, voté le 9 mars d nier par la Chambre 1 argent. I! n’a pour raison d’être que la 1° Un Magnifique ECR1N ainsi plusieurs Ibis les troupes françaises. des députés, est perftc ibte sans doute dans En terminant, le rapporteur de la com­ M1U Dodu avait reçu en 1877 la médaillé justice, la guerre, la diplomatie ; et c’est Renfermant 6 très jolies cuillères à café quelques-unes de ses dispositions accessoi­ mission, s'adressant à la majorité républi­ militaire et l’année suivante la Croix de la res. seulement par voie de subvention ou de caine, dit : Légion d’honneur. contrôle qu’il peut intervenir dans les au­ — Prenez garde, car si vous repoussez la 2° Le Vétérinaire des Villes Cela veut dire qu'on jmadouera le Sénat par tres branches de l’activité humaine. it La ville de Boulogne-sur-Mer a inau­ des concessions de détàil, en le faisant capitu­ réforme que nous vous proposons, elle se & des Campagnes En l’espèce, la République ne recherche fera un jour sans vous, et par conséquent, guré solennellement un monument élevé à ler sur les principes essentiels. que trois choses : Un fort Volume relié, de -ISO pages, la mémoire de don José de San-Martino,qui Or, le premier de tes principes essentiels, contre vous. Couverture illustrée 1° Manier le plus d’argent possible, avec La suite du débat est renvoyée à jeudi. après avoir courageusement combattu pour c'est la personnalitéjde l'impôt qui entraîne, I espoir qu il lui en restera quelque peu aux 3" Le Jardinier des Villes la liberté du Chili,du Pérou et de l'Argentine, obligatoirement, l'inqiisition fiscale, brutale ou mains ; Séance du mercredi 27 octobre. vint mourir, exilé et méconnu, en terre de atténuée, et qui institi^ en pratique une fiche 2P Augmenter sa clientèle, grâce à la créa­ La Chambre aborde immédiatement la & des Campagnes . Un escadron de grenadiers argen­ personnelle pour tliacun des contribuables tion d’emplois nouveaux nécessités par discussion des propositions relatives au ta­ Volume relié de 475 pages avec couverture tins commandés par le général Santa-Anna français du plus petit ju plus grand. 1 augmentation du chiffre d’affaires ; rif général des douanes. illustrée rehaussait de sa présence cette curieuse .Nous pensons que)notre rôle est de répéter, sans nous lasser, ce qin précède. o° Pénétrer daus la comptabilité de tous Sur l’article l,r, M. Vaillant présente un On pourra s’abonner par correspondance; cérém onie. es Fi ançais : connaître ainsi leur fortune, il suffira de joindre au montant de l’abon­ Le clairon Chantelat, arrêté lors de Ainsi que l’a écrit Molière : .Eues,ressources-i’âaomu‘-7" les futures « reprises sociales ». propriétaires cultivateurs, la protection choisie. 'ar ces temps d1 alroplanes qui traversent le Ce triple but s'étale avec franchise dans douanière par des dégrèvements agricoles. ciel, il est ingrat de ratpeler les électeurs à ce le projet Millerand. Ce contre-projet, combattu par ia com­ qui se passe sur la ter|î. L’étrange est que le public semble ne pas mission, est repoussé par 435 voix contre 64. Jusqu’au 31 DÉCEMBRE prochain On passe à la discussion des modifica­ également, nos anciens et fidèles abonnés, Mais s’il eot bon de y «garder le ciel, il est bon s'en apercevoir. aussi de ne pas oublie» la terre prosaïque. tions proposées aux divers tableaux des ta­ que nous ne saurions oublier, auront l’avan­ rifs douaniers, et sur lesquels plus de 600 tage de recevoir en primes, contre paie­ L’Impôt sur le reveno elle Mioislère Briand Nous serions expoits autrement, après avoir vu s'envoler les aérqrilanes, à voir s'envoler amendements sont présentés. ment, en nos bureaux, de leur abonnement Les modifications proposées par la com­ l’un des objets ci-dessous, à leur choix : L’ancien ministre des finances, M. Joseph aussi, mais pour ne pl ia revenir, la liberté de Chronique Parlementaire nos actions et le secret7e nos affaires. mission aux articles l'et 3 sont adoptées. 1° Une jolie broche ‘‘JEANNE D'ARC ” Caillaux, qui a fait voter le projet d’impôt sur le revenu par la Chambre des députés, est tombé P ul F ournier, CHAMBRE DES DÉPUTÉS A l’article 38, la commission propose le imitation vieil argent ; relèvement à 30 et 50 francs pour le tarif du pouvoir le 20 juillet dernier, en mèrfife temps Président de la Ligue contre l'impôt Séance du vendredi 22 octobre 1909. 2° Une belle CHAINE DE MONTRE que son chef, le premier ministre, M. Georges sur le revenu et Vinquisition fiscale, général, à 30 et 20 francs pour le tarif mi­ américaine, métal doré, avec breloque Clémencesu, d'orageuse mémoire. 45, boulet art’ Baussmann. Paris. M. Girod interpelle M. le Ministre de l’a­ nimum, du droit sur ie miel, selon qu’il porte-iniue ; Beaucoup s’imaginent que sa chute est le pré­ griculture au sujet de l’insuccès des adjudi­ s’agit de miel naturel ou artificiel. Cette 3° Un BLOC-NOTES, couverture cuir, lude de l'abandon dudit projet par le gouverne­ cations des coupes de bois dans les forêts proposition est adoptée. avec crayon et intérieur glace. de i’Etat. M. Engerand propose un droit uniforme ment d’abord, par le Sénat ensuite. Le Monopole de l’Enseignement L’Etat ayant mis dans lerahier des char­ A tout ancien abonné qui nous adressera C’est une grosse prreur. de 50 francs au tarif général et 33 francs au M. René Renoult, le sous-secrétaire d'Etat ges la responsabilité légale des adjudica­ tarif minimum. par la poste le montant de sou abonnement, La Danse des Millions taires pour les accidents de travail, les ad­ plus 0 fr. 10 pour le port de la prime, nous aux finances dans le nouveau . ministère Cet am endement est repoussé p ar 440 Briand, a soin de détromper ceux qu1 prennent judicataires ont eu effet refusé de soumis­ voix contre 113. retournerons l'objet choisi. Un collaborateur de la Petite République, sionner. leurs désirs pour des réalités. M. A. Chaboiseau, vient de jeter une dou­ La suite du débat est renvoyée à jeudi, et Ecoulez sa déclaration a Hcricourt, le 8 août M. Ruau, ministre, déclare qu’il recom­ la Chambre adopte ejisuite, sans débat, une che glaciale sur la tète des partisans du mencera la vente. Si l'adjudication ne peut proposition de M. Betoulle tendant à re­ dernier, déclaration à laquelle il associe son chef monopole de l’enseignement, lî s’est avisé Nouvelles de ia Semaine hiérarchique, le nouveau ministre des finances, se faire, il mettra le travail en régie. porter au 3 novembre le paiement deseffets de calculer ce que coûterait cette « réfor­ La Chambre appouve ses déclarations et de commerce à échéance du 31 octobre. M. Georges Cocherv - me » ehère aux radicaux qui n’ont pas K Fidèles l’un et Vautre à la grande loi de ré- un ordre du jour de confiance adopté par Séances du jeudi 28 octobre. M. Doumergue, ministre de l'Instruc­ l’habitude de s’inquiéter de la répercussion le ministre est voté à mains lévées. tion publique, vient de donner comme ins­ O forme fiscale que la Chambre a votée après financière de leurs lubies. Dans sa séance du matin la Chambre tructions aux instituteurs de ne tenir aucun » dix-huit mois de labeur, mon éminent ami, M. Dans ces calculs, M. Chaboiseau n’a envi­ Séance du lundi 25 octobre. poursuit la révision douanière et discute compte des observations qui leur seraient » Cocherv, et moi-môme, nous soutiendrons cie- sagé que le monopole de l’enseignement L’élection de M. des Lyons, récemment sur les modifications apportées dans le tarif faites par les peres de famille ou les curés » vant la haute assemblée celte œuvre nécessaire primaire, primaire supérieur et secondaire, élu à Abbeville (2e circonscription), est va­ de 40 articles. Les chiffres proposés par la contre les manuels scolaires. Que M. Briand » d’équité, perfectible sans doute dans et il arrive à cette conclusion, en ce qui lidée. La Chambre reprend le débat sur la commission sont acceptés et la suite du dé­ nous parle de deleute après cet attentat » quelques-unes de ses dispositions acces- concerne les dépenses du premier établisse­ rétorme électorale. Après les discours de bat est renvoyée à mercredi prochain. sectaire de son collègue. » soires mais inattaquable dans sa concep- ment (constructions d’écoles) et celles qui MM. Breton et Piou, la suite de la discus­ L’après-midi l'ordre du jour appeile la ■it Le conseil municipal de Paris se refu­ » lion d'ensemble, indiscutable dans ses se renouvelleraient chaque année \traite- sion est renvoyée au lendemain. continuation dii débat sur la réforme élec­ sant à honorer Ferrer et à donner son nom » principes essentiels, cette loi qui a résisté à tements des maîtres et maîtresses, etc.) En fin de séance, M. Ooostans dépose une torale. M. Briand succède à plusieurs ora­ à une rue de Paris, le bureau du conseil, » la Chambre, à tant de critiques et à tantrd as- « Le mip.imun des dépenses, au lendemain motion invitant le gouvernement à défendre teurs et la majorité vote l’affichage de son auteur de la proposition, a donné sa démis­ e sauts, et qui, en dépit d’une dangereuse cam- de la promulgation du monopole, serait de devant le Sénat la proposition votée par la discours. sion lundi dernier. » pagne de presse, a conservé notamment aux 375 millions pour l’enseignement primaire Chambre, tendant à assurer le secret et la » veux des populations rurales, justement irapa- et de 65 pour l’enseignement secondaire. sincérité des opérations électorales. Cette SÉNAT * Le général Hagron,ancien généralissime » tientes d ’en recueillir les larges bienfaits, le Total : 440 millions. motion est adoptée à mains levées. Séance du mardi 26 octobre de l ai niée française, est décédé le 22 oc­ » caractère d ’une œuvre de justice, est digne, » Et le minimum des dépenses annuelles Séance du mardi 26 octobre. tobre. » croyons-nous, de l’adhésion du Sénat républi- supplémentaires serait de j 5 millions pour Après le dépôt par M. Ferdinand Dreyfus ★ Le tsar accompagné de M. Iwolski » cain. » l'enseignement primaire et de 20 pour l’en­ M. Zévaès adresse une question à M. Mil- d’un avis de la commission des finances sur s’est rendu samedi eu Italie. L’empereur et Les contribuables sont dûment avertis que le seignement secondaire.Total : 75m illions.» lerand au sujet d’une aeuiande de conces- le projet de loi relatif aux retraites ouvriè­ le roi ont échangé des toats d’une cordialité départ de M. Joseph Caillaux n’améliore p3s Où trouver tous ces millions ? se demande * sion de mines en Meurthe-et-Moselle, res, le Sénat valide l'élection du général qui mérite d’être remarquée. Nicolas 11 est leur situation,au moins en ce qui concerne l’im­ M. A. Chaboiseau, qui a réfléchi, lui, à la L’orateur.socialiste redoute que le groupe­ de Kerdrel comme sénateur du Morbihan reparti lundi. M. Pichou est allé le saiuer pôt sur le revenu. pénurie du Trésor. ment effectué par les sociétés de recherches et vote sans discussion le projet de loi in­ à son passage à Modane. Comment pourrait-il en être autrement ? de cette région n’aboutisse à un trust qui terdisant l'emploi du biberon à tube. Il re­ M. René Renoult u’e-st-il pas l’ancien président constituerait l’accaparement de tout le prend ensuite la discussion de la Joi garan- •* Le but de la visite du tsar au roi d'Ita­ de la commission de l’impôt sur le revenu à la Le chèque postal bassin lorrain au profit des sociétés asso­ tissautjeur travail ou emploi aux femmes lie serait un rapprochement, dicté par la Chambre des députés ? ciées. en couches. Le texte suivant est adopté : solidarité des intérêts russo-italiens dans A-t-on jamais vu un père renier son enfant, M. Millerand promet à M. Zévaès qu’au­ « La suspension de travail par la femme les Balkans, et par la nécessité de s’oppo­ un enfant qui fait un si beau tapage dans le — « Ce sera bien commode 1 » déclarent cune concession ne sera accordée avant le pendant huit semaines consécutives avant ser aux plans d'expansion de l’Autriche monde ? à l’envi les organes du gouvernement. vote de la loi de finances. ou après l’accouchement ne peut entraîner dans la presqu'ile et à la pénétration alle­ La vigilance s'impose donc plus que jamais — « Si commode que cela ? » se deman­ La Chambre reprend la discussion sur la la rupture du contrat de travail, et ce à mande toujours croissante vers le sud-es t pour lutter contre l’impôt sur le revenu. dent avec inquiétude les contribuables sans réforme électorale. peine de dommages-intérêts pour la femme. de l'Europe. Nous ajouterons même que le danger réel est nombre qui ont, à mainte reprise, stationné M. Gioux combat le scrutin de liste et la Celle-ci doit prévenir i’employeur de son i f Au Maroc, les Riffains assiègent nuit peut-être maintenant plus grand qu’auparavant. devant les guichets postaux. représentation proportionnelle qu’il qualifie absence. »

9 Feuilleton du Journal de Valognes Les provisions s’épuisent, la mer reste Le capitaine forma un porte-voix à l’aide Des soins prévoyants furent multipliés — Vous êtes le seul survivant du désas­ sans bornes, d'un bleu implacable comme le de ses deux mains, et cria. pour les exilés ; la garde-robe du capitai­ tre, répondit ie capitaine, le navire s’est ciel. — Ohé du navire 1 ne, mise à leur disposition, lenr permit de perdu corps et bien. Pont-Joubert et Georges n’ont rien perdu Pont-Joubert agita un lambeau de toile quitter les misérables vêtements tant de — Combien mes chers enfants m’ont pieu- de leur énergie, ils savent qu’ils ne faibli­ blanche. fois raccommodés grâce aux éléments les ré ! s’écria Pont-Joudert. PARASOL et Cie ront pas tant que durera cette course sans — On nous a vus ! dit le second du Nep­ plus bizarres. — Maintenant, capitaine, dit Georges, Par Raoul de Navery. but à la recherche d’une ile lointaine, à la tune, le bâtiment s'arrête... Un matelot exerçant avec assez d’adresse vous pouvez peut-être me dire si l'on a par­ poursuite d'une langue de terre sur laquelle Pont-Joubert serra Georges dans ses la profession de barbier, coupa la barbe in­ lé dans le monde du bâtiment le N eptune, un homme s’est construit une hutte. bras. culte des naufragés, raccourcit leurs che­ à bord duquel je servais en qualité de se­ Au bout de quinze jours de labeur, Geor­ Ils parlent peu ; de temps à autre, au Et tous deux, l’un au souvenir de sa mè­ veux, et leur rendit l'apparence d'étres ci­ cond. Je suis curieux de savoir ce que les ges déclara que le canot tiendrait la mer. moment où l’un quitte les rames pour les re, l’autre en songeant à ses enfants, laissè­ vilisés. misérables qui ont tué le maître du navire, — Je ne vous promets point un résultat céder à son compagnon, les mains s’étrei­ rent coulerd’abondantes larmes. Les lotions d’eau tiède, la fraîcheur du et nous ont déportés sur un ilôt de corail, certain du voyage, dit-il à Pont-Joubert. gnent avec une muette éloquence. Georges ne se trompait pas. linge, un verre de vin généreux eî, plus en­ sont devenus après s’être débarrassés de Nous nous embarquerons sans instrurm-nts Le soir, quand les ténèbres vont doubler La vigie du bâtiment la Bretagne avait core, la certitude de retrouver dans peu de nous. de marine, presque sans vivres ; les étoiles le péri! et la terreur. Pont-Joubert élève la signalé la petite barque, et immédiatement temps ce qu’ils avaient craint de ne revoir — L’histoire de la révolte des matelots seront nos seuls guides, mais nous avons voix et récite un les psaumes que la dou­ ordre venait d'être donné par le capitaine jamais, ranima les forces des deux amis. nègres et maltais a préoccupé l’opinion pu­ confiance en Dieu. leur de David rendit immortels. de mettre une embarcation à la mer, et Après deux heures de repos, il leur fut blique durant de longs mois. Les misérables — Je suis prêt, répondit Pout-Joubert. Lentement la résignation succède à la d’aller au-devant des naufragées. possible de descendre dans la cabine du ca­ qui ont assassiné le capitaine et qui vous — Avant d'abandonner ce coin de terre, confiance. Ces deux compagnons d’exil et de Six matelots commencèrent à nager, pitaine, de lui apprendre leurs noms, et de j-tèrent sur un écueil, se trouvèrent bien­ reprit Georges, allons une dernière fois misère ont fait humainement tout ce qu’il Georges et Pont-Joubert reprirent les avi­ s'informer des nouvelles de la patrie. tôt dans un grand embarras. Trop peu ha­ nous agenouiller sur la tombe du pauvre était possible ; il appartient à plus puissant rons. Ils riaient et pleuraient comme des — Vous trouverez de grands change­ bile pour gouverner le navire, iis furent mousse, son âme angélique plane au-des­ qu’eux de diriger la barque fragile. enfants. ment en France, messieurs, dit le capitaine obligés d'atterrir le plus vite possible. La sus de nous pour nous protéger. Un soir, le sommeil ou plutôt ua engour- — Quel pavillon '? demanda le second du de la Brelagee, le gouvernement du pays hâte qu'ils mirent à se débarrasser à tout Les deux hommes gagnèrent le tertre dissementmaladif s'emparades malheureux; Neptune aux matelots. est changé. prix de la cargaison, l'absence du capitaine fleuri ; chacun d’eux pria avec ferveur de­ quand ils échappèrent à cette torpeur, le — Pavillon de France 1 répondirent-ils. — La patrie seuie ne change jamais, ré­ et du second, à bord de cette espèce de vant l'humble croix dressée par ie mousse, soleil était déjà haut dans le ciel ; iis déti­ — Sauvés deux fois ! répliqua Georges. pondit Georges, et la patrie peut nous appe­ vaisseau fantôme, tout concourut à les ren­ puis, après avoir collé les lèvres sur la ro­ rèrent leur membres lassés, se dressèrent Les deux canots se trouvèrent bientôt ler à toute heure. Certes, je la chérissais dre suspects. Les autorités firent des per­ che, les deux exilés reprirent le chemin de sur les genoux, car il leur semblait que bord à bord ; les exilés passèrent dans S'e:n- profondément cette terre de France, avant quisitions. Il fut facile de comprendre qu’un la plage. leurs jambes fatiguées refasaiect tout ser­ barcation de la Bretagne qui remorqua ia ua départ dont les suites ont été si fatales, crime avait été commis. Les misérables, in­ Le temps était beau et doux ; une double vice. pauvre barque sans pont, sans agrès, et mais c'est surtout dans l’éloignement et terrogés séparément, nièrent d'abord avec paire de rames se trouvait au Tond du ca­ Plutôt par habitude que mus par un sen­ dent la membrure craquait d’une façon in­ l’exil que l’on comprend parqueis liens puis­ effronterie ; mais un Maltais s'imaginant not ; des provisions enfermées soigneuse­ timent d’espérance, ils placèrent leurs quiétante. sants d’amour elle nous tient au cœur. qu’il achèterait un peu d’indulgence au prix ment dans" de vastes coquilles servaient de mains au-dessus de leurs yeux fatigués, et En approchant du navire, Georges et Pont- Quand j'avais vu ma mère en songe, la se­ de ses révélations, raconta rhornhîe scène lest à l'embarcation. le capitaine, plus accoutumé que son ami Joubert saluèrent de la main, et '"répétèrent conde vision qui m’apparaissait était celle de la mort du capitaine, la lutte qui s'était Georges y entra le premier. à distinguer de loin le moindre accident d'une voix émue : de la côte natale, et l'une de mes douleurs, engagée, le moyen auquel les révoltés il leva la main vers le cieL, et poussa ce sur le ciel ou la mer, cria d’une voix que — Vive la France ! pendant les dures années passées sur VIlot avaient eu recours pour se débarrasser en connu des marins eî qui renferme une si l'émotion rendait rauque : Le capitaine de ia Bretagne, debont, tête de corail, c’était la pensée de mourir loin d'hommes qui n'eussent pas manque de les sobie pensée : — Une voiie î une voile 1 nue au miliieu de son équipage, attendait de la France. faire arrêter. Un procès intermiuab’e et — A Dieu, va ! Pont-Joubert embrassa le mât des deux les naufrazés. — Nous avons tous ressenti une même fécond en péripéties émouvantes, no tarda Oui, tous deux s'en allaient ou Dieu les mains, et suivit des yeux l'indication de Ce fut Poat-Joubert qui parvint le pre­ angoisse, répondit le capitaine de la Breta­ pas à s'entamer. On envoya aes lia vin s a poussait, vers Je salut ou vera l'abîme... Georges. mier sur le pont du navire français ; il gne.. et cette expression • le mal du pays » votre recherche, mais sans doute les indica­ — Oui ! oui ! répéta-t-il, une voile. tremblait à la fois de faiblesse et d'emotion. est une des plus grandes souffrances du ma­ IV tions des Maltais forent insuffisantes, où le Le capitaine enleva sa veste, l’agita avec *t quand le brave marin à bord duquel il se rin. point sur lequel vous vous trouviez n'avait Pavillon de France î frênes!-, et retrouva assez de force pour 'couvait désormais en sûreté, i'eot cbaien- Le capitaine n’avait point encore ques­ point assez d'importance pour êire signa­ appeler a Laide. se ment embrassé. Ponî-Joubort, boule­ tionne les naufragés sur les circonsîücces lé. On c ru t généralem ent que les m iséra­ Des jours et puis de* jo u rs ! — SioB bien ! murmura Post-Joabert, versé, tomba sur un banc sans pouvoir di­ da sinistre qui les avait jetés sur i'ilot ; ils bles avaient assassiné, non seulement le ca­ Jonre d'interminable longueur pendant nous sommes trop loin pour qu’il soit pos­ re autre chose, en présentant ses mains durent en faire le récit, puis après avoir pitaine, mais encore les matelots, les deux lesquels les yeux brûlés surveillent la mer ; sible -ie nous entendre. tremblantes aux mains amies tendues vers peint leurs angoisses, leurs privations, passagers et an mousse. jours de silène- anxieux que chaque heure — Pcut-ètie, maison peut voir no» si­ lai, que ce mot éloquent ; Pont-Joubert senqoit des faits qui avaient (A m ivrêi fend plus lourds. gnaux. — Merci ! merc. : dû suivre le sinistre de Y Espérance, SAIMT-SAUVEUR-LE-VICOUTE 10 Cerisy-la-Salle ; Il Torigny (tn. la v.) resté; i environ 10 minutes, Lesauvage répond Une génisse dans un four à chaux. — La discussion sur le projet de loi des qu’il allait pour traire ; mais le gendre et la Dimanche, plusieurs génisses, appartenant Achats de ta remonte du 2 octob\e.\ ~ retraites ouvrières est fixée au 4 novembre, 12 Brécey, , Moutsurvent; 13 : 15, Saint-Hilaire-du-Harcouët, servante étant occupés a cette beso.ue il à M. Auguste Mahier, étaient au pacage Jument, 1-150 fr. par .Mttacle et Oudioot, et celle de l’interpellation de M. Le Provost dans un champ situé au Hameau au Bon. d. s.. M. Albert Lebrun, a Gollevtlle , J., de Launay sur la répartition des secours aux > j. ; 16 La Lande-d’Airou, Valognes, Sour- affirme être rentré chez lui. deval-la-Barre ; 17 Cérences, 2 jours. Far ailleurs il nie les vols qui lui sont re­ Dans l’après-midi, ces bestiaux sortirent du 1.350 fr., p. Obscur et Vif-Argent, a. s., m . agriculteurs, au 9 novembre, puis le Sénat 23 Villedieu ; 24 Montmartin-sur-Mer prochés Malheureusement les témoins sont champ et divaguèrent sur la route de Saint- Louis Yvetot, à Rauville-la-Place ; Cheval, s’ajourne à jeudi. très affirmatifs et Lesauvage. qui est mal Vaast à Valognes. Lorsqu’ils furent ai rivés 1.575 fr., p- Oudinot et Laurier, d, s. , ch., (foire franche,, Cerisy-la-Forêt ; 25 Brie- en face le four à chaux de M. Jaunet, situé Séance du jeudi 28 octobre. quebec (m. la v.), ; 27 La Haye- considéré dans le pays, est condamne a lu 1.250 fi*., p- Miracle d. s. et Allô p. R-, M- M. Strauss dépose le rapport sur le pro­ jours de prison pour les vols ; le Tribunal non loin de la demeure de ce dernier, Cèles tin Caou, a Canvtlle ; J-. 1-100 fi-, par Pesnel (m. la v.) 29 (ui. la v.), l’une des génisses gravit la rampe qui jet portant codification des lois ouvrières. Saint-Lo ; 30 Saint-Denis-le-Gast. ne retenant pas le délit de destruction de la Boumard et Obscur, d. s., M. > * Le Sénat adopte le projet portant exten­ vac Le l’acquitte de chef. conduit à l’orifice du four. Malheureuse­ à Saint-Sauve ur-le-\ icomte ; Ch->J Le prix des pommes. — A Coutances, ment, le four était recouvert de branchages p. Jolibois et Fred-Archer, d. s., M. Coren- sion de la juridiction consulaire aux ressor­ Saint-Vaast.—' Goueslard Albert-Alexan­ tissants et protégés français dans l’empire une dizaine de voitures de pommes ont été et d’ajoncs, la bête s’engagea sur cette liu Hamel, à La Bonneville. amenées lundi sur le marché. Le prix de dre, 32 ans, domestique a Saint-Vaast,avait d'Ethiopie. plate forme peu solide et, passant au tra­ . — Mort sur la voie publique. ce fruit valait 1 fr. 75 le demi-hectolitre. déjà comparu à l'audience du 24 septembre vers des ajoncs, tomba au fond du four. M. Poulie lit le rapport sur le projet qui Le même prix a été constaté à Périers, où sous l’inculpation de coups portes aux de­ - Dimanche matin, vers 6 heures 1/4, M. proroge au 3 novembre les échéances des M. Jauuet, aidé de plusieurs personnes, Diguet, aubergiste au bourg de Colomby, quantité d’hectolitres ont été vendussamedi. moiselles Lacroix et Laloé. Cette affaire qui réussit à retirer la béte de sa dangereuse effets de commerce, la Toussaint tombant A Saint-Lo, samedi dernier, les pommes avait été renvoyée revient aujourd hui et aperçut un homme couché au pied de les- un lundi. le défeusenr de Goueslard réclame l indul­ situation, mais, pour y parvenir, il dut faire calier nui accède au cimetière, et le recon­ Le projet est adopté après une critique se vendaient 3 fr. 35 à 3 fr. 50 l'hectolitre. pratiquer une ouverture dans la muraille, Dans le canton de peu de mar­ gence du Tribuithl pour son client qui,dit-il, afin d'y faire passer la bète qui était blessée nut puer un nommé Félix Camelot, Ol un­ de M. Portier qui s’élève contre l'applica­ chés sont arrêtés ; on parle de 4 fr. l'hecto­ va régulariser sa situation en épousant la itaire de Ccloutby. , ___ tion du texte aux chèques. demoiselle Lacroix. Afin que la condamna­ grièvement. On espère cependant qu’avec L’ayant itilei pellé sans obtenir de réponse, litre. beaucoup de soins, elle pourra se rétablir. Lo Sénat valide l’élection de M. Loubet, A Valognes et les environs, les prix va­ tion ne soit pas un empêchement à cette il s’approcha de lui et constata que le utal- de Figeac, comme sénateur du Lot et s’a­ rient de 1 fr. 75 à 2 fr. le demi-hectolitre. union, le Tribunal prononce contre Goues­ B rix . — Vols. — Dans le village de la heureux avait cessé de vivre. M. Diguet journe à jeudi prochain pour la discussion lard une peine Je 25 fr. d'am ende et lui Conterie, plusieurs vols de pommes ont été alla prévenir M. le maire de Colomby qui du projet de loi sur les retraites ouvrières. Commission de remonte. — Le coinite accorde la loi de sursis. commis. Chez M. Benjamin Leehevaiier, on fit transporter le cadavre dans un apparte­ du Dépôt de remonte de Saint-Lo se réunira Audience du 29 octobre en a dérobé 3 à 4 hectolitres : l’auteur est ment voisin où M. Le Bouteiller, docteui- pendant le mois de novembre 1909 : fortement soupçonné. médecin, vint le visiter et conclut à une Jeudi 4, Rauville-la-Place, champ de foire, .Montebouhu — Lorintier Marie-Joséphine- mort naturelle occasionnée par uue conges­ Les Em ployêsje l’Ouest-Etat 2 heures du soir. Louist-, Liante Des^laoques, 47 ans, ménagère Achats de la remonte du 8 octobre. — J-, 1,050 fr. par Vagabond et Valeutino.d s., M. tion. . .. . M. Gaudin de Villaiue vient de recevoir Lundi 15, Valognes, place du Château a . a posté deux coups de poing a la Camelot, qui était âgé de 63 ans, eiait in­ 9 heures du matin. femme Lesaulnier : elle aurait même mordu Louis Leconte, à Brix. — J., 1.025 fr., par la lettre suivante, visant les emplois réser­ Thabor et Jouteur, u. s., M. Guillaume Le­ firme et vivait de mendicité. Sou inhuma­ vés aux anciens militaires : cette dernière. Nat rellement la prévenue nie tion a eu lieu le lendemain à Colomby. les faits et le presiu ut lui rappelant une con­ sage, à Saint-Germain-de-Tournebut. Hitistèr» de la Guerre P aris, le 21 octobre 1009. BRICQUEBEC VALOGNES damnation : « h ! uue fois, réplique- MGNTEBOURG CAB1.NET t-elle, pour une b* aille de rien, comme aujour­ Foire du 26 décembre. — Le Comité de Dj SOUS-SEC-EFAIRE D’ETAT Chambre de commerce de Cherbourg. d ’hui ». N etupècl : qu’elle fera 24 heures de Foire Saint-Crépin. — Cette foire, qui la foire s’est réuni à l’Hôtel de Ville, le sa­ — Publication de lu liste électorale. — La prison. s’est tenue iundi dernier, était bien appro­ medi 23 octobre, sous la présidence de M. Monsieur le Sénateur, liste géuéi ale des électeurs de l’arrondisse­ ForCAuviLLE. —^Clément dit Desprez Alex­ visionnée en bestiaux de toute catégorie, Marie, maire. , ... „ Vous m'avez demandé de vous faire connaître ment de Valognes à la Chambre de com­ andre-Alphonse Théophile, 63 ans, demeurant à principalement en porcs à la corde, qui se Etaient présents : MM. Lecannellier, si, à mou avis, les emplois du personnel de l'ancien merce de Cherbourg est déposée au Greffe Beuzeville au-Plain.jest prévenu d’outrages en­ sont vendus vivement. La vente a été molle conseiller municipal, vice-president; Du­ résrau ae l’Omsi devaient êire réservés aux oult- du Tribunal civil de Valognes où tout com­ et les cours ont fléchi pour les autres sortes quesne, quincaillier, secrétaire ; Onfroy, * ures engagés et rengagés, da is les coud.lions, vers M. Brohier Aldntior, maire d’Audouville- de bétail qui, sauf les bonnes vaches à lait, i i u s par la loi du £1 mars 1ÜUÔ pour les postes mercant patenté pourra en prendre connais­ la-!luberî ; renvoi à\huitaine pour le prononcé Jeanne, conseillers municipaux ; Allemau- on subi une certaine baisse. du reseau de l'Etat. sance jusqu’au 7 novembre inclus. du jugement. det, négociant ; Feuardent, entrepreneur de L 'aiiiule i de >a loi du 13 décembre 1903 d s pose Séquestration. — Une dame qui a récem­ menuiserie; Auquetil, épicier; Delacotte, Bureau de poste — A partir du ltr no­ Saixt-Vaast. — lfbrun Louis-Jean-Baptiste, que le réseau de l'Ouest, incorporé a celui de l'Eiat, vembre prochain, le bureau des postes et ment quitté le boisde.Montebouiget prétend restaurateur. est proviso remenl exp oïl* suivant les mêmes 32 ans, peintre à S4nl-Vaast, a porté, a deux avoir des griefs contre son fils, emploie de Absents; MM. Briens, adjoint, trésoner, lègles adin nislratives que ce dernier. Les arrê ès télégraphes ouvrira à 8 heures le matin. reprises differentes, Ui coup de poing a M. Alex­ Les dimanches et jours fériés, il fermera à singulières punitions à son égard. Voici ce Lebaiily et Lepigeon, conseillers mumci- interministériels successifs assureront au réseau andre Davoury. A l’ijudience, maigre les dires qu’on raconte à ce sujet ; nous le don­ racheté l’application des lois, décrets et arrêtés onze heures du matin. des témoins,’ Lebrun veut protester de sod rég'Ssaul iss chem us de fer de i'Etat. nons sous toutes réserves, tant le fait paraît ^NL le Président donne lecture de diverses Ecole supérieure.— M. Courtois est délé­ innocence. M. le iptêsident insistant pour lettres, émanant de MM. Noël, conseiller Dès lors, il ne paraît pas douteux, en principe gué dans les fonctions d’instituteur-adjoint lui démontrer sa culpabilité, Lebrun répond : invraisemblable. que la convention "iulerveuue en 1903 6aire l'Eiat La semaine dernière, à l’aide d'un compa­ Général, J Mosrin, propriétaire aux Pieux ; à l'école supérieure de Valognes. « Eh bien! oui, je reconnais pour un coup de gnon, cette dame s'empara de son fils, le pourrait, dès à présent, sous réserve de tenir compte des droits acquis, faire bénéti -.ier les en région. Les ruisseaux et petites rivières francs d’amende, f Ken chaîna par le cou, les mains et les pieds et Rouland, agriculteur à Benoistville, lui gagés et rengagés d'emplois nouveaux parmi ceux commencent à déborder. On signale de tous à l’aide d’une chaîne qu’elle ferma de trois annonçant qu’ils acceptent de donner leur SAtxT-Lo-D'OmtVLLE. — Louis Pierre-Au­ cadenas. C'est dans cet état qu’elle l’aban qui deviendraient diepouib.es sur le reseau racheté. côtés que des arbres entiers ont été déraci­ guste dit Avaulee, £0 ans, cultivateur, demeu­ concours comme membres du jury^ chargé Or, à la data du 17 fevr er dernier, mon prédé nés, et beaucoup de pommiers ont eu d’é­ donna dans sa maison inhabitée, et ce fut d’attribuer ies primes le jour de la foire. cesstur a appelé l’atiention de M. le Ministre des rant à Saint-Lo-d’ŒurviUe, était absent du pav: 3ô heures après, que la malheureuse victime normes branches éclatées. depuis près de la lis. Rentré le 8 août, dès 'le Le Comité a ensuite décidé à l’unanimité, Travaux Publics, des P..sus et d