Etude d'Impact Santé et Environnement

30.1-Vieil- : Château des Ducs de Bourgogne, dit Château de Vieil-Hesdin à inscrit o Eléments protégés : site archéologique, les vestiges du château, en totalité ; ème ème ème o Période de construction : 11 siècle, 13 siècle, 14 siècle ; o Propriété : personne privée ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 29 juillet 2005.

30.1-Vieil-Hesdin : Château d’Estruval inscrit o Eléments protégés : Les façades et toitures du château et des deux pigeonniers, ainsi que le sol de la cour, les façades et toitures des bâtiments de la ferme, ainsi que le sol de la cour, le parc du château, l’allée de tilleuls menant au château, l’allée de hêtres pourpres, dite route de Thérouanne ; ère ème ème o Période de construction : 1 moitié du 18 siècle, 19 siècle ; o Propriété : personne privée ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 13 mars 2000.

30.3-Vieil-Hesdin : Ancien couvent des sœurs noires inscrit o Eléments protégés : Façades et toitures, galerie du cloître, parc avec ses deux potagers, le mur de clôture et les bâtiments des communs avec le pigeonnier ; ème ème o Période de construction : 12 siècle, 13 siècle ; o Propriété : société privée ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 9 juillet 1981 puis inscription par arrêté du 28 avril 1993.

31-Saint-Georges : Eglise inscrite o Eléments protégés : Clocher, porche ; ème o Période de construction : 14 siècle ; o Propriété : commune ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 10 juin 1926 pour le clocher et du 23 novembre 1946 pour le porche.

32.1-Hesdin : Eglise Notre-Dame classée et inscrite o Elément protégé : portail (classé) et église (inscrite) ; ème ème o Période de construction : 16 siècle, 17 siècle ; o Propriété : commune ; o Dates d’inscription et de classement : classement par arrêté du 24 janvier 1947 et inscription par arrêté du 5 avril 1948.

Carte 26 : Localisation des monuments historiques présents dans l’aire d’étude intermédiaire 32.2-Hesdin : Ancien hospice Saint-Jean, puis collège des Jésuites inscrit (source : EPURE PAYSAGE, 2017) Eléments protégés : Portail sur rue, façades et toitures des deux pavillons qui encadrent le o portail, façades et toitures du bâtiment au fond de la cour et de son aile en retour au Nord-Est, 29.1- : Eglise classée chapelle ; o Eléments protégés : Clocher ; Période de construction : 18ème siècle, 19ème siècle ; Période de construction : 15ème siècle, 17ème siècle et 18ème siècle ; o o o Date d’inscription : inscription par arrêté du 16 juillet 1984. o Propriété : commune ; : classement par arrêté du 16 octobre 1906. o Date de classement 32.3-Hesdin : Hôtel de ville inscrit

o Eléments protégés : Bretèche, façades et toitures à l’exception des parties modernes du 29.2- Willeman : Château inscrit beffroi ; o Eléments protégés : Façades et toitures du château et du pigeonnier, escalier avec sa rampe Période de construction : 2ème moitié du 16ème siècle 17ème siècle ; en bois ; o ème o Date d’inscription : inscription par arrêté du 10 juin 1926 (bretèche) puis du 2 décembre 1945 o Période de construction : 18 siècle ; (façades et toitures). : personne privée ; o Propriété Date d’inscription : inscription par arrêté du 2 juin 1976. o 33-Huby-Saint-Leu : Eglise inscrite ème o Période de construction : 15 siècle ; o Propriété : commune ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 5 avril 1930.

Projet du parc éolien de 2 (62) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 78 Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale

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34-Aubin-Saint-Vaast : Eglise inscrit o Eléments protégés : Portail ; ème o Période de construction : 12 siècle ; o Propriété : commune ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 10 juin 1926.

35- : Eglise classée ème ème o Période de construction : 12 siècle, 16 siècle ; o Propriété : commune ; er o Date de classement : classement par arrêté du 1 juillet 1932.

36- : Eglise Saint-Martin classée o Propriété : commune ; Château d’Estruval (à gauche) et ancien couvent des sœurs noires (à droite) o Date de classement : classement par arrêté du 17 avril 1914.

37-Aires-sur-la-Lys : Eglise paroissiale Saint-Pierre classée ème o Période de construction : 17 siècle ; o Propriété : commune ; o Date de classement : classement en 1862.

38- : Eglise classée ème o Période de construction : 15 siècle ; o Propriété : commune ; o Date de classement : classement par arrêté du 22 octobre 1913.

39- : Eglise Notre-Dame-l’Annonciation inscrite ème ème ème o Période de construction : 11 siècle, 13 siècle, 17 siècle ; o Propriété : commune ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 21 novembre 1969. Ancien hospice Saint-Jean - Eglise d’Huby-Saint-Leu Eglise de Lambres Hesdin 40- : Eglise classée ème o Période de construction : 16 siècle ; o Propriété : commune ; o Date de classement : classement par arrêté du 10 septembre 1913.

41-Ham-en-Artois : Eglise classée o Eléments protégés : Caveau peint d’Agnès de ; o Date de classement : classement par arrêté du 10 septembre 1913 puis du 25 janvier 1980.

42.1- : Eglise classée o Eléments protégés : Collégiale Saint-Omer dite aussi Eglise Saint-Jules et Saint-Victor ; ème ème ème o Période de construction : 4 quart du 12 siècle, 19 siècle.

42.2-Lillers : Chapelle inscrite, Chappelle de la Miséricorde o Date d’inscription : inscription par arrêté du 5 avril 1948.

43- Bours : Donjon classé Donjon de Bours ème ème o Période de construction : 14 siècle, 15 siècle ; Propriété : commune ; Figure 56 : Monuments historiques de l’aire d’étude éloignée (source : EPURE PAYSAGE, 2017) o o Dates de classement : classement par arrêté du 23 février 1965.

44.1-Saint-Pol-sur-Ternoise : Eglise inscrite o Eléments protégés : Façade ouest et les trois travées contiguës y compris la tribune d’orgue ; ème ème o Période de construction : 4 quart du 17 siècle ; o Propriété : commune ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 16 octobre 1944.

Projet du parc éolien de Lisbourg 2 (62) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 79 Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale

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Carte 27 : Synthèse des enjeux patrimoniaux (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

Projet du parc éolien de Lisbourg 2 (62) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 80 Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale

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44.2-Saint-Pol-sur-Ternoise : Chapelle des sœurs noires inscrite Cônes de vues à partir des monuments historiques et des sites o Eléments protégés : Chapelle des sœurs noires ; ème ème La carte ci-après regroupe des données de valeur non réglementaires. o Période de construction : 3 quart du 18 siècle ;

o Propriété : commune ; Deux cônes de vue à partir des monuments historiques et des sites patrimoniaux sont présents dans un rayon o Date d’inscription : inscription par arrêté du 5 octobre 1945. de 5 km du secteur d’implantation : 44.3-Saint-Pol-sur-Ternoise : Château-Neuf et Vieux-Château, motte féodale inscrite . : très petit cône de vue ; . o Eléments protégés : Château-Neuf et Vieux-Château : vestiges et fossés ; : ces cônes concernent deux églises implantées au sein de vallées encaissées. o Propriété : personne privée ; o Date d’inscription : inscription par arrêté du 24 septembre 1979. Cinq cônes de vue à partir des monuments historiques et des sites patrimoniaux sont présents dans un rayon de 5 à 15 km du secteur d’implantation : Synthèse des enjeux patrimoniaux . Vallée de la Planquette (, ) ; Les monuments historiques présents dans le périmètre d’étude sont intégrés le plus souvent dans les vallées . ; et/ou englobés dans la végétation, dans ce contexte les covisibilités si elles s’observent seront peu significatives . Humeroeuilles, Neulettes ; (perception très partielle et ponctuelle d’une covisibilité à partir d’un point de vue relativement peu fréquenté). . ;

. Estrée-Blanche. Les monuments historiques qui présentent le plus de risques de covisibilités sont les édifices les plus proches du projet éolien. Il s’agit notamment des sites de Verchin et d’Heuchin, les impacts visuels sont néanmoins limités Trois cônes de vue à partie des monuments historiques et des sites patrimoniaux sont présents dans un rayon par leur situation au sein des vallées. Cependant une vigilance s’impose vu la proximité de Verchin, de son de 15 à 20 km du secteur d’implantation : château et son parc paysager notamment. . Sites de la : Hesdin, Vieil-hesdin, Willeman ;

. . Globalement à l’échelle de l’aire d’étude l’impact visuel potentiel des éoliennes sur les éléments de Quiéstède patrimoine est plutôt limité. Aucun cône de vue n’interfère avec le site éolien projeté. Une disposition judicieuse des éoliennes permettra de limiter les interactions visuelles les plus défavorables. Cônes de vue de la vallée de Verchin Ce cône de vue concerne l’église inscrite de Verchin et son fameux clocher tordu. Située au sein de la vallée verdoyante de la Lys, les risques de covisibilité sont atténués cependant il faudra absolument éloigner toute éolienne de l’axe et des rebords de la vallée.

Figure 57 : Cône de vue de la vallée de Verchin (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Carte 28 : Cônes de vue à partir des monuments historiques et des cônes de vue (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Cônes de vue de la vallée de la Planquette Cônes de vue de la vallée de la Canche Ces cônes concernent deux églises implantées au sein de la vallée de la Planquette, cette vallée encaissée et Ces cônes concernent essentiellement des églises implantées au sein des vallées de la Canche et de la Ternoise bordée par un ourlet arboré ne permet pas de vues lointaines. Les sites ne sont pas affectés par le projet éolien, mais aussi quelques châteaux. Ces monuments historiques sont localisés à plus de 10 km des ZDE proposées. cependant il faut éviter absolument d'implanter des éoliennes dans l'axe de ces vallées pour éviter toute covisibilité avec ces monuments historiques.

Figure 60 : Cône de vue de la vallée de la Canche (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

Figure 58 : Cône de vue de la vallée de la Planquette (source : EPURE PAYSAGE, 2017) Vestiges archéologiques

Cônes de vue du château de Bomy Vestiges archéologiques Ce cône de vue concerne le château inscrit de Bomy et notamment les grandes perspectives perçues à partir Un recensement du patrimoine archéologique été effectué à l’échelle des sites éoliens pressentis, ceux-ci ne du château. Ces perspectives de 3 et 10 km ne sont pas orientées vers les ZDE projetées. présentent pas, à la date d’aujourd’hui des enjeux archéologiques identifiés. Aucun vestige archéologique n'est recensé dans ces secteurs. Les cartes de « Zonage de présomption de prescription archéologique » (source DRAC - Service Régional de l'Archéologie) permettent d'identifier les sites sensibles. Après lecture de ces cartes seul le secteur d' se trouve dans la situation d'une "consultation sans limite de seuil", les autres secteurs sont en dehors de ce zonage. En tout état de cause, le chantier d’aménagement sera soumis légalement au respect de la législation sur l’archéologie préventive.

Législation sur l’archéologie préventive Le chantier d’aménagement à venir sera soumis légalement au respect de la législation sur l’archéologie préventive. Le cadre de ces opérations archéologiques est défini par la loi du 17 janvier 2001, codifiée au titre II du livre V du code du patrimoine.

La législation impose que tout chantier d’aménagement doit être porté à connaissance des services régionaux du Patrimoine, afin que soit décidé la réalisation ou non d’un « diagnostic archéologique ». Dans le cas où un tel diagnostic est mené et qu’il conclut à la nécessité d’investigations supplémentaires, une campagne de fouille sera menée préalablement à tout aménagement.

Le projet sera susceptible de faire l’objet de prescriptions archéologiques. Cependant, selon la réponse de la DRAC en date du 4 mai 2015, « les travaux, constructions ou aménagements, visés par le présent dossier, ne feront pas l’objet de prescriptions de mesures de détection, de conservation ou de sauvegarde par l’étude scientifique, définies par le code du patrimoine ».

Conformément aux procédures administratives et financières en matière d’archéologie préventive (en application du décret 2004-490 du 03 juin 2004/Code du Patrimoine, Livre V), le dossier sera transmis pour instruction au service régional de l’Archéologie – DRAC Nord- Pas-de-. Figure 59 : Cône de vue du château de Bomy (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Carte 29 : Carte des sites UNESCO (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Sites UNESCO . Sites UNESCO à plus de 15 km du site éolien : o 4 - , Ecole de la cité Rimbert : 17 km ; Depuis 2012, le Bassin minier du Nord-Pas de Calais fait partie du millier de biens inscrits sur la Liste du o 5 - Terrils n°14 d’Auchel : 20 km. patrimoine mondial de l’UNESCO. Seul un terril est accessible au public, il s’agit du terril n°14 d’Auchel. Cependant à plus de 20 km l’impact visuel Trésor de l’humanité, le Bassin minier a été distingué au titre de « paysage culturel », « œuvre conjuguée de du projet éolien de Lisbourg sera très peu marqué, en outre les 10 éoliennes de Sains-les-Pernes sont très l’homme et de la nature » selon les termes de la Convention du patrimoine mondial. perceptibles en avant-plan à une dizaine de kilomètres sur la crète de la cuesta de l’Artois.

L’UNESCO a identifié 3 périmètres dont les deux premiers font l’objet de la convention de gestion : Impact sur les sites UNESCO . Le bien inscrit au Patrimoine mondial : Cette zone, représentant la valeur universelle exceptionnelle Les terrils d’Enquin-les-Mines et de Ligny-les-Aire (31 et 32) localisés entre 8 et 11 km du site éolien projeté ne du Bassin minier, doit faire des protections qui garantissent la pérennité du bien inscrit au Patrimoine sont pas accessibles au public, de plus ces terrils ne sont pas très hauts, la cuesta de l’Artois en avant-plan crée mondial selon les exigences de l’UNESCO ; un masque topographique et végétal qui limite fortement les vues vers le plateau de de l’Artois, aussi le risque . La zone tampon dite « zone de cohérence paysagère » : Cette zone renforce l’identité du bien inscrit de covisibilité significative est très limité. et participe à son interprétation, y compris dans sa dimension paysagère. Cette zone fera l’objet d’une exigence particulière autour de la qualité paysagère ; Le terril 34 de Ligny-les-Aire / Auchy-au-Bois est accessible au public et aménagé depuis peu avec une table . La zone d’adhésion : Elle correspond à l’ensemble des communes minières qui constituent le Bassin d’orientation à son sommet. Localisé au pied de la cuesta de l’Artois les vues vers le site éolien sont possibles minier Nord-Pas de Calais et qui se reconnaissent dans les valeurs défendues dans la candidature au mais très rapidement bloquées par le relief. Patrimoine mondial. Le terril n° 14 d’auchel est le seul terril Unesco accessible au public à 20 km du site éolien projeté. Le projet Même sans protection réglementaire les biens UNESCO regroupent des ensembles patrimoniaux d’une grande éolien pourrait être visible à partir de son sommet cependant au vu de la distance il ne pourra être perceptible valeur qui méritent une grande vigilance. que dans des conditions météorologiques très favorables avec très peu de nébulosité et d’humidité atmosphérique. . Sites UNESCO à plus de 8 km du site éolien : o 1 - Terril n°244 d’Enquin-les-Mines : 8,5 km ;

Figure 61 : Terrils n°244 (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

o 2 - Terril n°31 et 32 de Ligny-les-Aire : 9 km ;

Terril n°31, Transvaal 1 Nord Terril n°32, Transvaal 2 Sud Figure 62 : Terrils n°31 et 32 (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

o 3 - Terril n°34 de Ligny-les-Aire : 10,5 km.

Figure 63 : Terril n°34 (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Carte 30 : Synthèse des enjeux (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Synthèse des enjeux architecturaux Les monuments historiques Dans l'aire d'étude de 20 km on observe 45 monuments historiques dont 5 à moins de 5 km. Au regard des différentes analyses thématiques, il apparaît que :

. Monuments historiques les plus proches : Les paysages des hauts plateaux artésiens sont caractérisés par un caractère rural préservé et une dynamique Le secteur d’implantation est situé hors des périmètres de protection réglementaire de 5 00m autour des démographique atone qui a tendance à remonter progressivement depuis quelques années. Les coteaux et les monuments historiques et notamment : fonds de vallées ont aujourd’hui tendance à se boiser ou à s’enfricher. L’éolien a pris sa place progressivement o L’église de Verchin pourra présenter une covisibilité peu significative avec le projet notamment dans ces paysages, en une dizaine d’année, en devenant un élément identitaire de ce territoire et a contribué à à partir de la départementale 71 au niveau de l’entrée sud du village, cependant cette covisibilité sa redynamisation. La grande échelle du plateau de , la configuration des villages et de la trame sera partielle et très ponctuelle, l’église comme les éoliennes étant masquées en partie ; paysagère ont permis de réduire les impacts sur l’habitat. o Le château de Verchin et son parc paysager, inscrit comme monument historique, ne présentent aucune perspective visuelle orientée vers le projet éolien. Cependant des Les communes riveraines du projet éolien bénéficient généralement d’écrans topographiques (Verchin, perceptions partielles et ponctuelles pourraient être possibles notamment en période hivernale Lisbourg, Equirre,..) quand l’habitat se cantonne aux vallées, ou d’écrans végétaux pour les villages du plateau mais les covisibilités seront peu significatives ; (franges bocagère et boisées autour de Crépy, ,..). Cependant il s’agira d’être vigilant par rapport aux o La motte féodale de Lisbourg, localisée au sein de la vallée de la Lys et dans un contexte habitations de Lisbourg sud qui grimpent sur le plateau et qui seront en vis-à-vis avec le parc éolien de l’autre boisé pourra présenter de covisibilité atténuée. côté de la vallée de la Lys.

Les autres monuments proches sont concernés à priori par des covisibilités très peu significatives. Les paysages protégés sont relativement peu représentés avec quatre sites inscrits ou classés dans un rayon de 20 km, l’impact sur ces sites sera très limité du fait de la configuration des lieux (boisements, vallées, etc.) ou . Monuments historiques des périmètres plus éloignés : de leur distance vis-à-vis du projet éolien. La plupart des monuments sont localisés au sein de vallées plus ou moins marquées (Lys, Aa, Canche, Ternoise, Planquette, etc.) qui sont distantes des secteurs d'implantations et qui ne sont pas orientées vers ces derniers. Les monuments historiques présents dans le périmètre d’étude sont intégrés le plus souvent dans les vallées En outre ces vallées présentent souvent des coteaux marqués et boisés ce qui limite fortement les perceptions et/ou englobés dans la végétation ce qui limite les risques de covisibilités « significatives ». (Heuchin, Febvin-Palfart, Fléchin,..). Les monuments localisés sur le plateau sont plus rares, notamment le château de intégré dans un parc boisé, ces monuments ne présentent pas de risques de covisibilités Les sites patrimoniaux qui présentent des covisibilités potentielles mais peu significatives sont les sites les plus significatives. proches du projet éolien, il s’agit notamment du site de Verchin qui présente deux monuments protégés, l’église et le château avec son parc paysager. Les sites : . L’église de Verchin pourra présenter une covisibilité peu significative avec le projet notamment à partir Quatre sites sont inventoriés dans l'aire d'étude, il s'agit pour les deux plus proches à 5 et 8 km, du site classé de la départementale 71 au niveau de l’entrée sud du village, cependant cette covisibilité sera partielle de Bomy et du site inscrit de et à plus de 19 km Hesdin et . Ces sites distants et intégrés dans et très ponctuelle, l’église comme les éoliennes étant masquées en partie ; la topographie et la végétation ne pourront pas être covisibles avec le projet éolien. . Le château de Verchin et son parc paysager, inscrit comme monument historique, ne présentent aucune perspective visuelle orientée vers le projet éolien cependant des perceptions partielles et Les cônes de vues : ponctuelles pourraient être possibles notamment en période hivernale mais les covisibilités seront peu Trois cônes de vues sont localisés à moins de 5 km du site éolien et non orientés vers le projet éolien (Verchin, significatives ; Heuchin et Bomy), le plus proche, le cône de Verchin qui concerne l’église inscrite n’est pas affecté par le projet . Le site d’Heuchin pourra présenter une covisibilité à partir des coteaux sud qui surplombe la vallée. éolien, cependant étant très proche il s’agira d’être très vigilant. Globalement à l’échelle de l’aire d’étude, l’impact visuel potentiel des éoliennes sur les éléments de patrimoine Les autres cônes de vues sont très éloignés et ne sont pas non plus orientés vers le secteur d'implantation. sera limité si les éoliennes sont disposées de façon judicieuse en s’écartant des villages et de la vallée de la Lys. Plusieurs sites UNESCO sont présents à plus de 10 km du secteur d’implantation, il s’agit notamment de terrils Sites UNESCO : miniers, au vu des inter-distances et de leurs configurations ils ne pourront pas présenter de covisibilités Plusieurs sites UNESCO sont présents à plus de 8 km du secteur d’implantation, il s’agit notamment de terrils significatives. miniers, au vu de la distance et de leurs configurations au-delà de la barrière topographique de la cuesta de l’Artois, ils ne pourront pas présenter de covisibilités significatives. Le secteur est très propice au développement de nouveaux projets éoliens, notamment pour les projets qui s’implantent dans une logique de continuité avec l’existant, ce qui est le cas présentement le projet étant une AVAP (ZPPAUP) : extension d’un parc éolien. Aucune ZPPAUP ou AVAP n'est présente à moins de 18 km, les ZPPAUP d'Aire-sur-la-Lys et de Guarbecques sont localisées respectivement à 18 et 22 km. Le Schéma régional éolien du Nord-Pas-de-Calais identifie ce secteur comme propice à un développement en structuration.

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Autre Patrimoine

Les secteurs sauvegardés ont comme objectif de protéger, pour leur qualité patrimoniale propre, les ensembles urbains majeurs français, centres et quartiers historiques, tout en conservant la mixité sociale par la restauration des bâtiments anciens intégrant la modernisation nécessaire des logements. L’article L.313-1 du Code de l’Urbanisme précise que des secteurs dits « secteurs sauvegardés » peuvent être créés lorsqu’ils présentent un caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de Depuis la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) de juillet 2016, les tout ou partie d’un ensemble d’immeubles bâtis ou non ». ZPPAUP, les AVAP et les secteurs sauvegardés deviennent des Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR).

Aucun secteur sauvegardé n’a été recensé sur le territoire d’étude. Le plus proche se trouve sur la  Un site patrimonial remarquable est localisé dans les aires d’étude du projet. Il s’agit du commune de Lille, à 64 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet. Il a été approuvé en 1980. SPR de Aire-sur-la-Lys, localisé à 15,2 km au Nord de la zone d’implantation du projet.

Il est actuellement en cours d’élaboration.  Aucun secteur sauvegardé n’est présent dans les différentes aires d’étude.

ZPPAUP De 1914 à 1918, la région Hauts-de- était au premier plan du conflit mondial. En effet, la ligne de front Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager ont été instaurées par l’article 70 de la oscillait entre les départements de l’Aisne, l’Oise et la Somme. Autour de la ligne de front se trouve de loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 (et ses modifications) : "Sur proposition ou après accord du conseil municipal des nombreuses traces de la Première Guerre mondiale, notamment de nombreux cimetières militaires, mémoriaux, communes intéressées, des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager peuvent être musées et lieux de souvenir. instituées autour des monuments historiques et dans les quartiers, sites et espaces à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre esthétique, historique ou culturel." La zone d’implantation du projet se situe dans une zone proche des conflits principaux des deux guerres mondiales. Ainsi, quelques cimetières militaires et monuments commémoratifs ponctuent ce territoire. Ces ZPPAUP ont pour objectif l’établissement de servitudes et de périmètres de protection correspondant mieux Cependant, aucun de ces cimetières ou monuments n’est localisé dans les aires d’étude du projet. Le à la réalité foncière et topographique que celle, géométrique, du périmètre de 500 mètres des monuments cimetière le plus proche est celui de Saint-Pol-sur-Ternoise, localisé à 17,3 km au Sud-Est de la zone historiques. d’implantation du projet.

Une ZPPAUP est recensée dans l’aire d’étude très éloignée. Il s’agit d’une ZPPAUP située sur la  Aucun monument commémoratif n’est localisé dans les aires d’étude du projet. commune d’Aire-sur-la-Lys, à 18 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet. Celle-ci a été approuvée le 08 avril 1988 par arrêté préfectoral. Les parties protégées sont le centre ancien, le Fort Gassion et le Hameau de Saint-Quentin.

 Une ZPPAUP localisée sur la commune d’Aire-sur-la-Lys est située dans l’aire d’étude très éloignée du projet, à 18 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet.

AVAP L’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), est une servitude d’utilité publique instituée par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle II. L’AVAP conserve les principes fondamentaux de la ZPPAUP et a vocation de la remplacer à l’horizon 2015. L’AVAP intègre notamment, l’approche patrimoniale et urbaine de la ZPPAUP et les objectifs du développement durable. Elle propose ainsi une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, notamment ceux relatifs à l’énergie.

Aucune AVAP n’a été recensée sur les différentes aires d’étude. La plus proche se situe à 55 km au Nord-Ouest, sur la commune de Calais, elle est en cours de création.

 Aucune AVAP n’est localisée dans les aires d’étude du projet.

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Projet éolien : Orientations

En plus des nombreux édifices classés et inscrits au registre des monuments historiques, la région présente de nombreux édifices qui appartiennent à l’identité des paysages.

En milieu rural, l’activité agricole a engendré la construction de nombreuses fermes et constructions agricoles qui aujourd’hui définissent le bâti traditionnel. Il n’est pas rare également de rencontrer des châteaux ou de grosses maisons bourgeoises dans les villages. A ne pas oublier, également, le « petit » patrimoine religieux (chapelles, Renforcer l’axe de densification oratoires, calvaires...) qui étoffe le territoire. Le pole éolien et le Haut-plateau de l’Artois Le développement éolien se fait suivant deux logiques distinctes : Ainsi ce patrimoine dit « ordinaire » est constitué de : calvaires, architecture traditionnelle : briques, églises, ancien . Un développement linéaire structuré le long de vallées très amples au Nord ; château, etc. . Un développement plus diffus en grappes au Sud qui hésite entre la continuité de la ligne de l’Aa et l’accompagnement de têtes de vallées peu marquées (vallée de la Traxenne, haute-vallée de la Lys). Calvaires Quelques calvaires sont présents sur la commune de Lisbourg illustrant l’importance de la religion sur ce territoire.

Figure 64 : Illustration des différents types de calvaires observés sur la commune de Lisbourg Carte 31 : Renforcement de l’axe de densification (source : EPURE PAYSAGE, 2017) (© ATER Environnement, 2016) Groupe Nord : Parcs de la Lys et de l’Aa : « Des vallées amples et des plateaux étroits » Si cet ensemble est très prégnant dans le paysage, il est aussi particulièrement lisible et en relation forte avec le paysage.

Groupe Sud : Parcs de Fruges « Des plateaux amples et des vallées étroites » Ensemble très prégnant et intervisible à partir des plateaux autour de Fruges (grands axes de communication). Organisation d’ensemble plutôt confuse car le rapport avec le paysage est assez faible.

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S’inscrire dans la logique du développement éolien du plateau Limiter les effets de surplombs A partir des paysages dégagés des plateaux des vues à plus de 15 km sont possibles par temps clair et l'ensemble des parcs apparaissent en intervisibilité. Ainsi à distance l'ensemble éolien du plateau de Fruges Cette thématique est traitée sur les deux coupes suivantes. est généralement perçu comme formant un grand rideau d'éoliennes plus ou moins compact qu’une densification maîtrisée permettrait de rendre plus lisible. . Un axe de développement multipolaire : Le développement éolien sur le plateau se fait globalement le long d’un axe le long duquel se succèdent des parcs éoliens disposés en grappes plus ou moins régulières ; . Poursuivre le développement dans cette logique : Le projet de Lisbourg II s’insère dans le cadre d’un développement en ligne à l’instar du projet éolien de la Haute Lys.

Ainsi le parc éolien projeté vient s’implanter de façon parallèle à la vallée de la Lys et dans la continuité de la ligne d’éoliennes existante ceci dans une logique de continuité.

Figure 65 : Limiter les effets de surplomb – Coupe 1 (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Figure 66 : Limiter les effets de surplomb – Coupe 2 (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Limiter les effets d’encerclement Remarque Les angles définis par ces graphiques sont purement théoriques et viennent identifier des impacts maximisés ou des angles de respirations visuelles minimisés. En effet les calculs sont édités sur base d’un point donné au centre de la commune, en intégrant le rayonnement des parcs éoliens périphériques dans les 10 km à la ronde, sans prendre en compte les structures végétales, topographiques et bâties présentes autour de ce point, qui viennent dans la majorité des cas réduire la perception des éoliennes du territoire et permettront donc de maximiser les ouvertures visuelles vierges.

Effet d’encerclement limité Afin de nuancer cette lecture les sites qui sont exposés à des impacts visuels auront un risque d’encerclement limité, soit : . Les sites de vallées boisées et non orientées vers les parcs éoliens et relativement éloignées du projet éolien ; . Les communes du plateau protégées par des franges boisées et relativement éloignées du projet éolien, etc.

Figure 67 : Respirations visuelles existantes (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

Approche de la notion d’encerclement En règle générale on considère qu’il y a encerclement lorsque le total des angles impactés est supérieur à 180°. Un angle sans éolienne doit être préservé pour chaque village (espace de respiration de 160° à 180°).

Projet éolien de Lisbourg 2 Dans le cas présent une grande partie des communes notamment du plateau conservent un angle de respiration visuelle de 180° minimum. Notons que les villages localisés dans la vallée de la Lys entre Reclighem et Senlis puis Fruges plus loin, apparaissent comme très impactés par les éoliennes car ces communes sont comprises entre les deux lignes d’éoliennes de la Haute-Lys.

En réalité sur le terrain l’impact visuel des éoliennes sur ces villages est très atténué du fait de l’écran visuel des coteaux et la végétation qui accompagne la vallée. La pression visuelle est largement surestimée par ce mode de représentation, aussi les communes de vallées font l’objet d’une distinction sur la carte afin d’intégrer cette nuance importante.

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Cohérence du projet à l’échelle globale

Dans un souci de cohérence avec l'ensemble des projets éoliens de la Haute-Lys, l'orientation du parc éolien doit être parallèle à la vallée de la Lys, suivant un axe orienté globalement nord-sud.

Cohérence du projet à l’échelle locale

Figure 68 : Cohérence du projet à l’échelle locale (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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Carte 32 : Orientations d’implantation (source : EPURE PAYSAGE, 2017)

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4 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ET NATUREL

Les données figurant ci-après sont issues de l’étude écologique réalisée par le bureau d’études Biotope dans le cadre de sa mission. Pour toute précision, l’intégralité de l’étude figure en pièce jointe. Zonages du patrimoine naturel

Un inventaire des zonages du patrimoine naturel présents au sein et à proximité de l'aire d'étude a été effectué Les aires d’étude auprès des services administratifs de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL). Le Portail des données communales et les cartes CARMEN de la DREAL, ainsi que le site On distinguera 4 aires d’étude : internet de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), ont ainsi été consultés en avril 2016.

Les données administratives concernant les milieux naturels, le patrimoine écologique, la faune et la flore sont principalement de deux types : . Les zonages de protection du patrimoine naturel, au sein desquels les interventions dans le milieu naturel peuvent être cadrées par les outils juridiques mis en place : o Protection conventionnelle, comme les sites du réseau européen NATURA 2000 ; o Protection législative directe, par le biais des lois Littoral et Montagne ; o Protection par maîtrise foncière, avec les sites du Conservatoire du littoral, des Conservatoires Régionaux d’Espaces Naturels, ou encore les Espaces Naturels Sensibles des départements ; o Protection réglementaire, avec les Réserves Naturelles (Nationales et Régionales). . Les zonages d’inventaires du patrimoine naturel, élaborés à titre d’avertissement pour les aménageurs et qui n’ont pas de valeur d’opposabilité. Ce sont notamment les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type II (grands ensembles écologiquement cohérents) et de type I (secteurs de plus faible surface au patrimoine naturel remarquable).

Les tableaux qui suivent présentent les différents zonages du patrimoine naturel concernés par l’aire d’étude immédiate et ses abords.

La légende des tableaux est la suivante :

Figure 69 : Légende des tableaux présentant les différents zonages du patrimoine naturel (source : Biotope, 2017)

Sites du réseau européen Natura 2000 Aucun site du réseau européen NATURA 2000 ne recoupe l’aire d’étude immédiate. Toutefois, deux sites ont été identifiés au sein de l’aire d’étude éloignée, associé à la directive « habitats-faune-flore » : il s’agit de Zones Spéciales de Conservation (ZSC). Aucune Zone de Protection Spéciale (ZPS) n’a été recensée dans Tableau 27 : Identification des aires d’étude (source : Biotope, 2017) ce rayon de 20 km autour de l’aire d’étude immédiate.

 La présence de ces sites Natura 2000, dans un rayon de 20 km autour de la zone de projet, nécessite la réalisation d’une évaluation simplifiée des incidences au titre de Natura 2000.

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Carte 33 : Présentation de l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017)

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Une ZNIEFF de type II recoupe l’aire d’étude immédiate : il s’agit de « La haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne ». De plus, à environ 500 mètres, est présente une ZNIEFF de type I, « La haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne ». 9 autres ZNIEFF ont été répertoriées au sein de l’aire d’étude intermédiaire.

Tableau 28 : Sites Natura 2000 présents au sein de l’aire d’étude éloignée (source : Biotope, 2017)

Autres zonages de protection du patrimoine naturel Aucun autre zonage de protection du patrimoine naturel ne recoupe l’aire d’étude immédiate. Il est néanmoins possible de noter la présence : . À 13,2 km au nord de l’aire d’étude immédiate, de la Réserve Naturelle Régionale (RNR) FR9300090 « Anciennes carrières de Cléty » ; . À 13,2 km au sud-ouest de l’aire d’étude immédiate, de la RNR FR9300074 du « Marais de la Grenouillère » ; . À 17,5 km au nord de l’aire d’étude immédiate, de la Réserve Naturelle Nationale (RNN) FR3600167 « Grotte et pelouses d’Acquin-Westbécourt et coteaux de Wavrans-sur-l’Aa » ; . À 18,2 km au nord de l’aire d’étude immédiate, de l’Arrêté de Protection de Biotope (APB) FR3800334 « Landes du plateau d' » ; . À 18,2 km au nord de l’aire d’étude immédiate, de la RNR FR9300087 « Plateau des Landes » ; . À 19,8 km au nord de la zone d’étude, du Parc Naturel Régional (PNR) des Caps et Marais d’Opale.

Tableau 29 : Zonages d’inventaires du patrimoine naturel présent au sein de l’aire d’étude intermédiaire – Partie 1 (source : Biotope, 2017)

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Carte 34 : Localisation des zonages d’inventaire à proximité de l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017)

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Tableau 30 : Zonages d’inventaires du patrimoine naturel présent au sein de l’aire d’étude intermédiaire – Tableau 31 : Zonages d’inventaires du patrimoine naturel présent au sein de l’aire d’étude intermédiaire – Partie 2 (source : Biotope, 2017) Partie 3 (source : Biotope, 2017)

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Continuités écologiques

La loi de programmation du 3 août 2009, dite « loi Grenelle 1 » a fixé l’objectif de constituer, pour 2012, une trame verte et bleue, outil d’aménagement du territoire qui permettra de créer des continuités territoriales contribuant à enrayer la perte de biodiversité.

La loi du 12 juillet 2010, portant engagement national pour l’environnement, dite « loi Grenelle 2 », précise ce projet au travers d’un ensemble de mesures destinées à préserver la diversité du vivant. Elle précise que dans chaque région un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) doit être élaboré conjointement par l’Etat et le Conseil Régional. Elle prévoit, par ailleurs, l’élaboration d’orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, qui doivent être prises en compte par les SRCE pour assurer une cohérence nationale à la trame verte et bleue.

Le SRCE doit identifier, maintenir et remettre en bon état les réservoirs de biodiversité qui concentrent l’essentiel du patrimoine naturel de la région, ainsi que les corridors écologiques qui sont indispensables à la survie et au développement de la biodiversité : l’ensemble « réservoirs + corridors » forme les continuités écologiques du SRCE.

L’élaboration du SRCE s’inscrivant dans la continuité de la démarche régionale Trame Verte et Bleue, elle adopte une double approche : celle des écosystèmes tels que le prévoit les textes de loi relatifs à l’élaboration des SRCE et celle des éco-paysages, approche fondamentale de la démarche TVB de la région qui a souhaité territorialiser les enjeux pour une meilleure appropriation par les acteurs locaux. Dans ce cadre, plusieurs catégories d’espaces ont été identifiées : . Les réservoirs de biodiversité : espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement, en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de population d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces » ; . Les corridors biologiques : qui assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. Tableau 32 : Zonages d’inventaires du patrimoine naturel présent au sein de l’aire d’étude intermédiaire – Partie 4 (source : Biotope, 2017) Il est important de préciser que, la démarche étant toujours en cours, les éléments abordés dans le SRCE ne seront pas figés tant que celui-ci n’aura pas été validé. Ainsi, des modifications ayant des répercussions sur les présentes conclusions pourront encore être apportées.

Le tableau ci-dessous présente l’ensemble des réservoirs de biodiversité, identifiés dans le projet de SRCE- TVB, présents au sein de l’aire d’étude intermédiaire.

La légende du tableau est la même que pour celle des tableaux précédents.

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Tableau 33 : Réservoirs de biodiversité identifiés dans le SRCE-TVB au sein de l’aire d’étude intermédiaire et position par rapport à l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017)

Ces différents sites sont reliés par plusieurs corridors biologiques, dont un corridor des prairies et/ou bocage traversant le sud de l’aire d’étude immédiate suivant un axe est-ouest. Les autres corridors les plus proches du site d’étude concernent les forêts et les pelouses calcaires (entre 450 et 700 mètres à l’ouest de l’aire d’étude immédiate).  L’aire d’étude immédiate n’intersecte ainsi aucun réservoir de biodiversité. Les réservoirs d’intérêt régional les plus proches sont situés à environ 1,5 km à l’ouest de l’aire d’étude immédiate et sont liés à la vallée de la Lys (linéaires aquatiques et zones humides) ;  L’aire d’étude immédiate est traversée par un corridor biologique d’intérêt régional identifié par le SRCE-TVB, lié aux prairies et/ou bocage. Les autres corridors proches du site sont liés aux forêts et aux pelouses calcaires, mais aussi aux zones humides et bandes enherbées de la vallée de la Lys.

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Carte 35 : Position du projet par rapport au SRCE Nord-Pas-de-Calais (source : Biotope, 2017)

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Flore et végétation

Pour chaque habitat, un niveau d’enjeu écologique est attribué. Quatre niveaux d’enjeux sont définis : . Enjeu écologique nul ou négligeable ; . Enjeu écologique faible ; . Enjeu écologique moyen ; . Enjeu écologique fort.

Ces enjeux sont déterminés à dire d’expert, notamment en fonction de la rareté de l’habitat localement, du rattachement à un habitat d’intérêt européen, de l’état de conservation de l’habitat, des espèces végétales observées au sein de cet habitat etc. L’expertise des végétations a été réalisée sur l’aire d’étude immédiate. Plusieurs grands ensembles de végétations y sont recensés : . Les milieux agropastoraux ; . Les mégaphorbiaies ; . Les fourrés et manteaux forestiers ; . Les milieux boisés ; . Les milieux rudéraux ; . Les milieux cultivés et/ou plantés ; . Les milieux artificiels non végétalisés.

La légende est la suivante :

Figure 70 : Légende des enjeux (source : Biotope, 2017)

Tableau 34 : Végétations observées sur le site d’étude (source : Biotope, 2017)

Cultures (Code CORINE Biotopes : 82 cultures) Une grande partie de l’aire d’étude est occupée par de grandes cultures, essentiellement de céréales et de maïs. En effet, cet habitat est présent sur une surface d’environ 135 ha, ce qui représente 84 % de la superficie de l’aire d’étude immédiate. La diversité floristique y est faible compte tenu de l’intensité des modes de gestion. Les chemins bordant les cultures sont également impactés et comportent peu d’espèces. L’état de conservation de cet habitat est mauvais. Cet habitat représente un enjeu écologique très faible du point de vue floristique et des habitats.

Figure 71 : Culture de l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017)

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Prairies mésophiles pâturées (Code CORINE Fruticées et manteaux forestiers (Code CORINE Biotopes : 31.8 Fourrés) Biotopes : 38.1 Pâtures mésophiles) Les fruticées et manteaux forestiers représentent une surface non significative de 1,14 ha. Elles sont Les prairies pâturées sont présentes tout au long de l’aire d’étude, dominées par des espèces arbustives telles que avec une surface d’environ 14 ha (second habitat le plus l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le représenté sur le site d’étude). Cet habitat est dominé par un Sureau noir (Sambucus nigra) et par de jeunes cortège prairial : Crételle des prés (Cynosurus cristatus), Ray- espèces pionnières arborescentes comme le Frêne grass commun (Lolium perenne) et Trèfle blanc (Trifolium repens). commun (Fraxinus excelsior) et l’Érable sycomore L’état de conservation est bon à moyen. L’enjeu écologique (Acer pseudoplatanus). Leur état de conservation associé à cet habitat, sur le site, est très faible. est bon pour un enjeu écologique très faible sur le Figure 72 : Prairie mésophile pâturée de l’aire site.

d’étude immédiate (source : Biotope, 2017)

Figure 74 : Fruticée et manteau forestier de l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017) Chênaies et hêtraies calcicoles à acidiclines collinéennes (Code CORINE Biotopes : 41.13 – Code Natura 2000 : 9130 Hêtraies de l’Asperulo-Fagetum) Autres milieux anthropiques Cet habitat, correspondant à une des seules forêts du site d’étude, représente une surface de 3,18 ha. Il est D’autres milieux cultivés, boisés ou milieux artificiels, liés à la présence de l’homme, sont présents sur le site : notamment composé des espèces végétales suivantes : . Alignements de Peupliers (code CORINE Biotopes 84.1) ; . En strate arborescente, le Hêtre (Fagus sylvatica) et le . Haies (code CORINE Biotopes 84.2) ; Chêne pédonculé (Quercus robur) ; . Prairies améliorées (code CORINE Biotopes 81) ; . En strate arbustive, l’Erable champêtre (Acer campestre) . Plantations de Frêne (code CORINE Biotopes 83.325) ; et le Noisetier (Corylus avellana) ; . Routes (pas de rattachement CORINE Biotopes). . En strate herbacée, le Sceau-de-Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum). Ces milieux représentent un enjeu écologique très faible sur le site.

Cet habitat est d’intérêt communautaire. Sur le site, il est impacté par les activités anthropiques, comme la coupe et l’abattage qui ont des conséquences sur la densité arborescente. La typicité floristique de cet habitat est moyenne. Son état de conservation est moyen à mauvais, d’où un enjeu Diversité floristique écologique associé moyen à faible sur le site. Figure 73 : Chênaie et hêtraie calcicole à acidilcline collinéenne Le site d’étude se trouve en contexte très rural, ce qui explique la faible diversité, avec 112 espèces végétales de l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017) recensées sur l’aire d’étude.

La légende des codifications de couleur en fonction de l’enjeu est la suivante : Prairies mésophiles de fauche (Code CORINE Biotopes : 38.22 Prairies de fauches des plaines médio-européennes – Code Natura 2000 : 6510 Pelouses maigres de fauche de basse altitude) Cet habitat, caractérisé par la présence du Fromental élevé (Arrhenatherum elatius), occupe aussi une petite surface de 2 ha sur le site d’étude. Il est d’intérêt communautaire. Son état de conservation est moyen, ce Figure 75 : Codification de couleur en fonction de l’enjeu (source : Biotope, 2017) qui lui confère un enjeu écologique associé moyen sur le site. Flore indigène réglementée On retrouve aussi ce type de prairie en bord de route. Dans ce cas, elles possèdent un cortège d’espèces de friche, telles que l’Ortie dioïque (Urtica dioica) et la Berce commune (Heracleum sphondylium). Dans ce Une espèce végétale protégée a été recensée sur l'aire d'étude immédiate. Il s’agit de l’Orchis de Fuchs. contexte de bord de route, cet habitat n’est alors plus considéré comme d’intérêt communautaire et son état de conservation est mauvais. Ainsi, l’enjeu écologique associé est très faible sur le site.

Mégaphorbiaies (Code CORINE Biotopes : 37.1 Mégaphorbiaies) Cet habitat est présent sur la partie nord du site, pour une surface de 0,01 ha. Il comporte des espèces de mégaphorbiaie telles que l’Epilobe hérissé (Epilobium hirsutum) et la Grande ortie (Urtica dioica). Il est présent dans un contexte de recolonisation de prairies. Son état de conservation est moyen, pour un enjeu écologique très faible sur le site.

Tableau 35 : Espèce végétale indigène protégée recensée sur l’aire d’étude immédiate (source : Biotope, 2017)

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Notons, d’autre part, l’existence de données bibliographiques anciennes, issues de la base de données en ligne DIGITALE 2 (Système d’information sur la flore et la végétation développé au Conservatoire botanique national de Bailleul), quant à la présence de 2 autres espèces protégées sur la commune de Lisbourg, espèces qui n’ont pas été observées sur le site d’étude :  L’aire d’étude immédiate, d’environ 118 ha, est constituée de près de 81% de cultures . L’Ancolie commune (Aquilegia vulgaris), rare et de qui représentent un enjeu écologique très faible. En outre, peu d’habitats naturels sont préoccupation mineure en Nord – Pas-de-Calais, observée pour la dernière fois en 1977 ; présents sur le site et ils présentent un état de conservation moyen voire mauvais ; . La Céphalanthère à grandes fleurs (Cephalanthera  Malgré ce contexte très rural, deux habitats d’intérêt communautaire ont été recensés damasonium), rare et vulnérable en Nord – Pas-de-Calais, sur le site, représentant des enjeux écologiques faibles à moyens : une chênaie et hêtraie observée pour la dernière fois en 1971. calcicole à acidicline collinéenne et une prairie de fauche mésophile ;

Présentation de l’Orchis de Fuchs  Une espèce protégée a été observée au sein de l’aire d’étude immédiate, l’Orchis de L’Orchis de Fuchs (Dactyloriza fuchsii) est une orchidée assez commune Fuchs, représentant un enjeu écologique faible, mais aucune espèce patrimoniale n’a été en région Nord - Pas-de-Calais. Elle peut être considérée comme identifiée ; commune dans les secteurs du Boulonnais, de l’Artois et de  La diversité floristique est faible et une espèce invasive a été détectée sur l’aire d’étude l’Audomarois. Elle est plus rare sur le littoral flamand et les polders. Cette espèce vivace bulbeuse, qui fleurit en juin-juillet, affectionne les immédiate, la Balsamine de l’Himalaya. Ces résultats confèrent un enjeu floristique pelouses calcicoles et marnicoles ainsi que les stades dynamiques globalement faible sur le site d’étude. progressifs (ourlets et sous-bois de jeunes forêts calcicoles). La déprise pastorale sur les pelouses explique la légère régression de l’espèce dans la région. Sur le site, une dizaine de pieds de l’Orchis de Fuchs ont été observés au sein de la fruticée située au sud de l’aire d’étude.

Figure 76 : Dactylorhize de Fuchs

(source : Biotope, 2015)

Flore indigène patrimoniale non réglementée Aucune espèce patrimoniale non protégée n’a été observée au sein de l'aire d'étude immédiate. La base de données en ligne DIGITALE 2 mentionne des données anciennes de présence de 2 espèces patrimoniales non protégées sur la commune de Lisbourg, espèces non observées sur le site d’étude : . Le Cresson à petites feuilles (Nasturtium microphyllum), rare et quasi-menacé en Nord – Pas-de-Calais, observé pour la dernière fois en 1962 ; . L’Orchis pourpre (Orchis purpurea), peu commune et de préoccupation mineure en Nord – Pas-de- Calais, observée pour la dernière fois en 1980.

Flore exotique envahissante Lors de l’expertise floristique de l’aire d’étude immédiate, une espèce végétale exotique à caractère invasif a été recensée.

Tableau 36 : Espèce végétale exotique envahissante recensée sur l’aire d’étude immédiate – Balsamine de l’Himalaya (source : Biotope, 2017)

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Carte 36 : Localisation des habitats naturels et anthropiques sur l’aire d’étude immédiate Carte 37 : Espèces végétales remarquables observées en 2015 (source : Biotope, 2017) (source : Biotope, 2017)

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Avifaune en période de reproduction

Les prospections ont permis de recenser , se répartissant en 38 espèces en période de nidification 3 cortèges , sur la zone d’investigations complémentaires. principaux

Espèces d’intérêt européen

Une espèce d’oiseau d’intérêt européen, inscrite à l’annexe I de la Directive « Oiseaux », a été observée sur la zone d’investigations complémentaires : il s’agit du Busard Saint-Martin (Circus cyaneus).

Espèces protégées Sur la zone d’investigations complémentaires, parmi les 38 espèces recensées, 25 sont protégées à l’échelle nationale. Les autres espèces sont chassables ou régulables.

Espèces patrimoniales Sont considérées comme patrimoniales les espèces qui répondent à au moins un des critères suivants : . Espèces inscrites à l’annexe I de la directive « Oiseaux » (Directive 2009/147/CE) ; . Espèces inscrites à la liste rouge des espèces menacées en France dont le statut est soit « en danger critique », « en danger », « vulnérable » ou « quasi-menacée » ; . Espèces inscrites à la liste rouge régionale considérées comme étant soit « en danger », « vulnérables », « rares », « en déclin », ou « localisées ».

Au total, 11 espèces patrimoniales ont été recensées sur la zone d’investigations complémentaires en période de nidification. Toutes ne nichent pas au sein de l’aire d’étude immédiate, certaines ne font que fréquenter l’aire d’étude pour s’y alimenter ou y stationner. Leurs statuts en tant que reproducteurs et leurs localisations précises sont présentés dans le tableau ci-après.

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Tableau 37 : Oiseaux patrimoniaux recensés en période de nidification au sein de la zone d’investigations complémentaires (source : Biotope, 2017)

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