Conseil général de la Somme RD934-Doublement de la déviation de bouchoir
E. Dossier loi sur l’eau
Conseil général de la Somme RD934-Doublement de la déviation de E. Dossier loi sur l’eau bouchoir
Emetteur Arcadis
Agence de PARIS
9 Avenue Réaumur 92354 Le Plessis Robinson Cedex Tél. : +33 (0)1 46 23 77 77 Fax : +33 (0)1 46 01 35 80
Réf affaire Emetteur 12.002232 Chef de Projet Alain DUCRET Auteur principal DUFOURNY Ingrid
Nombre total de pages 20
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Table des Matières
1 L’identification du demandeur ...... 5 ANNEXE 1 : Le plan des parcelles cadastrales concernées par le projet ...... 18
2 L’emplacement du projet et des travaux ...... 6 ANNEXE 2 : La vue en plan de l’état projet du réseau d’assainissement ...... 19
2.1 La localisation géographique du projet...... 6 ANNEXE 3 : Les éléments techniques utiles à la compréhension du projet...... 20 2.2 La localisation des travaux à réaliser ...... 6 Liste des cartes 3 La présentation du projet et la liste des rubriques de la nomenclature concernées ...... 8
3.1 La description détaillée de l’opération ...... 8 Carte 1 : Plan de localisation et de situation 6
3.1.1 La présentation des aménagements projetés...... 8 Carte 2 : Plan des parcelles cadastrales concernées par le projet 7
3.1.1 Le bassin versant pris en compte...... 8 Carte 3 : Les principales caractéristiques du projet 8
3.1.2 Le principe de gestion des eaux pluviales ...... 9 Carte 4 : Localisation des sites Natura 2000 16
3.1.3 Le milieu aquatique impacté...... 13
3.2 Les rubriques de la nomenclature dont relève l’opération...... 13 Liste des figures
4 L’étude d’impact valant dossier d’incidence au titre des articles L.214-1 et suivants du Code Figure 1 : Carte topographique délimitant les bassins versants proches du projet 9 de l’environnement...... 13 Figure 2 : Carte topographique du secteur délimitant le bassin versant intercepté 9
5 La compatibilité avec les documents de gestion/conservation de la ressource en eau...... 13 Figure 3 : Profil en travers et systèmes d'assainissement 11
5.1 La directive cadre sur l’eau (DCE) ...... 13 Figure 4 : Cunettes étanches en bord de chaussée nécessaires pour stocker les volumes d’eau décennaux du projet 12
5.2 Le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)...... 13 Figure 5 : Dimensionnement des fossés ou bassins infiltrant nécessaires pour stocker les volumes d’eau décennaux du projet 5.3 Le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)...... 14 12
5.4 Le PPRI...... 14 6 L’évaluation des incidences Natura 2000 (article L.414-14 du Code de l’environnement) ..... 15
6.1.1 L’évaluation préliminaire...... 15
6.1.2 La description du projet envisagé...... 15
6.1.3 Les incidences potentielles du projet sur le réseau Natura 2000...... 15
7 Les moyens de surveillance, d’entretien et d’intervention en cas d’incident ou d’accident.. 17
7.1 Les moyens de surveillance ...... 17
7.2 Les moyens d’entretien ...... 17
7.3 La phase chantier...... 17
7.4 Les moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident ...... 17
7.4.1 Lors de la phase chantier ...... 17
7.4.2 Lors de la phase d’exploitation ...... 17
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1 L’identification du demandeur
Nom du demandeur Monsieur le Président du Conseil général de la Somme
Conseil général de la Somme Direction de la Modernisation des Infrastructures Adresse du demandeur Service Pilotage de projets 43, rue de la République BP 32615 80026 Amiens Cedex 1
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2 L’emplacement du projet et des travaux
2.1 La localisation géographique du projet Au sein de la région Picardie, la RD934 relie Amiens, chef-lieu du département de la Somme à Coucy-le-Château-Auffrique, via Roye. Cette ancienne route nationale est principalement aménagée à 2 x 2 voies sur la section entre Amiens et Roye. La commune de Bouchoir se situe dans le tiers est de cette section.
Déviation de Bouchoir
Carte 1 : Plan de localisation et de situation
2.2 La localisation des travaux à réaliser Les travaux sont implantés au droit des parcelles cadastrales suivantes : ZA 16, 30 ; ZE 1, 2, 3, 4, 27 ; ZD 2, 31, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14, 15, 16, 33, 49,50, 51. Les parcelles à acquérir figurent sur les plans présentés ci après et joints en annexe à une échelle plus lisible.
Aucun cours d’eau, n’est localisé à proximité du projet. Le premier cours d’eau est situé à 5 km au sud du projet, il s’agit de l’Avre. La première nappe phréatique est située à environ 20 m de profondeur. Il s’agit de la nappe de la craie. L’état initial environnemental du site est décrit dans l’étude d’impact valant dossier d’incidence au titre des articles L 214-1 et suivants du Code de l’environnement, pièce maîtresse du dossier d’enquête publique unique.
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Carte 2 : Plan des parcelles cadastrales concernées par le projet Les plans originaux correspondants sont fournis en annexe 1 à une échelle plus lisible
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Carte 3 : Les principales caractéristiques du projet
3 La présentation du projet et la liste des Les travaux comprennent également : le rétablissement des chemins agricoles au niveau du demi-échangeur, le long des nouvelles bretelles ; rubriques de la nomenclature concernées la mise aux normes de la chaussée de la voie de contournement existante ; la reprise de l’assainissement pluvial sur la voie existante ; la réalisation du réseau d’assainissement pluvial (fossé et bassin d’infiltration) du doublement de la déviation ; 3.1 La description détaillée de l’opération les rétablissements hydrauliques ; la reprise des voies communales susceptibles d’être coupées dans le cadre du projet ou du dossier global de 3.1.1 La présentation des aménagements projetés sécurisation de la RD934 ; L’objectif de l’opération consiste au doublement de la déviation de Bouchoir sur la RD934. Cette opération se traduit par la le comblement du passage existant sous la RD934 ; réalisation des aménagements suivants : les travaux de modelés paysagers au droit du demi-échangeur et de plantations. le doublement de la déviation de la RD934 au sud de Bouchoir ; Outre l’amélioration des conditions de sécurité sur l’itinéraire et l’amélioration du cadre de vie pour un nombre significatif de la création d’un pont au-dessus de la déviation pour sécuriser l’intersection RD934 / RD329 ; riverains, ces aménagements permettront de fluidifier les conditions de circulation sur l’itinéraire Roye - Amiens et d’améliorer l’aménagement d’un demi-échangeur permettant aux véhicules allant d’Amiens à Roye de gagner ainsi les temps de parcours. directement le centre de Bouchoir, et aux habitants de Bouchoir de rejoindre la RD934 en direction de Roye, depuis ce demi-échangeur ; 3.1.1 Le bassin versant pris en compte le réaménagement de l’accès à la RD934 à l’ouest du bourg de Bouchoir, dans le sens Roye / Amiens ; La réalisation de cet ouvrage va impliquer l’interception des eaux de ruissellement du bassin versant sur lequel est localisé le le réaménagement de l’accès à la RD934 à l’est du bourg autorisant uniquement le sens Bouchoir-Amiens ; projet. en aménageant le pont-route situé sur la rue du Marteloir de manière à pouvoir contenir 4 voies et en condamnant l’accès sous-jacent. La localisation des bassins versants interceptés par le projet est présentée ci-après.
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Figure 1 : Carte topographique délimitant les bassins versants proches du projet Photo 1 : La RD934 en section courante
Photo 2 : La déviation de Bouchoir (RD934) à sens unique Amiens - Roye
3.1.2 Le principe de gestion des eaux pluviales
Compte tenu qu’aucun exutoire naturel de type réseau hydrographique (fossé ou ruisseau) n’est présent sur le site, l’ouvrage sera obligatoirement muni d’un système d’assainissement des chaussées permettant l’infiltration des eaux de chaussées Figure 2 : Carte topographique du secteur délimitant le bassin versant intercepté dans le sous-sol ; il sera composé des éléments suivants :
sur la section courante ainsi que sur les remblais de la RD329, récupération des eaux en bord de La surface de bassin versant « naturel » interceptée par le projet s’élève à 24 ha. La surface du bassin versant routier est chaussée par des cunettes enherbées étanches. Ces cunettes font 1 m ou 1,50 m de largeur pour 0,13 m estimée à 7 ha pour la voirie et à 5,5 ha pour les talus. de profondeur. La pente longitudinale du projet est très faible en générale (< 0.5%). Les cunettes vont s’écouler très lentement et se comporter comme des systèmes de stockage. Pour une cunette de 1 m de Les photographies des ouvrages existants interceptant ou dérivant les écoulements sont présentées ci-après : largeur, la capacité de stockage est de 65 l/m. Pour une largeur de 1,50 m, elle s’élève à 97 l/m ;
mise en place d’avaloirs sur cunettes avec descentes d’eau sur les talus de remblai ou traversée sous chaussée pour rejoindre les systèmes infiltrant ;
fossés larges ou bassins d’infiltration en pied de remblai implantés si possible dans les délaissés.
Les eaux de ruissellement des chaussées seront donc gérées dans un premier temps indépendamment des eaux naturelles extérieures par le système de cunettes étanches ce qui permettra une éventuelle interception de déversement accidentel dans celui-ci. Puis, ces eaux seront envoyées dans le système infiltrant de pied de remblai qui recevra aussi les eaux naturelles extérieures.
L’état projet du réseau d’assainissement est présenté en plan, en page suivante et en annexe, à une échelle plus lisible.
Deux coupes détaillent, en suivant, les systèmes d’assainissement des chaussées envisagés, en section courante et au droit du demi-échangeur.
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Le plan original correspondant est fourni en annexe 2 à une échelle plus lisible
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Récupération des eaux de plateforme en pied de GBA par Récupération des eaux de plateforme en pied caniveau couvert et pose de Récupération des eaux de plateforme en pied de remblai par fossé infiltrant enherbé avec ou traversée de remblai par fossé infiltrant enherbé avec ou sans système de descente d’eau sans système de descente d’eau
Récupération des eaux de plateforme en pied de remblai par fossé infiltrant enherbé avec ou sans système de descente d’eau
Récupération des eaux de plateforme en pied de remblai par fossé infiltrant enherbé avec ou sans système de descente d’eau
Figure 3 : Profil en travers et systèmes d'assainissement
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Le détail des capacités des ouvrages est présenté dans les tableaux ci-après :
Figure 4 : Cunettes étanches en bord de chaussée nécessaires pour stocker les volumes d’eau décennaux du projet
Figure 5 : Dimensionnement des fossés ou bassins infiltrant nécessaires pour stocker les volumes d’eau décennaux du projet
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3.1.3 Le milieu aquatique impacté La première nappe attendue au droit de l’ouvrage est la nappe de la craie située à 20 m de profondeur. Aucun pompage n’est prévu dans la nappe dans le cadre du projet. 5 La compatibilité avec les documents de 3.2 Les rubriques de la nomenclature dont relève l’opération gestion/conservation de la ressource en eau La rubrique définie au tableau de l’article R.214-1 du Code de l’environnement concernée par le projet est la suivante : 5.1 La directive cadre sur l’eau (DCE) Caractéristiques Rubrique Intitulé Régime La directive cadre sur l’eau (DCE) du 23 octobre 2000 (directive 2000/60) vise à donner une cohérence à l’ensemble de des IOTA la législation avec une politique communautaire globale dans le domaine de l’eau. Elle définit un cadre pour la gestion et la Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces protection des eaux par grand bassin hydrographique au plan européen avec une perspective de développement durable. superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, La surface de bassin versant la surface totale du projet, augmentée de la « naturel » intercepté par le La DCE fixe des objectifs pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles (eaux douces et eaux surface correspondant à la partie du bassin projet s’élève à 24 ha. • La côtières) et pour les eaux souterraines. L’objectif général est d’atteindre d’ici à 2015 le bon état des différents 2.1.5.0 surface de voirie est estimée à Autorisation versant naturel dont les écoulements sont milieux sur tout le territoire européen. Les grands principes de la DCE sont : interceptés par le projet étant : 7 ha et celle des talus à 5,5 ha. une gestion par bassin versant ; 1° Supérieure ou égale à 20ha (A) ; 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (D) la fixation d’objectifs par « masse d’eau » ; une planification et une programmation avec une méthode de travail spécifique et des échéances ; En conséquence, le projet relève du régime de l’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du Code de une analyse économique des modalités de tarification de l’eau et une intégration des coûts l’environnement. environnementaux ; une consultation du public dans le but de renforcer la transparence de la politique de l’eau.
Les eaux pluviales peuvent être à l’origine de pollutions importantes des cours d’eau, notamment pendant les périodes 4 L’étude d’impact valant dossier d’incidence orageuses. L’eau de pluie se charge d’impuretés au contact de l’air (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, hydrocarbures, résidus de pneus, métaux, ...). En au titre des articles L.214-1 et suivants du outre, lorsque le réseau d’assainissement est dit « unitaire », les eaux pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques et non-domestiques. En cas de fortes précipitations, la capacité hydraulique du réseau d’assainissement peut être Code de l’environnement dépassée et /ou les contraintes de préservation des installations de traitement peuvent occasionner un déversement sans traitement des eaux dans le milieu naturel.
Cette partie est présentée dans le sous-dossier 1 : Pièces communes aux trois enquêtes. Dans le cadre du projet de doublement de la déviation de Bouchoir, les eaux pluviales de la voirie seront collectées par un réseau d’assainissement composé de fossés, cunettes ou caniveaux de collecte en bord de chaussée. Les éventuels polluants pourront également être stoppés par la mise en place d’un voile siphoïde ou d’une sur-profondeur en fond de bassin (systèmes enherbés étanches). Ainsi, le projet de doublement de la déviation de Bouchoir sur la RD934 est compatible avec la directive cadre sur l’eau.
5.2 Le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)
Le SDAGE Artois-Picardie définit les orientations visant à assurer une gestion équilibrée de la ressource en eau. Le tableau suivant analyse comment les effets du projet interagissent avec les orientations du SDAGE, et rappelle les mesures mises en œuvre pour éviter, réduire ou compenser ces effets.
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Le projet de doublement de la déviation de Bouchoir sur la RD934 est compatible avec les orientations Orientation fondamentale Incidences du projet Mesures envisagées Compatibilité fondamentales du SDAGE Artois-Picardie. du projet 5.3 Le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Orientation 2 : Maîtriser les Le projet est à l’origine Les eaux pluviales de la voirie seront Vérifiée rejets par temps de pluie en d’une création d’une voirie collectées par un réseau Aucun SAGE n’est présent au droit de l’aire d’étude. Ainsi la mise en compatibilité avec le SAGE n’est pas nécessaire. milieu urbain par des voies routière pouvant être d’assainissement ; il sera mis en place des alternatives (maîtrise de la source de pollution. fossés, cunettes ou caniveaux de collecte 5.4 Le PPRI
collecte et des rejets) et en bord de chaussée. Les éventuels Aucun PPRI n’est présent au droit de l’aire d’étude. Ainsi la mise en compatibilité avec le PPRI n’est pas nécessaire. préventives (règles polluants pourront également être stoppés d’urbanisme notamment par la mise en place d’un voile siphoïde ou pour les constructions d’une sur-profondeur en fond de bassin nouvelles) (systèmes enherbés étanches). L’augmentation du débit des eaux Orientation 4 : Adopter une Le projet est à l’origine Vérifiée pluviales liée à l’imperméabilisation de la gestion des sols et de d’une création d’une voirie chaussé sera maitrisée via les réseaux l’espace agricole routière pouvant être d’assainissements. Ainsi, le comportement permettant de limiter les source de pollution. hydrologique de la déviation sera très risques de ruissellement, L’imperméabilisation proche de celui connu actuellement d’érosion, et de transfert induite par la voirie routière puisque les réseaux d’assainissement des polluants va augmenter les débits actuels fonctionnent sur le même mode ruisselés. opératoire. Récupération des eaux de plateforme en Orientation 13 : Limiter le L’imperméabilisation induit pied de remblai par fossé infiltrant enherbé Vérifiée ruissellement en zones par la voirie routière va ou bande enherbée limitant urbaines et en zones augmenter les débits l’imperméabilisation, en privilégiant rurales pour réduire les ruisselés. l’infiltration. risques d’inondation
Orientation 25 : Stopper la Non concerné Non concerné Vérifiée disparition, la dégradation des zones humides et préserver, maintenir et protéger leur fonctionnalité
Orientation 26 : Préserver Le projet est à l’origine Absence de discontinuité importante Vérifiée et restaurer la d’une création d’une voirie compte tenu que la voie routière longe une fonctionnalité écologique et routière pouvant créer une route départementale existante. Le projet la biodiversité perturbation dans prévoit la création d’un ouvrage à petite l’équilibre écologique faune.
Orientation 27 : Préserver Non concerné Non concerné Vérifiée les milieux naturels aquatiques et les zones humides à haut potentiel écologique
Tableau 1 : Analyse de la compatibilité du projet avec les orientations du SDAGE Artois-Picardie
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6 L’évaluation des incidences Natura 2000 6.1.1.2 Les zones spéciales de conservation ou ZSC relevant de la directive « Habitats » Tourbières et Marais de l’Avre (article L.414-14 du Code de Le site Natura 2000 des Tourbières et marais de l’Avre se situe dans l’Amiénois entre Amiens au nord, Montdidier à l’est et Breteuil au sud. Il se compose de trois secteurs discontinus répartis sur environ 20 kilomètres depuis la Neuville-Sire- l’environnement) Bernard à l’amont et Boves à l’aval. Ce site a été proposé au réseau Natura 2000, en raison de ses complexes de végétations tourbeuses alcalines, avec surtout ses remarquables herbiers aquatiques à nénuphars et ses mosaïques de roselières et tremblants tourbeux qui se développent notamment au niveau des îlots. Enfin, la rivière Avre, limite Comme précisé à l’article R.414-19 du Code de l’environnement, le présent projet doit faire l’objet d’une évaluation des occidentale du plateau du Santerre, héberge de beaux herbiers aquatiques des eaux courantes (Écosystèmes, 2003). incidences sur le réseau Natura 2000 en tant que projet faisant l’objet d’une étude d’impact. Le contenu de l’évaluation des incidences est détaillé dans l’article R.414-23 du Code de l’environnement. 6.1.1.3 Les Zones de protections spéciales ou ZPS relevant de la directive « Oiseaux » Cette évaluation est proportionnée à l'importance de l'opération et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en présence. Chaque notice d’évaluation doit comprendre au minimum une description du projet envisagé et un exposé Étangs et Marais du bassin de la Somme sommaire des raisons pour lesquelles le projet est ou non susceptible d’avoir une incidence sur le réseau de sites Natura Ces portions de la vallée de la Somme entre Abbeville et Pargny comportent une zone de méandres entre Cléry-sur- 2000. Si aucune incidence potentielle n’existe, l’évaluation n’est pas menée plus avant. Somme et Corbie et un profil plus linéaire entre Corbie et Abbeville ainsi qu'à l'amont de Cléry-sur-Somme. Le système de biefs formant les étangs de la Haute Somme constitue un régime des eaux particulier, où la Somme occupe la totalité de 6.1.1 L’évaluation préliminaire son lit majeur. Les hortillonnages d'Amiens constituent un exemple de marais apprivoisé intégrant les aspects historiques, culturels et culturaux (maraîchage) à un vaste réseau d'habitats aquatiques. Le site comprend également l'unité tourbeuse Le Réseau Natura 2000 comprend des sites naturels contenant des habitats et des espèces d’importance européenne en de Boves (vallée de l'Avre qui présente les mêmes systèmes tourbeux que ceux de la vallée de la Somme). L'ensemble du application des directives européennes 2009/147/CE dite Directive « Oiseaux » et 92/43/CEE modifiée dite Directive site, au rôle évident de corridor fluviatile migratoire, est une entité de forte cohésion et solidarité écologique des milieux « Habitats Faune Flore ». aquatiques et terrestres. L'expression du système tourbeux alcalin est marquée par un vieillissement généralisé avec L’objectif de ces directives est l’établissement d’un réseau européen de sites concentrant l’essentiel du patrimoine naturel. accélération de la dynamique arbustive et préforestière, par une dégradation de la qualité des eaux, par un envasement Au sein de ces sites, le programme vise la mise en œuvre d’un développement durable conciliant la préservation de la généralisé. Après une époque historique d'exploitation active, quasiment sans végétation arbustive et arborée, d'étangs de nature et les enjeux sociaux, économiques, humains et culturels. Ce maillage doit permettre la préservation des espèces tourbage, de marais fauchés et pâturés, ce sont donc les tremblants, roselières, saulaies et aulnaies, bétulaies sur tourbe, par leur libre circulation tout en permettant la continuité d’un brassage génétique nécessaire à leur survie. De plus, une qui structurent aujourd'hui les paysages de la vallée (tandis que disparaissent les différents habitats ouverts). Ce site action de préservation des habitats naturels est réalisée de manière à pouvoir préserver ces espèces directement dans leur constitue un ensemble exceptionnel avec de nombreux intérêts spécifiques, notamment ornithologiques : avifaune environnement naturel. paludicole nicheuse (populations importantes de Blongios nain, Busard des roseaux, passereaux tels que la Gorgebleue à Deux types de sites ont donc été créés, en fonction de la nature du patrimoine naturel remarquable qu’ils contiennent : miroir, etc.), et plusieurs autres espèces d'oiseaux menacés au niveau national (Sarcelle d'hiver, Canard souchet, etc.). les zones spéciales de conservation (ZSC) : il s’agit de zones où les habitats et espèces originaux, spécifiques ou rares d’une zone bio-géographique de l’Europe sont présents. Ces sites sont désignés au 6.1.2 La description du projet envisagé titre de la directive « Habitat » (Directive 92/43/CEE du Conseil européen du 21 mai 1992). Les ZSC seront L’analyse des enjeux d’environnement et le choix du projet sont décrits au chapitre « 4 L’étude d’impact » et au chapitre désignées sur la base des SIC actuels lorsqu’ils seront validés par l’Europe ; « 3.1 La description détaillée de l’opération ». Le doublement de la déviation de la RD934 consiste en la réalisation d’une les zones de protection spéciale (ZPS) : il s’agit de zones où la conservation des oiseaux sauvages in mise à 2 x 2 voies de celle-ci. Elle est relativement éloignée des sites NATURA 2000 du Grand Marais de la Somme et des situ est une forte priorité. Ces sites sont désignés au titre de la directive « Oiseaux » (Directive Tourbières et Marais de l’Avre. 2009/147/CE du Conseil européen du 30 novembre 2009). 6.1.3 Les incidences potentielles du projet sur le réseau Natura 2000 6.1.1.1 La localisation des zones NATURA 2000 Compte tenu de la distance entre le projet et les sites NATURA 2000 les plus proches, le projet n’a aucune incidence sur le Sur la zone même du doublement de la déviation de Bouchoir et dans un rayon de 5 km autour du projet, il n’y a aucune réseau Natura 2000. zone Natura 2000. Le premier site se trouve à un peu plus de 10 km, il s’agit de la ZSC « Tourbières et Marais de l’Avre ». La première ZPS est située à environ 16 Km du projet, il s’agit des « Étangs et Marais du bassin de la Somme ».
La carte disponible en page suivante illustre la localisation de ces sites Natura 2000.
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Carte 4 : Localisation des sites Natura 2000
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7 Les moyens de surveillance, d’entretien et 7.4.2 Lors de la phase d’exploitation
d’intervention en cas d’incident ou d’accident La majorité des polluants routiers sont fixés sur les matières en suspension véhiculées par le lessivage des voies. Le traitement le plus efficace est donc basé sur la décantation de ces matières en suspension. S’il y a déversement de produit, 7.1 Les moyens de surveillance dans 50% des cas, celui-ci reste sur la chaussée, dans les autres cas, il pourra rejoindre les fossés, cunettes ou caniveaux de collecte en bord de chaussée prévus dans le projet. Ce type de collecteur associé à une pente très faible du projet permet Les moyens de surveillance et d'intervention sur le réseau d'eaux pluviales, ainsi que sur les bassins de contrôle du domaine une bonne décantation des eaux, renforcée par un effet de peigne et de ralentisseur de la couverture herbeuse. public seront effectués dans les mêmes conditions que sur le réseau existant par les services techniques. Les systèmes de liaison avec les descentes d’eau pourront avantageusement présenter des sur-profondeurs qui vont, elles aussi, piéger les particules les plus lourdes. Un contrôle des installations sera réalisé après chaque pluie significative et après chaque accident par le gestionnaire. Ces visites permettront d’inspecter l’état des équipements, d’identifier les instabilités ou les points sensibles des ouvrages, et le Enfin, en pied de remblai, les eaux vont s’infiltrer dans des fossés ou bassins en plusieurs heures. Cette stagnation va cas échéant de procéder à leur entretien ou leur réparation. engendrer la décantation des eaux et le dépôt en surface des éventuels polluants. 7.2 Les moyens d’entretien Ces polluants pourront également être stoppés par la mise en place d’un voile siphoïde ou d’une sur-profondeur en fond de bassin. Une attention particulière sera portée à la conception des ouvrages afin que leur entretien soit facilité. Ces systèmes enherbés étanches ont aussi l’avantage de pouvoir retenir un déversement accidentel au moins par temps Les équipements de gestion des eaux pluviales devront être entretenus de manière à garantir leur bon fonctionnement sec. En effet, lors d’un déversement ou d’une fuite sur un réservoir, le polluant va migrer vers le collecteur et se trouver permanent. piéger dans la cunette au sein de la couche de terre, au-dessus de la couche étanche. Il n’atteindra que très difficilement Un carnet de surveillance et d’entretien, tenu à jour par le pétitionnaire, est préconisé. Il comportera les informations l’exutoire le plus proche. Il reste alors à décaper la longueur de cunette polluée, à évacuer les sols pollués dans une suivantes : décharge adaptée et reconstituer la cunette. modalités et périodicité d’entretien de chaque ouvrage, décolmatage du dispositif d’infiltration ; modalités de gestion des déchets (en cas d’accident). Afin de renforcer le contrôle d’un déversement accidentel en intégrant la possibilité d’une petite pluie concomitante, l’organe Le désherbage chimique est une source importante de récupération de pesticides dans les eaux pluviales. Aussi, les de sortie du collecteur de bord de chaussée pourrait être équipé d’un système de siphon jouant le rôle de lame siphoïde. techniques alternatives sont préconisées (fauchage, désherbage thermique ou mécanique…).
7.3 La phase chantier
La gestion des matières en suspension (MES) sur la zone de terrassement en cas de forte pluie devra être maitrisée. Les préconisations de gestion de ces MES devront être précisées par les entreprises de travaux.
7.4 Les moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident
7.4.1 Lors de la phase chantier
Des aires étanches mobiles, sur lesquelles se feront toutes manipulations d’approvisionnement en hydrocarbure des engins de terrassement, seront mises en place. L’écoulement des eaux de ruissellement (pollution de métaux lourds et d’hydrocarbures) de cette aire devra être maîtrisé et contrôlé. Un système d’assainissement du chantier et un plan d’intervention en cas d’accident sera mis en place.
Des produits absorbants et des kits anti-pollution seront disposés au niveau des plates-formes de chantier et dans les engins de chantier. Ainsi, ils seront rapidement mis en œuvre en cas de pollution accidentelle.
En cas d’incident, la Police de l’Eau sera informée et l’incident consigné.
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ANNEXE 1 : Le plan des parcelles cadastrales concernées par le projet
Le plan des parcelles cadastrales est présenté sur les deux plans ci-joints.
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ANNEXE 2 : La vue en plan de l’état projet du réseau d’assainissement
La vue en plan de l’état du projet du réseau d’assainissement est présentée sur le plan ci-joint.
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ANNEXE 3 : Les éléments techniques utiles à la compréhension du projet
Les éléments techniques utiles à la compréhension du projet sont présentés sur les plans ci-joints.
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