CONSEIL GENERAL DE LA

AGENCE DE L'EAU ADOUR-GARONNE

DELEGATION DE BASSIN ADOUR-GARONNE

VULNERABILITE DES NAPPES DU TERTIAIRE DANS LE MEDOC (33)

par J.-P. RUHARD

Collaborateur : CF. MOREAU

MAI 1991

BRGM Agence de l'Eau 2fc CONSI-IL GKM-RAL GIRONDE BRGM AQUITAINE Adour Garonne

R 32 615 AQI 4S 91 SOMMAIRE

Pages

Résumé III Liste des figures V Liste des planches V Liste des planches digitalisées VI

INTRODUCTION 1

1 . GENERALITES 2

1.1. CADRE ET SITUATION DE L'ETUDE 2

1.2. VULNERABILITE A LA POLLUTION 3

2. RAPPEL DES DONNEES RELATIVES AUX NAPPES D'EAU SOUTERRAINE 7

2.1. GENERALITES 7

2.2. ESQUISSE STRUCTURALE DU SECTEUR 8

2.3. LE SYSTEME AQUIFERE MEDOCAIN ; 9

2.3.1. Nappes des formations superficielles plio-quaternaires 9

2.3.2. Nappe du Miocène 10

2.3.3. Nappe de l'Oligocène 11

2.3.4. Nappes de 1 ' Eocene 14

2.3.5. Nappes du Crétacé 16 II

3. DELIMITATION DES SECTEURS VULNERABLES 18

3.1. BASES DE LA CARTOGRAPHIE 18

3.1.1. Formations imperméables en surface 19

3.1.2. Formations imperméables au sommet des aquifères 20

3.1.2.1. Sommet de l'Oligocène 20 3.1.2.2. Sommet de 1' Eocene 21

3.1.3. Faciès lithologiques de l'Oligocène .... 22

3.1.4. Sens des échanges entre aquifères 22

3.2. SYNTHESE CARTOGRAPHIQUE 24

3.2.1. Facteurs pris isolément 25 3.2.2. Croisement des facteurs 26 3.2.3. Autres caractères 28

3.3. SECTEURS VULNERABLES 29

3.3.1. Nappe de l'Oligocène 29 3.3.2. Nappe de 1 ' Eocene 31

4. INVENTAIRE DES PRINCIPALES ACTIVITES EXISTANTES DANS LE MEDOC 33

4.1. Décharges d ' ordures ménagères 35 4.2. Châteaux viticoles 38 4.3. Installations classées 39 4.4. Trempage et traitement du bois 42 4.5. Carrières autorisées 43 4.6. Stations d ' épuration 44 4.7. Captages d ' eau potable 45 4.8. Défrichements autorisés 46

5. CARTOGRAPHIE DES ACTIVITES RECENSEES ET MISES EN MEMOIRE 49

6 . CONCLUSIONS 50

BIBLIOGRAPHIE 53

ANNEXES 54 Ill

RESUME

Le CONSEIL GENERAL de Gironde a confié, sur proposition de la DDAF de la Gironde, à l'Agence régionale Aquitaine du BRGM l'étude de la vulnérabilité à la pollution des nappes du Tertiaire dans le Médoc, qui constituent une réserve d'eau souterraine de première qualité pour l'alimentation en eau potable des collectivités du secteur.

Le financement de cette étude a été réalisé comme suit :

- Conseil Général de Gironde 20 % (*)

- Délégation de Bassin Adour-Garonne 50 % (*)

- Agence de l'Eau Adour-Garonne 30 % (*)

- Crédits de Service Public du BRGM 20 % environ (**)

Le présent rapport rend compte des résultats de cette étude et est accompagné d'une carte de synthèse (en couleurs) à 1/100 000, sur laquelle ont été reportés les secteurs vulnérables à la pollution et les principales activités recensées dans la région (décharges d'O.M., installations classées, activités de traitement de bois, défrichements autorisés, stations d'épuration, etc.). Le nombre de dossiers examinés, recensés et reportés sur cette carte est considérable. La liste exhaustive par catégorie figure en annexe du rapport.

(*) du montant HT de l'étude (**) du montant TTC de l'étude IV

Des éclatés de la carte précédente à 1/50 000 (en noir et blanc) ont été également réalisés.

Enfin l'ensemble des contours de la carte à 1/100 000 et des activités recensées a été mis en mémoire sur support informatique et a donné lieu à plusieurs sorties relatives aux critères de protection naturelle des nappes, pris isolément. Une disquette contenant les fichiers d'inventaire et de contours est jointe au rapport (en 2 exemplaires).

Ce long travail devrait permettre de mieux orienter l'implantation des activités industrielles dans le Médoc en fonction des risques de contamination des nappes profondes qu'elles peuvent induire dans les secteurs vulnérables. V

LISTE DES PLANCHES HORS TEXTE

Planche I Carte de vulnérabilité à la pollution des nappes du Tertiaire dans le Médoc à 1/100 000 (en couleurs)

Planche II Coupe géologique transversale n° 1 dans le Nord-Médoc

Planche III Coupe géologique transversale n" 2 dans le Nord-Médoc

Planche IV Coupe géologique transversale n" 3 dans le Nord-Médoc

Planche V Coupe géologique transversale n" 4 dans le Nord-Médoc

Planche VI Coupe géologique NNW-SSE dans le Nord-Médoc (n° 5)

Planche VII Coupe géologique transversale n° 6 dans le Bas-Médoc

Planche VIII Extrait de la carte de vulnérabilité des nappes du Tertiaire à 1/50 000 (secteur de )

Planche IX Extrait de la carte de vulnérabilité des nappes du Tertiaire à 1/50 000 (secteur de Lesparre)

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Situation de l'étude

Figure 2 - Schéma explicatif du phénomène de drainance

Figure 3 - Carte de la répartition des teneurs en chlorures de la nappe superficielle VI

LISTE DES PLANCHES DIGITALISEES

CARTOGRAPHIE DES CONTOURS ET REPORT DES ACTIVITES RECENSEES

Principales communes du Médoc - Fond de planimétrie du Médoc

1 . Recouvrement superficiel ( imperméable )

2. Toit argileux de l'Oligocène

3. Toit argileux de 1' Eocene

4. Oligocène marno-calcaire

5. Limite des affleurements de l'Oligocène (vraie ou supposée, avec limite d'inversion du sens de drainance)

6. Décharges d'ordures ménagères

7. Châteaux viticoles

8. Installations classées (autorisées)

9 . Trempage et traitement de bois

10. Carrières autorisées

11. Stations d'épuration

12. Captages AEP

13. Défrichements forestiers (autorisés à but agricole)

14. Secteurs vulnérables à la pollution (synthèse obtenue à partir des contours des planches 1 à 5 ) INTRODUCTION

Le CONSEIL GENERAL de Gironde a confié, sur proposition de la DDAF de la Gironde, à l'Agence Aquitaine du BRGM l'étude de vulnérabilité à la pollution des nappes du Tertiaire dans le Médoc, qui constituent une réserve d'eau souterraine importante et de première qualité pour l'alimentation en eau potable.

Le financement de cette étude a été réalisé ainsi :

- Conseil Général de Gironde 20 % (*)

- Délégation de Bassin Adour-Garonne 50 % (*)

- Agence de 1 ' Eau Adour-Garonne 30 % ( * )

- Crédits de Service Public du BRGM 20 % environ (**)

Le présent rapport rend compte des résultats de cette étude ; il est accompagné de :

- plusieurs coupes géologiques interprétatives,

- une carte de synthèse à 1/100 000 (en couleurs), sur laquelle ont été reportées les données hydrogéologiques disponibles et les résultats d'un recensement systémati¬ que des principales activités de la région médocaine,

- éclatés de la carte précédente à 1/50 000 (en noir et blanc) .

(*) du montant HT (**) du montant TTC 1 - GENERALITES

1.1 - CADRE ET SITUATION DE L'ETUDE

Elle s'inscrit dans le prolongement d'une étude réalisée en 1978, concernant la vulnérabilité de la nappe superficielle dans la totalité du département de Gironde et la réalisation d'une carte simplifiée à 1/100 000 (1).

Son secteur, plus restreint, se situe au N de Bordeaux et est compris entre l'ensemble Garonne - estuaire de la Gironde à l'E et l'Océan à l'W ; la limite méridionale a été fixée conventionnellement par une ligne W-E située au S de 1 ' aéroport de Bordeaux-Mérignac ( figure 1 ) .

Ainsi précisé, le cadre de cette étude englobe un domaine plus vaste que le Médoc proprement dit, couramment délimité vers le S par le parallèle de Blanquefort.

(1) Rapport BRGM 78 SGN 384 AQI intitulé "Carte de vulné¬ rabilité à la pollution de la nappe superficielle par les décharges d'ordures ménagères en Gironde" par J.P. RUHARD et collaborateurs. FIGURE 1 BRGM

PLAN DE SITUATION

v,/-.. 1.2 - VULNERABILITE A LA POLLUTION

Elle peut être définie par le fait qu'une nappe souterraine est plus ou moins exposée naturellement à un risque de pollution, c'est-à-dire à toute action susceptible d'altérer la qualité physique, chimique ou bactériologique de l'eau. Il s'agit donc d'un caractère potentiel, indépendant de l'existence éventuelle de foyers de pollution.

Cependant, les conditions qui assurent la protection naturelle plus ou moins efficace d'une nappe n'interviennent pas de la même façon selon la nature et les types de pollution, qui peuvent se produire à partir de rejets accidentels, saisonniers ou permanents (produits chimiques, effluents industriels ou domestiques, ordures ménagères, épandages agricoles, etc.).

Ces foyers de pollution sont le plus souvent bien délimités géographiquement, sauf si les rejets s'effectuent à l'air libre dans des fossés, qui rejoignent tôt ou tard un réseau hydrographique de surface, puis le milieu estuarien ou océanique.

On distingue habituellement parmi les facteurs de protection naturelle d'une nappe superficielle :

- ceux qui limitent ou retardent la propagation d'une pollution depuis la surface du sol, au travers de la zone non saturée

- et ceux qui facilitent l'écoulement de l'eau dès qu'un polluant a atteint la nappe.

Inversement, les facteurs de vulnérabilité permettent de rechercher et de définir directement les secteurs les plus exposés aux risques de pollution. Dans le cas d'une nappe superficielle libre, ce sont : a) sa profondeur par rapport au sol, la vulnérabilité augmentant lorsque la profondeur diminue ; b) la perméabilité de la zone non saturée, qui est liée à l'anisotropie et à l'hétérogénéité verticales des formations superficielles et se déduit directement de leur nature lithologique et de l'occupation des sols ; c) la transmissivité et le gradient hydraulique, qui déterminent ensemble le débit d'écoulement unitaire de la nappe et conditionnent la vitesse de propagation de l'eau polluée ; d) l'existence de cours d'eau en communication hydraulique avec l'aquifère.

Mais dans le cas d'une nappe captive, il convient de prendre en compte les conditions géologiques existantes au toit de l'aquifère. La surface piézométrique d'une telle nappe s'établit en effet dans une couche supérieure beaucoup moins transmissive, ce qui la rend a priori moins vulnérable à la pollution qu'une nappe libre.

Encore faut-il connaître le sens des échanges hydrauliques qui existent entre une nappe captive et la nappe libre qui la surmonte, pour préciser les zones de contamination possibles depuis la surface du sol.

Les communications sont déterminées par les phénomènes de drainance qui régissent les échanges verticaux entre deux aquifères et l'imperméable qui les sépare (figure 2). En effet, dans le cas (figure 2-1) où une nappe captive aura sa surface piézométrique supérieure à celle d'une nappe libre, elle sera peu exposée, donc peu vulnérable à Figure 2

Schéma explicatif du phénomène de drainance

I . Drainance ascendante II. Drainance descendante

Infiltrations PI P2 PI Infiltrations P2

\ .;':/.''' :';V: NT..'-v :. .V; V-.'t :,f -'u' T NP2 NPl NPl

* » * ' y} ^m^:- NP2 QD qd|t

^¿¡¿:

f o A >'::*

~^^^^ m '

I - Le flux de drainance Qd s'oppose aux infiltrations depuis la surface.

II - Le flux de drainance Qd ne s'oppose pas aux infiltra tions depuis la surface.

Légende

0 aquifère libre couche imperméable © I aquifère captif T.N. terrain naturel PI piézomètre de l'aquifère libre P2 piézomètre de l'aquifère captif NP 1 niveau piézométrique de la nappe libre NP 2 niveau piézométrique de la nappe profonde une pollution superficielle ; la différence de pression existante, à l'origine d'une drainance ascendante, s'opposera aux infiltrations.

Inversement, la protection d'une nappe captive sous une couverture comportant une nappe libre, à surface piézométrique plus élevée, sera moins bien assurée et plus vulnérable, par suite d'une drainance descendante (figure 2 - II).

Une pollution peut donc se propager au bout d'un temps variable à travers une couche imperméable ou moins perméable qu'un aquifère. Ce phénomène sera d'autant plus marqué que la différence de charge piézométrique entre nappes superposées est plus élevée ou que l'épaisseur de la couche intercalaire est plus faible.

Il faut signaler cependant que la drainance observée en un point se rapporte à une situation déterminée dans le temps et qu'elle est susceptible d'évoluer en fonction de l'exploitation d'une nappe (intensification, diminution ou arrêt des prélèvements ) . Le sens des communications entre aquifères peut donc varier dans le temps en fonction de cette évolution.

Enfin, dans la mesure où des prélèvements permanents existent dans une nappe captive, ils génèrent autour d'eux un cône d ' influence et un phénomène de drainance qui pourront induire soit un afflux d'eau de moins bonne qualité (intrusion d'eau salée en bordure du littoral), soit une pollution depuis une nappe superficielle ou un cours d'eau contaminé. 2 - RAPPEL DES DONNEES RELATIVES AUX NAPPES D'EAU SOUTERRAINE

2.1 - GENERALITES

De tous les départements français, la Gironde est l'un de ceux où les ressources en eau souterraine sont les plus abondantes et où les nappes sont nombreuses et variées. Depuis bientôt 40 ans, études, travaux et programmes de recherche se sont succédés pour élucider la complexité du système aquifère girondin, portant sur l'inventaire, l'exploitation, l'évaluation, la gestion, mais aussi la protection des ressources hydrauliques du département.

Il existe en effet de nombreux captages qui exploitent les aquifères profonds de Gironde pour l'eau potable et industrielle, particulièrement pour l'alimentation de 1 ' agglomération bordelaise .

Devant le risque d'une exploitation abusive et incontrôlée des prélèvements, une réglementation particulière a été mise en place, qui soumet la réalisation d'un ouvrage de 60 m et plus, ainsi que la mobilisation d'eau souterraine à cette profondeur, à une autorisation préfectorale préalable ( 1 ) .

(1) Au titre de l'application du décret-loi du 8 août 1935 étendu en Gironde en date du 8 août 1959. C'est dans ce cadre que l'Agence Aquitaine du BRGM a été chargée du contrôle et de la gestion des nappes par le CONSEIL GENERAL de Gironde, sous couvert de la DRIRE Aquitaine. A ce titre, un compte-rendu, relatant les observations et conclusions d'ensemble (piézométrie, prélèvements et qualité de l'eau), est établi chaque année.

2.2 - ESQUISSE STRUCTURALE DU SECTEUR

Structuralement, le Médoc est caractérisé : - au N par l'existence en profondeur du flanc S de l'anti¬ clinal des Charentes, - au S successivement par la présence du synclinal d'-, puis par la structure anticlinale de -Listrac, - à l'E par le dôme de Couquèques.

L'ensemble de ces dispositions structurales est à l'origine des caractères suivants : a) un pendage général des formations secondaires et tertiaires vers l'W et le SW, b) une remontée sous l'estuaire de Gironde de formations tertiaires aquifères, c) un barrage naturel au niveau de la ride anticlinale de Listrac, d) un biseautage général des formations sédimentaires vers le N et le NE et, à l'inverse, un épaississement important vers le S et le SW, en direction du littoral atlantique.

Enfin les formations superficielles correspondent aux anciennes terrasses fluviátiles de la Gironde et aux alluvions marines déposées à la faveur des dernières oscillations du rivage. 2.3 - LE SYSTEME AQUIFERE MEDOCAIN

L' hydrogéologie du Médoc est caractérisée par un "système multicouche" complexe, constitué par une succession étagée d' aquifères, aux caractéristiques hydrauliques bien définies, mais dont l'exploitation a montré 1 ' interdépendance étroite et 1 ' impossibilité de considérer les horizons argileux intercalés comme des cloisons étanches.

Les phénomènes de drainance jouent ici un rôle important dans les communications naturelles ou induites entre les aquifères, qui sont de haut en bas :

- les formations superficielles, - les grès et calcaires miocènes, - les calcaires oligocènes, - les calcaires de 1' Eocene supérieur, - les sables de 1' Eocene moyen, - les calcaires du Crétacé supérieur.

2.3.1. Nappes des formations superficielles plio-quaternaires

Ces formations aquifères constituent un ensemble complexe qui recouvre en grande partie le Médoc. Quatre réservoirs peuvent y être distingués d'W en E :

les sables dunaires disposés le long du littoral atlantique sur une largeur moyenne de 4 km ;

- le sable des Landes qui constitue l'essentiel du recouvrement superficiel et dont l'extension latérale progresse du N au S ; 10

- les alluvions récentes, à la base des argiles de bordure de l'estuaire ;

- les alluvions anciennes sablo-graveleuses, mélangées à des argiles, qui ont une épaisseur variable d'un point à l'autre et peuvent ne pas être isolées des nappes sous- jacentes.

Chaque ensemble permet de caractériser une nappe particulière d'extension variable, mais en continuité hydraulique latérale d'une formation à l'autre.

La carte piézométrique témoigne d'une relation très étroite de ces nappes avec la topographie et d'une alimentation directe par les précipitations.

Elle fait apparaître un drainage au N par le chenal de Taláis, à l'W par les affluents de la Garonne ou de l'estuaire. Au niveau du cordon dunaire se manifestent notamment une crête piézométrique et un partage des écoulements vers l'Océan à l'W et la Gironde à l'E.

Enfin il ressort d'études antérieures que la nappe des alluvions actuelles en bordure de l'estuaire contient de l'eau salée et qu'elle présente localement des teneurs élevées en ions Cl- (entre 200 mg/l et 2 g/1) (figure 3).

2.3,2. Nappe du Miocène

L'aquifère est constitué par des grès, des calcaires sableux et des sables, dont la limite d'extension vers 1 ' E correspond sensiblement à une ligne parallèle à l'estuaire entre Bordeaux et Lesparre. La base de ces formations s'enfonce progressivement vers l'Océan, pour atteindre une épaisseur comprise entre 100 et 150 m entre POINTP DE GRAVE FIGURE 3 BRCM

CARTE DE LA EePARTITION DES TENEURS EN CHLORURES

f.:.«y'^ ''*'. ^'-^l^'y-VKA Le Vefdon DE LA NAPPE SUPERFICIELLE

x. '7 sJ' -l*-^ « il,, . 1 - , S,f 1*11'

Echel]

,in;ri-;Î'î:i!iÇ^:-;;:,,i;'>îti'-rï,Vj?;

^^-, tf^ "^^^ Limil» d« lo zon» nvohi* par t'»au »alit díltrmlní» por prospection tfleclnqu*. ^T^^^ëjl 2onv «nvahi* par ('«au «ai^e.

I ' i'v", .] Zont* oîi la concentration tn Ion u..orf est »up&ieurt & ISOmg/l.

X/^////A ^°"** °" ** concentration en Ion chlore est supérieure J tOOmg/1.

y / / /\ Zone» d'allmentoiion d* la nappe ou la concentrotion en wn chlore ' ' ' ' ' est inlÎrieur» Â 50 mg / i.

A 11

le lac de et le bassin d' ; dans le Nord- Médoc, par contre, les dépôts miocènes s'amincissent progressivement (20 à 30 m autour de Naujac-sur-Mer ) vers le N et l'E, en direction d'une ancienne ligne de rivage.

La piézométrie de cette nappe suit sensiblement celle du Plio-Quaternaire, qui l'alimente par drainance descendante, sauf en bordure de l'Océan, où le phénomène s'inverse.

La concentration de l'eau en fer est élevée, supérieure en général à 1 mg/l et souvent comprise entre 1 et 5 mg/l. Les captages d'eau potable (source Cap de Bos : 802-8-6 ; galerie Caupian : 802-8-5), à St Médard en Jalles et les forages (F2 : Naujac 754-5-2 ; Fl : Ste Hélène 802-3-1) font cependant exception, avec des teneurs en fer comprises entre 0,2 et 1 mg/l.

2.3.3. Nappe de l'Oligocène

Les formations oligocènes, plus étendues que les précédentes, se présentent sous des faciès calcaires (gréseux, sableux, bioclastiques) ou marno-calcaires (le plus souvent à la base). Les affleurements de cet étage, constitués souvent de lambeaux peu épais dans le Nord- Médoc, se rencontrent à l'W d'une ligne sinueuse orientée NW-SE entre Grayan et Pauillac.

Au S de Pauillac, cet horizon est presque toujours présent, mais recouvert par les formations des terrasses plio-quaternaires ; on le rencontre alors dans les vallées affluentes du fleuve et de l'estuaire. Le réservoir carbonaté se caractérise à la fois par une porosité de fissures et de chenaux. 12

Peu épais dans le N du Médoc ( 10 m environ à Montalivet), les calcaires oligocènes gagnent rapidement en puissance vers le S (90 m à Hourtin) et en profondeur (isohypses - 150 et - 200 NGF pour la base des calcaires, entre Hourtin et Lacanau), tout en se développant aux dépens des horizons argileux. Ainsi l'augmentation de puissance de l'aquifère s 'opère-t-elle en même temps que sa perméabilité, dans l'axe du synclinal d'Hourtin-Pauillac.

La surface piézométrique de la nappe, reportée sur la planche I hors texte (en couleurs), a été établie sur la base des relevés et observations de 1988 (une soixantaine d'ouvrages), année choisie par ailleurs comme référence pour la modélisation de l'aquifère oligocène.

Les isohypses de la nappe s'établissent entre + 40 NGF au S et +5 NGF au N et présentent une disposition d'ensemble semblable à celle des nappes superficielles. Une crête piézométrique apparaît en coïncidence avec les lignes de partage des eaux souterraines observées pour les aquifères supérieurs, entre les zones drainées vers la Garonne ou la Gironde à l'E et l'Océan à l'W.

Ceci illustre une alimentation générale par drainance descendante à partir du Plio-Quaternaire et du Miocène, à l'exception du secteur littoral atlantique, où le phénomène s'inverse avec drainance ascendante, par suite de la remontée piézométrique de la nappe oligocène.

La nappe est exploitée dans le secteur d'étude par 30 ouvrages autorisés et par un nombre sensiblement équivalent de forages (33) réalisés antérieurement à 1959. Ils se répartissent ainsi :

2/3 dans la région bordelaise, 1/3 à l'extérieur de celle-ci. 13

Les volumes prélevés autorisés ont représenté en 1988 près de 50 M m3/j , soit plus des 3/4 (37 500 m3/j ) dans le secteur bordelais de l'étude et 1/4 (11 500 m3/j ) à l'extérieur. En 1989, ils ont sensiblement diminué pour atteindre seulement 36,5 M m3/ j , répartis ainsi :

70 % dans la région bordelaise (25 700 m3/ j ) ,

30 % à l'extérieur (10 700 m3/ j ) .

Les eaux de l'Oligocène sont faiblement minéralisées dans le Médoc, avec un résidu sec le plus souvent inférieur à 400 mg/l. Un réseau de surveillance de la qualité existe, au niveau de la région bordelaise (3 forages et 2 sources), faisant apparaître des zones sensibles, lorsque la nappe est libre ; ceci se traduit principalement par des teneurs en nitrates modérées (5 à 10 mg/l), notamment près de la Jalle de St Médard ou sur la source "Cantinolle" à . Quant aux teneurs en fer, elles varient de 0 à 0,25 mg/l dans le secteur bordelais, les valeurs les plus élevées indiquant une communication directe avec les nappes superficielles .

Enfin, des analyses isotopiques récentes (tritium, azote 15) ont confirmé des variations importantes des résultats d'un secteur à l'autre, fonction de la proximité des zones d'alimentation de la nappe ou de la faible distance de parcours des eaux souterraines après infiltration. Une grande vulnérabilité aux pollutions de la nappe des calcaires oligocènes a ainsi été mise en évidence le long des vallées de rive gauche ( source Gamarde de St Médard) et dans le secteur de la source Cantinolle. 14

2.3.4. Nappes de 1 ' Eocene

Les formations aquifères de 1' Eocene sont très étendues dans le Médoc et se présentent sous des faciès tantôt calcaires (Eocene moyen à supérieur) et tantôt sableux (Eocene inférieur à moyen). Elles se superposent le plus souvent sans transition pour ne s'individualiser qu'avec l'apparition d'un niveau intercalaire argileux dans certains secteurs, en bordure de l'estuaire notamment. De ce fait, les deux aquifères se présentent principalement en continuité hydraulique de l'un à l'autre, en dépit de leurs caractères hydrodynamiques différents, liés surtout à une porosité de fissures et de pores pour les calcaires et de pores pour les sables.

C'est pourquoi il s'avère souvent impossible d'établir une piézométrie distincte entre les deux nappes, d'autant plus que les forages limités à l'exploitation de l'aquifère supérieur sont peu nombreux, tandis que la plupart des ouvrages exploitent simultanément les deux.

Dans ces conditions, une seule piézométrie a été représentée pour l'ensemble de 1' Eocene, sur la carte à 1/100 000 du Médoc, avec des courbes espacées de 5 m.

Il convient cependant d'insister sur le particularisme des formations aquifères de 1' Eocene, lié au fait que leurs affleurements débutent sous l'estuaire de la Gironde et les mettent ainsi en communication avec les eaux estuariennes ou marines, à la différence des aquifères précédents.

Ce phénomène est illustré par la série de coupes transversales successives établies selon une direction SW- NE, entre St Christoly et la Pointe de Grave (planches II à VII). Par contre, le long du littoral atlan¬ tique, les faciès calcaires ou gréseux deviennent 15

davantage marneux ou argileux, ce qui limite les communications potentielles avec les eaux marines océaniques.

La formation argileuse la plus étendue se situe d'ailleurs entre l'Oligocène et 1' Eocene calcaire. Ceci est particulièrement visible sur la coupe W-E n° 6, entre et Blanquefort (planche VII). Ailleurs, cet imperméable s'amincit pour disparaître en définitive sur une grande partie du Médoc, au fur et à mesure qu'on se déplace vers le N.

L'examen de la surface piézométrique de 1' Eocene montre l'existence d'un cône de dépression particulièrement marqué dans la région de Bordeaux et lié à l'exploitation intense des ressources en eau du secteur (isohypse - 25 NGF), tandis que la disposition générale des courbes fait ressortir une crête piézométrique sensiblement décalée vers l'W par rapport à celles des nappes supérieures, selon une ligne passant approximativement par le Temple au S, Hourtin et St Isidore au N, et un très faible gradient hydraulique (2,5 à 4/10 000).

La nappe des sables éocènes est alimentée directement par ses bordures en rive droite de la Garonne, mais aussi par drainance à partir des aquifères superposés. La superposition de la piézométrie de cette nappe avec celle des calcaires oligocènes a permis de tracer sur la carte à 1/100 000 la limite occidentale la plus probable du domaine à 1 ' intérieur duquel cette drainance descendante se manifeste, ceci en fonction des différences de charge piézométrique .

Au-delà de cette ligne le phénomène s ' inverse par contre en faveur de la nappe de l'Oligocène (à l'W d'une ligne Le Porge - Lacanau - Hourtin et au N d'une ligne 16

St Isidore - Lesparre), qui est alors alimentée partiellement à partir des aquifères éocènes.

Enfin, à l'W d'une ligne parallèle et proche du rivage atlantique (secteur de Lacanau - Océan et de Plage), il n'est pas exclu qu'on assiste à nouveau à un phénomène de drainance descendante depuis l'Oligocène en faveur de la nappe de 1' Eocene, phénomène qui devrait se poursuivre au-delà du rivage, sur la plate-forme continentale. Le petit nombre d'observations est cependant trop limité pour pouvoir délimiter plus avant ce secteur.

Les volumes exploités autorisés dans la nappe des sables éocènes sont voisins de 88 000 m3/j . Ce volume global de prélèvements se répartit ainsi : 3/4 dans la région bordelaise, 1/4 à l'extérieur de celle-ci, à partir d'un ensemble de 30 ouvrages.

A ces chiffres il convient d'ajouter un volume total estimé entre 25 000 m3/j et 30 000 m3/j pour les prélèvements autorisés dans les calcaires de 1 ' Eocene du Médoc.

Les eaux de la nappe des sables éocènes sont dans l'ensemble peu minéralisées, à l'exception des zones à intrusion marine (NW du Médoc), ouvertes sur l'estuaire, ou de la zone qui se superpose à la dépression piézométrique (entre Bordeaux et Castelnau-du-Médoc) .

2.3.5. Nappes du Crétacé

L'ensemble des coupes transversales établies en travers du Médoc fait apparaître l'existence d'une couche argileuse imperméable à la base des sables éocènes : le plus souvent épaisse de 50 à 100 m, elle peut atteindre une 17

puissance bien supérieure (coupe n° 6) en direction du rivage atlantique (plus de 200 m ?).

Cet imperméable se situe au toit des formations calcaires du Crétacé, qui constituent un aquifère profond, captif. Son alimentation s'opère latéralement à partir des affleurements en rive droite de l'estuaire et absents du Médoc.

En dehors des captages d'eau potable dans le Médoc (Le Verdón, Soulac, Grayan, Montalivet, Jau-Dignac et Ludon- Médoc), son exploitation répond souvent à d'autres besoins (géothermiques dans le secteur de Bordeaux ou industriels), en raison des problèmes liés à la température et à la qualité de l'eau (Nord-Médoc particulièrement). Cet aquifère est naturellement bien protégé.

La suite de l'étude se limitera donc à la vulnérabilité des nappes du Tertiaire. 18

3 - DELIMITATION DES SECTEURS VULNERABLES

Il ressort de ce qui précède que les principaux aquifères exploités dans le Médoc sont les calcaires oligocènes et les calcaires et sables éocènes, dont les ressources ont comme vocation première 1 ' alimentation en eau potable. Leur protection vis-à-vis des pollutions est fondamentale et s ' inscrit dans la connaissance des secteurs géographiques où les risques potentiels de contamination sont les plus importants. Leur délimitation est conditionnée par la nature et la facilité relative des relations qui existent entre les nappes profondes et la surface.

Dans ce contexte, on s'est limité à 'étudier la vulnérabilité des aquifères oligocène et éocène, en posant que là où la nappe du Miocène existe, sa piézométrie est sensiblement identique à celle de la nappe des formations superficielles, dont la vulnérabilité a déjà été étudiée.

3.1 - BASES DE LA CARTOGRAPHIE

Elles reposant sur les facteurs suivants : a) existence ou non de formations superficielles imperméables : il est clair en effet que cette présence constitue a priori un facteur de retard pour les 19

infiltrations depuis la surface, donc une protection vis-à-vis d'un aquifère profond ; b) existence ou non de formations imperméables au sommet des aquifères (oligocène et éocène) : leur présence, en retardant les communications entre nappes, joue là encore un rôle de protection vis-à-vis de la migration d'une pollution vers le bas ; lorsque les aquifères affleurent notamment, les infiltrations directes sont possibles depuis la surface, donc aussi les risques de contamination ; c) nature des faciès lithologiques au sein de l'Oligocène : elle influe sur la perméabilité de l'aquifère, donc sur la vitesse de dissipation d'un polluant dans la nappe ; une contamination en un point donné s'effacera plus vite dans des calcaires que dans des marno-calcaires ; d) sens des communications entre aquifères en fonction de leur charge piézométrique : c'est le phénomène de drainance déjà évoqué.

3.1.1. Formations imperméables en surface

Ce sont les argiles de Brach, qui affleurent dans la partie médiane de la carte, avec une extension morcelée et une épaisseur variable, depuis Mérignac au S jusqu'à la hauteur de St Laurent-Médoc au N. 20

3.1.2. Formations imperméables au sommet des aquifères

Il s'agit d'argiles disposées au toit de l'Oligocène et à celui de l' Eocène (ce qui équivaut à la base de l'Oligocène). Leur extension a été cartographiée lorsque leur épaisseur était égale ou supérieure à 10 m ; en-deçà de cette valeur, on a estimé qu'elles ne pouvaient pas jouer le rôle d'un écran efficace.

D'une façon générale, cette cartographie a été établie sur la base des coupes géologiques transversales et de l'interprétation synthétique des coupes de forages d'eau et des sondages pétroliers disponibles dans la Banque des données du sous-sol du BRGM.

3.1.2.1. Sgmmet_de_l_|_01iggçêne

La cartographie de ces argiles met en évidence : a) un secteur continu à l'W d'une ligne sinueuse depuis Hourtin Plage au N et le Porge au S, qui divague de part et d'autre de la ligne des lacs ; b) une succession de zones morcelées qui vont s 'agrandissant du N au S et sont disposées à l'W de la limite des affleurements de l'Oligocène. Ce sont :

»- trois petites zones dans le Nord-Médoc : au S de Grayan-et-1' Hôpital, autour de Vendays-Montalivet, au SE et à l'E de Lesparre ;

- un secteur étroit et allongé, au N de la route D 205, qui se termine entre au N, Cissac-Médoc au S et à l'W ; 21

"- un secteur plus vaste, orienté W-E, au S de Martignas- sur- Jalles et Mérignac.

3.1.2.2. Sgmmet_de_l_|_Egçène

A la différence des observations faites au sommet de l'Oligocène, la cartographie des argiles au toit de 1 ' Eocène ne met plus en évidence de secteur continu imperméable en bordure du littoral dans le Médoc.

Cependant, la précision des contours tient elle-même aux informations disponibles et au nombre de forages profonds, étant donné le plongement général des couches dans cette direction. C'est notamment ce qui apparaît sur la coupe n° 6 au S de la carte, avec une absence totale de renseignements dans la partie médiane de celle-ci.

Il existe cependant à ce niveau un nouvel ensemble de zones discontinues, disposées en chapelet du N au S et plus vastes que les précédentes. Ce sont :

- trois secteurs dans le Nord-Médoc : entre Montalivet et au S, Saint-Vivien-de-Médoc et Grayan au N ; autour de St Germain d'Esteuil ; entre Castelnau-de-Médoc à l'W, Listrac et Lamarque au N, Avensan et Margaux au S ;

- un ensemble plus vaste et continu, sensiblement disposé à l'E d'une ligne joignant Martignas au S (en limite de la carte) à la Garonne, près de Macau, au N, en passant par et Blanquefort. 22

3.1.3. Faciès lithologiques de l'Oligocène

Leur cartographie a été établie sur la distinction suivante : a) un regroupement entre les calcaires sableux ou gréseux et les calcaires bioclastiques, formations qui présentent une forte perméabilité, liées tantôt à leurs pores, tantôt à leurs pores et fissures ; b) les marno-calcaires (alternance de calcaires et de marnes en bancs d'épaisseur variable), formations hétérogènes, de perméabilité plus faible du fait de la présence de constituants argileux dans les marnes.

Ce sont donc ces dernières zones qui ont été cartographiées à partir d'une synthèse géologique. Elles apparaissent dans le Médoc selon une disposition en bandes transversales, dont l'extension est de plus en plus vaste, voire prédominante au fur et à mesure de la progression du N vers le S.

Le secteur le plus étendu se présente comme un vaste quadrilatère d'environ 1 000 km2, entre le Porge et Hourtin à l'W, et St Laurent à l'E, en dépit de quelques variations latérales plus perméables (calcaires gréseux) observées autour de Lacanau et une bande méridionale comprise entre la limite de la carte et à l'E.

3.1.4. Sens des échanges entre aquifères

Le phénomène de drainance a déjà été évoqué et décrit. Le sens des communications hydrauliques, qui s'établissent entre les aquifères captifs et isolés entre eux par un horizon imperméable de faible épaisseur, est déterminé en 23

un point par la différence de charge piézométrique qui existe entre les nappes considérées.

De façon générale, les échanges s'établissent du haut vers le bas dans le Médoc, à l'exception de la zone littorale atlantique, où le phénomène s'inverse. Néanmoins, on estime que le rôle de la drainance ne doit être significatif que lorsque l'épaisseur des argiles intermédiaires est inférieure ou égale à 10 m.

Or ces zones ont déjà fait l'objet d'une cartographie pour le sommet de l'Oligocène (§ 3.1.2.1) et celui de l' Eocène (§ 3.1.2.2) ; elles constituent de ce fait des secteurs où les aquifères sont particulièrement protégés, à cause des écrans argileux qui retardent les infiltrations depuis la surface et limitent les échanges verticaux par drainance descendante.

Néanmoins, en dehors de ces secteurs, on peut affirmer que dans le Médoc ce phénomène joue un rôle très important dans l'alimentation de la nappe de l'Oligocène à partir des nappes superficielles et dans celle de 1' Eocène depuis l'Oligocène.

La limite la plus probable entre secteurs, où le sens de la drainance s'inverse, a été reportée sur la carte de vulnérabilité (§ 2.3.4).

A l'W de celle-ci, le secteur littoral apparaît moins vulnérable aux pollutions : une contamination superficielle se propagera difficilement vers le bas du fait que les échanges entre aquifères s'opèrent en sens inverse (*).

(*) Le phénomène observé est identique entre les aquifères superficiels et l'Oligocène : le sens de la drainance s'inverse de part et d'autre d'une limite, sensiblement voisine de la précédente et parallèle au littoral. Ele n'a pas été représentée dans le souci de ne pas surcharger la carte. 24

Dans le reste du Médoc, la drainance favorisera au contraire les migrations vers le bas et la dispersion d'une pollution d'un aquifère à l'autre. Ce facteur sera d'autant plus aggravant que les différences de charge piézométrique seront plus élevées entre l'Oligocène et 1' Eocène.

Ainsi la région bordelaise se singularise-t-elle particulièrement dans cet ensemble. Les prélèvements importants dans la nappe de 1' Eocène ont en effet créé un cône de dépression permanent, très marqué dans la piézométrie. L'examen comparé des courbes fait apparaître dans ce secteur des cotes comprises entre :

+ 5 et + 40 NGF pour la nappe de l'Oligocène, 0 et - 10 NGF pour celle de 1' Eocène.

Les différences observées sont par contre plus faibles vers le N et vers l'W. On note cependant un écart sensible de piézométrie (10 à 15 m) dans le secteur compris entre Castelnau et St Laurent à l'E, Ste Hélène et Brach à l'W.

3.2 - SYNTHESE CARTOGRAPHIQUE

La délimitation dans l'espace de tous les secteurs, chacun caractérisé par l'un des facteurs précédents, aboutit à une représentation cartographique des zones, où les nappes profondes sont le mieux protégées.

Le cumul de deux ou plusieurs facteurs favorables renforce cette protection et se caractérise par la superposition de différentes plages entre elles. La légende élaborée pour la carte est basée sur la progressivité de cette protection en partant de la surface. On distingue les zones suivantes : 25

3.2.1. Facteurs pris isolément

1 ) Formations superficielles imperméables ou peu perméables, de nature essentiellement argileuse et d'épaisseur variable.

Il s'agit du système des terrasses de recouvrement (graves argileuses), disposées au-dessus des formations éocènes, et des argiles de Brach, au-dessus de celles de l'Oligocène.

Elles ne constituent pas une protection absolue des aquifères sous-jacents, d'autant plus que leur épaisseur est variable, mais retardent les infiltrations des pollutions superficielles.

2) Protection de la nappe de l'Oligocène assurée par une couche argileuse d'épaisseur supérieure à 10 m, au-dessus de l'aquifère.

La présence de cet écran argileux retarde les communications entre aquifères superficiels et oligocène. Lorsque cet écran a une épaisseur supérieure à 10 m, l'effet de drainance est de plus réduit à néant : dans ce cas seulement, il est cartographie, le risque de contamination de l'aquifère oligocène s 'avérant très limité et peu probable.

3) Protection de la nappe de 1' Eocène assurée par une couche argileuse d'épaisseur supérieure à 10 m, au-dessus de l'aquifère.

La présence de cet écran joue le même rôle vis-à-vis de l'aquifère éocène que le précédent vis-à-vis de l'Oligocène, en retardant les communications entre eux. Au- 26

delà de' 10 m d'épaisseur, l'effet de drainance est réduit à néant : l'écran n'est cartographie que dans ce cas, le risque de contamination quelconque de l'aquifère éocène s 'avérant alors très limité et peu probable.

4) Une distinction de faciès est établie au sein de l'aquifère oligocène : tantôt calcaire sableux ou bioclastique et transmissif, tantôt marno-calcaire et peu transmissif.

Ce dernier cas seulement a été cartographie et caractérise un zonage de formations peu perméables, dont la présence renforce la protection de la nappe sous-jacente de 1' Eocène, mais retarde en contrepartie l'effacement d'une contamination ponctuelle de la nappe oligocène, en provenance de la surface.

3.2.2. Croisement des facteurs précédents

1 ) Les formations superficielles imperméables présentes dans des secteurs où existe un écran argileux au toit de l'Oligocène ou de 1 ' Eocène renforcent la protection des nappes et contribuent au confinement superficiel d'une pollution, en retardant les infiltrations.

2) Présence dans un même secteur d'un écran argileux de plus de 10 m d'épaisseur aux toits de l'Oligocène et de 1' Eocène : ceci renforce au moins la protection de la nappe de 1' Eocène, en limitant ou en retardant les infiltrations depuis la surface et en réduisant les phénomènes de drainance entre les aquifères superficiels et l'Oligocène, puis entre l'Oligocène et 1' Eocène. 27

3) Superposition d'un écran argileux au sommet de l'Oligocène et d'un faciès marno-calcaire

peu transmissif : une contamination ponctuelle infiltrée depuis la surface sera rapidement confinée au sommet de cette nappe qui est bien protégée, mais sa résorption sera progressive et lente.

4) Superposition d'un faciès marno-calcaire peu transmissif pour l'aquifère oligocène et d'un écran argileux au toit de 1' Eocène : dans ce cas, une contamination ponctuelle de la nappe de l'Oligocène est possible depuis la surface et les effets de la drainance descendante aggravent sa vulnérabilité aux pollutions. La faible transmissivité de l'aquifère constitue un obstacle à leur résorption dans le temps et favorise leur confinement.

La nappe de 1 ' Eocène dispose par contre d ' une bonne protection naturelle, ce qui limite ou réduit considérablement les effets de drainance depuis l'Oligocène.

5) Présence d'un écran argileux au sommet de l'Oligocène et de 1' Eocène, encadrant un faciès marno-calcaire de l'Oligocène : une contamination ponctuelle infiltrée depuis la surface est confinée par le premier écran et la nappe de l'Oligocène est bien protégée. L'existence d'un faciès peu transmissif et d'un écran sous-jacent imperméable rendent pratiquement invulnérable la nappe de 1' Eocène, les communications par drainance étant très ralenties. 28

3.2.3. Autres caractères

1 ) Piézométrie_des_nappes_profgndes

, courbe piézométrique de la nappe des +20 calcaires oligocènes et sa cote NGF

courbe piézométrique de la nappe des sables éocènes et sa cote NGF

NOTA - Les cotes piézométriques de la nappe des sables éocènes peuvent être négatives, du fait de l'exploitation intensive de ses ressources (région bordelaise).

Il est donc possible de connaître par lecture directe la différente de potentiel hydraulique qui existe en un point de croisement des courbes précédentes.

2 ) 5E§iQ§Dǧ_§D£ï§_D§BB§§_DÏQfQD^§§

limite la plus probable entre deux domaines distincts :

1) l'un principal, au S et à l'E, où les échanges entre nappes profondes s'effectuent du haut vers le bas (drainance descendante de l'Oligocène vers 1' Eocène) : le phénomène favorise la contamination depuis la surface ;

2) l'autre, confiné au N et à l'W, qui englobe les zones littorale et lacustre, où les échanges s'inversent (drainance ascendante de 1' Eocène vers l'Oligocène) et s'opposent à la contamination des nappes profondes par des pollutions superficielles. 29

3.3 - SECTEURS VULNERABLES

Au total, la représentation cartographique des secteurs où les nappes profondes sont protégées naturellement de façon de plus en plus efficace s ' inscrit dans le sens d'une complexité croissante. Inversement, les plages entièrement rouges sur la carte correspondent aux zones où les nappes sont le plus vulnérables aux pollutions superficielles .

L'ensemble des contours de la carte de vulnérabilité a été mis en mémoire informatique et les différentes sorties sont annexées au rapport.

Une distinction peut être établie en fonction de chacune des nappes étudiées :

3.3.1. Nappe de l'Oligocène

Comprise entre le littoral atlantique à l'W et la limite d'affleurement (visible ou supposée) de l'aquifère au N et à l'E, elle est vulnérable là où il n'existe pas d'imperméable : - à son toit : extérieur des domaines (2) - et en surface : extérieur des domaines ( 1 ) .

A l'intérieur des domaines (4) (faciès marno- calcaires), cette nappe est encore vulnérable, mais une contamination potentielle sera généralement limitée et plus facilement circonscrite autour d'un foyer de pollution, si l'action de celui-ci ne s'inscrit pas dans la durée.

Le croisement des domaines ( 2 ) et ( 4 ) renforce la protection de la nappe, éventuellement avec (1). Enfin, là où la drainance est ascendante, la protection naturelle de la nappe de l'Oligocène est accrue. 30

Les zones les plus vulnérables sont les suivantes, du N au S :

1) un secteur compris entre 2 lignes parallèles, l'une passant par Montalivet et Vensac au N, l'autre par au S, à l'exclusion du domaine (2). Néanmoins, la drainance ascendante y réduit le risque de contamination de la nappe ;

2) un quadrilatère compris entre Hourtin à l'W, une ligne Vertheuil-Pauillac à l'E et deux parallèles passant par Naujac-sur-Mer au N, Saint-Laurent-Médoc au S, à 1 ' exception du domaine ( 2 ) . La drainance descendante y favorise la contamination de la nappe depuis la surface. Il en sera de même pour les secteurs suivants ;

3 ) un triangle limité par une ligne Listrac-Médoc et Moulis-en-Médoc à l'E et Castelnau-de-Médoc au S ;

4) un couloir étroit orienté S-SW N-NE, de 2 à 3 km de large, compris entre deux parallèles passant par Le Temple et Arsac au N, le Camp de Souge et Saint-Aubain- de-Médoc au S ;

5) le secteur situé à l'W et au NW de l'agglomération bordelaise, où se situent les communes de Blanquefort, Eysines, Le Taillan, Le Haillan, Saint-Médard-en-Jalles, Mérignac : c'est un secteur particulièrement vulnérable du fait de la faible profondeur de la nappe oligocène, des phénomènes de karstification rencontrés dans l'aquifère à proximité des vallées qui le recoupent et de drainance très marquée liée à l'exploitation intense des aquifères au profit de l'agglomération bordelaise. 31

3.3.2. Nappe de 1 ' Eocène

Elle s'étend vers l'E au-delà de l'estuaire de la Gironde et est vulnérable lorsqu' aucun imperméable n'existe à son toit ou en surface - extérieur des domaines (3) et (1) - notamment là où affleure l'aquifère.

Néanmoins, lorsque la nappe de l'Oligocène est bien protégée, celle de 1' Eocène l'est aussi puisqu'une contamination en provenance de la surface doit nécessairement transiter, avant de l'atteindre, par l'aquifère oligocène : il s'agit donc des domaines où un imperméable existe à son toit - domaines ( 2 ) - mais aussi lorsque les faciès oligocènes sont représentés par des marno-calcaires : domaines (4).

Ainsi le croisement géographique des domaines (3) avec les précédents - (2) et (4) - renforce-t-il la protection de la nappe éocène.

Il en est encore de même lorsque la communication entre les deux nappes s'effectue par drainance ascendante.

Du N au S, les zones les plus vulnérables sont les suivantes :

1) une bande côtière estuarienne, qui s'étend depuis la Pointe de Grave au N, où elle atteint sa largeur maximale (7 km de part et d'autre de Soulac-sur-Mer ) jusque vers Pauillac au S, où elle se termine en biseau. Ce caractère vulnérable est marqué en dépit des argiles de mattes superficielles, à cause de la salure élevée de la nappe alluviale, liée à l'invasion du biseau salé en provenance de l'estuaire ou d'eau fossile de la transgression flandrienne ; elle comporte en outre les zones d'affleurements de 1' Eocène ; 32

2) Un secteur compris entre Montalivet au N, Vendays et une ligne située au S de Queyrac, hors domaines (3) et (2) ;

3) le quadrilatère déjà défini à l'E d'Hourtin pour la nappe de l'Oligocène - hors domaine (3) (cf. 3.3.1, 2ème §) - où la drainance s'opère de haut en bas ;

4) un secteur limité par l'estuaire au S de Pauillac, à l'W par Saint-Laurent-Médoc et Castelnau-de-Médoc, au S enfin par une ligne passant par Cussac-Fort-Médoc et Listrac-Médoc ;

5 ) le même couloir de 2 à 3 km de large qui a été décrit pour la nappe de l'Oligocène (cf 3.3.1, 4ème §) ;

6) le triangle limité par Blanquefort, Eysines et Le Haillan à l'ESE, par Saint-Aubain-de-Médoc et Saint- Médard-en-Jalles au NNW, secteur particulièrement vulnérable du fait de l'exploitation intense de la nappe et de l'importance de la drainance qui s'y manifeste aux dépens de la nappe de l'Oligocène. 33

4 - INVENTAIRE DES PRINCIPALES ACTIVITES EXISTANTES DANS LE MEDOC

Cet inventaire a porté sur les activités de 66 communes comprises entre Saint-Jean-d' lilac et Mérignac au S, le Verdon-sur-Mer au N, à l'exception de Bordeaux ( tableau 1 ) et réparties en 9 cantons ( * ) .

Ce travail considérable a été établi à partir d'enquêtes ou du dépouillement de fichiers manuels, répartis entre le Service des Installations Classées et de la Protection de la Nature de la Préfecture de Gironde, les diverses administrations départementales (DDAF, DDASS, DRAE, DRIRE, Services Vétérinaires), l'Agence de Bassin Adour-Garonne, les Communes elles-mêmes et les principaux châteaux viticoles du secteur. Le recensement effectué a porté sur :

- les décharges d'ordures ménagères, - les châteaux viticoles, - les diverses installations classées autorisées, - les activités de traitement du bois, - les carrières autorisées, - les stations d'épuration.

(*) Ce sont : Blanquefort, , Castelnau-de-Médoc, Lesparre-Médoc, Mérignac p.p., Pauillac, Saint-Laurent- Médoc, Saint-Médard-en-Jalles et Saint-Vivien-Médoc. 34

Tableau 1

COMMUNES DU NORD MEDOC

N"! COMMUNE 12 ARSAC 22 AVENSAN 38 BEGADAIM 55 BLAIGNAN 56 BLANQUEFORT 69 LE BOUSCAT 75 BRUGES 91 CANTENAC 97 CARCANS 104 CASTELNAU DE MEDOC 125 CISSÂC-MEDOC 128 CI VRAC EN MEDOC 134 COUQUEQUES 146 CUSSAC-FORT-MEDOC 162 EYSINES 177 GAILLAN EN MEDOC 193 GRAYAN ET L'HOPITAL 200 LE HAIU.AN 203 HOURTIN 208 JAU DIGNAC ET LOIRAC 211 214 LACANAU 220 I.AMARDUE 10 kî

- les captages d'alimentation en eau potable, - les défrichements forestiers autorisés.

4.1 - DECHARGES D'ORDURES MENAGERES

Une enquête a été lancée auprès de chacune des Communes sous forme d'un tableau joint â un extrait de carte à 1/50 000, pour situer les décharges existantes (tableau 2). Les résultats ont été très divers quant au contenu et à la précision des renseignements obtenus. Leur dépouillement a néanmoins permis le report sur le fond à 1/100 000.

Au total, 92 décharges ont été dénombrées sur le territoire de 45 communes, les 21 autres n'en possédant aucune ( tableau 3 ) , ce qui représente en moyenne plus de

2 décharges par commune ( entre 1 et 10 ) .

Sur ce total on a dénombré 14 décharges autorisées, parmi lesquelles plusieurs ont été fermées. Dans ces conditions, les 78 autres peuvent être considérées soit comme "surveillées" soit comme "sauvages", mais il est très difficile en pratique de trancher, étant donné 1 ' imprécision et la disparité de nombreux renseignements ( annexes 2 ) .

L'ensemble des données obtenues a été mis en mémoire informatique et 3 sorties sont annexées au rapport :

- un 1er tableau avec tous les renseignements disponibles ( annexe 2.1), - un 2ème tableau qui reproduit la liste des décharges communales "surveillées** ou "sauvages" (*) (annexe 2,2),

(*) Il s'agit d'une évaluation brute, qui ne tient pas compte des décharges qui ont été fermées, ni de celles pour lesquelles aucun arrêté d'autorisation n'a été trouvé , Tableau 2 CANTON DE .

COMMUNE DE. INVENTAIRE DES DECHARGES EXISTANTES

N" Appellation Nature de Date de l'A. P. Superficie Date (éventuel le) S'agit-il d'une d'ordre cadastrale du la décharge (si autorisée) approximative de fin décharge publi¬ Gestionnaire (1) site (2) (3) (en ha) d'exploitation que ou privée (A)

CO

(1) Ce numéro d'ordre correspond à celui que vous indiquerez sur l'extrait ci-joint de carte à 1/50 000. (2) Autorisée, Sauvage. (3) Pour une décharge sauvage, date approximative de son existence. (A) Commune, Syndicat, Société privée (ses références).

37

Tableau 3 Récapitulatif des décharges d'O.M, dans le Médoc »-! Communes Nombre»-! Autorisées Arrêtés préfectoraux

Arsac 1 _ -

Avensan 2 1 26/1/70

Bégadan 1 - -

Blanquefort 1 - -

Cantenac 1 - -

Carcans 1 1 24/1/72

Castelnau de Kédoc 1 - -

Clssac-Médoc 1 - -

Couquèques 4 - -

Cussac-Fort-Médoc 1 - -

Calllan-en-Médoc 1 - -

Crayan-et-1'Hâpltal 1 1 7/10/83

Hourtin 1 - -

Jau-Dlgnac-et-Lolrac 1 1 30/1/86

Labarde 2 - -

Lacanau 2 - -

Lamarque 2 - -

Lesparre-Médoc 4 - - Mart Ignas-en- Jal les 3 3 23/10/75 : 2/10/84 ; 12/9/90

Listrac-Médoc 2 - -

Macau 1 - -

Mérignac 1 1 16/8/71

Moulls-en-Médoc 2 - -

Naujac-sur-Mer 1 - -

Ordonnac 2 1 1985

Pauillac 3 2 24/4/50 : 31/8/72

Le Porge 1 1 21/9/77

Prlgnac-en-Médoc 1 - -

Queyrac 1 - -

Saint-Christoly-Médoc 1 - -

Saint-Estèphe 2 - -

Sainte-Hélène 7 - -

St Jean d'Illac - -

St Julien Beychevelle 1 - -

Sain t-Médard-en- Jalles 10 ? 7

Saint-Sauveur 1 - -

Salnt-Seurln-de-Cadourne 2 - -

Saint-Y2ans-de-Médoc 1 - -

Soulac-sur-Mer 1 1 27/7/76

Soussans 1 - -

Valeyrac 1 - -

Vendays-Montalivet 1 1 2/7/80

Vensac 6 - -

Le Verdon-sur-Mer 9 - -

Vertheuil 1 - - 38

- un 3ème tableau qui fait état des décharges autorisées ( annexe 2.3).

Chaque décharge inventoriée a été reportée sur la carte en couleurs à 1/100 000 et les planches à 1/50 000.

4.2 - CHATEAUX VITICOLES

Une enquête a été lancée auprès des châteaux du Médoc concernant le problème des déchets solides et des effluents de vinification, sous forme d'un questionnaire. Elle était destinée à connaître les méthodes d'assainissement au niveau des installations et des conditions de rejets, ainsi que le mode d'élimination des déchets.

Un total de 225 lettres a été expédié, dont 12 seulement ont fait l'objet d'une réponse (5 %). Les résultats sont variables et généralement très imprécis : c'est la raison pour laquelle ils ne sont pas annexés ; mais on a souligné dans la liste des destinataires (annexe 3) ceux qui ont répondu. L'ensemble des châteaux a été reporté sur la carte en couleurs.

Il est impossible de tirer des conclusions d'ensemble de ces résultats ; il s'avère cependant que de nombreux châteaux ne sont pas raccordés à un réseau d'assainissement et que les effluents sont souvent re jetés dans le milieu naturel, par l'intermédiaire d'un fossé, d'un caniveau ou d'un puits perdu.

Il faut cependant signaler la réalisation d'une enquête récente (1989) menée par le Service de Prévention de la Mutualité Sociale Agricole et l'ADAR du Médoc, à propos du devenir des emballages phytosanitaires issus des 39

exploitations viticoles du canton de Pauillac et de ces produits qui sont inutilisés ou périmés (a).

4.3 - INSTALLATIONS CLASSEES AUTORISEES

Un inventaire systématique de l'ensemble des installations classées autorisées (b) pour la protection de l'environnement a été réalisé sur la base du fichier manuel du Service des Installations Classées et de la Protection de la Nature de la Préfecture, ainsi que de l'examen de chaque dossier d'enquête, pour report sur cartes à 1/50 000. L'enquête a été complétée par visite de la DDAF et des Services Vétérinaires.

Ceci a permis de constater l'inégalité des renseignements disponibles d'un service à l'autre et l'existence de dossiers très anciens, ce qui donne une valeur relative aux résultats obtenus.

Il a été consulté au total 120 fiches et dossiers. Le résultat du dépouillement figure en annexe 4, avec la date des arrêtés correspondants (c). Chaque installation classée est reportée sur la carte à 1/100 000 (d).

(a) Pour plus de détails, on se reportera au rapport final de cette enquête (septemnbre 90) intitulé : "Enquête préliminaire sur les emballages phytosanitaires pour le canton de Pauillac" (MSA - ADAR du Médoc).

(b) Il s'agit uniquement des installations classées autorisées par arrêté préfectoral.

(c) Il s'agit du seul arrêté d'ouverture.

(d) En sont exclues les décharges d'O.M. et les activités de traitement de bois, qui font font toutes deux l'objet d'un inventaire particulier. 40

A noter parmi ces installations du Médoc l'existence de 4 établissements à haut risque (ou assimilés) qui relèvent de la directive SEVESO de la CEE : 1 à Pauillac, 2 à Saint-Médard, 1 au Haillan.

4.4 - TREMPAGE ET TRAITEMENT DE BOIS (*)

Ces activités sont géographiquement très dispersées en Gironde et souvent liées aux scieries elles-mêmes. Toutefois, elles ne relèvent de la législation des Installations classées qu'au-dessus d'un stockage de 1 000 litres de produits de traitement. Il existe en outre deux procédés différents de trempage du bois :

- un de surface contre un champignon, qui est réalisé au pentachlorophténate de sodium (PCPNa),

- un autre, plus profond, au coeur du bois en autoclave, par des produits à base de cuivre, de chrome ou d' arsenic.

Néanmoins, beaucoup de petites scieries pratiquent ce type d'activités en Gironde.

Un arrêté préfectoral spécifique au département répartit le domaine de compétence pour la surveillance de ces installations classées entre deux administrations :

( * ) Ces renseignements ont été aimablement communiqués par le Service de la Forêt et du Bois du SRAF Aquitaine, complétés par le Service des Installations classées de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne et le Syndicat des scieurs et exploitants forestiers de Gironde. 41

1) la DRIRE lorsque le trempage de bois s'accompagne d'un stockage important de produits toxiques, quand il s'agit de pentoxyde d'arsenic (au-delà de 500 kg)(*) ;

2) la DDAF dans tous les autres cas, notamment dans le Médoc.

Il faut signaler que le traitement du bois est une activité qui peut être pratiquée par chaque scierie, si petite soit-elle. Leur inventaire actuel n'est pas exhaustif.

Parmi les 14 scieries qui ont été recensées dans le Médoc, on sait que la production :

- de 8 d'entre elles est supérieure à 8 000 m3 de sciages

par an, - des 6 autres est comprise entre 2 000 et 8 000 m3, toutes n'étant pas soumises pour autant au régime de 1 ' autorisation.

Seules ces dernières ont fait l'objet d'une recherche particulière : leur liste figure en annexe 5, avec les références de l'arrêté préfectoral correspondant, mais l'ensemble des résultats obtenus, qui porte sur 9 entreprises recensées, ne saurait être considéré comme absolument exhaustif.

On a cependant reporté dans le tableau 4 les communes sur le territoire desquelles existent des entreprises de trempage de bois (21 autorisées ou déclarées).

(*) Ces établissements relèvent des installations classées à haut risque et sont soumis à la Directive SEVESO (2 en Gironde) . 42

Tableau 4

Entreprises de traitement de bois (autorisées ou déclarées)

Communes Nombre Catégorie

Carcans 1 A

Castelnau-de-Médoc 1 A

Eysines 1 A

Gaillan-en-Médoc 1 A

Listrac-Médoc 1-1 D

Mérignac 1 A

Moulis-en-Médoc 1 D

Nauj ac- sur-Mer 1 A

Le Pian-Médoc 1 A

Ste Hélène 2 D

St Jean d'Illac 2 A

St Médard-en-Jalles 2 D

Salaunes 1 A

Saumos 1 A

Le Taillan-Médoc 1 A

Le Temple 1 A

Vendays-Montalivet 2 A

Total 21

A = autorisation D = déclaration 43

4.5 - CARRIERES AUTORISEES

Les carrières dont l'emprise est supérieure à 500 m2 sont soumises à autorisation par arrêté préfectoral et 1 ' instruction de leur dossier est effectuée par les services départementaux de la DRIRE. De la même façon en fin d'exploitation, un arrêté préfectoral d'abandon est établi.

Il existe un fichier central des carrières, géré par le Service Technique des Carrières de 1 ' Ecole des Mines d'Alès et directement consultable dans chaque DRIRE. Mais, en l'absence de l'arrêté d'abandon, une carrière est toujours considérée comme exploitée, même après l'échéance de l'arrêté d'autorisation.

A signaler enfin qu'une carrière n'est pas une installation classée en elle-même ; seules les installations de traitement des matériaux qui peuvent lui être attenantes se rattachent à la nomenclature officielle du Ministère de l'Environnement.

En outre, en cas de déboisement préalable du terrain avant ouverture de la carrière, le Service de la Forêt de la DDAF est juridiquement concerné pour établir l'arrêté d'autorisation de défrichement. Un fichier est également tenu à ce niveau.

C'est donc à partir du croisement de ces informations qu'une liste des carrières autorisées a été établie dans le Médoc, Elle figure en annexe 6 et comporte, avec la liste complémentaire, un total de 59 autorisations.

En pratique, le nombre des carrières ouvertes dans le secteur est supérieur (plus de 80) pour les deux raisons suivantes : 44

- il existe plusieurs carrières, abandonnées ou en voie de l'être, qui n'ont pas été prises en compte ; - de nombreuses autorisations concernent des extensions de carrières, dans des secteurs rapprochés ou contigus ; dans ce cas, les superficies ont fait l'objet de regroupements sectoriels dans l'annexe et sur la carte

(ex : Arboudeau W ou E à Blanquefort).

En définitive, le total général autorisé de carrières porterait actuellement sur une superficie supérieure à 330 ha.

4.6 - STATIONS D'EPURATION

Les stations d'épuration ne sont pas des installations classées, mais leurs effluents rejoignent après traitements le milieu naturel et le réseau de surface, puis l'estuaire, les lacs ou directement l'Océan. Dans ce cas, la présence de ces stations influe directement sur la qualité des rivières et des plages pour la baignade. Dans certains cas enfin, les effluents traités s'infiltrent et rejoignent la nappe superficielle, après épuration dans le sol.

Leur bon fonctionnement, surtout en période estivale où la population présente s'accroît sensiblement, est un gage de non-contamination des aquifères. On a cependant assisté depuis quelques années à la saturation des stations existantes, notamment sur le littoral, ce qui a nécessité - et nécessite encore - l'extension ou la refonte des installations existantes, dans la perspective de respecter de nouveaux objectifs de qualité du réseau.

Le suivi qualitatif des stations est assuré par la DDASS, tandis que la réglementation du niveau des rejets relève en milieu rural de la DDAF, en milieu urbain de la DDE ou d'autres administrations compétentes pour le domaine littoral et l'estuaire (Services Maritimes et Port Autonome de Bordeaux). 45

L'inventaire a été réalisé en croisant les diverses données et informations fournies par ces administrations. Il porte sur 45 stations (dont 23 privées) réparties sur

32 communes (moins de 50 % du total).

On a reporté en annexe 7 la liste des stations recensées, avec leur type et le nombre nominal d'équivalents-habitants ; chacune d'elles figure sur la carte à 1/100 000.

4.7 - CAPTAGES D'EAU POTABLE

L'ensemble des captages d'AEP du Médoc est connu. Un fichier départemental d'identification en a été constitué en 1988, avec le concours de l'Agence de l'Eau et de plusieurs administrations (cf. Bibliographie). Cet inventaire a été repris et actualisé avec les nouveaux forages réalisés depuis cette date, notamment dans le Nord- Médoc, ce qui représente un total de 108 ouvrages recensés et reportés sur la carte à 1/100 000. Répartis sur le territoire de 38 communes sur les 66 du Médoc, ils sont rassemblées dans une liste (annexe 8) dans laquelle figurent l'indication de l'exploitant (syndicat, commune), la principale nappe exploitée et les références à l'existence de un ou plusieurs périmètres de protection réglementaires (avec l'arrêté préfectoral pour certains*). Ces renseignements ont été obtenus à partir du dépouillement systématique des expertises hydro-géologiques officielles disponibles, ce qui conduit aux remarques suivantes :

* L'inventaire fait état de 30 périmètres définis par A. P. sur les 98 captages recensés. 46

1) pour la plupart des captages à l'Oligocène, 3 périmètres réglementaires (immédiat, rapproché et éloigné) ont été définis ;

2) dans le cas des captages à l' Eocène, qui sont plus profonds, il n'existe au contraire qu'un seul périmètre (immédiat) avec lequel les deux autres sont simplement confondus.

Il reste de nombreux périmètres réglementaires à définir autour des captages du Médoc, tâche que devrait faciliter la publication de la carte de vulnérabilité des nappes profondes.

4.8 - DÉFRICHEMENTS AUTORISÉS

Les autorisations de défrichement dans le domaine forestier privé dépendent du Service de la Forêt de la DDAF, quel qu'en soit l'objectif (carrières, cultures, lotissements, etc.). Un fichier manuel existe dans ce Service, que le BRGM a consulté systématiquement (*).

L'examen a porté sur le dépouillement de 452 dossiers, répartis dans 41 communes du Médoc. La superficie défrichée globale représentait au 31/12/90 environ 5 830 ha dans ce secteur.

Afin de ne conserver que les défrichements à seule vocation agricole et de recouper les informations liées à l'ouverture des carrières, chaque dossier a été examiné, avec report des superficies sur fonds topographiques à 1/50 000. On a reporté dans le tableau 5 le cumul par commune des superficies défrichées à vocation agricole, ce qui représente un total voisin de 4 000 ha, réparti sur

(*) Ce fichier a été ouvert en 1961. Dans le Médoc, le défrichement le plus ancien date de 1964. 47

Tableau 5

Total des superficies défrichées à vocation agricole

Nb de Communes défri Superficies chements

Arsac 12 93 ha 66 a 63 ca Avensan 3 34 ha 11 a 14 ca Carcans 5 213 ha 04 a 08 ca Cissac-Médoc 5 60 ha 35 a 65 ca Civrac-en-Médoc 1 12 ha 81 a 86 ca Cussac-Fort-Médoc 2 17 ha 10 a 80 ca Hourtin 9 1 458 ha 51 a 15 ca Lacanau 3 253 ha 87 a 66 ca Lamarque 2 22 ha 81 a 15 ca Lesparre-Médoc 2 14 ha 64 a 25 ca Listrac-Médoc 4 14 ha 62 a 01 ca Macau 1 1 ha Mérignac 2 40 ha 31 a 80 ca Moulis-en-Médoc 2 2 ha 48 a 11 ca Pauillac 5 37 ha 21 a 84 ca Le Pian-Médoc 6 59 ha 11 a 45 ca Le Porge 3 60 ha 78 a 34 ca St Aubin-de-Médoc 1 38 ha 73 a 80 ca St Germain d'Esteuil 2 8 ha 10 a 23 ca St Jean d'Illac 20 745 ha 18 a 64 ca St Julien-Beychevelle 2 6 ha 71 a 01 ca St Laurent-Médoc 17 191 ha 78 a 16 ca St Médard-en-Jalles 5 128 ha 10 a 17 ca St Sauveur 3 17 ha 89 a 70 ca Salaunes 8 105 ha 59 a 16 ca Le Temple 10 223 ha 61 a 51 ca Vendays-Montalivet 1 44 ha 99 a 31 ca Vertheuil 6 4 ha 64 a 13 ca

Total 142 3 911 ha 83 a 74 ca

NOTA - Les données en caractères gras indiquent les valeurs les plus élevées (en nombre et en superficie) 48

28 communes et 142 défrichements autorisés (moyenne de 6 à 7 par commune ) .

En nombre, ce sont les communes de St Jean d'Illac (20), St Laurent-Médoc (17), Arsac (12) et Le Temple (10) qui sont les plus concernées, alors qu'en superficies défrichées cumulées on rencontre :

- Hourtin près de 1 460 ha, - St Jean d'Illac 745 ha, - Lacanau près de 255 ha, - Le Temple 225 ha, - Carcans environ 215 ha.

Quant aux grands domaines d'un seul tenant, qui ont fait l'objet d'autorisations de défrichement, ils se trouvent à :

- Hourtin 800 ha, 360 ha et 130 ha, - Carcans 180 ha, - St Jean d'Illac 140 ha et 114 ha, - Lacanau 127 ha.

L'ensemble détaillé figure en annexe 9 et chaque défrichement a été reporté sur la carte de vulnérabilité à 1/100 000. 49

5 - CARTOGRAPHIE DES ACTIVITES RECENSEES ET MISE EN MEMOIRE

L'ensemble des données inventoriées a été mis en mémoire avec un code d ' accès pour chaque catégorie d'activités (annexe 1) et le report sur la carte de vulnérabilité à 1/100 000 a été réalisé avec la représentation symbolique suivante :

N" code Installations classées 1 Trempages et traitements de bois 2 Décharges d'O.M. autorisées 3 Décharges "surveillées" ou "sauvages" 3 Carrières autorisées 4 Stations d'épuration 5 Défrichements autorisés 6 Défrichements pour 1 ' ouverture de carrières 6 Captages AEP sans périmètres de protection réglementaires 7 Captages AEP avec périmètres et DUP 7 Châteaux viticoles 8 50

6 - CONCLUSIONS

L'étude de la vulnérabilité à la pollution des nappes du Tertiaire dans le Médoc a permis d'élaborer plusieurs documents cartographiques de synthèse, dont une carte (en couleurs) à 1/100 000.

Cette notion de vulnérabilité traduisant le caractère potentiel d'exposition aux risques d'une contamination de la qualité de l'eau souterraine, l'étude a déterminé les secteurs où une protection naturelle des nappes existait.

Ceux-ci correspondent aux zones où un recouvrement argileux significatif existe en surface ou au toit des formations aquifères, pour empêcher ou limiter les infiltrations dans le sol ou bloquer toute communication hydraulique entre deux nappes superposées (drainance).

De même, lorsqu'une nappe circule dans une formation très perméable, une pollution - après l'avoir atteinte - aura tendance à se disperser rapidement autour du foyer de contamination (cas des sables et calcaires) ; au contraire, elle restera confinée dans des formations moins perméables

( marno-calcaires ) .

L'ensemble de ces facteurs a donc été pris en compte dans la cartographie des secteurs où les nappes de l'Oligocène et de 1' Eocène étaient le mieux protégées. Une légende a été élaborée pour rendre compte au mieux de la complexité des données prises en compte. 51

A l'inverse, plusieurs zones vulnérables ou sensibles ont pu être circonscrites géographiquement : - 5 pour la nappe de l'Oligocène, - 6 pour celle de 1' Eocène, certaines d'entre elles étant communes aux deux.

Parallèlement à cette carte, un inventaire systématique des activités a été réalisé sur les 66 communes du Médoc et reporté successivement sur la carte à 1/100 000. Il a dénombré, à la suite de plusieurs enquêtes administratives :

- 92 décharges, dont 78 "surveillées" ou "sauvages", réparties sur 45 communes, - 225 châteaux viticoles, dans le but de connaître leurs modalités d'assainissement (*), - 120 dossiers d'installations classées autorisées, dont 14 entreprises de trempage et de traitement de bois, - 59 carrières autorisées, - 45 stations d'épuration, réparties sur 32 communes, - 104 captages d'AEP, - 452 dossiers de défrichement, dont 142 à vocation agricole (près de 4 000 ha), répartis sur 28 communes seulement.

L'ensemble des contours de la carte de vulnérabilité à 1/100 000 et des activités recensées a été mis en mémoire sur support micro-informatique (voir annexe 1 ) et a donné lieu à plusieurs sorties, relatives aux différents critères

(*) 22 seulement ont répondu à l'enquête, 52

de protection des nappes pris isolément et aux diverses catégories d'activités du Médoc, chacune d'entre elles étant représentée par un symbole ( * ) .

Ce long travail devrait permettre désormais de mieux orienter 1 ' implantation des activités industrielles dans le Médoc, en fonction des risques de contamination des nappes profondes qu'elles peuvent induire dans certains secteurs.

La plupart des installations classées autorisées sont actuellement implantées dans l'agglomération bordelaise ou dans la zone Pauillac - St Laurent-Médoc, deux secteurs considérés comme vulnérables aux pollutions. Cette constatation devrait notamment déboucher sur une application rigoureuse de la réglementation en vigueur, notamment pour les rejets industriels, la résorption des décharges sauvages et la révision des conditions d' assainissent des effluents viticoles.

(*) Une disquette contenant les fichiers d'inventaire et de contours de la carte de vulnérabilité est jointe au rapport en 2 exemplaires. 53

BIBLIOGRAPHIE

BRGM 68 SGL 198 HYD Vulnérabilité des nappes d'eau souterraine

BRGM 70 SGN 325 HYD Les cartes de vulnérabilité des nappes d'eau souterraine à la pollution

BRGM 78 SGN 384 AQI Carte de vulnérabilité à la pollution de la nappe super¬ ficielle par les décharges d'ordures ménagères en Gironde

BRGM - DDASS - DDAF 88 SGN 1004 AQI Banque de données "Qualité des eaux souterraines" du bassin Adour-Garonne. Fichier départemental d'identification des captages d'eau destinée à la consommation humaine du département de la Gironde.

BRGM R 30048 AQI 4S 89 Contrôle qualité et gestion des nappes d'eau souterraine en Gironde. Compte-rendu annuel de 1989

BRGM R 31553 AQI 4S 90 Contrôle qualité et gestion des nappes d'eau souterraine en Gironde. Compte-rendu annuel de 1990

BRGM R 32281 AQI 4S 91 Salinité verticale de la nappe de 1' Eocène moyen en Gironde 54

ANNEXES

1 - Présentations des fichiers

2 - Décharges d'ordures ménagères 2.1 - Récapitulatif des décharges (87) 2.2 - Décharges "surveillées" ou "sauvages" (73) 2.3 - Décharges autorisées (14)

3 - Châteaux viticoles (125)

4 - Installations classées autorisées (120)

5 - Trempages et traitement de bois ( 19 )

6 - Carrières autorisées (58) 331 ha 47 a 11 ca

7 - Stations d'épuration (45)

8 - Captages d'eau potable (98) 8.1 - Liste complémentaire (10)

9 - Défrichements forestiers autorisés (142) 55

ANNEXE 1

PRESENTATION DES FICHIERS

Une disquette contenant les fichiers d'inventaire et de contours de la carte de vulnérabilité est jointe au rapport en 2 exemplaires.

Noms des fichiers

1) VULMEDOC.CLA Installations classées Traitement de bois Ordures ménagères Carrières

2 ) VULMEDOC . STA Stations d'épuration Captages d'AEP Défrichements

3) VULMEDOC. CRU Châteaux viticoles

4) *.DIG Contours de la carte de vulnérabilité

NOTA - Tous ces fichiers ont été créés par le logiciel de digitalisation SDESMO du BRGM et sont éditables directement (fichiers ASKII). Les inventaires d'activités ont été intégrés dans une base de données (SDB) dont sont extraits les tableaux des annexes 2 à 9. Cette base de données est stockée à l'Agence régionale Aquitaine du BRGM. 56

CO. DIG fichier contour : océan + lacs

C30.DIG fichier des principales villes du Médoc

C31.DIG fichier villes + route

CIOO.DIG fichier recouvrement superficiel

C4L.DIG fichier limites des affleurements de l'Oligocène

C4M.DIG fichier mur argileux de 1' Eocène

C4T.DIG fichier toit argileux de l'Oligocène

C4F.DIG fichier faciès Oligocène marno-calcaire

SV.DIG fichier secteur de vulnérabilité à la pollution

CV.MAI } fichier dessin sur Tektronix UNI PER. PAR

VULMEDOC . CLA TRAI . CLA traitement de bois *.CLA : 5 fichiers { INST.CLA installations classées CARR.CLA carrières autorisées OM.CLA ordures ménagères

VULMEDOC . STA *.STA : 4 fichiers { CAPT.STA captages AEP EPUR.STA stations d'épuration DEFR.STA défrichements agricoles

VULMEDOC . CRU châteaux viticoles ANNEXE 2.1

RECAPITULATIF DES DECHARGES

CODE N»3

v COMMUNE SUPERFICIE TÏPE ORIGINE

3001 ARSAC Iha 44 a 46ca Ancienne OM Commune 3003 AVZNSAN Le Haut Sauvage Commune

3002 AVENSAN ' Mezi Autorisée Commune-Pré fect , 26/01/70 3004 BECAOAN Les Treylins SOa Sauvage Commune 3005 BLANQUEFORT Arboudeau Ouest 4ha Sauvage Commune 3005 CANTENAC La Marmouzette Iha 2 e a 96ca Sauvage Commune 3007 CARCANS 3ha Autorisée Commune-Préfect . 24/01/72 3008 CISSAC HEDOC La Prése Bha sea Sauvage Commune 3011 COUQUEQUES Le Payet 45a Sauvage Commu ne 3012 COUQUEQUES Platagnat Nord ISa Sauvage Commune 3009 COUQUEQUES Platagnat Nord 25a Sauvage Commune 3010 COUQUEQUES Sablons 67a Sauvage Commune 3013 CUSSAC FORT KEDOC 44a ISca Sauvage Commune 3014 CAILLAN EN MEDOC Bois de Pignon Iha Sauvage Commune 3015 GRAYAN ET L'HOPITAL Léde da Carreau 47 ha Autorisée Commune-Pré fect. 07/10/83 3016 HOURTIN La Vache 2 ha Sauvage Commune 3018 JAU-DICNAC-LIORAC Moulin neuf Autorisée Comraune-Préfect. 30/01/86 3017 JAU-DICNAC-LOIRAC Le Centre Plantier du Haut Autorisée Commune-Pré fect. 30/01/86 3019 LASARDE Croix Neuve Sauvage Commune 3020 LABARDE Dauzac Sauvage Commune 3021 LACANAU 5 ha Sauvage Commune 3022 LACANAU Rome fort Autorisée Commune-Pré fect . 26/09/69 3023 LAMARQUE Boa Vin Nord S a Sauvage Commune 3024 LAMARQUE Bon Vin Sud 7 a SO ca Sauvage Commune 3042 LE FORCE Passe de Lauros 1 ha Autorisée Commune 21/09/77 3072 LE VERDÓN Bsauchamp 1 ha Sauvage Commune 3068 LE VERDÓN Camp, Chollet 50 a Sauvage Commune 3066 LE VEROON Chemin Caries 20 a Sauvage Commune 3070 LE VERDUN Claire de Bel 1 ha Sauvage Commune 3067 LE VERDÓN La Vissoule 10 a Sauvage Commune 3069 LE VERDÓN Le Crenouilleau 1 ha 50 a Sauvage Commune 3064 LE VEROON Le Moulin 20 a Sauvage Commune 3065 LE VEROON Le Royannais 60 a Sauvage Commune 3071 LE VEROON Le Toucq eo a Sauvage Commune 3026 LESPARRE KEDOC Belette 2 ha Sauvage Cooniune 3025 LESPARRE KEDOC Boucau 1 ha Sauvage Commune 3027 LESPARRE KEDOC Passe de Roque 50 a Sauvaqe Commune 3030 LISTRAC KEDOC Caialis Autorisée Préfecture 14/02/79 3029 LISTRAC KEDOC La Landotte 50 a Sauvage Commune 3026 LISTRAC MEDOC Le Baraillot 62 a Sauvage Commune 3072 MACAU Cambon 15 a Sauvage Commune 3031 KARTICNAS SUR JALLES 3 ha 70 a Autorisée Commune-Pré fect . 05/09/79 3032 MERIGNAC Lagune de Luchen Sauvage Commune 3033 MERIGNAC Peyroulet Autorisée Commune-Préf ect. 16/08/71 3035 KOULIS EN HEDOC 43 a 17 ca Sauvage Commune 3034 MOULIS EN MEDOC Les Graves S3 a 54 ca Sauvage Commune 3036 NAUJAC SUR MER Pcy Bourdiére Nord 30 a Sauvage Commune 3037 ORDONNAC Ordonnac 3 ha Sauvage Commune 3038 ORDONNAC Potensac 50 a Sauvage Commune 3041 PAUILLAC Landes de Berret Autorisée Préfecture 31/08/72 3039 PAUILLAC Le Plantey 2 ha Sauvage Commune 3040 PAUILLAC Saucina Autoriaée Préfecture 24/04/50 3043 PRIGNAC EN MEDOC Hourbanon 40 a 70 ca Sauvage Commune 3044 QUEYRAC Le Bourg 1 ha 50 a Sauvage Commune 3045 SAINT CHRISTOLY DE MEDOC Le Casse 62 a 80 ca Sauvage Commune 3047 SAINT ESTEPHE Boribeille 20 ca Sauvage Commune 3046 SAINT ESTEPHE Lalande 1 ha Sauvage Commune 3048 SAINT JEAN D'ILLAC Lande de Boulsc 1 ha Sauvage Commune 3049 SAINT JULIEN DE BEYCHEVELLE La Lande Sauvage Commune 3081 SAINT MEDARD EN JALLES Allée de PARCAUD bois de sans soucia Sauvage Commune 3083 SAINT MEDARD EN JALLES Avenue de Hazeau Sauvage Commune 3084 SAINT MEDARD EN JALLES Avenue de Touban (casse auto) Sauvage Commune 3062 SAINT MEDARD EN JALLES Avenue du Llgnan Sauvage Commune 3087 SAINT MEOARO EN JALLES Cap de Bos 1 Jsaac Sauvage Commune 3086 SAINT KEOARD EN JALLES L*Artigue route de Lacanau Sauvage Commune Sauvage 3079 SAINT KEDARO EM JALLES Magudaa Commune 3085 SAINT MEDARD EN JALLES Rue Claude Debussy Sauvage Commune 3080 SAINT MEDARO EN JALLES Jules VEDRIHES Sauvage Commune 3050 SAINT SAUVEUR Le Bourg 50 a Sauvage Commune 3052 SAINT SEURIN DE CADOURNE Rouget 40 a Sauvage Commune 3051 SAINT SEURIN DE CAOOURNE Rouget Sauvage Commune 3053 SAINT YZANS DE KEDOC 50 a Sauvage Commune 3078 SAINTE - HELENE Gémeillan 4000 tn2 Sauvage Commune 3077 SAINTE - HELENE Le Bétout 2000 cn2 Sauvage Commune 3076 SAINTE - HELENE Taussac sud 5000 m2 Sauvage Commune 3075 SAINTE - HELENE Touriac ouest 600 in2 Sauvage Commune 3074 SAINTE-HELENE La tuiliere de Touriac 2000 m2 Sauvage commune 3054 SOULAC 1 ha 30 ca Autorisée Commune-Pré fect. 27/07/76 3055 SOUSSANS Le Poujollet 48 a 92 ca Sauvage Commune 3056 VALEYRAC La Matte es a 40 ca Sauvage Commune 3057 VENDAYS KONTALLIVET 5 ha Autorisée Commune-Pré fect . 02/07/80 3063 VENSAC 25 A Sauvage Commune 3062 VENSAC 50 a Sauvage Commune 3061 VENSAC 10 a Sauvage Commune 1 306O VENSAC 50 a Sauvage Commune 3059 VENSAC 25 a Sauvage Commune 3058 VENSAC 25 a Sauvage Commune 3073 VERTHEUIL La Caussade 6 ha Sauvage Commune ANNEXE 2.2

DECHARGES SAUVAGES OU ASSIMILEES

N" COMMUNE LIEU-DIT SUPERFICIE

3003 AVENSAN Le Haut 3004 BECADAN Le3 Treylins 50a 3005 BLANQUEFORT Arboudeau Ouest 4ha 3006 CANTENAC La Marmouzette Iha 28a 96ca 3008 CISSAC MEDOC La Prèse 8ha 88a 3011 COUQUEQUES Le Payet 45a 3012 COUQUEQUES Platagnat Nord 15a 3009 COUQUEQUES Platagnat Nord 25a 3010 COUQUEQUES Sablons 67a 3013 CUSSAC FORT MEDOC 44a 15ca 3014 GAILLAN EN KEDOC Bois de Pignon Iha 3016 HOURTIN La Vache 2 ha 3019 LABARDE Croix Neuve 3020 LABARDE Dauzac 3021 LACANAU 5 ha 3023 LAMARQUE Bon Vin Nord 8 a 3024 LAMARQUE Bon Vin Sud 7 a 50 ca 3072 LE VERDÓN Beauchamp 1 ha 3068 LE VERDÓN Camp. Chollet 50 a 3066 LE VERDÓN Chemin Caries 20 a 3070 LE VERDÓN Claire de Bel 1 ha 3067 LE VERDÓN La Vissoule 10 a 3069 LE VERDÓN Le Crenouilleau 1 ha 50 a 3064 LE VERDÓN Le Moulin 20 a 3065 LE VERDÓN Le Royannais 60 a 3071 LE VERDÓN Le Toucq 80 a 3026 LESPARRE MEDOC Belette 2 ha 3025 LESPARRE KEDOC Boucau 1 ha 3027 LESPARRE MEDOC Passe de Roque 50 a 3029 LISTRAC MEDOC La Landotte 50 a 3028 LISTRAC MEDOC Le Baraillot 62 a 3072 MACAU Cambon 15 a. 3032 KERICNAC Lagune de Lucben 3035 MOULIS EN MEDOC 43 a 17 ca 3034 MOULIS EN MEDOC Les Graves 83 a 54 ca 3036 NAUJAC SUR MER Pey Bourdiére Nord 30 a 3037 ORDONNAC Ordonnac 3 ha 303S ORDONNAC Potensac 50 a 3039 PAUILLAC Le Plantey 2 ha 3043 PRIGNAC EN MEDOC Hourbanon 40 a 70 ca 3044 QUEYRAC Le Bourg 1 ha 50 a 3045 SAINT CHRISTOLY DE MEDOC Le Casse 62 a 80 ca 3047 SAINT ESTEPHE Boribeille 20 ca 3046 SAINT ESTEPHE Lalande 1 ha 3048 SAINT JEAN D'ILLAC Lande de Boulac 1 ha 3049 SAINT JULIEN DE BEYCHEVELLE La Lande 3081 SAINT MEDARD EN JALLES Allée de PARCAUD bois de sans soucis 3083 SAINT MEDARD EN JALLES Avenue de Mazeau 3084 SAINT MEDARD EN JALLES Avenue de Touban (casse auto) 3082 SAINT KEDARD EN JALLES Avenue du Lignan 3087 SAINT MEDARD EN JALLES Cap de Bos â Issac 3086 SAINT KEDARD EN JALLES L'Artigue route de Lacanau 3079 SAINT MEDARD EN JALLES Magudas 3085 SAINT MEDARD EN JALLES Rue Claude Debussy 3080 SAINT MEDARD EN JALLES rue Jules VEDRINES 3050 SAINT SAUVEUR Le Bourg 50 a 3052 SAINT SEURIN DE CADOURNE Rouget 40 a 3051 SAINT SEURIN DE CADOURNE Rouget 3053 SAINT YZANS DE KEDOC 50 a 3078 SAINTE - HELENE Gémeillan 4000 m2 3077 SAINTE - HELENE Le Bétout 2000 m2 3076 SAINTE - HELENE Taussac sud 5000 m2 3075 SAINTE - HELENE Touriac ouest 600 m2 3074 SAINTE-HELENE La tuiliere de Touriac 2000 m2 3055 SOUSSANS Le Poujollet 48 a 92 ca 3056 VALEYRAC La Katte 83 a 40 ca 3063 VENSAC 25 a 3062 VENSAC 50 a 3061 VENSAC 10 a 3060 VENSAC 50 a 3059 VENSAC 25 a 3058 VENSAC 25 a 3073 VERTHEUIL La Caussade 6 ha ANNEXE 2.2

DECHARGES SAUVAGES OU ASSIMILEES

N- COMMUNE .. LIEU-DIT SUPERFICIE

3003 AVENSAN Le Haut 3004 BECADAN Les Treylins 50a 3005 BLANQUEFORT Arboudeau Ouest 4ha 3006 CANTENAC La Marmouzette Iha 28a 96ca 3008 CISSAC MEDOC La Prèse 8ha 88a 3011 COUQUEQUES Le Payet 4Sa 3012 COUQUEQUES Platagnat Nord 15a 3009 COUQUEQUES Platagnat Nord 25a 3010 COUQUEQUES Sablons 67a 3013 CUSSAC FORT MEDOC 44a 15ca 3014 CAILLAN EN KEDOC Bois de Pignon Iha 3016 HOURTIN La Vache 2 ha 3019 LABARDE Croix Neuve 3020 LABARDE Dauzac 3021 LACANAU S ha 3023 LAMARQUE Bon Vin Nord S a 3024 LAMARQUE Bon Vin Sud 7 a 50 ca 3072 LE VERDÓN Beauchamp 1 ha 3068 LE VERDÓN Camp. Chollet 50 a 3066 LE VERDÓN Chemin Carlea 20 a 3070 LE VERDÓN Claire de Bel 1 ha 3067 LE VERDÓN La Vissoule 10 a 3069 LE VERDÓN Le Crenouilleau 1 ha 50 a 3064 LE VERDÓN Le Hou lin 20 a 3065 LE VERDÓN Le Royannais 60 a 3071 LE VERDÓN Le Toucq 80 a 3026 LESPARRE MEDOC Belette 2 ha 3025 LESPARRE MEDOC Boucau 1 ha 3027 LESPARRE MEDOC Passe de Roque 50 a 3029 LISTRAC MEDOC La Landotte 50 a 3028 LISTRAC HEDOC Le Baraillot 62 a 3072 MACAU Cambon 15 a 3032 MERIGNAC Lagune de Lucben 3035 MOULIS EN MEDOC 43 a 17 ca 3034 MOULIS EN MEDOC Les Graves 83 a 54 ca 3036 NAUJAC SUR MER Pey Bourdiére Nord 30 a 3037 ORDONNAC Ordonnac 3 ha 3038 ORDONNAC Potensac 50 a 3039 PAUILLAC Le Plantey 2 ha 3043 PRIGNAC EN MEDOC Hourbanon 40 a 70 ca 3044 QUEYRAC Le Bourg 1 ha 50 a 3045 SAINT CHRISTOLY DE MEDOC Le Casse 62 a 80 ca 3047 SAINT ESTEPHE Boribeille 20 ca 3046 SAINT ESTEPHE Lalande 1 ha 3048 SAINT JEAN D'ILLAC Lande de Boulac 1 ha 3049 SAINT JULIEN DE BEYCHEVELLE La Lande 3081 SAINT KEDARD EN JALLES Allée de PARGAUD bois de sans soucis 3083 SAINT KEDARD EN JALLES Avenue de Mazeau 3084 SAINT KEDARD EN JALLES Avenue de Touban (casse auto) 3082 SAINT MEDARD EN JALLES Avenue du Lignan 3087 SAINT MEDARD EN JALLES Cap de Bos à Issac 3086 SAINT MEDARD EN JALLES L'Artigue route de Lacanau 3079 SAINT MEDARD EN JALLES Magudas 3085 SAINT MEDARD EN JALLES Rue Claude Debussy 3080 SAINT MEDARD EN JALLES rue Jules VEDRINES 3050 SAINT SAUVEUR Le Bourg 50 a 30S2 SAINT SEURIN DE CADOURNE Rouget 40 a 3051 SAINT SEURIN DE CADOURNE Rouget 3053 SAINT YZANS DE KEDOC 50 a 3078 SAINTE - HELENE Gémeillan 4000 m2 3077 SAINTE - HELENE Le Bétout 2000 m2 3076 SAINTE - HELENE Taussac sud 5000 m2 3075 SAINTE - HELENE Touriac ouest 500 m2 3074 SAINTE-HELENE La tuiliere de Touriac 2000 m2 3055 SOUSSANS Le Poujollet 48 a 92 ca 3056 VALEYRAC La Matte 88 a 40 ca 3063 VENSAC 25 a 3062 VENSAC 50 a 3061 VENSAC 10 a 3060 VENSAC 50 a 3059 VENSAC 25 a 3058 VENSAC 25 a 6 ha 3073 1 VERTHEUIL La Caussade DECHARGES AUTORISEES

N" COMMUNE LIEU-DIT SUPERFICIE ORIGINE ARRETE_P

3002 AVENSAN Mezi Commune-Préf ect . 26/01/70 3007 CARCANS 3ha Commune-Préf ect . 24/01/72 3015 GRAYAN ET L'HOPITAL Lède de Carreau 47 ha Commune-Préf ect . 07/10/83 3018 JAU-DIGNAC-LIORAC Moulin neuf Commune-Préf ect . 30/01/86 3017 JAU-DIGNAC-LOIRAC Le Centre Plantier du Haut Commune-Préf ect. 30/01/86 3022 LACANAU Rome fort Commune-Préf ect. 26/09/69 3042 LE PORGE Passe de Lauros 1 ha Commune 21/09/77 3030 LISTRAC MEDOC Cazalis Préfecture 14/02/79 3031 MARTIGNAS SUR JALLES 3 ha 70 a Commune-Préf ect . 05/09/79 3033 MERIGNAC Peyroulet Commune-Préf ect . 16/08/71 3041 PAUILLAC Landes de Berret Préfecture 31/08/72 3040 PAUILLAC Saucina Préfecture 24/04/50 3054 SOULAC 1 ha 30 ca Commune-Préf ect. 27/07/76 3057 VENDAYS MONTALLIVET 5 ha Commune-Préf ect. 02/07/80

CO ANNEXE 3 CHATEAUX VITICOLES

(.'UtirintiR LIEU'OIT LIEU-DIT 01)7 «AtMT CiiniSTOLT CHATEAU LAVALICAC ÍAB'.'IMfl CHATEAU AKtlAULO «tJl SAIHT CHRISTOLT CHATEAU LE BOSQ C1IATCAU TOUn DU Doc ijrt «Airir ciinisTOLT CHATEAU LOUOFNnR M»^AC CHATEAU D'ARSAC NUS rtAlHT CItniSTOLr CHATEAU SAINT BONfiET CHATEAU LE TEnTPE RI31 5AINr CliniSTOLY CHATEAU TOUR BLANCHE CHATEAU HOriDItlSOU R179 ^AIHT CnniSTOLT HEOOC CHATEAU HOULIN DE CASTILLOtf 1 AvrritArt CHATEAU DOrirfKAU «140 .«tAIUT rXTEPIiff CHATEAU ANDPOU DLANQUET * Avrri^AM CHATEAU CTPAU R|t4 JlAlNT PSTFPliE CHATEAU BEAU SITR h Avrri'ïAri CHATPAU VlU.rcF.OnCE Rlfl lAlHT rftTFPIlR CHATPAU CALOU SECUR p PAflAPAM IHAirAU LA TOUR DE BY Hm nr':ApAfl CHATEAU LAFfITTC LAUJAC n\S\ SAINT r.«TEPHR CHATEAU DR PEZ I nrrAOAil ClfATFAU LAUJAC 8149 KAIIIT E^TPrilE CHATEAU HAUT HAROUZET ) ftrrAnnri CHATFAU FATACtiE D'AUX «IJÎ .^AMiT ESTF.PHIÎ CHATEAU LAFOH ROCHET Í nrcAPAd CHATEAU PtACffAC AUJ .tAlNT rsTPruR CHATEAU LAVILLOTTC q APnnpAit CHATEAU VIEUX CiiATFAU LA/iDOM «141 ^AINT rSTEPHK CHATEAU LR CROCK 4 flPIApAM CHATEAU VIEUX nOIIH \S1 SAINT EiîTEPiir CHATEAU LES ORHFS OE PEZ 1 niAiRtiAri CHATP.au RLAtCriAN «147 'AIIIT r^TFPHE CHATEAU HAC-CARTHY I ni.Air*tiArf ClfATFAU LA COncE RUI iîAIHT F':TFPHr CHATEAU HETNEY ' n(.AiAriAn CHATP.au la TOUR IIAUT CAUSSAN HISO ¡iAirtT rSTEPHR CHATEAU HONTROSe ni.K|fíriAri CHATFAU rOHTfT n\(.Q XAIHT FSTFPHR CHATEAU HORIII t KI.AI'inAii CHATfAU FOHcronr RIÍ4 sAiriT rsTcriiR CHATEAU PIIELAN SECUR I Bi.Aiiytirfonr CHATEAU HACNOL «I4