30ème R A P P 0 R T D' ACT 1 VIT E

Exercice 1988

Présenté à

Monsieur le Président de la République au nom du Conseil d'administration de la Banque Centrale de Tunisie

par

Monsieur Ismail KHELIL, Gouverneur 1. La conjoncture dans les pays êtrangers •••••••••••••••••••••••• II. Les marchés des changes et de l'or •••••••••••••••••••••••••••• lU. Le marché mondial des mati~res premières ••••••••••••••••••••••

1. L'activité agricole ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 28 II. L'activite industrielle ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 41 III. 57 IV. 68 V. L'emploi et les salaires •••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 72 VI. Les investissements ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 77 VII. Le commerce extérieur ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 90 VIII. Les paiements extérieurs •••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 99 IX. Les finances publiques •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 115

L'action des autorités monêtaires ••••••••••••••••••••••••••••• 142 II. La liquidit~ et l'~quilibre du système bancaire ••••••••••••••• 155 III. L'~volution des ressources du syst~me financier et de leurs contreparties ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 165 La distribution du crédit ••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 172 J'ai 1'honneur de vous présenter,· dans ce trentième rapport annuel de la Banque Centrale de Tunisie relatif A l'année 1988, les résultats de la ges- tion de l'Institut d'émission après une analyse détaillée de la situation écono- mique, financière et monétai re de notre pays et un aperÇu sur la conj oncture internationale.

L'économie tunisienne a poursuivi son mouvement de redressement soutenu tant par les diverses mesures de relance que par l'amélioration de l' environne- ment politique, économique et social du pays.

Dès 1987, des résultats positifs sont enregistrés dans plusieurs domai- nes de l'économie nationale dont particulièrement celui des finances extérieures. Toutefois, les performances se trouvent en 1988 en contraste avec le ralentisse- ment du rythme de la croissance.

En. effet, le produit intérieur brut n'a progressé que de 1,6 % en termes réels contre 2,5 % initialement prévus et 5,8 % enre~istrés en 1987. Il est vrai que sous l'effet de la sécheresse, la valeur aj outée de l' agricul ture et de la pêche a régressé de 24 % en termes réels, suite essentiellement A la chute de la récolte céréalière. ('.elle-ci s'est située au niveau de 2,9 millions de quintaux pour des besoins intérieurs estimés a 25 millions de quintaux par an.

En outre, le secteur des hydrocarbures a continué à stagner, voire a régresser comme en témoigne la diminution de la production de pétrole brut. Ce secteur se trouve d'ailleurs de plus en. plus handicapé par l'épuisement des ré- serves des gisements exploités ainsi que par le tassement des prix enregistré sur le marché pétrolier mondial depuis plus de trois ans.

Toutefois, l' impact né~atif de 1!évolution défavorable des secteurs de 1 'agriculture et des hydrocarbures sur le rythme de la croissance a été co~tre- balancé par les résultats excellents dus a une campagne touristique exception- nelle et au ressaisissement de la plupart des industries manufacturières.

Continuant sur sa lancée, le tourisme a consolidé davantage sa position en tant que premier secteur pourvoyeur du pays en devises avant le textile, le phosphate et dérivés et le pétrole brut.

S'agissant du secteur des industries manufacturières, il a bénéficé, à la fois, de l'affermissement de l'activité des entreprises exportatrices et d-'une certaine reprise de celles travaillant traditionnellement pour le marché local, notamment dans le secteur des matériaux de construction et dans les in- dustries mécaniques et électriq~es.

Sur le plan des grands équilibres macro-économiques, la consommation finale a continué A évoluer A un rythme modéré. Elle a augmenté, en termes réels, au taux de 1,4 % enregistré en 1987, soit 2 % pour la consommation publi- que et 1,3 % pour la consommation privée. En prop;ression de 11 % environ, l'éparp;ne nationale s'est élevée à 1.725 millions de dinars correspondant à près de 20 % du PNB contre 19,5 % en 1987~

Compte tenu de la baisse des stocks, les besoins de financement des in- vestissements ont pu @tre entiêrement couverts en 1988, et pour la prêmière fois, par l'épargne nationale. Ainsi, les entrées nettes de capitaux extérieurs ont servi à soutenir le mouvement de reconstitution de nos réserves de change.

Les exportations de biens hors-éner~ie, qui ont gap;né en compétitivité p;râce notamment au glissement du dinar, ont depuis 1987, progressé en termes réels à un taux assez élevé, soit 15 % envi ron par an. Al' or1gi ne de ces per- formances se trouvent notamment le secteur des textiles, du cuir et de la chaus- sure et celui du phosphate et dérivés. Ouant aux exportations de produits énerp;étiques, elles ont subi l'effet de la baisse qui a touché aussi bien les prix que les quantités expédiées de pétrole brut.

Parmi les services et revenus, le tourisme et les transferts effectués par les travailleurs tunisiens à l'extérieur ont continué à @tre à l'origine de recettes appréciables en devises, soit 1.086 millions de dinars pour le premier et 467 millions de di nars pour les seconds contre respectivement 569 et 403 mil- lions de dinars en 1987.

En conséquence et malgré l' intensification du flux des dépenses, suite au processus de libéralisation des importations de matières premières, de pro- duits semi-finis et de biens d'équipe~ent, à l'accroissément des achats de pro- duits alimentai res, particulièrement de céréales, et à l'augmentation des paie- ments au titre des intér@ts de la dette extérieure, la balance courante de la Tunisie s'est soldée pour la première fois par un excédent de 91 millions de di- nars.

Compte tenu des entrées nettes de capitaux, la balance générale des paiements a dégagé un excédent de 325 millions de dinars envi ron, montant qui est venu s' aj outer à nos avoirs en devises. Aussi, ces derniers ont clÔturé l'année 1988 au niveau de 733 millions de dinars correspondant à près de 100 jours d'importation.

Ces résultats positifs ne sauraient cacher, cependant, certaines fai- blesses qui, en persistant, ont donné une nouvelle dimension au grand ~éfi qu'affronte actuellement l'économie tunisienne, à savoir l'emploi.

Le déséquilibre chronique du marché du travail ne cesse de s'aggraver. Si les nouveaux emplois créés dans les secteurs non agricoles ont totalisé 42 mille unités, des pertes d'emploi estimées à l'équivalent de 50 mille emplois en année pleine sont enregistrées dans l'agriculture sous l'effet de la médio- crité des récoltes. Ainsi, le taux de ch8mage se serait maintenu aux environs de 15 % de la population active.

Par ailleurs, l'objectif de l'autosuffisance alimentaire est loin d'@tre atteint. Notre dépendance de l'extérieur s'est, d'ailleurs, aggravée avec la persistance, durant deux années consécutives, de la sécheresse qui s'est traduite notamment par une très faible récolte céréalière et une baisse sensible du niveau de la nappe phréatique. Compte tenu des difficultés qu'ont da affronter les agriculteurs sous l'effet de la sécheresse, les pouvoirs publics ont pris en leur faveur de nou- velles mesures de rééchelonnement de l'endettement agricole tandis que le système bancaire a continué à leur accorder l'accès à de nouveaux crédits.

Ouoi qu'il en soit, la Tunisie est à m@mede poursuivre son effort de développement êconomique et social tout en continuant l'oeuvre de restructura- tion de son économie. Dans la conjoncture actuelle, la stratégie basée sur l'ouverture à l'extérieur constitue la seule voie pa~sante dans la mesure oa el- le permet de dépasser l' exiguité du marché local et de drainer les ressources d'appoint nécessaires à l'intensification du rythme des investissements et, par- tant, à la création du plus grand nombre possible de nouveaux emplois.

Les résultats attendus de cette stratégie seront d'autant plus probants que notre pays arrive à maltriser les tensions inflationnistes tout en limitant les charges de compensation et à créer les conditions propices à une améliora- tion de la productivité des facteurs de production.

La croissance de l' ~conomie internationale a été en 1988 plus forte que prévu, notamment dans la plupart des pays industriels et dans les grands pays d'Asie. Le produ:f.t intérieur brut mondial a progressé de 4,1 % en termes réels, taux en amélioration de 0,7 point par rapport à celui de 1987.

Ce résultat est d'autant plus remarquable que le cycle ascendant conti- nue pour la sixième année consécutive et que l'accélération de son rythme fait suite au krach boursJer dont on craignait les conséquences brutales. La crise d'octobre 1987 ne semble pas avoir eu d'effets dépres~ifs sur la demande des mé- nages et encore moins sur celle des entreprises. D'ailleurs, la forte poussée de l'investissement, au détriment des placements financiers, a constitué le princi- pal facteur de la croissance économique.

Par ses effets d'entra1nement sur les activités de production, la vi- gueur de l'expansion de la demande a favorablement influencé le marché du tra- vail. L'emploi a continué â progresser aux Etats-Unis surtout ainsi qu'au Japon. En Europe, le chômage est reste cependant iHevé, touchant en moyenne 10 % de la population active.

Sur le front de l'inflation, des signaux d'alerte se sont manifestés au cours du deuxième semestre de l'année. Mais d'une manière générale, l'évolution de la situation internationale et la baisse des prix pétroliers ont exercé une influence modératrice sur le comportement d'ensemble des prix et ce, en dépit de la hausse des salai res. En termes de glissement sur douze mois, l' inflation a ~té de l'ordre de 4,1 % à la fin de 1988 contre 3,7 % une année auparavant pour les vingt-quatre pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Ce bilan positif dans l'ensemble est à mettre à l' actif des actions concertées qu'ont pu mener tout au long de l'année les banques centrales des pays industriels dans le cadre de stratégies Communesqui ont permis d'annihiler les effets du krach boursier. Ainsi, elles ont contribué à apaiser les marchés financiers et à assurer une relative stabilité aux grandes monnaies.

Toutefois, la solidarite internationale ne s'est pas manifestée sur tous les plans tant il est vrai que les égoïsmes nationaux et les pratiques pro- tectionnistes n'ont pas été dépassés. Pour cette raison, l'échec en décembre de la réunion de l'Uruguay round tenue à Montréal n'a pas surpris.

Par ailleurs, les problèmes de fond que connait l' ~conomie mondiale restent posés s'ils ne se sont pas amplifiés. En particulier, la correction des disparités entre le d~fici t extérieur américai n et les excédents japonais et al- lemand a été troublée par le maintien d'une trop forte croissance aux Etats-Unis et par les succès renouvelés des exportations allemandes et asiatiques.

Les pays en développement semblent avoir tire profit de l'accélération de la croissance économique dans le reste du monde grâce au redressement de la demande dans les pays industriels et, partant, du commerce mondial.

Après l'accélération notable enregistrée en 1987, la croissance du com- merce mondial s'est encore intensifiée en 1988 pour atteindre un rythme annuel de 8,5 % en volume. En valeur, les échanges de marchandises, qui se sont élevés à 2.840 milliards de dollars, se sont inscrits en hausse de 14 % par rapport à leur niveau de 1987. Il convient de signaler que l'expansion du commerce mondial a été générale ; elle a intéressé les principaux groupes de produits et bénéfi- cié à toutes les grandes régions du monde.

Sur les marchés internationaux de capitaux, la situation n'a pas tardé à s'améliorer après le krach boursier. D'ailleurs, le marché des titres s'est bien redressé en 1988, année au cours de laquelle le financement net obligatai- re, drainé sur les marchés internationaux de capitaux, a porté sur 138 milliards de dollars environ contre 110 milliards en 1987.

Bien qu'il n'ait pas atteint le niveau êlevé enregistré en 1987, le flux des crédits internationaux est resté important par rapport à la moyenne des années antérieures. Selon la Banque des r~glements internationaux, les nouveaux prâts bancaires nets des duplications d'écritures résultant des opérations in- terbancaires ont atteint 225 milliards de dollars contre 300 milliards en 1987 et 195 milliards en 1986.

Le léger amoindrissement du rÔle d' i ntermédiation joué par le secteur bancaire international en 1988, malgré l'expansion des échanges, s'explique par l'ampleur

Sur le plan des relations internationales, une attention particulière continue à être accordée au problème de l'endettement. Déjà et suite au sommet de Toronto qui a réuni, en juin 1988, les chefs d'Etat du groupe des sept, cer- tai ns pays à faible revenu ont bénéficié d'allègement, voire d'annulation de leur dette extérieure d'origine publique. En outre, le plan Brady, du nom du se- crétaire américain au Trésor, a ouvert la voie à de nouvelles idées pour tenter de résoudre les difficultés des pays à revenus intermédiaires lourdement endet- tés en mettant en jeu d'énormes fonds bancaires.

Dans cet ordre d'idées, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont renforcé leurs actions afin de favoriser la croissance dans les pays débiteurs et les aider à mieux faire face à leurs problèmes d'endettement.

c'est ainsi que le FMI a renforcé la facilité d'ajustement structurel en augmentant les possibilités d'emprunt accordées à des conditions particuliè- rement favorables aux pays à faible revenu engagés dans des programmes d' aj uste- ment.

Avec la facilité de financement compensatoire et de financement pour imprévus, ces pays peuvent s'assurer désormais d'une aide temporaire en cas de chocs extérieurs Qui risquent de mettre en cause la poursuite du processus d' aj ustement.

Dans ce contexte, les opérations de rééchelonnement menées sous l'égide du Club de Paris se sont poursuivies selon des modalités plus favorables aux pays débiteurs.

En matière de coopération régionale, l'on note en particulier la pour- suite de l'oeuvre d'intégration européenne et la création de l'Union du Maghreb Arabe (UMA). Les nouveaux pas franchis pour l' ~dification du marché unique européen montrent que les Douze sont en train de reussir une expérience unique en son genre. Le grand effort engagé pour transcender les conflits d'intérêt locaux et les traditions placera 1'Europet ~ 1'horizon 1992t dans un processus dynamique porteur d'un grand potentiel de croissance et de modernité.

Une fois restructuréet la CEE constituerat avec ses 320 millions de consommateurst le premier marché mondial sans fronti~res où un produit qui entre dans un pays circule librement à travers toute la CO{llmunauté. C'est 1~ un atout majeur dont les pays tiers pourront tirer le maximum de profit sous r~serve de présenter des produits suffisamment compétitifs.

Dans notre régiont la nouvelle dynamique cr~~e à la suite du premier sommet maghrébin tenu à Zéra1dat le 10 juillet 1988t a abouti à la cr~at1on de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) en vertu du Traité adopté par les cinq chefs d'Etat réunis à Marrakech le 17 f~vrier 1989. L'UMAest appe1~e à @tre constitu~e en un espace homogène dans lequel seront garanties progressivement les libertés fondamentales concernant la circulation des personnes des produits et des capi- taux. t La croissance de l'économie mondiale s'est poursuivie en 1988 au taux de 4,1 % contre 3,4 % en 1987. Ces taux correspondent il ceux enregistrés par les sept pri ncipaux pays industriels qui sont il l' origi ne, faut-il le préciser, de près de 65 % de la production mondiale.

Par ailleurs, si les pays d'Asie, et plus particulièrement les pays nouvellement industrialisés de ce continent, la Chi~e et l'Inde ont enregistré des taux de croissance êlevés, se situant entre 9 % et 11 %, les pays d'Afrique et du Moyen-Orient et ceux de l'Amérique latine ont connu des taux de croissance très modestes, soit respectivement 2,2 % et 0,5 %.

Avec 3,8 .%, le taux de croissance enregistré par les pays de l'Est s'est situé, pour la deuxième année consécutive, au-dessous de la moyenne mon- diale.

Po~r l'ensemble du groupe des sept pays industriels, la croissance éco- nomique s'est poursuivie il un rythme accéléré gr8ce notamment il la relance des investissements et il l'affermissement de la demande extérieure.

Aux Etats-Unis, la production a progressé il un rythme soutenu. En dépit d'une grande sécheresse et d'un léger ralentissement de l'expansion au second semestre, le PNB s'est accru en termes réels de 4 % environ contre 3,4 % en 1987.

Principal moteur de la croissance, l'investissement des entreprises a été stimulé par l'afflux des commandes étrangères. Compte tenu de l'évolution également satisfaisante des différents éléments de la demande intérieure, les capaci tés de production ont été soumises il de fortes pressions si bien qu'il la fin de 1988, l'appareil productif paraissait il la limite de la surchauffe. Toutefois, avec la réalisation de gains de productivité, il a été possible de contenir les tensions inflationnistes dans des limites tolérables.

La forte croissance des exportations, favorisée par la faiblesse du dollar, confirme la solidité de l'agriculture et surtout le redressement de l'industrie, secteur qui a joué pleinement son rôle de locomotive de la crois- sance de l'économie américaine. Les créations d'emploi, rendues possibles dans ce contexte, ont fait régresser le chômage il des niveaux jamais connus depuis la fin des années soixante-dix.

Cette conj oncture favorahle ne saurait cependant cacher les menaces qui continuent de peser sur l'économie américaine.

La plus grave est relative au déficit budgétaire qui s'est encore creusé en 1988 pour atteindre 155 milliards de dollars contre 151 milliards une année auparavant. Pourtant, les recettes ont progressé vivement malgré l' appli- cation des allègements d'impôts sur le revenu votés en 1986. De plus, la séche- resse avait fait monter les prix agricoles, réduisant ainsi les subventions. Mais, il est vrai que les dépenses se sont accrues il un rythme accéléré.

(1) Les chiffres contenus dans ce chapitre sont puisés surtout du rapport annuel 1988-89 de la Banque des règlements internationaux(BRI). L'autre fra~ilité réside dans le déficit commercial qui, lui aussi~ est demeuré consIdérable même s'il a sensiblement diminué. La contraction, du reste notable, a ramené le solde déficitaire de 160,3 milliards de dollars en 1987 â 126,5 milliards de dollars en 1988.

Au Japon, la demande intérieure s'est fortement accrue sous l'impulsion d'une au~mentation substantielle des revenus réels et d'une politique active en matière d'investissement et de construction de logements. Ainsi, la réorienta- tion de la croissance économique, fondée non plus sur les exportations mais sur la demande intérieure, s'est avérée un succ~s.

Aussi, la croissance de la production industrielle s'est-elle poursui- vie à un rythme soutenu dans pratiquement toutes les branches du secteur et les investissements prorluctifs ont crO à un taux élevé.

CO,rrélativement, les importations de biens et services ont augmenté de plus de 18 % en volume. Toutefois, l'excédent commercial ne semble pas prêt à se résorber. Au contraire et au grand embarras des autorités, la reprise des expor- tations nippones s'est confirmée au cours du second semestre de 1988 sous l'ef- fet de la relance économique chez les partenai res du Japon qui a suscité un re- gain de la demande de produits japonais dont les prix sont restés stables malgré les craintes d'une résurgence de l'inflation.

Aussi, l'excédent commercial s'est-il élargi pour s'élever à 95 mil- liards de dollars contre 34 milliards en 1987.

L'économie de la Mpublique f~d~rale d'Allemagne a connu en 1988 son expansion la plus forte depuis une dizaine d'années. La demande extérieure a re- layé la demande intérieure comme principal facteur de croissance. Grâce au ryth- me élevé des exportations mais aussi des investissements productifs, le produit intérieur brut s'est accru de 3,4 % contre 1,8 % en 1987.

C'est que l'accélération de la croissance économique mondiale et la sous-évaluation du deutschemark par rapport aux monnaies de ses principaux par- tenaires ont favorisé la demande de produits allemands à l'étranger. Il est vrai que la demande intérieure est restée également vigoureuse avec la mise en oeuvre de la réforme fiscale et l'accroissement du pouvoir d'achat des ménages.

Par ailleurs, si l'inflation a été contenue aux alentours de 2 %, le chômage est resté à un niveau préoccupant. Exprimé en terme de population acti- ve, le taux de chômage s'est situé, malgré les nouvelles créations d'emploi, à 8,7 % en 1988.

Avec la baisse du dollar, qui a freiné les exportations vers les Etats- Unis, les entreprises allemandes ont dO tourner leurs capacités exportatrices vers d'autres destinations, notamme·nt vers leurs partenaires au sein de la CEE. Aussi, la balance commercia1e s'est-elle soldée par un excédent record de 87,5 milliards de dollars contre 82,7 milliards en 1987.

Il en a été de même pour la balance des opérations courantes dont l'ex- cédent est passé de 45,4 milliards de dollars en 1987 à 48,6 milliards de dol- lars en 1988.

L'année 1988 a été exceptionnelle pour la France de par les performan- ces qu'elle a enregistrées dans plusieurs domaines. C'est que l'activité écono- mique a ~t~ stimulfe à la fois par le dfveloppement des exportations et par les dépenses d'investissement.

La forte reprise de l' investissement qui se produit en France depuis quatre ans et qui s'accélère est maintenant le fait essentiellement de l'indus- trie. Ainsi, après plus de dix ans de repli, ce secteur a pris une envergure nouvelle qui se manifeste dans toutes les branches.

Dans le domaine des ~changes extérieurs, e.t après le recul accusé en 1986, les exportations ont poursuivi, pour la deuxième année consfcutive, un mouvement ascendant et ce, avec une accélfration. M@mesi les importations ont augmenté à un taux dépassant celui des exportations, le dfficit commercial a quelque peu diminué. De 9,2 milliards de dollars en 1987, il est revenu à 8,7 milliards en 1988 sous l'effet notamment de la baisse du déficit des ~changes p~troliers.

A ce titre, d'ailleurs, le commerce extérieur aura ~té, tout au long de 1988, l'un des soucis majeurs du gouvernement français qui a tenté de œtablir la situatiQn en essayant de freiner les importations. Mais la portée de cette action a ~té limitée tant il est vrai que le souci de privilégier la croissance fconomique créatrice d'emplois a prévalu sur les autres préoccupations des pou- voirs publics.

Un ensemble de mesures formant un "plan pour l'emploi" dont le coût budgétaire a avoisiné une dizaine de milliards de francs a ~té adopté en automne 1988. Mais, si le taux de chômage a ét~ stabilisé à 10 %, il reste quand m@me supérieur aux taux enregistrés dans les autres grands pays industriels.

Au R.oyaume-Uni, où la vigueur face à l'inflation reste de rigueur, le produit intérieur brut n'a progressé que de 2,6 % en termes réels contre 4,5 % en 1987. Pourtant, la demande intérieure a progressé en volume de 6,5 % en 1988, soit à un taux jamais atteint depuis 1973. L'impulsion est venue des dfpenses d'investissement du secteur privé, qu'il s'agisse de logements ou d'investisse- ments productifs.

Atteignant 6,8 % contre seulement 3,7 % en 1987, la hausse des prix a été accentuée, faut-il le souligner, par la majoration des taux d'intérêt hypo- thécaires.

Mais si l'expansion de la dépense privée a contribué à l'apparition d'excédents de finances publiques, il n'en reste pas moins que le dfficit des paiements courants s'est fortement creusé, passant de 5 à 26 milliards de dol- lars. Outre l'accélération des importations, le recul des revenus nets au titre des invisibles et la dimi nution des recettes pétrolières expliquent l' aggrava- tion du déséquilibre. Il est vrai également que l'érosion de la compétitivité des produits britanniques, imputable à l'accroissement plus rapide qu'à l'exté- rieur des coûts de main-d' oeuvre et à l'appréciation de la livre sterli ng, et l'affermissement de la demande interne ont pesé sur la croissance en volume des exportations des produits manufacturés. Celles-ci n'ont progressé que de 5 % car la production nationale s'est trouvée de plus en plus dirigée vers le marché interne.

En Italie, le taux de croissance du PIB est passé de 3 % en 1987 â 3,9% en 1988. L'accélfration est due beaucoup plus à la demande intérieure et plus particulièrement à l'investissement des entreprises qu'aux exportations. Il est vrai que les positions traditionnellement fortes de l'Italie sur les marchés ex- térieurs semblent subir une érosion progressive, notamment pour le textile et l'habillement, la métallurgie et la mécanique.

Commeles pressions sur la demande ont stimulé l'expansion des importa- tions et compte ternt de la forte contraction du solde des transactions invisi- bles résultant notamment de l'augmentation considérable des dépenses à l'étran- ger des touristes italiens après l'assouplissement du cont rôle des changes, le déficit de la balance des paiements courants s'est aptplifié pour s'élever à 5,5 milliards de dollars.

Par ailleurs, les pressions salariales dans le secteur public ont contribué à aggraver le problème du déficit budgétaire.

Bien que globalement le taux du chômage soit en baisse, il concerne quand même près de 38 % de l'effectif total des jeunes actifs et atteint dans les régions du Sud jusqu'à 20 % de l'ensemble de la population active.

Da!ls ce contexte et grâce à une politique monétaire et budgétaire plus stricte, l'on a pu stabiliser l'inflation quoique à un niveau qui reste assez élevé, soit 5,4 %.

Au Canada, le niveau élevé de la demande a continué à pousser l' appa- reil de production aux limites de sa capacité, ranimant ainsi les tensions in- flationnistes. L'expansion de l'actvité a été alimentée par l'investissement productif du secteur privé qui s'est accru au taux élevé de 18 % •

Mais, si les exportations ont également connu une vive accélération, il n'en reste pas moins que l'essor de l'investissement s'est traduit par un ac- croissement de 13 % des importations sous la forme essentiellement de biens d'équipement.

Aussi le PIB s'est-il accru de 4,5 % en termes ~els, taux en augmenta- tion d'un demi point par rapport à celui de 1987.

Dans les autres pays industriels, la croissance n'a pas progressé dans les mêmes proportions que dans les grands pays. C'est que certains de ces pays sont encore engagés dans des programmes d' aj ustement destinés à contenir l' in- flation et/ou à redresser les comptes extérieurs. En atteignant 3,3 %, le taux de croissance moyen du groupe s'est amélioré de 0,3 poi nt sous l'impulsion no- tamment de la reprise des investissements des entreprises.

Cependant, si certains de ces pays ont réussi à renforcer nettement leur solde extérieur grâce notamment au dynamisme de leurs exportations, la ba- lance globale des paiements courants a vu son défic.ft s'aggraver. Celui-ci est passé de 5 milliards de dollars en 1987 à 6,4 milliards de dollars en 1988.

Dans les pays en développement, la croissance du PIB a atteint 4,5 % en termes réels contre 4 % en 1987. Ce ~su1tat satisfaisant cache cependant des écarts de perfortttance sensibles entre les divers groupes de pays.

Le haut de la palme est touj ours tenu par les pays d'Asie, notamment l'Inde et la Chine où l'expansion s'est nettement accélérée au cours de l'année écoulée. Dans les quatre nouveaux pays industrialisés (NPI) du Sud-Est asiati- Que, la croissance économique a certes accusé une décélération mais elle s'est poursuivie au taux appréciable de 9,2 % en termes réels. - 16 - Dans les pays africainst si la production s'est amélioréet les progrès n'ont pas été suffisants pour relever le revenu par habitant.

En dépit de l'accélération de la croissance au cours de l'année écou- léet la mlfdiocrité des résultats et des perspectives à plus long terme en Afrique et plus spécialement dans les pays subsahariens démontrent t si besoin estt que ces pays restent extr@mement vulnérables aux chocs extérieurs.

Au Moyen-Orientt la production s'est accrue de 2 % contre 0t2 % en 1987. Néanmoins t les économies des pays exportateurs de p~trole ont continué à pâtir de la baisse des prix pétroliers.

Dans les pays d'Amérique latinet le ralentissement de la croissance est général mais c'est dans les pays exportateurs de pétrole de la région qu'il a été le plus prononcé. D'une manière générale t les pays d'Amérique latine n'ont pas bénéficié de l'essor de la croissance dans les pays industriels à cause de la flambée inflationniste qu'ils connaissent. Le taux moyen de hausse des prix à la consommationt qui avait atteint 130 % en 1987t a continué à s'accélérer en 1988 pour ~'élever à 475 % en fin d'année. Dans ce contextet le taux de crois- sance en termes réels du PIB de ces pays est revenu de 2t8 % en 1987 à 0t5 % en 1988.

Pour les pays de l'Europe de l'Estt la croissance économique s'est pour- suivie au rythme de 3t8 % contre 2t2 % en 1987. En revanchet les excédents glo- baux enregistrés au titre des échanges commerciaux et des paiements courants se sont légèrement contractés. En particuliert les échanp:es de l'Union soviétique avec les pays industriels se sont soldés par un déficit alors qu'ils étaient équilibrés en 1987. Les marchés des changes ont connu une plus grande stabilité en 1988 grâce ~ la consolidation du climat de concertation et de coop~ration entre les grands pays industrialisés signataires de l'accord du Plaza du 22 septembre 1985 et celui du Louvre du 22 février 1987.

Sur le marché de l'or, les cours ont évolue à la baisse et ce, en rap- port d'une part avec l'effritement des prix du pétrole et d'autre part avec l'affermissement du dollar américain.

Sollicitée par les partenaires des Etats-Unis, l'appréciation du dollar s'est opérée par rapport à toutes les monnaies ~me celles qui ont, comme le yen et la livre sterling, fait preuve de fermeté.

Au· sein du SME, les principales devises ont evolué dans une bande étroi- te et sont ainsi restées stables entre elles. Vis-à-vis des autres monnaies, des évolu tions divergentes sont enregistrées. Les monnaies européennes se sont ap- préciées par rapport au franc suisse mais elles se sont affaiblies a l'~gard du dollar, de la livre sterli ng et du yen japonais.

L'~volution du dollar en 1988 a tranch~ avec la chute quaSi-continue amorcée au printemps de 1985 et qui s'est poursuivie jusqu'aux derniers jours de 1987. En effet, non seulement le glissement du billet vert a pu être enrayé dès le début de l'année mais la remontée qu'il a connue à partir de la mi-janvier a pu s'affermir tout au long des neuf premiers mois. Au terme de cette période, le dollar a enregistré des pointes par rapport à toutes les monnaies, ce qui cor- respond à des appréciations de l'ordre de 16 % à l'~gard des principales devises européennes et de 19 % par rapport au franc suisse. Pour retrouver des niveaux du billet vert comparables à ces pointes, il faudrait remonter vi ngt et un mois et demi vis-à-vis de la lire, vingt mois à l'~gard du franc français et dix neuf mois par rapport au deutschemark.

Le dollar a éte servi par la conjonction de plusieurs facteurs dont no- tamment les interventions massives et concertées des banques centrales, y compris cette fois la Federal reserve batik, sur les marchés des changes internationaux, l'accroissement du différentiel d'intérêt vis-à-vis de l'étranger et la conjonc- ture favorable qui a marqué l'économie américaine.

Sur ce dernier plan, il est à noter que le niveau bas auquel s'est situé le dollar a fini par produire ses effets sur les échanges extérieurs des Etats- Unis, atténuant du même coup les pressions qui s'exerçaient sur leur monnaie. Aussi, le déficit commercial s'est-il sensiblement contracté, glissant à partir de mars au-dessous de la barre de 10 milliards de dollars par mois. Pa r ail- leurs, la croissance du produit national brut s'est poursuivie à un rythme ap- préciahle tandis que la hausse des prix ne s'est pas départie de sa modération.

Les résultats moins bons que les précédents du commerce extérieur, pu- bliés au cours du mois d'octobre, ont entra1né un affaiblissement du dollar qui a €té en outre entretenu par le scepticisme des milieux financiers internationaux quant a la possibilité de réduction du déficit budgétaire américain.

Toutefois, l'intervention énergique dès le début novembre de la Réserve fédérale et de la Banque du Japon suivie par les banques centrales européennes pour endiguer la chute du dollar a permis à celui-ci de remonter la pente pendant le reste de l'année. Il l'a d'ailleurs clôturée avec une appréciation de 12 % à 13 % sur toute l'année 1988 vis-à-vis des trois principales devises du SME et de 18 % à l'~gard du franc suisse. La fermeté des devises britannique et nippone n'ont par contre permis au billet vert qu'un gain de 4 % et 3 % respectivement. Le dollar s'est échang~, le 30 décembre 1988, à 0,56 livre sterling et à 126 yens japonais contre 0,53 livre et 122 yens à la fin de 1987.

D'une fin d'année à l'autre et selon l'évolution de son indice de taux de change effectif réel, élaboré par référence aux monnaies de 15 pays, le dol- lar ne se serait apprécié que de 0,7 %.

Avec le réajustement monétaire du 12 janvier 1987 et le relâchement des tensions qui s'en est suivi, un certain équilibre a pu être pr~servé en 1988 en- tre les monnaies du système mon€taire europ€en (SME). Cette stabilit€ remarqua- ble a été, faut-il le souligner, le fruit d'une collaboration étroite qui s'est instaurée entre les pays membres, notamment en matière de taux d'int€rêt. Ainsi, le SME dont la création remonte à 1979 donne encore une fois la preuve de son influence stabilisatrice sur les monnaies des pays qui ont accepté de participer au mécanisme de marges ~troites de fluctuation.

Mieux encore, le SME a contribué à réduire les €carts de prix et des coûts entre les pays grâce, il est vrai, a la collaboration entre gouvernements dans ce domaine. Aussi, le terrain se trouve-t-il favorable pour l'instauration d'une union €conomique et monétaire nécessaire au bon fonctionnement du grand marché unifié prévu pour 1993.

Même si le deutschemark a continué à s'apprécier vis-à~vis des devises française et italienne, son appr€ciation a perdu de son acuité et ce, d'autant plus qu'il a lui aussi commencé à se d~précier par rapport au dollar et à la li- vre sterling. A l'égard du yen, son affaiblissement a ~té ressenti depuis 1987.

Il est vrai que l'Allemagne fédérale qui dispose d'un excédent confor- table de paiements courants a pu mai ntenir le loyer de l'argent à un niveau re- lativement bas, même si en août et à l'instar d'autres pays elle a quelque peu augme nté ses taux.

C'est ainsi que le deutschemark a pu terminer 1988 presque au même ni- veau atteint à la fin de l'année précédente, soit 3,4 francs français et 736 li- res italiennes. Mais d'une fin d'année à l'autre et par rapport aux monnaies des 15 pays les plus industrialisés, le taux de change effectif réel du deutschemark a accusé un repli de 0,2 %.

Comme par le passé, l'affermissement du dollar au cours des sept pre- miers mois de 1988 a favorisé la bonne tenue du franc français par rapport aux autres principales devises du SME, en l'occurrence le deutschemark et la lire italienne. Dans c~ c.ontexte, lea 8utoritfis mon'tair.es françaises ont pu rembour- ser d~s la mi-Uvrier la totaHtt! de la dette contractée envers 1ft Forlds de coo- p~ration monétaire pour souteni.r le franc lors de la crhe qU'il a c~onnlle à la fin de 1987. Pendant le reste de l'année, le retréchsement de l'~cart entre les taux d'intér~t franç.ais et allemand con.1up;u~â l'annonce pour le mois d'soat d'un déficit du commerce extérieur de la France des plus élevés depuis dnq ans ont entralné un repli du franc français eu égard à toutes les monnaies à l'exception du franc suisse. Li.mitée par rapport aux devises du SME, la dépréd.ation a été plus ou moins accentuée vis-à-vis de la livre, du yen et du dollar soit B% à 12%.

La lire italienne s'est montrée affaiblie elle aussi pendant la majeure partie de l'année vis-il-vis des principales devises du SMEsuite à la suppres- sion de la plupart des c1i.spositiolls de restriction adoptées en 1987 en vue de la sou teni r. Plus accentuée à l'égard de la livre sterli ng et du ye n japonais, la baisse a été respectivement de 7 % et 8 %. ce qui a amené la Ba nque d'Italie à relever II.:! taux d'escompte d,., 0,5 point pour le porter en août à 12,5 %. Vis-à- vis du dollar et du franc suisse, la lire italienne a connu des évolutions df.- vergentes par rapport à celles enregistrées au cours des années précédentes. En effet, si elle s'est inscrite en forte baisse l l'6gard de la devise am~ricaine, la lire s'est en revanche appréc:l.ée tout comme les autres principales devises vis-à-vis du franc suisse.

Soutenue par ses rendements élevés et par une croissance économique fa- vorable, la livre 8terl11~ a évolué à la haUSse vis-à-vis des principales devi- ses européennes alors qu'elle s'est montrée plutôt faible à l'égard du dollar et du ye n.

L'affermissement de la livre sterling est due il la confiance des inves- tisseurs dans les perspect:l.ves de l'économie britannique et à l'attrait des taux d'i ntérêt de plus en plus élevés pratiqués dans ce pays. C'est ainsi. que la li- vre a franchi la barre de 3 deutschemarks à partiT. du 8 mars, niveau qu'elle a connu pour la première fois depuis le 17 septembre 1986. Par r.apport au franc français, elle a même frôlé la barre de 11 francs pour une livre à la fin de 1988, en hauBse de 9 % par comparaison au taux de change enregistre â la fin de 1987. Dans le même inti~rvalle, la livre s'est appréci.ée de 8 % à 13 % à l'égard des principales devises européennes.

De par leur caractère passager, les accès de faiblesse du yen enregis- trés en certaines périodes de l'année, du reste de courte durée, ne sauraient démentir la vigueur de cettE' monnaie. D'ailleurs, la non participation des au- tori tés nippones au relèvem.: nt concerté des taux des i nst:Ltuts d'émission eu- ropéens en aoOt face à la montée du dollar a apporté la preuve, si besoin est, de la solidité du yen. En effet, celui-ci s'est apprécié de 9 % à l'égard des principales monnaies du SMEet de Il. % par rapport au franc suisse.

Si la monnaie japonaise compte parmi les monnaies fortes, CI est que 11économie du pays est hautement performa nte comme en témoigne son rythme de croissance, le plus rapide de celui des pays de l'OCDE, et l'excédent confortable de sa balance des paiements courants.

Desservi par les bas niveaux des taux d'intérêt pratiqués dans la con- fédération helvétique, le franc suisse s'est prnlr la première fois depuis 1985 dépréci.é par rapport aux autres principales devises. Sa baisse s'est situee entre 4% et 5% vis-à-vis des monnaies du SME, 12% par rapport à la livre sterling et le yen et 15% il l'~gard du dollar. Telle que refl~tée par l'indice de taux de change effectif réel, la dépréciation du franc a été de l'ordre de 7,3% en 1988.

L'évolution opposée du cours du dollar et de celui de l'or s'est encore confirmée en 1988. En plus, la baisse du métal jaune a été nourrie par l'effri- tement des cours du pétrole br

Mais l'appréciation des cours du métal jaune qui s'en est suivie n'a pas permis de rattraper tout le terrain perdu depuis le début de 1988. Il est vrai que malgré sa progression remarquable, la demande s'est tout juste rapprochêe de l'offre qui a, pourtant, sensiblement diminuée. Dans ce contexte, le cours de l'or a clôturé l'année au niveau de 410 dollars l'once, en baisse de 16 % par rapport il-celui atteint à la fin de 1987.

Portant la marque de l'accroissement des achats d'or au titre de la bi- j outerie, notamment dans les pays d'Extr@me-Orient, la demande de œta1 jaune s'est inscrite en progression de 15,5 % pour s'élever à 1.844 tonnes.

(en to nnes) 1984 1985 1986 1987 1988

Bijouterie 1.070 1.144 1.116 1.152 1.484 El ect ronique 131 115 124 125 134 Dentisterie 52 53 51 48 50 Autres usages industriels 55 55 57 56 59 M~dailles et pièces de collection 44 14 12 15 15 Pièces de monnaie 131 104 326 200 102

Total 1.483 1.485 1.686 1.596 1.844 Source : Rapport annuel gold 1988 de "Consolidated gold fields PLC"

S'agissant de l'offre, l'augmentation de la production d'or, en particu- lier aux Etats-Unis et en Australie, a été plus que contrebalancée par l'accrois- sement des achats nets des organismes fi nanciers et la contraction du volume du vieil or remis sur le marché.

OFFRED'OR (en tonnes) 1984 1985 1986 1987 1988

Production 1.367 1.443 1.695 1.685 1.796 Ventes(+) ou achats(-) des organismes officiels 85 -132 -145 -72 -270 Vieil or 290 304 474 405 324

Total 1.742 1.615 2.024 2.018 1.850 Source Rapport annuel gold 1988 de "Consolidated gold fields PLC" S'inscrivant à contre-courant d'une tendance orientée à la baisse du- rant les sept dernières années, la remontée des cotations des matières premières e nregistree à parti r du milieu de 198"7 s'est poursuivie en 1988 favorisée, :f.l est vrai, par l'affermissement de la croissance dans les pays industrialisés. En référence il l'indice des prix exprimé en DTS des produits de base, pétrole ex- cepté, la hausse a été de l'ordre de 19 %. Mais, malgré cette amélioration, les prix n'ont pas retrouvé leur niveau du début de la décennie. Par rapport à leur moyenne de 1980, l'écart est de 5 %.

Les anticipations quant à la persistance de la sécheresse aux Etats-Unis en particulier ont engendré d~s accès de hausse des prix de certaines denrées a lime ntai res, notamment le suc re et les céréales. Toutefois, les boissons ont connu des évolutions plutôt mitigées.

L'aboutissement, en octobre, des négociations engagées entre les pays exportateurs membres de l'Organisation internationale du café (OIC) était arrivé à temps pour soutenir un marché tombé durant l'été à son plus bas niveau depuis sept ans. Car en effet, le marche du café a connu au début de l'année 1988 des accés de faiblesse répétés après une période faste correspondant au deuxième se- mestre de 1987.

C'est que les échanges mondiaux étaient perturbes par la résurgence d'un marche parallèle baptisé "marche du café touriste" sur lequel s'échan- geaient les quantités de grai ns que les membres de l' OIC produisaient au-delà de leur quota en vue d'approvisionner les pays non membres, notamment les pays de l'Est, à des prix, bien entendu, inférieurs à ceux du marché contrôlé par l'Organisation.

En outre, il est à signaler que l'Accord international sur le café a beaucoup perdu de son efficacité puisque, malgré la réi ntroduction des contin- gents à l'exportation et les réductions successives du quota global accordé dans le cadre de l'OIC, il n'a pu exercer ses fonctions de régulateur du marché et les cours n'ont pas quitté le bas de la fourchette des prix prévue par l'accord, soit 115 cents la livre britannique. Toutefois, l'arrangement conclu en octobre au terme de la réunion de l'OIC au sujet des contingentements d'exportation n'a pas manque de ranimer les cotations. Depuis, et jusqu'à la fin de l'année, les cours n'ont pas cessé de s'améliorer enregistrant, en décembre, une surcote de 16,2 % par rapport à leur niveau du mêmemois de l'annee précédente.

Pour le cacao, l'échec de la réunion des pays membres de l'Accord in- ternational, au cours de la première semaine de mars, a fait chuter les prix à leur plus bas niveau des six dernières années. Il est vrai que tout au long de ces années, les cours n'ont pas cessé de s'effriter. D'ailleurs, et en dépit de quelques soubresauts, les cotations sont restées également déprimées en 1988. En décembre, les cours ont enregistré, sur les marchés de Londres et de New York, une décote de 21 % par rapport à leur niveau du mêmemois de l'année précédente. Ce recul aurait été plus accentué sans les mesures de soutien engagées dans le cadre de l'accord international relatif à ce produit. De même et en dépit du léger redressement observé au second semestre, les cours du th~ se sont inscrits en baisse par rapport à leur niveau de l'année précédente. C'est que la production mondiale a atteint en 1988 un niveau record de 2,42 millions de tonnes qu'expliquent les conditions météorologiques favora- les qui ont prévalu dans les zones de grandes productions et la mise en exploi- tation de nouvelles plantations dans plusieurs pays.

En revanche, les cours du sucre se sont plutôt raffermis. La perspecti- ve d'une campagne déficitaire pour la quatrième année consécutive et les dif- ficul tés de livraison qu'ont connues certai ns pays producteurs importants ainsi que les achats substantiels effectués par l'Union soviétique, la Chine et Cuba ont entralné une diminution sensible des stocks mondiaux de sucre.

Aussi et après un bref accès de faiblesse au début de l'année, le sucre a-t-il amorcé un mouvement ascendant qui a culminé en juillet. Soutenu par une consommation sans cesse croissante, son cours sur le marché de New York moyen s'est situé en décembre en hausse de 37,5 % par rapport à décembre 1987. En moyenne annuelle, faut-il le souligner, l'augmentation a été encore plus impor- tante, atteignant plus de 42 % sur ce même marché.

Un parcours identique a été suivi par les cours du bl~. En effet, après êt re tombés autour de 250 cents le boisseau l'été 1987, se sont raffermis en 1988 traduisant ainsi le réel assainissement du marché mondial de cette denrée.

Il faudra également noter que l'année 1988 a été marquée par une offre en retrait face à une vive demande. La consommation a été pour la première fois depuis 4 ans supérieure à la production. Ce déséquilibre a pour origine la fai- blesse devenue structurelle de l'offre qui, sous la contrainte des bas prix mon- diaux, ne s'est guère ~largie comme en témoigne la mise en oeuvre, depuis 3 ans, de politiques agricoles en Europe et aux Etats-Unis visant à réduire la produc- tion. Encore faut-il remarquer qu'â la politique délibérée de réduction des su- perficies emblavées s'est ajoutée une stagnation des rendements mondiaux, prove- nant sans doute des limites apparues dans l'utilisation toujours plus intensive des engrais. Les condi tions climatiques, notamment la sécheresse qui a prévalu aux Etats-Unis et au Sud-Est asiatique ont, de plus, handicapé fortement la croissance de la production, entralnant une baisse sensible des stocks céréa- liers mondiaux en 1988.

Compte tenu des besoins accrus d'importation de l'URSS, des pays d'Asie et du Moyen-Orient, la demande mondiale n'a été que difficilement satisfaite, poussant ainsi les prix à la hausse. En outre, l'annonce des achats soviétiques, en septembre 1988, est survenue au moment où expirait l'accord céréalier quin- quennal qui liait l'URSS aux Etats-Unis depuis 1983. Malgré plusieurs négocia- tions en mars et ",n s2ptembre, les deux parties n'ont pu s'entendre sur les conditions de renouvellement de ce dispositif en vertu duquel l'URSS s'engageait à acheter chaque année 9 millions de tonnes de céréales aux américains.

Les tractations politico-commerciales se sont donc poursuivies sur fond de tension sur le marché du grain et ce n'est qu'à la fin de l'année, avec la prorogation jusqu'en 1990 de l'accord céréalier entre les Etats-Unis et l'URSS, que les tensions se sont apaisées. Néanmoins, à Chicago, les cours se sont si- tués en d~cembre aux environs de 454 cents le boisseau, en augmentation de près de 34 % par rapport au niveau ~nrel!istré au même mois de 1987. Les cours du ma"is ont commencé à se redresser en été pour clôturer 1988, sur la place de Chicago, avec une hausse de plus de 30 % par rapport à leur niveau d'une année auparavant.

En ce qui concerne le riz , la fenneté des cours et la demande crois- sante ont entralné une augmentation de la superficie mondiale cultivée. Cependant, suite à la sécheresse qui a sevi dans plusieurs pays d'Asie, les r~coltes ont été compromises, engendrant une baisse de la production et des stocks. Aussi, le cours moyen annuel s'est-il inscrit sur le marché de Bangkok en hausse de 31% par rapport à celui de 1987.

Les cours des oléagineux ont poursuivi leur hausse entamée en 1987, en- registrant une augmentation de près de 30 % du fait essentiellement de la hausse des cours de l'huile de soja et de l'huile de tournesol.

Moyennes de décembre Moyennes annuelles Place de Unités Variations Vadations cotation 1987 1988 1988/1987 1987 1988 1988/1987 en % en %

Café(l) New York Cents/lb 117 136 + 16,2 106 122 + 15,0 Cacao Londres et New York Cents/1 b 86 68 - 21,0 91 72 - 21,0 Thé Londres New pence/kg 113 107 5,3 104 100 4,0 Sucre New York Cents/lb 8 11 + 37,5 7 10 + 42,8 Cér~ales Blé Chicago Cents le boisseau 339 454 + 33,9 307 395 + 28,7 Riz Bangkok Dollar/tonne 269 295 + 9,7 230 302 + 31,3 Mals Chicago Cents le boisseau 191 250 + 30,9 171 275 + 60,8 Oléagineux Huile de Soja Ports hol- landais dollar/tonne 393 444 + 13,0 334 463 + 38,6 Palme Ports eu- ropéens dollar/tonne 432 411 5,0 343 437 + 27,4 Tournesol Rotterdam dollar/tonne 395 469 + 18,7 360 476 + 32,2 Arachide Rotterdam dollar/tonne 530 563 + 6,2 500 590 + 18,0 Sources : Statistiques financières internationales du FMI et Bulletin mensuel des prix des produits de base de la CNUCED

Sur fond de croissance retrouvée, les cours des matières premières in- dustrielles ont connu des hausses spectaculaires. Les taux les plus élévés ont intéressé certains métaux, en particulier le zinc et le cuivre.

Les cours du zinc sont allés en 1988 de record en record, atteignant en novembre, sur le marché de Londres, une augmentation de plus de 85 % par rapport à leur ruveau du début de l'année. Mais, l'augmentation de la production a dO avoir un effet modérateur sur les cours qui se sont repliés en décembre. Néan- moins et en termes de moyenne annuelle, le cours enregistré sur le marché de Londres s'est situé en hausse de 56,5 % par rapport à son niveau moyen de 1987.

Le renchérissement du zine est imputable aux effets combi nés de la forte demande d'acier galvanisé du secteur automobile et du bâtiment et travaux pu- blics, ainsi que d'une grève des mineurs au Pérou d'où provient 11 % environ de la production mondiale.

Les dispositions générales du marché du plomb ont peu changé en 1988. En effet, la moyenne annuelle des cours s'est située à 368 livres la tonne contre 363 livres une année auparavant. Encore faut-il rappeler que le plomb avait bénéficié en 1987 d'une très bonne conjoncture qui avait permis aux cours d'augmenter de plus de 30 %.

Le cuivre était encore considéré au début de l'année 1988 comme suréva- lué même après les corrections qui ont suivi la hausse des prix en décembre 1987. Aussi, dès les premières semaines, son cours est-il tombé de plus de 100 livres sur le mar-ehé de Londres. Toutefois, le rapport entre l'offre, la demande et les stocks semblait suffisamment stable pour faire éviter un dérapage des prix.

En cours d'année cependant, les cours ont connu de fortes variations, dans les deux sens, mais la tendance restait à la hausse car l'activité soutenue du secteur industriel maintenait les prix à un niveau élevé. En outre, le mouve- ment ascendant a été entretenu par l'insuffisance de l'offre imputable aux grèves péruviennes qui ont amputé la production de 17 % et à la baisse de l'extraction dans plusieurs grands pays producteurs. Aussi, sur le marché de Londres, le cours a-t-il atteint en décembre le maximum de l'année avec 1.915 livres la tonne, en augmentation de 22,2 % par rapport à son niveau du dernier mois de 1987.

L'~tain donnait vers la fin de l'année l'impression d'une matière pre- mière dont l'offre a pu être malt risée. En effet, les cours de l'étain ont at- teint, au début septembre, sur la place de Londres 4.545 livres la tonne, soit leur meilleur niveau depuis 18 mois.

Reconduit en mars, un "accord de survie" a permis une diminution spec- taculaire des stocks mondiaux. De 105 mille tonnes au début de 1986, ceux-ci ont reculé à 45 mille tonnes au printemps 1988. Ouant au stock de 72,5 mille tonnes que détenait le Conseil international, au moment de la crise de l'étain en octo- bre 1985, il ne représente plus que 19 mille tonnes.

Mais si, en décembre 1988, les cours ont enregistré un glissement de 6,4 %, par rapport à décembre 1987, en moyenne annuelle, ils ont par contre ac- cusé, d'une année à l'autre, une régression de 4 %.

La relative stabilité qui caractérisait le marché du coton a fini par se rompre à la fin du mois d'aoOt, suite à la publication des estimations de la production mondiale par l'Organi sation internationale du coton (ICAC). SeIon 1 'ICAC en effet, la cueillette atteindrait, pour la campagne 1988-89, comme·ncée en aoOt, 18,8 millions de tonnes, soit une progression de 17 % sur la production de la précédente campagne qui avait atteint 17,5 millions de tonnes. La consomma- tion atteindrait pour sa part 18,2 millions de tonnes, soit pratiquement le même niveau qu'une année auparavant. Aussi et malgré une demande nourrie de l'Europe occidentale, de la zone du Sud-Est asiatique et, pour la première fois depuis 1984, de l'URSS, le cours du coton, qui avait augmenté de 56,3 % une année au- paravant, sur le marché de Liverpool, a-t-il terminé 1988 avec une décote de 18,7 %.

Après avoi r progressé de 21,5 % en 1987, les cours du caoutchouc natu- rel se sont montrés particulièrement soutenus au début de 1988, grâce notamment à la fermeté de la demande mondiale. En juin, le cours a atteint à Si ngapour un maximum avec près de 280 cents le kg tandis qu'en novembre, il a connu son plus bas niveau de l'année. En moyenne annuelle, le cours a augmenté de 11,5 i. alors qu'en termes de glissement, il a par contre diminué de 8,2 %.

PRIX MOYENSDES MATIERESPREMIERESINDUSTRIELLES

Moyennes de d~cembre Moyennes annuelles Place de Unités Variations Variations cotation 1987 1988 1988/1987 1987 1988 1988/1987 en % en i.

Coton Liverpool Cents/lb 75 61 - 18,7 75 63 - 16,0 Caoutchouc Si ngapour Cents/kg 220 202 8,2 209 233 + 11,5 Cuivre Londres Livre/t. 1567 1915 + 22,0 1077 1459 + 35,5 Etain Londres Livre/t. 3838 4085 + 6,4 4203 4040 4,0 Zinc Londres Dollar/t. 865 1595 + 84,4 799 1250 + 56,S Plomb Londres Livre/t. 360 400 + 11,1 363 368 + 1,4 Source Bulletin mensuel des prix des produits de base de la CNUCF.D

III - PETROLE

Les prix du pétrole ont de nouveau chuté en 1988 après une brève année de répit. En fait, cette rechute n'a pas été vraiment une surprise tant parals- sait fragile l'entente entre les pays membres de l'OPEP. Ce n'est qu'à la fin de l'année que ces derniers sont arrivés à un consensus. En effet, après trois mois de crise, les pays de l'OPEP se sont entendus, le 28 novembre, pour limiter leur production en 1989 à 18,5 millions de barils par jour, soit 1/5ème de moins que le niveau record atteint au cours du dernier trimestre de 1988.

Les marchés ont réagi de façon positive à ces accords de régulation dé- cidés par l'OPEP. Aussi et après avoir fortement diminué d'avril à octobre, at- teignant 10,50 dollars le baril, les prix moyens en dollars au comptant ont-ils augmenté pendant le reste de l'année pour la clÔturer à 14 dollars le baril.

Ai nsi, l'accord conclu en novembre a permis d' evi ter un effondrement des prix semblable à celui de 1986 et a œme suscité un redressement des prix qui s'est poursuivi en 1989 mais sans que ces derniers retrouvent pour autant leurs niveaux d'a ntan. E VOL U T ION 0 E L'A C T 1VIT E ECONOMIQUE TUNISIENNE La campagne agricole 1987-88 a été sérieusement affectée par la séche- resse qui en persistant a eu des répercussions négatives sur les rendements et, partant, sur les récoltes enregistrées aussi bien dans les cultures annuelles que dans l'arboriculture. A l'exception de l'extrême Sud où les précipitations se sont situées à un niveau appréciable, toutes les autres régions ont été tou- chées par la sécheresse qu'illustre un déficit pluvial atteignant jusqu'à 55 % de la moyenne annuelle •

. Outre les difficultés à caractère climatique, des vagues de criquets pélerins ont envahi la Tunisie au printemps de 1988. Avec la mobilisation d'im- portants moyens humains et matériels, il a été possible de traiter une superfi- cie totale de 360 mille hectares et de limiter ainsi les dégats.

Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur de l'agriculture et pê- che a accusé une régression de 24 % environ en termes réels alors qu'elle avait progressé de 17,5 % en 1987. Cette régression a touché pratiquement toutes les producti0!1s à l'exception de celle de la pêche qui a continué à progresser à un rythme soutenu.

Pour faire face au déficit de production, il a été nécessaire d'inten- sifier les importations de certaines denrées alimentaires, notamment les céréa- les, les huiles végétales, le lait et dérivés et le sucre. Aussi, le déficit de la balance alimentaire s'est-il de nouveau aggravé, passant d'une année à l'au- tre de 20,6 à 145,5 millions de dinars. Compte tenu des importations d'orge et de maïs destinés à l'alimentation du bétail, le déficit est encore plus élevé. Il se situe à 224 millions de dinars environ contre près de 39 millions de di- nars en 1987.

Dans ce domaine, les récoltes ont été affectées par la secheresse du fait de ses répercussions aussi bien sur les superficies emblavées que sur les re ndement s •

La campagne céréalière 1987-88 a démarré dans des conditions difficiles marquées par une nette insuffisance des précipitations automnales. De ce fait, les superficies emblavées n'ont couvert que 1,2 million d'hectares environ contre 1,7 million d'hectares enregistrés au cours de la campagne précédente. Cette ré- gression est localisée dans le centre et le sud du pays où les emblavures ont diminué de moitié, d'une campagne à l'autre, n'atteignant que 340 mille hectares. A l'inverse, les superficies emblavées dans le Nord ont enregistré une augmenta- tion de 6,3 % pour s'élever à 850 mille hectares. L'amélioration du niveau des emblavures dans cette région a résulté de la sensibilisation des céréaliculteurs pour procéder à temps aux semailles et ce, sans attendre la chute de pluies en quantités suffisantes.

Les disponibilités en céréales provenant de la bonne récolte de 1987 ont permis aux agriculteurs de s'approvisionner en semences sélectionnées dans des conditions normales. En effet. les quantites de semences utilisees ont enregis- tré un accroissement de 51 % pour totaliser 226 mille tonnes dont 153 mille ton- nes de blé dur et 55 mille tonnes de blé tendre. A l'inverse, l'utilisation des engrais chimiques n'a pas été aussi intensive qu'une année auparavant puisqu'elle n'a porte que sur 100 mille tonnes contre 190 mille tonnes au cours de la cam- pagne 1986-87. Il est vrai que les agriculteurs ont été découragés par la per- sistance des conditions climatiques défavorables qui est de nature à compromet- tre l'effet escompte de l'emploi des fertilisants. D'ailleurs, pour ces mêmes raisons, l'operation de désherbage chimique a été de portée très limitée, n'ayant intéressé que 71,4 mille hectares des emblavures.

Outre la persistance de la sécheresse Qui a entravé le déroulement des travaux de préparation du sol et de semailles et qui a découragé les agricul- teurs à apporter tous les soins nécessaires à la culture des céréales. les va- gues de sirocco qui ont soufflé au début du mois de mai 1988 ont affecté l'état des champs céréaliers, ce qui explique la faiblesse du résultat de la moisson. D'ailleurs, une bonne partie des terres ensemencées a été transformée en pfttura- ge suite au manque de germi nation et à l'insuffisance du développement végéta- tif des plantes.

CEREALES : SUPERFICIES EMBLAVEES, PRODUCTION ET RENDEMENTS

Superficies emblavées Production(en millions Rendements (en CAMPAGNE (en mille hectares) de qui ntaux ) quintaux par ha.) Blé Rlé Orge Total Blé Blé Orge Total BU Blé Orge dur tendre (1) dur tendre (1) dur tendre (1)

1972-73 980 230 410 1.620 6,5 1,7 2,8 11,0 6,7 7,2 6,9 1973-74 990 195 384 1.569 6,6 1,4 2,3 10,3 6,6 7,2 5,9 1974-75 924 185 377 1.486 8,0 1,6 3,1 12,7 8,7 8,8 8,2 1975-76 1.266 126 576 1.968 7,0 1,1 2,4 10,5 5,5 8,7 4,2 1976-77 1.079 104 311 1.494 4,8 0,9 1,0 6,7 4,4 8,7 3,2 1977-78 1.031 101 497 1.629 6,5 1,0 2,0 9,5 6,3 9,9 4,0 1978-79 1.046 88 642 1.776 6,0 0,8 2,7 9,5 5,7 9,1 4,2 1979-80 818 80 413 1.311 7,4 1,3 3,0 11,7 9,0 16,1 7,2 1980-81 820 95 530 1.445 8,0 1,6 2,7 12,3 9,8 16,7 5.1 1981-82 665 88 444 1.197 7,5 1,6 3,4 12,5 11,3 18,5 7,6 1982-83 956 120 713 1.789 5,1 1.1 3,0 9,2 5,3 9,1 4,2 1983-84 785 117 579 1.481 5,8 1,3 3,1 10,2 7,4 10,9 5,4 1984-85 883 180 854 1.917 10,7 3,1 7,0 20,8 12,1 17,3 8,2 1985-86 724 114 455 1.293 3,8 1,0 1,5 6,3 5,2 8,4 3,5 1986-87 867 153 691 1.711 10,7 2,9 5,7 19,3 12,3 19,3 8,2 1987-88 598 102 490 1.190 1,6 0,5 0,8 2,9 2,7 4,9 1,6 Source : mi nistère de l'Ag riculture

Dans ce contexte, la récolte céréalière n'a atteint que 2,9 millions de quintaux, soit 1,6 million de quintaux de blé dur, 0,5 million de quintaux de blé tendre et 0,8 million de quintaux d'orge et de triticale contre un total de 19,3 millions de quintaux obtenus en 1987. Pour réduire la dépendance de cette cul- ture des aléas climatiques, des efforts ont été déployés pour développer les su- perficies cultivées en irrigué vu leur haut rendement. Cependant, cette pratique reste d'une portée limitée. Couvrant 30,3 mille hectares, les emblavures en ir- rigué ont donné une production de l'ordre de 0,5 million de quintaux. Vu la modicité de la récolte, la collecte de cêrêales effectuée par l'Office des céréales et les coopératives agréées n'a porté que sur 1 million de quintaux, soit un volume tout juste suffisant, en y ajoutant le stock de 0,8 mil- lion de quintaux existant déjà, pour couvrir les besoins en semences de la cam- pagne 1988-89.

Pour faire face à une consommation estimée à 25 millions de qui ntaux par an, il s'est avéré nécessaire d'importer 21,2 millions de quintaux pour une valeur de 256 millions de dinars contre Il,7 millions de quintaux et 105,5 mil- lions de dinars une année auparavant.

Pour la campagne 1988-89, ce n'est qu'à partir de novembre que des pré- cipitations plus ou moins abondantes ont été enregistrées partout dans le pays. En conséquence et malgré les conditions difficiles dans lesquelles les travaux de labour et de semailles se sont effectués, les superficies ensemencées ont connu une extension, totalisant 1.708 mille hectares, soit 97 % environ des pré- visions. Mais, l'insuffisance des précipitations et les vagues de sirocco enre- gistrées au cours de mars et avril ont compromis la récolte. Les régions les plus touchées sl?nt notamment les plaines de , du sud de Béja et de certains périmètres cultivés dans les gouvernorats du Kef, de et de . C'est seulement sur les hauteurs plus humides et dans les régions de , du Centre et du Sud suffisamment arrosées que les plantes céréalières se sont nor- malement développées. Prévue au début de la campagne agricole à plus de 10 mil- lions de quintaux, la récolte se situerait aux environs de 5 millions de quintaux contre 2,9 millions de quintaux en 1988 et 19,3 millions de quintaux enregistrés en 1987.

(en dinars le quintal)

1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989

Blé dur 9,6 11 12,8 14 15 16 18,5 21 21 Blé tendre 8,7 10 11,7 14 14,5 16 17 19 19 Orge 6,9 8 9,5 10 10,5 11 12 14 14

Source : mi nistère de l'Ag riculture

L'absence des précipitations au début de la campagne 1987-88 a également entrave la culture des légumineuses dont les superficies emblavées n'ont porté que sur 68,3 mille hectares contre 87,7 mille hectares une année auparavant. La contraction des emblavures a touché surtout les superficies réservées à la culture des fèves et féveroles. Comme les rendements se sont avérés très fai- bles, la production de légumineuses n'a atteint en 1988 que 32 mille tonnes dont 18 mille tonnes de petits pois et pois chiche. Pour la campagne 1988-89, si les emhlavures ont couvert au départ 95 mille hectares, il n'est pas sar que la ré- colte ait atteint les 60 mille tonnes prévues pour l'ensemble des légumineuses. (en mille tonnes) 1986 1987 1988

Fèves et fèveroles 34 38 43 29 35 14 Petits pois & pois chiche 33 22 30 30 32 18 Source: ministère de l'Agriculture

En régression de 138 mille hectares ou 41 % environ, les superficies réservées aux cultures fourragères, au cours de la campagne 1987-88, ont couvert 196 mille hectares dont 66 mille seulement ont été récoltés, le reste étant soit perdu soit utilisé comme pâturage direct. Quant à la végétation naturelle des terres de parcours qui s'est ressentie des effets d'une sécheresse prolongée, elle s'est dégradée à concurrence de 80 % environ. Les 20 % restant se sont si- tués principalement dans les régions de Médenine, , Bizerte et le nord des gouvernorats de Béja et Jendouba.

Les cultures maralchères ont souffert des effets du manque des précipi- tations. Aussi, toutes les productions, exceptées celle d'artichaut, ont-elles accusé des régressions plus ou moins sensihles.

Après avoir atteint un niveau record en 1987, la récolte de tomate s'est inscrite en baisse de 17,5 % pour se situer à 400 mille tonnes. Cette di- minution dénote aussi bien la contraction des superficies emblavées dans les ré- gions productrices du Cap-Bon et de Bizerte que la régression des rendements.

En rapport avec le niveau de la production, les quantités livrées aux conserveries ont accusé une baisse de l'ordre de 29 % et ce, malgré l'augmenta- tion du prix plancher de cession de la tomate fralche aux usines de transforma- tion qui a atteint 65 millimes le kilogramme contre 60 millimes en 1987. Les livraisons ont porté sur 266 mille tonnes dont le traitement a donné 46 mille tonnes de concentré contre respectivement 374 mille tonnes et 66 mille tonnes une année auparavant.

Sur le plan de la commercialisation, le courant des exportations s'est intensifié et ce, en dépit de la baisse de la production. Les expéditions ont porté sur 10 mille tonnes de tomate conditionnée et sur 0,9 mille tonnes de to- mate fralche contre respectivement 7,4 mille et 0,1 mille tonnes en 1987. Toute- fois et afin de pouvoir satisfaire la consommation locale tout en assurant les engagements d'exportation en direction de nos clients étrangers, il s'est avéré nécessaire de recourir à l'importation de 4 mille tonnes de concentré de tomate.

Comme pour la tomate, la récolte de piment, qui avait atteint un record de 150 mille tonnes en 1987, s'est inscrite en régression pour se situer à 120 mille tonnes. Néanmoins, les quantités de piment livrées aux conserveries ont augmenté de 47 % pour s'élever à 16,7 mille tonnes. Ce volume a permis de déga- ger 8,7 mille tonnes de concentré d'harissa contre 5,8 mille tonnes une année auparavant.

En ce qui concerne la pomme de terre dont la culture a couvert 16,5 mille hectares au cours de la campagne 1987-88, la production a accusé une bais- se de 8 mille tonnes, n'atteignant que 180 mille tonnes. Il est vrai que l'in- suffisance des eaux d'irrigation dans les zones productrices et les vagues de chaleur excessive ont affaibli les rendements d'autant plus que les plantes ont été attaquées par la teigne, parasite dont la propagation a été favorisée par les mauvaises conditions climatiques.

PRODUCTION MARAICHERF. (en mille tonnes) 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988

Tomate 380 260 360 430 420 418 485 400 Piment 12lf 90 130 120 140 150 150 120 Cucurbitacees 280 310 320 300 320 340 350 250 Pomme de terre 140 110 ISO 135 150 170 188 180 Oignon 78 100 85 100 110 105 110 100 Artichaut 14 15 12 Il Il 13 14,5 15,0 Sources : Groupement interprofessionnel des légumes et ministère de l'Agriculture

Portant sur des primeurs, les exportations de pomme de terre effectuées en total:lté sur la France se sont, certes, inscrites en augmentation de 13,3 i. mais elles continuent â se situer à un niveau modeste, soit 5,1 mille tonnes. Ouant aux importations, elles ont atteint 48 mille tonnes environ, enregistrant une augmentation de 33,5 mille tonnes par rapport aux quantités achetées l'année précedente. Sur ce total, 28 mille tonnes ont été destinées à la consommation afin de combler le déficit de production.

Pour la campagne 1988-89, l'on prévOit la production de 200 mille tonnes de pomme de terre à partir des 15,8 mille hectares ensemencés, superficie compa- rahle à celle prévue dans le cadre du VII~me Plan en matière de production agri- cole annuelle.

Parmi les cultures maralchères, celle des melons et pastèques a été la plus affectée par la sécheresse. En effet, la récolte s'est inscrite en diminu- tion de 29 % environ, revenant de 350 mille tonnes en 1987 à 250 mille tonnes en 1988. Il est vrai que les superficies cultivées n'ont couvert que 19,4 mille hectares contre 27,3 mille l'année précédente.

S'agissant des autres cultures maralchères, seul l'artichaut, l'une des rares cultures qui a pu résister à la sécheresse, a enregistré en 1988 une pro- duction meilleure Qu'une année auparavant, soit 15 mille tonnes contre 14,5 mille en 1987. S'agissant de l'01gnon, la récolte n'a atteint que 100 mille tonnes cont re 110 mille une année auparava nt.

L'arboriculture a, elle aussi, souffert des effets néfastes de la sé- cheresse qui, en persistant dans la plupart des régions du pays en 1987 et 1988, a perturbé le cycle physiologique des arbres et a affaibli leur état végétatif ainsi que leur résistance aux maladies parasitaires. Dans ces conditi.ons, la production a accusé des baisses plus ou moins sensibles selon les fruits. Même pour l'olivier connu pour sa résistance aux a1eas climatiques, la p;:-( . :Uo:c. qui tire déjà vers le bas sur la longue periode a de nouveau diminué, n'a: lian!: que 500 mille tonnes d'olives au cours de la campagne 1987-88 con- tre ':'70 miUe tOlmes enregistrées la campagne précédente. La trituration des Oli'F:S ,,'sf:ohées a dégagé 95 mille tonnes d'huile dont 52 mille tonnes ont été livr5es à l'Office national de l'huile (ONH), en baisse respectivement de 19 et 20 mille tonnes. En revanche, l'huile de qualité collectée a reprbenté 70 % du tota contre 54 % au cours de la campagne 1986-87, ce qui est de nature à con- soliû~r notre présence sur les marchés extêrieurs. Eu égard au recul de la pro- duct:!ofl. les exportations n'ont que lêg~rement diminué, revenant de 57 mille à 52 mille tonnes dont 80 % ont été acheminées vers l'Italie.

(en mille tonnes) -'----TI!3T-82 198~-83. 198j-84 ----1984-85 ----1985-86 -----1986-87 ----1987-88 1988-89 Prodection 155 95 105 114 95 55 E XE l?,It,8 t ions 71 51 44 57 52 33 Source : Office national de l'huile

S'agi.ssant de la campagne 1988-89, la récolte d'olives a encore régressé, n'atteignant que 300 mille tonnes d'olives ou 55 mille tonnes d'huile.

Compte tenu de la contraction des disponibilités, les exportations ne porteraient que sur environ 33 mille tonnes d'huile.

Pour ce qui est des prix à la production, les pouvoirs publics ont an- noncé~ à la veille de la campagne, les nouveaux prix d'intervention. Fixés à 1,5 dinar pour l'huile de qualité supérieure et à 1,260 dinars par kilogramme pour l'huile lampante~ ils ont augmenté respectivement de 250 et 260 millimes. Ces prix à la production sont définitifs, en ce sens qu'ils ne seront pas commeau- paravant complétés, le cas échéant, par une ristourne à la fin de la campagne de comme:ccialisat iono

EVOLUTION DES PRIX D'INTERVENTION DE L'ONH (en dinar Far ki10framme) 1981-82----- 1982-83 1983-84 1984-85 1985-86 1986-87 987-88 988-89 Avance ml fL, 0,500 0,600 0,700 0,740 0,750 0,870 1,000 1,260 Avance max. (huile super ext ra) 0,580 0,700 0,800 0,860 0,980 1,100 l,25O 1,500 Complément de J?rix 0.160 0,160 0,070 0,070 0,080 0,050 0,090 Source : Office national de l'huile

La récolte des olives de table a également diminué. Elle est revenue de 13 m1l1é tonnes en 1987 à 7 mille tonnes en 1988.

P01"tant la marque de l' insuffisance des précipitations enregist rées en automne 1987, la campagne agrumicole 1987-88 n'a dégagé que 230 mille tonnes d'agrumes dont 120 mille tonnes sont de la variété maltaise contre respective- ment 250 mille tonnes et 120 mille tonnes la campagne précédente. Les exporta- tions n'ont porté Que sur 19 % environ de la production, soit 42,8 mille tonnes contre respectivement 21 % et 53,3 mille tonnes une année auparavant. Il est vrai que la qual:f.te des fruits n'a pas été excellente du fait de la sécheresse et la demande intérieure est restée importante malgré le niveau atteint par les prix.

PRODUCTION ET EXPORTATIONS D'AGRUMES (en mille tonnes) 1981-82 1982-83 1983-84 1984-85 1985-86 1986-87 1987-88 1988-89

Production 165,0 137,9 220,0 196,3 252,0 250,0 230,0 259,5 Exporta tions 19,0 15,0 31,7 41,0 45,5 53,3 42,8 41,4 Sources Groupement interprofessionnel des agrumes et des fruits et Institut national de la statistique

Les précipitations de l'automne 1988 ont eu des effets bénéfiques sur les vergers, ce qui a permis à la production d'agrumes d'atteindre au cours de la campagne 1988-89 le niveau record de 260 mille tonnes environ dont 144 mille tonnes d'oranges maltaises. Les exportations se sont élevées à 41,4 mille tonnes dont 28,6 mille ont été expédiées sur la France contre respectivement 42,8 mille tonnes et 30,7 mille tonnes la campagne précédente.

La récolte de dattes a atteint 65 mille tonnes en 1988 dont 45 mille de déglet-nour, soit des niveaux comparables à ceux enregistres l'année precédente. Toutefois, la qualité des fruits, qui s'annonçait bonne au départ, a été affec- tée par la chaleur persistante qui, en sévissant jusqu'au mois de novembre, a provoqué un dessèchement excessif d'une partie de la production. Néanmoins, l'on table sur l'exportation de 18 mille tonnes de dattes contre 14,2 mille en 1987-88 et 16 mille tonnes en 1986-87. Du début de la campagne jusqu'à la fin de mai 1989, les ventes de dattes, constituées à concurrence de 85 % environ par la va- riété déglet-nour, se sont élevées à 14,4 mille tonnes dont 7 mille ont été ex- pédiées sur la France et 3,4 mille tonnes sur l'Italie.

PRODUCTION ET EXPORTATIONS DE DATTES (en mille tonnes) 1983 1984 1985 1986 1987 1988

Production 57 46 54 65 66 65 dont : déglet-nour 35 25 36 45 45 45 Exportations 15 11,4 16,4 16 14,2 18(1) Source Groupement interprofessionnel des dattes

En ce qui concerne les prix à la production, ils ont été augmentés de 120 millimes par kilogramme pour les dattes déglet-nour branchées et de 140 mi1- limes par kilogramme pour les dattes déglet-nour marchandes, se situant respec- tivement à 1,1 dinar et 1 dinar par kilogramme.

Pour la prochaine campagne et bien qu'il soit prématuré de se faire une idée sur la récolte, les prévisions font état tout de même d'une production de 72 mille tonnes de dattes dont 20 mille tonnes pouvant être exportées. Pratiquee essentiellement en sec, la culture de la vi~ne s'est ressen- tie de la sécheresse et des excès de chaleur enre~istrés en été. Aussi, la récol- te s'est-elle inscrite en régression aussi bien pour le raisin de cuve que pour le raisin de table. De 420 mille hectolitres en 1987, la production de vin est revenue à 193 mille hectolitres en 1988.

Compte tenu d'un stock report estimé à 140 mille hectolitres environ, les disponibilités de vin au titre de la campagne de commercialisation 1988-89 se sont situées à 332,5 mille hectolitres dont 90 mille hectolitres sont desti- nés à l'exportation.

(en mille hectolitres) 1981-82 1982-83 1983-84 1984-85 1985-86 1986-87 1987-88 1988-89

Production 609 513 576 680 567 402 420 193 Exportations 470 315 184 492 489 222 227 90(1) Source : Office national de la vigne

S'agissant du raisin de table, la production de 45 mille tonnes enre- ~istrée en 1988 est en diminution de 18 % sous l'effet de la baisse des rende- ments.

L'amandier a beaucoup souffert de la persistance de la sécheresse dont les effets ont été aggraves par les vagues de sirocco qui ont été enregistrées d~s le mois de mai 1988. De ce fait, la production a diminué de plus de moitié, revenant de 51 mille tonnes en 1987 à 24 mille tonnes en 1988. Il est vrai que le déficit hydrique a été d'une ampleur telle qu'il a entra1né le dessèchement de 2,3 millions de pieds d'amandier.

Cen mille tonnes) 1986 1987 1988

Production 29,4 37,6 41,6 51,7 42,0 51,0 24,0 Exportations 0,5 1,3 2,6 0,6 0,7 0,9 0,2 Groupement interprofessionnel des a~rumes et des fruits et Institut national de la statistique

Traditionnellement exportatrice d'amandes, la Tunisie a procédé en 1989 à l'importation de 2 mille tonnes de ce produit pour combler le déficit de pro- duction par rapport à une consommation en nette progression, surtout en periode de Ramadhan.

Comme pour l'amandier, l'abricotier a été é~alement affecté par la se- cheresse qui a entra1né le dessèchement de près de 130 mille pieds. Dans ce con- texte, la récolte n'a atteint que 15 mille tonnes d'abricots contre 22 mille tonnes en 1987. En outre, les fruits récoltés ont été de petits calibres.

(en mille tonnes) 1986 1987 1988

Production 17,6 20,2 19,1 19,5 17,4 22,0 15,0 Exportations 1,2 1,4 0,8 0,5 0,7 0,9 0,4 Groupement interprofessionnel des agrumes et des fruits et Institut national de la statistique

Sur le plan de la commercialisation, les quantités livrées aux usines de transformation n'ont porté que sur 1,5 mille tonnes contre 2,1 mille une an- née auparavant, tandis que les exportations d'abricots à l'état frais sont reve- nues, d'une année à l'autre, de 0,9 mille à 0,4 mille tonnes.

Prevues initialement à 6,3 mille hectares, les superficies emblavées en betterave se sont maintenues, au cours de la campagne 1987-88, au niveau de 5,7 mille hectares enregistré au cours de la campagne précédente. Quant à la produc- tion, elle n'a atteint que 256 mille tonnes de racines brutes contre 303,5 mille tonnes récoltées en 1987.

Traitées à concurrence de 85 % environ dans l'usine du Complexe sucrier de Tunisie, les quantités récoltées de racines ont dégagé une production de 24 mille tonnes de sucre blanc contre 27,3 mille une année auparavant. Cette régres- sion n'a pas affecté le niveau des importations de sucre qui, en se situant à 170 mille tonnes en 1988, ont même enregistre une baisse de 7,2 r. par rapport à ce qui a éte enregistré l'année précédente.

PRODUCTION ET PRIX DE CESSION DE LA BETTERAVE A SUCRE

1983 1984 1985 1986 1987 1988 Production de racines nettes (en mille tonnes) 64,8 135,0 138,0 180,1 260,2 217,0 Prix maximum de cession (en dinars la tonne) 20,6 20,6 23,0 33,0 33,0 33,0 Source . Société tunisienne de sucre

Pour la campagne 1988-89, les prévisions initiales tablaient sur 7,2 mille hectares d'emblavures mais, sous l'effet de la sécheresse qui a marqué le début de la campagne, les superficies effectivement emblavées n'ont couvert que 5,3 mille hectares dont 5 mille en irrigué. Ainsi, la production de racines bru- tes de betterave atteindrait, quant à elle, difficilement les 320 mille tonnes prévues initialement.

Pratiquee en majeure partie dans le nord du pays, la culture du tabac a été affectée elle aussi par la sécheresse. En effet, les superficies emblavées au cours de la campagne 1987-88 ont diminué, n'atteignant que 4,6 mille hecta- res dont 4,1 mille hectares ont été réservés au tabac à fumer contre respecti- vement 5,4 mille et 4,9 mille hectares enregistrés au cours de la campagne pré- cédente. Néanmoins, les pluies tombl~es sur la région du Nord-Ouest en avril et mai 1988 ont permis d'obtenir de meilleurs rendements pour le tabac a fumer dont la production a pu se maintenir à son niveau de l'année précédente, soit 4 mille tonnes. Al' inverse, la rêcolte de tabac a priser a accuse en 1988 une régres- sion de 25,6 % pour se situer à mille tonnes. Au total, 5 mille tonnes de tabac ont été produites contre 5,4 mille l'année précédente.

~a sécheresse qui a sévi au cours des années 1987 et 1988 dans la région productrice d'alfa, notamment les gouvernorats de et , a freiné la croissance normale de la nappe alfatiêre. Par ailleurs, les vents de sable qui ont soufflé sur la région au cours de la campagne ont rendu l'arracha- ge d'alfa impraticable. Aussi, les quantités d'alfa vert récoltées en 1988 ont- elles diminué de 9,2 mille tonnes ou 26 % pour se situer a 25,9 mille tonnes. Elles n'ont couvert que 40 % des besoins d'approvisionnement de la Société na- tionale de cellulose et de papier alfa (SNCPA) estimés à 65 mille tonnes par an. La baisse de la récolte s'est répercutée sur la production de pAte d'alfa qui n'a atteint que 15 mille tonnes contre 17,9 mille tonnes en 1987. En revanche et devant l'accroissement de la demande étrangère, les exportations de pite d'alfa sont passées, d'une annee à l'autre, de 11 mille tonnes pour une valeur de 8 millions de dinars à 13,2 mille tonnes pour un montant de 9,7 millions de di- nars. Parallèlement, les importations de la pâte de bois, nécessaires pour la fabrication du papier, se sont inscrites en augmentation de 14 % pour s'élever à 29,1 mille tonnes.

La production de liège a enregistre une légêre progression, passant de 99,2 mille quintaux en 1987 à 102 mille quintaux en 1988.

Portant la marque de la progression de la demande étrangère, les expor- tations de liège et ouvrages en liège sont passées du simple au double, attei- gnant 7,1 mille tonnes pour une valeur de 2,7 millions de dinars.

S'élevant à 170,1 mille mêtres cubes, la production de bois brut s'est inscrite en augmentation de 44,7 mille mètres cubes ou 35,6 % par rapport à son niveau de 1987. Dans le même intervalle, les importations de bois et ouvrages en bois sont revenues de 222 mille à 210,6 mille tonnes pour des valeurs respecti- ves de 61 et 64,8 millions de dinars.

Les conditions climatiques défavorables qui avaient prévalu au cours de la campagne 1987-88 ont sérieusement affecté les ressources alimentaires du cheptel, en particul ier la végétation naturelle des terres de parcours et les cultures fourragères. Cependant, grAce aux mesures décidées par les pouvoirs pu- blics, notamment l'arrêt des exportations de son, l'importation de 680 mille tonnes d'orge et de 21 mille to.nnes de bouchons de luzerne, il a été possible d'entretenir le cheptel avec le maintien de la production de viande rouge au n1.- veau atteint en 1987, soit 83,4 mille tonnes dont 39 mille de viande bovine et 38 mille tonnes de vianrle ovine.

De 4.304 milIe têtes en 1987, l'effectif de reproduction des trois principales espèces constituant le cheptel national est passé à 4.370 mille tê- tes en 1988. Cette pro~ression a interessé les espèces bovi ne et ovine dont le nombre a augmenté de 2 % pour la première et autant pour la deuxième. En légêre diminution, le nombre des caprins est revenu, d'une année à l'autre, de 627 à 621 mille têtes.

(en mille têtes) 1986 1987 1988

Bovi ns 345 350 324 321 337 342 354 334 355 362 Ovins 2.594 2.977 2.672 2.889 2.895 3.181 3.447 3.182 3.322 3.387 Caprins 489 559 455 514 556 583 620 564 627 621 Source : min!stère de l'Ag riculture

Constituées en majorit~ de viande bovine, les importations de viandes et abats ont accusé une lêgêre baisse, revenant de 12,3 mille tonnes pour une valeur de 17,6 millions de dinars en 1987 à 10,1 mille tonnes pour une valeur de 15,7 millions de dinars en 1988.

Quant à la production de lait, elle a progressé de 14 mille tonnes ou de 3,9 % pour s'élever à 370 mille tonnes, suite notamment à l'importation de 4 mille vaches laitières et l'entrée en production de nouveaux projets intégrés. Néanmoins, le courant des importations s'est poursuivi, portant en 1988 sur 41,8 mille tonnes de lait, beurre et fromage pour une valeur de 42,9 millions de di- nars contre 26,7 mille tonnes et 25,5 millions de dinars l'année précédente. Il est vrai que la production locale de lait reste insuffisante eu égard aux besoins croissants de la consommation et ce, malgré les augmentations substantielles des prix à la production. Pour le lait frais, il est à noter qu'à partir de mars 1989, les centres de collecte règlent les producteurs sur la base de 260 milli- mes par litre contre 240 millimes précêdemment et 220 millimes en 1986.

(en mille tonnes) Structu re ell% 1988 1987 1988 Viande bovine 32,7 31,4 33,7 36,0 38,9 38,4 39,0 46,0 46,8 ovine 29,9 32,8 33,3 38,0 36,5 38,8 38,0 46,5 45,6 caprine 4,4 4,9 5,2 5,6 5,8 6,2 6,3 7,5 7,6 Total 67,0 69,1 72,2 79,6 81,2 83,4 83,3 100,0 100,0 Lait 244,0 277,0 290,0 315,0 325,0 356,0 370,0 Source ministère de l'Agriculture

S'agissant du secteur de l'aviculture, il a connu des difficultés inhé- rentes à l'état de surproduction qui a prévalu après le mois de Ramadhan de 1988 suite à la baisse de la demande interieure. Devant une telle situation, le Grou- pement interprofessionnel des produits avicoles (GIPA) est intervenu aH n de rétablir l'équilibre du secteur. Les principales actions ont consisté en l'abat- tage et le stockage de 80 mille poules pondeuses réformées précocément ainsi qu'en l'achat et la conservation de 10 millions d'oeufs. Sur le plan de la production, l'effectif des poules pondeuses est passe de 3,2 millions en 1987 à 4,1 millions d'unites en 1988 et celui des poulets de chair de 27,7 millions à 29,4 millions d'unites. De même, la production d'oeufs s'est sensiblement iù[;- crite en augmentation, atteignant 1.100 millions d'unités, en accroissement de 170 millions d'unites. Ouant à la production de viande de volaille, elle s'est maintenue pour la deuxième année consécutive à 41,3 mille tonnes, soit un niveau correspondant aux besoins de la consommation interieure.

PRODUCTION AVICOLE

1979 1980 1981 1982 19R3 1984 1985 1986 1987 1988

Viande de volaille (en 1.000 tonnes) 34,5 41,5 40,0 50,3 37,5 40,5 41,3 43,9 41,3 41,3 Oeufs(en106 unites) 680 726 777 832 940 970 1032 1063 930 1100

Source : ministère de l'Agriculture

VI - PECHE

Les efforts dt!ployes ces dernières années en matière de renforcement de l'infrastructure portuaire ainsi que de la flottille de p~che n'ont pas encore produit leurs pleins effets sur l'activitt! halieutique. De ce fait, la produc- tion de la pêche n'a augment~ que de 2,9 % par rapport au niveau atteint en 1987, se situant à 102,4 mille tonnes contre 113 mille tonnes prévues initiale- ment. L'accroissement des prises a interesse la pêche côtière ainsi que celles de crevettes et de coquillages. En particulier, la pêche côtière a enrep;istré une progression de 1,8 % pour dégager 45,8 mille tonnes de poissons tandis que celle de crevettes a procuré 4,1 mille tonnes, niveau en accroissement de 5 % environ.

Malp;ré les dispositions prises pour éviter toute p~nurie en intrants comme le gas-oil et assurer ainsi un approvisionnement rt!gulier des p~cheurs tout au long de la campagne, la production de la pêche au feu a stagné, voire légèrement rt!gressé, revenant, d'une année à l'autre, de 32,5 mille à 32 mille tonnes. Cette baisse est imputable à la mt!vente de sardines constatée dans les ports de Gabès, et , ce qui a poussé certains pêcheurs à affecter leurs embarcations à la pêche côtière. Il en est de même pour la p~che au chalut dont la production est restee stationnaire au niveau de 18 mille tonnes.

(en mille tonnes) Variat. 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1988/87 (en %)

Pêche côtière 24,4 29,6 31,8 36,2 42,9 45,0 45,8 + 1,8 Pêche au feu 21,0 17,4 20,3 30,6 30,2 32,5 32,0 - 1,5 Pêche au chalut 13,3 15,9 18,6 18,1 16,9 18,0 17,9 - 0)6 Divers 4,1 4,2 4,2 4,0 3,7 4,0 6,7 +67~5

Total 62,8 67,1 74,9 88,9 93,7 99,S 102,4 + 2,9 Source : Commissariat général à la p~che

- 39 - Sur le plan de la rlipartition rligionale, les gouvernorats qui longent le Golfe de Gabès ont fourni près de 75 % de la production totale de pêche, ce qui dénote que cette zone demeure surexploitée. A l'inverse, la côte nord du pays demeure insuffisamment exploitée en dlipit de l'importance des richesses en poissons. A cet égard, il est à noter que le nouveau code des investissements agricoles, adopté en avril 1988, a prévu des avantages spécifiques pour dlivelop- per la pêche sur cette côte.

En ce qui conce rne les quantités de poissons livrées aux conserveries et qui portent essentiellement sur les sardines et le thon, elles ont progressé à un taux êlevé, soit 43 % environ pour atteindre 7,6 mille tonnes. Quant aux exportations qui bénéficient d'une demande extérieure soutenue et de prix assez rémunlirateurs, elles ont porté sur 17,4 mille tonnes pour une valeur de 91 mil- lions de dinars contre 13,6 mille tonnes et 66,8 millions de dinars enregistrés en 1987. Notons qu'environ 90 % des ventes sont constituées de crustacés et mol- lusques. Amorcée une année auparavant, l'amélioration du niveau d'activi té du secteur industriel s'est confirmée en 1988, en relation avec les progrès soute- nus enregistrés par les industries manufacturières orientées vers l'exportation et avec la consolidation de l'activité des entreprises industrielles travaillant traditionnellement pour le marché intérieur. Dans le bâtiment également, l'acti- vité a présenté des signes de reprise suite aux mesures adoptées en faveur de ce secteur dès le début de l'année. Seuls les secteurs des mines et de l'énergie ont accusé un certain essoufflement imputable principalement à la régression de la production de phosphate de chaux et de celle de pétrole brut.

Outre la dynamique introduite par le programme d'ajustement, le redres- sement de l'activité industrielle a été favorisé par l'amélioration de l'e nvi- ronnement général du pays après le changement politique du 7 novembre 1987 et suite aux diverses mesures de relance qui l'ont suivi.

Aussi, la valeur ajoutée du secteur industriel qui représente pr~s de 29 % du PIB s'est-elle accrue de 3,5 % en termes réels en 1988 contre 0,3 % seu- lement l'année précédente.

SECTEUR INDUSTRIEL EXPRIMEE EN PRIX CONSTANTS (e n %) 1984 1985 1986 1987 1988 Mines - 5,6 -13,7 +25,0 + 6,1 + 0,5 Energie + 0,2 - 0,2 - 1,4 - 3,3 - 0,5 dont : Hyd roca rbures (- 1,1) (- 1,6) (- 2,5) (- 5,6) (- 1,6) Industries manufacturières + 6,6 + 5,1 + 4,8 + 4,) + 6,3 Bâtiment et travaux publics + 6,3 + 1,2 -15,1 - 5,2 + 4,1 Ensemble du secteur industriel + 3,8 + 1,8 - 0,5 + 0,3 + 3,5 Source : Budget économique actualisé de 1989

L'activité minière continue à être dominée par l'extraction de phospha- te de chaux qui représente, en dehors du pétrole, la principale richesse du sous- sol tunisien. De ce fait, la diminution de la production de phosphate s'est tra- duite par une quasi-stagnation de la valeur ajoutée de l'ensemble du secteur.

(en mille tonnes sau f indication contraire) 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1988/1987 Phosphate de chaux 5.319 4.505 5.800 6.215 6.103 - 1,8 Minerai de fer 310 309 310 295 325 +10,2 Minerai de plomb 7 4 2 4 4 Mi ne rai de zinc 12 10 8 11 17 +54,5 Spath fluor 44 41 37 43 55 +27,9 Barytine 11 1 14 17 29 +70,6 Sel marin 415 405 450 425 485 +14,1 Source Di rection des mines et de la géologie Les quantités de phosphate de chaux extraites en 1988 ont totalisé 9,8 millions de tonnes de minerai brut contre 10,6 millions de tonnes l'année précé- dente. Malgré cette baisse, localisée il est vrai dans les mines souterraines telles Que celles de Metlaoui et , les laveries ont pratiquement conservé leur rythme de fonctionnement pour dégager une production de phosphate marchand tr~s proche de celle obtenue en 1987. En conséquence, le taux de rendement me- suré par le rapport entre les quantités de phosphate commercialisable et celles extraites à l'état brut s'est amélioré de 3,5 points pour s'élever à 62 %.

Compte tenu de l'existence de stocks antérieurs de phosphate marchand, le niveau de production enre~istré en 1988, soit 6,1 millions de tonnes, a per- mis à la Compagnie des phosphates de de réaliser un meilleur équilibre fi- nancier et de répondre a la demande extérieure tout en faisant face à l'accrois- sement des besoins des usines locales de transformation de phosphate.

De 4,6 millions de tonnes en 1987, les livraisons aux usines du Groupe chimique t~nisien sont passées à 5,4 millions de tonnes en 1988. Ces quantités ont été réparties à concurrence de 34 % pour les deux usines de la Société in- dustrielle d'acide phosphorique et d'engrais (SIAPE 1 et SlAPE 2), 28 % environ pour les Industries chimiques maghrébines (leM), 22 % pour la Société arabe des engrais phospatb et azotés (SAEPA), 15 % pour les Industries chimiques de Gafsa (rCG) et le reliquat pour la Société tunisienne d'engrais chimiques (STEC) et la société Granuphos.

Pour ce qui est des exportations de phosphate de chaux, si elles ont régressé de 10 % en quantité, n'atteignant que 1,1 million de tonnes, elles ont, en revanche, rapporté 27 millions de dinars, montant en progression de 4%. Il est vrai que le prix moyen à l'exportation s'est amélioré pour s'élever à 29 dollars la tonne contre 25,3 dollars en 1987. Toutefois et mal~ré leur nouvelle hausse, les prix du phosphate n'ont pas gagné tout le terrain perdu depuis le début des années quatre-vingt lorsqu'ils atteignaient plus de 40 dollars la tonne.

Il importe de signaler que les exportations de phosphate continuent à être entravées par une concurrence sév~re sur les marchés extérieurs de la part des grands pays producteurs, notamment les Etats-Unis d'Amérique, l'Union Soviétique, le Maroc et la Jordanie, pays qui disposent de réserves importantes et produisent un phosphate de bonne qualité et à moindre coat. Parmi les princi- paux clients de la Tunisie, l'on compte en 1988 la France, la Bulgarie, la Gr~ce, la Turquie, l'Indonésie et la Roumanie.

La production de minerai de fer a, de nouveau, progressé en 1988 pour s'élever à 325 mille tonnes, niveau jamais enregistré depuis 1982. Aussi, les importations suscitées par les besoins en mati~re premi~re de la sidérurgie El Fouladh ont-elles dimi nué de 16,5 mille tonnes, portant sur 46,5 mille tonnes pour une valeur de 1,2 million de dinars contre 63 mille tonnes et 1,5 million de dinars en 1987. Mais encore faut-il remarquer qu'outre ces achats, l'on a en- registré, en 1988, l'importation pour 189,4 millions de dinars d'articles sidé- rurgiques contre 138,2 millions de dinars l'année précédente. Au terme d'une longue pêriode de baisse entamêe en 1980, la production de minerai de plomb a fini par se stabiliser aux environs de 4 mille tonnes pra- tiquement êcoulées en totalité sur le marché extérieur. En sens inverse et pour satisfaire les besoins des fonderies locales, la Tunisie a dO importer 3,7 mille tonnes de minerai de plomb contre 3 mille tonnes en 1987. Il est il noter que les efforts de recherche et de prospection ont permis de lancer la réouverture des gisements de Sidi Bou Aouane et de Boudhina situés respectivement dans les gou- vernorats de Jendouba et de Bizerte, projets qui nécessitent ensemble un inves- tissement de l'ordre de 2 millions de dinars.

La mécanisation des mines souterraines et la réhabilitation des unités de traitement du minerai extrait en we d'améliorer le rendement ont déjà com- mencé à produire leurs effets en 1987. Ainsi, la production de minerai de zinc s'est inscrite en progression, pour la deuxième année consécutive, s'élevant à 17 mille tonnes, niveau enregistré pour la première fois depuis huit ans. Cette relance est appelée, d'ailleurs, il se consolider dans l'avenir avec la mise en exploi tation du nouveau proj et de Bougri ne implanté dans la rêgion du Kef et destiné il produire il la fois du zinc et du plomb.

Sur le plan de la commercialisation qui intéresse exclusivement le marché extérieur, les exportations ont porté sur 14,3 mille tonnes contre 13,4 mille tonnes expédiêes en 1987.

La production de spath-fluor s'est êgalement inscrite en augmentation pour la deuxième année consécutive, s'élevant il 55 mille tonnes contre 43 mille en 1987. La majeure partie de la production continue ilêtre livrée aux Industries chimiques du fluor(ICF). En effet, cette entreprise a rêceptionné 36,3 mille ton- nes de minerai il l'état sec contre 31,5 mille tonnes enregistrées en 1987. Dans le m~meintervalle, les exportations sont passées de 7,9 à 13,7 mille tonnes.

La production de barytine a aussi progressê, atteignant 29 mille tonnes en 1988 contre 17 mille tonnes en 1987. L'augmentation a intéressé les deux va- riétés, il savoir la barytine chimique fournie par la Compagnie minière du Nord- Ouest (COMINO)et la barytine sous forme de boue de forage destinée il la pros- pection pétrolière et produite par l'entreprise Fluobar. Les quantités de bary- tine produites par ces deux unitês se sont êlevêes, respectivement, il 19 mille et 10 mille tonnes environ contre 14,4 mille et 2,4 mille tonnes une année aupa- ravant. S'agissant de l'écoulement, les ventes qui continuent il interesser dans leur majeure partie le marché local ont porté sur 18,2 mille tonnes dont 11,2 mille tonnes ont étê livrées il la Societê œtallurgique de Tunisie contre res- pectivement II,2 mille et 9,6 mille tonnes en 1987.

Après une année de régression, la production de sel marin s'est inscri- te en net accroissement en 1988, atteignant 485 mille tonnes contre 425 mille obtenues l'année precedente. Toutes les salines du pays ont enregistré une amé- lioration du niveau des quantités produites, notamment celle de qui assure plus de la moitié de la production nationale.

Par contre, les exportations de sel ont continue a diminuer, revenant de 356 mille tonnes environ en 1986 â près de 337 mille tonnes en 1987 puis à 266 mille tonnes seulement en 1988. Ce repli s'explique essentiellement par la défection de certains clients comme le Brésil et par le climat assez doux ayant prévalu pendant l'hiver dans les pays gros consommateurs de sel tels que notam- ment les pays scandinaves, l'Italie et la Yougoslavie. De même, les ventes sur le marché intérieur ont diminué quoique lég~rement. De 62 mille tonnes en 1987, elles sont revenues à 58 mille tonnes environ en 1988 dont 20 % ont intéressé l'usine de Cellulose et de papier alfa de Kasserine. Les autres principaux clients locaux sont surtout représentes par les conserveries.

Dans le secteur de l'~nergie, la production d'électricité a continué à progresser à un ryhtme soutenu, tandis que celles de pétrole brut et de gaz se sont inscrites en diminution.

La société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) a assure 87,6 % de l'énergie électrique émise en Tunisie en 1988, soit 4,3 miliards de kWh. Ce niveau de production est da â la reprise de certaines activités industrielles et à l'expansion des services, particulièrement le tourisme, le transport et le commerce. L'apport des auto-producteurs a également augmenté pour se situer aux environs de 638 millions de kWh. Quant aux échanges d'~lectricité avec l'Algérie, ils se sont soldés par un transfert net en faveur de ce pays voisin de l'ordre de 31 millions de kWh contre 3 millions une année auparavant.

PRODlJCTION ET CONSOMMATION D'ELECTRICITE En millions de kWh Variat.88/87 19R4 1985 1986 1987 1988 en % Production STEG 3419 3571 3749 4016 4278 + 6,5 • Thermique 3349 3461 3698 3903 4231 + 8,4 • Hyd raulique 66 108 51 113 47 - 58,4 • Diesel 4 2 Auto-producteurs 466 450 451 533 638 + 19,7 Production nationale 3885 4021 4200 4549 4916 + 8,1 Echange électricité avec l'Algérie -73 +34 +15 - 3 -31 Total énergie émise en Tunisie 3812 4055 4215 4546 4885 + 7,5 Consommation haute et moyenne tension 2357 2486 2605 2857 3079 + 7,8 • Industrie extractive 337 326 303 328 343 + 4,6 Industrie sidérurgique&métallurg. 131 127 153 153 139 9,1 Industrie chimique 369 355 394 472 487 + 3,2 ·• Matériaux de construction 533 606 623 652 710 + 8,9 • Industrie du papier et édition 62 68 71 87 94 + 8,0 Industrie textile 119 118 131 134 159 + 18,7 · Industrie alimentaire 153 161 171 183 217 + 18,6 · Industries diverses 137 144 146 153 184 + 20,3 ·• Autres secteurs 516 581 613 695 746 + 7,3 Consommation basse tension 965 1052 1097 1177 1240 + 5,4 Total consommation nationale 3322 3538 3702 4034 4319 + 7,1 Pe rtes et énergies en compteurs 490 517 513 512 566 + 10,5 Source : Société tunisienne de l'Uectricité et du gaz

- 44 - L'accroissement notable du volume des fournitures d'électricité s'est fait dans des conditions satisfaisantes grâce à la limitation des temps d'arrêt des équipements, notamment les turbines à gaz.

L'analyse de la structure de la consommation de combustibles dans les centrales électriques montre que la production d'énergie d'origine thermique a été produite pour 48,6 % à partir du gaz transcontinental, 13,6 % à partir du gaz d'El Borma, 37,7 % à partir du fuel-oil lourd et 0,1 % seulement à partir du gaz-oil contre respectivement 75,9 %, 18,5 %, 5,4 % et 0,2 % en 1987. L'utilisa- tion accrue du fuel-oil dans les centrales électriques s'explique par l'appari- tion d'un différentiel de prix favorisant ce combustible importé au détriment du gaz naturel.

Considérée comme énergie d'appoint, la production d'électricité d'ori- gine hydraulique a régressé de 58 % environ sous l'effet de la sécheresse. Elle n'a atteint que 47 millions de kWh, ce qui correspond à 1 % seulement de la pro- duction de la STEG contre 2,8 % en 1987.

S'agissant de la consommation d'électricité, elle a progressé de 7,8 % pour la haute et moyenne tension et de 5,4 % pour la basse tension qui ont repré- senté respectivement 63 % et 25,4 % du total de l'électricité émise en Tunisie.

La progression remarquable de la consommation d'électricité à haute et moyenne tension est le fait de tous les secteurs de l'activi té économique à l'exception de celui des industries sidêrurgiques et métallurgiques. Sur les 3,1 milliards de kWh emis sur les lignes de haute et moyenne tension, 710 millions de kWh ont eté consommés par les industries de matériaux de construction et 487 millions de kWh par les industries chimiques.

Portant sur 1.240 millions de kWh, la consommation de basse tension s'est accrue en 1988 à un rythme moins rapide que celui enregistré en 1987. Pour ce qui est du nombre d'abonnés, il est passé, d'une année à l'autre, de 1,139 à 1,200 million d'abonnés, en augmentation de 61 mille abonnés.

Notons, enfin, que les pertes et énergies en compteurs correspondant aux pertes enregistrées sur les réseaux de transport et de distribution ainsi qu'aux consommations d'électricité non relevées au terme de l'année se sont si- tuees, pour la deuxième annee consécutive, aux environs de 11 % du total de l'énergie émise. Ce taux est en baisse de 2 points par rapport à la moyenne de la période du Vlème plan 1982-86. Par ailleurs, une certaine amélioration de la qualité du service est enregistrée au niveau de la distribution comme en témoi- gnent le renforcement de la tension et la réduction des durées de coupure du courant électrique •.

Portant la marque du recul sensible du rythme d'extraction dans les gi- sements d'El Borma et de Tazarka, la production de pétrole brut a accusé une di- minution de 1,6 %, mouvement qui s'inscrit dans la tendance observée depuis déjà cinq ans. Atteignant 4,9 millions de tonnes, elle s'est, néanmoins, située à un niveau légèrement supérieur à celui de 4,8 millions de tonnes retenu dans le ca- dre des prévisions du budget économique. Ce résultat s'explique en grande partie par la bonne performance du champ off-shore d'Ashtart dont les capacités de pro- duction ont retrouvé leur rythme normal suite à l'achèvement des travaux de dé- veloppement engagés pour intensifier l'extraction de pétrole à partir des puits de ce gisement qui ont ainsi fourni 1,3 million de tonnes contre 1 million seu- lement en 1987. A l'inverse, la production de pêtrole en provenance du gisement d'El Borma qui reste le plus important a diminu~ sous l'effet de la baisse des rendements des puits en exploitation. Il est vrai que la m~diocrit~ des r~sultats de prospection n'a pas êtê de nature à activer les travaux de forage de nouveaux puits. La production du gisement off-shore de Tazarka a êgalement accusê une ré- gression. Pour l'ensemble des autres gisements et bien qu'elle soit en progres- sion, la production reste marginale.

(en mille tonnes) Variat.88!87 1984 1985 1986 1987 1988 en %

El Borma 3.447 3.478 3.421 3.335 3.019 9,5 Ashtart 1.284 1.211 1.160 1.011 1.272 + 25,8 Tazarka 436 346 258 239 190 - 20,5 Autres gisements (, Ta- mesmida, Sidi Liteyem, El Ha- jeb etc.) 320 370 408 402 427 + 6,2

5.487 5.405 5.247 4:987 4.908 1,6 Source : Direction générale de l'ênergie et Institut national de la statistique

Sur le plan de la commercialisation, si les livraisons de pêtrole brut à la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) se sont inscrites en accroissement de 2,7% pour s'élever à prês de 1,7 million de tonnes correspondant à la pleine capacité de traitement installée, les exportations ont accusé une baisse aussi bien en quantité qu'en valeur. Elles ont atteint 3,2 millions de tonnes pour une valeur de 290,5 millions de dinars contre 3,6 millions de tonnes et 381 millions de dinars en 1987.

La baisse plus importante en valeur qu'en quantité des exportations pé- trolières s'explique par le fait que les prix du brut ont, de nouveau, diminué en 1988. Ils sont revenus, d'une année à l'autre, de 18,6 à 15,1 dollars le ba- ril pour le zarzaltine extrait d'El Borma et de 17,5 à 13,5 dollars le baril pour l'Ashtart.

Par ailleurs, il est à souligner que les importations de pétrole brut qu'effectuait, en temps opportun, la STIR dans le cadre des échanges du pêtrole local contre du brut étranger se sont interrompues en 1988, année au cours de laquelle l'écart des prix s'est beaucoup rétréci, alors qu'elles avaient porté sur 423 mille tonnes pour une valeur de 45,3 millions de dingrs en 1987.

A l'instar de celle du pétrole brut, la production de gaz naturel a di- minué en 1988. Elle s'est situêe à 301 millions de mêtres cubes environ dont 300 millions constituent la part du gisement d'El Borma contre un total de 321 mil- lions de mêtres cubes enregistrês en 1987. Avec l'apport du gazoduc transconti- nental au titre des redevances et des achats ~irects de gaz algérien qui ont at- teint respectivement 517 et 549 millions de mètres cubes, les disponibilités de gaz naturel ont totalisê 1.367 millions de mètres cubes, en régression de 6,5 % par rapport au niveau enregistré une année auparavant. BILAN GAZIER (en millions de mèt res cubes) Variat.88!87 19R4 1985 1986 1987 1988 en %

Production 399,5 372,5 374 321 301 6,2 .Gisement d'El Borma (398) (371) (373) (320) (300) (- 6,3) .Gisement de Sidi Abderrahman (1,5) (1,5) (1) (1) (1) Redevances gazoduc 331 432 408 541 517 4,4 Importations 126 238 182 600 549 8,5 DisponibilitEs totales 856,5 1042,5 964 1462 1367 6,5 Consommation 778,5 1022 694 1214 1062 - 12,5 •STEG (628,5)(820) (482) (998) (755) (- 24,3) .Autres (clients industriels de Gabès et ) (ISO) (202) (212) (216) (307) (+ 42,1) Exportations 78 20,5 270 248 305 + 23,0 Source : Direction générale de l'énergie

La consommation de gaz naturel s'est inscrite en diminution, revenant d'une année à l'autre de 1,2 à 1,1 milliard de m~tres cubes environ dont plus de 70 % ont été le fait de la STEG contre 82,2 % en 1987. Il est vrai que, pour ses centrales électriques, cette entreprise a utilisé en 1988 comme combustible des quantités accrues de fuel, en remplacement du gaz, afin de bénéficier de l'évo- lution des prix. En revanche, les exportations de gaz naturel destinées entière- ment à l'Italie ont enregistré une progression sensible, atteignant un niveau record de 305 millions de m~tres cubes, en accroissement de 57 millions de mè- tres cubes ou de 23 %.

Vu le plafonnement de la capacité de raffinage de l'usine de Bizerte, la production de carburants a à peine atteint le niveau de 1,6 million de ton- nes enregistré en 1987. Toutefois, cet état stationnaire cache des évolutions divergentes selon les produits. Si les productions de gaz-oil, de gaz de pétrole liquifie et d'essence super se sont accrues à des taux plus ou moins élevés, celles d'essence normale, de pétrole lampant, de fuel-oil et de virgin naphta ont plus ou moins diminué.

PRODUCTION DE CARBURANTS (en mille tonnes) Va riat .88/87 Produits 1984 1985 1986 1987 1988 en %

Gaz de pétrole liquéfié (GPL) 31 29 34 30 31 + 3,3 Essence super 99 135 122 133 148 + 11,3 Essence normale 75 94 91 92 91 1,1 Pét role lampant 126 133 133 154 144 6,5 Gaz-oi1 et marine diesel 423 419 475 460 479 + 4,1 Fuel-oil et bunker C 591 587 628 641 609 5,0 Vi rgin naphta 184 132 61 69 65 5,8 Autres (essence légère et white spirit) 9 4 4 4 4

Production totale 1538 1533 1548 1583 1571 0,8 Source Société tunisienne des industries de raffinage

- 47 - Avec le recours accru de la STEGau fuel-oil lourd, en remplacement du ~az naturel, la consommation nationale de carburants a augmenté de 400 mille ton- nes environ pour atteindre 2,9 millions de tonnes dont la couverture a été assu- r~e à concurrence de 54 % par la production locale contre un taux de 63% en 1987.

Aussi, les importations de carburants se sont-elles inscrites en net accroissement en 1988, alors qu'e Iles avaient dimi nué une année auparavant. De 979 mille tonnes, elles sont passées à 1.282 mille tonnes dont 526 mille tonnes de fuel-oil, 393 mille tonnes de gaz-oil, 170 mille tonnes de kêrosène et 45 mille tonnes de pétrole lampant.

(en mille tonnes) Vadate 88/8 7 1984 1985 1986 1987 1988 en %

Gaz de pétrole liquéfié 125 137 147 134 113 - 15,7 Kérosène 116 100 92 150 170 + 13,3 Gaz-oil 583 599 472 496 393 - 20,8 Fuel-oil lourd 426 276 562 131 526 +301,5 Pét role lampant 17 21 36 38 45 + 18,4 Essence super 36 26 28 30 35 + 16,7

1.303 1.159 1.337 979 1.282 + 30,9 Source : Entreprise tunisienne d'activités pétrolières

S'a~issant des exportations de carburants, elles ont porté sur 66 mille tonnes de virgin naphta(l) pour une valeur de 7,4 millions de dinars et sur 343 mille tonnes de fuel-oil(2) pour 24 millions de dinars. De même, l'on enregistre la vente de 32,6 mille tonnes de gaz propane pour une valeur de 3 millions de dinars environ et la livraison à l'avitaillement en franchise de certaines quan- tités de carburants, en particulier le kérosène destiné aux avions. Au total, les exportations ont atteint 506 mille tonnes en 1988 pour une valeur de 40 mil- lions de dinars contre 380 mille tonnes et 37,3 millions de dinars enregistrés u ne année aupa rava nt.

Dans ce contexte, la balance des échanges de carburants avec l'exté- rieur s'est soldée par un d~ficit de 106 millions de dinars, niveau légèrement inférieur à celui des III millions de dinars atteint en 1987.

Destinée à l'usa~e domestique des habitants de Tunis, la production de gaz de ville assurée par l'usine à gaz d'El Omrane a, comme prévu, continué à diminuer sous l'effet de la substitution de ce combustible par le gaz naturel transcontinental. Elle est revenue de 11,8 millions de mètres cube~ en 1987 à 5,7 millions de mètres cubes en 1988, en baisse de 51 % environ.

(I) Produit intermédiaire entre l'essence et le kérosène et dont la production est entièrement écoulée sur les marchés extérieurs. (2) L'échan~e du fuel-oil local contre du fuel importé reste une opération avan- tageuse de deux points de vue : qualité et coOt. Dans le secteur des industries manufacturières, la valeur ajoutée a pro- gressé en 1988 à un rythme plus rapide que celui enregistré en 1987, soit 6,3 % en termes réels contre 4,3 %. Cette évolution est due à la bonne tenue des indus- tries exportatrices et à une certaine amélioration du rythme d'activité de celles orientées traditionnellement vers le marché intérieur.

VARIATION DE LA VALEUR AJOUTEE DES INDUSTRIES MANUFACTURIERES EXPRIMEE EN TERMES REELS Ce n %) 1984 1985 1986 1987 1988

Industries agro-alimentaires +18,9 - 0,5 + 4,7 + 2,8 + 2,1 Matériaux de const.,céramiques&verres + 0,9 +10,8 + l, l + 4,8 + 7,3 Industries mécaniques et électriques + 7,5 + 5,5 + 0,4 - 0,1 + 3,9 Chimie et caoutchouc - 0,3 + 6,7 +14,9 + 4,7 +14,5 Textile, cuir et chaussures + 0,4 + 4,3 + 5,6 + 7,6 + 5,0 Industries manufacturières diverses + 9,5 + 8,3 + 4,2 + 5,0 + 8,4

Ensemble du secteur des industries manufacturi~res + 6,6 + 5~1 + 4,8 + 4,3 + 6,3 Source Budget economique actualisé de 1989

Dépendant des récoltes dans le secteur de l'agriculture qui leur four- nit les intrants, les industries agro-alimentaires ont trouve certaines diffi- cul tés à s'approvisionner en matières premières. Néa nmoi ns, elles ont pu enre- gistrer une progression de leur valeur ajoutée de 2,1 % en termes réels contre 2,8 % en 1987.

Dans le domaine des dérivés des céreales, l'accroissement de 8,6 % des quantités de blé triturées en 1988 par les minoteries est allé de pair avec la progression des productions de farine, de semoule, de pâtes alimentaires et de couscous et ce, à un rythme plus rapide que celui enregistrÉ!!une année aupara- vant. Il est vrai que la demande de ces produits par les circuits organisés s'inscrit en hausse pendant les années de mauvaises récoltes comme c'est le cas en 1988.

Approvisionnée en intrants par recours beaucoup plus aux marchés exté- rieurs qu'au marché local, l'industrie laitière a continué à enregistrer des progrès qui ont intéressé aussi bien la production de lait industriel que les productions de yaourt et de fromage.

Le secteur des conserves alimentaires s'est ressenti pour certains pro- duits du manque des approvisionnements par suite de la baisse des récoltes dans l'agriculture. C'est ainsi que la production de double concentre de tomate a ac- cusé une nette diminution, revenant d'une année à l'autre de 66 mille à 46 mille tonnes seulement, alors que les besoins de la consommation intérieure se situent à 50 mille tonnes.

En revanche, la production d'harissa a de nouveau progressé pour s'éle- ver, après deux années de régression, à 8,7 mille tonnes. De même, la production de conserves et semi-conserves de fruits et lé- gumes a augmenté de manière appréciable en 1988 et ce, pour les divers produits.

Pour ce qui est de la production de conserves de poisson, elle s'es t inscrite en accroissement de 1,7 mille tonnes pour s'~lever A 4,2 mille tonnes dont la majeure partie est constituee de conserves de sardines. En outre, l'on note la congélation de 15 mille tonnes de produits de la mer contre 10,4 mille tonnes en 1987.

PRINCIPALES PRODUCTIONS DES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES (en mille tonnes sauf indication contraire) Va dations 1984 1985 1986 1987 1988 1988/87 en %

D~rivés de céréales Fari ne 446 489 486 513 533 + 3,9 Semoule 372 369 400 442 502 + 13,6 Pâtes alimentaires 80 81 85 82 90 + 9,8 Couscous 28 31 31 31 36 + 16,1 Aliments de bétail 420 390 400 434 Lait et d~rivés Lait industriel (en 1000 hl) 1.245 1.350 1.565 1.784 1.936 8,5 Yaourt (en 106 pots) 372 390 400 420 450 7,1 Fromage 2 2,5 2,5 3,2 3,5 9,4 Conserves alimentaires Concentré de tomate 53 53 48 66 46 - 30,3 Harissa 3,5 10,2 5,6 5,8 8,7 + 50,0 Semi-conserves 15 17 16 10 15 + 50,0 Conserves de poisson 4,4 4,1 2,8 2,5 4,2 + 68,0 Sucre et sucreries Sucre en poudre 78 89 Sucre aggloméré 25 25 Confiserie 16 19 + 15,8 Chocolaterie 2,2 2,7 + 11,1 Huiles et corps gras Huile d'olive 155 95 105 114 Margarine (en tonnes) 1.430 1.400 1.400 1.600 Huile de mélange conditionnee (en 106 bouteilles de 70 el) Boissons Eaux minérales (en 106 bouteil- les de 90 el) 34,7 39,5 48 54,5 55,3 + 1,5 Boissons gazeuses (en 1000 hl) 1.760 1.790 1.820 1.850 1.940 + 4,9 Bière (en 1000 hl) 390 365 360 349 416 + 19,2 Vi n Ce n 1000 hl) 680 567 402 420 193 - 54,0 Produits divers Tabac (en 106 paquets) 307 358 380 290 Alcool (en 1000 hl) 15,5 14 18,2 7,5 Di rection des industries agro-alimentaires au mi nistère de l'Agriculture et organismes concernes

L'industrie sucrière a accusé, quant à elle, un certain repli illustre par la baisse de la production de sucre blanc obtenue à partir de la betterave locale ainsi que de celle de sucre en poudre assurée par la Societé tunisienne de sucre de Béja (STS) i partir du raffinage du sucre de canne importé. La pro- duction a atteint 24 mille tonnes environ pour le sucre blanc de la betterave locale et 56 mille tonnes pour le sucre raffin(! contre respectivement 27.3 et 61.5 mille tonnes enregistr(!es en 1987. Quant à la production de sucre en mor- ceaux obtenue par la transformation du sucre de betterave importé en provenance notamment de la République fédérale d'Allemagne. de l'Allemagne de l'Est et de la France, elle est restée stationnaire. se situant aux environs de 25 mille tonnes. Au total, la production de sucre s'est élevée à 105 mille tonnes contre près de 114 mille tonnes en 1987. Cette production n'a couvert la demande inté- rieure qu'à concurrence de 50 % environ. Notons que la production de sucre de la betterave locale permet de satisfaire à peine 12 % de l'ensemble des besoins de cons ommat io'n.

Dans ce contexte et compte tenu des achats nécessaires au raffinage, les importations de sucre ont totalisé 170 mille tonnes en 1988 pour une valeur de 34,5 millions de dinars contre 183,2 mille tonnes et 28,5 millions de dinars en 1987. En sens inverse, l'on a enregistré l'exportation sur le Sénégal et le Togo de 1,8 mille tonnes de sucre en morceaux pour 0,6 million de dinars.

Pour atténuer la dépendance du pays en sucre à l'(!gard de l'extérieur, il est indispensable de doubler d'efforts pour accroltre la production de bette- rave et améliorer les rendements. A cet égard, il est notamment indiqué d'éten- dre les superficies cultivées en betterave, d'apporter plus de soins à cette culture, de suivre des techniques culturales avancées et de veiller à ce que les prix à la production assurent une rémunération suffisante aux agriculteurs et au moins égale à celle procurée par d'autres cultures concurrentes.

Pour les autres produits du secteur sucrier, la production a continué à s'accroltre à un rythme assez rapide. C'est ainsi qu'elle a atteint 22 mille tonnes pour la confiserie et 3 mille tonnes pour la chocolaterie contre respec- tivement 19 mille et 2,7 mille tonnes enregistrées en 1987.

Dans l'industrie des huiles et corps gras, la production d'huile d'oli- ve a diminué de 17 %, revenant de 114 mille tonnes en 1987 à 95 mille en 1988. D'ailleurs, ce lOOuvementde baisse s'est poursuivi en 1989, sous l'effet de la régression de la récolte d'olives, en rapport avec la sécheresse qui, ayant sévi pendant deux campagnes agricoles successives, a sérieusement affecté l'état vé- gétatif des oliviers et ent ralné l'apparition de certaines maladies parasitaires.

Quant à la production d'huile de mélange obtenue à partir du traitement des huiles végétales importées, notamment l'huile de soja, elle a légèrement augmenté pour s'élever à 120 mille tonnes environ.

En ce qui concerne les boissons, les productions ont connu des évolu- tions divergentes selon les produits. En effet, si la production a augmenté à un rythme assez rapide pour les boissons gazeuses ainsi que pour la bière, elle n'a que légèrement augmenté pour les eaux minérales et a sensiblement diminué pour le vi n sous l' effet de la sécheresse.

B - INDUSTRIESDESMATERIAUXDE CONSTRUCTION,DE LA CERAMIQUEET DU VERRE

Grâce à la reprise de la demande intérieure et surtout à l' i ntensifica- tion du courant des exportations, essentiellement de ciment et de produits rou- ges, l'activité des industries des mat(!riaux de construction, de la céramique et du verre s'est nettement affermie en 1988. Il en est r6su1t6 une aœ1ioration des taux d'utilisation des capacités installées et une progression de la plupart des productions du secteur.

Avec un taux d'utilisation avoisinant les 70 % des capacit6s installées en moyenne contre 55 % en 1987, les six cimenteries du pays ont assuré la pro- duction de 4 millions de tonnes de clinker, produit intermédiaire pour la fabri- cation des liants, contre 3,3 millions de tonnes une année auparavant. Mais si la production de ciment s'est accrue de 12 % pour atteindre 3,6 millions de tonnes dont 80 mille tonnes de ciment blanc produites par l'usine tuniso-algérienne de Feriana entrée en production au début de 1988, celle de chaux assurée à la fois par les cimenteries et l'unité de chaux de Thala a accusé une régression et ce, pour la troisi~me année consécutive. Elle est revenue de 528 à 464 mille tonnes.

La progression de la p~oduction de ciment s'explique par l'évolution favorable des exportations qui sont passées de 711 mille tonnes pour une valeur de 20,6 millions de dinars en 1987 a 1,1 million de tonnes pour une valeur de 31,8 millions de dinars en 1988. Sur ce total, 71 mille tonnes environ pour une valeur de 5,2 millions de dinars sont constituées de ciment blanc écoulé en ma- j eure parde sur l'Espagne et l'Algérie. Quant aux expéditions de ciment sous forme de clinker, elles ont porté sur 572 mille tonnes pour une valeur de 14 millions de dinars et ont intéressé principalement la France, le Royaume-Uni et le Cameroun.

Pour les produits rouges, la production a progresse de 4,7 % pour s'éle- ver à 2,4 millions de tonnes.

PRODUCTION DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION, DE CERAMIQUE ET DE VERRE (en mille tonnes sauf indication contraire) Variations 1984 1985 1986 1987 1988 1988/87 en %

Ciment 2777 3070 2937 3215 3600 + 12,0 Chaux 594 597 530 528 464 - 12,1 Produits rouges 2300 2621 2290 2311 2420 + 4,7 Carreaux de mosa1que (en mi11ions de m2) Carreaux de faïence (en millions de m2) 3,5 4,5 5,0 6,0 6,9 + 15,0 Bouteilles et gobelets 23,4 21,3 16,5 18,0 19,0 + 5,6 Source: Direction des industries des matériaux de construction au ministère de l'Economie nationale, Institut national de la statistique et Budget économique de 1989

La production de carrelage a enregistré, elle aussi, une progression__ atteignant 8,6 millions de mètres carrés pour les carreaux de mosalque et 6,9 millions de mèt res carrés pour la fa'lence contre respectivement 7,3 millions et 6 millions de mètres carrés en 1987. Il est à noter qu'un courant d'exportation de carreaux de mosalque et de fa'lence est en train de s'affermir sous l'impul- sion des demandes émanant de la Libye et de l'Algérie.

S'agissant de la production de verre, qui avait accusé un certain flé- chissement durant les derni~res années du VIème Plan, elle s'est inscrite en accroissement pour la deuxième année consécutive. En effet, elle s'est élevée à 19 mille tonnes pour les bouteilles et gobelets contre 18 mille tonnes en 1987 et 16,5 mille tonnes en 1986. Cette êvolution est en rapport avec l'am~lioration de la conjoncture économique qui détermine le niveau de la demande intérieure pour les produits du secteur.

Les industries mêcaniques et êlectriques ont, dans l'ensemble, mieux ~volué en 1988 qu'au cours des deux années antérieures. Les progrès enregistrés ont intéressé notamment la mêtallurgie et les industries Hectriques, ce qui a permis de compenser la régression de l'industrie du montage automobile et de celle de la sidérurgie.

Le lêger repli de l'activid sidérurgique est imputable ~ l'arrêt du haut fourneau de l'usine d'El Fouledh pendant deux mois pour l'entretien quin- quennal des équipements programmé en 1988 ainsi qu'à la perturbation du circuit d'approvisionnement en billettes importées suite à la dé!aillance de certains fournisseurs. Aussi et exceptées les structures métalliques qui ont bénéficié d'un accroissemnt des commandes de la STEG pour les pylônes électriques, toutes les productions sidérurgiques ont-elles plus ou moins diminué.

DE LA SIDERURGIE PRODUCTION (en mille tonnes) Variations Produits 1984 1985 t986 1987 1988 1988/87 en %

Fonte 147 141 149 163 133 -18,4 .solide 4 3 5 6 1 -83,3 .liquide 143 138 144 157 132 -15,9 Billettes 166 160 181 188 159 -15,4 Fer rond à béton 174 164 208 209 201 - 3,8 Tréfilês 21 22 25 25 23 - 8,0 Structures mêtalliques 7 7 5 4 6 +50,0 Source : Sociétê El Fouladh

La dêcision prise en janvier 1988 de suspendre le montage de véhicules lêgers, en l'occurrence les voitures commerciales et de tourisme, et le piétine- ment de la demande intérieure, en raison notamment du niveau élevé des prix de vente, ont entra1né un ralentissement sensible de l'activité de la construction mécanique. Ainsi, la production de l'industrie automobile a diminué, pour la deuxi~me année consécutive, à des taux plus ou moins élevés selon les articles sauf pour les autobus et autocars dont le montage a continué à progresser sous l'effet d'une demande soutenue.

PRODUCTION DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE (en unités) Variat. 1988/87 1984 1985 19R6 1987 1988 en %

Camionnettes 4.559 3.360 1.096 1.239 626 - 49,5 Voitures de tourisme 2.628 5.222 2.367 1.090 784 - 28,1 Voitures commerciales 3.029 2.051 1.104 917 61 - 93,3 Camions 2.210 1.917 690 451 428 5,1 Autobus et autocars 146 160 163 218 301 + 38,1 Tracteurs agricoles 1.231 1.878 1.617 331 292 - 11,8 Source : Institut national de la statistique La production du Complexe m~canique de Tunisie (CMT), qui avait nette- ment r~gress~ en 1987 suite à l'accumulation de stocks entratn~e par le .ralen- t issement de la demande, a amorc~ une Ugêre reprise. Toutefois J celle-ci n'a lntéressé que les machines agricoles telles que les moissonneuses batteuses~ les presses et les faucheuses. Quant à la production de tracteurs, elle a continué à d i.mj nuer.

La branche de la m~tallurgie a connu pour sa part un certain regain d'activité en 1988 sans toutefois retrouver les niveaux de production qu'elle avait atteints deux ann~es auparavant. La progression est de 13 % pour les piê- ces en fonte et de 43 % pour les pièces en acier.

De même, les industries êlectriques ont favorablement êvolué dans :L'en- semble COmme en têmoigne la nette augmentation des productions de têl~viseu'::-set de radios. N~anmoins, les productions de ce secteur restentl aprês trois années de baisse, en deçà des niveaux atteints auparavant.

(en mille unités) Variat. 1988787 '- 1988 en %

TéH!viseurs 124 131 84 59 70 + 18,6 Radios 125 76 67 23 38 + 65,2 Cuisinières 47 22 14 19 16 - 15,8 ~éfrigérateurs 44 37 42 39 37 5,1 Source . Institut national de la statistique

Dans le secteur des industries chimiques où l'on a enregistré un affer- missement de la demande et des prix des engrais à l'exportation, la valeur ajou- tée s'est accrue de 14,5 % en termes r~els contre 4,7 % en 1987.

Les progrès les plus sensibles ont été enregistrés par les productions d'acide phosphorique, de monoammonium phosphaté et de diammonium phosphaté. Seule la production de superphosphate triple a accusé une l~gère diminution.

PRODUCTIONS DE L'INDUSTRIE DE TRANSFORMATION DES PHOSPHATES (en mille tonnes) Variat. 1988/87 1984 1985 1986 1987 1988 en %

Superphosphate triple 627 804 957 1.000 922 7,8 Acide phosphorique 550 474 572 593 855 + 44,2 Diammonium phosphaté 368 347 487 477 544 + 14,0 Monoammonium phosphaté 62 48 14 49 61 + 24,5 Superphosphate simple 49 36 36 31 32 + 3,2 Hyperphosphate 33 40 37 36 47 + 30,6 Florure d'aluminium 21 21 21 23 23 Autres engrais composés 8 15 19 92 132 + 43,5 Ammonitre 132 132 170 202 218 + 7,9 Source : Institut national de la statistique L'évolution favorable de la production des dérivés de phosphate s'est accompagnée, le redressement des prix aidant, par un accroissement appréciable des exportations. Ces dernières sont passées de 293,4 millions de dinars en 1987 à 402 millions de dinars en 1988 dont 237,4 millions et 142 millions de dinars correspondent respectivement à des ventes d'engrais et d'acide phosphorique.

Stimulées par la consolidation du courant des exportations, les indus- tries du textile, du cuir et de la chaussure ont enregistré une progression de leur valeur ajoutée de l'ordre de 5 % en termes réels contre 7,6 % en 1987. D'ailleurs et pour toute la gamme des produits du secteur, la production a aug- menté de 3 % à 6 % environ selon les articles.

PRINCIPALES PRODUCTIONS TEXTILES (en mille tonnes sauf indication contraire) Variat.1988!87 1984 1985 1986 1987 1988 en %

Files de coton 16,0 16,5 17,0 17,9 18,7 + 4,5 Files de laine 7,7 8,0 8,0 8,2 8,5 + 3,7 Tissus (106 mètres) 76,4 85,1 89,0 95,6 98,6 + 3,1 Confection (106 pièces) 62,0 65,0 68,3 74,4 78,6 + 5,6 Bonneterie 9,0 8,4 9,2 10,4 11,0 + 5,8 Tapis 1,5 1,5 1,6 1,6 1,7 + 6,2 Chaussures (106 paires) 13,1 14,0 14,5 15,2 15,9 + 4,6 Source : Budget ~conomique de 1989

Sur le plan de la commercialisation, les exportations de produits tex- tiles ont progressé de 20,7 % en 1988 pour rapporter 614,3 millions de dinars. Comme les importations nécessitées surtout par les besoins de la production ont également augmenté pour passer, d'une année â l'autre, de 447 millions â 552,5 millions de dinars, l'excédent de la balance commerciale textile s'est pratique- ment maintenu â son niveau de 1987, soit 62 millions de dinars. Quant aux expor- tations de chaussures, elles ont continué à s'accroltre pour atteindre, grâce à l'amélioration de la qualité de nos produits, 32 millions de dinars contre 29 millions une année auparavant.

Bénéficiant d'une demande soutenue, les industries manufacturières di- verses ont enregistré en 1988 un taux de croissance de 8,4 % en termes réels de leur valeur ajoutée contre 5 % une année auparavant. Toutefois, cette progression cache des évolutions divergentes selon les branches d'activité. C'est ainsi que dans l'industrie du papier, par exemple, si la production a continué à s'accrol- tre pour les papiers kraft et les emballages en papier, elle a nettement diminuê pour la pâte d'alfa suite à la régression des quantités d'alfa vert collectees. (en mille tonnes) Variat.88!87 1984 1985 1986 1987 1988 en %

Pâte à papier d'alfa 10,5 14,5 17,2 17,9 15,0 - 16,2 Papier d'impression-~criture 18,4 23,8 23,5 24,0 24,0 Papier kraft 3,9 1,5 1,6 8,0 14,0 + 75,0 Papier d'emballage fin 10,0 12,0 12,0 12,6 •• .. Emballage en papier (kraft et carton) 56,0 62,7 64,5 66,5 70,5 + 6,0 Soci~t~ nationale de cellulose et de papier alfa et Budget ~conomique de 1989

Par ailleurs, des progrês sensibles sont enregistr~s par les industries du bois, liêge et ameublement, du plastique et de l'imprimerie.

Aprês deux ann~es difficiles, le secteur du bfttiment et travaux publics a amorcé en 1988 une reprise, en rapport avec les mesures de relance d~cidées en sa faveur d~s le d~but de l'ann~e. En effet, le d~blocage et le relêvement des crédits finançant l'acquisition de logements ~insi que les facilit~s d'accês des promoteurs immobiliers au cr~dit bancaire ont permis de stimuler l'activité de ce secteur dont la valeur ajout~e a progressé de 4,1 % en termes réels alors qu'elle avait r~gressé de 5,2 % en 1987 et de 15,1 % en 1986. Pour l'ensemble des secteurs se rapportant aux services non administra- tifs, l'activité s'est poursuivie en 1988 à un rythme soutenu. La valeur ajoutée de ces secteurs réunis s'est accrue, en effet, de 9,3 % en termes réels contre 7,8 % en 1987. Cette évolution favorable est, d'ailleurs, corroborée par la re- lance des investissements engagés dans les services qui ont progressé de 13 % contre 1,5 % seulement en 1987.

Bénéficiant de la conj oncture favorable qu'a connue le tou ri sme, sec teur auquel il est très lié, le transport aérien a évolué favorablement en 1988. Les autres modes de transport ont également enregistré des progrês mais à un degré moindre.

De 4.837 unites en 1987, le nombre des navi res ayant accosté dans les ports nationaux de commerce est revenu à 4.738 unités en 1988, en régression de 2 %. La réduction du trafic a touche les ports de Sfax et de Sousse par lesquels s'effectue l'ensemble de nos exportations de produits pondéreux tels que le phosphate de chaux, les engrais et le sel marin. Toutefois, il est à remarquer que l'on a enregistré l'entrée d'un plus grand nombre de navires à fort tonnage, en particulier ceux utilisés dans le transport de céréales. Exprimée en jauge brute, la capacité des navires reçus dans les ports tunisiens s'est d'ailleurs élevée à 21,3 millions de tonneaux(l) contre 20,7 millions en 1987.

(en unités) Vadations en 7. 1985 1986 1987 1988 1987/86 1988/87

Tunis-Goulette-Radès 2.129 1.866 1.799 1.858 3,6 + 3,3 Sfax 1.381 1.237 1.541 1.385 + 24,6 - 10,1 Bizerte 539 501 536 565 + 7,0 + 5,4 Gabès 436 458 519 522 + 13,3 + 0,6 Sousse 536 472 442 408 6,4 7,7

Total 5.021 4.534 4.837 4.738 + 6,7 2,0 Source : Office des ports nationaux de Tunisie

En rapport avec l'accélération des importations, le trafic internatio- nal de marchandises a enregistré une progression sensible il l'entrée, mais à la sortie, il a accusé un repli imputable essentiellement à la régression des quan- tités expédiées de pétrole brut à partir des terminaux d'oléoducs et des plates- formes des gisements off-shore.

L'accroissement du tonnage des importations a intéresse tous les ports, notamment ceux de Tunis-Goulette-Radès, de Sfax et de Gabès suite principalement à l'intensification des achats de céréales et de soufre non raffiné. Quant à la diminution des exportations hors pétrole, elle a touché, outre les deux derniers ports précités, celui de Sousse. Le trafic de marchandises relatif à l'activité du cahotage s'est égale- ment intensifié, portant sur 2,2 millions de tonnes, en augmentation de 26 % en- viron alors qu'il avait accusé une baisse de Il % en 1987. Les produits enregis- trés à l'entrée des ports sont constitués essentiellement de pétrole brut ache- miné à parti r des termi naux des oléoducs et des plates-formes des giseme nts off-shore vers la raffinerie de Bizerte et, à la sortie, de carhurants raffinés livrés par cette raffinerie à la consommation sur les ports de C~ulette, Sousse et Sfax.

(e n mille tonnes) 1987 1988 Variat.1988!87 en % Entrées Sorties Entrées Sorties Entrées Sorties

Trafic international 6.397 9.860 7.831 9.259 + 22,4 6,1 Port de Tunis-Goulette-Rad~s 1.955 493 2.565 613 + 31,2 + 24,3 Port de Sfax 1.411 2.555 1.847 2.275 + 30,9 - 11,0 Port de Bizerte 1.579 1.145 1.670 1.335 + 5,8 + 16,6 Port de Gab~s 1.169 1.776 1.450 1.704 + 24,0 4,1 Port de Sousse 283 275 299 182 + 5,7 - 33,8 Terminaux d'oléoducs et plate- formes de gisements off shore 3.61f; 3.150 - 12,9 Cabotage 1.757 1.757 2.220 2.220 + 26,4 + 26,4 Port de Tunis-Goulette-Rad~s 144 119 - 17,4 Port de Sfax 341 21 199 14 - 41,6 - 33,3 Port de Bizerte 1.174 496 1.658 510 + 41,2 + 2,8 Port de Gab~s 5 38 13 36 +160,0 5,3 Port de Sousse 72 204 1 +183,3 Terminaux d'oléoducs et plate- formes de gisements off shore 21 1.202 27 1.659 + 28,6 + 38,0 Total trafic 8.154 11.617 10.051 11.479 + 23,3 1,2 Source Office des ports nationaux de Tunisie

Avec une flotte composée de 14· navi res affectés au transport de mar- chandises et du car ferry "El Habib" destiné aux passagers et des moyens affrê- tés occasionnellement, la Compagnie tunisienne de. navigation (CTN) a assuré en 1988 le transport de 4,1 millions de tonn.es de marchandises représentant 19,2 % du total du trafic portuaire contre 3,3 millions de tonnes et 16,5 % en 1987. Notons que la part du trafic effectué par les moyens propres de la C~mpagnie na- tionale est restée stationnaire au niveau de Il % environ tandis que celle rela- tive aux navires étrangers affrêtés a augmenté, passant de 5,5 % à 8 %.

Disposant de 5 phosphoriquiers et d'un gazier, la Compagnie Gab~s chi- mie transport (GCT) a transporté 779 mille tonnes environ de produits chimiques, constitués essentiellement d'acide phoElphorique, contre un total de 743 mille tonnes enregistré en 1987. Toutefois et compte tenu de l'augmentation sensible des exportations d'acide phosphorique, la partie de celles-ci transportée par la flotte de la GCTest revenue de 95 % à 64,2 %. Il est à noter qu'avec le trans- port de l'ammoniac et du gaz de pétrole liquifié, la part de cette entreprise dans l'ensemble du trafic portuai re est demeurée pratiquement stationnai re au niveau de 3,6 %.

Au total, la part de la flotte marchande nationale s'est maintenue aux environs de 15 %. Pour accroltre cette part, il est indispensable d'améliorer le taux d'utilisation des bltiments exploitês et de renforcer, le cas ~chêant, les moyens nationaux de transport.

S'agissant du trafic de passagers enregistrê à l'entrêe et a la sortie des ports sur les lignes liant, d'une part, Tunis à Marseille, Gfnes et Naples et, d'autre part, Sousse et Sfax à Tripoli et Benghazi en Libye, il s'est accru de 64 mille personnes ou de 24 % pour atteindre 333 mille personnes.

NOMBRE DE PASSAGERS ENREGISTRES AU PORT DE TUNIS-GOULETTE (en milliers de personnes) 1985 1986 1987 1988 Vadations en % 1-987/86 1988/87

Passagers entrés 181 137 147 173 + 7,3 +17,7 Passagers sortis 137 111 122 160 + 9,9 +31,1 Total 318 248 269 333 + 8,5 +23,8 Source . Office des ports nationaux de Tunisie

Le nombre de voitures accompagnant les passagers a également augmenté de manière -sensible, atteignant à l'entrée et à la sortie 86,3 mille unités con- tre 80,3 mille en 1987. La progression a intéressé surtout les entrées qui ont porté sur 50 mille voitures environ contre 44,9 mille l'année précédente, tandis que les sorties de véhicules n'ont que légèrement évolué, passant de 35,4 à 36,3 mille unités. L'écart entre les entrées et les sorties qui est de 13,7 mille unités correspond aux voitures introduites définitivement par les tunisiens ré- sidant à l'étranger, soit pour leur usage personnel soit en we de les vendre sur le marché intérieur.

Soutenu par une excellente saison touristique, le transport aerien a connu une évolution favorable comme en témoigne l'augmentation aussi bien du nombre d'avions enregistrés à l'arrivee et au départ des cinq aeroports interna- tionaux que celui de passagers. Les aéroports de Tunis-, Monastir-Skanès et Jerba-, qui desservent les principales zones touristiques du pays, continuent à être les plus fréquentés, enregistrant 95 % des avions et 98 % envi- ron des passagers recensés à l'entrée et à la sortie des cinq aéroports.

INTERNATIONAUX (en mi11e uni tes) Va dations 1988/87 (en %) Avions Passagers Avions Passagers Avions Passagers 0) (2 ) (1) (2) (1) (2)

Tunis-Carthage 22,2 1.950,2 24,4 2.179,1 + 9,9 + 11,7 Monastir-Skanès 13,2 1.691,3 14,9 1.935,3 + 12,9 + 14,4 Je rba-Zarzis 6,1 692,2 6,5 732,0 + 6,6 + 5,7 Sfax El Maou 2,5 45,0 2,1 42,4 - 16,0 5,8 -Nefta 0,3 24,3 0,3 28,6 + 17,7 Total 44,3 4.403,0 48,2 4.917,4 + 8,8 + 11,7 Source : Office des ports aériens de Tunisie

(1) Il s'agit du nombre des avions enregistrés à l'arrivée et au départ. (2) Il s'agit du nombre des passagers enregistrés à l'entrée, à la sortie et en transit. Comme a l'accoutumfe, le trafic afrien de passagers continue l s'effec- tuer pour une grande part sur les lignes internationales, soit 93 % du total dont 54 % sur les lignes non r'guli~res. Le nombre de passagers qui ont empruntf ces derni~res s'est f1evée a 2,6 millions de personnes en 1988, en augmentation de 14,2 %. Pour les lignes dguliares, l'accroissement du nombre de passagers transpord a été de l'ordre de 10,3 %.

La part de la Société tunisienne de l'air dans le trafic total a accusé une légêre baisse, revenant de 40,7 % en 1987 a 38 % en 1988. Cette baisse con- traste avec l'amélioration du taux d'utilisation des unités de la flotte de no- tre compagnie nationale, soit 12 boeings et un airbus, qui est passé de 7,7 heu- res de vol par avion et par jour en 1987 a 8,3 heures en 1988.

Le frêt commercial a également connu un net accroissement, portant sur 24 mille tonnes contre moins de 21 mille tonnes en 1987. Cette activité est as- surée pour plus de la moitUi du volume transporté par Tu nis-air.

Le transport par la voie ferrée a évolué favorablement en 1988 comme en témoigne la progression du trafic tant des marcha·ndises que des passagers.

De 2 milliards de tonnes-ki1om~tres en 1987, le tonnage de marchandises transportées par chemin de fer est passé à 2,2 milliards environ en 1988, en augmentation de 8,6 %. Cette augmentation a intéresse le phosphate, qui continue à constituer plus de la moitié du total des quantités transportées, les céréales et, à un degré moindre, les engrais et le soufre.

(en millions de tonnes-kilomèt res) Variations 1988/87 1987 1988 en %

Phosphates 1.103 1.258 + 14,1 Mi nerai de fer 86 R8 + 2,3 Matériaux de construction 266 267 + 0,4 Engrais et soufre 261 267 + 2,3 Céréales 161 180 + 11,8 Energie 33 31 6,1 Autres 76 65 - 14,5

+ 8,6 Source : SNCFT

Le transport ferroviaire de voyageurs a enregistré des progrès plus sensibles. Exprime en termes de voyageurs-kilomètres, le nombre de passagers transportés par la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) s'est inscrit en augmentation de 35 % sur les lignes de longue distance et de 12 % sur celles de courte distance.

Quant au nombre de voyageurs ayant emprunté les lignes de la Société du métro-léger de Tunis (SMLT), 11 est passé de 40,4 à 41,9 millions répartis, presque l parts Agales, sur les deux Up;nes qui sont dfj l op~rationnelles, en l'occurrence celle de Tunis- et celle de Tunis-Goulette-Marsa.

EVOLUTIONDUTRAFICDUTRANSPORTFERROVIAIREDE VOYAGEURS (en millions d'unités) Unité 1987 1988

Société nationale des chemins de fer(SNCFT) Voyageurs-km 798 1.013 -Longue distance 527 710 -Courte distance 271 303 Soci~t~ du m6tro-16ger de Tunis (SMLT) Voyageurs 40,4 41,9 -Ligne Tunis-Ben Arous 20,5 21,8 -Ligne Tunis-Goulette-Marsa (TGM) 19,9 20,1 Sources : et SMLT

Le trafic routier de marchandises n'a pratiquement pas évolué en 1988. Toutefois, cette sta~nation cache des évolutions divergentes d'un mode de trans- port à l'autre. Si le tonnage de marchandises transport~ par le secteur public routier, notamment par la Sociét~ des transports de marchandises (STM) et les sociétés régionales de transport, a progressé de 3,6 %, celui transporté pour compte propre et par camionnettes a accusé une r6gression de l'ordre de 1 %.

(e n millions de tonnes-kilomètres) Modes de transport 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1987/86 1988/87

Transport routier pour compte propre 2.050 2.010 2.283 2.262 + 13,6 0,9 Camionnettes 700 690 780 773 + 13,0 0,9 Transport public routier 1.218 1.162 1.177 1.219 + 1,3 + 3,6

Total 3.968 3.862 4.240 4.254 + 9,8 + 0,3 Source ministère des Transports

Avec la cr~a tion de nouvelles lignes suburbaines longues et l'entrée d'un grand nombre de touristes, le transport routier de voyageurs a dO connaltre une intense activité en 1988. Ce mode de transport est assuré aussi bien par les grandes entreprises nationales op~rant dans le secteur, en l'occurrence la Socié- té nationale des transports (SNT), la Sociét~ nationale du transport rural et interurbain (SNTRI) et les sociét~s régionales de transport, que par les moyens propres des agences de location de voitures, des agences de voyages et· des hô- tels et par les voitures de louage.

L'évolution très favorable du tourisme témoi~ne de la vigueur de ce secteur devenu premier pourvoyeur du pays en devises avant le textile, le phos- phate et dérivés et le pét role brut. D'ailleurs, sa place dans l'économie na- tionale ne cesse de se renforcer par sa contribution de plus en plus sensible à la croissance du produit intérieur brut et l la création d'emplois directs et indirects. Les performances remarquables enregistr~es en 1988 par l'activité tou- ristique sont dues, faut-il le souligner, à la conjonction de plusieurs facteurs favorables dont notamment la bonne image de marque du pays, le maintien du rap- port qualité-prix du produit touristique à un niveau assez comp~titif et l'in- tensification du flux des touristes libyens.

1984 1985 1986 1987 1988 Variat.en % 87/86 88/87

Variation de la valeur ajou- t~e en prix constants Valeur ajoutée en prix courants/PIB Investissements -en valeur 95,0 105,0 81,0 65,0 70,0 -19,8 + 7,7 -en % de la FBCF 5,0 5,7 4,8 4,0 3,9 Capacité d'hébergement -Disponible (fin d'année) 103 lits -Mise en exploit.(moyenne de l'année) 103 lits 68,9 75,6 81,4 86,5 90,7 + 6,3 + 4,9 Entrées des non-résidents 103 pers. 1580 2003 1502 1875 3468 +24,8 +85,0 Nuitées des non-résidents 106 unités 10,3 12,7 12,6 17,5 19,6 +38,9 +12,0 Nuitées des résidents 106 unit~s 1,1 1,1 1,2 1,1 1,1 - 8,3 Taux d'occupation - Absolu % 37,1 42,2 39,0 51,2 54,9 - Relatif % 45,2 50,0 46,2 58,8 62,2 Durée moyenne de séjour jour 6,5 6,3 8,4 9,3 5,7 +10,7 -38,7 Recettes brutes -en valeur 358 416 386 569 1086 -en % des recettes courantes 14,7 16,6 15,5 17,6 26,3 Dépenses par touriste et par nuitée dinar 34,8 32,8 30,6 32,5 55,4 + 6,2 +70,5 Sources Office national du tourisme tunisien et BCT

Atteignant prês de 3,5 millions de personnes, le nombre des touristes ayant visité la Tunisie s'est inscrit en augmentation de 1,6 million de person- nes ou de 85 % par rapport à celui enregistré en 1987. Certes, l'intensité de ce mouvement résulte de l'afflux, dês le mois d'avril, des touristes libyens dont le nombre a dépassé, au terme de l'année, 1,2 million de personnes, mais il faut également remarquer que l'effectif des clients traditionnels a continué à s'ac- crottre.

C'est ainsi que pour les Européens, notre principale clientêle, l'arri- vée en plus grand nombre des touristes anglais, allemands, italiens, hollandais, belges et scandinaves a largement compensé la diminution des effectifs des fran- çais et des autrichiens ainsi que la stagnation de celui des suisses. Au total, les entrées de touristes européens se sont accrues de 8,7 % pour atteindre prês de 1,7 million de personnes.

Pour les autres nationalités, la progression sensible des entrées des algériens, des marocains et des moyen-orientaux contraste avec la stagnation des entrées des touristes originaires des Etats-Unis d'Am~rique et du Canada. Après une année de forte augmentation, les nuitées des non-résidents se sont encore accrues de 12 % en 1988 pour s'élever à 19,6 millions d'unités, ni- veau correspondant à peu près au double de celui enregistré en 1984. Sur ce to- tal, 18,4 millions de nuitées ou 93,7 % ont été le fait des Européens qui fré- quentent habituellement les hôtels et pour des séjours assez longs, soit 11 jours en moyenne. C'est qu'en général, ces touristes viennent par groupes en Tunisie pour une ou deux semaines.

(e n 1.000 unités) Nuitées Variat.1988!87 en % 1987 1988 Entrées Nuitées

Européens 1.135 dont : Fra nçais 412 484 479 3.609 4.368 4.104 1,0 6,0 Allema nds 300 436 474 3.999 6.040 6.529 + 8,7 + 8,1 Anglais 124 185 226 1.384 2.135 2.594 + 22,2 + 21,5 Italiens 59 100 133 423 807 1.122 + 33,0 + 39,0 Scandinaves 72 80 90 692 807 931 + 12,5 + 15,4 Hollandais 46 77 89 514 821 1.027 + 15,6 + 25,1 Belges 38 67 76 438 844 914 + 13,4 + 8,3 Suisses 34 44 44 376 487 489 + 0,4 Autrichiens 26 41 37 254 398 349 9,8 - 12,3 Espagnols 17 24 25 146 192 196 + 4,2 + 2,1 Maghrébins 308 265 1.696 318 239 880 +540,0 +268,2 Algériens 297 248 412 297 211 252 + 66,1 + 19,4 Libyens 4 7 1.236 2 4 565 Marocains 7 10 48 19 24 63 +380,0 +162,5 Moyen-orientaux 22 20 34 120 79 100 + 70,0 + 26,6 Américains (USA et Canada) 9 Africains autres que Maghrébins 6 31 31 47 + 75,0 + 51,6 Divers 22 127 135 161 + 33,3 + 19,3

1.875 3.468 12.550 17.516 19.602 + 85,0 + II,9 Source : Office national du tourisme tunisien

Compte tenu des nuitées des résidents, qui sont restées stationnaires au niveau de 1,1 million d'unités, et vu l'accroissement soutenu de la capacité hôtelière suite à la reprise des investissements, le taux d'occupation relatif se rapportant à la capacité d'hébergement mise en exploitation a atteint un ni- veau record. Il s'est situé à 62,2 %, en augmentation de 3,4 points par rapport au taux enregistré en 1987. Exceptée la région de Gafsa-Tozeur, toutes les zones touristiques ont bénéficié, quoique à des degrés divers, de l' accroisseme nt du nombre des nuitées.

Dans ce contexte, le tourisme a dralné un flux de recettes en devises appréciable, continuant ainsi à soutenir le mouvement de reconstitution des ré- serves de change du pays. S'élevant au niveau record de 1.086 millions de di- nars, les recettes touristiques ont représenté à elles seules 26 % des recettes globales de la balance des paiements courants. Pour la première fois, elles ont été suffisamment consistantes pour couvrir pratiquement la totalité du déficit commercial ou le service de la dette extérieure.

1 9 8 7 1 9 8 8 Vadation Zones En 1000 En % du En 1000 En % du 1988/87 unités total uni tés total en %

Nabeul-Hammamet 5.375 29,0 5.862 28,4 + 9,1 Sous se-Ka i roua n 4.618 24,9 5.125 24,8 + 11,0 Jerba-Zarzis 3.511 18,9 3.790 18,3 + 7,9 Monasti r-Skanès 2.473 13,3 2.659 12,9 + 7,5 Tunis et banlieue 1.443 7,8 1.917 9,3 + 32,8 Gafsa-Tozeur 421 2,3 418 2,0 0,7 Bize rte-Ta barka 279 1,5 292 1,4 + 4,7 Sfax 135 0,7 270 1,3 +100,0 Aut res régions 302 1,6 328 1,6 + 8,6

Total 18.557 100,0 20.661 100,0 + 11,3 Source Office national du tourisme tunisien

Atteignant 313 dinars, la dépense par touriste a progressé de 3,2 %. Commece taux est inférieur à l'appr~ciation des principales devises de r~glement par rapport au di nar et qui est respectivement de 3,7 % pour le dollar, 4,4 % pour le franc français, 6 % pour le deutschemark et 12 % pour la livre sterling, la dépense en devise par touriste aurait mêmediminué.

Principal indicateur d'appréciation de l'évolution du niveau d'activité dans le secteur du commerce~ le nombre des agréments délivrés par le minist~re de l'Economie nationale pour l'ouverture de nouveaux points de vente a atteint 3.183 unités au stade du commerce de détail et 81 unités pour celui du gros contre respectivement 2.663 et 116 unités agréées en 1987. Pour les deux catégo- ries de commerce, plus de 70 % des! nouveaux points de vente ont été enregistrés dans les régions du Nord-est et du Centre-est.

Dans le commerce de détail, l'alimentation générale a eu, commeaupara- vant, la part du lion dans les nouvelles créations de points de vente, soit 54 % du total. Viennent ensuite et dans l'ordre décroissant les branches du textile, de la boucherie, de la librairie et papeterie et des matériaux de construction dont les parts ont atteint respectivement 18 %, Il %, 10 % et 5 % environ du to- tal des agréments. Dans les autres branches, en l'occurrence celles du pneumati- que, du bois et dérivés ainsi que des établissements à rayons JIl.lltiples, le nombre d'agréments a accusé une diminution n'atteignant, pour l'ensemble de ces branches, que 84 unités contre 130 en 1987. REPARTITION PAR GOUVERNORAT ET PAR BRANCHE D'ACTIVITE DES POINTS DE VENTE DE DETAIL AGREES EN 1988 Alimenta- Maté- Bois Pneu- librai- Gouvernorats tion gênê- Tex- riaux rayons Bouche- et mati- rie et raIe tile de multi- rie d~ri- que papete- ples rie

Nord-est 516 217 40 972 Tunis 148 89 4 317 104 36 10 199 Bizerte 106 21 18 169 Zaghouan 12 5 2 21 Ariana Ben Arous

Nord-ouest 196 35 11 292 Mjà 92 15 8 139 Siliana 49 11 3 80 Jendouba 55 9 73

Centre-est 657 241 61 140 139 1272 Sfax 200 137 17 67 19 456 Sousse 250 40 25 39 74 434 80 21 7 14 16 142 Monastir 127 43 12 20 30 240

Centre-ouest 151 245 98 159 Kasserine 37 61 Sidi Bouzid 16 25

Sud 187 402 M~denine 54 133 GaMs 35 66 27 62 Tozeur 36 70 Tataouine 35 71

Totaux 1707 559 158 9 354 27 48 321 3183 Rappel 1987 1474 369 117 19 310 35 76 263 2663 Source minist~re de l'Economie nationale

S'agissant du commerce de gros, les promoteurs continuent à accorder une préf~rence pour les branches de l'alimentation, du bois et d~rivês et des matériaux de construction. Les nouveaux points de vente agré~s dans ces bran- ches ont atteint respectivement 41, 14 et 13 unités sur un total de 81 unités. Pour les branches du textile, du pneumatique et de la librairie et papeterie, les points de vente agr~~s n'ont totalisé que 13 unités.

Au moment où les pouvoirs publics se sont engag~s dans un processus de libéralisation de l'~conomie, le r~gime de l'agr~ment fait l'objet plus que ja- mais d'une controverse. Avec la nouvelle orientation de la politique êconomique ax~e sur la li- bêral1sation de l'êconomie, le régime de l'agrêment prêalable l l'exercice de certaines activitês commerciales est au centre de la r'f1exlon engag~e en vue de la r~forme de la r~glementation relative au commerce int~rieur.

En soumettant l'ouverture de points de vente dans de nombreuses activi- tês commerciales l l'agrément préalable des autorités publiques, la législation en vigueur a nécessité l'institution de formalités et de procédures administra- tives tr~s lourdes constituant, de ce fait, un goulot d'étranglement majeur au- quel sont affrontés non seulement les nouveaux promoteurs mais, également, les commerçants en activité dans la mesure o~ ils sont généralement appelés, chaque fois qu'ils décident de changer de branche, à solliciter l'autorisation de l'Administration.

REPARTITION PAR GOUVERNORAT GROS AGREES EN 1988 Alimentation Matériaux Bois Pneu- Librai- Gouvernorats générale de cons- et mati- rie et truction dérivés que papeterie

Nord-est dont Tunis Ariana Nord-ouest dont Jendouba Le Kef Centre-est dont Sfax Sousse Monastir Centre-ouest dont Kairouan Kasserine Sud dont Tataouine Gabês

Totaux 13 14 3 3 81 Rappel 1987 14 18 14 6 116 Source : minist~re de l'Economie nationale

En permettant d'éviter cette situation, la libertê d'exercice de l'ac- tivité commerciale offrira le cadre propice l une autorégulation des circuits de distribution et donnera une nouvelle impulsion l l'investissement r~alisé dans le domaine commercial. La suppression de l'agr~ment pr~alable exigé actuellement aux commerçants et son remplacement par une simple déclaration d'activité sont de nature à susciter une nouvelle dynamique dans ce secteur-clé de l'économie surtout si les promoteurs ne sont soumis, pour la réalisation de leurs projets, à aucune contrainte de quelque nature que ce soit. Dans sa nouvelle acception et en vue d'liviter les écueils du contr8le lourd et inefficace pratiqué jusqu'ici, l'intervention de l'Administration n'au- ra lieu qu'a posteriori et n'intéressera que les aspects de l'activité commer- ciale ayant une incidence sur les services rendus par les commerçants. Elle con- sistera, essentiellement, à veiller au respect des cahiers des charges en matière d'hygiène, de sécurité, d'étiquetage, de facturation, etc. et à dissuader toute forme d'entente de nature à fausser le jeu de la libre concurrence.

En 1988, les contrôleurs économiques ont établi 7.989 constats d'in- fractions dont 1.074 cas ont été relevés pendant le mois de Ramadhan contre res- pectivement 13.223 et 1.671 cas en 1987. Les irrégularités les plus fréquentes demeurent la hausse illicite des prix et l'absence de facture qui ont représenté ensemble 61,4 % contre 55 % environ une année auparavant. Les autres infractions se rapportent surtout au défaut d'agrément et d'étiquetage et, a un degré moin- dre, à celles de refus de vente et d'abattage clandestin. Les irrégularités les plus graves ont été sévèrement sanctionnées par de lourdes amendes, et dans cer- tains cas, par la fermeture du local de commerce. Que ce soit au stade de la production qu'il celui de la consommation, les indices des prix accusent un acc~s de hausse qui s'est fait particulièrement sentir à partir du milieu de 1988. Le mouvement trouve son explication essen- tiellement dans l' inadéquation persistante entre l'offre et la demande de hiens et services. Les facteurs qui sont à l'origine de cette situation seront exposés après un aperçu sur l'inflation en Tunisie telle que reflétée par l'évolution de l'indice des prix à la consommation.

Exprimé en termes de moyenne mensuelle, l' indice général des prix à la consommation familiale (base 100 en 1983) s'est élevé il 143,8 points en 1988, en accroissement de 7,2 % par rapport à son niveau de 1987, année au cours de la- quelle la hausse était de 8,2 %. Cette décélération ne saurait cacher, cepen- dant, le mouvement ascendant des prix observe durant la deuxième moitié de l'année. Aussi, l'indice des prix a-t-il accusé en décembre 1988 un glissement de 8,4 % par rapport à son niveau de décembre 1987 contre 6,9 % une année aupa- ravant. Il est vrai que la libéralisation de prês de 66 % des prix des produits i ndust riels au stade de la production n'a pas encore joué dans un sens modéra- teur si elle n'a pas produit des effets pervers, comme attendu dans l'immédiat, tandis que les matières premières et demi-produits importés ainsi que certaines denrées alimentaires se sont renchéris.

EVOLUTIONDE L' INDICE GENERALDES PRIX A LA CONSOMMATIONFAf.fILIALE (base 100 en 1983) (Variations en %) Moy.mens. de Déc. 87 Mars 88 Juin 88 Sept 88 Déc. 88 l'année Déc. 86 Mars 87 Juin 87 Sept 87 Déc. 87 1987 1988 1986 1987

Indice g~n~ral + 6,9 + 6,5 + 6,5 + 8,0 + 8,4 + 8,2 + 7,2 Al imentation ;; 6,5 + 7,5 + 7,4 +10,7 +11,2 +7,2 +8,7 Habitation + 6,7 + 5,7 + 6,4 + 6,2 + 6,0 +7,7 +6,0 Habillement + 7,8 + 7,7 + 8,4 + 9,7 +10,2 + 9,0 + 8,9 Entretien, hygiène&soins + 4,9 + 5,2 + 5,9 + 6,1 + 4,3 +10,1 + 5,4 Transports +13,1 + 4,5 + 3,4 + 2,8 + 2,9 +13,9 + 4,3 Loisirs, culture&divers + 4,5 + 4,7 + 4,1 + 4,0 + 6,5 + 7,1 + 4,4 Source Institut national de la statistique

Par catégorie de produits, l'accès de hausse est enre~istré, essentiel- lement, dans le domaine de l'alimentation oa l'offre a été affectée par l'effet de la sécheresse qui a été il l'origine de la médiocrité de la plupart des récol- tes.

Parmi les régimes de fixation des prix, c'est celui de la liberté tota- le qui a enregistré la hausse des prix la plus élevée en 1988, soit Il,3 % d'une année il l'autre. Ayant couvert une nouvelle gamme de produits relevant aupara- vant de l' auto-homolo~ation, ce régime, qui représente actuellement 55,6 % de l'assiette servant de base pour le calcul de l' indice général des prix il la consommation, a été, en effet, il l'origine de 75 % du glissement total contre moins de 60 % en 1987.

Intéressant 27,9 % des produits pris en compte pour l'établissement de l' indice des prix, le régime de la taxation n'a contribué qu'il concurrence de 9,2 % au glissement de cet indice contre 13,3 % une année auparavant. Encore faut-il remarquer que la mod~ration de la hausse des prix taxés s'est traduite par un accroissement des charges de compensation et ce, malgr~ l'ajustement des prix de certains produits de consommation courante tels que le sucre, les ca- hiers et les livres scolaires.

(en millions de dinars) Va riations 1986 1987 1988 en % 1988/87

Céréales 133,4 116,0 168,0 + 44,8 Huiles 24,3 17,9 37,5 +109,5 Engrais 16,9 13,7 12,0 - 12,4 Lait 9,2 12,0 20,0 + 66,7 Sucre 12,9 20,2 22,4 + 10,9 Divers( 1) 21,3 16,0 14,5 9,4

Total 218,0 195,8 274,4 + 40,1 Source : ministère de l'Economie Nationale

Certes, après une période d'accalmie, l'inflation menace de nouveau toutes les économies aussi bien développées que celles en voie de développement, mais la résurgence "de ce fléau revêt déjà un caractère aigu en Tunisie. En ef- fet, les prix ont augmenté â un rythme nettement plus rapide que chez nos parte- naires et même dans certains pays concurrents. A titre d'exemple, le taux d'in- flation est de 4 % pour l'ensemble des pays industriels. Pour certains d'entre eux comme le Japon, la République fédérale d'Allemagne, la Relgique, les Pays- Bas et l'Autriche, il se situe entre 1 % et 2 %.

Dans les pays industrialisés, la recrudescence de l'inflation trouve, cette fois, Son origine principalement dans le tarissement des sources de désin- flation qui ont marqué leurs économies au cours des derniêres années, à savoir la désindexation des salaires, la baisse des prix du pétrole et des matières premières, etc. au moment où les capacités de production se situent à un niveau d'utilisation élevé. Comme la vigilance en matière de lutte contre l'inflation demeure au centre des préoccupations des pouvoirs publics de ces pays, il leur est possible de contenir la nouvelle poussée des prix.

En Tunisie, le risque inflationniste est plus sérieux compte tenu du jeu des facteurs qui sont à l'origine des distorsions entre l'offre et la demande.

Dans un pays en développement comme le nôtre, le caractère structurel de la désarticulation entre l'offre et la demande est souvent aggravé par des phénomènes conjoncturels ayant une incidence sur l'un ou l'autre des deux agré- gats, ce qui accentue les pressions exercées sur le mouvement des prix. Génera- lement, la demande intérieure est stimulée par le jeu de facteurs expansifs tandis que l'offre est plutôt entravée par l'effet de facteurs de blocage.

(1) Cette rubrique est constituée, essentiellement, du papier et de la pomme de terre destinée à l'ensemencement. En dépit des mesures prises en vue de rationaliser la demande int~rieu- re, celle-ci poursuit son mouvement ascendant sous l'impulsion de facteurs ayant traitt notamment, â l'augmentation du pouvoir d'achat d'une population en ac- croissement et à la relance de l'activité ~conomique.

Commele pouvoir d'achat de certaines catégories sociales s'est dété- rioré au cours des trois ou quatre dernières années, leur propension marginale à consommer est devenue plus forte. Ai nsi t toute augmentation de revenus pour ces catégories se traduit immanquablement par un accroissement de la consommation et, partant, par des pressions sur la demande intérieure et les prix.

Tel est l'effet, notamment, des augmentations de salaires et des aides allouées au titre de l'assistance sociale.

Amorcée en I987t la révision des salaires a d'abord touché les travail- leurs au SMIGet au SMAGet les employés de l' Administration et des ent reprises publiques ett ensuitet ceux du secteur privé(I).

Dans le mêmeordre d'idées, les pouvoi rs publics ont continué à consoli- der l'action de soutien engagée en faveur des familles nécessiteuses en étendant la liste des bénéficiaires et en augmentant le niveau des allocations qui leur sont servies.

Outre le crolt démographique naturelt la population vivant sur le ter- ritoi re national aurait connu, en I988t une progression de l'ordre de 70 mille personnes correspondant à l'entrée de 3tS millions de touristes pour des sejours plus ou moins longs.

Parmi ces touristes, il faut signaler que les libyens dont l'effectif s'est êlevé à It2 million de personnes se situent parmi les plus dépensiers. Aussi t cette clientèle est-elle à l' origi ne d'une demande importante qui a intéressé beaucoup moins l'hÔtellerie que les autres activit~s. Il est vrai que si une minorit~ entre en Tunisie pour faire du tourismet la plupart des libyens viennent pour s'approvisionner en produits divers : piêces de rechanget maté- riaux de construction, bois, etc.

Le regain d' activi té enregistré dans plusieurs secteurs s'est traduit par une nette progression des besoins des entreprises en intrants et en biens d' ~quipement. Les limites de la production locale pour satis faire ces besoi ns expliquent l'accroissement en 1988 de 35,1 % des importations de matières pre- mières et demi-produits et de 23 % des achats à l'~tranger de biens d'~quipement.

Malgré l'effort d' investissement engagé pour diversifier et accroltre la production de biens et services et qui nécessite, il est vrai, un certain temps de maturation pour donner les effets escompt~s, l'offre int~rieure s'avè- re souvent tr~s peu sensible aux variations conjoncturelles de la demande. En effet et en d~pit de l'existence d'importantes capacit~s de production non uti- 1is~es, il n'est pas toujours possible à l'appareil de production de dpondre promptement et dans les meilleures conditions à un acc~s de la demande. Les ri- gidit~s apparaissent non seulement au niveau des structures de production mais ~ga1ement à celui des r~seaux de commercialisation, du moins pour certains pro- duits.

La productivit~ du capital et du travail uti1is~s dans les divers sec- teurs de l'activit~ êconomique est g~n~ralement insuffisante, ce qui constitue pour les entreprises une source de surcoQt qui ne manque pas d'affecter la com- p~titivité de leurs produits. En effet, rares sont celles qui utilisent pleine- ment les ~quipements dont elles disposent et r~a1isent ainsi des êconomies d'~che11e permettant de comprimer les charges fixes unitaires de production. De même, le facteur travail ne donne pas toujours le meilleur rendement attendu. Dans certaines entreprises, le surnombre des ouvriers est g~n~rateur d'un effet d'encombrement très fortement ressenti au niveau de la production.

M@me si le niveau de l'offre peut ~tre pour certains produits suffisam- ment ê1ev~ pour satisfaire entièrement la demande, l'approvisionnement des mar- ch~s est souvent perturb~ par des entraves ayant trait, entre autres, aux condi- tions de transport et aux capacit~s mat~rie11es et financi~res des interm~diaires en mati~re de constitution de stocks de r~u1ation.

A la lumière de ces d~ve1oppements, il s'avère que toute politique de lutte contre l'inflation doit viser à la fois la rationalisation de la demande int~rieure et la stimulation de l'offre. Malgré l'accroissement du nombre d'emplois cr~~s dans les activités non agricoles qui est passé de 35 mille emplois en 1987 a 42,5 mille en 1988, le dé- séquilibre du marché du travail s'est amplifié. En effet, aux 270 mille person- nes sans emploi recensées au terme de 1987, dans le cadre de l'enquête-emploI menée au cours de la même année, sont venus s' aj outèr une demande additionnelle non satisfaite de 27 mille personnes et la perte de 50 mille emplois en année pleine enregistrée dans le secteur de l' agricul ture affecté par une sécheresse qui persiste pour la deuxième année consécutive. Sans tenir compte de la demande des jeunes âgés de 15 à 17 ans, le nombre de chômeurs se serait élevé aux envi- rons de 350 mille personnes à la fin de 1988, ce qui correspond à 17,7 % de la population active contre 14,3 % en 1987.

Il est vrai que le crolt démographique naturel qui se poursui t à un rythme assez rapide, soit de 2,1 % en 1988, n'est pas de nature à endiguer le chômage et -encore moins à le résorber. Le défi est d'autant plus ressenti que les capacités de l'économie nationale en matière d'offre d'emploi se sont avé- rées limitées. Il en est de même des possibilités de l'émigration qui se sont considérablement réduites par rapport à ce qu'elles étaient au COurs des deux décennies écoulées.

Pour vaincre le chômage ou, du moins, le contenir dans des limites tolé- rables, les pouvoi rs publics ont mis en oeuvre un programme d'actions portant sur deux volets. Le premier revêt un caract~re stratégique et consiste à mainte- nir le crolt démographique à un niveau cohérent avec les ressources et potentia- 1!tés de l'économie. Quant au deuxième volet, il porte sur la restructuration des investissements productifs, notamment dans les industries manufacturières, l'agriculture et les activités de services, dans le sens du renforcement de la part des projets à forte intensité de main-d'oeuvre.

A cet effet, la politique d'investissement a été révisée dans un sens plus libéral et de nouvelles disposi tions ont été arrêtées pour accorder des avantages plus substantiels aux investisseurs dans les activités prioritaires et créatrices d'emploi. Il s'agit, entre autres, de l'amnistie fiscale, de la pri- se en charge par l'Etat des charges de la sécurité sociale pour les entreprises éprouvant des difficultés. de la r~duction de la contribution patronale au FOPROLOSet du coût du crédit bancaire, de l'assouplissement du régime de change et de la libéralisation des importations et des prix des produits industriels au stade de la production. Pour relancer l'emploi également, une certaine dynamique a été introduite dans l'intervention du FONAPRAdont les avantages ont été éten- dus à de nouveaux métiers et à de nouvelles catégories professionnelles.

A côté de ces multiples actions, les pouvoirs publics ont renforcé leur intervention financi~re au profit des divers programmes de soutien de l'emploi et de promotion des revenus, notamment dans les régions défavorisées et en mi- lieu rural.

Intéressant particuliêrement le secteur agricole, le programme de dé- veloppement rural intégré (PDRI) a bénéfici~ en 1988 d'une dotation budgétaire fixée à 40.7 millions de dinars devant servir, entre autres, à la réalisation de projets d'infrastructure et à l'acquisition d'~quipements dans les zones rurales. Sachant que cette dotation a été de l'ordre de 11,4 millions de dinars seulement en 1987, son accroissement aurait certainement contribuê il amêliorer le niveau de l'emploi dans la plupart des régions du pays.

Le programme régional de développement a absorbé, quant à lui, une dota- tion budgétaire de 65 millions de dinars, en augmentation de 20,5 millions de dinars par rapport à 1987. Une partie importante de cette enveloppe, soit 35 mil- lions de dinars environ, a été affectée au programme des chantiers régionaux gé- rés par les gouvernorats.

En outre, les programmes des chantiers nationaux et de réinsertion des travailleurs retournés de Libye à la fin de 1985 ont absorbé des montants ac- crus, soit respectivement 12,4 millions et 27 millions de dinars contre 10,4 millions et 17,5 millions de dinars une année auparavant.

Le système d'initiation à la vie professionnelle (SIVP) intéressant les diplômés de l'enseignement supêrieur et entré en application au début de 1988 a nécessité une enveloppe de 3 millions de dinars. Ce système a permis de placer dans l'Administration et les entreprises 1.513 jeunes diplômés dont près de 200 personnes ont pu être recrutées au terme de leur stage. A côté de ce programme qui est appelé à être renforcé en 1989 pour insérer 1.700 autres jeunes dans la vie active, l'on a enregistré le démarrage, au cours de la deuxième moitié de 1988, du programme SIVP pour les diplômés du secondaire ainsi que pour les dé- faillants du deuxième cycle de l'enseignement secondaire et les sortants des écoles privées de formation professionnelle afin de faciliter leur intégration dans la vie active.

PROGRAMMES DE SOUTIEN A L'EMPLOI ET DE PROMOTION DES REVENUS (en millions de dinars) Va dations eîî7. 1987 1988 1988/1987

Programme régional de développement 44,5 65,0 + 46,1 Chantiers nationaux 10,4 12,4 + 19,2 Programme de développement régional intégré 11,4 40,7 +257,0 Fonds de réinsertion des travailleurs de Libye 17,5 27,0 + 54,3 Stage d'initiation à la vie professionnelle 3,0

Total 83,S 14S,l + 76,7 Source ministère du Plan et des Finances (Direction générale des ressources humaines)

Le renforcement de l'intervention du Fonds national pour la promotion de l'artisanat et des petits métiers (FONAPRA) s'est traduit en 1988 par l'in- clusion de nouveaux métiers et de nouvelles catégories professionnelles( 1) sur la liste des bénéficiaires des concours de ce fonds. Dans ce contexte, le nombre des projets nouvellement agréés dans le cadre du FONAPRA s'est inscrit en aug- mentation, atteignant 1.805 unités dont la réalisation entra1nerait la création de 6.681 emplois contre 1.278 projets et 3.986 emplois enregistrés en 1987. Au total et depuis la création du FONAPRA il la fin de 1981, le nombre de projets agréés a atteint, au terme de l'année écoulée, Il.794 unités pour une enveloppe d'investissement de 112 millions de dinars environ et des créations d'emploi de l'ordre de 51 mille unités.

(1) Cf. Circulaires de la BCT nO 88-06 du 24 février 198R, nO 8S-08 du 25 avril 1988 et nO 88-09 du 12 mai 1988. Pour ce qui est du dgime des contrats emploi-formation (CEF), l'on a enre~istd une augmentation sensible du nombre de contrats de formation signis qui est passé de 1.438 à 2.712 unités. N~anmoins, cette progression n'a pas ~t~ 8ccompagn~e par une évolution aussi favorable du nombre de jeunes confirmés dans leurs postes de travail qui n'a que lAg~rement progressé pour intAresser 883 jeunes contre 783 en 1987.

Quoi qu'il en soit. les industries manufacturi~res et les services non admi nistratifs demeurent les principaux secteurs capables d'offrir de nouveaux emplois en nombre assez ~lev~.

Dans l'agriculture, la baisse prononcée de la production, céréalière no- tamment. a engendré une diminution du niveau de l'emploi estimée à l'~quivalent de 50 mille emplois en année pleine. Pour atténuer l'impact de cette situation sur la population des régions touchées et assurer un minimum de revenus aux agriculteurs, des mesures ont été prises et ont abouti notamment à l'accéléra- tion du rythme d'utilisation des crédits budgétaires alloués aux programmes de promotion de l'emploi et à l'octroi de subventions en nature sous forme d'ali- ments de bétail en vue de sauvegarder le cheptel des effets de la sécheresse.

Dans le secteur minier. des pertes nettes d'emploi sont ~galement en- registrées et ce, pour la quatriême année consécutive. Elles ont porté. comme en 1987, sur 700 emplois contre 1.600 emplois en 1986 et 1.100 en 1985. Il est vrai qu'avec l'épuisement des réserves de certains gisements, les entreprises opérant dans le secteur se sont trouvées avec un personnel pléthorique eu égard aux be- soins de main-d'oeuvre nécessités par l'exploitation des mines en activité.

Pour le secteur du bâtiment et travaux publics. le niveau de l'emploi est resté stationnai re en 1988. Toutefois, cet état constitue une amH ioration par rapport à la situation qui avait prévalu au cours des deux années précéden- tes marquées par la perte de 3 miIle emplois. C'est que les mesures de relance décidées en faveur de ce secteur ont commencé à produire leurs effets.

De 1.500 unités en 1987, le nombre d'emplois créés dans la pêche est revenu à 1.000 unités en 1988. Cette faible performance est imputable à la décé- lération du rythme d'activité de ce secteur et ce. aprês deux années de progres- sion rapide.

Pour l'énergie où le secteur des hydrocarbures marque le pas, 200 em- plois nouveaux seulement ont été recensés contre 250 en 1987 et 550 en 1986.

Après deux années de baisse. les créations d'emploi dans les industries manufacturières se sont. de nouveau, inscrites en augmentation, notamment dans le textile. les industries mécaniques et électriques et les industries diverses. Elles sont passées de Il mille emplois en 1987 à 14 mille emplois en 1988, soit respectivement 31.4 % et 33 % du total des créations d'emploi dans les activités non agricoles.

Da ns les services non administratifs. la progression des créations d'emploi dans le tourisme et surtout le commerce et les services tertiaires di- vers a contrasté avec la stap;nation du rythme de création d'emploi dans les transports.

S'agissant des services admi nistratifs, les nouveaux emplois offerts ont, certes, progressé sensiblement mais sans retrouver les niveaux élevés d'an- tan. Il est vrai que sous l'effet des contraintes budg~tairest les cr~ations d'emploi dans l'Admi nistration se sont limit~es ces dernières ann~es aux seuls besoins de fonctionnement des services publics comme la sant~t l'éducation et la sécurité.

CREATIONS D'EMPLOI DANS LA PECHE ET LES ACTIVITES NON AGRICOLES (en unit~s) 1984 1985 1986 1987 1988

Pêche 700 1.300 1.500 1.500 1.000 Mines et énergie 440 -550 -1.050 -450 -500 Bâtiment et travaux publics 3.000 -2.000 -1.000 Industries manufacturières 13.000 15.000 12.000 Il.000 14.000 Transports 1.500 1.350 1.400 1.000 1.000 Tourisme 1.000 3.000 2.000 2.500 3.000 Autres services 11.900 12.500 12.500 15.950 17.000 Admi nistration 11.000 12.000 3.000 4.500 7.000

Total 42.540 44.600 29.350 35.000 42.500 Source : ministère du Plan et des Fi nances

Considér~e auparavant comme facteur d'équilibre du marché du travailt 1 '~migration ne joue plus aujourd 'hui ce rôle. D'ailleurs t les placements n'0 nt intéressé que 919 personnes dont la plupart se sont installées en France et en Arabie saoudite. Notons que l'émigration non contrôlée sur la Libye s'est inten- sifiée en 1988 et aurait permis à certains tunisiens d'y travailler au moins à titre occasionnel. En outre, l'ouverture sur ce pays voisin a généré un courant d'~changes commerciaux qui n'a pas manque de créer des possibilités indirectes d'emploi dans certains secteurs de l'activité économique et certaines régions du pays.

EMIGRATION CONTROLEE (en personnes) Pays de destination 1984 1985 1986 1987 1988

France 586 526 488 511 564 Libye 124 23 5 Arabie saoudite 195 243 228 208 297 Irak 725 10 Emirats Arabes Unis(l) • • .. 102 152 8 Autres 276 177 182 35 35

Total 1.181 969 1.725 906 919 Source : Office de la promotion de l'emploi et des travailleurs tunisiens à l'ét ranger

II - LES SALAIRES

Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le salaire mi- nimum agricole garanti (SMAG) ont été augmentés de 5 % en avril 1988 et ce, pour la deuxième fois dans l'interval1e de cinq mois. Ai nsi, le SMIG mensuel est porté à 110,032 dinars pour le régime de 48 heures par semaine et à 96,386 dinars pour celui de 40 heures, montants auxquels il faut ajouter 5 dinars par mois au titre de la prime de transport accord~e aux smigards à partir de juillet 1986. Quant au SMAG, il est passé de 3,050 â 3,200 dinars par journee de travail. La même augmentation a été servie aux ouvriers agricoles spécialisés et qualifiés, soit 150 millimes par jour.

(en dinars sauf indication contraire) Va dations en % Février Janvier Juillet Novembre Avril Avril88 Avril88 1982 1983 1986. 1987 1988 Avril81 Janv.83

Salaire minimum inter- professionnel garanti •SMIG horaire en millimes -Régime 48 h par semai ne 409 457 481 505 529 + 70,1 + 15,8 -Régime 40 h par semaine 436 484 508 532 556 + 73,2 + 14,9 •SMIG mensuel -Régime 48 h par semaine 85,072 95,056 100,048 105,040 110,032 + 70,1 + 15,8 -Régime 40 h par semaine 75,586 83,906 88,066 92,226 96,386 + 73,4 + 14,9 Salaire minimum agricole garanti par journée de travail 2,400 2,640 2,900 3,050 3,200 + 60,0 + 21,2 : Journal officiel de la République tunisienne (JORT)

Dans le secteur public, les fonctionnaires de l'Etat et les emp1oy~s des entreprises publiques ont bénéficié d'un doublement de la prime de rendement sur deux années, soit 50 % en 1988 et 50 % en 1989. L'augmentation de 1989 qui devait intervenir à partir de la fin du premier trimestre a été servie en partie avec la quatrième tranche relative à 1988.

En ce qui concerne le secteur privé, les partenaires sociaux ont été incités à activer les négociations salariales dans le souci de préserver à la fois le pouvoir d'achat des employés et l'équilibre financier des entreprises dans lesquelles ils travaillent. Les négociations ont abouti en février 1989 à la conclusion d'un accord-cadre qui stipule la généralisation de l'augmentation des salaires dans le secteur privé non agricole de 3 % à partir du premier juin 1988 et applicable avant le 30 juin 1989. En outre, il a été décidé de réviser la grille des salaires qui prend effet à partir de janvier 1989, surtout que les plus bas de ces derniers se sont trouvés en deçà du SMIG depuis déjà 1987. Tou- tefois, il a été convenu que pour les entreprises en difficulté, l'application des nouvelles augmentations des salaires devra être différée momentanément mais avec un effet rétroactif.

Da ns le secteur agricole, les ouvriers autres que ceux payés au SMAG sont aussi concernés, en vertu de l'accord-cadre précité, par le relèvement des salaires de manière à leur assurer une rémunération adéquate. Sollicitée dès la fin de 1987, la relance des investissements a commencé à se concrétiser en 1988. C'est ainsi qu'après trois années de régression dictée par la nécessité de maltriser la demande intérieure dont l'accroissement rapide au cours des années antérieures à 1985 a constitué la principale source des équi- libres financiers interne et externe du pays, la formation brute de capital fixe s'est inscrite en progression de 10 i. environ pour s'élever à 1.780 millions de dinars. Toutefois, exprimée en termes de produit intérieur brut, elle est restée stationnaire au niveau de 20,6 %. Il est vrai que l'enveloppe réalisée s'est si- tuée en retrait de 100 millions de dinars par rapport aux prévisions du budget économique. Des écarts plus ou moins importants sont enregistrés dans les sec- teurs de l'agriculture et pêche, de l'exploitation des eaux et du logement. En revanche, les investissements engagés dans les autres secteurs d'activité ont mieux évolué que prévu. C'est le cas notamment des hydrocarbures et des équipe- ments collectifs.

Au total et compte tenu des amortissements servant à remplacer les équi- pements et -matériels déclassés, l'enveloppe des investissements engagés en 1988 a servi pour plus de la moitié à renforcer l'appareil de production national.

(en millions de dinars) Variations en % 1984 1985 1986 1987 1988 1987/86 1988/87

Formation brute de capital fixe 1.920 1.850 1.685 1.620 1.780 - 3,9 + 9,9 Amortissement 672 784 855 897 871 + 4,9 2,9 Formation nette de capital fixe 1.248 1.066 830 723 909 - 12,9 + 25,7 Source : minist~re du Plan et des Finances

En termes réels, les investissements se sont inscrits en progression de 1 i. alors qu'en 1987, ils ont dimiroé de 13,4 %. Cette reprise est appelée à s'affermir davantage du fait, d'une part, de l'amélioration de l'environnement général dans le pays et, d'autre part, des DI.1ltiplesincitations et encourage- ments accordés par les pouvoirs publics au titre de la relance de l'économie en général et de l'investissement productif en particulier. Parmi les stimulants, il y a lieu de citer les avantages financiers et fiscaux accordés par l'Etat à la promotion de projets dans les secteurs d'activité prioritaires, la libérali- sation de l'acte d'investissement, l'all~gement et la simplification des procé- dures administratives, la levée des restrictions à l'importation sur la quasi- totalité des matières premières, des demi-produits et des biens d'équipeme nt, l'assouplissement des formalités et des régimes du commerce extérieur et du change, l'abaissement des droits de douane perçus sur les biens d'équipement im- portés et la réduction du coGt du crédit bancaire.

Aussi, la part des entreprises privées dans les investissements s'est- elle consolidée, passant de 21,1 % en 1987 à 24,4 % en 1988. Par contre, celle des entreprises publiques a diminué, revenant d'une année à l'autre de 35,3 i. à 33,2 %. Néanmoins, l'écart demeure encore élevé par rapport à la moyenne annuel- le du plan fixée à 31 % pour chacune des deux catégories d'entreprises.

La part des ménages qui correspond aux investissements suscités par la const ruction de logements a égaleme nt régressé et ce, sous l'effet des Hmi tes auxquelles est arrivh leur capacité de .financement. Atteignant 20 % environ contre 23,3 % en 1987, la part des œnages dans le total des investissements s'est tout de ~me mai ntenue a un niveau supérieur a la moyenne de 19 % envi ron prévue pour toute la période du Vllème Plan.

Contrairement aux prévisions, la part de l'administration a augmenté pour s'élever à 22,5 % contre 20,3 % en 1987 et une moyenne annuelle de 19 % re- tenue dans le cadre du Plan. Ceci dénote le caractère contraignant que revêt le renforcement de l'infrastructure de base du pays.

Répartis selon le délai de productivité, les investissements ont inté- ressé à parts égales les projets à productivité différée et les projets im~- diateme nt productifs. Cette répartition reste éloignée des prévisions contenues dans le VIIème Plan qui tablent, pour l'horizon 1991, sur des parts respectives de 38 % et 62 % environ. Certes, la part des projets immédiatement productifs à forte intensité de main-d'oeuvre s'est améliorée de 5,6 points mais elle n'a at- teint que 22,2 % contre 30,5 % projetés au terme de la présente quinquennie. L'accroissement a été obtenu en totalité au détriment des projets immédiatement productifs à caractère capitalistique dont la part est revenue, d'une année à l'autre, de 34 % à 28 %.

l - REPARTITIONDE LA FORMATIONBRUTEDE CAPITALFIXE PAR BRANCHED'AC- TIVITE

La progression des investissements enregistrée en 1988 a intéressé tous les secteurs d'activité économique, a l'exception des mines et de l'énergie.

FORMATIONBRUTEDE CAPITALFIXE PAR BRANCHED'ACTIVITE

Réparti tion Variations Répartition en millions de di nars 1988/87 en pourcentage 1986 1987 1988 en % 1986 1987 1988

Agriculture et pêche 275 258 314 +21,7 16,3 15,9 17,6 Mines 29 19 18 - 5,3 1,7 1,2 1,0 Energie (eau, électri- cité et hydrocarbures) 264 231 212 - 8,2 15,7 14,3 Il,9 Indust.manufacturières 290 249 250 + 0,4 17,2 15,4 14,1 Bâtiments&trav.publics 5 10 12 +20,0 0,3 0,6 0,7 Services non administ. 674 684 773 +13 ,0 40,0 42,2 43,4 Equipements collectifs 148 169 201 +18,9 8,8 10,4 Il,3

Total 1.685 1.620 1.780 + 9,9 100,0 100,0 100,0 Source ministère du Plan et des Fi nances

A - AGRICULTUREET PECHE

Les investissements engagés dans le secteur de l'agriculture et pêche ont progressé de 22 %, passant de 258 millions de dinars en 1987 à 314 millions de dinars environ en 1988.L'augmentation a surtout intéressé l'hydraulique agri- cole qui continue à absorber la grande part des investissements, soit près de 48 % du total. Les autres branches, particulièrement l'élevage, la pêche, l'ar- boriculture, les forêts, la conservation des eaux et des sols et le programme de développement rural intégré (PDRI) ont absorbé également des montants accrus d' investissement. Dans l'hydraulique agricole, les investissements ont contiroé i être assurés en majeure partie par l'administration qui a engagé 103,5 millions de dinars contre 85,3 millions en 1987. L'essentiel de cette enveloppe a été consa- cré à la construction de barrages et de conduites d'eau ainsi qu'à l'équipement de certains périmètres irrigués. Il s'agit, en particulier, des barrages de Sedj- nane et d'El Houareb et des périmètres situés notamment dans les régions de Siliana, Gafsa, Bizerte, Kalaât-Landalous, Medjez El Bab et Téboursouk.

De même, les investissements effectués par les entreprises publiques et privées dans le domaine de l'hydraulique agricole se sont inscrits en progres- sion, passant respectivement, d'une année à l'autre, de 15,9 à 20,6 millions de dinars et de 17,2 à 26 millions de dinars. Ils ont permis l'entretien des péri- mètres irrigués et la réalisation, entre autres, de divers projets initiés aussi bien par les Offices que par des promoteurs privés.

FORMATIONBRUTEDE CAPITALFIXE DANSL'AGRICULTUREET LA PECHE

R~partition Variations R~partition en millions de dinars 1988/87 en pourcentage 1986 1987 1988 en % 1986 1987 1988

Hydraulique agricole 116,9 118,5 150,0 + 26,6 42,6 46,0 47,7 Matériel agricole 25,0 29,3 24,7 - 15,7 9,1 11,4 7,9 Elevage 26,7 32,4 36,0 + 11,1 9,7 12,6 11,5 Pêche 22,3 18,3 24,5 + 33,9 8,1 7,1 7,8 Forêts et conservation des eaux 12,9 12,5 19,2 + 53,6 4,7 4,9 6,1 Arboricul ture 32,1 22,1 24,1 + 9,0 11,7 8,6 7,7 Etudes, recherches et vulgarisation 6,9 6,6 7,8 + 18,2 2,5 2,6 2,5 Stockage de céréales 18,1 5,8 6,7 + 15,5 6,6 2,2 2,1 Programme de développe- ment rural intégré 5,2 1,7 10,0 +488,2 1,9 0,6 3,2 Divers projets intégrés 8,6 10,4 11,1 + 6,7 3,1 4,0 3,5

Total 274,7 257,6 314,1 + 21,9 100,0 100,0 100,0 Source : ministère du Plan et des Fi nances

Les investissements consacrés à l'élevage ont atteint 36 millions de dinars dont 21 millions environ engagés par des entreprises publiques et 14 mil- lions par des entreprises privées contre 22 millions de dinars pour les premiè- res et 9 millions de dinars pour les deuxièmes en 1987.

Dans la pêche, les investissements ont progressé de 34 % pour s'élever à 24,5 millions de dinars dont 13,7 millions sont dus à l'administration et 9,6 millions aux entreprises privées et ont intéressé le renforcement respectivement de l'infrastructure portuaire et de la flotte halieutique.

Exceptée l'acquisition du matériel agricole où les investissements pri- vés sont reveros de 25,6 millions de dinars en 1987 à 18,3 millions de dinars en 1988, suite à l'achèvement de certains programmes d'équipement mais aussi à la cherté du matériel conjuguée avec une campagne agricole difficile, toutes les branches du secteur de l'agriculture et pêche autres que celles déjà citées ont absorbé des enveloppes accrues d'i nvestissement. C'est le cas, en particul ier, des fodts, de la conservation des eaux et des sols ainsi que du PDRI qui ont reçu une nouvelle impulsion en vue, d'une part, d'améliorer l'infrastructure des zones rurales et l'environnement agricole et, d'autre part, d'accroltre le ni- veau de l'emploi et des revenus dans les régions les moins développées.

Les investissements réalisés dans les industries non manufacturières ont totalisé 242 millions de dinars, en régression de 7 % environ par rapport au niveau enregistré en 1987. La régression n'a épargné que le secteur du bâtiment et des travaux publics où les investissements sont passés, d'une année à l'autre, de la ~ 12 millions de dinars.

Les investissements enregistrés dans le secteur minier ont intéressé pour les trois quarts environ la branche des phosphates, soit 13,4 millions de dinars engagés entièrement par la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) contre 12 millions en 1987. Le quart restant a été engagé notamment au titre des re- cherches et des métaux non ferreux.

De 51 millions de dinars en 19R7, les investissements consacrés à la branche des eaux sont revenus a 40 millions de dinars en 1988. Si l'enveloppe engagée au titre du renouvellement et des gros entretiens, en particulier, l'ex- tension et le recalibrage du réseau d'adduction et de distribution de l'eau, s'est inscrite en augmentation de 20 %, celle relative aux projets d'alimenta- tion des diverses régions du pays en eau potable qui sont financés en partie par des prêts extérieurs a diminué de l'ordre de 35 %.

Pa mi les proj ets engagés avec un financement extérieur, ceux relatifs à l'alimentation de Sfax à partir des eaux du Nord et à l'approvisionnement des centres ruraux et du sud tunisien en eau potable ont continué à absorber des en- veloppes substantielles d'investissement. Néanmoins, il y a lieu de noter que le septième projet SONEDF. financé en majeure partie par la Banque mondiale et rela- tif aux centres ruraux accuse des retards importants du fait de la révision à la hausse des cofits prévus initialement. D'ores et déjà, il s'avère difficile de pouvoir réaliser l'alimentation en eau potable de la totalité des 634 localités retenues au début, à moins de trouver des sources de financement supplémentaires.

S'agissant de l'électricité et comme en 1987, les investissements ont surtout intéressé la distribution et le transport de l'électricité avec respec- tivement 25 millions et 10,5 millions de dinars contre 24,5 millions et 15,5 mil- 1ions enre~istrés en 1987. Quant aux investissements relat! fs à la production d'électricité et au bâtiment, génie-civil et études, ils se sont maintenus à un niveau relativement bas, totalisant 6,4 millions de dinars environ contre 8 mil- 1ions l'année précédente.

Pour ce qui est des hydrocarbures, les investissements ont légèrement augmenté pour la recherche qui a absorbé, pour la deuxième année consécutive, 70 millions de dinars environ ou plus de la moitié de l'enveloppe totale contre 39% seulement en 1986. L'i ndustrie de raffinage a également bénéficié d'un volume accru d'investissement, soit 4,5 millions de dinars contre 4,1 millions en 1987. Une nette reprise est, d'ailleurs, attendue pour cette activité en 1989 avec le démarrage des travaux d'extension de la raffinerie de Bizerte en vue de doubler sa capacité de production. Le coût global actualisé de ce proj et est de l'ordre de 52 millions de dinars.

Par contre, les investissements engagés dans l'activité de gaz et au ti- t re du développement des gisements pétroliers existants ont accusé une diminu- tion, revenant respectivement de 10,2 millions à 7,6 millions de dinars et de 49 millions à 43 millions de dinars. En particulier, les projets de développement des gisements d'Ashtart et d'El Borma qui sont en cours de réalisation ont néces- sité respectivement des enveloppes de 16,2 et 6,6 millions de dinars contre 0,6 et 10,7 millions de dinars en 1987. En outre, il est à noter que près de 5 mil- lions de dinars ont interessé les nouveaux gisements de pétrole tels que ceux de -Guebiba-El Hajeb, d'Isis, d'Ezzaouia et de Mahrès.

Réparti t ion Variations Répartition en millions de dinars 1988/87 en pourcentage 1986 1987 1988 en % 1986 1987 1988

Eau 53 51 40 - 21,6 20,1 22,1 18,9 Electricite 58 48 42 - 12,5 22,0 20,8 19,8 Hydroca rbu res 153 132 130 1,5 57,9 57,1 61,3

Total 264 231 212 8,2 100,0 100,0 100,0 Source : ministère du Plan et des Fi nances

Pour la deuxième année consécutive, les investissements effectués dans le secteur du bât iment et des travaux publics ont évolué dans le sens de la hausse. Après avoir doublé en 1987, ces investissements ont de nouveau progres- sé pour s'élever à 12 millions de dinars. A l'origine de cette augmentation, se trouve, il est vrai, la relance engagée dans ce secteur connu pour sa forte pro- pension à créer des emplois.

Les investissements engagés dans le secteur des industries manufactu- rières sont restés pratiquement stationnaires aux alentours de 250 millions de dinars correspondant à 14 % envi ron du total de la formation brute de capital fixe. Cette stagnation cache, cependant, des évolutions divergentes d'une indus- trie à l'autre. En effet, la progression des investissements consacrés à l'agro- alimentaire, au textile, aux industries mécaniques et électriques et aux indus- t ries manufacturières diverses cont raste avec la régression de ceux effectués dans les secteurs des matériaux de construction et de la chimie.

Les investissements engagés dans les industries agro-alimentaires ont progressé de 30 % environ pour s'élever à 35 millions de dinars dont 61 % ont été l'oeuvre des entreprises privées. Ces dernières ont surtout investi dans les domaines de la minoterie, de la boulangerie, des conserves alimentaires, des huiles et des boissons gazeuses.

Quant aux entreprises publiques, leurs interventions sont limi tées aux industries du tabac et du lait. A cet égard, il est à noter que les projets re- latifs à la construction de nouvelles centrales laitières à , et Medjez El Bab ont absorbé des investissements s'élevant globalement à 4~3 mil- lions de dinars en 1988.

FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE DANS LES INDUSTRIES MANUFACTURIERES

Répartition Variations Réparti tion en millions de dinars 1988/87 en pource ntage 1986 1987 1988 en % 1986 1987 1988

Industries agro-ali- mentaires 24 27 35 + 29,6 8,3 10,8 14,0 Materiaux de construc- tion, céramique & verre 76 71 42 - 40,8 26,2 28,5 16,8 Industries mecaniques et électriques 60 41 74 + 80,5 20,7 16,5 29,6 Industries chimiques 85 56 22 - 60,7 29,3 22,5 8,8 Textile, cuir et chaussure 25 39 50 + 28,2 8,6 15,7 20,0 Industries diverses 20 15 27 + 80,0 6,9 6,0 10,8

Total 290 249 250 + 0,4 100,0 100,0 100,0 Source : ministère du Plan et des Finances

Après une année de baisse, les investissements engagés dans les indus- tries ~caniques et ~lectriques ont enrep;istreun bond en avant en 1988. Ils ont progressé de plus de 80 % pour se situer à 74 millions de dinars dont les deux tiers environ ont ~té le fait des entreprises publiques. L'accroissement est localisé pour près de 70 % dans l'industrie de fabrication de machines et équi- pements où les investissements ont plus que doublé, pour atteindre 38 millions de dinars. A lui seul, le projet public de moteurs diesels de (SAKMO), en cours de rl!alisation, a absorbé 25,5 millions de dinars contre 8,1 millions seulement une année auparavant. Par ailleurs, 5 millions de dinars ont été consacrés à la construction d'ateliers pour le Complexe mécanique de Mateur (CMT).

Quant aux investissements privés effectués dans la branche de machines et équipements, ils se sont élevés à 7 millions de dinars contre 5,3 millions en 1987. Ils ont bénéficié pour 1,5 million de dinars à la fabrication de matériels de travaux publics et de manutention et pour 5,5 millions de dinars à la produc- tion de machines et certains équipements tels que les wagons, les groupes élec- triques, les pompes, les machines-outils, le matériel agricole et les machines à coudre.

Dans les autres branches se rapportant aux industries mécaniques et électriques, les nouveaux investissements ont intéressé, en particulier, le tra- vail des métaux, l'industrie des pièces et équipements automobiles et Îa fabri- cation de matériels électriques et électroniques ainsi que d'appareils électro- ménagers. En lép;èreprogression, la formation brute de capital fixe engap;ée dans la sidérurgie a surtout permis l'achèvement des travaux de construction de l'usine de tréfilage d'El Jem pour laquelle les investissements se sont élevés à 5 millions de dinars contre 4 millions en 1987. Quant aux investissements effec- tués dans l'industrie de montap;eautomobile et la construction navale, ils n'ont porté respectivement que sur 0,4 et 1,1 million de dinars. Notons, enfin, que sauf dans la métallurgie et la fonderie, les investissements ont légèrement di- minué et ce, en rapport avec l'achèvement du projet de modernisation et d'exten- sion de la Société des fonderies et de ~canique (SOFOMECA).De 9,6 millions de dinars en 1987, les investissements relatifs a ce projet sont revenus A 5,4 mil- lions de di narsen 1988.

La formation brute de capital fixe effectuée dans le secteur du textile. du cuir et de la chaussure est passée de 39 millions de di nars en 1987 A 50 mil- lions de dinars en 1988 et ce, grâce A l'accroissement remarquable des investis- sements privés dont la part daIl$ let~tal aaugment~ de 21 points pour s'élever à 68 %. Cette évolution a intéresse toutes les branches et plus particulièrement celles relatives! la confection, ! l'"lndustrié du euir et de la chaussure et A la bonneterie. Encore faut-il l"emarque(' qu'une bonne partie des investissements injectes dans le secteur, soit 50%envitott,va ~la filature, au tissage et au finissage.

Assurés à concurrence de 90 % par les entreprises privées, les investis- sements enregist rés dans les indu ••~ries maDUfacturi~res diverses ont représenté en 1988 près de 11 % de l'enveloppe d'investissement effectuée dans le secteur manufacturier contre 6 % seulement une année auparavant. Sur les 27 millions de dinars engagés dans l'ensemble de ces industries, celle du papier a absorbé, à elle seule, 9 millions de dinars ou le tiers du total, soit plus que le double de l'enveloppe enregistrée en 1987. Cette évolution traduit l'accroissement sen- sible des investissements privés, notallullent ceux destinés à l'industrie d'embal- lage et à l'imprimerie.

S'agissant des investissements consacrés aux autres industries manufac- turières diverses, ils ont egalelllent augmente pour la branche du plastique et pour celle du bois et ameublement, en particulier en ce qui concerne la melUi- serie du bâtiment et les panneaux de particules.

Dans les secteurs des matériaux de construction et des industries chi- miques où les entreprises publiques sont habituellement à l'origine de la majeure partie des investissements qui se rapportent en général à de grands projets coQ- teux, la formation brute de capital fixe a diminué respectivement de l'ordre de 40 % et 60 % en 1988. Il est vrai que les projets relatifs à la construction des unités d'acide superphosphoriqu~ ,de S1<.hjra (SIAPE 2) et de ciment blanc de Fé- riana (SOTACIB)sont pratiquement arrivés à la phase finale de réalisation res- pectivement à la fin de 1987 et au début de 1988. Compte non tenu de ces deux projets, les investissements ont plutôt p.rogressé dans les deux secteurs.

Pour les matériaux de construction, les nouveaux investissements ont surtout intéressé l'exploitation

Quant aux investisseme nts enregistrés dans les industries chimiques, ils sont passés de 1,8 à 7,8 millions de dinars pour la chimie de base, de 3 à 5,1 millions de dinars pour la parachimie, de 2,6 â 2,9 millions de dinars pour l'industrie pharmaceutique et de 0,6 â 2 millions de dinars pour la fabrication de caoutchouc et de pneumatique. Exceptée la première branche où les unités de production relèvent du secteur public, la contribution des entreprises privées est prépondérante partout ailleurs. La formation brute de capital fixe engagée dans les services non admi- nistratifs a progressé de 13 % pour s'élever à 773 millions de dinars, niveau correspondant à 43 % environ du total des investissements enregistrés dans le pays. Ce sont les transports et le logement qui continuent à absorber la majeure partie de l'enveloppe d'investissement effectuée dans les services.

Répartition Variations R'partition en millions de dinars 1988/87 en pourcentage 1986 1987 1988 en % 1986 1987 1988

Transports et télé- communications 181 188 267 + 42,0 26,9 27,5 34,5 Tourisme 81 65 70 + 7,7 12,0 9,5 9,1 Logement 391 403 380 5,7 58,0 58,9 49,2 Commerce èt autres services 21 28 56 +100,0 3,1 4,1 7,2

Total 674 684 773 + 13,0 100,0 100,0 100,0 Source : ministère du Plan et des Fi nances

De 188 millions de dinars en 1987, les investissements engagés dans les transports et télécommunications sont passés à 267 millions de dinars environ en 1988, en progression de 42 % contre 4 % seulement une année auparavant. AUSSi, leur part dans les services non administratifs s'est-elle consolidée, atteignant plus du tiers contre 27,5 % en 1987. Les transports routier et ferroviaire et les postes et télécommunications (PTT) ont continué à bénéficier de l'essentiel des investissements engagés avec respectivement des parts de 38 %, 30 % et 21 % envi ron du total.

Atteignant 79,3 millions de dinars, la formation brute de capital fixe enregistrée dans le transport ferroviaire a augmenté de l'ordre de 91 % suite à l' intensification des investissements aussi bien de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) que de celle du métro léger de Tunis (SMLT).

Pour la SNCFT, l'accroissement de l' enveloppe investie qui est passée de 26,5 millions à 50,6 millions de di nars est da au renforcement de l' i nfras- tructure ferroviaire. Parmi les principaux projets engagés dans ce domaine, il y a lieu de citer la liaison des villes du Sahel, le doublement de la voie ferrée Bordj Cédria-Kala8 Kébira, l'adaptation au trafic de l'infrastructure de la ban- lieue sud de la capitale et de quelques gares ferroviaires, particulièrement celles de la région de Tunis, de Jendouba et de Béj a, le renouvellement des voies y compris la ligne Mateur-, la déviation de la voie ferrée dans la ville de Sfax et la rectification de certaines parties du tracé de la ligne re- liant Tunis et Kalâa Khasba. Quant aux investissements effectués sous forme d'acquisition de moyens de transport, ils n'ont' porté que sur 2 millions de di- na rs envi ro n.

Avec l'accélération des travaux de construction du tronçon. central du métro léger de Tunis entre les places El Fath et Barcelone ainsi que des lignes nord, nord-ouest et ouest liant, dans l'ordre, l'Ariana, Cité Ettahrir et Den-Den à la capitale et qui devraient ent rer en service respectivement à la fi n de 1989 et au terme de février et juillet 1990, les investissements engagés par la Société du métro (SMLT) ont presque doublé en 1988. Ils sont passés, en ef- fet, de 15 millions à près de 29 millions de dinars. Notons que jusqu'ici, seule la ligne sud reliant Ben Arous à Tu nis est exploitée par la SMLT en plus de cel- le de Tunis-Goulette-Marsa déjà opérationnelle avant le lancement des travaux relatifs au métro léger.

Répartition en Variat. Répartition en millions de dinars 1988/87 pourcentage en % 1986 1987 1988 1986 1987 1988

Transport ferroviaire 38,9 41,5 79,3 + 91,1 21,5 22,1 29,7 -SNCFT 24,8 26,5 50,6 + 90,9 13,7 14,1 18,9 .Infrastructure (15,0 (22,8) (48,7) (+113,6) (8,3) (12,0 (18,2) .Moyens de transport (9,7) (3,7) (1,9) (- 48,6) (5,4) (2,0) (0,7) -Métro léger de Tunis 14,1 15,0 28,7 + 91,3 7,8 8,0 10,7 Transport routier 66,6 74,9 103,0 + 37,5 36,9 39,8 38,5 -Infrast ructure (56,6) (56,4) (65,4) (+ 16,0) (31,3) (30,0) (24,5) -Moyens de transport (10,0) (18,5) (37,6) (+103,2) (5,6) (9,8) (14,0) Transport maritime 29,6 17,6 12,5 - 29,0 16,4 9,4 4,7 Transport aérien 5,7 6,0 Il,5 + 91,7 3,1 3,2 4,3 Transport par pipe 0,5 0,8 1,7 +112,5 0,3 0,4 0,6 PTT 37,7 45,8 56,8 + 24,0 20,9 24,4 21,3 Télédiffusion 1,6 1,4 2,4 + 71,4 0,9 0,7 0,9

Total 180,6 188,0 267,2 + 42,1 100,0 100,0 100,0 Source : ministère du Plan et des Finances

Dans le transport routier également, les nouveaux investissements ont intéressé pour leur majeure partie le renforcement de l'infrastructure de base. L'enveloppe consacrée aux routes s'est élevée, en effet, à 65 millions de dinars environ ou 63 % du total contre 56 millions de dinars et 75 % en 1987. Comme au- paravant, l'essentiel de ces investissements a été l'oeuvre du ministère de l'Equipement et de l'Habitat qui a engagé au titre de l'infrastructure routière 48,3 millions de dinars ou les trois quarts environ du montant global investi dans ce domaine. Les projets les plus importants sont relatifs, notamment, à la construction de l'autoroute Hammamet-, aux voiries du Grand Tunis, au cinquième projet routier consistant en la création de 1.200 kilomètres de pistes agricoles, aux quatrième et sixième projets routiers portant sur l'entretien et la réhabilitation des routes, aux routes du Nord-Ouest, à l'élargissement de la route grand parcours entre Tunis et (GP9), au doublement d'un tronçon de celle reliant à Djedelda (GP7) et au renforcement du réseau routier de manière générale.

Les investissements effectués également dans l'infrastructure routière et relevant de l'intervention des collectivités locales et des programmes de dé- veloppement régional ont augmenté en 1988, passant de 12,5 millions à 15,5 mil- lions de dinars. Quant à l'enveloppe consacrée aux routes touristiques, elle n'a atteint que 1,6 million de dinars contre 0,6 million en 1987.

Pour ce qui est des investissements réservés à l'accroissement des moyens de transport routier, ils ont porté sur 38 millions de dinars environ dont 13 millions ont ~t~ l'oeuvre des sociét~s r~gionales de transport et 15,6 millions de dinars de la Société nationale des transports (SNT).

Les investissements enregistrés dans le transport aérien ont pratique- ment doublé pour s'~lever à 11,5 millions de dinars. Ils ont servi principale- ment au renforcement du matériel roulant et de l'infrastructure aéroportuaire. Parmi les projets d'infrastructure, il est à noter que ceux relatifs à l'exten- sion des aéroports de Tunis-Carthage et de Monastir sont en phase d'ach~vement. Quant au projet d'agrandissement de l'aéroport de Sfax, il a démarré en 1988 avec une enveloppe de 1,5 million de dinars environ sur un coOt global estimé à 5,4 millions de dinars. S'agissant du projet de construction de l'aéroport in- ternational de Tabarka financé en partie par le Fonds saoudien de développement (FSD) et dont le coot total est ~valué à 33 millions de dinars, les travaux ont effectivement commencé le 21 avril 1989 et devraient s'achever en juin 1991. Cet aéroport qui devra être opérationnel dans deux ans est de nature, avec la réali- sation d'autres projets dans le domaine de l'infrastructure de base routière et ferroviaire, à donner une nouvelle impulsion à l'activité touristique sur la cô- te nord du pays.

Pour ce qui est des investissements engagés dans le transport maritime, ils ont continué à diminuer, revenant de 17,6 millions de dinars en 1987 à 12,5 millions de dinars en 1988. Cette diminution est enregistrée avec l'ach~vement des travaux relatifs à l'extension du port commercial de Gab~s et à la construc- tion du port de Zarzis, soit respectivement à la fin de 1987 et en mai 1988.

Les investissements consacrés au secteur des télécommunications ont at- teint 59 millions de dinars environ, soit 57 millions au titre des PTT et 2 mil- lions au titre de la télédiffusion contre un total de l'ordre de 47 millions de di nars en 1987. Parmi les pd ncipaux projets engagés dans le domaine des PTT, il y a lieu de mentionner ceux relatifs à l'optimisation de la capacité existante, au renforcement des réseaux tél~phoniques national et international, à la géné- ralisation de l'automatisation et à l'amélioration de la qualité des services.

Après deux années de régression, les investissements engagés dans le secteur du tourisme se sont, de nouveau, inscrits en progression pour s'élever à 70 millions de dinars envi ron. Comme auparavant, l'essentiel de l'enveloppe en- gagée a servi au renforcement de la capacité hôtelière qui a absorbé 94 i. envi- ron du total. Ceci a permis d'accroltre la capacité d'hébergement qui a atteint, au terme de 1988, 104.854 lits contre 100.456 lits une année auparavant. Dans le même intervalle, le nombre d'établissements d'hébergement est passé de 443 à 465 unités dont les deux tiers sont des unites hôteli~res class~es disposant de plus de 80 % des lits offerts.

Représenta-nt plus du cinquième du total des investissements engagés dans l'~conomie nationale contre près du quart en 1987, la formation brute de capital fixe consacr~e au logement a diminué de 6 %, se situant à 380 millions de dinars. Toutefois, si les investissements du secteur public représenté notamment par la Sociét~ nationale immobili~re de Tunisie (SNIT) et la Société de promotion des logements sociaux (SPROLS) ont diminué, ceux du secteur privé ont progressé. Au total, le nombre de logeme nts construits a diminué de pr~s de 26 i., revenant de 58,4 mille ~quivalents-logements en 1987 à 43,4 mille en 1988. FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE DANS LE SECTEUR DU LOGEMENT

lnvestissements Equivalents-loge- Variations (en millions de ments (en unités) 1988/87 di nars) (en %) 1987 1988 1987 1988 Invest. Equiv.log.

SNIT 47,5 34,9 6.392 4.750 - 26,5 - 25,7 Logements ruraux 7,0 5,3 3.200 2.200 - 24,3 - 31,2 Dégourbification 2,7 375 Logeme nts subu rbai ns 8,3 12,8 1.080 1.565 + 54,2 + 44,9 Logements économiques 27,3 16,0 1.680 965 - 41,4 - 42,6 Logeme nts de standi ng 2,2 0,8 57 20 - 63,6 - 64,9 Organismes de sécurité sociale 22,0 21,1 1.405 1.120 4,1 - 20,3 CNRPS 10,2 12,6 515 585 + 23,5 + 13,6 SPROLS 11,8 8,5 890 535 - 28,0 - 39,9 Autres promoteurs publics et collectivités locales 9,5 9,4 852 755 1,1 - 11,4 Total du secteur public 79,0 65,4 8.649 6.625 - 17,2 - 23,4 Programme national de résorption des loge- ments rudimentaires (PNRLR) 56,5 33,0 27.000 15.000 - 41,6 - 44,4 Total du secteur privé 267,5 281,6 22.800 21.800 + 5,3 4,4

380,0 58.449 43.425 5,7 - 25,7 Source : mi nistère du Plan et des Finances

S'agissant du programme national de résorption des logements rudimetr taires (PNRLR), il a accusé un essoufflement illustré par la baisse tant de l'enveloppe investie que des logements construits. Il est â rappeler que ce pro- gramme vise à remplacer, sur la période 1986-1991, 92 mille gourbis environ par des logements décents et ce, pour un coOt global de 130 millions de dinars. Au terme de 1988, 57 mille équivalents-logements pour un investissement de près de 120 millions de dinars ont été déjà réalisés.

Les investissements engagés dans le com.erce et les services tertiaires autres que ceux déjà cités ont doublé pour s'élever à 56 millions de dinars. Cette évolution a été favorisée, en particulier, par les effets indirects de la croissance dans d'autres secteurs tels que le tourisme et d'une manière générale par l'amélioration de l'environnement économique.

Atteignant 201 millions de dinars, les investissements consacrés aux équipements collectifs ont progressé de 32 millions de dinars par rapport à 1987. La progression des investissements d'une année â l'autre a interessé pour 18 millions de dinars l'éducation et la formation, 6 millions de dinars la santé, 5 millions de dinars l'assainissement et pour 3 millions de dinars les équipe- ments collectifs divers. Pour la premilre foil, l"par_ne nationale a lutti ln 1988 pour couvrir entiirement 1.1 beloine de financement de. investi ••ementl nete de la variation des stock •• Il est vrai que ces derniflrs ont d1minuG de 66 millions de dinars, ce qui a accru d'autant la capacit& de financement intfrieur de l"conom1e.

Dans ce contexte, les apports ext&r1eurs de capitaux a moyen et long termes ont servi uniquement au dglement du principal de la dette extérieure et i la reconstitution des réserves de change du pays apds la baisse qu'elles avaient accusé durant les années 1983 a 1986.

La modération de la progression de la consommation aussi bien publique que privée eu ~gard au rythme de la croissance du PIB a eu oes effets positifs sur l'évolution de l'épargne nationale. Qu'elle soit en brut, pour tenir compte des amortissements constitués dans le cadre de l'autofinancement et qui repré- sentent le minimum n€cessaire en vue d'entretenir et de maintenir les capacités de production du pays, ou en net apr~s déduction des fonds n€cessaires à l'amor- tissement, l'épargne nationale a évolu€ favorablement. Elle est passée de 1.559 millions de dinars en 1987 à 1.725 millions de dinars en 1988 en termes bruts et de 662 à 854 millions de dinars en termes nets, en augmentation de Il % et 29 % envi ron. A ces niveaux, l'épargne brute repr€sente 20 % du produit national brut et l'épargne nette Il % du revenu national contre respectivement 19,5 % et 9,3 % enregistrés en 1987.

Néanmoins, il Y a lieu de remarquer que ces taux restent en deçà de ceux obtenus en 1981, année au cours de laquelle le taux de l'épargne nationale brute avait atteint 24,4 % tandis que celui relatif à l'épargne nationale nette s'était élevé à 17 % environ. Ceci montre que l'épargne nationale demeure rela- tivement faible malgré le fait qu'elle a amélioré, au cours des deux dernières années, sa part dans le financement des investissements. Cette situation trouve son origi ne dans le recul du taux de la croissance économique depuis le début des annees quatre-vingt. En effet, ce taux qui avait dépassé 7 % par an durant les années soixante-dix n'a attei nt que 3 % en moyenne au cours de la période 1982 à 1988.

Après une année de régression, les entrées brutes de capitaux extérieurs ont de nouveau augmenté en 1988, totalisant 800 millions de dinars environ contre 714 miIlions l'a nnée précéde nte. L'accroissement a i ntéress€ toutes les ca tégo- ries de capitaux à l'exception des prêts privés à moyen terme qui ont baissé de 8 %.

(1) Les chiffres avancés sont donnés à titre indicatif sur la base des derniè- res actualisations du budget économique de 1989. Réparti tion Va dations Répartition en millions de dinars 1988/87 en pourcentage 1986 1987 1988 en % 1986 1987 1988

Pr~ts 622,7 580,9 644,9 +11,1 77,0 81,3 80,6 .Publics â long terme (290,0) (380,0) (460,0)(+21,1) (35,9) (53,2) (57,5) .Privés â moyen terme (332,7) (200,9) (184,9)(- 8,0) (41,1) (28,1) (23,1) Participations 153,4 104,6 115,0 + 9,9 19,0 14,7 14,4 Dons 32,2 28,6 40,0 +39,9 4,0 4,0 5,0 Apports ext~rieurs bruts 808,3 714,1 799,9 +12,0 100,0 100,0 100,0 .Sorties de capitaux 378,6 550,0 566,9 + 3,1 46,8 77,0 70,9 .Apports extérieurs nets 429,7 164,1 233,0 +42,0 53,2 23,0 29,1 Source : ministère du Plan et des Fi nances

Les prêts publics et privés ont totalisé près de 645 millions de di- nars environ, en accroissement de Il % alors qu'ils avaient diminué de 6,7 % en 1987. Néanmoins et compte tenu des paiements au titre du service de la dette, la Tunisie a ~té â l'origine d'un transfert net de capitaux d'emprunt vers l'exté- rieur de l'ordre de 277 millions de dinars, situation qui est appelée à se pour- suivre en l'absence de solutions d'allègement de la dette extérieure.

Pour ce qui est des participations étrangères enregistrées au titre des investissements directs et de portefeuille, elles se sont accrues, passant de 105 millions de dinars environ en 1987 à 115 millions de dinars en 1988. A ce niveau, elles n'ont représenté que 7 % du total des besoins de financement des investissements contre 6,4 % en 1987 et des taux sup~rieurs à 10 % de 1981 à 1984 avec un summum de 17,3 % en 1982. Ouant aux participations tunisiennes à l'étranger, elles ont porté sur 25 millions de dinars contre 28 millions une an- nee au pa rava nt. Les êchanges commerciaux avec l'~tranger ont certes progress~ sensible- ment en 1988, mais le rythme a ~t~ beaucoup plus rapide pour les achats que pour les ventes. Il est vrai qu'aprês trois ann~es de quasi-stagnation, les importa- tions se sont de nouvesu intensifUes tandis que les exportations ont subi le reflux des ventes de pêtrole brut imputable, cette fois, aussi bien a la diminu- tion des prix qu'a la contraction des quantit~s exp~di~es. Ces êvolutions sont illustr~es par la baisse du taux de couverture des importations par les exporta- tions qui est revenu de 71 % en 1987 a 65 % environ en 1988 et par un accroisse- ment de 374 millions de dinars du d~ficit commercial.

La d~têrioration du solde a touch~ les balances comme rciales de la Tunisie avec la plupart de ses principaux partenaires.

COMMERCE EXTERIEUR DE LA TUNISIE 1966-1988 (en millions de dinars) Taux de couverture des Années Importations Exportations Dêficits importations par les (CAF) (FOB) exportations (en %)

1966 131 74 57 56 1967 137 78 59 57 1968 115 83 32 72 1969 140 87 53 62 1970 160 96 64 60 1971 180 113 67 63 1972 222 150 72 68 1973 286 179 107 63 1974 489 398 91 81 1975 573 346 227 60 1976 657 338 319 51 1977 783 398 385 51 1978 900 468 432 52 1979 1157 727 430 63 1980 1427 905 522 63 1981 1866 1234 632 66 1982 2001 1157 844 58 1983 2116 1263 853 60 1984 2511 1399 1112 56 1985 2287 1443 844 63 1986 2308 1388 920 60 1987 250Q 1771 738 71 1988 3167 2055 1112 65 Source : Institut national de la statistique

l - IMPORTATIONS

Expri~es en valeur CAF, les importations de marchandises se sont êle- vées à 3.167 millions de dinars, en accroissement de 658 millions de dinars ou de 26,2 % par rapport au niveau atteint en 1987. Cette êvolution a intéressé la plupart des catégories de produits et plus particuliêrement celle relative à l'alimentation. De près de 241 millions de dinars en 1987, les importations de produits alimentaires sont passées à 397 millions de dinars en 1988, en progression de 64,7 %. Sur ce total, 43 % sont représentés par les achats de blé qui ont tota- lisé 172 millions de dinars pour 13,5 millions de quintaux contre 86 millions de dinars et 9,5 millions de quintaux une année auparavant.

Pour certains autres produits, tels que le sucre et l'huile de colza, m~me si des baisses de quantités ont pu être enreRistrées, leurs effets sur la balance commerciale ont été contrebalancés soit par ,la hausse des prix soit par l'accroissement des quantités de produits de substitution importés.

IMPORTATIONS DE PRODUITS ALIMENTAIRES (Ouantité en 1000 tonnes, valeur en millions de dinars) Ouantit~ Valeur Variat.88!87 en % Produits 1986 1987 1988 1986 1987 1988 Quantitê Valeur

Bovins 9,1 4,1 4,0 6,9 3,5 3,7 2,4 + 5,7 Viande bovi ne 11,0 12,0 10,1 13,2 17,2 15,7 - 15,8 8,7 Lait et dédvés 31,4 26,7 42,6 35,6 25,8 43,1 + 59,6 + 67,1 Thé 14,8 10,5 14,0 16,7 12,0 17,3 + 33,3 + 44,2 Blé dur 267,2 367,6 615,0 26,3 40,0 85,0 + 67,3 +112,5 Blé tendre 681,4 577,1 736,5 62,8 46,0 87,0 + 27,6 + 89,1 Huile de soja 43,8 42,7 82,0 12,6 11,5 29,2 + 92,0 + 153,9 Huile de colza 68,9 72,9 36,9 21,5 19,0 13,9 - 49,4 - 26,8 Sucre 183,4 183,2 170,0 26,2 28,5 34,5 7,2 + 21,1 Autres 45,6 49,4 125,4 34,3 37,4 67,4 +153,8 + 80,2

Total 1356,6 1346,2 1836,5 256,1 240,9 396,8 + 36,4 + 64,7 Source . Institut national de la statistique Dans ce contexte, le déficit alimentaire, qui s'est beaucoup rétréci en 1987, s'est de nouveau aggravé. De 20,6 millions de dinars, il est passé à 146 millions de dinars environ auxquels peuvent s'ajouter respectivement 18,1 mil- Iions et 78,6 millions de dinars relatifs aux importations d'orRe et de mais qui sont classés dans la rubrique des matières premi~res et de demi-produits du fait qu'elles sont destinées en majeure partie et après transformation à l'alimenta- tion du bétail.

Suite aux mesures de libéralisation des importations engagées depuis la mise en oeuvre du plan d'ajustement structurel en vue d'assurer un meilleur ap- provisionnement des entreprises en intrants nécessaires à leur activité, notam- ment lorsque celle-ci est tournée vers l'exportation, et avec la vigueur retrou- vée par certaines industries, les achats de matières premières et de demi-pro- duits ont sensiblement augmenté en 1988. Cette évolution a intéressé, outre les importations d'orge et de ma1s, celles de soufre non raffiné, de produits chimi- ques, de fils et filés textiles, de matières plastiques et de feuillards et tô- les.

Par ailleurs, l'on note la diminution tant en quantité qu'en valeur des importations de tabac brut et de bois. IMPORTATIONS DE MATIERES PREMIERES ET DE DEMI-PRODUITS (Quantité en 1000 tonnes, valeu'r en millions de dinars) Quantit~ -Valeur Variat.88!87 en % Produits 1986 1987 1988 "1986 1987 1988 Quantité Valeur

Orge et mals 354,4 214,8 746,3 31,4 18,1 78,6 +247,4 +334,3 Tabac brut 5,8 6,,8 4,6 11,7 11,9 7,8 - 32,4 - 34,5 Soufre non raffiné 1096,4 1119,9 1305,0 124,3 106,8 125,8 + 16,5 + 17,8 Bois 20 1,5 209,8 196,6 43,6 52,1 51,1 6,3 1,9 Coton en masse 18,2 18,6 18,4 15,6 22,5 25,1 1,1 + 11,6 Produits chimiques 339,3 421,0 469,5 77 ,3 97,6 128,7 + 11,5 + 31,9 Fils&filés textiles 22,7 17,6 23,1 54,4 64,3 85,6 + 31,3 + 33,1 Matières plastiques 64,4 64,5 70,3 50,7 64,5 91,9 + 9,0 + 42,5 Papier et carton 61,0 66,0 67,1 34,8 50,8 55,7 + 1,7 + 9,6 Cordages et tissus spéciaux 4,3 3,2 4,6 21,2 27,1 37,3 + 43,8 + 37,6 Feuillards et tôles 112,3 104,3 131,8 55,8 47,5 65,3 + 26,4 + 37,5 Tubes, tuyaux et accessoi res Profilés e~ barres enfer 136,5 115,0 107,5 31,5 25,7 29,0 6,5 + 12,8 Cuivre 7,6 8,0 6,9 11,5 11,1 15,1 - 13,7 + 36,0 Robinetteries et rou- lements 2,1 1,6 2,0 17,3 19,4 24,7 + 25,0 + 27,3 Autres 650,3 607,7 744,2 251,4 293,1 391,5 + 22,5 + 33,6

3095,3 2994,5 3912,6 849,5 930,1 1231,8 + 30,7 + 32,4 Source : Institut national de la statistique

Portant la marque du redressement des investissements, les importations de biens d'équipement ont également augmenté à un taux élevé. Après une anœe de régression, elles se sont accrues, en effet, de 23 % en 1988 pour atteindre près de 530 millions de dinars. Les taux de progression les plus élevés ont été enregistrés par les achats de madriel informatique, d'appareils scientifiques, de pompes et compresseurs et de véhicules utilitaires.

(Valeur en millions de dinars) Variations 1986 1987 1988 1988/87 en%

Pompes et compresseurs 28,1 29,2 36,7 + 25,7 Appareils de manutention 19,3 12,1 13,4 + 10,7 Pelles et appareils de terrassement 19,2 10,2 10,9 + 6,9 Machines textiles 9,1 18,0 16,0 - 11,1 Matériel informatique et pièces 11,2 13,8 21,8 + 58,0 Arbres de transmission 12,8 17,0 19,7 + 15,9 Standards centraux, téléphones 20,1 7,1 5,7 - 19,7 Appareils électriques divers 31,0 33,5 37,4 + 11,6 Equipement de chemin de fer 8,2 4,8 1,7 - 64,6 Tracteurs montés et en CKD 16,7 7,3 8,9 + 21,9 Machines agricoles 9,3 10,5 9,5 9,5 Camions et camionnettes 20,3 6,8 8,5 + 25,0 Appareils scientifiques 30,1 45,3 60,7 + 34,0 Autres • 269,4 215,0 278,8 + 29,7 504,8 430,6 529,7 + 23,0 Institut national de la statistique Indressant une large gamme de produits, les importl'ltionsde biens de consommation ont continu~ sur leur lanc~e quoique ~ un rythme moins rapide. Elles se sont êlev§es ~ 800 millions de dinars environ, en progression de 24,2 % par rapport ~ leur niveau de 1987 contre 30,3 % une année auparavant. Cette évo- lution a int~ress~ tous les produits, ~ l'exception des articles textiles en ve- lours et des produits pharmaceutiques. Encore faut-il remarquer que pour les voitures de tourisme, une grande partie des importations s'est effectuée Bans sortie de devises. Il s'agit en l'occurrence des voitures introduites ~ titre dêfinitif par les tunisiens travaillant ~ l'~tranger pour leur usage personnel ou en vue de les vendre sur le march§ int§rieur des v§hicules d'occasion.

IMPORTATIONS DE BIENS DE CONSOMMATION (Valeur en millions de dinars) Variations Pro d u i t s 1986 1987 1988 1988/87 en%

Produits pharmaceutiques 54,4 78,0 68,8 - 11,8 Tissus textiles 156,1 195,3 227,6 + 16,5 Velours 16,4 22,5 19,9 - 11,6 Bonneterie 43,2 62,0 67,9 + 9,5 Vêtements et accessoires 33,8 42,2 58,7 + 39,1 Voitures de tourisme 30,0 31,1 48,9 + 57,2 Récepteurs TV en pi~ces 10,3 11,7 15,5 + 32,5 Moteurs pour automobiles, motos, parties et pièces détach§es 13,4 21,9 23,8 + 8,7 Autres 136,8 179,5 268,8 + 49,7

Total 494,4 644,2 799,9 + 24,2 Source : Institut national de la statistique

Quant aux importations de produits ênerg§tiques, elles se sont inscri- tes en diminution suite essentiellement ~ la baisse des prix des carburants sur le marché mondial et ~ l'arrêt des achats de pétrole brut. Il est vrai que pour des raisons de rentabilité, la Société tunisienne des' industries de raffinage (STIR) n'a pas échangé du brut local contre du pétrole importé. Notons également que les importations de gaz naturel ont diminuê aussi bien pour les achats di- rects que pour les redevances en nature perçues sur le passage en Tunisie de gaz algérien vers l'Italie. Au total, les achats de produits énergétiques sont reve- nus, d'une année ~ l'autre, de 263,7 à 208,8 millions de dinars.

IMPORTATIONS DE PRODUITS ENERGETIQUES (Quantité en 1000 tonnes, valeur en millions de dinars) Quantitl! Valeur Variat.Ba/a7 en % Produits 1986 1987 1988 1986 1987 1988 Quantité Valeur

Houille et coke 93,4 104,1 122,0 10,1 9,4 12,0 + 17,2 + 27,7 Pétrole brut 412,9 423,2 34,9 45,3 Kérosène 90,3 150,0 169,4 11,9 21,7 22,3 + 12,9 + 2,8 Gas-oil 472,4 553,6 437,6 56,9 71,2 51,7 - 21,0 - 27,4 Fuel-oil 784,1 400,6 950,5 46,9 31,8 57,1 +137,3 + 79,6 Gaz de pétrole liquefié 145,9 134,0 113,2 18,6 20,8 15,1 - 15,5 - 27,4 Gaz naturel 394,3 1096,6 925,6 24,2 60,6 50,3 - 15,6 - 17,0 Autres 21,6 3,0 2,9 0,3 - 86,1 - 89,7 Total 2393,3 2883,7 2721,3 203,5 263,7 208,8 5,6 20,S' Source Institut national de la statistique

- 93 - Totalisant 2.055,4 millions de dinars, les exportations ont progressé de 16 % contre 27,6 % en 1987. Hormis l'énergie où l'on enregistre une baisse des prix du pétrole brut et llne contraction des quantités expédiées en cette matiè- re, les exportations s'inscrivent en accroissement de 27,5 %, taux très proche de celui de 29,2 % atteint en 1987 et ce, grâce notamment aux performances du secteur des phosphates et dérives et des industries textiles, du cuir et de la chaussure.

Les exportations de produits énergétiques ont diminué à l'instar des importations sui te essentiellement il la baisse des prix du pét l'ole. D'u ne année il l'autre, elles sont revenues de 418,3 à 330,7 millions de dinars. Les ventes de p~t l'ole brut, qui constituent la quasi-totalité de ces exportations, ont porté sur 3,2 millions de tonnes pour une valeur de 290,5 millions de dinars contre 3,6 millions de tonnes et 381 millions de dinars en 1987. Aussi, l'excé- dent de la balance énergétique a-t-il r~gressé, après une année de légère amé- 1ioration, n'atteignant que 122 millions de dinars envi l'on contre 155 millions de dinars en 1987 et 137 millions de dinars en 1986.

Représentant plus des deux tiers des exportations de matières premières et de demi-produits non énergétiques, les ventes de phosphate et dérivés ont bé- néficié, en 1988, de l'affermissement des prix pratiqués sur le marché mondial. Elles se sont élevées à 429 millions de dinars -environ dont 237,4 millions au titre des engrais, particulièrement le superphosphate triple et le diammonium phosphaté, et 142 millions de di~rs au titre de l'acide phosphorique.

EXPORTATIONSDE PRODUITSENERGETIOUES,DE MATIF.RESPREMIERF.SET DE DEMI-PRODUITS (Ouantité en 1000 tonnes, valeur en millions de dinars) Quantit~ Valeur Variat.B8/87 en % Produits 1986 1987 1988 1986 1987 1988 Quantité Valeur

Pét l'ole brut 3993,5 3616,4 3150,1 315,8 381,0 290,5 - 12,9 - 23,8 Vi rgi ne naphta 79,6 84,4 66,0 10,3 10,1 7,4 - 21,8 - 26,7 Phosphate de chaux 1205,8 1241,3 1114,1 25,8 25,9 26,9 - 10,2 + 3,9 Acide phosphorique 603,1 587,8 900,4 70,8 69,8 142,0 + 53,2 +103,4 Superphosphate triple 693,9 976,5 860,2 73,2 112,2 113,9 - 11,9 + 1,5 Autres engrais chimiques 587,4 685,1 764,0 87,6 92,5 123,5 + 11,5 + 33,5 Autres 1059,1 1666,0 2157,1 132,8 196,8 270,3 + 29,5 + 37,3

Total 8222,4 8857,5 9011,9 716,3 888,3 974,5 + 1,7 + 9,7 Source : Institut national de la statistique

Constituées à concurrence de 72 % de vêtements et accessoires et de 16% d'articles de bonneterie, les exportations de produits textiles ont augmenté de 20,7% pour s'élever à 614,3 millions de dinars. Commeles importations ont aussi progressé à un taux élevé, soit 23,6 %, le solde de la balance textile qui est excédentaire depuis quatre ans s'est pratiquement maintenu à son niveau de 1987, se situant à 61,8 millionEl de dinars. Encore faut-il remarquer que les importa- tions de textile intéressent essentiellement les achats de produits intermédiai- res comme les fils et filés, le coton en masse, les tissus, le velours et les cordages et tissus spéciaux dont une grande partie ne donne pas lieu au paiement de devises du fait qu'elle est effectuée par les entreprises non-résidentes exerçant dans le cadre de la loi 72-38. Le reliquat des importations est repr!- sent! par les achats d'articles d'habillement et de bonneterie pour couvrir les besoins du march' local.

BALANCE COMMERCIALE DES PRODUITS TEXTILES (Valeur en millions de dinars) Variations Pro d u i t s 1986 1987 1988 1988/87 en%

Vêtements et accessoires 275,8 354,9 444,4 + 25,2 Articles de bonneterie 62,7 90,4 99,2 + 9,7 Tissus de coton 31,2 41,8 37,0 - 11,5 Tapis 6, il 8,2 10,3 + 25,6 Autres 12,3 13,7 23,4 + 70,8

Total exportations 388,4 509,0 614,3 + 20,7 Total importations 348,6 447,0 552,5 + 23,6 Solde +39,8 +62,0 +61,8 0,3 Source : Institut national de la statistique

S'agissant, enfin, des exportations de produits alimentaires, elles ont, dans l'ensemble, continuê à augmenter, passant de 220 millions de dinars en 1987 à 251 millions de dinars en 1988. Il est vrai que les performances enregis- trêes en matière d'exportation des produits de la mer ont compensé et au-delà le recul des ventes d'huile d'olive, d'agrumes, d'amandes et de vin qui est imputa- ble à la baisse des r'coltes. La rêgression des quantit's expédiêes a, nêanmoins, êtê attênuêe par l'affermissement des prix à l'exportation exprimés en dinars, comme c'est le cas en particulier des dattes et de l'huile d'olive.

EXPORTATIONS DE PRODUITS ALIMENTAIRES (Quantitê en 1000 tonnes, valeur en millions de dinars) Quantit~ Valeur Variat.BB/S' en % Produits 1986 1987 1988 1986 1987 1988 Quantitê Valeur

Crustacés et mol- lusques 10,8 13,1 16,2 44,9 62,9 81,9 + 23,7 + 30,2 Dattes 14,3 15,8 15,8 26,2 31,7 33,7 + 6,3 Agrumes 44,6 51,9 43,3 11,6 17,8 13,3 - 16,6 - 25,3 Amandes 3,4 0,4 0,1 8,7 1,5 0,1 - 75,0 - 93,3 Légumes 7,1 6,2 7,3 1,5 1,4 2,1 + 17,7 + 50,0 Huile d'olive 44,2 57,0 52,2 53,5 65,6 70,7 8,4 + 7,8 Vins 36,1 28,1 18,4 5,2 6,8 6,6 - 34,5 2,9 Autres 17,2 28,3 27,8 17,6 32,6 42,8 1,8 + 31,3

177,7 200,8 181,1 169,2 220,3 251,2 9,8 + 14,0 Source : Institut national de la statistique

Malgré les efforts de diversification des marchés extêrieurs, les échan- ges commerciaux de la Tunisie continuent à suivre pratiquement les mêmes itinê- raires qu'auparavant. A lui seul, le continent européen se trouve à l'origine de 80 % de nos importations et absorbe une part aussi importante de nos exporta- tions. Ceci s'explique par la forte position de la CEE comme principal fournis- seur et client de notre pays en lui assurant les deux tiers environ de ses impor- tations et les trois quarts de ses exportations.

En dehors de l'Europe, quelques pays d'Am~rique, d'Asie et d'Afrique entretiennent un courant d'échanges régulier et assez intense avec la Tunisie.

Avec la France, notre premier client et fournisseur, les €changes com- merciaux ont dégagé un déficit moins élevé qu'en 1987, soit 259 millions de di- nars contre 300 millions de dinars environ. C'est que les exportations ont aug- menté de 36% alors que les importations ont progressé de 14%. Ces évolutions sont dues, d'une part, à l'intensification des expéditions de pétrole brut, d'acide phosphorique, d'articles textiles et de machines tHectriques et, d'autre part, à l'accroissement des achats de hiens d'équipement industriels, d'articles texti- les, d'autos, cycles et tract~urs, d'optiques et appareils scientifiques ainsi que de certains produits alimentaires tels que la viande et le lait et dérivés.

Excédentaire de 12 millions de dinars environ en 1987, la balance com- merciale avec l'Italie, pays qui a renforcé sa position en tant que deuxi~me client et fournisseur de la Tunisie, s'est soldée en 1988 par un déficit de 33,5 m:tllions dé dinars. Ce déficit trouve son origine dans l'accroissement de nos achats de céréales, de carburants et de biens d'équipement. Encore faut-il sou- ligner que nos ventes sur ce pays ont continué 1 évoluer favorablement, notam- ment pour ce qui est des produits de la mer, de 1-'huiled'olive, du pétrole brut et des engrais.

Avec la République fédérale d'Allemagne, notre troisiême partenaire, les échanges sont de nouveau devenus également déficitaires et ce, pour un mon- tant assez élevé, soit III millions de dinars. Il est vrai que les exportations ne se sont pas maintenues au niveau élevé atteint en 1987, année au cours de la- quelle elles ont enregistré un bond en avant gr8ce aux livraisons de pétrole tu- nisien. En 1988, la contraction des achats allemands en cette matiêre a entratné une diminution de 17 % de nos exportations globales 1destination de la RFA. Par contre, les importations tunisiennes en provenance de çe pays ont progressé de 26 % suite à l'accélération des achats de sucre, de biens d'équipement, d'arti- cles textiles, de matières plastiques, de caoutchouc et ouvrages et d'autos, cy- cles et tracteurs.

Parmi les autres pays de la CEE, la Belgique et l'Espagne entrent pour des parts assez importantes dans le commerce extérieur de la Tunisie. Elles ont assuré en 1988 respectivement 4,8 % et 4,6 % de nos importations et absorbé dans l'ordre 6 % et 3,4 % de nos exportations, occupant ainsi le quatriême et le cin- qui~me rangs parmi les clients et fournisseurs de la Tunisie. Avec l'un et l'au- tre pays, les échanges commerciaux se sont soldés par des déficits assez élevés, soit 31 millions de dinars environ pour le premier et 76 millions de dinars pour le deuxième.

Pour ce qui est des échanges avec les Etats-Unis et le Canada, nos deux principaux partenaires du continent am~ricain, ils ont évolué dans un sens d~- favorable il notre balance commerciale car si les importations ont globalement progressé, les exportations se sont plutôt inscrites en baisse. Ainsi, le défi- cit s'est creusé avec ces deux pays, atteignant respectivement 203 et 73 mil- lions de dinars environ.

Avec le Japon, notre principal partenaire asiatique, notamment du point de vue de l'approvisionnement en certains produits import~s tels que les biens d'~quipement, les instruments d'optique et appareils scientifiques et les pro- duits de photographie et de cinéma, les échanges se sont soldés par un déficit accru, soit 39,4 millions de dinars contre 20,6 millions en 1987. Portant essen- tiellement sur la pâte d'alfa et les produits de la mer, les exportations sur ce pays restent limitées.

Pour les autres pays asiatiques, l'on note dans l'ensemble un affermis- sement du courant des échanges qui a surtout intéressé les exportations. C'est ainsi que grâce aux ventes d'acide phosphorique et d'.engrais, des excédents com- merciaux ont pu être dégagés par les échanges effectués avec l'Inde et l'Indoné- sie, soit respectivement 60,4 millions et 12,4 millions de dinars contre 16,2 millions et 2,9 millions de dinars enregistrés en 1987.

De même et sui te à l'accroissement des ventes de tripolyphosphate de soude et de papiers, cartons et ouvrages sur l'Irak et d'engrais sur la Syrie, les échanges commerciaux avec ces deux pays se sont soldés par des excédents ac- crus, soit respectivement 18,6 et 9,4 millions de dinars contre Il millions et 7 millions de dinars une année auparavant.

A l'inverse, les échanges avec l'Arabie saoudite qui sont dominants du côté des importations ont accusé une nette contraction, due essentiellement à l' a rr~t des achats de pét role brut par la raffinerie de Bizerte. Ceci a permis de réduire le déficit commercial enregistré avec ce pays qui est revenu ainsi de 53 millions à 22 millions de dinars environ.

ECHANGESCOMMERCIAUXDE LA TUNISIE PARPAYS

Importations Exportations Soldes Pays En M.D. En % En M.D. En % En M.D. 1987 1988 1987 1988 1987 1988 1987 1988 1987 1988

France 687,2 785,2 27,4 24,8 387,6 526,0 21,9 25,6 -299,6 -259,2 RFA 317,1 400,0 12,6 12,6 348,1 288,8 19,7 14,1 + 31,0 -111,2 Italie 285,4 421,9 11,4 13,3 297,3 388,4 16,8 18,9 + 11,9 - 33,S USA 149,1 224,4 5,9 7,1 32,1 21,5 1,8 1,0 -117,0 -202,9 Espagne 114,5 145,6 4,6 4,6 46,4 69,9 2,6 3,4 - 68,1 - 75,7 UEBL 114,4 152,9 4,6 4,8 115,6 121,8 6,5 5,9 + 1,2 - 31,1 Algérie 86,6 76,2 3,5 2,4 55,4 50,9 3,1 2,5 - 31,2 - 25,3 Pays-Bas 59,7 76,0 2,4 2,4 57,3 60,2 3,2 2,9 - 2,4 - 15,8 Royaume-Uni 43,2 53,3 1,7 1,7 17,3 33,9 1,0 1,6 - 25,9 - 19,4 Canada 51,3 74,3 2,0 2,4 1,7 1,5 0,1 0,1 - 49,6 - 72,8 Japon 22,4 42,6 0,9 1,4 1,8 3,2 0,1 0,2 - 20,6 - 39,4 Grèce 60,4 61,1 2,3 1,9 110,9 30,6 6,3 1,5 + 50,S - 30,S Inde 2,0 8,9 0,1 0,3 18,2 69,3 1,0 3,4 + 16,2 + 60,4 Chine Populaire 18,7 28,2 0,7 0,9 12,8 19,7 0,7 1,0 - 5,9 - 8,5 Arabie Saoudite 60,3 28,2 2,4 0,9 6,9 6,1 0,4 0,3 - 53,4 - 22,1 Indonésie 6,3 9,2 0,3 0,3 9,2 21,6 0,5 1,0 + 2,9 + 12,4 Maroc 23,3 41,9 0,9 1,3 14,1 10,3 0,8 0,5 - 9,2 - 31,6 Libye 7,6 0,2 6,4 33,4 0,4 1,6 + 6,l. + 25,8 Autres pays 407,6 529,5 16,3 16,7 232,1 298,3 13,1 14,5 -175,5 -231,2

Total 2509,5 3167,0 100,0 100,0 1771,2 2055,4 100,0 100,0 -738,3 -1111,6 Source . Institut national de la statistique

- 97 - LI. Achanse. commerciaux avec l'Afrique ont continuA •• 'effectuer e.- .enUeUement avec le. paya JDaditirran'en. de l'Union du Malhreb Arabe (UMA) qui ont fourni 71 % de. importation. et ab.orb' 80 % environ de. exportation. enre- gistr'e. avec ce continent, contre respectivement 73 % et 84 % en 1987. Avec la Libye et le Maroc, les 'changes ont connu une progression notable dan. les deux sens alors qu'avec l'Algérie, notre principal partenaire commercial dans la 1"- gion, ils ont plut8t accus' un léger repli qui est plus sensible du cOtI des im- portations que de celui des exportations. Encore faut-il noter qu'un exc'dent de l'ordre de 26 millions de dinars a été d'gagé avec la Libye contre 6 millions environ en 1987 tàndis qu'avec les deux autres pays maghr'bins, les balances sont restées déficitaires.

En dehors du Maghreb arabe, les flux commerciaux avec les autres pays africains de~eurent n'gligeables, n'intéressant que quelques pays tels que l'Egypte, la C6te d'Ivoire, le Sénégal, le Cameroun et le Togo. En général, les échanges revêtent un caract~re irrégulier et n'intéressent qu'une gamme tr~s li- mitée de produits dont principalement le coton, le bois et le cacao a l'importa- tion et le vin, les engrais, l'acide phosphorique et certains articles électri- ques et mécaniques a l'exportation. Les progrès appréciables réalisés en 1987 en matH~re de finances exté- rieures, suite notamment ~ la mise en oeuvre du programme de redressement, se sont notablement consolidés en 1988.

Ce résultat est da aux performances enregistrées par les exportations d'engrais phosphatés, de textile, de cuir et chaussures et, surtout, par le tou- risme. Ainsi, notre balance des paiements a pu supporter les effets ~gatifs im- putables ~ la contraction de l'excédent pétrolier ainsi qu'au recours accru aux importations suscitées par le déficit de la production agricole et par la reprise de la demande intérieure aussi bien d'investissement que de consommation inter- médiaire et finale.

EVOLUTION DES PRINCIPAUX SOLDES DE LA BALANCE DES PAIEMENTS (en millions de dinars sauf indication contraire) 1984 1985 1986 1987 1988

A - PAIEMENTS COURANTS 621 519 - 522 78 + 91 Solde paiements courants/PIB(en %)(- 10,0) (- 7,5) (- 7,4) (- 1,0) (+ 1,1) - Marchandises - 896 - 722 - 742 - 602 - 941 - Services + 209 + 221 + 225 + 478 + 952 - Revenus + 57 27 10 + 43 + 63 - Transferts unilatéraux + 9 + 9 + 5 + 3 + 17 B - MOUVEMENTS DE CAPITAUX + 455 + 376 + 330 + 192 + 235 C - OPERATIORS D'AJUSTEMENT + 50 + 49 + 39 18 1

Traditionnellement déficitaire si l'on excepte l'année 1974 au cours de laquelle elle était proche de l'équilibre, la balance des opérations courantes s'est soldée en 1988 par un excédent appréciable, soit 91 millions de dinars. Il est vrai que le déficit qui a pris de l'ampleur à partir du début de la décennie en cours a déjà commencé à diminuer en 19R7, année au cours de laquelle il s'est situé à 78 millions de dinars après avoir atteint 522 millions en 1986.

Compte tenu des entrées nettes de capitaux, la balance générale des paiements a dégagé un excédent record de 325 millions de dinars contre 96 mil- lions de dinars en 1987.

La nette amélioration enregistrée en matière de paiements courants a permis de limiter le recours au financement extérieur. Néanmoins et compte tenu du niveau atteint par notre endettement extérieur, les paiements au titre du service de la dette ont continué à s'accroltre. En s'élevant à 930 millions de dinars contre 866 millions de dinars en 1987, 11s ont nettement dépassé les entrées provenant des tirages sur les lignes de crédit à moyen et long termes. L'écart correspondant à un transfert net de capitaux vers l'extérieur est passé de 269 millions de dinars en 1987 à 276 millions de dinars en 1988.

Aussi bien le flux des recettes que celui des dépenses se sont intensi- fiés en 1988 et ce, dans un sens globalement favorable à la Tunisie. En accroissement de 30,3 %, les recettes courantes se sont élevées à 4.2 milliards de dinars dont la moitié environ est constituée par les exporta- tions. Parmi les autres recettes, celles enregistrées au titre du tourisme ont fait un bond en avant pour représenter 26 % du total contre 18 % en 1987.

(e n millions de dinars) 1984 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1987/86 1988/87 Exportations de marchandi- --- ses (FOB) 1.380 1.419 1.400 1.741 2.058 +24,4 +18,2 Transports 158 155 151 212 235 +40,4 +10.8 Tourisme 357 416 386 569 1.086 +47.4 +90.9 Revenus de facteurs 288 247 303 419 507 +38,3 +21,0 Redevance 44 59 32 34 36 + 6,2 + 5,9 Aut res recettes courantes 207 208 207 231 257 +11,6 +11,3 Total 2.434 2.504 2.479 3.206 4.179 +29,3 +30,3

S'éleva nt à 2,1 milliards de dinars envi ron, les exportations de mar- chandises se sont inscrites en progression de 18,2 % contre 24,4 % en 1987. La décélération est imputable à la baisse des ventes de produits énergétiques sous l'effet de la diminution des quantités expédiées de pétrole brut et des prix de cette matière pratiqués sur le marché mondial. De ce fait, l'excédent pét rolier a de nouveau fléchi, revenant d'une année à l'autre de 155 l 122 millions de di- nars.

Sans l'énergie, les exportations de marchandises ont augmenté dans l'en- semble à un taux comparable à celui de 1987, soit 27,5 %. Les meilleures perfor- mances ont été enregist rées par les exportations de poissons et crustacés, de dérivés du phosphate et d'articles d'habillement(I).

Après une anree de forte prog:ression, les recettes afférentes aux opé- rations de transport ont, dans l'ensemble, poursuivi leur mouvement ascendant quoique à un rythme nettement moins rapide. Pour certaines rubriques, des baisses d'une ampleur plus ou moins grande sont enregistrées.

(en millions de dinars) 1988 Variations en % 1987/86 1988/87 Frêt et assurance sur --- marchandises 21 27 29 27 31 - 6,9 +14,8 Opérations compensées 70 69 60 69 65 +15,0 - 5,8 Billets de passage 44 32 37 69 89 +86,5 +29,0 Aff rêt ement 1 1 1 16 9 -43,8 Avitaillement 4 6 4 5 2 +25,0 -60,0 Autres 18 20 20 26 39 +30,0 +50,0 Total 158 155 151 212 235 +40,4 +10,8 (1) Pour plus de détails, se référer au chapitre relatif au commerce extérieur, pages 94 et 95. Corrélativement avec l'affermissement du courant des exportations, les recettes inhérentes au frêt et à l'assurance sur marchandises sont passées de 27 millions de dinars en 1987 à 31 millions en 1988 dont 4 millions environ ont été réalisés par la TRAPSAau titre des frais de transport par pipe-line du pé- trole brut à partir de l'Algérie jusqu'au port pétrolier de la sur le Colte de Gabès.

Fluctuantes, les recettes relatives aux opérations compensées ont accusé une régression de 5,8 % pour se situer à 65 millions de dinars. Toutefois, cet- te dimi nution a été compensée et au-delà par l'accroissement des recettes inhé- rentes aux billets de passage. Portant la marque de l'augmentation de l'effectif des touristes ayant visité la Tunisie, celles-ci ont rapporté 89 millions de di- nars contre 69 millions en 1987. Pris globalement, les deux flux relatifs aux opérations compensées et aux billets de passage, ont continué à progresser.

Atteignant à peine 9 millions de dinars, les recettes comptabilisées au titre de l'affrêtement se sont inscrites en diminution de 43,8 %. Il est vrai qu'avec la relance du tourisme, Tunis-ai r qui demeure le principal opérateur dans ce domaine, a dû être en mesure de mieux utiliser ses appareils sur ses propres lignes.

L'activité touristique qui a connu en 1988 une nouvelle impulsion avec la réouverture des frontières tuniso-libyennes a généré un flux appréciable de recettes en devises. En accroissement de 90,9 % par rapport à leur niveau de 1987, les recettes touristiques ont atteint 1.086 millions de dinars dont 404 millions environ sont dus aux touristes libyens.

Du 15 mars au 31 décembre 1988, le nombre de libyens qui sont venus en Tunisie s'est élevé à 1,2 million de personnes environ, soit 34,3 i. du total. Atteignant près de 337 dinars contre une moyenne générale de l'ordre de 313 di- nars, la dépense moyenne effectuée par le touriste libyen pendant son séj our en Tunisie correspond à un peu plus du tiers de son allocation touristique dont le montant est fixé à 300 di nars libyens, pour les touristes qui optent pour un voyage unique en deux ans, 1988 et 1989, et à 100 di nars libyens pour ceux qui préfèrent avoir une allocation annuelle, soit respectivement l'équivalent de 960 et 320 dinars tunisiens. Les touristes libyens viennent en Tunisie pas seulement pour le tourisme mais également pour s'approvisionner sur le marché tunisien en divers produits allant des matériaux de construction et pièces détachées aux denrées alimentaires. En outre, certains d'entre eux, plus commerçants que tou- ristes, font entrer avec eux des marchandises de toutes sortes qu'ils écoulent en Tunisie.

S'élevant à 507,2 millions de dinars, le montant des recettes enregis- trées au titre des revenus du travail et du capital s'est inscrit en progression de 21 % contre 38,3 % en 1987. La décélération aurait été plus accentuée n'eût été l'accroissement remarquable des intérêts sur prêts et placements.

Estimée à 520 mille personnes envi ron dont 52 % sont installées en France, la colonie tunisienne à l'étranger est à l'origine d'un flux appréciable de ressources extérieures. Atteignant 467 mUlioos de dinars environ en 1988, celles-ci se sont inscrites en pro~ression de 15,9 % par rapport l leur niveau de l'année précédente.

Sauf en 1985, année marquée par le blocage des économies de nos tra- vailleurs en Libye, les transferts de revenus effectués par les tunisiens émigrés ont évolue régulièrement en hausse. C'est que le retour définitif de travail- leurs non ou peu qualifiés installés en Europe et en Libye a été compensé par le placement, dans le cadre de la coopération bilatérale et 1Ill1tilatérale, d'un personnel certes peu nombreux mais spécialisé et mieux rétribué.

REVENUSDUTRAVAILPARMODEDE TRANSFERT

Total Apports en espèce Apports en nature Année En MD Variations En MD En % du En MD En % du en % total total

1984 246 + 0,8 211 85,8 35 14,2 19R5 226 - 8,1 180 79,7 46 20,3 1986 287 +27,0 245 85,4 42 14,6 1987 403 +40,4 357 88,6 46 11,4 1988 467 +15,9 393 84,2 74 15,8

L'essentiel des transferts continue à se faire en espèce au moyen de virements bancaires et de mandats-poste à partir du pays d'accueil ou de remise de billets de banque étrangers ou, accessoirement, de traveller's cheques pendant les séj ours passés par les émigrés en Tunisie.

Ouant aux apports en nature, constitués dans leur majorité de voitures importées en Tunisie sans sortie de devises, ils ont, exprimés en pourcentage du total, varié pendant les cinq années écoulées entre un maximumde 20,3 % at- teint en 1985 et un minimum de Il,4 % enregistré en 1987.

A cet égard, il est à noter que les facilités accordées aux émigrés en vertu de l'arrêté ministériel du 17 aoQt 1984 en matière d'importation de véhi- cules expl iquent la pointe de 1985 alors que le glissement du dinar et la déva- luation franche d'août 1986 ont renversé la tendance en faveur des rapatriements en espèce.

L'atténuation de l'attrait de l'effet-change en 1988, conjuguée aux perspectives de gain appréciable pouvant résulter de la vente sur le marché lo- cal de voitures importées, explique la remontée de la part des apports en nature dans les revenus du travail, mouvement qui s'est poursuivi au cours des premiers mois de 1989.

Constitués essentiellement par les intérêts sur les prêts et placements, les revenus du capital ont enregistré une progression remarquable. De 16 millions de dinars en 1987, ils se sont élevés à 41 millions de dinars environ en 1988 en rapport avec la nette amélioration du niveau des avoirs en devises du pays.

Assise sur les quanti tés de gaz algérien acheminées vers l'Italie au moyen du gazoduc transcontinental traversant le territoire national, la redevance reve nant il l'Etat tunisien s'est élevée il 36 millions de di nars, en progression de 5,9 %. Cette évolution est due, compte tenu de la diminution de 4,5 % des quantités de gaz qui ont transité par la Tunisie, il l'augmentation du prix de ce produit et il l'appréciation du dollar, monnaie de règlement.

Avec la réalisation du deuxième gazoduc destiné à relier l'Algérie il la Libye en passant par le sud tunisien et dont le protocole d'accord a été signé par les trois parties concernées le 22 mars 1988, le flux de ces recettes connaltra une nouvelle impulsion.

Si, dans l'ensemble, les autres recettes courantes ont continué il s'af- fermir, individuellement, elles ont enregistré des évolutions divergentes. Sans le tourisme, les recettes obtenues au titre des voyages se sont pratiquement maintenues au niveau de 60 millions de dinars atteint en 1987 tandis que les re- cettes correspondantes aux frais de bureau engagés en Tunisie par les sociétés étrangères se sont inscrites en nette régression, revenant de 31 millions de di- nars en 1987 à 28 millions en 1988. Pour les autres rubriques, les recettes ont, en revanchë, progressé à des taux plus ou moins élevés.

En accroissement de 10,5 %, celles dues aux dépenses effectuées par les gouvernements êtrangers en Tunisie se sont élevées il 74 millions de dinars.

Constituées en grande partie de commissions et de ristournes commercia- les, les recettes obtenues au titre des frais commerciaux se sont accrues d'une année à l'autre de 9,7 % pour se situer aux environs de 34 millions de dinars.

(en millions de dinars) Variations en r.- 1984 1985 1986 1987 1988 1987/86 1988/87

Voyages (sans le tourisme) 32 50 51 60 59 + 17,7 1,7 Dépenses des gouvernements étrangers en Tunisie 65 68 68 67 74 1,5 + 10,5 Frais de bureau 14 20 26 31 28 + 19,2 9,7 Frais commerciaux 30 24 28 31 34 + 10,7 + 9,7 Grands travaux 35 12 7 4 5 - 42,9 + 25,0 Divers services 14 17 15 25 32 + 66,7 + 28,0 Transferts sans contrepartie 17 17 12 13 25 + 8,3 + 92,3

Bien qu'elles aient de nouveau augmenté en 1988, après trois années de baisse consécutives, les recettes générées par l'exécution de grands travaux à l'étranger sont restées ~ un niveau modeste eu égard il celui qu'elles avaient atteint en 1984, soit 5 nrlllions de dinars contre 35 millions de dinars il y a quatre ans.

S'agissant des transferts sans contrepartie, ils ont nettement augmenté pour s'élever à 25 millions de dinars dont 9 millions ont été obtenus sous forme de bourses. S'élevant à 4,1 milliards de dinars, les dépenses courantes se sont inscrites en accroissement de 24.5 % contre 9,4 % en 1987. L'accêlération trouve son origine, principalement, dans l'intensification du courant des importations de marchandises.

EVOLUTION DES PRINCIPALES DEPENSES COURANTES (en millions de dinars) 1984 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1987/86 1988/87 Importations de mar- chandises (FOB) 2.275 2.141 2.142 2.344 2.999 + 9,4 + 27,9 Transports 230 230 212 234 285 + 10,4 + 21,8 Voyages 110 105 85 78 103 - 8,2 + 32,1 Grands travaux 51 70 52 53 34 + 1,9 - 35,8 Revenus du capital 223 264 305 370 439 + 21,3 + 18,6 Autres dépenses courantes 166 213 205 204 228 - 0,5 + 11,8

Total 3.055 3.023 3.001 3.283 4.088 + 9,4 + 24,5

1) Importations de marchandises

De 2,3 milliards de dinars en 1987, les importations de marchandises, exprimées en prix FOB, se sont élevées à 3 milliards de dinars en 1988. Cette évolution a intéressé la plupart des produits et, plus particulièrement, les denrées alimentaires.

Comme la production agricole s'est fortement ressentie des effets de la sécheresse qui a sévi en Tunisie pendant la campagne 1987-88, il a été nécessaire d'intensifier le recours il l'étranger pour approvisionner le marché local en cé- réales, lait, huiles végétales et autres produits de consommation courante.

Suscitée par les mesures de libéralisation du commerce extérieur, la reprise des importations de matières premières et de produits semi-fi nis s'est affermie avec le regain d'activité enregistré dans plusieurs secteurs des indus- tries manufacturières. Ce dernier facteur se trouve également il l'origine de l'accroissement des importations de biens d'équipement il un rythme appréciable.

Concernant les importations de biens de consommation, elles ont pour- suivi dans l'ensemble un mouvement ascendant il un rythme également assez rapide.

Seules les importations de produits énergétiques se sont inscrites en régression suite il la diminution des prix des carburants pratiqués sur le marché mondial et il l'arrêt des achats de pétrole brut(l).

De 234 millions de dinars en 1987, les dépenses relatives aux opérations de transport sont passées il 285 millions de dinars en 1988 dont 163 millions de dinars sont enregistrées au titre du frêt et de l'assurance sur marchandises, 53 millions de dinars au titre des opérations compensées et 21 millions de dinars au titre de l'affrêtement.

(1) Pour plus de détails, se référer au chapitre relatif au commerce extérieur pages 90 à 93. EVOLUTION DES DEPENSES AU TITRE DES TRANSPORTS (en millions de dinars) 1984 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1987/86 1988/87 Frêt et assurance sur ma rchandises 128 121 120 132 163 + 10.0 + 23.5 Opérations compensées 53 54 45 53 53 + 17.8 Billets de passage 6 8 6 8 13 + 33.3 + 62.5 Affrêtement 15 9 11 13 21 + 18.2 + 61.5 Avitai1lement 15 22 14 8 6 - 42.9 - 25.0 Autres 13 16 16 20 29 + 25.0 + 45.0

Total 230 230 212 234 285 + 10,4 + 21,8

3) Voyages

En accroissement de 32.1 % par rapport à leur niveau de 1987. les dli- penses en devises effectuées au titre des voyages se sont êlevées à 103 millions de dinars. Avec la révision de l'allocation touristique. portée à 200 dinars par personne et par an dês le début de 1988. les dépenses de tourisme se sont êle- vées à 54 millions de dinars contre 40 millions en 1987. en accroissement de 35%. Ayant augmenté pratiquement au ~me rythme, les autres frais de slijour ont at- teint 12 millions de dinars sous l'effet conjugué de l'accroissement de l'effec- tif des pélerins et de la majoration de l'allocation de pélerinage qui sont passés, respectivement, de 5.952 personnes et 1.055 dinars en 1987 à 6.735 per- sonnes et 1.200 dinars en 1988. .

EVOLUTION DES DEPENSES RELATIVES AUX VOYAGES (en millions de dinars) 1984 1985 1986 1987 1988 Variations en % Y987/86 1988/87

Tourisme 75 71 50 40 54 - 20.0 + 35.0 Etudes et stages 22 19 19 17 26 - 10.5 + 52,9 Soins médicaux 7 9 12 12 11 8,3 Autres frais de séjour 6 6 4 9 12 +125.0 + 33.3

Total 110 105 85 78 103 8,2 + 32,1

4) Grands travaux

De 53 millions de dinars en 1987, les dépenses en devises engagées pour la réalisation de grands travaux en Tunisie sont revenues à 34 millions en 1988, en diminution de 35.8 %. C'est que plusieurs grands projets ont déjà êté achevés au moment où le rythme des investissements publics a dû être ralenti dans le ca- dre de la nouvelle politique visant à maltriser le dlificit budgétaire.

Continuant sur leur lancée, les dépenses en devises engagées pour la rémunération du capital étranger ont atteint 439 millions de dinars, en accrois- sement de 18.6 % par rapport à leur niveau de 1987. Sur ce total. plus de 80 % ont servi au remboursement des intérêts de la dette. soit 352 millions de dinars contre 310 millions une année auparavant. Le reliquat a servi au paiement de di- videndes et bénéfices et à la rémunération des investissements directs étrangers réalisés en Tunisie. Portant la marque de l'affermissement des dépenses gouvernementales et des frais commerciaux engagés l l'ftranger, les autres dépenses courantes se sont inscrites en progression de Il,8 ro pour s'élever ~ 228 millions de dinars.

(en milli 0 ns de di nars ) 1988 Variations en % 1987/86 1988/87

Dépenses gouvernementales 99 137 132 132 148 + 12,1 Primes et indemnités d'assurance 14 15 19 18 18 5,3 Frais commerciaux 32 31 27 28 37 + 3,7 + 32,1 Revenus du travail 8 9 8 6 5 - 25,0 - 16,7 Dive rs se rvi ces 4 13 12 10 12 - 16,7 + 20,0 Transferts sans contrepartie 9 8 7 10 8 + 42,9 - 20,0

Total 166 213 205 -r64" 228 0,5 + 11 ,8

Prépondérantes, les dépenses effectuées par le gouvernement tunisien ~ l'étranger sont passées de 132 millions de dinars en 1987 ~ 148 millions en 1988. Cette évolution est imputable, principalement, au renforcement de l'assis- tance technique accordée par la Tunisie et dont le coût s'est élevé, d'une année à l'autre, de 2 à 22 millions de dinars.

De même, les dépenses en devises effectuées au titre des frais commer- ciaux se sont intensifiées, s'élevant à 37 millions de dinars contre 28 millions en 1987.

En revanche, les autres dépenses courantes se sont inscrites dans l'en- semble en régression. En particulier, celles inhérentes aux revenus du travail et aux transferts sans contrepartie sont revenues, respectivement, de 6 à 5 mil- lions de dinars et de 10 à 8 millions de dinars.

Après une année de baisse sensible, l'excédent traditionnel de la ba- lance des capitaux s'est amélioré en 1988 mais sans retrouver les niveaux qu'il avait atteints auparavant. Compte non tenu des entrées nettes de capitaux ~ court terme, il s'est situé ~ 205 millions de dinars contre 136 millions en 1987 et 280 millions en 1986. C'est que la réduction du déficit courant jusqu'à sa ré- sorption totale a rendu le pays moins~dépendant du financement extérieur. - 106 - S'~levant à 932 millions de dinars, les apports bruts de capitaux exté- rieurs ont dépassé de 2,5 % leur niveau de 1987. Cette légère progression cache, toutefois, des évolutions divergentes selon les rubriques.

EVOLUTION DES APPORTS BRUTS DE CAPITAUX EXTERIEURS (en millions de dinars) 1984 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1987/86 1988/87

Dons publics 22 30 32 29 90 9,4 +210,3 Participations 192 154 104 101 77 2,9 - 23,8 •Investissements directs 012 ) (19) (69) (85) (67) (+ 23,2) (- 21,2) .Investissements de portef. (80) (35) (35) (16) (l0) (- 54,3) (- 37,5) Capitaux à moye n et long termes de l'Administration 234 225 347 319 431 8,1 + 35,1 .Origine publique (181) (160) (249) (30l) (423) (+ 20,9) (+ 40,5) .Origine privée (53) (65) (98) (18) (8) (- 81,6) (- 55,6) Capitaux à moyen&long termes des entreprises 311 325 262 272 223(1)+ 3,8 - 18,0 .Origine publique (90) (129) (02) (134) (146) (+ 31,4) (+ 9,0) .Origine privée (221) (196) (160) (138) ( 70) (- 13,8) (- 49,3) Capitaux à court terme des entreprises 76 118 135 188 111 + 39,3 - 41,0 Total 835 852 880 909 932 + 3,3 + 2,5

l) Dons publics

La Tunisie qui a sérieusement souffert de la persistance de la séche- resse et de l'invasion acridienne a bénéficié, dans le cadre de l'aide interna- tionale, d'importants concours de la part de pays frères et amis et d'organismes internationaux.

VENTILATION DES DONS PAR MODE DE TRANSFERT (en millions de dinars) 1985 ~86 1987 1988

Dons en espèce 1 4 1 4 Dons en nature 30 28 28 86 dont : Produits laitiers (5) (5) (8) (7) Céréales (9) (3) (1l) (4l) Total 31 32 29 90

Les dons ont plus que triplé pour s'élever à 90 millions de dinars dont 86 millions de dinars sont constitués par des apports en nature. A elles seules, les livraisons de denrées alimentaires ont atteint 41 millions de dinars pour les céréales et 7 millions pour le lait. Evaluée à 17 millions de dinars, l'aide reçue sous forme de matériel et d'équipement est constituée essentiellement de véhicules et d'appareils destinés à être utilisés dans le cadre de la lutte con- tre l'invasion acridienne. A cet effet, la Tunisie a reçu également des insecti- cides pour une valeur de 3 millions de dinars et bénéficié d'une importante as- sistance technique évaluée au total à 16 millions de dinars environ.

-(ï) Compte tenu des 7 millions de dinars correspondant au remboursement des cré- dits accordés à l'Irak dans le cadre de la facilité de paiement du 20 Boat 1985. 2) Participations

En diminution de 23,8 % par rapport l leur niveau de 1987, les partici- pations n'ont atteint que 77 millions de dinars constitu'es l concurrence de 87 % par des investissements directs.

De 85 millions de dinars en 1987, les investissements directs ~trangers en Tunisie sont revenus â 67 millions en 1988 dont 40 % environ ont été r~alisés sous forme d'apports en nature.

La contraction des investissements directs étrangers s'inscrit dans la tendance observée depuis quelques années avec la diminution des d~penses engagées par les compagnies étrangères dans le domaine de l'exploration et de l'exploita- tion pét rolières. Atteignant 40 millions de di nars dont 19 millions en nature, celles-ci ont continué, toutefois, ilêtre prédominantes, représentant 59,7 % du total.

(en millions de dinars) En esp~ce En nature Total

Pétrole 21 19 40 Tourisme 7 2 9 Bâtiment et travaux publics 4 2 6 Transports 1 4 5 Engrais 1 1 Textile 1 1 Autres 5 5

Total 40 27 67

b - Investissements de portefeuille

Poursuivant leur baisse amorcée en 1985, les investissements êtrangers de portefeuille réalisés en Tunisie n'ont atteint que 10 millions de dinars en 1988 contre 16 millions l'année précédente.

RECETTESAUTITRE DES INVESTISSEMENTSDE PORTEFEUILLE (en millions de di nars) 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988

Insti tutions fi nancières 30 8 51 24 21 5 2 Tourisme et immobilier 6 9 7 5 3 2 1 Industries manufacturières 5 6 21 3 2 6 6 Autres 3 20 1 3 9 3 1

Total 44 43 80 35 35 16 10

Seuls les investissements réalisés dans les industries manufacturières ont été maintenus pratiquement inchangé au niveau de 6 millions de dinars dont la moitié environ a intéressé l'industrie textile. Les apports Itrangers au titre des j.nvestissements de portefeuille dans les But res secteurs de l'act1.vit@i6conomique ont continu' a diminuer en particu- lier dans le domaine financier oa le mouvement de baisse s'explique par l'accom- plissement _,desop'rations de libération de la partie êtrangire du capital social des banques de dfveloppement mixtes cr~~es en Tunisie au cours des premiares an- nées quatre-vingt.

Les apports de capitaux g~nérés par les emprunts à moyen et long termes sont passés de 591 millions de dinars en 1987 i 654 millions en 1988. Toutefois, cette ~volution n'a intéressé que les apports réalisés au profit de l'Administra- tion qui se sont ~levés, d'une année à l'autre, de 319 i 431 millions de dinars. En revanche, ceux bénéficiant aux entreprises se sont inscrits en digression de 18 % pour se situer à 223 millions de dinars. Par nature d'emprunteur, il est i indiquer que si les tirages sur les lignes publiques ont été à l'origine d'un flux de capitaux plus important que celui d'une année auparavant, les tirages sur les lignes privées ont accusé une contraction.

De 4,5 milliards de dinars à la fin de 1987, l'encours de la dette ex- térieure est pass~ à 5 milliards de dinars environ à la fin de 1988, en accrois- sement de Il,1 %. Rapporté au produit national brut, il a représenté 57,4 % en augmentation de 1,4 point de pourcentage.

De 188 millions de dinars en 1987, les entrées de capitaux à court terme sont revenues à III millions de dinars en 1988 sous l'effet conjugué de la con- traction du flux des remboursements des prêts commerciaux contractés par les en- treprises installées en Tunisie et de la forte diminution enregistrée par les emprunts commerciaux que celles-ci ont pu obtenir à l'étranger.

Se situant aux environs de 697 millions de dinars, les sorties de capi- taux à court, moyen et long termes enregistrées en 1988 se sont inscrites en lé- gère régression par rapport à leur niveau de l'année précédente et ce, pour la première foIs depuis 1982. Cette diminution cache, toutefois, des évolutions di- vergentes selon les types de capitaux.

EVOLUTION DES DEPENSES EN CAPITAL (en millions de dinars) 1984 1985 1986 1987 1988 Variations en % 1987/86 198a/87

Participations 31 37 30 18 21 - 40,0 + 16,7 .Investissements directs (22) (28) (20) (10) (15) (- 50,0) (+ 50,0) .Investissements de portef. (9) (9) (10) (8) (6) (- 20,0) (- 25,0) Capitaux à moyen et long termes de l'Administration 133 149 199 252 286 + 26,6 + 13,5 Capitaux à moyen et long termes des entreprises 157 183 236 314 309 + 33,1 1,6 Capitaux à court terme des entreprises 59 106 85 132 81 + 55,3 - 38,6 Total 380- 475 550 716 697 + 30,2 2,7

- 109 - De 18 millions de dinars en 1987, les sorties de capitaux au titre des participations sont passées ~ 21 millions de dinars en 1988, en accroissement de 16,7 %. C'est que la diminution des dépenses au titre des investissements de portefeuille a été compensée et au-delà par l'accroissement de celles inhérentes aux investissements directs.

Après deux années de baisse, les sorties de capitaux au titre des in- vestissements directs se sont de nouveau inscrites en progression. Augmentant de moitié environ, elles se sont élevées à près de 15 millions de dinars dont les quatre cinquièmes correspondent à la valeur du matériel rapatrié par les sociétés étrangères opérant dans le domaine pétrolier.

E~ baisse pour la deuxième année consécutive, les dépenses en capital au titre des investissements de portefeuille sont revenues de 8 millions de di- nars en 1987 à 6 millions en 1988. Sur ce total, 2 millions de dinars représen- tent le montant des souscriptions effectuées par l'Etat tunisien au capital d'organismes internationaux, 1 million de dinars correspond à la libération d'une nouvelle tranche du capital de l'Union tunisienne de banque installée à Paris et un peu moins le remboursement au titre de l'emprunt national contracté auprès des tunisiens résidant à l'étranger.

Les sorties de capitaux au titre de l'amortissement de la dette à moyen et long termes se sont élevées à 595 millions de dinars, en augmentation de 5,1% contre 30,1 % en 1987. A l'instar des entrées et une année après, les sorties de capitaux accusent, elles-aussi, une décélération qui confirme la ma1trise de no- tre endettement extérieur.

Si les dépenses engagées par l'Administration ont continué à s'accr01tre pour s'élever à 286 millions de dinars en 1988 contre 252 millions de dinars une année auparavant, celles concernant les entreprises se sont inscrites en regres- sion. D'une année à l'autre, elles sont revenues de 314 à 309 millions de dinars et ce, en dépit de l'accroissement de 17 millions de dinars environ des prêts accordés à l'Irak dans le cadre de la facilité de paiement du 20 aoat 1985.

Compte tenu des versements d'intérêt, le ratio du service de la dette exprimé en pourcentage des recettes courantes s'est inscrit en nette améliora- tion, revenant de 27 % en 1987 à 22,3 % en 1988.

De 132 millions de dinars en 1987, les sorties de capitaux à court ter- me sont revenues à 81 millions de dinars en 1988. L'accroissement des dépenses inhérentes aux prêts commerciaux a été compensé et au-delà par la baisse de cel- les enregistrées au titre des emprunts commerciaux. O@HDLDMSR DVSDQHDTQR CD K@ STMHR!D DUNKTSHNM CDR QDBDSSDR BNTQ@MSDR DS CDR DMSQDDR CD B@OHS@TV (_i hdggdjin [_ [diXmn)

SQ@MRONQSR 155,3 150,9 211,9 346-5 Emton _o XnnpmXiZ_n npm hXmZcXi[dn_n 38-1 28,7 26,5 31,1 Nk§mXodjin Zjhk_in§_n 68,6 60,3 68,8 65,2 Adgg_on [_ kXnnXb_ 32,2 37,2 69,2 89,4 @aam·o_h_ion 0,5 0,6 16,4 8,7 @qd oXggg_h_ion 5,8 4,4 4,9 2,4 @pom_n amXdn 16,2 16,5 21,8 31,4 OSS 5,0 3,2 4,3 7,2

UNW@FDR 466,4 437,0 629,1 1.145,2 Sjpmdnh_ 416,0 385,8 568,9 1.086,1 Dop[_n _o noXb_n 1,2 1,6 2-5 0,7 Rjdin h§[dZXpr 0,1 0,4 1-2 0,5 @pom_n amXdn [_ n§ejpmn 49,1 49,2 58,7 57,9

NODQ@SHNMR FNTUDQMDLDMS@KDR 126,8 100,5 100,4 221-3 Fjpq_mi_h_io opidnd_i 59,3 32,4 33,8 36,1 - Q_[_qXiZ_n 59,2 32,4 33,8 35,5 - @nndnoXiZ_ o_Zcidlp_ 0,1 0,6 - @pom_n Fjpq_mi_h_ion §omXib_mn

@TSQDR RDQUHBDR 73,5 75,8 90,6 98,4 Omdh_n _o di[_hido§n ['XnnpmXiZ_n 12,5 Ko-6 15,4 10,4 EmXdn [_ Ypm_Xpr 19,8 26,2 31,0 38-8 EmXdn Zjhh_mZdXpr 24,3 27,7 30,7 33,5 FmXi[n omXqXpr 11,9 6,8 4,2 6-2 Cdq_mn 5,0 3,6 9,3 21,7

QDUDMTR CT B@OHS@K 20,6 15,5 16,1 40,6 Hio§m·on npm km·on _o kgXZ_h_ion 17,9 11,8 15,6 38,9 Cdqd[_i[_n _o Y§i§adZ_n 0,9 0,9 0,5 1,7 Hiq_nodnn_h_ion [dm_Zon 2-9 2,8

QDUDMTR CT SQ@U@HK 225,8 287,1 403,0 466,6 DZjijhd_n npm nXgXdm_n 214,9 275,7 380,3 426,7 @pom_n m_q_ipn [p omXqXdg 10,8 11,4 22,7 39,9 @pom_n (kmjkmd§o§ dio_gg_Zop_gg_) 0,1 7 QpYmdlp_n 1985 1986 1987 1988 SQ@MREDQSR BNTQ@MSR 17,2 12,3 13,4 24,7

RDBSDTQ OQHUD STMHRHDM 17,0 22-3 12,9 21,1 Ajpmn_n §omXib~m_n 5,1 5,0 5,0 9,6 Cjin kpYgdZn Xpr kmdq§n 0,2 @pom_n omXina_mon kpYgdZn 7,7 1,4 1,4 0,5 DhdbmXodjin _o dhhdbmXodjin @pom_n omXina_mon kmdq§n 4,0 4,8 6,5 11,0 RDBSDTQ OTAKHB STMHRHDM 0,2 1,1 0,5 3,6 A. DMSQDDR CD B@OHS@TV 851,7 880,4 908,7 931,5 CNMR OTAKHBR 30,5 32,2 28,6 89,5 HMUDRSHRRDLDMSR CHQDBSR 118,7 69,0 85,1 67,1 @qjdmn 2,3 0,9 1,2 DibXb_h_ ion 1,7 116,4 68,1 83,9 65,4 OX modZdkXodjin 116,1 68,0 82,1 Om·on 63,7 1,3 0,6 HhhjYdgd_mn 0,3 0,1 0,5 1,1 HMUDRSHRRDLDMSR CD ONQSDEDTHKKD 34,7 35,3 15,5 9,8 NYgdbXodjin [p n_Zo_pm kpYgdZ 0,9 0,3 0,5 @qjdmn 1,2 0,9 0,3 0,5 0,8 DibXb_h_ion 0,4 @pom_n jYgdbXodjin @Zodjin [p n_Zo_pm kpYgdZ 33,8 34,7 15,0 @qjdmn 8,6 3,1 0,1 DibXb_h_ion 33,8 31,6 14,9 8,6 @pom_n XZodjin 0,3 @qjdmn 0,3 DibXb_h_ion

B@OHS@TV @ L.&K.S. CDR @CLHMHRSQ@SHNMR 225,4 346,8 319,4 431,0 DibXb_h_ ion 225,4 346,8 319,4 431,0 Om·on kpYgdZn §omXib_mn 160,4 249,0 301,3 422,8 Om·on kmdq§n §omXib_mn 65,0 97,8 18,1 8,2 B@OHS@TV @ L.& K.S. CDR DMSQDOQHRDR 324,9 262,4 271,6 @qjdmn 223,4 DibXb_h_ion 6,9 324,9 262,4 271,6 216,5 Om·on kpYgdZn §omXib_mn 129,2 102,4 133,4 146,6 Om·on kmdq§n §omXib_mn 195,7 160,0 138,2 69,9 B@OHS@TV @ B.S. CDR DMSQDOQHRDR 117,5 134,7 188,5 110,7 Om·on Zjhh_mZdXpr 33,1 39,8 18,3 Dhkmpion Zjhh_mZdXpr 14,7 84,4 94,9 170,2 96,0 B. NODQ@SHNMR C'@ITRSDLDMS 48,9 39,0 Cdaa§m_iZ_ [_ ZcXib_ 11,8 15,2 Nk§mXodjin _i Zjpmn 37,1 23,8 SNS@K FDMDQ@K 3.405,0 3.398,3 4.114,3 5.110,6

. 223 . O@HDLDMSR DVSDQHDTQR : DUNKTSHNM CDR CDODMRDR BNTQ@MSDR DS CDR RNQSHDR CD B@OHS@TV (_i hdggdjin [_ [diXmn) QpYmdlp_n 1985 1986 1987 1988

3.023,4 3.000,5 3.283,4 4.088,3

2.141,1 2.141,8 2.343,5 2.999,0

600,9 539,4 553,8 637,5

SQ@MRONQSR 230,4 211,9 233,8 284,7 Em·on _o XnnpmXiZ_n npm hXmZcXi[dn_n 121,0 119,8 131,8 163,0 Nk§mXodjin Zjhk_in§_n 53,7 44,8 52,9 53,2 Adgg_on [_ kXnnXb_ 7,9 6,5 7,9 12,7 @aam·o_h_ion 9,5 21-7 12,6 21,1 @qd oXdgg_h_ion 21,6 13,6 7,8 6,3 @pom_n amXdn 13,1 13,0 17,2 24,5 OSS 3,6 3,6 3,6 3,9

UNW@FDR 105,3 84,9 77,9 102,5 Sjpmdnh_ 71,0 50,2 40,7 53,4 Dop[_n _o noXb_n 18,9 19,0 16,7 26,2 Rjdin h§[dZXpr 9,3 12,1 22-8 22-3 @pom_n amXdn [_ nâejpmn 6,1 3,6 8,8 22-8

NODQ@SHNMR FNTUDQMDLDMS@KDR 136,8 131,6 132,4 148,3 Fjpq_mi_h_io opidnd_i 136,8 131,6 132,4 148,3 - Q_[_qXiZ_n - @nndnoXiZ_ o_Zcidlp_ 2-6 2-7 2,3 13,2 - @pom_n 135,3 130,0 130,1 135,1 Fjpq_mi_h_ion §omXib_mn

@TSQDR RDQUHBDR 128,4 111,0 109,7 102,0 Omdh_n _o di[_hidoân ['XnnpmXiZ_n 15,4 18,6 17,6 18,1 EmXdn [_ Ypm_Xpr 2,9 3,4 4,1 5,9 EmXdn Zjhh_mZdXpr 30,5 27,5 28,1 37,0 FmXi[n omXqXpr 69,6 52,3 52,7 33,6 Cdq_mn 10,0 9,2 7,2 7,4

QDUDMTR CT B@OHS@K 263,9 304,8 370,4 439,2 Hio§m·on npm km·on _o kgXZ_h_ion 214,1 258,2 310,7 463-6 Cdqd[_i[_n _o Yâi§adZ_n 5,1 4,5 9,7 35,2 Hiq_nodnn_h_ion [dm_Zon 44,7 42,1 50,0 51,5

QDUDMTR CT SQ@U@HK 9,2 7,8 5,8 4,7 DZjijhd_n npm nXgXdm_n 5,3 4,0 3,1 2,5 @pom_n m_q_ipn [p omXqXdg 3,8 3,8 2,7 2,2 @pom_n (kmjkmd§oâ dio_gg_Zop_gg_) 0,1 QpYmdlp_n 1985 1986 1987 1988 Ajpmn_n §omXib~m_n Cjin kpYgdZn Xpr kmdq§n @pom_n omXina_mon kpYgdZn 0,2 0,2 0,2 DhdbmXodjin _o dhhdbmXodjin 4,7 3,3 4,9 3,3 @pom_n omXina_mon kmdq§n

RDBSDTQ OTAKHB STMHRHDM 3,6 3,2 4,8 4,4 A. RNQSHDR CD B@OHS@TV 475,6 550,5 716,2 697,0 CNMR OTAKHBR 0,1 HMUDRSHRRDLDMSR CHQDBSR 27,7 19,9 10,3 14,6 @qjdmn 1,0 1,9 2,3 DibXb_h_ ion 0,4 26,7 18,0 8,0 14,2 OX modZdkXodjin 23,5 17,4 5,8 Om·on 14,1 2,8 0,6 2,2 HhhjYdgd_mn 0,4 0,1 HMUDRSHRRDLDMSR CD ONQSDEDTHKKD 9,2 10,4 7,9 5,9 NYgdbXodjin [p n_Zo_pm kpYgdZ 5,3 9,1 @qjdmn 7,3 3,2 4,4 8,1 6,7 2,3 DibXb_h_ion 0,9 1,0 0,6 0,9 @pom_n jYgdbXodjin @Zodjin [p n_Zo_pm kpYgdZ 3,7 0,8 0,6 @qjdmn 0,8 DibXb_h_ion 0,5 3,7 0,8 0,6 0,3 @po m_n XZodjin 0,2 0,5 @qjdmn 1,9 0,2 0,5 1,9 DibXb_h_ion

B@OHS@TV @ L.& K.S. CDR @CLHMHRSQ@SHNMR 149,4 199,0 58e.? 286,3 DibXb_h_ion 149,4 199.0 9é71e Om·on kpYgdZn §o mXib_mn 286,3 120,8 6I 226,8 242,2 Om·on kmdq§n §omXib_mn 28,6 32,2 24,9 44,1 B@OHS@TV @ L.& K.S. CDR DMSQDOQHRDR 183,3 236,3 313,7 @qjdmn 309,3 18,2 9,9 DibXb_h_ion 16,6 183,3 218,1 303,8 292,7 Om·on kpYgdZn §omXib_mn 44,3 42,5 66,2 72,6 Om·on kmdq§n §omXib_mn 139,0 175,6 237,6 220,1 B@OHS@TV @ B.S. CDR DMSQDOQHRDR 105,9 84,9 132,6 80,9 Om·on Zjhh_mZdXpr 56,9 57,9 45,7 65,4 Dhkmpion Zjhh_mZdXpr 49,0 27,0 86,9 15,5 B. NODQ@SHNMR C'@ITRSDLDMS 18,2 0,8 Cdaa§m_iZ_ [_ ZcXib_ 7,6 Nk§mXodjin _i Zjpmn 10,6 0,8 SNS@K FDMDQ@K 3.499,0 3.551,0 4.017,8 RNKCD 4.786,1 -94,0 -152,7 + 96,5 +324,5

- 114 - Mhv ilqdqfhv sxeoltxhv hq 2:99 vh fdudfwïulvhqw hvvhqwlhoohphqw sdu od plvh hq rhxyuh gh od suhplëuh ïwdsh gh od uïiruph ilvfdoh hw od srxuvxl wh gh o'hiiruw hqwuhsulv ghsxlv 2:98 hw whqgdqw é dvvxuhu xqh pd2wulvh dffuxh ghv gï. shqvhv sxeoltxhv hq gïslw g'xqh frqmrqfwxuh ïfrqrpltxh lqwïulhxuh gliilfloh/

Gq hiihw- od srxuvxlwh- srxu od ghx{lëph dqqïh frqvïfxwlyh- gh od uï. gxfwlrq ghv wdx{ vxsïulhxuv ghv gurlwv gh grxdqh hw od vxevwlwxwlrq- é sduwlu gh mxloohw 1988, gh od UXCdx{ wd{hv vxu ohv fkliiuhv g' diidl uhv (UQ- UE- UQT) yl. vhqw- é f9wï gh o'dooëjhphqw gh od suhvvlrq ilvfdoh- od prghuqlvdwlrq gh od ilv. fdol wï lqgl uhfwh gh o'Gwdw- qïfhvvdl uh srxu od uhvwuxfwxudwlrq gh o'dssduhlo gh surgxfwlrq qdwlrqdo/

Fh ohxu f9wï- ohv gïshqvhv+- q'rqw dxjphqwï txh gh 7-7 % udphqdqw dlqvl oh gïilflw ghv rshudwlrqv frqvrolgïhv gh o'Gwdw gh 146 ploolrqv gh glqduv (1,8 % gx QKD) hq 1987 é 108 ploolrqv gh glqduv (g,3 % gx QKD)hq 1988. C qrwhu fhshq. gdqw txh fhwwh shuirupdqfh ixw frqwrxuqïh sdu o'h{sdqvlrq ghv fkdujhv gh frpshq. vdwlrq hq udlvrq gh od prqwïh ghv sul{ lqwhuqdwlrqdx{ hw gh od vïfkhuhvvh txl d vïyl gdqv oh sd~v hw txl d hpsôfkï o'dmxvwhphqw ghv sul{ é od frqvrppdwlrq lql. wldohphqw hqylvdjï/

Quïyxhv é 2.360 ploolrqv gh glqduv gdqv oh fdguh gh od orl ghv ilqdqfhv srxu od jhvwlrq 1988, ohv uhfhwwhv ruglqdluhv gh o'Gwdw rqw wrwdolvï 2.367 plo. olrqv gh glqduv- hquhjlvwudqw dlqvl xqh soxv.ydoxh gh 8 ploolrqv gh glqduv/

Erpsduïhv dx{ uïdolvdwlrqv gh 1987, ohv uhfhwwhv ruglqdluhv vh vrqw lqv. fulwhv hq surjuhvvlrq gh 6-9 %.

M'GUCUSGQCSUKGTQCS ECUGIPSKGFG SGEGUUGT Sïsduwlwlrq hq ploolrqv gh glqduv Xduldwlrqv Sïsduwlwlrq hq % Sïdolvdwlrqv Quïylvlrqv 1988/87 1987 1988 1988 (hq %) 1987 1988 Kps•wv gluhfwv 326,3 320,0 350,6 1,9 14,6 13,5 Kps•wv lqgl uhfwv 1224,6 1347,0 1305,4 , 10,0 54,7 56,9 Ud{hv 88,3 93,6 70,5 , 6,0 3,9 4,0 Urwdo ghv uhfhwwhv ilvfdohv 73,2 74,4 Shyhqxv gx grpdlqh hw ghv vhuylfhv sd~dqwv gh o'Gwdw 2,0 1,7 Qurgxlwv ghv sduwlfl. sdwlrqv 439,1 478,0 499,0 , 8,8 19,6 20,2 Qurgxlwv glyhuv 226-6 88,1 92,3 - 23,7 5,2 3,7 Urwdo ghv uhfhwwhv qrq ilvfdohv 598,5 606,6 633,5 , 1,4 26,8 25,6 Urwdo jïqïudo 2237,7 2367,2 2360,0 , 5,8 100,0 100,0 + Jruv dpruwlvvhphqw gh od ghwwh sxeoltxh hw sdlhphqwv gluhfwv vxu uhvvrxufhv g'hpsuxqwv h{wïulhxuv/ (0) Ehwwhsduwlh hvw h{wudlwh qlvwëuh ghv Hlqdqfhv/ K_n m_Z_oo_n adnZXg_n m§Xgdn§_n jio Xoo_dio 1.761 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 1.639 hdggdjin _i 1987, _i Xpbh_ioXodji [_ 122 hdggdjin [_ [diXmn jp [_ 8-5 %/ B_oo_ §qjgpodji m§npgo_ ijoXhh_io [p Zjhkjmo_h_io kgpn aXqjmXYg_ lp_ km§qp [_n m_Z_oo_n gd§_n Xpr dhkjmoXodjin _o Z_, _i [§kdo [_ gX kjpmnpdo_ kjpm gX [_prd~h_ Xii§_ Zjin_Zpodq_ [_ gX m§[pZodji [_n oXpr [_n [mjdon [_ [jpXi_ _o [_n Xgg~b_h_ion adnZXpr [§Zd[§n _i ijq_hYm_ 1988 kjpm njpo_idm g'diq_nodnn_h_io.

PpXio è gX nompZopm_ [_n m_Z_oo_n adnZXg_n, _gg_ _no hXmlp§_ kXm g_ m_- Zpg [_ gX kXmo [_n dhkÉon [dm_Zon (g8 % Zjiom_ 20 % _i 1987) Xp kmjado [_ Z_gg_ [_ gX oXrXodji [_n Yd_in _o n_mqdZ_n (82 % Zjiom_ 80 % _i 1987).

Ojpm gX [_prd~h_ Xii§_ Zjin§Zpodq_, g_n dhkÉon [dm_Zon _im_bdnom_io pi_ YXdnn_ Xpnnd Yd_i kXm mXkkjmo Xpr km§qdndjin didodXg_n lp_ kXm mXkkjmo Xpr m§X- gdnXodjin [_ g'Xii§_ Xio§md_pm_.

(_i hdggdjin [_ [diXmn) BXo§bjmd_n Q§XgdnXodjin Om§qdndjin UXmdXodjin 99098 1987 1988 1988 Di qXg_pm Di % BOD 86,8 92,4 96,0 + 5,6 ÇP HSR 45,3 49,1 50,0 + 3,8 + 8,4 OXo_io_ 128,3 120,1 139,9 8,2 6,4 [jio O§omjg_ (42,5) (48,2) (41,4) (+ 5,7)(+ 13,4) HQUL 23,1 24,2 20,6 + 1,1 + 4,8 [jio O§omjg_ (9,7) (7,3) (6,6) (- 2 ,4)(- 24,7) HhkÉon npm g_n kgpn-qXgp_n dhhjYdgd~m_n 0,1 0,1 0,1 HAOMB 2,3 1,9 2,5 0,4 - 17,4 SXr_ Rpm gX qXg_pm gjZXodq_ m_q_iXio Xp EM@G 1,5 2,1 1,5 + 0,6 + 40,0 BjiomdYpodji [_ njgd[Xmdo§ Aç,t 30,1 40,0 8,8 - 22,6 SjoXg dhkwon [dm_Zon 326,3 320,0 350,6 6,3 1,9 [jio O§omjg_ (52,2) (55,5) (48,0) (+ 3,3)(+ 6,3)

SjoXgdnXio 320 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 326 hdggdjin _i 1987, g_n dhkÉon [dm_Zon XZZpn_io pi_ YXdnn_ [_ 1,9 %. B_oo_ YXdnn_ _no gjZXgdn§_ npm- ojpo. Xp idq_Xp [_n m_Zjpqm_h_ion Xp odom_ [_n dhkÉon npm g_n Y§i§adZ_n [_n nj- Zd§o§n è g'_rZ_kodji [_n dhkÉon npm g_n Y§i§adZ_n [_n _iom_kmdn_n k§omjgd~m_n _o [_n _iZXdnn_h_ion Xp odom_ [_ gX ZjiomdYpodji [_ njgd[Xmdo§ _i mXdnji [_ nX npk- km_nndji kjpm g'HQUL _o [_ g'HQB.

K_n m_Z_oo_n Xp odom_ [_ gX BOD _o [_ g'HSR jio ojoXgdn_ 142 hdggdjin [_ [diXmn Zjiom_ 132 hdggdjin [_ [diXmn _i 1987, njdo pi_ kmjbm_nndji [_ 7,6 %.

QXkkjmo§_n Xpr km§qdndjin, Z_n m_Z_oo_n jio XZZpn§ pi_ hjdin-qXgp_ [_ 5 hdggdjin [_ [diXmn gjZXgdn§_ _nn_iod_gg_h_io Xp idq_Xp [_ gX BOD. B_oo_ hjdin- qXgp_ n'_rkgdlp_ kXm g_n [daa§m_ion XqXioXb_n adnZXpr Zjio_ipn [Xin gX gjd [_ adiXiZ_n [jio ijoXhh_io g'dinodopodji ['pi Zm§[do ['dhkÉo Xp oXpr [_ 20% [_n m_- q_ipn [_n qXg_pmn hjYdgd~m_n, g_n e_ojin [_ km§n_iZ_ _o g_n m_q_ipn [_ ZXkdoXpr prelolhuv- è ydorl u vxu od EQGgxh sdu ohv shuvrqqhv sk~vltxhv- dl qvl txh sdu eR, frqmrqfwxuh ïfrqrpltxh gliilfloh qrwdpphqw dx qlyhdx gh o'hpsorl hw gx vhfwhu djulfroh/

Md sduw ghv uhfrxyuhphqwv sdu yrlh gh uhwhqxh è od vrxufh d dwwhlqw 92,5 % hq 1988 frqwuh 89,5 % hq 1987.

Xduldwlrqv 1987 1988 1988/87 Gq NF Gq % Gq NF Gq % Gq NF Gq %

Shwhqxh è od vrxufh 118,2 89,5 130,9 92,5 +12,7 +10,7 Fïfodudwlrq 13,9 10,5 10,6 7,5 - 3,3 .34-8

Mhv lps•wv vxu ohv eïqïilfhv è od fkdujh ghv shuvrqqhv sk~vltxhv hw pr. udohv- è o'h{fhswlrq ghv vrflïwïv sïwurolëuhv- q'rqw wrwdolvï txh 85 ploolrqv gh glqduv frqwuh 88 ploolrqv hq 1987 hw ghv suïylvlrqv il{ïhv sdu od orl gh ilqdq. fhv è 212 ploolrqv gh glqduv/ Ehwwhprlqv.ydoxh hvw orfdolvïh hvvhqwlhoohphqw dx qlyhdx ghv yhuvhphqwv ghv vrflïwïv dx wlwuh gx gurlw sursruwlrqqho (35 ploolrqv gh glqduv uïdolvïv frqwuh 42 ploolrqv suïyxv) hw gx gurlw g'h{huflfh (46 ploolrqv gh glqduv frqwuh 52 ploolrqv suïyxv)/

(h q ploolrqv gh glqduv) Ndolvdwlrqv Qul

Kps•wv vxu oh eïqïilfh lqgxvwulho hw frpphufldo (shuvrqqhv sk~vltxhv) 11 ,2 7,9 11 ,5 -29,5 Kps•wv vxu oh eïqïilfh ghv vrflïwïv ( vdqv Trflïwïv sïwurolëuhv) 74,5 64,1 87,0 -14,0 Kps•w vxu oh eïqïilfh ghv surihvvlrqv qrq frpphufldohv 2,2 1,9 2,5 -13 ,6

Urwdo 87,9 73,9 101,0 -15,9

. Erqwulexwlrq gh vrolgdulwï

Md frqwulexwlrq gh vrolgdulwï hvw plvh è od fkdujh ghv shuvrqqhv sk~vl. txhv hw prudohv dvvxmhwwlhvdx{ lpsâwv vxu ohv wudlwhphqwvhw vdodluhv- dx gurlw g'h{huflfh gh o'lps•w vxu ohv eïqïilfhv ghv vrflïwïv- dx gurlw g'h{huflfhftÇ) o'lps•w vxu ohv eïqïilfhv lqgxvwulhov hw frpphufldx{ hw dx gurlw g'h{huflfh -wih?) lMinqét sur lds eïqÇilfhv bds qrpedssipos opo apnndraiRldsP M-

Mhv uhfrxyuhphqwv rsïuïv hq 1988 dx wlwuh gh od frqwulexwlrq gh vrolgd. ulwï vrqw hq uhwudlwgh : ploolrqv gh glqduv hqylurq sdu udssruw dx{ uïdolvdwlrqv gh 1987 (30. ploolrqv gh glqduv frqwuh 39 ploolrqv) hq udlvrq gx uhqghphqwprghvwh ghv lps•wv vxv.lqgltxïv txl frqvwlwxhqw o'dvvlhwwh gh fhwwh frqwulexwlrq/ K_n dhkÉon [dm_Zon XZlpdo§n kXm g_n njZd§o§n k§omjgd~m_n jio ojoXgdn§ 55,5 hdggdjin [_ [diXmn _i 4BAI Zjiom_ 63-3 hdggdjin _i 2:98- _i XZZmjdnn_h_io ['_iqdmji 3,3 hdggdjin [_ [diXmn jp [_ 6,3 %. BjhkXm§n Xpr km§qdndjin didodXg_n, g_n dhkÉon _i lp_nodji _im_bdnom_io pi_ Xpbh_ioXodji [_ 8 hdggdjin [_ [diXmn. B_oo_ Xpbh_ioXodji m§npgo_ ijoXhh_io [_ gX g§b~m_ m_kmdn_ Zdp kmdr [p k§omjg_ Ympo è g'_rkjmoXodji dio_mq_ip_ _i 1987 lpd X _ib_i[m§ _i 1988 pi_ XhtgdjmXodji Xp idq_Xp [p [mjdo kmjkjmodjii_g [_ mtbpgXmdnXodji _o [_ g'XZjhko_ kmjqdndjii_g kXs§ _i 1988. .

Di [§kdo [_n h_npm_n kmdn_n qdnXio è m§[pdm_ gX km_nndji [_ gX adnZXgdo§ [_ g'DoXo (m§[pZodji [p [mjdo ['_im_bdnom_h_io _o [_n oXpr npk§md_pmn [_n [mjdon [_ [jpXi_, dinodopodji è kXmodm [_ epdgg_o 1988 [_ gX SU@ _o diZjmkjmXodji [_ gX SEC, [_ gX oXr_ [_ 1 % dinodop§_ Xp kmjado [p ENOQNCDV _o [_ gX oXr_ npm g_n jk§mXodjin [_ ZcXib_ [Xin g_n [mjdon [_ [jpXi_), g_n m_Zjpqm_h_ion [_n dhkÉon di[dm_Zon (SB@, SU@) jio Xoo_dio 1.347 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 1.225 hdggdjin _i 1987 _o [_n km§qdndjin [_ 1.305 hdggdjin [_ [diXmn.

K'§qjgpodji [_n m_Zjpqm_h_ion n'_rkgdlp_ _nn_iod_gg_h_io kXm gX kmjbm_n- ndji [_n m_Z_oo_n k_mzp_n _i m§bdh_ dhkjmoXodji lpd jio kmjbm_nn§ ['pi_ Xii§_ è g'Xpom_ [_ 18,5 % Xgjmn lp_ g_n m_Zjpqm_h_ion _i m§bdh_ dio§md_pm i_ n_ njio XZ- Zmpn lp_ [_ 2,1 %.

(_i hdggdjin [_ [diXmn) 1987 1988 UX [Xodjin jt %

HhkÉon gd§n Xpr dhkjmoXodjin 599,6 710,3 18,5 HhkÉon _i m§bdh_ dio§md_pm 617,4 630,1 3- 2 HhkÉon gd§n Xpr _rkjmoXodjin 7,9 6,6 -16,5

K_n dhkÉon gd§n Xpr dhkjmoXodjin jio _im_bdnom§ pi_ Xpbh_ioXodji [_ 110 hdggdjin [_ [diXmn kjpm n'§g_q_m 710 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 600 hdg- gdjin g'Xii§_ km§Z§[_io_. B_oo_ Xpbh_ioXodji _no gjZXgdn§_ npmojpo Xp idq_Xp [_n m_Zjpqm_h_ion jk§m§n Xp odom_ [_n [mjdon [_ [jpXi_ è g'dhkjmoXodji (380 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 238 hdggdjin [_ [diXmn _i 1987) _o Z_, _i [§kdo [_n h_- npm_n m_gXodq_n è gX npkkm_nndji [p hdidhph [_n [mjdon [_ [jpXi_ [pn è g'dhkjmoX- odji [_ Z_moXdin kmj[pdon (Z§m§Xg_n, n_h_iZ_n ààà) kmdn_n kXm g_ bjpq_mi_h_io kjpm Xoo§ip_m g_n _aa_on [_ gX n§Zc_m_nn_ lp'X Zjiip_ g_ kXsn _i 1988 _o [_ g'Xpbh_ioXodji [_n kmdr [_ Z_n [_im§_n npm g_ hXmZc§ dio_miXodjiXg.

K'§qjgpodji [_n dhkÉon gd§n Xpr dhkjmoXodjin _no dhkpoXYg_ è gX kmj- bm_nndji kgpn dhkjmoXio_ lp_ km§qp_ [_n dhkjmoXodjin (B@E) lpd njio kXnn§_n [_ 2.509 hdggdjin [_ [diXmn _i 1987 è 3.165 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988. HLONQS@SHNMR (~ Zjhkmdn oXYXZ) 1987 1988 Om_qdndjin LjioXio UXmdXo. LjioXio UXmdXo. 1988 _i LC (_i %) _i LC (_i %) hq MB HhkjmoXodjin [_ Yd_in (B@E) 2nY9,1 .+ 8,9 3165,3 + 26,2 -2835,0 HhkÉon ggtn Xpr dhkjmoXodjin 599,4 , 3,3 709,7 , 18,4 644,R -SEC è g'dhkjmoXodji 91,0 , 4,8 -Q_[_qXiZ_n npm km_no.[jpXid~m_n 12,1 9,0 -Cmjdon [_ [jpXi_ è g'dhkjmoXodji 237,7 , 2,1 379,6 , 59,7 351,5 -SXr_ è gX kmj[pZodji 224,6 , 5,8 151,6 32,5 247,0 -SXr_ npm Z_moXdin kmj[pdon kjpm gX kmjhjodji [_n _rkjmoXodjin 11,9 , 11,2 -SXr_ è gX ZjinjhhXodji 34,2 7,6 21,7 - 36,5 -SU@ è g'dhkjmoXodji 144,7 SXpr [_ m_i[_h_io [_n dhkÉon gd§n Xpr dhkjmoXodjin 23,9 5,1 22,4 6,3

K_n dhkÉon di[dm_Zon k_mzpn _i m§bdh_ dio§md_pm i'jio §qjgp§ lp_ [_ 2,1%, kXnnXio [_ 617 hdggdjin [_ [diXmn _i 1987 x 630 hdggdjin _i 1988. B_oo_ §qjgpodji hj[§m§_ n_mXdo dhkpoXYg_ g'_aa_o [_ g'diomj[pZodji [_ gX SU@ lpd X m§[pdo g_n oXpr ['dhkjndodji _o §o_i[p g_ ZcXhkn [_n [§[pZodjin. Di _aa_o, gX km_nndji ad- nZXg_ [_n XiZd_ii_n oXr_n npm g_ Zcdaam_ ['XaaXdm_n (SO, SB _o SOR) i'X kXn §o§ ojoXg_h_io Zjhk_in§_ kXm Z_gg_ [_ gX SU@ _o [_n Xh§iXb_h_ion diomj[pdon Xp id- q_Xp [_ Z_moXdin [mjdon [_ ZjinjhhXodji. C_ h·h_, g'_ro_indji [p ZcXhk [_ [§[pZ- odji _no è g'jmdbdi_ [_ Z_oo_ §qjgpodji hj[§m§_ ['XpoXio kgpn lp_ g_n SB@ _o SU@ k_mzp_n _i m§bdh_ dhkjmoXodji jio XZZpn§ pi_ ajmo_ Xpbh_ioXodji (, 27 %).

M@STQD C'HLONS (_i hdggdjin [_ [diXmn) UXmdXodjin 2:98 1988 jt % Cmjdon npm g_n kmj[pdon _o omXinkjmon 2::-7 225,4 12,9 .Cmjd on [_ ZjinjhhXodji npm kmj[pdon [dq_mn 3,3 25,0 .Cmjdon [_ ZjinjhhXodji npm ZXmYpmXion 102,2 104,4 2,2 .Cmjdon [_ ZjinjhhXodji n/Yjdnnjin XgZjjgdn§_n 43,5 41,9 - 3,7 .@pom_n [mjdon&oXr_n npm Xpom_n kmj[pdon 50,6 54,1 6,9 Cmjdon ['_im_bdnom_h_io 69,9 78,5 12,3 SB@ _o SU@ (nXin oXYXZ) 247,2 213,5 -13,6 .SXr_ è gX kmj[pZodji 118,5 65,4 -44,8 .SXr_ è gX ZjinjhhXodji 42-: 32-5 ..43-: .SOR 95,6 46,2 -51,7 àSU@ 79,5 SU@/njZd§o§n k§omjgd~m_n (22-3) SU@/YXilp_n (9-6) SU@/RSDF (5-2) SU@/Xpom_n (55,6) SU@/m§bdh_n ndhkgdad§n _o ajmaXdoXdm_n (1-2) .@po m_n 2-3 2-1 -16,7 U_mn_h_ion [_n hjijkjg_n adnZXpr 100,7 112,7 11,9 CB/oXYXZ 27,6 36,1 30,8 SB@ _o SU@ _i m§bdh_ dio§md_pm 27,0 30,3 12,2 LXejmXodji nk§Zdadlp_ n/oXYXZ _o Xggph_oo_n 46,1 46,3 0,4 Mhv uhfrxyuhphqwv rshuhv dx wlwuh gh glyhuvhv wd{hv sdudilvfdohv rqw surfxuï dx Dxgjhw jïqïudo ij o'Gwdw xq prqwdqw gh 63 ploolrqv ij glqduv frqwuh 99 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- vrlw xqh dxjphqwdwlrq gh 7 ploolrqv gh glqduv rx gh 7-9 %/

Sdssruwïhv dx{ suïylvlrqv gh od orl gh ilqdqfhv srxu od jhvwlrq 2:99- ohv wd{hv sdudilvfdohv rqw hquhjlvwuï xqh soxv.ydoxÇ gh 34 ploolrqv gh glqduv/ Ehfl hvw g dx erq frpsruwhphqw gh od wd{h gh irupdwlrq surihvvlrqqhooh (, 3 plo. olrqv gh glqduv)- dx uhfrxyuhphqw g'duulïu'v g'lps7wv vxssulpïv (, 8 ploolrqv gh glqduv) hw dx uhfrxyuhphqw ghv duulïu'v dx wlwuh ghv dqflhqqhv wd{hv vxu ohv fkliiuhv g'diidluhv (, 9-: ploolrqv gh glqduv)/

Cx wlwuh gh o'dqqïh 2:9S- od suhvvlrq ilvfdoh gx Dxgjhw gh o'Gwdw d ïwï pdlqwhqxh sudwltxhphqw dx Çph qlyhdx txh fhoxl hquhjlvwuÇ hq 2:98- vrlw 31-8 %/ Ko hvw Ç uÇsshohu txh od suhvvlrq ilvfdoh vh g'ilqlw sdu oh udssruw ghv lps7wv shuêxv dx surilw gh o'Gwdw dx surgxlw lqwïulhxu euxw dx{ sul{ gx pdufkÇ/

(hq ploolrqv gh glqduv) 2:99

Shfhwwhv ilvfdohv 2761-:(2) 2881-6(3) QKDdx sul { gx pdufkï 9126-3 9672-1 Quhvvlrq ilvfdoh (hq %) 31-7 31-8

Mhv uhfhwwhv qrq ilvfdohv rqw wrwdolvï 718 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 6:: ploolrqv gh glqduv o'dqqïh suïfïghqwh- hq dxjphqwdwlrq gh 9 ploolrqv gh glqduv rx gh 2-5 %/ Ehwwhprghvwh dpïolrudwlrq surylhqw hvvhqwlhoohphqw gh fhooh ghv uhyhqxv sïwurolhuv/ Urxwhirlv- udssruwïhv dx{ suïylvlrqv lqlwldohv gh od orl ghv ilqdqfhv- hoohv dffxvhqw xqh prlqv.ydoxh gh 38 ploolrqv gh glqduv/

Mhv uhyhqxv gx grpdl qh surylhqqhqw ghv surgxlwv gh od yhqwh rx gh od orfdwlrq gh elhqv phxeohv rx lpphxeohv dssduwhqdqw Ç o'Gwdw dlqvl txh ghv uhgh. ydqfhv shuêxhv dx wlwuh gh fhuwdlqv vhuylfhv sd~dqwv gh o'Gwdw grqw qrwdpphqw od uhghydqfh dx wlwuh gx sdvvdjh è wudyhuv oh whuulwrluh wxqlvlhq gx jd·rgxf wudqv. pïglwhuudqïhq/

Ehv uhyhqxv q'rqw wrwdolvï txh 51-6 ploolrqv gh glqduv frqwuh 54-: plo. olrqT hq 2:98- dffxvdqw dlqvl xqh uïjuhvvlrq gh 8-8 % lpsxwdeoh hq pdmhxuh sdu. wlh dx pdxydlv frpsruwhphqw gh od uhghydqfh dx wlwuh gx sdvvdjh gx jd·rgxf txl B dwwhlqw 46 ploolrqv gh glqduv frqwuh 52 ploolrqv hq 2:98/

(2) grqw 22-8 ploolrqv gh glqduv shuêxv dx wlwuh gh od mrxuqùh gh wudydlo hw gh od frqwulexwlrq sdwurqdoh dx surjudpph qdwlrqdo gh uïvruswlrq ghv orjhphqwv ux. glphqwdl uhv (QOSMS)/ (3) grqw :-: ploolrqv gh glqduv shuêxv dx wlwuh gh od frqwulexwlrq sdwurqdoh dx QOSMS/ /0' (hq ploolrqv gh glqduv) 'Sïdolvdwlrqv Quïylvlrqv Xduldw/hq% 1987 1988 1988 1988/87

Shyhqxv gx grpdlqh 43,9 40,5 42,2 - 7,7 grqw 7USCQTC(jd·rgxf) 40,R 35,2 40,0 -13,1 Shyhqxv ghv sduwlflsdwlrqv 439,1 478,1 499,0 , 8,9 Dïqïilfhv gh wuïvruhulh 86,8 89,7 96,0 , 3,3 grqw ; DhU (70,0) (70,0) (70,0) 'Shyhqxv sïwurolhuv 352w3 388,4 403,0 +10,2 Qurgxlwv glyhuv 115,5 88,1 92,3 -23,7 EOSQThw EOTT 16,0 16,0 16,0 Shperxuvhphqw ghv lqwïulkv diihuhqwv dx{ hpsuxqwv 44,2 20,3 26,0 -54,1 Quïoëyhphqwv Hrqgv vshfldx{ gx Uuïvru 32,7 25,0 31,0 -23,5 Cphqghv 18,2 19,1 13,5 + 4,9 Cxwuhv 4,4 7,7 5,8 +75,0 Urwdo 598,5 606,7 633,5 , 1,4

e - Shyhqxv ghv sd uwlfl sd wlrqv ilqdqflëuhv hw eïqïilfhv ghv hqwuhsulvhv sxeoltxhv

Mhv uhyhqxv ghv sduwlflsdwlrqv ilqdqflëuhv frpsuhqqhqw qrwdpphqw ohv eïqïilfhv gh o'h{sorlwdwlrq sïwurolëuh- ohv lps•wv frpsoïphqwdluhv è od fkdujh ghv vrflïwïv sïwurolëuhv hw od txrwh.sduw uhyhqdqw è o'Gwdw gdqv ohv eïqïilfhv uïdolvïv sdu od Ddqtxh fhqwudoh gh Uxqlvlh hw sdu fhuwdlqhv lqvwlwxwlrqv ilqdq. flëuhv hw hqwuhsulvhv sxeoltxhv/

(hq ploolrqv gh gl qduv) Sïdolvdwlrqv QuÇylvlrqv Xduldw/ 1987 1988 1988 1988/87 hq % Dïqïilfhv gh wuïvruhulh- lqwïuôwv hw uhyhqxv glyhuv 86,8 89,7 96,0 grqw ; DEU (81-1) (70,0) (70,0)

Shyhqxv sïwurolhuv 352w3 388,4 403,0 +10,2 grqw ; Kps•wv frpsoïphqwdluhv (28-5) (33,4) 33,0 +92,0 Urwdo 439,1 478.1 499.0 , 8.9

T'ïohydqw è 478 ploolrqv gh glqduv- ohv uhyhqxv ghv sduwlflsdwlrqv il. qdqflëuhv hw ohv eïqïilfhv ghv hqwuhsulvhv sxeoltxhv vh vrqw dpïolruïv gh 9-: % hqylurq sdu udssruw è ohxu qlyhdx gh 1987. Ehwwhdpïolrudwlrq surylhqw gh o'lp. s•w frpsoïphqwdluh è od fkdujh ghv vrflïwïv sïwurolëuhv grqw oh prqwdqw d suhvtxh grxeoï- dwwhljqdqw 31 ploolrqv gh glqduv hq 1988 frqwuh 17 ploolrqv hq 1987.

Mhv uhyhqxv suryhqdqw ghv eïqïilfhv gh wuïvruhulh- lqwïuôwv hw uhyhqxv glyhuv rqw wrwdolvh 90 ploolrqv gh glqduv frqwuh 87 ploolrqv hq 1987, hq sur. juhvvlrq gh 4-4 %/ Mh prqwdqw gh fhv uhyhqxv ghphxuh fdudfwhulvï sdu od suïsrq. gïudqfh gx yhuvhphqw gh od DEU (81 ploolrqv gh glqduv)/ Mh uholtxdw surylhqw vxuwrxw ghv glylghqghv yhuvïv sdu od USCQTChw ghv lqwïuôwv diiïuhqwv dx{ reol. jdwlrqv fdxwlrqqïhv/ Mhv uhyhpoT sÇwurolhuv gh o'Gwdwrqw wrwdolvï 499 ploolrqv gh glqduv hq 1988 Zjiom_ 352 hdggdjin _i 1987, _im_bdnomXio Xdind pi_ Xpbh_ioXodji [_ 36 hdg- olrqv gh glqduv/ Ehwwhdxjphqwdwlrq surylhqw gdqv vd pdmhxuh sduwlh gh o'dsxuh. phqw ghv duulïuïv gh od TOFQ 6,. ploolrqv gh glqduv) hw gh od soxv.ydoxh hquh. jlvwuïh dx qlyhdx gh o'lps•w frpsoïphqwdluh/ Ehwwhsoxv.ydoxh hvw gxh o'dpï. olrudwlrq gx sul{ gx sïwuroh euxw vxu oh pdufkï lqwhuqdwlrqdo hq 2:98/

Mhv uhfhwwhv suryhqdqw ghv surgxlwv glyhuv rqw wrwdolvï 99 ploolrqv gh glqduv frqwuh 227 ploolrqv hq 2:98- vrlw xqh edlvvh gh 39 ploolrqv gh glqduv hq. yl urq lpsxwdeoh hvvhqwlhoohphqw è od uïjuhvvlrq gx uhperxuvhphqw ghv lqwïuÇwv diiïuhqwv dx{ hpsuxqwv (31 ploolrqv gh glqduv frqwuh 55 ploolrqv hq 2:98) hw dx suïoëyhphqw hiihfwxï vxu ohv glvsrqlklolwïv ghv irqgv vsïfldx{ gx Uuïvru (36 plo. olrqv gh glqduv frqwuh 44 ploolrqv hq 2:98)/

S!4Qsruwïv dx{ suïylvlrqv gh od orl gh ilqdqfhv lqlwldoh (:3 ploolrqv gh glqduv)- ohv surgxlwv glyhuv vrqw hq uhwudlw gh 5 ploolrqv gh glqduv/

Mhv gïshqvhv ruglqdluhv rqw wrwdolvï 2/945 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 2/7:8 ploolrqv hq 2:98- hq surjuhvvlrq gh 9-2 % gxh hvvhqwlhoohphqw è o'dxjphqwdwlrq gh od sulph gh uhqghphqw vhuylh dx{ djhqwv sxeolfv hw è o' dsxuh. phqw ghv duulïuïv gh o'Cgplqlvwudwlrq hw dx uhfuxwhphqw gh qrxyhdx{ djhqwv qr. wdpphqwsrxu ohv gïsduwhphqwv gh o'Ggxfdwlrq- gh od Tdqwï sxeoltxh- ghv Ciidluhv vrfldohv hw gh od Lhxqhvvh hw ghv vsruwv/

(hq ploolrqv gh glqduv) Sïdolvdwlrqv Xduldwlrqv 2:99098 2:98 2:99 Gq NF Gq l1

Fïshqvhv gh irqfwlrqqhphqw 2/269-8 2/362-7 :3-: 8,0 Kqwïuôwvgh od ghwwh 343-: 366-: 23,0 9,9 Trxv.wrwdo 2/4:2-7 2/618-6 226-: 8,3 Hrqgv vsïfldx{ hw irqgv gh frqfrxuv 416-2 437-5 32-4 7,0 (Edlvvh jïqïudoh gh frpshqvdwlrq) (299-1) (299-3) (0,2) Urwdo 1.696,7 1.833,9 137,2

Erpswh qrq whqx ghv wudqvihuwv dx{ irqgv vsïfldx{ hw dx{ irqgv gh frq. frxuv- ohv gïshqvhv ruglqdluhv gx Dxgjhw gh o'Gwdw rqw ïyroxï gh 9-4 % dx wlwuh gh o'dqqïh 2:99/ Erpsduïhv dx{ suïylvlrqv lqlwldohv (2/953 pVolrqv gh glqduv)- ohv gïshqvhv uïdolvïhv gïjdjhqw xqh ïfrqrplh gh 9 ploolrqv gh glqduv/

Mhv gïshqvhv gh irqfwlrqqhphqw rqw wrwdolvï 2/363 ploolrqv gh glqduv frqwuh 2/26: ploolrqv gh glqduv hq 2:98- vrlw xqh dxjphqwdwlrq gh 9 %/ Ehwwh dxjphqwdwlrq hvw orfdolvïh hvvhqwlhoohphqw dx qlyhdx ghv wudlwhphqwvhw vdodluhv (:-4 %) hw dx qlyhdx gh od vxeyhqwlrq dx{ dgpl qlvwudwlrqv sxeoltxhv (33-4 %)/ Ehwwhvlwxdwlrq hvw gxh hvvhqwlhoohphqw è o'dxjphqwdwlrq gh od sulph gh uhqgh. phqw vhuylh dx{ djhqwv sxeolfv hw dx{ wudqvihuwv dx{ ïwdeolvvhphqwv sxeolfv (k•slwdx{- o~fïhv- riilfhv- )/ EMCTTKHKECUKPOGEPOPNKRVGFGT FGQGOTGTFG HPOEUKPOOGNGOU(Jruv Hrqgv vsïfldx{ gx Uuïvru hw lqwïuôwv gh od ghwwh) Sïdolvdwlrqv Twuxfwxuh hq % Xduldw/hq % 1987 1988 1987 1988 1988/87

SGNVOGSCUKPOT 92:-L 896,5 70,7 71,6 9,4 /Uudlwhphqwv hw vdodluhv 745,4 814,9 64,3 65,1 9,3 /Erqwulexwlrq EOSQT 39,0 44,6 3,4 3,6 14,4 /Erqwulexwlrq HPQSPMPT 9,7 11,1 0,8 0,9 14,4 /Kqghpqlwhv idploldohv 25,2 25,9 2,2 2,0 2,8 CEJCUT FG DKGOTGU TGSXKEGT 109,7 112,4 9,5 9,0 2,0 TVDXGOU/&USCOTHGSUTEPVSCOUT 225,7 238,1 19,5 19,0 5,5 /Gqwuhsulvhv sxeoltxhv 4,2 2,3 0,4 0,2 -45,2 /Cxwuhv Cgpl qlvw udwlrqv 166,0 203,0 14,3 16,2 22,3 J•slwdx{ (42-4) (48-7) (3-8) (4-1) (20,1) Gqvhljqhphqw (20,5) (43,9) (1,7) (4-6) (114,1) Eroohfwlylwïv orfdohv (6-:) (7-9) (0,5) (1-6) (15,2) Cxwuhv (o19-4) (o25-8) (:-4) (9,2) (5,9) Kqvwlwxw-é exw qrq oxfudwli 5,8 6- 2 0,5 0,4 -12,1 /Uudqvihuwv dx{ pïqdjhv (Drxuvhv g'ïwxghv hw dxwuhv) 49,7 27,7 4,3 2,2 -44,3 USCOTHGSUTC M'GUSCOIGS 5-2 4,6 0,3 0,4 12,2 Urwdo 1.158,8 1.251,6 100,0 100,0 8,0

Md vwuxfwxuh ghv gïshqvhv gh irqfwlrqqhphqw ghphxuh pdutxïh sdu od suï. srqgïudqfh ghv gïshqvhv diiïuhqwhv è od uïpxqïudwlrq txl rqw uhsuïvhqwï 82-8 % gx wrwdo ghv gïshqvhv gh irqfwlrqqhphqw/

Rxdqw é od uïsduwlwlrq irqfwlrqqhooh ghv gïshqvhv gh irqfwlrqqhphqw- kruv lqwïuôw gh od ghwwh- hooh hvw pdutxïh sdu o'lpsruwdqfh gh od sduw ghv gïsdu. whphqwv fdudfwëuh vrfldo hw fxowxuho ; vdqwï- ïgxfdwlrq- fxowxuh- mhxqhvvh hw vsruw/

(Jruv lqwïuôw gh od ghwwh) (hq ploolrqv gh glqduv) Fïsduwhphqw gh Fïsduwhphqw Fïsduwhphqw é vrxyhudl qhwï fdudfwëuh ïfr. fdudfwëuh vr. Urwdo qrpltxh fldo & fxo wxuho 1987 1988 1987 1988 1987 1988

Qrxyrl uv sxeol fv 5-2 5,5 0,4 0,7 0,4 0,6 4,9 6,8 Sïpxqï udwlrqv 201,4 224,4 102,1 107,1 512,5 561,2 816,0 892,7 Ndwïulho 59,9 61,5 15,3 14,0 14,7 24 -3 89,9 88,7 T0Gwdeolv/sxeolfv 32,3 35,4 24-7 14,4 64,8 76,4 110,7 126,2 Kqwhuyhqw/gdqv oh grpdlqh ïfrqrpltxh Kqwhuyhqw/gdqv oh grpdlqh vrfldo hw fxowxuho Kqwhuy/gdqv oh gr. pdlqh lqwhuqdwlrqdo 3,9 3,9 Fïshqvhv glyhuvhv 3- 2 1,2

Urwdo 363,0 395,1 445,4 457,7 655,2 836-2 2574-7 2688-: Di % 24,8% 25,0% 30,4% 29,0% 44,8% 46,0% 100 % 100 % Mhv gïshqvhv rugrqqdqfïhv dx surilw gx Uuïvru srxu oh sdlhphqw ghv lq. wïuÇwv gh od ghwwh sxeoltxh hw dxwuhv hqjdjhphqwv è od fkdujh gh o'Gwdw rqw wrwd. olvï 367 ploolrqv frqwuh 344 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- hq surjuhvvlrq gh :-:%/

2:98 2:99

FGUUGKOUGSKGVSG 82-1 87-5 FGUUGGZUGSKGVSG 273-1 28:-7

Urwdo 233,0 256,0

4) Gsdujqh exgjïwdl uh

X ïsdujqh exgjïwdl uh d dwwhlqw 644 ploolrqv gh gl qduv hq 2:99 frqw uh 652 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/ Ehwwh ïsdujqh d ïwï uïdolvïh juéfh dx frpsruwh. phqw vdwlvidlvdqw ghv uhfhwwhv ruglqdluhv g'xqh sduw hw Enxqh ïfrqrplh uïvlgxho. oh uïdolvïh dx qlyhdx ghv gïshqvhv gx wlwuh o (9 ploolrqv gh glqduv)/

Sdssruwïh dx QKG- o'ïsdujqh exgjïwdluh vh vlwxh En7-3 % frqwuh 7-8 % xqh dqqïh dxsdudydqw/

GXPMVUKPOFG M'GQCSIOGDVFIGUCKSG (hq ploolrqv gh gl qduv) Cffurlvvhphqw 88187 2:98 2:99 Gq ydohxu Gq %

Shfhwwhv ruglqdluhv 3/348-8 3/478-3 23:-6 6-9 Fïshqvhv ruglqdluhv 2/7:7-8 2/944-: 248-3 9-2

Gsdujqh exgjïwdluh 652-1 644-4 .8-8 .2-5 Gsdujqh exgjïwdl uh0Q (%) 7-8 7-3 .1-6 .8-6

Erpswh qrq whqx gh od frqwulkxwlrq gx Sxgjhw ruglqdluh- ohv uhvvrxufhv gx Dxgjhw g'ïtxlshphqw rqw wrwdolvï 715 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 56: ploolrqv hq 2:98- hq dxjphqwdwlrq gh 256 ploolrqv gh glqduv/

Erpsduïhv dx{ suïylvlrqv il{ïhv sdu od orl gh ilqdqfhv srxu o'dqqïh 2:99- fhv uhvvrxufhv vrqw hq uhwudlw gh 37 ploolrqv gh glqduv/ Ehwwhprlqv.ydoxh v'h{soltxh qrwdpphqw sdu od qrq frqfuïwlvdwlrq gh fhuwdlqhv uhvvrxufhv h{wïulhx. uhv dx qlyhdx ghv suôwv qrq diihfwïv è ghv surmhwv qrwdpphqw oh suôw DCF- ohv suôwv gh od SHC hw oh suôw SKSF uhodwli dx vhfwhxu djulfroh/ GXPMVUKPOFGT SGTTPVSEGTFV DVFIGUF'GPVKQGNGOU (hq ploolrqv gh gl qduv) Ndolvdwlrqv Quïylvlrqv Xduldwlrqv 1987 1988 1988 88/87 hq%

Shvvrxufhv lqwÇulhxuhv 294,4 361,9 305,0 + 22,9 Srqv g'Çtxlshphqw lqwïulhxuv 236,6 206,9 215,0 - 12,6 Erqwulexwlrq ghv QUU Gpsuxqw qdwlrqdo 89,5 40,0 Shperxuvhphqw ghv suôwv dffrugïv dx{ hqwuhsulvhv sxeoltxhv 45,9 49,4 29,9 + 7,6 Shperxuvhphqw ghv suôwv ghv QUU 11,9 25,1 20,1 +110,9 Shvvrxufhv h{wÇulhxuhv 164,4 241,7 325,0 + 47,0 Quôwv qrq diihfwïv 134,3 233,0 309,0 + 73,5 Quôwv surmhwv 22,9 7,9 - 65,5 Frqv 7,2 0,8 16,0 - 88,9

Urwdo Ulw

1) Shvvrxufhv lqwïulhxuhv

Mhv uhvvrxufhv lqwïulhxuhv rqw wrwdolvï 362 ploolrqv gh glqduv hq 1988 frqwuh 294 ploolrqv hq 1987, hq surjuhvvlrq gh 68 ploolrqv gh glqduv/ Erpsduïhv dx{ suïylvlrqv gh od orl gh ilqdqfhv gh 2:99- fhv uhvvrxufhv dffxvhqw xqh soxv. ydoxh gh 68 ploolrqv gh glqduv suryhqdqw hvvhqwlhoohphqw gh od vrxvfulswlrq dg. glwlrqqhooh revhuyïh dx qlyhdx gh o'hpsuxqw qdwlrqdo (, 52 ploolrqv gh glqduv) hw gx erq frpsruwhphqw ghv uhfrxyuhphqwv dx wlwuh ghv suôwv dffrugïv dx{ hqwuh. sulvhv sxeoltxhv (, 2: ploolrqv gh glqduv)/

Mhv vrxvfulswlrqv hq erqv g'Çtxlshphqw rqw hquhjlvwuï xqh prlqv.ydoxh gh 9 ploolrqv gh glqduv hqylurq hq 2:99 sdu udssruw dx{ suïylvlrqv lqlwldohv- vrlw 207 ploolrqv gh glqduv dx olhx gh 215 ploolrqv/ Ehwwhprlqv.ydoxh hvw or. fdolvïh hvvhqwlhoohphqw dx qlyhdx ghv vrxvfulswlrqv ghv fdpsdjqlhv g'dvvxudqfhv (6 ploolrqv gh glqduv) hw ghv Edlvvhv gh vÇfxulwï vrfldoh (4 ploolrqv gh glqduv)/

(hq ploolrqv gh gl qduv) Sïhpsorl ghv Trxvfulswlrqv Urwdo Pujdqlvphv wrpeïhv qrxyhoohv

Ddqtxhv 94,6 17,2 111,8 Cvvxudqfhv 11,7 6,9 18,6 EOTT 15,7 6,3 22,0 EOSQT 8,4 2,6 11,0 EGOU 21,3 15,7 37,0 Flyhuv 4,2 2,3 6,5

Urwdo 155,9 51 ,0 206,9

- 125 - Md pdmhxuh sduwlh ghv vrxvfulswlrqv hvw dvvxuïh sdu ohv lqvwlwxwlrqv edqfdl uhv (223 ploolrqv gh gl qduv)- od Edlvvh g'ïsdujqh qdwlrqdoh wxqlvlhqqh (48 ploolrqv gh glqduv)- ohv Edlvvhv gh vïfxulwï vrfldoh (44 ploolrqv gh glqduv) hw ohv dvvxudqfhv (2: ploolrqv f'Ej glqduv)/ Cx wrwdo- ohv vrxvfulswlrqv hq erqv g'ïtxlshphqw (318 ploolrqv gh glqduv) surylhqqhqw è udlvrq gh 267 ploolrqv gh glqduv dx wlwuh gh uïhpsorl ghv wrpeïhv hw gh 62 ploolrqv dx wlwuh ghv qrxyhoohv vrxvfulswlrqv- uhsuïvhqwdqw uhvshfwlyhphqw 94-7 % hw 27-5 % gh o'hqyhorssh jor. edoh vrxvfulwh/

Mhv uhvvrxufhv froohfwïhv hq 2:99 dx wlwuh gh o'hpsuxqw qdwlrqdo rqw wrwdolvï 91-6 ploolrqv gh glqduv dx olhx gh 51 ploolrqv suïyxv/ Eh gïsdvvhphqw d ïwï uhqgx srvvleoh sdu ohv frqglwlrqv ilqdqflëuhv iruwhphqw dydqwdjhxvhv gh fhw hpsuxqw- o'derqgdqfh gh oltxlglwï gdqv o'ïfrqrplh hw o'lqvxiilvdqfh gh uhvvrxufhv h{wïulhxuhv prelolvïhv dx surilw gx Dxgjhw gh o'Gwdw/

Mh uhperxuvhphqw ghv suôwv dffrugïv dx{ hqwuhsulvhv sxeoltxhv d dwwhlqw 5: ploolrqv gh glqduv hq 2:99 dx olhx gh 41 ploolrqv suïyxv- vrlw xqh soxv.ydoxh gh 2: ploolrqv gh glqduv/ Ehwwhsoxv.ydoxh hvw lpsxwdeoh hq pdmhxuh sduwlh dx{ yhuvhphqwv hiihfwxhv sdu o' Cgpl qlvwudwlrq ghv QUU(36 ploolrqv gh gl qduv)- od TPOGFG(: ploolrqv gh glqduv)- od TUGI (6 ploolrqv gh glqduv) hw o'POCT (7 plo. o! 1 qv gh gl qduv)

Erpsduïhv dx{ suïylvlrqv gh od orl gh ilqdqfhv- ohv uhvvrxufhv h{wï. ulhxuhv prelolvïhv dx surilw gx DxgÇhwgh o'Gwdw rqw wrwdolvï 353 ploolrqv gh glqduv dx olhx gh 436 ploolrqv suïyxv- vrlw hq uhwudlw gh 94 ploolrqv gh glqduv/ EhwwhpPlqv.ydoxh hvw orfdolvïh hvvhqwlhoohphqw dx qlyhdx ghv suôwv qrq diihfwïv whov txh oh suôw fïuïdolhu dpïulfdlq ITN 213 hw oh suôw vhfwrulho djulfroh gh od Ddqtxh prqgldoh/

(h q ploolrqv gh gl qduv) SÇdolvdwlrqv Xduldwlrqv Quïylvlrqv Gfduw! 2:98 2:99 2:99098 2:99 Quïylv/ (o) (3) (4)@(3.2) (5) (6)@(3.5)

Frqv 8-3 1-9 . 7-5 27-1 . 26-3 Quôwvqrq diihfwïv 245-4 344-1 ,:9-8 41:-1 . 87-1 Quôwvsurmhwv 33-: 8-: .26-1 , 8-:

Urwdo 275-5 352-8 ,88 -4 436-1 . 94-4

d . Quôwvsurmhwv

Qrxu o'dqqïh 2:99- lo q'd sdv ïwï suïyx gh uhfhwwhv dx wlwuh ghv suôwv surmhwv/ Oïdqprlqv- xq prqwdqw gh 9 ploolrqv gh glqduv d ïwï uïdolvï/ Ko hvw yh. qx hvvhqwlhoohphqw gx suôw DKSF (Tëph surmhw g'ïgxfdwlrq)- gx Hrqgv nrzho wlhq (dxwrurxwh Uxunl.Jdppdphw) hw ghv suôwv VT.CKF/ M'hqyhorssh uïdolvïh hvw vxuwrxw frqvwlwxïh ghv uholtxdwv gh wludjh gh irqgv uhodwliv ghv dfwlrqv suïilqdqfïhv sdu oh Dxgjhw gh o'Gwdw/ Mhv uhfhwwhv suryhqdqw ghv suôwv qrq diihfwïv rqw wrwdolvï 344 ploolrqv gh glqduv hq 1988 dx olhx gh 309 ploolrqv suïyxv- vrlw xqh prlqv.ydoxh gh 76 plo. olrqv gh gl qduv lpsxwdeoh hq pdmhxuh sduwlh dx uhwdug gh od uÇdolvdwlrq gx suôw g'dmxvwhphqwlqgxvwulho gh od DCF- gx suôw vhfwrulho lqgxvwulho mdsrqdlv hw vxu. wrxw è od ohqwhxu g'xwlolvdwlrq gx suôw vhfwrulho djulfroh DKSFgx idlw gh od frpsoh{lwï ghv surfïgxuhv hw frqglwlrqv ~ diiïuhqwhv/

(hq ploolrqv gh glqduv) Sïdolvdwlrqv Quïylvlrqv Xduldwlrqv 1987 1988 1988 1988/87

Quôw iudqêdlv EPHCEG 12,7 10,5 14,7 2,2 Quôwvdpïulfdlqv 18,6 64,9 50,0 , 46,3 Quôwfïuïdolhu iudqêdlv 86 27,8 21,1 20,0 6,7 Quôwlwdolhq (53 N $) 20,2 7,6 12,6 Quôwvhfwrulho djulfroh (DKSF) 46,1 9,6 40,0 36,5 Quôwvhfwrulho lqgxvwulho (DKSF) 4,6 62,1 60,0 , 57,5 Cxwuhv 4,3 57,2 124,3 , 52,9

Urwdo 245-4 233,0 309,0 , 98,7

f . Frqv

Mh prqwdqw gh xq ploolrq gh glqduv hqylurq uïdolvï dx wlwuh ghv grqv h{wïulhxuv surylhqw è frqfxuuhqfh gh 61 % gh od EGGhw fh- dx wlwuh gh od oxwwh dqwl.dfulglhqqh hw gh o'dxwuh prlwlï ghv Gwdwv.Vqlv/ C fhw ïjdug- lo hvw uds. shohu txh od pdmhxuh sduwlh ghv grqv h{wïulhxuv dffrugïv è od Uxqlvlh vrqw lpsx. wïv è glyhuv irqgv gh frqfrxuv rxyhuwv è fhw hiihw/

Gq 1988, ohv gïshqvhv g'ïtxlshphqw gh o'Gwdw vh fdudfwïulvhqw sdu od shuvlvwdqfh g'xq u~wkph gh surjuhvvlrq prghvwh hw txl v'lqvfulyhqw gdqv oh fdguh gh o'rulhqwdwlrq ylvdqw xqh pdwwulvh dffuxh ghv gÇshqvhv g'lqyhvwlvvhphqw gh o'Gwdw/

Cxvvl- o'hiiruw d.w.lo frqfhuqï vxuwrxw od frqwlqxdwlrq ghv surmhwv hq frxuv hw oh odqfhphqw g'xq qrpkuh gxlw gh qrxyhdx{ surmhwv wrxw hq uhqiruêdqw ohv fuïglwv doorxïv dx gïyhorsshphqw uïjlrqdo (frqvrolgdwlrq gh o'hpsorl- oxwwh frqwuh od vïfkhuhvvh )/

Fdqv fh frqwh{wh- ohv gïshqvhv g'ïtxlshphqw rqw wrwdolvï 1.134 ploolrqv gh glqduv frqwuh 1.067 ploolrqv o'dqqïh suïfïghqwh- hquhjlvwudqw dlqvl xqh sur. juhvvlrq gh 7-4 % lpsxwdeoh è o'dxjphqwdwlrq gh od fkdujh lqkïuhqwh è od ghwwh sxeoltxh/ Gq hiihw- ohv gïshqvhv g'ïtxlshphqw kruv sul qflsdo gh od ghwwh q'rqw surjuhvvï txh gh 3,9 % sdu udssruw è ohxu qlyhdx gh 1987 hw ohv lqyhvwlvvhphqwv gluhfwv rqw uïjuhvvï gh 2-8 % sdu udssruw è ohxu qlyhdx gh o'dqqïh ïfrxoïh/ (hq ploolrqv gh glqduv) Sïdolvdwlrqv Quïylvlrqv Xduldwlrqv 1987 1988 2:99 1988/87 jt %

Kqyhvwlvvhphqwvgluhfwv 338,6 332,8 338,2 1,7 Psïudwlrqv il qdqflëuhv 320,4 351,5 351,7 , 9,7 Qulqflsdo gh od ghwwh (kruv Fïihqvh Odwlrqdoh) 408,0 450,0 450,0 , 10,3

Urwdo 1.067,6 1.134,3 1.139.9 , 6,3

0) Kqyhvwlvvhphqwvgl uhfwv

Mhv gïshqvhv rugrqqdqfïhv dx wlwuh ghv lqyhvwlvvhphqwv gluhfwv rqw dw. whlqw 333 ploolrqv gh glqduv frqwuh 339 ploolrqv hq 1987, dffxvdqw dlqvl xqh edlvvh gh w-8 %. EhwwhuïÇuhvvlrq v'h{soltxh qrwdpphqwsdu od srxuvxlwh gh o'hi. iruw whqgdqwè udwlrqdolvhu ohv lqyhvwlvvhphqwv gh o'Gwdw txl vh vrqw olplwïv è o'dfkëyhphqw ghv surmhwv hq frxuv hw dx odqfhphqw g'xq qrpeuh dvvh· uïgxlw gh qrxyhdx{ surmhwv/ NdoÇuï vhv uhwrpeïhv gïidyrudeohv vxu o'hpsorl- fhwwhsrolwltxh dxudlw ïwï uhqgxh fhvvdluh sdu ohv lpsïudwliv olïv è od uduhwï ghv uhvvrxufhv hw od pdowulvh gx uhfrxuv è o'hqghwwhphqwh{wïulhxu/

Erpsduïhv dx{ suïylvlrqv- ohv gïshqvhv rugrqqdqfïhv dx wlwuh ghv lqyhv. wlvvhphqwv gluhfwv gïjdjhqw xqh ïfrqrplh gh soxv gh 6 ploolrqv gh glqduv orfdol. vïh vxuwrxwdx qlyhdx ghv Dxgjhwv ghv plqlvwëuhv gh o'Ggxfdwlrq hw gh o'Gqvhljqh. phqw vxsïulhxu hw gh od uhfkhufkh vflhqwliltxh- gh od Tdqwï sxeoltxh- gx Uudqv. sruw hw gx Urxulvph hw ghv Hlqdqfhv/

Mhv gïshqvhv rugrqqdqfïhv dx wlwuh ghv rsïudwlrqv ilqdqflëuhv rqw sur. juhvvï gh 9,7 % sdu udssruw è ohxu qlyhdx gh 1987 srxu wrwdolvhu 352 ploolrqv gh glqduv hq 1988. Eh prqwdqw hvw hq uhwudlw gh 7 ploolrqv gh glqduv sdu udssruw dx qlyhdx suïyx gdqv od orl ghv ilqdqfhv srxu od jhvwlrq 1988. Md vwuxfwxu/hghv fuïglwv rugrqqdqfïv dx wlwuh ghv rsïudwlrqv ilqdqflëuhv ghphxuh pdutxïh sdu od suïsrqgïudqfh gh o'hqyhorssh ghv fuïglwv lqvfulwv dx qlyhdx ghv vxeyhqwlrqv/

(hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv 1987 1988 1988/87 (hq %)

Txeyhqwlrqv 279,5 269,7 3,5 Qduwlflsdwlrq dx fdslwdo 36,9 41,2 , Hg,7 Quôwv 4,0 40,6

320.4 351 · 5 , 9.7

M'rugrqqdqfhphqw hiihfwxï dx surilw ghv hqwuhsulvhv sxeoltxhv- dx wlwuh ghv vxeyhqwlrqv v'hvw ïohyï è 270 ploolrqv gh glqduv hqyl urq- hq uïjuhvvlrq gh 21 ploolrqv gh gl qduv sdu udssruw è ohxu qlyhdx gh 2:98/ Eh prqwdqw fruuhvsrqg è fhoxl ghv vxeyhqwlrqv srxu lqyhvwlvvhphqw hw uhperxuvhphqw g'hpsuxqw srxu 336 ploolrqv gh glqduv hw ghv vxeyhqwlrqv g'h{sorlwdwlrq hw g'dvvdlqlvvhphqw srxu 55 ploolrqv gh glqduv/

Mhv vxeyhqwlrqv srxu lqyhvwlvvhphqw hw uhperxuvhphqw g'hpsuxqw frqfhu. qhqw vxuwrxw oh gïyhorsshphqw uïjlrqdo srxu 71 ploolrqv gh glqduv- od TOEHUsrxu 26 ploolrqv gh gl qduv- od TPOGFGsrxu 25 ploolrqv gh gl qduv hw oh HPTFCsrxu 26 ploolrqv gh glqduv/

Rxdqw dx{ vxeyhqwlrqv g'h{sorlwdwlrq hw g'dvvdlqlvvhphqw- hoohv rqw ïwï doorxïhv vxuwrxw è od TOEHU(35 ploolrqv gh glqduv)/

Md sduwlflsdwlrq gh o'Gwdw dx fdslwdo ghv vrflïwïv hw hqwuhsulvhv sx. eoltxhv d dwwhlqw 52 ploolrqv gh glqduv grqw suëv gh 47 ploolrqv gh glqduv dx wlwuh ghv suôwv frqyhuwleohv hq sduwlflsdwlrq/

Mhv fuïglwv rqw vhuyl qrwdpphqw è oleïuhu ohv vrxvfulswlrqv hq fdslwdo gh fhuwdlqhv hqwuhsulvhv hw lqvwlwxwlrqv qrwdpphqw od Erpsdjqlh gh skrvskdwh gh Idivd (2-6 ploolrq gh glqduv)- od Ddqtxh diulfdlqh gh gïyhorsshphqw (2-6 ploolrq gh glqduv)- od Ddqtxh lvodpltxh gh gïyhorsshphqw (1-7 ploolrq gh glqduv)- od Trflïwï wxqlvr.d2jïulhqqh gh flphqw eodqf (1-8 ploolrq gh glqduv)- od Trflïwï pdjkuïelqh gh ideulfdwlrq gh pïwdx{ wkhupltxhv (1-8 ploolrq gh glqduv)/

Mh prqwdqw ghv suôwv dffrugïv dx{ hqwuhsulvhv sxeoltxhv d dwwhlqw 52 ploolrqv gh gl qduv hqylurq hq 2:99 frqwuh 5 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/ Eh prq. wdqw d ïwï frqvhqwl qrwdpphqw è od Trflïwï dudeh ghv hqjudlv skrvskdwïv hw d·r. wïv (33 ploolrqv gh glqduv)- od TrfVwï ghv lqgxvwulhv fklpltxhv pdjkuïelqhv (: ploolrqv gh glqduv)- od TrfJ!wï gh irqghulh hw gh pïfdqltxh (3-6 ploolrqv gh glqduv)- od Trflïwï ghv lqgxvwulhv fklpltxhv gh Idivd (2-6 ploolrq gh glqduv) hw o'Cjhqfh gh surprwlrq gh o'lqgxvwulh 1-6 ploolrq gh glqduv)/ Ko hvw è suïflvhu txh fhv suôwv vrqw dffrugïv è ghv frqglwlrqv idyrudeohv hw fh- hq udlvrq ghv gliilfxowïv ilqdqflëuhv uhqfrqwuïhv sdu fhv hqwuhsulvhv/

Mh prqwdqw rugrqqdqfï dx surilw gx Uuïvru dx wlwuh gx uhperxuvhphqw gx sulqflsdo gh od ghwwhsxeoltxh d dwwhlqw561 ploolrqv gh glqduv frqwuh 519 plo. olrqv hq 2:98- fh txl fruuhvsrqg è xq wdx{ gh surjuhvvlrq gh 21-4 %.

FGQGOTGTPSFPOOCOEGGTCV UKUSGFG MCFGUUG (hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv 2:99098 Fïvljqdwlrq 2:98 4BAI Gq ydohxu Gq %

Fhwwh frxudqwh h{wïulhxuh 353-: 383-5 3:-6 3-2 Fhwwh frxudqwh lqwïulhxuh 276-2 288-7 23-6 8-7

Urwdo 519-1 561-1 53-1 21-4 @g' dnnp_ [_ gX b_nodji 1988, g_n jk_mXodjin [p Yp[b_o [_ g'DoXo (Sd- om_ g _o Sdom_ HH) jio XYjpod t pi _rZ§[_io ZjhkoXYg_ [_ 2,6 hdggdjin [_ [diXmn.

C§ndbiXodji 1987 1988

Q_Z_oo_n Sdom_ s 2.237,7 2.367,2 C§k_in_n Sdom_ s 1.696,7 1.833,9 Rjg[_ 1 541,0 533,3 Q_Z_oo_n Sdom_ EE 458,8 603,6 C§k_in_n Sdom_ EE 1.067,0 1.134,3 Rjg[_ 2 -608,2 -530,7 Rjg[_ b§i§mXg 0+2) - 67,2 + 2,6

K_ ijhYm_ [_n aji[n nk§ZdXpr [p Sm§njm ojoXgdn_ 21 aji[n _i 1988 Zjiom_ 22 aji[n _i 1987 _o Z_, npdo_ è gX mg§Zdndji kmdn_ [Xin g_ ZX[m_ [_ gX gjd [_ ad- iXiZ_n kjpm gX b_nodji 1988 kjpm apndjii_m g_ aji[n [_ k§m§lpXodji [_ ZcXib_ _o g_ aji[n [_ k§m§lpXodji [_n oXpr ['dio§m·o _i pi n_pg aji[n diodopg§ "Eji[n [_ k§m§lpXodji [_ ZcXib_ _o [_n oXpr ['dio§m?o".

K_n m_Z_oo_n m_q_iXio Xpr aji[n nk§ZdXpr [_ Sm§njm jio Xoo_dio 411 hdg- gdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 362 hdggdjin _i 1987, _i kmjbm_nndji [_ 51 hdg- gdjin [_ [diXmn gjZXgdn__ _nn_iod_gg_h_io Xp idq_Xp [_ gX BXdnn_ [_ Zjhk_inXodji _o [_ njpod_i [_n omXinkjmon mjpod_mn (14 hdggdjin [_ [diXmn) _o [p aji[n [_ k§- m§lpXodji [_ ZcXib_ (15 hdggdjin [_ [diXmn) _o [p aji[n [_ m_nompZopmXodji [p ZXkdoXg [_n _iom_kmdn_n kpYgdlp_n (32 hdggdjin [_ [diXmn). Sjpo_ajdn, Z_oo_ kmj- bm_nndji X §o§ Xoo§ip§_ kXm gX YXdnn_ jYn_mq§_ Xp idq_Xp [p Eji[n iXodjiXg [_ g'Xh§gdjmXodji [_ g'cXYdoXo (2 hdggdjin [_ [diXmn) _o Xp idq_Xp [p Eji[n [_ kmj- hjodji [_n gjb_h_ion kjpm g_n nXgXmd§n (10 hdggdjin [_ [diXmn).

(_i hdggdjin [_ [diXmn) RpYq_iodjin Q_Z_oo_n Yp[b§oXdm_n kmjkm_n SjoXg

-Eji[n Zjhhpi [_n Zjgg_Zodqdo_n gjZXg_n 57,5 57,5 -BXdnn_ b§i§mXg_ [_ Zjhk_inXodji 188,0 2,9 190,9 -Eji[n [_ kmjhjodji [_n _rkjmoXodjin 9,5 0,2 9,7 -Eji[n iXodjiXg kjpm g'Xh§gdjm.[_ g'cXYdoXo 1,2 1,7 2,9 -Eji[n [_ k§m§lpXodji [_ ZcXib_ _o [_n oXpr ['dio§m·o 39,2 39,2 -Eji[n [_ kmjhjo.gjb_h_ion k.g_n nXgXmd§n 32-3 36,2 -Eji[n [_ m_nompZopmXodji [p ZXkdoXg [_n _iom_kmdn_n kpYgdlp_n -BXdnn_ [_ Zjhk_inXodji _o njpod_i omXinkjmo mjpod_m 22,5 22,5 -Bjhko_ [_ Zjhdo§ iXodj.[_ njgd[Xmdo§ njZdXg_ 6,0 2-1 7,0 -@pom_n aji[n 7,2 4,9 23-2 306,9 103,8 410,7 Md vwuxfwxuh ghv uhfhwwhvh'q- ;txhv'wlrq vh fdudfwïulvh sdu od suïsrqgï. udqfh ghv vxeyhqwlrqv exgjïwdl uhvtxl luhs'u'ïvhqwhqw 85-8 % gh o'hqvhpeoh ghv uhv. vrxufhv uhyhqdqw dx{ irqgv vsïfldx{/'gx; Uuïvrwo/

Pxdqw dx{ dxwuhv uhfhwwhv uhyhàqèo'bwdx{?'2lwvirqgv- hoohv surylhqqhqw hv. vhqwlhoohphqw gx ; . yhuvhphqw dx surilw gx irqgv f

. hw gx surgxl w gh od uïïydoxdwlrq ghv vwrfnv diihfwï è od Edlvvh jï. qïudoh gh frpshqvdwlrq (3-: ploolrqv go

Mhv gïshqvhv ghv Hrqgv vsïf2dx{gx Uuïvru rqw wrwdolvï 531 ploolrqv gh glqduv frqwuh 476 ploolrqv hq 2:98- hquhjlvwudqw dlqvl xq dffurlvvhphqw gh 26 % orfdolvï hvvhqwlhoohphqw dx qlyhdx' ghv vxeyhqwlrqv dffrugïhv dx{ vrflïwïv gh wudqvsruw (, 22 ploolrqv gh glqduv) gdqv oh fdguh gh od Edlvvh gh frpshqvdwlrq hw gh vrxwlhq ghv wudqvsruwv urxwlhuv hw ghv lqwhuyhqwlrqv gx irqgv gh sïuïtxd. wlrq gh fkdqjh hw ghv wdx{ g'lqwïuôw (,Ç6ploolrqvgh glqduv) grqw 36 ploJrqv rqw ïwï yhuvïv dx Dxgjhw gh o'Gwdw/

Md uïsduwlwlrq ghv gïshqvhv sdu irqgv ghphxuh pdutxïh sdu od suïsrqgï. udqfh ghv lqwhuyhqwlrqv gh od Edlvvh jiqïudoh gh frpshqvdwlrq (57-4 %)/

(hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv 2:98 2:99 hq %

.Edlvvh jïqïudoh gh frpshqvdwlrq 299-3 2:6-1 , 4-7 .Hrqgv frppxqv ghv froohfwlylwïv orfdohv 81-6 86-1 , 7-5 .Hrqgv gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv 24-9 25-6 , 6-2 .Hrqgv gh surprwlrq ghv orjhphqwv srxu ohv vdodulïv 41-: 37-3 - 26-3 .Erpswh gx Erplwï qdwlrqdo gh vrolgdulwï vrfldoh 7-6 8-1 , 8-8 .Edlvvh gh frpshqvdwlrq hw gh vrxwlhq gh wudqvsruwv urxwlhuv 21-: 33-4 ,215-7 .Hrqgv gh sïuïtxdwlrq gh fkdqjh hw ghv wdx{ g' lqwïuôw 39-7 74-5 ,232-8 .Cxwuhv irqgv 26-9 27-8 , 6-8

365,2 531-2 , 26-1

Mhv gïshqvhv gh od Edlvvh jïqïudoh gh frpshqvdwlrq vh vrqw ïohyïhv è 2:6 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 299 pVolrqv xqh dqqïh dxsdudydqw- hquh. jlvwudqw dlqvl xqh surjuhvvlrq gh 8 ploolrqv gh glqduv/ Ehwwh ïyroxwlrq v'h{. soltxh qrwdpphqw sdu o'dxjphqwdwlrq ghv fkdujhv gh od glwh fdlvvh uïvxowdqw hv. vhqwlhoohphqw gh o'dxjphqwdwlrq ghv sul{ è o'lpsruwdwlrq gh fhuwdlqv surgxlwv dolphqwdluhv (fïuïdohv hw kxloh gh vrmd) hw ghv lpsruwdwlrqv ghv dolphqwv gh eï. wdlov (rujhv) vxlwh è od vïfkhuhvvh tx'd frqqxh oh sd~v gxudqw o'dqqïh frqvlgï. uïh/ C qrwhu txh fh prqwdqw gh 195 ploolrqv gh glqduv hvw uïsduwl dx surilw ghv gliiïuhqwv rsïudwhxuv vrxv iruph g'dydqfhv è ydorlu vxu ohv fkdujhv gh frpshqvd. wlrq uïhoohphqw hqfrxuxhv/

PGQGOTGTFG EPNQGOTCUKPO (hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv 1987 1988 Gq NF Gq %

.Eïuïdohv 110,0 115,0 + 5,0 + 4,5 .Jxloh 20,0 22,0 + 2,0 +10,0 .Txfuh 15,0 20,0 + 5,0 +33,3 .Gqjudlv 17,7 13,0 - 4,7 -26,5 .Shperxuvhphqw suôw gh wuïvru 5,0 5,0 .Mdlw 8,5 10,0 + 1,5 +17,6 .Cxwuhv 12,0 10,0 - 2,0 -16,7 Urwdo aii,c 195,0 , g,i + d,g

Kqvwlwxï sdu od orl qP 75-36 gx 14 pdl 1975 whooh txh prglilïh sdu ohv wh{whv vxevïtxhqwv- oh Hrqgv hq txhvwlrq d srxu exw gh vrxwhqlu ilqdqflëuhphqw hvvhqwlhoohphqw ohv Erqvhlov ghv Irxyhuqrudwv- ohv Erppxqhv- od Edlvvh ghv suôwv hw ghv vrxwlhqv ghv Eroohfwlylwïv orfdohv- o'POCT hw oh glvwulfw gh Uxqlv/

Mhv gïshqvhv gx Hrqgv vxv.ylvï rqw dxjphqwï gh 7-6%- sdvvdqw gh 81 plo. olrqv gh glqduv hq 1987 è 75 ploolrqv hq 1988 hw hquhjlvwudqw dlqvl xqh dxjphqwd. wlrq gh 6 ploolrqv gh glqduv orfdolvïh qrwdpphqw dx qlyhdx ghv vxeyhqwlrqv do. orxïhv dx{ frqvhlov ghv jrxyhuqrudwv (, 4 ploolrqv gh glqduv)/

QVDMKPVGTMPECMGT (hq pl KKl1 qv gh gl qduv) Xduldwlrqv 1987 2:99 jt a1 .Erppxqhv- grqw; 49,4 49,8 , 0,8 (Erppxqh gh Uxqlv) (4,0) (5-3) (, 6-1) (Erppxqhv vl'ëjh gh jrxyhuqrudw) (3-1) (3- 2) (, 6-1) .Erqvhlo gh jrxyhuqrudwv 7,1 10,5 +47,9 .Flvwulfw gh Uxqlv 1,3 2-5 , 7,7 .Edlvvh ghv suôwv gh vrxwlhq dx{ froohf. wlylwïv orfdohv 6,5 6,7 + 3,1 .POCT 5,4 5,6 + 3,7 .Qurwhfwlrq flyloh 0,7 0,7 .Cxwuhv gïshqvhv 0,3 75,0 , g,f

Mhv gïshqvhv gx Hrqgv hq txhvwlrq rqw dwwhlqw 37 ploolrqv gh glqduv hq 1988 frqwuh 31 ploolrqv xqh dqqïh dxsdudydqw- hq uïjuhvvlrq gh 15,2 % lpsxwdeoh hvvhqwlhoohphqw è od edlvvh revhuyïh dx qlyhdx ghv suôwv ghvwlqïv è o' dftxlvl. wlrq ghv orjhphqwv qhxiv/ Mhv lqwhuyhqwlrqv gh fh irqgv rqw frqfhuqï vxuwrxw o'dftxlvlwlrq ghv orjhphqwv qhxiv hw oh suïilqdqfhphqw ghv orjhphqwv vxexuedlqv/

MGTTCMCSKGT (h q pl ool 1 qv gh gl qduv) 2:98 2:99 Xduldw/ hq % 2) Quôw dftxlvlwlrq orjhphqw qhxiv 28-: 10,3 -42,5 .Erqvwuxfwlrq vxe.xuedl qqh 0,9 1,2 +33,3 3) Quïilqdqfhphqw orjhphqw vxe.xuedlq 8- 2 9,5 +33,8 4) Qurjudpph qdwlrqdo gh uïvruswlrq ghv orjhphqwv uxglphqwdluhv 5,0 5) Cxwuhv 0,2 26,2

Mhv gïshqvhv gx irqgv gh sÇuïtxdwlrq gh fkdqjh hw ghv wdx{ g'lqwïuôw rqw hquhjlvwuï xqh dxjphqwdwlrq gh 45-9 ploolrqv gh glqduv- srxu wrwdolvhu 74-5 plo. olrqv gh gÇqduv hq 2:99/

FGQGOTGTFV HPOFTFG QGSGPVCUKPOFG EJCOIGGU FGT UCVaF'KOUGSGU (hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv 2:98 2:99 hq %

Drqlilfdwlrqv g'lqwïuôw (DOPU- DPGU-EOGM) 5,1 4,7 - 7,8 QïuÇtxdwlrq gh fkdqjh DFGU 17,6 23,0 +30,7 QïuÇtxdwlrq gh fkdqjh DOFU 5,9 7,4 +25,4 QuïoÇyhphqw dx surilw gx Dxgjhw 25,0 Cxwuhv 3,3 63,4

M'dxjphqwdwlrq hq txhvwlrq hvw hquhjlvwuÇh dx qlyhdx gh od grwdwlrq vhuylh n!s od DFGUhw è od DOFU(41-5 ploolrqv gh glqduv frqwuh 34-6 ploolrqv gh glqduv hq 2:98) hw gh od grwdwlrq dx surilw gx Dxgjhw gh o'Gwdw/

Gq 2:99- oh qrpeuh ghv irqgv gh frqfrxuv v'hvw ïohyï n!s 94 frqwuh 85 hq 2:98- vrlw od fuÇdwlrq gh : qrxyhdx{ irqgv gïwdlooïv frpph vxlw; Hrqgv gh fdqwlqh ghv djhqwv gh od vïfxulwï gx Ekhi gh o'Gwdw/ Hrqgv gh fuïdwlrq ghv uÇvhuyhv hw g'dpïolrudwlrq gh uhvvrxufhv irxu. udjëuhv/ Hrqgv g'dlgh hw g'lqwhuyhqwlrqv glyhuvhv/ Cpïolrudwlrq gh uhvvrxufhv irxuudjëuhv/ Gtxlshphqw gh irudjhv g'hdx/ Hrqgv gh surgxlw gh od yhqwh gh od srxguh gh odlw hw gx Dxwwhurlo/ Uudydx{ gh frqvhuydwlrq ghv hdx{ hw gx vro/ Uudydx{ gh fuïdwlrq irxuudjëuh hw g'dpïolrudwlrq gx sdufrxuv/ Hrqgv gh surwhfwlrq hw gx gïyhorsshphqw gh o'ïohydjh/

Md soxsduw ghv irqgv qrxyhoohphqw fuïïv vh udssruwhqw è ghv dfwlrqv rx surmhwv txl lqwïuhvvhqw oh vhfwhxu djulfroh hw uhqwuhqw gdqv oh fdguh ghv phvx. uhv ghvwlqïhv è oxwwhu frqwuh ohv hiihwv gh od vïfkhuhvvh txl d vïyl gxudqw o'dqqïh vrxv.uhyxh/ Mhv uhfhwwhv ghv irqgv gh frqfrxuv (kruv yhuvhphqwv lqwhu.irqgv gh frqfrxuv) wrwdolvhqw 226 ploolrqv gh glqduv frqwuh :8 ploolrqv hq 2:98- vrlw xqh dxjphqwdwlrq gh 29-2 %.

Ehwwhïyroxwlrq v'h{soltxh qrwdpphqw sdu od frqfuïwlvdwlrq gh fhuwdlqhv uhvvrxufhv h{wïulhxuhv- qrwdpphqw fhoohv suryhqdqw gx QM.591 (34 ploolrqv gh gl. qduv) diihfwïhv dx Hrqgv gh frqvrolgdwlrq gh o'hpsorÇ- gh od frqwuhsduwlh gx grq EGGdx wlwuh gh od yhqwh gx odlw hw gx exwwhurlo ghvwlqïh è ilqdqfhu ohv rsïud. wlrqv uhodwlyhv è od surwhfwlrq hw oh uoïyhorsshphqw gh o'ïohydjh (Ko ploolrqv gh glqduv)/ Gooh v'h{soltxh ïjdohphqw sdu ohv grqv VT.CKF uhodwliv è o'dfkdw ghv fïuïdohv irxuudjëuhv srxu o'dolphqwdwlrq dqlpdoh (8 ploolrqv gh gl qduv) hw sdu oh erq frpsruwhphqw ghv uhvvrxufhv sursuhv gh fhuwdlqv irqgv gh frqfrxuv (39 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 2: ploolrqv hq 2:98)/

SGEGUUGTFGT HPOFTFG EPOEPVST (hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv Puljlqh ghv uhvvrxufhv 2:98 2:99 Gq NF Gq % Shvvrxufhv sursuhv 38 : , :-3 , 5:-3 .Shfhwwhv ilvfdohv (22-:) Ç) 3-1 - 27-9 .Shfhwwhv qrq ilvfdohv (7-9) (29-1) , 22-3 Shvvrxufhv exgjïwdluhv 54-4 45-4 :-1 . 31-9 .Dxgjhw rugl qdl uh 27-1 38-8 , 22-8 , 84-2 .Dxgjhw g'ïtxlshphqw 26-7 5-2 - 22-6 . 84-8 .Hrqgv vsïfldx{ 22-8 3-6 :-3 . 89-7 Shvvrxufhv h{wïulhxuhv 46-2 63-6 , 28-5 , 5:-7 .Frqv 26-8 3:-6 , 24-9 , 98-: .Quôwv 2:-5 34-1 , 4-7 , 29-7 Urwdo :8-2 225-8 , 28-7 , 29-2

3) Fïshqvhv ghv irqgv gh frqfrxuv

Mhv gïshqvhv ghv irqgv gh frqfrxuv (kruv yhuvhphqw lqwhu.irqgv gh frq. frxuv) rqw wrwdolvï 214 ploolrqv gÇ glqduv frqwuh 81 ploolrqv xqh dqqïh dxsdud. ydqw- vrlw xq wdx{ g'dffurlvvhphqw gh 58-2 %/ Ehwwh ïyroxwlrq vxevwdqwlhooh v'h{soltxh sdu oh yluhphqw ghv fuïglwv dx surilw ghv g

(hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv Kqwlwxoï gx Hrqgv 2:98 2:99 hq NF Nlqlvwëuh gx Qodq .Qurjudpph gïyhorsshphqw uxudo lqwïjuï 22-5 9-3 4-3 Nlqlvwëuh ghv Hlqdqfhv . .Hrqgv gh frqvrolgdwlrq gh o'hpsorl 5-6 2:-6 , 26-1 .Hrqgv g'lqvhuwlrq ghv wudydloohxuv 28-5 36-1 , 8-7 .Xhqwh gh srxguh gh odlw hw gh exwwhurlo 4-1 , 4-1 .Mrjhphqwv uxglphqwdluhv 29-6 21-1 9-6 Cxwuhv irqgv 29-5 47-: , 29-6 81-3 213-7 , 43-5 Mhv rsïudwlrqv exgjïwdluhv txl frxyuhqw oh exgjhw gh o'Gwdw (wlwuh o hw wlwuh KK)- ohv irqgv vsïfldx{ gx Uuïvru hw ohv irqgv gh frqfrxuv rqw hquhjlvwuï xq h{fïghqw joredo frpswdeoh gh 6-4 ploolrqv gh glqduv frqwuh xq gïilflw gh 54-4 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/ Ehw h{fïghqw surylhqw hvvhqwlhoohphqw ghv irqgv gh frqfrxuv/

2:98 2:99 2. UKUSGo Shfhwwhv 3/348-8 3/478-3 Fïshqvhv 2/7:7-8 2/944-: Trogh 652-1 644-4 3. UKUSGKK Shfhwwhv 569-9 714-7 Fïshqvhv 2/178-1 2/245-4 Trogh .719-3 .641-8 TPMFGDVFIGUCKSG . 78-3 , 3-7 4. HPOFTTÇGEKCVZ Shfhwwhv 473-3 521-8 Fïshqvhv 476-3 531- 2 Trogh . 4-1 . :-5 5. HPOFTFG EPOEPVST Shfhwwhv :8-2 225-8 Fïshqvhv 81-3 213-7 Trogh ,37-: ,23-2 TPMFGIMPDCM .54-4 , 6-4

Mhv rsïudwlrqv gh wuïvruhulh frqfhuqhqw hvvhqwlhoohphqw ohv suôwv df. frugïv dx{ hqwuhsulvhv sxeoltxhv- ohv suôwv dx{ Çqdjhv hw ohv dydqfhv dffrugïhv qrwdpphqw è o'Piilfh ghv fïuïdohv hw ohv reoljdwlrqv fdxwlrqqïhv vrxvfulwhv sdu ohv wlhuv hq sdlhphqwv gh gurlwv hw wd{hv olïv dx{ lpsruwdwlrqv/

Mhv suôwv gh wuïvru dffrugïv hq 2:99 rqw wrwdolvï 26-9 ploolrqv gh gl. qduv grqw 21-8 ploolrqv gh glqduv dx surilw gh od EQI- 4-6 ploolrqv gh glqduv è od TUKChw 1-9 ploolrq gh glqduv dx frpsoh{h Çfdqltxh gh Ndwhxu/

Erpswh whqx ghv uhperxuvhphqwv ghv suôwv gh wuïvru txl wrwdolvhqw 22 ploolrqv gh glqduv- ohv suôwv gh wuïvru qhwv v'ïoôyhqw è 5-9 ploolrqv gh glqduv frqwuh 37-5 ploolrqv hq 2:98/

Fh ohxu f•wï- ohv suôwv dx{ Çqdjhv dx wlwuh gh suôwv vxu jdjhv rqw dw. whlqw 32 ploolrqv gh glqduv doruv txh ohv uhperxupvhphqwv ~ diiïuhqwv lqwhuyhqxv dx frxuv gh od pôph dqqïh v'ïoôyhqw è 34 ploolrqv gh glqduv/

Pxdqw dx{ dydqfhv frqvhqwlhv è o'Piilfh ghv fïuïdohv dx wlwuh gh fhuwl. ilfdwv g'djuïdjh- hoohv q'rqw dwwhlqw txh 6-2 ploolrqv gh glqduv frqwuh 33 plo. olrqv hq 2:98 hw fh- hq udlvrq gh od pdxydlvh uïfrowh fïuïdolëuh hquhjlvwuïh hq 2:99/

Gqilq- ohv gurlwv hw wd{hv olïv dx{ lpsruwdwlrqv sd~ïv sdu reoljdwlrqv fdxwlrqqïhv rqw dwwhlqw 531 ploolrqv gh glqduv frqwuh 448 ploolrqv hq 2:98 uh. suïvhqwdqw dlqvl uhvshfwlyhphqw 6: % hw 67-3 % uoxwrwdo ghv lps•wv hw wd{hv olïv dx{ lpsruwdwlrqv uhfrxyuïv dx wlwuh ghv dqqïhv frqvlgïuïhv/

M'hqfrxuv ghv reoljdwlrqv fdxwlrqqïhv dx 42 gïfhpeuh 2:99 v'hvw dffux gh 46-8 ploolrqv gh glqduv hw fh- gx idlw gh o'dxjphqwdwlrq ghv lpsruwdwlrqv ghv elhqv/

Erpswh whqx ghv rsïudwlrqv gh wuïvruhulh vxv.oqgltxhhv- oh gïilflw ghv rshudwlrqv frqvrolgïhv+ gh o'Gwdw (exgjhw- irqgv vsïfldx{- irqgv gh frqfrxuv- suôwv hw dydqfhv qhwv gh Uuïvru) txl fruuhvsrqg è od gliiïuhqfh hqwuh ohv uhv. vrxufhv sursuhv hw ohv gïshqvhv kruv dpruwlvvhphqw gh od ghwwh sxeoltxh vh vlwxh qhwwhphqwhq ghêè gh vrq qlyhdx gh o'dqqïh suïfïghqwh (o19-2 ploolrqv gh gl qduv frqwuh 256-6 ploolrqv xqh dqqïh dxsdudydqw)/

Qdu dloohxuv- frpswh whqx gx uhperxuvhphqw gx sulqflsdo gh od ghwwh- oh gïilflw hq uhvvrxufhv dwwhlqgudlw 669 ploolrqv gh glqduv frqwuh 665 ploolrqv hq 2:98/

Shfhwwhv sursuhv 3/487-6 3/691-7 Ulwuh o 2.205,0 3/453-3 Ulwuh KK 76-1 86-4 Hrqgv vsïfldx{ 83-2 21:-8 Hrqgv gh frqfrxuv 45-5 64-5 Fïshqvhv 3/633-4 3/799-8 Ulwuh o 2/4:1-7 1.505,2 Ulwuh KK 769-7 795-4 Hrqgv vsïfldx{ 464-6 499-7 Hrqgv gh frqfrxuv 81-3 213-7 Quôwv qhwv gx Uuïvru 26,4 4,8 Cydqfhv qhwwhvè o'Piilfh ghv fïuïdohv 33-1 5,1 Quôwv qhwv vxu jdjhv 2-1 .2-: 2. Fïilflw frqvrolgï 256-9 219-2 3. Cpruwlvvhphqw gh od ghwwh 519-1 561-1 Dhvrlqv hq uhvvrxufhv (2,3) 664-9 669-2 Fïilflw frqvrolgï0QKD 2-9% 1,3% Dhvrlqv hq uhvvrxufhv0QKD 6,9% 6,5%

Gx ïjdug è o'h{fïghqw hquhjlvwuï dx wlwuh ghv rsïudwlrqv exgjïwdluhv (exgjhw- irqgv vsïfldx{ hw irqgv gh frqfrxuv) hw è o'lpsruwdqw ioïfklvvhphqw gx yroxph ghv suôwv qhwv hw dydqfhv gx Uuïvru frqvhqwlv dx{ hqwuhsulvhv hw dx{ pï. qdjhv- od oltxlglwï gx Uuïvru v'hvw vwdelolvïh è vrq qlyhdx gh 2:98 hw fh- hq gïslw gh o'dffurlvvhphqw vxevwdqwlho gh o'hqfrxuv ghv reoljdwlrqv fdxwlrqqïhv (214 ploolrqv gh glqduv frqwuh 78-4 ploolrqv dx 42 gïfhpeuh 2:98)/

Gq hiihw- oh qlyhdx gx frpswh frxudqw gx Uuïvru txl v'hvw vlwxï è 228-8 ploolrqv gh glqduv dx 42 gïfhpeuh 2:99 vhudlw udphqï suhvtxh è vrq qlyhdx hquh. jlvwuï od pôph gdwh gh 2:98 (78 ploolrqv gh glqduv) vl hq whqdlw frpswh gx sdlhphqw gh od ghwwh sxeoltxh (5: ploolrqv gh glqduv) lpsxwdeoh è o'dqqïh 2:99 pdlv uïjoïh hq 2:9:/

+Erpswh qrq whqx ghv prxyhphqwv lqwhuqhv lqwhu.frpswhv hw ghv sdlhphqwv gluhfwv vxu uhvvrxufhv g'hpsuxqwv h{wïulhxuv/ K_n m_Z_oo_n jm[diXdm_n [p Yp[b_o Xii_r_ [_n OSS jio ojoXgdnt 123,3 hdg- gdjin [_ [diXmn Zjiom_ 104,5 hdggdjin [_ [diXmn _i 1987, njdo pi XZZmjdnn_h_io [_ 29 %/ B_oo_ Xpbh_ioXod.ji ijoXYg_ _no [p_ Xp Yji Zjhkjmo_h_io Xpnnd Yd_i [_n m_Z_oo_n [_n kjno_n lp_ [_ Z_gg_n [_n otg§kcji_n.

OSS (_i hdggdjin [_ [diXmn) Om§qdndjin UXmdXodjin C§ndbiXodji [_n m_Z_oo_n 1987 1988 1988 1988/87 jt % Q_Z_oo_n ['_rkgjdoXodji 98,6 117,6 116,8 19,3 -Ojno_n 10,8 13,5 12,9 25,0 -S§g§kcji_n 74,9 89,8 88,7 19,9 -@pom_n 23-: 14,3 15,2 10,9 Q_Z_oo_n _i Xoo§ipXodji [_n [§k_in_n 5-2 4,9 5,0 19,5 -U_mn_h_io ajmaXdoXdm_ [_ g'DoXo 0,9 0,9 0,9 -EmXdn [_ ajiZodjii_h_io BDMS 2,5 3,0 3,1 20,0 -EmXdn [_ b_nodji BBO 0,7 1,0 o- 42,9 Q_Z_oo_n [dq_mn_n 1,8 0,9 0,6 -50,0 SjoXg 104,5 123,3 122,4 18,0

K_n [§k_in_n jm[diXdm_n [p cp[b_o Xii_r_ [_n OSS [pmXio gX b_nodji 1988 jio Xoo_dio 64,6 hdggdjin [_ [diXmn Zjiom_ 67,8 hdggdjin [_ [diXmn km§qpn [§bX- b_Xio Xdind pi_ ·Zjijhd_ [_ 3,2 hdggdjin [_ [diXmn. QXkkjmo§_n Xpr m§XgdnXodjin [_ 1987 (58,2 hdggdjin [_ [diXmn), g_n [§k_in_n jm[diXdm_n jio kmjbm_nn§ [_ 11%, _i mXdnji [_ g'XZZmjdnn_h_io [_n ZcXmb_n Xaa§m_io_n Xpr dio§m·on [_ gX [_oo_ [_n OSS (7,9 hdggdjin [_ [diXmn Zjiom_ 6,7 hdggdjin _i 1987), [_n [§k_in_n [_ hXo§- md_g (, 0,5 hdggdji [_ [diXmn) _o [_n Zm§[don jm[jiiXiZ§n Xp kmjado [_n dio_m- q_iodjin kpYgdlp_n (, 2,8 hdggdjin [_ [diXmn).

OXm Xdgg_pmn, g_n [§k_in_n [_ m§hpi§mXodji m_km§n_io_io 58,4 % Zjiom_ 61,9 % _i 1987 [p ojoXg [_n [§k_in_n [_ ajiZodjii_h_io.

ATCFDS @MMDVD CDR OSS (_i hdggdjin [_ [diXmn) Q§XgdXodjin UXmdXo._i% Omtqdn. DZXmo 1987 1988 1988/87 1988 Om§q./Q§X1.

Q§hpi§mXodji 36,0 37,7 4,7 38,1 C§k_in_n [_ hXo§md_g _o [_ b_nodji X[hdidnomXodq_ 3,3 4,2 27,3 4,2 Hio§m·on [_ gX [_oo_ [_n OSS 6,7 7,9 17,9 7,9 Hio_mq_iodji kpYgdlp_ 11,1 13,9 25,2 14,4 0,5 RpYq_iodjin _o [dq_mn 1,1 0,9 -18,2 3,2 2,3

58,2 64,6 11,0 67,8

- 137 - Mhv gÇshqvhv g' Çtxlshphqw gx exgjhw dqqh{h ghv QUUrqw wrwdolvï 54-4 ploolrqv gh glqduv grqw 31-2 ploolrqv dx wlwuh gx uhperxuvhphqw gx sulqflsdo gh od ghwwh/

Erpswh whqx gh fh txl suÇfëgh- o'Çtxloleuh gx exgjhw dqqh{h ghv QUUvh suïvhqwh dlqvl ;

Fïvljqdwlrq 2:98 2:99 Xduldwlrqv hq %

Shfhwwhv 215-6 234-4 , 29-1 Fïshqvhv 215-6 218-: , 3,3 Hrqfwlrqqhphqw (69-3) (75-7) (, 22-1) Gtxlshphqw (57-4) (54-4) (- 7-6)

Trogh , 26-5

4) Hrqgv gh frqfrxuv ghv QUU

Mhv uhfhwwhv gx irqgv gh frqfrxuv ghv QUUdolvïhv hq 2:99 wrwdolvhqw 3-7 ploolrqv gh glqduv doruv Rxh ohv gïshqvhv lpsxwÇhv vxu fh irqgv dyrlvlqhqw 3 ploolrqv gh glqduv/ Gq frqvïtxhqfh- oh vrogh gx irqgv gh frqfrxuv ghv QUU v'ïoëyh è :-4 ploolrqv gh glqduv dx whuph gh od jhvwlrq 2:99 frqwuh 9-8 ploolrqv gh gl qduv hq 2:98/

Mhv uhfhwwhv gx Jxgjhw dqqh{h gh od SUU rqw dwwhlqw 22-2 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 23-6 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- hq uhwudlw gh 2-5 plo. olrq gh gl qduv orfdolvï hvvhqwlhoohphqw dx qlyhdx gh od vxeyhqwlrq g'ïtxloleuh yhuvïh sdu oh Dxgjhw jïqïudo gh o'Gwdw (4-3 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 5-5 ploolrqv gh glqduv hq 2:98)/

Gq rxwuh- oh surgxlw gh od frqwulexwlrq ghv derqqïv dx vhdx g'ïohf. wulflwï d jdugï suhvtxh oh pôph qlyhdx dolvï hq 2:98- vrlw 7-4 ploolrqv gh gl. qduv hq 2:99 frqwuh 7-6 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/

Qdu dloohxuv- od vxeyhqwlrq g'ïtxlshphqw (frqwulexwlrq gx Jxgjhw gh o'Gwdw dx{ gïshqvhv hq fdslwdo gx Dxgjhw dqqh{h gh od SUU) v'hvw pdlqwhqxh dx qlyhdx hquhjlvwuï hq 2:98- vrlw 2-7 ploolrq gh glqduv/

Gqilq- è fPwï ghv uhfhwwhv (22-2 'ploolrq gh glqduv)- xq prqwdqw gh 1-5 ploolrq gh glqduv d ïwÇ uhfrxyuï gdqv oh fdguh gx irqgv gh frqfrxuv gh od SUU "Hrqgv gh od surprwlrq dxglylvxhooh" (sxeolflwï) rxyhuw hq 2:99/

Gq 2:99- ohv gïshqvhv gx exgjhw dqqh{h gh od SUUrqw wrwdolvï 23-5 plo. olrqv gh glqduv- hq surjuhvvlrq gh 1-6 ploolrq gh glqduv orfdolvïh dx qlyhdx gx exgjhw gh irqfwlrqqhphqw (1-4 ploolrq gh glqduv) hw gx exgjhw g'ïtxlshphqw (1-3 ploolrq gh gl qduv)/ (hq ploolrqv gh glqduv) Xduldwlrqv 2:98 2:99 _i %

.Erqwulexwlrq derqqïv 6,5 6,3 . 4-2 .Txeyhqwlrq g'ïtxloleuh 4,4 3,2 -27,3 .Txeyhqwlrq g'ïtxlshphqw 1,6 2-7

.Fïshqvhv gh irqfwlrqqhphqw 21-4 10,6 , 2,9 .Fïshqvhv g'ïtxlshphqw 2-7 2-9 ,23-6

SjoXg [tk_in_8(2) 22-: 23-5 Rjg[_ (1-2) 0,6 .2-4

Cx wlwuh gh od jhvwlrq 2:99- oh Dxgjhw dqqh{h gh od SUU d gïjdjï xq vrogh frpswdeoh gÇilflwdluh gh 2-4 ploolrq gh glqduv hqylurq doruv tx'lo dydlw hquhjlvwuï xq h{fïghqw gh 1-7 ploolrq gh glqduv hq 2:98/ L' C VOL U T EON MON C T9E Q C CT L9 BESTQE:UTEON BU AQCBET M'rhxyuh gh uïiruph dssruwïh è gX uÇjohphqwdwlrq gh o'dfwlylwï edqfdluh hw o'dgdswdwlrq gh od srolwltxh dssoltxïh sdu ohv dxwrulwïv prqïwdluhv- qrwdpphqw hq pdwlëuh gh fuïglw- g'lqyhvwlvvhphqw- gh fkdqjh hw gh frpphufh h{wïulhxu- è o'ïyroxwlrq gh o'dfwlylwï ïfrqrpltxh vh vrqw srxuvxlylhv hq 2:99/

Mhv qrxyhoohv glvsrvlwlrqv rqw frqvdfuï ohv rulhqwdwlrqv txl dydlhqw suïvlgï è o'ïoderudwlrq gx surjudpph gh uhguhvvhpëqw grqw ohv edvhv rqw ïwï mhwïhv hq 2:97 hw txl ylvhqw wrxwhv lo dffu12wuh ohv shuirupdqfhv gh o'ïfrqrplh wxqlvlhqqh sdu o'dpïolrudwlrq gh o'hqyl urqqhphqw ghv djhqwv surgxfwhxuv/

Csuëv dyrlu surfïgï nsxqh gïuëj2hphqwdwlrq sduwlhooh ghv wdx{ g'lqwïuôw wdqw gïelwhxuv txh fuïglwhxuv hw è od vxssuhvvlrq gh o'dxwrulvdwlrq suïdodeoh frqglwlrqqdqw o'rfwurl gh fuïglw- ohv dxwrulwïv prqïwdluhv rqw uhg~qdplvï oh pdufkï prqïwdluh sdu vrq rxyhuwxuh dx{ hqwuhsulvhv srxu tx'hoohv sxlvvhqw ~ sod. fhu ohxuv h{fïghqwv gh oltxlglwï hw vdwlvidluh nswrxw prphqw ohxu ehvrlq gh wuï. vruhulh/

Mh pdufkï il qdqflhu d ïjdohphqw idlw o' remhw gh qrxyhoohv glvsrvlwlrqv txl rqw wrxfkï oh vwdwxwgh od Drxuvh ghv ydohxuv prelolëuhT hw oh uïjlph oïjdo uhodwli nso'ïplvvlrq ghv reoljdwlrqv hw dx{ vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw/ Mhv lqqr. ydwlrqv ylvhqw nsuhqirufhu o'lqwïjudwlrq dx vhlq gh fh pdufkï srxu xqh phloohxuh frqwulexwlrq gh fhv lqvwlwxwlrqv nsod prelolvdwlrq gh o'ïsdujqh hw dx ilqdqfhphqw gh o'ïfrqrplh/

Erpph hq lqgxvwulh- oh qrxyhdx frgh gïv lqyhvwlvvhphqwv djulfrohv d frqvdfuï od olehuwï gh o'dfwh g' l qyhvw;lu/ Clqvl- od uïdolvdwlrq ghv lqyhvwlvvh. phqwv gdqv o'djulfxowxuh hw od sôfkh q. hvw soxv vxerugrqqïh è o'djuïphqw suïdod. eoh vdxi srxu ohv surprwhxuv txl vroolflwhqw o'dlgh gh o'Gwdw/

Fdqv oh grpdlqh ghv ïfkdqjhv dyhf o'h{wïulhxu- o'dooëjG

Qrxu idluh idfh nsod g~qdpltxh lqwurgxlwh gdqv o'ïfrqrplh wxqlvlhqqh- od Ddqtxh fhqwudoh d gd uhyrlu vrq rujdqlvdwlrq hw ohv prgdolwïv gh vrq irqfwlrq. qhphqw srxu Bwuh dx gldsdvrq gh od qrxyhooh vwudwïjlh gh gïyhorsshphqw d{ïh vxu o'dpïolrudwlrq gh o'hiilfdflwï ïfrqrpltxh- od uïkdelolwdwlrq gh od frqfxuuhqfh hw ghv pïfdqlvphv gx pdufkï hw od uhvsrqvdelolvdwlrqghv gliiïuhqwv rsïudwhxuv

Mhv dfwlrqv g'hqyhujxuh hqjdjïhv gdqv fh grpdlqh rqw derxwl è od uïyl. vlrq gh od orl uïjlvvdqw o'rujdqlvdwlrq hw oh irqfwlrqqhphqw gh od Ddqtxh fhq. wudKh- nsod plvh hq rhxyuh gx surfhvvxv gh ixvlrq gh od Ddqtxh qdwlrqdoh gh Uxqlvlh (DOU)hw gh od Ddqtxh qdwlrqdoh gh gïyhorsshphqw djulfroh (DOFC)hw è od wudqvirupdwlrq gh od Edlvvh qdwlrqdoh g'ïsdujqh.orjhphqw (EOGM)hq Ddqtxh gh 2'kdelwdw/

Pxwuh fhv dfwlrqv hw o'dphqghphqw gh od orl uhodwlyh è od Drxuvh ghv ydohxuv prelolëuhv- ohv dxwrulwïv prqïwdluhv rqw dssruwï fhuwdlqv dpïqdjhphqwv è od srolwltxh ghv wdx{ g' lqwïuôw hw dx{ wh{whv johphqwdluhv vh udssruwdqw dx{ vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw hw dx{ ïplvvlrqv ghv hpsuxqwv re2ljdwdluhvÇ Qrxu od suhplëuh irlv ghsxlv 2:69- gdwh gh fuïdwlrq gh o'Kqvwlwxw g'ïplvvlrq- ohv wh{whv rujdqltxhv gh od Ddqtxh fhqwudoh rqw idlw o'remhw g'xqh uïiruph joredoh( 2)/ Md uïiruph d wrxfkï dxvvl elhq o' ruH

f'hvw dlqvl txh gdqv oh vrxfl g'dpïolruhu ohv frqglwlrqv gh od gluhf. wlrq hw gh o'dgplqlvwudwlrq gh o'lqvwlwxwlrq- lo d /ôwï gïflgï gh vxssulphu ohv irqfwlrqv ghv ghx{ Trxv.Irxyhuqhxuv hw gx Thfuïwdluh Iïqïudo hw gh ohv uhpsodfhu wrxv ohv wurlv sdu xq Xlfh.Irxyhuqhxu fkdujï g'dvvlvwhu oh Irxyhuqhxu/ Thorq ohv qrxyhoohv glvsrvlwlrqv- oh Xlfh.Irxyhuqhxu hvw kdelolwï nsh{hufhu dxwrpdwltxh. - phqw ohv irqfwlrqv gïyroxhv dx Irxyhuqhxu hq fdv g'devhqfh gh fhoxl.fl/

Qrxu fh txl hvw ghv dwwulexwlrqv gh od Ddqtxh fhqwudoh- od qrxyhooh orl d suïflvï gdydqwdjh oh u•oh tx'hooh ghyudlw mrxhu hq yxh gh gïihqguh od ydohxu gh od prqqdlh qdwlrqdoh hw gh yhloohu nsvd vwdelolwï/ C fhw hiihw- ghv dpïqdjh. phqwv rqw ïwï lqwurgxlwv srxu dpïolruhu ohv frqglwlrqv gh vrq lqwhuyhqwlrq/

Gq pdwlëuh gh uhil qdqfhphqw- ohv frqglwlrqv hiihfwlyhv g' ïoljlelol wï ghv fuïdqfhv edqfdluhv dx uïhvfrpswh hw dx pdufkï prqïwdluh qh vrqw soxv glwhu. plqïhv g'xqh pdqlëuh vwulfwh sdu od orl/ Goohv vrqw il{ïhv gïvrupdlv sdu oh Erqvhlo g' dgpl qlvwudwlrq- fh txl shuphw dlqvl nsod Ddqtxh fhqwudoh gh prgxohu- hq whpsv rssruwxq- vd srolwltxh gh uhilqdqfhphqw hq irqfwlrq gh o'ïyroxwlrq uïhooh gh od frqmrqfwxuh ïfrqrpltxh hw prqïwdluh gx sd~v/

Qdu dloohxuv- srxu plhx{ mrxhu vrq u•oh gh uïjxodwhxu ghv fuïglwv ns o'ïfrqrplh- lo hvw lqwhuglw nso'dyhqlu nsod Ddqtxh fhqwudoh gh sduwlflshu dx fd. slwdo g'hqwuhsulvhv uïvlghqwhv/ Cxvvl- od qrxyhooh orl d.w.hooh suïyx oh wudqv. ihuw dx surilw gh o'Gwdw gh wrxwhv ohv sduwlflsdwlrqv hq fdslwdo oo'h{fhswlrq gh fhoohv vrxvfulwhv dxsuëv g'hqwuhsulvhv qrq uïvlghqwhv/

Vqh dqqïh dsuëv od plvh hq dssolfdwlrq gh od uïiruph vh udssruwdqw nsod srolwltxh ghv wdx{ g'lqwïuôw(3)- od Ddqtxh fhqwudoh d dssruwï txhotxhv dpïqdjh. phqwv dx{ frqglwlrqv ghv edqtxhv vh udssruwdqw dx{ fuïglwv uïhvfrpswïv hw nsod gïwhuplqdwlrq gx wdx{ gh uïiïuhqfh ghydqw vhuylu gh edvh nsod il{dwlrq sdu ohv edqtxhv ghv wdx{ g'lqwïuôw dqqxhov pd{lpd dssolfdeohv dx{ gliiïuhqwhv fdwïjrulhv gh fuïglwv dffrugïv dx{ dfwlylwïv qrq sulrulwdluhv/

2) Cpïqdjhphqw ghv wdx{ hw txrwlwïv uïhvfrpswdeohv gh fhuwdlqhv iruphv gh fuïglwv uïvhuyïv dx{ dfwlylwïv sulrulwdluhv(4)

Fdqv oh fdguh gx udssurfkhphqw ghv wdx{ erqlilïv gh fhx{ dffrugïv dx{ frqglwlrqv gx pdufkï- od Ddqtxh fhqwudoh d uhohyï ohv wdx{ gïelwhxuv hw gh uïhv. frpswh ghv fuïglwv nspr~hq whuph erqlilïv gh wurlv txduwv gh srlqw/

Qrxu ohv fuïglwv nsfrxuw whuph- ghv dpïqdjhphqwv rqw wrxfkï ohv fuïglwv gl/vshqvïv vrxv iruph g'dydqfhv vxu kxlohv- fïuïdohv- ylqv hw oïjxplqhxvhv hw gh

(2) Ei/ Mrl qP 99.22: gx 4 qryhpeuh 2:99 sduxh dx LPSUqP 87 gx 9.22 qryhpeuh 99/ (3) Ei/ Sdssruw dqqxho gh 2:98 sdjhv 251 hw 252/ (4) Ei/ Elufxodluh qP 99.34 hw 99.35 gx 23 vhswhpeuh 2:99/ adiXiZ_h_io [_ nojZfn Xnnjmodn [_ g_oom_ ['Xbm§h_io kjpm g_nlp_gn g_n oXpr [tYd- o_pmn _o [_ m§_nZjhko_ jio §o§ XYXdnn§n ['pi kjdio [_ kjpmZ_ioXb_ kjpm n_ ndop_m m_nk_Zodq_h_io è 6 % _o 4,75 % è kXmodm [p 12 n_ko_hYm_ 1988. Sjpo_ajdn, g'XYXdn- n_h_io [_n lpjodotn m§_nZjhkoXYg_n [_ Z_n Zm§[don _o [_ Z_pr adiXizXio g'_rkjmoX- odji [_ 100 % è 85 % Zjmm_nkji[ _i aXdo è pi_ Xpbh_ioXodji ['pi [_hd-kjdio [_ kjpmZ_ioXb_ _iqdmji [p ZjXo [_ Zm§[do.

OXm Xdgg_pmn, g_n oXpr ['diotm·o XkkgdZXYg_n Xpr km·on XZZjm[§n [Xin g_ ZX[m_ [_ g'_iZjpmXb_h_io [_ g'DoXo Xp [§q_gjkk_h_io t_ g'XbmdZpgopm_ jio §o§ m_- g_q§n _i hjs_ii_ [_ 0,5 kjdio [_ kjpmZ_ioXb_ kjpm g_n Xgdbi_m npm Z_pr adr§n kXm g_n YXilp_n [_ [§kÉon. Di h·h_ o_hkn, gX YjidadZXodji ['dio§m·o Xp odom_ [_n Zmt- [don ['diq_nodnn_h_io [dnk_in§n npm g_n m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n [_n YXilp_n, Xq_Z jp nXin gX bXmXiod_ [_ g'DoXo, i_ [jdo kXn kjmo_m g_ oXpr ['dio§m·o è gX ZcXmb_ [_ g'_iom_kmdn_ è pi idq_Xp dia§md_pm x 6,5 %(1).

@ kXmodm [p 2 eXiqd_m 1989, g_ oXpr hjs_i [p hXmZc§ hji§oXdm_ [p hjdn km§[;[_io tmmji[d Xp 1/16 g_ kgpt kmjZc_ X m_hkgXZ§ g_ oXpr [p ejpm Zjhh_ m§a§- m_iZ_ [_qXio n_mqdm Xpr YXilp_n è adr_m g_pmn oXpr ['dio§m·o Xiip_gn hXrdhX Xk- kgdZXYg_n Xpr ZXo§bjmd_n [_ Zm§[do Xpom_n lp_ Z_gg_n ZjpqmXio g_n XZodqdo§n kmdjmdoXdm_n. B_oo_ hj[dadZXodji qdn_ è Xoo§ip_m gX m§k_mZpnndji [_n qXmdXodjin lpjod[d_ii_n, kXmajdn [_ aXdYg_n Xhkgdop[_n, [_n oXpr [p hXmZc§ hji§oXdm_(2) npm g_n oXpr [p Zm§[do.

CXin g_ Ypo ['cXmhjidn_m g_n dio_mq_iodjin [_n YXilp_n §oXodlp_n _i hX- od~m_ [_ adiXiZ_h_io [p n_Zo_pm XbmdZjg_ _o [_ k_mh_oom_ è g'XbmdZpgo_pm ['Xqjdm pi n_pg qdn-x-qdn kjpm g'jYo_iodji [p Zmt[do, dg X §o§ [§Zd[§ [_ Zjiad_m gX b_n- odji [_n [daa§m_ion h§ZXidnh_n [_ Zmt[don _rdnoXion è pi_ n_pg_ _iodo§. B_gg_-Zd m§npgo_ [_ g'XYnjmkodji [_ gX AMC@ kXm gX AMS.

B_oo_ ijpq_gg_ m§ajmh_ [p nsno~h_ dinodopodjii_g [_ adiXiZ_h_io [_ g'Xbmd- Zpgopm_ _iom_ [Xin g_ ZX[m_ ['pi_ m§ajmh_ kmjbm_nndq_ [_ gX qdndji [p Zm§[do XbmdZjg_ lpd o_i[ è g'dinoXpmXodji ['pi_ kgpn bmXi[_ [dnZdkgdi_ adiXiZd~m_ [_ iX- opm_ è Xh§gdjm_m g'podgdnXodji [_n m_nnjpmZ_n ['§kXmbi_, Yp[b§oXdm_ _o _ro§- md_pm_ Xaa_Zo§_n Xp adiXiZ_h_io [_ g'XbmdZpgopm_.

Cjo§_ ['pi qXno_ m§n_Xp ['Xb_iZ_n, gX AMS h_oomX, _i _aa_o, g_ n_mqdZ_ YXiZXdm_ x kmjrdhdo§ [_ g'_rkgjdoXio XbmdZjg_, Z_ lpd k_mh_o Xdind pi_ h_dgg_pm_ tqXgpXodji [_n Y_njdin mt_gn [_n XbmdZpgo_pmn, pi_ npk_mqdndji kgpn _aadZXZ_ [_ g_pmn jk§mXodjin _o pi h_dgg_pm npdqd [_ m_Zjpqm_h_io [_n §Zc§XiZ_n [_n km·on.

Ojpm Xnnpm_m kmjbm_nndq_h_io pi_ kgpn bmXi[_ _aadZd_iZ_ [p adiXiZ_h_io [p n_Zo_pm [_ g'cXYdoXo, gX BMDK X §o§ omXinajmh§_ _i YXilp_. @p o_mh_ [_ gX m§- ajmh_ lpd n'_no ZjiZm§odn§_ _i 1989, gX ijpq_gg_ YXilp_ _no h·h_ [_ adiXiZ_m g_ gjb_h_io [Xin ojpo_n n_n ajmh_n. @ Z_o _aa_o, _gg_ _no cXYdgdo§_ è Zjgg_Zo_m

(1) Ba. C§Zm_on iN 88-284 _o 285 [p 23 a§qmd_m 1988 kXmp Xp INQS iN 18 [p 15 hXmn 1988 _o g_ [§Zm_o iN 88-343 [p 7 hXmn 1988 kXmp Xp INQS iN 19 [p 18 hXmn 1988. (2) Ba. BdmZpgXdm_ iN 88-30 [p 27 n_ko_hYm_ 1988. (3) Ba. Kjd iN 89-18 [p 22 atqmd_m 1989 kXmp_ Xp INQS iu 16 [p 14 hXmn 1989. ghv uhvvrxufhv frqwudfwxhoohv gdqv oh fdguh gx uïjlph gh o'ïsdujqh.orjhphqw hw g'dxwuhv uhvvrxufhv qrq frqwudfwxhoohv hw qrq olïhv è xq fuïglw k~srwkïfdluh/ Gq rxwuh- hooh d od srvvlelolwï gh prelolvhu ghv uhvvrxufhv 2Kwhuph lqwïulhxuhv hw h{wïulhxuhv/

M'dfwlydwlrq hw oh gïyhorsshphqw gx pdufkï ilqdqflhu frqvwlwxhqw ghsxlv ohv dqqhhv 2:81 xqh ghv suhrffxsdwlrqv ghv srxyrluv/ sxeolfv/ Md plvh hq rhxyuh gh od orl sruwdqw uïiruph gx pdufkï ilqdqflhu hvw yhqxh v'dmrxwhu nsfhoohv uhod. wlyhv dx{ vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw hw dx{ hpsuxqwv reoljdwdluhv/ Gooh frqvwlwxh dlqvl xqh dxwuh ïwdsh gdqv oh surfhvvxv ghydqw shuphwwuh oh gïyhorsshphqw gx pdufkï ilqdqflhu grqw oh u•oh gdqv oh ilqdqfhphqw ghv lqyhvwlvvhphqwv hvw uhvwï mxvtx'lfl- idxw.lo oh vrxoljqhu- pdujlqdo/

Md uïiruph gh od orl 7:.24 gx 39 iïyulhu 2:7: sruwdqw fuïdwlrq gh od Drxuvh d hw/ï lqwurgxlwh gdqv xq vhqv Rxl shuphw dx pdufkï ilqdqflhu gh mrxhu oh u•oh txl oxl hvw gïyrox hq pdwlëuh gh prelolvdwlrq gh o'ïsdujqh hw gx ilqdqfh. phqw ghv lqyhvwlvvhphqwv/

Md qrxyhooh uïjohphqwdwlrq frpsruwh ghv glvsrvlwlrqv ylvdqw nssurwïjhu o'ïsdujqh hw è gïihqguh ohv lqyhvwlvvhxuv hq ydohxuv prelolëuhv hw vxuwrxw ohv dfwlrqqdluhv plqrulwdluhv hw fh- sdu od prudolvdwlrq gx pdufkï hw od wudqvsduhqfh ghv wudqvdfwlrqv/ C fhw ïjdug- od Drxuvh d oh srxyrlu gh frqwu•ohu wrxwhv lqiru. pdwlrqv sxeolïhv frqfhuqdqw ohv vrflïwïv txl uhfrxuhqw nsfhwwh ïsdujqh- fh txl shuphw è o'dfwlrqqdluh rx o'ïsdujqdqw hq jïqïudo gh glvsrvhu g' lqirupdwlrqv frpsoëwhv- frqwlqxhv hw ildeohv/

Md0) uhirqwh gx uïjlph ghv vrflïwïv g' lqyhvwlvvhphqw è fdslwdo il{h fuïïhv sdu od orl qP 6:.3: gx 39 iïyulhu 2:6: hw gx uïjlph ghv vrflïwïv g'lqyhv. wlvvhphqw nsfdslwdo yduldeoh fuïïhv sdu od orl qÔ 79.22 gx 8 pdl 2:79 d idlw o'remhw g'xqh qrxyhooh orl surpxojxïh oh 3 drPw 2:99/ Ehooh.fl d uhjurxsï hq xq vhxo wh{whohv glvsrvlwlrqv uhodwlyhv dx{ ghx{ w~shv gh vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw grqw hooh hqfrxudjh od fuïdwlrq sdu ghv dydqwdjhv ilvfdx{ vxevwdqwlhov/

Hruph prghuqh gh o'ïsdujqh- ohv vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw grqw oh fdsl. wdo hvw oleïuï lqwïjudohphqw è od vrxvfulswlrq frqvdfuhqw h{foxvlyhphqw ohxu dfwlylwï è o'dftxlvlwlrq hw nsod jhvwlrq g'xq sruwhihxlooh gh ydohxuv prelolë. uhv/ Mhxuexw hvw gh surwïjhu hw gh vhuylu ohv lqwïuôwv gh o'hqvhpeoh ghv sduwl. fxolhuv txl ohxu irqw frqildqfh hq ghyhqdqw ohxuv dfwlrqqdluhv/ M'ïsdujqh gh fhv ghuqlhuv hvw dlqvl jïuïh froohfwlyhphqw vhorq oh sulqflsh gh od uïsduwlwlrq hw gh od olplwdwlrq ghv ulvtxhv/

Qrxu ohv vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw nsfdslwdo il{h- oh fdslwdo plqlpxp uhtxlv ghphxuh il{ï ns211 plooh glqduv glylvï hq dfwlrqv g'xqh ydohxu sodirqqïh è 21 glqduv dilq gh idyrulvhu o'dffëv ghv shwlwv ïsduÇqdqwv/ Mhv vrflïwïv grqw oh fdslwdo hvw lqiïulhxu ns6 ploolrqv gh glqduv grlyhqw revhuyhu fhuwdlqhv uë. johv gh jhvwlrq/ Gq hiihw- hoohv qh grlyhqw sdv gïwhqlu ghv dfwlrqv uhsuïvhqwdqw soxv gh 41 % gx fdslwdo g'xqh pôph vrflïwï hw hpsor~hu soxv gh 26 % gh ohxuv irqgv sursuhv hq wlwuhv- ïydoxw-'l è ohxu ydohxu qrplqdoh- ïplv sdu xqh pôph hq. wuhsulvh sulyïh grqw ohv wlwuhv qh vrqw sdv jdudqwlv sdu o'Gwdw/

T'djlvvdqw ghv vrflïwïv gwlqyhvwlvvhphqw è fdslwdo yduldeoh (TKECX)- hoohv Çlyhqw dyrlu xq fdslwdo vrfldo hdid.ph gh 411 plooh glqduv è od frqvwlwx. wlrq/ Mhfdslwdo hvw vxvfhswleoÇ g'dxjphqwdwlrq uïvxowdqwgh o'ïplvvlrq g'dfwlrqv qrxyhoohv hw gh glplqxwlrq frqvïfxwlyh dx udfkdw sdu od TKECXgh vhv sursuhv dfwlrqv dxsuëv gh vhv dfwlrqqdluhv vdqv txh vrq prqwdqw qh vrlw lqiïulhxu è 311 plooh g;oqduv/ Qdu fh pïfdqlvph- ohv 'Q5ouf.qdqwvshxyhqw hqwuhu hw vruwlu gh od TKECXo wrxw prphqw vdqv sdvvhu sdu g_ àà ufk' erxuvlhu r€ uôjqh od orl gh o'ri. iuh hw gh od ghpdqgh/ Cx erxw gh ghx{ ans gh ohxu fuïdwlrq- fhv vrflïwïv grl. yhqw- wrxwhirlv- mxvwlilhu gh o'hpsorl gh 81 % gh ohxuv dfwliv qhwv hq ydohxuv preloVuhv/

Mhv ghx{ fdwïjrulhv gh vrflïwïv vrqw h{rqïuïhv gh wrxv ohv lpsâwv uhod. wliv è od frqvwlwxwlrq hw dx{ yduldwlrqv gh fdslwdo- dx{ eïilfhv uïdolvïv- dx{ uhyhqxv gh ydohxuv prelolëuhv tx'hoohv gïwlhqqhqw hw tx'hoohv glvwulexhqw- è od frqwulexwlrq h{fhswlrqqhooh gh vrolgdulwï hw dx{ gurlwv gh grxdqh diiïuhqwv dx pdwïulho- fhvvdluh /è ohxu h{sorlwdwlrq hw q'h{lvwdqw sdv hq Uxqlvlh/

Md qrxyhooh orl dpïolruh- sdu dloohxuv- ohv jdudqwlhv riihuwhv dx{ df. wlrqqdluhv hq frqildqw è od Drxuvh ghv ydohxuv prelolëuhv oh frqwu•oh gh fhv vr. flïwïv hw suïyrlw xqh dphqgh doodqw gh 2/111 è 21/111 glqduv o o'hqfrqwuh ghv jhvwlrqqdluhv Rxl q'revhuyhqw sdv ohv uijohv ïglfwïhv/

M'h{huflfh gh o'dfwlylwï ghv vrflïwïv g'lqyhvwlvvhphqw hvw vrxplv è xqh dxwrulvdwlrq gïolyuïh sdu oh plqlvwuh gx Qodq hw ghv Hlqdqfhv dsuëv dylv gh od Ddqtxh fhqwudoh hw gh od Drxuvh ghv ydohxuv prelolëuhv/

Cilq g'dfwlyhu oh pdufkï reoljdwdluh- od orl sduxh hq drdw 1988(1) d uïjohphqwï ohv frqglwlrqv g'ïplvvlrq ghv hpsuxqwv reoljdwdluhv/ Cvvlploïhv è ghv ydohxuv prelolëuhv- ohv reoljdwlrqv txl uhsuïvhqwhqw xq gurlw gh fuïdqfhv vrqw qïjrfldeohv/ Goohv shxyhqw ôwuh dx sruwhxu rx qrplqdwlyhv- g'xqh ydohxu dx prlqv ïjdoh è 6 glqduv hw ïplvhv srxu xqh gxuïh gh 6 dqv/ Ehv glvsrvlwlrqv qh v'dssol. txhqw sdv dx{ wlwuhv ïplv sdu o'Gwdw- ohv froohfwlylwïv sxeoltxhv orfdohv- ohv ïwdeolvvhphqwv sxeolfv- ohv vrflïwïv qrq uïvlghqwhv hw sdu ohv edqtxhv qrq.uïvl. ghqwhv oruvtxh ohv wlwuhv ïplv vrqw vrxvfulwv hq ghylvhv/

M'dvvhpeoïh jïqïudoh ghv dfwlrqqdluhv- txl hvw vhxoh kdelolwïh è gïflghu g'ïphwwuh fhv reoljdwlrqv- shxw grqqhu srxyrlu dx frqvhlo g'dgplqlvwudwlrq/ T'lo hvw idlw dssho è o'ïsdujqh sxeoltxh- oh frplwï gh od Drxuvh ghv ydohxuv prelolô. uhv yhlooh vxu oh uhvshfw ghv frqglwlrqv gh o'ïplvvlrq/

Mh ilqdqfhphqw gh o'ïfrqrplh d idlw o'remhw gh qrpeuhxvhv phvxuhv txl rqw lqwïuhvvï o'djulfxowxuh- o'duwlvdqdw hw ohv shwlwv pïwlhuv hw o'kdelwdw/

M'hqfrxudjhphqw ghv dxwrulwïv prqïwdluhv è o'djulfxowxuh hw è od sôfkh v'hvw rsïuï- hqfruh xqh irlv- sdu ghv phvxuhv hq idyhxu ghv lqyhvwlvvhphqwv

(1) Ei/ Mrl iN 88-111 gx 18 drdw 1988 sduxh dx INQS qP 67 gx 37 drdw 1988. . 257 . djulfrohv hw gh sÇfkh hw sdu o'dgdswdwlrq gx yroxph ghv fuïglwv dx qlyhdx gh od surgxfwlrq ghv gliiïuhqwhv fdpsdjqhv/

Gq rxwuh hw hq udlvrq ghv frqglwlrqv gliilflohv txl rqw pdutxï od fdp. sdjqh djulfroh 2:99.9:- xqh vïulh gh phvxuhv d ïwï sulvh hq 2:99 srxu vïfxulvhu ohv djulfxowhxuv grqw ohv uhyhqxv rqw ïwï hqwdpïv hw ohxu dvvxuhu ohv frqglwlrqv qïfhvvdluhv srxu xqh phloohxuh h{sorlwdwlrq gh ohxuv whuuhv/ Ehv phvxuhv frqvlv. whqw è ;

. uïïfkhorqqhu vxu wurlv dqv ohv fuïglwvà è frxuw whuph glvshqvïv dx frxuv gh od fdpsdjqh 2:98.99 srxu ilqdqfhu ohv fïuïdohv hq vhf- ohv ro;l/ylhuv hw od yljqh gh fxyh/ . gïfdohu ohv dqqxlwïv ghv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw hq oldlvrq dyhf ohv fïuïdohv hq vhf- o'roïlfxowxuh hw oh fkhswho/ . gïfdohu ohv ïfkïdqfhv 2:98.99 uhodwlyhv dx{ lpsd~ïv fïuïdohv hq vhf- rolylhuv hw fkhswho frqvrolgïhv/ . uïïfkhorqqhu vxu wurlv dqv ohv fuïglwv frxuw- pr~hq hw orqj whuphv ïfkïdqw dx 42 gïfhpeuh 2:98/

Gq pôph whpsv hw frpswh whqx gh o'dxjphqwdwlrq ghv fkdujhv fxowxudohv sduwlfxolëuhphqw srxu od srpph gh whuuh hw od yljqh gh fxyh- lo d ïwï gïflgï gh uhohyhu od txrwlwï g'lqwhuyhqwlrq ghv edqtxhv uhvshfwlyhphqw gh 341 hw :31 glqduv sdu khfwduh è 411 hw 2/361 glqduv sdu khfwduh è sduwlu gh od fdpsdjqh 2:99.9:/

Qrxu sdoolhu od glpl qxwlrq ghv uhyhqxv gx vhfwhxu djulfroh wrxfkï sdu od vïfkhuhvvh- oh wdx{ g'lqwhuyhqwlrq ghv edqtxhv d ïwï sruwï- è wlwuh h{fhs. wlrqqho srxu od fdpsdjqh 2:99.9:- gh 66 % è 91 % ghv fkdujhv fxowxudohv srxu ohv djulfxowhxuv vlqlvwuïv/ Fh pôph hw srxu idflolwhu ohv wudydx{ gh suïsdudwlrq gx vro- oh gïeorfdjh v'hvw hiihfwxï è udlvrq gh 31 % è od vljqdwxuh gx frqw udw gx suôw- 71 % hq vhswhpeuh.rfwreuh 2:99 hw 31 % hq iïyulhu 2:9:/

Gq pdwlëuh g'hqfrxudjhphqw dx{ lqyhvwlvvhphqwv gdqv oh vhfwhxu gh o'djulfxowxuh hw gh od sôfkh- ohv srxyrluv sxeolfv rqw plv hq sodfh xq qrxyhdx frgh ghv lqyhvwlvvhphqwv hq dyulo 2:99 txl deurjh o'dqflhq frgh- remRwgh od orl qP 93.78/ Tl oh qrxyhdx frgh pdlqwlhqw o'dqflhq fdguh mxulgltxh gh o'lqyhvwlvvh. phqw djulfroh hw oh fodvvhphqw gh fh ghuqlhu hq wurlv fdwïjrulhv C- D hw E- lo dssruwh xqh dxjphqwdwlrq vxevwdqwlhooh ghv dydqwdjhv ilvfdx{ hw ilqdqflhuv dffru. gïv dx{ surprwhxuv/ Fh pôph- lo ïwhqg oh fkdps g'dssolfdwlrq gh fhv dydqwdjhv dx{ lqyhvwlvvhphqwv gh qdwxuh è surprxyrlu ohv dfwlylwïv gh vhuylfh olïhv è od surgxfwlrq djulfroh rx gh od sôfkh hw dx{txhoohv ghv dydqwdjhv vsïfliltxhv rqw ïwï suïyxv(K)/

Mhv frqglwlrqv hw ohv prgdolwïv g' rfw url ghv grwdwlrqv uhperxuvdeohv suïyxhv sdu fh frgh rqw ïwï il{ïhv sdu oh gïfuhw qP 99.2269 gx 28 mxlq 2:99/ Qrxu ohv lqyhvwlvvhphqwv surpxv sdu ohv mhxqhv djulfxowhxuv rx sôfkhxuv hw whfk. qlflhqv ghv fdwÇjrulhv D hw E- od grwdwlrq shxw dwwhlqguh 91 % gh o'dxwrilqdqfh. phqw uhtxlv/ Gooh hvw dffrugïh srxu xqh gxuïh gh 23 dqv grqw flqt dqv gh gïodl gh juéfh hw sruwh lqwïuôw dx wdx{ gh , % o'dq/ Mhv whfkql/flhqv surprwhxuv shx. yhqw eïqïilflhu- hq rxwuh- g'xqh grwdwlrq g'lqvwdoodwlrq hw ohv whfkqlflhqv jhv. wlrqqdl uhv gh vrflïwïv djulfrohv rx gh sôfkh shxyhqw- txdqw è hx{- eïqïilflhu

Uo) Ei/ .M•l qP 99.29 gx 3 dyulo 2:99 sduxh dx IOQT qP 34 gx 9 dyul/o 2:99 hw uds. sruw dqqxho 2:98 sdjhv 256 hw 257/ ['pi_ [joXodji Xp odom_ [_ g_pm kXmodZdkXodji Xp ZXkdoXg. Ojpm g_n kmje_on ZgXn- n§n [Xin gX ZXo§bjmd_ "B", Z_n o_ZcidZd_in k_pq_io Y§i§adZd_m ['pi_ npYq_iodji §bXg_ è 15 % [_ g'diq_nodnn_h_io [§[pZodYg_ [_ gX [joXodji m_hYjpmnXYg_.

Ojpm g_n Xpom_n kmjhjo_pmn [_ kmje_on XbmdZjg_n, [_ k·Zc_ jp [_ n_mqd- Z_n gd§n Xp n_Zo_pm [_ g'XbmdZpg opm_ _o [_ gX k·Zc_ [_ gX ZXo§bjmd_ "B", gX [j- oXodji m_hYjpmnXYg_ _no gdhdo§_ è 50 % [_ g'XpojadiXiZ_h_io m_lpdn nXin ojpo_- ajdn [§kXnn_m 75 hdgg_ [diXmn. Dgg_ _no XZZjm[§_ Xp oXpr [_ 6 % g'Xi _o kjpm pi_ [pm§_ hXrdhph [_ 10 Xin [jio pi_ k§mdj[_ [_ bmyZ_ i'_rZ§[Xio kXn 3 Xin.

CXin ojpn g_n ZXn, gX [joXodji km§qp_ Xpr kmjhjo_pmn [_ kmje_on [_ gX ZXo§bjmd_ "f" i'_no XZZjm[§_ lp'x Z_pr [jio g_ ZjNo [_ g_pm kmje_o _no dia§md_pm jp §bXg è 500 hdgg_ [diXmn _o epnodadXio ['pi XpojadiXiZ_h_io hdidhph [_ 30 %.

C_ h·h_, gX gdno_ [_n XZodqdo§n [_ n_mqdZ_n gd§_n è gX kmj[pZodji Xbmd- Zjg_ _o [_ k·Zc_ §gdbdYg_n Xpr XqXioXb_n [p Zj[_ [_n diq_nodnn_h_ion XbmdZjg_n X §o§ adr§_ _i [§Z_hYm_ 1988(1).

@p odom_ [_ g'_iZjpmXb_h_io [_ g'DoXo kjpm g'XZlpdndodji [_ hXo§md_g i_pa, g_n Xpojmdo§n hji§oXdm_n jio hj[dad§ g_n Zji[dodjin ['jZomjd [_n km·on _i 1988. KX [pm§_ [_ Z_n km·on X §o§ adr§_ è 7 Xin _o g'XpojadiXiZ_h_io X §o§ mX- h_i§ [_ 30 % è 10 % kjpm g_n §lpdk_h_ion [_ gX ZXo§bjmd_ "@" _o è 20 % kjpm Z_pr [_ gX ZXo§bjmd_ "A". KX YXdnn_ [_ g'XpojadiXiZ_h_io _no m_hkgXZ§_ kXm pi_ npY- q_iodji [_ 20 % kjpm g_n km_hd_mn _o kXm pi_ Xpbh_ioXodji [_ gX lpjodo§ [_ Zm§- [don [_ 10 kjdion [_ kjpmZ_ioXb_ kjpm g_n n_Zji[n(2).

CXin g_ h·h_ jm[m_ ['d[§_n _o _i qp_ [_ k_mh_oom_ Xpr XbmdZpgo_pmn ['XZ- lp§mdm [p hXo§md_g kjpm hj[_midn_m g_n h§ocj[_n ['_rkgjdoXodji XbmdZjg_, [_n npY- q_iodjin njio XZZjm[§_n Xp kmjado [_n XbmdZpgo_pmn Xp odom_ [_ g'XZlpdndodji [_ omXZo_pmn _o Xoo_gXb_n _o [_ hjdnnjii_pn_n YXoo_pn_n tZ_nnXdm_n è g_pm _rkgjd- oXodji XbmdZjg_. B_oo_ npYq_iodji _no adr§_ è 10 % [p ZjXo [p[do hXo§md_g(3).

C'Xpom_n XqXioXb_n njio jZomjs§n [dm_Zo_h_io Xp n_Zo_pm [_ g'XbmdZpgopm_ _o [_ gX k·Zc_. Hg n'Xbdo ijoXhh_io ['pi_ npYq_iodji Zjhkg§h_ioXdm_ XZZjm[§_ kXm g_n kjpqjdmn kpYgdZn Xpr diq_nodnn_h_ion [_ gX ZXo§bjmd_ "A" _o "f" m§Xgdn§n [Xin g_n m§bdjin Xpr Zji[dodjin ZgdhXodlp_n [daadZdg_n jp [Xin g_n bjpq_mijmXon ZÉod_mn [jio g_n m_nnjpmZ_n [_ k·Zc_ njio dinpaadnXhh_io _rkgjdo§_n. Edr§_ è 5 % [p hjioXio [_ g'diq_nodnn_h_io, Z_oo_ npYq_iodji qd_io _i [§[pZodji [_ g'Xpoj- adiXiZ_h_io m_lpdn(4).

- EdrXodji [_n hj[Xgdo§n _o [_n Zji[dodjin ['dio_mq_iodji _o [_ b_nodji [p Eji[n [_n hpopXgdo§n.

Ojpm Xgg§b_m g_n k_mo_n [_n XbmdZpgo_pmn _im_bdnom§_n npdo_ Xpr Zji[d- odjin ZgdhXodlp_n [daadZdg_n lpd jio km§qXgp _i 1987 _o 1988, g_n Xpojmdo§n hj- i§oXdm_n jio adr§ g_n hj[Xgdo§n _o g_n Zji[dodjin ['dio_mq_iodji _o [_ b_nodji [p Eji[n [_ hpopXgdo§ kjpm g'di[_hidnXodji [_n [jhhXb_n XbmdZjg_n [Xn Xpr ZXgX- hdo§n iXopm_gg_n lpd X §o§ Zm§§, aXpo-dg g_ mXkk_g_m, kXm gX gjd [_ adiXiZ_n 86-106 [p 31 [§Z_hYm_ 1986 kjpm gX b_nodji [_ 1987.

(1) Ba. C§Zm_o i6 88-1957 [p 1_m [§Z_hYm_ 1988 kXmp Xp INQS iN 82 [p 6/12/1988. (2) Ba. @mm·o§ [_n hdidno~m_n [p OgXi _o [_n EdiXiZ_n _o [_ g'@bmdZpgopm_ [p 20 jZojYm_ 1988 kXmp Xp INQS iN 73 [p 28 jZojYm_ 1988. (3) Ba. @mm·o§ [p hdidnom_ [_n EdiXiZ_n [p 23 epdi 1988 kXmp Xp INQS i045 [p 1_m epdgg_o 1988. (4) Ba. C§Zm_o iN 88-1132 [p 15 epdi 1988 kXmp Xp INQS iN 43 [p 24 epdi 1988. . 259 . Eh irqgv frqwulexh è o'lqghpqlvdwlrq ghv grppdjhv vxelv sdu ohv djul. fxowhxuv dgkïuhqwv- sdu vxlwh gh fdodplwïv qdwxuhoohv hqwudqw gdqv oh fkdps g'lqwhuyhqw

Cx whuph gx gïfuhw qP 99.:59- fh irqgv frxyuh è sduwlu gh od fdpsdjqh djulfroh 2:99.9:- ohv fxowxuhv fïuïdolëuhv frqwuh od vïfkhuhvvh hw0rx o'ïfkdxgdjh gdqv xq fhuwdlq qrpeuh gh jrxyhuqrudwv/

Md frqwulexwlrq ghv djulfxowhxuv dx surilw gx irqgv hvw il{ïh è 7 % ghv iudlv è o'khfwduh gïfoduïv srxu xqh txrwlwï g'lqghpqlvdwlrq ïjdoh è 41 % gx prq. wdqw ghv iudlv fxowxudx{/ Ehwwhtxrwlwï hvw pdmruïh gh 6 % srxu wrxwh frqwulex. wlrq vxssoïphqwdluh gh 2 % hw qh shxw h{fïghu :1 % ghv iudlv fxowxudx{ hqjdjïv srxu fkdtxh djulfx2whxu(3)/

Fdqv oh exw gh surprxyrlu oh vhfwhxu gh o'roïlfxowxuh- xq irqgv gh gï. yhorsshphqw gx vhfwhxu gh o'roïlfxowxuh d ïwï fuïï/ Thv uhvvrxufhv vrqw frqvwl. wxïhv gh grwdwlrqv gx Dxgjhw jïqïudo gh o'Gwdw- ghv surgxlwv suryhqdqw ghv uhp. erxuvhphqwv hq sul qflsdo hw lqwïuôw ghv sul!wv dffrugïv sdu ohglw irqgv- gx suï. oëyhphqw g'xq srlqw Txu oh wdx{ gh uïhvfrpswh ghv fuïglwv gh fdpsdjqh- gh ilqdq. fhphqw ghv h{sruwdwlrqv hw gh vwrfndjh ghv kxlohv hw hqilq gx suïoëyhphqw vxu ohv uhvvrxufhv gx irqgv gh vrxwlhq gh o'kxloh g'12lyh(4)/

Erpph è o'dffrxwxpïh- ohv dxwrul wïv prqïwdl uhv il{hqw è od yhlooh gh fkdtxh fdpsdjqh djulfroh- ohv frqglwlrqv gh ilqdqfhphqw ghv gliiïuhqwhv surgxf. wlrqv djulfrohv sdu oh v~vwëph edqfdluh/ Mh yroxph gx fuïglw wlhqw frpswh vxu. wrxw gx sul{ g'lqwhuyhqwlrq hw gx qlyhdx gh froohfwh/

Erqfhuqdqw od fdpsdjqh ghv gdwwhv 2:99.9:(5)- hooh hvw ilqdqfïh gdqv ohv pl!phv frqglwlrqv txh ohv dqqïhv suïfïghqwhv sdu ghv fuïglwv gh suïilqdqfh. phqw h{sruwdwlrq- ghv dydqfhv vxu pdufkdqglvhv hw sdu ghv fuïglwv gh fdpsdjqh/ Mh prqwdqw ghv fuïglwv gh fdpsdjqh hvw gïwhuplqï sdu uïiïuhqfh dx{ sul{ è od surgxfwlrq il{ïv è 2-211 glqdu oh nlorjudpph srxu ohv gdwwhv Fhjohw Orxu eudq. fkïh- è 2-111 glqdu oh nlorjudpph srxu ohv gdwwhvFhjohw Orxu pdufkdqgh hw 1-531 glqdu srxu ohv gdwwhv frppxqhv hw dxwuhv ydulïwïv frqwuh uhvshfwlyhphqw 1-:91- 1-971 hw 1-511 glqdu od fdpsdjqh suïfïghqwh/

Qrxu ohv fuïglwv dffrugïv vrxv iruph g'dydqfhv vxu pdufkdqglvhv hw ohv fuïglwv gh suïilqdqfhphqw ghv h{sruwdwlrqv- lov vrqw il{ïv sdu uïiïuhqfh dx{ sul{ od surgxfwlrq- pdmruïv gh 361 gl qduv sdu wrqqh srxu od sïulrgh rfwreuh. gïfhpeuh 2:99 hw gh 561 glqduv sdu wrqqh srxu od sïulrgh mdqylhu.vhswhpeuh 2:9:/

(2) Ei/ Fïfuhw qP 99.:5: gx 32 pdl 2:99 sdux dx INQS qP 47 gx 42 pdl 2:99Ç (3) Ei/ Fïfuhw qP 99.:59 gx 32 pdl 2:99 sdux dx INQS qP 47 gx 42 pdl 2:99/ (4) Ei/ Mrl qP 99.71 gx 3 mxlq 2:99 sduxh dx INQS qP 4: gx 21 mxlq 2:99/ (5) Ei/ Orwh dx{ edqtxhv qP 99.42 gx 39 rfwreuh 2:99/ @p odom_ [_ gX ZXhkXbi_ XbmphdZjg_ 1988-89, g_n _rkjmoXodjin ['Xbmph_n Zjiodip_io x Y§i§adZd_m [_n Zm§[don [_ km§adiXiZ_h_io-_rkjmoXodji [Xin g_n h·h_n Zji[dodjin lp'XpkXmXqXio. M§Xihjdin, g_ hjioXio [p Zm§[do X Jï m_g_q§, g_ kmdr [_ m§a§m_iZ_ XsXio §o§ kjmo§ [_ 420 [diXmn gX ojii_ kjpm g_n [_pr .[_mid~m_n ZXh- kXbi_n è 460 [diXmn Xp Zjpmn [_ gX ZXhkXbi_ 1988-89(1)à

KX kmj[pZodji qdidZjg_ [_ gX ZXhkXbi_ 1988-89 _no adiXiZ§_ kXm [_n XqXiZ_n npm hXmZcXi[dn_n ZXgZpg§_n kXm m§a§m_iZ_ Xpr km§qdndjin [_ Zjgg_Zo_ _o [_ g'XqXiZ_ kjpm g_n qdin è 12u. K'_iq_gjkk_ [_ Zm§[do lpd Zjpqm_ 85 % [_n Y_- njdin n'§g~q_ Xp odom_ [_ Z_oo_ ZXhkXbi_ è 2,3 hdggdjin [_ [diXmn.

K_ n_Zo_pm jgâdZjg_ Zjiodip_ è Y§i§adZd_m [_n h·h_n ajmh_n [_ Zm§[do. Hg _no è ijo_m lp_, kjpm gX ZXhkXbi_ 1988-89, g_ qjgph_ [_ adiXiZ_h_io n'§g~q_ è 42 hdggdjin [_ [diXmn [§o_mhdi§ kXm m§a§m_iZ_ Xp kmdr hjs_i [_ 1.440 [diXmn gX ojii_ Xp gd_p [_ 1.142 [diXmn gX ojii_ Xp Zjpmn [_ gX ZXhkXbi_ km§Z§[_io_(2).

K_ adiXiZ_h_io [_ gX ZXhkXbi_ [_ Z§m§Xg_n 1988-89 n'_no _aa_Zop§ npm gX YXn_ ['pi kmdr ['XqXI.(3) kXm lpdioXg adr§ è 22 [diXmn kjpm g_ Yg§ [pm, 20 [diXmn kjpm g_ Ygt o_i[m_, 15 [diXmn kjpm g'jmb_ _o 18 [diXmn kjpm g_ omdodZXg_ Zjiom_ m_nk_Zodq_h_io 19,4, 17,9, 12,9 _o 15,9 [diXmn kjpm gX ZXhkXbi_ km§Z§[_io_. K_ hjioXio ojoXg [_n Zm§[don m§_nZjhko§n adiXizXio gX Zjgg_Zo_ _no [§o_mhdi§ _i ajiZodji [_n km§qdndjin [_ Zjgg_Zo_, [p kmdr ['XqXg _o ['pi_ lpjodo§ m§_nZjhkoX- Yg_ [_ 100 %/ K_ hjioXio kjpmmX Xoo_d i[m_ 37 hdggdjin [_ [diXmn kjpm gX ZXhkXbi_ _i Zjpmn.

K_n h_npm_n kmdn_n [Xin Z_ [jhXdi_ jio dio§m_nn§ g'Xh§gdjmXodji [_n Zji[dodjin _o [_n hj[Xgdo§n ['dio_mq_iodji [_ gX BMRR _o [p ENOQNKNR Xdind lp_ g'§gXmbdnn_h_io, Xp [§Ypo [_ 1989, [p ZcXhk ['XZodji [_ gX BMDK lpd _no [_q_ip_ AXilp_ [_ g'cXYdoXo.

Di qp_ ['Xh§gdjm_m g_ adiXiZ_h_io [_ g'cXYdoXo, gX AXilp_ [_ g'cXYdoXo X §o_i[p Rji ZcXhk ['dio_mq_iodji(4).

CXin g_ ZX[m_ [_ gX ijpq_gg_ m§ajmh_, Z_oo_"YXilp_ X Xh§gdjm§ g_n Zji[d- odjin ['jZomjd [_n km·on kjpm g_n §kXmbiXion [_ g'XiZd_i m§bdh_. Di _aa_o, Z_pr- Zd k_pq_io m_Zjpmdm, _i kgpn [_ g'XiZd_i km·o, è pi n_Zji[ km·o [jio g_ hjioXio k_po Xoo_di[m_ 15 hdgg_ [diXmn hXdn Xp oXpr [_ 10,5 % g'Xi. Di h·h_ o_hkn, gX ZcXmb_ [_ m_hYjpmn_h_io X §o§ kjmo§_ [_ 30 % è 40 % [_n m_q_ipR [_ g'§kXmbiXio.

K_n k_mnjii_n kcsndlp_n i'XsXio kXn njpnZmdo è pi ZjiomXo §kXmbi_-gjb_- h_io, k_pq_io §bXg_h_io m_Zjpmdm è pi Zm§[do kjpm gX ZjinompZodji jp g'XZcXo [_ ijpq_Xpr gjb_h_ion. Sjpo_ajdn, Z_n Zm§[don, lpd njio XZZjm[§n Xp oXpr [_ 10,5 % _o kjpm pi_ [pm§_ [_ 15 Xin njio gdhdo§n è 15 hdgg_ [diXmn nXin lp'dgn [§kXnn_io 70 % [_ gX qXg_pm [p gjb_h_io.

(1) Ba. Mjo_ Xpr YXilp_n iN 88-34 [p 24 ijq_hYm_ 1988. (2) Ba. Mjo_ Xpr YXilp_n iN 89-01 [p 6 eXiqd_m 1989. (3) Omdr è gX kmj[pZodji hXejm§n [_n amXdn [_ omXinkjmo, [_ nojZfXb_ _o ['_inX- ZcXb_. (4) Ba. Kjd 89-18 [p 22 a§qmd_m 1989 kXmp_ Xp INQS iN 16 [p 14 hXmn 1989. Gq rxwuh- gh qrxyhoohv iruphv gh fuïglwv rqw ïwï fuïïhv srxu ilqdqfhu o'dfkdw gh whuudlq- o'dftxlvlwlrq g'xq dqflhq orjhphqw- od uïqrydwlrq- o'dpïolr. udwlrq hw o'h{whqvlrq gh orjhphqw/ Mh prqwdqw gh fhv fuïglwv ydulh hqwuh 8 hw 21 plooh glqduv hw hvw dffrugï srxu xqh gxuïh doodqw gh 8 è 21 dqv dyhf xq wdx{ g'lqwïuôw gh 21-6 %.

Qrxuvxlydqw vd srolwltxh ïfrqrpltxh hw vrfldoh surpxh hq idyhxu ghv wudydloohxuv- od EOTTd dpïolruï ohv frqglwlrqv g'rfwurl ghv suôwv orjhphqw dx surilw gh vhv diilolïv d~dqw vrxvfulw xq frqwudw g'ïsdujqh.orjhphqw dxsuëv gh od EOGM/Clqvl- oh prqwdqw ghv suôwv doorxk d ïwï sruwï gh 6 è 21 plooh glqduv hw hvw vhuyl srxu sduidluh o'ïsdujqh h{ljïh sdu od EOGMsrxu od sïulrgh uhvwdqw è frxulu gdqv od olplwh gh 61 % gx suôw hw0rx frpsoïwhu oh ilqdqfhphqw gh od frqv. wuxfwlrq rx o'dftxlvlwlrq g'xq orjhphqw gdqv od olpwwh gx uholtxdw ghv 21 plooh glqduv dx olhx gh 4 plooh dxsdudydqw/ Ehv suôwv- txl vrqw uhperxuvdeohv gdqv xq gïodl pd{lpxp gh 26 dqv- ilqdqfhqw gïvrupdlv ohv orjhphqwv d~dqw xqh vxshuilflh frxyhuwh qh gïsdvvdqw sdv 361 p3 dx olhx gh 311 p3 dxsdudydqw( 2)/

Cx whuph gx gïfuhw qP 99.269: gx 3 vhswhpeuh 2:99- ohv frqglwlrqv g'lq. whuyhqwlrq gx HPQSPMPTrqw ïwï dooïjïhv/ Gq hiihw- od gxuïh gx suôw d ïwï sruwïh gh 26 è 31 dqv hw oh prqwdqw pd{lpxp gh uhperxuvhphqw gx suôw d ïwï uhohyï gx wlhuv è 51 % ghv uhyhqxv euxwv gx vdodulï/

Cilq gh idflolwhu od uïdolvdwlrq gh surmhwv gh o'duwlvdqdw hw ghv shwlwv pïwlhuv- ohv edqtxhv rqw ïwï dxwrulvïhv è dgphwwuh txh- gdqv oh vfkïpd gh ilqdq. fhphqw ghv surmhwv grqw oh frw q' h{fÇgh sdv 6 plooh gl qduv hw txl vrqw ïoljl. eohv dx frqfrxuv gx Hrqgv qdwlrqdo gh surprwlrqà gh o'duwlvdqdw hw ghv shwlwv pïwlhuv- oh irqgv gh urxohphqw uhsuïvhqwh hqwuh 41 % hw 51 %(4)/

Qdu dloohxuv hw srxu hqfrxudjhu ohv edqtxhv x ilqdqfhu fh w~sh gh sur. mhwv hw ohv vïfxulvhu gdydqwdjh- od sduw gx ulvtxh sulvh hq fkdujh sdu oh Hrqgv qdwlrqdo gh jdudqwlh d ïwï sruwïh gh 86 % è :1 % è o'lqvwdu ghv surmhwv surpxv sdu ohv mhxqhv glso•pïv gh o'hqvhljqhphqw vxsïulhxu/ Md sduwlh vxssruwïh sdu ohv edqtxhv qh sruwhud gïvrupdlv txh vxu 21 % gx prqwdqw ghv fuïglwv è pr~hq whuph gïfoduïv luuïfrxyudeohv/

Mhv prqwdqwv luuïfrxyudeohv ghv fuïglwv è pr~hq whuph frqvhqwlv dx{ xqlwïv duwlvdqdohv hw dx{ hqwuhsulvhv ghv shwlwv pïwlhuv vrqw sulv hq fkdujh è kdxwhxu gh 86 % sdu oh Hrqgv qdwlrqdo gh jdudqwlh oruvtxh ohv fuïglwv rqw ilqdqfï ghv surmhwv grqw oh frw hvw frpsulv hqwuh 6 hw 21 plooh glqduv(5)/

(2) Ei/ Fïfuhw q199.384 hw qP 99.385 gx 37 iïyulhu 2:99 sduxv dx LPSU qP 28 gx 9.22 pduv 2:99/ (3) Ei/ Fïfuhw qP 99.269: gx 3 vhswhpeuh 2:99 sdux dx LPSU qP 71 gx 24 vhswhpeuh 2:99 hw duwlfohv 46 è 49 gh od orl gh ilqdqfhv srxu od jhvwlrq 2:9: sduxh dx LPSU qP 98 gx 4 gïfhpeuh 2:99/ (4) Ei/ Orwh dx{ edqtxhv qP 99.24 gx 3: dyulo 2:99/ (5) Ei/ Fïfuhw qÔ 99.:27 gx 8 pdl 2:99 sdux dx LPSU qP 44 gx 8 pdl 2:99/ Qdu dloohxuv- od olvwh ghv dfwlylwïv ïoljleohv dx Hrqgv qdwlrqdo gh surprwlrq gh o'duwlvdqdw hw ghv shwlwv pïwlhuv d ïwï ïodujlh è wurlv uhsulvhv dx frxuv gh o'dqqïh 2:99(2)/

Mhv frqfrxuv gx Hrqgv gh surprwlrq hw gh gïfhqwudolvdwlrq lqgxvwulhooh rqw ïwï ïwhqgxv- è sduwlu gx 2: pduv 2:99- dx{ surmhwv g'xq frdw joredo qh gï. sdvvdqw sdv xq ploolrq gh glqduv frqwuh 611 plooh gl/qduv dxsdudydqw(3)/

Thorq ohv glvsrvlwlrqv gx gïfuhw qP 99.2981 gx 4 qryhpeuh 2:99- ohv wdx{ g'lqwïuôw dssoltxïv dx{ fuïglwv dffrugïv sdu oh HPQSPFKdx{ shwlwhv hw pr~hqqhv hqwuhsulvhv vrqw il{ïv è 5 % srxu ohv ·rqhv suïyxhv sdu oh gïfuhw q198. 2398 sruwdqw qrxyhooh gïolplwdwlrq ghv ·rqhv gh gïfhqwudolvdwlrq lqgxvwulhooh ïoljleohv dx{ dydqwdjhv dffrugïv srxu od surprwlrq gx gïyhorsshphqw uïjlrqdo hq pdwlëuh ghv lqgxvwulhv pdqxidfwxulëuhv hw è 7-36 % srxu ohv dxwuhv ·rqhv/

M'hiiruw hqwuhsulv sdu ohv srxyrluv sxeolfv d ïwï d{ï vxu od surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv hw o'dvvrxsolvvhphqw ghv surfïgxuhv gh frpphufh h{wïulhxu/

Qrxuvxlydqw o'dfwlrq hqwuhsulvh hq pdwlëuh gh surprwlrq ghv h{sruwd. wlrqv- ohv dxwrulwïv prqïwdluhv rqw sulv xqh vïulh gh phvxuhv shuphwwdqwgh fuïhu oh fdguh lqvwlwxwlrqqho hw uëj2hphqwdluh dilq gh wluhu oh phloohxu surilw gh o'ïyroxwlrq gh o'ïfrqrplh prqgldoh/

Mhv sulqflsdohv phvxuhv rqw lqwïuhvvï od il{dwlrq gx uïjlph dssolfdeoh dx{ vrflïwïv gh frpphufh lqwhuqdwlrqdo- od prglilfdwlrq gh od orl sruwdqw fuïd. wlrq gx Ehqwuh gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv hw od il{dwlrq ghv prgdolwïv hw ghv frqglwlrqv g'rfwurl gh o'dlgh gx Hrqgv gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv/

Fdqv oh fdguh gh od glyhuvlilfdwlrq gh o'ïfrqrplh qdwlrqdoh r€ ohv vhu. ylfhv ghyurqw rffxshu xqh phloohxuh sodfh gdqv od vwudwïjlh gh surprwlrq ghv h{. sruwdwlrqv hw g'rxyhuwxuh vxu oh pdufkï h{wïulhxu- ohv dxwrulwïv rqw plv hq sodfh xq qrxyhdx uïjlph srxu od fuïdwlrq ghv vrflïwïv gh frpphufh lqwhuqdwlrqdo txl riiuh xq fdguh sruwhxu vxvfhswleoh gh jïqïuhu xqh g~qdpltxh qrxyhooh srxu prwlyhu o'lpsodqwdwlrq ghv iluphv ïwudqjëuhv hq Uxqlvlh(4)/

Ehv vrflïwïv gh frpphufh lqwhuqdwlrqdo rqw srxu dfwlylwï sulqflsdoh o'h{sruwdwlrq hw o'lpsruwdwlrq gh pdufkdqglvhv gdqv oh fdguh ghv wudqvdfwlrqv lqwhuqdwlrqdohv dlqvl txh wrxw jhquh g'rsïudwlrqv gh jrfh hw gh frxuwdjh lq. whuqdwlrqdo/ Goohv shxyhqw rswhu vrlw srxu oh vwdwxwghv vrflïwïv uïvlghqwhv vrlw srxu fhoxl ghv vrflïwïv qrq.uïvlghqwhv/

( 2) Ei/ El ufxodl uhv qP 99.17 gx 35 iïyulhu 2:99- qP 99.19 gx 36 dyulo 2:99 hw qP 99.1: gx 23 pdl 2:99/ (3) Ei/ Fïfuhw qP 99.541 gx 2: pduv 2:99 sdux dx LPSU qP 32 gx 3: pduv 2:99 hw udssruw dqqxho 2:98- sdjh 258/ (4) Ei/ Mrl qP 99.221 gx 29 drdw 2:99 sduxh dx LPSU qP 67 gx 37 drdw 2:99 hw flufxodluh gh od DEUqP 99.37 gx 21 qryhpeuh 2:99/ M'lqvwlwxwlrq gh fhv ghx{ fdwiljrulhv gh vrflÇwÇv usrqg g2xqh sduw è od suôPEEMsdwlrq ghv srxyrluv sxeolfv gh frqiïuhu ghv dydqwdjhv sduwlfh-olhuv dx{ qrq.uïvlghqwv srxu ohv lqflwhu è v'lpsodqwhu hq Uxqlvlh hw g'dxwuG' ·1'7"• è ohxuv vrxg/v g'dvvxuhu dx{ vrflïwïv uïvlghqwhv oh pd{lpxp gh fkdqfhv Buà mhxhu xq u•oh gdqv od frpsïwlwlrq lqwhuqdwlrqdoh hq ohxu dffrugdqw xq fhuwdlq qrpeuh is dydqwd. jhv olïv hvvhqwlhoohphqw è o'h{sruwdwlrq/

Qrxu ohv vrflïwïv qrq.uïvlghqwhv w oh fdslwdo grlw ôwuh gïwhqx sdK" ghv qrq.uïvlghqwv dx pr~hq g'xqh lpsruwdwlrq gh ghylvhv/ frqyhuwleohv dx prlqv Çjdoh è 77 % gx fdslwdo/ O'ïwdqw sdv whqxhv gh udsdwulhu oh surgxlw gh ohxu h{sruwd. wlrqw fhv vrflïwïv qrq.uïvlghqwhv vrqw reoljilhv g'hiihfwxhu ohxuv wudqvdfwlrqv hq Uxqlvlh dx pr~hq gh frpswhv ïwudqjhuv hq ghylvhv rx hq glqduv frqyhuwleohv/

Rxdqw dx{ vrflïwïv uïvlghqwhv- hoohv vrqw frqvwlwxïhv dyhf xq fdslwdo plqlpxp gh 261 plooh glqduv- oleïuï hq wrwdolwï è od frqvwlwxwlrq gh od vrflïwï/ Eh fdslwdo grlw ôwuh gïwhqx hq pdmrulwï sdu ghv shuvrqqhv sk~vltxhv rx prudohv gh qdwlrqdolwï wxqlvlhqqh hw uïvlghqwhv hq Uxqlvlh/ Urxwhirl.vw srxu ohxu dfwl. ylwï gh qïjrfh lqwhuqdwlrqdo hw0rx g'h{sruwdwlrq- fh vwdwxwohxu shuphw g'hiihf. wxhu wrxw/ wudqvihuw- gh frqwudfwhu hqyhuv g'dxwuhv uïvlghqwv ghv reoljdwlrqv olehooïhv hq ghylvhv ôwudqjëuhv hw gh surfïghu- srxu ohv ehvrlqv gh ohxu dfwlyl. wï- è wrxwh frpshqvdwlrq hqwuh ohxuv uhfhwwhv hw gïshqvhv hq ghylvhv hw è hpsuxq. whu hq ghylvhv/

Hdfh è xqh frqmrqfwxuh ïfrqrpltxh hq sohlqh pxwdwlrq- ohv dxwrulwïv pr. qïwdl uhv hvvd~hqw wrxmrxuv gh shuihfwlrqqhu hw gh sdudfkhyhu oh fdguh lqvwl wx. wlrqqho gh od surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv/

E'hvw dl qvl txh oh Hrqgv gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv fuïï sdu oh gï. fuhw qP 96.:55 hq yxh g'dlghu ohv hqwuhsulvhv è phqhu ghv dfwlrqv gh surprwlrq ghv surgxlwv wxqlvlhqv è o'ïwudqjhu hw gh survshfwhu gh qrxyhdx{ pdufkïv d ïwï prglilï srxu uhgïilqlu od frpsrvlwlrq gh od frpplvvlrq frqvxowdwlyh gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv hw srxu ïodujlu vhv lqwhuyhqwlrqv dxvvl elhq vrxv iruph gh vxe. yhqwlrq txh gh suôw/

Gq hiihw- o'rfwurl gh vxeyhqwlrqv shxw suhqguh od iruph- hq soxv g'xqh sulvh hq fkdujh sduwlhooh gx frdw gx iuôw oruvtx'lo v'djlw gh o'h{sruwdwlrq g'xq surgxlw qrxyhdx rx vxu xq pdufkï qrxyhdx- gh sulvh hq fkdujh g'xqh sduwlh gx wdx{ g'lqwïuôw gx fuïglw srxu oh il qdqfhphqw è whuph gh o'h{sruwdwlrq rx goxqh sulph g'hqfrxudjhphqw/

Gq pdwlëuh gh vrxwlhq dx{ dfwlrqv gh surprwlrqÇ oh Hrqgv lqwhuylhqw gdqv od olplwh gh 91 % gx frdw joredo gh o'dfwlrq sursrvïh vdxi gÇurjdwlrq h{. suhvvh gx plqlvwuh gh o'Gfrqrplh Odwlrqdoh doruv tx'dxsdudydqw oh vrxwlhq ïwdlw sodirqqh è 27 plooh glqduv(K)/

M'dssxl ghv dxwrulwïv prqïwdluhv è od surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv hvw looxvwuï è wudyhuv oh fkdqjhphqw gh fhuwdlqhv glvsrvlwlrqv gh od orl qP 84..31 uhodwlyh è od fuïdwlrq gx Ehqwuh gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv(3)/ Ehoxl".fl hvw

(K) Ei/ Fïfuhw qP 99.789 gx 35 dyulo 2:99 sdux dx LPSU qP 33 gx 2."6 dyulo 2:99/ (3) Ei/ Mrl qP 99.25 gx 23 pduv 2:99 sduxh dx IOQT qP 2: gx 29 pdmÇT2:99/ Xkk_g§ [§njmhXdn x ZjiomdYp_m x g'jmbXidnXodji [_ gX kXmodZdkXodji opidnd_ii_ Xpr ajdm_n _o hXida_noXodjin §Zjijhdlp_n _o è _iZjpmXb_m g_n _iom_kmdn_n _rkjmoXomd- Z_n _o g_n jmbXidnh_n kmja_nndjii_gn è kXmodZdk_m Xpr ajdm_n _o _rkjndodjin Zjh- h_mZdXg_n è g'§omXib_m _o è jpqmdm [_n m_km§n_ioXodjin Zjhh_mZdXg_n é g'§omXib_m.

BjiqXdiZp_n lp_ g_ ZjiomÉg_ [_ ZcXib_ Zjinodop_ pi_ _iomXq_ m§_gg_ è g'Xh§gdjmXodji [_ gX Zjhk§ododqdo§ _o [_n k_majmhXiZ_n [_ ijom_ §Zjijhd_, g_n Xpojmdo§n hji§oXdm_n jio kjpmnpdqd _i 1988 g'XZodji. [_ gdY§mXgdnXodji _o ['Xn- njpkgdnn_h_io kmjbm_nnda [_n kmjZ§[pm_n _o [_n ajmhXgdo§n [p Zjhh_mZ_ _ro§md_pm.

K_ kmjZ_nnpn [_ gdY§mXgdnXodji [_n dhkjmoXodjin X §o§ §o_i[p _i 1988 è g'dhkjmoXodji [_n kXmod_n, kd~Z_n [§oXZc§_n _o XZZ_nnjdm_n [_nodi§n è tom_ dio§- bm§n [Xin pi _in_hYg_ ['§lpdk_h_io [_ kmj[pZodji jp [_ km_noXodji [_ n_mqdZ_n _aa_Zop§n kXm g_n di[pnomd_gn, XbmdZpgo_pmn, cwo_gd_mn, §oXYgdnn_h_ion cjnkdoX- gd_mn _o Xpom_n _iom_kmdn_n [_ km_noXodji [_ n_mqdZ_n Xdind lp'Xpr Yd_in ['§lpd- k_h_io kjpm g_n kmje_on Xbm§§n jp XsXio jYo_ip pi_ Xoo_noXodji [_ [§kÉon [_ [§- ZgXmXodji jp pi_ [§Zdndji ['jZomjd ['XqXioXb_n.

OXmXgg~g_h_io, g_n Xpojmdo§n hji§oXd m_n jio Xpojmdn§ g'dhkjmoXodji _i Zjiom_ m_hYjpmn_h_io [_n kXmod_n kd~Z_n [§oXZc§_n _o XZZ_nnjdm_n gdYm_n è g'dh- kjmoXodji [_nodi§n _rZgpndq_h_io è g'pnXb_ kmja_nndjii_g jp k_mnjii_g [_ g'dhkjm- oXo_pm, g_q§ g'dio_m[dZodji ['dhkjmoXodji kXm Z_modadZXo [_n kXmod_n _o kd~Z_n [§oXZc§_n [_nodi§_n Xp hjioXb_ adbpmXio npm gX gdno_ [_n kmj[pdon gdYm_n è g'dh- kjmoXodji( 1), m§qdn§ gX kmjZ§[pm_ [_ hdn_ x gX ZjinjhhXodji [_n hXmZcXi[dn_n kgXZ§_n _i Spidnd_, njpn g_ m§bdh_ [_ g'_iom_kwo jp [_ g'X[hdnndji o_hkjmXdm_, Xpbh_io§ [_ 5 è 50 [diXmn gX qXg_pm hXrdhXg_ [_n _iqjdn kjnoXpr _o kXm gX qjd_ X§md_ii_ _o m_g_q§ g_ hjioXio [_n dhkjmoXodjin nXin kXd_h_io jp nXin [§gdqmXiZ_ [_ [_qdn_n(2).

OXm Xdgg_pmn, g'XpojmdnXodji km§XgXYg_ [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ X §o§ npk- kmdh§_ kjpm g_n jk§mXodjin ['_rkjmoXodjin o_hkjmXdm_n i_ [jiiXio kXn gd_p Xp omXina_mo [_ [_qdn_n _aa_Zop§_n [Xin g_ ZX[m_ [_ gX kXmodZdkXodji Xpr ajdm_n, _rkjndodjin _o hXmZc§n _ro§md_pmn _o kjpm m§kXmXodji ['§lpdk_h_io njpn bXmXiod_. Ojpm g_n jk§mXodjin ['_rkjmoXodjin o_hkjmXdm_n _aa_Zop§_n kjpm m§kXmXodji, jp- qmXdnji jp omXinajmhXodji(3) [jiiXio gd_p Xp omXina_mo [_ [_qdn_n, g'XpojmdnX- odji _no npkkmdh§_ epnlp'x ZjiZpmm_iZ_ ['pi hjioXio adr§ kXm gX AXilp_ Z_iomXg_.

Diadi, g_n Xpojmdo§n hji§oXdm_n jio §o_i[p Xpr km_noXodjin [_ n_mqdZ_n è [_n iji-m§nd[_ion g'cXYdgdoXodji b§i§mXg_ XZZjm[§_ Xpr dio_mh§[dXdm_n Xbm§§n kjpm g'jZomjd [_ ZXpodji _i hXod~m_ [_ Zjhh_mZ_ _ro§md_pm, Xpojmdn§ g_n dio_m- h§[dXdm_n Xbm§§n è §h_oom_ ['Xpom_n ZXpodjin lp_ Z_gg_ [_ njphdnndji _o jio npk- kmdh§ gX ajmhXgdo§ [_ g'XZZjm[ km§XgXYg_ [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ _rdb§ kjpm g'_r§- Zpodji [_n omXina_mon m§npgoXio [_ gX hdn_ _i e_p [_n ZXpodjin(4).

(1) @qdn Xpr dhkjmoXo_pmn _o Xpr _rkjmoXo_pmn kXmp Xp INQS i08 [p 29 eXiqd_m 88. (2) Ba. @qdn hj[dadZXoda [_ g'Xqdn [_ Zjhh_mZ_ _ro§md_pm _o [_ ZcXib_ kXmp Xp INQS iN 10 [p 5 a§qmd_m 1988 _o mXkkjmo Xiip_g [_ 1987 kXb_n 148 _o 149. (3) Ba. @qdn [_ Zjhh_mZ_ _ro§md_pm _o [_ ZcXib_ iN 10 kXmp Xp INQS iN 67 [p 7 jZ- ojYm_ 1988. (4) @qdn [_ ZcXib_ iN 12 [p 4 hXmn 4BIA kXmp Xp INQS iN 18 [p 5 hXmn 1988. K_n YXilp_n jio Zjiip _i 1988 pi_ XdnXiZ_ [_ gdlpd[do§ lp'dggpnom_ gX [dhdipodji [_ g_pmn m_Zjpmn Xp m_adiXiZ_h_io [_ g'Hinodopo ['§hdnndji. Hg _no qmXd, §bXg_h_io, lp_ g_pmn _hkgjdn, ijoXhh_io njpn ajmh_ ['jZomjd [_ Zm§[do è g'§Zjijhd_ jio §qjgp§ hj[§m§h_io.

K_pm XZodqdo§ n'_no _aa_Zop§_ _i 1988 è kXmodm ['pi m§n_Xp [_ 496 Xb_i- Z_n m§kXmod_n npm g_ o_mmdojdm_ iXodjiXg Zjiom_ 454 Xb_iZ_n m_Z_in§_n è gX adi [_ 1987.

K'Xh§gdjmXodji [_ gX gdlpd[do§ [_n YXilp_n [_ [§kÉon _im_bdnom§_ _i 1987 n'_no i_oo_h_io Xaa_mhd_ _i 1988, _iomXgiXio _i Zjin§lp_iZ_ pi_ YXdnn_ [p m_adiXiZ_h_io [_n YXilp_n Xpkm~n [_ gX AXilp_ Z_iomXg_.

Drkmdh§ _i o_mh_n [_ hjs_ii_ lpjod[d_ii_, g_ m_adiXiZ_h_io X [dhdip§ [_ 241 hTgdjin [_ [diXmn. B_ [§n_ibXb_h_io [_n YXilp_n X §o§ m_i[p kjnndYg_ kXm g'_aa_o kjndoda [_n dhkjmoXio_n _iom§_n [_ [_qdn_n npm g_pmn om§njm_md_n.

DUNKTSHNM CDR O@BSDTQR CD K@ KHPTHCHSD A@MB@HQD DM 1988 (UXmdXodji [_n hjs_ii_n lpjod[d_ii_n ['pi omdh_nom_ è g'Xpom_ _i LC) 2 : 5 5 1_m 2~h_ 3~h_ 4~h_ 1988 1987 omdh_n. omdh_n. omdh_n. omdh_n. œ:98 1986

Adgg_on _o hjiiXd_n _i ZdmZpgXodji , 10 - 36 - 89 , 28 - 68 - 58 Rjg[_ [p Zjhko_ ZjpmXio [p Sm§njm , 19 9 - 60 - 37 - 24 + 23 @qjd mn i_on _i [_qdn_n - 34 + 51 +230 +175 +327 +100 @pom_n aXZo_pmn + 45 + 44 - 41 - 55 + 6 - 71

SjoXg aXZo_pmn + 40 , 50 , 40 +111 +241 6 SjoXg ZjiZjpmn - 40 - 50 / l1C -111 -241 , 6 Q§_nZjhko_ + 9 + 35 , 4 , 3 +71 - 15 LXmZc§ hji§oXdm_ - 49 - 85 - 43 -113 -312 + 21

K'_rXh_i [_n [jii§_n [_ adi [_ k§mdj[_ aXdo XkkXmXgom_, §bXg_h_io, pi_ XdnXiZ_ [Xin gX om§njm_md_ [_n YXilp_n bmyZ_ Xpr h·h_n aXZo_pmn.

DUNKTSHNM CDR E@BSDTQR CD K@ KHPTHCHSD A@MB@HQD (Cjii§_n [_ adi [_ k§mdj[_ _i LC) 2 :99 Fïf/99 F7f/ Aa 1987 LXmn Ipd i R_ko. C§Z. eÇfÇ Fïù;S7

Adgg_on _o hjiiXd_n _i ZdmZpgXodji -733 -718 -783 -828 -835 -102 - 60 Rjg[_ [p Zjhko_ ZjpmXio [p om§njm - 57 - 53 - 59 -128 -116 . 6: + 26 @qjdmn i_on _i [_qdn_n +340 +248 +407 +700 +733 +393 +180 @pom_n aXZo_pmn -385 -295 -323 -416 -314 + 71 3 SjoXg aXZo_pmn -835 -818 -758 -672 -532 +303 +143 BjiZjpmn [_ gX i_S +835 +818 +758 +672 +532 -303 -143 Q§_nZjhko_ +772 +741 -1-784+783 +792 + 20 - 24 LXmZc§ hji§oXdm_ + 63 +77 - 26 -Ess-260 -323 -119

- 155 - Fdqv fh frqwh{wh- oh uhfrxuv ghv edqtxhv dx uhilqdqfhphqw gh o'Kqvwlwxw g'Çplvvlrq hvw uhyhqx gh 946 ploolrqv gh glqduv hq 2:98 Ç 643 ploolrqv hq 2:99/ Erpswh whqx ghv qrxyhoohv suïvhqwdwlrqv dx uïhvfrpswh srxu 31 ploolrqv gh glqduv- o'lqwhuyhqwlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh vxu oh pdufkï prqïwdluh d glplqxï gh 434 ploolrqv gh glqduv/

Ko frqylhqw gh qrwhu è fhw ïjdug txh ohv edqtxhv gh gïs•wv- txl ïwdlhqw hpsuxqwhxvhv qhwwhvgh oltxlglwï srxu 74 ploolrqv gh glqduv hq gïfhpeuh 2:98- vrqw ghyhqxhv h{fïghqwdluhv gh 371 ploolrqv gh glqduv nsod ilq gh 2:99 hw fh- frpswh whqx ghv rsïudwlrqv gh uhsulvh gh oltxlglwï/

Gqjdjïh oh 34 qryhpeuh 2:99- od irupxoh gh uhsulvh gh oltxlglwï d gh. sxlv shuplv gh fdqdolvhu wrxwhv ohv ghpdq;ohv gh oltxlglwï ghv edqtxhv vxu oh pdufkï prqïwdluh/ Cl qvl oh uïhvfrpswh- txl d frqvwlwxï xqh vrxufh gh oltxlglwï srxu ohv edqtxhv qh grqqh soxv è fhv ghuqlÇuhv txh o'dydqwdjh gx gliiïuhqwlho gx wdx{ g'lqwïuôw fruuhvsrqgdqw nso'Çfduw hqwuh oh wdx{ gx pdufkï prqïwdluh hw fhx{ uïvhuyïv dx{ dfwlylwïv sulrulwdluhv/ Cx whuph gh 2:99- ohv uhsulvhv gh oltxlglwï rqw sruwï vxu 575 ploolrqv gh glqduv hw o'lqwhuyhqwlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh vxu oh pdufkï Çrqïwdluh v'hvw vlwxïh è 315 ploolrqv gh glqduv/

Urxwhirlv hq frxuv g'dqqïh- od oltxlglwï edqfdluh q'd sdv vxlyl od pôph ïyroxwlrq/ Gq hiihw- hooh d- gdqv xqh suhplëuh sïulrgh- frqqx xqh dpïolrudwlrq txl d suïydox dx frxuv ghv gl{ suhplhuv prlv hw fh- juéfh è od qhwwhdxjphqwd. wlrq ghv dyrluv hq ghylvhv/

Gq v'ïohydqw Ç 868 ploolrqv gh glqduv è od ilq g'rfwreuh- fhv dyrluv rqw h{hufï xq hiihw h{sdqvli vxu od oltxlglwï edqfdluh gh 528 ploolrqv gh glqduv frpshqvï- hq sduwlh- sdu ohv hiihwv uhvwulfwliv lpsxwdeohv dx{ eloohwv hw prq. qdlhv hq flufxodwlrq srxu 92 ploolrqv gh glqduv- dx vrogh gx frpswh frxudqw gx wuïvru srxu 69 ploolrqv gh gl qduv hw dx srvwh "dxwuhv idfwhxuv" srxu 68 ploolrqv gh glqduv/

Fx gïexw gh o'dqqïh nsod ilq g'rfwreuh- od wuïvruhulh ghv edqtxhv v'hvw uïjxolëuhphqw ïodujlh Ç whooh hqvhljqh txh fhv ghuqlÇuhv vrqw ghyhqxhv riiuhxvhv qhwwhv è sduwlu gh mxlq/ Cx whuph gh fhwwh sïulrgh- hoohv rqw hquhjlvwuï xqh dpïolrudwlrq gh od wuïvruhulh gh o'ruguh gh 332 ploolrqv gh glqduv- fh txl ohxu d shuplv gh uïgxluh gh 29 ploolrqv gh gl qduv ohxuv hqjdjhphqwv dx wlwuh gx uïhvfrpswh hw g'dffur2wuh ohxuv riiuhv vxu oh pdufkï prqïwdluh gh 34: ploolrqv gh glqduv/

Gq qryhpeuh- od oltxlglwï ghv edqtxhv v'hvw txhotxh shx uhvvhuuïh hw fh- vxlwh dx{ uhwudlwv'hiihfwxïv sdu ohv hqwuhsulvhv hw ohv sduwlfxolhuv srxu vrxv. fuluh nso'hpsuxqw qdwlrqdo odqfï sdu oh wuïvru gxudqw od 4ëph vhpdlqh gh qryhp. euh/ Ehfl dssdudow dx qlyhdx gx vrogh gx frpswh frxudqw gx wuïvru txl hq dxjphq. wdqwgh 67 ploolrqv gh glqduv d uïgxlw od oltxlglwï ghv edqtxhv g'dxwdqw/ Gq uh. ydqfkh- ohv dyrluv hq ghylvhv hw ohv eloohwv hw prqqdlhv hq flufxodwlrq rqw h{hu. fï ghv hiihwv h{sdqvliv srxu uhvshfwlyhphqw 29 hw 6 ploolrqv gh glqduv/ Ehwwh ïyroxwlrq v'hvw wudgxlwh sdu xqh glpl qxwlrq gh 67 ploolrqv gh glqduv gh o'h{fï. ghqw ghv edqtxhv vxu oh pdufkï prqïwdluh grqw 27 ploolrqv gh gl qduv vrqw yhqxv frpshqvhu od glpl qxwlrq gx uïhvfrpswh/ Cl qvl- oh uhilqdqfhphqw ghv edqtxhv dx. suëv gh od Ddqtxh fhqwudoh v'hvw vlwxï ns765 ploolrqv dx whuph gh qryhpeuh frqwuh 725 ploolrqv è od ilq gx prlv suïfïghqw/

Cx frxuv gx ghuqlhu prlv gh o'dqqïh- od wuïvruhulh ghv edqtxhv v'hvw gh qrxyhdx ïodujlh vxlwh dx{ gïshqvhv hiihfwxïhv sdu oh Uuïvru hq ilq g'dqqïh dlqvl lp'x gX YXdnn_ [p kjno_ Xpom_n aXZo_pmn. CXin Z_ Zjio_ro_ _o hXgbm§ g'_aa_o m_n- omdZoda dhkpoXYg_ Xpr Ydgg_on _o hjiiXd_n _i ZdmZpgXodji _o Xpr Xqjdmn _i [_qd- n_n, g_ m_Zjpmn [_n YXilp_n è gX AXilp_ Z_iomXg_ n'_no ndop§ è 532 hdggdjin [_ [diXmn è gX adi [_ [§Z_hYm_ 1988 Zjiom_ 654 hdggdjin è gX adi [p hjdn km§Z§[_io.

K'Xpbh_ioXodji [_n m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n [_n YXilp_n [_ [§kÉon è pi msoch_ kgpn XZZ§g§m§ lp_ Z_gpd [p ojoXg [_n _hkgjdn X _iomXgi_ _i 1988 _o kjpo' gX [_prd~h_ Xii§_ Zjin§Zpodq_ pi_ m§bm_nndji [p m_Zjpmn [_n YXilp_n è g'Hinodopo ['§hdnndji. Ld_pr _iZjm_, gX kXmo [_n ZjiZjpmn [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ [Xin g_ oj- oXg [_n m_nnjpmZ_n X YXdnn§ [_ 8,4 kjdion [_ kjpmZ_ioXb_, m_q_iXio [_ 19,1 % _i 1987 è 10,7 % _i 1988.

B_i hT gdjin [_ [d iXmn) Edin [_ k§mdj[_n 19Q6 1987 1 9 9 9 Kd Y_gg§n .....GXmn Ipdi R_ko. C§Z. BjiZjpmn è g'§Zjijhd_ 3.055 3.353 3.444 3.476 3.510 3.690 Bm§XiZ_n npm g'DoXo 572 627 613 615 643 649 Sm§njm_md_ 159 147 104 146 205 180 @pom_n kjno_n i_on 491 525 353 394 418 471 SjoXg _hkgjdn - ojoXg m_nnjpmZ_n 4.277 4.652 4.514 4.631 4.776 4.990 Q_nnjpmZ_n hji§o.& lpXnd-hji§o. 2.644 3.061 2.969 3. EEE3.334 3.678 Q_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n 414 429 425 445 452 6%A Eji[n kmjkm_n i_on 241 272 302 317 318 321 Q_adiXiZ_h_io [_n YXilp_n 978 890 818 758 672 532 Dhkmpio [_n YXilp_n npm g_ hXmZc§ hji§oXdm_ 182 118 77 -26 -111 -260 Q§_nZjhko_ 796 772 741 784 783 792

K_n _hkgjdn [_n YXilp_n [_ [§kÉon n_ njio XZZmpn [_ 7,3 % _i 1988, oXpr _i [_zx [_ 1,5 kjdio [_ kjpmZ_ioXb_ kXm mXkkjmo è Z_gpd _im_bdnom§ pi_ Xii§_ Xp- kXmXqXio. KX kmjbm_nndji n'_rkgdlp_ _i bmXi[_ kXmod_ kXm g'XZZmjdnn_h_io [p msoc- h_ ['Xpbh_ioXodji [_ gX om§njm_md_ [_n YXilp_n _o, è pi [_bm§ hjdi[m_, kXm Z_gpd [_n ZjiZjpmn è g'§Zjijhd_, Xoo§ip§, dg _no qmXd, kXm pi_ [§Z§g§mXodji [p msoch_ [_ kmjbm_nndji [_n Zm§XiZ_n i_oo_n npm g'DoXo. B_ [_mid_m X, _i _aa_o, m§[pdo _i 1988 n_n m_Zjpmn Xp n_Zo_pm YXiZXdm_.

R'§g_qXio è 3.690 hdggdjin [_ [diXmn, g_n ZjiZjpmn è g'§Zjijhd_ n_ njio XZZmpn [_ 10,1 % _i 1988 Zjiom_ 9,8 % _im_bdnom§n pi_ Xii§_ XpkXmXqXio. B_oo_ §qjgpodji _no dhkpoXYg_ _nn_iod_gg_h_io è g'XZZ§g§mXodji [p msoch_ [_ kmjbm_nndji [_n Zm§[don npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n _o, [Xin pi_ hjdi[m_ h_npm_, è Z_gpd [_n Zm§[don Rpm m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n. Ad_i lT'dg n_ njdo _i Xpbh_ioXodji [_ 26,3 %, g_ kjmo_a_pdgg_-odom_n [_n YXilp_n XZZpn_ _i 1988 pi_ [§Z§g§mXodji [_ nji msoch_ [_ kmjbm_nndji kXm mXkkjmo è Z_gpd _im_bdnom§ pi_ Xii§_ XpkXmXqXio.

@oo_dbiXio 3.053 hdggdjin [_ [diXmn, g_n Zm§[don jZomjs§n npm g_n m_n- njpmZ_n jm[diXdm_n [_n YXilp_n n_ njio dinZmdon _i Xpbh_ioXodji [_ 9,7 % _i 1988 Zjiom_ 9,3 % g'Xii§_ km§Z§[_io_. Rd g_n Zm§[don XZZjm[§n npm g_n m_nnjpmZ_n kmj-- km_n [_n YXilp_n jio kmjbm_nn§ pi msoch_ mXkd[_, njdo 22,8 % _i 1988 Zjiom_ 16,3 % pi_ Xii§_ XpkXmXqXio, Z_pr XZZjm[_n npm g_n m_nnjpmZ_n [_ gX AXilp_ Z_i- w;udoï- jio XZZpn§ pi_ ajmo_ gÇjm_nndji.

Ojpm g_n Zm§[don [dnk_in§n npm g_n m_nnjpmZ_n kmjkm_n [_n YXilp_n, dgn n_ njio §g_q§n è 3.032 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 2.470 hdggdjin g'Xii§_ §Zjpg§_, _i Xpbh_ioXodji [_ 562 hdggdjin [_ [diXmn. B_oo_ Xpbh_ioXodji X §o§ _i- m_bdnom§_ Xp idq_Xp [p kjmo_a_pdgg_-_nZjhko_ _o [_n Zjhko_n ZjpmXion [§Ydo_pmn.

R'§g_qXio è 21 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 314 hdggdjin pi_ Xii§_ XpkXmXqXio, g_n Zm§[don XZZjm[§n npm g_n m_nnjpmZ_n [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ _o ad- bpmXio [Xin g_ kjmo_a_pdgg_ [_n YXilp_n i'jio m_km§n_io§ lp_ 0,7 % [_n Zm§[don npm m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n Zjiom_ Hg,3 a1_o 16,6 a1m_nk_Zodq_h_io _i 1987 _o 1986. B_oo_ ajmo_ YXdnn_ omX[pdo gX i_oo_ [dhdipodji [p m_Zjpmn [_n YXilp_n è gX AXi- lp_ Z_iomXg_ [Xin g_ ZX[m_ [p hXmZc§ hji§oXdm_ npdo_ è g'Xh§gdjmXodji kmjbm_n- ndq_ [_ g_pm gdlpd[do§. C'Xdgg_pmn, è kXmodm [_ hXd, g_n YXilp_n jio [§bXb§ [_n _rZ§[_ion [_ gdlpd[do§ [_ kgpn _i kgpn dhkjmoXion. NpXio Xp m§_nZjhko_ kXm Ydg- g_o bgjYXgt dg X, kXm Zjiom_, Xpbh_io§ [_ 15 hdggdjin mg_[diXmn kjpm n'§g_q_m è 281 hdggdjin è gX adi [_ 1988 _o Z_, npdo_ è g'_ro_indji [_ Z_oo_ kmjZ§[pm_ è kXmodm [_ n_ko_hYm_ 1988 x gX hjYdgdnXodji [_n Zm§XiZ_n i§_n npm g'§omXib_m.

SjoXgdnXio 469 hdggdjin [_ [diXmn, g_n Zm§[don npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n XZZjm[§n kXm g_n YXilp_n n_ njio XZZmpn [_ 33 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Zjiom_ 25 hdggdjin [_ [diXmn g'Xii§_ §Zjpg§_. K'Xpbh_ioXodji _im_bdnom§_ X dio§m_nn§ Xpnnd Yd_i g_n Zm§[don Xggjp§n npm g_n aji[n §oXodlp_n, ijoXhh_io g_ Eji[n iX- odjiXg [_ gX kmjhjodji [_ g'XmodnXiXo (ENM@OQ@) _o g_ Eji[n iXodjiXg [_ bXmXiod_ Xdind lp_ g_n Zm§[don [dnk_in§n npm g_n Eji[n [_ km·on _ro§md_pmn kmdiZdkXg_h_io g_n Zm§[don npm g_n gdbi_n [_ gX AHQC-@HC _o [_ g'TR-@HC_

(_i hdggdjin [_ [diXmn) 2 :99 LXmn Ipdi R_ko. tZ.

Bm§[don n/m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n 2.546 2.784 2.853 2.849 2.878 3.053 AXilp_ Z_iomXg_ 423 314 359 253 158 21 LXmZc§ hji§oXdm_ 161 48 77 -26 -1g1 -260 Q§_nZjhko_ npm Ydgg_o [_ hjYdgdnXodji 262 266 282 279 269 281 AXilp_n [_ [§kÉon 2.123 2.470 2.494 2.596 2.720 3.032 [jio:Ojmo_a_pdgg_ _nZjhko_ 680 1.074 1.917 1.036 1.113 1.486 Bjhko_n ZjpmXion [§Ydo_pmng.028 911 1.018 997 1.018 960 Bm§[don npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n 411 436 442 467 469 469 Ojmo_a_pdgg_-odom_n 98 133 149 160 163 168 SjoXg [_n ZjiZjpmn 3.055 3.353 3.444 3.476 3.510 3.690

NpXio Xp kjmo_a_pdgg_-odom_n [_n YXilp_n [_ [§kwon, dg X Xpbh_io§, Zjh- h_ _i 1987, [_ 35 hdggdjin [_ [diXmn kjpm n'§g_q_m è 168 hdggdjin [_ [diXmn. B_oo_ Xpbh_ioXodji n'_rkgdlp_ kjpm 15 hdggdjin [_ [diXmn kXm [_n kXmodZdkXodjin [Xin g_ ZXkdoXg [_ Z_moXdi_n _iom_kmdn_n, kjpm 9 hdggdjin kXm [_n njpnZmdkodjin è [_n _hkmpion jYgdbXoXdm_n, kjpm 7 hdggdjin kXm [_n njpnZmdkodjin Xpr Yjin BMDK ijoXhh_io [Xin g_ ZX[m_ [p kmjbmXhh_ [_ m§njmkodji [_n gjb_h_ion mp[dh_ioXdm_n _o kjpm 3 hdggdjin [_ [diXmn [_ g'XZZmjdnn_h_io [_ g'_iZjpmn [_n njpnZmdkodjin [_ Yjin ['§lpdk_h_io XZlpdn Xp odom_ [p m§diq_nodnn_h_io [_n Y§i§adZ_n. SjoXgdnXio 649 hdggdjin [_ mgdiXmn, g_n Zm§XiZ_n [_n YXilp_n [_ [§kÉon npm g'DoXo i'jio Xpk;h_io§ lp_ [_ 22 hdggdjin [_ [diXmn jp 3,5 % _i 1988 Zjiom_ 55 hdggdjin [_ [diXmn jp 9,6 % pi_ Xii§_ XpkXmXqXio. K'Xpbh_ioXodji X dio§m_nn§ è ZjiZpmm_iZ_ [_ 17 hdggdjin [_ [diXmn g_n njpnZmdkodjin [_n YXilp_n _i Yjin ['tlpdk_h_io _o [_ 5 hdggdjin [_ [diXmn g_n _hkmpion iXodjiXpr lpd ·oXd_io kmX- odlp_h_io ipgn Xp Zjpmn [_n Xii§_n Xio§md_pm_n.

@km~n g_ hjpq_h_io [_ YXdnn_ XZZpn§ Xp Zjpmn [_n ndr km_hd_mn hjdn [_ g'Xii§_ npdo_ Xp m_hYjpmn_h_io [_n Yjin tZcpn, _i m_gXodji Xq_Z gX m§XgdnXodji [p mXodj m§bg_h_ioXdm_, g'_iZjpmn [_n YXilp_n _i Yjin ['tlpdk_h_io n'_no [_kpdn din- Zmdo _i Xpbh_ioXodji kmjk;m_nndq_. C_ 627 hdggdjin [_ [diXmn _i [§Z_hYm_ 1987, dg _no m_q_ip è 615 hdggdjin _i epdi 1988 kjpm n'§g_q_m è 651 hdggdjin [_ [diXmn è adi ijq_hYm_. Di [§Z_hYm_ _o ZjiomXdm_h_io Xpr Xii§_n kXnn§_n, g'_iZjpmn [_n YXi- lp_n _i Z_n Yjin X XZZpn§ pi_ YXdnn_ [_ 7 hdggdjin [_ [diXmn kjpm n_ ndop_m è 644 hdggdjin [_ [diXmn. QXkkjmo§ è g'_in_hYg_ [_n [§kÉon [p hjdn [_ ijq_hYm_, g'_iZjpmn _i Z_n Yjin X m_km§n_io§ 20,8% _i 1988 Zjiom_ 24,2% _i 1987.

KX om§njm_md_ [_n YXilp_n, lpd XqXdo XZZpn§ pi_ ajmo_ YXdnn_ _i 1987, X _im_bdnom§ _i 1988 pi_ Xpk;h_ioXodji [_ 33 hdggdjin [_ [diXmn kjpm n'§g_q_m è 180 hdggdjin [_ [diXmn. K'Xpbh_ioXodji [_ gX om§njm_md_ [_n YXilp_n X to§ _im_bdnom§_ npmojpo Xp Zjpmn [_ gX k§mdj[_ epdgg_o-jZojYm_, Xp o_mh_ [_ gXlp_gg_ _gg_ X Xo- o_dio g_ hXrdhph [_ g'Xii§_, njdo 210 hdggdjin [_ [diXmn. Di [_cjmn [_ Z_oo_ k§- mdj[_, g_ hjpq_h_io [_ cXpnn_ X §o§ _iom_Zjpk§ kXm [_ am§lp_io_n YXdnn_n.

K'Xpbh_ioXodji [_ gX om§njm_md_ [_n YXilp_n m§npgo_ [_ gX m_Zjinodopodji Xpnnd Yd_i [_ g_pm om§njm_md_ dhh§[dXo_ lp_ Ygjlp§_ Xdind lp_ [_ g'Xpbh_ioXodji [p Zjhko_ "nd~b_n, npZZpmnXg_n _o Xb_iZ_n" [jio g'Xhkg_pm X §o§, aXpo-dg g_ m_- hXmlp_m, Xoo§ip§_ kXm gX YXdnn_ [p Zjhko_ "Zjmm_nkji[Xion YXilpd_mn".

OjmoXio gX hXmlp_ [_ g'Xpbh_ioXodji [_ g'_iZXdnn_ [_n YXilp_n Xdind lp_ [_ Z_gg_ [_n Zjhko_n _i [_qdn_n, gX om§njm_md_ dhh§[dXo_ [_n YXilp_n X Xpbh_io§ [_ 63 hdggdjin [_ [diXmn x gX adi [_ 1988, Xgjmn lp'_gg_ XqXdo YXdnn§ [_ 31 hdg- gdjin [_ [diXmn _i 1987. K'Xpbh_ioXodji _im_bdnom§_ n'_rkgdlp_ _nn_iod_gg_h_io kXm g'Xpbh_ioXodji [p ZcXib_ hXip_g Xhkgdad§ _i 1988 kXm g_n jk§mXodjin _aa_Z- op§_n kXm g_n ojpmdno_n gdYs_in lpd njio _iom§n, Xp Zjpmn [_ Z_oo_ Xii§_, _i bmXi[ ijhYm_.

SQDRNQDQHD CDR A@MNTDR (_i hdggdjin [_ [diXmn) Edin [_ k§mdj[_n 1986 1987 1 9 8 8 KdY_gg§n LXmn Ipdi R_ko. CtZ. Sm§njm_md_ dhh§[dXo_ 30 - 1 58 68 89 62 DiZXdnn_ 21 27 28 34 36 34 Bjhko_n ZjpmXion jm[diXdm_n 10 21 14 16 25 5 Ctk6on Xp BBO 3 4 2 3 5 3 Bjhko_n [_qdn_n 7 22 24 33 37 Ljdin : @pom_n ZjiZjpmn ABS -11 -53 - 8 - 9 -10 -17 Sm§njm_md_ Ygjlp§_ 11 10 10 13 14 14 Qtn_mq_ jYgdbXojdm_ 11 10 10 10 10 10 Ctkwon kmjqdnjdm_n 3 4 4 Bjmm_nkji[Xion YXilpd_mn i_on 52 50 -13 11 28 - 7 Rd~b_n, npZ_pmn., Xb_iZ_n i_on 66 88 49 54 74 000 ménu afk aeh 104 aeg cLf aiL

- 159 - Qrxu fh txl hvw gh od wuïvruhulh eortxÇh ghv edqtxhv- hooh v'hvw lqv. fulwh hq dxjphqwdwlrq gh 5 ploolrqv gh glqduv lpsxwdeoh hq wrwdolwï od frqv. wlwxwlrq g'xq ïjdo prqwdqw gh gïs•wv surylvrluhv uïvxowdqw gh od qrq revhuydwlrq ghv edqtxhv gx udwlr uïvhuyï dx{ dfwlylwïv sulrulwdluhv gh 21 % ghyhqx reoljd. wrluh x sduwlu gx prlv g'dyulo 1988. Qrxu fh txl hvw gh od uïvhuyh reoljdwrluh- hooh v'hvw vlwxïh gxudqw wrxwh o'dqqïh dx pôph qlyhdx txh fhoxl gh 1987, vrlw 21 ploolrqv gh glqduv/

Qruwdqw od pdutxh hvvhqwlhoohphqw g'xqh iruwh surjuhvvlrq ghv gïs•wv prqïwdluhv hw txdvl.prqïwdluhv- o'hqvhpeoh ghv uhvvrxufhv ghv edqtxhv gh gïs•wv d surjuhvvï dx wdx{ gh 8-4 % frqwuh 9-9 % o'dqqïh suïfïghqwh/

Urwdolvdqw 3.678 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 1988, ohv gïs•wv prqï. wdluhv hw txdvl.prÇïwdluhv vh vrqw dffuxv gh 617 ploolrqv gh glqduv rx 20,2 % frqwuh 417 ploolrqv gh glqduv rx 15,8 % xqh dqqïh dxsdudydqw/ M'dffïoïudwlrq gx wdx{ gh surjuhvvlrq d lqwïuhvvï h{foxvlyhphqw ohv gïs•wv prqïwdluhv txl vh vrqw dffuxv gh 17,4 % hq 1988 frqwuh xqh uÇjuhvvlrq gh 1 % xqh dqqïh dxsdudydqw/ Rxdqw dx{ gïs•wv txdvl.prqïwdluhv- lov rqw dxjphqwï dx wdx{ ïohyÇ gh 22,7 % txrltxh prlqv ïohyï txh fhoxl gh 1987.

Qulqflsdoh frpsrvdqwh ghv gïs•wv prqïwdluhv- ohv gïsâwv è yxh ghv uïvl. ghqwv txl dydlhqw edlvvï gh 3 ploolrqv gh gl qduv hq 1987 vh vrqw lqvfulwv hq dffurlvvhphqw gh 319 ploolrqv gh glqduv hq 1988. Urxwhirlv- hq frxuv g'dqqïh- ohxu ïyroxwlrq q'd sdv ïwï uïjxolëuh/ Gq hiihw- dsuëv od edlvvh kdelwxhooh dffx. vïh hq gïexw g'dqqïh- vxlwh hvvhqwlhoohphqw dx{ gïshqvhv g'dssurylvlrqqhphqw ghv hqwuhsulvhv hq pdwlëuhv suhplëuhv hw ghpl.surgxlwv dlqvl txh gx uhfrxyuhphqw gh ohxu ïfkïdqfh ilvfdoh- ohv gïs•wv è yxh rqw dprufï gëv pduv xq prxyhphqw gh kdxvvh txl v'hvw srxuvxlyl /2xvtx' é rfwreuh/ Csuëv xqh glplqxwlrq hq qryhpeuh vrxv o'hiihw ghv vrxvfulswlrqv ghv hqwuhsulvhv hw sduwlfxolhuv è o'hpsuxqw qd. wlrqdo ïplv sdu oh Uuïvru srxu 91 ploolrqv gh glqduv hqylurq- lov rqw hquhjlvwuï hq gïfhpeuh xqh dxjphqwdwlrq gh 322 ploolrqv gh glqduv srxu v'ïohyhu è 1.542 plo. olrqv dx whuph gh o'dqqïh/

Erqwlqxdqw vxu ohxu odqfïh- ohv gïs•wv hq frpswhv vsïfldx{ g'ïsdujqh dxsuëv ghv edqtxhv gh gïs•wv txl rqw dwwhlqw 1.094 ploolrqv gh glqduv- rqw sur. juhvvï gh 26,6 % hq 1988 frqwuh 24,1 % o'dqqïh suïfïghqwh/ Md frqvrolgdwlrq ghv gïs•wv hq fhv E!Ppswhv vhpeoh v'h{soltxhu sdu o'dpïolrudwlrq ghv uhyhqxv ghv djhqwv ïfrqrpltxhv rsïudqw gdqv ohv dfwlylwïv frpphufldohv- duwlvdqdohv rx lqgxv. wulhoohv grqw o'dfwlylwï d frqqx xqh uhsulvh hq uhodwlrq dyhf o'rxyhuwxuh ghv iurqwlëuhv ole~hqqhv è sduwlu gx prlv g'drPw/

(hq ploolrqv gh glqduv) 2:98 2 : 9 9 Nduv Lxlq Thsw/ Fïf/

Fïs•wv prqïwdluhv 1.473 1.459 1.146 1.224 1.365 1.713 grqw;Fhs•wv x yxh ghv uïvlghqwv 1.226 1.223 983 1.071 1.207 1.542 FÇsâwv txdvl.prqïwdluhv 1.171 1.602 1.823 1.886 1.969 1.965 grqw;Fïsâwv è whuph ghv uïvlghqwv 454 717 663 612 583 584 Erpswhv vsïfldx{ g'Çsdujqh 696 864 916 951 1.008 1.094 SjoXg[_n ['kXon 2.644 3.061 2.969 3.111 3.334 3.678 OXm Zjiom_, g_n [§kÉon t o_mh_ jio XZZpn§ pi_ YXdnn_ [_ 133 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 Xgjmn lp'dgn XqXd_io Xpbh_io§ [_ 263 hdggdjin [_ [diXmn _i 1987. KX YXdnn_ omjpq_ nji jmdbdi_ [Xin gX omXinajmhXodji ['pi_ kXmod_ [_ Z_n [§kXon _i Z_modadZXon [_ [§kXon, ijpq_Xp kmj[pdo adiXiZd_m gXiZ§ _i 1988 npm g_ hXmZc§ hji§oXdm_.

Dhdn kXm g_n YXilp_n _o njpnZmdon kXm g_n _iom_kmdn_n _o g_n Xpom_n jm- bXidnh_n iji YXiZXdm_n è _rZ§[_io [_ m_nnjpmZ_n, Z_ kmj[pdo adiXiZd_m X k_mhdn d Z_moXdi_n _iom_kmdn_n [_ hd_pr b§m_m g_pm om§njm_md_. K'_iZjpmn [_ Z_n Z_modad- ZXon _no kXnn§ kmjbm_nndq_h_io [_ 68 hdggdjin [_ [diXmn _i eXiqd_m t 173 hdggdjin [_ [diXmn _i jZojYm_. Di ijq_hYm_ _o [§Z_hYm_, dg X kXm Zjiom_ YXdnn§ kjpm m_q_- idm m_nk_Zodq_h_io è 161 _o 129 hdggdjin [_ [diXmn.

K_n m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n [_n YXilp_n jio ojoXgdn§ 459 hdggdjin [_ [diXmn è gX adi [_ 1988, _i Xpbh_ioXodji [_ 30 hdggdjin [_ [diXmn kXm mXkkjmo è g_pm idq_Xp [_ g'Xii§_ km§Z§[_io_. B_oo_ Xpbh_ioXodji X dio§m_nn§ g_n Eji[n [_ km·on [_ g'DoXo,v ijoXhh_io g_ ENM@OQ@ _o g_ Eji[n iXodjiXg [_ bXmXiod_ Xdind lp_ g_n odmXb_n npm Z_moXdi_n gdbi_n [_ km·on _ro§md_pmn _nn_iod_gg_h_io gX gdbi_ AHQC- @HC _o TR-@HC.

(_i hdggdjin [_ [diXmn) Edin [_ k§mdj[_n 1986 1987 1 9 8 8 KdY_gg§n LXmn Ipdi R_ko. C§Z.

Eji[n [_ Zjiom_kXmod_ 10 14 17 17 17 17 Eji[n [_ km·on [_ g'DoXo 214 224 222 245 254 236 [jio : ENRC@ 85 91 84 89 94 79 ENRDO 39 22 22 22 23 22 ENOQNCH 33 33 35 35 35 27 ENM@OQ@ 19 26 27 30 31 32 EM@G 16 12 12 12 12 9 Eji[n [_ km·on _ro§md_pmn 190 191 186 183 181 206 [jio : TR-@Hi 18 18 18 18 18 21 AHQC-@gi 16 17 19 22 25 43 BBBD 120 117 114 114 114 114

SjoXg 414 429 425 445 452 459

Z - Eji[n kmjkm_n

SjoXgdnXio 321 hdggdjin [_ [diXmn, g_n aji[n kmjkm_n [_n YXilp_n [_ [§- kXon i_on [_n dhhjYdgdnXodjin n_ njio XZZmpn [_ 49 hdggdjin [_ [diXmn. B_oo_ §qjgpodji X m§npgo§ [_ gX gdY§mXodji [_ ijpq_gg_n omXiZc_n [_ g'Xpbh_ioXodji [p ZXkdoXg [_ Z_moXdi_n YXilp_n [_ gX kgXZ_ kjpm 10 hdggdjin [_ [diXmn _o [_ g'Xa- a_ZoXodji ['pi_ kXmod_ [_n Y§i§adZ_n m§Xgdn§n, Xp odom_ [_ g'_r_mZdZ_ 1987, Xpr kmjqdndjin _o Xpr m§n_mq_n kjpm m_nk_Zodq_h_io 35 _o Hg hdggdjin [_ [diXmn _o [_ g'XZZmjdnn_h_io [_n dhhjYdgdnXodjin i_oo_n [_ 7 hdggdjin [_ [diXmn. GXPMVUKPOFGT HPOFT QSPQSGT OGUTFGT DCORVGT FG FGQPUT (hq ploolrqv gh gl qduv) - Hlqv gh sÇulrghv 2:97 2:98 2 : 9 9 Mlehooïv Nduv Lxlq Thsw/ FÇf/

Hrqgv sursuhv 427 46: 497 515 519 526 Edslwdo oleïuï 227 231 231 233 237 241 Shsruw Ç qrxyhdx Sïvhuyhv :1 213 214 224 224 224 Qurylvlrqv 221 248 274 27: 27: 283 Nrlqv ; Kpprelolvdwlrqv qhwwhv .86 .98 .95 .98 .:1 .:5 Kpphxeohv hw prelolhuv 89 222 226 229 232 235 Orq.ydohxuv 36 9 7 7 7 : Cpruwlvvhphqw .39 .43 .48 .48 .48 .4: Hrqgv sursuhv qhwv 352 383 413 428 429 432

E . SGHKOCOEGNGOU

Mh uhfrxuv ghv edqtxhv dx uhilqdqfhphqw gh od Ddqtxh fhqwudoh v'hvw lqvfulw hq edlvvh hq 2:99 hw fh- srxu od ghx{lëph dqqïh frqvïfxwlyh/ Fh :89 plo. olrqv gh glqduv Ç od ilq gh 2:97- lo hvw uhyhqx Ç 946 hw 643 ploolrqv gh glqduv uhvshfwlyhphqw hq 2:98 hw 2:99/ Md iruwh edlvvh dffxvïh dx frxuv gh fhwwh ghu. qlëuh dqqïh- d ïwï vxuwrxw uhohyïh dx qlyhdx gx pdufkï prqïwdluh/ Gq hiihw- ohv edqtxhv txl ïwdlhqw ghpdqghxvhv qhwwhv gh oltxlglwï vrqw ghyhqxhv è sduwlu gh od ghuqlëuh gïfdgh gh pdl riiuhxvhv qhwwhv/ Urxwhirlv- o'h{fïghqw gh oltxlglwï gï. jdjï vxu oh pdufkï prqïwdluh d ïwï ïsrqjï judgxhoohphqw sdu o'lqwurgxfwlrq gh o'rsïudwlrq gh uhsulvh gh oltxlglwï Ç sduwlu gx 34 qryhpeuh 2:99/

GXPMVUKPOFGT EPOEPVSTFG MCDEUCVZ DCORVGTFG FGQPUTGO 2:99 (hq ploolrqv gh gl qduv) 2:97 1987 2 : 9 8 Nduv Lxlq Thsw/ Fïf/

UPUCMFV SGGTEPNQUG 8:7 883 852 895 894 8:3 Erxuw whuph 683 667 61: 659 648 69: Euïglwv vdlvrqqlhuv 44 :8 212 74 43 42 Quïilqdqfhphqw h{sruwdwlrq 293 2:3 267 332 311 334 Euïdqfhv vxu o'ïwudqjhu 22: 281 277 276 311 319 Euïglwv gh fxowxuh 49 61 61 54 31 45 Hlqdqfhphqw gh vwrfnv dvvruwlv gh ohwwuh g'djuïphqw kxlohv gh fïuïdohv 28 22 4 2: 76 84 Euïglwv gh fdpsdjqh 4 Cxwuhv 291 47 44 48 31 31 Nr~hq whuph 324 323 343 347 357 314 qgv hqvhpeohv lqgxvwulhov hw QNG 211 214 223 211 211 68 HPOCQSC 46 45 47 45 49 49 Kqgxvwulhv h{sruwdwulfhv 25 5 28 35 41 34 Euïglwv djulfrohv 41 45 44 55 61 67 Cydqfhv EOGM 39 44 41 41 37 37 Cxwuhv 7 5 5 5 3 4 Mrqj whuph 22 5

NCSEJG NPOGUCKSG 293 74 88 .37 -Ess .371

Urwdo frqfrxuv gh od DEU 978 835 818 758 672 6m3

. 273 . Urwdolvdqw 8:3 ploolrqv gh glqduv- oh uhilqdqfhphqw ghv edqtxhv gdqv oh fdguh gx uïhvfrpswh d hquhjlvw uï xqh dxjphqwdwlrq gh 31 ploolrqv gh gl qduv hq 2:99 doruv tx'lo dydlw dffxvï xqh edlvvh gh 35 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/ Ehwwh dxjphqwdwlrq d ïwï uhohyïh dx qlyhdx gx uïhvfrpswh ghv fuïglwv nsfrxuw whqqh dw. wïqxïh- lo hvw yudl- sdu oh uïhvfrpswh ghv fuïglwv nspr~hq hw orqj whuphv/

Shsuïvhqwdqw 85-4 % gx wrwdo gx uïhvfrpswh frqwuh 83 % hq 2:98- oh uï. hvfrpswh ghv fuïglwv nsfrxuw whuph d sruwï vxu xq hqfrxuv gh 69: ploolrqv gh gl. qduv- hq dxjphqwdwlrq gh 44 ploolrqv gh glqduv/ Ehwwhdxjphqwdwlrq d uïvxowï gh o'dffurlvvhphqw gh od prelolvdwlrq ghv fuïdqfhv qïhv vxu o'ïwudqjhu hw gx uïhv. frpswh ghv fuïglwv gh suïilqdqfhphqw g'h{sruwdwlrq hw ghv fuïglwv ilqdqêdqw ohv vwrfnv dvvruwlv gh ohwwuhvg'djuïphqw kxlohv hw fïuïdohv dlqvl txh gh od glplqx. wlrq gx uïhvfrpswh ghv fuïglwv vdlvrqqlhuv hw ghv fuïglwv gh fxowxuh/

Mh uïhvfrpswh ghv fuïglwv gh suïilqdqfhphqw h{sruwdwlrq hvw sdvvï gh 2:3 ploolrqv gh glqduv hq 2:98 è 334 ploolrqv gh glqduv hq 2:99- hq dxjphqwdwlrq gh 42 ploolrqv gh glqduv h{soltxïv sdu o'hiihw.sul{- ohv txdqwlwïv d~dqw dffxvï xqh edlvvh•

Fdqv oh pôph lqwhuydooh- oh uïhvfrpswh ghv fuïglwv ilqdqêdqw ohv vwrfnv kxlohv hw fïud2hv hvw sdvvï gh Ko è 84 ploolrqv gh glqduv vxlwh nso'dxjphqwdwlrq ghv lpsruwdwlrqv ghv surgxlwv fïuïdolhuv hq uhodwlrq dyhf od pdxydlvh uïfrowh txl hvw od frqvïtxhqfh gh od iruwh vïfkhuhvvh frqqxh gxudqw ghx{ dqqïhv vxffhvvlyhv/

Gq fh txl frqfhuqh oh uïhvfrpswh ghv fuïglwv vdlvrqqlhuv- lo d sdu frq. wuh dffxvï xqh edlvvh gh 77 ploolrqv gh gl qduv lpsxwdeoh dx idleoh ql yhdx gh od surgxfwlrq djulfroh- hvvhqwlhoohphqw fïuïdolëuh/

Rxdqw dx uïhvfrpswh ghv fuïglwv nspr~hq whuphv- lo d ehdxfrxs ioxfwxï hq frxuv g'dqqïh vrxv o'hiihw gh o'dfwxdolvdwlrq gx udwlr g'hpsorl nspr~hq whuph/ F'xqh ilq g'dqqïh lo o'dxwuh- lo hvw uhyhqx gh 323 lo 314 ploolrqv gh glqduv- hq edlvvh gh : ploolrqv gh glqduv/ Urxwhirlv- od yhqwlodwlrq gx uïhvfrpswh sdu iruph gh fuïglw idlw dssdudowuh ghv ïyroxwlrqv glyhujhqwhv/ Tl oh uïhvfrpswh ghv fuï. glwv uïvhuyïv dx{ judqgv hqvhpeohv lqgxvwulhov hw nsod shwlwh hw pr~hqqh hqwuh. sulvhv rqw dffxvï xqh glplqxwlrq gh 57 ploolrqv gh gl qduv hw fhoxl ghv fuïglwv dffrugïv nsod EOGMgh 8 ploolrqv gh glqduv- oh uïhvfrpswh ghv fuïglwv rfwur~ïv dx{ lqgxvwulhv h{sruwdwulfhv- ghv fuïglwv djulfrohv hw ghv fuïglwv Ç o'duwlvdqdw hw dx{ shwlwv pïwlhuv rqw dxjphqwï uhvshfwlyhphqw gh 19, 33 hw 5 ploolrqv gh gl. qduv/

Mh pdufkï prqïwdluh d idlw o'remhw g'xqh uïiruph hqwuïh hq yljxhxu oh 29 mdqylhu 2:99/ Thorq od qrxyhooh rujdqlvdwlrq- od Ddqtxh fhqwudoh frqwlqxh lo mrxhu xq u•oh lpsruwdqw srxu dvvxuhu od uïjxodwlrq gx pdufkï sxlvtx'hooh lqwhu. ylhqw srxu irxuqlu rx ïsrqjhu- oh fdv ïfkïdqw- ghv oltxlglwïv/ Cxvvl- o'lqwhuyhq. wlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh shxw v'hiihfwxhu vrxv iruph g'dfkdw vxu dsshov g'ri. iuhv odqfïv shulrgltxhphqw- gh sulvhv gh shqvlrq ns8 mrxuv hw g'rsïudwlrqv srqf. wxhoohv ns35 khxuhv/

Gq 2:99- oh pdufkï prqïwdluh d ïwï fdudfwïulvï sdu xqh vlwxdwlrq g'dl. vdqfh/ Gq hiihw- o' lqwhuyhqwlrq gh od Ddqtxh fhqwudKh txl ïwdlw gh 74 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:98 v'hvw ehdxfrxs dphqxlvïh srxu ghyhqlu odujhphqw qïjd. wlyh- vh vlwxdqw è . 371 ploolrqv gh glqduv lo od ilq gh 2:99/ Fdqv xqh suhplëuh sïulrgh frxyudqw ohv flqt suhplhuv prlv- od Ddqtxh fhqwudoh d lqwhuyhqx srxu ghv prqwdqwv gh prlqv hq prlqv lpsruwdqwv uhyhqdqw g'xq pd{lpxp gh 173 ploolrqv gh glqduv hquhjlvwuï oh 6 mdqylhu è 10 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh pdl/

C sduwl u gx prlv gh mxlq- ohv edqtxhv txl ïwdlhqw hpsuxqwhxvhv qhwwhv vxu oh pdufkï prqïwdluh vrqw ghyhqxhv riiuhxvhv qhwwhv hw fh- sdu vxlwh gh od glplqxwlrq gh ohxuv ehvrlqv hq oltxlglwô- hq uhoÇwlrq dyhf o'dpïolrudwlrq gh ohxu wuïvruhulh/ Fhsxlv- od Ddqtxh fhqwudoh hvw lqwhuyhqxh srxu ôsrqÇhu ohv ol. txlglwïv h{fïghqwdluhv txl rqw dwwhlqw xq pd{lpxp gh 2:1 ploolrqv gh glqduv oh 38 rfwreuh/ Qrxu oh uhvwh gh o'dqqïh- o'lqwhuyhqwlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh d vxlyl xq prxyhphqw gh edlvvh txl v'hvw dffôoïuô ghsxlv oh 34 qryhpeuh- gdwh gx odqfhphqw gh o'rsïudwlrq gh uhsulvh gh oltxlglwï/ Gq frqvïtxhqfh- ohv srqfwlrqv hq ilq gh mrxuqïh hiihfwxïhv sdu od Ddqtxh fhqwudoh vh vrqw dphqxlvïhv srxu uh. yhqlu 85 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh qryhpeuh/ C od ilq gh gïfhpeuh- od Ddqtxh fhqwudoh d pôph riihuw 315 ploolrqv gh glqduv/ Oïdqprlqv- frpswh qrq whqx ghv uhsulvhv gh oltxlglwïv txl rqw wrwdolvï 575 ploolrqv gh glqduv- o'lqwhuyhq. wlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh vxu oh pdufkï prqïwdluh dxudlw dwwhlqw . 81 hw . 371 ploolrqv gh glqduv hq qryhpeuh hw gïfhpeuh/

Gq fh txl frqfhuqh oh wdx{ pr~hq srqgïuï ghv wudqvdfwlrqv vxu oh pdu. fkï prqïwdluh- lo d ydulï è o'lqwïulhxu g'xqh irxufkhwwh doodqw g'xq plqlpxp gh 9 10/16 % è xq pd{lpxp gh : 11/16 %. Urxwhirlv hq frxuv g'dqqïh- lo d frqqx ghx{ sïulrghv g'ïyroxwlrq frqwudvwhhv/ Cx frxuv gh od suhplÇuh sïulrgh txl v'ïwdoh gh mdqylhu è drw- o'ïyroxwlrq gx wdx{ g'lqwïuôw pr~hq è 35 khxuhv vxu oh pdufkï lqwhuedqfdluh d ioxfwxï wrxw hq uhvwdqwpdutxïh sdu xqh whqgdqfh è od edlvvh- hq uhodwlrq dyhf oh yroxph ghv wudqvdfwlrqv vxu oh pdufkï/ Cx frxuv gh fhwwh suhplë. uh sÇulrgh- oh wdx{ d edlvvï gh 2/16 gh srlqw- uhyhqdqw gh : 6/16 % hq mdqylhu è : 5027 % hq drdw/ C sduwlu gh od ilq gx prlv gh vhswhpeuh hw mxvtx'l od ilq gh o'dqqïh- oh wdx{ pr~hq srqgïuï v'hvw vwdelolvï è 9 21027 % uhioïwdqw dlqvl od vlwxdwlrq gh vxu2ltxlglwï suïydodqw vxu oh pdufkï prqïwdluh/ HHH. - K'DUNKTSHNM CDR QDRRNTQBDR CT RWRSDLD EHM@MBHDQ DS CD KDTQR BNMSQDO@QSHDR DM 1988

Qrxu od ghx{lëph dqqïh frqvïfxwlyh- ohv fuïdqfhv qhwwhv vxu o'h{wïulhxu rqw vhqvleohphqw surjuhvvï hq 2:99/ Gq frqvïtxhqfh hw frpswh whqx g'xqh gïfïoï. udwlrq ghv fuïglwv lqwïulhxuv- ohv uhvvrxufhv gx v~vwëph ilqdqflhu rqw dxjphqwï è xq wdx{ wuëv surfkh gh fhoxl gh Ko-7 % hquhjlvwuï o'dqqïh suïfïghqwh/

M'dffurlvvhphqw ghv uhvvrxufhv gx v~vwëph ilqdqflhu d uïvxowï sulqflsd. ohphqw gh od surjuhvvlrq dffïoïuïh gh od pdvvh prqïwdluh N3 txl d soxv txh frp. shqvï od glplqxwlrq- g'xqh sduw- gh fhuwdlqhv dxwuhv uhvvrxufhv hw- g'dxwuh sduw- ghv irqgv sursuhv vxlwh dx wudqvihuw gx sruwhihxlooh.wlwuhv gh od Ddqtxh fhqwudoh dx surilw gx wuïvru/ Eh wudqvihuw d ïwï hiihfwxï- idxw.lo oh udsshohu- hq yhuwx ghv dphqghphqwv dssruwïv è od orl uhodwlyh è od fuïdwlrq hw è o'rujdql. vdwlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh gh Uxqlvlh/ Cevwudfwlrq idlwh gh od glpl qxwlrq ghv irqgv sursuhv gh od Ddqtxh fhqwudoh- ohv uhvvrxufhv gx v~vwëph ilqdqflhu dx. udlhqw surjuhvvï gh 24-5 %.

GXPMVUKPOFGT SGTTPVSEGTFV TaTUGNGHKOCOEKGSGU FG MGVSTEPOUSGQCSUKGTGO 2:99 Gq ploolrqv gh gl qduv Xdgdwlrq hq % vdxi lqglfdwlrq frqwudluh 2:97 2:98 2:99 2:98 2:99 2:97 2:98

Ndvvh prqïwdluh N3 4/794 5/265 5/996 23-9 28-7 Nrqqdlh No 3/218 3/149 3/563 .4-4 31-4 Nrqqdlh ilgxfldluh 762 816 912 9-4 24-7 Nrqqdlh vfulswxudoh 2/567 2/444 2/762 .9-5 34-: Rxdvl.prqqdlh 2/687 3/227 3/544 45-4 26-1 Shvvrxufhv vsïfldohv :29 2/219 2/348 31-8 22-7 Hrqgv sursuhv 2/111 2/27: 2/263 27-: .2-6 Cxwuhv uhvvrxufhv .49 .336 .474

Urwdo uhvvrxufhv.Urwdo frqwuhsduwlhv 6/674 7/317 7/:22 22-7 22-5

Cyrluv h{wïulhxuv qhwv+ 5: 296 658 247 473 Euïglwv lqwïulhxuv 6/625 7/132 7/475 :-3 6-8 Euïdqfhv qhwwhv vxu o'Gwdw+ 886 :24 :1: 249 .5 Erqfrxuv è o'ïfrqrplh 5/84: 6/219 6/566 8-9 7-9 Euïglwv è o'ïfrqrplh 5/4:9 5/853 6/226 8-9 8-: Qruwhihxlooh.wlwuhv 452 477 451 8-4 .8-2

C . NCTTGNPOGUCKSGN3

Md pdvvh prqïwdluh (N3) v'hvw lqvfulwh è od ilq gh gïfhpeuh 2:99 hq df. furlvvhphqw gh 28-7 % sdu udssruw dx qlyhdx hquhjlvwuï è od ilq gh 2:98- oxl.pô. ph hq dxjphqwdwlrq gh 23-9 % sdu udssruw è fhoxl g'xqh dqqïh dxsdudydqw/ Cxvvl- od pdvvh prqïwdluh v'hvw.hooh dffuxh hq 2:99 è xq wdx{ qhwwhphqwvxsïulhxu è fh. oxl gh od furlvvdqfh gx QKGtxl v'hvw vlwxï è 8-: %. Gq frqvïtxhqfh- oh wdx{ gh oltxlglwï gh o'onrqrplh phvxuï sdu oh udssruw gh od pdvvh prqïwdluh (N3) dx QKD d dxjphqwï gh suëv gh 6 srlqwv gh srxufhqwdjh srxu v'ïohyhu è 67-7 %/ M'dffurlvvhphqw gh od pdvvh prqhwdluh (N3) d lqwhuhvvh ohv gïs•wv d yxh hw ohv gïs•wv g'ïsdujqh gïwhqxv dxvvl elhq dxsuëv ghv edqtxhv gh gïs•wv- tx'dx. suëv gh od EOGMhw gh od EGOU/

Md prqqdlh No- txl dydlw uïjuhvvï gh 4-4 % hq 2:98- d dxjphqwï gh 31-4% hq 2:99 vxlwh è o'dffurlvvhphqw udslgh wdqwgh od prqqdlh ilgxfldluh txh ghv gï. s•wv è yxh/

M'ïyroxwlrq gh fhw djuïjdw d- wrxw dx orqj gh 2:99- ïwï suhvtx'lghqwl. txh è fhooh vxlylh gxudqw o'd qqïh suïfïghqwh/ Gq hiihw hw gdqv xqh suhplëuh sï. ulrgh- hooh v'hvw lqvfulwh hq dxjphqwdwlrq srxu v'ïohyhu è 926 ploolrqv gh glqduv hq mxloohw hw fh- vxlwh g'xqh sduw dx{ uhwudlwv hiihfwxhv sdu ohv hqwuh. sulvhv hw ohv sduwlfxolhuv srxu idluh idfh è o'dxjphqwdwlrq gh ohxuv gïshqvhv dx frxuv gh od vdlvrq hvwlydoh hw gh od iôwh gh o'Cœg Go Kgkd hw g'dxwuh sduw è o'dffurlvvhphqw gx fkdqjh pdqxho hq uhodwlrq dyhf ohv shuirupdqfhv hquhjlvwuïhv sdu od vdlvrq wrxulvwltxh hq jïqïudo hw o'hqwuïh gh wrxulvwhv ole~hqv hq judqg qrpeuh è sduwlu g'dyulo 2:99 hq sduwlfxolhu/ Ko hvw è uhpdutxhu ïjdohphqw txh od uïrxyhuwxuh ghv iurqwlëuhv dyhf od Mle~h d idyrulvh oh gïyhorsshphqw ghv ïfkdqÇhv dyhf fh sd~v hw sduwdqw hooh d iruwhphqw frqwulexï è o'dffurlvvhphqw gh od ghpdqgh gh prqqdlh ilgxfldluh/ Fhsxlv drdw- od prqqdlh ilgxfldluh d dprufh xq prxyhphqw gh edlvvh txl v'hvw srxuvxlyl mxvtx'è rfwreuh/ C sduwlu gh qryhpeuh- hooh d gh qrxyhdx dxjphqwï srxu fo•wxuhu o'dqqïh è 912 ploolrqv gh glqduv/ Clqvl- hooh hquhjlvwuh srxu o'dqqïh hqwlëuh xq dffurlvvhphqw gh 24-7 % frqwuh 9-4 % hq 2:98/

Qruwdqw od pdutxh gh od iruwh dxjphqwdwlrq ghv gïs•wv è yxh dxsuëv ghv edqtxhv- od prqqdlh vfulswxudoh d dxjphqwï gh 34-: % hq 2:99 doruv tx'hooh dydlw glplqxï gh 9-5 % hq 2:98/

Erqvwlwxdqw od sulqflsdoh frpsrvdqwh gh od prqqdlh vfulswxudoh- ohv gï. s•wv è yxh dxsuëv gx v~vwëph edqfdluh rqw dffxvï xqh iruwh edlvvh gxudqw ohv ghx{ suhplhuv prlv hw ghsxlv- lov vh vrqw lqvfulwv hq dxjphqwdwlrq txdvl.frqwlqxh/ Gq hiihw- f'hvw vhxohphqw hq qryhpeuh tx'lov rqw- gh qrxyhdx- edlvvï vxlwh dx{ vrxvfulswlrqv ghv hqwuhsulvhv hw ghv sduwlfxolhuv è o'hpsuxqw qdwlrqdo ïplv sdu oh Uuïvru- srxu 91 ploolrqv gh glqduv hqylurq- dx frxuv gh od wurlvlëph vhpdlqh/ Oïdqprlqv- lov vh vrqw vlwxïv- dx whuph gh 2:99- è 2666 ploolrqv gh glqduv- hq dxjphqwdwlrq gh 425 ploolrqv gh glqduv rx gh 36-4 % frqwuh 5 ploolrqv gh glqduv hw 1-4 % xqh dqqïh dxsdudydqw/

Qrxu ohv gïs•wv dxsuëv gx Ehqwuh ghv fkëtxhv srvwdx{- lov q'rqw sur. juhvvï txh gh 5-5 % hq 2:99 frqwuh 29-3 % o'dqqïh suïfïghqwh/ Ko frqylhqw gh qr. whu tx'hq frxuv g'dqqïh- fhv gïs•wv rqw ioxfwxï hw q'rqw gïsdvvï oh qlyhdx hquh. jlvwuï è od ilq gh 2:98 tx'hq gïfhpeuh 2:99 oruvtx'lov rqw dwwhlqw :6 ploolrqv gh glqduv frqwuh :2 ploolrqv gh glqduv xqh dqqïh dxsdudydqw/ Nrqqdlh vfulswxudoh grqw Fïs•wv è yxh Mlehoohv Cxsuëv ghv edqjxhv Cxsuëv gx EEQ Nrqwdqw Xdgdwlrq Nrqwdqw Xdgdwlrq Nrqwdqw Xduldwlrq Hlqv gh sïulrghv hq NF hq % hq NF hq % hq NF hq %

2:97 2/567 5-7 2/348 4-: 88 . 9-4 2:98 Nduv :74 .44-: 9:5 .38-8 76 .26-7 Lxlq 2/131 .3:-: :54 .34-9 85 . 4-: Thswhpeuh 2/23: .33-6 2/148 .27-3 9: 26-7 Fïfhpeuh 2/444 . 9-5 2/352 1-4 :2 29-3 2:99 Nduv 2/199 .29-5 2/113 .2:-4 95 . 8-8 Lxlq 2/266 .24-5 2/198 .23-5 78 .37-5 Thswhpeuh 2/411 . 3-6 2/331 . 2-8 89 .25-4 Fïfhpeuh 2/762 34-: 2/666 36-4 :6 5-5

3) Rxdvl.prqqdlh

Md txdvl.prqqdlh v'hvw dffuxh gh 26 % frqwuh 45-4 % hq 2:98/ Ko hvw yudl txh vl ohv gïsâwv g'ïsdujqh rqw frqwlqxï è ïyroxhu è xq u~wkph vrxwhqx- ohv gïs•wv è whuph rqw dffxvï xqh glplqxwlrq txl v'h{soltxh sulqflsdohphqw sdu od wudqvirupdwlrq g'xqh sduwlh gh fhv gïsâwv hq fhuwlilfdwv gh gïsâwv- qrxyhdx sur. gxlw odqfh vxu oh pdufkï prqïwdluh hq 2:99/ Gq hiihw- ohv vrxvfulswlrqv ghv hq. wuhsulvhv hw sduwlfxolhuv è fhv fhuwlilfdwv vrqw sdvvïhv surjuhvvlyhphqw gh 79 ploolrqv gh glqduv hq mdqylhu 284 ploolrqv hq rfwreuh dydqw gh uhyhqlu 272 ploolrqv gh glqduv hq qryhpeuh hw 23: ploolrqv gh glqduv hq gïfhpeuh 2:99/

RVCTK.NPOOCKGGU TGT QSKOEKQCMGTEPNQPTCOUGT

Pxdvl.prqqdlh i 0 q w Mlehooïv Fïsâwv è whuph Fïsâwv g'ïsdujqh Nrqwdqw Xdgdwlrq Nrqwdqw Xdgdwlrq Nrqwdqw Xdgdwlrq Hlqv gh shulrghv hq NF hq % hq NF hq % hq NF hq %

2:97 2/687 22-4 566 . 5-9 2/132 26-3 2:98 Nduv 2/957 28-2 717 44-3 2/198 7-6 Lxlq 2/:16 31-: 765 54-8 2/217 9-4 Thswhpeuh 2/:81 36-1 763 54-4 2/242 21-9 Fïfhpeuh 3/227 45-4 829 68-9 2/347 32-2 2:99 Nduv 3/3:5 9-5 776 . 8-5 2/423 7-2 Lxlq 3/438 21-1 725 .25-6 2/461 :-3 Thswhpeuh 3/532 25-5 695 .29-8 2/528 25-7 Fïfhpeuh 3/544 26-1 697 .29-5 2/634 34-3

Qrxu ohv gïsâwv g'ïsdujqh- lov rqw surjuhvvï gh 34-3 % hq 2:99 frqwuh 32-2 % hq 2:98/ Çwwh surjuhvvlrq d lqwïuhvvï ohv gïsâwv hq frpswhv vsïfldx{ g'ïsdujqh rxyhuwv dxsuëv ghv edqtxhv gh gïsâwv hw gh od EGOUtxl rqw frqwlqxï è dxjphqwhu è xq wdx{ ïohyï- vrlw 36-6 % frqwuh 35-7 % hq 2:98 dlqvl txh ohv gï. sâwv gdqv ohv frpswhv ïsdujqh.orjhphqw txl vh vrqw dffuxv gh :-6 % hq 2:99 frq. wuh 4-6 % o'dqqhh suïfïghqwh/ EPNQUGTF'GQCSIOG

Gsdujqh dxsuëv C·ï àmt8 d·à: Gsdujqh dxsuÇv Mlehooïv ghv edqtxhv gh od EGOU gh od EOGM Nrqwdqw Xduldwlrq NrqwdqwXduldwlrq Nrqwdqw Xdgdwlrq Hlqv gh sïulrghv hq NF hq % hq NF hq % hq MB hq %

1986 696 19,4 152 Hg,8 173 3,6 1987 Nduv 734 5,5 169 Hg,2 184 6,4 Lxlq 748 7,5 170 Hg,8 188 8,7 Thswhpeuh 779 Hg,9 171 12,5 181 4,6 Fïfhpeuh 864 24,1 193 27,0 179 3,5 1988 Nduv 916 6,0 199 3,1 197 10,1 Lxlq 951 10,1 203 5,2 196 9,5 Thswhpeuh 1.008 16,7 208 7,8 201 12,3 Fïfhpeuh 1.094 26,6 233 20,7 196 9,5

Rxdqw dx{ gïs•wv è whuph- txl dydlhqw dxjphqwï hq 1987 dx wdx{ ïohyï gh 57,8 %- lov rqw dffxvï xqh glplqxwlrq gh 18,4 a1hq 1988 srxu vh vlwxhu è 586 ploolrqv gh glqduv/ Ehwwh glplqxwlrq- txl hvw hquhjlvwuïh wrwdohphqw dx frxuv ghv qhxi suhplhuv prlv- d wrxfkï vxuwrxw ohv gïs•wv ghv hqwuhsulvhv/

T'ïohydqw è 1237 ploolrqv gh glqduv hq 1988, ohv uhvvrxufhv vsïfldohv gx v~vwëph ilqdqflhu vh vrqw lqvfulwhv hq surjuhvvlrq gh 23: ploolrqv gh glqduv rx Hg,6 a1frqwuh 190 ploolrqv rx 20,7 a1hq 1987. Mdgïfïoïudwlrq d vxuwrxw wrxfkï ohv uhvvrxufhv ghv edqtxhv gh gïyhorsshphqw txl- frqvwlwxïhv gdqv ohxu txdvl. wrwdolwï sdu ghv uhvvrxufhv g'hpsuxqwv h{wïulhxuv- q'rqw surjuhvvï txh gh 8-5 a1 hq 1988 frqwuh 27,3 % o'dqqïh suïfïghqwh/

Mhv irqgv sursuhv gx v~vwÇph ilqdqflhu rqw dffxvï xqh edlvvh gh 2-6 a1 doruv tx'lov dydlhqw dxjphqwï gh 16,9 % hq 1987. Urxwhirlv- lo hvw è qrwhu txh vdqv oh wudqvihuw dx surilw gh o'Gwdw gx sruwhihxlooh.wlwuhv gh od Sdqtxh fhÇ wudKh- ghv surylvlrqv frqvwlwxïhv srxu gïsuïfldwlrq ghv wlwuhv hw ghv uïvhuyhv vsïfldohv fruuhvsrqgdqw dx{ sduwlflsdwlrqv qrq oleïuïhv srxu xq wrwdo gh 207 pl. olrqv gh glqduv- ohv irqgv sursuhv gx v~vwëph ilqdqflhu dxudlhqw surjuhvvï gh 9,2 % hq 1988. Eh wdx{ dssdudow dssuïfldeoh frpswh whur gx idlw txh oh fdslwdo gh od soxsduw ghv edqtxhv gh gïyhorsshphqw vh wurxyh gïmé wrwdohphqwoleïuï/

Mhv frqwuhsduwlhv ghÇ uhvvrxufhv gx v~vwëph ilqdqflhu rqw ïyroxï vrxv oh vljqh g'xqh iruwh h{sdqvlr; gx vhfwhxu h{wïulhxu hw g'xq udohqwlvvhphqw ghv fuïglwv lqwïulhxuv/

Mhv fuïdqfhv qhwwhv Gqu o'h{wïulhxu- txl dydlhqw frqqx xqh edlvvh dx frxuv gx suhplhu wulphvwuh gh 2:99- vh vrqw lqvfulwhv hq kdxvvh txdvl.frqwlurh è sduwlu gx gïexw dyulo/ Fh 296 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:98- hoohv vrqw uhyhqxhv è :4 ploolrqv gh glqduv hq pduv srxu v'ïohyhu surjuhvvlyhphqw è 674 ploolrqv gh glqduv hq qryhpeuh/ Gq gïfhpeuh- hoohv rqw gh qrxyhdx edlvvï srxu vh vlwxhu- dx whuph gh 2:99- è 658 ploolrqv gh glqduv hw fh- vxlwh dx{ lpsruwdqwhv gïshqvhv hiihfwxïhv kdelwxhoohphqw hq ilq g'dqqïh dx wlwuh qrwdpphqw gx uhperxu. vhphqw gh od ghwwh h{wïulhxuh/

(hq ploolrqv gh glqduv) MlehooÇv EuÇdqfhv qhwwhvSïvhuyhv lqwhuqdwlrqdohv Cxwuhv Gqjdjhphqwv vxu o'h{wïulhxu dyrluv h{wïulhxuv Hlqv gh NrqwdqwXduldwlrq Urwdo gw;Cyrluv hq ghy/ h{wïulhxuv Urwdo gw;FïsÇwv sïulrghv NrqwdqwXduldwlrq qrq.uïvlg/

2:97 5: .263 288 271 . 35 427 555 256 2:98 Nduv .89 .238 97 82 . 9: 356 51: 258 Lxlq .4: .21 23: 221 . 61 387 555 267 Thsw/ 2:6 257 4:2 481 321 3:1 597 26: Fïf/ 296 247 477 451 291 441 622 284 299 Nduv :4 .:3 3:8 384 . 78 453 657 29: Lxlq 343 58 569 547 :7 469 695 319 Thsw/ 626 441 853 833 493 498 725 331 Fïf/ 658 473 85: 844 4:4 4:6 6:8 355

Cx wrwdo- ohv fuïdqfhv qhwwhvvxu o'h{wïulhxu rqw dxjphqwï gh 473 plo. olrqv gh glqduv frqwuh 247 ploolrqv xqh dqqïh dxsdudydqw/ Ehwwhiruwh dxjphqwd. wlrq v'h{soltxh sulqflsdohphqw sdu od uïdolvdwlrq g'lpsruwdqwhv uhfhwwhv wrxulvwltxhv grqw oh iox{ v'hvw ehdxfrxs lqwhqvlilï è sduwlu gx prlv g'dyulo vxlwh è o'hqwuïh ghv wrxulvwhv ole~hqv hq judqg qrpeuh/

Mhv fuïglwv lqwïulhxuv rqw dxjphqwï gh 6-8 % hq 2:99 frqwuh :-3 % xqh d qqïh dxsdudydqw/ Ndlv- vl o'rq qh wlhqw sdv frpswh gh o'rsïudwlrq gh wudqvihuw gx sruwhihxlooh.wlwuhv gh od Ddqtxh fhqwudoh dx surilw gx Uuïvru- hiihfwxïh oh 3: gïfhpeuh 2:99- ohv fuïglwv lqwïulhxuv dxudlhqw plhx{ surjuhvvï- vrlw gh 8-9%/ M'ïfduw txl vxevlvwh sdu udssruw dx{ wdx{ gh :-3 % hquhjlvwuï hq 2:98 wurxyh vrq ruljlqh gdqv od glplqxwlrq ghv fuïglwv o'Gwdw txl qh uhsuïvhqwhqw- idxw.lo oh vrxoljqhu- txh 25-4 % gh o'hqvhpeoh ghv fuïglwv lqwïulhxuv/

Mhv fuïdqfhv qhwwhvgx v~vwëph ilqdqflhu vxu o'Gwdw- txl dydlhqw dxjphq. wï gh 249 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- rqw dffxvï xqh edlvvh gh 5 ploolrqv gh gl. qduv hq 2:99 srxu vh vlwxhu è :1: ploolrqv gh glqduv/ E'hvw txh o'dxjphqwdwlrq ghv vrxvfulswlrqv ghv edqtxhv hw gh od EGOUhq erqv g'ïtxlshphqw d ïwï frpshqvïh hw dx.ghoè sdu od uhfrqvwlwxwlrq ghv dyrluv gx Uuïvru dxsuëv gh od Ddqtxh fhq. wudoh/

Hoxfwxdqwg'xq mrxu è o'dxwuh dyhf ghv whqgdqfhv pdutxïhv hq fhuwdlqhv sïulrghv- oh vrogh gx frpswh frxudqw gx Uuïvru v'hvw ïohyï è 227 ploolrqv gh gl. qduv è od ilq gïfhpeuh 2:99 frqwuh 78 ploolrqv gh glqduv xqh dqqïh dxsdudydqw/ Ehwwhïyroxwlrq d ïwï hquhjlvwuïh pdojuï od edlvvh gh 66 ploolrqv gh glqduv df. fU:j jt [§Z_hYm_ kXm mXkkjmo è ijq_hYm_ _o lpd n'_rkgdlp_ kXm [_n dhkjmoXio_n [§k_in_n _ibXb§_n kXm g_ Sm§njm _i adi ['Xii§_, ijoXhh_io Xp odom_ [_n m_hYjpm- n_h_ion [_ Yjin ['§lpdk_h_io §Zcpn _o [p m~bg_h_io [_n §Zc§XiZ_n [_ km·on _ro§- ulhxuv/

(_i hdT djin [_ [diXmn) SjoXg [_n Zm§XiZ_n [ 1 i o Kd Y_gg§n i_oo_n npm g'DoXo Bjhko_ ZjpmXio Ajin ['§lpdk_h_io B!O [§kÉon [p Sm§njm _iom_k. _o Edin [_ LjioXio UX mdXodji LjioXio UXmdXodji LjioXio UX mdXodji kXmodZpg. k§mdj[_n Xp BBO

1986 775 90 83 5 706 84 77 1987 LXmn 762 -13 69 -14 691 -15 65 Ipdi 832 57 17 -66 686 -20 74 R_ko_hcm_ 773 - 2 72 -11 678 -28 89 C§Z_hYm_ 913 138 67 -16 779 73 91 1988 LXmn 895 -18 53 -14 765 -14 84 Ipdi 900 -13 59 - 8 767 -12 67 R_ko_hYm_ 853 -60 128 61 795 16 78 C§Z_hYm_ 909 - 4 116 49 811 32 95

Ojpm g_n Zc~lp_n [p Sm_njm km§n_io§n _i adi ['X ii§_ kjpm m_Zjpqm_h_io, dgn jio ojoXgdn§ 8,5 hdggdjin [_ [diXmn Zjiom_ 30,2 hdggdjin è gX adi [_ 1987. Hg Zjiqd_io [_ ijo_m è Z_o §bXm[ lp_ g_n hjioXion dinZmdon [Xin Z_ Zjhko_ njio Zjind[§m§n Zjhh_ pi_ Zm§XiZ_ npm g'DoXo §oXio [jii§ lp_ g_ Zjhko_ ZjpmXio [p Sm_njm _no Zm§[do§ g_ ejpm h·h_ [_ gX km§n_ioXodji [_ Z_n Zc~lp_n kXm gX Sm_nj- m_md_ b§i§mXg_ è gX AXilp_ Z_iomXg_ Xgjmn lp_ Z_oo_ [_mid~m_ i_ g_n _iZXdnn_ lp_ g_ g_i[_hXdi.

R'XbdnnXio [_ g'_iZjpmn _i Yjin ['§lpdk_h_io [_n YXilp_n [_ [§kÉon _o [_ gX BDMS, dg n'_no §g_q§ è 811 hdggdjin [_ [diXmn è gX adi [_ 1988, _i Xpbh_i- oXodji [_ 32 hdggdjin [_ [diXmn kXm mXkkjmo è nji idq_Xp [_ 1987. Rd g'ji od_io Zjhko_ [_n njpnZmdkodjin [_n YXilp_n Xp odom_ [_n Y§i§adZ_n m§diq_nodn kjpm 5 hdggdjin [_ [diXmn, g_n njpnZmdkodjin i_oo_n n'§g~q_mXd_io è 38 hdggdjin [_ [d- iXmn, Z_ lpd Zjmm_nkji:g è [_n njpnZmdkodjin Ympo_n [_ 154 hdggdjin [_ [diXmn, njdo g_ idq_Xp km§qp [Xin g_ ZX[m_ [p Ap[b_o §Zjijhdlp_.

Q_km§n_io§n kXm g_n Zm§[don è g'§Zjijhd_ _o g_ kjmo_a_pdgg_-odom_n, g_n ZjiZjpmn [p nsno~h_ adiXiZd_m è g'§Zjijhd_ n_ njio dinZmdon _i XZZmjdnn_h_io [_ 6,8 % Xp o_mh_ [_ 1988 Zjiom_ 7,8 % pi_ Xii§_ XpkXmXqXio. DiZjm_ aXpo-dg m_hXm- lp_m lp_, nXin gX [dhdipodji [p kjmo_a_pdgg_-odom_n [p aXdo [p omXina_mo Xp kmj- ado [p Sm§njm [_ g'_nn_iod_g [_n kXmodZdkXodjin njpnZmdo_n kXm gX AXilp_ Z_iomX- g_, g_n ZjiZjpmn è g'§Zjijhd_ XpmXd_io kmjbm_nn§ Xp oXpr §g_q§ [_ 9,2 %.

K_n Zm§[don è g'§Zjijhd_ [dnk_in§n kXm g_ nsno~h_ adiXiZd_m jio Xpbh_i- o§ [_ 7,9 % _i 1988, oXpr ZjhkXmXYg_ è Z_gpd _im_bdnom§ _i 1987. B_oo_ Xpbh_ioX- odji X dio§m_nn§ Xpnnd Yd_i g_n Zm§[don XZZjm[§n npm m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n lp_ Z_pr Xggjp_n npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n. Di n'tg_qXio x 4.092 hdggdjin [_ [diXmn, g_n Zm§[don npm m_nnjpmZ_n jm- [diXdm_n n_ njio dinZmdon _i kmjbm_nndji [_ 7 % _i 1988 Zjiom_ 5,8 % g'Xii§_ km§Z§[_io_. K'XZZ§g§mXodji [p msoch_ [_ kmjbm_nndji X dio§m_nn§ Xpnnd Yd_i g_n Zm§[don x Zjpmo o_mh_ lp_ Z_pr x gjib o_mh_ lpd jio Xpbh_io§ m_nk_Zodq_h_io [_ 7,7 % _o 5,5 % Zjiom_ 5,3 % _o 3,4 % _i 1987.

LjioXion Vi hdggdjin [_ [diXmn UX [Xodjin _i % 1986 1987 1988 1987 1988 1986 1987

Bm§[don npm m_nnjpmZ_n jm[diXdm_n 3.615 3.823 4.092 5,8 7,0 Bjpmo o_mh_ 2.562 2.698 2.907 5,3 7,7 Ljs_i o_mh_ 577 633 666 9,7 5,2 Kjib o_mh_ 476 492 519 3,4 5,5 Bm§[don npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n 783 919 1.023 17,4 11,3

4.398 4.742 5.115 7,8 7,9

K_ njpod_i Xkkjmo§ kXm g_n YXilp_n Xpr _iom_kmdn_n _i [daadZpgo§ n'_no ZjiZm§odn§ kXm g'jZomjd [_ Zm§[don [_ Zjinjgd[Xodji _o [_ ijpq_Xpr ZjiZjpmn ['diq_nodnn_h_io _o [_ b_nodji. Di _aa_o, npm pi ojoXg [_ 650 _iom_kmdn_n Zji- Z_mi§_n kXm [_n kmjYgth_n YXiZXdm_n, 330 jio [§ex Y§i§adZd§ [_ Zm§[don YXiZXdm_n ojoXgdnXio 84,2 hdggdjin [_ [diXmn Xp o_mh_ ['Xqmdg 1989. B_ hjioXio X §o§ [dn- k_in§ njpn ajmh_ [_ Zm§[don [_ b_nodji kjpm 16 hdHgdjin [_ [diXmn, [_ ijpq_Xpr Zm§[don hjs_i o_mh_ kjpm 2,7 hdggdjin [_ [diXmn _o [_ Zm§[don è hjs_i o_mh_ [_ Zjinjgd[Xodji kjpm 65,5 hdggdjin [_ [diXmn.

R'XbdnnXio [_n Zm§[don npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n, dgn jio Xpbh_io§ [_ 11,3 % _i 1988 Zjiom_ 17,4 % g'Xii§_ k[Z§[_io_ kjpm [§kXnn_m g§b·m_h_io gX YXmm_ [_ 1 hdggdXm[ [_ [diXmn. B_oo_ [tZ§g§mXodji lpd n'_rkgdlp_ kXm Z_gg_ [_n Zm§[don npm m_nnjpmZ_n nk§ZdXg_n [_n YXilp_n [_ [§q_gjkk_h_io _o [_ gX BMDK XpmXdo §o§ kgpn dhkjmoXio_ i'_Po §o§ g'Xpbh_ioXodji [_n Zmt[don npm m_nnjpmZ_n nktZdXg_n [_n YXilp_n [_ [tkÉon x pi msoch_ kgpn mXkd[_ lp_ Z_gpd _im_bdnom§ pi_ Xii§_ XpkXmXqXio.

SjoXgdnXio 340 hdggdjin [_ [diXmn, g_ kjmo_a_pdgg_-odom_n [p nsno~h_ adiXiZd_m X XZZpn§ pi_ YXdnn_ [_ 26 hdggdjin [_ [diXmn kXm mXkkjmo x nji idq_Xp [_ gX adi [_ 1987. B_oo_ YXdnn_ lpd _no gjZXgdn§_ [Xin g_ kjmo_a_pdgg_-odom_n [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ X §o§ Xoo§ip§_ kXm g'Xpbh_ioXodji [_ 65 hdggdjin [_ [diXmn [_n kXmodZdkXodjin [_n YXilp_n [_ [tkXon _o [_n YXilp_n [_ [§q_gjkk_h_io. vhorq ohv grqqïhv frqwhqxhv gdqv ohv vlwxdwlrqv frpswdeohv phqvxhoohv ghv edqtxhv gh gïs•wv- ghv edqtxhv gh gïyhorsshphqw- gh od Edlvvh qdwlrqdoh g'ïsdujqh.orjhphqw hw gh od Uxqlvlh.ohdvlqj- o'hqfrxuv ghv fuïglwv glvshqvïv è o'ïfrqrplh d dwwhlqw 6-2 plooldugv gh glqduv hq 2:99- hq surjuhvvlrq gh 8-: %/ Ehwwhïyroxwlrq d lqwïuhvvï dxvvl elhq ohv fuïglwv vxu uhvvrxufhv ruglqdluhv txh ohv fuïglwv vxu uhvvrxufhv vsïfldohv/ Gqfruh idxw.lo uhpdutxhu txh fhv ghuqlhuv- /rqw surjuhvvï hq 2:99 è xq u~wkph prlqv udslgh txh fhoxl hquhjlvwuï o'dqqïh suï. fïghqwh/

GOEPVSTFGT ESGFKUTC M'GEPOPNKGTGMPOMGTTKUVCUKPOTEPNQUCDMGTFGT DCORVGT FG FGQPUTGUFGT CVUSGTKOTUKUVUKPOTHKOCOEKGSGT(K) (hq ploolrqv gh glqduv vdxi lqglfdwlrq frqwudluh) Xduldwlrqv hq % 2 :99 7tle6lR 7tll6le Dtxhv Cxwuhv Dtxhv Cxwuhv Dtxhv Cxwuhv gïs•wv lqvwlw/Urwdo gïs•wv lqvwlw/Urwdo gïs•wv lqvwlw/Urwdo ilqdqf/ il qdqf il qdqf Euïglwv vxu uhvvrxu. fhv ruglqdluhv 4474 Euïgl wv è frxuw whuph 3795 Euïglwv è pr~hq hw orqj whuphv 78: Euïglwv vxu uhv. vrxufhv vsïfldohv 57:

ménu pr o•sptl n u'soéçévtr 2521

Gq uïiïuhqfh è od fhqwudoh ghv ulvtxhv(3)- o'hqfrxuv ghv fuïglwv glv. shqvïv sdu oh v~vwÇph ilqdqflhu v'hvw vlwxï è 5-: plooldugv gh glqduv- hq df. furlvvhphqw gh 4-3 % frqwuh 25-8 % hq 2:98/

Md yhqwlodwlrq gh o'hqfrxuv gh fhv fuïglwv sdu vhfwhxu idlw dssdudowuh xqh frqvrolgdwlrq gh od sduw ghv vhfwhxuv gh o'djulfxowxuh hw gh o'lqgxvwulh gdqv oh wrwdo ghv fuïglwv dx gïwulphqw gh fhooh ghv vhuylfhv/ Ehv sduwv rqw dw. whlqw uhvshfwlyhphqw 25 %- 62-: % hw 45-2 % frqwuh 23 %, 62-7 % hw 47-5 %.

Md uïsduwlwlrq ghv fuïglwv sdu eïqïilfldluh prqwuh txh oh udohqwlvvhphqw gx u~wkph g'dffurlvvhphqw ghv fuïglwv dffrugïv sdu oh v~vwëph ilqdqflhu hvw ehdx. frxs soxv shufhswleoh srxu ohv hqwuhsulvhv sulyïhv txh srxu ohv hqwuhsulvhv sxeoltxhv/

Shsuïvhqwdqw 41-6 % gdqv oh wrwdo ghv fuïglwv frqwuh 42-2 % hq 2:98- o'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv dx{ hqwuhsulvhv sulyïhv v'hvw dffux hq 2:99 gh 5% frqwuh 32-5 % hq 2:98/ Tl o'hqfrxuv ghv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv qh v'hvw

(2) Ko v'djlw ghv edqtxhv gh gïyhorsshphqw- gh od EOGMhw gh od Uxqlvlh.ohdvlqj/ (3) Fdqv fh fkdslwuh- o'dqdo~vh vhud gïyhorssïh è sduwlu ghv grqqïhv gh od Ehq. wudoh ghv ulvtxhv txl vrqw oïjÇuhphqw lqiïulhxuhv è fhoohv gh od vlwxdwlrq frps. wdeoh gx idlw tx'hoohv vrqw gïfoduïhv dsuëv gïgxfwlrq ghv wrpeïhv ïfkxhv dx{ ilqv ghv prlv/ XZZmp lp_ [_ 12 % _i 1988 Zjiom_ 14,2 % pi_ Xii§_ XpkXmXqXio, Z_gpd [_n Zm§[don è Zjpmo o_mh_ X m§bm_nn§ [_ 1,5 % Xgjmn lp'dg XqXdo Xpbh_io§ [_ 27 % _i 1988à.

R'XbdnnXio [_ g'_iZjpmn [_n Zm§[don jZomjs§n Xpr _iom_kmdn_n kpYgdlp_n, dg X ojoXgdn§ 3,4 hdggdXm[n [_ [diXmn, _i XZZmjdnn_h_io [_ 1,2 % Zjiom_ 2,1 % _im_bdnom§n pi_ Xii§_ XpkXmXqXio. SjpZ_ajdn, nX kXmo [Xin g_ ojoXg X Zjiodip§ è n_ Zjinjgd[_m _o Z_, kjpm gX Zdilpd~h_ Xii§_ Zjin§Zpodq_, kXnnXio kmjbm_nndq_h_io [_ 62.5 % _i 1984 t 69,5 % _i 1988.

K'Xpbh_ioXodji _im_bdnom§_ _i 1988 X dio§m_nn§ g_n Zm§[don XZZjm[§n Xpr _iom_kmdn_n kpYgdlp_n m_g_qXio [p n_Zo_pm [_ g'di[pnomd_, ijoXhh_io Z_gg_n jk§- mXio [Xin g_n YmXiZc_n [_n di[pnomd_n h§ZXidlp_n _o §g_Zomdlp_n _o [_n hXo§mdXpr [_ ZjinompZodji, Z§mXhdlp_ _o q_mm_.

BQDCHSR @ K'DBNMNLHD (_i hdggdjin [_ [diXmn) CtZ. OXmo [Xin g_ 1987 1 988 UXmdXo._i % ojoXg Ipdi R_ko. C§Z. 87/86 88/87 1987 1988

@bmdZpgopm_ _o k·Zc_ 572 621 647 667 690 22,0 20,6 12,0 14,0 Bjpmo o_mh_ 319 352 360 375 355 33,5 22-4 6,7 7,2 Ljs_i _o gjib o_mh_n 253 269 287 292 335 10,0 32,4 5,3 6,8

Hi[pnomd_ 2472 2399 2444 2470 2565 11,1 3,8 51,6 51,9 Bjpmo o_mh_ 1665 1595 1645 1676 1749 15,7 5,1 34,8 35,4 Ljs_i _o gjib o_mh_n 807 804 799 794 816 2,7 2-2 16,8 16,5

R_mqdZ_n 1742 1676 1677 1695 1684 17,2 - 3,3 36,4 34,1 Bjpmo o_mh_ 925 830 818 825 814 17,5 -12,0 19,3 16,5 Ljs_i _o gjib o_mh_n 817 846 859 870 870 16,9 6,5 17,1 17,6

SjoXg [_n Zm§[don m_Z_in§n 4786 4696 4768 4832 4939 14,5 3,2 100,0 100,0 Bjpmo o_mh_ 2909 2777 2823 2876 2918 18,0 0,3 60,8 59,1 2!.0s_i _o gjib o_mh_n 1877 1919 1945 1956 2021 9,4 7,7 39,2 40,9

@oo_dbiXio 690 hdggdjin [_ [diXmn t gX adi [_ 1988, g'_iZjpmn [_n Zm§- [don Xggjp§n è g'XbmdZpgopm_ n'_no dinZmdo _i kmjbm_nndji [_ 20,6 % Zjiom_ 22 % g'Xii§_ km§Z§[_io_. K'Xpbh_ioXodji lpd X dio§m_nn§ g_n Zm§[don t hjs_i _o gjib o_mh_n Y_XpZjpk kgpn lp_ g_n Zm§[don nsZjpmo o_mh_ npdo_ nsgX Zjinjgd[Xodji [_ Z_moXdin Zm§[don XbmdZjg_n, X Y§i§adZd§ Xpr _iom_kmdn_n kmdq§_n.

R'XbdnnXio [_ g'_iZjpmn [_n Zm§[don XZZjm[§n Xpr _iom_kmdn_n kpYgdlp_n, dg X m§bm_nn§ [_ 11,9 % _i 1988 Xgjmn lp'dg XqXdo Xpbh_io§ [_ 2,5 % _i 1987. B_oo_ m§bm_nndji X ojpZc§ _nn_iod_gg_h_io g_n Zm§[don n_mqdn nsg'NaadZ_ [_ g'§g_qXb_ _o [_ kyopmXb_ _o nsg'NaadZ_ [_n o_mm_n [jhXidXg_n. (_i hdggdjin [_ [diXmn) Bm§[don è Bm§[don è SjoXg [_n Ed in [_ k§mdj[_n Zjpmo o_mh_ hjs_i _o gjib Zmt[don AmXiZc_n ['XZodqdot o_mh_n

1987 e 1988 1987 1988

Bm§[don [dm_Zon Xpr XbmdZpgo_pmn 135 153 232 427 367 57: Bmt[d on di[dm_Zon 184 202 21 2: 205 221 .NmbXidn. [_ Zjhh_mZdXgdnXodji [_ kmj[pdon XbmdZjg_n 184 202 185 204 [jio: NaadZ_ iXodjiXg [_ g'cpdg_ 66 94 77 53 NaadZ_ [_n Z§m§Xg_n 69 51 69 51 .Diom_kmdn_n [_ Zjhh_mZdXgdnXodji [_ hXo§md_g XbmdZjg_ .Diom_kmdn_n [_ kmj[pZodji _o [_ Zjhh_mZdXgdnXodji [_ n_mm_n

R'§g_qXio è 355 hdggdjin [_ [diXmn, g'_iZjpmn [_n Zm§[don ['_rkgjdoX- odji i'X Xpbh_iot lp_ [_ 11,3 % Zjiom_ 33,5 % _i 1987. C'pi_ Xii§_ è g'Xpom_, g_pm kXmo [Xin g_ ojoXg [_n Zmt[don XZZjm[§n Xp n_Zo_pm [_ g'XbmdZpgopm_ X [dhd- ip§ [_ 4,4 kjdion kjpm n_ ndop_m è 51,4 %.

K_ ag§Zcdnn_h_io [p msoch_ ['XZZmjdnn_h_io [_ Z_oo_ ajmh_ [_ Zm§[do X ojpZc§ _rZgpndq_h_io g_n jmbXidnh_n [_ Zjhh_mZdXgdnXodji [_ kmj[pdon XbmdZjg_n, ijoXhh_io gX Bjjk§mXodq_ Z_iomXg_ [_ Yg§, g'Tidji Z_iomXg_ [_n Zjjk§mXodq_n qdodZjg_n, gX BjjktmXodq_ [_n bmXi[_n Zpgopm_n _o Z_, _i mXkkjmo Xq_Z gX YXdnn_ [_ kmj[pZodji [Xin gX kgpkXmo [_n Zpgopm_n npdo_ è gX n§Zc_m_nn_ lpd X n§qd [Xin g_ kXsn kjpm gX [_prd~h_ Xii§_ Zjin§Zpodq_.

R'XbdnnXio [_n Zm§[don jZomjs§n [dm_Zo_h_io Xpr XbmdZpgo_pmn, dgn n_ njio XZZmpn [_ 13,3 %- oXpr i_oo_h_io npktmd_pm è Z_gpd [_ 4,7 % _im_bdnom§ _i 1987. B_oo_ §qjgpodji X Y§i§adZd§ npmojpo è g'XbmdZpgopm_ bti§mXg_, è g'XmYjmd- Zpgopm_ _o è g'§g_qXb_.

K'_iZjpmn [_n Zm§[don è hjs_i _o gjib o_mh_n X §bXg_h_io Xpbh_io§ è pi msoch_ XZZtg§m§, njdo [_ 32,4 % Zjiom_ 10 % _i 1987. K'XZZ§g§mXodji X dio§m_nn§ _i kXmodZpgd_m g_n Zm§[don [dm_Zon [dnk_in§n kjpm g_n Z§m§Xg_n _i n_Z, g_ qdbij- Yg_, g'jg_dZpgopm_ _o g_ Zc_ko_g _o n'_rkgdlp_ _i bmXi[_ kXmod_ kXm g_ m§§Zc_- gjii_h_io npm omjdn Xin [_n Zmt[don è Zjpmo o_mh_ Xggjptn Xp Zjpmn [_ gX ZXhkX- bi_ 1987-88 _o g_ [tZXgXb_ ['pi_ Xii§_ [_n §Zc§XiZ_n Xpnnd Yd_i [_n Zmt[don è hjs_i _o gjib o_mh_n [_ g'Xii§_ 1988 lp_ [_n dhkXstn [_ gX ZXhkXbi_ 1987-88 m_- gXodan Xpr Zm_[don Zjinjgd[tn. Hg _no è ijo_m lp_ g_ hjioXio [_n Zm§[don m§§Zc_- gjii§n _o [§ZXgtn n'_no §g_q§ è 55,2 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988.

PpXio Xpr Zmt[don Xggjp_n kXm g'dio_mh§[dXdm_ [_n jmbXidnh_n ['dio_m- q_iodji, njdo _nn_iod_gg_h_io g_n _iom_kmdn_n [_ Zjhh_mZdXgdnXodji [_ hXo§md_gn XbmdZjg_n, dgn jio mtbm_nnt kjpm gX [_prd~h_ Xii__ Zjin_Zpodq_. Urwdolvdqw 3/676 ploolrqv gh gl qduv w o'hqfrxuv ghv fuïg;o/wv doorxhv dx vhfwhxu lqgxvwulho d surjuhvvï gh 4w9 % hq 2:99 frqwuh 22-2 % hq 2:98/ Rxdqw è od sduw gh fh vhfwhxu gdqv oh wrwdo ghv fuïglwv- hooh d oïjôuhphqw dxjphqwï sdv. vdqw gh 62w7 % hq 2:98 x 62w: % hq 2:99/

T'ïohydqw è 2/85: ploolrqv gh glqduvw o'hqfrxuv ghv fuïglwv è frxuw w/huph v'hvw dffux gh 95 ploolrqv gh glqduv rx gh 6w2 % frqwuh uhvshfwlyhphqw< 337 ploolrqv hw 26w8 % hq 2:99/ Cffrugïv sulqflsdohphqw vrxv iruph g'dydqfhv hq frpswhv frxudqwv hw gh ilqdqfhphqw ghv rsïudwlrqv g'h{sruwdwlrq- fhv fuïglwv rqw eïqïilflï dx{ hqwuhsulvhv uhohydqw ghv eudqfkhv ghv plqhv w ghv lqgxvwulhv djur. dolphqwdl uhv w ghv lqgxvwulhv gh pdwïuldx{ gh frqvw uxfwlrqw fïudpltxh hw yhuuh- gh od fklplh hw fdrxwfkrxf dlqvl txh gx wh{wlohw kdeloohphqw hw fxlu/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv d dwwhlqw 927 ploolrqv gh glqduvw hq dxjphqwdwlrq gh 2-2 % frqwuh 3w8 % hq 2:98/ E'hvw txh o'dxjphqwdwlrq gh o'hqfrxuv ghv fuïglwv glvshqvïv dx{ eudqfkhv ghv lqgxvwulhv djur.dolphqwdluhvw ghv wh{wlohL

XGOUKMCUKPOQCS DSCOEJGF'CEUKXKUGFG M'GOEPVSTFGT ESGFKUTCEEPSFGTCV TGEUGVS KOFVTUSKGM (hq ploolrqv gh glqduv) Euïglwv è EuÇglwv 9 pr. Urwdo ghv Hlqv gh sïulrghv frxuw whuph ~hq hw orqj fuïglwv whuphv Dudqfkhv g'dfwlylwï 2:98 2:99 2:98 2:99 2:98 2:99

Nlqhv 78 82 46 41 213 212 Gqhujlh hw glvwulexwlrq ghv hdx{ 23 3 52 43 64 45 Déwlphqw hw wudydx{ sxeolfv 338 331 4: 49 377 369 Kqgxvwulhv djur.dolphqwdluhv 322 339 :7 :: 418 438 Uh{wlohvw kdeloohphqw hw fxlu 293 299 65 79 347 367 Kqgxvwulhv pïfdqltxhv hw ïohfwultxhv 477 487 271 28: 637 666 Kqgxvw/gh pdwïuldx{ gh frqvwuxfwlrqw fïudpltxh hw yhuuh 26: 2:6 283 282 442 477 Eklplh hw fdrxwfkrxf 392 443 263 256 544 588 Kqgxvwulhv glyhuvhv 271 248 69 65 329 2:2 Urwdo 2/776 2/85: 918 927 3/583 3/676

0) Nlqhv

Cx whuph gh 2:99w o'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv è fhwwh eudqfkh g'df. wlylwï d dwwhlqw 212 ploolrqv gh glqduvw hq glplqxwlrq gh 2 ploolrq gh glqduv hquhjlvw uïh h{foxvlyhphqw sdu o'hqfrxuv ghv fuïglwv g' lqyhvwlvvhphqw/ F'xqh dq. qïh è o'dxwuh- fhv ghuqlhuv vrqw uhyhqxv gh 46 é 41 ploolrqv gh glqduv vxlwh è od edlvvh ghv fuïglwv ilqdqêdqw ohv lqyhvwlvvhphqwv hqwuhsulv srxu o'h{wudfwlrq ghv skrvskdwhv/

Rxdqw è o'hqfrxuv ghv fuïglwv gh jhvwlrqw lo v'hvw lqvfulw hq uhydqfkh hq dxjphqwdwlrq gh 5 ploolrqv gh glqduv rx 7 % doruv tx'lo dydlw edlvvï gh 7 plo. olrqv rx gh 9-3 % xqh dqqïh dxsdudydqw/ Gq sduwlfxolhuw od Erpsdjqlh ghv skrv. skdwhv gh Idivd d rewhqx gh qrxyhdx{ fuïglwv vrxv iruph g'hvfrpswh gh sdslhu gh wudqvdfwlrq hw gh fuïglwv è o'h{sruwdwlrq/ Th vlwxdqw è 45 ploolrqv gh glqduv- o'hqfrxuv ghv fuïglwv doorxïv è fhwwh eudqfkh d dffxvï xqh edlvvh 2: ploolrqv gh glqduv rx gh 46-9 % frqwuh 17 ploolrqv rx 24,3 % hq 1987. Ehwwh edlvvh d wrxfkï dxvvl elhq ohv fuïglwv g'h{sorlwdwlrq txh ohv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw/

F'xqh dqqïh è o'dxwuh- o'hqfrxuv ghv fuïglwv gh jhvwlrq d glplqxï gh 21 ploolrqv gh glqduv vxlwh dx udohqwlvvhphqw gh o'dfwlylwï ghv hqwuhsulvhv gh uh. fkhufkh hw g'h{wudfwlrq gh shwuroh hw gh jd· qdwxuho tx'looxvwuh od edlvvh gh od surgxfwlrq gh fhuwdlqv jlvhphqwv/

Rxdqw è od glplqxwlrq gh o'hqfrxuv ghv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv gh o'ruguh gh : ploolrqv gh glqduv- hooh hvw orfdolvïh gdqv o'ïohfwulflwï hw ohv hdx{ r€ rq q'hquhjlvwuh sdv gh qrxyhdx{ surmhwv g'lqyhvwlvvhphqw/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv è fhwwh eudqfkh g'dfwlylwï- txl dydlw dxjphqwï gh 5,6 % hq 1987, d edlvvï gh 3 % hq 1988 srxu vh vlwxhu è 258 ploolrqv gh glqduv/ Md edlvvh d wrxfkï ehdxfrxs soxv ohv fuïglwv g'h{sorlwdwlrq txh ohv fuïglwv g' lqyhvwlvvhphqw/

Fh 227 ploolrqv gh glqduv hq 1987, ohv fuïglwv g'h{sorlwdwlrq vrqw uh. yhqxv è 220 ploolrqv gh glqduv hq 1988, dffxvdqw dlqvl xqh glplqxwlrq gh 7 plo. olrqv gh glqduv/ Eh vrqw ohv fuïglwv glvshqvïv vrxv iruph g'dydqfhv hq frpswhv frxudqwv hw g'dydqfhv vxu fuïdqfhv dgpl qlvwudwlyhv txl rqw oh soxv glplqxï hw fh- vxlwh vxuwrxw dx gïvhqjdjhphqw sduwlho ghv hqwuhsulvhv sulyïhv/

Qrxu ohv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw- ohxu glplqxwlrq gh xq ploolrq gh gl. qduv v'h{soltxh sdu ohv uhperxuvhphqwv hiihfwxïv sdu fhuwdlqhv hqwuhsulvhv gh wudydx{ sxeolfv hw grqw oh prqwdqw joredo d gïsdvvï fhoxl ghv qrxyhdx{ fuïglwv ilqdqêdqw ohv lqyhvwlvvhphqwv hqjdjïv gdqv fhwwh eudqfkh g'dfwlylwï/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv doorxïv dx{ lqgxvwulhv djur.dolphqwdluhv d sur. juhvvï hq 1988 è xq u~wkph prlqv dffïoïuï txh fhoxl hquhjlvwuï dx frxuv gh o'dq. qïh ïfrxoïh- vrlw 7-6 % frqwuh 8-4 %/ Md gïfïoïudwlrq d wrxfkï xqltxhphqw ohv fuïglwv gh jhvwlrq hw fh- vxlwh dx{ gliilfxowïv uhqfrqwuïhv sdu fhv lqgxvwulhv srxu v'dssurylvlrqqhu hq surgxlwv djulfrohv grqw od surgxfwlrq v'hvw lqvfulwh hq edlvvh hq 1988. Erpph è o'dffrxwxpïh- ohv qrxyhdx{ fuïglwv rqw ïwï dffrugïv vrxv iruph gh fuïglwv g'h{sruwdwlrq hw g'dydqfhv hq frpswhv frxudqwv/

T'djlvvdqw gh o'hqfrxuv ghv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw- lo d dxjphqwï gh 3,1 % frqwuh 2,1 % hq 1987. Mhv fuïglwv dffrugïv hq 1988 rqw eïqïilflï vxuwrxw dx{ lqgxvwulhv gx odlw- dx{ erxodqjhulhv hw séwlvvhulhv dlqvl tx'dx{ xqlwïv id. eultxdqw ohv dolphqwv srxu eïwdlo/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv dx{ hqwuhsulvhv rsïudqw gdqv fh vhfwhxu d dwwhlqw 256 ploolrqv gh glqduv hq 1988, hq surjuhvvlrq gh 20 ploolrqv gh glqduv rx gh 9-6 % sdu udssruw è vrq qlyhdx gh o'dqqïh suïfïghqwh/ Ehwwh surjuhvvlrq hvw gxh/ gdqv vd pdmhxuh sduwlh- dx{ fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw txl- hq v'ïohydqw è 68 ploolrqv gh glqduv- vh vrqw dffuxv gh 14 ploolrqv gh glqduv rx gh 25,9 % sdu udssruw o ohxu qlyhdx gh 2:98/ Mhv qrxyhdx{ fuÇglwv rqw eïqïilflï vxuwrxw dx{ hqwuhsulvhv sulyïhv gh suïsdudwlrq gh ileuh- gh ilodwxuh hw gh wlvvdjh dlqvl tx'dx{ hqwuhsulvhv gh erqqhwhulh hw gh frqihfwlrq ghv yôwhphqwv/

Rxdqw è o'hqfrxuv ghv fuïglwv è frxuw whuph- lo d surjuhvvï gh 4-4 % srxu vh vlwxhu è 299 ploolrqv gh glqduv/ M'dxjphqwdwlrq gh fhw hqfrxuv d eïqïil. flï dx{ hqwuhsulvhv gh frqihfwlrq hw gh ideulfdwlrq gh fkdxvvxuhv hw duwlfohv fkdxvvdqwv txl rqw rewhqx gh qrxyhdx{ fuïglwv vrxv iruph g'dydqfhv hq frpswhv frxudqwv hw gh ilqdqfhphqw ghv h{sruwdwlrqv/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv dx{ lqgxvwulhv pïfdqltxhv hw ïohfwultxhv d wrwdolvï 666 ploolrqv gh glqduv- hq surjuhvvlrq gh 6-6 % frqwuh 27-2 % hq 2:98/ Mh udohqwlvvhphqw d wrxfkï ohv fuïglwv è frxuw whuph hw fh- hq uhodwlrq dyhf oh uhsol gh o'dfwlylwï vlgïuxujltxh hw od glplqxwlrq gh od surgxfwlrq gh o'lqgxv. wulh dxwrpreloh/

Mhv fuïglwv è frxuw whuph rqw dxjphqwï gh 3-8 % srxu vh vlwxhu è 487 ploolrqv gh glqduv/ Mhxu dxjphqwdwlrq d eïqïilflï vxuwrxw dx{ hqwuhsulvhv sxeol. txhv- qrwdpphqw Go Hrxodgk hw od TUKC/

T'ïohydqw è 28: ploolrqv gh glqduv- o'hqfrxuv ghv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv d dxjphqwï gh 22-: % doruv tV'lo dydlw glplqxï gh 4 % hq 2:98/ Mhv qrxyhdx{ fuïglwv rqw lqwïuhvvï hvvhqwlhoohphqw oh Erpsoh{h pïfdqltxh gh Uxqlvlh hw od Trflïwï pdjkuïelqh gh ideulfdwlrq ghv prwhxuv wkhupltxhv/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv è fhwwh eudqfkh g'dfwlylwï hvw sdvvï gh 442 ploolrqv gh glqduv hq 2:98 è 477 ploolrqv hq 2:99- hq dxjphqwdwlrq gh 46 ploolrqv gh glqduv rx gh 21-7 % frqwuh 33 ploolrqv rx 8-2 % xqh dqqïh dxsdudydqw/

Ehwwh ôyroxwlrq hvw gxh dx{ fuïgl wv gh jhvwlrq txl vh vrqw dffuxv gh 33-7 %- wdx{ vxsïulhxu è fhoxl gh 29-8 % hquhjlvwuï hq 2:98/ M'dxjphqwdwlrq gh fhv fuïglwv d lqwïuhvvï qrwdpphqw ohv hqwuhsulvhv gh ideulfdwlrq gh flphqw- gh fkdx{ hw gh surgxlwv urxjhv grqw o'dfwlylwï v'hvw diihuplh hq 2:99 juéfh è od uhsulvh gh od ghpdqgh lqwïulhxuh hw è o' lqwhqvlilfdwlrq gx frxudqw ghv h{sruwd. wlrqv/

Qdu frqwuh- o'hqfrxuv ghv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw d dffxvï- frpph hq 2:98- xqh oïjëuh glplqxwlrq txl d wrxfkï- hq sduwlfxolhu- ohv hqwuhsulvhv g'h{. sorlwdwlrq gh fduulëuhv hw fhoohv ideultxdqw ohv surgxlwv urxjhv hw ohv fduuhod. jhv/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv è fhv lqgxvwulhv d dwwhlqw 588 ploolrqv gh gl qduv- hq dxjph qwdwlrq gh 55 ploolrqv gh glqduv rx gh 21-3 % sdu udssruw è 2:98 gxh h{foxvlyhphqw è od surjuhvvlrq ghv fuïglwv è frxuw whuph/

Fh 392 ploolrqv gh gl qduv hq 2:98- ohv fuïglwv gh jhvwlrq vrqw sdvvïv è 443 ploolrqv gh gl qduv hq 2:99/ Mhv qrxyhdx{ frqfrxuv rqw eïqïilflï gdqv ohxu txdvl.wrwdolwï dx{ hqwuhsulvhv vsïfldolvïhv gdqv od wudqvirupdwlrq gx skrvskdwh- qrwdpphqw od ToCQG-ohv oEN hw od Trflïwï ghv hqjudlv fklpltxhv gh Ideëv- dx{ lqgxvwulhv fklpltxhv gh ioxru dlqvl tx'dx{ hqwuhsulvhv gh sqhxpdwltxhv/ Rxdqw d o'hqfrxuv ghv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw- lo hvw uhyhqx gh 263 ploolrqv gh glqduv hq 2:98 d 256 ploolrqv hq 2:99- hq glplqxwlrq gh 5-7 %. Ehwwh glplqxwlrq- hquhjlvwuïh dsuëv xqh dqqïh gh iruwh dxjphqwdwlrq- v'h{soltxh sdu g_ gÇvhqjdjhphqw sduwlho gh od TCGQC-ghv KENhw gh od Trflïwï wxqlvlhqqh ghv lq. gxvwulhv gh sqhxpdwltxhv/

Shjurxsdqw hvvhqwlhoohphqw ohv lqgxvwulhv gh ideulfdwlrq gh erlv- olëjh hw wdedf dlqvl txh fhoohv gx sdslhu hw g'lpsuhvvlrq- o'hqfrxuv ghv fuïglwv dffru. gïv è fhwwh eudqfkh d wrwdolvï 2:2 ploolrqv gh glqduv/ Ko d dlqvl uïjuhvvï gh 23-5 % hq 2:99 doruv tx'hq 2:98- lo dydlw surjuhvvï gh 3:-9 %.

E'hvw o'hqfrxuv ghv fuïglwv è frxuw whuph txl d oh soxv glplqxï- uhyh. qdqw gh 271 ploolrqv gh glqduv hq 2:98 è 248 ploolrqv hq 2:99/ C oxl vhxo- o'hq. frxuv ghv fuïglwv vhuylv dx{ hqwuhsulvhv wudydloodqw oh erlv d fkxwï gh 31 plo. olrqv gh glqduv/

Qrxu fhv hqwuhsulvhv frpph srxu fhoohv surgxlvdqw oh fduwrq hw oh sd. slhu- rq hquhjlvwuh xqh edlvvh ghv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw/ Qrxu o'hqvhpeoh gh fhv eudqfkhv- o'hqfrxuv ghv fuïglwv d glplqxï gh 5 ploolrqv gh glqduv rx gh 7-: % srxu vh vlwxhu x 65 ploolrqv gh glqduv/

Csuëv xqh dqqïh gh surjuhvvlrq- o'hqfrxuv ghv fuïglwv doorxïv dx{ dfwl. ylwïv ghv vhuylfhv d uïjuhvvï gh 69 ploolrqv gh glqduv rx 4-4 % hq 2:99/ Md uï. juhvvlrq hvw lpsxwdeoh dx{ fuïglwv gh jhvwlrq grqw o'hqfrxuv d glplqxï gh 23 %. Qdupl ohv hqwuhsulvhv rsïudqw gdqv fh vhfwhxu- vhxohv fhoohv h{huêdqw gdqv oh frpphufh rqw hquhjlvwuï xqh dxjphqwdwlrq gh ohxu hqfrxuv gh fuïglwv è frxuw whuph/

Rxdqw d o'hqfrxuv ghv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv rfwur~ïv dx vhf. whxu ghv vhuylfhv- lo v'hvw lqvfulw hq dxjphqwdwlrq hq 2:99 txrltxh è xq u~wkph prlqv udslgh txh fhoxl g'xqh dqqïh dxsdudydqw- vrlw uhvshfwlyhphqw 7-6 % hw 27-: %/ G{fhswïv oh wudqvsruw hw ohv wïoïfrppxqlfdwlrqv grqw o'hqfrxuv ghv fuï. glwv d dffxvï xqh edlvvh- wrxwhv ohv dxwuhv eudqfkhv gx vhfwhxu rqw hquhjlvwuï xq dffurlvvhphqw gh o'hqfrxuv gh ohxuv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv/

XGOUKMCUKPOQCS DSCOEJGF'CEUKXKUGFG M'GOEPVSTFGT ESGFKUTCV TGEUGVSFGT TGSXKEGT (hq ploolrqv gh glqduv) Hlqv gh s!ulrghv EuÇglwv è Euïglwv è pr. Urwdo ghv frxuw whuph ~hq hw orqj fuïglwv Dudqfkhv g'dfwlylwï whuphv 2:98 2:99 2:98 2:99 2:98 2:99

Uudqvsruw hw wïoïfrppxqlfdwirqv 83 72 54 44 226 :5 Urxulvph 218 216 367 389 474 494 Qurprwlrq lpprelolëuh 2:4 211 377 4:8 681 5:8 Erpphufh 265 4o79 56 63 554 5:9 Cxwuhv vhuylfhv 266 213 :7 221 362 323 .. .a--. Urwdo :36 925 6l 981 2853 2795 M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv dx{ hqwuhsulvhv gh fhwwh eudqfkh g'dfwl. ylwï d uïjuhvvï gh 32 ploolrqv gh glqduv rx 29-4 % frqwuh 22 ploolrqv rx 9-8 % xqh dqqïh dxsdudydqw/

Erqwudluhphqw è o'dqqïh suïfïghqwh dx frxuv gh odtxhooh lo d surjuhvvï gh 2Ç5'%- o'hqfrxuv ghv fuïglwv g'h{sorlwdwlrq d dffxvï xqh edlvvh gh 26-4 % hq 2:99 hw fh- sdu vxlwh gh od glplqxwlrq ghv fuïglwv /rfwur~ïv è fhuwdlqhv hqwuh. sul/vhv gh od eudqfkh grqw qrwdpphqw od Trflïwï qdwlrqdoh gh fkhpl q gh ihu hw od Trflïwï gh wudqvsruw gh pdufkdqglvhv/

Mhv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv rqw ïjdohphqw dffxvï xqh uïjuhvvlrq hw fh- dx wdx{ gh 34-4 % frqwuh 32-9 % hq 2:98/ Ehwwhuïjuhvvlrq v'h{soltxh sdu oh gïvhqjdjhphqw sduwlho ghv hqwuhsulvhv gh wudqvsruw txl rqw gd uhfrxulu è ghv fuïglwv h{wïulhxuv srxu ilqdqfhu ohxu surjudpph g'lqyhvwlvvhphqw/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv doorxïv fhwwh eudqfkh g'dfwlylwï v'hvw lqvfulw hq surjuhvvlrq gh 6-6 % frqwuh 6-3 % o'dqqïh ïfrxoïh/

Urwdolvdqw 216 ploolrqv gh glqduv- ohv fuïglwv è frxuw whuph ghvwlqïv è ilqdqfhu ohv ehvrlqv gh wuïvruhulh ghv hqwuhsulvhv gh fhwwh eudqfkh- vh vrqw lqvfulwv hq glplqxwlrq gh 3 ploolrqv gh glqduv rx gh 2-: %/ Ehwwhglplqxwlrq v'h{soltxh- idxw.lo oh vrxoljqhu- sdu o'dpïolrudwlrq gh od wuïvruhulh ghv xqlwhv k•wholëuhv vxlwh è xqh vdlvrq wrxulvwltxh h{fhswlrqqhooh/

T'djlvvdqw ghv fuïglwv è pr~hq hw orqj whuphv glvshqvïv dx{ hqwuhsulvhv gh fhwwh dfwlylwï- lov rqw dxjphqwï è xq u~wkph soxv dffïoïuï txh fhoxl hquh. jlvwuï xqh dqqïh dxsdudydqw- vrlw uhvshfwlyhphqw 9-7 % hw 6-9 %/ Mhv qrxyhdx{ fuïglwv rqw eïqïilfJl vxuwrxw dx{ hqwuhsulvhv sulyïhv/

Urwdolvdqw 5:8 ploolrqv gh glqduv- o'hqfrxuv ghv fuïglwv glvshqvïv è fhwwh dfwlylwï d dffxvï xqh uïjuhvvlrq gh 23-9 % doruv tV'lo dydlw dxjphqwï gh 43Ç7 % xqh dqqïh dxsdudydqw/ Ehwwhuïjuhvvlrq d uïvxowï gh od iruwh edlvvh ghv fuïglwv gh jhvwlrq/ Fh 2:4 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- o'hqfrxuv gh fhv fuïglwv hvw uhyhqx è 211 ploolrqv gh glqduv hq 2:99- hquhjlvwudqw dlqvl xqh glplqxwlrq gh :4 ploolrqv gh glqduv rx gh 59-3 %.

Rxdqw dx{ fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw txl vh vrqw ïohyïv è 4:8 ploolrqv gh glqduv hq 2:99- lov q'rqw dxjphqwï txh gh 6-4 %- wdx{ odujhphqw lqiïulhxu è fh. oxl gh 54-: % hquhjlvwuï o'dqqïh ïfrxoïh/ Md gïfïoïudwlrq wurxyh vrq ruljlqh gdqv od glplqxwlrq ghv lqyhvwlvvhphqwv hiihfwxïv gdqv oh orjhphqw/

M'hqfrxuv ghv fuïglwv dffrugïv dx{ dfwlylwïv frpphufldohv v'hvw dffux Ç xq wdx{ vxsïulhxu è fhoxl hquhjlvwuï hq 2:98- vrlw 23-5 % frqwuh :-5 %. M'df. fïoïudwlrq gx u~wkph gh surjuhvvlrq wurxyh vrq ruljl qh dxvvl elhq gdqv ohv fuh. glwv gh jhvwlrq txh gdqv ohv fuïglwv g'lqyhvwlvvhphqw hw d lqwïuhvvï sudwltxh.. phqw wrxwhv ohv dfwlylwïv frpphufldohv/ Thxo o'hqfrxuv ghv fuïglwv doorxïv dx{ dfwlylwïv gh frpphufh gh surgxlwv gh txlqfdloohu;K/h- gh pdfklqhv hw gh yïklfxohv X XZZpn§ pi_ YXdnn_. @ Z_o §bXm[, dg _no è ijo_m lp_ g'§qjgpodji _im_bdnom§_ k_po n'_rkgdlp_m kXm g_ [§q_gjkk_h_io [p Zjhh_mZ_ gd§ è g'XZodqdo§ ojpmdnodlp_.

R'§g_qXio è 446 hdggdjib [_ [diXmn, g'_iZjpmn [_n Zm§[don d Zjpmo o_mh_ n'_no dinZmdo _i kmjbm_nndji [_ 12,1 % Zjiom_ 10,3 % _i 1987. K_n ijpq_Xpr Zm§- [don lpd jio §o§ n_mqdn kjpm Zjpqmdm g_n Y_njdin [_ om§njm_md_ [_n _iom_kmdn_n [p Zjhh_mZ_ [_ kmj[pdon XbmdZjg_n _o Xgdh_ioXdm_n, [_ kmj[pdon o_rodg_ _o [p Zpd m Xdind lp_ [_ hXod~m_n km_hd~m_n ZjhYpnodYg_n jio §o§ XZZjm[§n njpn ajmh_ ['XqXiZ_n _i Zjhko_n ZjpmXion.

Q_ag§oXio g_n diq_nodnn_h_ion _iom_kmdn [Xin g_n XZodqdo§n Zjhh_mZdXg_n, ijoXhh_io [Xin g_ Zjhh_mZ_ [_ kmj[pdon XbmdZjg_n _o Xgdh_ioXdm_n _o [Xin g_ Zjh- h_mZ_ [_ hXodtm_n km_hd~m_n _o ZjhYpnodYg_n, g'_iZjpmn [_n Zm§[don è hjs_i _o gjib o_mh_n X Xpbh_io§ _i 1988 è pi oXpr npk§md_pm è Z_gpd [_ g'Xii§_ §Zjpg§_, njdo m_nk_Zodq_h_io [_ 15,6 % _o 2,3 %.

K'_iZjpmn [_n Zm§[don XZZjm[§n Xpr Xpom_n n_mqdZ_n X [dhdip§ [_ 15,5 %. Rd g_n Zm§[Hon è Zjpmo o_mh_ jio XZZpn§ pi_ YXdnn_, Z_pr è hjs_i _o gjib o_mh_n n_ njio dinZmdon _i Xpbh_ioXodji.

KX [dhdipodji [_ 34,2 % [_n Zm§[don [_ b_nodji omjpq_ nji jmdbdi_ [Xin gX YXdnn_ [_ g'_iZjpmn [_n Zm§[don [dnk_in·n Xpr h§[_Zdin _o Xpr _iom_kmdn_n ja- amXio pi n_mqdZ_ Zdi§hXojbmXkcdlp_, ['csbd~i_ _o kcXmhXZ_podlp_.

@km~n Xqjdm noXbi§ _i 1987, g'_iZjpmn [_n Zm§[don hjs_i _o gjib o_m- h_n X kmjbm_nn§ [_ 14,6 % _i 1988. L9 DCSTEON BC L9 :9NPUC ACNTQ9LC Mh wrwdo gx elodq d Jwwhl/qw 3/427 ploolrqv gh glqduv dx 42 gïfhpeuh 2:99 frqwuh 3/189 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:98- v'lqvfulydqw dlqvl hq kdxv vh gh 349 plool rqv gh gl qduv rx 22-6 %/

Mh vwrfn g'ru gh od Ddqtxh fhqwudoh- frpswdelolvï dx frxuv riilflho- vh pdlqwlhqw è vrq qlyhdx gh 4-9 ploolrqv gh glqduv hquhjlvwuï ghsxlv 2:97/

Tdqv fkdqjhphqw ghsxlv 2:88- oh vrogh gh fh frpswh vh vlwxh dx qlyhdx gh 8-9 ploolrqv gh glqduv/ Urxwhirlv- lo hvw è qrwhu txh ohv vrxvfulswlrqv idlwhv dsuëv fhwwh gdwh vrqw hquhjlvwuïhv gdqv xq frpswh g'dwwhqwh/

Cx 42 gïfhpeuh 2:99- ohv dyrluv hq FUT vh vrqw ïohyïv è 23-2 ploolrqv gh glqduv- hq uïjuhvvlrq gh :-: ploolrqv gh glqduv sdu udssruw è ohxu qlyhdx gh 2:98/ Ehwwhuïjuhvvlrq v'h{soltxh qrwdpphqw sdu oh yhuvhphqw ghv frpplvvlrqv vxu ohv xwlolvdwlrqv ghv uhvvrxufhv ghv rujdqlvphv lqwhuqdwlrqdx{/

M'dffurlvvhphqw ghv uïvhuyhv gh fkdqjh v'hvw srxuvxlyl srxu od ghx{lëph dqqïh frqvïfxwlyh dwwhljqdqw 844 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 451 hw 271 ploolrqv gh glqduv hquhjlvwuïv uhvshfwlyhphqw è od ilq gh 2:98 hw 2:97/

M'dxjphqwdwlrq d ïwï uhqgxh srvvleoh juéfh è o'dpïolrudwlrq gh od vl. wxdwlrq ghv sdlhphqwv h{wïulhxuv gxh hvvhqwlhoohphqw è o'dffurlvvhphqw ghv uh. fhwwhv wrxulvwltxhv- vxlwh vxuwrxw è o'diiox{ ghv wrxulvwhv ole~hqv- hw ghv uhyhqxv gx wudydlo dlqvl tx'dx{ wludjhv hiihfwxïv vxu ohv suôwv h{wïulhxuv- qr. wdpphqw Ehx{ dffrugïv sdu od DKSF- oh Ldsrq hw od SHC/

. Erpswhv vsïfldx{ gh frrsïudwlrq ïfrqrpltxh gh o'Gwdw hw ghv lqwhupï. gldl uhv djuïïv

T'ïohydqw 252-9 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:99- ohv hqjdjhphqwv gh o'Gwdw hw ghv lqwhupïgldluhv djuïïv wxqlvlhqv vxu ohv fuïglwv rfwur~ïv gdqv oh fdguh ghv dffrugv gh frrsïudwlrq ïfrqrpltxh hw whfkqltxh rqw hquhjlvwuï xqh dxjphqwdwlrq gh 2-3 ploolrq gh glqduv/ Ehwwhdxjphqwdwlrq uïvxowh gh od soxv.yd. oxh gh uïdmxvwhphqw vxlwh è od prglilfdwlrq ghv wdx{ gh uïiïuhqfh frpswdeoh- frpshqvïh hq sduwlh sdu ohv uhperxuvhphqwv gh fuïglwv rsïuïv hq 2:99/

Mhv dyrluv gh od Ddqtxh fhqwudoh dx Ehqwuh ghv fkëtxhv srvwdx{ vh pdlq. wlhqqhqw dx qlyhdx gh 6 ploolrqv gh glqduv fruuhvsrqgdqw dx sodirqg uïjohphq. wdluh/ @km~n pi_ Xii§_ [_ m§bm_nndji, g'_iZjpmn [_n Zm§[don m§_nZjhko§n è gX AXilp_ Z_iomXg_ n'_no dinZmdo _i XZZmjdnn_h_io [_ 20,9 hdggdjin [_ [diXmn _i 1988 kjpm Xoo_di[m_ 801,4 hdggdjin [_ [diXmn.

B_o XZZmjdnn_h_io lpd X dio§m_nn§ g_ m§_nZjhko_ [_n Zm§[don [_ km§adiXi- Z_h_io ['_rkjmoXodji _o gX hjYdgdnXodji [_n Zm§XiZ_n a§_n npm g'§omXib_m, XpmXdo §o§ ['pi_ kgpn bmXi[_ Xhkg_pm i'_Îo to§ gX YXdnn_ [_ g'_iZjpmn [_ t_nZjhko_ [_n Zm§[don [_ Zpgopm_, [_n Zm§[don X[hdn [Xin g_ ZX[mt [_n Zjo_n nXdnjiid~m_n _o [_n Zm§[don è hjs_i _o gjib o_mh_.

K_n _aa_on §Zcpn _o iji _iZjm_ _iZXdnn§n _o g_n Zc~lp_n [p Sm§njm _i Zjpmn [_ m_Zjpqm_h_io njio m_q_ipn [_ 38,2 hdggdjin [_ [diXmn nsgX adi [_ 1987 ns Hg,8 hdggdjin [_ [diXmn è gX adi [_ 1988, XZZpnXio Xdind pi_ YXdnn_ [_ 26,4 hdg- gdjin [_ [diXmn.

B_ Zjhko_ Zjiodip_ è gjb_m g'XqXiZ_ [_ 25 hdggdjin [_ [diXmn XZZjm[§_ è g'DoXo _i 1970. C_nodi§_ è XnnXdidm g_n adiXiZ_n kpYgdlp_n, Z_oo_ XqXiZ_ X §o§ [dnk_in§_ _i q_mop [_ gX gjd iN 70-22 [p 7 hXd 1970.

R'dinZmdqXio kjpm 5,4 hdggdjin [_ [diXmn, g_ njg[_ [_ Z_ Zjhko_ m_km§- n_io_ g_ m_gdlpXo [Î npm g'XqXiZ_ [_ 17,5 hdgGjin [_ [diXmn XZZjm[§_ kXm gX AXilp_ Z_iomXg_ è g'DoXo _i XkkgdZXodji [_ gX gjd Zd-[_nnpn di[dlp§_.

B_ kjno_ Zjiodip_ è gjb_m g_n 5,1 hdggdjin [_ [diXmn m_km§n_ioXio gX Zjiom_kXmod_ [_n XggjZXodjin [_ [mjdon [_ odmXb_ nk§ZdXpr XZZjm[§_n kXm g_ Eji[n hji§oXdm_ dio_miXodjiXg è gX Spidnd_ _i 1970 _o 1971 _o XsXio n_mqd è Xhjmodm, è [p_ ZjiZpmm_iZ_, g'XqXiZ_ m_hYjpmnXYg_ è g'DoXo.

K_ kjmo_a_pdgg_-odom_n n'_no dinZmdo è adi 1988 kjpm 4,8 hdggdjin [_ [diXmn, _i [dhdipodji [_ 174,5 hdggdjin [_ [diXmn kXm mXkkjmo nsnji idq_Xp [_ gX adi [_ 1987. B_oo_ [dhdipodji n'_rkgdlp_ kXm g_ omXina_mo _i aXq_pm [_ g'DoXo [_ g'_nn_iod_g [_n kXmodZdkXodjin _i ZXkdoXg njpnZmdo_n kXm gX AXilp_ Z_iomXg_ è g'_rZgpndji [_ gX njpnZmdkodji Xp ZXkdoXg [_ g'Tidji opidnd_ii_ [_n YXilp_n, _o Z_, _i XkkgdZXodji [_ gX gjd iN 88-119 [p 3 ijq_hYm_ 1988.

KX qXg_pm [_n dhhjYdgdnXodjin i_oo_n [_n Xhjmodnn_h_ion n'_no ndop§_ è 18,7 hdggdjin [_ [diXmn Xp 31 [§Z_hYm_ 1988, _i Xpbh_ioXodji [_ 1 hdggdji [_ [d- iXmn kXm mXkkjmo Xp idq_Xp _im_bdnom§ pi_ Xii§_ XpkXmXqXio. B_oo_ Xpbh_ioXodji _no dhkpoXYg_ _nn_iod_gg_h_io Xpr [§k_in_n Xaa§m_io_n è gX ZjinompZodji [_n ijT- q_Xpr Zjhkojdmn [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ dhkgXio§n è I_i[jpYX, JXdmjpXi, L_[_idi_ _o LjiXnodm _o [jio g_n omXqXpr jio §o§ XhjmZ§n g'Xii§_ km§Z§[_io_. Urwdolvdqw 38: ploolrqv gh glqduv dx 42 gïfhpeuh 2:99- ohv hiihwv sx. eolfv wluïv vxu o'Gwdw wxqlvlhq hq frqwuhsduwlh ghv reoljdwlrqv ïplvhv sdu o'Kqvwlwxw g'ïplvvlrq è o'ruguh g'rujdqlvphv ïwudqjhuv hq jdudqwlh gh suôwv h{. wïulhxuv vh vrqw dffuxv gh 25-6 ploolrqv gh glqduv vxlwh dx{ qrxyhdx{ fuïglwv gïeortxïv hq 2:99/

Mh vrogh gh fh srvwh v'hvw vlwxï è 7-7 ploolrqv gh glqduv dx whuph gh 2:99 frqwuh 25-7 ploolrqv hq 2:98- hq edlvvh gh 9 ploolrqv gh glqduv h{solfdeoh hvvhqwlhoohphqw sdu od glplqxwlrq ghv fuïdqfhv hq ghylvhv vxu ohv lqwhupïgldluhv djuïïv/

Erqvwlwxï sulqflsdohphqw ghv dmxvwhphqwvghv dyrluv gh od Uxqlvlh dx{ rujdqlvphv /lqwhuqdwlrqdx{- hq o'rffxuuhqfh oh HNKhw oh HNCdlqvl txh ghv vrxv. fulswlrqv hw ghv oleïudwlrqv ghv txrwh.sduwv dx{.glwv rujdqlvphv rsïuïhv dsuëv 2:88- oh fxpxo ghv vroghv gh fhv frpswhv d hquhjlvwuï xq dffurlvvhphqw gh 26-6 ploolrqv gh glqduv/ Ehw dffurlvvhphqw d uïvxowï sulqflsdohphqw gh od gïsuïfld. wlrq gx glqdu sdu udssruw dx{ gurlwv gh wludjh vsïfldx{ g'xqh sduw hw gx yhuvh. phqw dx Uuïvru wxqlvlhq gh od sduwlh qrq oleïuïh ghv sduwlflsdwlrqv wudqviïuïhv sdu od Ddqtxh fhqwudoh è o'Gwdw hq dssolfdwlrq gh od orl qP 99.22: gx 4 qryhp. euh 2:99 g'dxwuh sduw/

Fh 844 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:98- ohv eloohwv hw prqqdlhv hq flufxodwlrq vrqw sdvvïv è 946 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:99- hquhjlvwudqw dlqvl- xqh dxjphqwdwlrq gh 25 % frqwuh : % xqh dqqïh dxsdudydqw/ Sdssruwïv dx wr. wdo gx elodq- lov rqw uhsuïvhqwï 47 % frqwuh 46-4 % xqh dqqïh dxsdudydqw/

Erpph è o'dffrxwxpïh- o'ïyroxwlrq gh od flufxodwlrq ilgxfldluh q'd sdv ïwï xqliruph gxudqw wrxwh o' dqqo!h/ Mh plqlpxp hw od srlqwh rqw ïwï hquhjlvwuïv uhvshfwlyhphqw oh 29 pduv dyhf 7:2 ploolrqv gh glqduv hw oh 9 drdw dyhf 975 plo. olrqv gh glqduv/

Gq ilq g'h{huflfh- ohv gïs•wv ghv edqtxhv hw ghv ïwdeolvvhphqwv ilqdq. flhuv dxsuëv gh od Ddqtxh fhqwudoh vh vrqw ïohyïv è 5-5 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 4-4 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- vrlw xq dffurlvvhphqw gh 2-2 plo. olrq gh glqduv/

Csuëv od uïrujdqlvdwlrq gx pdufkï prqïwdluh- oh 29 mdqylhu 2:99- od Ddqtxh fhqwudoh lqwhuylhqw srxu riiulu ghv oltxlglwïv vrxv iruph g'dfkdw g'hi. ihwv rx gh fuïdqfhv vxu dsshov g'riiuh hw gh sulvh hq shqvlrq è 8 mrxuv rx srxu uÇjxohu oh pdufkï lqwhuedqfdluh sdu ghv rsïudwlrqv g'lqmhfwlrqv rx gh srqfwlrqv gh oltxlglwï srxu 35 khxuhv/ Csuëv dyrlu dolphqwï oh pdufkï prqïwdluh gxudqw ohv flqt suhuqlh;uv prlv- od Ddqtxh fhqwudoh hvw lqwhuyhqxh srxu oh uhvwh gh o'dqqo!h hq ïsrqyÇdULw o'h{fï. ghqw gh oltxlglwïv/ Gq ilq g'dqqo!h- vrq lqwhuyhqwlrq qhwwh v'hvw wudgxlwh sdu ghv srqfwlrqv srxu 362 ploolrqv gh glqduv frqwuh 36-5 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/

Mhv frpswhv gx jrxyhuqhphqw rqw hquhjlvwuï hq 2:99 xq dffurlvvhphqw gh 5: ploolrqv gh glqduv vrxv o'hiihw qrwdpphqw gh od/ uhfrqvwlwxwlrq gx vrogh gx frpswh frxudqw gx Uuïvru/ Ehoxl.fl hvw sdvvï gh 78 ploolrqv gh glqduv dx 42 gï. fhpeuh 2:98 Ç 227 ploolrqv gh glqduv dx 42 gïfhpeuh 2:99/

Eh srvwh frqwlqxh Ç orjhu od frqwuhsduwlh ghv gurlwv gh wludjh vsïfldx{ dffrugïv Ç od Uxqlvlh sdu oh Hrqgv prqïwdluh lqwhuqdwlrqdo gdqv oh fdguh gh od suhplëuh sïulrgh gh edvh (2:81.83) hw od wurlvlëph sïulrgh gh edvh (2:89.92)/

Eh irqgv txl hvw ghvwlqï Ç jdudqwlu oh gïqrxhphqw gh fhuwdlqhv fdwïjr. ulhv gh suÇwv dffrugïv sdu ohv edqtxhv hq idyhxu ghv shwlwhv hw pr~hqqhv hqwuh. sulvhv hvw lqwhuyhqx ghsxlv vd fuïdwlrq srxu :-5 ploolrqv gh glqduv/

Mhv frpplvvlrqv suïohyïhv sdu ohv edqtxhv dx surilw gx irqgv rqw dwwhlqw 51-9 ploolrqv gh glqduv grqw 7-7 ploolrqv gh glqduv dx wlwuh gh o'h{huflfh 2:99/

Cwwhljqdqw 521-2 ploolrqv gh glqduv Ç ilq 2:99- fhwwh uxeultxh d hquh. jlvwuï xq dffurlvvhphqw gh 69-4 ploolrqv gh glqduv gd Ç frqfxuuhqfh gh 55-9 plo. olrqv gh glqduv frqmrlqwhphqw Ç od kdxvvh ghv hqjdjhphqwv hq glqduv ylv.è.ylv gx Hrqgv prqïwdluh lqwhuqdwlrqdo- vxlwh dx{ qrxyhdx{ wludjhv gdqv oh fdguh gh o'df. frug gh frqilupdwlrq hw Ç o'dmxvwhphqwghv dyrluv gx Hrqgv uïvxowdqw gh od gïyd. oxdwlrq gx glqdu sdu udssruw dx FUT/

Eh srvwh frpsuhqg hq rxwuh ohv sodfhphqwv dxwrulvïv hq 2:99 ghv dyrluv hq ghylvhv ghv lqwhupïgldl uhv djuïïv qrq vrxplv è o'reoljdwlrq gh fhvvlrq è od Ddqtxh fhqwudoh- fhv prqwdqwv rqw dwwhlqw 21-2 ploolrqv gh glqduv dx 42 gïfhp. euh 2:99/

M'hqjdjhphqw gh od Ddqtxh fhqwudoh dx wlwuh ghv suôwv dffrugïv dx Irx. yhuqhphqw wxqlvlhq gdqv oh fdguh ghv dffrugv gh frrsïudwlrq ïfrqrpltxh v'hvw df. fux gh 2-5 ploolrq gh glqduv sdu udssruw Ç vrq qlyhdx gh 2:98 srxu v'ïohyhu Ç 255-9 ploolrqv gh gl qduv hq 2:99/

Ehwwhïyroxwlrq surylhqw- g'xqh sduw- ghv xwlolvdwlrqv ghv suôwv dffru. gïv sdu od Hudqfh- od Txlvvh hw o'VSTT hw- g'dxwuh sduw- gx surgxlw gh uïdmxvwh. phqw uïvxowdqw gh od prglilfdwlrq ghv wdx{ gh Çiïuhqfh frpswdeoh txl rqw gïsdv. vï ohv uhperxuvhphqwv lqwhuyhqxv dx frxuv gh o'h{huflfh 2:99/ Fh 34-3 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- oh fxpxo ghv surylvlrqv hvw uhyhqx è 26-2 pl/oolrqv gh glqduv hq 2:99- hq edlvvh gh 9-2 ploolrqv gh glqduv/

Ehwwh edlvvh d uïvxowï gx suïoëyhphqw ghv surylvlrqv srxu gÇsuïfldwlrq ghv wlwuhv srxu 9-6 ploolrqv gh glqduv yluïv dx frpswh frxudqw gx UuÇvru vxlwh dx wudqvihuw gx sruwhihxlooh.wlwuhv gh od Ddqtxh è o'Gwdw- hw gh od grwdwlrq dx{ surylvlrqv srxu ulvtxhv olïv dx{ rsïudwlrqv gh uÇhvfspswh gh 1-5 ploolrq gh gl. qduv dx wlwuh gh o'h{huflfh 2:99/

Shyhqdqw gh 323-5 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:98 è 24-8 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:99- od uïvhuyh vsïfldoh d hquhjlvwuï xqh edlvvh gh 2:9-8 ploolrqv gh glqduv vxlwh è o'dqqxodwlrq nsgd frqfxuuhqfh gx prqwdqw ghv sduwl. flsdwlrqv fïgïhv è o'Gwdw hq dssolfdwlrq gh od orl 99.22: gx 4 qryhpeuh 2:99/

C~dqw dwwhlqw oh qlyhdx oïjdo- fhwwh uïvhuyh vh pdlqwlhqw ns61 % gx fd. slwdo- vrlw 4 ploolrqv gh glqduv/

Hl{ï lqlwldohphqw è 2-3 ploolrq gh glqduv- oh fdslwdo gh od Ddqtxh fhq. wudKh gh Uxqlvlh d ôwï dxjphqwï hq 2:85 hw 2:8: srxu dwwhlqguh uhvshfwlyhphqw 4 ploolrqv hw 7 ploolrqv gh glqduv/

Erqvwlwxdqw od frqwuhsduwlh gx frpswh g'dfwli "Giihwv sxeolfv hq jdudq. wlh gh suôwv h{wïulhxuv"- fh frpswh deulwh ohv reoljdwlrqv ïplvhv sdu od Ddqtxh fhqwudoh hq jdudqwlh ghv suôwv ïwudqjhuv dffrugïv è od Uxqlvlh/

Mh vrogh gh fhv frpswhv hvw uhyhqx- g'xqh ilq g'dqqïh è o'dxwuh- gh 92-7 ploolrqv ns58-3 ploolrqv gh glqduv- hquhjlvwudqw xqh edlvvh gh 45-5 plo. olrqv gh glqduv lpsxwdeoh x frqfxuuhqfh gh 35 ploolrqv gh glqduv dx yhuvhphqw dx Uuïvru wxqlvlhq ghv vrxvfulswlrqv qrq hqfruh oleïuïhv vxlwh dx wudqvihuw nso'Gwdw gx sruwhihxlooh.wlwuhv gh od edqtxh/

M'h{huflfh 2:99 v'hvw vrogï sdu xq Nqïilfh w- dsuëv gïgxfwlrq ghv grwdwlrqv dx{ dpruwlvvhphqwv hw dx{ surylvlrqv- gh 91-9 ploolrqv gh glqduv frqwuh 81 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- vrlw xq dffurlvvhphqw gh 21-9 ploolrqv gh glqduv rx 26-5 %/

Erpsduïv è ohxu qlyhdx gh o'dqqïh suïfïghqwh- ohv surgxlwv gh od edqtxh vh vrqw lqvfulwv hq kdxvvh gh 8-8 %- sdvvdqw gh 232-5 ploolrqv gh glqduv hq 2:98 è 241-8 ploolrqv gh glqduv hq 2:99/ Ehwwhïyroxwlrq hvw od uïvxowdqwh gh ghx{ prxyhphqwv gh vhqv lqyhuvh- è vdyrlu- o'dffurlvvhphqw ghv lqwïuôwv shuêxv vxu ohv rsïudwlrqv hq ghylvhv hw od uïjuhvvlrq ghv surgxlwv g'lqwhuyhqwlrq vxu oh pdufkï prqïwdluh/

Gq hiihw- od uhfrqvwlwxwlrq ghv uïvhuyhv gh fkdqjh v'hvw wudgxlwh- frp. ph dwwhqgx- sdu ghv surgxlwv gh 24 ploolrqv gh glqduv hq 2:99 frqwuh 24 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- vrlw xqh kdxvvh gh '12 ploolrqv gh glqduv frqvwlwxïh hvvhq. wlhoohphqw gh o'dffurlvvhphqw ghv lqwïuôwv udssruwïv sdu oh sodfhphqw è whuph ghv dyrluv hq ghylvhv/

C o'lqyhuvh- ohv surgxlwv ghv rsïudwlrqv g'lqwhuyhqwl/rq vxu oh pdufkï prqïwdluh rqw dffxvï xqh edlvvh gh 3:-5 ploolrqv gh glqduv tx'h{soltxh od iruwh dxjphqwdwlrq ghv fkdujhv hqjhqguïhv sdu ohv srqfwlrqv uïpxqïuïhv gh oltxlglwïv edqfdluhv hiihfwxïhv sdu od Ddqtxh/

UrwdJvdqw 38-9 ploolrqv gh glqduv lo ilq 2:99- ohv lqwïuôwv vxu hiihwv uïhvfrpswïv sdu od Ddqtxh fhqwudoh vh vrqw pdlqwhqxv è ohxu qlyhdx gh o'dqqïh suïfïghqwh sxlvtxh od prghvwh dxjphqwdwlrq gh o'hqfrxuv gh uïhvfrpswh d ïwï df. frpsdjqïh s/du xqh prglilfdwlrq gh od vwuxfwxuh gh uïhvfrpswh txl qh frqfhuqh gï. vrupdlv txh ohv dfwlylwïv sulrulwdluhv/

Mhv jdlqv gh fkdqjh uïvxowdqw gh od gliiïuhqfh gh frqyhuvlrq dx wdx{ gx mrxu hw dx wdx{ gh uïiïuhqfh frpswdeoh ghv rsïudwlrqv frxudqwhv hq ghylvhv- vh vrqw dffuxv- g'xqh dqqïh è o'dxwuh- gh 23-2 ploolrqv gh glqduv/

Md soxv.ydoxh gh uïdmxvwhphqw ghv srvwhv hq ghylvhv gïjdjïh hq 2:99 v'hvw ïohyïh è 30,2 ploolrqv gh glqduv frqwuh 25,6 ploolrqv gh glqduv hq 2:98/

Mhv fkdujhv gh od edqtxh rqw dxjphqwï gh 3-: ploolrqv gh glqduv srxu v'ïohyhu è 59-2 ploolrqv gh glqduv è od ilq gh 2:99 frqwuh 56-3 ploolrqv gh gl. qduv è od ilq gh 2:98/

M'dqdo~vh gh fhv fkdujhv idlw dssdudowuh ghv yroxwlrqv frqwudvwhhv/ Gq hiihw- vl ohv gïshqvhv g'dgplqlvwudwlrq rqw dxjphqwï gh 2-3 ploolrq gh glqduv hw ohv frppKvvlrqv yhuvïhv dx{ rujdqKvphv lqwhuqdwlrqdx{ gh 4-9 ploolrqv gh glqduv- ohv fkdujhv ghv rsïudwlrqv g'lqwhuyhqwlrq vxu oh pdufkï prqïwdluh rqw- sdu frq. wuh- edlvv6 gh 4-2 ploolrqv gh glqduv/

M'dffurlvvhphqw ghv frpplvvlrqv yhuvïhv dx{ rujdqlvphv lqwhuqdwlrqdx{ txl vrqw sdvvïhv gh 24-8 pl/oolrqv gh glqduv hq 2:98 28-6 ploolrqv gh goqduv hq 2:99 hvw gx dx uôjohphqw dx Hrqg7 prqïwdl uh lqwhuqdwlrqdo gh 4-4 ploolrqv gh glqduv g'lqwïuôwv vxu ohv xwlolvdwlrqv ghv fuïglwv dffrugïv è od Uxqlvlh hq 2:98 gdqv oh fdguh ghv dffrugv gh frqiKupdwlrq/

Iuéfh è o'dpïolrudwlrq ghv uïvhuyhv gh fkdqjh- ohv fkdujhv vxu ohv rsï. u/dwlrqv hq ghylvhv q'rqw dxjphqwï txh oïjôuhphqw srxu v'ïohyhu è 3-4 ploolrqv gh glqduv od ilq gh 2:99 frqwuh 2-7 ploolrq gh glqduv è od ilq gh 2:98/ Ehw df. furlvvhphqw surylhqw sulqflsdohphqw ghv lqwïuôwv sd~ïv vxu ohv glvsrqlelolwïv gx Hrqgv vdrxglhq gh gïyhorsshphqw/

Fh 24 ploolrqv gh glqduv hq 2:98- ohv gïshqvhv g'dgplqlvwudwlrq vrqw sdvvïhv è 431.5 ploolrqv gh glqduv hq 2/:99/ Mhxu ïyroxwlrq d wrxfkï- gdqv oh vhqv gh od kdxvvh- sulqflsdohphqw ohv gïshqvhv gh shuvrqqho hw ohv gïshqvhv uhodwlyhv Xpr hXo§md_g _o hjYdgd_m _o. [Xin g_ n_in [_ gX YXdnn_. g_n [§k_in_n _ibXb§_n kjpm gX aXYmdZXodji [_n Ydgg_on. hjiiXd_n _o h§[Xdgg_n. BNLOSDR CDR ODQSDR DS OQNEHSR @T 31 CDBDLAQD 1988 CDAHS (_i [diXmn) BQDCHS C§k_in_n ['X[hdidnomXodji ààà14.168.909.000 Hio§m·on npm._aa_on àààà27.754.830.790 BcXmb_n [_n jk§mXodjin ['di- Omj[pdon [_n jk§mXodjin o_mq_io./hXmZc§ hji§oXdm_ ààà 8.754.556.835 ['dio_mq_iodji/hXmZc§ BcXmb_n/jk§mXo._i [_qdn_n ààà 2.327.168,019 hji§oXdm_: ààààààààààààà 5.508.909,651 BcXmb_n/Xpom_n jk§mXodjin Hio§m·on/jk§mXodjin _i _i [_qdn_n àààààààààààààààààà 3.990.292.498 [_qdn_n àààààààààààààààà 36.036.870,171 Bjhhdnndjin q_mn§_n Xpr jm- Omj[pdon n/Xpom_n jk§- bXidnh_n dio_miXodjiXpr ààààà17.497.426.080 mXodjin _i [_qdn_n ààààà 2.820.854,704 BcXmb_n [dq_mn_n...... 45.610,723 Hio§m·on n/jk§mXodjin @hjmodn.[_n dhhjYdgdnXodjin. 1.176.165.187 Xq_Z g_n jmb.dio_miXo àà 2.309.791,860 CjoXodji Xp Eji[n [_ gjb_h àà 1.000.000.000 Hio§m·on [_n Zm§XiZ_n CjoXodji Xp Eji[n njZdXg.... 433.102.877 npm g'DoXo ààààààààààààà CjoXodji Xpr kmjqdndjin..... 400.000,000 Hio§m·on k_mzpn npm g_n O_mo_n n/_r_mZdZ_n Xio§md_pmn 99.476,609 Zjhko_n ZjpmXion [_n Q§npgoXo [_ g'_r_mZdZ_ àààààà80.776.000,000 Ylp_n&§oXYgdn. adiXiZ.. 487.143,580 Omj[pdon [dq_mn àààààààà 1.161.536,595 Cdaa§m_iZ_ [_ ZcXib_ ààà54.292.864,227

130.668.707,828

Bjiajmh§h_io Xpr [ankjndodjin [_ g'XmodZg_ 68 [_n noXopon [_ gX AXilp_ Z_io mXH_ [_ Spidnd_. g_ Bjin_dg ['X[hdidno mXodji X Xkkmjpq§ g'Xaa_ZoXodji [_ 2 hdggdjin [_ [diXmn t gX m§n_mq_ nk§ZdXg_ _o g_ q_mn_h_io [p m_gdlpXo [_n Y§i§- adZ_n njdo 78,8 hdggdjin [_ [diXmn Xp Sm§njm opidnd_i. AHK@M @T 31 CDBDLAQD 1988 (_i [diXmn)

3.770.811,473 Adgg_on _o hjiiXd_n _i ZdmZpgXodjiàààà RjpnZmdkodjin Xpr jmbXidnh_n dio_miXodji. 7.811.842,518 Bjhko_n ZjpmXion [_n YXilp_n _o [_n @qjdmn _i [mjdon [_ odmXb_ nk§ZdXpr ààààà 12.142.532,325 DoXYgdnn_h_ion adiXiZd_mnààààààààààààà 4.371.460,612 @qjdmn _i [_qdn_nààààààààààààààààààààààà 732.860.367,782 Hio_mq_iodji npm g_ hXmZc§ hji§oXdm_ àà 250.980.854,759 Bjhko_n nk§ZdXpr [_ Zjjk§mXodji §Zjijhd- Bjhko_n [p Fjpq_mi_h_io ààààààààààààààà 162.757.814,310 lp_ [_ g'DoXo _o [_n dio_mh§[.Xbm§tn àààà 141.799.636,470 @ggjZXodji [_ CSR ààààààààààààààààààààà 19.775.332,500 Bjhko_ ZjpmXio kjnoXgààààààààààààààààààà 4.999.149,438 Eji[n iXodjiXg [_ bXmXiod_àààààààààààà 31.312.544,435 Daa_on _nZjhko§n àààààààààààààààààààààààà 801.390.466,122 @pom_n _ibXb_h_ion @ qp_ _o è o_mh_ààà 410.114.098,914 Daa_on _nZjhko§n _o Zc_lp_n _i Zjpmn [_ tkjnXion ['_aa_on è gv_iZXdnn_h_io ààà 12.060.444,232 11.841.277,857 Bjhko_n [_ Zjjk§mXodji §Zjijhdlp_ààààà 144.823.449,733 Daa_on ngv_iZXdnn_h_io ààààààààààààààààà 12.060.444,232 15.072.385,140 @qXiZ_ k_mhXi_io_ è HvDoXoàààààààààààààà 25.000.000,000 13.747.452,981 @qXiZ_ m_hYjpmnXYg_ è HvDoXoàààààààààààà 5.446.875,000 3.000.000,000 @qXiZ_ è g'DoXo _i Zjiom_kXmod_ [_ CSR àà 5.053.125,000 6.000.000,000 Ojmo_a_pdgg_-odom_n ààààààààààààààààààààà 4.842.643,145 18.736.094,796 278.986.589,098 Daa_on kpYgdZn _i bXmXiod_ [_ km·on 55.639,569 _ro§md_pmn ààààààààtààààààààààààààààààààà 278.986.589,098 Bjhko_n ['jm[m_ _o è m§bpgXmdn_màààààà 47.189.987,546 CtYdo_pmn [dq_mn...... 6.570.048,149 Q§npgoXo [_ g'_r_mZdZ_ àààààààààààààààà 80.776.000,000 Bjhko_n ['jm[m_ _o m§bpgXmdn_màààààààà 242.339.248,896 Nrqvlhxu oh Nlqlvwuh gx Qodq hw ghv Hlqdqhhv-

Gq h{ïfxwlrq ghv suhvfulswlrqv oôjdohv hw frqirupïphqw è od plvvlrq txh yrxv dyh· elhq yrxox ph frqilhu- m'dl o'krqqhxu gh yrxv idluh frqqdûwuh txh m'dl surfïgï dx frqwu•oh ghv frpswhv gh od Dd2'Zoxhfhqwudoh gh 'ixqlvlh dx 42 gôfhpeuh 1988.

Cl/qvl txh oh suïyrlw od orl- m'dl hiihfwxï xqh vïulh gh yïulilfdwlrqv hw gh vrqgdjhv dilq gh p'dvvxuhu gh od frqiruplwï ghv elodq- frpswhv gh shuwhv hw surilwv hw wdeohdx gh uôsduwlwlrq ghv uôvxowdwv gh o'h{huflfh- dyhf ohv ïfulwxuhv uhsulvhv vxu ohv olyuhv gh od Ddqtxh fhqwudoh gh 'ixqlvlh- g'xqh sduw- hw ohv suhvfulswlrqv oïjdohv- g'dxwuh sduw/

Eh frqwu•oh p'd shuplv gh frqvwdwhu od sduidlwh uïjxodulwï ghv rsïud. wlrqv- dlqvl txh ohxu sduidlwh frqiruplwï dyhf ohv uëjohv vwdwxwdluhv/

Mh elodq hw ohv frpswhv gh shuwhv hw surilwv- fl.m rlqwv- shxyhqw grqf ôwuh frqvlgïuïv frpph h{sulpd qw fruuhfwhphqw od vlwxdwlrq gh od Ddqtxh fhqwudoh gh Uxqlvlh dx 42 gïfhpeuh 2:99/

Xhxlooh· djuïhu- Nrqvlhxu oh Nlqlvwuh- o'dvvxudqfh gh pd frqvlgïudwlrq glvwl qjxïh/ Gqjdjïh gdqv oh fdguh gx Xooôph Qodq- o'rhxyuh gh uhvwuxfwxudwlrq gh o'ïfrqrplh wxqlvlhqqh vh srxuvxlw vdqv uhoéfkh/ Mhv uïiruphv hqwuhsulvhv ylvhqw è dvvdlqlu od vlwxdwlrq gh o'ïfrqrplh wxqlvlhqqh hw è hq dpïolruhu o'hiilfdflwï dilq tx'hooh sxlvvh uhohyhu ohv qrpeuhx{ gïilv tx'hooh grlw diiurqwhu hw- dx suhplhu fkhi ghvtxhov- iljxuh o'hpsorl/

Mh surfkdlq sodq ghyud lqïylwdeohphqw suïyrwu xqh iruwh lqwhqvlwï gh od furlvvdqfh srxu srxyrlu uïsrqguh è od suhvvlrq h{hufïh vxu oh pdufkï gh o'hpsorl/ Erpswh whqx gh od idleohvvh gh o'ïsdujqh qdwlrqdoh hw gh od sureoïpdwltxh gh o'hqghwwhphqw h{wïulhxu- o'dxjphqwdwlrq gx srwhqwlho gh surgxfwlrq hw ghv riiuhv g'hpsorl ghphxuh odujhphqw wulexwdluh gh qrwuh fdsdflwï gh surprxyrlu ohv h{sru. wdwlrqv hw gh prelolvhu hw hqfrxudjhu ohv lqyhvwlvvhphqwv gluhfwv ïwudqjhuv/

Qrxu fhod- lo v' dyôuh lqglvshqvdeoh gh uïkdelolwhu o'hqwuhsulvh frpph fhqwuh sulyloïjlï gh fuïdwlrq gh ulfkhvvh sdu o'dvvdlqlvvhphqw gh vrq hqylurqqh. phqw dilq gh idyrulvhu ohv pïfdqlvphv gx pdufkï- gïyhorsshu od frqfxuuhqfh hw uïgxluh od/ surwhfwlrq hiihfwlyh h{djïuïh txl gïwrxuqh qrv hqwuhsulvhv gh od frqtxôwh ghv pdufkïv h{wïulhxuv/

Fïmè gh qrpeuhxvhv dfwlrqv g'hqyhujxuh rqw ïwï hqwuhsulvhv gdqv fh vhqv hq 2:99 hw dx gïexw gh 2:9:/ Goohv rqw wudlw od uïiruph gx v~vwëph ilqdqflhu- è od uïylvlrq gx frgh ghv lqyhvwlvvhphqwv djulfrohv- x o'hqjdjhphqw gh od uïiru. ph ilvfdoh- è od srxuvxlwh gh od oleïudolvdwlrq ghv sul{ lqgxvwulhov è od sur. gxfwlrq hw è od uïgxfwlrq ghv uhvwulfwlrqv dx{ lpsruwdwlrqv/

Fdqv oh fdguh gh od uïiruph ilqdqflëuh- od srolwltxh prqïwdluh d ïwï rulhqwïh gdqv oh vhqv gh o'dvvrxsolvvhphqw gh od uïjohphqwdwlrq gh o'dfwlylwï edqfdluh hq yxh gh uhvsrqvdelolvhu gdydqwdjh ohv edqtxhv hw gh idyrulvhu oh gï. yhorsshphqw g'xq folpdw gh frqfxuuhqfh hqwuh ohv ïwdeolvvhphqwv gh ilqdqfhphqw/ Fhsxlv 2:98- ohv dxwrul wïv prqïwdluhv dydlhqw surfïgï è xqh gïuïjohphqwdwlrq sduwlhooh ghv wdx{ g'lqwïuôw- wdqwfuïglwhxuv txh gïelwhxuv- hw è od vxssuhvvlrq gh o'reoljdwlrq txl ïwdlw lpsrvïh dx{ edqtxhv gh vrxphwwuh wrxwh rsïudwlrq gh fuïglw o'dffrug suïdodeoh gh od Ddqtxh fhqwudoh/ Ehv dfwlrqv rqw ïwï sdudfkh. yïhv- hq 2:99- sdu od g~qdplvdwlrq gx pdufkï prqïwdluh hq dvvxudqw vrq rxyhuwxuh dx{ hqwuhsulvhv txl shxyhqw gïvrupdlv ~ sodfhu gluhfwhphqw ohxuv h{fïghqwv gh oltxlglwï hw vdwlvidluh- è wrxw prphqw- ohxuv ehvrlqv gh wuïvruhulh/

Qdudooëohphqw- od Uxqlvlh v'hvw grwïh g'xq pdufkï prqïwdluh hq ghylvhv txl d frpphqfï è irqfwlrqqhu hq pdl 2:9:/ Eh pdufkï do' dydqwdjh- hqwuh dxwuhv- gh shuphwwuh dx{ hqwuhsulvhv gh jdughu sdu ghyhuv hoohv mxvtx'è 31 % gh ohxuv uhfhwwhv g'h{sruwdwlrq/ Goohv shxyhqw dlqvl lpsruwhu ohv lqwudqwv qïfhvvdluhv è ohxu dfwlylwï hw KJlplqhu- qh vhudlw.fh txh sduwlhoohphqw- oh ulvtxh gh fkdqjh vxu ohxuv rsïudwlrqv frpphufldohv/ Fh soxv- xq v~vwëph g'rswlrq g'dfkdw gh ghyl. vhv ylvdqw è dwwïqxhu oh ulvtxh gh fkdqjh d ïwï lqvwlwxï srxu grqqhu dx{ djhqwv ïfrqrpltxhv oh pr~hq gh phwwuh ohxuv rsïudwlrqv ilqdqflëuhv dyhf o'h{wïulhxu è o'deul ghv ioxfwxdwlrqv ghv wdx{ gh fkdqjh/

Qrxu vrxwhqlu fhwwh qrxyhooh g~qdpltxh- od Ddqtxh fhqwudoh d dgdswï vrq rujdqlvdwlrq hw ohv prgdolwïv gh vrq irqfwlrqqhphqw dx{ pxwdwlrqv txh ylw o'ïfrqrplh wxqlvlhqqh/ @gjmn lp_ g_n hj[dadZXodjin jktmt_n Xio§md_pm_h_io npm g_n noXopon [_ g'Hinodopo ['thdnndji jio to§ ['pi_ kjmot_ gdhdo§_, Z_gg_n _ibXbt_n _i 1988 ns g'jZZXndji [p om_iod~h_ Xiidq_mnXdm_ [_ gX AXilp_ jio XYjpod è pi_ qtmdoXYg_ m_- ajio_ [_ n_n o_ro_n jmbXidlp_n.

Sjpo _i Xh§gdjmXio g_n Zji[dodjin [_ [dm_Zodji _o ['X[hdidnomXodji [_ gX AXilp_, g_ ijpq_Xp noXopo X Xnnjpkgd g_ ZX[m_ g§bXg [_ n_n dio_mq_iodjin _i hXod~m_ [_ m_adiXiZ_h_io kjpm gpd k_mh_oom_ [_ hj[pg_m, Xq_Z Ztg§mdo§, nji XZodji _i ajiZodji [_ g'§qjgpodji [_n Xbm§bXon §Zjijhdlp_n to hji§oXdm_n _o Z_, _i Zji- nXZmXio g_ m_Zjpmn ns[_n dinomph_ion nsZXmXZo~m_ bgjYXg. OXmXgg~g_h_io, g_n m~- bg_n ['_hkgjd [_n aji[n kmjkm_n [_ gX AXilp_ Z_iomXg_ jio §o§ X[Xko§_n nsnji mÉg_ [_ npmq_dggXio [_ gX noXYdgdo§ hjitoXdm_ _o [_ ZjiomÉg_pm [p nsno~h_ YXiZXdm_.

B'_no: ojpejpmn [Xin g_ ZX[m_ [_ g'XkkgdZXodji [_ gX mtajmh_ adiXiZd~m_ [Xin nji qjg_o lpd qdn_ nsm_iajmZ_m g'dio§bmXodji Xp n_di [p hXmZc§ adiXiZd_m _o Xoo§ip_m gX n_bh_ioXodji lpd ZXmXZo§mdn_ n_n [daa§m_io_n dinodopodjin, lp_ gX BMDK X §o§ omXinajmh§_ _i AXilp_ [_ 0'YXYdoXo _o gX AMS X XYnjmY§ gX AMC@ kjpm [_q_idm pi_ kpdnnXio_ AXilp_ iXodjiXg_ [_ g'XbmdZpgopm_. Mjpn Xqjin §qdo§ lp_ Z_oo_ ijpq_!g_ dinodopodji i_ n_ [§hXmlp_ [p nsno~h_ adiXiZd_m _o YXiZXdm_ _o n_ nk§ZdXgdn_ _rZgpndq_h_io [Xin g_ n_Zo_pm XbmdZjg_. Dgg_ Zjin_mq_mX Xdind pi_ a_- i·om_ kjpm adiXiZ_m, _i kgpn [_ g'XbmdZpgopm_, g_n Xpom_n XZodqdo§n §Zjijhdlp_n [Xin g_n n_Zo_pmn di[pnomd_g _o [_n n_mqdZ_n.

Di jpom_ _o [Xin g_ ZX[m_ [_ gX [siXhdnXodji [p hXmZc§ adiXiZd_m, g_ noXopo [_ gX Ajpmn_ [_n qXg_pmn hjYdgd~m_n X §o§ m§qdn§ _i qp_ [_ k_mh_oom_ ns Z_oo_ i_mid~m_ [_ ejp_m kg_di_h_io nji mÉg_ [Xin gX hjYdgdnXodji [_ g'§kXmbi_ _o g_ ad iXiZ_h_io [_n diq_nodnn_h_ion. OXmXgg~g_h_io, g_ nsno~h_ adiXiZd_m n'_no _imdZcd ['pi [dnkjndoda m§ijq§ lpd _no q_ip kXmXZc_q_m g_n njpmZ_n [_ adiXiZ_h_io omX[dodjii_gg_n YXiZXdm_, Yp[b§oXdm_ _o _ro§md_pm_. Hg n'Xbdo [p ijpq_Xp ZX[m_ g§bXg [_n _hkmpion jYgdbXoXdm_n _o [_n njZd§o§n ['diq_nodnn_h_io è ZXkdoXg adr_ _o x ZXkdoXg qXmdXYg_ [jio g_ m§bdh_ X Zjiip [_ ijhYm_pn_n diijqXodjin.

K_n m§ajmh_n jio §bXg_h_io dio§m_nn§ g'Xnk_Zo m§_g [_ g'XZodqdo§ §Zjij- hdlp_. Bjhh_ [Xin g_ [jhXdi_ [_ g'di[pnomd_, gX m§XgdnXodji [_n diq_nodnn_h_ion [Xin g'XbmdZpgopm_ i'_no kgpn npYjm[jii§_ x Xbm§h_io km§XgXYg_ nXpa kjpm g_n kmjhjo_pmn lpd njggdZdo_io g'Xd[_ [_ g'DoXo. Rd g_ ijpq_Xp Zj[_ hXdiod_io g'Xi- Zd_i ZX[m_ epmd[dlp_ [_ g'diq_nodnn_h_io XbmdZjg_ _o g_ ZgXnn_h_io [_ Z_ [_mid_m _i omjdn ZXo§bjmd_n, dg nodkpg_ pi_ Xpbh_ioXodji npYnoXiod_gg_ [_n XqXioXb_n adn- ZXpr _o adiXiZd_mn XZZjm[§n Xpr kmjhjo_pmn. Hg §o_i[, _i jpom_, g_ ZcXhk ['Xk- kgdZXodji [_ Z_n XqXioXb_n Xpr diq_nodnn_h_ion mtXgdn§n [Xin g_n XZodqdo§n Zjii_r_n Xp n_Zo_pm [_ g'XbmdZpgopm_ _o [_ gX k·Zc_.

C_ h·h_, pi kmje_o kjpm pi ijpq_Xp Zj[_ [_n diq_nodnn_h_ion ojpmdnod- lp_n X §ot km§kXm§ kXm g_ bjpq_mi_h_io. Hg qd_i[mX Zjinjgd[_m g_n XqXioXb_n [jio kmjado_ [tex g_ n_Zo_pm, XoomdYp_m [_n _iZjpmXb_h_ion kXmodZpgd_mn Xpr diq_nodn- n_h_ion [Xin g_ ojpmdnh_ nXcXmd_i _o Xgg§b_m npYnoXiod_gg_h_io g_n kmjZt[pm_n _o g_n [§gXdn ['XkkmjYXodji [_n kmje_on.

@adi ['XZZmjgom_ g_ m_i[_h_io [_n diq_nodnn_h_ion _o ['Xh§gdjm_m g'Xggj- ZXodji [_n m_nnjpmZ_n, pi_ m§ajmh_ adnZXg_, _i b_noXodji [_kpdn Yd_i gjibo_hkn, X Zjhh_iZ§ nsn_ ZjiZm§odn_m kXm g'diomj[pZodji [_ gX oXr_ npm gX qXg_pm Xejpo§_ x Zjhko_m [p 1_m epdgg_o 1988. Dgg_ _no Xkk_g§_ è n_ kjpmnpdqm_ kjpm ojpZc_m g_ qjg_o m_gXoda x gX adnZXgdo§ [dm_Zo_ Xq_Z g'dinodopodji ['pi dhkÉo pidlp_ Xgg§bt _o ndhkgdad§ npm g_n m_q_ipn. Gq pdwlëuh gh srolwltxh gh il{dwlrq ghv sul{- oh surfhvvxv gh oleïudol. vdwlrq ghyud vh srxuvxlyuh dyhf soxv gh fïoïulwï srxu v'ïwhqguh surjuhvvlyhphqw è o'hqvhpeoh ghv surgxlwv lqgxvwulhov/

Md Kleïudolvdwlrq d wrxfkï ïjdohphqw oh uïjlph ghv lpsruwdwlrqv vrxv iruph g'xqh uïgxfwlrq ghv uhvwulfwlrqv txdqwlwdwlyhv hw g'xq dooôjhphqw ghv gurlwv gh grxdqh/ Qdudooôohphqw- ohv phvxuhv gh vdxyhjdugh fhvvdl uhv vrqw pl. vhv hq rhxyuh srxu dvvxuhu xqh surwhfwlrq vxiilvdqwh ghv lqgxvwulhv qdlvvdqwhv hw srxu suïpxqlu o'lqgxvwulh qdwlrqdoh frqwuh oh gxpslqj hw ohv sudwltxhv gï. or~dohv gh od frqfxuuhqfh ïwudqjëuh/

Md uïgxfwlrq gh od surwhfwlrq hiihfwlyh gh o'ïfrqrplh txl d pdutxï oh sdv hq 2:99 hq udlvrq g'xqh frqmrqfwxuh gliilfloh jdjqhud é vh uïdolvhu frqiru. pïphqw dx surjudpph suïïwdeol srxu dpïolruhu gdydqwdjh o'hqylurqqhphqw gdqv oh. txho rsëuhqw ohv hqwuhsulvhv wxqlvlhqqhv hw uhqirufhu ohxu rulhqwdwlrq yhuv o'h{sruwdwlrq/

Mh surfhvvxv gh oleïudolvdwlrq txl d wrxfkï pdlqwhqdqw wrxv ohv dvshfwv gh o'dfwlylwï ïfrqrpltxh hq v'ïwhqgdqw dx pdufkï gh elhqv hw gh vhuylfhv hw è fhoxl ghv dfwliv ilqdqflhuv hw prqïwdluhv ghyudlw jdjqhu surjuhvvlyhphqw oh pdufkï gx wudydlo/

Cl qvl- o' hqwuhsulvh wxqlvlhqqh ïyroxhud gdqv xq hqyl urqqhphqw wrwdohphqw dvvdl ql hw gdqv ohtxho xqh phloohxuh doorfdwlrq ghv uhvvrxufhv vhud dvvxuïh hq uïwdeolvvdqw ohv frqglwlrqv g'xq irqfwlrqqhphqw qrupdo ghv Çfdqlvphv gx pdufkï/

E'hvw gdqv fh fdguh txh v' lqvfulw o' lqwïuhvvdqwh lqlwldwlyh dqqrqfïh sdu yrxv.pôphv- Nrqvlhxu oh Quïvlghqw- srxu o'rxyhuwxuh g'xq gïedw vxu ohv fdx. vhv gh od idleohvvh gh od surgxfwlylwï- vxu ohv pr~hqv gh olhu oh v~vwëph ghv vdodluhv é o'hiiruw gh surgxfwlrq hiihfwli ghv wudydloohxuv hw vxu oh ghjuï g'dgdswdwlrq gh od oïjlvodwlrq gx wudydlo dx{ lpsïudwliv g'xqh ïfrqrplh ïyroxïh- gh od surprwlrq ghv lqyhvwlvvhphqwv hw gh od frqvrolgdwlrq gx gïyhorsshphqw/

Orxv ghyrqv shuvïyïuhu gdqv fhwwh yrlh g'dmxvwhphqw hw gh oleïudolvd. wlrq gh o'ïfrqrplh hw fh- g'dxwdqw soxv txh ohv uïvxowdwv rewhqxv mxvtx'lfl vrqw iruw hqfrxudjhdqwv/

Mhv gliiïuhqwhv uïiruphv hqjdjïhv rqw- hq hiihw- frpphqfï é pdutxhu od vwuxfwxuh gh qrwuh ïfrqrplh/ Mhv djhqwv ïfrqrpltxhv rqw idlw suhxyh g'xqh fhu. wdlqh idfxowï g'dgdswdwlrq é od qrxyhooh grqqh/ Ko hq hvw uïvxowï xq gïyhorssh. phqw uhpdutxdeoh gh o'dssduhlo gh surgxfwlrq tx'looxvwuh- hq sduwlfxolhu- o'dffurlvvhphqw dqqxho gh suëv gh 26 % hq whuphv uïhov hquhjlvwuï ghsxlv 2:98 sdu ohv h{sruwdwlrqv kruv.ïqhujlh/

Erpph ohv uhfhwwhv wrxulvwltxhv hw ohv wudqvihuwv gh uhyhqxv hiihfwxïv sdu ohv wxqlvlhqv wudydloodqw é o'ïwudqjhu vh vrqw dffuxv é xq u~wkph vrxwhqx- od Uxqlvlh d hquhjlvwuï hq 2:99- srxu od suhplëuh irlv- xq h{fïghqw dssuïfldeoh hq pdwlëuh gh sdlhphqwv frxudqwv/

Cxvvl hw frpswh whqx ghv dssruwv qhwv gh fdslwdx{- od edodqfh ghv sdlh. phqwv v'hvw.hooh vrogïh sdu xq h{fïghqw uhfrug gh o'ruguh gh 436 ploolrqv gh gl. qduv- prqwdqw txl hvw yhqx uhqirufhu qrv uïvhuyhv gh fkdqjh hq frxuv gh uhfrqvwl. wxwlrq dsuëv o'ïurvlrq tx'hoohv dydlhqw vxelh hq 2:97/ Cx whuph gh 2:99- qrv dyrluv hq ghylvhv vrqw duulyïv è xq qlyhdx shuphwwdqwgh frxyulu suëv gh 211 mrxuv g'lpsruwdwlrq frqwuh 61 mrxuv è od ilq gh 2:98 hw 36 mrxuv vhxohphqw è od ilq gh 2:97/

Rxdqw dx QKS- lo v'hvw dffux hq whuphv uïhov gh 2-7 %- wdx{ dffhswdeoh txdqg rq vdlw tx'lo d rlr hquhjlvwuï dsuëv xqh dqqïh gh furlvvdqfh dx wdx{ ïohyï gh 6-9 % hw pdojuï ohv ïyroxwlrqv gïidyrudeohv revhuyïhv gdqv o'djulfxowxuh hw ohv k~gurfduexuhv grqw ohv ydohxuv dr2rxwïhv rqw uïjuhvvï- uhvshfwlyhphqw- gh 35 % hw/ 2-6 %/ Mhv shuirupdqfhv hquhjlvwuïhv sdu oh wrxulvph hw ohv lqgxvwulhv pdqxidfwxulëuhv- qrwdpphqw fhoohv wrxuqïhv yhuv o'h{sruwdwlrq- rqw iruw khxuhx. vhphqw shuplv gh frpshqvhu ohv hiihwv gh fhwwh frqmrqfwxuh djulfroh hw sïwurolÇ. uh gïidyrudeoh/

Ko hvw yudl txh srxu vwlpxohu od uhsulvh ïfrqrpltxh- ghv phvxuhv è fd. udfwëuh h{fhswlrqqho rqw ïwï gïflgïhv vxu yrwuh lqlwldwlyh/ Goohv rqw ylvï od frpsuhvvlrq ghv fkduÇhv gh o'hqwuhsulvh- qrwdpphqw sdu oh eldlv gh od uïgxfwlrq gx frdw gx fuïglw/ Goohv rqw sulv ïjdohphqw od iruph g'xqh glplqxwlrq gh od wd{h é od irupdwlrq surihvvlrqqhooh hw gh od frqwulexwlrq dx HPQSPMPT-g'xqh uïgxf. wlrq ghv gurlwv gh grxdqh vxu ohv elhqv g'ïtxlshphqw lpsruwïv hw g'xqh edlvvh gh od UXCvxu fhuwdlqhv dfwlylwïv vrxplvhv è xqh orxugh ilvfdolwï/

Ehuwhv- od frqvrolgdwlrq ghv surjuëv hq pdwlëuh g'h{sruwdwlrq hw sdu. wdqw oh uïwdeolvvhphqw gh o'ïtxloleuh ghv ilqdqfhv h{wïulhxuhv d shuplv è od Uxqlvlh gh idluh idfh è od frqmrqfwxuh gïidyrudeoh hqjhqguïh sdu od shuvlvwdqfh gh od vïfkhuhvvh- pdlv ohv gliilfxowïv fuïïhv sdu fhwwh frqmrqfwxuh rqw plv è judqg mrxu- hqfruh xqh irlv- ohv idleohvvhv vwuxfwxuhoohv gh qrwuh ïfrqrplh/ Ehv idleohvvhv frqfhuqhqw qrwdpphqw o'hqghwwhphqw h{wïulhxu- ohv ilqdqfhv sxeoltxhv hw o'ïyroxwlrq ghv sul{/

Gq pdwlëuh gh ghwwh- lo hvw fhuwdlq txh oh uhguhvvhphqw gh od edodqfh ghv sdlhphqwv frxudqwv d shuplv xqh dpïolrudwlrq ghv sdudpëwuhv gh od ghwwhh{. wïulhxuh/ Gq hiihw- oh wdx{ g'hqghwwhphqw hw oh frhiilflhqw gx vhuylfh gh od ghwwh vrqw uhyhqxv- uhvshfwlyhphqw- gh 71 % hw-39 % hqyl urq hq 2:97 è 68 % hw 33 % hq 2:99/

Oïdqprlqv- fhv ïyroxwlrqv qh vdxudlhqw fdfkhu o'dpsohxu furlvvdqwh gx vhuylfh gh od ghwwh txl d dwwhlqw :34 ploolrqv gh glqduv hq 2:99/ Ko v'djlw oé g'xq prqwdqw txl sëvh orxughphqw vxu od fdsdflwï gx sd~v è ilqdqfhu vhv lqyhv. wlvvhphqwv/ Ehv lpsruwdqwv wudqvihuwv è o'ïwudqjhu frqvwlwxhqw xqh uïhooh kïpru. udjlh ghv uhvvrxufhv hq ghylvhv gx sd~v/

Orxv frqvwdwrqv sdu dloohxuv xqh frqwlqxhooh glplqxwlrq gh od sduw ghv lqyhvwlvvhphqwv gluhfwv ïwudqjhuv gdqv oh wrwdo ghv hqwuïhv gh fdslwdx{ è pr~hq hw orqj whuphv/ Ehwwhsduw uhylhqw- hq hiihw- g'xqh pr~hqqh gh 42 % gxudqw ohv dqqïhv 2:91.Ç6 é xqh pr~hqqh gh 24 % vhxohphqw dx frxuv gh od sïulrgh 2:97.99/ Mhv lqyhvwlvvhphqwv ïwudqjhuv gluhfwv 'oxl/ uhsuïvhqwdlhqw 23 % gh od irupdwlrq euxwh gh fdslwdo il{h gxudqw od suhplëuh sïulrgh q'dwwhljqhqw txh 7 % gxudqw od ghx{lëph sïulrgh suïflwïh/

Ehv iudjlolwïv- vl hoohv vh srxuvxlyhqw- ulvtxhqw g'diihfwhu od prelol. vdwlrq ghv uhvvrxufhv fhvvdluhv srxu oh gïyhorsshphqw ghv lqyhvwlvvhphqwv hw od frqfuïwlvdwlrq ghv remhfwliv irqgdphqwdx{ gh furlvvdqfh hw gh fuïdwlrq g' hp. sorl/

E'hvw gdqv fh fdguh tV'lo ghylhqw lpsïulhx{ g'duuôwhu xqh vwudwïjlh qd. wlrqdoh frkïuhqwh srxu uhpïglhu è fhwwh vlwxdwlrq hw dssx~hu gdqv ohv erqqhv frqglwlrqv oh surfhvvxv gh gïyhorsshphqw/ Ioredohphqw- qrxv hvwlprqv tV'lo hvw srvvleoh g'duwlfxohu fhwwh vwudwï. jlh dxwrxu gh txdwuh d{hv hvvhqwlhov/ Ko v'djlw gh od uïgxfwlrq gh od ghwwh- gx gïyhorsshphqw ghv dffrugv gh sduwhqduldw- gh o'dwwïqxdwlrq gx ulvtxh gh fkdqjh hw gh od udwlrqdolvdwlrq gh od jhvwlrq gh od ghwwh/

Cx vxmhwgh od uïgxfwlrq gh od ghwwh- wrxw g'derug- qrxv yrxorqv txh od Uxqlvlh wluh suri! w gh od qrxyhooh g~qdpltxh frqvwdwïh do' ïfkhooh lqwhuqd. wlrqdoh srxu dssruwhu ghv vroxwlrqv soxv ïtxlwdeohv dx sureVph gh od ghwwh ghv sd~v gx wlhuv prqgh/ Ko v'djlw sulqflsdohphqw ghv lqlwldwlyhv txl ylvhqw xqh uïgxfwlrq sduwlhooh ghv ghwwhv frqwudfw!hv dxsuëv ghv edqtxhv sulyïhv sdu ohv sd~v nsuhyhqxv lqwhupïgldl uhv vxuhqghwwïv/ Ko v'djlw ïjdohphqw ghv gïflvlrqv sulvhv sdu fhuwdlqv jrxyhuqhphqwv gh sd~v fuïdqflhuv srxu dqqxohu od wrwdolwï rx xqh sduwlh gh od ghwwh sxeoltxh g'xq judqg qrpeuh ghv sd~v ohv prlqv dydqfïv- qrwdpphqw gx frqwlqhqw diulfdlq/

Urxwhirlv- od qrxyhooh g~qdpltxh gh od ghwwh v'dguhvvh dx{ sd~v txl vh wurxyhqw gdqv o'lpsrvvlelolwï g'krqruhu ohxuv hqjdjhphqwv h{wïulhxuv/ Gooh qhà vhpeoh sdv frqfhuqhu- gx prlqv srxu oh prphqw- ohv sd~v nsuhyhqxv lqwhupïgldluhv txl- frpph od Uxqlvlh- rqw fkrlvl gh uhperxuvhu ohxuv fuïdqflhuv hw gh uhvshfwhu ohxuv hqjdjhphqwv h{wïulhxuv/

Ehwwhvlwxdwlrq hvw nsod irlv lqmxvwh hw sdudgr{doh/ Orxv ghyrqv o' h{. soltxhu nsqrv sduwhqdluhv dilq txh od Uxqlvlh eïqïilflh- hooh dxvvl- ghv phvxuhv gh uïgxfwlrq gh od ghwwh gh vrxufh sxeoltxh vrlw nswlwuh sduwlfxolhu vrlw gdqv oh fdguh g'xqh dssurfkh uïjlrqdoh txl shxw frxyulu ohv sd~v pdjkuïelqv/

Mh ghx{lëph yrohw gh od vwudwïjlh g'dooëjhphqw gh od ghwwhghyud sruwhu vxu oh gïyhorsshphqw ghv dffrugv gh sduwhqduldw/ Ehv dffrugv frpsruwhqw- hq hi. ihw- o'dydqwdjh g'hqfrxudjhu xq uïho wudqvihuw ghv whfkqrorjlhv hw shuphwwhqwgh wlvvhu ghv uhodwlrqv gxudeohv hqwuh sduwhqdluhv ïwudqjhuv hw wxqlvlhqv jdudqwlv. vdqw dlqvl ghv sduwv gh pdufkïv vwdeohv srxu qrv surgxlwv è o'h{wïulhxu- oh wrxw vdqv suïvhqwhu o'lqfrqyïqlhqw g'djjudyhu oh wdx{ g'hqghwwhphqwgx sd~v/

Orxv srxyrqv- hq hiihw- plhx{ surilwhu ghv qrpeuhx{ hw lqgïqldeohv dydqwdjhv frpsdudwliv tx'riiuh od Uxqlvlh dx{ lqyhvwlvvhxuv ôwudqjhuv/ Ko v'djlw sulqflsdohphqw gh od oleïudolvdwlrq surjuhvvlyh gh o'ïfrqrplh srxu vxssulphu wrxwhv ohv hqwudyhv nso'lqlwldwlyh sulyïh qdwlrqdoh hw ôwudqjëuh- gh od vwdel. olwï srolwltxh txh frqqd2w od Uxqlvlh ghsxlv od pxwdwlrq gx 8 qryhpeuh 1987, gh od plvh hq sodfh g'xq fdguh lqvwlwxwlrqqho frpsïwlwli- frkïuhqw hw frpsohw srxu o'hqfrxudjhphqw ghv lqyhvwlvvhphqwv- ghv jdudqwlhv mxulgltxhv dpïqdjïhv dx sur. l! w ghv lqyhvwlvvhxuv ïwudqjhuv- gh od txdolwï hw od frpsïwlwlylwï gh od irufh gh wudydlo wxqlvlhqqh hw- vxuwrxw- gh od srvlwlrq jïrjudskltxh gh qrwuh sd~v frpph wuhpsolq srxu od frqtxBwh ghv pdufkïv pdjkuïelq- hxursïhq- diulfdlq hw gx Nr~hq.Pulhqw/

Rxdqw dx wurlvlëph d{h- lo vh uïiëuh nsod jhvwlrq gx ulvtxh gh fkdqjh/ Orxv dyrqv frqvwdwï txh o'hvvhqwlho gh o'dffurlvvhphqw gh o'hqfrxuv gh o'hqghwwh. phqw surylhqw ghv ioxfwxdwlrqv ghv wdx{ gh fkdqjh/ Erpswdelolvï dx frxuv gh 1980, o'hqfrxuv gh od ghwwhdg ilq 1988 uhsuïvhqwhudlw dg shlqh od prlwlï gh vrq prqwdqw hiihfwli/ Pu- od Uxqlvlh q'd dxfxqh hpsulvh vxu ohv ioxfwxdwlrqv ghv wdx{ gh fkdqjh/ Ko frqylhqw g'h{soltxhu fhwwh vlwxdwlrq dx{ edloohxuv gh irqgv wrxw hq ohxu ghpdqgdqw g'dpïqdjhu ghv idflolwïv shuphwwdqw xqh fhuwdlqh frxyhuwxuh frqwuh ohv ulvtxhv gh fkdqjh ghv fuïglwv h{wïulhxuv frqwudfwïv sdu od Uxqlvlh/ M'lgïh- elhq tx'ruljlqdoh- shxw wurxyhu xq ïfkr idyrudeoh vxuwrxw vl vhv lpsol. fdwlrqv whfkqltxhv vrqw frqyhqdeohphqw ïoxflgïhv/ Çh txdwulëph hw ghuqlhu d{h sruwh vxu od jhvwlrq gh od ghwwh/ Orxv gh. yrqv fhvvhu gh ?frqvlgïuhu od ghwwhfrpph xqh idwdolwï tx'lo idxw vxssruwhu gdqv vhv frqglwlrqv lqlw'/d/ohv/ Ko h{lvwh dfwxhoohphqw vxu ohv pdufkïv ilqdqflhuv lqwhuqdwlrqdx{ gh qrpeuhx{ lqvwuxphqwv txl shuphwwhqwg'dooïjhu od fkdujh gx uhperxuvhphqw gh od ghwwh/ Ko v'djlw- hqwuh dxwuhv- ghv TYCQghv wdx{ gh fkdqjh hw wdx{ g' lqwïuôw/ ghv rswlrqv gh fkdqjh hw ghv qrpeuhxvhv srvvlelolwïv riihuwhv sdu oh pdufkï vhfrqgdluh gh od ghwwh/

Mh ghx{lëph gïil dxtxho od Uxqlvlh hvw frqiurqwïh d wudlw è o'ïtxloleuh ghv il qdqfhv sxeoltxhv- iruwhph qw diihfwïhv sdu o'dffurlvvhphqw ghv fkdujhv lq. kïuhqwhv è od frpshqvdwlrq ghv sul{ ghv surgxlwv gh judqgh frqvrppdwlrq hw è od vxeyhqwlrq ghv hqwuhsulvhv sxeoltxhv/

Gq pdwlëuh gh frpshqvdwlrq- oh vrxfl gh suïvhuyhu oh srxyrlu g'dfkdw ghv vdodulïv hw- vxuwrxw- fhoxl gh od iudqjh gh od srsxodwlrq od soxv gïvkïul. wïh- ghyud doohu gh sdlu dyhf o'lpsïulhxvh qïfhvvlwï gh idluh idfh è o'hvfdodgh ghv fkdujhv ~ diiïuhqwhv/

22cghylhqw xujhqw gh suhqguh ohv phvxuhv sudwltxhv srxu glvvxdghu o'h{. fëv gh frqvrppdwlrq- yrluh oh jdvsloodjh- dilq gh sduyhqlu è uïhpsor~hu ohv irqgv ïsdujqïv gdqv ghv lqyhvwlvvhphqwv surgxfwliv hw fuïdwhxuv g'hpsorl/

Fdqv fh frqwh{wh- od frpshqvdwlrq grlw ôwuh frqyhqdeohphqw fleoïh srxu lqwïuhvvhu od iudqjh vrfldoh frqvwlwxïh sdu ohv ïfrqrpltxhphqw idleohv/ Mhv dydqwdjhv gh od frpshqvdwlrq grlyhqw ôwuh fdqdolvïv yhuv fhwwh fdwïjrulh gh od srsxodwlrq dilq g'ïylwhu oh uhfrxuv sïulrgltxh è ghv surfïgxuhv orxughv hw frR. whxvhv g'dmxvwhphqw/ Ko ghphxuh hqwhqgx tx'lo idxw sduyhqlu è xqh dssurfkh mxgl. flhxvh shuphwwdqwg'lghqwlilhu frqyhqdeohphqw od srsxodwlrq fleoh srxu ïylwhu dexv rx lqmxvwlfh/

Urxw uhwdug gdqv oh gïurxohphqw gh fh surfhvvxv- srxu txhotxh udlvrq txh fh vrlw- qh ihud tx'dffhqwxhu ohv gïvïtxloleuhv hw uhqguh o' dmxvwhphqwlqï. oxfwdeoh soxv grxorxuhx{/ Xrxv dyh·- Nrqvlhxu oh Quïvlghqw- uhohyï od mxvwhph. vxuh gh o'dfxlwï gh fhwwh txhvwlrq txdqg yrxv dyh· ghpdqgï gdqv yrwuh ghuqlhu glvfrxuv dx jrxyhuqhphqw gh vh shqfkhu vxu fh grvvlhu gh frqfhuw dyhf ohv sduwh. qdluhv vrfldx{/

M'dwwïqxdwlrq ghv whqvlrqv h{hufïhv vxu ohv ilqdqfhv sxeoltxhv sdvvh ïjdohphqw sdu oh gïvhqjdjhphqw gh o'Gwdw gh od jhvwlrq gluhfwh ghv hqwuhsulvhv surgxfwulfhv rsïudqw gdqv ohv vhfwhxuv frqfxuuhqwlhov qrq vwudwïjltxhv/ M'dfwlrq gdqv fh fdguh ghyud vh srxuvxlyuh dyhf od fïoïulwï uhtxlvh hw frqirupïphqw è xq surjudpph frqqx sdu wrxwhv ohv sduwlhv frqfhuqïhv/ Ko hvw- hq hiihw- ghv dfwlyl. wïv txl q'rqw ulhq gh vwudwïjltxh hw txl jdjqhqw è ôwuh frqilïv dx vhfwhxu sul. yï/ M'Gwdwvh frqvdfuhud dlqvl plhx{ è vd qreoh plvvlrq gh jdudqw gh od olehuwï hw gh od vïfxulwï gx flwr~hq wrxw hq dvvxudqw soxv hiilfdfhphqw od irxuqlwxuh ghv vhuylfhv froohfwliv d~dqw wudlw qrwdpphqw è od vdqwï- è o'ïgxfdwlrq hw è o'lqiudvwuxfwxuh/

Urxwhirlv- o'dvvrfldwlrq gx vhfwhxu sulyï è od jhvwlrq ghv hqwuhsulvhv sxeoltxhv q'hvw sdv xq dfwh dlvï/ Td uïxvvlwh sdvvh sulqflsdohphqw sdu xq wudl. whphqwoxflgh gh o'hiihfwli hq vxuqrpeuh/ Gq hiihw/ oh vhfwhxu sulyï shxw gliil. flohphqw suhqguh hq/ pdlq xqh hqwuhsulvh sxeoltxh kdqglfdsïh sdu xq lpsruwdqw vxuhiihfwli/ Ndlv qrxv qh srxyrqv sdv wroïuhu txh fhwwh rsïudwlrq vh wudgxlvh sdu xqh shuwh gh uhyhqxv srxu ohv hpsor~ïv dfwxhov/ Cxvvl- ghyrqv.qrxv grxeohu g'lpdjlqdwlrq srxu lqwhqvlilhu od irupdwlrq hw oh uhf~fodjh ghv vdodulïv- pxowl. solhu ohv surjudpphv gh frqyhuvlrq ghv wudydloohxuv hw ohv vrxwhqlu hiilfdfhphqw srxu v'lqvwdoohu gdqv g'dxwuhv hqwuhsulvhv rx srxu ohxu sursuh frpswh/

C vrq u~wkph dfwxho- o' lqiodwlrq frqvwlwxh oh wurlvlëph gïil txh grlw uhohyhu od Uxqlvlh/ Mhv whqvlrqv lqiodwlrqqlvwhv ulvtxhqw- vl hoohv shuvlvwhqw- g'ïurghu vïulhxvhphqw od frpsïwlwlylwï gh qrv surgxlwv/

C gïidxw g'xqh dxjphqwdwlrq gdqv ohv pôphv sursruwlrqv gh od surgxfwl. ylwï- o'ïfduw qh shxw ôwuh qhxwudolvï tx'dx pr~hq g'boq dmxvwhphqwgx wdx{ qrpl. qdo gx glqdu srxu pdlqwhqlu vwdeoh oh wdx{ gh fkdqjh hiihfwli uïho/ Pu- wrxwh gïsuïfldwlrq gx glqdu vh wudgxlud lqïylwdeohphqw sdu xq uhqfkïulvvhphqw ghv lp. sruwdwlrqv hw ylhqgud è vrq wrxu dolphqwhu o'lqiodwlrq/ Clqvl hw f'hvw ïylghqw- o'rq qh shxw oxwwhuhq shupdqhqfh frqwuh o'lqiodwlrq sdu ghv dmxvwhphqwvvxffhv. vliv gx wdx{ gh fkdqjh vdqv yrlu v'h{hufhu vxu o'ïfrqrplh ghv hiihwv shuyhuv txl srxuudlhqw o'lqvwdoohu gïi;l/qlwlyhphqw gdqv xqh vsludoh lqiodwlrqqlvwh/

Fh soxv- xq wdx{ ïohyï g' l qiodwl/rq lqwhuqh qhxwudolvh od pdujh gh pd. qrhxyuh ghv dxwrulwïv srxu vxssruwhu ohv hiihwv g'xqh lqiodwlrq prqgldoh txl uh. qd! w gh vhv fhqguhv/

Cssdudûw dlqvl od judylwï gh od txhvwlrq gh o'lqiodwlrq odtxhooh ohv dxwrulwïv prqïwdluhv rqw wrxmrxuv dffrugï xqh lpsruwdqfh fdslwdoh/ Gq o'devhqfh g'xqh vxevwdqwlhooh dxjphqwdwlrq gh od surgxfwlylwï- o'lqiodwlrq ulvtxh g'kdqgl. fdshu vïulhxvhphqw qrwuh hiiruw gh surprwlrq ghv h{sruwdwlrqv hw gh uhqguh gli. ilfloh wrxwh dfwlrq g'dmxvwhphqw ghv sul{ qrq dffrpsdjqïh sdu ghv dxjphqwdwlrqv sdudooëohv gh uhyhqx/

Gq hiihw- wrxwh qrwuh vwudwïjlh gh gïyhorsshphqw vh edvh vxu o' dpïolr. udwlrq gh o'hiilfdflwï hw gh od frpsïwlylwï gh o'hqwuhsulvh wxqlvlhqqh/ Pu- xqh frpsïwlwlylwï qh shxw ôwuh uïhooh hw gxudeoh txh gdqv xq hqylurqqhphqw gh vwdel. olwï ghv sul{ hw- sduwdqw- gx wdx{ gh fkdqjh gh qrwuh prqqdlh qdwlrqdoh/ E'hvw- hq hiihw- od vwdelolwï ghv sul{ txl shuphw dx{ hqwuhsulvhv g'dqwlflshu frqyhqd. eohphqw hw srvlwlyhphqw ohxuv gïflvlrqv g'lqyhvwlvvhphqw hw dx{ djhqwv ïfrqrpl. txhv g'dffhswhu xqh ïyroxwlrq prgïuïh gh ohxuv uhyhqxv wdqw txh ohxu srxyrlu g'dfkdw q'd sdv ïwï diihfwh/ F'dloohxuv- fh vrqw oè ohv lqjuïglhqwv txl dvvxuhqw xqh sdK{ vrfldoh surslfh dx{ lqyhvwlvvhphqwv- è od surgxfwlylwï hw grqf è od furKvvdqfh hw dx{ fuïdwlrqv g'hpsorl/

Hdfh è fhv gïilv- qrxv vrpphv dsshoïv è srxuvxlyuh qrwuh hiiruw gh uhv. wuxfwxudwlrq ïfrqrpltxh dyhf uïdolvph hw oxflglwï/ C fhw ïjdug- lo lpsruwh gh frqvroKghu o'dydqwdjh dftxlv hq pdwlëuh gh sdlhphqwv h{wïuKhxuv hw gh sduhu dx{ lqvxiilvdqfhv txl shuvlvwhqw gdqv fh grpdlqh/

Qrxu dwwïqxhu oh gïvïtxloleuh fkurqltxh gh od edodqfh frpphufldoh- qrxv vrpphv vxuwrxw dsshoïv è dpïolruhu qrwuh vïfxulwï dolphqwdluh hq rhxyudqw srxu ïohyhu qrwuh ghjuï g' dxwrvxiilvd qfh hw ohv shuirupdqfhv txh qrxv srxyrqv hquhà. jlvwuhu hq pdwlëuh g'h{sruwdwlrq gh surgxKwv pdqxidfwxuïv/

Fh sdu o'lpsruwdqfh gh o'hiihfwli gh od srsxodwlrq dfwlyh txl v' ~ udw. wdfkh- oh vhfwhxu djulfroh hvw dsshoï è mrxhu sohlqhphqw oh u•oh txl grlw ôwuh oh vlhq gdqv oh surfhvvxv gh gïyhorsshphqw/ Cxvvl/- xq lqwïuôw sduwlfxolhu ghyud. w.lo ôwuh dffrugï è od uhqwdelolvdwlrq ghv sïulpëwuhv luuljxïv hw ghv whuuhv gr. pdqldohv txK- gh sdu ohxu ïwhqgxh hw ohxu ihuwlolwï- vhurqw è pôph gh frqwulexhu- xqh irlv h{sorlwïv gh od phloohxuh idêrq- è dwwïqxhu qrwuh gïilflw dolphqwdluh- ïohyï x 335 ploolrqv gh glqduv hq 2:99- hw è surprxyrlu o'lqgxvwulh djur.dolphq. wdluh/ Fdqv o'lqgxvwulh pdqxidfwxulëuh- lo idxgud txh ohv hqwuhsulvhv sduylhq. qhqw dvvxuhu xq wdx{ g'xwV lvdwlrq vxiilvdpphqw ïohyï gh ohxuv fdsdflwïv gh surgxfwlrq/ Edu f'hvw gh fhod txh gïshqg od uhqwdelolvdwlrq ghv ïqruphv lqyhv. wlvvhphqwv uïdolvïv gdqv oh sd~v/ Cl qvl- o'rq srxuud dpïolruhu od frpsïwlwlylwï gh qrv surgxlwv hw jdjqhu oh sdul gh o'h{sruwdwlrq/

C fhw ïjdug- ohv gluljhdqwv ghv hqwuhsulvhv wdqwsxeoltxhv txh sulyïhv dvvxphqw xqh judqgh uhvsrqvdelolwï vxuwrxw txh o'Gwdw q'd pïqdjï dxfxq hiiruw srxu tx'lov sxlvvhqw gïyhorsshu ohxuv dfwlylwïv gdqv -ohv phloohxuhv frqglwlrqv/

Orxv vrpphv frqydlqfxv txh ohxu vxffëv gïshqgud gh ohxu hiilfdflwï hw gh ohxu dswlwxgh è wluhu oh phloohxu surilw ghv uhvvrxufhv kxpdlqhv hw pdwïulhoohv grqw glvsrvhqw ohxuv hqwuhsulvhv/ Sïxvvlurqw fhx{ txl urpshqw dyhf od urxwlqh hw uhfrxuhqw vdqv uhwdug dx{ qrxyhoohv whfkqrorjlhv hw pïwkrghv g'rujdqlvdwlrq/

Fh pôph- oh vhfwhxu gx wrxulvph riiuh gh judqghv rssruwxqlwïv srxu gudlqhu oh pd{lpxp gh uhvvrxufhv h{wïulhxuhv/ C fhw hiihw- lo idxgud dvvxuhu è qrwuh surgxlw wrxulvwltxh oh phloohxu udssruw txdolwï.sul{ ylv.Ç.ylv g'xqh frq. fxuuhqfh txl v'dyëuh gh soxv hq soxv vhuuïh/

Fdqv fh grpdlqh- xqh judqgh uhvsrqvdelolwï lqfrpeh dx{ k9wholhuv txl grlyhqw frqvwdpphqw rhxyuhu srxu vh wdloohu xqh sduw dffuxh gx pdufkï lqwhuqd. wlrqdo/ Urxw uhfxo gdqv fh grpdl qh hvw suïmxglfldeoh è od uhqwdelolvdwlrq ghv lqyhvwlvvhphqwv lpsruwdqwv hqjdjïv gdqv oh vhfwhxu wrxulvwltxh/

Qdu dloohxuv- o'Gwdwtxl q'd sdv fhvvï g'dffrughu ghv hqfrxudjhphqwv gh wrxw jhquh srxu vwlpxohu qrv wudydloohxuv è o'ïwudqjhu è udsdwulhu ohxuv ïfrqr. plhv vxu vdodluhv v'dwwhqg gh od sduw gh fhv ghuqlhuv Ç xqh frqwulexwlrq soxv frqvlvwdqwh è od uïdolvdwlrq gh surmhwv surgxfwliv/ Qrxu lqfl whu gdydqwdjh oh wxqlvlhq è udsdwulhu vrq ïsdujqh- qrxv shqvrqv tx'lo hvw whpsv g'hqjdjhu xqh uï. iruph udglfdoh gx frgh ghv fkdqjhv srxu txh wrxw wxqlvlhq txl d uïvlgï è o' ïwudq. jhu- è xq prphqw grqqï- sxlvvh frqvhuyhu ohv dydqwdjhv diiïuhqwv dx vwdwxwgh qrq .uïvlghqw pôph dsuëv vrq uhwrxu dx sd~v/ Clqvl- lo dftxlhuw od srvvlelolwï g'rxyulu dxsuëv ghv edqtxhv lqvwdooïhv hq Uxqlvlh ghv frpswhv hq ghylvhv rx hq glqduv frqyhuwleohv srxu srxyrlu- oh fdv ïfkïdqw- uhwudqviïuhu oleuhphqw vhv dyrluv x o'ïwudqjhu dilq gh frxyulu ghv gïshqvhv hq ghylvhv/

Qrxu iudqfklu dyhf vxffëv fhwwh ïwdsh fuxfldoh- qrxv vrpphv wrxv dssh. oïv è pdl qwhqlu oh fds vxu ohv remhfwliv txh qrxv qrxv vrpphv il{ïv srxu gïyh. orsshu- gdqv ohv phloohxuhv frqgl wlrqv- qrwuh ïfrqrplh/ Orxv vrpphv frqydl qfxv txh vrxv yrwuh frqgxlwh- od Uxqlvlh hvw è pôph gh wluhu oh phloohxu surilw gh vhv srwhqwldolwïv kxpdlqhv hw pdwïulhoohv/

Uhoohv vrqw- Nrqvlhxu oh Quïvlghqw- ohv uïioh{lrqv txh p'd lqvsl uïhv o'dqdo~vh gh od vlwxdwlrq ïfrqrpltxh hw ilqdqflëuh gh qrwuh sd~v dx frxuv gh 1988.