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SAGE de la Baie de Saint Brieuc

Demande de reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat Mixte du Pays de

Saint ‐Brieuc en tant qu’Etablissement Public

Territorial de Bassin (EPTB)

Décembre 2013

OBJET DU PRESENT DOSSIER :

Le projet de SAGE de la baie de Saint‐Brieuc termine sa phase d’élaboration. L’enquête publique, menée en août‐septembre 2013, a amené la CLE, lors de sa séance du 6 décembre 2013 qui a adopté le projet de SAGE finalisé, à insister une nouvelle fois sur la nécessité de disposer d’un portage territorial fort et clarifié, à la hauteur des enjeux de ce projet.

Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc, « structure porteuse » du SAGE de la baie de Saint‐ Brieuc est depuis le début des travaux (Cf. Annexe 1, Arrêté préfectoral du 28 mars 2006) la structure chargée de « l’élaboration, du suivi et de la mise en œuvre du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la baie de Saint‐Brieuc (SAGE) ». Ces travaux reposent en grande partie sur la mobilisation des moyens des Contrats Territoriaux des bassin‐versant de la baie de Saint‐Brieuc (Cf. La particularité de ce SAGE est qu’une grande partie des actions prévues par le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD), concernant en particulier sa partie « Nitrates », est d’ores et déjà mise en œuvre au travers du la Charte de territoire signée le 7 octobre 2011 en réponse à l’appel à projet du Plan de lutte Gouvernemental contre les algues vertes (Cf. Annexe 2 Charte de territoire signée le 7 octobre 2011).

De fait, la demande de reconnaissance du Statut d’Etablissement Public de Bassin pour le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc repose sur la volonté : ‐ D’officialiser les missions d’ores et déjà exercées par le Syndicat Mixte dans le cadre de cette Charte de territoire en particulier, ‐ D’appuyer la légitimité de l’action du Syndicat sur le périmètre hydrographique du SAGE de la baie de Saint‐Brieuc, conformément à l’arrêté du 28 mars 2006 à ses statuts (Cf. Annexe 3), ‐ De se conformer aux dispositions du PAGD adopté par la CLE le 6 décembre 2013 (OR‐ 2, recommandations N° 1, 2 et 5 et Prescription N°1) concernant le rôle de la structure porteuse du SAGE (Cf. Annexe 4), ‐ Et parmi celles‐ci en particulier de légitimer le Syndicat Mixte en tant que personnalité morale responsable de la mise en œuvre du SAGE, en lien avec ses autres compétences, et susceptible d’ester en justice pour en faire respecter les dispositions.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 1 de 31

SOMMAIRE

I. PRESENTATION DU BASSIN‐VERSANT 3

II. LE SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC 8

III. HISTORIQUE DU PROJET 11

IV. LA POSITION DU PROJET DE RECONNAISSANCE DU PERIMETRE D’INTERVENTION DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC EN TANT QU’EPTB AU REGARD DES DISPOSITIONS DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT : 18

V. LES ATTENDUS CONCERNANT LA RECONNAISSANCE DU STATUT D’EPTB POUR LE SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC: 20

ANNEXES

VI. ANNEXE 1 : ARRETE PREFECTORAL DU 26 MARS 2006 PORTANT EXTENSION DES COMPETENCES DUSYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC (SAGE) 0

VII. ANNEXE 2 : CHARTE DE TERRITOIRE DE LA BAIE DE SAINT‐BRIEUC SIGNEE LE 7 OCTOBRE 2011 1

VIII. ANNEXE 3 : ARRETE PORTANT MODIFICATION DES STATUTS DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC DU 26 JUILLET 2012 2

IX. ANNEXE 4 : EXTRAIT DU PAGD DU SAGE ADOPTE PAR LA CLE LE 6 DECEMBRE 2013 (DISPOSITION OR‐2)

X. ANNEXE 5 : ARRETE PREFECTORAL DU 4 MAI 2006 FIXANT LE PERIMETRE DU SAGE DE LA BAIE DE SAINT‐BRIEUC

XI. ANNEXE 6 : DELIBERATION DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC DEMANDANT LA RECONNAISSANCE DE SON PERIMETRE D’INTERVENTION EN TANT QU’EPTB

XII. ANNEXE 7 : DELIBERATION DE LA CLE SOUTENANT LA RECONNAISSANCE DU PERIMETRE D’INTERVENTION DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC EN TANT QU’EPTB

XIII. ANNEXE 8 : STATUTS INITIAUX DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC (CREATION EN 2002)

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I. PRESENTATION DU BASSIN‐VERSANT

I.1. PERIMETRE DU SAGE

L’arrêté du 4 mai 2006 fixe le périmètre du SAGE de la baie de Saint Brieuc (Cf. Annexe 5). Situé intégralement dans le département des Côtes d’Armor, il recouvre 1 100 km2, comprend 68 communes et totalise près de 200 000 habitants. 52 communes sont situées en intégralité sur le périmètre du SAGE et 16 communes partiellement intégrées au périmètre ‐ Cf. Carte 1 : Périmètre du SAGE de la baie de St‐ Brieuc (Cf. arrêté du 24 mai 2006).

Carte 1 : Périmètre du SAGE de la baie de St‐Brieuc (Cf. arrêté du 24 mai 2006)

Le Bassin versant de la baie de Saint Brieuc appartient au bassin hydrographique Loire‐Bretagne (155 300 km²). Il rassemble les bassins versants (Cf. Carte 3 page 8):  de l’Ic, qui couvre une superficie de 85 km² (92 km² en y associant le ruisseau du Gué Esnart qui se jette dans le port de Binic). L’Ic est un cours d’eau encaissé, d’une longueur de 19 km. Il prend sa source à l’Est de la commune de . Sa pente moyenne est d’environ 1 %. Ses principaux affluents sont le Rodo (bassin versant de 17,5 km²) et le Carnet (10 km²) en rive droite ; le ruisseau de en rive gauche. Ce bassin‐versant fait l’objet d’un Contrat Territorial porté par le Syndicat Mixte Environnement du Goëlo et de l’Argoat (SMEGA) ;  du Gouët, qui s’écoule sur environ 50 km de long, prend sa source à 255 m d’altitude, au lieu‐ dit « cimes de Kerchouan » sur la commune du Haut et draine un bassin versant de 250 km². Sa pente moyenne est d’environ 5 ‰. Ce n’est qu’un ruisseau sur les 20 premiers km du

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 3 de 31 trajet, au cours duquel il reçoit quelques petits affluents comme le ruisseau du Pas, du Moulin du Bois ou encore la Bronce. A l’aval de la confluence avec le ruisseau Saint Germain, la vallée s’encaisse et s’élargit progressivement pour s’ouvrir en forme de « U ». L’influence du barrage de St‐Barthélémy (sur la Commune de Méaugon) se fait sentir 5 km en amont de celui‐ci. Sur cette partie du cours d’eau, on décompte 3 affluents en rive gauche : la Maudouve, le Gourgou, la Salle. A l’aval du barrage, la vallée toujours encaissée, méandre dans des coteaux boisés ; le lit majeur s’étend sur 200 m de large en moyenne. Le Gouët reçoit son dernier affluent, le Gouédic, sur la commune de Saint Brieuc, avant de pénétrer dans l’estuaire (linéaire de 5 km). Ce bassin‐versant fait l’objet d’un Contrat Territorial porté par St‐Brieuc Agglomération ;  de l’Anse d’, bassin versant d’environ 128 km² associe l’Urne, les ruisseaux de St Jean et de St‐René. D’une longueur de 30 km, l’Urne prend sa source à 220 m d’altitude (pente moyenne de 7,5 ‰). Ce bassin‐versant fait l’objet d’un Contrat Territorial également porté par St‐Brieuc Agglomération ;  du Gouëssant, qui s’écoule sur 48 km depuis sa source à 307 m d’altitude (commune de Trébry), jusqu’à la mer (pente d’environ 6,5 ‰). Il draine les eaux d’un bassin versant d’environ 426 km². Ses 3 principaux affluents sont d’amont en aval, le Chiffrouet (qui draine un bassin de 34 km²) en rive droite, la Truite et l’Evron, tous deux en rive gauche. La vallée du Gouessant est très peu marquée jusqu’aux environs d’Andel. Néanmoins, les pentes s’accentuent à l’approche de la commune de Lamballe, pour devenir parfois assez fortes (3 % et plus) dans la traversée de la ville. La vallée s’encaisse ensuite rapidement. Le barrage du Pont Rolland marque la fin de la partie fluviale. Ce bassin‐versant fait l’objet d’un Contrat Territorial porté par Lamballe Communauté ;  de la Flora‐Islet et les petits Côtiers, situés au Nord‐Est du bassin versant de la baie. Les bassins de l’Islet et la Flora drainent respectivement des bassins versants d’environ 24 et 15 km². Ce bassin‐versant fait l’objet d’un Contrat Territorial porté par la Communauté de communes Côte de Penthièvre.

Outre les cours d’eau principaux, le bassin versant direct de la baie de Saint Brieuc est drainé par un grand nombre de petits fleuves côtiers dont on peut citer :  le Douvenant (Saint Brieux et ) ;  le Ponto (Etables sur Mer) ;  le Gué Esnart (Binic) ;  le Parfond de Gouët (Plérin/) ;  le Bachelet (Plérin) ;  les Coulées (Planguenoual) ;  le Léhen ().

L’extrémité de la frange Est de la baie (parties Est des communes de Plévenon et Fréhel) est drainée par de très modestes ruisseaux côtiers à écoulement temporaire, ce territoire désigné sous le terme des « côtiers Fréhel », constitue une fraction du territoire couvert par le Contrat Territorial de la baie de la Fresnaye, porté par la Communauté de communes du Pays de Matignon.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 4 de 31 Carte 2 : les Contrats Territoriaux de bassins‐versants de la baie de St‐Brieuc

I.2. LES PRINCIPAUX ENJEUX DU SAGE IDENTIFIES

Ces enjeux sont identifiés dans le PAGD adopté par la CLE le 6 décembre 2013 :

1/ ORGANISATION L’organisation de la gestion de l’eau est un enjeu transversal pour l’atteinte des différents objectifs du SAGE. Il constitue un enjeu « socle » structurant l’articulation des différentes maîtrises d’ouvrage impliquées dans la mise en œuvre du SAGE, et visant la mise en cohérence de leurs projets pour garantir une mise en œuvre efficace de ces outils à l’échelle de la baie. Cet enjeu organise également le bassin versant par zones prioritaires dans l’atteinte des objectifs du SAGE.

Maitrise d’ouvrage La réussite de la mise en œuvre du SAGE dépend à la fois de la cohérence et de la pertinence dans la détermination des actions ; et de l’organisation entre les maîtres d‘ouvrages, les acteurs locaux et les financeurs dans leur réalisation. La Commission Locale de l’Eau considère que la cohérence et l’organisation sont des enjeux transversaux du SAGE, et se donne pour objectif de coordonner les actions, de dégager les moyens correspondants et de faire prendre conscience des enjeux du territoire aux acteurs locaux.

2/QUALITE DES EAUX

Nitrates L’objectif prioritaire du SAGE pour l’enjeu qualité des eaux est celui de la réduction du phénomène des marées vertes au sein des eaux littorales. Cet objectif suppose une réduction

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 5 de 31 importante des flux d’azote en baie (ce seul facteur étant disponible pour agir, étant donné la disponibilité du phosphore stocké dans les sédiments de la baie). Cette réduction sous‐tend une diminution des concentrations en nitrates au sein des cours d’eau bien en‐deçà des seuils du bon état écologique des cours d’eau ou des normes eaux brutes et eaux distribuées. En termes d’actions, le SAGE renvoie pour l’essentiel à la Charte de territoire signée le 7 octobre 2011 (placée en Annexe 6 au PAGD), dont la mise en œuvre est en cours dans le cadre du Plan de lutte contre les Algues Vertes (2010‐2015), et se donne rendez‐vous pour son évaluation en 2015. Le SAGE prévoit par contre d’en étendre les principes d’actions aux bassins‐versants de la Flora et de l’Islet non concernés par le plan de lutte contre les algues vertes. Afin de ne pas poursuivre la dégradation des capacités tampon du milieu et l’accélération des systèmes de transfert, le SAGE se dote d’une Règle limitant la réalisation de nouveaux drainages sur les secteurs où la proportion de terres drainées est déjà très importante (Article 1 du Règlement).

Phosphore Le SAGE vise une poursuite (ciblée sur le territoire en fonction de enjeux) de la réduction des rejets directs de phosphore, rappelle les principes de mise en œuvre des dispositions 3B‐1 et 3B‐2 du SDAGE Loire Bretagne en faveur de l’équilibre de la fertilisation, et engage à réaliser les aménagements (talus et lutte contre l’érosion, protection des berges) permettant de limiter les risques de transfert. Afin de limiter en particulier les risques de transferts immédiats au cours d’eau, le SAGE se dote d’une Règle interdisant la dégradation des berges liée au piétinement du bétail (Article 2 du Règlement).

Pesticides L’objectif de qualité des eaux superficielles et souterraines retenu pour le territoire du SAGE va au‐delà du simple respect du bon état chimique des eaux. Il correspond au respect des valeurs seuils des normes de qualité des eaux distribuées pour toutes les eaux « brutes » (eaux des cours d’eau).

3/QUALITE DES MILIEUX AQUATIQUES

Qualité physique des cours d’eau Les objectifs à atteindre sont clairement identifiés au sein du cadre règlementaire et il est d’ores et déjà difficile d’être plus ambitieux. Ainsi, les alternatives du SAGE relèvent davantage du choix des moyens qui seront utilisés pour réduire le taux d’étagement et permettre la continuité écologique par la suppression ou l’aménagement d’un certain nombre d’ouvrages jugés prioritaires sur les sous‐bassins versant du SAGE, l’analyse des scénarios et les travaux concernant les ouvrages plus modestes est réalisée dans le cadre des Contrats territoriaux de bassins‐versants.

Afin de limiter leur impact sur la ressource en eau et les milieux aquatiques, le SAGE se dote d’une Règle limitant la création de nouveaux plans d’eau sur le territoire du SAGE (Cf. Article 3 du règlement).

Zones humides Le SAGE se fixe comme enjeu prioritaire de stopper le processus de disparition des zones humides sur son territoire. Ceci passe en premier lieu par une meilleure connaissance et identification, partagée, de ces espaces (Cf. Référentiel hydrographique). Au‐delà de cet objectif de préservation, une reconquête s’avère nécessaire sur les secteurs où elles ont fortement régressé durant les dernières années. Cette nécessaire reconquête est liée aux fonctions qu’elles remplissent comme zones de tamponnement des flux, de régulation hydrique et de potentiel de biodiversité, fonctions indispensables à l’atteinte des objectifs concernant les autres enjeux (Qualité des Eaux, des cours d’eau, inondation, etc.). Au‐delà des enjeux de bon état des masses d’eaux et de lutte contre les algues vertes, l’optimisation du fonctionnement de ces zones humides constituent un enjeu à part entière pour le SAGE. Afin de limiter les destructions supplémentaires de zones humides sur le territoire du SAGE, le

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 6 de 31 SAGE se dote d’une Règle limitant les possibilités de destruction des zones humides à des cas particuliers relevant du régime de l’exception. (Article 4 du Règlement).

Têtes de bassins et fossés En sus des enjeux de continuité écologique « le long des cours d’eau », le SAGE identifie un enjeu de continuité écologique « transversale » entre têtes de bassins versants. Cet enjeu conduit à formuler des prescriptions et recommandation visant à préserver et/ou restaurer les structures, notamment bocagères, permettant d’assurer cette continuité, et de limiter l’impact des infrastructures existantes limitant ces connexions.

4/SATISFAIRE LES USAGES LITTORAUX ET L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Flux bactériens et micropolluants L’objectif du SAGE est de pérenniser les usages littoraux sur son territoire. Or, ces usages sont affectés par des contaminations bactériennes pouvant dégrader la qualité des eaux de baignade, déclasser certaines zones de production conchylicole et impacter la pêche à pied récréative. L’objectif à l’échéance du SAGE est de permettre le maintien des activités littorales existantes sous dépendance étroite de la qualité bactériologique des eaux (conchyliculture, baignade, pêche à pied). L’objectif à plus long terme (2027) est la reconquête de la qualité bactériologique de l’ensemble des sites, y compris le fond de baie. Cet objectif passe par des actions très ambitieuses concernant la maîtrise du fonctionnement des couples réseau (eaux usées et eaux pluviales) ‐ stations d’épuration, et une limitation drastique des évènements dits de « surverse » ou de rejet direct, avec une priorisation des actions sur la frange littorale et le l’agglomération de St‐Brieuc.

Equilibre besoins / ressources La stratégie du SAGE en termes d’équilibre à atteindre entre les besoins en eau et les nécessités liées au bon fonctionnement « biologique » des cours d’eau, relève essentiellement de la gestion des besoins d’approvisionnement en eau potable (rendement des réseaux, économies d’eau). Le territoire du SAGE présente une relative adéquation quantitative entre la ressource actuelle et les besoins. L’équilibre besoins/ressources est donc lié à l’enjeu qualité des eaux douces de surface.

5/INONDATIONS

Gestion des eaux pluviales et gestion des épisodes de crise La réglementation européenne impose à l’horizon 2015 la réalisation de plan de gestion du risque inondation sur les zones à risque important. La stratégie du SAGE consiste à accentuer la réduction tendancielle des facteurs anthropiques d’aggravation des crues de faible ampleur.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 7 de 31 II. LE SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC

II.1. COLLECTIVITES MEMBRES

Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc est un syndicat Mixte fermé qui rassemble les 7 principaux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) présents sur le bassin‐versant : ‐ Saint‐Brieuc Agglomération (portant, en convention avec les autres EPCI concernées, les Contrats Territoriaux de bassin‐ versant du Gouët et de l’Anse d’Yffiniac), ‐ Lamballe Communauté (portant, en convention avec les autres EPCI concernées, le Contrat territorial du Gouessant), ‐ La Communauté de communes de la Côte de Penthièvre (portant le Contrat territorial de la Flora, de l’Islet et des ruisseaux côtiers), ‐ La Communauté de communes du Sud Goëlo, ‐ La Communauté de communes Centre Armor Puissance 4, ‐ La Communauté de communes communauté, ‐ La Communauté de communes du Pays de Moncontour.

Carte 3: Communautés de communes du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc et périmètre du SAGE de la baie de Saint Brieuc

Le périmètre du SAGE couvre intégralement Saint‐Brieuc Agglomération, plus de 90% du territoire et de la population des communautés de communes du Sud Goëlo, de la Côte de Penthièvre, de Lamballe Communauté, de Quintin Communauté, 80 % de la Communauté de communes du Pays de Moncontour, 50 % de la Communauté de communes Centre Armor Puissance 4. Le périmètre du SAGE ne concerne que quelques communes ou parties de communes des 3

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 8 de 31 communautés n’appartenant pas au Pays de Saint‐Brieuc : Communauté de communes du pays de Matignon, Communauté de communes Arguenon‐Hunaudaye, et le Leff Communauté ‐ Cf. Carte 3: Communautés de communes du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc et périmètre du SAGE de la baie de Saint Brieuc page 8). Le Pays de Saint Brieuc se superpose ainsi d’une manière quasi intégrale au périmètre du SAGE et représente à lui seul près de 88 % de sa superficie et 96 % de sa population.

II.2. COMPETENCES STATUTAIRES Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc porte sur ce territoire les compétences suivantes (Cf. Annexe 3) : 1. Animation‐coordination, contractualisation du Pays de Saint‐Brieuc et mise en œuvre de ses opérations structurantes 2. Elaboration, approbation, suivi et révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), 3. Animation et gestion du « pays touristique » de Saint‐Brieuc, 4. Elaboration, mise en œuvre, suivi, évaluation, révision du Schéma d’Aménagement et de gestion des eaux de la baie de Saint‐Brieuc (SAGE).

Dans le cadre de cette dernière compétence, « Le Syndicat mixte du Pays de Saint‐Brieuc est compétent pour l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et la révision du SAGE. Il sert notamment de structure d’organisation et met en œuvre, en tant qu’autorité de coordination, le SAGE et le plan de lutte contre les algues vertes. » ‐ Cf. Annexe 3, Article 6, alinéa 4.

En outre, au titre de la compétence N°1, « pour les opérations présentant un « intérêt de pays », le syndicat et les collectivités ou leurs groupements pourront, selon les circonstances, s’accorder sur la mise en œuvre d’une maîtrise d’ouvrage, d’une maîtrise d’ouvrage déléguée, d’une convention de mandat […] » ‐ Cf. Annexe 3, Article 6, alinéa 1.

II.3. ORGANIGRAMME / MOYENS

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 9 de 31 Afin de mener ses actions liées à la mise en œuvre du SAGE et à la coordination des programmes d’actions des contrats territoriaux, le Syndicat Mixte mobilise les moyens suivants au sein de son pôle « Eau‐Environnement » (4 ETP en 2013, 4.5 en 2014) :  Le Directeur du Pays de Saint‐Brieuc (0.1 ETP dédiés au pôle Eau et Environnement): assure la communication auprès des collectivités membres au niveau politique et auprès des instances dirigeantes, l’appui à la réflexion à l’organisation des actions et projets sur le territoire, l’élaboration du budget global du Syndicat, les dimensions relevant de la stratégie et de la prospective et de l’évolution des missions, pour 10 % de son temps,  Le responsable du Pôle (0.95 ETP): assure la gestion de l’équipe dédiée, l’élaboration et la mise en œuvre des budgets alloués, l’animation de la Commission Locale de l’Eau, l’instruction des dossiers soumis à l’avis de la CLE, des inventaires, du volet eau des documents d’urbanisme en lien avec le pôle Eau et urbanisme, la gestion du tableau de bord et du suivi du SAGE, l’animation du groupe de travail des bassins‐versants et le suivi des contrats territoriaux, ainsi que l’animation du groupe de travail zone humide. Il assure également la formation des techniciens responsables des inventaires et conduit les expertises complémentaires en cas de litige.  Le collaborateur (1 ETP) chargé de la mise en œuvre de la Charte de territoire assure la coordination des bassins‐versants, le lien avec la coordination technique portée par la Chambre d’agriculture et globalement celle des différents maîtres d’ouvrages impliqués dans cette charte, son suivi et la formation des techniciens impliqués. Il est responsable également de l’animation du groupe de travail du SAGE sur la continuité écologique et l’instruction de dossiers concernant cet enjeu particulier. Il assure également la coordination de la Charte des Jardineries. Il assure également l’animation de la Commission Locale de l’Eau réunie sous la forme du Comité Algues vertes pour le suivi du plan de lutte, ainsi que des différentes instances liées à la mise en œuvre de la Charte de territoire.  La chargée de mission (1 ETP) conduit les actions de la Charte de territoire sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat Mixte concernant ses volets économiques et fonciers. Elle élabore également, en étroite coordination avec les structures de bassins‐versants les outils de sensibilisation et de mise en œuvre du SAGE à destination des communes (Chartes communales pour la mise en œuvre du SAGE). A partir de 2014 cette chargée de mission apport un appui au responsable du pôle pour l’instruction des PLU sur leur « volet Eau ».  Le géomaticien (0.5 ETP en 2013, 1 ETP à partir de 2014) participe aux travaux d’évaluation des actions mobilisant des indicateurs géographiques, élabore et diffuse les outils de gestion de données permettant l’intégration des données d’inventaire produites dans le cadre du SAGE par les différents acteurs (EPCI, communes, partenaires), conduit les travaux permettant de valoriser les données produites ou centralisées et permettant d’abonder les travaux d’évaluation et de suivi du SAGE. Il assure également la formation ainsi qu’un appui technique aux techniciens cartographes des structures en charge des contrats territoriaux,

Le secrétariat du Syndicat mixte (0.5 ETP dédiés au pôle Eau et Environnement, en sus du secrétariat général assurant notamment les tâches d’organisation des réunions, de comptabilité et de gestion) apporte son appui pour l’animation des réunions, la rédaction des comptes rendus et la communication du SAGE en particulier via les sites intranet et internet du Syndicat Mixte.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 10 de 31 III. HISTORIQUE DU PROJET

III.1. L’IMPLICATION DU SYNDICAT MIXTE ET LE LIEN AVEC LE SCOT

La candidature du Syndicat mixte du Pays de Saint‐Brieuc à la reconnaissance en tant qu’EPTB s’inscrit dans la logique qui a présidé à son implication, dès sa création, dans un projet de territoire entre terre et mer, développement économique et qualité de l’environnement. Ainsi, dès l’élaboration de sa Charte de Pays, le territoire alors en réflexion et associant les 7 EPCI principales du bassin‐versant de la baie de St‐Brieuc identifiait l’enjeu de la qualité de l’eau comme un point crucial de sa charte de territoire (2001). Le projet de SAGE et la candidature, en 2005, du Syndicat Mixte au titre de structure porteuse s’est voulue dans la continuité de ces travaux menés au sein de sa commission environnement. Le syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc a ainsi acquis les compétences SCoT et SAGE dans le but d’assumer les outils de planification permettant de conduire un projet de territoire cohérent en termes de développement mais également d’environnement, à l’échelle d’un bassin de vie qui est également un bassin‐versant, celui de la baie de Saint‐Brieuc.

Ainsi le SCoT du Pays de Saint‐Brieuc, adopté en 2008 (aujourd’hui en révision afin d’intégrer les objectifs du Grenelle), anticipait‐il d’ores et déjà les enjeux du SAGE identifiés à cette date et concernant en particulier la protection des zones humides. Cette révision du SCoT en cours est l’occasion de traduire les dispositions du PAGD concernant spécifiquement l’urbanisme et le développement des collectivités, la prise en compte des capacités des milieux récepteurs et la continuité écologique.

III.2. LIENS ENTRE LA CLE ET LE SYNDICAT MIXTE

A l’origine de ses travaux, le Président de la CLE était le Vice‐Président du Pays en charge de l’environnement. Du fait de l’historique, c’est aujourd’hui le 1er Vice‐Président de la CLE qui est le Vice‐ Président du Syndicat Mixte en charge du pôle Eau et Environnement. Ce lien étroit est en outre renforcé par les statuts du Syndicat Mixte : 4 membres de la CLE (dont le Président) siègent au Comité Syndical du Pays en tant que membres associés, et 2 (dont le Président) au sein de son Bureau (Cf. Statuts du Syndicat Mixte en Annexe 3). Concrètement, le Syndicat Mixte a mis en place depuis l’approbation du SCoT un groupe d’élus chargé d’examiner les projets de PLU des communes et de préparer l’avis du Comité syndical sur ces derniers. Dès sa mise en place, un représentant de la CLE a été inclus dans ce groupe afin de participer à ses travaux. Ainsi, en lien avec le représentant de la CLE, c’est le responsable du pôle Eau et Environnement et animateur de la CLE qui assure l’instruction des PLU au titre du SCoT sur leur volet « EAU » (prise en compte des zones humides, assainissement, gestion des eaux pluviales et imperméabilisation des sols, continuité écologique, inondations, bocage, etc.) à l’échelle du Pays de Saint‐Brieuc. Cette exceptionnelle cohérence permet un lien direct entre planification en matière d’eau et planification en matière de développement et d’urbanisme. De la même façon, et pour illustrer ce lien étroit qui fonctionne dans les deux sens, lors de ses travaux d’élaboration du SAGE, la CLE avait mis en place une commission « littoral ». Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, les priorités en termes d’enjeux ont conduit la CLE à mettre en veille cette commission, après que ses réflexions aient alimenté les travaux des commissions touchant à l’agriculture, à la gestion de l’espace et à l’assainissement. Pour autant, bien des sujets propres à l’espace maritime et au littoral soulevés lors des travaux de cette commission, échappant au périmètre d’intervention du SAGE, sont restés en suspens. Aussi le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc s’engage‐t‐il, en 2014, en convention avec la Région Bretagne, dans une démarche de Gestion Intégrée des Zones Côtières dont le diagnostic initial repose en grande partie sur les éléments relevés lors des travaux de cette commission.

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III.3. LE TRAVAIL MENE D’EVOLUTION EN TERMES D’EVOLUTION DU PORTAGE DES ACTIONS SUR LE TERRITOIRE

Lorsque la CLE entame ses travaux sur le périmètre du SAGE de la baie de Saint‐Brieuc, en 2006, le portage des actions via les contrats territoriaux de bassin‐versants est organisé de la façon suivante (Cf. Carte 4 : Evolution de la couverture et de la maîtrise d’ouvrage des contrats territoriaux entre 2006 et 2007, page 12) : ‐ Contrat territorial du bassin‐versant de l’Ic (à l’amont prise d’eau de l’Ic), porté par le Syndicat Mixte de la Côte du Goëlo, ‐ Contrat territorial du bassin versant du Gouët (à l’amont retenue de St‐Barthélémy), porté par le Syndicat Mixte du Barrage du Gouët, ‐ Contrat territorial du bassin‐versant de l’Urne (à l’amont prise d’eau de Magenta), porté par le SIVOM de la baie, ‐ Contrat territorial du Haut‐Gouessant (à l’amont prise d’eau de St‐Trimoël) porté par le Syndicat de production d’eau du Haut Gouessant, ‐ Contrat territorial de la Flora et de l’Islet, porté par la Communauté de communes de la Côte de Penthièvre, Toutes ces structures (sauf la CdC de la Côte de Penthièvre), étaient des producteurs d’eau potable et les programmes de bassin étaient essentiellement liés aux objectifs de qualité des eaux brutes au droit des prises d’eau. De fait, leurs aires de programmation (Cf. carte N°4) ne recouvraient que 42 % de la surface totale du périmètre du SAGE.

Carte 4 : Evolution de la couverture et de la maîtrise d’ouvrage des contrats territoriaux entre 2006 et 2007

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Entamé dès 2006, un travail de concertation, de réflexion et d’évolution des compétences et du portage de ces programmes a abouti à faire évoluer ces contrats territoriaux de façon à progressivement : ‐ Elargir les thématiques et les moyens dédiés à ces contrats, en incluant les objectifs globaux de bon état des masses d’eau, conformément à la Directive Cadre sur l’Eau, au SDAGE alors en cours de révision et au SAGE en cours d’élaboration, ‐ Elargir les aires géographiques couvertes par ces contrats de façon à couvrir l’ensemble des bassins‐versants, de la source à la mer, ‐ Mieux lier les compétences relatives au petit cycle et au grand cycle de l’eau.

Ainsi dès 2010, ces 5 contrats territoriaux, augmentés de celui porté par la CdC du Pays de Matignon sur la frange Est du bassin (rattaché au bassin‐versant voisin de la baie de la Fresnaye), recouvrent l’intégralité du périmètre du SAGE (Cf. Carte 2 : les Contrats Territoriaux de bassins‐versants de la baie de St‐Brieuc, page 5), et s’attachent à travailler sur l’ensemble des enjeux identifiés dans la stratégie du SAGE validée en octobre 2009. Dès 2010 également, le bureau de la CLE est composé de 6 Vice‐Présidents représentant chacune des structures en charge de ces contrats territoriaux. Les 3 communautés de communes non membres du Syndicat Mixte mais dont certaines communes sont concernées par le périmètre sont également représentées à la CLE.

En 2014, dans la poursuite de ces évolutions sur le territoire, le portage des programmes évolue et le lien entre petit cycle et grand cycle de l’eau se renforce, notamment sur la frange côtière où les enjeux liés aux usages littoraux (Cf. Phase II.2 page 5) touchent directement l’exercice de la compétence assainissement. ‐ Contrat territorial du bassin‐versant de l’Ic et des côtiers, porté par le Syndicat Mixte Environnement du Goëlo et de l’Argoat, ‐ Contrat territorial du bassin versant du Gouët et de l’Anse d’Yffiniac, porté par l’Agglomération de Saint‐Brieuc* (compétente également en matière d’assainissement et de production d’eau potable), ‐ Contrat territorial du Gouessant porté par Lamballe Communauté* (compétente également en matière d’assainissement et de production d’eau potable), ‐ Contrat territorial de la Flora et de l’Islet et des ruisseaux côtiers associés, porté par la Communauté de communes de la Côte de Penthièvre* (compétente également en matière d’assainissement), * EPCI membres du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc. Depuis 2009, les programmes d’action des bassin‐versants sont présentés chaque année à la CLE pour avis. A partir de 2011 et de la mise en œuvre de la Charte de territoire, ces programmes d’actions sont inscrits dans le cadre de cette dernière, qui constitue le cadre de programmation commun sur le périmètre du plan algues vertes (auquel échappe le bassin‐versant de la Flora et de l’Islet). Les programmes de bassins sur ce territoire sont conçus dès lors comme les outils opérationnels de programmation permettant l’atteinte des objectifs du PAGD.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 13 de 31 III.4. LES SPECIFICITES LIEES A LA CHARTE DE TERRITOIRE

A. LA MOBILISATION DES MOYENS ADEQUATS Lorsque la CLE valide sa stratégie le 9 octobre 2009, il y est indiqué (Note 14, page 50) que « l’organisation actuelle et l’insuffisance de moyens dédiés au sein des structures porteuses est aujourd’hui soit compensée par les structures voisines (cas des communes à cheval sur deux bassins), soit par la cellule d’animation de la CLE. Cette organisation, provisoire, peu lisible, ne peut perdurer ». A la suite de ce constat, la CLE sollicitait le lancement d’une réflexion sur l’organisation des maîtrises d’ouvrage et le portage des actions sur le SAGE de la baie de St‐Brieuc (Cf. Compte‐rendu de la CLE du 5 mars 2010). Lorsqu’elle valide son projet‐étape de PAGD, en amont de la Charte de territoire, le 2 juillet 2010, la CLE délibère et « apporte son soutien au projet de création d’un EPTB porté par le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc » qui se propose d’apporter des réponses à ces questions de moyens nécessaires et au nécessaire renforcement du portage politique des actions, de façon cohérente et à l’échelle de la baie. Ce projet n’a pu, à l’époque, aboutir. Depuis lors, les avancées décrites ci‐dessus ainsi que l’adoption de la Charte de territoire ont permis le renforcement des équipes et des moyens dédiés au sein des structures porteuses : structure porteuse du SAGE et structures porteuses des contrats de bassins ‐versants totalisent aujourd’hui sur le périmètre du SAGE plus de 25 ETP dédiés directement à la mise en œuvre des actions du SAGE et de la Charte de territoire. Ainsi, en 2013, chacune des structures de bassin rassemble à minima une équipe comprenant les compétences suivantes : ‐ Un animateur coordinateur, ‐ Un technicien chargé des inventaires (zones humides, cours d’eau), ‐ Un technicien chargé du volet milieux aquatiques, ‐ Un technicien chargé des actions bocagères, ‐ Un technicien chargé de la coordination et du suivi des engagements agricoles conformément à la charte de territoire (en interne ou via une prestation extérieure). Suivant les bassins, un technicien chargé du suivi de la qualité de l’eau ou des aménagements hydrauliques liés aux objectifs de reconquête de la charte de territoire vient compléter l’équipe. Sur la Flora et l’Islet, bassin‐versant qui n’est pas concerné par la Charte, le technicien chargé des inventaires assure également le volet milieux aquatiques et les aménagements hydrauliques. La question qui commence à se poser aujourd’hui est la pérennisation de ces moyens sur le territoire, au‐delà de la période de mise en œuvre de cette Charte, et l’acquisition des moyens nécessaires pour travailler sur les autres enjeux du SAGE, avec pour chaque sujet la question de l’échelle pertinente en fonction des réalisations à prévoir.

A. LE PORTAGE POLITIQUE Lors de la phase d’élaboration du SAGE, la CLE a pris toute son importance sur le territoire afin de construire la stratégie puis la traduire en un document de planification (le PAGD), et en un programme d’action (la charte de territoire pour ce qui concerne l’enjeu de lutte contre les marées vertes). Au‐delà, dans la phase de mise en œuvre, il s’agit d’identifier clairement les responsabilités afin d’assumer le portage d’un programme commun, la CLE n’ayant pas d’existence juridique. Cette nécessité en termes de responsabilité politique et notamment vis‐à‐vis des interlocuteurs extérieurs (Etat, Région en particulier), amène le territoire à concevoir une organisation opérationnelle spécifique pour la mise en œuvre coordonnée du plan de lutte contre les algues vertes : Cf. schéma page suivante qui constitue l’annexe 7 de la Charte de territoire :

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Dans ce schéma, en l’absence de reconnaissance claire du rôle de coordination du Syndicat Mixte du Pays, c’est « l’Instance de coordination » qui constitue l’organe de décision du territoire en matière de conduite coordonnée des programmes et de mise en œuvre de la Charte de territoire. Ce schéma, mis en place dans l’urgence et en l’absence de statut d’EPTB pour le Syndicat Mixte, rencontre rapidement ses limites : les élus siégeant dans cette instance (mais également dans le comité opérationnel) siègent également au bureau de la CLE pour la plupart, au Syndicat Mixte ou à son bureau également. De fait la multiplication des réunions génère un absentéisme chronique et rend floue l’identification des lieux de décisions. Paradoxalement, des réunions d’arbitrage supplémentaires s’avèrent nécessaires, afin d’aboutir aux décisions indispensables à la conduite du projet dans les délais impartis.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 15 de 31 B. LE SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT-BRIEUC, STRUCTURE PORTEUSE DU SAGE, EST D’ORES ET DEJA MAITRE D’OUVRAGE D’UN CERTAIN NOMBRE D’ACTIONS DANS LE CADRE DE LA CHARTE DE TERRITOIRE (QUI CONSTITUE L’OUTIL OPERATIONNEL DE MISE EN ŒUVRE DU VOLET « NITRATES » DU PAGD)

Les opérations prévues dans le Plan de Lutte contre les Algues Vertes de la Baie de Saint‐Brieuc sont détaillées dans l’annexe 3 de la Charte de territoire, qui en constitue le programme d’actions détaillé. Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc assure dans ce cadre : ‐ La formation des techniciens réalisant la cartographies des espaces stratégiques du plan (zones humides, zones humides potentielles, parcelles drainées, réseau d’écoulement, etc.), puis l’instruction, le traitement, l’intégration et la diffusion des lots de données produites par chacun des bassins‐versants, agrégées à l’échelle du bassin de la baie. ‐ La formation des prescripteurs (action 1‐3) : chacun des techniciens intervenant auprès des 1 400 exploitants agricoles du territoire suit une formation initiale nécessaire à son « agrément ». Des session de formation complémentaires sont également organisées à la demande et de façon régulière afin d’assurer un accompagnement des actions. ‐ L’Accompagnement collectif vers les changements de système (action 3‐6) : Il s’agit de sensibiliser les agriculteurs aux systèmes herbagers et à l’Agriculture Biologique afin d’inciter un certain nombre d’entre eux à évoluer vers ces systèmes de production. Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc a confié cette mission, suite à un appel d’offres, au CEDAPA et au GAB des Côtes d’Armor. ‐ La Valorisation des produits agricoles (action 6) : Le Pays est chargé d’accompagner ou d’initier les actions permettant une meilleure valorisation des productions des exploitations agricoles engagées dans des évolutions de pratiques ou de systèmes. Le développement de l’approvisionnement local de la restauration collective auprès d’agriculteurs engagés dans le Plan de Lutte est un exemple du travail réalisé par le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc. ‐ Favoriser l’émergence de projets de développement de la valeur ajoutée des productions (action 6‐2) et Appui aux investissements (action 6‐3) : Le Pays assure la coordination et le pilotage de ces actions. Pour l’appui aux investissements, le Pays organise des appels à manifestation d’intérêts et assure la pré‐instruction des dossiers de demande d’aides pour l’examen ensuite par les services des financeurs (Région Bretagne et l’Etat). Concernant le développement de la valeur ajoutée, le Pays conduit une étude de faisabilité d’une malterie pour une meilleure valorisation de l’orge de printemps brassicole dont le développement de la culture permettra de réduire les risques de fuites d’azote sous les parcelles. ‐ Stratégie foncière ‐ Plateforme de veille foncière et de partage de l’information (action 10‐1) : La fonction de la plateforme est de centraliser et de formaliser les informations issues des diagnostic fonciers et sur les transactions foncières afin, à l’issue d’un processur de concertation élaboré en partenariat avec la Chambre d’Agriculture et la SAFER, de favoriser l’attribution de parcelles à des exploitations contraintes par leur structure foncière et faciliter ainsi leur évolution dans le sens des objectifs de la Charte de territoire (1). ‐ Coordination globale (action 13‐3) : Pour la bonne mise en œuvre du Plan de Lutte, le Pays a assuré la création des outils nécessaires, a défini les procédures de circulation des données… Il participe à la mobilisation, la définition et la bonne mise en œuvre des dispositifs d’accompagnements des agriculteurs (aides aux investissements, mesures agro‐ environnementales…). Il s’assure du déploiement homogène du Plan sur l’ensemble des bassins versants en coordonant ces derniers et en animant notamment le Comité Opérationnel (COMOP) où siège l’ensemble des maîtres d’ouvrage du Plan et l’Instance de Coordination qui réunit l’ensemble des collectivités signataires (2). Il rend compte à la CLE, au Comité Régional de Suivi du Plan de Lutte contre les Algues Vertes de l’avancée du Plan et du niveau des engagements sur

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 16 de 31 chacun des objectifs définis. Il organise pour se faire la collecte des données auprès des différents partenaires (collectivités, administrations, partenaires agricoles).

Notes :

(1) : en ce qui concerne cette stratégie foncière, il est prévu d’intervenir via la SAFER et/ou l’EPFR dans le cas où une parcelle est identifiée comme susceptible d’améliorer un projet d’exploitation défini, ou en amont d’un projet d’échange parcellaire afin d’en faciliter la concrétisation (via la constitution d’une réserve foncière). A l’heure actuelle, il est demandé à chaque EPCI du territoire de s’engager à intervenir le cas échéant si la nécessité d’une telle opération était identifiée sur son territoire. Pour cette action complexe dont l’avancement est difficile, un mode opératoire et un portage unique à l’échelle du périmètre du SAGE serait fortement souhaitable, la candidature du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc au statut d’EPTB va dans ce sens. (2) : mis à part le SMEGA, la Région et le Conseil Général, l’ensemble de ces collectivités sont membres du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc. Le Leff Communauté, la CdC Arguenon Hunaudaye, EPCI concernées par le périmètre du plan mais non membres du Pays sont membres de cette instance de coordination en tant que signataires de la Charte, tout comme elles sont représentées à la CLE. Dans la pratique, elles ne participent pas ou très peu aux travaux de cette instance de coordination dont les réunions s’espacent, et les décisions concernant la conduite du programme sont de facto déléguées soit au Comité Opérationnel soit à la CLE.

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 17 de 31 IV. LA POSITION DU PROJET DE RECONNAISSANCE DU PERIMETRE D’INTERVENTION DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC EN TANT QU’EPTB AU REGARD DES DISPOSITIONS DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT :

Le Code de l’Environnement définit le régime juridique de l’EPTB :

« Pour faciliter, à l'échelle d'un bassin ou d'un sous‐bassin hydrographique, la prévention des inondations et la gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que la préservation et la gestion des zones humides et pour contribuer à l'élaboration et au suivi du schéma d'aménagement et de gestion des eaux, les collectivités territoriales intéressées et leurs groupements peuvent s'associer au sein d'un établissement public territorial de bassin. Cet organisme public est constitué et fonctionne, selon les cas, conformément aux dispositions du code général des collectivités territoriales régissant les établissements constitués en application des articles L. 5421‐1 à L. 5421‐6 ou des articles L. 5711‐1 à L. 5721‐9 (syndicat mixte) du même code. »1

Et, d’autre part :

« Pour l'élaboration, la révision et le suivi de l'application du schéma d'aménagement et de gestion des eaux, une commission locale de l'eau est créée par le préfet. La mise en œuvre du schéma d'aménagement et de gestion des eaux est assurée par un établissement public territorial de bassin lorsque celui‐ci résulte de la procédure de reconnaissance issue de l'arrêté du 7 février 2005 relatif à la délimitation du périmètre d'intervention de l'établissement public territorial de bassin ou lorsque le périmètre du schéma d'aménagement et de gestion des eaux mis en œuvre par cet établissement public territorial de bassin a été délimité après l'adoption de la loi n° 2010‐ 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement et sous réserve que le périmètre de ce schéma d'aménagement et de gestion des eaux ne soit pas inclus dans le périmètre d'un groupement de collectivités territoriales mais soit compris dans celui de l'établissement public territorial de bassin. »2

Pour synthétiser :

 L’EPTB peut être porté par un Syndicat Mixte ou une institution ou organisme à caractère interdépartemental.  Il exerce 4 compétences qui peuvent être regardées comme obligatoires (du moins si l’on considère leur caractère cumulatif dans l’énoncé de l’article L213‐12) : ‐ la prévention des inondations ‐ la gestion équilibrée de la ressource en eau ‐ la préservation et la gestion des zones humides ‐ l'élaboration et le suivi du schéma d'aménagement et de gestion des eaux  Il met en œuvre le SAGE après une procédure de reconnaissance ou si le périmètre du SAGE, défini après l’adoption de la loi dite Grenelle, n’est pas inclus dans un périmètre de groupement existant.

1 Code de l’environnement, article L 213‐12 2 Code de l’environnement, article L 212‐4

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 18 de 31 Une interprétation du texte qui laisse une assez grande marge d’appréciation :

Une circulaire de 20093, adressée aux préfets de Région, aux Préfets coordonnateurs de bassin et aux Préfets de département développe le contenu de la mission de l’EPTB :

« Selon l’article L. 213‐12 du code de l’environnement, la mission d’un EPTB est de faciliter la gestion équilibrée de la ressource en eau à l’échelle d’un bassin hydrographique cohérent. Le concept de gestion équilibrée de la ressource en eau se comprend dans sa globalité, il implique notamment la prévention des inondations, la préservation et la gestion des zones humides ou la contribution à l’atteinte du bon état écologique à l’échelle du bassin hydrographique cohérent. »

Un groupement de collectivités existant, qui serait candidat au statut d’EPTB peut ne pas exercer l’ensemble des missions du bloc défini par la loi (préservation des inondations, gestion équilibrée de la ressource en eau, etc…):

« Vous veillerez à ce que l’objet du groupement candidat soit en lien direct avec cet objectif défini par l’article L. 211‐1 du code de l’environnement, sans exiger toutefois qu’il assume l’ensemble des actions mentionnées »

De plus, une assez grande latitude est laissée au représentant de l’Etat pour créer l’EPTB à partir d’un groupement existant :

« Un groupement qui n’est compétent que pour l’une d’entre elles pourra être reconnu comme établissement public territorial de bassin s’il manifeste la volonté d’élargir par la suite son champ de compétences et s’il couvre un territoire suffisant pour être en mesure de les assumer ».

Enfin, dans le même ordre d’idée, la question du périmètre doit être analysée au regard de son efficience hydrographique, et non du périmètre administratif du groupement existant :

« Il doit y avoir une corrélation entre les missions de l’EPTB et le territoire sur lequel il les conduit, le bassin ou sous‐bassin versant: indépendant des limites administratives des collectivités membres, ce périmètre doit être continu et peut inclure le territoire d’une collectivité non membre, qui n’a pas obligation d’y adhérer, pour constituer un espace d’intervention cohérent. La cohérence hydrographique du périmètre que l’EPTB se propose de couvrir doit être établie par les documents qui accompagnent sa candidature ».

Par ailleurs :

« Son étendue devant être suffisante pour que le travail ait un impact, le périmètre d’intervention ne peut pas être inférieur à celui du SAGE, sauf cas particulier, dans les zones de confluence ou pour les nappes par exemple »

En l’occurrence : Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc, Syndicat Mixte fermé, au sens des articles L 5711‐1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales : ‐ porte un SAGE sur un bassin hydrographique cohérent (Cf. Annexe 3 et 5 et Carte 3 page 8), ‐ est de fait doté de l’une au moins des compétences visées à l’article L 213‐12 du Code de l’Environnement (Cf. Annexe 3), ‐ n’est concurrent avec aucune autre structure existante pour la reconnaissance de son périmètre d’intervention en tant qu’EPTB, ‐ manifeste par la présente candidature la volonté d’élargir ses compétences, si nécessaire et conformément à la disposition OR‐2 du Plan d’Aménagement et de Gestion Durable adopté par la Commission Locale de l’eau le 6 décembre 2013 (Cf. Annexe 4), afin d’assurer la mise en œuvre des dispositions du SAGE, ‐ couvre un territoire suffisant (200 000 habitants, 1 100 km2) pour être en mesure d’assurer ces missions.

3 Circulaire NOR : DEVO0906173C du 19 mai 2009 relative aux établissements publics territoriaux de bassin après l’adoption de la loi no 2006‐1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques.

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V. LES ATTENDUS CONCERNANT LA RECONNAISSANCE DU STATUT D’EPTB POUR LE SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC:

Les attendus concernant la reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc en tant qu’EPTB sont :

1. Créer/renforcer la légitimité du Syndicat Mixte en tant que personnalité juridique responsable de la mise en œuvre du SAGE (et de la Charte de territoire du plan de lutte contre les algues vertes). Cet attendu permet en particulier de répondre à la recommandation 2 de la disposition OR‐2 du PAGD : « la structure porteuse du SAGE veille à se doter des compétences nécessaires pour ester en justice, afin de faire appliquer les dispositions du SAGE ». Le SAGE de la baie de St‐Brieuc comprend en particulier 4 règles dont la mise en application nécessite des compétences d’expertise et de partage de cette expertise. Ces conditions de compétences techniques sont aujourd’hui remplies. Par contre, la légitimité politique et juridique du Syndicat Mixte en la matière doit être renforcée.

2. Officialiser, clarifier et simplifier le portage politique des actions : La multiplication des réunions liées d’ores et déjà à la mise en œuvre opérationnelle du volet « nitrates » du SAGE, via la Charte de territoire, frise les limites de faisabilité, notamment en termes de capacité de mobilisation des élus en charge au niveau des EPCI du territoire. Outre les réunions liées à l’exercice de leur mandat au sein de chaque EPCI, les élus doivent se rendre disponible pour la réunion de l’ensemble des instances mises en place afin de coordonner les actions à l’échelle de la baie (Instance de coordination, Comité opérationnel, CLE, bureau de CLE, Comité syndical, Bureau syndical…). De fait un inévitable absentéisme se fait jour et fragilise la prise de décision et donc la mise en œuvre des actions dans les délais prévus. Le Bureau syndical et le Comité syndical réunissant l’ensemble des EPCI du territoire ainsi que les partenaires (CLE, Région, Conseil Général, Chambre d’agriculture) en tant que membres associés devront se substituer à l’instance de coordination après reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat en tant qu’EPTB. Les EPCI non membres du Syndicat devront être associées, soit en tant que telles, soit en tant que représentantes de la CLE (ce que prévoient d’ores et déjà les statuts du Syndicat).

3. Asseoir la légitimité du portage des actions du SAGE déjà en cours via la Charte de territoire (coordination Charte de territoire, Plate‐forme foncière…) La reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat en tant qu’EPTB sur la base de la compétence «Elaboration, suivi et mise en œuvre du SAGE » permettra au Syndicat Mixte de légitimer son intervention concernant le foncier sur l’ensemble du périmètre du SAGE conformément aux objectifs de l’action 10‐3 de la Charte de territoire et aux recommandations 3 et 4 de la disposition OR‐ 2 du PAGD (Cf. Annexe 4), sans avoir à solliciter au coup par coup et pour chaque opération l’engagement de l’EPCI concernée.

4. Renforcer la cohérence territoriale SAGE‐SCOT La reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat en tant qu’EPTB à l’échelle du périmètre du SAGE de la baie de Saint‐Brieuc permet de renforcer le lien étroit, exceptionnel à l’échelle du territoire national, entre le document de planification en matière de développement local et d’urbanisme qu’est le SCoT, et le document de planification en matière de gestion de l’eau et des

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 20 de 32 milieux aquatiques que constitue le SAGE. Cette cohérence entre bassin de vie et bassin hydrographique est à l’origine du projet de territoire du Pays. Cette recherche de transversalité et de mise en cohérence entre eau et urbanisme constitue d’ailleurs l’une des principales recommandations issues des récents travaux d’évaluation de la politique de l’eau en (Evaluation de la politique de l’eau – Anne‐Marie LEVRAUT, Juin 2013, et Rapport d’évaluation de la politique de l’eau en France, Michel LESAGE, Juin 2013)

5. La volonté du Syndicat Mixte d’élargir d’assurer les missions confiées à la structure porteuse par le PAGD et d’élargir ses compétences pour ce faire si nécessaire Conformément à la prescription 1 de l’OR‐2 du PAGD (Cf. Annexe 4), le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc, structure porteuse du SAGE : « se dotera des compétences et des moyens nécessaires pour assurer les missions : ‐ […] ‐ maîtrise d’ouvrage des actions ou opérations nécessaires pour la mise en œuvre du SAGE, qui ne sont pas portées par d’autres maîtres d’ouvrages ; ‐ prévention des inondations sur l’ensemble du bassin hydrographique du SAGE ; ‐ gestion des moyens nécessaires à la mise en œuvre du SAGE : o veiller à la bonne adéquation des ressources en ingénierie nécessaires pour la mise en œuvre du SAGE, au regard des besoins du terrain en compétences techniques, o veiller à la bonne coordination de l’action des techniciens des collectivités locales et de leurs groupements intervenant sur le territoire du SAGE, o le cas échéant, procéder de façon mutualisée, au recrutement des agents supplémentaires pour répondre aux besoins qui ne seraient pas satisfaits ; »

La reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat en tant qu’EPTB sur la base de la compétence «Elaboration, suivi et mise en œuvre du SAGE » permet au Syndicat Mixte, conformément à ses statuts actuels (Cf. Annexe 3), de prendre en charge, si nécessaire, sur l’ensemble du périmètre du SAGE la maîtrise d’ouvrage d’actions orphelines, via une délégation de maîtrise d’ouvrage ou des conventions de portage à établir au cas par cas. Cette reconnaissance officialise le périmètre de réflexion concernant la mise en adéquation des besoins et des ressources en ingénierie, en fonction des actions à mener pour atteindre les objectifs du SAGE et des caractéristiques de chaque bassin. Cette réflexion, entamée depuis 2006 (Cf. III.3 page 12), se poursuivra donc sur le territoire, et pourra aboutir à des évolutions futures des statuts du Syndicat Mixte, dans le respect des principes suivants : ‐ Subsidiarité : le syndicat mixte ayant statut d’EPTB n’a pas vocation à se substituer aux maîtrises d’ouvrage existantes, dès lors que ces dernières disposent des moyens (financiers, humains) nécessaires à l’atteinte des objectifs du PAGD, ‐ En distinguant maîtrise d’ouvrage et coordination : comme cela a été mis en place dans le cadre de la Charte de territoire, il faut distinguer les échelles de maîtrise d’ouvrage opérationnelle et de coordination, cette dernière étant indispensable à partir du moment où l’action vise un objectif commun à l’échelle du bassin, s’inscrit dans le cadre d’un dispositif unique et se déploie dans un calendrier et selon une méthode commune, ‐ Action par action : l’organisation et la mise en adéquation des ressources avec les besoins au vu des objectifs du PAGD est à réfléchir action par action, et en fonction du contexte de déploiement de chacune d’entre elles (chaque bassin‐versant, en fonction de ses caractéristiques naturelles, géographiques, humaines, de l’historique du programme d’action mis en place, ne nécessite pas un déploiement à l’identique de chacune des actions), ‐ Privilégiant la proximité du terrain : pour le portage des actions (travaux, aménagement, animation de terrain…), la relation de proximité et la reconnaissance acquise par la maîtrise d’ouvrage historique est à privilégier dans la réflexion sur les scénarios de mutualisation,

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc page 21 de 32 ‐ Préservant et/ou renforçant le lien « petit cycle et grand cycle de l’eau » : sur les périmètres priorisés concernant les actions touchant à l’assainissement (notamment la zone littorale au vue des enjeux liés à la bactériologie – Cf. Dispositions SU‐1 à SU‐3 du PAGD), l’existence conjointe de compétences « Eau et assainissement » et « conduite d’opérations ou de programme de bassin‐versant » par les EPCI est un acquis récent qui permet une coordination « naturelle » des actions au vu des objectifs du PAGD. Cet acquis est à préserver.

En ce qui concerne les zones humides, leur préservation et leur gestion, Aujourd’hui, le Syndicat Mixte apporte son appui aux structures de bassin en formant les techniciens, fournissant les outils et les méthodes de travail, instruisant en amont de l’avis de la CLE les inventaires et assurant l’intégration, le traitement et la diffusion des données produites. Avec cet appui, les structures porteuses des programmes de bassins réalisent les investigations de terrains, conduisent les opérations et mettent en œuvre les actions de gestion, d’aménagement de ces milieux. En l’état, la bonne adéquation des moyens et des besoins ne conduit pas à envisager d’évolution du portage ou des compétences des structures porteuses. Les missions exercées par le Syndicat Mixte à ce jour, qui lui sont confiées par le PAGD ; même si elles ne sont pas traduites par des compétences statutaires explicites, correspondent bien à un rôle de facilitateur, à l’échelle du bassin hydrographique.

En ce qui concerne la compétence « prévention des inondations », qui est visée par la prescription 1 de l’OR‐2 du PAGD (Cf. Annexe 4), sur le périmètre du SAGE , à l’heure actuelle, deux Plans de Prévention des Risques Inondations et/ou Submersion marine sont prescrits : le premier concerne le secteur de Lamballe sur le Gouessant, le second le secteur côtier de l’Agglomération de St‐Brieuc, sur l’Urne et ses affluents, le Gouët et le fond de l’anse d’Yffiniac. Si le premier est en phase d’aboutir à l’issue de l’enquête publique, le second a pris un certain retard et les études préalables sont toujours en cours, sous la conduite des services de l’Etat. Au vu du faible et inégal avancement de la réflexion sur cette problématique, l’organisation opérationnelle pour la mise en œuvre d’un Plan d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), ne peut être à l’immédiat ordre du jour. Il est évident que l’organisation et la mise en œuvre d’un Plan d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) unique sur le territoire du SAGE nécessitera un « chef d’orchestre » unique. Un tel projet, qui induirait une nécessaire évolution des statuts du Syndicat Mixte, n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour : elle se fera à la demande des collectivités concernées dans la mesure où sa nécessité est rendue évidente. Enfin, ces réflexions, concernant l’avenir de l’exercice des compétences liées au « grand cycle de l’eau » et leur organisation sur le territoire de la baie de St‐Brieuc devront tenir compte également et bien évidemment du projet de loi de Modernisation de l’Action Publique et d’Affirmation des Métropoles en cours de finalisation : il paraîtrait prématuré d’aller plus loin dans l’organisation des compétences concernées dans l’attente de sa promulgation imminente et de ses conséquences sur celle‐ci.

C’est pourquoi l’essentiel de ce projet réside bien aujourd’hui dans la reconnaissance du rôle essentiel du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc en tant que structure de coordination et de portage de la mise en œuvre du SAGE et de la Charte de territoire de la baie de St‐Brieuc mise en place dans le cadre du plan de lutte gouvernemental contre les algues vertes dont les premières échéances sont fixées à fin 2013 et fin 2015.

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Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes

VI. Annexe 1 : ARRETE PREFECTORAL DU 26 MARS 2006 PORTANT EXTENSION DES COMPETENCES DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC (SAGE)

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes

VII. Annexe 2 : CHARTE DE TERRITOIRE DE LA BAIE DE SAINT‐ BRIEUC SIGNEE LE 7 OCTOBRE 2011

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes PLAN GOUVERNEMENTAL DE LUTTE CONTRE LES ALGUES VERTES 2010‐2015

Charte de territoire 2011‐2015 Baie de Saint‐Brieuc

Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

Vu la Directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2000, établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, publiée au Journal Officiel des Communautés Européennes le 22 décembre 2000, et sa transposition par la loi n°2004‐338 du 21 avril 2004 ;

Vu la loi n° 2006‐1772 en date du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques ;

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment L.4221‐1 et suivants ;

Vu le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Loire‐Bretagne approuvé par arrêté préfectoral du Préfet Coordonnateur de bassin le 18 novembre 2009, et particulièrement la disposition 10A ;

Vu le règlement (CE) n° 1857 / 2006 de la commission du 15 décembre 2006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides d’Etat accordées aux petites et moyennes entreprises actives dans la production de produits agricoles et particulièrement son article 15 et la demande d’exemption ;

Vu le 9e programme d’intervention de l’Agence de l’Eau Loire‐Bretagne ;

Vu le plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes du 4 février 2010 ;

Vu l’avis du comité scientifique du 7 février 2011 sur les projets de la Lieue de Grève et de la Baie de Saint‐Brieuc ;

Vu la délibération n°11‐BUDG/1 en date des 3, 4, et 5 février 2011 portant adoption du budget et fixant les délégations du Conseil Régional à sa Commission Permanente ;

Vu la délibération n°11‐DCEEB/SE/1 du Conseil régional de Bretagne en date des 3, 4 et 5 février 2011 portant adoption de la stratégie régionale pour accompagner le plan de lutte contre les marées vertes ;

Vu la délibération N° 11‐DCEEB‐SE/DIRECO‐SAGRI/1 du Conseil Régional en date du octobre 2011, approuvant les termes de la présente charte de territoire et autorisant le Président du Conseil régional à la signer ;

Vu la délibération N° 4.7 du Conseil général des Côtes d’Armor en date du 28 juin 2010 lors de sa décision modificative N°1, précisant l’implication du Conseil Général dans le Plan Gouvernemental;

Vu la délibération N°4.4 du Conseil Général des Côtes d’Armor en date du 30 mai 2011 lors de sa Décision Modificative N°1, portant adoption de l’accompagnement du Conseil Général sur les projets de territoires des baies algues vertes de St Brieuc et de La Lieue de Grève dans le cadre du plan de lutte contre les marées vertes ;

Vu la délibération N°BB‐192‐2011 de la Communauté d’Agglomération de Saint Brieuc en date du 6 octobre 2011 ;

‐ 2 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

Vu la délibération N° 40 de la Communauté de Communes Centre Armor Puissance 4 en date du 6 octobre 2011 ;

Vu la délibération N° 2011.86 de la Communauté de Communes Le Leff Communauté en date du 4 octobre 2011 ;

Vu la délibération N° 2011.112 de la Communauté de Communes Sud Goëlo en date du 13 octobre 2011 ;

Vu la délibération de la Communauté de Communes Arguenon Hunaudaye en date du 23 septembre 2011 ;

Vu la délibération N°2011‐139 de la Communauté de Communes Lamballe Communauté en date du 7 septembre 2011 ;

Vu la délibération N° 2011.07.10 de Quintin Communauté en date du 26 septembre 2011 ;

Vu la délibération N° 1 de la Communauté de Communes Côte de Penthièvre en date du 19 septembre 2011;

Vu la délibération N° 3‐09‐2011 de la Communauté de Communes du Pays de Moncontour en date du 20 septembre 2011 ;

Vu la délibération du Comité Syndical du Syndicat Mixte du Pays de Saint Brieuc en date du 23 septembre 2011 ;

Vu la délibération de la Commission Locale de l’Eau de la Baie de Saint‐Brieuc en date du 24 juin 2011 ;

IL A ETE CONVENU :

Entre les soussignés :

L’Etat, représenté par Monsieur Michel CADOT, Préfet de Région ‐ Préfecture de la Région Bretagne, sise 3 rue Martenot, 35000 Rennes,

L’agence de l’eau Loire­Bretagne, établissement public de l’Etat, sise avenue Buffon, BP 6339, 45063 Orléans cedex 2, code APE751, représentée par son directeur gé n éral Monsieur Noël MATHIEU,

Le Conseil régional de Bretagne, sise 283 avenue du Général Patton à Rennes (35711), représenté par son président Monsieur Jean‐Yves LE DRIAN, ci‐après dénommée « La Région Bretagne »,

Le Conseil Général des Côtes d’Armor, sise Espace Emeraude, 9 place du Général de Gaulle, 22023 Saint‐Brieuc représenté par son président Monsieur Claudy LEBRETON,

Dénommés ci‐après « les partenaires financiers » et

Le Président de la Commission Locale de l’Eau de la Baie de Saint­Brieuc, M. Alain CADEC

Le Syndicat Mixte du Pays de Saint­Brieuc, sise 1, rue Pierre et Marie Curie ‐ Centre d'affaires Eleusis II ‐ 22190 Plérin, représenté par son président, Monsieur Loïc CAURET

La Communauté de Communes Lamballe Communauté, sise 5 rue Gustave Téry ‐ BP 90456 ‐ 22404 Lamballe Cedex, représentée par son président Monsieur Loïc CAURET

‐ 3 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de ter r itoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Br ieuc

La Communauté d’Agglomération de Saint­Brieuc, sise 3, place de la Résistance ‐ BP 44 03 ‐ 22000 Saint‐Brieuc, représentée par son président Monsieur Michel LESAGE

Le Syndicat Mixte Environnemental du Goëlo et de l’Argoat (SMEGA), sise Rue Jean Epivent ‐ ZA de la Ville Auvray – 22590 PORDIC, représenté par son président Monsieur Philippe DELSOL

La Communauté de communes Côte de Penthièvre, sise rue Christian de la Villéon ‐ 22400 SAINT‐ALBAN, représentée par son président Monsieur Joseph JAFFRES

Dénommés ci‐après « La coordination bassin versant »

‐ 4 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

et les collectivités du territoire concerné, parties prenantes du projet

Communauté de communes du Pays de Moncontour, sise 16 place de Penthièvre ‐ 22 510 Moncontour, représentée par son président Monsieur Jean‐Jacques BIZIEN

Quintin Communauté, sise 2 rue St Eutrope BP 153 ‐ 22 800 Quintin, représenté par son président Monsieur Yves LE GUEN

Centre Armor Puissance4, sise 11 A rue de l’Eglise – BP 20001, 22150 Ploeuc Sur Lie, représentée par son Président Monsieur Joseph LE VEE

Communauté de communes Sud Goëlo, sise 22 rue Pasteur – 22680 Etables Sur Mer, représentée par son président Monsieur Loïc RAOULT

Communauté de communes Arguenon Hunaudaye, sise Le Manoir du Lou – 22270 Dolo, représentée par son président Jean MEGRET

Communauté de communes Le Leff Communauté, 31 rue de la gare – 22170 Chatelaudren, représentée par son président Monsieur René GUILLOUX et

La Chambre d’Agriculture des Côtes d’Armor, sise 4 avenue du Chalutier Sans Pitié – 22190 Plérin, représentée par son président Monsieur Olivier ALLAIN, et

Coop de France Ouest, Technopôle Atalante Champeaux ‐ Rond Point Maurice Le Lannou ‐ CS 14226 ‐ 35042 RENNES Cedex , représentée par son président Jean‐Marie GABILLAUD, ,

L’ensemble des maîtres d’ouvrages d’actions du projet de territoire à très basses fuites d’azote de la baie de Saint‐Brieuc

Dénommés ci‐après « les maîtres d’ouvrages »

‐ 5 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

PREAMBULE

Suite aux importantes marées vertes de l’été 2009, aux nuisances engendrées et face aux risques de santé publique associés à ces échouages, l’Etat a mis en place un plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes présenté le 5 février 2010 en Préfecture de Région à Rennes par Mme Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie et M. Bruno Le Maire, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche.

Ce plan comprend, outre un volet curatif, destiné à structurer un schéma régional de ramassage et de traitement des algues vertes, et un renforcement des dispositifs réglementaires, un volet préventif dont les appels à projets de territoires à très basses fuites d’azote constituent la clé de voûte. Ils concernent les bassins versants des huit baies identifiées dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2010‐2015 du bassin Loire‐ Bretagne. Ces appels à projets ont été lancés en premier lieu pour la baie de Saint‐Brieuc et la Grève de Saint‐Michel dont les réponses ont été transmises au comité de pilotage régional le 30 novembre 2010.

Ces projets s’appuient sur la définition d’objectifs territoriaux qui peuvent concerner l’amélioration des pratiques, l’optimisation de la gestion de l’azote et l’évolution de systèmes agricoles, la reconquête et la gestion adaptée des zones naturelles à vocation dénitrifiante et l’amélioration des installations d’assainissement des eaux usées domestiques et industrielles pour l’atteinte d’un objectif de résultat de réduction significative des fuites d’azote. Le projet comprend un programme d’actions défini pour permettre l’atteinte des objectifs stratégiques en intégrant les actions relatives à l’aménagement du territoire et au développement économique nécessaires. La mise en œuvre de ces actions peut impliquer de nombreux maîtres d’ouvrage : collectivités territoriales, agriculteurs, organismes professionnels et économiques, entreprises privées, etc.

ARTICLE 1 – OBJET

Cette charte traduit le projet de territoire à très basses fuites d’azote de la Baie de Saint‐Brieuc en accord contractuel entre les parties signataires et précise les engagements respectifs des signataires de la charte concernant sa mise en œuvre, sa coordination, son suivi, son évaluation et son financement.

‐ 6 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

ARTICLE 2 – PERIMETRE D’ACTION

Le périmètre d’action de la présente charte de territoire est celui des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc, tel que délimité par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2010‐2015 –

Périmètre d’action de la charte de territoire

De manière générale, les acteurs potentiellement concernés par la présente charte de territoire sont ceux dont l’activité porte sur le périmètre d’action défini.

> Concernant spécifiquement les collectivités territoriales, il est convenu que celles qui sont concernées sont celles dont le territoire est compris, au moins en partie, dans le périmètre d’action défini. > Concernant spécifiquement les agriculteurs, il est convenu que les exploitations agricoles concernées par le projet de territoire à très basses fuites d’azote annexé à la présente charte, sont celles : ‐ ayant plus de 3 hectares déclarés exploités dans le périmètre du territoire concerné, et/ou ‐ dont le siège d’exploitation se situe dans le périmètre du territoire concerné

‐ 7 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

ARTICLE 3 – GOUVERNANCE DU PROJET DE TERRITOIRE

La Commission Locale de l’Eau (CLE) de la Baie de Saint‐Brieuc est désignée comme l’instance de pilotage, d’arbitrage local et de suivi général du projet de territoire pendant sa phase de mise en œuvre.

La CLE de la Baie de Saint‐Brieuc s’appuie, pour la réalisation de ses missions, sur le syndicat mixte du Pays de Saint‐ Brieuc, structure d’appui et cellule technique de coordination générale.

La CLE ne peut pas intervenir dans la mise en œuvre du projet ni prendre d’engagements financiers. Cette maîtrise d’ouvrage est portée par les différentes structures en charge des contrats territoriaux de bassins versants et par le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc. Ces collectivités sont habilitées à prendre des engagements financiers liés à la mise en œuvre du projet de territoire de la Baie de Saint‐Brieuc.

Toutefois, les bassins‐versants ne peuvent travailler indépendamment les uns des autres dans l’application du SAGE ou du projet territorial. Aussi une instance de coordination inter bassins versants a été créée afin de définir et coordonner une mise en œuvre commune à l’échelle de la Baie. Cette instance comprend, sous la présidence du Président du Syndicat mixte du Pays de Saint‐Brieuc, le Président de la CLE, le Président de Saint‐Brieuc Agglomération, les Présidents des communautés de communes (y compris les communautés concernées en dehors du périmètre du Pays) et le Président du SMEGA, ainsi que les Vice‐présidents de Saint‐Brieuc Agglomération, Lamballe Communauté, de la communauté de communes de la Côte de Penthièvre et du SMEGA en charge des bassins versants (Gouessant, Anse d’Yffiniac, Gouët et Ic). Elle associera, en fonction des besoins des représentants des différents partenaires notamment les financeurs et la profession agricole. L’instance de coordination s’attache, pour les besoins de cette coordination opérationnelle, le concours d’un comité opérationnel représentant les principaux maîtres d’ouvrages agricoles co‐signataires de la présente charte ainsi que des représentants des comités professionnelles agricoles de la Baie de Saint‐Brieuc. Elle est l’interlocuteur privilégié de la CLE de la Baie de Saint‐Brieuc, pour toute question relative à la mise en œuvre du projet de territoire. Cette gouvernance locale est illustrée par le schéma de l’annexe 7

Le comité de pilotage régional présidé par M. le préfet de région et réunissant l’Etat, le Conseil régional de Bretagne, les Conseils généraux des Côtes d’Armor et du Finistère, l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et l’ADEME, est l’instance de coordination régionale et de décision du plan gouvernemental de lutte contre les marées vertes.

Un comité scientifique « algues vertes » a également été instauré afin de mener des missions d’expertise et est saisi en fonction des besoins par le comité de pilotage régional.

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ARTICLE 4 – OBJECTIFS DU PROJET DE TERRITOIRE DES BASSINS VERSANTS DE LA BAIE DE SAINT-BRIEUC

Les objectifs du projet de territoire ont été définis à partir d’un diagnostic du territoire, initié dans le cadre du SAGE, intégrant notamment un volet hydrologique, des éléments quantifiés sur les pressions azotées d’origine agricole, domestique et industrielle, et le contexte économique et social du territoire (annexe 1). Les principales conclusions de ce diagnostic sont rappelées ci‐dessous. La prolifération monospécifique d’ulves au sein de la baie de Saint‐Brieuc est liée à la disponibilité de fortes quantités de nutriments, associée à une configuration morphologique du littoral favorable (baie large et de faible profondeur, faible courant résiduel, etc.). Phénomène saisonnier, la marée verte a pour essentiel facteur limitant la disponibilité en azote, compte tenu des stocks de phosphore présents dans les sédiments de la baie. Les conditions météorologiques annuelles influent sur les dates d’apparition, de disparition et sur l’ampleur du phénomène.

Le contexte pédoclimatique du bassin versant est hétérogène avec notamment un gradient des précipitations très fort entre l’amont du Gouët (1040 mm) et la frange littorale (640 mm à Yffiniac). Ce bassin associe des contextes sédimentaires plus ou moins métamorphisés (schistes briovériens, micaschistes, gneiss, diorites…) et plutoniques (granites et roches métamorphiques associées), ainsi que des formations plus récentes sur la frange littorale, contextes aux comportements hydrologiques également contrastés d’une partie du bassin par rapport à l’autre.

Il apparaît que les cours d’eau du Gouët, du Gouessant, de l’Ic et de l’Urne représentent près de 90% des apports en azote sur le littoral de la baie. Les analyses des pressions azotées, comme les suivis aux exutoires confirment que la très large majorité de ces flux d’azote se font sous forme de nitrates, principalement d’origine agricole (~ 95 % des flux annuels). Toutefois, au cours des dernières années, les pratiques ont été améliorées, induisant une sensible baisse de ces flux (cf. Annexe 1).

Les stocks encore présents dans les sols et les nappes liés aux apports excédentaires passés, les excédents annuels actuels de fertilisation azotée estimés à 2 250 tonnes à l’échelle du bassin versant, et une couverture hivernale insuffisamment efficace lors de la période de lessivage en sont les causes principales.

L’activité agricole de la Baie de Saint‐Brieuc est multiple. Les productions animales principales sont les élevages porcins, bovins laitiers et avicoles. L’assolement est composé à 36 % de céréales, à 29 % de maïs, à 28 % de prairies temporaires et 7 % de prairies permanentes. La diversité des productions impose des solutions multiples.

Aussi le projet de territoire à basses fuites d’azote de la Baie de Saint‐Brieuc entend agir sur toutes les causes identifiées de fuites d’azote (cf. Annexe 3). Il s’appuie sur le volet nitrates de la stratégie du SAGE, validé par la CLE le 9 Octobre 2009, ainsi que sur les apports du projet agro‐énergétique de la profession agricole et les propositions de développement des systèmes herbagers du Pôle INPACT.

Ce projet de territoire prévoit en particulier de tendre vers une plus grande autonomie azotée du territoire, de limiter les excédents de fertilisation, d’améliorer l’efficience du couvert hivernal des parcelles et d’améliorer la gestion des prairies. La diminution des flux d’azote exige également un accroissement des surfaces de couvert pérenne et de l’efficacité des zones humides tampons captant une partie de ces fuites. Ces efforts sur les évolutions des couverts pouvant aboutir à des évolutions des systèmes agricoles seront intensifiés sur les secteurs du bassin dits « sensibles », caractérisés par une forte lame drainante et de faibles capacités de développement des espaces tampons.

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Il est convenu que le diagnostic de territoire sera amélioré d’ici juin 2012, afin de prendre en compte l’avis du comité scientifique du 7 février 2011 (annexe 2), notamment grâce à la valorisation des résultats des diagnostics‐actions réalisés chez les agriculteurs.

Les signataires de la présente charte s’accordent sur les objectifs suivants du projet de territoire définis pour la période 2011‐2015.

4.1. L’OBJECTIF DE RESULTAT : UNE REDUCTION DES CONCENTRATIONS EN NITRATES DANS LES COURS D’EAU

La lutte contre la prolifération des algues vertes dans la baie de Saint‐Brieuc implique une diminution des flux d’azote arrivant en baie. Compte tenu de l’avis du comité scientifique du 18 juin 2010 sur la teneur des concentrations en nitrates à atteindre dans les cours d’eau arrivant en baie de Saint‐Brieuc, le cahier des charges de l’appel à projet a défini les objectifs suivants à atteindre d’ici 2015 :

Par ailleurs, il est convenu que la dynamique de réduction des teneurs en nitrates dans ces cours d’eau devra être poursuivie après 2015. L’objectif est d’atteindre un abattement significatif des flux d’azote permettant une résorption effective des marées vertes dans la baie de Saint‐Brieuc à un niveau compatible avec l’ensemble des usages de cette baie et, en synergie ave c les autres actions du plan, la dispar ition des risques sanitaires.

4.2. DES OBJECTIFS TERRITORIAUX STRATEGIQUES L’atteinte des objectifs de résultats définis en termes de concentrations de nitrates dans les cours d’eau passe par l’atteinte, d’ici 2015, des objectifs territoriaux stratégiques définis à l’échelle du territoire et partagés par l’ensemble des signataires de la présente charte.

Ces objectifs sont issus de l’élaboration de la réponse à l’appel à projet de territoire transmis le 30 novembre 2010, adaptés pour prendre en compte l’avis du comité scientifique du 7 février 2011 (annexe 2). Ils ont été validés par les membres de la CLE le 24 juin 2011.

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Objectif territorial stratégique Intérêt pour la réduction des fuites d’azote Réduire la pression azotée annuelle sur les parcelles en Réduire de 700 t en 2015 (de 2 330 t à terme en 2027) la pression améliorant l’utilisation des effluents et/ou en poursuivant les azotée annuelle sur le bassin versant de la Baie de Saint‐Brieuc efforts de résorption Réduire l’excédent azoté sur le bassin versant de la Baie de Saint‐Brieuc Réduire la pression azotée sur les parcelles en améliorant – L’objectif chiffré de balance globale azotée de la baie sera fixé suite aux l’équilibre entre les apports de fertilisants et les exportations résultats des diagnostics individuels et des travaux de modélisation de par les cultures l’INRA La réalisation, par 90 % des exploitants de la Baie de Saint‐Brieuc, de leur plan prévisionnel de fumure selon la méthode annexée à la Réduire la pression azotée sur les parcelles en améliorant le convention cadre r e lative à l ’accompagnement individuel d es raisonnement de la fertilisation exploitants, en 2015 Augmentation de la surface en cultures fourragères pérennes au Améliorer la couverture hivernale des sols et limiter ainsi les détriment des soles en céréales d’hiver et en maïs – Objectif de 8 à 10 % risques de lessivage de la SAU (soit 5 000 ha) en 2027 Ensemble Une réduction de la sole en céréales d’hiver à forts risques de fuites Améliorer la couverture hivernale des sols et limiter ainsi les

d’azote – Objectif de 15 % de la sole (soit 3 000 ha) en 2027 risques de lessivage au

moins Une introduction systématique d’un Ray‐grass Italien sous couvert de des Améliorer la couverture hivernale des sols et limiter ainsi les maïs dans le cas des s uccessions maïs – maïs, mesures

risques de lessivage effective pour 2015 20

50 % des zones humides effectives cultivées mises en prairies %

Augmenter les surfaces en prairies naturelles et en zones de permanentes1 (estimation 3 000 ha*) et conduites avec une fertilisation surfaciques

humides dénitrifiantes afin de favoriser la captation des la plafonnée à 125 uN / ha (restitution au pâturage incluse) en 2015.

fuites d’azote SAU Objectif de 100 % (soit 6 000 ha*) en 2027

Une gestion adaptée des zones humides en prairies permanentes1 avec Augmenter les surfaces en prairies permanentes et en zones en

concernant une fertilisation plafonnée à 125 uN / ha (restitution au pâturage humides dénitrifiantes afin de favoriser la captation des 2015 incluse) Objectif de 4 000 ha* en 2027 fuites d’azote Une évolution d’exploitations agricoles vers des Systèmes Fourragers Systèmes herbagers avec une couverture globale des sols Economes en Intrants – Objectif de 115 exploitations soit 5 750 ha en

bonne et des faibles importations d’azote 2027 Une conversion à l’agriculture biologique de 30 exploitations agricoles Systèmes herbagers avec une bonne couverture globale des (soit 1 500 ha) en 2015 sols et des faibles importations d’azote Une amélioration de l’efficience de la couverture hivernale des sols dans Améliorer la couverture hivernale des sols et limiter ainsi les chaque exploitation démontrée par une progression de la note sur risques de lessivage l’efficacité du couvert hivernal en 2015 Conservation de 100 % de la surface existante en prairies permanentes Assurer une bonne couverture hivernale des sols et limiter et en prairies temporaires. ainsi les risques de lessivage Aucun retournement de prairies à l’automne, effectif en 2015 Limiter les pratiques à risques favorisant les fuites d’azote Maîtrise des pressions au pâturage pour aboutir à la disparition des Limiter les pratiques à risques favorisant les fuites d’azote surfaces sur‐pâturées (suppression des « parcelles parking ») en 2027

1 Les prairies permanentes dans les déclarations de surfaces PAC s’entendent souvent « prairies naturelles de type landes et parcours, prairies temporaires de plus de 5 ans ». * estimation des couvertures de ces zones réalisée à partir de l’enveloppe de référence validée par la CLE du 23 février 2009 .Ces surfaces seront à repréciser suite à la validation des inventaires de terrain.

‐ 11 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

Les sept objectifs territoriaux stratégiques qui figurent en gras dans le tableau concernent des modifications importantes de la surface agricole. Chacun constitue en soi un objectif à terme (2027) et/ou à échéance 2015. En sus de ces échéances propres à chacun d’entre eux, il est acté que le cumul de ces sept objectifs territoriaux stratégiques devra concerner, en 2015, au moins 20 % de la SAU du périmètre algues vertes de la baie (soit 11 000 ha). Ceci constitue de fait un objectif territorial stratégique supplémentaire.

Concernant l’objectif de reconversion en herbe des zones humides cultivées, une attention particulière sera portée sur les exploitations fortement impactées tant en surface qu’en termes de gestion des effluents d’élevage. L’identification de ces exploitations permettra d’expliquer l’éventuel écart à l’objectif. En effet, la résolution de ces situations sup pose la mobilisation d’actions efficiente à plus long terme (foncier, investissements, etc.).

4.3. DES OBJECTIFS D’ADHESION DES ACTEURS

L’atteinte des objectifs territoriaux stratégiques passe par l’engagement de l’ensemble des acteurs à la réalisation d’actions pertinentes. Il est ainsi attendu une participation forte de l’ensemble de ces acteurs : collectivités territoriales, agriculteurs, coopératives agricoles et entreprises du secteur agroalimentaire, etc. Concernant spécifiquement les agriculteurs, la signature d’une charte individuelle d’engagement concrétisera la volonté d’un exploitant agricole de faire évoluer ses pratiques et/ou son système de production en cohérence avec les objectifs collectifs de réduction des fuites d’azote. Cette charte individuelle fera notamment référence à la façon dont les engagements de l’agriculteur contribuent à l’atteinte des objectifs territoriaux stratégiques et comprendra également l’engagement à réaliser les plans prévisionnels de fumure selon les modalités précisées dans l’annexe 5.

Il est ainsi prévu d’atteindre une adhésion minimale de 90 % des agriculteurs du territoire à une charte individuelle d’engagements, fin 2013. Une attention particulière se portera sur les exploitations avec des reliquats d’azote élevés (classés en D).

ARTICLE 5 – LES ACTIONS DU PROJET DE TERRITOIRE Les actions qui composent le projet de territoire visent à accompagner de manière directe et indirecte l’évolution des activités et de l’aménagement du territoire en vue d’atteindre les objectifs indiqués à l’article 4.

Les actions prévues dans le projet de territoire de la baie de Saint‐Brieuc s’inscrivent dans différents volets : > un volet agricole et agroalimentaire : il s’agit de mettre en place des actions visant à : ‐ accompagner tant individuellement que collectivement les exploitants agricoles dans l’évolution de leurs systèmes de culture, d’exploitation et l’amélioration de leurs pratiques afin de réduire les fuites d’azote. Cet appui se traduit par l’identification sur les exploitations des marges de progrès et des freins à l’évolution, par un soutien financier via des mesures agro‐environnementales ou des aides aux investissements et par un accompagnement technique individuel et/ou collectif dans la mise en œuvre des nouvelles pratiques. ‐ favoriser, au sein du tissu économique agro‐alimentaire, la valorisation (par une meilleure valeur ajoutée notamment) des productions agricoles issues des exploitations s’engageant dans des systèmes à basses fuites d’azote;

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> un volet reconquête et maintien des zones naturelles. Il s’agit de : ‐ inventorier et caractériser les espaces stratégiques selon la méthode validée en CLE (1); ‐ préserver les zones humides fonctionnelles participant à l’abattement des nitrates dans les cours d’eau; ‐ restaurer et reconquérir les zones humides ayant perdu leur fonctionnalité ;

> un volet d’actions transversales sur le foncier avec la mise en œuvre à terme d’une veille foncière sur les transactions concernant les espaces stratégiques, la réalisation de diagnostics fonciers afin de favoriser les échanges de parcelles, les partages d’assolements et la prise en compte des objectifs du plan algues vertes dans les aménagements foncier s. Ces travaux sur le foncier devront contribuer à lever les freins aux changements sur les exploitations et faciliteront les évolutions de systèmes, la reconquête et la gestion des zones naturelles… Ils pourront s’accompagner de la création d’une réserve foncière et seront cohérents avec le schéma départemental directeur des structures et les travaux des commissions SAFER.

> un volet assainissement qui vise à la mise aux normes des dispositifs d’assainissement collectifs et non collectifs. Considérant la faible contribution de l’assainissement des eaux usées aux flux d’azote arrivant en baie et l’avis du comité scientifique du 7 février 2010, ce volet est indiqué pour mémoire et sera réalisé en dehors des aides financières précisées à l’article 6.

Chaque action inscrite dans le projet de territoire est décrite, de manière détaillée dans une fiche‐action qui identifie notamment : ‐ l’objectif, notamment au regard de la limitation des fuites d’azote, ‐ les modalités de mise en œuvre, ‐ le maître d’ouvrage, ‐ le calendrier de mise en œuvre, ‐ le coût prévisionnel, ‐ et les indicateurs de suivi.

L’ensemble des fiches‐actions est indiqué en annexe 3.

(1) : la cartographie de ces espaces stratégiques ne constitue pas un inventaire des zones humides et des cours d’eau. Ce dernier n’existe qu’après mise en place des jurys communaux, consultation et validation in fine par la CLE des propositions issues de cette cartographie (Cf. guide d’inventaire des zones humides et des cours d’eau validé par la CLE du 19 décembre 2008). Le déroulement complet de ces démarches de validation sera mené simultanément ou successivement en fonction des capacités de programmation des structures de bassins‐versants, en visant dans tous les cas un aboutissement en 2012.

‐ 13 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

ARTICLE 6 – ENGAGEMENT DES SIGNATAIRES DE LA CHARTE DE TERRITOIRE

6.1. ENGA GEMENTS RELATIFS A LA COORDINATION, AU SUIVI ET A L’EVALUATION DU PROJET

6.1.1. ENGAGEMENT DE LA COORDINATION BASSIN VERSANT

La coordination bassin versant s’engage à : ‐ assurer la coordination, le suivi général et l’évaluation de la mise en œuvre du projet, en respectant notamment les modalités de suivi de l’atteinte des objectifs définis à l’annexe 4 de la présente charte (fiches‐actions n°2 et n°13) ‐ rédiger une synthèse annuelle des actions réalisées sur la base des bilans transmis par les maîtres d’ouvrages. Cette synthèse annuelle devra être transmise aux partenaires financiers et présentée en Commission Locale de la Baie de Saint‐ Brieuc, au plus tard, au cours du premier trimestre de l’année suivant l’exercice concerné. Chaque collectivité maître d’ouvrage sur le territoire du programme de bassin dont elle est porteuse assure ces missions sur son territoire de programmation, le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc assurant la coordination globale dans le cadre des décisions de l’instance de coordination et pour le compte de la CLE.

6.1.2. ENGAGEMENT DES MAITRES D’OUVRAGES DES ACTIONS

Chaque maître d’ouvrage s’engage à transmettre annuellement aux partenaires financiers et à la coordination bassin versant un bilan de la réalisation des actions prévues. Chaque maître d’ouvrage s’engage à transmettre à la coordination bassin versant toute information susceptible de l’aider à suivre et coordonner les actions réalisées, dans le respect des règles de confidentialité, définis à l’article 10, dans l'utilisation et la diffusion des informations individuelles dont elle dispose. Les organismes de conseils agricoles s’engagent particulièrement à transmettre à la coordination bassin versant, les informations mentionnées par la convention‐cadre relative à l’accompagnement individuel des agriculteurs, présente en annexe 5, selon les modalités de transmission prévues dans cette même annexe, notamment en matière de confidentialité. Chaque maître d’ouvrage s’engage également à informer la coordination bassin versant de toute difficulté rencontrée dans la réalisation d’une action ou du renoncement à la réalisation d’une action.

6.1.3. ENGAGEMENT DES PARTENAIRES FINANCIERS

Les partenaires financiers s’engagent à transmettre à la coordination bassin versant toute information susceptible de l’aider à suivre et piloter les actions réalisées, dans le respect des règles de confidentialité, définis à l’article 11, dans l'utilisation et la diffusion des informations individuelles dont elle dispose.

L’Etat s’engage à transmettre chaque année à la coordination bassin versant, dans le respect des règles de confidentialité définies à l’article 11 et dans le cadre d’une convention de mise à disposition de données :

‐ le registre parcellaire graphique selon les termes de la convention passée entre la DDTM 22 et le Syndicat Mixte du Pays de St Brieuc du 18 Septembre 2010 ; ‐ les résultats individuels de la campagne d’analyse des reliquats azotés et de la déclaration annuelle des flux d’azote sous réserve de l’obtention d’un accord signé par l’agriculteur concerné.

‐ 14 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoi re des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

6.2. ENGAGEMENTS RELATIFS A LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET

6.2.1. ENGAGEMENT DE LA COORDINATION BASSIN VERSANT

Au titre de la coordination bassin‐versa nt, le Syndicat mixte du Pays de Saint‐Brieuc s’engage à assurer : ‐ l’animation, au cours de la période 2011‐2015, du développement de circuits courts de commercialisation, de filières de valorisation des productions agricoles et de l’approvisionnement local en restauration collective (fiches‐actions n° 6) ; ‐ mettre en place une veille foncière sur les transactions intervenant sur les espaces stratégiques par la SAFER (fiche‐action n° 10) ; ‐ l’animation de l’action relative à la constitution et à la rétrocession de réserves foncières, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Côtes d’Armor (fiche‐action n° 10). ‐ la coordination globale avec la CLE.

Au titre de la coordination bassin‐versant, les maîtres d’ouvrage des programmes de bassins‐versants s’engagent à assurer : ‐ le suivi de la mise en œuvre de l’accompagnement et des projets individuels d’exploitations et de l’accompagnement collectif au cours de la période 2011 à 2015 (fiches‐actions n° 2 et n°3) sur leurs bassins respectifs ; ‐ la cartographie des espaces stratégiques et l’inventaire des zones humides, en 2011 et 2012 (fiche‐action n° 7) ; ‐ le suivi de la gestion, de la restauration et de la préservation des zones humides (fiches‐actions n° 8 et n° 9). La réalisation de ces actions se fera selon le plan de financement présenté dans l’annexe 6, étant entendu que l’engagement pris par la Coordination bassin versant dans la prés ente charte reste subordonné à l’ouverture des moyens financiers prévus.

6.2.2. ENGAGEMENT DE LA CHAMBRE D’AGRICULTURE DES COTES D’ARMOR

En tant que partenaire essentiel du projet de territoire, la Chambre d’Agriculture des Côtes d’Armor s’engage, dans le cadre de ses missions courantes auprès des agriculteurs et de leurs représentants, à favoriser l’engagement volontaire des exploitants agricoles du périmètre d’action et à participer à l’atteinte des objectifs définis.

La Chambre d’Agriculture sera en particulier maître d’ouvrage des actions concernant le volet foncier (hors AFAF), en partenariat avec le Syndicat Mixte du Pays, pour partie des actions d’animation collectives ainsi que de la coordination technique à l’échelle de la baie des différents intervenants (prescripteurs) auprès des exploi tants (Cf. annexe 3).

Elle pourra en particulier faire remonter à la coordination générale, au fur et à mesure de l’avancement du projet et notamment de l’accompagnement individuel, les demandes complémentaires émergeant le cas échéant en termes d’animation collective ou de déploiement des actions sur le foncier. Elle participera enfin, au même titre que les autres organismes de conseil, à la mise en œuvre de l’appui individuel aux exploitants (diagnostic‐action et conseil).

‐ 15 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

6.2.3. ENGAGEMENT DES ORGANISMES DE CONSEIL AGRICOLE

Les organismes de conseil agricoles signataires s’engagent à réaliser l’accompagnement individuel des agriculteurs pour la définition et la mise en œuvre de leur projet d’exploitation (fiche‐act ion n°2), selon les modalités de la convention‐ cadre, présente en annexe 5, définissant le protocole de mise en œuvre et les conditions générales de financements. Cet accompagnement individuel vise à la mise en œuvre, dans les exploitations agricoles concernées, de projets individuels d’évolution de pratiques et/ou de systèmes, cohérents avec les objectifs collectifs établis à l’échelle de la Baie de Saint Brieuc.

L'accompagnement individuel est prodigué par des organismes de conseil du territoire signataires de la convention‐ cadre relative à l’accompagnement individuel, présentée en annexe 5 et est composé de deux phases : ‐ la réalisation d'un diagnostic‐action qui définit le projet d'exploitation (diagnostic simplifié ou approfondi). ‐ l’accompagnement in dividuel de l’agriculteur pour la mise en œuvre du pr ojet d'exploitation

6.2.4. ENGAGEMENT DU CONSEIL GENERAL DES COTES D’ARMOR

Le Conseil Général des Côtes d’Armor s’engage à poursuivre en 2011‐2012 les opérations d’Aménagement Foncier Agricole et Forestier (AFAF) en cours sur les communes d’Hénon et de Saint‐Carreuc en intégrant les objectifs du projet territorial (fiche‐action n°10). La réalisation de cette action est subordonnée au financement de l’action à hauteur de 80%. Le plan de financement pourra être précisé par les différents partenaires financiers au vu de l’évaluation de l’opération complémentaire réalis ée dans le cadre de la procédure d’AFAF d’Hénon et de Saint‐Carreuc.

6.2.5. ENGAGEMENT DE FONCIER DE BRETAGNE

Foncier de Bretagne, Etablissement Public Foncier d’Etat, s’engage à intervenir dans le cadre du volet foncier du projet de territoire (fiche action n° 10). L’intervention de Foncier de Bretagne est subordonnée à la signature d’une convention‐ cadre de partenariat avec le Conseil régional de Bretagne, qui devrait intervenir d’ici la fin d’année 2011. Cette convention‐cadre précisera les modalités de l’intervention de Foncier de Bretagne dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes.

6.2.6. ENGAGEMENTS ATTENDUS DE PORTEURS DE PROJETS DE VA LORISATION ECONOMIQUE DES PRODUCTIONS LOCALES

L’élaboration du projet de territoire n’a pas encore permis de faire émerger des projets viables de valorisation économique des productions locales. Il est particulièrement attendu par les partenaires financiers une mobilisation, au cours de la période 2011‐2015 des acteurs économiques du secteur agricole et agroalimentaire pour la réalisation des actions prévues (fiches‐actions n° 6) ou d’actions analogues qui pourraient être proposées.

La CLE de la Baie de Saint‐Brieuc, et les partenaires financiers sélectionneront les projets proposés au regard de leur pertinence dans le cadre du projet de territoire et des possibilités de financement.

Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc mettra en place et animera une instance technique permettant l’expertise et l’instruction des projets déposés afin de préparer l’avis de la CLE sur ces derniers.

‐ 16 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoi re des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

6.3. ENGAGEMENTS RELATIFS AU FINANCEMENT DU PROJET

Les partenaires financiers s’engagent à l’accompagnement des actions du projet de territoire selon le plan de financement prévisionnel présenté en annexe 6 de la charte.

L'Etat intervient financièrement dans le cadre du Programme d'Intervention Territoriale de l'Etat (PITE), en fonction des dotations annuelles déléguées par le Ministère de l'Intérieur auprès d u SGAR de Bretagne.

L’Agence de l’Eau Loire‐Bretagne s’engage à attribuer des aides financières en application de ses règles générales d’attribution et de versement des subventions et des modalités d’intervention retenues dans la présente charte. Les engagements restent subordonnés à l 'existence de s moyens budgétaires nécessaires mais bénéficient d’une pri orité.

Le Conseil régional de Bretagne et le Conseil général des Côtes d’Armor s’engagent à intervenir selon les modalités financières de leurs programmes votés annuellement. Leur participation reste subordonnée à l'ouverture des moyens financiers suffisants, correspondants aux budgets votés.

Le financement des mesures destinées aux agriculteurs, tels les investissements matériels et les mesures agro‐ environnementales contractualisées, se fera dans le cadre du Programme de Développement Rural Hexagonal.

ARTICLE 7 ­ DONNEES FINANCIERES

Le coût prévisionnel total du projet de territoire pour la période 2011‐2015 s’élève à 52 918 000 euros. Le montant total d’aide prévisionnelle apportée par les partenaires financiers est de 36 639 800 euros, dont : o 12 054 550 € de subvention de l’Etat, o 15 772 000 € de subvention de l’Agence de l’Eau Loire‐Bretagne, o 6 048 650 € de subvention du Conseil régional de Bretagne, o 2 764 600 € de subvention du Conseil général des Côtes d’Armor,

Le plan de financement prévisionnel détaillant les financements des différentes actions du projet de territoire est présenté en annexe 6.

Le montant global affecté au projet de la baie de St Brieuc pourra être revu dans le cadre d'un exercice de fongibilité en fonction des réalisations effectives constatées, tant à l'échelle de la baie de St Brieuc que des sept autres baies à algues vertes engagées dans le Plan.

‐ 17 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

ARTICLE 8 ­ MODALITES D'ATTRIBUTION ET DE VERSEMENT DES AIDES FINANCIERES

Chacune des actions définies dans la présente charte doit faire l'objet d'une décision de participation financière des partenaires financiers pour chaque maîtrise d’ouvrage, notamment à travers des contrats territoriaux. La demande doit être déposée avant tout engagement juridique.

En ce qui concerne les aides aux investissements en particulier, les enveloppes prévues pourront être réattribuées en fonction des conditions d’avancement du projet. Ces demandes de réattributions auprès du Comité Régional de Pilotage du plan d’action contre les algues vertes sont de la prérogative de la CLE.

ARTICLE 9 ­ DUREE D’APPLICATION DE LA CHARTE

La présente charte prend effet au…… 2011 et est applicable jusqu’au 31 décembre 2015.

ARTICLE 10 – CONDITIONS DE REVISION ET DE RESILIATION DE LA CHARTE DE TERRITOIRE

10.1. CONDITIONS DE REVISION DE LA CHARTE

Toute modification notable des termes de la présente charte, y compris de ses annexes, devra faire l’objet d’un avenant écrit conclu entre les partenaires financiers, la coordination bassin versant, et le (ou les) maîtres d’ouvrages concerné(s) par les termes de cet avenant.

Une validation de l’avenant par la CLE de la baie de St‐Bri euc, pourra être demandée par les partenaires financiers.

10.2. CONDITIONS DE RESILIATION DE LA CHARTE Chacune des parties peut renoncer à tout moment à l’exécution de la présente charte, moyennant un préavis écrit de 30 jours transmis par envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception à l’attention de M. le Préfet de région. Dans ce cas, les partenaires financiers se réservent le droit de demander le remboursement partiel ou total du financement octroyé pour la réalisation d’actions dans l’année considérée, notamment dans le cas où des avances auraient été versées.

En cas de non‐respect de ses obligations contractuelles par l’une ou l’autre des parties, chacune des autres parties se réserve le droit de renoncer à l’exécution de la présente convention, par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception à l’attention de M. le Préfet de région. Cette lettre vaut mise en demeure de la partie n’ayant pas respecté ses obligations. Si la mise en demeure reste sans effet, la résiliation prend effet dans un délai de 30 jours suivant la réception de la lettre.

Les signataires de la présente convention honoreront les décisions prises antérieurement à la date de résiliation de la convention en application des termes des conventions financières spécifiques à chaque opération.

La présente charte est résiliable par les partenaires financiers en cas de résultats intermédiaires jugés insuffisants à l’issue de deux années d’exécution après sa signature.

10.3. CONDITIONS D’EVOLUTION DE LA CHARTE EN FONCTION DE L’EVALUATION DU PROJET

La mise en œuvre du projet de territoire sera évaluée à l’issue de chacune des deux premières années d’exécution de la présente charte par le comité de pilotage du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes, à partir des indicateurs décrits à l’annexe 4.

‐ 18 ‐ Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

Si la dynamique en œuvre tant au niveau de l’adhésion des acteurs, de l’atteinte des objectifs territoriaux stratégiques que de l’atteinte de l’objectif de réduction des concentrations de nitrates est jugée satisfaisante, la charte de territoire sera maintenue en l’état à l’issue des deux premières années de mise en œuvre du projet. Si la dynamique en œuvre est jugée insatisfaisante à l’issue des deux premières années de mise en œuvre du projet, un arrêté préfectoral de « Zone Soumise à Contraintes Environnementales » sera alors pris, définissant un programme d’actions constitué de mesures agricoles à caractère individuel. Le programme d’actions défini dans l’arrêté préfectoral sera maintenu dans un cadre d’engagement volontaire pour une durée d’un an à compter de la signature de l’arrêté préfectoral. Si, à l’issue de cette année, l’engagement des agriculteurs dans les mesures individuelles définies est jugé satisfaisant par le comité de pilotage du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes, le programme d’actions demeurera de portée volontaire. Dans le cas contraire, si l’engagement des agriculteurs dans les mesures individuelles est jugé insatisfaisant une année après la signature de l’arrêté préfectoral, M. le Préfet décidera de la mise en œuvre, à titre obligatoire, de tout ou partie de ces mesures individuelles.

La présente charte fera l’objet, le cas échéant, des révisions nécessaires par l’ensemble des parties prenantes pour prendre en compte ces évolutions dans la mise en œuvre du projet.

ARTICLE 11 – CONFIDENTIALITE DES DONNEES COLLECTEES

Les données à caractère personnel recueillies dans le cadre de la mise en œuvre du projet de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc sont confidentielles. La coordination bassin versant et les partenaires financiers s’engagent à garantir leur confidentialité. La coordination bassin versant s’engage à les utiliser dans le strict cadre du mandat qui lui est donné par les partenaires financiers pour le suivi, la coordination et l’évaluation de la mise en œuvre du projet de territoire dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes.

Les données à caractère p ersonnel recueillies par la coordination bassin versant ne seront transmises aux partenaires financiers que sous une forme anonyme et/ou de manière agrégée. Toute demande, par un établissement public, de mise à disposition de tout ou partie de ces données à caractère personnel devra être argumentée dans le cadre de la mise en œuvre d’une action du projet de territoire et sera soumise à l’appréciation des financeurs. Elle ne pourra s’envisager que sous une forme anonyme et/ou de manière agrégée, dans le cadre d’une convention avec les partenaires financiers, et dans le respect du cadre fixé par la loi n°78‐17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Toute transmission de données à caractère individuel et nominatif concernant une exploitation se fait suite à l’accord de l’agriculteur concerné. Ce dernier désigne le partenaire technique l’accompagnant et destinataire des données. Cet accord vaut également pour la transmission des données diagnostic et d’engagements au bassin‐versant responsable de la coordination. Il conditionne l’accès aux aides prévues dans le projet, notamment l’accompagnement financier du diagnostic. Cet accord garantit à l’agriculteur l’utilisation de ces données selon les règles du présent article.

Conformément aux dispositions de la loi n° 78‐17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, les traitements automatisés d’informations nominatives au sens de son article 5, doivent faire l’objet d’une déclaration à la CNIL. Les démarches auprès de la CNIL relèvent du maître d’ouvrage de la base de données.

‐ 19 ‐

Plan de lutte contre les algues vertes – Charte de territoire des bassins versants de la Baie de Saint‐Brieuc

LISTE DES ANNEXES :

‐ ANNEXE 1 : Diagnostic du territoire de la Baie de Saint‐Brieuc ‐ ANNEXE 2 : Avis du comité scientifique du 7 février 2011, note en réponse (CLE du 01/04/2011) ‐ ANNEXE 3 : Programme d’actions du projet de territoire de la Baie de Saint‐Brieuc ‐ ANNEXE 4 : Modalités de suivi des objectifs du projet de territoire à très basses fuites d’azote ‐ ANNEXE 5 : Convention‐cadre relative à l’accompagnement individuel des agriculteurs et ses conditions générales de financements ‐ ANNEXE 6 : Plan de financement prévisionnel du projet de territoire ‐ ANNEXE 7 : Schéma d’organisation de la gouvernance opérationnelle du projet territorial de la Baie de Saint‐ Brieuc

‐ 22 ‐ VIII. Annexe 3 : ARRETE PORTANT MODIFICATION DES STATUTS DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC DU 26 JUILLET 2012

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes

IX. Annexe 4 : EXTRAIT DU PAGD DU SAGE ADOPTE PAR LA CLE LE 6 DECEMBRE 2013 (DISPOSITION OR‐2)

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes EXTRAIT DU PAGD ADOPTE PAR LA CLE SUITE A ENQUETE PUBLIQUE, LE 6 DECEMBRE 2013

OR‐2 : ROLES DE LA STRUCTURE PORTEUSE DU SAGE

Le portage du SAGE de la baie de Saint Brieuc est assuré par le Syndicat mixte du Pays de Saint‐Brieuc. La structure porteuse du SAGE a pour mission de garantir sa mise en œuvre dans les meilleures conditions. A cette fin : Recommandation 1 : la structure porteuse du SAGE, qui prend pour ce faire la qualification d’Etablissement Public Territorial de Bassin (EPTB), est responsable de la mise en œuvre du SAGE et fournit un rapport annuel de suivi à la Commission Locale de l’Eau qui reprend les éléments du tableau de bord (Cf. Erreur ! Source du renvoi introuvable.).

Prescription 1 : la structure porteuse du SAGE se dotera des compétences et des moyens nécessaires pour assurer les missions de :  secrétariat de la Commission Locale de l’Eau, réalisation, pour le compte de la CLE, des études et analyses nécessaires à l’élaboration, au suivi de sa mise en œuvre, à la révision et à l’évaluation du SAGE, en application de l’article R.212‐33 du code de l’environnement ;  organisation, préparation et animation des réunions de la Commission Locale de l’Eau et du Bureau de la CLE, de ses commissions et groupes de travail (Cf. Erreur ! Source du renvoi introuvable.) ;  maîtrise d’ouvrage générale de la mise en œuvre du SAGE sur l’ensemble de son territoire, conformément à l’article L.211‐7 du code de l’environnement ;  coordination, en lien avec les maîtres d’ouvrage des contrats territoriaux, de la réalisation des programmes et de l’application des dispositions du SAGE en appui de la Commission Locale de l’Eau ;  maîtrise d’ouvrage des actions ou opérations nécessaires pour la mise en œuvre du SAGE, qui ne sont pas portées par d’autres maîtres d’ouvrage ;  organisation de la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau ;  prévention des inondations sur l’ensemble du bassin hydrographique du SAGE ;  préservation et gestion des zones humides sur l’ensemble du bassin hydrographique du SAGE ;  mise en place d’une plate‐forme d’échanges sur le foncier à l’échelle du SAGE nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie foncière prévue dans la Charte de territoire (Cf. annexe 6) ;  gestion des moyens nécessaires à la mise en œuvre du SAGE : o veiller à la bonne adéquation des ressources en ingénierie nécessaires pour la mise en œuvre du SAGE, au regard des besoins du terrain en compétences techniques, o veiller à la bonne coordination de l’action des techniciens des collectivités locales et de leurs groupements intervenant sur le territoire du SAGE o le cas échéant, procéder de façon mutualisée, au recrutement des agents supplémentaires nécessaires pour répondre aux besoins qui ne seraient pas satisfaits ;  centralisation des connaissances, des retours d’expérience dans l’objectif de leur mutualisation et diffusion ;  animation du réseau local d’acteurs par des communications, des conseils auprès de tous les acteurs sur l’application des dispositions du SAGE en accord avec la Commission Locale de l’Eau et la publication de documents d’informations visant à faciliter la mise en œuvre du SAGE, après validation de ces documents par la Commission Locale de l’Eau.

Recommandation 2 : la structure porteuse du SAGE veille à se doter des compétences nécessaires pour ester en justice, afin de faire appliquer les dispositions du SAGE.

Recommandation 3 : conformément la recommandation 3 de l’OR‐3 et à la recommandation suivante, la Chambre d’agriculture prévoit, dans le cadre d’une convention, la transmission à la structure porteuse du SAGE des données collectées lors des diagnostics fonciers. Cette convention précise les modalités d’utilisation de ces données (cf. la plate‐forme d’échanges sur le foncier telle que prévue dans la Charte de territoire (Cf. Annexe 6), mise en place à l’échelle du SAGE). Recommandation 4 : les maîtres d’ouvrage des contrats territoriaux, les collectivités, le Conseil général, l’Etablissement Public Foncier Régional, la SAFER et la Chambre d’agriculture s’associent à la structure porteuse du SAGE dans la réflexion à mener sur la mise en place des outils fonciers les plus adaptés aux situations rencontrées.

Recommandation 5 : la structure porteuse du SAGE avec l’appui des collectivités sensibilise les acteurs locaux à la valeur du patrimoine lié à l’eau et aux milieux aquatiques et aux enjeux de SAGE.

X. Annexe 5 : ARRETE PREFECTORAL DU 4 MAI 2006 FIXANT LE PERIMETRE DU SAGE DE LA BAIE DE SAINT‐BRIEUC

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes

PREFECTURE DES CÔTES D’ARMOR

ARRETE

fixant le périmètre du Schéma d’Aménagement et de Gestion de la Baie de Saint-Brieuc

Le Préfet des Côtes d’Armor Chevalier de la Légion d’Honneur

VU le code de l’environnement, notamment son livre II, titre Ier, articles L212.1 et suivants ;

VU le décret modifié n° 92.1042 du 24 septembre 1992 relatif aux Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux ;

VU les avis favorables du Conseil Régional de Bretagne et du Conseil Général des Côtes d’Armor ;

VU l’avis des communes concernées ;

VU l’avis favorable du Comité de Bassin Loire-Bretagne du 2 décembre 2005 ;

SUR PROPOSITION de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture des Côtes d’Armor :

ARRETE

ARTICLE 1er : Le périmètre du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Baie de Saint-Brieuc est arrêté conformément au plan joint en annexe 1.

La liste des communes dont le territoire est concerné, en totalité ou en partie par le périmètre, est jointe en annexe 2.

ARTICLE 2 : Le Secrétaire Général de la Préfecture des Côtes d’Armor, Sous-Préfet de l’arrondissement de Saint-Brieuc est chargé de suivre pour le compte de l’Etat la procédure d’élaboration du SAGE de la Baie de Saint-Brieuc.

ARTICLE 3 : Le présent arrêté fera l’objet d’un affichage dans les communes concernées et mention en sera insérée en caractères apparents dans deux journaux régionaux ou locaux.

ARTICLE 4 : Le Secrétaire Général de la Préfecture des Côtes d’Armor et les maires des communes concernées sont chargés de l’exécution du présent arrêté qui sera inséré au recueil des actes administratifs de la Préfecture des Côtes d’Armor.

Saint-Brieuc, le 4 mai 2006

Le Préfet

Signé

Pierre-Henry MACCIONI

Périmètre du SAGE de la BAIE DE SAINT BRIEUC

TREVENEUCTREVENEUCTREVENEUC SAINT-QUAY-PORTRIEUXSAINT-QUAY-PORTRIEUXSAINT-QUAY-PORTRIEUX

PLOURHANPLOURHANPLOURHAN ETABLES-SUR-MERETABLES-SUR-MERETABLES-SUR-MER FREHELFREHELFREHEL

LANTICLANTICLANTIC TREGUIDELTREGUIDELTREGUIDEL TREGUIDELTREGUIDELTREGUIDEL BINICBINICBINIC ERQUYERQUYERQUY BINICBINICBINIC ERQUYERQUYERQUY PLEVENONPLEVENONPLEVENON PLURIENPLURIENPLURIEN

PLENEUF-VAL-ANDREPLENEUF-VAL-ANDREPLENEUF-VAL-ANDRE PORDICPORDICPORDIC PLENEUF-VAL-ANDREPLENEUF-VAL-ANDREPLENEUF-VAL-ANDRE BOUILLIEBOUILLIEBOUILLIE (LA) (LA)(LA) TREGOMEURTREGOMEURTREGOMEUR PORDICPORDICPORDIC PLELOPLELOPLELO TREMELOIRTREMELOIRTREMELOIR PLERINPLERINPLERIN PLERINPLERINPLERIN SAINT-ALBANSAINT-ALBANSAINT-ALBAN HENANBIHENHENANBIHENHENANBIHEN

PLANGUENOUALPLANGUENOUALPLANGUENOUAL TREMUSONTREMUSONTREMUSON PLANGUENOUALPLANGUENOUALPLANGUENOUAL HENANSALHENANSALHENANSAL

MORIEUXMORIEUX PLERNEUFPLERNEUFPLERNEUF SAINT-BRIEUCSAINT-BRIEUCSAINT-BRIEUC MEAUGONMEAUGON (LA) (LA) PLOUVARAPLOUVARAPLOUVARA LANGUEUXLANGUEUXLANGUEUX HILLIONHILLIONHILLION QUINTENICQUINTENIC PLOUFRAGANPLOUFRAGANPLOUFRAGAN QUINTENICQUINTENIC

ANDELANDELANDEL TREGUEUXTREGUEUXTREGUEUX COETMIEUXCOETMIEUXCOETMIEUX

SAINT-DONANSAINT-DONANSAINT-DONAN YFFINIACYFFINIACYFFINIAC COHINIACCOHINIACCOHINIAC POMMERETPOMMERETPOMMERET SAINT-JULIENSAINT-JULIENSAINT-JULIEN POMMERETPOMMERETPOMMERET LAMBALLELAMBALLELAMBALLE PLAINE-HAUTEPLAINE-HAUTEPLAINE-HAUTESAINT-JULIENSAINT-JULIENSAINT-JULIEN LAMBALLELAMBALLELAMBALLE PLAINE-HAUTEPLAINE-HAUTEPLAINE-HAUTE PLEDELIACPLEDELIACPLEDELIAC PLEDRANPLEDRANPLEDRAN NOYALNOYALNOYAL SAINT-GILDASSAINT-GILDASSAINT-GILDAS MESLINMESLIN LESLAYLESLAYLESLAY (LE) (LE)(LE) SAINT-RIEULSAINT-RIEULSAINT-RIEUL FOEILFOEILFOEIL (LE) (LE)(LE) QUESSOYQUESSOY

QUINTINQUINTIN LANDEHENLANDEHENLANDEHEN QUINTINQUINTIN PLAINTELPLAINTELPLAINTEL SAINT-CARREUCSAINT-CARREUCSAINT-CARREUC PLESTANPLESTANPLESTAN VIEUX-BOURGVIEUX-BOURGVIEUX-BOURG (LE) (LE)(LE) SAINT-CARREUCSAINT-CARREUCSAINT-CARREUC PLESTANPLESTANPLESTAN SAINT-BRANDANSAINT-BRANDANSAINT-BRANDAN BREHANDBREHANDBREHAND SAINT-BIHYSAINT-BIHYSAINT-BIHY HENONHENONHENON SAINT-TRIMOELSAINT-TRIMOELSAINT-TRIMOELMALHOUREMALHOURE (LA) (LA) TRAMAINTRAMAINTRAMAIN LANFAINSLANFAINSLANFAINS

PENGUILYPENGUILYPENGUILY HARMOYEHARMOYEHARMOYE (LA) (LA)(LA) HAUT-CORLAYHAUT-CORLAYHAUT-CORLAY (LE) (LE)(LE) HARMOYEHARMOYEHARMOYE (LA) (LA)(LA) MONCONTOURMONCONTOUR CCANIHUELANIHUEL PLOEUC-SUR-LIEPLOEUC-SUR-LIEPLOEUC-SUR-LIE MONCONTOURMONCONTOUR TREDANIELTREDANIELTREDANIEL TREDANIELTREDANIELTREDANIEL PLENEE-JUGONPLENEE-JUGONPLENEE-JUGON HERMITAGE-LORGEHERMITAGE-LORGEHERMITAGE-LORGE (L') (L')(L') PLEMYPLEMYPLEMY SAINT-GLENSAINT-GLENSAINT-GLEN HERMITAGE-LORGEHERMITAGE-LORGEHERMITAGE-LORGE (L') (L')(L') PLEMYPLEMYPLEMY TREBRYTREBRYTREBRY

PLESSALAPLESSALAPLESSALA

Périmètre du SAGE Communes en totalité dans le périmètre du SAGE Communes pour partie dans le périmètre du SAGE

Limite du bassin hydrographique

Echelle : 1 cm pour 3 km sources : DIREN Bretagne, IGN.

Edition le 04/05/05 S:\BAZCARTO\BRETAGNE\PLANIFIC\sage\BaieStBrieuc\sage_BaieStBrieuc.WOR Périmètre du Sage Baie de Saint-Brieuc

Liste des communes concernées

En totalité En partie CODE COMMUNE dans le dans le INSEE périmètre périmètre 22002 ANDEL X 22007 BINIC X 22012 BOUILLIE (LA) X 22015 BREHAND X 22044 COETMIEUX X 22054 X 22055 ETABLES-SUR-MER X 22059 FOEIL (LE) X 22179 FREHEL X 22077 HENANSAL X 22079 HENON X 22080 HERMITAGE-LORGE (L') X 22081 X 22093 LAMBALLE X 22098 LANDEHEN X 22099 X 22106 LANGUEUX X 22117 LANTIC X 22126 LESLAY (LE) X 22140 MALHOURE (LA) X 22144 MEAUGON (LA) X 22151 MESLIN X 22153 MONCONTOUR X 22154 MORIEUX X 22160 X 22165 X 22170 PLAINE-HAUTE X 22171 X 22173 PLANGUENOUAL X 22175 PLEDELIAC X 22176 PLEDRAN X 22182 PLELO X 22184 PLEMY X 22186 PLENEUF-VAL-ANDRE X 22187 PLERIN X 22188 X 22193 X 22201 PLEVENON X 22215 X 22232 X 22234 PLOUVARA X 22242 PLURIEN X 22246 X 22251 PORDIC X 22258 X 22261 X 22262 QUINTIN X En totalité En partie CODE COMMUNE dans le dans le INSEE périmètre périmètre 22273 SAINT-ALBAN X 22276 SAINT-BIHY X 22277 SAINT-BRANDAN X 22278 SAINT-BRIEUC X 22281 SAINT-CARREUC X 22287 SAINT-DONAN X 22291 SAINT-GILDAS X 22296 SAINT-GLEN X 22307 SAINT-JULIEN X 22325 SAINT-QUAY-PORTRIEUX X 22326 SAINT-RIEUL X 22332 SAINT-TRIMOEL X 22345 TREBRY X 22346 TREDANIEL X 22356 TREGOMEUR X 22360 TREGUEUX X 22367 TREMELOIR X 22372 TREMUSON X 22377 TREVENEUC X 22386 VIEUX-BOURG (LE) X 22389 YFFINIAC X XI. Annexe 6 : DELIBERATION DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC DEMANDANT RECONNAISSANCE DE SON PERIMETRE D’INTERVENTION EN TANT QU’EPTB

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes

XII. Annexe 7 : DELIBERATION DE LA CLE SOUTENANT LA RECONNAISSANCE DU PERIMETRE D’INTERVENTION DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC EN TANT QU’EPTB

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes SEANCE DE LA COMMISSION LOCALE DE L’EAU DU SAGE DE LA BAIE DE SAINT BRIEUC DU 6 DECEMBRE 2013

Extrait du registre des délibérations de la Commission Locale de l’Eau du SAGE de la Baie de Saint Brieuc

Délibération n°034 / 2013

Objet : Avis de la Commission Locale de l’Eau sur la demande de reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc en tant qu’EPTB

Le 6 décembre 2013 à 14h00 s’est réunie, à la salle du Conseil Municipal de la ville de Saint Brieuc, la Commission Locale de l’Eau du SAGE de la Baie de Saint Brieuc, sur convocation en date du 18 novembre 2013 et sous la Présidence d’Alain CADEC. Le quorum étant atteint, la Commission Locale de l’Eau a pu valablement délibérer.

1. Collège des collectivités et des structures gestionnaires de l’eau

Etaient présents : CDC Côte de Penthièvre – BV Flora-Islet Saint Brieuc Agglomération Monsieur LUCAS Christian (avec pouvoir de M. MANIS) Monsieur BASSET Jean CDC Lamballe Communauté – BV du Gouessant Monsieur LAFROGNE Alain Monsieur BARBO Jean-Luc (avec pouvoir de M. BARON) Madame DORE Yvette Monsieur LE RUN Bernard (avec pouvoir de Mme CDC Lamballe Communauté DIOURON) Monsieur Pierrick THEFANY Monsieur LE GALL Gérard (avec pouvoir de M. SMEGA MORIN) Monsieur BERROD Frédéric (avec pouvoir de M. CdC Sud Goëlo FOLLET) Monsieur GAUFFENY Louis (avec pouvoir de M. CDC Centre Armor Puissance 4 RAOULT) Monsieur JOLLY Guy (avec pouvoir de M. GESRET) CdC Pays de Matignon Monsieur ROUXEL Fred Conseil Général des Côtes d’Armor Monsieur CADEC Alain (avec pouvoir de Mme ORAIN) CdC Pays de Moncontour Syndicat Départemental d’Alimentation en Eau Monsieur RAMEL Constant Potable Quintin Communauté Monsieur LOYER Jean Yves Monsieur LE HENAFF Jean (avec pouvoir de Mme Monsieur BRIENS Yves LAUTREDOU)

2. Collège des usagers

Etaient présents :

Eau et Rivières de Bretagne Pôle INPACT Monsieur YOBE Yann Monsieur LE ROUX Célestin Vivarmor nature Comité Départemental Canoë Kayak Côtes Monsieur CORBEL Albert d’Armor Côtes d’Armor Nature Environnement Monsieur RAULT Julien Mme LE GUERN Joëlle Section Régionale de Conchyliculture Chambre de Commerce et d’industrie M. DESBOIS Didier M. BRANDELET Michel (avec pouvoir de Mme DERLOT) Association de Sauvegarde des Moulins de Bretagne Monsieur LAMOUR Jean Paul

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3. Collège des représentants de l’Etat et de ses établissements publics

Etaient présents :- Agence de l'eau Loire Bretagne, Mme NIHOUL Préfecture des Côtes d’Armor, M DEROUIN MISE, M. SALAUN (avec pouvoir du CEVA) Direction des territoires et de la mer, M. ONEMA M. HUS TURGIE (avec pouvoir de l’IFREMER) DREAL M. COLL

Collège 1 : Collectivités et Collège 2 : Usagers, Collège 3 : Etat, établissements publics riverains, professionnels et établissements publics TOTAL locaux associations nationaux Membres 29 18 9 56 en exercice Membres 17 9 6 32 présents Pouvoirs 9 1 2 12 Nombres 26 10 8 44 de votants

Délibération n°034 / 2013

EXPOSE :

La Commission Locale de l’Eau de la baie de Saint‐Brieuc a adopté son projet de SAGE modifié à l’issue de l’enquête publique en séance le 6 décembre 2013 (Cf. délibération N° 033‐2013).

Le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD) du SAGE adopté prévoit dans la recommandation 1 de sa disposition OR‐2 que la structure porteuse du SAGE prenne, afin d’assurer les missions qui lui sont confiées, la qualification d’Etablissement Public Territorial de Bassin, qualification définie à l’article L 231‐12 du Code de l’Environnement.

Le Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc, structure porteuse du SAGE de la Baie de Saint‐Brieuc a soumis à la CLE son dossier de « demande de reconnaissance de son périmètre d’intervention en tant qu’Etablissement Public Territorial de Bassin ». Ce dossier sollicite cette reconnaissance sur la base des moyens et compétences actuels du Syndicat Mixte, sans évolution de ses statuts.

Ces compétences sont celles décrites dans l’alinéa 4 de l’article 6 de l’arrêté du 26 juillet 2012 modifiant les statuts du Syndicat Mixte : « Elaboration, mise en œuvre, suivi, évaluation et révision du Schéma d’aménagement et de Gestion des Eaux de la baie de Saint‐Brieuc », précisant que le Syndicat mixte sert de « structure d’organisation et met en œuvre, en tant qu’autorité de coordination, le SAGE et le plan de lutte contre les algues vertes ».

La possibilité de solliciter la reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc sur la base de cette seule compétence est conforme à la circulaire DEVO0906173C du 19 mai 2009

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L’avis de la CLE sur cette demande de reconnaissance, qui avait été retiré de l’ordre du jour le 2 décembre, est finalement remis à l’ordre du jour en séance par M. le Président, du fait du changement intervenu dans le calendrier de réunion de la CLE, et après consultation des membres de la CLE.

DECISION :

Vu la délibération de la CLE du 5 mars 2010, Vu la Charte de territoire signée le 7 octobre 2010, Vu les conclusions de la Commission d’enquête publique concernant le projet de SAGE de la baie de Saint‐Brieuc, Vu le PAGD du SAGE de la baie de Saint‐Brieuc, modifié, validé le 6 décembre 2013 et notamment sa disposition OR‐2, Vu le dossier de demande de reconnaissance du périmètre d’intervention du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc en tant qu’Etablissement Public Territorial de Bassin soumis à l’avis de la CLE ce 6 décembre 2013, Après en avoir délibéré, la Commission Locale de l’Eau, à l’unanimité des membres présents ou représentés (35 voix pour, 0 contre, 4 abstentions, 5 membres ne prenant pas part au vote) :

• Donne un avis favorable et soutient le projet du Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc de voir reconnaître son périmètre d’intervention en tant qu’Etablissement Public Territorial de Bassin.

, Fait à St‐Brieuc le 09/12/2013 Pour expédition conforme, Le Président de la CLE

Alain CADEC

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XIII. Annexe 8 : STATUTS INITIAUX DU SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE SAINT‐BRIEUC (CREATION EN 2002)

Reconnaissance du statut d’EPTB – Syndicat Mixte du Pays de Saint‐Brieuc ‐ SAGE Baie de St‐Brieuc Annexes ê,_æ Liberté. E&alité, Fraternité RÉnunlrquEFRANÇArsE

PREFECTUREDES CÔTES-D'ARMOR

Directiondes collectivitéslocaleset A R R E T E de l'environnement- 2èmc bureau

portant création du syndicat mixte du Paysde SAINT-BRIEAC

Le Préfetdes Côtes d'Armor Chevalierde la Ilgion d'Honneur

W le code généraldes collectivités territoriales, notamment ses articles r..572t-2 et suivants; VU le code àe l'urbanisme,notamment ses articles L.L22-4 etL.l22-12:' VU la loi n'95-115 du 4 février 1995 modifiée d'orientation pou; l'aménagementet le développement-25 du territoire,notamment sbn article 22 danssa rédactionissue cle la loi no99- 533.dû -juin 1999 d'orientationpour l'aménagementet le développementdurable du territoire: VU les délibérationsdes collectivités demandantleur adhésionau svndicat mixte du Pavs de SAINT-BRIEUC : - conseilgénéral,28juin 2002, chambrèd'agricultùre, 5 avrii 2002, . - chambrede éommercéet d'industriê, 2 septembrc2002, : - . chambrede métiersde SAINT-BRIÉUC, i8 iuillet 2002, - communautéde communesBREHAND-GOÛESSANT,-16 auril2OA2, communautéde communesCENTRE-ARMOR PUISSANCE 4,27 mars2002, ' communautéde'communes de la Côte de PENTHIEVRE, 26mars2002, ." r-, commûnauti {q cgmrnunesL.A.MBALLE-COMMUNAÛTE, 2l,.mars2002, .' - comrntinauté.de du Paysde;yoNcoNTouR-DE-BRETAGNE, 24 avril20O2, , . ' '.r-:.- " çommune .communauté.de'èbmmunedu Pays de QUINIIN,24 juillet2}A}, , : ,' ' ; , ..;,, ', .::. - communautéde communesl,SUD'.GOEiO,21 mârsùOOZ, ,, ,', ,,.:;r , :, .., . ir'-, ' communautéd:aggiomérationde,SAINT-ÉRIBUC, l2F;illet2902; ,' ,,: i,. . t:, VU' llavib favôrable des.éômrnuùeSconêèrnées:,autorisant'leuis co-munâotés de: comrirtrnes :..:,.reSP€Ctivesà.adhérerausyndicatmixteduPaysdeSAINT-BRIEUC;'': YU, la délibérationdéfavorable,de'la'côniniune de LANFAINS à l'adhésion de la communauté '-de'cornmunes du Pays de eUIIWIN au syndicat mixte du pays de SAINT-BRIEUC, 12 juillet 2OO2; Considérantque les règles de majorité fixées par les articles r,.5214-27 et L.52Ll-5 du code 'général des collectivitésterritoriales sont réunies; VU le procès-verbalde la comrnissiondépartementale de la coopérationintercommunale réunie le 8 juillet 2002; SUR propositiondu secrétairegénéral de la préfecture,

ARRETE

ARTICLE 1.- Il est constituéun syndicatmixte entre:

- le département, - la chambred'agriculture, - la chambrede commerceet d'industrie, - la chambrede métiersde SAINT-BRIEUC, - les communautésde communesde BREHAND-GOUESSANT, CENTRE-ARMOR- |UISSANCE 4, de la Côte de PENTHIEVRE, LAMBALLE-Communauté, du Pays de MONCONTOUR-de-BRETAGNE, du Paysde QUINTIN, SUD-GOELO, - la communautéd'agglomération de SAINT-BRIEUC.

Il prendle nom de .. syndicatmixte du Paysde SAINT-BRIEUC". I

pucr oÉruÉn,qlDE GAULLE - B.p.2370 - 22023SATNT-BRIEUC CEDEX - tÊt. oz s6 6244 ?2 ARTICLE2..

Le syndicatmixte du Paysde SAINT-BRIEUC exercedeux compétences :

Le Syndicat Mixte exerce les activités d'études, d'animation et de coordination nécessairesà la mise en æuvre des projets économiques,sociaux, environnementaux, culturelset touristiquesd'intérêt collectif à l'échelle du pays, prévus par la chartede territoire.

Le SyndicatMixte a plus particulièrementvocation à : - Exercer les fonctions de représentationdu pays auprès des pouvoirs publics et de négocieret contractualiseren son nom, - Conduiredes réflexions et menerdes études à l,echelledu pays, - Assurerl'ingénierie des projets de paysou d,intérêtde pays, -Coordonnerlapolitiquedecommunicationetd,animationéconomiquedupays.

Pour les opérationsprésentant un < intérêt de pays,r, le syndicatet les collectivitésou leurs groupementspourront, selon les circonstances,s'accorcler sur la mise en æuvre d'unç maîtrise d'ouvrage, d'une maîtrise d'ouvrage déléguée,d,une convention de mandat' Cetteprocé,dure exceptionnelle ne pourra être engagéequ'à la demandeexpresse d'une ou plusieursdes collectivités constituantes et décidéeà la majoritédes trois qtarts.

Le svndicat collectp les contributions locales et subventions pubiiques relatives à l'animation et à I'ingénierie du Pays. A ce titre, le syndicat mixte assure le fonctionnementdu conseil de développementet contribuenotamment à des organismesà vocationde pays.

Pour I'exercicede sesmissions, le syndicatmixte s'appuienotamment sur les réflexions, propositionset avis du conseil de développementdu Pays de SAINT-BRIEUC, outil de concertationde l'ensembledes acteurs du développementdu territoire.

Adhèrent à cettecompétence : - la communautéd'agglomération de SAINT-BRIEUC, - les communautés de communes LAMBALLE-COMMUNAUTE, de la Côte de PENTHIEVRE, SUD-GOELO, du Pays de MONCONTOUR-DE-BRETAGNE, du pays dC QUINTIN, CENTRE ARMOR PUISSANCE 4, de BREHAND-GOUESSANT (signatairesde la chartede Territoire du Pays de SAINT-BRIEUC), le départemenret les chambres consulaires(chambre de commerce et d'industrie. chambre des métiers de SAINT-BRIEUC, chambred'agriculture). 2. Elaboration. approbation. suivi et révision du Schéma de Cohérence Territoriale.

Adhèrent à cettecompétence : - la communautéd'agglomération de SAINT-BRIEUC, les communautésde communes -COMMUNAUTE, LAMBALLE dE IA CôtE dE PENTHIEVRE, SUD-GOELO, dU PAYS de MONCONTOUR-DE-BRETAGNE, du pays de eUINTIN, CENTRE ARMOR PUISSANCE 4, de BREHAND.GOUESSANT.

ARTICLE 3.-

social !::1.g. du syndicatmixte est fixé à la communautéd'agglomération de SAINT- BRIEUC (CABRI) et peurêtre modifié par délibérationdu comitésyndical. ARTICLE 4.-

Le syndicatmixte estconstitué pour unedurée illimitée.

ARTICLE 5.-

Le syndicatmixte est administrépar un comité syndicâl'composéde 58 représentantsélus en trois collèges par chacun des organes délibérantsdes èollectivitéu Lt groopements adhérentsselon la répartitionsuivante :

Collège des cornmunautésde communes et communautéd'agglomération: 40 membres répartisainsi: I communautéd'agglomération de SAINT-BRIEUC 16 déléguéstifulaires, 8 suppléant$.1r commlrnauté de communes de LAMBALLE COMMUNAUTE . , liu communautédecommunes côte!'; .uNt"rEviE i::fËT::lilTllifi,;:T|;iïT:: communautéde communesSUD GOELO 4 déléguéstitulaires, 2 suppléants communautéde communesdu pays de eUINTIN 4 déléguéstitulaires, 2 suppléants communautéde communesde MONCONTOUR-DE-BRETAGNE 3 déléguéstitulaires, 1 suppléant communautéde communesCENTRE ARMOR PUISSANCE4 ,,, 3 déléguéstitulaires, 1 suppléant communautéde communesde BREHAND-GOUESSANT 2 déléguéstitulaires, 1 suppléant

collègedu département 12 membres 12 délégaéstitulaires collège des chambresconsulaires 6 membres ainsi répartis: chambrede commerceet d'industrie 2 déléguéstitulaires, 1 suppléant chambred'agriculture 2 déléguéstitulaires, 1 suppléant chambredes métiers 2 déléguéstitulaires, 1 suppléant Peuvent participer à titre consultatif au comité syndical sans voix délibérativeles membres associéssuivants : parlementaireset conséillersrégionaux du territoire,ainsi quedeux représentantsdu conseilde développementdu paysoi sawr-BRIEUC.

ARTICLE 6.-

Le comité syndical (en formation complète) élit en son sein et parmi le collège des communautés de communeset communautéd'agglomération et parmi le college du départementun bureaucomposé de 17membres titulaires, comprenant :

1 président 7 vices-présidents 9 membres.

Peuventparticiper à titre consultatif au bureau sans voix délibérativeles membres associéssuivants : parlernentaireset conseillersrégionaux du territoire, ainsi que deux représentantsdu conseilde développementdu pays de SAINT-BRIEUC.

ARI]CLE 7.-

fous- les déléguésprennent part au vote pour les affairesprésentant un intérêtcommun à tous les membreset notammentpour : - I'électiondu présidentet desmembres du bureau. - le vote du budget, - l'approbationdu compteadministratif, 'et les conditionsrelatives aux modificationsdes conditions initiales de composrtion,de fonctionnementet de duréedu syndicat.

Tous les déléguésprennent part au vote pour l'affaire mise en délibération concernant l'exercice de la compétence<< animation-coordination, contractualisation du payset mise en æuvre de sesopérations structurantes >>.

Les déléguésde la communautéd'agglomération de SAINT-BRIEUC, des communautés de communes prennent part au vote pour les affaires mises en délibération concernant l'exercice de la compétence" élaborition"approbation, suivi et révision du schémacle cohérenceterritoriale>.

Le comité syndical et le bureaune délibèrentvalablement que lorsque la moitié des déléguéssont présents.

Les délibérationssont adoptées à la majoritédes deux-tiers des membres présents.

En cas d'empêchementd'un titulaireet égalementdu ou des suppléants,le titulairepeut donner par écrit procurationà un autretitulaire de I'organedélibËiant. Chaque titulaire ne peutêtre porteur que d'une seuleprocuration. ARTICLE 8.-

Les chargesnettes de fonctionnementpropresau syndicatmixte et les chargesliées à la promotionet à la mise en æuvrede la chartede territoire du pays sontrépartiesentre ses membresde la façon suivante:

communautéd'agglomération de SAINT-BRIEUC 27.6% communautéde communesLAMBALLE-COMMUNAUTE 6.9Vo communautéde communesde la Côte de pENTHIEVRE 6.9Vo communautéde communesSUD GOELO 6.9Vo communautéde communesdu pays de eUINTIN 6.9Vo communautéde communesdu paysde MONCONTOUR 5.2Vo cornmunautéde communesCENTRE ARMOR ptiISSANCE 4 5.2Vo communautéde communesde BREHAND-GOUESSANT 3.41o

dé;rartement 20.7% chambrede commerceeI d'inclustrie 3.4Vo chambred'agriculture 3.47o chambredes métiers 3.4Vo

l,,esct-rarges:liées à la geslion çlu schémarJe r:r.rhérence territorialesont réparfiesentre les mentbresacihérents à cette compétencrr nLï pr(,mta de la représentation. aRllçL:E_9.-

{Jn règlementintérieur déterminera les rnodalitésde fonctionnementdu syndicatdans les rnêrnesconditions d'approbation.

Il seraapprouvé par le comité syntlicalqui pourra le modifier ultérieurement. ARIICLEI!.-

Les fonctions de receveurdu syndicatsont assuréespar le trésorierprincipal de SAINT- BRIEUC Municipale. ARÏIEI-E-I.I.

L-esextensiotrs, réductions des cornpétences et modificationsdes statuts s'effectuent par délibérationà Ia majoritéqualifiée des deux-tiers des membres présents.

Le modalitésde transfertséventuels de biensou de moyens sont régies: - par l'article L.5721-6-L du code général des collectivités territoriales en cas d'acquisitionde compétencenouvelle, - par I'articleL.5721-6-2du code généraldes collectivités territoriales en casde retraitde compétence. ARTICLE 12.-

L'adhésion ou le retrait d'un membre est subordonnéà une délibérationdu comité syndicalà la majoritéqualifiée des deux-tiersdes déléguésprésents ou représentéspour I'exercicede la compétence< représentationdu Pays de SAINT-BRIEUC et mise en æuvrede sa chartede territoire> dèslors quele quorumvisé à l'article 7 estatteint.

Les conditionsde retrait d'un membrepour l'exercice de la compétenceélaboration et suivi d'un schémade cohérenceterritoriale sont réglées par les artiôlesL122-9 etLl22- 72 du codede I'urbanisme.

ARTICLE 13.-

Les conditionsde dissolutiondu syndicatmixte sont- ---régies- -ë-- - par I'articleL"5721-7 du code gérréraldes collectivités territorialls .

-- ARJJÇLE.14 Le secrétairegénéral de la préfectureest chargéde l'exécutiondu présent arrêtéqui sera:

n$i{ie,au synclicat pays i mixte du de sAINT-tsRIEUC et à sesmembres, F arncnedans chacune des communes intércssées, puhlié : au recueilOes actes iO-i"irirutifs ,Jela fiéfecture ctonl.copiesera adressée :_,-"1 au: trésorier-pay-eurgénéra|, trlrésrdent ' de la chambre reglonale des comptes de B1s1.t.t, direètéur des services fiscaux, directcur départementalde l'équipement. SAINr-BRIEUC,t" 'l,l ,.S[P,2C3'?

LE PREFET, h rqil