Analyses Perspectives
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
AGENCE D’ATTRACTIVITE D’URBANISME ET Les cahiers de l’observatoire DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Analyses & Perspectives # 40 Janvier 2018 L’évolution démographique dans le Boulonnais et le Montreuillois Selon les derniers chiffres de l’Insee relatifs au recensement de la CHIFFRES CLES population 2015, la zone d’emploi de Boulogne-sur-Mer enregistre un recul de 0,15% par an de sa population depuis 2010, soit une perte de Zone d’emploi de 1205 habitants. Le territoire perd donc davantage d’habitants sur la Boulogne-sur-Mer : période récente comparée à celle de 1999 à 2010, respectivement, -241 habitants par an contre – 86 habitants. Cette tendance 161 007 habitants en 2015 s’explique par le ralentissement du solde naturel (0.3% par an entre 2010 et 2015 contre 0,5% par an entre 1999 et 2010) tandis que le déficit migratoire est stable (-0,5 % par an). Au sein même de la zone 2010-2015 : -1205 habitants d’emploi de Boulogne-sur-Mer, les tendances démographiques observées depuis 2006 se poursuivent, à savoir la perte de population Evolution de la population entre dans l’agglomération boulonnaise au profit notamment de la 2010 et 2015 : -0,15% par an Communauté de Communes de Desvres Samer. Solde naturel : 0,32% par an La zone d’emploi de Berck-Montreuil voit sa dynamique Solde migratoire : -0,47% par an démographique ralentir par rapport à la période 1999-2010. Entre 2010 et 2015, la population est restée stable. Le solde migratoire est en recul par rapport à la période 1999-2010 et la population vieillit. Zone d’emploi de Berck- Cependant, ce territoire a une évolution démographique contrastée : Montreuil : attractivité résidentielle de l’arrière pays et recul démographique dans les communes proches du littoral. 104 926 habitants en 2015 2010-2015 : -52 habitants SOMMAIRE : La zone d’emploi de Boulogne-sur-Mer, un territoire touché par Evolution de la population entre la baisse progressive de sa population………………………………………………..………………..2 2010 et 2015 : -0,01% par an Des évolutions démographiques contrastées entre les EPCI du Boulonnais………….3 Répartition et évolution de la population dans les communes du Boulonnais ….....5 Solde naturel : -0,03% par an Le Montreuillois, un territoire caractérisé par l’attractivité résidentielle Solde migratoire : 0,02% par an de son arrière-pays ….…………………………………………………………………………...……..……..6 Analyses &Perspectives La zone d’emploi de Boulogne-sur-Mer, un territoire touché par la baisse progressive de sa population Avec 161 007 habitants en 2015, la zone d’emploi de Boulogne-sur-Mer est la troisième la plus peuplée de la Côte d’Opale après celles de Dunkerque et Calais. Elle connaît un déclin démographique légèrement plus marqué au cours des cinq dernières années. Entre 2010 et 2015, la population a diminué de – 0,15% par an (-1205 habitants) contre 0% par an entre 1999 et 2010. Ce léger recul démographique s’explique par la baisse de la natalité et par le solde migratoire déficitaire qui reste stable depuis 1999 (-0.5% par an). Comparativement aux autres territoires de la Côte d’Opale, le Boulonnais est le secteur le plus marqué par le recul démographique depuis 2010. Il faut toutefois nuancer la croissance démographique des zones d’emploi de Dunkerque (+1 172 habitants entre 2010 et 2015) et de Calais (+6 389 à la même période) fortement liée à la pression migratoire. Les migrants recensés à Calais et Grande Synthe en 2015, ont pour conséquence une croissance du solde migratoire dans les territoires concernés. Si l’on observe la tendance démographique d’avant 2014, date de prise en compte dans le recensement de la population des migrants, la zone d’emploi de Calais connaissait une croissance de 0,3% par an sur la période 2008-2013 et le Dunkerquois enre- gistrait une baisse démographique de -0,2% par an sur la même période. La zone d’emploi de Berck-Montreuil, après 1999 et 2010 à 0% entre 2010 et 2015. De plus, le s’être distinguée par une bonne croissance solde naturel, déjà peu élevé au cours de la démographique entre 1999 et 2010, connaît période précédente, est devenu légèrement depuis une stabilisation de sa population. Cette négatif, traduisant un excédent des décès par tendance démographique, inverse à celle du rapport aux naissances. Pas de Calais, est liée au recul du solde migra- toire. Celui-ci est passé de 0,35% par an entre Evolution Evolution Population Evolution de Evolution de la annuelle annuelle municipale la population population 1999-2010 2010-2015 2015 1999-2015 2010-2015 (en %) (en %) Colonne1 ZE Boulogne-sur-Mer 161 007 -0,05 -0,15 -2 152 -1 205 ZE Calais 169 956 0,26 0,77 10 967 6 389 ZE Berck Montreuil 104 926 0,51 -0,01 5 638 -52 ZE St Omer 118 523 0,26 0,92 8 456 5 307 ZE Dunkerque 253 279 -0,32 0,09 -7 989 1 172 ZE Flandre Lys 125 366 0,47 0,41 8 682 2 558 Département du Pas de Calais 1 472 648 0,12 0,19 33 858 14 273 Hauts de France 6 009 976 0,15 0,20 155 907 57 025 Source : Insee, RP 2 Les cahiers de l’observatoire #40 Janvier 2018 Evolution démographique des zones d'emploi de la Côte d'Opale entre 1999 et 2015 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 0,00 -0,20 -0,40 -0,60 -0,80 ZE Boulogne-sur- ZE Calais ZE Berck Montreuil ZE St Omer ZE Dunkerque Pas de Calais -1,00 Mer solde naturel (en % par an) solde migratoire (en % par an) Evolution annuelle Source : Insee, RP La zone d’emploi voisine de St Omer est le territoire le d’emplois voisins, l’Audomarois connaît un rebond de plus dynamique de la Côte d’Opale du fait de sa son solde migratoire sur la période 2010-2015 (+0.4% croissance démographique. Très attractif d’un point de par an) tandis que son solde naturel se maintient à vue résidentiel grâce à sa proximité avec les pôles 0.5% par an. Des évolutions démographiques contrastées entre les EPCI du Boulonnais En 2015, 72% de la population de la zone d’emploi de Boulogne-sur-Mer est concentrée dans la Communauté d’Agglomération du Boulonnais, soit 116 014 habitants. Les deux autres communautés de communes formant le reste de la zone d’emploi, rassemblent chacune plus de 22 000 habitants. Des dynamiques démographiques contrastées continuent à s’observer entre ces EPCI. L’agglomération Boulonnaise est caractérisée par un recul démographique depuis 1999. Elle a perdu 6 741 habitants sur une période de 16 ans. La baisse s’est légèrement accentuée sur la période récente 2010-2015 (-0.4% par an). Même si le déficit migratoire est légèrement moindre depuis 2010, les naissances ont un peu reculé sur les cinq dernières années. Le solde naturel est passé de 0.45 % par an entre 1999 et 2010 à 0.3% par an entre 2010 et 2015. A l’échelle des communes de l’agglomé- ration, certaines communes voient leur recul démographique se stabiliser voir s’améliorer très légèrement : Boulogne- sur-Mer (-141 habitants par an depuis 2010 contre –163 habitants entre 1999- 2015), Condette, Le Portel, St Léonard ou encore Wimille. 3 Les cahiers de l’observatoire Analyses &Perspectives Par contre, Outreau et Wimereux voient leur perte s’explique par un solde migratoire moins élevé sur la démographique s’accentuer. La population y diminue période 2010-2015 (0.4 % par an contre 0.5% par an de –1% par an depuis 2010. Pour la première entre 1999-2010). Par contre, le solde naturel reste commune, ce recul démographique peut s’expliquer stable à 0.4% par an. 8 communes sur 10 sont en en partie par la vacance des logements dans le cadre croissance démographique dans la communauté de de la prochaine opération de renouvellement urbain communes. dans le quartier Tour du Renard. Pour la seconde Entre 2010 et 2015, les dynamiques commune, la baisse de population est fortement liée à démographiques les plus marquées concernent les la croissance des résidences secondaires (population communes de Nabringhen, Colembert, Verlincthun et non recensée), au léger recul des résidences Samer qui a vu au cours des 16 dernières années sa principales et à la croissance des petits ménages. croissance démographique s’amplifiée (+2.8% par an D’autres communes comme Le Portel, Wimille, entre 2010 et 2015 contre 1.4 % par an entre 1999 et Equihen-Plage ont enregistré des baisses importantes 2010). Des baisses de population sont par contre de leur population en 5 ans, respectivement -312, constatées dans quelques communes (Tingry, -106 et -100 habitants. Questrecques, Alincthun, …). Les plus fortes croissances de population sont observées à Pittefaux (1.3% par an), La Capelle les Dans la Communauté de Communes de la Terre des 2 Boulogne - en lien avec la création de lotissements — caps, le profil démographique est encore différent des Dannes (+0.8% par an), Echinghen ou encore deux précédentes intercommunalités. Depuis 2010, Conteville-les-Boulogne. une baisse démographique est observée sur ce Notons également la légère croissance de population territoire aboutissant à une croissance quasi nulle dans les communes de St Martin Boulogne et entre 2010 et 2015. Ce constat s’explique par une St Etienne au Mont (+0.1% par an). baisse de l’attractivité résidentielle, le solde migratoire A l’inverse, l’intercommunalité de Desvres Samer est devenu déficitaire depuis 2010 (-0.32% par an) et poursuit son évolution de population à un rythme le solde naturel est en diminution. légèrement moins soutenu ces cinq dernières années par rapport à la période 1999-2010, respectivement, 0.8% par an contre 0.9%.