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DÉPARTEMENT DE LA

ÉLABORATION DU PLAN DE PRÉVENTION DU RISQUE NATUREL INONDATION (PPRNI) DE LA RIVIÈRE LA VÈGRE

Communes de Rouessé-Vassé, -en-Champagne, Tennie, Neuvy-en- Champagne, Bernay-en-Champagne, Ruillé-en-Champagne, Epineu-le- Chevreuil, Chassillé, Loué, Mareil-en-Champagne, Saint-Ouen-en- Champagne, Brûlon, Chevillé, Avessé, Poillé-sur-Vègre, Fontenay-sur-Vègre, Asnières-sur-Vègre, Juigné-sur-Sarthe, .

Sommaire

RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE ...... 2 I- ORGANISATION DE L’ ENQUÊTE ...... 3 II- OBJET DE L’ENQUÊTE ...... 10 III- RÉUNIONS PREALABLES OU EN COURS DE L’ENQUÊTE ...... 13 IV- VISITES DES LIEUX ...... 25 V- AFFICHAGE ET PUBLICITÉ...... 33 VI- PERMANENCES ...... 38 VII- REGISTRES D’ENQUÊTE ET PROCES VERBAL DE SYNTHESE DES REMARQUES ...... 49 CONCLUSIONS ...... 92 REMARQUES PRÉALABLES ...... 93 CONCLUSIONS ...... 94 AVIS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE...... 100 ANNEXES ...... 102

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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I- ORGANISATION DE L’ENQUÊTE

I-1 Désignation de la commission d’enquête

Par décision N° E133000151/44, du 18 avril 2013, suite à un courrier du 15 avril dans lequel le Préfet de la Sarthe demande la désignation d’une commission en vue de procéder à une enquête ayant pour objet l’élaboration du Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre, le tribunal administratif de Nantes a nommé la commission d’enquête composée de :

Président : M. Gérard CHARTIER Membres titulaires : M. Pierre DECHESNE, M. Michel HERFRAY

Il est stipulé qu’en cas d’empêchement du président désigné, la présidence serait assurée par M. Pierre DECHESNE, membre titulaire de la commission.

Les membres suppléants sont : Mme Catherine PAPIN M. Alain POULTIER

I-2 Arrêté L’arrêté préfectoral daté du 3 mai 2013 ouvrant cette enquête, signé par délégation par Mme Magali DEBATTE, porte le n° 2013123-003.

I-3 Durée et date de l’enquête L’enquête s’est déroulée du vendredi 7 juin au lundi 8 juillet 2013 inclus, soit 32 jours consécutifs. La commune de Loué a été désignée siège de l’enquête publique. . I-4 Dates et horaires des permanences Le nombre des permanences, leur localisation et les horaires ont été définis en concertation entre les services de la préfecture, de la DDT et de tous les membres de la commission d’enquête publique. Dates Lieux Horaires 1 Vendredi 7Juin Loué 9h00-12h00 2 Mardi 11Juin Asnières-sur-Vègre 9h00-12h00 3 Jeudi 13 Juin Tennie 14h00-17h00 4 Jeudi 20 Juin Mareil-en-Champagne 16h00-19h00 5 Mercredi 26 Juin Poillé-sur-Vègre 9h00-12h00 6 Samedi 29 Juin Brûlon 9h00-12h00 7 Mardi 02Juillet Avoise 9h00-12h00 8 Vendredi 05 Juillet Bernay-en-Champagne 14h30-17h30 9 Lundi 08 Juillet Loué 9h00-12h00

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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I-5 Dossier soumis à l’enquête Il a été préparé par la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe (DTT), Service Eau et Environnement, Unité des Risques Naturels et Technologiques, 12 rue Ferdinand de Lesseps, 72013 Cedex2 en collaboration avec la Société Egis Eau, Centre technique Ouest, 7 rue de la Rainière, 44339 Nantes Cedex Ce dossier est présenté sous la forme d’une chemise cartonnée contenant 5 chemises à soufflet et une brochure reliée.

I-5-1 La brochure reliée titrée « Note de présentation au titre de l’article R123-8 du Code de l’environnement », datée du 6.05.2013 explique pourquoi le dossier mis à l’enquête ne comporte pas d’évaluation environnementale. Le décret n°2012-616 du 2 mai 2012 relatif à l’évaluation de certains plans et documents ayant une incidence sur l’environnement mentionne que les plans de préventions des risques sont susceptibles de faire l’objet d’une évaluation environnementale après étude au cas par cas. L’article 7 de ce décret exclut les PPR dont l’avis d’enquête publique a été publié avant le 1er janvier 2013. Le décret n°2013-4 du 2 janvier 2013 modifie l’article 7 du décret du 2 mai 2012 en notifiant que les PPR prescrits avant le 1er janvier 2013 ne sont pas non plus soumis à une évaluation environnementale. Or le PPRNI de la Vègre a été prescrit le 8 décembre 2009, il n’est donc pas soumis à évaluation environnementale. Ce document contient en outre un ensemble de textes législatifs extraits de la base de donnée Légifrance.gouv.fr qui rappelle le rôle de l’enquête publique et son déroulement dans l’adoption du Plan de Prévention. Y sont rassemblés les avis émis lors de la consultation publique, à savoir :  L’avis de la commune d’Asnières-sur-Vègre émis dans sa réunion de Conseil municipal du 26.11.2012, qui demande qu’une réunion publique soit organisée avant l’enquête publique.  L’avis de la commune d’Avoise émis dans sa réunion de Conseil municipal du 06.12.2012, donne un avis favorable après s’être assuré que des rectifications soient apportées à « Dobert » et « Denneray ».  L’avis de la commune de Bernay-en-Champagne émis dans sa réunion de Conseil municipal du 01.10.2012 qui demande une extension de la zone d’aléa faible dans le secteur de « La Pancherie » où la route de Tennie a été impraticable lors de fortes pluies survenues au cours des dix dernières années et la schématisation de la pompe de relèvement mise en place en 2009 près de la RD28 ( carte jointe).  L’avis de la commune de Loué émis dans sa réunion de Conseil municipal du 26.10.2102, qui, contestant les niveaux d’eau retenus sur le territoire et leurs conséquences réglementaires donne un avis défavorable.  Le Maire de la commune de Mareil-en-Champagne dans un courrier du 21.11.2012 constate que le service instructeur de la DDT a pris en compte ses remarques et émet deux observations pour le lieu dit « Champagne » où il n’y a jamais eu d’eau depuis 75 ans de même que les moulins « Mareil » et « Courteille ».  L’avis de la commune de Neuvy-en-Champagne émis dans sa réunion de Conseil municipal du 22.10.2012 qui après avoir pris connaissance du projet y est favorable.  L’avis de la commune de Ruillé-en-Champagne émis dans sa réunion de Conseil municipal du 05.11.2012 est favorable et demande une vigilance particulière aux lieux-dits « Le Moulin de Cruchet », « Le Moulin de la Ronce », et le « Pont de Courcelles ».  L’avis de la commune de Saint-Ouen-en-Champagne émis dans sa réunion de Conseil municipal du 25.10.2012 est favorable. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Huit communes riveraines de la Vègre ont émis un avis.  L’avis de la Chambre d’Agriculture dans un courrier du 15.11.2012, signé par son Président, M.JL LANDREIN émet deux remarques concernant le zonage à propos des bâtiments de l’exploitation agricole de Tennie, au lieu-dit « Le Lien » et une partie des bâtiments de l’exploitation sise au lieu-dit « La Petite Buchaille » sur la commune d’Epineu-le-Chevreuil. Il demande des levés topographiques pour ces deux exploitations.  Le Directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement, dans un courrier daté du 30.10.2012, remarque que, si la note de présentation est claire et légitime la démarche sur le bassin de la Vègre, certains résultats de l’étude hydrologique et hydraulique paraissent encore confus. Il demande de faire figurer sur la carte des enjeux les zones d’expansion des crues. Il demande de se référer au code couleur du guide méthodologique national du PPRI de 1999 pour les cartes des zones réglementaires. Il émet un avis favorable.  L’Architecte des Bâtiments de signale que le projet de PPRI n’appelle aucune remarque en ce qui le concerne.( courrier du 08.10.2012)  Dans un courriel daté du 11.02.2012, le Chef de l’Agence Technique Départementale de la Vallée de la Sarthe n’émet pas de remarque particulière et donne son accord sur la liste des Routes Départementales concernées (RD190, 79 et 21).

I-5-2 Chemise titrée I- Rapports : Elle est divisée en 3 dossiers annexes brochés :

 Annexe1 : Rapport de présentation. Le cadre et objet de l’étude : Ce texte rappelle que la répétition d’événements catastrophiques au cours des dix dernières années sur l’ensemble du territoire national a incité l’Etat à renforcer la politique de prévention des inondations. Cette politique s’est concrétisée par la mise en place des PPRi (Plan de Prévention des Risques d’inondations).

Après un rappel du cadre législatif, l’introduction expose l’objet de l’ensemble du document mis à l’enquête pour l’établissement d’un Plan de Prévention des Risques prévisibles relatif aux risques d’inondations par la rivière Vègre sur les 19 communes qui en sont riveraines, plan prescrit par l’arrêté préfectoral n°09-5085 du 8 décembre 2009. Suit la liste des 19 communes concernées par le Plan. Les pages suivantes présentent les cartes situant l’étendue du Plan, dans la Sarthe et les communes concernées.

-Le point II du document apporte des données générales du département de la Sarthe, géographie et démographie, climat et météorologie et hydrographie. (La Vègre est un affluent de la Sarthe mesurant 85 km de long, possédant 135km d’affluents et un bassin versant de 412km2). Un tableau détaille tous les affluents de cette rivière ainsi que leurs noms, certains ayant deux noms différents selon la carte IGN et l’usage local.

-Le point III de ce rapport de présentation rappelle que le Gouvernement a arrêté une politique en matière de prévention des inondations et de gestions des zones inondables traduite dans la circulaire du 24 janvier 1994 dont les principes à mettre en œuvre s’articulent sur les points suivants :  L’interdiction des implantations humaines dans les zones les plus exposées,

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 La préservation des capacités d’écoulement et d’expansion des eaux,  La sauvegarde de l’équilibre des milieux concernés par les crues et la qualité de leurs paysages. Il est rappelé l’incidence sur la politique d’urbanisme avec les points forts suivants :  Absence d’urbanisation dans les champs d’expansion des crues,  Interdiction de tout endiguement ou remblaiement nouveau non justifié par la protection de lieux urbanisés existants,  L’interdiction de tout remblai ou endiguement ayant pour but de rendre une zone inondable constructible.

La partie 2 de ce paragraphe rappelle le contexte législatif- cette partie est développée au point II-3 ci-dessous de ce présent rapport. Il y est notifié que le Plan de prévention sera annexé au PLU ( article L.111-2 du code de l’urbanisme).

Une référence au SDAGE au point 3 du paragraphe signale que les PPRI prescrits à partir du18 novembre 2009 devront être compatibles avec les orientations listées dans la disposition 12 B1. Ce qui est le cas de ce PPRI prescrit le 8 décembre 2009.

La partie 4 de ce paragraphe évoque le cadre et la portée d’un Plan de Prévention des Risques Prévisibles. Il y est rappelé qu’il s’impose à tous travaux ou constructions dans son périmètre. Les autres points de cette partie développent la constitution d’un PPRP, ses phases d’élaboration, la révision ou modification d’un PPRP, les réparations et dommages ainsi que le régime d’assurance et les infractions au PPRP. Les effets d’un PPRP sont détaillés : l’obligation légale d’informer sur le risque inondation, l’élaboration d’un Plan Communal de sauvegarde (PCS), le Document d’information Communal (DICRIM)

-Le point IV développe particulièrement le Plan de Prévention du Risque inondation des communes riveraines de la Vègre. Il rappelle qu’une étude hydraulique a été menée sur le bassin de la Vègre en 2007 sur 4 secteurs d’enjeux (Loué, Fontenay-sur-Vègre, Mareil-en- Champagne et Asnières-sur-Vègre) par la société EGIS Eau pour le Syndicat d’Aménagement et d’entretien de la Vègre et que cette étude a été complétée sur les zones rurales de moindre enjeu pour ce PPRi.

 Les 8 parties de ce point IV qui suivent sont une synthèse du rapport Annexe2 : l’étude hydrologique et hydraulique : -Présentation des phénomènes naturels et crues historiques,  Des deux stations de jaugeage ayant existé sur la Vègre, seule celle d’Asnières a été retenue, celle de Chevillé a été fermée avant les événements de crues de 1995, 1997 et 2004. Après relevés des débits instantanés à Asnières, la crue de 2004 est la plus forte depuis la mise en fonction de la station, la crue de 1995 a été importante en terme de débit de pointe. Le dossier rappelle que le débit de la Vègre en aval subit fortement l’influence du niveau de la Sarthe et que les inondations causent des dégâts importants. A la suite de recherches, d’enquêtes auprès des mairies, il s’avère que dans les dernières années la Vègre a connu des épisodes de crues importants : 1995,1997, 2001 et 2004. -Détermination de la crue centennale,  Cette notion est très importante car elle détermine les niveaux qui sont à la base de la réalisation de la cartographie réglementaire et des mesures obligatoires. La société EGIS Eau a construit deux modèles à partir des études menées sur la Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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rivière, l’un pour le secteur de Loué, l’autre pour le secteur Fontenay-Asnières et le calage des modèles a été réalisé à partir des repères de crues de 1995, 1997 et 2004. -Détermination des zones d’aléas, Les hauteurs d’eau, les vitesses d’écoulement et les durées de submersion permettent de déterminer les niveaux d’aléas. Les trois classes d’aléas sont basées sur les hauteurs de submersion : aléa fort =submersion supérieure à 1m, aléa moyen =submersion comprise entre 0.5m à 1m, aléa faible= submersion inférieure à 50cm. Les hauteurs étant calculées par rapport au terrain naturel. La précision des contours cartographiques est liée à la précision des relevés topographiques disponibles. -Etude de vulnérabilité des enjeux, Les enjeux sont constitués des personnes, biens, infrastructures et patrimoine susceptibles d’être inondés. Le croisement de la carte des aléas avec celle des enjeux permet de déterminer les cartes réglementaires. Les secteurs naturels constituent des champs d’expansion des crues. Les secteurs urbains regroupent la majorité de la population, les secteurs d’activités culturelles et zones industrielles et commerciales. Sur les secteurs d’étude 475 structures bâties sont localisées en zone inondable de la crue centennale dont 307 d’une superficie supérieure à 35 m2. -Détermination des zones réglementaires, Le territoire des communes du PPRi est divisé en 5 zones réglementaires cartographiées sur les cartes : les 2 zones rouges à préserver de toute urbanisation nouvelle, les 2 zones bleues sont les secteurs urbanisés inondables la zone non exposée, en blanc, correspond au reste de leur territoire. -Prescription du règlement, Le règlement porte sur les 5 zones définies. Il précise les prescriptions pour chacune d’elles qui prennent en compte la sécurité civile et la préservation des champs d’expansion des crues. Les mesures se déclinent de l’interdiction des constructions sauf les extensions de taille limitées jusqu’à l’autorisation des constructions sous réserves. -Résultats de la concertation, Le dossier fait part de toutes les concertations menées avec les mairies, le sous-préfet et le Syndicat d’aménagement et d’entretien de la Vègre dès le lancement du PPRNI, le 26 octobre 2009. Ont été présentés dans les différentes concertations, la méthodologie et le phasage des différentes étapes, les cartes d’aléas et d’enjeux, les cartes réglementaires et le règlement. Des rencontres individuelles ont été menées avec les élus en 2011. La DDT a transmis aux mairies des articles pouvant être insérés dans les bulletins d’information municipaux. -Bilan de la concertation officielle. Ces différentes concertations ont pu amener à des modifications suite à la consultation officielle.

 Annexe 3 : rapport sur les enjeux. Cette troisième partie du rapport définit les enjeux : identification et qualification qui avec les aléas permettront de définir les cartes réglementaires. Les enjeux ont été déterminés à partir de visites de terrains, d’entretiens avec les riverains et la base de Mise à jour des Informations cadastrales (MAJIC), le tout synthétisé dans les 19 fiches d’enjeux par communes fournies en annexes de ce document. Ont été répertoriés les activités économiques (agriculture, commerces, artisanat, industries), les infrastructures et équipements publics, les enjeux touristiques, patrimoniaux et environnementaux.

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Un décompte a été fait des logements en zone inondable, les hameaux inaccessibles, les routes coupées et de toutes les infrastructures qui nécessiteraient une aide de sécurité civile suite à la crue d’occurrence centennale. Les risques humains ont été identifiés : la Vègre, rivière de plaine se caractérise par des crues de temps de montée de l’ordre de la journée avec des vitesse d’écoulement modérées en lit majeur : les prévisions de crues permettent d’organiser les actions de prévention. Le risque humain est principalement lié à des déplacements inopportuns sur des axes inondés.

I-5-3 Cartes des aléas Ce dossier broché présenté en format A3 à l’italienne contient 21 cartes. La plupart sont représentées au 1/10 000ème. Certaines communes (Loué, Mareil-en-Champagne, Saint- Ouen-en-Champagne, Poillé-sur-Vègre, Fontenay-sur-Vègre et Asnières-sur-Vègre) sont aussi représentées au 1/5000ème. La légende différencie les aléas forts(+ de 1m de submersion), en rouge, les aléas moyens (entre 0.5m à 1m de submersion) en orange et les aléas faibles (submersion inférieures à 50cm) en jaune. Des nombres en vert correspondent aux profils de la crue centennale. Les laisses de crues sont identifiées : numéro de fiche, année et cote. Le fond de plan est tiré du cadastre. Note de la commission : Le cours de la rivière Vègre n’est pas toujours clairement identifiable.

I-5-4 Cartes des enjeux La présentation et les échelles sont identiques aux cartes d’aléas. Sur les cartes des enjeux, le profil de la crue centennale est bordé d’un trait noir, les zones urbaines sont identifiées en violet et les zones d’habitat épars, naturelle ou de culture en vert. Sont signalés : -Les équipements publics par un point rouge, -Les équipements réseaux (station de pompage, pompage et captages et postes de refoulement) par des points bleus, -Les équipements touristiques et sportifs (camping, bungalow, gîtes, chambres d’hôte, aire de loisirs ou base nautique et terrain de sport) par des points verts, -Les enjeux patrimoniaux par une silhouette de château en bleu, -Les routes inondables par un trait rouge continu et une croix rouge quand la route est coupée, -Les bâtiments en grisé et les projets en grisé hachuré. Note de la commission : -Les abords du château de Vassé sont représentés en bleu alors que seuls les bâtiments de ce château existent sur ce secteur. -Le tracé de la Vègre entre les Bougronnières et la Vollerie ne correspond pas au tracé existant, -La légende de la carte de Rouez-Tennie (4/21) n’a pas la même typographie que les autres -La carte 12/21 comporte deux taches blanches au niveau du Prélong,

I-5-5 Cartes réglementaires L’ensemble des vingt cartes réglementaires est à l’échelle 1/5000 ème : une par commune excepté Rouessé-Vassé dont le territoire est couvert par deux cartes. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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La légende porte la présentation des deux zones : -ZONES ROUGES : Zones inondables à préserver de toute urbanisation nouvelle, divisée en R1-aléa fort et R2 :aléa faible et moyen (secteur naturel) -ZONES BLEUES : Secteurs inondables urbanisés différenciant en B1-aléa moyen et B2- aléa faible. Y sont aussi représentés par des nombres verts accompagnés d’une ligne coupant le lit de la Vègre, le profil et la cote de la crue centennale et les laisses de crues (n° de fiche, année et cote) par un point bleu.

I-5-6 Règlement Il est présenté dans une brochure reliée de 68 pages divisé en 3 titres :  Le titre I –dispositions générales-rappelle en préambule, la nature du PPRNI, les communes dans lesquelles ce règlement s’appliquera, les objectifs, la définition des codes couleur et la cote de référence.  Le titre II –dispositions applicables aux zones réglementaires- est clairement constitué des 3 parties correspondant aux 3 zones réglementaires : ROUGE- BLEU et ZONE NON EXPOSEE.les deux premières sont divisées en R1 et R1, la troisième n’ayant qu’un seul article. Dans le haut de chacune des pages correspondant aux zones inondables, le code couleur est rappelé. Les premiers articles précisent les interdictions, les suivants, les autorisations sous conditions.  Le titre III définit les mesures sur les biens et activités existants et les dispositions particulières dont la liste des mesures obligatoires à réaliser dans les 5 ans suivant la prescription de ce PPRNI et les mesures recommandées.

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II- OBJET DE L’ENQUÊTE

II-1 Nature et objet :

Un Plan de Prévention du Risque Inondation a pour objectifs la protection des personnes (habitants des zones inondables et les intervenants portant secours) et les biens (habitations et activités économiques), la préservation des champs d’expansion de la rivière lorsqu’elle est en crue, la limitation de l’augmentation des constructions en zone inondable et la réduction de la vulnérabilité des bâtiments aux inondations. Des zones sont définies dans lesquelles sont réglementées les interdictions et autorisations de construire sous condition. Des mesures obligatoires et des recommandations pour les constructions sont édictées. Un Plan de Prévention des Risques est approuvé par arrêté préfectoral après l’enquête publique dans les formes prévues par les articles R11.4 à R11.14 du Code de l’Expropriation, et après avis des conseils municipaux des 19 communes du bassin de la Vègre. Une fois adopté, le Pan de prévention vaut servitude d’utilité publique, il est annexé au Plan Local d’Urbanisme ou aux documents d’urbanisme si la commune n’a pas de PLU. Il s’impose à tous les travaux ou constructions dans son périmètre. Ce Plan a pour objet : -de délimiter les zones exposées aux risques en tenant compte de l’intensité du risque encouru,

-d’y interdire tout type de construction, d’ouvrage, d’aménagement ou d’exploitation agricole, forestière ou artisanale, commerciale ou industrielle ou, dans le cas où des ces installations pourraient y être autorisées, prescrire les conditions dans lesquelles elles doivent être réalisées,

-de délimiter des zones qui ne sont pas directement exposées aux risques mais où des aménagements pourraient aggraver les risques ou en produire de nouveaux,

-de définir dans ces deux zones, les mesures de prévention, de protection, de sauvegarde qui doivent être prises par les collectivités et les particuliers et les mesures de gestion des biens existants avant l’approbation de ce Plan.

Pour ce Plan de Prévention du Risque Naturel Inondations de la rivière la Vègre, l’événement de référence est la crue centennale (crue qui a 1 chance sur 100 de se produire tous les ans). Les différentes zones d’aléas (manifestation du phénomène naturel inondation) sont déterminées à l’intérieur d’un périmètre défini par des limites atteintes par cette crue centennale. Les critères retenus pour la détermination de ces zones d’aléas sont non seulement la hauteur de submersion mais aussi, la vitesse du courant, la durée de la submersion, la vitesse de montée des eaux. Ainsi sont déterminées 3 zones : aléa fort, aléa moyen et aléa faible à nul que l’on retrouve sur la carte ALEAS (Chemise II du dossier mis à l’enquête, annexe 1) Les champs d’expansion des crues sont les zones naturelles ou zones faiblement urbanisées où l’eau peut rester et s’écouler sans gêner ni les biens ni les personnes. Ces champs d’expansion des crues sont à préserver de toute urbanisation. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Une étude des enjeux (ensemble des personnes, des biens économiques et patrimoniaux, activités technologiques ou organisationnelles susceptibles d’être affectés par l’inondation) a été conduite. Cette étude a permis l’identification des projets envisagés en zone inondable et de leur rôle dans le développement économique (extension de supermarché, aménagements dans un collège, extension de maison de retraite par exemple). (Cf. carte II Annexe 2 Les enjeux) Sur la base des zones d’aléas et de l’identification des enjeux, des zones réglementaires (cartes réglementaires) ont été définies avec des prescriptions pour chacune d’entre elles avec l’objectif de répondre aux orientations en matière de gestion des zones inondables. Ces zones sont accompagnées d’un règlement (Document III) qui définit les règles pour chacune des 4 zones : -Zones inondables à préserver de toute urbanisation nouvelle : ZONES ROUGES R1 : Aléa fort R2 : aléa moyen -Zones des secteurs inondables urbanisés : ZONES BLEUES B1 : Alea moyen B2 : aléa faible

Ce plan s’accompagne de mesures obligatoires pour les propriétaires afin d’accroître la sécurité et de réduire les dommages et les pollutions. Ces mesures sont à réaliser par les propriétaires de constructions existantes dans un délai de 5 ans à partir de la date d’approbation du Plan. Ces mesures sont détaillées dans les documents à la disposition du public dans chacune des mairies.

II-3 Contexte législatif : Les principaux textes législatifs encadrant les plans de prévention des risques naturels sont les suivants :  Loi 82.600 du 13 juillet 1982 : Cette loi est relative aux indemnisations des victimes de catastrophes naturelles. Elle institue un système d’indemnisation en parallèle à la mise en place par l’Etat des Plans d’Exposition aux Risques (PER), constituant des servitudes d’utilité publique annexées aux Plans d ‘Occupation des Sols.  Loi 87.565 du 22 juillet 1987 : Cette loi relative à l’organisation de la sécurité civile et à la prévention des risques majeurs instaure le principe et les modalités d’une information des citoyens sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Les maires ont la responsabilité de prendre les mesures préventives nécessaires en matière d’urbanisme et d’aménagement et d’exécuter les travaux de protection nécessaires et de préparer la conduite des secours.  Loi 92.3 sur l’eau du 3 janvier 1992 : Elle institue la possibilité d’établir des Plans de Surfaces Submersibles sur les vallées non couvertes par des expositions aux risques naturels prévisibles. Elle précise les conditions d’indemnisation dans les zones couvertes par ces plans. Elle institue de nouveaux outils de planification : SDAGE et SAGE et, par les décrets 93.742 et 93.743 du 29.03.1993, introduit un système d’autorisation/déclaration pour les travaux ayant des incidences sur le régime du mode des écoulements des eaux.  Loi de 2 février 1995 : Loi sur le renforcement de la protection de l’environnement. Elle modifie la loi du 22 juillet 1987 et institue un outil unique de prévention le Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles, plans élaborés par l’Etat. La loi précise leur objet par délimitation de zones et le régime d’indemnisation, les modalités de contrôle de leur application par l’Etat (constat des infractions).

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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 Le Code de l’Environnement : Dans ses articles allant de L562-1 à L562-9, il définit les Plans de Prévention des Risques Naturels et dans les articles R561-1 à 10 précise les procédures et dispositions relatives à l’élaboration de tels plans.  Loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages s’articule autour de 4 principes directeurs : renforcement de l’information et concertation autour des risques majeurs, maîtrise de l’urbanisation, prévention des risques à la source, amélioration des conditions d’indemnisation des sinistres.  Directive 2007/60/CE du parlement européen et du conseil du 23 octobre 2007 dont la transposition a été effectuée dans la loi « ENE » 2010-788 (Engagement National pour l’Environnement) du 12 juillet 2010, relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’ inondation vise à réduire les conséquences négatives pour la santé humaine, l’environnement et le patrimoine culturel et l’acticité économique associées aux inondations dans la Communauté Européenne.

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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III-RÉUNIONS PRÉALABLES OU EN COURS DE L’ENQUÊTE

III-1 Les membres de la commission ont rencontré chacun des maires des communes concernées par le Plan de Prévention des Risques Inondations de la Vègre. Les rencontres avec les maires doivent permettre un échange sur les conditions de préparation de l’enquête, les réunions diverses ayant amené au projet actuel ainsi que les points de vue des collectivités et de leur population. Ceci en complément des avis officiels prononcés ou non par les Conseils Municipaux. Ces rencontres se sont en majorité organisées afin d’aborder globalement six questions représentatives des points à aborder : 1 : quel avis général sur le projet porte le maire et son conseil ? 2 : le zonage défini aujourd’hui et mis à enquête est-il, pour la commune, celui d’origine ou des modifications demandées par les élus ont-elles été prise en charge par les auteurs du projet ? 3 : quels sont les constructions et équipements de la commune particulièrement concernés ? 4 : quels avis sur les contraintes prévues ? 5 : les populations concernées ont-elles eu connaissance du projet, en sont-elles informées et comment ? 6 : quels documents d’urbanisme actuels ou futurs de la commune ?

III-1-1 Lundi 13 mai 2013, Madame LEBRUN, maire de Ruillé-en-Champagne, de 10h à 10h50 La commune compte 335 habitants. Mme Lebrun habite la commune depuis de nombreuses années. Elle y a effectué trois mandats dont deux en tant que maire et un comme adjointe. La commune a répondu et donné un avis positif sans restriction au projet mais après beaucoup de discussions internes au conseil. Auparavant elle avait émis un avis négatif sur la DIG du Syndicat de la Vègre. Le zonage actuel correspond à celui présenté au début et il n’y a pas eu de demande de modification de la part de la commune. Il y a très peu de constructions et d’équipements concernés. Sur le cours de la Vègre, on note la présence d’un certain nombre d’anciens moulins mais il n’y a pas de problèmes très particuliers pour les résidents hormis les habituelles inondations. Les contraintes appliquées semblent correctes et élémentaires à Mme Le Maire qui interdit déjà de nouvelles constructions dans les zones inondables. La population de la commune ne connaît pas le projet PPRNI (sauf à lire les comptes rendus du conseil). Certaines personnes ont été interrogées sur leur terrain, par le personnel de la DDT en préparation de l’enquête. La prise de connaissance de l’enquête ne pourra se faire que par les avis affichés. En effet la commune ne diffuse que deux bulletins municipaux par an. Celui de janvier ne faisait pas référence à l’enquête et le prochain, en juillet, sera trop tardif. La commune n’a ni PLU ni carte communale, elle ressort du RNU.

III-1-2 Mercredi 16 mai 2013, Monsieur BIDON, maire de Tennie, de 9h à 10h La commune compte 1070 habitants.

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Concernant l’avis de la commune sur le projet, le maire semble ignorer qu’il devait donner un avis dans les deux mois suivant la sollicitation de la DDT (5/09/12). Il semble que la commune ait des remarques à faire sur les plans proposés. Il se range à la proposition de faire les remarques au cours de l’enquête, d’autant plus qu’une permanence est prévue dans la commune le 13 juin. Apparemment aucune demande n’a été faite lors des réunions préparatoires en vue de modifier la cartographie proposée. Le problème des constructions et équipements concerne la zone urbanisée et sa partie Sud inscrite en rouge clair dans les aléas faible. Le maire souhaite la réduire à l’Est pour laisser plus d’opportunité aux constructions existantes et à venir. Pas de problème particulier n’est posé sur les contraintes. La population n’est pas au courant du projet PPRNI et à fortiori de l’enquête à venir. Le bulletin municipal annuel de janvier ne peut donner d’informations à ce sujet. Seuls les panneaux d’avis posés localement seront à même de sensibiliser la population. La commune est en train d’établir un PLU qui est en cours de réalisation et pour lequel la préfecture a demandé des modifications sur les espaces à urbaniser.

III-1-3 Mardi 21 mai 2013, Monsieur LORNE, Maire de Chevillé, de 9h à 9h15. Les habitations soumises au risque inondation sont les deux moulins sur la Vègre, l’un encore en activité, le Moulin du Pont et l’autre le Moulin de Pivot. Leurs propriétaires sont bien informés et les élus se tiennent prêts à les aider en cas de nécessité. Les autres terres inondables sont des terres exploitées par l’agriculture, prairies et terres cultivées. La commune est dotée d’une carte communale, mais aucun projet de construction n’est envisagé dans les zones qui peuvent être inondées même légèrement : l’espace urbanisé est concentré autour du bourg et suffit au développement de cette commune. La station d’épuration en lagunage se situe à l’extérieur des zones concernées. Monsieur le Maire est informé des modalités de l’enquête et que le dossier et le registre seront collectés dans les jours suivants la clôture de l’enquête à partir du 9 juillet.

III-1-4 Mardi 21 mai 2013, Monsieur d’AMECOURT, Maire d’Avoise, de 10h15 à 10h45. Monsieur le maire fait part de sa surprise que la carte mise à l’enquête ne soit pas conforme à ce qui a été demandé et acté par le conseil municipal. Il présente une carte avec des modifications demandées près de Denneray et de Dobert. Il y ajoute un extrait du registre du conseil dans lequel l’avis favorable de ce dernier était consécutif à ces changements- changements qui ne sont pas reportés sur la carte du dossier. Il fait remarquer que l’emplacement de l’affichage à Dobert est situé dans un domaine privé et que peu de personnes pourront le lire si ce n’est le propriétaire. Il est très attentif à la concordance des deux PPRNI du secteur : Vègre et Sarthe aval. Il réitère la proposition d’inclure dans le règlement, en aléa fort, une des habitations du Petit Denneray car cette maison a été inondée plusieurs fois cette année. Il regrette que sur les cartes réglementaires, le lit de la Vègre ne soit pas indiqué. Monsieur le Maire évoque ensuite les conditions actuelles de l’agriculture qui poussent à cultiver des fonds de vallée inondable, ce qui ne peut qu’être préjudiciable à la qualité de l’eau des rivières, les crues d’hiver emportant beaucoup de sédiments dans les champs labourés alors que l’élevage et ses prairies les retenaient. La rencontre se termine par les précisions sur les modalités de l’enquête et du retour des dossiers et registre.

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III-1-5 Mardi 21 mai 2013, Monsieur CHEVALIER, Maire de Juigné-sur-Sarthe, de 11h à 11h20. L’affichage n’étant pas encore réalisé, les mesures sont prises afin qu’il le soit en début d’après-midi. Ce qui a été vérifié. Nous situons les lieux proposés dans le document de la DDT pour l’affichage et définissons les emplacements les plus judicieux pour que le public soit informé au mieux. Après un rappel historique sur la configuration de la commune (une partie du territoire d’Avoise se situe sur la rive droite de la Vègre près de sa confluence avec la Sarthe), Monsieur le Maire fait part du peu d’impact que les inondations de la Vègre ont sur sa commune. Une petite partie des berges de la Vègre sont situées sur la commune de Juigné-sur-Sarthe. De plus, en contrebas des 13 Vents, l’habitation la plus proche de la Vègre, la vallée est encaissée, ce qui limite l’extension des crues. Monsieur le Maire, Président de la Commission Locale de l’Eau, me fait part de l’état d’avancement du SAGE Sarthe aval. A la fin de cet entretien, les précisions sur la collecte des registres et dossiers à la fin de l’enquête sont apportées.

III-1-6 Mardi 21 mai 2013, Madame GIRAULT, Maire de Fontenay-sur-Vègre, de 12h à 12h30. Madame le Maire apporte les précisions suivantes en corrections des informations portées au dossier (liste des enjeux I-Rapports Annexe 3) -Le Gîte des Claies n’est pas à Fontenay-sur-Vègre mais à Asnières-sur-Vègre), -Elle ne voit pas de quel hangar il s’agit, -Les habitations figurant en zone inondable au Logis sont en réalité les ruines d’un moulin inhabité. Elle regrette que la trace de la LGV ne figure pas sur toutes les cartes de façon à mieux se repérer. Elle signale que la plupart des zones inondables sont des zones agricoles et des zones d’expansion des crues qu’il faut protéger. Nous précisons les lieux d’affichage et les moyens d’y parvenir avec les coupures de voiries liées à la construction de la LGV et terminons par les modalités de fin d’enquête.

III-1-7 Mardi 21 mai 2013, Monsieur GERBAULT, Maire d’Avessé, de 14h15 à 15h00. Monsieur le Maire signale qu’il n’est en fonction que depuis quelques mois et qu’il n’a pas participé à l’élaboration du PPRNI de la Vègre. La majeure partie de la rencontre a consisté en une présentation des différents documents et procédures.

Nous situons les lieux d’affichage de telle façon que le public soit touché plus largement, c’est pourquoi les panneaux seront posés en entrée des voies qui mènent à Pivot et au Moulin de Courcelles, là où l’on peut stationner pour lire le document. Monsieur le Maire et un de ses adjoints vont procéder à cet affichage à la suite de la rencontre.

III-1-8 Mercredi 22 mai 2013, Monsieur ROGUET, Maire de Mareil en Champagne, de 17h à 18h . Monsieur le Maire fait une présentation rapide de la situation géographique et topographique de la commune située entre les communes de Loué, Saint-Ouen-en- Champagne et Brûlon. Il regrette que la carte des communes voisines ne soit pas mieux intégrée les unes aux autres afin de mieux comprendre la figuration de la crue centennale.

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Il comprend l’importance du Plan de prévention de risque naturel d’inondation qui sera inclus évidemment dans le Plan local d'urbanisme en cours, même si la notion de crue centennale lui paraît trop abstraite. Il fait état d’une information à la population qui lui semble nécessaire et suffisante, car il n’a pas beaucoup d’habitations ou d’ouvrages impactés par le plan. Il fait part de deux points sensibles que sont les lieux-dits « La Champagne » et le moulin de « Courteille ». Il fait état du pont sur le ruisseau du Palais. Il pense qu’il n’a pas été pris les mesures nécessaires pour éviter des crues sur la route. Le débordement du pont lui sert de repère pour prévenir ses collègues en amont. Il présente des lettres où ses demandes de travaux n’ont pas été prises en compte. Au carrefour dit du lavoir et le long du ruisseau du Palais, il fait état de deux erreurs. Deux petits points sont laissés en blanc alors qu’ils devraient être en zone inondable aléa fort. Il s’agit pour l’un d’un chalet construit à fleur de rive (j’ai pu le constater) et une pile de l’ancien ouvrage d’art du viaduc pour le tramway. Il y aurait une différence de zonage entre la carte réglementaire et les autres cartes au lieudit « la Noé ». Né dans sa commune, habitant puis élu municipal il pense que le coût de ce Plan de prévention de risque naturel d’inondation dépasse ou du moins égale les travaux qui auraient pu être faits soit par la Direction Départementale du Territoire (DDT) soit par le Syndicat Intercommunal de la vallée de la Vègre qui auraient réduits les risques majeurs d’inondation.

III-1-9 Jeudi 23 mai 2013, Monsieur MELOT, Maire de Rouez-en-Champagne, de 10h à 10h45. La commune compte 804 habitants. La commune n’a pas répondu à la demande de la DDT concernant le projet mais elle l’approuve et accepte la validation administrative de non-réponse dans les deux mois. Le zonage proposé semble tout à fait acceptable. L’erreur de cartographie concernant le tracé de la rivière au lieu-dit Courmenant ne semble pas être de la connaissance du maire. A voir sur place avec les résidants. Peu d’enjeux sont recensés dans cette partie amont de la Vègre qui passe assez loin du bourg. Seuls les moulins semblent concernés, aux lieux-dits Courmenant, Le Moulin à Tan et Coqhardy. Les contraintes prévues et les mesures obligatoires dans les zones réglementaires ne provoquent pas de remarques particulières du Conseil et du Maire. Les populations concernées ne seront informées de l’enquête que par les panneaux (terrain et mairie). En effet le bulletin prévu en juin ne peut prendre en compte l’information pour des problèmes de délais. La commune ne dispose ni d’un PLU ni d’une carte communale. Elle ressort du RNU.

III-1-10 Jeudi 23 mai 2013 , Monsieur GUYARD, Maire de Saint-Ouen-en-Champagne, de 9h à 9h 45. Sa commune étant peu touchée par le Plan de Prévention du Risque Naturel d’Inondation, M. le Maire n’a pas beaucoup d’observation à faire. L’information au public lui paraît suffisante. Il cite deux points à problème le moulin de « Nillé » et le lieudit « les Loges » Dans son Plan local d'urbanisme les terres inondables sont déjà en zone humide. Il déplore le mauvais état d’entretien de la rivière qui est pour beaucoup dans le risque d’inondation. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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III-1-11 Jeudi 23 mai 2013, Monsieur COUDREUSE, Maire de Brûlon, de 14h à 14h 45 avec. Il pense que l’information du public a été suffisante. Seul le plan d’eau communal se trouve impacté par le Plan de Prévention du Risque Naturel d’Inondation. Actuellement le Plan local d'urbanisme est en concordance avec les zones du Plan de Prévention de Risque Naturel d’inondation Il va y avoir une réunion du conseil pour en débattre à nouveau. Il aimerait que le syndicat de la Vègre soit davantage informé car il y avait déjà des prescriptions réglementaires de prises.

III-1-12 Jeudi 23 mai 2013, Madame PLONCARD, Maire de Poillé–sur-Vègre de 9h30 à 10h20. La commune de Poillé-sur-Vègre a été régulièrement inondée cet hiver (7 crues), cependant les enjeux se réduisent à deux moulins et quelques habitations dont l’une n’est habitée qu’une partie de l’année. L’un des moulins est la propriété d’une personne âgée et elle craint que celle-ci ne veuille pas engager les dépenses obligatoires nécessaires. Madame le Maire est bien consciente des risques encourus et a publié une information sur le Plan de Prévention des Risques Inondation dès l’engagement des discussions pour la préparation du document mis à l’enquête, dans le journal municipal. Elle évoque la possibilité de déposer un courrier dans les boîtes à lettres des personnes concernées par les inondations sur sa commune auquel sera associé le 4 pages fourni dans le dossier d’enquête. Elle me présente une série de photos représentant une des crues importantes de l’année et fait part de la difficulté à faire concevoir à certains de ses concitoyens le concept de crue centennale : les limites de crues bien gravées dans la mémoire locale ne correspondent pas à cette crue « calculée » qui sert de jauge pour définir les mesures règlementaires. Cependant, elle est convaincue de protéger la population des effets d’une telle catastrophe. Après information sur la tenue de la permanence en sa commune et la collecte des registres et dossiers, nous évoquons les différents moyens d’ informer la population concernée : bulletin municipal, courrier personnalisé...

III-1-13 Vendredi 24 mai 2013, Monsieur CHERBONNIER, Maire de Bernay-en- Champagne, de 10h à 11h. La commune a émis un avis positif au plan proposé mais a demandé dans son courrier en réponse, deux modifications sur le zonage et sur les enjeux : agrandir légèrement à l’Ouest la zone d’aléa faible de façon à y intégrer la partie de la chaussée régulièrement inondée sur la route de Tennie devant l’entrée du château et, pour les enjeux, de faire figurer la pompe de relèvement située au Sud de la sortie Ouest du pont. On constate que ces deux points n’ont pas été pris en compte dans le projet mis à enquête. L’existence d’une zone urbanisée en aléa moyen et faible correspond aux extrémités de jardin sauf pour deux d’entre elles (à chaque extrémité de la zone dont une à cheval sur la zone) et cela semble poser problème. Les populations concernées n’ayant l’information que par les affichages publics, le maire prévoit d’informer directement de l’existence de l’enquête, les résidences concernées. A remarquer : l’affichage n° 29 (entrée du bourg avant le pont) a disparu. Après remise d’une autre affiche, le maire va renouveler l’affichage au lieu concerné. Le PLU de la commune est actuellement en cours de réalisation. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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III-1-14 Vendredi 24 mai 2013, Monsieur SOULIS, Maire de Neuvy-en-Champagne, de 11h à 11h30. La commune a fait parvenir son avis favorable qui figure dans le dossier. Le Maire signale que sa commune est peu concernée par le Plan compte tenu du linéaire de la Vègre et des enjeux très réduits identifiés. Aucune habitation n’est située dans le zonage proposé. Un PLU est actuellement en cours de réalisation.

III-1-15 Vendredi 24 mai 2013, Monsieur QUILLET, Maire de Rouessé-Vassé, de 16h à 16h45 La commune n’a pas émis de réponse en considérant l’acceptation de fait au plan proposé. Le zonage semble cohérent. Néanmoins il y a une interrogation sur la petite zone urbanisée située au pied du château de Vassé. Qu’est-ce qui justifie ce classement en zone urbanisée compte tenu de la seule existence d’un lavoir ? Le maire signale également l’existence d’une construction d’habitation neuve (pas encore occupée) qui ne figure pas au plan, au Sud du bourg, à l’Ouest du pont de Vaudavid. De même il s’interroge sur le statut des résidences qui sont à cheval sur le tracé limitrophe. Sont-elles soumises aux contraintes du zonage actif ? Les informations du public se font par les affiches de terrain et le maire propose de signaler l’existence de l’enquête plus directement auprès des résidents concernés. La commune ne dispose ni de PLU ni de carte communale, elle ressort du RNU.

III-1-16 Le lundi 27 mai 2013, Monsieur CROYEAU, Maire de Loué, MM Yves PIFRE et Jean Claude BIZERAIE, adjoints de 10h à 11h 30. Monsieur le Maire a présenté la salle où se tiendront les permanences. Il confirme qu’il a donné un avis défavorable car la crue centennale lui paraît une aberration d’un risque majeur peu réalisable. Il informe que sa mairie est très réactive en cas de crue ; pose de batardeaux par les pompiers (ce qui a été confirmé par la rencontre fortuite de l’un d’eux) ; la population ne formule pas de critique sur cette gestion. Il fait état de différences de vues entre les représentants des pêcheurs qui privilégieraient plutôt la protection des frayères à brochet. En ce qui concerne l’information du public si elle a été bien faite dans l’ensemble et d’ailleurs un dépliant avait été remis aux habitants il y a deux ans, il concède que ceux-ci ne se sont pas approprié les mesures obligatoires. Elles ont été affichées dans le hall de la mairie pour la durée de l’enquête. De plus, il propose de faire adresser aux 22 habitants les plus concernés une lettre avec le dépliant expliquant ces mesures. Il pense que l’information des usagers se fera lors de la cession des biens. Les points qui lui semblent litigieux sont : - l’éventuelle extension du Carrefour Contact - l’éventuelle extension du collège Saint Michel - l’éventuel agrandissement du camping. A ce sujet il a déclaré que son gérant était conscient de la difficulté et la construction de chalets est abandonnée au profit de roulottes déplaçables. L’avis du conseil ne semble plus être aussi défavorable qu’on pourrait le penser.

Précision est ici faite que G. CHARTIER et P. DECHESNE deux des commissaires enquêteurs ont dès 9h30 visité tant le terrain de camping, que pris contact avec le directeur du collège Saint Michel. Puis ils se sont rendus le long de la Vègre près de la mairie avant la réunion pour observer les laisses de crues encore visibles. A 11h 30 ils ont Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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rencontré le directeur du collège qui a été ravi de ce dialogue lui permettant de mieux prévoir son plan pluriannuel d’investissement. Enfin avant de repartir sur Le Mans ils se sont arrêtés à la maison de retraite pour apprécier le plan de prévention qui indique des petits morcellements de terrains inondables représentés sur la carte réglementaire qui ne peuvent se comprendre que sur place.

III-1-17 Jeudi 30 mai 2013, de 9h à 9h45, Monsieur LEGENDRE, Maire de CHASSILLE. Il rappelle l’intérêt qu’il porte au Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation de la Vègre. Il a essayé de communiquer avec les administrés à propos de ce plan de prévention par le bulletin municipal entre autres et une autre fois avec l’envoi des plans directement aux personnes concernées. Il n’a pas eu le retour escompté. Sur l’affichage pour l’enquête il a été convenu de déplacer le panneau près du lotissement pour permettre une meilleure information des propriétaires des jardins de ces lots qui sont dans la zone aléa faible. Il souhaite que le plan de zonage soit modifié au lieudit « La Petite Noé » et le moulin Danet car les maisons ont été inondées en avril 2013 de 5 à 10cm. Il souhaite également qu’une petite bande de terre en aval du pont au lieu-dit « Le Champ du Bourg » soit incluse également en zonage aléa faible. Il fait remarquer qu’entre « la Saulaie » et « Courcelles » la route est souvent inondée. Il serait bon de la reprendre sur les plans. Le moulin de « Courcelles » est souvent les pieds dans l’eau. Les deux maisons situées aux « Planchelles » ne sont jamais inondables. Il a remis un plan qui sera consigné dans le rapport. Le commissaire enquêteur a remis à M. le Maire les documents d’information de couleur bleue sur les mesures obligatoires. Celui-ci voudrait en adresser un exemplaire aux administrés concernés pour qu’ils puissent prendre conscience du risque encouru. Sa commune ne possède pas de Plan local d'urbanisme mais il est en train de mettre en place une carte communale dans laquelle les zones inondables seront reprises. Il précise qu’il n’y a pas de grands projets d’aménagements urbains. Il déclare qu’il a toujours voté contre les décisions du Syndicat intercommunal de la Vègre qui, d’après lui, prévoit des travaux exagérés. Un peu de bon sens ne nuirait pas. Il reconnaît que les propriétaires ne peuvent plus faire les travaux et que les agriculteurs ne sont guère enclins à faire le nettoyage des rives et fonds. Ce qui rend la tâche difficile. Mais ceux-ci empêcheraient-ils les crues ?

III-1-18 Mardi 4 juin 2013, Monsieur ANNERON, Maire d’Asnières de 10h à 10h50. M.BRETON, Adjoint au maire et délégué du Syndicat Intercommunal d’aménagement et d’Entretien de la Vègre participe à cette réunion. En introduction, Monsieur le maire me fait part d’un courrier électronique dans lequel un de ses concitoyens fait remarquer que dans le document relatif à l’élaboration du PPRI il est indiqué qu’à l’issue de la consultation officielle, la commune d’Asnières faisait partie des communes qui avaient émis des remarques sur les enjeux et les aléas. Une délibération du conseil municipal du 26 novembre 2012 évoquait la demande d’une réunion publique avec tous les riverains de la Vègre dès le début de l’enquête publique. Il s’est avéré, après réflexion, que l’enquête publique devrait être le lieu d’information et de remarques. Les points importants pour les administrés ont été évoqués :  La commune est en POS et les projets de futurs habitats sont hors zones inondables.

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 Les principaux enjeux sont recensés et la commune n’a pas fait de remarques générales sur les plans mis à l’enquête. A titre personnel, M. ANNERON J, propriétaire des gîtes au lieu-dit les Claies, fait remarquer que les limites des zones réglementaires sur ce lieu ne lui paraissent pas exactes. Lors de leur réfection, les sols de certains bâtiments ont été rehaussés d’une quarantaine de centimètres et devraient ne plus être inondables. Cette remarque amène à différencier les bâtiments qui ne sont pas inondables et leur situation géographique qui, elle, peut être une zone inondable.  L’église est bien située en limite de zone inondable.  Les bâtiments du lieu-dit la Basse Cour (ancien CAT) sont en zone urbaine d’aléas moyen et faible. Lors de la crue de 2001, plus forte à Asnières que 1995, les radiateurs électriques, bien qu’installés à 40 centimètres de haut ont été inondés. Mais, ce bâtiment du XVème siècle s’élève sur trois niveaux, il offre la possibilité de pièce refuge.  La situation de la rue des Aris, rue inondable, a été évoquée car des riverains ont pu installer des dispositifs pour se protéger des effets des crues mais, qui parfois, aggravent la situation des voisins ou endommagent les chemins.  M. BRETON, qui a une bonne connaissance des crues de la Vègre à Asnières fait part de son expérience de crues soudaines qui nécessitent une intervention rapide. Nous évoquons un des axes de ce PPRI : la sécurité des personnes intervenant lors des épisodes d’inondation. Il fait part des aménagements qui sont en cours sur la Sarthe et pense qu’ils pourront avoir des effets bénéfiques sur l’écoulement des eaux de la Vègre. Il signale que lors de la réfection de la Place des Ponts Neufs des aménagements (parterres) ont été réalisés de façon à participer à la diminution des volumes d’eau rejoignant directement la rivière Vègre. La réunion se conclut par la préparation de la permanence prochaine (le mardi 11 juin).

III-1-19 Jeudi 6 juin 2013, 9h à 10h, Monsieur GAUTIER, Maire d’Epineu-le-Chevreuil. Le 6 juin 2013 rencontre avec M. le Maire d’Epineu-le-Chevreuil, Me François GAUTIER à son cabinet au Mans de 9h à 10h. Il évoque d’abord le Plan local d'urbanisme qu’il doit mettre en place. Il regrette de n’avoir pas fait une Carte communale. Bien évidemment les prévisions de zone du Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation seront reprises. Pour l’instant la commune est régie par le règlement national d’urbanisme. Connaissant bien la commune il a toujours refusé, en accord avec son conseil, les permis de construire dans les zones qui lui paraissaient dangereuses. Il fait remarquer que lorsque l’on consulte le cadastre les zones inondables sont cohérentes avec la configuration des limites de parcelles. Il existe une zone sensible en dehors du lit de la Vègre sur la rue de la Tannerie vers Ruillé-en-Champagne. Il arrive très souvent que le ruisseau dénommé le Quiniau coupe la route. C’est un ruisseau qui se jette dans la Vègre en aval de la Perche. Ce ruisseau pourtant très court a un fort débit en cas de crue et ajoute aux inondations de la Vègre. Le moulin de Bléré, qui se trouve sur son cours est une zone à risque puisque la force du courant a récemment décollé une partie de la roche sur lequel il est construit. Le petit chemin entre la Hantelle et la Jumellière est souvent submergé. Il ne figure pas dans la zone à risque. La station d’épuration de la commune, rue de la Pigeonnière, est protégée et se trouve à 10 mètres de la zone sensible. Il n’y a pas eu d’information du public et il le fera dans le prochain bulletin municipal surtout en ce qui concerne les mesures obligatoires. Il a demandé à sa secrétaire de se mettre en rapport avec M. RAVIGNÉ de la DDT pour obtenir des documentations qui Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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seront envoyées directement aux personnes concernées demeurant au Moulin de Bléré, la Hantelle et la Jumelière. Il confirme que le zonage de la carte réglementaire PPRNI à la Perche est correct. Une seconde rencontre a eu lieu le mercredi 12 juin de 16h30 à 16h50 pour évoquer le cas de La Perche.

III-2 Rencontre avec le service instructeur, à la Direction Départementale du Territoire (DDT) de la Sarthe, rue Ferdinand de Lesseps au Mans le 22 mai 2013 de 9h 45 à 12h. En présence de : M. J.P. MARTIN, Directeur du service eau et environnement Mme K. DEVE du service des risques naturels et technologiques. M. RAVIGNÉ, technicien en charge du Plan de Prévention du Risque Naturel d’inondation de la Vègre. Et des membres de la commission d’enquête titulaires et suppléants, M. G. CHARTIER, M. P. DECHESNE, M. M. HERFRAY, Mme C.PAPIN et M. A.POULTIER.

Objet : informations sur le Plan de Prévention du Risqué Naturel d’inondation de la Rivière Vègre. Le plan proposé est : La démarche de l’Etat Les enjeux pour la rivière la Vègre Les mesures obligatoires et comment les faire savoir Les questions diverses A – M. MARTIN expose la démarche initiée par l’Etat. Fin 1990 l’Etat élabore des plans de prévention des risques sur les rivières, avec une évolution vers la définition de Bassin. Le plan de prévention de la Vègre, rivière de la Sarthe d’environ 98km, est prescrit dès 2001. Deux directions départementales sont en charge des dossiers, la DDE pour la police des eaux et la DDA pour les petites rivières ou rivières secondaires. Puis il est crée un atlas des inondations et fin 2005 il est « recalé » par la DIREN. Enfin le dossier est transmis à la DDE, seule direction en charge du dossier, dénommée Direction Départementale du Territoire (DDT) depuis. A partir de ce moment le dossier est préparé avec les élus qui avaient de leur coté, par le syndicat intercommunal de la Vègre, menés des travaux sur le lit de la rivière pour diminuer le risque des inondations. C’est ce contexte qui a crée un climat d’incompréhension entre la DDT avec les élus et notamment ceux de Loué. Au début le Plan de prévention de risqué naturel d’inondation concernait 12 communes sans forcément de continuité entre elles sur le terrain. Puis en 2009 il y a plus de cohérence (concertation avec le sous-préfet de ) et un bureau d’études est choisi pour mener les zonages ; il s’agit de EGIS EAU ; Une topographie des lieux la plus fidèle possible a été réalisée par le bureau d’études. Un examen de la crue de 1995 avec les « laisses » de crues a été fait. Le Plan de prévention du Risque Inondation est basé sur l’aléa d’une crue de retour 100 ans ou ayant 1 risque sur 100 de survenir chaque année, la crue centennale. La gestion du territoire est de prévoir le risque maximum.

En 2007 une photogrammétrie est pratiquée sur 28 km.

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La direction départementale du territoire (DDT) a rencontré tous les maires du bassin de la Vègre et ils ont reçus des courriers d’informations. Ils devaient donc en parler lors de leurs conseils et aussi dans les bulletins municipaux. La notion de crue centennale est la plus difficile à comprendre et à intégrer auprès des élus et de la population parce qu’elle est très technique et que les usagers ne se sentent pas concernés.

B- les enjeux. M. MARTIN expose les enjeux du Plan de Prévention du Risque Naturel d’inondation qui sont l’ensemble des personnes, biens économiques et patrimoniaux, activités de toute nature susceptible d’être affecté par le phénomène naturel.

Il fallait déterminer des zones d’aléa et inventorier les infrastructures qui existaient dans celles-ci : Maisons ; moulins ; Maison de retraite ; Camping ; Piscine municipale ou non ; Terrains de loisirs. Ouvrages d’art ;

Il a été demandé à chaque commune son projet. Par exemple la mairie de Loué a prévu une extension de la maison de retraite, l’agrandissement du camping avec mobile home (c’est un gestionnaire privé qui est en affermage avec la commune) cheminement piéton. M. MARTIN évoque la situation de ces chalets qui auraient deux hauteurs, ceux construits avant le Plan de Prévention du Risque Naturel d’inondation et les autres. Une dérogation semble possible pour la création d’un collège privé. La commune de Loué a donc émis un avis défavorable au Plan de prévention de risque naturel d’inondation. Un nouveau relevé topographique a été fait et malgré l’enlèvement de buses le risque existerait toujours. Il y aurait un problème au moulin de Denneray à Avoise

A la question de savoir si l’ensemble des documents ont bien été adressés aux communes il a été répondu par l’affirmative car elles ont remis un récépissé. Malgré cela peu de communes ont délibéré dans les deux mois.

C- les mesures obligatoires. M. MARTIN rappelle quelques mesures obligatoires aux biens vulnérables. – transformation des bâtiments – travaux – balisage des piscines – acquisition de batardeaux –mise hors d’eau des réseaux électriques, des chaudières et bruleurs – arrimage des cuves – mise hors d’eau des polluants, des ensilages.

Le problème est de faire connaître ces mesures obligatoires aux usagers et ainsi que les possibilités de subvention du fonds Barnier, selon une valeur vénale du bien en cause. Pour cela il faut avoir la culture du risque ! Pour l’usager c’est forcément impensable puisque la crue centennale n’existera jamais. Certaines réunions publiques ont eu lieu (celle d’Asnières a été différée).

M. MARTIN fait un constat : les communes n’ont pas suffisamment la culture du risque et ne se l’approprient pas. Il faudrait que l’ensemble des communes établissent le DICRIM document d’information communal sur les risques majeurs. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Ce défaut d’appropriation entraîne un manque d’information et de diffusion du risque. Il faudrait que les bulletins municipaux parlent davantage des mesures obligatoires. Si la direction départementale du territoire (DDT) a pu correspondre par Mail avec les mairies, le contact avec les usagers a souvent été en direct. (Par exemple pour la prise de photos) Il semble également qu’il y ait une confusion dans l’esprit des administrés et élus entre le syndicat intercommunal qui a fait des travaux sur la Vègre et la mise en place du Plan de Prévention du Risque Naturel d’inondation

D – Questions diverses. M. Gérard CHARTIER fait état du lit modifié de la Vègre à Rouez-en-Champagne qui n’est pas repris sur les plans. M. RAVIGNE indique qu’il utilise le fonds cadastral de 2012. La publicité dans les journaux par les annonces légales sera faite avec deux jours de retard. Il semble que cela n’ait pas d’impact direct sur l’information des usagers. La pose des panneaux effectuée en date et heure pourra confirmer cette information. Il est prévu que le rapport de synthèse des remarques soit déposé avant le 16 juillet et le rapport d’enquête remis avant le 8 août. M. CHARTIER informe que les commissaires enquêteurs rencontreront les maires des communes situées dans le Plan de Prévention du Risque Naturel d’inondation avant le début de l’enquête. La séance est levée à 12h.

III-3 Mercredi 5 juin 2013 de 10h à 12h, réunion de la commission complète, à . L’ordre du jour est le suivant :  Echanges sur le contenu du dossier : A la suite des rencontres avec les maires et de la lecture du dossier d’enquête, les questions suivantes ont été abordées : -L’église d’Asnières-sur-Vègre est-elle en zone inondable ou non ? Fait-elle partie des monuments classés ? -Pourquoi le pied du château de Rouessé-Vassé est-il en zone urbaine alors qu’il n’y a que ces bâtiments sur le secteur ? -Comment s’applique le règlement pour une habitation construite à cheval sur deux zones ? -Quel est exactement le statut des hébergements temporaires ? Doit-on compter des roulottes d’un camping dans cette catégorie ? -A propos des travaux : qui pourra les assurer ? Les clapets anti-retour seront-ils du domaine de la société gérant les eaux usées ou du propriétaire ? -Il serait nécessaire d’utiliser un vocabulaire identique pour des mêmes réalités : pourquoi utiliser, à la fois, logement, habitation et construction habitable ? -Dans la zone d’aléa fort, il n’est pas question des dépôts de déchets organiques, faudrait- il l’ajouter ?

 Organisation du rapport d’enquête, Une première version du rapport a été envoyée à chacun des membres de la commission, à charge pour eux de l’étudier et l’amender sachant que c’est une ébauche. La formule a été validée et le président de la commission se charge de le compléter au fur et à mesure des activités de la commission.

 Organisation des permanences. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Les membres de la commission se sont mis d’accord sur les comptes-rendus à produire à la suite de chaque permanence et le rythme à adopter.

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IV- VISITE DES LIEUX

IV-1 Lundi 27 mai 2013 à Loué : a- De 9h à 9h50 et 11h10 à 12h : deux membres de la commission se sont rendus aux abords du camping pour situer l’équipement qui est cité dans les enjeux sur la commune. Le pavillon d’accueil qui borde la Vègre est situé en zone d’aléas faible à moyen dans la carte réglementaire (secteur naturel). A l’heure actuelle des caravanes sont en stationnement, certaines déjà occupées. Nous ne nous sommes pas rendus sur le terrain lui-même, une visite des lieux avec un représentant de la DDT étant programmée le lundi 3 juin.

b- Collège Saint-Michel : nous nous y sommes rendus à deux reprises afin de rencontrer le directeur. Celui-ci s’est montré très intéressé par le plan de prévention des risques et les mesures obligatoires afférentes. Nous nous sommes rendus sur la cour de l’établissement où nous avons situé les limites des dernières crues et constaté que cette cour, bordée par un petit muret, est longée par le cours de la Vègre. Nous convenons de faire parvenir le dossier complet au directeur de l’établissement sous forme de CD disponible en préfecture.

c- Bord de la Vègre, poste de relèvement : En empruntant la coulée qui longe le bâtiment de la mairie, nous nous rendons au bord de la Vègre et situons les limites de la laisse de crue du 23 octobre 2012. Nous rencontrons une riveraine qui nous fait part de son expérience des inondations et situe les niveaux près du poste de relèvement.

d- Maison de retraite : Un triangle rouge (R1 aléa fort-zone inondable à préserver de toute urbanisation nouvelle) ayant attiré notre attention près du bâtiment de la maison de retraite, nous nous rendons près de cet établissement. Cette zone correspond à l’entrée d’un garage qui est régulièrement inondée par des remontées d’eau lors d’épisodes de crues. Le responsable de l’entretien, présent sur les lieux, nous désigne les autres endroits identiques (sur la pelouse en limite du camping, et près d’un autre bâtiment). Il nous fait remarquer que les deux bâtiments sont, l’un construit sur pilotis de béton, l’autre muni d’une base complètement étanche, les lieux de vie sont surélevés.

IV-2 Lundi 3 juin 2013 de 9h à 12h30 à Loué et Mareil en Champagne. Les membres de la commission présents, Mme PAPIN C., M.HERFRAY M., M.POULTIER A. et M.CHARTIER G, sous la conduite de M. RAVIGNÉ P. de la DDT, ont parcouru les lieux et pris connaissance des niveaux atteints par les crues récentes et les enjeux concernés. Après un rendez-vous à la mairie, le groupe s’est déplacé jusqu’au terrain de camping pour une observation de la situation actuelle ainsi que de l’examen du projet d’agrandissement envisagé. M. RAVIGNE présente à la commission les différents plans envoyés à la DDT par la commune de Loué qui concernent les aménagements et agrandissements du secteur et qui visent le camping, la piscine et la maison de retraite. Une étude attentive des plans de zonages soumis à enquête fait apparaître quelques problèmes de lisibilité concernant le non tracé de la rivière à l’intérieur du zonage rouge

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d’aléa fort ainsi qu’une confusion entre le fond coloré et les indications des bâtiments qui s’y surimpressionnent. Le camping prévoit un agrandissement sur les terrains actuellement occupés par des caravanes. Les obligations du projet PPRNI encadreront rigoureusement les installations prévues. Il semble que des roulottes seraient les plus appropriées aux règles envisagées. Une étude attentive des bâtiments existants permet de découvrir les traces des inondations précédentes (en particulier celle de 1995).

La maison de retraite a un projet de construction d’une unité Alzheimer sur le terrain situé à l’Est du bâtiment actuel. A préciser selon le règlement prévu au PPRI. Actuellement des batardeaux ont été installés en partir basse de l’immeuble existant. Des clapets anti-retour seront également à prévoir. Des plans d’eau ont été localisés sur le plan en limite extérieure du terrain de camping. Ils existent sur le terrain ou sont latents compte tenu d’une présence importante de roseaux.

La piscine doit subir des transformations (déplacement d’un bassin, couverture d’un autre). Des échanges ont déjà eu lieu avec la DDT pour envisager des aménagements permettant la circulation de l’eau en cas de crue.

La partie Ouest de la place du marché est en déclinaison vers les maisons situées dans sa partie Sud. La place a été rehaussée il y a longtemps, ce qui a contribué fortement à l’impact sur les maisons situées en contrebas. La partie nord des maisons situées place Albert-Etiembre est observée. On y découvre, sur une porte de garage et sur les murs, des traces visibles des crues anciennes. Une résidente au 33 de la place, est ouverte au dialogue. Elle explique les conséquences des dernières crues dans sa maison et fait visiter sa cuisine en démonstration de ses paroles. Elle attend de l’enquête actuelle des réponses à ses problèmes. Invitation lui est faite de venir lors des permanences.

Le parking situé à l’Ouest du pont fait l’objet d’observations attentives (ancien lavoir démoli, batardeaux permanents sous le restaurant, ancien moulin…) M. RAVIGNÉ rappelle la pose de deux buses devant le moulin. L’objectif de départ s’étant avéré négatif elles ont été enlevées en 2007. La visite s’est prolongée au-delà du moulin vers l’aval de la Vègre, en descendant par un chemin situé derrière la mairie en zone de pompage des eaux usées vers la station d ‘épuration.

La commission se déplace ensuite sur la partie Magasin Carrefour Contact/Collège Saint- Michel compte tenu des projets d’extension pour les deux structures. Le collège Saint-Michel envisage un agrandissement de ses locaux par la construction d’un bâtiment supplémentaire sur les terrains situés à l’Ouest vers le Supermarché. Le Principal du collège accepte de recevoir la commission et lui présente les locaux actuels, les états des crues antérieures et les projets d’extension actuellement envisagés. Il a d’ailleurs préparé avec Monsieur le Maire de Loué, ce projet cadrant avec le PLU et s’interroge sur les contraintes à venir après adoption du PPRNI. Il est prêt à engager un dialogue avec la DDT pour affiner ou modifier son projet de façon à intégrer la future réglementation. Il prévoit de venir aux permanences de l’enquête. Le Supermarché voisin prévoit également une extension. Etant en zones réglementaires forte et moyenne il devra se soumettre aux mêmes contraintes à la date d’approbation du PPRNI.

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A Mareil-en-Champagne, nous avons rencontré fortuitement Monsieur le Maire qui nous a accompagnés à la mairie où il nous a présenté ses remarques, cartes à l’appui :  des taches blanches existent encore sur la carte mise à l’enquête. M.RAVIGNÉ signale que ces manques peuvent provenir d’une cartographie effectuée à partir d’images aériennes et que les habitations concernées, une maison de loisirs à l’entrée de la route qui mène au viaduc, a pu être occultée par les arbres. Nous nous sommes rendus sur les lieux et avons constaté une marque sur le pignon de la construction qui atteste que cette maison est bien en zone inondable.  Nous vérifions que le la route départementale RD163 est bien marquée comme « coupée » sur la carte des enjeux. Monsieur le Maire fait part d’une de ses demandes auprès du Conseil Général pour que la capacité d’écoulement de la Vègre sous le pont de cette voirie soit améliorée car cette dernière, ainsi que la RD21, sont très souvent coupée en période de crues au confluent du Palais et de la Vègre. Nous nous sommes rendus près de Courteille où de part et d’autre de la RD 163 la zone est inondable. De retour à Loué, M. RAVIGNÉ nous présente les lieux classés en zone inondable.

IV-3 Lundi 17 juin 2013, de 9h45 à 11h45, à la Perche à Epineu-le-Chevreuil Deux membres de la commission se sont rendus au domicile de Mr Dmitri NEGRIMOVSKI suite à la visite qu’il a faite lors de la permanence de Loué le 7 juin 2013. Il est d’origine russe. Il maitrise bien le français et son épouse est française. Il n’y a donc pas eu de problème de compréhension entre nous. Suit la relation de cette visite : Nous avons commencé la visite à 9h 45. La Perche située sur la commune d’Epineu-le-Chevreuil, qu’ils possèdent depuis deux ans, se compose d’un ensemble de trois bâtiments. Il sont accessibles depuis le chemin par deux entrées ; la principale, plus récente, longeant l’ancien chemin est légèrement d’un niveau supérieur à la seconde dont il va être parlé ci-après. Le bâtiment situé le long d’un chemin ancestral devenu depuis chemin de grande randonnée est en mauvais état. C’est de toute évidence la partie la plus ancienne. Le deuxième corps de bâtiment en équerre par rapport au premier est à usage de dépendance mais aménagé avec baie vitrée donnant sur la cour. Nous avons remarqué des traces d’humidité aux pieds de murs face sud ouest. En face et plus éloigné du GR (sentier de Grande randonnée), se trouve la maison principale d’habitation d’un niveau un peu supérieur aux autres bâtiments. M. et Mme NEGRIMOVSKI nous ont emmenés sur le GR pour nous expliquer que le zonage leur semblait erroné. Nous y sommes allés par l’ancienne entrée ouvrant par le portail près du vieux bâtiment. Devant le portail, à l’intérieur de la propriété, nous avons constaté la présence d’un petit merlon de terre d’environ 50 cm. Il a été créé récemment pour éviter la montée de l’eau dans la cour et particulièrement pour éviter qu’elle ne stagne sous un arbre qui délimite le chemin d’accès et la pelouse. Ils entendent présenter un mémoire pour contester l’inclusion de la partie Est et Nord-est de leur propriété dans le zonage réglementaire (aléas moyen et fort) qui impacte le corps de bâtiment formant leur maison d'habitation. Ils pensent que les niveaux ne sont pas bons. Nous leur avons expliqué les enjeux du plan de protection du risque naturel d'inondation, la notion de crue centennale, les mesures à prendre selon la situation du bien et la volonté de l’Etat de protéger les biens et les personnes. Néanmoins, ils souhaitent une nouvelle approche et demandent la venue d’un technicien sur leur terrain. Ensuite nous nous sommes rendus au domicile de M. et Mme DAVID à la Petite Buchaille, qui ont été ravis de notre visite. Ils sont en train de vendre leur exploitation et ils ne comprennent pas qu’un hangar récent se trouve en zone d’aléa. Ils s’interrogent sur les contraintes qui en découlent. Nous les avons invités à venir lors d’une permanence. Ce Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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qu’ils vont faire. Ils étaient au courant de l’enquête publique sur le plan de protection du risque naturel d'inondation par la Chambre d’Agriculture et bien sûr par les panneaux disposés dans la commune. La visites se sont terminées à 11h 45.

IV-4 Jeudi 20 juin 2013, à Courteille, Mareil-en-Champagne, de 15h à 15h50. Relation de la visite par le membre de la commission présent : En arrivant sur les lieux étaient présents : les propriétaires M. et Mme P. COIFFE, M. et Mme RIVIERE les anciens propriétaires, M. GUITTET un voisin demeurant également à Courteille (qui viendra ensuite à l’enquête). M. COIFFE et son épouse sont propriétaires du moulin depuis 10 ans. Auparavant il appartenait à la famille RIVIERE. Ceux-ci déclarent qu’ils n’ont pas souvenir d’inondation dans la partie habitable du moulin, ni leurs parents avant eux. Le moulin date d’environ 1534. La création de la route départementale vers les années 1920 d’après eux provoque un effet de barrage. Ils pensent qu’en créant une arche supplémentaire cela éviterait des engorgements. Cependant M. COIFFE, signalant au passage qu’il était paysagiste, me montre un plan faisant apparaître des relevés topographiques. Il tire la conclusion que du seuil de sa propriété habitable et le niveau du bief il y a 1,55m de dénivelé. D’après lui cette cote démontre que la maison ne peut être inondée. Ensuite nous allons ensemble sur place voir l’emplacement des photos qu’il a prises et seront déposées dans son mémoire qu’il remettra lors d’une prochaine permanence à Poillé-sur-Vègre ou Loué. (Ce document porte la cote D1POIL) Sa réclamation semble porter sur la définition entre Moulin et habitation. S’il ne disconvient pas que la partie du moulin puisse être à « fleur d’eau », la partie habitable est surélevée d’un bon mètre par rapport à celui-ci. Il souhaiterait que lui soit apporté des éclaircissements quant à l’application de la zone. Ou bien on considère qu’une partie seulement d’immeuble est dans une zone à risque mais c’est la totalité des immeubles qui sont impactés en appliquant la règle du plus fort règlement ; ou bien on considère que seule la partie dans une zone donnée est concernée et les mises aux normes ne s’appliqueraient que sur celle-ci. Il semble également remettre en cause la notion de crue centennale telle qu’elle est simulée. Ensuite je me suis rendu chez M. GUITTET demeurant de l’autre coté de la route. Sa cour est inondée au nord de la grange et le déversoir d’un caniveau provenant de la RD 163 augmente l’accès d’eau pouvant affleurer le pignon nord de la maison. (Je remarque des traces d’humidité) Il y avait environ 20cm à cet endroit en janvier 2004. Il m’assure venir à la permanence à laquelle je me rends pour 16h. il est 15h 50.

IV-5 :Samedi 6 juillet 2013 à Bernay-en-Champagne, de 10h à 11h. Suite à la permanence du 5 juillet à Bernay, une visite de terrain a été organisée afin d’observer deux résidences et leur environnement, dont les propriétaires ont contesté le zonage. - Observation de la maison de Madame LEBRUN-MARLIER située au 29 de la route de Neuvy. Cette habitation est en effet la seule de la rue à être placée à cheval sur la limite de la zone d’aléa faible du secteur urbanisé. De ce fait elle est soumise à la réglementation des mesures obligatoires (article 1- titre III). Or il se trouve que cette maison est la dernière de l’agglomération sur cette route, qu’elle est la plus près de la rivière, en léger contrebas de la route qui elle-même redescend par rapport à la portion précédente. Une observation a été faite également dans le jardin, côté rivière, là où la maison possède deux portes-fenêtres.

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- Examen de la route au niveau du lieu-dit Nourray puisque Monsieur DUBOIS a signalé l’impossibilité que cette portion soit placée en zonage protégé. La route Bernay-Tennie qui passe là est en net surplomb de 6 à 7 mètres de la rivière qui la jouxte au Nord-Est. Elle redescend ensuite au croisement de la route du Gué des Claies qui, elle, est régulièrement inondée.

IV-6 Lundi 8 juillet de 8h à 8h30 à l’Epinoir, propriété de M. BESCHER Guy à Mareil-en- Champagne. Monsieur BESCHER a souhaité que des membres de la commission se déplacent sur un terrain qu’il possède sur la route menant au Paradis afin de leur présenter ses remarques par rapport aux zones d’aléas qu’il conteste. M. BESCHER déplore qu’un permis de construire pour une extension de son chalet de 9m2 environ lui ait été refusé en se basant sur les données mises à l’enquête (niveaux atteints notamment). Sa propriété se compose d’un chalet de loisir qu’il a rénové, d’une prairie fauchée par les soins d’un agriculteur et d’un hangar à matériel divers. Cette propriété est sise près du viaduc qui enjambe le Palais. La partie du bassin du Palais la plus proche de la confluence avec la Vègre est incluse dans le PPRNI. Nous constatons que le hangar situé sur la rive droite de la rivière a été construit sur une partie surélevée de façon à le protéger des inondations dont la fréquence et l’importance est connue dans le secteur. D’ailleurs M. BESCHER a fait un certain nombre de photographies qu’il a remises à la permanence qui se tenait ce même jour à Loué. Le chalet, dont l’accès se fait par le chemin de Prélong, a été bâti sur l’autre rive, lui aussi nettement surélevé par rapport au niveau naturel du terrain. A partir de clichés des crues anciennes, M. BESCHER nous désigne les endroits qui selon lui ne sont pas classés dans l’aléa qui conviendrait. A ce propos, nous rappelons que ce Plan de Prévention qui a pour objet de protéger les personnes, les biens et préserver les capacités des zones d’expansion des crues a été calé sur les hauteurs d’eau attendues pour une crue centennale et que celle-ci atteindrait des cotes beaucoup plus importants que ce qui est actuellement connu. Nous constatons que M. BESCHER essaie de maintenir les rives de la rivière en bon état avec des plessis mais qu’il est difficile de lutter contre la force des courants dans les méandres.

IV-7 Lundi 8 juillet 2013, chez Mme et M. FOURMONT André, au 19 place Albert-Etiembre à Loué, de 12h15 à 12h30. Lors de son passage à la permanence de Loué, M. FOURMONT a évoqué son vécu des inondations, les mesures qu’il a prises pour se protéger et son échelle de crues qu’il tient à jour dans son jardin. Nous avons convenu d’un rendez-vous pour en prendre note. Les maisons de cette place sont toutes situées en zones bleues (urbain inondable). Elles ont été victimes des montée des eaux de la Vègre au droit du déversoir et par les retours d’eau venant de la rue. On constate d’abord que le sol de la salle à manger et de la cuisine est carrelé. M. FOURMONT explique que lors d’une crue importante l’eau giclait entre les pavés du sol précédent qui était à un niveau plus bas d’une trentaine de centimètres. La porte d’entrée et la porte arrière qui mène au jardin donnant directement sur la rivière sont munies de dispositifs anti-crues : la porte avant dispose de deux forts écrous sur lesquels M. FOURMONT visse une plaque étanche qui évite à l’eau d’entrer, la porte arrière est munie de deux glissières dans lesquelles le propriétaire insère des plaques inoxydables.

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Le jardin à l’arrière est complètement inondable, la clôture sert de point de repère : le niveau d’eau le plus élevé atteint affleurait cette clôture à près d’un mètre cinquante de hauteur. L’échelle de crue montre une crue très important en 2001, mais, explique le propriétaire, cette hauteur d’eau n’était pas entièrement due à la quantité d’eau dans la Vègre à ce moment précis mais du fait que le pont ne pouvait laisser passer toute l’eau et qu’une des vannes était restée fermée.

IV-8 Mercredi 24 juillet 2013 de 9h30 à 12h à Loué et Mareil-en-Champagne. Les membres de la commission nécessitant des compléments d’information pour rédiger leurs conclusions se sont rendu successivement à Loué et Mareil-en Champagne : IV-8-1 Rencontre de M. LEDRU Marc, Le Mériblon à Loué. M. LEDRU, propriétaire de prairies en bordure de la Vègre, fait des propositions pour freiner l’écoulement des eaux vers l’agglomération louésienne. - Un enrochement dans ses prairies en contre bas du lieu-dit La Roche. L’enrochement pourrait s’appuyer sur une haie appartenant au propriétaire du Mériblon. Les prairies, rive gauche, situées en fond de la vallée de la Vègre sont déjà des champs d’expansion des crues. L’intervenant nous situe les différents niveaux atteints par les crues récentes les plus importantes. Les débordements sont limités par les flancs de vallée abrupts comme nous l’avons constaté au Moulin Neuf. Il signale qu’il n’a pas fait cette proposition aux propriétaires des prairies sur la rive droite. - Des merlons situés l’un sur un terrain communal, l’autre sur un terrain privé, qui pourraient s’appuyer sur les éléments restants du pont de la ligne de tramway Saint-Denis d’Orques-Le Mans franchissant la Vègre. Il a abandonné l’idée d’y placer des vannes car les coûts en seraient prohibitifs. IV-8-2 Visites à Mareil-en-Champagne : les membres de la commission présents se sont déplacés sur les sites suivants : Courteille : les niveaux des bâtiments d’habitation de M. GUITTET sont relativement proches de celui de la route départementale. Les niveaux du moulin de Courteille (propriété de M. COIFFE) et celui de la maison d’habitation rénovée pourraient être différents. Quels seraient les niveaux de la crue centennale sur l’habitation ? 7, Rue du Moulin, propriété de M. MAITRE : elle est située en bordure du bief conduisant l’eau au moulin de Mareil. Le propriétaire présent lors de la visite rappelle que ses grands-parents qui lui ont vendu le terrain ne lui auraient pas conseillé de bâtir en cet endroit s’ils y avaient connu des inondations. L’eau s’écoule dans la Vègre par une échancrure de la berge. Cette personne ne comprend pas pourquoi sa propriété est située en zone réglementaire rouge alors que ses voisins sont en zone réglementaire bleue. La Champagne : La propriété de M. GROBOIS située en bordure d’une zone d’expansion des crues est ceinte de hautes palissades de ciment qui peuvent faire barrage. Qu’en est-il du portail ?

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IV-9 Rencontre de Monsieur le Chef de Corps des sapeurs-pompiers de Loué, le mardi 30 juillet 2013 de 15h00 à15h45. Nous avons rendu visite au sergent-chef des sapeurs-pompiers de la commune de Loué dépendant du C.O.D.I.S de la Sarthe (centre opérationnel départemental d’incendie et de secours). Il est également employé communal. Nous lui avons demandé comment et par qui son corps est prévenu pour intervenir en cas de crue. Il est informé par la mairie de Loué et en cas de très grosses crues par le CODIS. Il n’y a pas de repères à proprement parler. Ce sont les habitants en amont qui préviennent (Mr Ledru de Meriblon par exemple) ainsi que les autres mairies. La gestion des barrages n’est pas de sa compétence. Il semble qu’il n’y ait pas de critères objectifs décidant d’ouvrir ou fermer les vannes. En fait il y a eu peu d’interventions (quatre pour la période 2012-2013) qui se résument le plus souvent à venir en aide à mettre les meubles et objets en hauteur sur des parpaings pour la protection, si les services communaux n’ont pu le faire. Ils sont prévenus par les habitants. Il nous indique que les services de la mairie sont vigilants et effectuent un gros travail de prévention. Ce sont eux qui posent les batardeaux appartenant à la mairie et les panneaux de signalisation pour crues. Il redoute les regards ou plaques d’égout qui peuvent se soulever et dont il est difficile de repérer l’emplacement. Il avance avec une commande de sécurité (ligne de vie). Il s’interroge de savoir si dans les endroits vulnérables on ne pourrait pas installer des plaques avec fermeture. Il nous a montré le matériel utilisé : un bateau de secours des personnes coque rigide ; les cuissardes ; gilets de sauvetages ; pompes ; camion surélevé. Suite à cette entrevue les membres de la commission se sont interrogés de savoir si une seule station de jaugeage à Asnières-sur-Vègre était suffisante pour coordonner les actions de protection contre les inondations sur la Vègre.

IV-10 Rencontre de Madame GIRAULT, Présidente du Syndicat Intercommunal d’aménagement et d’entretien des bassins de la Vègre et des Deux Fonts, le mardi 30 juillet 2013 de 16h00 à 17h00. Le technicien de rivière, Monsieur Nicolas LANGEVIN, participe à cet entretien. L’objectif de cette rencontre est de préciser le rôle de chacun des intervenants du bassin de la Vègre. Les conclusions de l’étude hydraulique faisaient bien mention de mesures en vue de limiter les crues sur la rivière Vègre, mais les coûts prohibitifs des aménagements divers, enrochements, bassins écrêteurs, digue... dépassaient tant le budget du Syndicat que ces projets ont été abandonnés. Le seul qui ait été réalisé fut le remplacement d’une buse sous le moulin de Loué afin de favoriser l’écoulement des eaux. Les conclusions du document final contenaient surtout des préconisations. Les pratiques culturales en fond de vallée ont été évoquées : rôle des drainages, curages de ruisseaux affluents de la Vègre d’où il ressort que les drainages ne peuvent être tenus pour responsables des crues. Les eaux drainées permettent aux sols d’avoir un effet « éponge » mais pour un laps de temps réduit. Ils seront transparents sur une crue centennale. Le curage des affluents reste du ressort des propriétaires riverains. Il est réaffirmé que les travaux envisagés en amont sur les affluents de la Vègre n’auront pas d’effet sur les niveaux d’eau en aval. A ce propos Madame la Présidente rappelle que le Syndicat n’a pas la police de l’eau et que, lorsqu’une infraction ou un dysfonctionnement sont constatés, un envoi de courriers aux propriétaires est le seul moyen d’action avant d’en référer aux autorités compétentes.

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La culture des peupliers n’est pas encouragée car elle a tendance à amoindrir le rôle tampon des zones humides. Les peupliers en rive immédiate ont, quant à eux, l’inconvénient majeur de créer de larges cavités dans les berges s’ils sont abattus par une tempête. Le rôle de chacun a été clairement défini : celui du Syndicat est gérer les travaux d’aménagement et d’entretien des cours d’eau du bassin de la Vègre. Cependant certains de ces travaux, l’enlèvement des embâcles par exemple pourra avoir un effet ponctuel sur une inondation très localisée.

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V-AFFICHAGE ET PUBLICITÉ

V-1 Affichage Les membres de la commission ont commencé la vérification de l’affichage officiel le 21 mai 2013. Chaque commune avait reçu la liste des points où placer l’affiche A2 et un mail leur rappelant les modalités d’affichage (support fixe). La commission a reçu un nombre d’affiches supplémentaires de façon à pallier à des manques ou disparitions. Tous les points d’affichage ont été référencés et numérotés par la DDT de 1 (Rouessé- Vassé) à 92 (Avoise). Le constat de vérification de l’affichage est le suivant :

Dates de Communes vérification Constats Remarques Affiches A2 Jaunes présentes : -78, sur le chemin rural près d’un pont sur la Vègre, accès aux Claies, -79, à l’entrée du manoir des Claies, -80, près du carrefour en V qui mène à la Tuffière, -81, à l’entrée du bourg près du cimetière, -82, Rue du Château, -83, Sur une porte près du Vieux pont, -84, près du pont Neuf, -85, près de la Mairie +Arrêté préfectoral et affiche bleue sur le 1 Asnières sur Vègre 23.05.2013 panneau d’affichage mairie. Affiches A2 jaunes : Modification des -panneau affichage près église, emplacements 67 -panneau route de Pivot-(67) et 69 afin -panneau route d’accès au moulin de d’augmenter la Courcelles-(69) population 21.05.2013 Arrêté préfectoral et affichette bleue sur touchée. 2 Avessé 23.05.2013 panneau à l’entrée de la mairie. Vérifié le 23.05. Affiches A2 jaunes : -86 non trouvé (Château de Dobert- privé) -87 et 88 de part et d’autre du pont près du Moulin de Denneray -91 près de Marigné, rive droite de la Vègre, -92 en vis-à-vis, au moulin de l’Ile. Arrêté préfectoral et affichette bleue sur 3 Avoise 21.05.2013 panneau affichage mairie. Affiche A2 jaunes Bernay en 21.05.2013 -30 sur le panneau municipal 4 Champagne 23.05.2013 - 29 et 31 non posées Affiches A2 jaunes 5 Brûlon 22.05.2013 -64 bien placée dans la prairie avant le plan Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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d’eau -65 sur la route de Chevillé, un peu près du pont. Texte de l’affiche sur panneau extérieur à la mairie. Affiches A2 jaunes : -35 – difficile de s’arrêter -40 – trop loin de la zone habitée sera modifiée 6 Chassillé 22 05 2013 -42 – bien. Affiches A2Jaunes : -65 et 66 de part et d’autre du pont près du Moulin du Pont sur la RD35, -67, rive gauche Moulin de Pivot, -Arrêté préfectoral sur panneau affichage 7 Chevillé 21.05.2013 mairie. Affiches A2 jaunes Les deux affiches sont bien placées. L’agent de voirie va en modifier une qui est 8 Epineu le Chevreuil 22 05 2013 trop droite par rapport à la route. Affiches A2 jaunes : -76 fixée sur l’abribus près de Grisemont, -77 non trouvée, l’emplacement prévu se trouve près des travaux de la LGV, route VC6 coupée à la circulation, -Une sur le panneau d’affichage au centre bourg, -Affichette bleue et arrêté préfectoral sur le panneau d’affichage mairie. 9 Fontenay sur Vègre 21.05.2013 Affiches A2 jaunes : -89 près de la SCEA des 3 rivières, -90 au carrefour en T des directions Les 13 Vents- Marigné, Affichette bleue et arrêté préfectoral sur le 10 Juigné sur Sarthe 21.05.2013 panneau d’affichage mairie. Affiches A2 jaunes : -41, visible dans le virage -42, visible près du château -43, bien entre Meriblon et Moulin Neuf -44,bien -45, aurait pu être mise plus près sur le petit parking (vais demander modification) -46, bien située -47, se voit du parking mais pas de la rue -48, difficile à voir – demanderai de la placer près du magasin Oki -49, devant le restaurant Ricordeau -50, à l’entrée de la mairie. -51, bien. Déjà des traces de voitures ! -52, visible Annonce de -53, dans un virage mais arrêt possible l’enquête sur le -56, visible dans le chemin de la panneau lumineux 11 Loué 22 05 2013 Champagne face à la mairie. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Annonce de l’enquête et affichette bleue sur la porte d’entrée de la mairie Affiches A2jaunes : -54 et 55, bien placées -57, visible dans le bas du bourg avant la rivière près du moulin -58, visible près de l’entrée du bourg -61, visible avec stationnement auprès -62, dans le chemin du Vaux. Accès piéton uniquement. Mareil en Les affiches ont été vérifiées avec M. le 12 Champagne 22.05.2013 Maire. Affiche A2 jaunes -28 Affichage sur le panneau de l’école Neuvy en 21.05.2013 -27, non posée 13 Champagne 23.05.2013 Les affiches jaunes ont été apposées en la présence du commissaire enquêteur aux endroits suivants : -70/71 près du Moulin du Grand Val, -72 près du lieu-dit La Geole, -73 et 74 de part et d’autre de l’ancien pont de pierre Les 70 et 71 sont - Une sur le panneau d’affichage mairie en réalité au 14 Poillé sur Vègre 21.05.2013 Affiche légale sur le panneau mairie même endroit. Toutes les affiches A2 jaunes posées de 15 Rouessé-Vassé 21.05.2013 n°1 à 10 Affichage non réalisé, affiches A2 Rouez en 21.05.2013 Affichage réalisé hors les n° 17 et 19 par Affiches n°11 à 16 Champagne 23.05.02013 manque d’affiches. 20 Ruillé en 21.05.2013 Pas d’affichage Demande 17 Champagne 23.05.2013 -32 à 34 en place déplacer 34 Affiche A2 jaune Saint Ouen en -63 sur la route qui descend au moulin de 18 Champagne 22.05.2013 Vaux Affichage mairie, Affiches A2 jaunes 21.05.2013 -21 à 25 Manque affiche 19 Tennie 23.05.2013 n°26

V-2 Publicité

V-2-1 : Parutions légales dans les journaux locaux : (Annexe )

Ouest France 1ère insertion édition du vendredi 24 mai 2013 2ème insertion édition du vendredi 7 juin 2013

Maine Libre 1ère insertion édition du vendredi 24 mai 2013 2ème insertion édition du vendredi 7 juin 2013

Remarque de la commission :

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Un impondérable a retardé l’annonce légale dans les deux journaux de la presse locale. L’affichage dans les communes, sur les panneaux communaux et dans de nombreux lieux auprès de la Vègre a pu compenser ce retard. La publicité pour cette enquête a été faite sur le site de la préfecture de la Sarthe le 21 mai 2013, comme l’atteste la capture d’écran ci-dessous.

V-2-2 : Autres publicités :

 Publié sur le site de la préfecture de la Sarthe, en page d’accueil le 21 mai 2013 Élaboration du Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation "PPRNI" de La Vègre Article créé le 21/05/2013 par Préfecture de la Sarthe Mis à jour le 21/05/2013

(Une photo de la Vègre située à cette place a été retirée de l’ article)

Une enquête publique relative à la protection de l’environnement pour le projet de Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation "PPRNI" de la rivière "La Vègre" se déroulera du vendredi 7 juin au lundi 08 juillet 2013 inclus sur le territoire de 19 communes sarthoises.

Les 19 communes concernées par le PPRNI de la Vègre sont les suivantes :

Asnières-sur-Vègre, Avessé, Avoise, Bernay-en-Champagne, Brûlon,

Chassillé, Chevillé, Epineu-le-Chevreuil, Fontenay-sur-Vègre, Juigné-sur-Sarthe,

Loué, Mareil-en-Champagne, Neuvy-en-Champagne, Poillé-sur-Vègre, Rouesse-Vassé,

Rouez-en-Champagne, Ruillé-en-Champagne, Saint-Ouen-en-Champagne,Tennie. L’avis, l’arrêté préfectoral ainsi que les documents afférents à cette enquête sont consultables dans la rubrique Publications > Consultation du public > Dossiers 2013 à la date du 15 mai 2013. Tous les documents relatifs à l’élaboration de ce PPRNI notamment les cartes ALÉAS, ENJEUX et RÉGLEMENTAIRES sont consultables dans la rubrique Politiques publiques > Environnement, risques naturels et technologiques > Risques > Risques naturels > Inondation > PPRNI de la Vègre

 Information envoyée aux personnes habitant dans les zones inondables de Loué par la mairie : courrier personnel daté du 29.05.2013, accompagné du 4 pages mis à disposition parla DDT.

 Information déposée dans les boîtes à lettres des personnes habitant en zone inondable à Asnières-sur-Vègre : L’affichette bleue réduite en A4 ayant au verso l’avis d’enquête publique.

 Courriers individuels de Madame le Maire adressés aux habitants de Poillé-sur- Vègre concernés par les inondations contenant le 4 pages bleu et l’information sur la permanence de Poillé.

 Courriers envoyés par la mairie d’Epineu-le-Chevreuil aux personnes concernées directement par les mesures réglementaires.

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 Courriers envoyés par la mairie de Bernay-en-Champagne aux personnes concernées directement par les mesures réglementaires.

 Appels téléphoniques personnels aux personnes habitant dans les zones inondables par M. le Maire de Mareil-en-Champagne pour les informer de l’enquête et de la permanence à la mairie.

Note de la commission : Cette liste n’est pas exhaustive, elle répertorie seulement les informations apportées par les élus rencontrés au cours des permanences.

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VI- PERMANENCES

La commission d’enquête a tenu les permanences prévues en accord avec les services préfectoraux et de la DDT compétents.

Dates Lieux Horaires 1 Vendredi 7Juin Loué 9h-12h 2 Mardi 11Juin Asnières-sur-Vègre 9h-12h 3 Jeudi 13 Juin Tennie 14h-17h 4 Jeudi 20 Juin Mareil-en-Champagne 16h-19h 5 Mercredi 26 Juin Poillé-sur-Vègre 9h-12h 6 Samedi 29 Juin Brûlon 9h-12h 7 Mardi 2Juillet Avoise 9h12h 8 Vendredi 5 Juillet Bernay-en-Champagne 14h30-17h30 9 Lundi 8 Juillet Loué 9h-12h

VI-1 Première permanence : vendredi 7 juin 2013 de 9h à 12h à la mairie de Loué Les membres de la commission présents ont reçu la visite de 12 personnes. Les remarques écrites dans le registre sont les suivantes :

 R1LOUE de Mme GEOFFROY J. 37 rue du Général Dunlop. Cette personne se trouve dans la zone inondable à l’entrée de la voie d’accès au marché. Elle a été inondée par l’eau venant du garage. Elle est venue à la permanence avec le courrier envoyé à la mairie. Les mesures obligatoires et les aides éventuelles lui ont été présentées.

 R2LOUE de M. GOUVAZE M. déclare qu’il a pris acte des mesures à prendre en cas de crue pour protéger le sous-sol, arrimer la cuve et mettre aux normes l’installation électrique.

 R3LOUE de M. BARRE C. fait remarquer que les plans de réserve de la Vègre correspondent bien à la réalité du terrain.

 R4LOUE de Mme DROUARD MT, 33 place Albert Etiembre déclare avoir pris acte des travaux à effectuer.

La commission a reçu en outre les personnes suivantes venues se renseigner :  RO1LOUE M. CHOLLET C. Directeur du Collège Saint-Michel, M. HUAUME L., président actuel de la Cénomane, organisme propriétaire des locaux dudit collège, M. LE BARS C. futur président de la Cénomane et M. BRUAND JF, président de l’OGEC. Ils souhaitent obtenir des renseignements sur les incidences du PPRNi sur les travaux de mise en conformité du collège.

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 RO2LOUE M. NEGRIMOVSKI Dmitri., propriétaire de La Perche à Epineu-le- Chevreuil. Il a connu l’existence de l’enquête par les affiches de terrain situées près de sa résidence. Il a pris connaissance du dossier à la mairie d’Epineu-le-Chevreuil et vient pour obtenir des informations. Il conteste le placement de ses bâtiments en zone d’aléa faible et moyen et précise qu’il ne peut y avoir d’eau sur les parties indiquées au plan de zonage. Il demande le déplacement d’experts sur le terrain. Il lui est proposé une visite de commissaire enquêteur qu’il accepte. Il signale son intention d’aller jusqu’au bout d’une procédure de contestation. Il ne fait actuellement aucune inscription au registre mais attend la visite des commissaires.

 RO3 LOUE Mme Yvette ALAIN demeure 29 place Albert-Etiembre à Loué. Elle est venue avec son gendre. Elle a pris connaissance de l’enquête par le courrier du maire. Elle fait état de fréquentes inondations dans sa maison, vu sa situation, et signale qu’elle a déjà procédé à des aménagements (batardeaux, rehaussements divers …). Elle découvre et accepte les contraintes présentées au PPRNi et prévoit de les mettre en œuvre ultérieurement. Elle ne souhaite pas faire d’observation au registre.

 RO4LOUE Une jeune femme, qui n’a pas vu l’utilité de donner son nom, vient d’acquérir une maison située entre la maison de retraite et l’entrée de la place du marché. Elle est venue se renseigner sur les mesures obligatoires qui pourraient affecter son garage situé en zone d’aléa moyen. Elle a apprécié que la mairie la prévienne par courrier. Elle a bien compris les enjeux et est repartie satisfaite des documents dont elle a pu prendre connaissance.

VI-2 Deuxième permanence : mardi 11 juin de 9h à 12h à la mairie d’Asnières-sur-Vègre. Les membres de la commission présents ont rencontré 4 personnes.  M. BRETON, adjoint au Maire et délégué du Syndicat de la Vègre est passé en début de permanence et nous a porté les précisions suivantes : -L’église d’Asnières est partiellement en zone inondable, la cave petit bâtiment contigu est bien inondable mais la commune n’y conserve que des marchandises qui ne craignent pas l’eau. -Si les peintures murales de l’église sont bien classées, ce n’est pas le cas du bâtiment lui- même.  RO1ASNI : M. LAURENT Michel, habite Poillé-sur-Vègre, il est propriétaire de 8ha de terrain qu’il loue en bordure de Vègre près des Claies. Il fait part de son expérience des inondations et fait remarquer qu’il est très difficile de maintenir des clôtures dans la zone inondables. Elles sont régulièrement détruites par le courant et causent parfois des gênes pour les récoltes.

 RO2ASNI : M. MAYET demeure à La Hallerie à Asnières. Il habite ce lieu-dit depuis 62 ans et fait état des nombreuses crues de la Vègre qu’il a pu observer. Ancien exploitant agricole, ses terrains sont maintenant loués à un autre exploitant. Il approuve le plan et son zonage. Il présente son îlot sur la carte des aléas où la rivière est bien indiquée et signale que ses parcelles situées au Nord et au Nord-est de ses bâtiments sont régulièrement envahies d’eau en servant de champ d’expansion de la rivière. Il précise qu’il entretien régulièrement ses terrains en bordure de rivière et qu’il les déblaie à chaque débordement important. Il fait une inscription au registre en approuvant le PPRNI présenté : Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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 R1ASNI : M. MAYET. La Hallerie à Asnières-sur-Vègre. Il déclare que compte-tenu de sa pratique et de sa connaissance des terrains, il trouve normales les mesures de protection envisagées.

 R2ASNI : Mme LELAY, 15 rue du Lavoir à Asnières-sur-Vègre. Elle déclare qu’elle habite une maison sise en zone inondable et qu’elle a pris connaissance des mesures obligatoires envisagées. Elle déclare être d’accord pour réaliser les mesures obligatoires dans cette habitation. Elle souhaiterait connaître le niveau d’eau de la crue centennale dans sa maison pour réaliser les mises aux normes électriques et demande qui prendra en charge les clapets anti-retour sur l’assainissement collectif. Elle fait remarquer que lors d’épisodes de crues l’eau vient dans la rue du Lavoir depuis la Place Duguesclin. Elle souhaiterait savoir comment fonctionne le système de subventions : demande avant travaux ou remboursement sur factures.

VII-3 Troisième permanence : jeudi 13 juin 2013 de 14h à 17h à la mairie de Tennie.

 R1TENN : M. le Maire est présent au début de la permanence et engage une longue discussion sur le projet soumis à enquête. Le PLU étant en cours réalisation, il interroge sur le calendrier du PPRNI afin de mieux coordonner ce projet avec le document d’urbanisme de la commune. Il regrette que la distinction en zone d’aléa moyen et zone d’aléa faible, qui existe dans la cartographie des aléas, n’ait pas été reprise dans la carte réglementaire et dans le règlement. Il souhaite préciser et contester certains points et cartes proposés à l’enquête : Il signale que la coupure de la RD 38 au pont, indiquée sur la carte des enjeux, n’a plus existé depuis la rectification du cours de la Vègre dans sa traversée de Tennie et ce depuis plusieurs dizaines d’années. Il s’interroge sur la qualification des zones entre « urbanisées » et « naturelles » en demandant quels documents d’urbanisme ont permis ce classement. Il déplore le manque de visibilité de la carte du zonage dans sa partie urbaine et souhaiterait une échelle plus grande permettant d’observer plus précisément les parcelles concernées (en particulier sur les limites de zone). Il souhaite une réduction de zonage au Sud-ouest de la maison de retraite, au Sud- est du camping et à l’Ouest de l’auberge (sur la zone urbaine d’aléa moyen). Il déplore que le dosser, pour lui très important, donne l’impression d’avoir été traité trop rapidement.

 R2TENN :M. NIQUEUX Robert réside au moulin Aubry à Tennie et ce depuis 1962. Ce moulin a un bief très long (environ 1km) et son propriétaire a une bonne connaissance des crues. M. NIQUEUX est déjà venu consulter le dossier en mairie. Il s’informe des contraintes sur les résidences concernées par le zonage. Il constate que son moulin n’est pas dans le zonage d’aléa fort, moyen ou faible. Il déplore que la carte n’ait pas mieux pris en compte l’atlas des zones inondables précédemment établi et que la partie de la Vègre située en amont du moulin des Places à Tennie ne bénéficie pas de cartes détaillées et de plans à grande échelle qui lui seraient nécessaires pour certains travaux.

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VII-4 Quatrième permanence : jeudi 20 juin 2013 de 16h à 19h à la mairie de Mareil-en- Champagne.  R1MARE : M. Guy BESCHER demeurant au Paradis, situé sur l’affluent du Palais, commune de Mareil en Champagne fait deux commentaires. Le premier concerne, d’après lui, une incohérence entre la carte réglementaire et la carte des aléas. En effet derrière le hangar il y a une bande de 10m qui ne peut être en zone inondable lors d’une crue centennale (voir photo 1). La deuxième remarque concerne un chalet situé sur un terrain qui est inondable mais le chalet ne peut l’être car il a été construit en hauteur (photo 2). Il veut savoir si le plan de protection du risque naturel d'inondation s’imposera au Plan local d'urbanisme de la commune car on lui a refusé la construction de toilettes sèches à côté du chalet. A sa demande rendez-vous est pris à 8 heures le 8 juillet avant la permanence de Loué.

 R2MARE : M. Michel BOURILLON demeurant au Pont de Coulennes est venu se renseigner. Il pensait que l’enquête examinait les demandes de travaux hydrauliques à faire sur la Vègre.

 R3MARE : M. CHORIN. Il est venu constater que la maison de la Champagne n’est pas en zone inondable.

 R4MARE: M. Gustave GUITTET. Il s’agit de M. GUITTET qui a participé à la visite des lieux de ce jour (Cf.ci-dessus IV-4). Il fait une remarque similaire à celle de M. COIFFE. Si la crue fait le tour des bâtiments, autrefois à usage d’écurie et étable et dépendances sans entrer dedans, elle n’est jamais montée dans la maison d’habitation qui est surélevée par rapport à la rivière. Il écrit ci-après rapporté : la zone rouge est à mon avis supérieure d’au moins 60cm voire incompréhensible coté Est habitation (jardin).

 R5MARE : M. GROSBOIS. Il fait remarquer que son épouse et les parents de celle- ci ont toujours vécu dans la maison qui date du 19ème siècle. Les crues les plus fortes ne sont jamais rentrées dans la maison car elles passent dans le champ à l’Ouest par la fausse rivière.

 R6MARE : M. MAITRE considère que sa maison n’est pas inondable. L’ancienne propriétaire âgée de 97 ans lui a déclaré n’avoir jamais vu une crue venir jusqu’à la maison.

VI-1-5 Cinquième permanence : mercredi 26 juin 2013 de 9h à 12h à la mairie de Poillé- sur-Vègre. Les membres de la commission présents ont reçu la visite de 6 personnes.

 R1POIL : M. TROQUET Albert, habitant l’Ile. Il est satisfait des renseignements reçus et apporte son soutien aux travaux.

 R2POIL : M. PECUSSEAU Jean-Michel à Poillé-sur-Vègre fait remarquer que sur la carte des enjeux la base de loisirs est mal située.

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 R3POIL : M. DAVID Yves, La Tuffière à Asnières-sur-Vègre a pris connaissance du zonage d’inondations et donne son accord avec celui-ci.

 R4POIL : Mme BAHON Nicole est venue se renseigner pour le 11 et 13 rue du Moulin car cette habitation est concernée par la zone inondable.

 D1POIL : M. COIFFE Patrick, propriétaire du moulin de Courteille à Mareil-en- Champagne remet un document dans lequel il expose ses remarques, faites lors de sa rencontre de M. DESCHESNE, membre de la commission d’enquête en visite des lieux: Il présente des témoignages de personnes connaissant ce moulin et qui confirment que jamais l’eau, lors d’inondations, n’a atteint les bâtiments ni la cour. Pour appuyer sa remarque, il fait remarquer que le niveau du rez-de- chaussée du moulin se trouve à la cote 59.39 et que le seuil de son habitation est à la cote 60.25 soit 86 cm au dessus (relevé topo Topdess de mars 2013). Il rappelle que la crue de 2004 n’a atteint que la cote 59.35. Il s’étonne que dans les documents cartographiques, il n’y ait pas de distinction entre les bâtiments d’habitation et les bâtiments annexes alors que les incidences en termes de prévention pour la sécurité ne sont pas les mêmes. Il affirme que la cote de la crue centennale est surestimée, elle est à plus de 1m au-dessus de la crue de 2004. Il fait remarquer une augmentation des niveaux entre passage de la carte des aléas (couleur jaune) à la carte réglementaire où l’on passe de +50cm à 1m. Il estime que cette surestimation, si elle couvre la responsabilité des bureaux d’étude lui soit préjudiciable. Il estime que ces niveaux trop supérieurs à ce qui est envisageable ne sont pas recevables. En conséquence, il demande de réétudier le cas de sa propriété et de positionner celle-ci dans la zone inférieures à 50 cm au droit de l’habitation et +50cm en pignon du moulin et qu’en tout état de cause en zone d’aléa faible pour les abords immédiats de la maison d’habitation. Il fait remarquer par ailleurs que le pont sur la départementale fait office de barrage lors des inondations, les mesures ayant été sous dimensionnées et que la création d’un ouvrage supplémentaire type pont cadre permettrait un meilleur écoulement des eaux et abaisserait les niveaux d’eau. Ce document contient des photos de la crue de 2004.

 R5POIL : M. FOURMOND Jacques, 15, Grande Rue à Poillé, constate oralement qu’il n’est concerné par les inondations que pour une infime partie du mur de clôture de la propriété.

VI-1-6 Sixième permanence : samedi 29 juin de 9h à 12h à la mairie de Brûlon. Le membre de la commission a rencontré la secrétaire de mairie qui lui a remis le dossier d’enquête et le registre sur lequel ne figurait aucune annotation. La réception du public s’est faite dans la salle des mariages très accessible.

 R1BRUL. M. Jean Paul BIHOREAU demeurant au Moulin de Courcelles à AVESSE déclare qu’il n’y a pas de niveau débordant dans le moulin, seulement une infiltration possible. Il regrette que l’on n’ait pas pris en compte les infrastructures extérieures de reconstructions de murs déjà existants qui protègent la maison. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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 R2BRUL : Mme Nicole DUQUÉNOIS demeurant au Moulin de Pivot à CHEVILLÉ. Elle déclare qu’il lui semble indispensable de prendre en compte le nettoyage de la Vègre. Elle indique qu’elle a pris connaissance des mesures de protections des biens. Elle pense que son moulin est moins vulnérable que celui du Pont à Chevillé.

 R3BRUL : M. Dominique LEROUGE demeurant 15 rue du Moulin à POILLÉ- SUR- VEGRE. Il fait des remarques sur la courbe des niveaux d’eau dans son jardin (du rouge > 1m au bleu <0.50 sachant que le terrain à environ 50 cm seulement de dénivelé entre le pignon de la maison et la rivière. Il indique que lors des crues, celles-ci inondent pour les plus fortes (1995) le pré de la ville sans inonder les jardins situés de l’autre côté, car la jetée en face de son jardin est beaucoup plus basse. Il a apporté des photos sur 3 pages numérotées 1 à 3. Il émet un doute sur la courbe du risque « fort » en rouge.

 R4BRUL : M. Bernard BLIN meunier au Moulin du Pont CHEVILLE. Il considère que l’inondation qu’il subit provient du fait que les embâcles près du pont ne sont pas retirés. Il demande des travaux tous les ans.

VI-1-7 Septième permanence : mardi 2 juillet 2013 de 9h à 12h à la mairie d’Avoise Le membre de la commission présent a reçu 6 personnes :  M. de LACOMBE, propriétaire de Moulinvieux à Asnières-sur-Vègre. Il vient consulter les documents mis à l’enquête. Il constate que les bâtiments ne sont pas classés en zone inondable, ce qui le satisfait.

 RO1AVOI et R1AVOI : M. LEBATTEUX Jacques propriétaire au Moulin de Denneray. Il évoque les problèmes liés à l’entretien de la Vègre et signale de nombreux embâcles non enlevés qui gênent l’écoulement des eaux. Il rappelle son opposition aux groupes de canoës qui passent dans la partie privées du bief du moulin. Il souhaite que le commissaire enquêteur écrive sa remarque pour signaler que le moulin a été inondé dans les années 1930-1931.

 R2AVOI :M. BOUVET Bernard habitant 22 rue des Coquelicots à Parcé. Il est pêcheur et il demande un entretien régulier des berges de la Vègre ainsi que l’enlèvement des embâcles qui jonchent la rivière.

 C1AVOI et C2AVOI : M. Pierre Antoine de CHAMBRUN, le Moulin de l’Ile à Avoise. Le premier courrier a été déposé en mairie et daté du 7 Juin. Dans le premier courrier, M. de CHAMBRUN signale l’impact des crues de la Sarthe sur sa propriété car elles empêchent une évacuation rapide du débit de la Vègre. Il fait remarquer que le PPRNI de la Vègre, mis à l’enquête, ne traite pas vraiment ce sujet.

Dans le second courrier, M. de CHAMBRUN met en relation le PPRNI et la Déclaration d’Intérêt Général pour les travaux sur le bassin de la Vègre et des Deux Fonts. Il fait remarquer que les impacts des travaux consécutifs à cette DIG sur les inondations n’ont pas été étudiés.

 R3AVOI : Mme Hélène du PEYROUX à Dobert ; Avoise Après avoir pris connaissance du Plan mis à l’enquête ainsi que des mesures réglementaires, Mme du PEYROUX demande une meilleure gestion des barrages. Elle Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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signale que Dobert a été inondé en 1995, 1999, 2001 et 2004. Ces quatre années, l’eau est entrée dans les communs à hauteur de 40cm mais que le château n’a été inondé qu’en 2001. Elle fait remarquer que les peupleraies seraient une manière de réduire les inondations, ces arbres étant des grands pompeurs d’eau.

 R4AVOI : M. Bernard DALIBARD au Moulin de Denneray, Avoise. Il signale qu’il a déjà fait un certain nombre de travaux de protection parmi lesquels un clapet anti-retour sur sa fosse. Il ajoute avec l’expérience des crues déjà vécues que l’ouverture des portes des barrages améliore l’écoulement en atténuant les niveaux d’eau. Il pense qu’une gestion synchronisée des barrages permettrait d’éviter l’impact des crues.

VI-1-8 Huitième permanence : vendredi 5 juillet 2013 de 14h30 à 17h30 à la mairie de Bernay-en-Champagne. Lors de la mise en place de cette permanence on constate, avec la secrétaire de mairie, l’absence du registre. Après de multiples recherches infructueuses et compte tenu de la présence d’intervenants il est décidé de reconstituer un registre paraphé pour palier à l’absence de l’autre. A la fin de la permanence le registre originel ayant été retrouvé, nous décidons, en accord avec Monsieur le Maire, de rajouter la page 22 récapitulative des interventions. A signaler qu’aucune intervention n’était inscrite précédemment sur le registre originel. Ce dernier sera joint pour information au nouveau registre constitué mais d’autres remarques éventuelles faites d’ici la fin de l’enquête devront s’inscrire à la suite, dans celui déjà utilisé.

 R1BERN : M. et Mme DAVID résident à la Petite Buchaille sur la commune d’Epineu-le-Chevreuil. Ils avaient déjà été visités lors du déplacement à La Perche réalisé à la demande de Monsieur NEGRIMOVSKI. Ayant été invités à venir se documenter, ils s’interrogent sur les contraintes des zones forte et moyenne/faible sachant qu’un bâtiment agricole et un ancien moulin sont concernés. Ils prennent connaissance du règlement mais déplorent, compte tenu des réaménagements opérés sur le terrain, qu’il reste une zone d’aléa fort en deçà de l’ancien bief (comblé). Ils demandent une modification de zonage. Ils font une inscription au registre dans ce sens.

 M. BESCHER Guy, demeure au Paradis à Mareil-en-Champagne. Il fait référence à sa première visite lors de la permanence de Mareil et vient chercher confirmation de la visite prévue chez lui lundi matin 8 juillet avant la permanence de Loué.

 R2BER et C1BERN : M. RICHARD demeure 4 rue du Moulin à Bernay-en- Champagne. Il a reçu un courrier du maire parce que concerné par la zone urbaine d’aléa. Il prend connaissance des contraintes du règlement et des travaux à effectuer et signale qu’il a déjà réalisé tout ce qui est prévu et qui deviendra obligatoire. En complément à cette intervention orale, il dépose un courrier où il aborde trois points qui lui paraissent liés directement au PPRNI : o l’éventuel et futur rehaussement de la route de Saint-Symphorien (RD28) après le pont qui bloque et bloquera l’eau dans la partie nord-est et aura donc des conséquences sur les résidences de bord de rivière. o les problèmes des écourues : la date change chaque année et est difficile à connaître, en conséquence demande que la préfecture fixe ces écourues aux mêmes dates que la rivière Sarthe sur l’ensemble du bassin de la Vègre

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et que cette date soit signifiée à chacun des riverains de façon à ce que les travaux soient effectués et éventuellement contrôlés après. o les barrages, qu’il faudrait conserver pour diverses raisons énumérées : maintenir un niveau d’eau dans la rivière. Pour les moulins fondés en titre qui ont besoin de l’eau pour fonctionner, c’est un droit inaliénable (droit d’eau figure dans les actes notariaux)

 M. TRAHAY Claude réside à la Vaiquerie à Rouez-en-Champagne. Il vient se renseigner pour son fils qui exploite des terres au bord de la rivière. Certaines de ses parcelles d’exploitation sont placées en zone d’aléa. Monsieur TRAHAY découvre les contraintes inhérentes au classement mais n’a pas d’observations particulières à formuler. Il ne dépose pas de remarque au registre.

 M. et Mme BAUDRIER viennent au nom de leur père Monsieur LEGO George propriétaire d’une maison au 25 route de Neuvy et qui a reçu un courrier du maire. L’observation de la carte d’aléa indique que seule l’extrémité du terrain vers la rivière est concernée par le zonage d’aléa faible. et moyen de la zone urbaine mais que la maison d’habitation n’en fait pas partie. Après avoir pris connaissance du règlement, ils décident de ne pas faire d’observation écrite.

 R3BERN : M. DUBOIS Marcel réside à Nouray à la limite des communes de Bernay et de Tennie, hors du zonage mais est propriétaire de terres situées en zones rouges d’aléa. Il signale l’impossibilité, pour lui, de placer la route qui monte à son lieu-dit en zone d’aléa compte tenu des caractéristiques du terrain. Il fait une observation au registre dans ce sens.

 R4BERN : Mme LEBRUN-MARLIER Yvonne demeure au 29 de la route de Neuvy. Elle a reçu un courrier du maire. Sa maison est située à la sortie de l’agglomération. Elle est la seule résidence de cette portion de rue placée en partie sur la zone d’aléa. Les contraintes et les mesures obligatoires lui sont expliquées. Elle souhaite que les travaux très conséquents soient pris en charge par la collectivité.

 Mme MOREAU réside au Poirier Vert à Bernay. Présente à la mairie pour d’autres questions, il lui est proposé une information sur l’enquête et ses enjeux. Son mari exploite des terres sur la commune de Ruillé-en-Champagne et peut être concerné par les contraintes sur les zones d’aléas. Elle envisage de consulter le dossier ultérieurement (elle ne fait pas d’inscription au registre).

VI-1-9 Neuvième permanence : lundi 8 juillet de 9h à 12h à la mairie de Loué. Les membres de la commission ont reçu la visite de 12 personnes :

 C1LOUE : Enregistré le courrier de M. De CHAMBRUN Pierre Antoine envoyé en recommandé, daté du 7 juin 2013. Ce courrier est identique dans sa forme et son fond au courrier C1AVOI pris en compte ci- dessus (Cf.VI-1-7).

 C2LOUE : enregistré le courrier de M. WAESBERGHE Jean-Claude, les Gestières à Epineu-le-Cheveuil- Courrier déposé par M. NEGRIMOVSKI le 8 juillet 2013. L’auteur de ce courrier certifie qu’à sa connaissance il n’y a jamais eu de crues de la Vègre susceptibles d’inonder la résidence d’habitation et la grange de la Perche à Epineu- Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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le-Chevreuil. Il signale que l’ancienne étable située au bord du chemin est inondée lors de crues importantes.

 C3LOUE : Courrier de 4 pages reçu en mairie le 5 juillet 2013 rédigé conjointement par M. LEBARS, Président de la Cénomane, M. BRUAND, Président de l’OGEC Saint- Michel, Sacré-Cœur et M. CHOLLET, Chef d’établissement. Ce courrier porte en titre « Questionnement face au PPRNI de la Vègre. » sont-ils missionnés La première page présente les intervenants et l’objet du courrier. La seconde, le plan de situation cadastrale du Collège Saint-Michel (section AD n°327- surface bâtie au sol 1299m2 en dur et 143.5m2 type Algéco). Les deux pages restantes présentent les questions des auteurs retranscrites ci-dessous : Questions générales : -Quelles sont les mesures strictement obligatoires à prendre sur le bâtiment SCAN et l’escalier de secours situés en zone réglementaire rouge ? -Quel est le délai de prescription pour obtenir une subvention du fonds Barnier ? -Au-delà des cinq ans, quelles seront les possibilités de financement par les pouvoirs publics ? -Y-a-t-il d’autres fonds qui peuvent aider à la mise en conformité compte-tenu de l’ampleur financière que prend le dossier ? -Y-a-t-il un organisme vérificateur en fin de travaux ? -Est-ce qu’un plan collectif sera mis en œuvre immédiatement ou sinon dans quel délai ? Quelles sont les priorités pour l’administration ? -EDF et GDF ont-ils été positionnés sur la mise en conformité des branchements communaux et des particuliers ?

Questions liées aux pièces accueillant du public : -N’y a-t-il pas conflit avec la réglementation liée aux personnes à mobilité réduite si le déclencheur manuel d’incendie est remonté hors eau ? -Peut-on laisser les extincteurs à hauteur réglementaire au risque de les voir flotter en cas d’inondation ? -Quelle est la hauteur réglementaire pour l’accès aux divers coupe-circuits électriques, vannes de gaz pour la chaudière, n’y-a-t-il pas conflit avec la mise hors eau ? -Quel est l’indice de protection électrique obligatoire pour les interrupteurs, prises, vannes électromagnétiques, risquant d’être noyés ne serait-que quelques heures ? -Doit-on déplacer l’escalier de secours situé actuellement en zone rouge ? (Il n’y a aucun lieu en zone non inondable) -Quelle solution adopter pour respecter les normes d’ascenseur obligatoire si l’effectif aux étages est supérieur à 100 personnes et qu’il n’y a pas d’endroit où positionner la cage ? -Que se passe-t-il quand deux normes sont en opposition ? -La grille anti-accès de l’escalier de secours positionné sur le côté de l’établissement n’est- elle pas un obstacle à l’écoulement de l’eau en cas de crue ? -Comment remplacer les escaliers d’accès par de rampes sans créer des obstacles à l’écoulement de l’eau ?

Questions liées aux évacuations des eaux usées : -Doit-placer un clapet anti-retour sur chacune des évacuations ou un clapet simple sur le collecteur principal ? (certains regards comportent des conduits ouverts qui sont en demi- cercle comme les gouttières)

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-Quel est l’intérêt d’un clapet anti-retour à l’intérieur d’un bâtiment alors que la montée des eaux pourra se faire par la porte, par les WC, par les évacuations au sol...Doit-on réserver ces clapets uniquement à l’extérieur ?

 D1LOUE : Document rédigé par Mme et M. NEGRIMOVSKI Nathalie et Dmitri, propriétaires de La perche à Epineu-le-Chevreuil remis à la permanence par monsieur. Portant en titre « Dossier de contestation sur la délimitation de la zone inondable au lieu- dit La Perche- Epineu-le Chevreuil. » daté du 5 juillet 2013. Constatant que dans les documents mis à l’enquête cartes d’aléa , d’enjeux et réglementaire la totalité de leur propriété est en zone inondable, à l’aide de schémas très documentés, de photos des crues récentes et de mesures faites sur place, ils demandent que la partie habitable de leur propriété soit retirée de la zone inondable.

 D2LOUE : Ensemble de 5 photos remises par M. BESCHER G. représentant les niveaux maxi atteints par la crue du 20 décembre 2012 au lieu-dit l’Epinoire.

 R5LOUE : M. LEBALLEUR André, propriétaire de la ferme de Valaubin à Ruillé-en- Champagne. Il fait remarquer que la partie inondable est plus importante que celle indiquée au plan. Les crues viennent près du manoir et augmentent le niveau du lavoir qui est pratiquement sous le bâtiment.

 R6LOUE : M. FOURMONT André, 19 place Albert-Etiembre souhaite connaître le niveau de la crue centennale pour son habitation.

 R7LOUE : M. GUYARD Claude, propriétaire des 11 et 13 rue du Gal Dunlap, domicilié 5 rue de la Vaudelle à Spay. Il souhaite savoir ce qu’il en est de l’installation des clapets anti-retour du tout-à l’égout : est-ce du ressort de la commune ou des propriétaires des maisons ? Par ailleurs, reproche le non entretien des rivières : branches et arbres non ramassés.

 R8LOUE :M. LEDRU Marc, Mériblon à Loué, ancien président du Syndicat du bassin de la Vègre. Il fait deux propositions pour retarder et limiter l’impact des crues sur Loué : Réaliser un enrochement en amont du déversoir de la Roche pour retenir l’eau sur les prés dont il est propriétaire, Installer deux clapets entre les deux talus de l’ancienne ligne de tram qui permettraient de conserver 50cm de garde au moulin de la Roche. Il se tient disponible pour une rencontre.

 R9LOUE : Mme BENTH Unice, Directrice de la maison de retraite de Loué. Elle signale qu’un projet immobilier est en cours comprenant la construction d’une unité Alzheimer de 12 lits, d’un PASA et la réhabilitation d’un bâtiment existant de 39 lits. Le permis de construire délivré courant mai 2013 intègre les contraintes du PPRRI et les travaux doivent commencer en septembre 2013 sur des bâtiments situés en zone aléa moyen pour l’essentiel. Elle souhaite que ce projet aille à son terme.

 R10LOUE : M. DORIZON Roger –demeurant 43 place Albert-Etiembre- à Loué, accompagné de son fils.

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L’auteur de la remarque demande d’indiquer la hauteur d’eau atteinte par la crue centennale dans les parties de l’habitation concernée : garage, dépendances, cuisine, salle de bain, WC ainsi que salle à manger et chambre au premier niveau.

 R11LOUE : M. LECONTE 17, rue du Gal Dunlap à Loué. Il remarque que les cartes présentées à l’enquête sont très intéressantes mais demande pourquoi les équipements existants ne sont pas suffisamment entretenus. Il souhaite une bonne gestion des vannes. Il propose que le pont puisse être modifié, qu’il soit élargi pour permettre un meilleur écoulement des crues importantes.

 R12LOUE : Mme et M. NEGRIMOVSKI La Perche à Epineu-le-Chevreuil contestent le zonage actuellement proposé. Il dépose un courrier de son voisin (Cf.ci-dessus).

 RO5LOUE : M. DONNET Michel exploitant la ferme Soudan à Saint-Christophe-en- Champagne. Il expose le cas d’un ruisseau dans les prairies qu’il exploite et demande comment l’on procède pour l’entretien. Il lui est conseillé de retourner vers le Service Eau de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe.

Il intervient aussi en tant que propriétaire sur Loué et fait part d’une modification du régime des crues depuis que le camping et ses installations ont été réalisés.

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VII- REGISTRES D’ENQUÊTE

La collecte des dossiers et registres a été organisée par les membres de la commission le mardi 9 juillet et le mercredi 10 juillet 2013. Les registres ont été clos par le président de la commission d’enquête.

VII-1 Classement des remarques par communes et contenu des registres (en caractères gras : communes de permanence)

VII-1-1.Commune d’Asnières-sur Vègre

Cote Auteurs Contenus des remarques RO1ASNI M. LAURENT M. Fait remarquer qu’il est très difficile de maintenir des (Poillé) clôtures en zone inondable, elles sont régulièrement détruites et causent une gêne pour les récoltes ensuite. RO1ASNI M. MAYET La Hallerie Déclare que, compte tenu de sa pratique et de sa R1ASNI Asnières connaissance des terrains, les mesures de protection envisagées sont normales. R2ASNI Mme LELAY, rue du A pris connaissance des mesures obligatoires, se Lavoir- Asnières. déclare d’accord- Elle souhaiterait connaître le niveau de la crue centennale dans son habitation pour réaliser les mises aux normes électriques et qui prendra en charge la pose des clapets anti-retour sur l’assainissement collectif. Elle fait remarquer que lors d’épisodes de crues l’eau vient dans la rue du Lavoir depuis la place Duguesclin. Elle souhaiterait savoir comment fonctionne le système de subventions pour les mises aux normes.

VII-1-2 Commune d’Avessé

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-3 Commune d’Avoise

Cote Auteurs Contenus des remarques RO1AVOI M. LEBATTEUX J Evoque les problèmes liés à l’entretien de la Vègre et R1AVOI Moulin de Denneray à signale de nombreux embâcles non enlevés. Avoise Rappelle son opposition aux groupes de canoës qui passent dans la partie privée du bief. R2AVOI M. BOUVET B. Demande un entretien régulier des berges de la 22, rue de Coquelicots à Vègre ainsi que l’enlèvement des embâcles qui Parcé jonchent la rivière. C1AVOI M. de CHAMBRUN PA Dans le premier courrier l’auteur attire l’attention sur C2AVOI Moulin de l’Ile à Avoise. l’impact des crues de la Sarthe sur sa propriété car Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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elles empêchent une évacuation rapide du débit de la Vègre. Il fait remarquer que le PPRNI de la Vègre, mis à l’enquête ne traite pas véritablement ce sujet. Dans le second courrier, l’auteur met en relation le PPRNI de la Vègre et la DIG pour les travaux d’entretien et de restauration de cette rivière. Il fait remarquer que les impacts possibles de ces travaux sur les inondations n’ont pas été étudiés au préalable. R3AVOI Mme du PEYROUX H. A pris connaissance des mesures réglementaires, Dobert à Avoise Demande une meilleure gestion-coordination des barrages, -Signale que Dobert a été inondé en 1995, 1999, 20012 et 2004, l’eau est entrée dans les communs à hauteur de 40cm, mais le château n’a été inondé qu’en 2001, -Fait remarquer que l’on a tort d’abandonner les peupleraies car elles ont un rôle positif sur les niveaux d’eau. R4AVOI M. DALIBARD B. Signale qu’il a déjà réalisé des travaux dans son Moulin de Denneray habitation pour la protéger des inondations (clapet anti-retour à la fosse). Sa connaissance des inondations et son expérience des crues lui permettent d’affirmer que l’ouverture des portes des barrages améliore la situation, meilleur écoulement, atténuation des niveaux. Une gestion synchronisée des barrages permettrait d’éviter l’impact des crues.

VII-1-4 Commune de Bernay-en-Champagne

Cote Auteurs Contenus des remarques R1BERN Mme et M. DAVID J. S’étonnent du zonage R1 et R2 (aléa fort et moyen) La Petite Buchaille car des travaux de comblement ont été effectués à Epineu depuis de nombreuses années au niveau des bâtiments concernés qui ne doivent ressortir que de l’aléa faible. Demandent une modification de zonage. R2BERN M. RICHARD Marc -Demande de ne jamais rehausser la route de St C1BERN 4, rue du Moulin, le Moulin Symphorien car elle fait barrage et l’eau arrive au Bernay-en-Champagne seuil du moulin. si la route était légèrement recreusée, l’eau y monterait moins haut. -Demande que la date des écourues qui permettent l’entretien soit identique à celle de la rivière Sarthe, arrêtée par le préfet et qu’éventuellement les travaux soient contrôlés. -Demande le maintien des barrages qui permettent de garder un niveau d’eau dans la rivière. Rappelle que les moulins fondés en titre ont un droit d’eau inaliénable.

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R3BERN M. DUBOIS Marcel Signale que sur le plan, la route C5 ne peut pas être Nourray inondée, elle est au moins à 2,50m au-dessus du niveau actuel R4BERN Mme LEBRUN- A pris connaissance du dossier et des conséquences MARLIER sur sa résidence. Elle souhaite que les travaux 29 Route de Neuvy conséquents soient pris en charge par la collectivité.

VII-1-5 Commune de Brûlon

Cote Auteurs Contenus des remarques R1BRUL M. BIHOREAU JP -Déclare qu’il n’y a pas de niveau débordant dans le Moulin de Courcelles, moulin, seulement une infiltration possible. Avessé -Regrette que l’on n’ait pas tenu compte des infrastructures extérieures et reconstructions de murs existants qui protègent la maison.

R2BRUL Mme DUQUÉNOIS N. -Déclare qu’il est indispensable de prendre en compte Moulin de Pivot à Chevillé le nettoyage de la Vègre. -Indique qu’elle a pris connaissance des mesures réglementaires de protection des biens, -Pense que son moulin est moins vulnérable que celui du Pont à Chevillé. R3BRUL M. LEROUGE D. Emet des remarques sur les courbes des niveaux 15, rue du Moulin à Poillé dans son jardin. Il signale que les crues ont tendance à s’étaler dans le pré de la Ville au lieu de recouvrir les jardins. Il émet un doute sur la courbe du risque fort en rouge sur sa propriété. Il joint à sa démonstration un ensemble de 7 photos prises au cours des crues de 1999 et 2009 où le jardin n’était pas couvert par l’eau alors que le Pré était inondé. R4BRUL M. BLIN B Considère que les inondations qu’il subit proviennent Moulin du Pont à Chevillé des embâcles qui ne sont pas retirés près du pont. Il demande que des travaux soient effectués chaque année.

VII-1-6 Commune de Chassillé

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-7 Commune de Chevillé

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-8 Commune d’Epineu-le-Chevreuil

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-9 Commune de Fontenay-sur-Vègre

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-10 Commune de Juigné-sur-Sarthe

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-11 Commune de Loué

Cote Auteurs Contenus des remarques R1LOUE Mme GEOFFROY J. Se trouve dans la zone inondable à l’entrée de la 37, Rue du Gal Dunlop à voie d’accès au marché. Inondée par l’eau venant Loué du garage. R2LOUE M. GOUVAZE M. A pris acte des mesures à prendre en cas de crue pour protéger le sous-sol, arrimer la cuve et mettre aux normes l’installation électrique. R3LOUE M. BARRE C. Il fait remarquer que les plans de réserve de la Vègre correspondent bien à la réalité. R4LOUE Mme DROUARD MT A pris acte des travaux à effectuer. RO1LOUE M. CHOLLET C. Souhaitent obtenir des informations sur les Directeur d’établissement incidences de PPRNI sur les travaux de mise en scolaire, conformité sur les bâtiments du Collège Saint- M. HUAUME L. Michel à Loué. Président Cénomane M. LE BARS M. BRUAND JF Président de l’OGEC RO2LOUE M. NEGRIMOVSKI D. Conteste le placement de ses bâtiments en zone La Perche à Epineu-le- d’aléas faible et moyen. Il fait remarquer qu’il ne Chevreuil peut y avoir de l’eau sur les parties indiquées au plan de zonage. Signale qu’il souhaite aller jusqu’au bout d’une procédure de contestation. RO3LOUE Mme ALAIN Y. Fait état de fréquentes inondations dans sa maison, 29, rue Albert-Etiembre à signale qu’elle a déjà procédé à des aménagements Loué (batardeaux, rehaussements divers). Elle découvre et accepte les contraintes présentées et prévoit de les mettre en œuvre ultérieurement. C1LOUE M. De CHAMBRUN Ce courrier est identique dans sa forme et son fond Pierre Antoine au courrier C1AVOI pris en compte ci-dessus VII-1- Moulin de l’Ile à Avoise 3 C2LOUE M. WAESBERGHE L’auteur de ce courrier certifie qu’à sa connaissance

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Jean-Claude, les il n’y a jamais eu de crues de la Vègre susceptibles Gestières d’inonder la résidence d’habitation et la grange de la Perche à Epineu- le-Chevreuil. Il signale que l’ancienne étable située au bord du chemin est inondée lors de crues importantes C3LOUE : M. LEBARS, Quelles sont les mesures strictement obligatoires à Président de la Cénomane, prendre sur le bâtiment SCAN et l’escalier de secours situés en zone réglementaire rouge ? M. BRUAND, -Quel est le délai de prescription pour obtenir une Président de l’OGEC Saint- subvention du fonds Barnier ? Michel, Sacré-Cœur et -Au-delà des cinq ans, quelles seront les possibilités de financement par les pouvoirs publics ? M. CHOLLET, -Y-a-t-il d’autres fonds qui peuvent aider à la mise Chef d’établissement en conformité compte-tenu de l’ampleur financière que prend le dossier ? -Y-a-t-il un organisme vérificateur en fin de travaux ? -Est-ce qu’un plan collectif sera mis en œuvre immédiatement ou sinon dans quel délai ? Quelles sont les priorités pour l’administration, -EDF et GDF ont-ils été positionnés sur la mise en conformité des branchements communaux et des particuliers ?

Questions liées aux pièces accueillant du public : -N’y a-t-il pas conflit avec la réglementation liée aux personnes à mobilité réduite si le déclencheur manuel d’incendie est remonté hors eau ? -Peut-on laisser les extincteurs à hauteur réglementaire au risque de les voir flotter en cas d’inondation ? -Quelle est la hauteur réglementaire pour l’accès aux divers coupe-circuits électriques, vannes de gaz pour la chaudière, n’y-a-t-il pas conflit avec la mise hors eau ? -Quel est l’indice de protection électrique obligatoire pour les interrupteurs, prises, vannes électromagnétiques, risquant d’être noyés ne serait- que quelques heures ? -Doit-on déplacer l’escalier de secours situé actuellement en zone rouge ? (Il n’y a aucun lieu en zone non inondable) -Quelle solution adopter pour respecter les normes d’ascenseur obligatoire si l’effectif aux étages est supérieur à 100 personnes et qu’il n’y a pas d’endroit où positionne la cage ? -Que se passe-t-il quand deux normes sont en opposition ?

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-La grille anti-accès de l’escalier de secours positionné sur le côté de l’établissement n’est-elle pas un obstacle à l’écoulement de l’eau en cas de crue ? -Comment remplacer les escaliers d’accès par des rampes sans créer des obstacles à l’écoulement de l’eau ?

Questions liées aux évacuations des eaux usées : -Doit-on placer un clapet anti-retour sur chacune des évacuations ou un clapet simple sur le collecteur principal ? (certains regards comportent des conduits ouverts qui sont en demi-cercle comme les gouttières) -Quel est l’intérêt d’un clapet anti-retour à l’intérieur d’un bâtiment alors que la montée des eaux pourra se faire par la porte, par les WC, par les évacuations au sol...Doit-on réserver ces clapets uniquement à l’extérieur ?

D1LOUE Mme et Document portant en titre « Dossier de contestation R12LOUE M. NEGRIMOVSKI sur la délimitation de la zone inondable au lieu-dit Nathalie et Dmitri La Perche- Epineu-le Chevreuil. » daté du 5 juillet La Perche à Epineu 2013. Constatant que dans les documents mis à l’enquête, cartes d’aléa, d’enjeux et réglementaire, la totalité de leur propriété est en zone inondable, ces personnes, à l’aide schémas très documentés, de photos des crues récentes et de mesures faites sur place, demandent que la partie habitable de leur propriété soit retirée de la zone inondable.

D2LOUE M. BESCHER G Ensemble de 5 photos remises par M. BESCHER Le Paradis à Mareil G. représentant les niveaux maxi atteints par la crue du 20 décembre 2012 au lieu-dit l’Epinoire.

R5LOUE M. LEBALLEUR La partie inondable est plus importante que celle André, propriétaire de la indiquée au plan. Les crues viennent près du ferme de Valaubin à Ruillé manoir et augmentent le niveau du lavoir qui est pratiquement sous le bâtiment. R6LOUE M. FOURMONT Souhaite connaître le niveau de la crue centennale André, 19 place Albert- pour son habitation. Etiembre à Loué R7LOUE M. GUYARD Claude, Il souhaite savoir ce qu’il en est de l’installation des propriétaire des 11 et 13 clapets anti-retour du tout-à l’égout : est-ce du al rue du G Dunlop ressort de la commune ou aux propriétaires des maisons ?

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Par ailleurs, reproche le non entretien des rivières : branches et arbres non ramassés. R8LOUE M. LEDRU Marc, IIl fait deux propositions pour retarder et limiter Mériblon à Loué l’impact des crues sur Loué : Réaliser un enrochement en amont du déversoir de la Roche pour retenir l’eau sur les prés dont il est propriétaire, Installer deux clapets entre les deux talus de l’ancienne ligne de tram qui permettraient de conserver 50cm de garde au moulin de la Roche. IIl se tient disponible pour une rencontre. R9LOUE Mme BENTH Unice, Elle signale qu’un projet immobilier est en cours Directrice de la maison de comprenant la construction d’une unité Alzheimer de retraite de Loué 12 lits, d’un PASA et la réhabilitation d’un bâtiment existant de 39 lits. Le permis de construire délivré courant mai 2013 intègre les contraintes du PPRRI et les travaux doivent commencer en septembre 2013 sur des bâtiments situés en zone aléa moyen pour l’essentiel. Elle souhaite que ce projet aille à son terme.

R10LOUE M. DORIZON Roger – L’auteur de la remarque demande d’indiquer la 43 place Albert-Etiembre- à hauteur d’eau atteinte par la crue centennale dans Loué les parties de l’habitation concernée : garage, dépendances, cuisine, salle de bain, WC ainsi que salle à manger et chambre au premier niveau. R11LOUE M. LECONTE Il remarque que les cartes présentées à l’enquête 17, rue du Gal Dunlop à sont très intéressantes mais demande pourquoi les Loué. équipements existants ne sont pas suffisamment entretenus. Il souhaite une bonne gestion des vannes. Il propose que le pont puisse être modifié, qu’il soit élargi pour permettre un meilleur écoulement des crues importantes RO5LOUE M. DONNET Michel Il intervient en tant que propriétaire sur Loué et fait part d’une modification du régime des crues depuis que le camping et ses installations ont été réalisés.

VII-1-12 Commune de Mareil-en-Champagne

Cote Auteurs Contenus des remarques R1MARE M. BESCHER G. Note une incohérence entre la carte réglementaire et Le Paradis à Mareil la carte des aléas : -une bande de 10m ne peut être en zone inondable derrière le hangar, -le chalet est situé sur un terrain inondable mais ne peut l’être car il a été construit en hauteur. Il souhaite

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savoir si le Plan de Prévention s’imposera au PLU car la construction de toilettes sèches lui a été refusée.

R2MARE M. BOURILLON M. Pensait que l’enquête concernait les travaux sur la Pont de Coulennes Vègre. R3MARE M. CHORIN Est venu constater que sa maison de Champagne n’est pas en zone inondable. R4MARE M. GUITTET G. La crue qui fait le tour des bâtiments autrefois à Courteille usage d’écurie, étable et dépendances n’est jamais entrée dans la maison d’habitation qui est surélevée par rapport à la rivière. Il estime que la zone rouge est supérieure d’au moins 60cm à la réalité côté Est de l’habitation voire incompréhensible. R5MARE M. GROSBOIS B. Fait remarquer que son épouse et les parents de La Champagne celle-ci ont habité dans la maison qui date du 19ème siècle et que les crues ne sont jamais entrées dans cette maison car elles passent par l’Ouest, par la fausse rivière. R6MARE M. MAITRE Jean-Paul Considère que sa maison n’est pas inondable : 7 rue du Moulin l’ancienne propriétaire âgée de 97 ans lui a déclaré Mareil ne jamais avoir vu une crue venir jusqu’à la maison. R7MARE M. ROGUET Jean- Il confirme les affirmations de MM. GUITTET G, Claude, Maire de Mareil- GROSBOIS B et MAITRE JP. en-Champagne Signale que les moulins de Courteille et de Mareil peuvent être inondés mais pas les maisons d’habitations. Pour la parcelle du moulin de Mareil, l’auteur de cette remarque observe qu’elle est plus basse que la rue , le bief se déverse dans la rivière et ne remonte pas sur les talus des riverains. En ce qui concerne le lieu-dit La Champagne, propriété de M. GROSBOIS, il note que les zones inondables sont exagérées car, à la limite de cette propriété, l’eau s’évacue dans les prairies voisines et sur les plans ce lieu-dit deviendrait une île. Il estime que l’on applique avec trop d’importance le principe de précaution. Il fait par ailleurs remarquer qu’une conduite de gaz naturel, une ligne de 20 000Volts et qu’une conduite d’eau traversent la rivière en empruntant la rue du Moulin et le chemin dit de Champagne, conduites qui ne figurent pas sur les enjeux n°11. Il demande que l’on tienne compte de ses courriers adressés au Conseil Général de la Sarthe concernant la RD21 et le pont du Palais (Il joint des copies des réponses qui lui ont été envoyées). Il signale qu’en améliorant l’évacuation de l’eau les risques d’inondations seraient moindres. Il fait remarquer les cartes mises à l’enquête ne sont

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pas toujours exactes : voir les points blancs figurant dans la zone la plus inondable (carte n°11/20). Il informe que la zone inondable chemin des Portes est plus importante que signalée dans le virage point 60.88 sur l’atlas.

VII-1-13 Commune de Neuvy-en-Champagne

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-14 Commune de Poillé-sur-Vègre

Cote Auteurs Contenus des remarques RO1POIL M. TROQUET A. Satisfait des renseignements reçus, apporte son soutien aux travaux R2POIL M. PECUSSEAU JM Fait remarquer que sur la carte des enjeux la base de loisirs est mal placée. R3POIL M. DAVID Y. Donne son accord avec le zonage réglementaire. La Tuffière à Asnières R4POIL Mme BAHON N. Venue se renseigner pour cette habitation en zone Pour les 11 et 13 rue du inondable. Moulin à Poillé R5POIL M. FOURMOND J. Constate qu’il n’est concerné que pour une infime 15 Grande Rue à Poillé partie d’un mur par la zone inondable. D1POIL M. COIFFE P. Dans son document le propriétaire du moulin de Moulin de Courteille à Courteille expose ses remarques : Mareil -Des témoignages joints de personnes connaissant ce moulin confirment que jamais, lors d’inondations, l’eau n’a atteint les bâtiments ni la cour, -Fait remarquer que la cote du moulin est à 59.39m et que le seuil de l’habitation est à 60.25m soit 86 cm au dessus (relevé topo de Topdess) -Rappelle que la crue de 2004 n’a atteint que la cote 59.35 , -S’étonne que dans la cartographie il n’y ait pas de distinction entre les bâtiments à usage d’habitation et les bâtiments annexes alors que les incidences en terme de prévention ne sont pas identiques, -Affirme que la cote de la crue centennale est surestimée, elle est à plus de 1m au-dessus de la crue de 2004. -Fait remarquer une augmentation de niveaux entre la carte des aléas (couleur jaune) et la carte réglementaire (couleur rouge clair) où l’on passe de + de 50 cm à 1m, -En conséquence : il demande de réétudier le cas de sa propriété et de positionner celle-ci dans la zone inférieure à 50cm au droit de l’habitation et +50cm en Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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pignon du moulin et en tout état de cause en zone d’aléa faible aux abords de la maison. -Fait remarquer que le pont sur la départementale fait barrage lors des inondations et que des aménagements permettraient un meilleur écoulement de l’eau donc un abaissement du niveau des crues.

VII-1-15 Commune de Rouessé-Vassé

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-16 Commune de Rouez-en-Champagne

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-17 Commune de Ruillé-en-Champagne

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-18 Commune de Saint-Ouen-en-Champagne

Cote Auteurs Contenus des remarques SANS REMARQUE

VII-1-19 Commune de Tennie

Cote Auteurs Contenus des remarques R1TENN M. BIDON Souhaite connaître le calendrier du PPRNI afin de Maire de Tennie coordonner les opérations avec la mise en place du PLU de la commune. -Regrette que la distinction faite sur la carte des aléas entre faible et moyen ne soir pas reprise dans la carte réglementaire. -Fait remarquer que la coupure de la RD38 indiquée sur la carte des enjeux n’a plus lieu d’être, le lit de la Vègre ayant été rectifié dans sa traversée de Tennie. -S’interroge sur la qualification des zones « urbanisées » et « naturelles » en demandant quel document d’urbanisme a permis ce classement. -Déplore le manque de visibilité de la carte de zonage dans sa partie urbaine et souhaite une échelle permettant de définir plus exactement les parcelles, -Souhaite une réduction du zonage au Sud-ouest de la maison de retraite, au Sud-est du camping et à l’Ouest de l’auberge- les zones bleues concernant

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cette auberge doivent être à redéfinir en « R2 aléas faibles et moyen »- -Fait remarquer que le nouveau tracé de la rivière au niveau de la base de loisirs jusqu’aux lagunes doit modifier les zones d’aléas antérieurs. -Déplore qu’un dossier « très important » ait été traité trop rapidement. R2TENN M. NIQUEUX R. S’informe des contraintes sur les résidences Moulin Aubry à Tennie concernées par le zonage réglementaire. Déplore que la carte n’ait pas mieux pris en compte l’atlas des zones inondables et que la partie de la Vègre située en amont du moulin des Places à Tennie ne bénéficie pas de cartes plus détaillées qui seraient nécessaires pour certains travaux.

VII-2-1 BILAN CHIFFRE DES PERMANENCES ET CONTENUS DES REGISTRES Les communes paraissant en caractères gras ont été sièges de permanences.

Communes Visiteurs R.écrites R.orales Courriers Doc. RDV Visit/place Asnières sur Vègre 5 2 1 Avessé Avoise 6 4 1 2 Bernay en Champagne 9 4 3 1 2 2 Brûlon 4 4 1 Chassillé Chevillé Epineu le Chevreuil 2 2 Fontenay sur Vègre Juigné sur Sarthe Loué 12 12 5 3 2 1 4 Mareil en Champagne 7 7 2 5 Neuvy en Champagne Poillé sur Vègre 6 5 1 Rouessé Vassé 1 Rouez en Champagne 1 Ruillé en Champagne St Ouen en Champagne Tennie 2 2 TOTAL 51 38 11 7 3 7 16

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VII-2-2 Classement par thème, étude des remarques et réponses de la commission d’enquête à ces remarques.

VII-2-2-1 Remarques favorables au PPRNI :

Cote Auteur Remarque R1ASNI M. MAYET Les mesures sont normales compte tenu de sa connaissance des terrains R3LOUE M. BARRE Cyrille Le plan présenté correspond bien à la réalité du terrain et des aléas notés. R1POIL M.TROQUET Albert Soutient les travaux à venir Avis de la commission : Lors des enquêtes publiques les intervenants sont très majoritairement ceux qui sont opposés à un projet ou qui ont des réserves sur sa réalisation. Nous avons pu constater, dans cette enquête sur le Plan de Prévention des Risques Inondation de la rivière Vègre, que des personnes se sont déplacées pour affirmer leur accord. Dans la majorité des cas elles subissent les inondations et se sont déjà protégées contre ce risque. Elles sont aussi venues se renseigner sur les aides possibles pour améliorer leur protection. Lors de nos visites sur lieux nous avons observé des aménagements : rehaussement et changement des sols par du carrelage dans les parties habitables, glissières ou écrous pour fixer des batardeaux aux portes. Un habitant a tenu à ce qu’un commissaire enquêteur vienne constater ces équipements et l’échelle de crues fixée dans son jardin sis au bord de la Vègre. Les collectivités locales parmi les plus touchées par ce risque n’ont pas attendu ce plan pour prendre des mesures de protection de leur population et des biens de leurs administrés. Pour la plupart, elles sont très attentives à protéger les zones inondables et les champs d’expansion des crues. Nous avons remarqué une mobilisation des élus les plus concernés pour que leurs administrés les plus impactés participent aux permanences afin d’obtenir les informations nécessaires à leur protection : courriers individuels, appels téléphoniques.

Analyse des réponses apportées par la Direction Départementale au procès-verbal de synthèse des remarques. La DDT n’a pas de réponse à apporter à ce constat. La commission peut assurer du sérieux avec lequel cette enquête a été préparée en amont et en aval des permanences. Les responsables du dossier pour le service instructeur n’ont pas hésité à se déplacer à plusieurs reprises sur le terrain et à rencontrer les propriétaires qui demandaient une modification de zonage. Des topographies complémentaires ont été demandées afin de préciser les limites de ces zones.

VII-2-2-2 Remarques concernant une modification de zone :

Cote Auteur Remarque RO2LOUE M.NEGRIMOVSKI Conteste le placement en zone inondable de sa maison La Perche d’habitation Epineu le Chevreuil R1BERN M. et Mme DAVID Souhait d’une modification de zonage en réduction passant du La Petite Buchaille « fort » au « faible/moyen » sur la partie sud qui touche le Epineu le Chevreuil bâtiment agricole. Des travaux ont été réalisés depuis des années qui justifient cette demande. R3BERN M. DUBOIS M. Demande de modification du zonage de la route au niveau du lieu-dit Nourray pour en exclure la portion de route. Elle ne peut Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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être référencée en zone d’aléa faible/moyen compte tenu de la hauteur de la route à cet endroit. R3BRUL M. LEROUGE D. Des doutes sur le zonage d’aléa fort en « rive droite » en 15 rue du Moulin opposition à la rive gauche « Pré de la ville » Poillé /Vègre R5LOUE M. LEBALLEUR La partie inondable est plus importante que celle précisée au A. plan au nord. Elle vient au pied du manoir mais au niveau du Valaubin Ruillé-en- lavoir. Champagne R12LOUE M. Dossier avec cartes et photos et courrier pour justifier une +C2LOUE NEGRIMOVSKI D demande de modification de zonage et faire en sorte que la zone +D1LOUE La Perche d’aléa faible/moyen soit réduite à l’est en incluant bien Epineu le Chevreuil l’ancienne étable mais en s’arrêtant au mur ouest de la grange et en excluant la maison d’habitation. Le dossier présente plan et photos à l’appui. Le courrier du voisin signale la non inondation de la maison depuis 1972. R1MARE M. BESCHER Derrière le hangar, à l’Epinoire, une zone est à modifier compte Le Paradis à Mareil tenu des incohérences entre la carte des aléas et la carte réglementaire. R3MARE M. CHORIN Constate du placement en zone inondable de la partie est de la maison de « La Champagne ». R4MARE M. GUITTET G. Le placement en zone d’aléa fort est incompréhensible sur la Courteille partie habitation suite aux observations récentes et anciennes Mareil R5MARE M. et Mme Ils contestent le placement en zone d’aléa de la maison GROSBOIS d’habitation et du terrain autour (mais acceptent le placement du La Champagne champ à l’Ouest). Mareil R6MARE M. MAITRE J-P Conteste la mise en zone inondable de sa maison 7 rue du Moulin à Mareil R7MARE M. le Maire de Il confirme les observations R4MARE, R5MARE e R6MARE. Les Mareil moulins de Courteille et de Mareil peuvent être inondés mais pas les maisons d’habitation -au lieu-dit La Champagne, les zones inondables sont exagérées compte tenu de l’existence des prairies voisines - des zones « blanches » figurent dans la zone rouge et semblent injustifiées - la zone inondable « Chemin des Portes » est plus importante dans le virage que celle indiquée sur la carte réglementaire D1POIL M. COIFFE Dossier de 6 pages avec photos: Moulin de Courteille Remise en cause des zones d’aléa sur les bâtiments et la cour. Il signale que le moulin n’est pas une habitation. Il conteste les relevés photogrammétriques et topographiques R1TENN M. le Maire de Il souhaite réduire la zone d’aléa faible/moyen en partie sud- Tennie ouest de la maison de retraite et en partie sud-est du terrain de camping. La zone aléa moyen de l’auberge est à mettre en aléa faible. Avis de la commission : Les remarques concernant les demandes de modification de zones sont les plus nombreuses. Beaucoup d’intervenants souhaitent des réductions du zonage proposé, (essentiellement Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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les propriétaires résidents) mais quelques-uns proposent un agrandissement (remarques souvent faites par les maires). Les demandes de réduction portent en majorité sur des propriétés isolées en secteur naturel et pratiquement pas sur des habitats groupés urbanisés, identifiés depuis bien longtemps déjà en zones inondables. Une fois de plus on constate la difficulté de compréhension de la notion de « crue centennale » qui, pour la majorité des intervenants, s’oppose à l’histoire des inondations de leurs propriétés, tant à travers leurs propres témoignages que par rapport aux récits anciens ou aux traces du passé. Il faut remarquer également que la matérialisation, sur carte, de la crue centennale a un effet psychologique négatif sur ces propriétaires concernés. En effet, malgré tous les travaux qu’ils ont pu réaliser jusqu’à présent pour se protéger, on leur renvoie une éventualité de dépassement encore plus grande et donc plus difficile à admettre. Un autre problème découle du fait que sur le plan, il n’y a pas de différence de zonage entre le terrain alentour et l’habitation posée dessus. Certaines résidences ont été rehaussées du terrain de façon à remonter le sol du premier niveau et quelques marches permettent d’y accéder. Cet accès « hors crues » semble pour les propriétaires en contradiction avec le placement du bâtiment en aléa. Or le terrain est bien inondable quelles que soient les caractéristiques de la construction placée dessus. C’est la cote de crue centennale à l’intérieur de l’habitation qui fera apparaître la différence avec une maison dont la partie habitable est située au niveau du sol. Les remarques relatives à l’agrandissement de la zone d’aléa sont peu nombreuses (R5LOUE, R3MARE+ maire de Bernay et maire de Chassillé). Elles reposent sur une observation de terrain et une constatation que les inondations précédentes ont bien touché les terrains référencés. Nous proposons de les rajouter au schéma de zonage puisque certaines contingences sans doute très particulières ont créé un état de fait que l’étude préalable de l’enquête n’a pas identifié. Pour ce qui est des autres observations ressortant d’une demande de diminution d’aléa, elles sont traitées ci-dessous. - R1BERN : La Petite Buchaille Epineu-le-Chevreuil Suite à une visite sur le terrain, nous avons pu constater les travaux effectués sur l’ancien moulin, le comblement du bief, l’emplacement du bâtiment agricole en surélévation du terrain et la partie Nord des prairies qui constituent un champ d’expansion direct. L’étude complémentaire demandée par la Chambre d’agriculture (cf. la note de présentation) nous paraît justifiée afin d’envisager la transformation en aléa faible/moyen de la zone qui touche aux bâtiments.

- R3BERN : Nourray Une visite complémentaire fait apparaître le bien fondé de la remarque. En effet sur environ 300 à 400 mètres la route remonte vers l’entrée du chemin de Nourray et de fait, surplombe nettement de plusieurs mètres les prés situés entre elle et la rivière à cet emplacement. Il serait donc logique de supprimer cette portion de route mais vu le manque d’enjeu et la partie réduite à modifier il nous semble préférable de laisser le zonage en l’état.

- R3BRUL : des doutes sont signalés relativement à la propriété de Monsieur Lerouge sise 15 rue du Moulin à Poillé-sur-Vègre. Il semble contester les aléas recensés compte tenu du champ d’expansion que constitue, face à son jardin, de l’autre côté de la rivière, le « Pré de Ville » identifié comme tel. Des

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photos de récentes inondations sont jointes à la remarque. Elles font bien apparaître les débordements en rive gauche mais datent d’une crue passée et non pas des risques liés à la crue centennale de référence. Des mesures complémentaires seraient peut-être à envisager.

- R12LOUE : La Perche Epineu–le-Chevreuil Les propriétaires ont déposé un dossier de contre proposition abordant 4 points, complété par le courrier d’un voisin (D1, C2): o la provenance de l’eau des crues par deux voies o la hauteur du chemin d’habitation par rapport au GR o la stagnation d’eau en fin de crue dans le virage du GR o l’aspect général du terrain en pente descendante d’Ouest en Est, donc de l’habitation vers la rivière Sur tous ces points nous sommes d’accord. L’eau arrive bien par les deux voies citées. Le chemin d’habitation est bien plus haut que le GR dans sa partie d’accès nouveau au sud, mais le terrain redescend vers la grange et vers le deuxième portail d’accès. L’eau stagne sur le virage en fin de crues mais rehausser le chemin ne ferait que repousser le problème lors d’une crue importante. Les crues citées inondent bien l’ancienne étable et la partie Ouest de la grange puisqu’un petit merlon a été créé au portail pour éviter une entrée d’eau sur le terrain et que le bas de la grange porte des traces d’humidité. Le terrain de la propriété est bien en pente d’Est-Ouest ce qui signifie que le niveau d’eau sera moindre au fur et à mesure qu’on s’approchera de la maison mais lors d’une grande crue et à plus forte raison dans le cadre de la crue centennale mentionnée au dossier, l’habitation risque d’être touchée. Pour toutes ces raisons et compte tenu du passage cartographique de trois zones en carte d’aléa, à deux zones en carte réglementaire (ce qui est une obligation d’harmonisation des PPRNI), le zonage proposé à l’enquête nous semble correct, ce qui est confirmé dans l’entretien avec le Maire en date du 6 juin.

- R1MARE : L’Epinoire à Mareil-en-Champagne L’intervention porte sur la limite de la zone bleue d’aléa faible au Nord et à l’Ouest du bâtiment. L’intervenant propose de prolonger la zone bleue urbanisée d’aléa faible sur la zone rose d’aléa faible/moyen à l’Est du bâtiment en suivant la limite de parcelle. Sur la carte des aléas cette parcelle est bien située en jaune (aléa faible) comme le reste des parcelles entourant le bâtiment et elle se retrouve en rose (zone d’ aléa faible/moyen en secteur naturel) vu l’absence de construction. Par contre la zone de 10 mètres située derrière le hangar et citée dans la remarque se retrouve en bleu clair, en zone urbanisée d’aléa faible, et donc en accord avec la carte des aléas. Comme nous nous interrogeons sur l’existence de cette zone urbanisée à cet endroit entre la route et la rivière, il serait souhaitable d’établir une cohérence entre toutes les parcelles. Rappelons une nouvelle fois que ce sont les terrains qui sont classés en zone d’aléa et que les habitations ou constructions diverses sont de fait intégrées dans le classement, même si des travaux de rehaussement les ont mis hors d’eau vis à vis des crues du passé.

- R3MARE : La Champagne (M. Chorin) La partie des terrains située à l’Est de la maison de la Champagne (repère 62,17) est contestée comme zone inondable. Après observation du terrain et vu de l’absence d’enjeu sur cette zone en secteur naturel,

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la commission propose le maintient du zonage proposé à l’enquête compte tenu des données de la crue centennale.

- R4MARE : Courteille (M. Guittet) Cette remarque concerne la maison et ses dépendances situées à l’Ouest de la RD 163. L’intervenant signale que la maison d’habitation ne peut être inondée vu les crues précédentes observées et qu’une éventuelle crue atteignant l’habitation devrait être supérieure de 50 cm à la plus importante passée. La propriété est desservie à partir de la RD163 par un chemin qui descend progressivement vers l’extrémité Ouest de la parcelle. La maison d’habitation est située dans la pente, proche de la route et le niveau du rez-de-chaussée à été rehaussé vers la cour ce qui justifie l’observation sur la différence de niveau des bâtiments qui composent la propriété. La commission reconnaît que la remarque vaut sans doute pour les crues importantes passées et ne met pas en doute la bonne fois de l’intervenant mais elle signale que nous sommes dans les conditions de zonage d’une crue centennale. A titre d’exemple la crue vicennale (20ans) avait un débit en 2004 à la station d’Asnières de 71 m3/seconde, la crue centennale correspondante aurait un débit de 120m3 (cf. Rapport de présentation pages 36,37). Pour ces raisons nous proposons le maintient du zonage actuel, mais compte tenu de la proximité de la maison d’habitation avec la RD163 qui elle, n’est pas classée en zonage de protection, nous pourrions envisager une étude complémentaire.

- R5MARE : La Champagne (M. et Mme Grosbois) La remarque porte sur le fait que l’eau, par très grande crue, arrive devant la maison mais nullement à l’intérieur et s’étend sur le champ situé à l’Ouest en contrebas du bâtiment. Même si elle n’est pas exprimée explicitement, il semble donc qu’il y ait là une contestation du zonage proposé, contestation qui est soutenue par la remarque du maire (R7MARE). Dans le plan mis à enquête, la résidence est en zone d’aléa fort de secteur naturel à l’exception d’une petite zone en aléa faible/moyen qui semble correspondre à un rehaussement de terrain. Actuellement la propriété est entourée dans ses parties Nord et Sud-Est d’une palissade faite de palplanches en béton mais le portail d’entrée est situé face à la rivière et ne semble pas spécialement protégé. Ces installations peuvent sans doute être efficaces pour des crues jusque là observées mais qu’en serait-il pour une crue centennale ? Suite à cette interrogation et après plusieurs visites et observations du terrain, le classement en aléa fort nous semble justifié.

- R6MARE (M. Maitre 7 rue du Moulin) Le propriétaire fait état des témoignages d’anciens et de la précédente propriétaire, du temps où la maison n’était pas construite, qui n’ont jamais constaté d’eau sur la parcelle vu la configuration du terrain avec évacuation vers le bief du moulin. Dans le cas de la crue centennale l’habitation est recensée en zone inondable d’aléa fable/moyen. Après plusieurs visites de la propriété, la commission s’étonne de la différence de classement de ce terrain particulier en secteur naturel d’avec la parcelle contiguë et de celles situées plus au Nord. Il serait préférable que toutes les parcelles, construites ou non, situées entre la rue du moulin et la rivière, soient référencées en secteur urbanisé.

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- R7MARE : M. le Maire de Mareil-en-Champagne Les zones blanches sont dues à une interprétation impossible des données lors du repérage et après examen spécifique de la DDT.La correction sera apportée dans les documents définitifs. La zone inondable « Chemin des Portes » qui est signalée comme plus importante qu’indiquée devra faire l’objet d’une étude attentive pour prendre une décision d’élargissement ou non.

- D1POIL : Le Moulin de Courteille La carte des aléas et la carte réglementaire qui en découle semblent trop excessives au propriétaire compte tenu des observations récentes. Il cite les cotes des aléas et des différentes crues passées pour remettre en cause le zonage proposé. Il remarque des différences d’appréciation entre la carte des aléas et la carte réglementaire et souhaite faire la différence entre les bâtiments qui composent la propriété pour séparer l’habitation du reste. Les évolutions remarquées entre les deux cartes (aléas et réglementaire) tiennent au fait que des trois zones analysées au départ, seules deux sont retenues ensuite. Cela fait suite à la demande de la DREAL qui souhaite harmoniser l’ensemble des PPRI. Pour la référence des bâtiments il faut noter que le moulin et l’habitation sont dans une continuité Nord/Sud mais que la pente du terrain situe le niveau d’habitation au-dessus du moulin, ce qui justifie la différence de niveau annoncée. Par ailleurs notons que dans les mesures obligatoires (dossier Règlement page 65) ne sont signalés comme concernés que les « biens à usage d’habitation ». Donc un moulin ne serait pas concerné par les travaux s’il n’est pas le lieu d’habitation des résidents. Pour ce qui est des niveaux de crue signalés, en particulier pour celle de 2004 présentée en photographie, nous pouvons répondre la même chose qu’en R4MARE compte tenu de la différence avec la crue centennale, objet du zonage proposé. Le propriétaire ayant émis des réserves sur les mesures opérées, nous demandons au service référent de confirmer les niveaux annoncés dans le dossier.

- R1TENN : M. le Maire de Tennie Trois modifications sont proposées en réduction de zonage, elles concernent directement l’auberge, le camping et la maison de retraite. Elles vont toutes vers une diminution du zonage contraignant soit en supprimant des zones d’aléa faible/moyen (camping, maison de retraite) soit en passant d’un aléa fort à un aléa moyen (auberge). Ces propositions nous paraissent non justifiées compte tenu des caractéristiques du terrain, de la proximité immédiate de la rivière et des crues passées. La question est d’autant plus soulevée par le Maire qu’elle tient beaucoup à la confusion liée au regroupement en une seule zone aléa faible/moyen sur la carte réglementaire, des deux zones bien différenciées qui apparaissent sur la carte des aléas. Cette synthèse, vu le règlement, va limiter les projets municipaux sur les équipements visés. Nous tenons à rappeler que le PPRNI n’a pas comme fonction de bloquer les projets des communes mais de sécuriser les personnes, les biens et les sauveteurs.

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Analyse des réponses apportées par la Direction Départementale au procès-verbal de synthèse des remarques. Comme déjà signalé, les demandes de modification de zone sont les plus nombreuses parmi les remarques recensées dans les registres. Les propriétaires intervenants et les maires, au nom de leur collectivité, s’interrogent quant aux critères et aux arguments qui ont débouché sur les tracés des différentes zones. Les réponses du maître d’ouvrage marquent bien le souci du Service des Risques Naturels et Technologiques de la DDT de prendre en compte leurs interrogations légitimes. Chaque cas a été étudié, les remarques ont été analysées, des déplacements ont été réalisés sur les terrains concernés, des rencontres avec les résidents présents ont pu avoir lieu et des études complémentaires ont été menées ou commandées. Cette volonté de répondre au plus près aux réclamations des intervenants est à souligner et la Commission y a été très sensible.

Positions de la Commission pour chacune des réponses de la DDT : - Pour M. et Mme DAVID « La Petite Buchaille », à Epineu-le-Chevreuil (R1BERN) : Prenant en compte la topographie de 2011 et la visite de terrain avec rencontre des propriétaires, il est prévu d’enlever le bief comblé de la zone d’aléa fort et de le placer en aléa faible/moyen. Cette modification nous semble tout à fait acceptable compte tenu de la situation actuelle. - Pour M. DUBOIS « Nourray » à Bernay-en-Champagne (R3BERN) : La visite de terrain et la rencontre avec les propriétaires font apparaître le bien-fondé de la demande d’exclusion sur la partie de la route concernée. Nous approuvons cette réponse. - Pour M. LEROUGE 15 rue du Moulin à Poillé-sur-Vègre (R3BRU) : La photogrammétrie justifie les modifications demandées en rive gauche, pour une diminution de la zone d’aléa fort et, en rive droite, pour une augmentation de la zone d’aléa moyen/faible. Nous approuvons cette réponse. - Pour M. LEBALLEUR André « Valaubin », à Ruillé-en-Champagne (R5LOUE) : La demande d’extension du zonage est basée sur les constatations des effets de crues passées. Après visite de terrain et rencontre des propriétaires, la DDT accepte l’agrandissement mais précise que le tracé exact devra être établi après une étude topographique complémentaire. Cela nous semble tout à fait justifié. - Pour M. NEGRIMOVSKI « La Perche » à Epineu-le-Chevreuil (R12LOUE+C2LOUE+D1LOUE) : Une visite de terrain avec rencontre des propriétaires a été menée par la DDT. En référence à la topographie complémentaire de 2011 et après observation de la propriété, une modification des aléas est possible. Elle devra être précise quant à la place, en zonage, des différents bâtiments qui composent la propriété. - Pour M. BESCHER « L’Epinoire » et « Paradis » à Mareil-en-Champagne (R1MARE) : Sur l’Epinoire, l’incohérence signalée n’existe pas si l’on prend bien en compte le passage entre la carte des aléas et celle réglementaire et si la parcelle est bien identifiée en zone urbaine. Pour ce qui est du niveau d’eau sur le hangar cité, une analyse de la photogrammétrie et de la topographie complémentaire à effectuer doit permettre de décider si des modifications de zonage d’aléa sont à faire. Concernant la propriété « Paradis » et le cours d’eau « Le Palais » la DDT signale qu’une étude sur 600 mètres à partir de la confluence a été réalisée mais qu’au delà, on sort du champ d’analyse du PPRI de la Vègre. La Commission reconnaît le bien-fondé de l’argumentaire développé par la DDT. - Pour M. CHORIN « La Champagne » à Mareil-en-Champagne (R3MARE) : La visite de terrain, la photogrammétrie et la topographie complémentaire de 2013 indiquent que la modification de zonage n’est pas justifiée. Compte tenu de tous ces éléments et de plusieurs visites sur le terrain des membres de la commission, nous approuvons la réponse de la DDT. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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- Pour M. GUITTET « Courteille » à Mareil-en-Champagne (R4MARE) : La carte mise à enquête publique peut être revue en prenant en compte la carte modifiée de la consultation officielle, ce qui répond en partie au demandeur. La Commission, tout en approuvant la proposition de la DDT, déplore que la carte mise à enquête n’ait pas été l’objet des modifications issues de la consultation officielle. - Pour M. et Mme GROSBOIS « La Champagne »à Mareil-en-Champagne (R5MARE) : La réponse de la DDT prend en compte la remarque référencée ainsi que celle de monsieur le Maire et du courrier du 21/11/2012. Les études détaillées réalisées par le cabinet Egis Eau à partir des relevés topographiques expliquent le classement en aléa fort de la propriété. La Commission, après plusieurs visites sur le terrain, trouve tout à fait justifiée la position de la DDT. - Pour M. MAITRE 7 rue du Moulin à Mareil-en-Champagne (R6MARE) : La photogrammétrie justifie la révision du classement de l’habitation. L’observation du terrain et des alentours a fait que la Commission s’est étonnée du positionnement de la propriété en secteur naturel. La transformation que propose la DDT en zone urbanisée et le classement en aléa faible (B2) ne peut que la satisfaire. - Pour M. le Maire de Mareil-en-Champagne (R7MARE) : Les observations de Monsieur le Maire concernent des propriétés qui font l’objet de remarques particulières (R4MARE, R5MARE, R6MARE, D1POIL). La Commission renvoie aux réponses données par la DDT à chacune d’elle et pour lesquelles elle s’est positionnée. Concernant l’observation relative au « Moulin de Mareil » et que le maire a été le seul à noter, la DDT, à partir des 78 points des relevés topographiques, justifie le classement en aléa fort de la propriété. La Commission approuve. - Pour M. COIFFE « Moulin de Courteille » à Mareil-en-Champagne (D1POIL) : La DDT confirme les relevés et les cotes de crues annoncés. Elle précise que la crue centennale, au droit du bâtiment moulin/habitation, serait de 60.79 mètres. Les 138 points relevés en topographie justifient une modification du zonage en faisant que les bâtiments soient majoritairement en zone d’aléa fort et moyen. La Commission, tout en soutenant l’avis de la DDT, rappelle que les travaux obligatoires qui dépendent du classement par zone, s’évaluent par rapport au niveau d’habitation du sol du rez-de-chaussée. (voir réponses sur ce sujet dans le chapitre III-5 « Remarques concernant les travaux réglementaires ») - Pour M. le Maire de Tennie (R1TENN) : Suite à la remarque, une visite de terrain le 24/07/2013 et un travail d’analyse de la topographie complémentaire de 2011 ont été réalisés. Après étude conjointe de la cote de la crue centennale et de celle du terrain situé à l’arrière de l’auberge, lieu d’implantation du projet d’hôtel, la DDT propose un changement de zonage. Ce terrain peut passer en zone urbanisée d’aléa faible (B2). Vu les études présentées, la Commission se déclare favorable au changement proposé. Concernant le terrain de camping, un témoignage recueilli lors de la visite, fait état, lors des crues récentes, de la présence d’eau au niveau du barbecue fixe. La topographie complémentaire de 2011 et la prise en compte de ce témoignage justifient, pour la DDT, le maintien du zonage proposé à l’enquête publique. La Commission, sensible aux objectifs du PPRI et consciente des risques analysés, souhaite une extrême vigilance sur les enjeux collectifs, dont font partie les terrains de camping. Pour toutes ces raisons elle soutient ici la position de la DDT.

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VII-2-2-3 Remarques concernant des éléments supposés connexes aux inondations :

Cote Auteur Remarque R2AVOI M. BOUVET Souhaite que les rives soient régulièrement entretenues et que les arbres en travers soient retirés. R3AVOI Mme Du -Demande une meilleure gestion des barrages, PEYROUX -Pense qu’il faudrait plus de peupleraies en bordure de Vègre car à Dobert les peupliers sont de grands pompeurs d’eau.- Avoise R4AVOI M. DALIBARD -L’ouverture des portes au niveau des barrages améliore Denneray l’écoulement et atténue les niveaux des crues. Avoise -Estime qu’une gestion synchronisée des barrages permettrait d’éviter les impacts de ces crues. C1AVOI M.de C1-Le dossier d’enquête PPRNI n’indique pas la conséquence C2AVOI CHAMBRUN qu’entraine l’influence importante du niveau et donc du débit de la C1LOUE Moulin de l’Ile Sarthe sur les crues de la Vègre au Moulin de l’Ile à Avoise. Le Avoise refoulement de la Vègre exercé par la Sarthe est la cause principale du risque inondation sur l’habitation. Propose la mise en place d’écourues d’hiver. Souhaite être informé de la suite des opérations sur la rue Louis Crétois au Mans afin de permettre de mieux mesurer la diminution de la vulnérabilité du Moulin de l’Ile. C2-Pense que les travaux déclarés d’Intérêt Général sur la Vègre amont auront un impact négatif sur les futures inondations en aval. C1BERN Mme et Demande que la route de St Symphorien après le pont ne soit pas M. RICHARD surélevée par des rajouts de bitume car elle fait barrage à M. l’écoulement des eaux. Le Moulin à Demande que la date des écourues soit arrêtée par le préfet et Bernay qu’elles aient lieu en même temps que sur la Sarthe. Demande le maintien des barrages : ligne d’eau et droit d’eau. R2BRUL Mme Signale qu’il est indispensable de prendre en compte le nettoyage DUQÉNOIS de la Vègre. Moulin Pivot Chevillé R4BRUL M. BLIN B. Demande des écourues annuelles afin de nettoyer la rivière et Moulin du Pont enlever les embâcles qui font barrage au pont. C’est la cause des Chevillé inondations à son moulin. R7LOUE M.GUYARD Reproche le manque d’entretien des rivières. R8LOUE M. LEDRU M. Propose deux solutions pour limiter les impacts des crues sur Mériblon Loué : Loué -Un enrochement en amont du déversoir de La Roche afin de faire une retenue d’eau, -Installation de 2 clapets posés entre les deux talus de l’ancienne ligne de tram. R11LOUE M. LECONTE -Demande l’entretien des équipements existants et la bonne gestion des vannes, -Propose un élargissement du pont pour un meilleur écoulement lors des crues importantes ; R7MARE M. ROGUET JC Demande que l’on tienne compte de ses différents courriers Maire envisageant une amélioration de l’écoulement des eaux sur la Mareil RD21 (route coupée en cas d’inondation)- Pont du Palais : en améliorant l’écoulement des eaux de crues, leur effet serait moindre. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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RO1AVOI M. LEBATTEUX Signale les problèmes causés par l’entretien de la Vègre, J. nombreux embâcles qui gênent l’écoulement des eaux Moulin de Denneray-Avoise RO5LOUE M. DONNET Fait part d’une modification du régime des crues depuis que le camping et ses installations ont été réalisés RO2ASNI M. MAYET Propriétaires de parcelles servant de champs d’expansion des La Hallerie crues. Il entretient régulièrement ses terrains en bordure de rivière. Asnières Avis de la commission : Ces remarques forment le second groupe en importance dans les registres et remarques recueillies au cours des conversations. Selon ces personnes, en majorité des riverains de la Vègre (agriculteurs, propriétaires de moulins, pêcheurs...) les inondations peuvent être amplifiées par le mauvais entretien de la rivière (R2AVOI-R2BRUL-R7LOUE-RO1AVOI). Ils déplorent les embâcles qui gênent le bon écoulement des eaux en créant des barrages naturels (RO1AVOI et R4BRUL).

Certains proposent des solutions comme une gestion synchronisée des barrages (R4AVOI), une planification des écourues avec écourues d’hiver, un enrochement en aval de Loué accompagné d’une pose de clapets plus en aval pour créer une retenue d’eau, l’élargissement ou le rehaussement des ponts à Loué et Mareil (R11LOUE et R7MARE). D’autres font remarquer que, des voiries perpendiculaires au courant, formant parfois un obstacle au bon écoulement de l’eau (C1BERN), il serait bon de cesser de rencaisser systématiquement celles-ci sans les décaper au préalable. Une intervenante propose de replanter des peupleraies (R3AVOI) car ces arbres, grands consommateurs d’eau, permettraient de limiter les quantités d’eau en circulation.

Un intervenant (C2AVOI) craint que les travaux envisagés sur la Vègre suite à la Déclaration d’Intérêt Général (DIG) aient un impact négatif sur les futures inondations en aval de la Vègre compte tenu que, lorsque la Sarthe est elle aussi en crue, son flot gêne considérablement l’évacuation du flux de son confluent.

Même si ces remarques ne sont pas du ressort d’un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation, la commission a considéré qu’elles sont légitimes et recevables ; elles émanent de personnes ayant une bonne connaissance du milieu « Vègre » et elles expriment une opinion largement répandue.

Nous allons donc, pour répondre à ces préoccupations revenir sur le régime des crues de la Vègre tel qu’il est défini dans le dossier mis à l’enquête, développer l’élément majeur de ce Plan de Prévention, la crue centennale, et définir la place que peuvent avoir les aménagements du lit de la Vègre pour une limitation éventuelle du risque inondation. Les crues importantes de la Vègre survenues ces quinze dernières années (janvier 1995, février 1997, janvier 2001 et janvier 2004) sont le produit de précipitations soutenues sur des périodes de temps variables. Les sols gorgés d’eau étaient totalement imperméabilisés. Toute nouvelle précipitation rejoignait le lit de la Vègre en ruisselant. Cette situation se retrouve pour la Sarthe voire les rivières de l’Ouest de la France sachant que le système Vègre/Sarthe offre une variété de configuration. Des travaux d’entretien réguliers favorisant l’écoulement de l’amont vers l’aval peuvent améliorer la situation en certains points mais, il est certain que ces travaux ne pourront empêcher les phénomènes climatiques de se reproduire à des intensités variables. Chacun s’accorde pour affirmer qu’en cas de crue centennale (débit de pointe envisagé Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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pour la Vègre dans le dossier mis à l’enquête 120m3/s alors que la crue de janvier 2004, 71m3/s) tous les ouvrages sur les cours d’eau seront transparents, c’est-à-dire sans effets notables. Quels moyens ? Quels travaux seront efficaces ? Dans l’Annexe 1 Rapport de présentation, on peut lire page 29/49 que lors de la crue de février 1997, crue qui paraît en terme de débit de pointe la plus faible parmi les quatre citées ci-dessus, il est signalé que : «En effet, par la suite, les dégâts ont été moins sensibles, suite à des aménagements mis en place (batardeaux devant les seuils des habitations...) ». Lors de nos visites des lieux dans la commune de Loué nous avons rencontré des personnes ayant réalisé ces aménagements chez eux (rehaussement du sol de la salle principale, carrelage, glissières pour batardeaux...). La directrice de la maison de retraite de cette même commune nous a présenté des photos de réalisation de batardeaux visant à protéger les portes des garages. Lors de notre rencontre, Monsieur le Maire de Loué a fait part de tout ce qui a été réalisé pour protéger la population en lien direct avec les pompiers. Des modifications de busage ont été réalisées par le Syndicat de la Vègre. Nous avons pu constater que les chalets du camping sont construits sur des pilotis. Il est indéniable que des mesures ont été prises. Mais, si l’on se réfère à la crue centennale, elles seront sans contestation insuffisantes. Suite au constat que l’entretien n’était en général, plus effectué par les riverains comme la loi l’exige, des travaux sur le lit des affluents de la Vègre ont été déclarés d’Intérêt Général récemment. Ils ont pour objectif de faire exécuter des travaux d’entretien et de restauration de cours d’eau relevant du domaine privé par une collectivité publique, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien des bassins de la Vègre et des Deux Fonts. Ces travaux vont commencer sur les affluents en amont de la Vègre selon un programme de 5 ans. Il n’est pas, à l’heure actuelle, possible d’affirmer que ces travaux en amont seront responsables d’un afflux d’eau en aval, notamment dans la partie où l’influence des crues de la Sarthe se fait sentir. Ces travaux d’entretien sont ceux que les riverains devraient légalement effectuer par eux-mêmes et leur objectif, tel que présenté dans le document mis à l’enquête publique qui s’est déroulée du 6.11.2012. au 6.12.2012, n’est pas d’évacuer les eaux amont plus rapidement vers l’aval. C’est un programme relativement lourd et onéreux pour les collectivités locales et qui fait l’objet d’une certaine opposition : qu’en serait-il pour ces mêmes travaux ou ceux proposés ci-dessus, sur la partie en aval de la Vègre ? Ces travaux auraient-ils une influence notoire sur les crues en général et la crue centennale en particulier ? Les retenues d’eau en amont nécessitent une grande attention, car la masse d’eau qu’elles emmagasinent nécessite des infrastructures importantes. Le règlement mis à l’enquête notifie que sont interdits les exhaussements, remblais, digues, murs exceptés « les endiguements des quartiers fortement urbanisés, des habitations ou entreprises existantes, à l’aide d’une digue ou d’un mur, sous maîtrise d’ouvrage publique ou privée ». Les récents épisodes de crues en Allemagne et en Hongrie, sans vouloir comparer la Vègre au Danube, ont montré la limite des digues fermant les champs d’expansion des crues et autres « domestications » des cours d’eau. Ceux-ci rejoignent tôt ou tard les champs d’expansion des crues en amplifiant l’effet des inondations en aval. Il est cependant possible d’affirmer que des débordements locaux sont causés ou amplifiés par des embâcles, ce fut le cas lorsque des peupliers coupés et stockés en bord de Vègre ont été emportés lors d’une crue et se sont encastrés sous le pont à Loué. C’est encore le cas au moulin du Pont à Chevillé. Des arbres arrachés par la force du courant peuvent aussi se bloquer dans les vannes ou les clapets et les empêcher de s’abaisser ou de s’ouvrir. L’entretien des berges est et restera une nécessité pour ces raisons. Le

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règlement évoque les plantations dans les parties humides et rappelle que les rangs ne peuvent qu’être parallèles au courant et que les arbres doivent être entretenus, les branchages dégagés à chaque élagage. Des peupliers plantés en bordure immédiate de la rive font courir un risque à la rive elle-même: les dégâts de la tempête 1999-2000 sont encore dans les mémoires avec les trous occasionnés par les déracinements de ces arbres. Par ailleurs, la gestion synchronisée des barrages et clapets est souhaitable, comme le sont les écourues qui laissent le temps de faire les travaux d’entretien nécessaire. Si la crue centennale est la crue qui sert de repère pour édicter des mesures réglementaires de prévention des crues applicables par les particuliers et collectivités locales, il n’en reste pas moins vrai qu’un ensemble de mesures coordonnées de gestion de l’eau sur la Vègre, notamment au moment de forts et longs épisodes pluvieux pourraient mieux garantir la sécurité des biens et des personnes. Afin de conclure ce chapitre sur les travaux, il faut affirmer qu’un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation n’empêchera pas les phénomènes naturels de se produire et les zones qui ont été touchées par un phénomène le seront de nouveau immanquablement dans un délai plus ou moins long.

Analyse des réponses apportées par la Direction Départementale au procès-verbal de synthèse des remarques. Seule la remarque concernant la jonction du PPRNI Sarthe Aval qui a une antenne de 700m dans la Vègre a reçu une réponse de part du service instructeur. Il y est rappelé que le PPRNI mis à l’enquête sur la Vègre ne pouvait modifier le contour PPRNI Sarthe Aval. Cette uniformisation pourra se faire lors de la révision de ce dernier. Le dossier d’autorisation au titre du Code de l’Environnement pour les travaux de protection du quartier Louis Crétois au Mans démontre qu’il n’y a pas d’incidence sur la ligne d’eau aval. Dont acte. Pour les autres questions relatives aux travaux, la DDT considère qu’elles ne concernent pas le Plan de Prévention du Risque Inondation de la rivière Vègre. Comme il est dit ci-dessus, les travaux peuvent améliorer ponctuellement des situations d’inondation. Mais, rappelons que ce Plan de Prévention est élaboré pour une crue centennale. Les niveaux et débits atteints, figurés sur les cartes dépasseraient très nettement ceux des crues connues. Les travaux effectués n’auraient plus aucune efficacité.

VII-2-2-4 Demande de corrections de cartographie

Cote Auteur Remarque R7MARE M. ROGUET JC  A faire figurer dans la carte des enjeux : Maire -Conduite de gaz naturel, Mareil -Ligne de 20 000V, qui traversent la rivière en empruntant la rue du Moulin puis le chemin de Champagne.

 Modifier les « blancs » sur la carte Mareil, près du pont sur la Palais qui est la zone la plus inondable de la commune.

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R2POIL M. PECUSSEAU Signale que la base de loisirs n’est pas située correctement sur la JM à Poillé carte des enjeux. R1TENN M. NIQUEUX R. Souhaiterait une cartographie plus précise en amont du moulin des Tennie Places pour réaliser certains travaux. Avis de la commission : Lors de la préparation de cette enquête publique, les membres de la commission ont remarqué des anomalies cartographiques qu’ils ont signalées au service instructeur. Celui- ci a fait part d’un certain nombre de difficultés dans ce secteur liées à des problèmes de personnel et d’imprimerie. La commission en a pris acte et a demandé de les corriger de façon à obtenir des outils réglementaires pour les collectivités locales et autorités de la meilleure qualité possible. Pour ce qui est des demandes particulières des intervenants, la demande R7MARE de faire figurer sur les cartes d’enjeux la ligne électrique et la conduite de gaz ne pourra être mise en œuvre que si elle ne s’oppose pas à une autre réglementation de sécurité publique par exemple. Faire figurer une ligne électrique existant près d’une rivière fréquentée par des pêcheurs peut être utile pour leur sécurité. Les demandes de corrections pour les parties blanches sur la carte réglementaire (R7MARE) et de la position de la Base Loisirs de Poillé-sur-Vègre (R2POIL) doivent être prises en compte. Quant à la demande (R1TENN) d’obtenir des cartes plus précises à un endroit particulier, elle ne peut être retenue car la précision des documents présentés à l’enquête dépasse déjà celle qui est requise.

Analyse des réponses apportées par la Direction Départementale au procès-verbal de synthèse des remarques. La commission a pris acte de la volonté du service instructeur d’apporter les corrections demandées. Ce service a cependant refusé d’indiquer sur la liste des enjeux la conduite de gaz naturel et la ligne électrique de Mareil-en-Champagne. La commission prend acte que les autres questions posées soient considérées comme ne concernant pas le sujet mis en enquête. Cependant, elles se réfèrent bien à la problématique « crues de la Vègre ». La prévention liée à la crue centennale, plus large que celle des plus hautes eaux connues, est censée couvrir la totalité des éventualités. Il n’en reste pas moins patent que la population touchée régulièrement par les crues du bassin de la Vègre cherche des solutions à ses problèmes. Certaines communes du bassin, les ont pris en compte et leur apportent une réponse localisée. A la suite de diverses visites des lieux et rencontres des personnes intervenant lors des crues d’occurrence plus rapprochées, la commission a constaté qu’il n’existe pas une véritable synchronisation des actions de prévention sur tout le bassin, signalement de la montée des eaux, ouvertures des vannes, interventions sur les clapets...Celle-ci est actuellement basée sur des personnes ressources de bonne volonté qui interviennent de leur propre chef qui peuvent être partagées entre différents intérêts immédiats parfois contradictoires (protection des biens ou maintien de la faune piscicole par exemple). La question de leur responsabilité pourrait être mise en cause. La commission ayant fait le point sur les stations de jaugeage a constaté que celle de Chevillé a été supprimée. Seule la station d’Asnières-sur-Vègre est à même de fournir des données précises, mais elle se situe très en aval du cours de la Vègre. Serait-il possible de faire en sorte que la « solidarité de bassin » permette de réinstaller une station de façon à intégrer les apports des affluents de Vègre en amont de Loué par exemple ? Le Syndicat de Vègre, seule entité qui unifie toutes les communes concernées, pourrait-il être la cheville ouvrière d’une telle synchronisation ?

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VII-2-2-5 Remarques concernant les travaux réglementaires

Cote Auteur Remarque R2ASNI Mme LELAY Demande à connaître le niveau de la crue centennale pour réaliser Asnières les travaux de mise aux normes électriques, -Qui prendra en charge les clapets anti-retour sur l’assainissement collectif ? -Comment fonctionne le système des subventions ? Demande avant travaux ou remboursement sur factures ? R4BERN Mme LEBRUN- Demande que les travaux conséquents soient pris en charge par la MARLIER collectivité. Bernay R1LOUE Mme Vient se renseigner sur les mesures obligatoires. GEOFFROY J. R2LOUE M. GOUVAZE A pris acte des mesures obligatoires : arrimage cuve au sous-sol et M. mise aux normes électriques. R4LOUE Mme Cf. R2 LOUE DROUARD MT R6LOUE M. FOURMONT Souhaite connaître le niveau de la crue centennale pour son A. habitation. 19 pl Albert- Etiembre-Loué R7LOUE M. GUYARD C. Qui devra faire les travaux de clapets anti-retour sur le réseau assainissement collectif : commune ou privé ? R9LOUE Mme BENTH U. Présente le projet immobilier pour cet équipement collectif. Déclare Direct. maison que le permis de construire intègre les prescriptions obligatoires retraite pour des constructions en zone inondable. Ces constructions sont- elles remises en cause ? R10LOUE M. DORIZON Cf. R6LOUE (niveau de la crue centennale) dans l’habitation au 43 pl. A.Etiembre. C3LOUE M. LEBARS Questions générales : Quelles sont les mesures strictement M. BRUAND obligatoires à prendre sur le bâtiment SCAN et l escalier de M. CHOLLET secours situés en zone réglementaire rouge ? pour le collège -Quel est le délai de prescription pour obtenir une subvention du St-Michel à Loué fonds Barnier ? -Au-delà des cinq ans, quelles seront les possibilités de financement par les pouvoirs publics ? -Y-a-t-il d’autres fonds qui peuvent aider à la mise en conformité compte-tenu de l’ampleur financière que prend le dossier ? -Y-a-t-il un organisme vérificateur en fin de travaux ? -Est-ce qu’un plan collectif sera mis en œuvre immédiatement ou sinon dans quel délai ? Quelles sont les priorités pour l’administration, -EDF et GDF ont-ils été positionnés sur la mise en conformité des branchements communaux et des particuliers ? Questions liées aux pièces accueillant du public : -N’y a-t-il pas conflit avec la réglementation liée aux personnes à mobilité réduite si le déclencheur manuel d’incendie est remonté hors eau ? -Peut-on laisser les extincteurs à hauteur réglementaire au risque de les voir flotter en cas d’inondation ? -Quelle est la hauteur réglementaire pour l’accès aux divers coupe- circuits électriques, vannes de gaz pour la chaudière, n’y-a-t-il pas conflit avec la mise hors eau ? Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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-Quel est l’indice de protection électrique obligatoire pour les interrupteurs, prises, vannes électromagnétiques, risquant d’être noyés ne serait-ce que quelques heures ? -Doit-on déplacer l’escalier de secours situé actuellement en zone rouge ? (Il n’y a aucun lieu en zone non inondable) -Quelle solution adopter pour respecter les normes d’ascenseur obligatoire si l’effectif aux étages est supérieur à 100 personnes et qu’il n’y a pas d’endroit où positionner la cage ? -Que se passe-t-il quand deux normes sont en opposition ? -La grille anti-accès de l’escalier de secours positionné sur le côté de l’établissement n’est-elle pas un obstacle à l’écoulement de l’eau en cas de crue ? -Comment remplacer les escaliers d’accès par de rampes sans créer des obstacles à l’écoulement de l’eau ? Questions liées aux évacuations des eaux usées : -Doit-on placer un clapet anti-retour sur chacune des évacuations ou un clapet simple sur le collecteur principal ? (certains regards comportent des conduits ouverts qui sont en demi-cercle comme les gouttières), Quel est l’intérêt d’un clapet anti-retour à l’intérieur d’un bâtiment alors que la montée des eaux pourra se faire par la porte, par les WC, par les évacuations au sol. ? Doit-on réserver ces clapets uniquement à l’extérieur ?

RO1LOUE MM. CHOLLET Souhaitent obtenir des renseignements sur les incidences du HUAUME PPRNI sur les travaux envisagés au collège St-Michel LEBARS (transformations et mise en conformité) BRUAND RO3LOUE Mme ALAIN Y. Place A. Etiembre- en zone inondable- a déjà fait des travaux- Prend connaissance et accepte les travaux obligatoires. A apprécié que la mairie la prévienne par courrier individuel. Avis de la commission Le public ne conteste pas l’instauration d’un Plan de Protection du Risque Naturel Inondation, quand bien même il n’adhère pas au principe de détermination de la crue centennale. Il considère ce plan abusif lorsqu’il impacte directement sa propriété bâtie ou non. Le nombre de remarques pour l’exclusion de celle-ci de la zone inondable d’aléa fort à moyen est souvent motivé par le risque de perte de valeur du bien et l’obligation de réaliser les travaux prévus par les mesures réglementaires. En même temps une partie du public est venue s’informer des mesures à prendre et des subventions qu’il peut obtenir. Ces mesures sont contenues dans le Plan de Protection du Risque Naturel Inondation mis à l’enquête dans le sous-dossier dénommé III – Règlement, titre III « Mesures sur les biens et activités existants et dispositions particulières » Le public ne perçoit pas toujours les implications à propos des mesures obligatoires affectant sa propriété en matière d’assurance sur les biens. Notre rôle de commissaire enquêteur a été de l’informer de l’avantage du respect des dispositions d’un Plan de Protection du Risque Naturel Inondation qui conditionne l’assurance pour le public de bénéficier de la réparation des dommages matériels, directement occasionné par l’intensité anormale d’un agent naturel, lorsque l’état de catastrophe naturelle est constaté par arrêté ministériel. Il faut rappeler ici que les mesures envisagées dans le règlement ne concernent pas seulement les biens des particuliers mais aussi la sécurité des sauveteurs éventuels. Ce règlement du Plan de Protection du Risque Naturel Inondation (art. L.562.1 du code de l’environnement) prévoit des mesures obligatoires sur les biens et activités existants antérieurement à la publication de l’acte approuvant le PPR et situés dans les zones réglementaires dans un délai de 5 ans à compter de la date d’opposabilité du PPR. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Bien évidemment les travaux d’entretien courant sont possibles sauf s’ils augmentent les risques ou en créent de nouveaux. Une question a été souvent évoquée concernant l’obligation des travaux à faire dans les bâtiments. Ceux-ci ne sont obligatoires que dans les parties habitables. Ce qui implique qu’en cas de changement de destination il faille déposer un permis de modifier auprès de l’autorité compétente dont l’examen sera subordonné aux règles du PPR. R2ASNI – Mme LELAY s’interroge sur la façon de connaître le niveau de la crue centennale pour les travaux dans une construction donnée, ainsi que R6LOUE Mr FOURMONT, R10LOUE Mr DORIZON. Elle pense que les clapets anti-retour, comme R7LOUE M. GUYARD, seront sur l’assainissement collectif. Elle s’interroge sur les subventions. Les clapets anti-retour ne seront pas installés sur l’assainissement collectif mais de la responsabilité de chaque propriétaire.

Le fonds de prévention des risques naturels majeurs (dit Fonds Barnier), a été créé par la loi du 2 février 1995 (modifiée depuis) devenue depuis l’article L.561-3 du code de l’environnement relative au renforcement de la protection de l’environnement et avait pour but de financer l’expropriation de biens exposés à certains risques naturels menaçant gravement des vies humaines. Il est principalement alimenté par une part des primes pour la couverture du risque de catastrophes naturelles figurant dans les contrats d’assurances. Le décret n° 2005-29 du 12 janvier 2005 a élargi les conditions d’utilisation du Fonds Barnier. Il est désormais possible d’avoir recours au fonds pour contribuer au financement de certaines mesures entre autres celles concernant la réduction de la vulnérabilité prescrites par un plan de prévention des risques (PPRN) à des biens existants en zone à risque. La demande peut être faite par un propriétaire. L’Instruction du dossier est de la compétence du Préfet et de ses services. Suivant le décret n°99-1060 du 16 décembre 1999, il accuse réception du dossier complet qui doit être déposé avant démarrage des travaux (ou délai de deux mois). Un arrêté préfectoral d’attribution de subvention avant démarrage des travaux est pris. Le versement de la subvention est fait sur présentation de facture acquittée et justification de conformité des travaux réalisés avec ceux présentés dans le dossier.

Les travaux imposés à des biens construits ou aménagés avant l’approbation du PPRN sont éligibles dans la limite de 10% de la valeur vénale ou estimée du bien à la date d’approbation du plan. Les taux de financement maximum sont de : • 40% pour les biens à usage d’habitation • 20% pour les biens à usage professionnel (entreprises de moins de vingt salariés). Les taux de financement sont calculés sur des coûts TTC (ou HT si le maître d’ouvrage récupère la TVA).

Le niveau de la crue centennale pour un point donné (en l’occurrence la hauteur de plancher rez- de-chaussée de la construction en cause) peut se faire à partir des repères sur le plan réglementaire-chiffres verts sur la carte réglementaire de la commune concernée-, outre le fait de posséder un GPS déterminant l’altitude. On mesure la longueur du lit de la rivière entre les deux repères et on mesure la distance entre la construction et l’un des repères, puis ensuite on applique la règle de proportionnalité. La commission s’interroge de savoir si le coût de la recherche de niveau peut être éligible à la subvention.

R4BERN. Mme LEBRUN s’interroge de savoir si les travaux sont pris en charge par la collectivité ou le privé. On ne sait pas si sont les travaux de mise en état de la rivière la Vègre, ce qui n’est pas le sujet du plan de protection du risque naturel d’inondation, ou bien les travaux dus aux mesures obligatoires. Ces derniers sont bien à la charge de chaque propriétaire comme il est dit ci-dessus.

R1LOUE. Mme GEOFFROY, R2LOUE, M. GOUVAZE, R4LOUE, M. DROUARD, RO3LOUE Mme ALAIN ; Ces personnes sont venues prendre des renseignements sur les mesures complémentaires, pour en prendre acte. Il n’y pas lieu à commentaires.

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R9LOUE la directrice de la Maison de retraite indique que des travaux doivent être faits. On peut lui répondre que si les travaux respectent les mesures obligatoires du Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation futur il ne peut y avoir de remise en cause.

C3LOUE et RO1LOUE. Les représentants du collège Saint Michel ont exprimé plusieurs thèmes de réflexion. Sur les questions générales on ne peut que les renvoyer aux textes concernant les « fonds d’indemnisation Barnier » et ceux régissant l’enseignement libre notamment la loi Falloux. A propos des questions liées aux pièces accueillant du public, il est évident qu’on doit rechercher la législation la plus garante de la protection des biens et des personnes (utilisateur ou sauveteur). Il n'appartient pas à la commission de répondre sur les points techniques. A tout le moins peut-on faire remarquer que les mesures réglementaires s’imposeront à tout autre règlement, c’est pourquoi le Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation devenu définitif sera annexé au Plan Local d'Urbanisme de la commune. A propos des eaux usées. Un homme de l’art, après avoir déterminé les niveaux de la crue centennale sera à même de vérifier la meilleure technologie possible pour effectuer la pose des clapets. Les représentants du collège se sont beaucoup intéressés aux règlements des zones du plan de protection du risque naturel d'inondation qui conditionne les mises aux normes dans cet établissement scolaire pouvant accueillir des enfants handicapés : problème de rampes par exemple.

Analyse des réponses apportées par la Direction Départementale au procès-verbal de synthèse des remarques. Les réponses du maitre d’ouvrage à propos des remarques du public concernant les travaux réglementaires peuvent nous satisfaire dans l’ensemble. - Il a été fourni un plan expliquant la façon de calculer le niveau de la crue centennale par rapport à une habitation donnée, ce qui répond à de nombreuses interrogations Cf. ANNEXES 3 - Il a été précisé que les travaux prévus dans les mesures obligatoires étaient à la charge des particuliers et non des collectivités et que ceux-ci avaient 5 ans pour les faire, mais il n’est pas fait mention de savoir qui était responsable des travaux effectués. Renvoyer l’usager sur le site internet de la préfecture ne s’adresse pas encore à l’ensemble de la population. - Une réponse a été apportée sur le fonctionnement du fonds dit « Barnier ». La commission souhaite que des informations figurant dans le rapport de présentation soient écrites directement dans le règlement du PPRI de la Vègre qui sera de toute évidence, avec les plans réglementaires, le document le plus consulté et le plus lu car le plus à même d’être utilisé. Elles permettront de répondre à beaucoup d’interrogations du public comme celles posées au cours de l’enquête : qui fait les travaux ? Qui les contrôle ? La lecture du règlement conduit à trois remarques : A- Les dispositions générales. B- Les problèmes rédactionnels du règlement qui ne permettent pas une compréhension claire du texte. C- Les recommandations aux propriétaires et exploitants de terres agricoles. A – les dispositions générales.. Nous proposons la grille suivante qui provient de la compilation de plusieurs plans de protection du risque naturel d'inondation sur le territoire français, étant précisé que la commission n’a pas autorité pour la rédaction définitive du règlement:

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1- En matière de travaux : la nature des techniques de prévention prises pour l'application du présent règlement et leurs conditions d'exécution relèvent de la responsabilité des maîtres d'ouvrages et maître d’œuvre concernés. L'article L.561-3 du code de l'environnement précise que, pour les biens existants, les mesures rendues obligatoires par un PPRN approuvé peuvent être financées par le Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs (FPRNM). A la date d'approbation du PPRNI, les taux de financement fixés par l'article R.561-15 du code de l'environnement s'élèvent à :- 20% des dépenses éligibles réalisées sur des biens utilisés dans le cadre d'activités professionnelles de moins de 20 salariés - 40% des dépenses éligibles réalisées sur des biens à usage d'habitation ou à usage mixte. 2 - En matière d’urbanisme : le PPRNI vaut servitude d'utilité publique en vertu de l’article L.562-4 du code de l’environnement. Il doit être annexé au document d'urbanisme (PLU, carte communale) de la commune concernée, dans les trois mois qui suivent son approbation, conformément à l’article L.126-1 du code de l'urbanisme. Pour les communes régies par le règlement national d'urbanisme, le plan de prévention des risques est applicable en l'état. 3 -En matière d’assurance : Selon les dispositions de l'article L 125-6 du Code des Assurances, l'obligation de garantie de l'assuré contre les effets des catastrophes naturelles prévue à l'article L 125-2 du même code ne s'impose pas aux entreprises d'assurance à l'égard des biens immobiliers construits en violation des règles prescrites. Toutefois, cette dérogation ne peut intervenir que lors de la conclusion initiale ou du renouvellement du contrat d'assurance. L’assureur peut également exclure de la garantie ou solliciter des abattements spéciaux sur les indemnités à verser (augmentation de la franchise applicable) pour des biens dont les propriétaires ou les exploitants ne se sont pas conformés dans un délai de cinq ans aux mesures de réduction de la vulnérabilité prescrites par un P.P.R approuvé. Ces mesures dérogatoires font l’objet d’une décision du bureau central de tarification (B.C.T.), autorité administrative indépendante. Lorsqu’un PPRNI existe, le code des assurances précise l’obligation de garantie des «biens et activités existant antérieurement à la publication de ce plan». Le propriétaire ou l’exploitant de ces biens et activités dispose d’un délai de 5 ans pour se conformer au règlement du PPRNI dans la limite de 10% de la valeur vénale estimée de ces biens et activités, à la date de publication du PPRNI (article R.562-5). Si le propriétaire, l’exploitant ou l’utilisateur de biens et d’activités antérieurs à l’approbation du PPRNI ne se conforme pas à cette règle, l’assureur n’est plus obligé de garantir les dits biens et activités. 4- En matière de vente et de bail de biens immobiliers : la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a créé dans son article 77, codifié à l’article L.125-5 du code de l’environnement, une obligation d’information de l’acheteur ou du locataire de tout bien immobilier (bâti et non bâti) situé en zone de sismicité ou/et dans un plan de prévention des risques prescrit ou approuvé. Les articles R.125-23 à 125-27 du code de l’environnement en fixent les modalités. 5- En matière de modification et de révision : Le PPRNI est un document révisable du fait de l'amélioration des connaissances sur l'aléa, du fait de la survenance d'un aléa nouveau ou Les travaux, ouvrages ou activités susceptibles de porter atteinte à l'eau et aux milieux aquatiques sont soumis à autorisation ou à déclaration au titre de la loi sur l'eau. Les articles L.214-1 à L.214-5 du code de l'environnement fixent la liste de ces travaux et ouvrages.

6-Constatation des infractions Les infractions aux dispositions du PPRNI constituent une sanction pénale. En application de L’article L.562-5 du code de l’environnement, les infractions aux dispositions du PPRNI sont constatées par des fonctionnaires ou des agents de l’Etat ou des Collectivités Publiques habilités. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Le non-respect constaté de ces dispositions est puni des peines prévues à l’article L.480.4 du code de l’urbanisme.

B – Propositions de modifications du règlement. Page 7/68, dans le préambule il est indiqué que le PPRNI définit 5 zones. Pourquoi ne pas reprendre le texte rédigé page 42 du rapport de présentation. (Page 17/68 et 30/68) du règlement - augmentations d’emprise au sol. Il est indiqué que « les extensions sont limitées à 20m² ou 40m² par rapport à la situation existante » …il serait plus précis d’écrire 20% ou 40% de l’emprise au sol de la construction existante. Quand on consulte le texte du règlement du PPRNI du Loir on retrouve plus ou moins cette rédaction.

Page 46/68 : à propos du paragraphe « Haies et plantations ». Si les haies doivent être plantées à 10 mètres des rives de la Vègre on ne précise rien pour les arbres, ce qui laisse supposer que l’on peut planter des peupliers en bordure de la rivière. Il serait donc utile d’indiquer également la distance de 10 mètres ce qui motive mieux le dernier paragraphe à propos de la protection des berges.

C - Les obligations des propriétaires et exploitants des terres agricoles. Il serait utile de rappeler les bonnes pratiques agricoles par un texte qui pourrait être formulé de la sorte : RECOMMANDATIONS POUR LA MAÎTRISE DES ÉCOULEMENTS ET DU RUISSELLEMENT • Pour les activités agricoles, forestières et liées à la pêche pouvant aggraver les risques, il est recommandé : - d’implanter régulièrement des bandes horizontales enherbées ou arborées pour limiter l’érosion ou le ruissellement, - de labourer dans le sens perpendiculaire à la pente ; - de ne pas défricher les têtes de ravin et les sommets de colline ; - de ne pas supprimer de haies sans mesures compensatoires au moins aussi efficace. • Les opérations d’aménagement foncier doivent être mises en œuvre en tenant compte de leurs effets induits sur les écoulements et ruissellements. Elles doivent donc être accompagnées de mesures générales et particulières compensatoires. Ce texte pourrait être rappelé dans toutes les zones même celles non exposées.

VII-2-2-6 Autres

Cote Auteur Remarque RIAVOI M. LEBATTEUX Le moulin de Denneray a été inondé dans les années 1930-31. R3AVOI Mme du -Signale que Dobert a été inondé en 1995, 1999, 2001 et 2004, eau PEYROUX H. dans les communs jusqu’à 40cm mais le château n’a été inondé Dobert- Avoise qu’en 2001 R1MARE M. BESCHER Le PPRNI s’imposera-t-il au PLU ? G. Mareil en Ch R2MARE M. BOURILLON Pensait que l’enquête prévoyait des travaux hydrauliques. RO1ASNI M. LAURENT M Dans les zones inondables, les clôtures sont régulièrement détruites Poillé par le courant Avis de la commission Les précisions apportées par les remarques R1AVOI et R3AVOI- M.LEBATTEUX et Mme

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du PEYROUX permettront de compléter l’historique des crues de la Vègre. R1MARE –M.BESCHER : A la suite de l’enquête publique et de l’avis donné par la commission d’enquête, le projet de PPRNI ici présenté pourra être arrêté par le préfet de la Sarthe. Il sera ensuite annexé aux documents d’urbanisme. Le PPRNI vaut servitude d’utilité publique, ce qui signifie qu’il s’impose aux autorisations de construire. A ce titre, il doit être annexé aux plans locaux d’urbanisme des 19 communes concernées.

R2MARE –M.BOURILLON: Le PPRNI ne prévoit en aucun cas des travaux hydrauliques : il présente un état des lieux des inondations sur la Vègre. Les cartes d’aléas dressent les limites des zones inondées dans le cas d’une crue centennale et dans un autre document liste les enjeux, c’est-à-dire les établissements publics, lieux accueillant du public (campings, bases de loisirs par exemple) qui pourraient se trouver dans une zone inondable. Le croisement de ces éléments permet de délimiter des zones réglementaires qui sont cartographiées sur les cartes réglementaires accompagnées d’un règlement. Celui-ci précise, pour chacune des 4 zones définies, les prescriptions applicables et les mesures d’interdiction, de prévention, de protection, de sauvegarde ainsi que les mesures relatives à l’aménagement, l’utilisation ou l’exploitation des constructions, des ouvrages, des espaces mis en culture ou plantés existant à la date d’approbation de Plan de Protection.

Analyse des réponses apportées par la Direction Départementale au procès-verbal de synthèse des remarques. La commission a pris acte des réponses du service instructeur qui insiste sur la spécificité d’un Plan de Prévention et de son importance réglementaire pout tout ce qui ressort de la gestion des sols (constructions, extensions...), pour la protection des personnes (aménagement de l’habitat...), de l’environnement (gestion des champs d’expansion des crues) et des biens.

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DÉPARTEMENT DE LA SARTHE

ÉLABORATION DU PLAN DE PRÉVENTION DU RISQUE NATUREL INONDATION (PPRNI) DE LA RIVIÈRE LA VÈGRE

Communes de Rouessé-Vassé, Rouez-en-Champagne, Tennie, Neuvy-en- Champagne, Bernay-en-Champagne, Ruillé-en-Champagne, Epineu-le- Chevreuil, Chassillé, Loué, Mareil-en-Champagne, Saint-Ouen-en- Champagne, Brûlon, Chevillé, Avessé, Poillé-sur-Vègre, Fontenay-sur-Vègre, Asnières-sur-Vègre, Juigné-sur-Sarthe, Avoise.

PROCES VERBAL DE SYNTHESE DES REMARQUES ENQUÊTE DU 7 JUIN AU 8 JUILLET 2013

Remis le mardi 16 juillet à 9h30 à la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe Commission d’enquête publique composée de : M .Gérard CHARTIER, M. Pierre DECHESNE et M. Michel HERFRAY membres titulaires, Et Mme Catherine PAPIN, M. Alain POULTIER, membres suppléants.

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Gérard CHARTIER, Le Mans, le 13 juillet 2013 Président de la commission d’enquête pour le Plan de Prévention des Risques Naturels Inondation de la rivière Vègre A Direction Départementale des Territoires de la Sarthe, Service Eau et Environnement, Unité des Risques Naturels et Technologiques, Madame Karine DÉVÉ, Monsieur Philippe RAVIGNÉ Vous trouverez ci-joint le procès verbal de l’enquête publique ouverte le vendredi 7 juin à la Mairie de Loué, siège de l’enquête et close le lundi 8 juillet, relative à l’objet mentionné en en-tête. Cette enquête a été prescrite par l’arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013 portant sur l’ouverture de l’enquête du Plan de Prévention des Risques Naturels Inondation de la rivière Vègre. Je vous invite à produire un mémoire en réponse dans un délai de 15 jours à partir de la date de cette remise de procès-verbal. Nous avons convenu, lors de la présentation du projet en préfecture de la Sarthe que vous nous feriez parvenir votre réponse au plus tard le mercredi 31 juillet. Je vous prie de croire, Madame DÉVÉ et Monsieur RAVIGNÉ, à l’expression de ma parfaite considération, Pour la commission d’enquête, Gérard CHARTIER

Contenu de ce document : I- Présentation du déroulement de l’enquête publique,

II- Tableau récapitulatif du nombre de participants, remarques (écrites et orale) et remises de courriers et documents.

III- Synthèse des remarques émises dans les registres déposés dans les 19 mairies du bassin de la Vègre,

IV- Remarques émises par les maires hors permanences,

V- Les demandes et remarques de la commission.

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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I-Présentation du déroulement de l’enquête publique A la suite de leur nomination par le Tribunal Administratif de Nantes, les membres de la commission se sont en rendus à la Préfecture le 30 avril où a eu lieu la présentation administrative de l’enquête publique par Mme BERTHIER. En présence de M. RAVIGNÉ, de la Direction des Territoires de la Sarthe, les dates et lieux des permanences ainsi que les lieux d’affichage ont été définis. Pour déterminer les lieux de permanence ont été retenus principalement le nombre de personnes potentiellement impactées, la répartition géographique équitable sur le cours de la Vègre et le nombre de propriétés pouvant être inondées. Tous les membres de la commission d’enquête publique se sont réunis le 22 mai avec les responsables de la Direction Départementale des Territoires, Service Eau et Environnement- Unité des Risques Naturels et Technologiques-pour une présentation spécifique d’une enquête liée aux Risques Naturels Inondation et plus particulièrement pour la rivière Vègre. Les membres titulaires ont procédé à la vérification de l’affichage entre le 21 mai et le 24 mai. Il s’est opéré sur plusieurs jours car l’arrivée des affiches en mairie en limite de temps combinée aux horaires d’ouverture des mairies n’a pas permis un affichage dans les délais stricts. Cependant, les avis officiels ont été affichés sur les panneaux municipaux dans les délais légaux et la publicité pour cette enquête avec l’affiche jaune A2 a largement couvert le territoire concerné. De plus des mairies ont informé leurs administrés par tous les moyens disponibles (panneau d’affichage lumineux, courriers personnalisés...). L’information était en ligne sur le site de la Préfecture dès le 21 mai, des articles dans la presse locale ont été publiés. Les membres de la commission ont tenu les permanences aux dates et horaires définis. La participation relativement peu importante à ces permanences, bien que la communication ait été réalisée correctement, ne peut s’expliquer par le manque d’intérêt pour la question ni la faible implication des communes. On pourrait évoquer le faible ratio des enjeux par rapport à la population totale du bassin, le long cheminement de cette enquête qui arrive après celle pour la Déclaration d’Intérêt Général pour les travaux d’entretien et de restauration de la rivière Vègre et un certain manque de culture du risque inondation. Il faut remarquer cependant une participation en nombre des personnes dont les habitations sont soumises au risque inondation. La communication large des documents imprimés (quatre pages bleus présentant le PPRNI et les mesures réglementaires) a atteint son but. De cette participation, la conclusion à tirer pour les autorités compétentes et les autorités locales serait de poursuivre l’information dans les journaux communaux sur ce risque inondation et la mise en place des plans de sauvegarde et document d’information communal sur les risques majeurs. On peut noter que le choix d’intégrer toutes les communes du bassin au PPRNI a donné des résultats contrastés de participation : la participation des habitants des communes dont seuls les terrains agricoles sont inondés a été faible voire inexistante. Pourtant des mesures réglementaires s’appliqueront aussi sur les zones inondables non habitées (plantations, clôtures...) On doit faire part ici de notre satisfaction pour l’aide apportée dans cette enquête par les élus et les différents personnels communaux principalement dans les communes sièges de permanences qui ont facilité notre tâche et veillé au bon déroulement de cette opération. Qu’ils en soient ici remerciés.

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II- Tableau récapitulatif du nombre de participants, remarques (écrites et orale) et remises de courriers et documents.

Communes Visiteurs R.écrites R.orales Courriers Doc. RDV Visit/place Asnières-sur-Vègre 5 2 1 Avessé SANS REMARQUE Avoise 6 4 1 2 Bernay en Champagne 9 4 3 1 2 2 Brûlon 4 4 Chassillé SANS REMARQUE Chevillé SANS REMARQUE Epineu –le-Chevreuil SANS REMARQUE Fontenay-sur-Vègre SANS REMARQUE Juigné-sur-Sarthe SANS REMARQUE Loué (2 permanences) 12+12 7+12 4+1 3 2 1 3 Mareil-en-Champagne 7 7 2 3 Neuvy-en-Champagne SANS REMARQUE Poillé-sur-Vègre 6 5 1 Rouessé-Vassé SANS REMARQUE Rouez-en-Champagne SANS REMARQUE Ruillé-en-Champagne SANS REMARQUE St Ouen-en-Champagne SANS REMARQUE Tennie 2 2 TOTAL 51 38 12 6 3 7 10

Les comptes-rendus des permanences montrent que les personnes les plus touchées par le risque inondation de la Vègre se sont déplacées essentiellement dans les permanences, là où elles savaient trouver un interlocuteur. Aucune remarque n’a été portée dans les registres qui avaient été déposés dans les autres mairies. Lors de la collecte de ceux-ci, les personnels présents ont parfois relaté que des habitants étaient venus consulter le dossier mais qu’ils ne souhaitaient pas rédiger de remarque.

III- Synthèse des remarques émises dans les registres déposés dans les 19 mairies du bassin de la Vègre,

La commission, après avoir étudié ces remarques, a décidé de les classer selon les thèmes suivants :

III-1 Remarques favorables au PPRNI :

Cote Auteur Remarque R1ASNI M. MAYET Les mesures sont normales compte tenu de sa connaissance des terrains R3LOUE M. BARRE Le plan présenté correspond bien à la réalité du terrain et des aléas notés. Cyrille R1POIL M. Soutient les travaux à venir TROQUET Albert

III-2 Remarques concernant une modification de zone :

Cote Auteur Remarque R1BERN M. et Mme Souhait d’une modification de zonage en réduction passant du « fort » au DAVID « faible/moyen » sur la partie sud qui touche le bâtiment agricole. Des La Petite travaux ont été réalisés depuis des années qui justifient cette demande. Buchaille Epineu Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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R3BERN M. DUBOIS Demande de modification du zonage de la route au niveau du lieu-dit Marcel Nourray pour en exclure la portion de route. Elle ne peut être référencée en zone d’aléa faible/moyen compte tenu de la hauteur de la route à cet endroit. R3BRUL M. LEROUGE Des doutes sur le zonage d’aléa fort en « rive droite » en opposition à la Dominique rive gauche « Pré de la ville » 15 rue du Moulin Poillé /Vègre R5LOUE M. La partie inondable est plus importante que celle précisée au plan au LEBALLEUR nord. Elle vient au pied du manoir mais au niveau du lavoir. André Valaubin Ruillé- en-Champagne RO2LOUE M. Dossier avec cartes et photos et courrier pour justifier une demande de R12LOUE NEGRIMOVSKI modification de zonage et faire en sorte que la zone d’aléa faible/moyen +C2LOUE La Perche soit réduite à l’est en incluant bien l’ancienne étable mais en s’arrêtant +D1LOUE Epineu-le- au mur ouest de la grange et en excluant la maison d’habitation. Le Chevreuil dossier présente plan et photos à l’appui. Le courrier du voisin signale la non inondation de la maison depuis 1972. R1MARE M. BESCHER Derrière le hangar, à l’Epinoire, une zone est à modifier compte tenu des incohérences entre la carte des aléas et la carte réglementaire. R3MARE M. CHORIN Contestation du placement en zone inondable de la partie est de la maison de „La Champagne“ R4MARE M. GUITTET Le placement en zone d’aléa fort est incompréhensible sur la partie Gustave habitation suite aux observations récentes et anciennes Courteille R5MARE M. et Mme Ils contestent le placement en zone d’aléa de la maison d’habitation et du GROSBOIS terrain autour (mais acceptent le placement du champ à l’Ouest). La Champagne R6MARE M. MOITE Jean- Conteste la mise en zone inondable de sa maison Paul 7 rue du Moulin R7MARE M. le Maire de Il confirme les observations R4MARE, R5MARE e R6MARE. Les Mareil moulins de Courteille et de Mareil peuvent être inondés mais pas les maisons d’habitation -au lieu-dit La Champagne, les zones inondables sont exagérées compte tenu de l’existence des prairies voisines - des zones « blanches » figurent dans la zone rouge et semblent injustifiées - - la zone inondable « Chemin des Portes » est plus importante dans le virage que celle indiquée sur la carte réglementaire D1POIL M. COIFFE Dossier de 6 pages avec photos: Moulin de Remise en cause des zones d’aléa sur les bâtiments et la cour. Il signale Courteille que le moulin n’est pas une habitation. Il conteste les relevés photogrammétriques et topographiques R1TENN M. le Maire de Il souhaite réduire la zone d’aléa faible/moyen en partie sud-ouest de la Tennie maison de retraite et en partie sud-est du terrain de camping. La zone aléa moyen de l’auberge est à mettre en aléa faible

III-3 Remarques concernant des éléments supposés connexes aux inondations :

Cote Auteur Remarque RO1AVOI M. Signale les problèmes causés par l’entretien de la Vègre, nombreux LEBATTEUX embâcles qui gênent l’écoulement des eaux. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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J. Denneray R2AVOI M.BOUVET Souhaite que les rives soient régulièrement entretenues et que les arbres en travers soient retirés. R3AVOI Mme Du -Demande une meilleure gestion des barrages, PEYROUX -Pense qu’il faudrait plus de peupleraies en bordure de Vègre car les à Dobert peupliers sont de grands pompeurs d’eau.- Avoise R4AVOI M.DALIBARD -L’ouverture des portes au niveau des barrages améliore l’écoulement et atténue les niveaux des crues. -Estime qu’une gestion synchronisée des barrages permettrait d’éviter les impacts de ces crues. C1AVOI M.de C1-Le dossier d’enquête PPRNI n’indique pas la conséquence qu’entraine C2AVOI CHAMBRUN l’influence importante du niveau et donc du débit de la Sarthe sur les crues C1LOUE Moulin de l’Ile de la Vègre au Moulin de l’Ile à Avoise. Le refoulement de la Vègre exercé Avoise par la Sarthe est la cause principale du risque inondation sur l’habitation. Propose la mise en place d’écourues d’hiver. Souhaite être informé de la suite des opérations sur la rue Louis Crétois afin de permettre de mieux mesurer la diminution de la vulnérabilité du Moulin de l’Ile. C2-Pense que les travaux déclarés d’Intérêt Général sur la Vègre amont auront un impact négatif sur les futures inondations en aval. RO5LOUE M. DONNET Fait part d’une modification du régime des crues depuis que le camping et ses installations ont été réalisés. RO2ASNI M.MAYET Possède des parcelles servant de champs d’expansion des crues. Entretient La Hallerie régulièrement ses terrains en bordure de rivière. Asnières C1BERN Mme et Demandent que la route de St Symphorien après le pont ne soit pas M.RICHARD surélevée par des rajouts de bitume car elle fait barrage à l’écoulement des M. eaux. Le Moulin à Demandent que la date des écourues soit arrêtée par le préfet et qu’elles Bernay aient lieu en même temps que sur la rivière Sarthe. Demandent le maintien des barrages : ligne d’eau et droit d’eau. R2BRUL Mme Signale qu’il est indispensable de prendre en compte le nettoyage de la DUQÉNOIS Vègre. Moulin Pivot Chevillé R4BRUL M.BLIN B. Demande des écourues annuelles afin de nettoyer la rivière et enlever les Moulin du Pont embâcles qui font barrage au pont. C’est la cause des inondations à son Chevillé moulin. R7LOUE M.GUYARD Reproche le manque d’entretien des rivières.

R8LOUE M.LEDRU M. Propose deux solutions pour limiter les impacts des crues sur Loué : Mériblon -un enrochement en amont du déversoir de Ma Roche afin de faire une Loué retenue d’eau, -Installation de 2 clapets posés entre les deux talus de l’ancienne ligne de tram. R11LOUE M.LECONTE -Demande l’entretien des équipements existants et la bonne gestion des vannes, -Propose un élargissement du pont pour un meilleur écoulement lors des crues importantes ; R7MARE M.ROGUET Demande que l’on tienne compte de ses différents courriers envisageant JC une amélioration de l’écoulement des eaux sur la RD21 (route coupée en Maire cas d’inondation)- Pont du Palais : en améliorant l’écoulement des eaux de

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Mareil crues, leur effet serait moindre.

III-4 Demande de corrections de cartographie

Cote Auteur Remarque R7MARE M.ROGUET JC  A faire figurer dans la carte des enjeux : Maire -Conduite de gaz naturel, Mareil -Ligne de 20 000V, qui traversent la rivière en empruntant la rue du Moulin puis le chemin de Champagne.

 Modifier les « blancs » sur la carte Mareil, près du pont sur la Palais qui est la zone la plus inondable de la commune.

R2POIL M.PECUSSEAU Signale que la base de loisirs n’est pas située correctement sur la carte des JC enjeux. R1TENN M.NIQUEUX R. Souhaiterait une cartographie plus précise en amont du moulin des Places pour réaliser certains travaux.

III-5 Remarques concernant les travaux réglementaires

Cote Auteur Remarque R2ASNI Mme LELAY Demande à connaître le niveau de la crue centennale pour réaliser les Asnières travaux de mise aux normes électriques, -Qui prendra en charge les clapets anti-retour sur l’assainissement collectif ? -Comment fonctionne le système des subventions ? Demande avant travaux ou remboursement sur factures ?

R4BERN Mme LEBRUN- Demande que les travaux conséquents soient pris en charge par la MARLIER collectivité. Bernay R1LOUE Mme Vient se renseigner sur les mesures obligatoires. GEOFFROY J. R2LOUE M.GOUVAZE A pris acte des mesures obligatoires : arrimage cuve au sous-sol et mise M. aux normes électriques. RO3LOUE Mme ALAIN Y. Place A. Etiembre- en zone inondable- a déjà fait des travaux. prend connaissance et accepte les travaux obligatoires. A apprécié que la mairie la prévienne par courrier individuel. R4LOUE Mme DROUARD Cf. R2 LOUE MT R6LOUE M.FOURMONT Souhaite connaître le niveau de la crue centennale pour son habitation. A. 19 pl Albert- Etiembre R7LOUE M.GUYARD C. Qui devra faire les travaux de clapets anti (retour sur le réseau assainissement collectif : commune ou privé ? R9LOUE Mme BENTH Présente le projet immobilier pour cet équipement collectif. Déclare que le U. permis de construire intègre les prescriptions obligatoires pour des Direct. maison constructions en zone inondable. Ces constructions sont-elles remises en retraite cause ? R10LOUE M.DORIZON Cf. R6LOUE (niveau de la crue centennale) dans l’habitation au 43 pl. A.Etiembre. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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C3LOUE M.LEBARS Questions générales :-Quelles sont les mesures strictement obligatoires à RO1LOUE M.BRUAND prendre sur le bâtiment SCAN et l’escalier de secours situés en zone M.CHOLLET réglementaire rouge ? pour collège St- -Quel est le délai de prescription pour obtenir une subvention du fonds Michel Barnier ? Loué -Au-delà des cinq ans, quelles seront les possibilités de financement par les pouvoirs publics ? -Y-a-t-il d’autres fonds qui peuvent aider à la mise en conformité compte- tenu de l’ampleur financière que prend le dossier ? -Y-a-t-il un organisme vérificateur en fin de travaux ? -Est-ce qu’un plan collectif sera mis en œuvre immédiatement ou sinon dans quel délai ? Quelles sont les priorités pour l’administration ? -EDF et GDF ont-ils été positionnés sur la mise en conformité des branchements communaux et des particuliers ? Questions liées aux pièces accueillant du public : -N’y a-t-il pas conflit avec la réglementation liée aux personnes à mobilité réduite si le déclencheur manuel d’incendie est remonté hors eau ? -Peut-on laisser les extincteurs à hauteur réglementaire au risque de les voir flotter en cas d’inondation ? -Quelle est la hauteur réglementaire pour l’accès aux divers coupe-circuits électriques, vannes de gaz pour la chaudière, n’y-a-t-il pas conflit avec la mise hors eau ? -Quel est l’indice de protection électrique obligatoire pour les interrupteurs, prises, vannes électromagnétiques, risquant d’être noyés ne serait-que quelques heures ? -Doit-on déplacer l’escalier de secours situé actuellement en zone rouge ? (Il n’y a aucun lieu en zone non inondable) -Quelle solution adopter pour respecter les normes d’ascenseur obligatoire si l’effectif aux étages est supérieur à 100 personnes et qu’il n’y a pas d’endroit où positionner la cage ? -Que se passe-t-il quand deux normes sont en opposition ? -La grille anti-accès de l’escalier de secours positionné sur le côté de l’établissement n’est-elle pas un obstacle à l’écoulement de l’eau en cas de crue ? -Comment remplacer les escaliers d’accès par de rampes sans créer des obstacles à l’écoulement de l’eau ? Questions liées aux évacuations des eaux usées : -Doit-placer un clapet anti-retour sur chacune des évacuations ou un clapet simple sur le collecteur principal ? (certains regards comportent des conduits ouverts qui sont en demi-cercle comme les gouttières), Quel est l’intérêt d’un clapet anti-retour à l’intérieur d’un bâtiment alors que la montée des eaux pourra se faire par la porte, par les WC, par les évacuations au sol...Doit-on réserver ces clapets uniquement à l’extérieur ?

III-Autres

Cote Auteur Remarque RIAVOI M.LEBATTEUX Le moulin de Denneray a été inondé dans les années 1930-31. R3AVOI Mme du -Signale que Dobert a été inondé en 1995, 1999, 2001 et 2004, eau dans les PEYROUX communs jusqu’à 40cm mais le château n’ a été inondé qu’en 2001 Dobert Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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RO1ASNI M. LAURENT Dans les zones inondables, les clôtures sont régulièrement détruites par le M. poillé courant. R1MARE M.BESCHER G. Le PPRNI s’imposera-t-il au PLU ? Mareil R2MARE M.BOURILLON Pensait que l’enquête prévoyait des travaux hydrauliques. M.

Note de la commission (le 5 août 2013): Ces tableaux ont été présentés à la DDT avec une colonne à droite de façon à faciliter la présentation du mémoire en réponse.

Synthèse de la commission : Les intervenants dans les permanences, pour la plupart informés par leurs mairies directement et par l’affichage ont souhaité prendre connaissance des documents et apporter leurs témoignages des inondations causées par la Vègre.

Les remarques écrites par des intervenants demandant une modification du zonage pour leur propriété sont majoritaires. Certaines s’appuient sur des photos d’inondations ou un schéma documenté Cet état de fait est principalement lié à des lieux habités pour lesquels ces zonages impliquent des mesures réglementaires qui ont un coût non négligeable et qui peuvent être ressenties comme un élément négatif lors d’une transaction. L’histoire et la mémoire locale viennent à l’appui de ces demandes. Les témoignages historiques uniques portent souvent à caution, et incitent à considérer que liés à des intérêts privés (valeur d’un bien), ils ne sont pas toujours impartiaux. Ceci, d’autant plus que la notion de crue centennale reste plutôt théorique dans les esprits alors que les dires des « anciens » paraissent plus concrets et sûrs.

Le troisième groupe de remarques que nous avons décidé d’intégrer à cette enquête sur un plan de prévention des risques inondations pourrait être considéré comme hors sujet. Ces intervenants pensent que le mauvais entretien de la rivière Vègre est la principale cause des inondations ou a minima qu’il les amplifie. Ils proposent des solutions pour réduire l’impact des crues en gérant correctement les vannes, en enlevant les embâcles régulièrement, en installant des retenues en amont de Loué où la zone urbanisée est la plus importante... La proximité de l’enquête sur la Déclaration d’Intérêt Général et la publication récente de son arrêté ont pu installer une certaine confusion entre travaux d’entretien et inondations.

L’autre groupe de questions important est lié aux travaux obligatoires : gestion des fonds Barnier, gestion directe des travaux ou par les collectivités, compatibilité entre certaines contraintes qui paraissent contradictoires (mesures de sécurité, mise aux normes électriques ou incendie et directives handicap).... Les questions des intervenants balaient largement la problématique des mesures réglementaires pour l’habitat. Il semble que tous ceux qui sont venus aux permanences soient équipés de pièce refuge et, il est certain que pour certaines communes, des mesurer de protection sont déjà prises et appliquées à chaque inondation.

Dans les remarques moins fréquentes, celles marquant la satisfaction de leur auteur doivent être soulignées : ce sont le plus souvent les opposants au projet qui se manifestent lors des enquêtes publiques. Les visites de chacun des maires a permis de constater qu’à part l’opposition de la commune de Loué qui estime qu’elle gère les risques inondation sur son territoire correctement à la satisfaction de ses administrés, les autres communes étaient plutôt en accord avec ce Plan de Prévention.

Des intervenants et les membres de la commission proposent des modifications afin que les cartes disponibles pour les collectivités locales soient le plus utiles possibles pour déterminer les mesures de protection aux endroits les plus appropriés.

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IV-Remarques émises par les maires des communes du bassin de la Vègre

Communes Remarque Asnières-sur- M. Anneron fait part des remarques suivantes : Vègre -les limites réglementaires aux Claies ne lui paraissent pas exactes, -certains bâtiments relevés ne sont plus inondables, -l’église est située en limite de zone inondable mais n’est pas inondable, La rue des Aris est inondable, certains riverains ont installé des dispositifs de protection qui peuvent parfois aggraver la situation, M. Breton signale que les travaux sur la Vègre pourront améliorer la situation des zones inondables. Avessé Monsieur le Maire n’ayant pas du tout participé à la préparation du PPRNI souhaite surtout une information sur celui-ci et ses implications pour les élus communaux. Avoise Monsieur le Maire demande instamment que les demandes validées par son conseil municipal soient reportées sur la cartographie au moulin de Denneray et à Dobert (cartes jointes). Il exprime sa vigilance quant à la cohérence des deux PPRNI contigus (Vègre et Sarthe aval). Monsieur le Maire fait remarquer que les pratiques culturales actuelles ont une influence sur la qualité des eaux : la culture des zones inondables leur est préjudiciable. Bernay-en- Deux modifications sont demandées : Champ. -aléas : agrandir légèrement à l’Ouest la zone d’aléa faible de façon à y intégrer la partie de la chaussée régulièrement inondée, -enjeux : faire figurer la pompe de relèvement au Sud de la sortie Ouest du pont. L’existence d’une zone urbanisée en aléa moyen et faible correspond aux extrémités de jardin sauf pour les deux résidences situées à chaque extrémité de la zone dont une à cheval sur la zone) et cela semble poser problème. Une zone urbanisée est située en aléa moyen et faible Brûlon Seul le plan d’eau se situe en zone inondable. Monsieur le Maire souhaiterait que le PPRNI prenne en compte les mesures réglementaires déjà prises par le Syndicat de la Vègre. Chassillé Monsieur le Maire confirme l’intérêt qu’il porte au Plan de prévention, intérêt qu’il essaie de faire partager à ses administrés. Il souhaite qu’une petite bande de terre en aval du pont au lieudit Le Champ du Bourg soit incluse en zone d’aléa faible. Il fait remarquer qu’aux lieudits La Saulaie et Courcelles la route est souvent inondée et que le moulin de Courcelles est souvent les pieds dans l’eau, par contre les deux maisons aux Planchelles ne sont jamais inondées. Il vote contre les décisions du Syndicat de la Vègre et doute que les travaux envisagés empêchent les crues. Chevillé Deux moulins sont en zone inondable et leurs habitants sont bien au courant de ce qu’il faut faire en cas de crues. Les élus sont prêts à les aider en cas de besoin. Epineu-le- Monsieur le Maire confirme que le plan de zonage réglementaire sera bien intégré au Chevreuil PLU qu’il doit mettre en place et que les mesures de prévention des risques seront reprises. Il fait part des crues du Quiniau, court ruisseau mais à fort débit qui ajoute aux inondations de la Vègre sur la rue de la Tannerie. Le moulin de Bléré est une zone à risque, la force du courant a récemment détruit une partie de la roche sur laquelle ce moulin est construit. Monsieur le Maire signale que le chemin entre la Hantelle et la Jumellière est souvent submergé. Fontenay-sur- Madame le Maire apporte des corrections au rapport sur les enjeux :le gîte des Claies Vègre n’est pas situé sur sa commune, les habitations situées en zone inondable au Logis sont des ruines. Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Elle regrette que le tracé de la LGV ne figure pas dans les cartes. Les zones inondables sur la commune sont des zones d’expansion de crues qu’il faut protéger. Juigné-sur- Les inondations ont peu d’impact sur la commune : la vallée de la Vègre y est Sarthe relativement encaissée. Loué Monsieur le Maire confirme son avis défavorable car la crue centennale lui paraît une aberration d’un risque majeur peu réalisable. Il signale qu’en cas de crue sa mairie est très réactive et que la population locale n’émet pas de critique à ce sujet. Il fait état de divergence avec les pêcheurs sur la gestion des flux d’eau sur la Vègre. Il signale les points sensibles : une éventuelle extension du supermarché, une extension du collège Saint-Michel et l’agrandissement du camping. Mareil-en- Monsieur le Maire regrette que les communes voisines ne figurent pas sur les cartes de sa Champ. commune de façon à mieux visualiser l’impact des crues centennales bien qu’il juge cette notion trop abstraite. Il fait remarquer qu’il a demandé des travaux d’amélioration de l’écoulement des eaux sous le pont qui enjambe la Vègre près de Courteille et qu’il n’a pas été suivi jusqu’alors. Il signale deux erreurs au carrefour du Lavoir : deux taches sont restées en blanc alors que cette zone est complètement inondable. Il estime que le coût de ce PPRNI dépasse ou au moins égale celui des travaux qui auraient pu être réalisés sur la vallée de la Vègre pour réduire les risques majeurs d’inondation. Neuvy-en- Monsieur le Maire signale que sa commune est peu concernée. Les enjeux très réduits Champ. sont bien identifiés. Poillé-sur- La commune est régulièrement inondée. Cependant, seulement deux moulins et quelques Vègre habitations sont régulièrement inondés. L’un des moulins est la propriété d’une personne âgée et madame le Maire craint que celle-ci ne soit pas prête à engager des dépenses pour les mesures réglementaires. Elle fait remarquer que, si les repères de crues les plus importantes sont bien ancrés dans la mémoire locale, la hauteur de la crue centennale est plus difficile à concevoir. Rouessé-Vassé Une interrogation est posée sur la zone urbanisée située au pied du château : qu’est-ce qui justifie cette situation ? Une habitation neuve, au Sud du bourg, ne figure pas sur la carte. Quel est le statut des résidences qui sont à cheval sur un tracé ? A quelle réglementation sont-elles soumises ? Rouez-en- Monsieur le Maire considère que le plan proposé est tout à fait acceptable : peu d’enjeux Champ. sur la commune, la Vègre passe assez loin du bourg, seuls deux moulins sont concernés. NB : Le profil de la Vègre représenté sur la carte en amont de Courmenant n’est pas conforme à la réalité. Ruillé-en- Pas de demande de changements de zone, peu de constructions et d’équipements Champ. concernés. Les contraintes semblent correctes et élémentaires. La population ne connaît le PPRNI qu’au travers des comptes-rendus des conseils municipaux. St-Ouen-en- La commune est peu touchée par les inondations de la Vègre. Deux points à problème Champ. sont cependant cités : le moulin de Nillé et le lieudit Le Loges. Monsieur le Maire déplore le mauvais état d’entretien de la rivière qui est pour beaucoup dans le risque inondation. Tennie Aucune demande de la municipalité n’a été faite lors des réunions préparatoires pour modifier le zonage. Le maire demande une réduction de la zone rouge clair à l’Est de façon à laisser plus d’opportunité aux constructions existantes et à venir. La population n’est pas au courant du projet de PPRNI.

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Note de la commission (le 5 août 2013): Ces tableaux ont été présentés à la DDT avec une colonne à droite de façon à faciliter la présentation du mémoire en réponse.

V-Remarques de la commission V-1 Corrections éventuelles à apporter aux cartes :  1-Carte n°6 Réglementaire – BERNAY- Supprimer le petit triangle bleu situé près du lavoir communal, après le pont.  2-Carte n°8- Réglementaire- Situer correctement « La Petite Buchaille »- le toponyme est trop éloigné du lieu-dit,  3-Carte N°4-Enjeux- La légende n’est pas identique aux autres cartes. Cependant la commission demande s’il ne serait pas possible de généraliser ce type de légende qui est plus parlant bien qu’un peu daté.  4-Cartes où figurent Rouessé-Vassé/Rouez-en-Champagne : une erreur de cartographie ne tient pas compte du cours réel de la Vègre à l’Est des Bougronnières, en aval de Courmenant. Ceci pourrait entraîner une modification de la surface inondable.  5-Des intervenants nous ont signalé que les cartes réglementaires communales ne permettent pas toujours, quand les zones inondables sont de part et d’autre de la limite des communes, de bien appréhender la géographie des zones. Ils souhaitent que dans ce cas, les zones inondables soient totalement figurées en y intégrant les limites communales.  6 Il serait intéressant de faire figurer le lit de la Vègre sur les cartes réglementaires : c’est un repère important pour se situer. Ce qui est fait pour le cours de la Vègre à Rouez-en-Champagne, carte n°3.

V-2 Demandes de la commission :  1-Serait-il possible d’intégrer dans les réponses aux intervenants un rappel du fonctionnement du fond BARNIER/ - Comment est-il abondé ? - Qui le gère ? - Comment sont financés les documents mis à l’enquête et les coûts de celle-ci ?  2- Comment différencier dans le règlement les zones urbanisées et celles qui seront urbanisables ?  3-Des intervenants signalent que les hauteurs d’eau pour un même lieu varient lorsque l’on passe d’une carte d’aléas à une carte réglementaire. Comment peut-on gérer cette différence ?  4-Si l’on fait référence au moulin de Courteille à Mareil, est-il envisageable de différencier, dans le règlement, les bâtiments à usage d’habitation des dépendances ?  5-Comment s’appliquera règlement pour une habitation qui est à cheval sur deux zones réglementaires ?  Qui déterminera pour chaque résidence, le niveau de la crue centennale, comment et par qui sera pris en charge le coût de cette détermination? (subvention des fonds Barnier ?)

Les membres titulaires de la commission : Gérard CHARTIER Pierre DECHESNE Michel HERFRAY

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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DÉPARTEMENT DE LA SARTHE

ÉLABORATION DU PLAN DE PRÉVENTION DU RISQUE NATUREL INONDATION (PPRNI) DE LA RIVIÈRE LA VÈGRE

Communes de Rouessé-Vassé, Rouez-en-Champagne, Tennie, Neuvy-en- Champagne, Bernay-en-Champagne, Ruillé-en-Champagne, Epineu-le- Chevreuil, Chassillé, Loué, Mareil-en-Champagne, Saint-Ouen-en- Champagne, Brûlon, Chevillé, Avessé, Poillé-sur-Vègre, Fontenay-sur-Vègre, Asnières-sur-Vègre, Juigné-sur-Sarthe, Avoise.

CONCLUSIONS

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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REMARQUES PRÉALABLES

L’enquête publique sur le Plan de Prévention du Risque Inondation de la rivière Vègre s’est tenue du 7 juin au 8 juillet 2013. La préparation en amont a permis aux membres de la commission d’enquête de rencontrer les services de la préfecture (DIRCOL) et de la Direction Départementale des Territoires (DDT). Cette réunion a permis de mettre au point les dates de permanences, les lieux d’affichage les plus pertinents en respectant la proximité des lieux concernés et la nécessité d’une bonne information. Avant le 7 juin, les membres de la commission ont été reçus par les maires de chacune des communes du bassin de la Vègre. Ces rencontres leur ont permis d’éclaircir les points motivant leurs accords, réticences ou refus de ce plan de prévention. Dans leur majorité, les élus ont tenu à informer leurs administrés du déroulement de cette enquête. Cependant, soit par parce qu’ils étaient tacitement en accord avec ce plan, soit qu’ils se considéraient comme suffisamment informés, les habitants des communes concernées n’ont pas participé en grand nombre aux permanences. Le strict bilan statistique : cinquante et un visiteurs, trente-huit remarques écrites, onze remarques orales, sept courriers sur les 19 communes concernées pourrait laisser penser à un désintérêt. Ce qui n’est pas le cas. Lors des rencontres avec les personnes s’étant présentées aux permanences, personnes concernées soit par leur intérêt privé (demande de changement de zone réglementaires) soit motivées par l’intérêt général (propositions pour diminuer l’impact des crues de la Vègre, présentation de réalisations de protection), les commissaires enquêteurs peuvent témoigner d’un intérêt réel pour le sujet même s’il a semblé limité. D’autre part, un nombre non négligeable d’intervenants ont fait des propositions afin améliorer la situation physique de la Vègre. La participation du public a été réelle dans les lieux des permanences, par contre les registres déposés dans les communes sans permanences ont été collectés vierges. Les habitants de ces communes, concernés par le risque inondation, sont venus témoigner et se renseigner sur les mesures obligatoires. La commission a tenu à répondre à toutes ces remarques, mêmes si certaines n’entraient pas strictement dans le cadre d’une enquête sur un plan de prévention. Afin d’obtenir plus de précisions nous nous sommes à plusieurs reprises retournés vers le service instructeur de la DDT et les collectivités locales. Nous remercions chacun d’eux de nous avoir facilité la tâche et permis de rencontrer sans difficulté les propriétaires du secteur. A la suite des permanences, les membres de la commission ont rédigé le procès verbal de synthèse en classant les remarques auxquelles le service instructeur a répondu. Ces réponses seront à disposition du public dans un document matériellement séparé de ce rapport. Il est possible d’y trouver les réponses personnalisées à chacun des intervenants. Pour préciser les réponses de la commission, ses membres se sont déplacés sur les lieux nécessitant des mises au point et ont rencontré soit des propriétaires soit des personnes ayant une bonne connaissance de la gestion des crues sur le bassin de la Vègre (Sapeurs-Pompiers, Syndicat de la Vègre et personnes ressources). Ce type d’enquête utilisant une cartographie copieuse, des échanges réguliers ont été menés entre la commission et le service instructeur de telle manière que les remarques des visiteurs soient traitées le plus précisément possible

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CONCLUSIONS

Introduction : Rarement une année se passe sans catastrophe liée aux excès climatiques en France ou plus largement en Europe. Les images récentes des inondations dans l’Est de l’Europe, le Nord de la France et dans les Pyrénées rappellent cette réalité qui est la base d’un plan de prévention : nécessité de protéger les populations et assurer la sécurité civile, protéger les biens et les activités économiques, éviter l’augmentation des enjeux sur une zone définie en protégeant de toute urbanisation les zones d’expansion des crues. La Sarthe s’est dotée de tels plans soit directement par arrêté préfectoral dès l’année 1996 comme au Mans, à La Flèche ou à La Ferté-Bernard par exemple, soit à l’issue d’ une démarche concertée incluant les réunions dans les communes des bassins concernés suivie d’une enquête publique comme la vallée du Loir en 2010.

Qu’est-ce qu’un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) ? La commission estime nécessaire de rappeler ce qu’est un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation et ce qu’il n’est pas. Une confusion certaine a pu être entretenue dans les esprits par la proximité des études qui se sont suivies sur la Vègre depuis moins d’une dizaine d’années : étude hydrologique (2007), étude préalable à l’élaboration d’un contrat restauration (2010), enquête publique (2012) suivie de la Déclaration d’Intérêt Général pour procéder aux travaux d’entretien et de restauration. Signalons que, concomitamment à cette dernière se menait la concertation avec la population et les élus pour la préparation de ce Plan de Prévention. La Vègre a été le centre d’études et d’actions menées dans l’intérêt de cette rivière et de ses riverains sans que la population en constate obligatoirement un résultat immédiat probant. Ce Plan de prévention est un document d’Etat réglementaire pour la gestion des sols, la protection des personnes, de l’environnement et des biens. Le Plan de Prévention devra être annexé au Plan Local d’Urbanisme des communes riveraines dès son approbation. Ce n’est en aucune manière la copie du plan de travaux de restauration et d’entretien autorisés par la Déclaration d’Intérêt Général récemment arrêtée par le préfet de la Sarthe qui trouve son origine dans le constat fait que ces travaux d’entretien « ordinaires » ne sont plus ou inégalement faits par les riverains qui, légalement, en ont la charge.

Pourquoi un PPRNI de la rivière Vègre ? Ce PPRNI prescrit par arrêté en 2009 vient compléter la carte des Plans de Prévention du Risque naturel Inondation de la Sarthe qui en compte actuellement quatorze dont un interdépartemental (Sarthe-Orne). L’étude des enjeux menée sur la Vègre a décompté, à partir du fichier des plans cadastraux informatisés, 475 constructions en zone inondable dont 307 d’une superficie supérieure à 35m2 : 116 bâtiments sur Loué, 31 à Poillé-sur- Vègre, 30 à Asnières-sur-Vègre et 27 à Mareil en Champagne. Selon la base de données « Mise à jour des Informations cadastrales » les communes ayant le plus de constructions à usage d’habitation en zones inondables sont : Loué (58, dont la maison de retraite comptant pour 1), Poillé-sur-Vègre (21), Asnières-sur-Vègre (18), Chassillé (13) et Mareil- en-Champagne (11). Des équipements sensibles (regroupant des personnes dont certaines peuvent avoir de difficultés d’évacuation) sont situés en zone inondables : à Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Tennie (Salle polyvalente, salle de réunion, mairie et foyer logement) et à Loué (collège et maison de retraite). Les crues de la Vègre, rivière de plaine mais à la vallée par endroit encaissée, laissent la possibilité en temps normal d’organiser les actions de prévention. Le risque humain est lié aux déplacements sur des axes inondés sur le réseau secondaire et les 9 routes départementales coupées en cas de crue centennale. Les personnes chargées de la sécurité civile, les habitations et constructions hébergeant du public (collège, maison de retraite, salle polyvalente...) sont aussi soumises au risque inondation. En fonction de ces données, la commission considère que la décision d’élaborer un plan de prévention sur ce bassin entier est cohérente avec la politique générale de prévention des risques naturels menée par l’Etat et répond parfaitement aux exigences du Code de l’Environnement.

Choix de la crue centennale ? Qualifiée parfois de crue théorique, cette crue est l’élément déterminant des cartes et règlement mis à l’enquête, c’est le niveau de crue que l’on considère en France pour estimer le risque inondation. Elle a une probabilité de 1% d’apparaître chaque année et une probabilité de 55% d’apparition dans une vie de 80 ans. Ce qui n’est pas négligeable. Cette hypothèse est parfois rejetée par des intervenants qui préfèrent s’en référer à des témoignages locaux qui leur paraissent plus fiables que des probabilités. L’histoire des crues de la Vègre ne peut à elle seule donner raison. Si le rapport de présentation fait référence (Tennie) à des inondations historiques entre 1700 et 1799 et une forte crue de la Vègre en 1881, à défaut de données plus précises, il ne retient que celles depuis 1967. Aucune inondation ancienne ne peut servir de référence pour un Plan de Prévention. Il est nécessaire de prendre en compte les changements climatiques majeurs en cours dont un certain nombre d’épisodes évoqués dans ce rapport en sont l’illustration. Par ailleurs, ce sont souvent des effets cumulatifs hydrologiques, météorologiques, géographiques qui engendrent des dommages. Des facteurs humains inconnus, il y a un demi-siècle (expansion urbaine, constructions, imperméabilisations des sols par les voiries parkings...) auxquels il faut ajouter l’encombrement des cours d’eau, souvent cité, freinent l’infiltration des eaux pluviales et contribuent à la saturation des réseaux d’évacuation en limitant l’écoulement. Afin de se situer sur l’échelle des crues et intégrer l’importance de ce Plan de Prévention, le rapport de présentation1 propose de retenir un débit de pointe de 120 m3/s pour la crue centennale ce qui comparé aux 71 m3/s de la crue de mesurés à Asnières sur Vègre en 2004 est considérablement plus important. Les effets en seraient dévastateurs. En s’appuyant sur des témoignages locaux et historiques, les intervenants ont de grandes difficultés à intégrer cette notion qui semble plus être une application du principe de précaution, une fiction, plus que la réalité. Si l’on s’en réfère à d’autres témoignages historiques un peu plus lointains dans le temps et l’espace on ne peut négliger l’exemple que donnent M. Lang et J. Lavabre dans leur ouvrage « Estimation de la crue centennale pour les Plans de Prévention des Risques Inondations » (Editions QUAE 6.11.207) pour la Loire Moyenne où trois crues supérieures à la crue centennale ont été observées au XIXe siècle, en vingt ans (1846, 1856 et 1866) avec des cotes qui n’ont plus jamais été dépassées. Retenir le principe de la crue centennale comme base d’un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation ne peut donc être considéré comme irréaliste et la commission l’approuve.

1 Annexe 2 : Etude hydrologique et hydraulique page 27/115-

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Intérêt pour une commune d’être couverte par un PPRNI ? La commission s’est étonnée du nombre réduit de réponses reçues pour avis de la part des communes, huit sur dix-neuf concernées par ce plan de prévention. Certes, des maires nous ont fait part de leur accord tacite lors des rencontres, mais l’engagement voté par un conseil municipal aurait eu plus de valeur. Cependant lors de la phase de la préparation de l’enquête publique nous avons apprécié la mobilisation des élus pour réaliser en temps l’affichage et informer leurs administrés qui subissent le risque inondation. En 2008, 7000 des 10 000 communes françaises exposées au risque inondation n’étaient pas soumises à un Plan de Prévention du risque inondation approuvé2 : ce qui signifie qu’un tiers des maires devant gérer l’urbanisme sur un territoire inondable ne peuvent utiliser le règlement d’un PPRNI et se trouvent partiellement démunis sans règlement opposable précis. Ce sont souvent les communes les moins généreusement dotées en moyens matériels, humains et techniques qui doivent administrer ce risque sans cadre réglementaire clair. Les collectivités locales de la Vègre, leurs habitants et les entreprises en secteur inondable pourront bénéficier d’une aide technique pour préparer les dossiers de demande d’aide financière provenant du fonds Barnier afin de protéger leurs locaux et habitations. Un autre objectif de ces plans est l’information régulière sur le risque inondation. Les communes auront la charge de mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde3 (PCS) préparant préventivement les acteurs locaux à la gestion du risque inondation localement et contenant le DICRIM (document d'information communale sur les risques majeurs). Les dommages causés aux biens sont liés à la hauteur d’eau, la durée de la submersion et souvent à la quantité de matières solides ou polluants entraînés. Ainsi, édicter des mesures de prévention précises, telles que le type de revêtement de sol à utiliser dans les parties inondables, la hauteur à laquelle placer les prises électriques en fonction du niveau de la crue centennale dans l’habitation, l’arrimage de la cuve à fuel ou la protection de la chaudière permet de réduire le temps de retour à l’habitation ainsi que les coûts de remise en état tout en évitant le rejet de polluants dans le milieu aquatique. Les autorités locales pourront s’appuyer sur un règlement précis et des cartes pour gérer leurs plans d’urbanisme sur le territoire dont elles ont la responsabilité. Le Plan de Prévention peut paraître contraignant aujourd’hui mais c’est de la protection de la population, des biens et des activités économiques pour le futur qu’il s’agit. Demander des placements en zone d’aléa plus faible que celui défini pour en affaiblir les contraintes réglementaires risque d’être contre productif en terme de responsabilité civile. Les réponses apportées par le service instructeur aux questions de la commission d’enquête concernant le fonds Barnier et le coût de cette enquête sont satisfaisantes : -le fonds Barnier est abondé par un prélèvement de 12% sur les primes d’assurance relatives à la garantie contre le risque de catastrophe naturelle, il est géré par les ministères de l’Economie et de l’Ecologie, -Le coût de l’enquête dont l’enveloppe globale est d’environ 83000€ est sans commune mesure avec les coûts de remise en état, indemnisations, pertes de production induits par une catastrophe naturelle.

2 Source : Brochure 2008 du CEPRI-Centre européen du risque d’inondation

3 Décret n° 2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde

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Remarques des intervenants aux permanences, réponses apportées : Celles-ci émanent majoritairement de personnes non satisfaites du classement de leur propriété en zone d’aléa fort ou moyen, des propositions pour réduire les crues de la Vègre et des demandes de précisions sur les travaux. La commission insiste sur le fait que ce Plan de Prévention est basé sur une crue centennale à laquelle, jusqu’à ce jour, la Vègre n’a pas été confrontée et qu’il est envisageable que des zones qui n’ont pas encore été inondées puissent l’être avec les niveaux alors atteints. Les réponses personnelles à ces remarques ont été détaillées dans le rapport ci-dessus. Les visites complémentaires sur le terrain et l’analyse des résultats d’une nouvelle campagne topographique ont permis de modifier le classement de certaines propriétés mais de maintenir d’autres comme le montre le tableau suivant :

Cote Propriétaires et demandes Réponses de la DDT Avis de la commission R1BERN M. et Mme DAVID Suite à étude de topographie 2011, Avis favorable de la La Petite Buchaille à Epineu le visite de terrain et rencontre des commission Chevreuil : propriétaires propose de retirer le bief Souhait d’une réduction du zonage (comblé) de l’ancien moulin de l’aléa « fort » au « faible/moyen » sur la « fort » et placer « moyen/faible ». partie Sud qui touche un bâtiment agricole. R3BERN M. DUBOIS M. Nourray Après visite et rencontre des Approbation Bernay en Champagne. propriétaires, propose de modifier la Demande de modification de carte en excluant la route de la zone zonage pour exclure la route qui inondable passe à proximité R3BRUL M. LEROUGE D. Modification des aléas au « pré de la La photogrammétrie Poillé sur Vègre Ville »- diminution de la zone « aléa justifie ces modifications, Emet des doutes sur le zonage fort » rive droite-augmentation « aléas Avis favorable. « aléa fort » en rive droite –en moyen et faible » rive droite. opposition à la rive gauche R5LOUE M. LEBALLEUR A. Après visite sur le terrain et rencontre Proposition justifiée, la Valaubin-Ruillé en Champagne des propriétaires, prend acte que le commission émet un avis Signale que la zone inondable est terrain derrière l’habitation a bien été favorable. plus étendue que celle du plan au inondé au niveau de l’abreuvoir Nord. Modifie les aléas en fonction d’une topographie complémentaire. R12 LOU M. NEGRIMOVSKI D. A la suite d’une visite et de l’étude de la Favorable à cette C2 LOUE La Perche-Epineu le Chevreuil topographie de 2011, des modifications proposition. D1LOUE Demande de modification afin seront faites selon cette topographie Nécessité de précision du d’exclure la maison d’habitation zonage pour les emplacements bâtis. R1MARE M. BESCHER G. Modifications éventuelle des aléas La commission reconnaît L’Epinoire-Mareil en Champagne après analyse de la photogrammétrie et le bien-fondé de Demande de modification de zone topographie de 2011 l’argumentaire DDT. en fonction des incohérences des aléas et carte réglementaire R3MARE M. CHORIN A la suite de la visite de terrain, de Approbation de cette La Champagne l’étude de la photogrammétrie et de la réponse. Conteste le placement en zone topographie complémentaire, inondable de la partie Est de la modification de zonage non justifiée. maison « la Champagne » R4MARE M. GUITTET G. Les changements réalisés dans la carte Approuve la position de la Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44

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Courteille-Mareil en Ch. modifiée pour la consultation officielle DDT mais regrette que la Suite aux observations anciennes ne sont pas apparus sur la carte mise à carte mise à l’enquête et récentes, le placement en aléa l’enquête. n’ait pas été l’objet des fort de la partie habitation est modifications issues de la incompréhensible consultation officielle préalable à l’enquête. R5MARE M. et Mme GROSBOIS A la suite de la visite sur le terrain, et Position de la DDT tout a La Champagne- Mareil en Ch. de l’étude des relevés topographiques, fait justifiée. Contestent le placement en zone confirmation du placement en zone Avis favorable. d’aléa de la maison d’habitation et d’aléa fort. du terrain autour mais acceptent le placement du champ à l’Ouest. R6MARE M. MAITRE JP Selon la photogrammétrie disponible, la Cette proposition satisfait 7 rue du Moulin –Mareil en Ch. modification à la baisse est réalisable. la commission qui s’était Conteste le placement de sa L’habitation sera en aléa faible urbain étonnée du placement de maison d’habitation en zone B2. cette parcelle en secteur inondable. naturel. R7MARE M. le Maire de Mareil en S’en tient aux réponses faites ci- Dont acte Champagne. dessus. Confirme les observations R4MARE, R5MARE et R6MARE ci- dessus. Moulins de Courteille et Mareil Les relevés topographiques confirment Dont acte, peuvent être inondés mais pas les le placement en zone d’aléa fort pour le Mais la commission maisons d’habitation. moulin de MareiL, quant à la propriété rappelle que les travaux de M.COIFFE, ces relevés confirment obligatoires qui que les bâtiments sont majoritairement dépendent du classement en aléa fort ou moyen. par zone s’évaluent par rapport au niveau d’habitation du sol du rez- de –chaussée. Signale des zones blanches sur la Seront mises en aléa « fort » sur le Dont acte. carte. document final.

La zone inondable au chemin « des Le PPRNI traite la Vègre et le Palais Dont acte. Portes » est plus importante que environ sur 600m pas au-delà. celle des cartes en enquête. D1POIL M. COIFFE, Moulin de Courteille - Voir réponse à R7 Mare Dont acte. Mareil en Ch R1TENN M. le Maire de Tennie Auberge + projet hôtel : La commission Souhaite réduire la zone d’aléa Modification en aléa « faible » urbanisé consciente des risques « faible/moyen » en partie Sud- B2 et d’un petite parte à l’arrière du analysés, souhaite une ouest de la maison de retraite et en projet compte tenu de la cote annoncée extrême vigilance sur les partie Sud-est du terrain de dans la dossier de demande de permis enjeux collectifs, soutient camping. de construire. la proposition de la DDT. Demande le changement en « aléa Terrain de camping : faible » la zone de l’auberge en Vu la topographie réalisée en 2011 « aléa moyen ». partiellement sur le projet d’hôtel et du camping et sur la base d’un témoignage à propos d’inondations récentes, la modification n’est pas justifiée pour une crue centennale.

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A propos des observations qui faisaient état d’un mauvais entretien de la Vègre comme responsable des inondations, la commission admet le point de vue du service instructeur signalant que ce n’est pas l’objet d’un Plan de Prévention mais elle maintient ses remarques faites au point précédent. Les riverains seront, quoi que l’on écrive et réglemente, avant tout, attentifs aux mesures prises pour les protéger des crues du type 1995 ou 2004 dont le retour leur paraît plus certain que la crue centennale. C’est pourquoi, il apparaît nécessaire que les autorités compétentes prennent en charge une seconde station de jaugeage et la coordination des actions de prévention sur tout le bassin dès que les conditions climatiques et hydrologiques l’imposeront. Il faut rappeler à propos des épisodes de crues récentes de la Vègre qu’un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation n’empêchera pas les phénomènes naturels de se produire et que les zones qui ont été touchées par un phénomène le seront de nouveau immanquablement dans un délai plus ou moins long. C’est pourquoi, la commission est favorable à la prévention basée sur la crue centennale qui sera la meilleure protection contre les inondations récurrentes.

La commission a constaté que les dossiers mis à l’enquête étaient complets et conformes à la législation en vigueur mais que certaines cartes comportaient des inexactitudes et des incohérences typographiques. A la suite d’échanges et de recherches dans d’autres Plans de Prévention du Risque Inondation, la commission a remarqué que quelques points du règlement méritaient d’être précisés (Cf. point VII-2-2-5 du rapport dans l’avis de la commission sur les réponses de la DDT) La commission d’enquête recommande d’étudier ces propositions avec attention et de modifier éventuellement ces documents qui serviront de socle au Plan de Prévention futur.

Les membres titulaires de la commission : Gérard CHARTIER Pierre DECHESNE Michel HERFRAY

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DÉPARTEMENT DE LA SARTHE

ÉLABORATION DU PLAN DE PRÉVENTION DU RISQUE NATUREL INONDATION (PPRNI) DE LA RIVIÈRE LA VÈGRE

Communes de Rouessé-Vassé, Rouez-en-Champagne, Tennie, Neuvy-en-Champagne, Bernay-en-Champagne, Ruillé-en-Champagne, Epineu-le-Chevreuil, Chassillé, Loué, Mareil-en-Champagne, Saint-Ouen-en-Champagne, Brûlon, Chevillé, Avessé, Poillé-sur- Vègre, Fontenay-sur-Vègre, Asnières-sur-Vègre, Juigné-sur-Sarthe, Avoise.

AVIS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

VU les articles L562-1 à L562-9 du Code de l’environnement qui définissent les Plans de Prévention des Risques Naturels et les articles R560-1 à 10 (ex décret n°95-1089 du 5 octobre 1995) qui précisent les procédures et dispositions relatives à l’élaboration de tels plans.

VU la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages,

VU la directive 2007/60/CE du parlement européen et du conseil du 23 octobre 2007 transposée dans la loi ENE du 12 juillet 2010 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation,

La commission d’enquête constate que le Plan de Prévention du Risque Inondation de la rivière La Vègre correspond aux objectifs annoncés : préserver les vies humaines, réduire les coûts des dommages liés à une inondation en indiquant les mesures qui s’imposeront à l’urbanisme dans les communes de la vallée de la Vègre,

La commission d’enquête considère que les mesures préconisées sont cohérentes et à même de remplir ces objectifs,

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Considérant les remarques portées dans les registres, celles recueillies auprès des élus lors de la préparation de l’enquête publique et des éléments collectés lors des visites sur le terrain,

La commission d’enquête, à l’unanimité de ses membres,

émet un AVIS FAVORABLE

à ce Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI)

de la rivière La VÈGRE.

Fait à Ruaudin, le mercredi 7 août 2013

Gérard CHARTIER Pierre DECHESNE Michel HERFRAY

Président de la commission Membre titulaire Membre titulaire

Rapport remis à la préfecture de la Sarthe, le jeudi 8 août 2013 Rapport envoyé au Tribunal Administratif de Nantes (avec A/R) à cette même date.

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ANNEXES

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ANNONCES LÉGALES

Note de la commission : N’est reproduit ici qu’un seul exemplaire de chacune des deux annonces légales parues dans les deux journaux locaux Ouest France et Maine Libre aux dates précisées au point V-2 ci- dessus.

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NOMINATION DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

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CALCUL DE LA COTE DE LA CRUE CENTENNALE

Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) de la rivière Vègre Enquête publique du 7 juin au 8 juillet 2013 Arrêté préfectoral n° 2013123-003 du 03 mai 2013. Dossier TA Nantes : E13000151/44