REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE *****

MINISTERE DES TRANSPORTS

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SOCIETE DES TRANSPORTS ABIDJANAIS SUR RAIL (STAR)

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LIGNE 1 DU METRO D’

PLAN D’ACTION DE REINSTALLATION (PAR)

VOLUME 1 : RAPPORT PROVISOIRE

Version 05 - Décembre 2017 (06/12/2017)

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Ministère des Transports ------STAR : Société des Transports Abidjanais sur Rail

Ligne 1 du Métro d’Abidjan ------Plan d’Action de Réinstallation Rapport final (version 05)

Ce rapport a été élaboré avec la collaboration de Marc GBELLE expert en Sociologie Appliquée et en Déplacement et Réinstallation des populations et son équipe

Objet de l'indice Date Indice Rédaction Vérification Validation Nom Signature Nom Signature Nom Signature Rapport provisoire 18/11/2016 M. Gbellé T.A. Ndé M. Gneba

Rapport provisoire 16/01/2017 a M. Gbellé T.A. Ndé M. Gneba Rapport provisoire 06/03/2017 b M. Gbellé T.A. N’dé M. Gneba 20/04/2017 Rapport provisoire 02/05/2017 c M. Gbellé T.A. N’dé M. Gneba 06/12/2017

Numéro de rapport : RCI 00090 Numéro d'affaire : ACI 00093 N° de proposition : CI 000119 Domaine technique : EIES- Transport Mots clé du thésaurus PAR

BURGEAP Côte d’Ivoire Riviera Palmeraie, rue Ministre BP 634 Cidex 03 – Tél : +225 22 49 59 24/27 e-mail: [email protected]

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TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES ...... 3 LISTE DES TABLEAUX ...... 7 LISTE DES FIGURES ...... 10 LISTE DES PHOTOS ...... 10 SIGLES ET ABREVIATIONS ...... 11 DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS ...... 14 RESUME DU PAR...... 18 INTRODUCTION ...... 23 i. Généralités ...... 23 ii. Contexte justification et objectifs du PAR ...... 23 iii. Méthodologie de la réalisation du PAR ...... 24 iv. Difficultés, limites et insuffisances du PAR ...... 25 v. Equipe de réalisation de l'étude du PAR ...... 25 I - DESCRIPTION DU PROJET ET DE LA ZONE D’INFLUENCE...... 26 1.1 Connaissance du projet ...... 26 1.2 Zones d’influence du projet ...... 26 1.2.1 Zone d’influence indirecte ou zone d’étude élargie du projet ...... 26 1.2.2 Zone d’influence directe ou zone restreinte du projet (Différentes communes) ..... 33 1.2.3 Périmètre du projet et son environnement immédiat ...... 38 1.2.4 L’intégration du projet dans les zones sensibles, sécuritaires et protégées ...... 67 1.3 Projets en cours dans la zone d’influence directe du projet ...... 68 2. INVENTAIRE DES BIENS ET DES PERSONNES POTENTIELLEMENT AFFECTES ...... 70 2.1 Principes généraux ...... 70 2.1.1 Exploitation bibliographique ...... 70 2.1.2 Visites de site ...... 70 2.2 Spécificités (cas pratiques de l’étude) ...... 71 2.2.1 Investigations de terrain ...... 71 2.3 Identifications des biens et des personnes dans les emprises ...... 75 2.3.1 Commune de Port-Bouët ...... 76 2.3.2 Commune de ...... 76 2.3.3 Commune de ...... 76 2.3.4 Commune du Plateau ...... 77 2.3.5 Commune d’Adjamé ...... 77 2.3.6 Commune d’ ...... 77 2.3.7 Commune d’ ...... 77 2.4 Caractéristiques socio-économiques des personnes et des biens potentiellement affectés par le projet ...... 78 RCI00090/ACI00093/CI00119 GM/AND/MAEG 04/12/2017 Page : 3/296

2.4.1 Ménages ...... 78 2.4.2 Propriétaires Non-Résidents (PNR) ...... 88 2.4.3 Les activités économiques ...... 96 2.4.4 Les infrastructures ...... 101 2.4.5 Biens immobiliers et meubles ...... 107 2.4.6 Biens agricoles...... 107 2.4.7 Biens fonciers ...... 108 2.5 Biens indirectements affectés ou hors emprises ...... 108 2.5.1 Biens non enquêtés (absences et refus) ...... 108 2.5.2 Biens devant faire l’objet d’expertise immobilière ...... 108 2.5.3 Biens impactés par un autre projet (4ème Pont)...... 109 3. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS SOCIOECONOMIQUES POTENTIELS DU PROJET ...... 110 3.1 Activités justifiant le PAR ...... 110 3.2 Zone d’impacts et biens concernés ...... 117 3.3 Alternatives envisagées pour minimiser les impacts négatifs de la réinstallation ...... 117 3.4 Résumé des impacts potentiels ...... 117 3.4.1 Impact sur le foncier...... 117 3.4.2 Impact sur l’immobilier ...... 117 3.4.3 Impact sur les activités commerciales...... 117 3.4.4 Impact sur les activités agricoles ...... 117 3.4.5 Impact sur les revenus ...... 118 3.5 Mesures de réduction des impacts négatifs du projet ...... 118 3.5.1 Analyse des alternatives : situation « sans projet » et Réduction de l’emprise. ... 118 4. CADRE INSTITUTIONNEL ET REGLEMENTAIRE APPLICABLE AU PAR ...... 120 4.1 Cadre institutionnel ivoirien applicable au projet ...... 120 4.2 Cadre légal et réglementaire ...... 121 4.3.1 Commission Administrative d’Indemnisation et de Purge des Droits Coutumiers (CAIPDC) ...... 124 4.4 Directives des Partenaires au Développement (Banque mondiale, SFI 1er janvier 2012, BAD et autres partenaires financiers) ...... 125 4.4.1 Politiques de sauvegardes de la Banque mondiale ...... 125 4.4.2 Réinstallation Involontaire des populations...... 126 4.4.3 Directive en matière de santé et sécurité des personnes ...... 127 4.4.4 Directives en matière de Développement durable ...... 127 5. ELIGIBILITE ...... 128 RCI00074/ACI000112/CI00102

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5.1 Catégories de personnes affectées ...... 128 5.2 Eligibilité à la compensation des terres ...... 129 5.3 Eligibilité à la compensation pour les autres biens autres que les terres .... 129 5.4 Compensation ...... 130 6. ESTIMATION DES PERTES ET LEURS COUTS DE COMPENSATION ...... 131 6.1. Principes généraux des mesures compensatoires ...... 131 6.2. Evaluation financière des habitations et des constructions ...... 133 6.2.1 Inventaire et évaluation des biens immobiliers ...... 133 6.2.2 Inventaire des activités économiques et évaluation des préjudices financiers...... 135 6.2.3 Indemnisation en numéraire ...... 135 7 MESURES DE REINSTALLATION ...... 137 7.1 Programmes d’indemnisation ...... 137 7.2 Mesures de réinstallation relative aux PAPs...... 137 7.3 Indemnisation en numéraire ...... 137 7.4 Indemnisation en nature ...... 137 8. PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE ...... 138 8.1 Réglementation en matière de participation du public ...... 138 8.2 Sensibilisation et information préalables des populations ...... 138 8.2.1 – Réunion plénière du Comité Technique ...... 138 8.2.2 - Réunions d’information et de sensibilisation ...... 139 9. PROCEDURES DE REGLEMENT DES CONFLITS ET DE RECOURS ...... 142 9.1 Types des plaintes et conflits à traiter ...... 142 9.2 Mécanismes de règlement des conflits/différends ...... 142 9.2.1 Enregistrement des plaintes ...... 142 9.2.2 Mécanisme de résolution amiable ...... 142 9.2.3 Dispositions administratives et recours à la justice ...... 143 9.3 Prévention des conflits...... 143 9.4 Procédures de recours ...... 143 10. RESPONSABILITES ORGANISATIONNELLES DE MISE EN ŒUVRE DU PAR...... 144 10.1. Procédure d’expropriation ...... 144 10.2 Maîtrise d’ouvrage ...... 144 10.3 Comité de Suivi du PAR ...... 145 10.4 Cellule d’Exécution du PAR (CE-PAR) ...... 145 10.5 Médiation et suivi interne ...... 146 10.6 Evaluation externe ...... 147 10.7. Financement du Plan d’Action et de Réinstallation ...... 147 RCI00074/ACI000112/CI00102

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10.8. Appui extérieur à la Cellule de Maîtrise d’œuvre...... 148 10.9. Répartition des responsabilités ...... 148 10.10 Collectivités locales ...... 149 10.11. Organigramme du dispositif d’exécution du PAR ...... 149 11. CALENDRIER D’EXECUTION DU PAR...... 150 Calendrier d'exécution ...... 150 12. IDENTIFICATION DES SITES DE REINSTALLATION POSSIBLES, CHOIX DU (DES) SITE (S), PREPARATION DU SITE DE REINSTALLATION ...... 153 12.1. Dispositions institutionnelles et techniques pour identifier et préparer les sites de réinstallation...... 153 12.2. Procédures à suivre pour la réinstallation physique dans le cadre du projet ...... 154 12.3 Logements, infrastructures et services sociaux ...... 154 12.4. Mesures permettant de prévenir l'afflux de personnes non éligibles dans les sites choisis ...... 155 13. PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ...... 156 14. INTEGRATION AVEC LES COMMUNAUTES D'ACCUEIL ...... 157 15. COUTS ET BUDGET DU PAR ...... 158 Les coûts et budget du PAR sont présentés selon le projet de base qui comprend le « Dépôt ferroviaire d’Anyama » et l’option du transfert du « Dépôt ferroviaire dans le triangle de Sagbé » dans la commune d’Abobo...... 158 15.1 Ventilation des coûts estimatifs selon le projet de base...... 158 15.3 Calendrier des dépenses ...... 173 15.4 Sources de financement ...... 179 15.5 Dispositions pour la libération des fonds à temps...... 179 15.5.1. Mesures administratives immédiates ...... 179 15.5.2. Dispositif d’exécution du PAR ...... 179 16. SUIVI ET EVALUATION DU PAR ...... 181 16.1 Dispositifs du suivi/évaluation ...... 181 16.2 Dispositif d'assistance et de suivi des personnes vulnérables ...... 181 16.3 Dispositifs pour l’évaluation des impacts de la réinstallation ...... 182 ANNEXES ...... 183 ANNEXE 1 : AMENAGEMENTS DES STATIONS PROJETES ...... 184 ANNEXE 2 : REPARTITION DES ENQUETEURS ...... 186 ANNEXE 4 : LISTES DE PRESENCE DES SEANCES D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION208 ANNEXE 5 : RESUMES DES GUIDES D’ENTRETIEN EFFECTUES DANS LE CADRE DE L’ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET DE LA LIGNE 1 DU METRO D’ABIDJAN ...... 289

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LISTE DES TABLEAUX TABLEAU 1 : POPULATION DU DISTRICT AUTONOME D’ABIDJAN ...... 28 TABLEAU 2: REPARTITION DES OUVRAGES A REALISER SELON LES SECTIONS ET LES COMMUNES ...... 45 TABLEAU N°3° : SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DU DEPOT D’ANYAMA ...... 46 TABLEAU 4: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DU DEPOT D’ABOBO SAGBE...... 47 TABLEAU 5: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION DE L’AEROCITE ...... 48 TABLEAU 6: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION D’AKWABA ...... 50 TABLEAU 7: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION VGE 51 TABLEAU 8: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION . 52 TABLEAU 9: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION . 53 TABLEAU 10: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION54 TABLEAU 11: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION55 TABLEAU 12: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION56 TABLEAU 13: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION DU PLATEAU CENTRE ...... 57 TABLEAU 14 : SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION D’ADJAME DELEGATION ...... 59 TABLEAU 15 : SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION D’ADJAME AGBAN ...... 60 TABLEAU 16 : SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION62 TABLEAU 17: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION D’ABOBO BANCO ...... 63 TABLEAU 18 : SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION63 TABLEAU 19: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION64 TABLEAU 20 : SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION65 TABLEAU 22: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION ANYAMA CENTRE ...... 66 TABLEAU 21: SYNTHESE DES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES AFFECTEES PAR LE PROJET SUR LE SITE DE LA STATION D’ANYAMA SUD ...... 66 TABLEAU 23 : REPARTITION DE LA CODIFICATION SELON LES SECTIONS ET LES COMMUNES ...... 72 TABLEAU 24: REPARTITION DES PERSONNES ET DES BIENS AFFECTES PAR LE PROJET ...... 76 TABLEAU 25: REPARTITION PAR COMMUNES DES PERSONNES ET DES BIENS AFFECTES PAR LE PROJET ...... 78 TABLEAU 26 : REPARTITION DU NOMBRE DE PERSONNES DANS LES MENAGES ...... 78 TABLEAU 27 : REPARTITION DES ENFANTS SCOLARISES DANS LES MENAGES SELON LES COMMUNES ...... 79 TABLEAU 28 : REPARTITION DES PERSONNES VULNERABLES SELON LES COMMUNES ...... 80 TABLEAU 29 : REPARTITION DES PERSONNES SELON LES COMMUNES ET LA NATIONALITE ...... 80 TABLEAU 30 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LE GENRE ...... 81 TABLEAU 31 : REPARTITION DES ACTIFS DANS LES MENAGES SELON LES COMMUNES ...... 81 TABLEAU 32 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LA SITUATION ECONOMIQUE ...... 81 TABLEAU 33 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LE LIEU D’EXERCICE DE L’ACTIVITE ...... 82 TABLEAU 34 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LES REVENUS MOYENS DECLARES ...... 83 TABLEAU 35 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET L’ANNEE D’INSTALLATION ...... 83 TABLEAU 36 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LE MOTIF D’INSTALLATION ...... 84 TABLEAU 37 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LE STATUT D’OCCUPATION DU BATI .. 84 TABLEAU 38 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LE MODE D’ACQUISITION DU BATI .... 84 TABLEAU 39 : REPARTITION DES MENAGES SELON LE TYPE DE BATI PAR COMMUNE ...... 85 TABLEAU 40 : REPARTITION DES BATIS A USAGE D’HABITATION SELON LES COMMUNES ET LE MATERIAU DE CONSTRUCTION ...... 85 TABLEAU 41 REPARTITION DES BATIS A USAGE D’HABITATION SELON LE NOMBRE DE PIECES...... 86 TABLEAU 42 REPARTITION DES BATIS A USAGE D’HABITATION SELON LE NOMBRE DE PIECES...... 86 TABLEAU 43 REPARTITION DES BATIS A USAGE D’HABITATION SELON LE LOYER PERÇU ...... 86

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TABLEAU 44 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET STATUT D’OCCUPATION FONCIERE .... 87 TABLEAU 45 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE SELON LES COMMUNES ET LE MODE D’ACQUISITION DU FONCIER87 TABLEAU 46 : REPARTITION DES CHEFS DE MENAGE PROPRIETAIRES RESIDENTS SELON LES COMMUNES ET LE TITRE DE PROPRIETE DU FONCIER ...... 87 TABLEAU 47 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LES COMMUNES ...... 88 TABLEAU 48 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE GENRE ...... 88 TABLEAU 49 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LA NATIONALITE ...... 89 TABLEAU 50 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LA SITUATION MATRIMONIALE ...... 89 TABLEAU 51 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LA SITUATION ECONONOMIQUE ...... 90 TABLEAU 52 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE LIEU D’EXERCICE...... 90 TABLEAU 53 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON L’ANNEE D’INSTALLATION ...... 91 TABLEAU 54 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LA RAISON D’INSTALLATION ...... 91 TABLEAU 55 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LES TYPES DE CONSTRUCTION PAR COMMUNES ...... 92 TABLEAU 56 : REPARTITION DES CONSTRUCTIONS DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE MATERIAU DE CONSTRUCTION ...... 92 TABLEAU 57 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE MODE D’ACQUISITION DU BATI PAR COMMUNE ...... 93 TABLEAU 58 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE NOMBRE DE PIECE DES BATIS PAR COMMUNE ...... 93 TABLEAU 59 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE REVENU LOCATIF ...... 93 TABLEAU 60 : REPARTITION DES REVENUS LOCATIS MENSUELS DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LES OPTIONS ...... 94 TABLEAU 61 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE STATUT D’OCCUPATION DU FONCIER ... 94 TABLEAU 62 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE MODE D’ACQUISITION DU FONCIER PAR COMMUNE ...... 95 TABLEAU 63 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON RESIDENT SELON LE TITRE DE PROPRIETE DU FONCIER PAR COMMUNE ...... 95 TABLEAU 64 : REPARTITION DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS SELON LE MONTANT D’ACQUISITION DU FONCIER PAR COMMUNE ...... 96 TABLEAU 65 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES ECONOMIQUES SELON LE GENRE ...... 96 TABLEAU 66 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES ECONOMIQUES SELON LA NATIONALITE ...... 97 TABLEAU 67 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES ECONOMIQUES SELON L’ANNEE D’INSTALLATION ...... 97 TABLEAU 68 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES ECONOMIQUES SELON LA RAISON D’INSTALLATION .... 97 TABLEAU 69 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES ECONOMIQUES EN FONCTION DU TYPE D’ACTIVITES SELON LES COMMUNES ...... 98 TABLEAU 70 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES ECONOMIQUES EN FONCTION DU LIEU D’EXERCICE DES ACTIVITES SELON LES COMMUNES...... 98 TABLEAU 71 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES SELON LE STATUT D’OCCUPATION DU BATI PAR COMMUNE 99 TABLEAU 72 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES SELON LE NOMBRE D’EMPLOYES PAR COMMUNE ...... 99 TABLEAU 73 : REPARTITION DES ACTIVITES SELON LE CHIFFRE D’AFFAIRE MENSUEL PAR COMMUNE ...... 100 TABLEAU 74 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES SELON LE SALAIRE VERSE ...... 100 TABLEAU 75 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES PROPRIETAIRES DE BATIS SELON LE MODE D’ACQUISITION PAR COMMUNE ...... 101 TABLEAU 76 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’ACTIVITES PROPRIETAIRES DE BATIS SELON LE STATUT D’OCCUPATION DU FONCIER PAR COMMUNES ...... 101 TABLEAU 77 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’INFRASTRUCTURES PAR COMMUNE ...... 102 TABLEAU 78 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’INFRASTRUCTURES SELON LE GENRE ...... 102 TABLEAU 79 : REPARTITION DES RESPONSABLES D’INFRASTRUCTURES SELON LA NATIONALITE ...... 102 TABLEAU 80 : REPARTITION DES INFRASTRUCTURES SELON LE CARACTERE PAR COMMUNE ...... 103 TABLEAU 81 : REPARTITION DES INFRASTRUCTURES SELON LE STATUT PAR COMMUNE ...... 103 TABLEAU 82 : REPARTITION DES INFRASTRUCTURES SELON LE TYPE DE CONSTRUCTION PAR COMMUNE ...... 104 TABLEAU 83 : REPARTITION DES GERANTS DES INFRASTRUCTURES SELON LE STATUT D’OCCUPATION DU BATI PAR COMMUNE ...... 104 TABLEAU 84 : REPARTITION DES CONSTRUCTIONS SELON LE MATERIAU DE CONSTRUCTION PAR COMMUNE ...... 104 TABLEAU 85 : REPARTITION DES GERANTS D’INFRASTRUCTURES PROPRIETAIRES DE BATIS SELON LE STATUT D’OCCUPATION DU FONCIER PAR COMMUNE ...... 105 TABLEAU 86 : REPARTITION DES GERANTS D’INFRASTRUCTURES PROPRIETAIRES DE BATI SELON LE TITRE DE PROPRIETE 105

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TABLEAU 87 : REPARTITION DES GERANTS D’INFRASTRUCTURES PROPRIETAIRES DE BATIS SELON LE MODE D’ACQUISITION DU FONCIER PAR COMMUNE ...... 106 TABLEAU 88 : REPARTITION DES INFRASTRUCTURES SELON NOMBRE DE PERSONNES FREQUENTANT PAR COMMUNE 106 TABLEAU 89 : REPARTITION DES INFRASTRUCTURES SELON NOMBRE DE PERSONNES FREQUENTANT PAR COMMUNE 106 TABLEAU 90 : REPARTITION DES OUVRAGES DANS LA COMMUNE DE PORT-BOUËT...... 111 TABLEAU 91 : REPARTITION DES NUMEROS ATTRIBUES AUX BATIS LES SECTIONS SELON ET LES COMMUNES ...... 119 TABLEAU 92 : DETERMINATION DES PRINCIPES DE COMPENSATION SELON LE TYPE DE PREJUDICES ...... 130 TABLEAU 93 : PRINCIPES DE COMPENSATIONS RETENUS ...... 132 TABLEAU 94 : REPARTITION DES COUTS D’INDEMNISATION DES BATIS PAR COMMUNE ...... 134 TABLEAU 95 : REPARTITION DES SUPERFICIES DE TERRAINS NECESSAIRES PAR COMMUNE ...... 134 TABLEAU 96 : COMPENSATION EN NUMERAIRE DES PROPRIETAIRES NON-RESIDENTS ...... 135 TABLEAU 97 : COMPENSATION EN NUMERAIRE DES EXPLOITANTS AGRICOLES ...... 136 TABLEAU 98 : RÉPARTITION DES MEMBRES DU COMITÉ DE SUIVI ...... 145 TABLEAU 99 : TÂCHES ET RESPONSABILITÉS DES INTERVENANTS DU PAR ...... 148 TABLEAU 100 : CHRONOGRAMME DE MISE EN ŒUVRE DU PDR POUR LE PREMIER TRIMESTRE ...... 151 TABLEAU 101 : CHRONOGRAMME DE MISE EN ŒUVRE DU PDR POUR LE DEUXIEME TRIMESTRE ...... 152 TABLEAU N°102 : BUDGET INDICATIF DU PROJET DE BASE DU PAR ...... 158 TABLEAU 103 : BUDGET DU PAR SUR LA BASE DE L’OPTION DEPOT FERROVIAIRE DE SAGBE (ABOBO) ...... 163

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LISTE DES FIGURES FIGURE 1: APERÇU DE LA ZONE DE DEPOT D’ANYAMA ...... 45 FIGURE 2: APERÇU DE LA ZONE DE DEPOT D’ANYAMA ...... 46 FIGURE 3: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE AEROCITE ...... 48 FIGURE 4: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE DE PORT-BOUËT ...... 49 FIGURE 5: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE AKWABA...... 50 FIGURE 6: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE DE MARCORY VGE ...... 51 FIGURE 7: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE DE MARCORY CENTRE...... 52 FIGURE 8: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE DE MARCORY CANAL ...... 53 FIGURE 9: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE DE TREICHVILLE HOPITAL ...... 54 FIGURE 10: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE DE TREICHVILLE ...... 54 FIGURE 11: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE PLATEAU LAGUNE...... 56 FIGURE 12: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE PLATEAU CENTRE ...... 57 FIGURE 13: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE ADJAME DELEGATION ...... 58 FIGURE 14: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE ADJAME AGBAN ...... 59 FIGURE 15: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE INTERNATIONALE ...... 60 FIGURE 16: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE ABOBO SUD ...... 61 FIGURE 17: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE ABOBO BANCO...... 62 FIGURE 18: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE ABOBO CENTRE ...... 63 FIGURE 19: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE INTERMEDIAIRE ...... 64 FIGURE 20: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE ABOBO NORD ...... 65 FIGURE 21: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE SUD...... 65 FIGURE 22: PLAN DE LOCALISATION DE LA GARE CENTRE ...... 66 FIGURE 23: CARTE DE LOCALISATION DES GARES ...... 67 FIGURE 24: LOCALISATION DES STATIONS ...... 114

LISTE DES PHOTOS

PHOTO 1 : VUE DE LA PHARMACIE DU WHARF DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 39 PHOTO 2 : VUE D’UNE ECOLE DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 40 PHOTO 3 : VUE DE L’EXPOSITION DE BOUTEILLES DANS L’EMPRISE DU PROJET...... 40 PHOTO 4 : VUE DE LA PHARMACIE LES ARCHANGES ET D’IVOIRE COTON DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 41 PHOTO 5 : VUE DES TOILETTES VOYAGEURS DE LA SITARAIL DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 41 PHOTO 6 : VUE DE BATIS DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 42 PHOTO 7 : VUE D’UNE ECOLE ET D’UN EDIFICE RELIGIEUX DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 42 PHOTO 8 : VUE D’ACTIVITES ARTISANALES DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 43 PHOTO 9 : VUE DE LA CLOTURE DU CENTRE EMETTEUR DE LA RTI DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 43 PHOTO 10 : VUE DE BATIS DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 44 PHOTO 11 : VUE DE LA MORGUE D’ANYAMA DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 46 PHOTO 12 : VUE DE LA PHARMACIE DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 48 PHOTO 13 : VUE D’UN REGARD ET D’UNE CLOTURE DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 49 PHOTO 14 : VUES D’ACTIVITES ECONOMIQUES DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 50 PHOTO 15 : VUE D’UNE ENTREPRISE DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 51 PHOTO 16 : VUES D’ACTIVITES COMMERCIALES ET ARTISANALES DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 53 PHOTO 17 : VUE DE BATIS EN DUR DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 55 PHOTO 18 : VUE D’UNE ANTENNE DANS L’EMPRISE DU PROJET ...... 56 PHOTO 19 : VUE DE L’OCCUPATION DE L’EMPRISE DU PROJET ...... 58 PHOTO 20 : VUE DE LA ZONE DEDIEE A LA GARE INTERNATIONALE ...... 61 PHOTO 18 : APERÇUS DES VISITES DE SITE ...... 71 PHOTO 19 : APERÇU DU MARQUAGE DES BATIS ...... 72 PHOTO 20 : APERÇU D’UNE ENQUETE AUPRES DES PAPS ...... 73 PHOTO 24 : APERÇU QUELQUES TYPES DE CULTURE ...... 107 PHOTO 25 : VUE DE LA REUNION DU COMITE TECHNIQUE ...... 139 PHOTO 26 : APERÇU DE LA RENCONTRE AVEC LES AUTORITES MUNICIPALES DE LA MAIRIE DE PORT-BOUËT ...... 140 PHOTO 27 : APERÇU DE LA SEANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION A LA MAIRIE D’ANYAMA ...... 141

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SIGLES ET ABREVIATIONS

SIGLES ET ACRONYMES DEFINITIONS

AGEROUTE Agence de Gestion des Route

ANDE Agence Nationale De l’Environnement

APS Avant-Projet Sommaire

APD Avant-Projet Détaillé

43ème BIMA 43ème Bataillon d’Infanterie de Marine

BAD Banque Africaine de Développement

Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Côte BICI d’Ivoire

BOA Banque Of Africa

BNETD Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement

Commission Administrative d’Indemnisation et de Purge des Droits CAIPDC Coutumiers

CAP Communautés Affectées par le Projet

CIAPOL Centre Ivoirien A

CEDEAO Communauté Economique Des Etats Afrique de l’Ouest

CIE Compagnie Ivoirienne d’Electricité

CSU/CSR Centre de Santé Urbain/Rural

CHR Centre Hospitalier Régional

CHU Centre Hospitalier Universitaire

DUP Décret d’Utilité Publique

EIES Etude d’Impact Environnemental et Social

FAP Famille Affectée par le Projet

FHB Félix Houphouët Boigny

FILTISAC Filature Tissage SAC

INHP Institut National d’Hygiène Publique

INSP Institut National de Santé Publique

ITRAO Ivoirienne de Transit pour l’Afrique de l’Ouest

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SIGLES ET ACRONYMES DEFINITIONS

KV Kilo Volt

MCLAU Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme

MIE Ministère des Infrastructures Economiques

ML1 Métro Ligne 1

MT Ministère des Transport

ONG Organisation Non Gouvernementale

ONUCI Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire

PO/PB Politiques Opérationnelles de la Banque mondiale

OSER Office de Sécurité Routière

PAP(S) Personne(s) Affectée(s) par le Projet

PAR / PR Plan d’Action de Réinstallation / Plan de Réinstallation

PIB Produit Intérieur Brut

PK Point Kilomètre

PND Plan National de Développement

PPP Partenariat Public-Privé

PRA/PRO Pont Rail/ Pont Route

RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat

RTI Radio Télévision Ivoirienne

SACO Société Africaine de Cacao

SETEC Société d’Etudes Techniques et Economiques

SFI Société Financière Internationale

SGBCI Société Générale de Banque en Côte d’Ivoire

SICMA Société Ivoirienne de Construction du Métro d’Abidjan

SICOGI Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière

SIPF Société Ivoirienne de gestion du Patrimoine Ferroviaire

SITARAIL Société Internationale de Transport Africain par Rail

SOCOPAG Société de Commercialisation des Produits Agricoles

SODECI Société de Distribution d’Eau en Côte d’Ivoire

SOGEFIHA Société de Gestion Financière et de l’Habitat

SOTRA Société de Transport Abidjanais

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SIGLES ET ACRONYMES DEFINITIONS

STAR Société de Transport Abidjanais sur Rail

STDM Société de Distribution de Toutes Marchandises

UBA United Bank for Africa

VGE Valéry Giscard d’Estaing

VRD Voirie et Réseaux Divers

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DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS Les expressions et termes techniques utilisés dans le rapport sont définis de la manière suivante : Acquisition de terre : le processus par lequel l'État déclare la zone d'emprise d'un projet : terre d'utilité publique. Tout propriétaire ou occupant de ces terres doit obligatoirement la quitter (réinstallation involontaire) contre compensation juste et équitable.

Assistance à la réinstallation : toute assistance offerte aux PAPs qui doivent être physiquement déplacées en raison du projet. Cette assistance peut comprendre de l'aide à la préparation au déménagement, le transport vers la nouvelle résidence, de l'aide alimentaire, ou toute autre aide dont une personne déplacée pourrait avoir besoin.

Bâtiment : le bâtiment est un édifice indépendant contenant une ou plusieurs pièces séparées par des murs et destinées à servir d'habitation ou de dépendance. Cependant, le bâtiment peut être constitué par une structure quelconque couverte de toit, sans qu'il y ait de murs permanents.

Bénéficiaire : toute personne affectée par le projet et qui, de ce seul fait, a droit à une compensation. Cette définition n’exclut pas les personnes qui tiraient leurs revenus de la présence d’un ouvrage.

Communauté Affectée par le Projet (CAP) : correspond à un ensemble de familles. Une distinction est faite entre les personnes ou les familles qui subissent un impact en raison d'une activité et la communauté qui est affectée en raison de la mise en œuvre d'une action ou d’une stratégie beaucoup plus grande se rapportant à la terre.

Communauté hôte : communauté qui accueille les PAPs physiquement affectées qui doivent quitter leur lieu de résidence en raison du projet.

Compensation (indemnisation) : paiement en liquide ou en nature, ou les deux combinés, des coûts de tous les biens (terres, structures, aménagements fixes, cultures, arbres, etc.) perdus à cause d'une déclaration d'utilité publique.

Coût de remplacement : méthode d'évaluation des éléments d'actifs affectés par le projet qui permet de déterminer le montant suffisant pour remplacer les pertes subies et couvrir les coûts de transaction. Ce coût de remplacement doit être calculé selon les prix du marché et sans tenir compte de l'amortissement.

Date butoir : date d'achèvement du recensement et de l'inventaire des biens des personnes touchées par le Projet. Les personnes qui occupent la zone d'influence du Projet après la date butoir n'ont pas droit à une indemnisation et/ou une aide à la réinstallation. De même, les actifs fixes (constructions, cultures, arbres fruitiers, parcelles boisées, etc.) établis après la date d'achèvement de l'inventaire des biens, ou une autre date fixée d'un commun accord ne donneront pas lieu à l'indemnisation. Équipements fixes : structures, autres que des bâtiments, qui ne peuvent pas être déplacées. Ces structures peuvent être des puits, des latrines, des enclos, des bassins cimentés, etc. Famille Affectée par le Projet (FAP) : comprend tous les membres d'une famille élargie opérant comme seule et unique unité économique, indépendamment du nombre de ménages, qui sont affectés négativement par un projet ou n'importe laquelle de ses composantes. Pour la réinstallation, les PAPs seront traitées comme membres de familles affectées par le projet

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(FAP). Groupes vulnérables : personnes qui, du fait de leur sexe, de leur ethnie, de leur âge, de leurs handicaps physiques ou mentaux, ou de facteurs économiques ou sociaux, peuvent se trouver affectées de manière plus importante par le processus de déplacement et de réinstallation, ou dont la capacité à réclamer ou à bénéficier de l'assistance à la réinstallation et autres avantages peut se trouver limitée. Impenses : évaluation des biens immeubles affectés par le projet. Indemnité de dérangement : est une forme de compensation accordée aux personnes éligibles qui sont déplacées de leur logement, qu’elles soient propriétaires ou locataires, et qui ont besoin d’une indemnité, payée par le projet, pour faire face à la période de transition. Les indemnités de dérangement peuvent être proportionnelles afin de refléter les différences de niveaux de revenus. Elles sont généralement déterminées sur la base d'un chronogramme arrêté par l'agence d’exécution. Ménage : le concept de ménage est défini en tenant compte de la façon dont les personnes s'associent pour pouvoir individuellement ou collectivement satisfaire leurs besoins alimentaires et autres besoins vitaux. Le ménage est l'ensemble des personnes apparentées ou non qui habituellement vivent dans une même parcelle, partagent le repas préparé sur le même feu, gèrent en commun tout ou une partie de leurs ressources et reconnaissent l'autorité d'une même personne appelée chef de ménage. Un ménage peut être composé soit d'une personne (personne qui vit seule), soit de plusieurs personnes. Dans ce dernier cas, le ménage se compose généralement du mari, de son/ses épouse/s et de leur/s enfant/s, avec ou sans d'autres personnes à charge (membres de la famille, amis, domestiques, etc.). Le ménage peut également être composé de personnes qui vivent ensemble et qui n'ont aucun lien familial.

Chef de ménage : le chef de ménage est la personne déclarée, et reconnue comme tel, par les autres membres du ménage. Il détient généralement l'autorité, le pouvoir économique. Il n'est pas forcément le plus âgé. Il peut être un homme ou une femme. Un célibataire vivant seul est un chef de ménage.

Parties prenantes : toute entité (personne, groupe, organisation, institution) concernée et potentiellement affectée par un projet ou en mesure d'influer sur un projet.

Personne Affectée par le Projet (PAP) : les individus, les ménages et les communautés dont les moyens d'existence se trouvent négativement affectés à cause de la réalisation d'un projet du fait (/) d'un déplacement involontaire ou de la perte du lieu de résidence ou d'activités économiques; (//) de la perte d'une partie ou de la totalité des investissements (biens et actifs) ; (///) de la perte de revenus ou de sources de revenus de manière temporaire ou définitive ; ou (/V) de la perte d'accès à ces revenus ou sources de revenus. Les PAPs ne sont pas forcément toutes déplacées du fait du Projet.

Les personnes économiquement affectées : une personne économiquement affectée par un projet est une PAP dont les sources de revenus ou les moyens d'existence sont affectés par le projet, mais qui ne doit pas être déplacée physiquement en raison du projet. Les personnes physiquement affectées : une personne physiquement affectée par un projet est une PAP qui doit se déplacer sur un site d'accueil en raison de l'acquisition de terres du projet. Ce sont généralement les personnes qui subissent une perte de logement.

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Personnes économiquement déplacées : personnes ayant subi une perte de sources de revenu ou de moyens d'existence du fait de l'acquisition de terrain ou de restrictions d'accès à certaines ressources (terre, eau, parcours, forêt), du fait de la construction ou de l'exploitation du Projet ou de ses installations annexes. Les personnes économiquement déplacées n'ont pas forcément toutes besoin de déménager du fait du Projet. Personnes physiquement déplacées : personnes ayant subi une perte de l'hébergement et des biens du fait des acquisitions de terres par le Projet, nécessitant que la personne affectée se déplace sur un nouveau site. Les personnes physiquement déplacées doivent déménager du fait du Projet.

Personne vulnérable : toute personne affectée par le projet (PAP) et qui en raison de son sexe, son ethnie, son âge, son handicap physique ou intellectuel, son revenu ou son statut social, pourrait être affectée plus défavorablement que les autres PAPs par la réinstallation et qui pourrait être limitée dans ses capacités à réclamer ou à prendre avantage de l'assistance offerte dans le cadre de la réinstallation ou d'autres bénéfices du projet.

Plan d'Actions de Réinstallation (PAR) : le Plan d'Action de Réinstallation (PAR) ou le Plan de Réinstallation (PR) est un document dans lequel un promoteur de projet, ou une autre entité responsable, définit les procédures et mesures qu'il ou elle entend suivre et prendre en vue d'atténuer les effets négatifs, d'indemniser les pertes et de procurer des avantages en matière de développement aux personnes et communautés affectées par son projet d'investissement.

Recensement : le recensement permet de dénombrer les personnes affectées par le projet (PAP) ainsi que leurs biens, avoirs et moyens de subsistance. Le recensement comprend : un dénombrement nominatif de toutes les personnes affectées par le projet; une collecte de renseignements sur les caractéristiques démographiques, économiques, sociales et culturelles des PAPs ; un inventaire des bâtiments et équipements affectés que les PAP occupent ou utilisent; un inventaire des structures publiques et collectives des communautés affectées; un inventaire des arbres privés, fruitiers et non fruitiers, affectés; un inventaire des biens culturels et cultuels affectés (sites sacrés, sépultures) ; une identification des personnes vulnérables; une description des ressources naturelles utilisées par les PAPs; une description des cultures agricoles effectuées par les PAPs; et l'identification des occupations principales et secondaires des PAPs. Recasement : réinstallation des personnes affectées par le projet sur un autre site suite à un déplacement involontaire. Réhabilitation : mesures compensatoires prévues dans le PAR autres que le paiement de la valeur de remplacement de la propriété acquise.

Réinstallation involontaire : s’applique aussi bien aux personnes détentrices de titres légaux et entiers sur les espaces qu’aux locataires, occupants irréguliers et entreprises. Réinstallation : signifie toutes les mesures prises pour atténuer tous les impacts négatifs du projet sur les biens et/ou les moyens d’existence des PAPs/FAPs, y compris l’indemnisation, le relogement (selon le cas), et la réhabilitation.

Relogement : signifie l’attribution de logement en compensation de la perte de l’habitat d’un ménage.

Site d'accueil : site sur lequel les PAPs physiquement affectées, sont déplacées en raison du projet. Ce site peut être déjà habité ou non occupé.

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Valeur intégrale de remplacement ou coût intégral de remplacement : la valeur du marché des biens perdus plus les coûts de transaction. Valeur de remplacement : signifie la valeur déterminée comme représentant une compensation juste pour une terre productive basée sur son potentiel productif, le coût de remplacement des maisons et des constructions (prix juste en vigueur sur le marché des matériaux et de la main d’œuvre sans tenir compte de l’amortissement), et la valeur marchande des terrains résidentiels, des cultures, des arbres, ou d'un pourcentage de celle-ci, et autres produits.

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RESUME DU PAR Description du projet et de la zone d'influence du projet

La Ligne 1 du Métro d’Abidjan est une voie double électrifiée en 1 500 V continu et d’une longueur d’environ 37,5 km. Le projet a une vocation multimodale ; les mouvements quotidiens des habitants d’Abidjan seront facilités par des correspondances entre les trains, les bus, les taxis, les voitures et tout autre mode doux (pédestre, cycliste, etc.). Les 20 stations sont rapprochées (une tous les 1,5 km sur la partie centrale). Les principaux paramètres de conception de la ligne sont les suivants : 9 vitesse de conception 100 km/h, 9 vitesse commerciale : 80 km/h, 9 électrification en 1 500 V CC, 9 matériel roulant issu de la ligne 9 du métro de Séoul, à 6 voitures jusqu’en 2029 (environ 120 m), 8 voitures jusqu’en 2036 et 10 voitures de 2037 à 2050 (environ 200 m), 9 signalisation de type CBTC (espacement des trains jusqu’à 90 secondes. La zone d’influence du Projet de la construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan couvre le District Autonome d’Abidjan en général et traverse les communes de Port-Bouët, de Marcory, de Treichville, de Plateau, d’Adjamé, d’Abobo et d’Anyama en particulier.

Inventaire des biens et des personnes potentiellement affectés La collecte des données s’est faite par l’utilisation de questionnaire numérisé. Les quatre (04) rubriques définies selon la cible à atteindre, ont été conçues dans le cadre de cette étude. Ce sont : - les chefs de ménages (propriétaires résidents, locataires, hébergés gratuits) ; - les propriétaires de bâtis non-résidents ; - les responsables d’activités commerciales ; - les responsables d’équipements. Au total, il a été recensé dans les emprises du projet de base incluant la zone de dépôt d’Anyama : 2 936 propriétaires de bâtis majoritairement en matériaux durables (logement, activités économiques, équipement et propriétaires non résidents; 2 184 chefs de ménage (341 propriétaires de logements, 1760 locataires et 83 hébergés gratuits) ; 1 669 gérants d’activités économiques (commerçants, industriels, services, artisans, etc.), dont 1101 propriétaires de bâtis ; 42 gérants ou propriétaires d’Equipements dont 21 propriétaires de bâtis ; 495 propriétaires de bâtis non-résidents.

Dans l’ensemble, 12 157 personnes ont été identifiées dans les 2184 ménages recensés dans le cadre de l’étude socioéconomique. Ces personnes comprennent aussi bien des dépendants que des actifs et des personnes vulnérables.

En vue de réduire les impacts socio-économiques relatifs au projet, une autre variante a été identifiée. Cette option inclut une autre zone de dépôt : le dépôt de Sagbé qui est localisé dans la commune d’Abobo à la lisière du Parc National du Banco. Ce site est accessible et faiblement occupé en dehors des voies d’accès.

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Au total, les personnes affectées par le projet avec la variante optionnelle du dépôt de Sagbé (hors dépôt d’Anyama) sont détaillées comme suit : 2785 propriétaires de bâtis majoritairement en matériaux durables ; 2018 chefs de ménage (272 propriétaires résidents, 1671 locataires et 75 hébergés gratuits) ; 1534 gérants d’activités économiques (commerçants, industriels, services, artisans, etc.), dont 1031 propriétaires de bâtis ; 33 gérants ou propriétaires d’Equipements dont 24 propriétaires de bâtis ; 282 propriétaires de bâtis non-résidents. Dans l’ensemble, 10 830 personnes ont été identifiées dans les 2018 ménages recensés dans le cadre de l’étude socioéconomique. Ces personnes comprennent aussi bien des dépendants que des actifs et des personnes vulnérables. La variante optionnelle « Dépôt de Sagbé » présente beaucoup plus d’avantage que le projet de base avec un coût social moins élevé.

Identification et évaluation des impacts socioéconomiques potentiels Dans l’ensemble, les activités justifiant le déplacement sont les travaux de construction des principaux ouvrages, notamment 37,5 km de rails en double voies, 20 gares ou stations, 40 quais, 28 ponts routiers (PRO) et ponts rail (PRA), 1viaduc en parallèle du pont FHB existant, 52 passerelles piétonnes (30 en gare et 22 en ligne), les sites de dépôts et d’emprunt de matériaux, les sites d’installation de chantier, les base-vie, les sites de réinstallation des personnes affectées par le projet. Cadre institutionnel et règlementaire applicable au PAR Le cadre institutionnel de gestion du projet est représenté par un Comité Interministériel de Négociation de la Convention de Concession pour la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation d’un système de transport ferroviaire urbain/suburbain de personnes dans le district d’Abidjan établi par le Ministère des Transports par l’arrêté n°132/MT/CAB du 25 mars 2014. Éligibilité Les personnes affectées par le projet (PAPs) sont des personnes qui, à cause de l'exécution du projet, ou d’une de ses parties, verraient leur: (i) droit, titre, ou intérêt sur n'importe quelle maison, terre (y compris les terrains résidentiels, les terres agricoles, de forêt et de pâturage) ou sur n'importe quel bien meuble ou immeuble acquis ou possédé, entièrement ou en partie, de manière permanente ou temporaire ; ou (ii) commerce, métier, travail, domicile ou habitat, négativement affectés ; ou (iii) leur niveau de vie affecté. Estimation des pertes et des coûts de compensation D'une manière générale, la compensation couvrira tous les investissements et désagréments qui pourraient être occasionnés aux populations par la réalisation du projet ainsi que la réinstallation économique complète des personnes déplacées. La compensation des personnes et des biens sera effectuée en numéraire, en nature, et/ou par une assistance, selon le calcul d'une valeur de reconstruction à neuf du bien affecté. La reconstruction des logements des ménages propriétaires de bâtis résidents sera préférée à l’indemnisation en numéraire. Toutefois, la personne affectée, a la latitude de faire un choix, si elle est amplement informée sur ses droits. Le type de compensation sera un choix individuel même si tous les efforts seront faits pour faire comprendre l'importance et la préférence d'accepter des compensations en nature. Quant aux destructions de biens survenus accidentellement ou pour des raisons techniques au cours des travaux de construction, leur compensation sera prise en charge par l’Entreprise sur la base du marché des travaux.

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Mesures de réinstallation Les modes de compensation définis sont les indemnisations en numéraires et les indemnisations en nature. Le mode de compensation en numéraire s’applique à l’ensemble des personnes affectées par le projet. Les valeurs numéraires arrêtées sont fixées par catégorie de PAPs. Le mode de compensation en nature concerne les chefs de ménage propriétaires de bâtis qui auraient opté pour cette indemnisation. Un logement sera acquis et mis à la disposition du propriétaire résident affecté sur un site viabilisé et aménagé. Des mesures d’accompagnement seront mises en œuvre pour permettre à chaque catégorie des personnes éligibles d’atteindre les objectifs de la politique de réinstallation. Il s’agit entre autres de la formation et d’appui des ONG spécialisées en matière de gestion comptable et stratégie de vente. Ces mesures concernent aussi les propriétaires des marchés identifiés dans l’emprise du projet qui seront insérés dans les marchés des quartiers par la Mairie. Participation communautaire La présentation du projet s’est déroulée du 24 Août au 07 Septembre 2016 dans les sept (07) communes traversées par le projet : Port-Bouët, Marcory Treichville ; Plateau ; Adjamé ; Abobo et Anyama. Des réunions d’information et de sensibilisation ont été ensuite organisées dans les sept (07) communes avec les autorités municipales, les autorités locales et coutumières, ainsi que les populations potentiellement affectées par le projet en vue de leur présenter le projet et de les préparer à prendre une part active dans les différentes opérations d’enquête et de collecte de données qui seront effectuées. Les enquêtes se sont déroulées du 19 au 30 Octobre 2016. Cette étape fait suite à l’opération de marquage des bâtis qui s’est déroulée du 03 au 08 octobre 2016. Cadre juridique, y compris les mécanismes de règlement des différends et d’appel Le mécanisme proposé pour résoudre les conflits ou différends qui peuvent naître en raison de la délocalisation des populations est : (i) déposer une requête auprès des Chefs de quartier qui l’examinera en premier ressort ; ensuite les Maires d’Anyama, d’Abobo, d’Adjamé, du Plateau, de Treichville, de Marcory, de Port-Bouët ou le Préfet d’Abidjan en cas d’insatisfaction. Cette voie de recours (recours gracieux préalable) est à encourager et à soutenir très fortement ; (ii) si le requérant n’est pas satisfait, il peut porter plainte auprès du tribunal compétent. Le cadre légal et réglementaire est constitué de plusieurs textes dont l’esprit général est de prendre en compte les contraintes suivantes : - permettre l’exécution de grands projets d’infrastructures dans de bonnes conditions, - protéger l’environnement sans dénaturer les projets, - protéger et assurer le bien-être des populations tout en préservant les acquis des projets. Aussi, la Côte d’Ivoire s’est-elle dotée de textes législatifs et réglementaires, et a également signé des conventions internationales en matière de protection de l’environnement afin de mieux coordonner sa politique environnementale. Au titre de ces textes, les plus pertinents en relation avec le présent projet sont présentés dans ce rapport.

Responsabilité organisationnelle de mise en œuvre du PAR La Maîtrise d’Ouvrage du Plan d’Actions pour la Réinstallation des personnes affectées par le projet sera assurée par le Ministère des Transports. Ce Ministère assure le suivi et la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de transport en vue de moderniser le système des transports en Côte d’ivoire.

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La Maîtrise d’Ouvrage Déléguée sera assurée par un Comité de Suivi présidé par le Représentant du Ministère des Transports, à savoir la Société Ivoirienne de gestion du Patrimoine Ferroviaire (SIPF). Il est chargé de suivre régulièrement l’avancement de la mise en œuvre du PAR pour le compte de toutes les parties concernées. Il décide des grandes orientations et approuve le budget et les dépenses du projet. Cette disposition permettra d’assurer la cohérence de l’opération avec la politique générale du Gouvernement en la matière. La Maîtrise d’œuvre du PAR des personnes affectées par le projet de construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan sera assurée par une cellule de projet spécialement constituée pour cette opération et placée sous la tutelle du Maître d’Ouvrage Délégué. Cette cellule sera dénommée « Cellule de Maîtrise d’œuvre du PAR de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan ». Calendrier d'exécution Le délai d’exécution du PAR est estimé à trente-six (36) mois à compter de la date de la validation administrative et financière sanctionnée par la mise en place des organes de supervision et de maîtrise d’œuvre (Comité de Suivi et Cellule d’Exécution) et la mobilisation des ressources financières par l’Etat de Côte d’Ivoire. Toutefois, la durée prévisionnelle du PAR peut aller au-delà de la durée normale de réalisation du projet.

Identification des sites de réinstallation possibles, choix du (des) site (s) et préparation du site de réinstallation La réinstallation sur site s’applique exclusivement aux ménages propriétaires de bâtis résidents potentiellement affectés et recensés dans le cadre de l’élaboration du présent PAR. Ils seront réinstallés dans des conditions au moins identiques à celles dont ils bénéficient actuellement, à défaut de l’améliorer.

Protection de l'environnement Les sites de réinstallation feront l’objet d’une prescription environnementale afin de maitriser les contraintes Hygiène-Santé et Sécurité pour les relogés, bien que les sites aient été aménagés antérieurement par des privés sous la direction et le contrôle des Experts du MCLAU. L’organe de maîtrise d’œuvre du PAR sélectionnera un cabinet compétent en la matière.

Intégration avec les communautés d'accueil Dès le lancement du programme de réinstallation des PAPs chefs de ménage propriétaires du logement, des concertations seront engagées avec les communautés d'accueil et les collectivités locales sur lesquelles s’étaient appuyés les promoteurs des différentes opérations immobilières antérieures. Sur la base de ces rencontres formelles, des dispositions seront prises pour l’intégration et la participation communautaire des personnes à réinstaller. Une attention particulière sera accordée aux groupes vulnérables tels que les cas sociaux, les minorités ethniques, les non nationaux et le genre. Coûts et budget Le coût du budget du Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) des personnes affectées par le projet de base est de 62 042 493 684 F CFA décomposés comme suit : - 57 491 188 623 F CFA, représentant le montant de la réinstallation et l’indemnisation des PAPs ;

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- 2 874 559 431 F CFA : pour les aléas ; - 1 676 745 630 F CFA : pour la mise en œuvre du PAR. Le coût du budget du Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) de la variante optionelle du dépôt ferroviaire du triangle de Sagbé est de 47 045 218 480 F CFA décomposés comme suit : - 43 208 069 381 F CFA, représentant le montant de la réinstallation et l’indemnisation des PAPs ; - 2 160 403 469 F CFA : pour les aléas ; - 1 676 745 630 F CFA : pour la mise en œuvre du PAR.

Le Plan de Réinstallation sera entièrement financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et sera exécuté sur une période de 36 mois.

Suivi et évaluation Le suivi du processus de réinstallation se fera dans le cadre normal du fonctionnement de la Cellule de Maîtrise d’œuvre et du Comité de Suivi du PAR. L’évaluation du PAR sera confiée à un Cabinet privé selon des termes de références à lui soumis par le Ministère des Transports. Les indicateurs de suivi de la performance sont : ¾ le timing de travail de la Cellule de Maîtrise d’œuvre ; ¾ le nombre de compensation distribué dans la période ; ¾ le nombre de kilomètre d’emprise totalement libérée ; ¾ le nombre de réclamations ; ¾ le nombre de réclamations réglées et non réglées. Le principal résultat attendu est la libération totale de l’emprise dans les meilleurs délais sans réclamation possible.

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INTRODUCTION i. Généralités Le projet d’infrastructure consiste en la réalisation d’une Ligne de Métro dénommée la ligne 1 du métro d’Abidjan selon l’axe Sud-Nord d’Abidjan, permettant de relier l’aéroport Félix Houphouët- Boigny, au sud, à Anyama, au nord. Ce sont environ 37,5 km en double voies électrifiées, clôturées à 100 % avec des terminus aux extrémités (Anyama Centre et Aéroport). ii. Contexte justification et objectifs du PAR a. Contexte et justification du projet La mobilité dans le District Autonome d’Abidjan est caractérisée par une très forte demande de déplacements, liée à la démographie galopante (5 millions d’habitants), l’engorgement des principales artères, particulièrement aux heures de pointe et les pertes de temps importantes dans les déplacements préjudiciables à la productivité. En effet, même si l’enjeu de l’habitat demeure capital, la mobilité reste également importante, car, elle constitue un facteur essentiel de développement. En effet, la mobilité assure l’accessibilité aux différents services et commodités de la ville, concerne toutes les couches de la population et renforce la cohésion sociale. Du fait des contraintes géographiques et de la spécialisation de l’espace urbain, les principaux flux de déplacements sont d’orientation Nord-Sud avec plus 50.000 voyageurs à l’heure de pointe. Malheureusement, cette forte demande n’est satisfaite qu’à hauteur de 60% par les moyens du service public à travers les autobus, les taxis communaux, les taxis compteurs, les bateaux bus, Gbaka, etc. De façon générale, il s’agit de participer au développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire. De façon spécifique, le projet est une réponse à cette forte demande de mobilité dans le District Autonome d’Abidjan par une offre multimodale de transport (correspondances entre le Métro, les lignes de la SOTRA, de taxi, le transport lagunaire et le transport interurbain). Il s’agit aussi de désengorger et fluidifier les grands axes, de réduire et fiabiliser les temps de parcours. L’Etat de Côte d’Ivoire, dans sa recherche de solutions idoines aux problèmes de transport collectif dans la ville d’Abidjan a fait appel au secteur privé pour assurer l’étude, le financement, la construction et l'exploitation d’un système de transport ferroviaire urbain/suburbain dénommé Ligne1 du Métro d’Abidjan ("). A cet effet, un accord cadre a été conclu le 11 Avril 2014 avec la STAR (Société de Transports Abidjanais sur Rail) un Groupement d’entreprises franco-coréennes composé de Bouygues Travaux Publics, de DONGSAN ENGINEERING, de HYUNDAI ROTEM et de KEOLIS en vue d’aboutir après des études complémentaires à la conclusion d’une convention de concession. Cette convention de concession a été signée le 06 juillet 2016 entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la STAR pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation du service de transport ferroviaire de personnes dans le District Autonome d’Abidjan. Le démarrage des travaux préparatoires est prévu en janvier 2017 et la mise en service du tronçon de la phase 1 (Dépôt ferroviaire-Station VGE Marcory) du projet en juin 2020. En complément des services de transport existants, la Ligne 1 du Métro d’Abidjan vise à : ƒ améliorer la mobilité, la fluidité du trafic urbain et la qualité de vie par le développement de transports en commun ; ƒ augmenter qualitativement et quantitativement l’offre de transport collectif à Abidjan, en particulier sur l’axe Nord-Sud (d’Anyama à l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny) ; ƒ réduire les nuisances environnementales et sociales (pollution atmosphériques et nuisances sonores et les accidents des véhicules de transport). Toutefois, au-delà des multiples avantages que présente ce projet, il n’est pas sans conséquences dommageables sur l’environnement naturel et humain. Pour la maitrise des impacts négatifs prévisibles sur les milieux physique, biologique et socio-économique, le Groupement STAR a

RCI00090/ACI00093/CI00119 GM/AND/MAEG 04/12/2017 Page : 23/296 sollicité BURGEAP CI pour l’élaboration d’une évaluation sociale et d’un Plan d’Action de Réinstallation (PAR), afin de minimiser, voire optimiser les enjeux et contraintes socio- économiques liés à la réalisation dudit projet. b. Objectif du PAR Le Plan d’Action de Réinstallation (PAR) vise la libération de l’emprise du projet, des personnes et des biens qui l’occupent, en vue de son aménagement. Il devra permettre de déterminer avec exactitude les personnes et les biens se trouvant dans l’emprise et de définir à titre indicatif le coût des indemnisations. Pour ce faire, les objectifs spécifiques sont les suivants : - recenser les personnes et les biens installés dans l’emprise du projet ; - évaluer le coût des investissements (immobiliers, agricoles et commerciaux) identifiés dans l’emprise ; - estimer l’impact socio-économique du projet ; - déterminer le coût global du plan de déplacement ; - exécuter le plan de déplacement et de réinstallation. iii. Méthodologie de la réalisation du PAR Collecte des données de base Les données de base utilisées pour élaborer le présent PAR sont tirées des résultats de l’enquête terrain qui a eu lieu du 9 au 13 Juillet 2016 et du 08 au 28 Octobre 2016. Les opérations d’enquête qui ont porté principalement sur le recensement des personnes et des biens installés dans l’emprise du projet, ont été effectuées pendant deux semaines soit 15 jours calendaires par une équipe pluridisciplinaire, composée de sociologues, de spécialistes en bâtiment et en agriculture, et d’enquêteurs spécialisés. Au total, l’emprise du projet a été subdivisée en quatre (04) Sections comme suit : ¾ Section 1 : Port-Bouët ; ¾ Section 2 : Marcory - Treichville ; ¾ Section 3 : Plateau – Adjamé ; ¾ Section 4 : Abobo – Anyama L’exploitation des données de l’enquête socio-économique a permis d’identifier et de caractériser la personne affectée par le projet, la situation foncière, le bâti, l’environnement socioculturel des populations, les infrastructures communautaires ainsi que la vision et les attentes des personnes concernées. Elle a permis par ailleurs de définir le nombre exact des personnes à réinstaller, de définir les mesures de compensation à proposer et de déterminer le budget d’exécution du plan. Identification et classification des personnes affectées par le projet Le recensement des personnes et des biens effectué dans le cadre de l’étude socio-économique réalisée par l’équipe de BURGEAP, a permis d’établir les premières listes des personnes affectées par le projet. Ce recensement a été fait sur la base de questionnaires numérisés (E-Enquêtes) et d’un guide d’entretien destinés à identifier et caractériser la personne affectée par le projet, la situation foncière, le bâti, l’environnement Socio-économique et culturel des populations, les infrastructures communautaires ainsi que la vision et les attentes qu’ont les personnes concernées, du projet.

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¾ Classification des personnes affectées Les catégories de personnes identifiées dans l’emprise du projet au cours de l’enquête Socio - économique sont les suivantes : - ménages propriétaires de bâtis, locataires et hébergés gratuits ; - propriétaires de bâtis non-résidents ; - gérants d’équipements communautaires ; - gérants d’activités commerciales et artisanales (propriétaires et locataires de bâtis ; - employés et Apprentis d’activités commerciales et artisanales ; - exploitants agricoles. Chaque personne affectée par le projet a été placée sur la liste appropriée, certaines personnes pouvant figurer sur deux listes (activités et ménages par exemple). ¾ Période d’installation sur le site du projet La majorité des personnes affectées par le projet s’est installée dans l’emprise du projet avant 1960 et l’année 2 000, selon les résultats de l’étude socio-économique. iv. Difficultés, limites et insuffisances du PAR Les difficultés liées à la réalisation des enquêtes socioéconomiques et expertises immobilières sont essentiellement l’indisponibilité des personnes à enquêter malgré les nombreuses séances d’infomation réalisées dans ls communes et les quartiers. L’actualisation des données socioéconomiques sera nécessaire pendant la phase de mise en œuvre du PAR. v. Equipe de réalisation de l'étude du PAR L’Equipe de réalisation de cette planification est composée des Experts de BURGEAP qui ont été appuyés par des Consultants spécialistes des questions agricoles, immobilières et financières. La liste est annexée au présent rapport (Annexe 2).

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I - DESCRIPTION DU PROJET ET DE LA ZONE D’INFLUENCE 1.1 Connaissance du projet La ligne de métro est une voie double électrifiée en 1 500 V continu et d’une longueur d’environ 37,5 km. Le projet a une vocation multimodale ; les mouvements quotidiens des habitants d’Abidjan seront facilités par des correspondances entre les trains, les bus, les taxis, les voitures et tout autre mode doux (pédestre et cycliste). Les stations sont rapprochées (une tous les 1,5 km sur la partie centrale). Les principaux paramètres de conception de la ligne sont les suivants : 9 vitesse de conception 100 km/h 9 vitesse commerciale: 80 km/h 9 électrification en 1 500 V CC 9 matériel roulant issu de la ligne 9 du métro de Séoul, à 6 voitures jusqu’en 2029 (environ 120 m), 8 voitures jusqu’en 2036 et 10 voitures de 2037 à 2050 (environ 200 m) 9 Signalisation de type CBTC (espacement des trains à minima à 90 secondes) Les études de trafics sont fondées sur un scénario Zonal à 500 F CFA. Ces études de trafic ont permis de déterminer par gare, par sens et pour les différents horizons du projet le nombre de personnes entrant et sortant de chaque station en heure de pointe. Ces données permettent le dimensionnement des quais et des ouvrages de liaison entre quais. 1.2 Zones d’influence du projet La zone du Projet de la construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, est située dans le District Autonome d’Abidjan en général et traverse les communes de Port-Bouët, de Marcory, de Treichville, de Plateau, d’Adjamé, d’Abobo et d’Anyama en particulier. La zone d’étude est subdivisée en trois aires délimitées selon les impacts à étudier et présentées comme suit : 9 la zone d’étude élargie (zone d’influence indirecte) qui correspond à la zone qui englobe l’ensemble des composantes environnementales (naturelles et humaines) susceptibles d’être directement ou indirectement impactées par le projet. Elle est délimitée par les limites du District Autonome d’Abidjan ; 9 la zone d’étude restreinte (zone d’influence directe) qui est la zone qui englobe l’ensemble des éléments qui seront potentiellement impactés par le projet. Il s'agit des communes de Port-Bouët, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé, Abobo et Anyama ; 9 et le périmètre du projet, c'est-à-dire les sites immédiats de réalisation du projet (travaux, ouvrages et équipements) et leurs environnements immédiats, qui vont effectivement subir les impacts directs du projet. Ce périmètre comprend l’emprise technique du projet.

1.2.1 Zone d’influence indirecte ou zone d’étude élargie du projet La zone d’étude élargie ou zone d’influence indirecte, correspond à la zone qui englobe l’ensemble des composantes environnementales naturelles et humaines susceptibles d’être directement ou indirectement impactées par les ac tivités du projet. Elle s’insère dans les limites administratives et naturelles du District Autonome d’Abidjan.

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1.2.1.1 Milieu humain 1.2.1.1.1 Organisation administrative Le District Autonome d’Abidjan a été créé par le Décret n° 2011-263 du 28 Septembre 2011 portant organisation du territoire national en Districts et en Régions. Il est régi par la loi n°2014- 453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d'Abidjan. Le District Autonome d’Abidjan est situé dans la partie sud de la Côte d’Ivoire entre les latitudes 5°10 et 5°30 Nord et les longitudes 3°45 et 4°21 Ouest. Il est constitué des dix (10) Communes de l’ex-ville d’Abidjan (Adjamé, Abobo, , , , Marcory, Plateau, Port Bouët, Treichville et ) et de quatre (4) Sous-préfectures : Anyama, , Brofodoumé et . Il s’étend sur une superficie totale de 2 119 km², soit 0,65% du territoire national et est limité : - au Nord, par les départements d’Agboville et Sikensi ; - au Sud, par l’Océan Atlantique - à l’Ouest, par les départements de Dabou et de Jacqueville ; et - à l’Est, par les départements d’Alépé et de Grand-Bassam. La population du District Autonome d’Abidjan a progressé entre 1998 et 2014 selon un rythme d’accroissement démographique de 2,7%, taux supérieur à la moyenne nationale qui se situe à 2,55%. Selon les données issues du RGPH 2014, le District Autonome d’Abidjan abrite une population de 4 707 404 habitants répartie entre 2 334 392 hommes et 2 373 012 femmes, soit un rapport de masculinité de 98,4% (Tableau n°1). Cette population est composée de tous les groupes culturels d’origine ivoirienne : - Les Kwa (Ebrié, Agni, Alladian, Attié, Baoulé, etc.), les Krou (Bété, Dida, Wè, etc.), les Mandé (Malinké, Yacouba, etc.) et les Gur (Sénoufo, Lobi, Koulango, etc.). - La diaspora de la CEDEAO, notamment les Burkinabè, Béninois, Ghanéens, Guinéens, Maliens, Nigériens, Nigérians, Sénégalais, Togolais, etc. - Les ressortissants des autres pays africains, les Mauritaniens, Camerounais, Burundais, Congolais, etc. - Les étrangers non africains : les Français, Américains, Libanais, etc.

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Tableau 1 : Population du District Autonome d’Abidjan

Source : RGPH 2014

1.2.1.1.2 Organisation politique et administrative Le District Autonome d’Abidjan, collectivité territoriale de type particulier dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière est créé par la loi N° 2001-478 du 9 Août 2001. Le District Autonome d’Abidjan regroupe les communes et les sous-préfectures du département d’Abidjan. Le Gouverneur du District est l’organe exécutif du District. Il est nommé par décret du Président de la République pour un mandat de cinq (5) ans renouvelables. Pour l’exercice de ses compétences, le District Autonome d’Abidjan dispose des organes suivants : - le Conseil du District - le Bureau du Conseil du District - le Gouverneur du District - le Comité Consultatif du District - les Commissions du Conseil du District D’une manière générale, la population est soumise à l’organisation politique et administrative générale consacrée par le pouvoir étatique. En ce qui concerne les collectivités territoriales (les communes) la gestion administrative est assurée par un Conseil Municipal élu par des administrés pour un mandat d’une durée de cinq ans (5). 1.2.1.1.3 Organisation socio culturelle ¾ Populations souches Les populations souches du District Autonome d’Abidjan appartiennent au groupe culturel Kwa. Il s’agit plus précisément du sous-groupe culturel Lagunaire (Ebrié) et du sous-groupe culturel Akan (Akyé). L’on distingue généralement, l’organisation sociale des autochtones de celle des communautés allochtones et allogènes. Les Kwa appliquent le système de la double-parenté ou double-filiation. Dans ce système, l’enfant garde des liens solides aussi bien de son matrilignage que de son patrilignage. Les successions de toutes sortes se font dans le clan de la mère, de frère à frère utérin et d’oncle à neveu utérin. L’expression culturelle et religieuse des Kwa est basée sur le poids à peser l’or et sur l’animisme. Néanmoins, ils adorent les divinités naturelles (des cours d’eau, des montagnes et des forêts) et des divinités surnaturelles. Ils pratiquent le culte des ancêtres. L’organisation politique repose en grande partie sur les classes d’âge et leur calendrier qui comporte une semaine de six jours. Chez les Atchan (Ebrié) et les Akyé qui pratiquent le système des classes d’âge, la gestion du pouvoir est programmée et régie par la tradition. Ce système se caractérise par l’alternance au pouvoir des générations dans un village donné. Le chef du village est désigné parmi les pairs de la génération au pouvoir selon les valeurs sociales et culturelles propres relatives à la filiation familiale. La génération ou classes d’âge au pouvoir a pour rôle la gestion des affaires politiques, économiques et culturelles du village, qui parfois s’étend au-delà des limites du village, sur des espaces annexes occupés majoritairement par des étrangers. ¾ Populations allochtones et allogènes Elles sont plus ou moins organisées au niveau des quartiers ou villages, des communes du District. Malgré leur intégration dans la population hôte, elles observent les us et coutumes de leurs régions et pays d’origine.

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Dans les quartiers, la vie sociale est aussi gérée par des comités de résidents ou des Syndics de copropriété regroupant les responsables des différents locataires des lieux ou communautés ethniques. ¾ Foncier Principalement, la gestion du foncier se caractérise par la distinction classique entre le domaine public, le domaine villageois et le domaine privé. Le domaine public concerne les espaces domaniaux publics. Le domaine villageois concerne les terroirs des différents villages Atchan et Akyé. Le domaine privé, quant à lui, vise les propriétés privées et patrimoines qui relèvent des personnes ayant acquis des droits sur des parcelles de terre. Cette gestion a un contenu distinct selon qu’il s’agit d’un bien patrimonial relevant du public, du villageois ou du privé. La question du foncier constitue, aujourd’hui, un véritable enjeu économique et social pour les populations et surtout une source de conflits. La gestion de l’espace foncier du District Autonome d’Abidjan relève des autorités Etatiques (Ministère de la Construction et de l’Urbanisme ; Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, et Mairies) et des chefferies villageoises (bénéficiant de droits coutumiers). Traditionnellement, ce sont les populations autochtones qui exercent des droits coutumiers sur les terres. 1.2.1.1.4 Milieu socio-économique Poumon économique du pays, la ville d’Abidjan, chef-lieu du District Autonome d’Abidjan, concentre l’essentiel de l’activité économique. En effet, depuis la construction du Port Autonome d’Abidjan en 1950, la ville s’impose comme le principal pôle de développement de l’industrie et des services en Côte d’Ivoire. La présence des plans d’eau (fluviale, lagunaire et maritime), du cordon littoral et de la forêt a prédestiné la zone élargie du projet à la pêche, au tourisme et à l’agro-industrie. L’économie repose de cette zone élargie sur les activités agricoles, les transports fluviaux, le tourisme, le commerce et les services. Le District Autonome d’Abidjan reste de loin la zone la plus industrialisée du territoire national. Le Port Autonome d’Abidjan joue un rôle prépondérant aussi bien dans l’économie régionale que nationale. Les trois (03) principaux secteurs d’activités économiques que sont le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire existent. ¾ Secteur primaire L’agriculture et l’élevage se concentrent surtout hors de la ville d’Abidjan dans les sous- préfectures de Bingerville, Songon et Anyama. La pêche, autrefois activité principale des populations autochtones Ebrié, est aujourd’hui très peu pratiquée dans la lagune Ebrié du fait de l’état de pollution des eaux et de l’appauvrissement de la lagune en poisson. La zone Bingerville-Anyama se particularise également par un développement de l’élevage du porc, de la volaille (poulets de chairs et pondeuses) et du poisson. Bingerville abrite un centre d’aviculture tropicale et un lycée agricole. ¾ Secteur secondaire Le District Autonome d’Abidjan enregistre la quasi-totalité des industries du pays notamment dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de la manufacture (ouvrage métallique, savonnerie, etc.), de la transformation et du conditionnement de produits alimentaires, de la

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pêche et de la quincaillerie. Les unités industrielles vont des industries alimentaires et textiles aux industries chimiques et pétrolières. ¾ Secteur tertiaire Dans le District Autonome d’Abidjan, ce secteur est très développé. Il est dominé par le commerce, les activités bancaires, les assurances, la micro finance et le transport. La ville d’Abidjan dispose en outre des plus grand centres commerciaux du pays, d’un nombre important d’entreprises modernes et de PME (Petites et Moyennes Entreprises. ¾ Alimentation en eau potable Ce qu'il convient de retenir, c'est que l'alimentation en eau potable se fait à partir de la nappe d’Abidjan exploitée à partir de 90 forages à grand diamètre répartis sur 9 champs captant et dans certaines concessions de château. Le cumul de production et de desserte des populations en eau potable a atteint 380 000 m3/j alors que les besoins sont évalués à environ 3540 000 m3/j, d'où un déficit global de desserte 160 000 m3/j. Pour combler ce déficit, plusieurs projets ont été identifiés et sont en cours de réalisation. Il s'agit pour la : x Zone 1 : le renforcement des quartiers du Sud d’Abidjan à partir de la nappe du Sud 3 Comoé avec plus de 80 000 m3/j d’ici fin 2014 ; x Zone 2 : le renforcement de la production à partir des projets Saint Viateur, Akandjé et 3 Akouai Santé avec un apport de production complémentaire attendu de 40 000 m3/j ; x Zone 3 : le renforcement de la production par le doublement de la station de Niangon 3 avec 44 000 m3/j supplémentaires. Hormis ces grands projets, l'ONEP entreprend régulièrement des opérations d'alimentation des populations à partir de camions citernes dans différentes communes et Sous-préfectures du District. ¾ Habitat et infrastructures socio-économiques de base Le District Autonome d’Abidjan est caractérisé par différents types d’habitats modernes (haut et moyen standing) et précaires. Les habitats modernes, issus des projets immobiliers de l’Etat (SICOGI, SOGEFIHA, SIDECI, etc.), d’entreprises privées ou des particuliers, constituent l’essentiel des bâtis. Il s’agit de logements construits en dur avec des matériaux modernes (briques de ciment, tôles, etc.). L’habitat précaire, quant à lui, se rencontre dans les bidonvilles crées par des personnes socialement et économiquement exclues du système de sécurisation foncière. Aussi se sont-elles installées dans des zones considérées comme dangereuses (zone d’évacuation des eaux usées et de drainage des eaux pluviales, zone des lignes de haute tension, etc.). Le District Autonome d’Abidjan dispose des principaux équipements socio-économiques de référence digne d’une agglomération moderne et modèle. Il s’agit des équipements religieux, sanitaire, culturel, scolaires, administratifs, cultuels, touristiques, sportifs, touristiques, sécuritaires, de transport et de téléphonie. ¾ Système sanitaire Le système sanitaire comprend les niveaux suivants : - le niveau primaire comprenant les établissements sanitaires de premier contact (CSU, CSR, etc.) ; - le niveau secondaire est constitué par les établissements sanitaires de premier recours (CHR, CHS, etc.) ;

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- le niveau tertiaire comprenant les établissements sanitaires de second et dernier recours (CHU, INHP, INSP, SAMU, etc.). A ces infrastructures étatiques, s’ajoutent plusieurs formations sanitaires privées dont certaines sont de renommée internationale. ¾ Système éducatif Au niveau du District Autonome d’Abidjan, en 2010-2011, l’enseignement primaire comprenait 1526 écoles dont 938 écoles publiques (61,4%) avec 326 533 élèves et 588 écoles privées (38,6%) pour 165 436 élèves. L’enseignement secondaire, quant à lui, comptait 40 lycées et collèges du secteur public avec 167 605 élèves. En moyenne, chaque classe du primaire avait un effectif de 66 écoliers et 60 élèves. Concernant l’enseignement supérieur, le District abrite : - L’Université Félix Houphouët-Boigny, l’Université Nandjui Abrogoua, l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA), l'Ecole Nationale Supérieure (ENS), l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA), etc. - Les Universités privées (Université de l’Atlantique, Université Montesquieu, Université des sciences sociales, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, etc.). - Les centres de formation professionnelle et grandes Ecoles : l'Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP), les Groupes « PIGIER », « LOKO », « CASTAING », l’Ecole Supérieure Africaine de Management (ESAM), etc. ¾ Assainissement Le District Autonome d’Abidjan est doté d’un système d’assainissement des eaux usées relativement important avec un collecteur de base Nord-sud de 30 km équipé de quatre (04) stations principales de pompage, d’une station de prétraitement (pour l’élimination des graisses et matières flottantes) et d’une station de refoulement alimentant un émissaire en mer. Il est équipé d’environ 1 000 km de collecteurs secondaires comportant 51 stations secondaires de pompage de quartiers (BURGEAP- 2012). Environ 35% de la population est raccordée à ce système à travers 102 000 branchements et à peu près 45% de la population dispose d’assainissement autonome (latrines, fosses septiques, puits perdus) de différentes qualités (BURGEAP- 2012). Le collecteur de base constitue l’ossature générale du système d’assainissement de l’agglomération d’Abidjan qui dessert du Nord au Sud : Abobo ; Williamsville ; une partie de Cocody ; la partie Est d’Adjamé ; le Plateau ; la quasi-totalité de l’île de Petit-Bassam (Treichville, Marcory, Koumassi) ; une partie de Port-Bouët. Il comporte cinq (05) ouvrages principaux de relevage ou refoulement, d’amont en aval. Ce sont : ƒ La station « S7 » à Abobo ; ƒ La station « Aquarium » au voisinage de la Cathédrale ; ƒ La station « S1 » au pont Charles De Gaulle ; ƒ La station « 7J1 » (carrefour SOLIBRA) ; ƒ La station de dégrillage et refoulement de Koumassi-Digue.

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Certains disfonctionnements sont à noter au niveau tant des ouvrages collectifs que des ouvrages autonomes d’assainissement. Ces disfonctionnements entrainent des rejets d’eaux usées domestiques dans le milieu naturel (généralement la Lagune Ebrié et les cadres de vie immédiats) via les ouvrages d'assainissement pluviales dans la plupart des cas. ¾ Transports et réseaux routiers Dans la ville d’Abidjan, le transport des personnes et des biens est assuré principalement par les autobus de la SOTRA (Société des Transports Abidjanais), les Taxis privés de couleur rouge, les Taxis communaux, les véhicules de transports collectifs appelés communément Woro-woro et les Gbaka. Le réseau viaire du District Autonome d'Abidjan, est constitué de nombreux boulevards (Général de Gaulle, Valery Giscard d'Estaing, Nandjui Abrogoua, de la Paix, François Mitterrand, de Vridi), la voie Est-Ouest, la Voie Express d'Abobo, etc.), qui sont raccordés aux principales voies structurantes que sont, l'autoroute du Nord, la Voie Express Abidjan- Grand-Bassam. Ce réseau routier sera renforcé dans les mois à venir avec les programmes des voiriesdes voies structurantes financés par la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement, etc. ¾ Ouvrages d’art Le District Autonome d’Abidjan abrite trois principaux ouvrages d’art de référence : les ponts Félix Houphouët-Boigny, De Gaulle et Henri Konan Bédié. Malgré tout le prestige attaché à leur statut et fonction, ils n’arrivent pas à supporter le trafic assez dense de la circulation automobile du District Autonome d’Abidjan. La réalisation de nouveaux ouvrages est envisagée, notamment le quatrième pont d’Abidjan, ainsi que de nombreux échangeurs à la jonction des artères principaux (carrefour BRACODI, etc.). ¾ Transport ferroviaire Il est assuré par la SITARAIL au niveau du transport interurbain et sous-régional. La Navette qui assurait le transport intercommunal par rail des biens et des personnes tenu par l’ex. Régie des Transports Abidjan-Niger (RAN) est mis hors service depuis des décennies, ce qui constitue un déficit important au niveau de la circulation urbaine en site propore. 1.2.2 Zone d’influence directe ou zone restreinte du projet (Différentes communes) La zone d’étude restreinte (zone d’influence directe) qui est la zone qui englobe l’ensemble des agglomérations qui seront potentiellement impactés par le projet. Il s'agit des communes de Port-Bouët, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé, Abobo et Anyama. 1.2.2.1 Commune de Port-Bouët 1.2.2.1.1 Milieu humain C’est par la loi n°80-1180 du 17 Octobre 1980 relative à l’organisation municipale de la ville d’Abidjan que Port-Bouët a été érigé en commune de plein exercice en 1981. C’est l’une des communes situées à Abidjan Sud. La commune de Port-Bouët est limitée au Nord par la Lagune Ebrié, au Sud par l’Océan Atlantique et à l’Ouest par les communes de Yopougon et de Songon. La commune de Port-Bouët s’étend sur une superficie de 110 km², ce qui représente 12, 3% de l’agglomération d’Abidjan. Elle comprend plusieurs quartiers et villages, notamment le RCI00074/ACI000112/CI00102

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quartier de Vridi, d’Adjouffou, les villages de Anani, Agbafou, Petit- Bassam, Adjahui- Namoué, Ako Braké, Ellokro, Bénégosso, Amangoua Koi, Kaotré, Abrogouama village, Alladian et Iroh Bloc 500. Au plan démographique, selon le RGPH 2014, la commune de Port-Bouët compte 419 033 habitants dont 210 583 femmes ; soit 9,5% du poids démographique de la ville d’Abidjan. Cette population résidente a été dénombrée au sein de 102 013 ménages avec une taille moyenne par ménage de 4,1 personnes. La population de la commune de Port- Bouët est homogène. En plus des autochtones Atchan (Ebrié) et Alladian, l’on retrouve également d’autres communautés ivoiriennes et non ivoiriennes (34,4%) selon le RGPH 2014. 1.2.2.1.2 Milieu socio-économique La commune de Port-Bouët joue un rôle prépondérant dans l’essor économique de la ville d’Abidjan. Les activités principales sont l’industrie, le commerce, le transport, la pêche, les métiers de bois, etc. La vie économique de la commune de Port-Bouët tourne autour de nombreuses activités économiques dû en particulier à la présence du Port Autonome d’Abidjan. La commune abrite également l’aéroport international Félix Houphouët Boigny (depuis sa modernisation et sa privatisation en 1996 est devenu un espace de commerce formel et informel florissant), la gare de départ du chemin de fer « Abidjan-Niger », la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) et une importante zone industrielle à Vridi. Les métiers développés autour de ces industries concernent la production et la gestion des hydrocarbures ou la fabrication de produits et d’équipements divers. Il est à noter que les équipements commerciaux de la commune sont constitués de plusieurs marchés dont le principal est situé au centre-ville, des gares de taxis communaux, d’un abattoir et de nombreux restaurants et hôtels. 1.2.2.2. Commune de Marcory 1.2.2.2.1 Milieu humain La commune de Marcory est située dans le District Autonome d’Abidjan au sud de la ville sur le périmètre de l’Ile de Petit Bassam. Elle a été érigée en commune en 1980 par la loi n°80- 1180 du 17 Octobre 1980 portant division de la ville d’Abidjan. Elle est limitée à l’Ouest par la commune de Treichville, à l’Est par la commune de Koumassi, au Sud par la Lagune Ebrié. La commune est scindée en deux par le Boulevard Valérie Giscard d’Estaing. Le territoire communal s’étend sur une superficie de 12,2 km². Ce sont au total douze (12) quartiers (Résidentiel, Champroux, Marie Koré, Gnanzoua, Kablan Brou Félix, Hibiscus, Konan Raphaël, Jean-Baptiste Mockey, Adeimin, Biétry, Zone 4 C, Alliodan) et 3 villages (Anoumabo, Abia-Koumassi, Abia-Abety) qui composent l’espace communal. La population résidente dans la commune de Marcory s’élève à 249 858 habitants dont 126 965 femmes soit 5,7% du poids démographique d’Abidjan. Cette population est issue de 61 006 ménages (RGPH 2014). La commune de Marcory a une population à caractère cosmopolite composée à la fois d’ivoiriens et de non ivoiriens qui représentent 36,1% des résidents de la commune.

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1.2.2.2.2 Milieu socio-économique La commune de Marcory dispose d’atouts importants qui lui confèrent un attrait important pour le District d’Abidjan. Marcory associe les statuts de zones résidentielles et de zone d’activités économiques. Sur le plan économique, la commune de Marcory concentre des activités modernes à dominances industrielles, suivis des centres commerciaux et des commerces. La commune abrite des sièges sociaux d’entreprises commerciales, des services privés, des grandes entreprises, des établissements financiers, des maisons d’assurances, des établissements hôteliers, etc. 1.2.2.3 Commune de Treichville 1.2.2.3.1 Milieu humain La commune de Treichville est située sur l’Ile de Petit-Bassam dans la partie sud de la ville d’Abidjan. Elle partage les limites de la Lagune Ebrié avec la commune du Plateau au Nord, celle de Port-Bouët au Sud (Le canal de Vridi) et celle de Yopougon à l’Ouest. La seule limite communale sur terre ferme est celle que la commune de Treichville a en commun avec la commune de Marcory à l’Est. La commune occupe une position centrale du fait de sa proximité avec la commune du Plateau considérée comme le cœur de la ville d’Abidjan. L’accès à la commune de Treichville est possible : x par la voie ferroviaire SITARAIL ; x par voie terrestre à travers les deux (02) ponts (Général De Gaulle et Félix Houphouët-Boigny) ; x et par voie lagunaire ou maritime via le canal de Vridi. La commune de Treichville couvre 7,22 km² soit 2% de l’agglomération abidjanaise ce qui la positionne parmi les plus petites communes du District Autonome d’Abidjan (après celle du Plateau). Treichville est divisé en quarante-deux (42) quartiers parmi lesquels : Apollo, Arras, Biafra, Belleville, etc. Selon les résultats du RGPH de 2014, la population résidente de la commune de Treichville s’élève à 102 580 habitants dont 51 389 femmes, soit 2,3% du poids démographique de la ville d’Abidjan. Le recensement indique également que la commune compte 22 963 ménages avec une taille moyenne par ménage de 4,5 personnes. La commune de Treichville abrite toutes les communautés, parmi lesquelles les non-ivoiriens qui représentent 39,5%. C’est une population cosmopolite. 1.2.2.3.2 Milieu socio-économique Depuis la construction du Port Autonome d’Abidjan, la commune de Treichville s’impose comme le principal pôle de développement de l’industrie en Côte d’Ivoire. C’est également l’un des plus grands centres commerciaux du District d’Abidjan. La vie économique à Treichville est dominée par les secteurs secondaires et tertiaires, pratiquement à part égale. Le secteur secondaire est principalement représenté par l’industrie et l’artisanat. Au niveau de l’industrie, la commune regroupe les plus grandes entreprises en Côte d’Ivoire : les Grands Moulins d’Abidjan, SOLIBRA, UNILEVER, SARI, etc. Pour ce qui concerne l’artisanat, c’est un secteur pourvoyeur d’emplois. Quant au secteur tertiaire, ce sont les activités commerciales qui prédominent. La commune abrite un nombre

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important d’entreprises commerciales. Plusieurs institutions financières et bancaires exercent dans la commune. L’activité économique est en outre caractérisée par la promotion et le développement du secteur informel fort présent sur le territoire communal.

1.2.2.4 Commune du Plateau 1.2.2.4.1 Milieu humain Le Plateau a été érigé en commune de plein exercice le 10 Octobre 1980. Elle est limitée par la Lagune Ebrié à l’Est, au Sud et à l’Ouest et délimitée par les communes d’Attécoubé et d’Adjamé au Nord. La commune du Plateau est la moins étendue du District Autonome d’Abidjan (0,9% de l’agglomération). En effet, c’est une presqu’île de 2,5 km de longueur sur 1 km de largeur soit 2,5 km2. Pour sa gestion territoriale, la commune a été scindée en douze (12) quartiers : Indénié, Cite Policière, Cité Gendarmerie, Cité Administrative, Camp Militaire, Stade Houphouët-Boigny, Cité RAN, Présidence, Postel 2001, Marché du Plateau, Belle Rive et Commerce. En plus d’être la plus petite commune du District, la commune du Plateau est également la moins peuplée. Sa population selon le RGPG 2014 est de 7 488 habitants dont 3 889 femmes ; ce qui représente 0,2% du poids démographique abidjanais. La fonction résidentielle de la commune du Plateau lui confère d’avoir une population cosmopolite, composée d’ivoiriens et de non-ivoiriens (17,3%). 1.2.2.4.2 Milieu socio-économique Même si la commune du Plateau concentre l’essentiel des fonctions administratives de la ville d’Abidjan, voire du pays ; elle n’en demeure pas moins une zone d’activités économiques. En effet, avec les différents tours présents sur le territoire communal, les boulevards, les hôtels, etc. la commune du Plateau symbolise le dynamisme économique du pays. La commune est à la fois un centre économique, administratif et politique. Elle accueille les plusieurs ministères, le siège de la présidence de la République, les institutions financières nationales et internationales, ainsi que les sièges des grandes entreprises. D’où son appellation de « quartier ou centre des affaires ». La commune du Plateau rassemble aussi bien des activités industrielles que des activités commerciales. 1.2.2.5 Commune d’Adjamé 1.2.2.5.1 Milieu humain La commune d’Adjamé a été érigée en commune de plein exercice par la loi 80 –1980 du 17 Octobre 1980 portant organisation Municipale de la ville d’Abidjan. Elle est située dans la partie nord de la ville d’Abidjan et est limitée au Nord par la commune d’Abobo, au Sud par la commune du Plateau, l’Ouest par la commune d’Attécoubé et à l’Est par celle de Cocody. Le territoire communal s’étend sur une superficie de 1 210 ha ou 12,1 km2. La commune d’Adjamé compte dix-neuf (19) quartiers : Dallas, Adjamé village, Mairie 1, Mairie 2, Indénié, Saint Michel, Bromakoté, Marie Thérèse, 220 logements, Habitat Extension, Château d’eau, Adjamé Nord Est (BRACODI), Quartier Ebrié, Williamsville 1, Williamsville 2, Williamsville 3, SODECI-FILTISAC, Paillet et SODECI-MACACI.

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Au plan démographique, la commune d’Adjamé accueille une population totale de 372 978 habitants, soit 8,5% du poids démographique de l’agglomération abidjanaise. Adjamé fait partie des communes les plus peuplées du District Autonome d’Abidjan. Cette population se repartie au sein de 77 362 ménages (RGPH 2014). Tout comme sa dénomination qui signifie « rencontre » en Ebrié (ethnie locale), la commune d’Adjamé est un véritable centre de rencontre entre les communautés venant d’origine diverse. Selon le RGPH de 2014, 37,3% de la population résidente est d’origine étrangère ou non ivoirienne.

1.2.2.5.2 Milieu socio-économique Sur le plan économique, la commune d’Adjamé abrite différents secteurs d’activités : - le commerce à travers la présence sur le territoire de marchés, de grands magasins de commerces ; - le transport terrestre représenté par les minicars communément appelés « Gbaka » et taxi communaux ; - l’artisanat avec les métiers tels que : la mécanique, la coiffure, la soudure, etc. Tous ces secteurs d’activités font d’Adjamé une commune dynamique. 1.2.2.6 Commune d’Abobo 1.2.2.6.1 Milieu humain La commune d’Abobo est située au Nord de la ville d’Abidjan, dans le District Autonome d’Abidjan. Elle est limitée au Nord par la commune d’Anyama, au Sud par les communes d’Attécoubé, d’Adjamé et de Cocody et à l’Ouest par la forêt du Banco. La circonscription d’Abobo s’étend sur une superficie de 100 km², subdivisée en quartiers et villages. La commune d’Abobo est la deuxième commune la plus peuplée après celle de Yopougon. Sa population s’élève à 1030 658 habitants, soit un poids démographique de 23,4% dans la ville d’Abidjan. La commune abrite sur son territoire 208 683 ménages. La population d’Abobo est cosmopolite, elle est composée de toutes les communautés ivoiriennes et non ivoiriennes dont la représentativité s’élève à 15,0% (RGPH 2014). 1.2.2.6.2 Milieu socio-économique La commune d’Abobo est une cité dortoir qui ne bénéficie pas de grands centres commerciaux ou industriels. Néanmoins, le développement économique de la commune est basé sur le secteur informel qui est constitué du commerce, du transport et de l’artisanal. Le commerce est basé en général sur les petits commerces, les activités génératrices de revenus. Au niveau du transport, ce sont les taxis communaux, communément appelés «wôro-wôro», qui desservent les différents quartiers de la commune. En ce qui concerne les activités artisanales, elles sont dirigées vers le bâtiment, les travaux de métaux et la mécanique, le travail du bois, l’artisanat d’art, l’électronique, etc. Le secteur artisanal représente un potentiel important pour la commune. La commune est dotée également d’infrastructures socioéconomiques telles que : - les unités de production de volaille (Coco service et Coquivoire) ; - un marché central et plusieurs marchés annexes ; - une gare routière internationale ; etc.

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1.2.2.7 Commune d’Anyama 1.2.2.7.1 Milieu humain L’agglomération d’Abidjan a été érigée en commune par la loi n° 85-1085 du 17 octobre 1985 portant création de quatre-vingt-dix-huit (98) communes. Elle est située au Sud de la Côte d’Ivoire dans le District Autonome d’Abidjan. La commune d’Anyama est limitée au Nord par la sous-préfecture d’Azaguié, au Sud par la commune d’Abobo, à l’Est par la sous- préfecture de Brofodoumé et à l’Ouest par la sous-préfecture de Songon. Elle est accessible par la route nationale A1, Abidjan - Adzopé et également par la voie ferrée Abidjan- Ouagadougou. La commune s’étend sur une superficie de 20 800 ha ou 208 km2. Outre la ville qui est divisée en onze (11) quartiers : Schneider, Anyama-Gare, Zossonkoi, Palmeraie, RAN, RAN Extension, Abobo Anyama PK18, Christiankoi 1, Christiankoi 2, Résidentiel et CEG, le secteur communal s’étend sur 9 villages ; Abbe Broukoi (N’Dotré), Akéikoi, Adangbe Yapokoi, Anyama Adjamé, Ahouabo, Yapokoi, Thomasset, Azaguié Blida et Ebimpé. Au plan démographique, selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2014, la commune d’Anyama compte 148 962 habitants répartis entre 29 633 ménages. Les autochtones Akyé et Abbey cohabitent avec les populations allogènes (Bété, Baoulé, Agni, Gouro, Malinké, etc.), et une forte population de ressortissants de la Diaspora de la CEDEAO (Maliens, Burkinabés, Guinéens, Sénégalais, etc. 1.2.2.7.2 Milieu socio-économique Au plan économique, la commune d’Anyama est le principal centre de collecte de la noix de cola de l’Afrique de l’Ouest. Les principales activités de la population sont l’agriculture, le transport et le commerce. Notons, également, la culture des matières premières industrielles telles que : le café, le cacao, le palmier à huile et l’hévéa. L’on y trouve aussi beaucoup de fermes avicoles et porcines, et de vastes plantations de fleurs tropicales destinées principalement à l’exportation. 1.2.3 Périmètre du projet et son environnement immédiat Le périmètre du projet, c'est-à-dire les sites immédiats de réalisation du projet (travaux, ouvrages et équipements) et leurs environnements immédiats, qui vont effectivement subir les impacts directs du projet. Ce périmètre comprend l’emprise technique du projet déclinée en quatre sections comme suit. ¾ Section 1 : Commune de Port-Bouët Cette Section abrite la réalisation de trois (03) gares ou stations localisées dans les quartiers Derrière Wharf, Port-Bouët Phare et à proximité du Rond-point d’Akwaba. La commune de Port-Bouët abritera cinq (05) Ponts Rails ou PRA. Le linéaire du Projet dans la commune de Port-Bouët, part du PK- 5 + 000 (quartier Derrière Wharf) au PK-1 + 000 (Digue de Koumassi) et traverse les quartiers de Derrière Wharf, Port-Bouët Phare, SOGEFIHA et Akwaba. Sur ce tronçon, il a été identifié : - des bâtis à usage d’habitation et de commerces ; - des activités économiques (les pharmacies Derrière Wharf et Balnéaire, des stations Shell et Total, des parkings de ventes de voitures, etc.) ;

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- des infrastructures sociales (Eglise Méthodiste Unie, Ecoles Primaires Publiques de Port-Bouët et André Latrille, Inspection de l’enseignement primaire de Port-Bouët, le Lycée moderne de Port-Bouët, l’Hôpital Général). Le type de construction présente des caractéristiques formelle (immeuble, villa, etc.) et précaire (baraques, hangars, etc.).

Photo 1 : Vue de la pharmacie du Wharf dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) ¾ Section 2 : Communes de Marcory et de Treichville o La commune de Marcory Dans la commune de Marcory, il est prévu la construction de trois (03) stations, six (06) PRA et deux (02) passerelles en ligne. Le tracé est compris entre le PK–1+000 (Digue de Koumassi) et le PK3+000 (Vridi Canal). Il a été identifié sur son linéaire des bâtis en dur à usage d’habitation, de commerce et d’industrie. Ces bâtis sont de standing dans l’ensemble et majoritairement constitués de villas, de duplex et d’immeubles. La présence d’habitats précaires (baraques, hangars, etc.) a tout aussi été observée. Ces derniers servent d’habitation et/ou abritent des activités commerciales et artisanales (restaurants, bistros, boutiques, ébénisterie, etc.) fortement présentes sur le linéaire. Des infrastructures à caractère religieux (les églises Assemblée de Dieu et Baptiste) et des écoles sont également localisées par endroit sur le tracé.

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Photo 2 : Vue d’une école dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) Un fait notable est à signaler entre la Rue du 7 Décembre et la Rue Pierre et Marie Curie. Il s’agit de l’exposition de bouteilles en verre sur une bande d’environ 30 mètres le long des rails.

Photo 3 : Vue de l’exposition de bouteilles dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) o La commune de Treichville La commune de Treichville doit accueillir sur son territoire, deux (02) stations ou gares, six (06) PRA et deux (02) Ponts Routes (PRO), une passerelle en ligne et deux ouvrages non courant (un saut mouton et un nouvel ouvrage parallèle au pont Félix Houphouët Boigny). La Gare SITARAIL de Treichville fait partie de l’emprise du projet. Le linéaire est compris entre le PK 3+000 (Rue du Canal) et le PK 7+000 (Gare de SITARAIL de Treichville). Il faut noter que le linéaire est densément occupé par des activités artisanales (menuiserie, ébénisterie, etc.), commerciales et des entreprises industrielles. Des bâtis en dur à usage d’habitation sont aussi à signaler, de même que la présence d’une pharmacie (les Archanges) localisée dans un bâti en R+2. Cependant, un fumoir a été identifié ce qui pose un problème d’insécurité.

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Photo 4 : Vue de la pharmacie les Archanges et d’Ivoire Coton dans l’emprise du projet

(BURGEAP – Juillet 2016) Dans l’enceinte de la Gare de Treichville quelques propriétés de la SITARAIL sont également impactées par le projet.

Photo 5 : Vue des toilettes voyageurs de la SITARAIL dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

¾ Section 3 : Communes du Plateau et d’Adjamé o La commune du Plateau Dans la commune du Plateau, deux (02) stations seront construites, ainsi qu’un (01) PRA et un (01) PRO. La Gare SITARAIL du Plateau fait partie de l’emprise du projet. Le tronçon dans cette commune est compris entre le PK7+000 (Gare SITARAIL du Plateau) et le Pk11+000 (Passerelle de Sébroko). Il traverse les quartiers SITARAIL (RAN) et Quatre villas. Il est marqué par la présence des logements) de la SITARAIL et des bâtis à usage d’habitation propriétés de la SIPF, de pylônes (Moov et Koz), des installations de l’entreprise GEMA Construction et de plusieurs activités commerciales et artisanales (dépôt de boisson, maquis, restaurants, garages, etc.). Des habitats précaires à usages d’habitations et à des fins commerciaux. Il est à signaler la présence de plusieurs cultures saisonnières (bananes, manioc, maïs, etc.) et une palmeraie domestique à proximité de l’ANADER.

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Photo 6 : Vue de bâtis dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) o La commune d’Adjamé Dans le cadre du projet, il sera réalisé dans la commune d’Adjamé trois (03) stations, trois (03) PRA et quatre (04) passerelles en ligne. La Gare SITARAIL d’Adjamé fait partie de l’emprise du projet. Le tracé dans la commune d’Adjamé est compris entre le PK11+000 (Passerelle de Sébroko) et le PK17+000 (quartier Derrière FILTISAC). Les quartiers concernés sont Bromakoté, SODECI, Quartier Rouge, Adjamé RAN et le Nouveau Quartier Derrière Filtisac. Le linéaire est densement occupé en termes d’habitations, d’activités commerciales (gares routières, restaurants, kiosques, vente de pièces détachées, etc.) et artisanales (garages). Les bâtis sont dans l’ensemble du type économique (cours communes, maisons en bande) et des immeubles. Des infrastructures à caractère religieux (mosquées) et une école primaire sont également présents sur le site.

Photo 7 : Vue d’une école et d’un édifice réligieux dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) Il y a lieu de signaler la présence d’un fumoir dans la zone d’influence du chemin de fer existant. ¾ Section 4 : Communes d’Abobo et d’Anyama o La commune d’Abobo

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La commune d’Abobo abritera cinq (05) stations, un (01) PRO, quatre (04) PRA, douze (12) passerelles en ligne et un dépôt ferroviaire. C’est la commune qui abritera le plus grand nombre de gares y compris la Gare SITARAIL d’Abobo existante. L’itinéraire dans la commune d’Abobo est compris entre le PK 17+000 (Château Filtisac) et le PK 26+000 (PK 18 Terminus) en traversant les quartiers Banco, Marley, Sagbé-Palmeraie, Bocabo, Marahoué, PK 18 ; les villages d’Anokoi 3 et Anonkoua-Kouté. Le tronçon est marqué par une forte présence de bâtis à usage d’habitations et de commerces. Ces constructions sont du type économique et précaire. Le tracé est marqué par la présence de nombreuses activités commerciales (marché, boutique, quincaillerie, etc.) et artisanales (fabrique de mortier, de cailloux, de marmites, etc.).

Photo 8 : Vue d’activités artisanales dans l’emprise du projet

(BURGEAP – Juillet 2016) Il faut noter que la clôture du Centre émetteur de la RTI est susceptible d’être impactée par les activités du projet.

Photo 9 : Vue de la clôture du centre émetteur de la RTI dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

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o La commune de d’Anyama Dans le cadre du projet, la commune d’Anyama disposera de deux (02) gares et un (01) PRO, deux (02) PRA et deux (02) passerelles en ligne. La Gare SITARAIL d’Anyama est située dans l’emprise du projet. Le linéaire dans la commune d’Anyama est compris entre le PK 26+000 (quartier Gabon) et le PK 31+415 (Gare Centre d’Anyama). Il traverse les villages d’Abbèbroukoua, Christiankoua 2, les quartiers d’Anyama Belleville et Appolo Derrière Rails. La zone est moyennement peuplée avec une prédominance des zones habitées (ménages) et des zones potentiellement habitables (bâtis en construction). Les activités artisanales et commerciales occupent une part importante de l’emprise du projet. Quelques activités agricoles ont été identifiées dans l’emprise du projet.

Photo 10 : Vue de bâtis dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) Le tableau ci-dessous présente la synthèse des différents ouvrages qui seront réalisés dans la cadre du projet.

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Tableau 2: Répartition des ouvrages à réaliser selon les sections et les communes Ouvrages Section Communes Stations/G Passerelles Ouvrages Dépôt PRO PRA ares en ligne non courants ferroviaire

1 Port-Bouët 03 05

Marcory 03 - 06 02 2 Treichville 02 06 01 01 02

Plateau 02 01 01 3 Adjamé 03 02 04

Abobo 05 01 04 12 01 4 Anyama 02 01 02 02 01

Total 20 09 21 21 02 02

1.2.3.1 Description des sites des ateliers de dépôt et de maintenance Parmi les ouvrages à réaliser dans le cadre du projet de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan figure la zone de dépôt. Pour le projet de base, cette zone est localisée sur le territoire communal d’Anyama.

1.2.3.1.1 Milieu humain La zone de dépôt est située entre Anyama Abbébroukoi, et Anyama RAN Belleville. La zone d’emprise dédiée au dépôt est très vaste et accessible. L’emprise est occupée par beaucoup plus d’habitations que d’activités commerciales. Par ailleurs, il existe plusieurs bâtis de type individuel inachevés, des fondations et des terrains nus dans la zone. Le quartier est de création récente et constitue un quartier dortoir avec des logements économiques dominants et quelques habitations de standing.

Figure 1: Aperçu de la zone de dépôt d’Anyama

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Figure 2: Aperçu de la zone de dépôt d’Anyama

1.2.3.1.2 Milieu socio-économique Au niveau socio-économique, plusieurs activités commerciales et artisanales (garages) ont été identifiées dans l’emprise du dépôt. Il y a lieu de relever la présence de la morgue d’Anyama et du Collège privé St Nancy (R+1) qui sont des infrastructures sanitaire et éducative de référence dans la commune d’Anyama. Il a été également identifié sur le site du dépôt plusieurs types d’arbres fruitiers ainsinque des cultures saisonnières telles que : le maïs, la banane plantain, le manioc, etc.

Photo 11 : Vue de la morgue d’Anyama dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

Tableau 3° : Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site du dépôt d’Anyama N° d’ordre Catégorie Nature

1 Equipement Collège privé st Nancy, Morgue d’Anyama

2 Activités Garages, et commerces divers Commerciales

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1.2.3.2 Dépôt ferroviaire optionnel du triangle de Sagbé Une variante optionnelle a été identifiée et soumise à la planification de la réinstallation, en vue de réduire les impacts négatifs potentiels relatifs au projet. Il s’agit du dépôt de Sagbé qui est implantée dans la commune d’Abobo, plus précisement dans le Triangle de Sagbé, partie intégrante du Parc National du Banco.

1.2.3.2.1 Milieu humain La zone de dépôt de Sagbé est localisée dans le triangle du Parc National du Banco entre le quartier Express et Sagbé Palmeraie. Du côté du quartier Express, aucun ménage n’a été identifié. Toutefois, c’est un ensemble de bâtis précaires, constitués de hangars, de baraques et de conteneurs, servant lieu d’abris pour les activités artisanales et commerciales qui sont exercées dans l’emprise du projet. Du côté de la zone de Sagbé palmeraie, la présence de cours communes, construites en dur constituées de plusieurs ménages a été observée. Par ailleurs, il a été identifié des baraques, des aires de jeux (terrains de football) et un fumoir. 1.2.3.2.2 Milieu socio-économique Dans la zone du dépôt, il a été identifié en début d’emprise à Abobo Express, des activités artisanales (garages), des magasins de vente de pièces détachées et des restauratrices. Il faut noter la présence d’une école Franco-Arabe dénommée A-TAWFIQ de 6 classes. La synthèse des activités socioéconomiques est présentée dans le tableau ci-dessous. Tableau 4: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site du dépôt d’Abobo Sagbé N° d’ordre Catégorie Nature

1 Equipement Ecole Franco-Arabe A-TAWFIQ

2 Activités Garages, et commerces divers, restaurants Commerciales

1.2.3.3 Description des sites des stations 1.2.3.3.1 Station Aérocité 1.2.3.3.1.1 Milieu humain La station est située dans le quartier Derrière Wharf. L’emprise est fortement peuplée compte tenu du fait que le quartier est une cité-dortoir. Les habitats sont généralement de type économique excepté deux (02) duplex et deux (02) villas.

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Figure 3: Plan de localisation de la Gare Aérocité 1.2.3.3.1.2 Milieu socio-économique La zone est occupée par des activités diverses (commerces, Eglise Méthodiste Unie de Port- Bouët et le Commissariat du 33ème du wharf). Ces activités sont exercées dans différents types de bâtis.

Photo 12 : Vue de la pharmacie dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

Tableau 5: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station de l’Aérocité N° d’ordre Catégorie Nature

1 Equipement - Commissariat - Eglise Méthodiste Unie

2 Activité Commerciale - Pharmacie - Commerces divers

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1.2.3.3.2 Station Port-Bouët 1.2.3.3.2.1 Milieu humain La Station de Port-Bouët est localisée dans une zone fortement urbanisée mais qui a fait l’objet de déguerpissement dans le cadre des travaux de construction de la Voie Express Abidjan-Grand-Bassam.

Figure 4: Plan de localisation de la Gare de Port-Bouët

1.2.3.3.2.2 Milieu socio-économique L’emprise de la Station de Port-Bouët est inoccupée, par conséquent aucune activité n’y a été identifiée, hormis la présence de quelques aires bétonnées.

Photo 13 : Vue d’un regard et d’une clôture dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

1.2.3.3.3 Station Akwaba 1.2.3.3.3.1 Milieu humain Située au rond-point du carrefour Akwaba, la zone d’implantation de la Station est fortement urbanisée et moyennement peuplée. Quelques ménages ont été identifiés, ainsi que des bâtis de standing (villas), des constructions économiques individuelles et des baraques. La zone est majoritairement occupée par des activités commerciales.

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Figure 5: Plan de localisation de la Gare Akwaba 1.2.3.3.3.2 Milieu socio-économique Excepté quelques logements, la zone est essentiellement occupée par des activités commerciales (parcs auto, station service, etc.) et des petits commerces.

Photo 14 : Vues d’activités économiques dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

Tableau 6: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station d’Akwaba N° d’ordre Catégories Nature

1 Activités commerciales Parc auto Station

1.2.3.3.4 Station VGE 1.2.3.3.4.1 Milieu humain La zone dédiée à l’aménagement de la Station VGE n’est pas habitée.

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Figure 6: Plan de localisation de la Gare de Marcory VGE 1.2.3.3.4.2 Milieu socio-économique Le site de la première Station de la commune de Marcory (Station VGE) est fortement urbanisé parce que donnant directement sur le VGE. Dans l’enceinte même de la gare il a été identifié trois (03) entreprises.

Photo 15 : Vue d’une entreprise dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

Les activités socioéconomiques sont présentées comme suit dans le tableau 7. Tableau 7: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station VGE N° d’ordre Catégories Nature

1 Activités commerciales Société EGES - DECOLUX SOMEG Société IBOU (Parc Auto)

1.2.3.3.5 Station Marcory Centre 1.2.3.3.5.1 Milieu humain La Station de Marcory Centre est située dans l’ancienne installation de l’ONUCI aux droits du passage à niveau du train sur la Rue Pierre et Marie Curie. Du point de vue de la densité, l’emprise de la gare est fortement urbanisée mais n’est pas habitée.

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Figure 7: Plan de localisation de la Gare de Marcory Centre 1.2.3.3.5.2 Milieu socio-économique Dans l’emprise de la future gare, il a été identifié un entrepôt de dépôt de marchandises réalisé par la société SOCOPAG, à proximité des Entreprises de la Société Africaine de Cacao (SACO) et Bernabé.

Tableau 8: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégories Nature

1 Activités commerciales SOCOPAG

Il faut signaler que la Station Marcory Centre est située dans une zone industrielle où le flux migratoire et la circulation routière sont omniprésents.

1.2.3.3.6 Station Marcory Canal 1.2.3.3.6.1 Milieu humain La Station Marcory Canal est la troisième station de la commune de Marcory. L’emprise dédiée à la gare est faiblement urbanisée. Aucun ménage n’a été identifié dans l’emprise.

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Figure 8: Plan de localisation de la Gare de Marcory Canal 1.2.3.3.6.2 Milieu socio-économique Il existe dans la zone de la gare, un complexe sportif à caractère commercial, des baraques et des hangars à usage commercial.

Tableau 9: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégories Nature

SOCOPAG

1 Activités commerciales Salle de sport GIGA GYM

Baraques, hangars, boxes métalliques.

Ci-joint quelques activités présentes dans la zone du projet.

Photo 16 : Vues d’activités commerciales et artisanales dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016)

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1.2.3.3.7 Station Treichville Hôpital 1.2.3.3.7.1 Milieu humain L’emprise du projet ne comporte pas d’habitations.

Figure 9: Plan de localisation de la Gare de Treichville Hôpital

1.2.3.3.7.2 Milieu socio-économique Le site dédié à la réalisation de la gare est un ensemble d’entrepôts groupés où s’exercent des activités commerciales.

Tableau 10: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégories Nature

Entrepôts de vente de marchandises STDM 1 Activités commerciales

ITRAO 1.2.3.3.8 Station Treichville 1.2.3.3.8.1 Milieu humain La station de Treichville se situe au sein de la gare SITARAIL actuelle. L’emprise est inoccupée en termes d’habitation.

Figure 10: Plan de localisation de la Gare de Treichville RCI00074/ACI000112/CI00102

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1.2.3.3.8.2 Milieu socio-économique Au sein de cette station, seules les toilettes visiteurs et un bâti en dur de SITARAIL sont impactés. Aux abords de la clôture il existe un dépôt d’ordures et des platefromes de lavages auto.

Tableau 11: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégories Nature

Equipement SITARAIL (toilette visiteur) 1 Activités commerciales Lavage auto

Photo 17 : Vue de bâtis en dur dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) 1.2.3.3.9 Station Plateau Lagune 1.2.3.3.9.1 Milieu humain La station de Plateau Lagune est située non loin du Palais de la Présidence de la République, entre la gare Sud de la SOTRA, la place de la République et la Direction Générale de la Douane ivoirienne. Le site d’implantation de la gare abrite des logements du personnel et le bâtiment principal des voyageurs de la SITARAIL, l’Entreprise TECHNIMEDIA, le Restaurant « Chez Oscar ») et d’un bâti contenant les câbles de deux pylônes du concessionnaire de téléphonie MOOV.

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Figure 11: Plan de localisation de la Gare Plateau Lagune

1.2.3.3.9.2 Milieu socio-économique A ce niveau, l’emprise est occupée par des équipements, des activités commerciales et les dortoirs de la SITARAIL. Les détails sont indiqués dans le tableau 12.

Tableau 12: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégories Nature

1 Équipement 2 pylônes de télécommunication (MOOV) 2 Activités commerciales - Entreprise TECHNIMEDIA - Restaurant « Chez OSCAR »

Photo 18 : Vue d’une antenne dans l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) 1.2.3.3.10 Station Plateau Centre 1.2.3.3.10.1 Milieu humain La station est située au quartier les « Quatre villas », entre la formation sanitaire et l’ONG CHILDREN OF AFRICA. Le site est moyennement urbanisé avec une partie appartenant à la SIPF et l’autre partie constituée de bâtiments précaires (baraques, hangars, conteneurs, etc.). C’est une zone qui comporte à la fois des activités commerciales et des ménages. Les

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types d’habitat identifiés dans l’emprise sont : un immeuble R+1, des villas, des constructions en bande et des cours communes.

Figure 12: Plan de localisation de la Gare Plateau Centre

1.2.3.3.10.2 Milieu socio-économique A ce niveau, l’on dénombre des équipements, des activités commerciales. Comme équipements, il y a deux (02) pylônes de télécommunications. Concernant les activités commerciales et artisanales, on peut citer des garages, hôtel, restaurant, buvette, cyber, ferme et une entreprise au sein de la cité douane. Le tableau 13 donne un aperçu de l’occupation de l’emprise.

Tableau 13: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station du Plateau Centre N° d’ordre Catégories Nature

1 Équipement 2 pylônes de télécommunications

2 Activités commerciales -garages -1 hôtel -restaurant-buvette -cyber -entreprise privée

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Photo 19 : Vue de l’occupation de l’emprise du projet (BURGEAP – Juillet 2016) 1.2.3.3.11 Station Adjamé Délégation 1.2.3.3.11.1 Milieu humain Le site d’implantation de la station est localisé au Quartier Rouge, derrière la Mairie et le forum d’Adjamé. C’est une zone peuplée, moyennement urbanisée constitué de bâtiments en dur, en matériaux bois et métalliques appartenant à des particuliers. C’est une zone d’habitation dont le type de constructions est constitué de cours communes, de constructions en bande et de baraques. C’est un quartier dortoir qui date de l’époque coloniale. Il faut signaler aussi la présence d’activités commerciales.

Figure 13: Plan de localisation de la Gare Adjamé Délégation

1.2.3.3.11.2 Milieu socio-économique Il a été identifié sur le site d’implantation de la station, des équipements (une mosquée, un centre de transformation CIE, WC public, etc.), des activités commerciales diverses (atelier de couture, kiosque à café, ferme, blanchisserie, mercerie, salon de coiffure, etc.).

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Tableau 14 : Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station d’Adjamé Délégation N° d’ordre Natures

1 Équipement - 1 Mosquée - 1 Centre de transformation CIE 2 Activités commerciales - Ateliers de couture - Kiosques à café - Ferme - Blanchisserie - WC public - Mercerie - Salon de coiffure

1.2.3.3.12 Station Adjamé Agban 1.2.3.3.12.1 Milieu humain Cette station est localisée en face de la cité RAN, non loin de la gare Nord d’Adjamé et proche de l’agence Orange CI. C’est une zone fortement urbanisée avec des bâtis en dur (immeuble R+2, construction en bande, cours communes, constructions individuelles), des baraques et hangars. L’on dénombre aussi des activités économiques et une mosquée.

Figure 14: Plan de localisation de la Gare Adjamé Agban

1.2.3.3.12.2 Milieu socio-économique Les enquêtes ont permis de dénombrer un équipement (une mosquée), des activités commerciales et artisanales (quincaillerie, vente d’appareils électroménagers, vente de pneus, cantine de Orange CI, salon de coiffure, menuiserie, atelier de soudure, etc.). il a été aussi identifié un immeuble R+2 à usage de commerce et d’habitation, et un bâtiment servant de siège social à la Centrale Syndicale Dignité.

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Tableau 15 : Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station d’Adjamé Agban No d’ordre Catégories Natures

1 Equipements -une mosquée

2 Activités - Quincaillerie commerciales - vente d’appareils électroménagers - vente de pneus - cantine - salon de coiffure - menuiserie - atelier de soudure

1.2.3.3.13 Station Gare Internationale 1.2.3.3.13.1 Milieu humain La zone dédiée à l’aménagement de la Station Gare Internationale n’est pas occupée.

Figure 15: Plan de localisation de la Gare Internationale

1.2.3.3.13.2 Milieu socio-économique L’emprise est dégagée et libérée pour la réalisation de la Gare Routière Internationale. Elle est clôturée avec des tôles et envahie par la végétation (des arbustes et des herbes).

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Photo 20 : Vue de la zone dédiée à la gare internationale (BURGEAP – Juillet 2016) 1.2.3.3.14 Station Abobo Université 1.2.3.3.14.1 Milieu humain La station Abobo Université est la première gare de la commune. Elle est située dans le quartier Château FILTISAC. L’emprise est densément occupée par des activités commerciales et artisanales (garages, ferronnerie et commerces divers). Les constructions sont du type précaire (baraques, hangars et abris de fortune).

Figure 16: Plan de localisation de la Gare Abobo Sud

1.2.3.3.14.2 Milieu socio-économique Le milieu Socioéconomique de la gare d’Abobo Université est constitué essentiellement d’activités commerciales et artisanales (garages, vente de pièces détachées, kiosques à café, etc.). L’on y trouve également des lieux de culte (mosquées). Il faut signaler que toutes ces activités sont réalisées dans des bâtis de type précaire.

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Tableau 16 : Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° Catégorie Nature d’ordre

1 Equipement Mosquées

2 Commerces et Kiosque, vente de pièces détachées ; services Garages, et commerces divers

1.2.3.3.15 Station Abobo Banco 1.2.3.3.15.1 Milieu humain La station d’Abobo Banco est la deuxième gare de la commune. Elle est située dans le quartier Banco. L’emprise est densément occupée et peuplée. Il y a autant d’habitations que d’activités commerciales. C’est un quartier avec des habitats de moyen standing comme des immeubles (R+1, R+3, R+4) et des villas juxtaposées aux cours communes de plus de quinze (15) portes. C’est un véritable quartier dortoir qui abrite un nombre relativement important de ménages.

Figure 17: Plan de localisation de la Gare Abobo Banco

1.2.3.3.15.2 Milieu socio-économique L’emprise est occupée par des infrastructures importantes que sont la Gare du Banco et le centre émetteur de la RTI. En plus de ces infrastructures, il y a lieu de signaler la présence de mosquées, d’une école primaire publique et d’un pilonne de la société de communication MOOV. La zone abrite plusieurs activités artisanales et commerciales (garages et commerces divers).

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Tableau 17: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station d’Abobo Banco N° Catégorie Nature d’ordre

1 Equipement Mosquée, Ecole primaire, centre émetteur d’Abobo et Pilonne MOOV

2 Activités Commerciales Garages, et commerces divers

1.2.3.3.16 Station Abobo Centre 1.2.3.3.16.1 Milieu humain La Station Abobo Centre est la troisième gare de la commune. Elle est située dans le quartier SAGBE palmeraie. L’emprise est fortement occupée et peuplée. Il y a beaucoup plus d’activités commerciales que d’habitations. L’habitat est caractérisé par des cours communes de plus de dix (10) portes chacune. Il y a lieu de signifier qu’il existe des ménages au sein du marché de Sagbé Palmeraie.

Figure 18: Plan de localisation de la Gare Abobo Centre

1.2.3.3.16.2 Milieu socio-économique Le milieu socioéconomqique est constitué d’équipements cultuel (mosquée) et socioéconomique (marché), et d’activités commerciales. Il faut noter la présence de nombreux artisans qui sont spécialisés dans la fabrique de pilons et mortiers.

Tableau 18 : Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° Ordre Catégorie Nature

1 Equipement Mosquée, un marché

2 Activités Commerciales Commerces divers, toilettes publiques, garages, hôtels, boutiques, fumoir de poissons, usine de fabrique de mortiers et de pilons.

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1.2.3.3.17 Station Abobo Intermédiaire 1.2.3.3.17.1 Milieu humain La station d’Abobo Intermédiaire est la quatrième gare de la commune. Elle est située à cheval sur les terroirs des villages de N’Guessankoi et Anonkoua 3. L’emprise est de taille moyenne et occupée majoritairement par des habitations et quelques activités commerciales. Le type de constructions dominant est la cours commune.

Figure 19: Plan de localisation de la Gare Intermédiaire

1.2.3.3.17.2 Milieu socio-économique Le milieu socioéconomique est constitué d’équipements socio-éducatifs (une école primaire LABAT, d’un centre de santé communautaire, etc.) et des activités commerciales (maquis, des hôtels et des commerces divers). Tableau 19: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégorie Nature

1 Equipement Ecole primaire, centre de santé

2 Activités Commerciales Commerces divers, maquis et hôtels

1.2.3.3.18 Station Abobo Nord 1.2.3.3.18.1 Milieu humain La station d’Abobo Nord est la cinquième gare de la commune. Elle est située dans le quartier AGRIPAC. Il a été identifié dans son emprise des habitations et des activités commerciales. Les cours communes qui constituent l’essentiel de l’habitat sont densément peuplées.

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Figure 20: Plan de localisation de la Gare Abobo Nord

1.2.3.3.18.2 Milieu socio-économique Le milieu socio-économique est constitué d’activités commerciales et artisanales (menuiseries, tapisseries, kiosqus à café et commerces divers).

Tableau 20 : Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station N° d’ordre Catégorie Nature

1 Activités Garages, et commerces divers, Commerciales tapisseries, menuiserie

1.2.3.3.19 Station Anyama Sud 1.2.3.3.19.1 Milieu humain La gare d’Anyama Sud, 1ème gare à réaliser dans la commune, est située dans le quartier RAN. Son emprise est occupée par une seule construction en bande et de plusieurs bâtis inachevés et inhabités. La densité de cette zone est relativement faible.

Figure 21: Plan de localisation de la Gare Sud

1.2.3.3.19.2 Milieu socio-économique Il a été identifié sur le site d’implantation de la Station plusieurs activités économiques, notamment les artisans de services (garagistes), les commerces de détails (vente de pièces détachées) et de la restauration (kiosque). Toutes ces activités sont exercées essentiellement dans les baraques, des conteneurs et des hangars.

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Tableau 21: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station Anyama Centre N° d’ordre Catégorie Nature

1 Equipement Aucun équipement n’a été identifié dans la zone 2 Activités Garages, commerces de détails, Commerciales restaurants

1.2.3.3.20 Station Anyama Centre 1.2.3.3.20.1 Milieu humain La station d’Anyama Centre est située dans l’ancienne gare de la SITARAIL. Elle est constituée essentiellement d’habitations de type individuel. Ces résidences sont habitées par des ex Agents de la SITARAIL.

Figure 22: Plan de localisation de la Gare Centre

1.2.3.3.20.2 Milieu socio-économique Le milieu socioéconomique est constitué d’activités commerciales (vente de colas et une boutique, tabliers de vente d’articles divers, etc.) et d’un équipement (château d’eau non fonctionnel). Tableau 22: Synthèse des activités socioéconomiques affectées par le projet sur le site de la Station d’Anyama Sud N° d’ordre Catégorie Nature

1 Equipement Château d’eau non fonctionnel

2 Activités Commerciales Boutique, vente de colas

Il faut retenir en résumé que les gares sont pour la plupart intégrées aux gares existantes de la SITARAIL. La figure 23 ci-dessous présente la localisation des différentes gares.

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Figure 23: Carte de localisation des Gares

1.2.4 L’intégration du projet dans les zones sensibles, sécuritaires et protégées Le tracé du projet épouse un couloir longeant des plateformes de ressources naturelles (eaux et forêts) et des installations spéciales de haute sécurité (Aéroport, Présidence, Militaire, etc.). 1.2.4.1 Lagune et aires protégées Le projet traverse et longe la lagune Ebrié ainsi que le Parc National du Banco. Des dispositions particulières devront satisfaire au dossier de la conformité environnementale aussi bien au niveau national qu’international. 1.2.4.2 Espaces urbain et rural Le projet étant inscrit à la fois en espace urbain et rural, il devra être coordonné avec les services techniques des Mairies et les services ministériels concernés afin de s’intégrer dans les stratégies de développement urbain, de sécurité et d’environnement. 1.2.4.3 Zone Aéroportuaire Le projet se situe en limite de l’Aéroport International Felix HOUPHOUËT-BOIGNY d’Abidjan. La prise en compte du cône d’envol ainsi que des interfaces électromagnétiques devra être coordonnée avec les services techniques de l’aéroport. 1.2.4.4 Zone militaire Le projet longe le domaine foncier du 43ème BIMA (Titre Foncier 4937). Il est exploité de façon temporaire par 27 maraichers et 10 propriétaires de bâtis en matériaux précaires. L’accord de principe donné par le 43ème BIMA pour l’exploitation du site pour cause d’utilité publique, devra être formalisé avec l’Administration ivoirienne conformément à la réglementation en la matière.

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1.2.4.5 Domaine du Palais Présidentiel Le projet longe le domaine du Palais Présidentiel dans la Commune du Plateau. Le tracé épousant le couloir actuel de la voie ferrée Abidjan-Niger, seule la période des travaux pourrait impacter négativement (au niveau du bruit) les activités du Palais présidentiel. Le projet devra satisfaire aux règles de protection vis-à-vis des nuisances sonores en fonction de la sensibilité des quartiers et des bâtiments et des règles d’environnement. 1.3 Projets en cours dans la zone d’influence directe du projet Le métro est en interface avec plusieurs projets connexes à différents niveaux d’études/réalisation : 9 l’élargissement de la voie Express Abidjan-Grand Bassam (projet déjà réalisé) : le tracé du métro prend en compte cet élargissement et la mise en œuvre de dispositifs de protection adaptés à ce type de jumelage (protection type GEFRA). 9 le nouvel échangeur d’Akwaba : la solution présentée dans le cadre de cet APS correspond au scénario E (échangeur de type giratoire dénivelé). Cette solution implique la réalisation de deux (02) PRA pour franchir les bretelles de l’échangeur et la réalisation de la gare Akwaba « en hauteur ». Le 15 avril 2016, le choix a finalement été arrêté sur le scénario F pour la réalisation du carrefour d’Akwaba. Cette solution n’a donc pu être intégrée dans l’APS. Elle permettra le passage de la ligne de métro « au sol » et donc également le positionnement à niveau de la gare d’Akwaba. Cette évolution, non prise en compte, est évidemment favorable au projet. 9 l’ouverture de la digue de Koumassi : ce projet, sans date d’échéance, n’est pas pris en compte. 9 la réalisation du nouveau Boulevard de Marseille et le doublement du boulevard de Marseille : ces projets ne sont pas pris en compte (également en l’absence de date d’échéance). 9 la réalisation du 4ème Pont : ce projet est en interface avec la Gare d’Adjamé Délégation. Une coordination avec le concessionnaire du pont devra être réalisée pour l’implantation des piles du pont dans la zone de gare. 9 la future Ligne 2 du Métro d’Abidjan qui croisera la Ligne 1 en gare d’Adjamé Délégation. 9 la Gare routière internationale : le parvis de la gare est positionné au droit de cette gare routière, pour permettre les échanges de flux entre la gare routière et la gare métro (des adaptations du projet de gare routière sont à prévoir pour que les VRD soient en concordance). 9 la rocade Y4 : ce projet correspond à un barreau routier franchissant le métro en PRO. La cote du Pont Supérieur de type PRO devra prendre en compte le profil en long du métro et de la voie SITARAIL 9 le Projet d’aménagement du Bord de Mer dans la Commune de Port-Bouët : cet espace compris entre la Cité Universitaire de Port-Bouët III et le quartier Anani (Route de Grand-Bassam), antérieurement occupé par des habitations et des activités économiques a été libéré dans le cadre de son aménagement. 9 La phase II du Projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan Sud à partir de la nappe du Sud-Comoé : le tracé de cette phase est intégré au projet d’aménagement du Bord de Mer. Les installations actuelles des canalisations sont confondues à l’emprise du Métro.

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Par ailleurs, les croisements de voiries sont dénivelés. En effet, compte-tenu de la densité de la zone urbaine, il a été retenu des dénivellations en PRA. La voie SITARAIL reste, quant à elle au niveau du TN, avec un passage à niveau (comme dans la situation existante). De même, afin de minimiser les emprises nécessaires, les rampes d’accès aux PRA seront réalisées par des murs en remblai renforcé de type Vsol.

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2. INVENTAIRE DES BIENS ET DES PERSONNES POTENTIELLEMENT AFFECTES 2.1 Principes généraux 2.1.1 Exploitation bibliographique L’étude bibliographique effectuée repose essentiellement sur la recherche et l’analyse de documents d’ordre général et d’ordre technique. La documentation d’ordre général est relative aux rapports d’études et de publications réalisées dans le cadre du projet de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, ainsi que les différentes études effectuées dans la zone d’étude du projet qui rassemblent les informations sur les populations, les activités économiques, les infrastructures, etc. Ces données ont pour la plupart été collectées auprès des structures privées, des mairies et aussi durant certaines interviews avec les représentants de certaines mairies. Les documents techniques (les plans des emprises, repérage et suivi du foncier) mis à la disposition par la SICMA, traitent de tous les aspects techniques relatifs au projet. Leur exploitation a permis entre autres de situer le contexte du projet, d’en définir les différentes composantes, et d’orienter le marquage des bâtis situés dans l’emprise du projet. L’exploitation de ces données techniques a permis de situer et d’identifier l’emprise technique et effective du projet. 2.1.2 Visites de site Les investigations de terrain ont débuté par plusieurs visites de site dont principalement deux (02) types de visites sont notables. Il s’agit d’une part des visites effectuées par les Parties prenantes (SIPF, SITARAIL, SICMA, BNETD/SETEC, BURGEAP CI et Mairies) ; et d’autre part des visites relatives au cadrage de la zone d’étude, avec la participation des concepteurs (SICMA, BNETD/SETEC) et du consultant BURGEAP en charge de la réalisation de l’EIES et du PAR. Les visites de site effectuées par les Parties prenantes se sont effectuées dans la période allant du 18 Avril au 10 Mai 2016. Elles ont permis aux concepteurs à la suite de réunions avec les Mairies et leurs Directions Techniques d’expliquer le projet et son implantation dans leur commune et ensuite d’aller sur le terrain pour voir les emprises retenues ainsi que les impacts potentiels engendrés par le projet. Ces séances ont également permis au Directeurs Techniques de formuler des demandes ou de faire des suggestions en ce qui concerne certains aménagements à effectuer sur le tracé. Quant aux visites de site en vue du cadrage, elles ont été effectuées le 29 Juin 2016 pour la première, qui a débuté par le tronçon Gare du Plateau - Passerelle de Sébroko. La seconde du 02 Juillet 2016, a couvert le tronçon Gare de Treichville - Entrée du pont Félix Houphouët Boigny. Ces visites ont permis entre autres de : - situer et de cerner les limites de la zone d’influence directe du projet ; - maîtriser l’emprise du projet ; - constater la matérialisation de l’emprise technique du projet avec l’implantation des piquets par la SICMA ;

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- lire les indications inscrites sur les piquets de matérialisation ; - apprécier les contraintes environnementales et sociales du projet.

Photo 21 : Aperçus des visites de site (BURGEAP – Juin 2016) 2.2 Spécificités (cas pratiques de l’étude) 2.2.1 Investigations de terrain Dans l’ensemble, toutes les sept (07) communes ont été couvertes durant les différentes opérations d’enquêtes qui ont été organisées sur le terrain. La collecte de données de terrain s’est effectuée en trois (03) étapes : La première s’est déroulée du 09 au 13 Juillet 2016 sur la base de l’étude foncière réalisée par la SICMA. Cette première étude a permis de dégager les toutes premières estimations des enquêtes de terrain.

La seconde étape s’est déroulée du 03 au 30 Octobre 2016 et a connu deux phases : le marquage des bâtis (du 03 au 08 Octobre 2016) au et le recensement des personnes concernées par le projet (enquête de terrain du 19 au 30 Octobre 2016). La dernière étape qui a eu lieu du 28 au 31 Décembre 2016 a consisté à un rattrapage des personnes absentes lors des passages précédents des enquêteurs et à attribuer des numéros sur des bâtis considérés comme impactés par le projet. 2.2.1.1 Marquage des bâtis L’objectif de l’étude socio-économique est de déterminer de façon précise le nombre de propriétés et de biens qui seront potentiellement impactés par le projet de construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan. Pour ce faire, une opération de marquage de biens immobiliers a été effectuée dans l’emprise technique dédiée au projet. Cette phase a permis d’attribuer un numéro à chaque bâti situé dans cette emprise. Le numéro attribué devient l’identifiant de toutes les personnes potentiellement affectées par le projet et ayant un lien direct avec un bâti (propriétaire, locataire, etc.). Pour pouvoir couvrir la zone du projet, il a été procédé au découpage de l’emprise du projet. La codification attribuée aux différentes communes est détaillée dans le tableau 22.

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Tableau 23 : Répartition de la codification selon les Sections et les communes Désignation Communes Numérotation (Commune)

Section 1 Port-Bouët L1M/POB/000X

Section 2 Marcory L1M/MAR/000X

Treichville L1M/TRE/000X

Section 3 Plateau L1M/PLA/000X

Adjamé L1M/ADJ/000X

Section 4 Abobo L1M/ABO/000X

Anyama L1M/ANY/000X

NB : la numérotation a été modifiée à partir des emprises affectées aux stations ou aux gares (L1M/POB- G1/000X), pour toutes les communes et à la zone de dépôt ferroviaire d’Abobo (L1M/ABO-Dp/00X). Les différentes lettres (A, B, C, etc.) sont ajoutées aux codifications dans le cas où plusieurs bâtis implantés sur un même espace sont les propriétés d’une seule personne.

Photo 22 : Aperçu du marquage des bâtis (BURGEAP – Octobre et Décembre 2016)

2.2.1.2 Enquêtes de terrain Les opérations d’enquêtes de terrain constituent l’étape qui permet de recenser les personnes potentiellement affectées à travers la collecte d’informations socio-économiques par le biais d’outils fiables et performants. Elles se sont déroulées sur tout le linéaire dans les sept (07) communes par une équipe de 30 enquêteurs, encadrés par un sociologue expérimenté.

Pour couvrir la zone d’étude, le linéaire a été divisé en quatre (04) Sections dans lesquelles le personnel d’enquêtes a été réparti. Dans chacune des Sections, il a été mobilisé un Superviseur, un Chef d’équipe et des Enquêteurs, dont la liste est présentée en annexe.

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Photo 23 : Aperçu d’une enquête auprès des PAPs (BURGEAP – Juin 2016) 2.2.1.2.1 Technique et outils d’enquête Pour cette étude, la technique de l’interview et du focus group a été privilégiée pour cerner tous les aspects de la vie socioéconomique des personnes potentiellement affectées par les activités liées au projet. En outre, l’utilisation des Tablettes électroniques a été préférée aux fiches d’enquêtes par souci de gain de temps, de flexibilité et de fiabilité des opérations de collecte des données. De façon pratique, les questionnaires préalablement élaborés et validés par les Acteurs (SICMA, BNETD, SIPF et BURGEAP), ont été enregistrés dans le système d’exploitation des Tablettes électroniques. 2.2.1.2.1.1 Processus du E-Enquête La collecte des données se fait par des fiches d’enquête numérisées. Les quatre (04) rubriques définies selon la cible à atteindre, ont été conçues dans le cadre de cette étude. Ce sont : - les chefs de ménages (propriétaires résidents, locataires, hébergés gratuits) ; - les propriétaires de bâtis non-résidents ; - les responsables d’activités commerciales ; - les responsables d’équipements. Le processus d’enquête avec des fiches numérisées comprend les étapes suivantes : - élaboration de formulaires ou documents d’enquête ; - conception de la base de données ; - formation des enquêteurs ; - collectes des données sur le terrain ; - dépouillement des fiches d’enquête et Vérification des données ; - reporting par l’administrateur de base de données. Le processus d’enquête avec des fiches numérisées présente les avantages suivants : - la source d’information est complète, constamment à jour, facile à consulter, accessible et centralisée ; - le traitement des données est plus rapide ; - le reporting se fait en temps réel par l’Administrateur de la base des données ; - il s’adapte rapidement à plusieurs enquêtes. Elles portent globalement sur les principales rubriques ci-après :

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a) Entête L’entête identifie l’enquêteur. Elle mentionne également la date et la zone de l’enquête. Ces renseignements sont utiles pour le contrôle qualitatif et quantitatif des données. b) Identification Cette partie du questionnaire identifie l’enquêté et indique son statut social et familial. Des informations sont collectées sur les enfants scolarisés en vue d’une meilleure prévision des équipements sur le site de réinstallation. Les personnes vulnérables font également l’objet d’une attention particulière parce qu’elles sont des cas sociaux dont la gestion dans le cadre d’un déplacement de populations, relève de spécialistes en la matière. Sont considérées comme personnes vulnérables : - les nouveau-nés de moins d’un an ; - les femmes en état de grossesse avancé (à partir de 6 mois) ; - les personnes âgées à partir de 70 ans ; - les personnes invalides (handicapés physiques et psychiques, etc.). c) Situation socio-économique Cette partie du questionnaire renseigne sur le statut professionnel de l’enquêté, son revenu et les caractéristiques socio-économiques des autres personnes composant le ménage. Un accent particulier est mis sur le revenu qui renseigne sur le niveau de vie des personnes enquêtées. Il faut préciser que le revenu est une donnée difficile à recueillir dans ce type d’enquête dans la mesure où les personnes enquêtées ne partagent pas cette information avec leur entourage. d) Foncier Le mode de gestion du foncier, le statut d’occupation, le mode d’acquisition, le titre de propriété et le montant d’acquisition sont des préoccupations soulevées dans cette partie du questionnaire. Ces données sont utiles car elles constituent des éléments de référence dans le cadre de la compensation des enquêtés. e) Bâti Cette rubrique porte sur le statut d’occupation du bâti, le mode d’acquisition, le type de construction, le nombre de pièces, l’usage du bâti, le loyer, etc. La connaissance de ces données est importante pour la compensation des propriétaires. f) Connaissance du projet Cette rubrique indique les informations que les enquêtés ont sur le projet. Les réponses collectées sont utiles pour la préparation de la réunion de consultation et d’information du public dans la mesure où cette dernière viendra lever le voile sur les contours réels du projet. g) Mesures compensatoires Cette partie du questionnaire porte sur le type de compensation souhaité par les enquêtés. Elle permet de faire une estimation du budget prévisionnel dans le cadre de l’indemnisation des personnes affectées par le projet.

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2.2.1.2.1.2 Guide d’entretien Un guide d’entretien sera adressé aux chefs de quartiers, de villages et/ou de communautés en vue de déterminer les impacts éventuels du projet sur l’organisation socioculturelle, politique et économique des communautés. Il est composé d’une série de questions ouvertes portant sur : l’habitat le foncier l’organisation sociopolitique la vie économique la vie culturelle les équipements communautaires les mouvements associatifs, etc. 2.2.1.2.1.3 Enquête agricole Cette enquête a permis de faire le recensement des exploitants et des cultures pratiquées dans la zone d’influence immédiate du projet. Elle a été conduite par des releveurs encadrés par un expert agricole. 2.2.1.2.1.4 Expertise immobilière L’expertise immobilière a permis de faire l’évaluation des biens immobiliers (bâtis et foncier) identifiés dans l’emprise du projet. 2.3 Identifications des biens et des personnes dans les emprises Au total, il a été recensé dans les emprises du projet de base : 2 936 propriétaires de bâtis majoritairement en matériaux durables (logement, activités économiques, équipement et prpriétaires non résidents; 2184 chefs de ménages (341 propriétaires de logements, 1760 locataires et 83 hébergés gratuits) ; 1 669 gérants d’activités économiques (commerçants, industriels, services, artisans, etc.), dont 1101 propriétaires de bâtis ; 42 gérants ou propriétaires d’Equipements dont 21 propriétaires de bâtis ; 495 propriétaires de bâtis non-résidents.

Dans l’ensemble, 12 157 personnes ont été identifiées dans les 2 184 ménages recensés dans le cadre de l’étude socioéconomique. Ces personnes comprennent aussi bien des dépendants que des actifs et des personnes vulnérables. Les PAPs et les biens recensés sont répartis comme suit dans le tableau 24.

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Tableau 24: Répartition des personnes et des biens affectés par le projet Activités Infrastructures Propriétaires Non- Localisation Bâtiments Ménages économiques et équipements Résidents Section 1 83 149 66 06 29 Section 2 384 111 154 04 27

Section 3 1 062 1028 383 08 153 Section 4 1 772 896 545 24 286 TOTAL 3 301 2 184 1 669 42 495

La répartition des personnes et des biens potentiellement affectés par le projet et recensés par commune à la date du 28 Octobre et du 31 Décembre 2016, se présente comme suit : 2.3.1 Commune de Port-Bouët Au total, 83 bâtis ont été identifiés dans la Commune de Port-Bouët. Le recensement a permis d’enregistrer 150 personnes dont 149 chefs de ménages. Les chefs de ménage recensés comprennent : x Propriétaires résidents : 67 x Locataires : 75 x Hébergés gratuits : 07 Les autres personnes recensées se composent de 66 gérants d’activités commerciales dont 34 sont propriétaires des bâtis abritant leurs activités, 29 propriétaires non-résidents et 06 gérants d’équipements. 2.3.2 Commune de Marcory Dans la Commune de Marcory, 274 bâtis ont été identifiés. Au total 279 personnes ont été recensées parmi lesquelles 105 chefs de ménage décomposés comme suit : x Propriétaires résidents : 45 x Locataires : 53 x Hébergés gratuits : 07 Les autres personnes identifiées sont 128 gérants d’activités économiques, 23 propriétaires de bâtis non-résidents et 04 gérants ou propriétaires d’équipement. 2.3.3 Commune de Treichville Dans la Commune de Treichville, 110 bâtis ont été identifiés. Au terme des enquêtes, 57 personnes ont été recensées dont 06 chefs de ménage décomposés comme suit : x Locataires : 05 x Hébergés gratuits : 01 Les autres personnes recensées sont 26 gérants d’activités commerciales et 04 propriétaires de bâtis non-résidents.

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2.3.4 Commune du Plateau Dans la Commune du Plateau, 70 bâtis ont été effectivement marqués. En ce qui concerne le recensement, 51 personnes ont été identifiées dont 12 chefs de ménage décomposés comme suit : x Propriétaires résidents : 03 x Locataires : 08 x Hébergé gratuit : 01 Les autres personnes recensées sont reparties entre 30 gérants d’activités commerciales et 05 propriétaires de bâtis non-résidents. 2.3.5 Commune d’Adjamé Dans la Commune d’Adjamé, 992 bâtis ont été identifiés. L’enquête a permis d’enregistrer 1 734 personnes parmi lesquelles 1 016 chefs de ménages décomposés comme suit : x Propriétaires résidents : 61 x Locataires : 927 x Hébergés gratuits : 28 Les autres catégories de personnes enregistrées sont 353 gérants d’activités commerciales, 148 propriétaires de bâtis non-résidents et 08 gérants ou propriétaires d’équipements. 2.3.6 Commune d’Abobo Dans la Commune d’Abobo, 1347 bâtis ont été identifiés. Le nombre de personnes enregistrées au terme de l’enquête est 1 712 personnes dont 770 chefs de ménage décomposés comme suit : x Propriétaires résidents : 124 x Locataires : 619 x Hébergés gratuits : 27 Les autres personnes identifiées sont 504 gérants d’activités commerciales, 159 propriétaires non-résidents et 10 gérants ou propriétaires d’équipements. 2.3.7 Commune d’Anyama Dans la Commune d’Anyama, 425 bâtis ont été identifiés comme étant situés dans l’emprise du projet. Au cours de l’enquête, 416 personnes ont été recensées parmi lesquels 126 chefs de ménages décomposés comme suit x Propriétaires résidents : 41 x Locataires : 73 x Hébergés gratuits : 12 L’enquête a permis également d’identifier 41 gérants d’activités commerciales, 127 propriétaires de bâtis non-résidents et 2 gérants ou propriétaires d’équipement.

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Tableau 25: Répartition par communes des personnes et des biens affectés par le projet Activités Propriétaires Non- Infrastructures Communes Bâtiments Ménages économiques Résidents et équipements

Port-Bouet 83 149 66 29 6

Marcory 274 105 128 23 4

Treichville 110 6 26 4 -

Plateau 70 12 30 5 -

Adjamé 992 1 016 353 148 8

Abobo 1 347 770 504 159 10

Anyama 425 126 41 127 2

TOTAL 3 301 2 184 1 669 495 30

2.4 Caractéristiques socio-économiques des personnes et des biens potentiellement affectés par le projet

2.4.1 Ménages Au total, 2 184 ménages ont été recensés dans l’emprise du projet. Ces ménages sont composés de 12 157 personnes soit une taille moyenne de six (06) personnes. Ce ratio est largement supérieur à la moyenne dans le District Autonome d’Abidjan qui est de 4,6 et à la moyenne nationale qui s’élève à 5 selon les résultats du RGPH 2014. La répartition des ménages enquêtés et des personnes recensées par commune selon la zone impactée s’inscrit dans le tableau 26 ci-dessous.

Tableau 26 : Répartition du nombre de personnes dans les ménages Nombre de COMMUNES personnes dans les Port-bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Total du nombre menages ménages de personnes dans les menages 181 1356 1 – 5 187 244 22 22 2333 1423 4412 397 635 4723 6 – 10 604 172 36 1815 1699 236 126 1603 11- 15 193 25 441 708 74 43 776 16 – 20 53 20 115 514 42 15 337 21 – 25 22 91 182 32 7 182 26 – 32 150 47 2 124 38 – 47 38 39 Total nombre de personnes 1009 12157 dans les 1059 436 22 83 4833 4715 menages Par commune RCI00074/ACI000112/CI00102

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Toutefois, il y a lieu de signifier que le plus petit ménage est composé d’un seul individu, tandis que le ménage le plus grand comporte 76 personnes. Il est à noter que ce type de ménage est touché par la pauvreté. En effet, l’enquête réalisée auprès des ménages par l’INS (Institut National de la Statistique) indique qu’au plan national la pauvreté touche les ménages de grande taille (d’au moins 4 personnes) avec des taux de pauvreté 49,5% pour les ménages de moins de six (06) personnes et de 71,8% quand le ménage compte au moins sept (07) personnes. 2.4.1.1 Enfants scolarisés Dans l’ensemble 4 118 enfants scolarisés sont issus des ménages enquêtés, soit une moyenne d’environ 2,05 enfants scolarisés par ménage. Ceux-ci représentent 33,87% de la population totale potentiellement impactées par le projet. Le tableau 27 indique la proportion d’enfants scolarisés selon le nombre de ménage par commune.

Tableau 27 : Répartition des enfants scolarisés dans les ménages selon les communes Nombre COMMUNES d’enfants scolarisés Port-bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Total du nombre ménages d’enfants scolarisés 18 788 0 12 51 2 2 468 235 0 266 1271 3190 1 - 5 349 127 8 22 1215 1203 103 116 805 6 - 10 81 8 13 198 402 11 6 67 11 - 15 56 3 56 16 - 20 20 36 Total nombre d’enfants 1433 380 4118 430 135 8 35 1697 scolarisés Par commune NB : 788 ménages ne comportent pas d’enfants scolarisés. 2.4.1.2 Personnes vulnérables Au total, 1124 personnes vulnérables ont été identifiées dans l’ensemble des ménages, soit 9,25% de la population totale. Les femmes chefs de ménage, les enfants de moins d’un an et les femmes en état de grossesse avancé constituent la part la plus importante de cette population avec respectivement 40,12%, 32,21% et 11,39%. Les personnes âgées (9,60%) et les handicapés (6,68%) constituent une part importante aussi en nombre.

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Tableau 28 : Répartition des personnes vulnérables selon les communes Personnes COMMUNES vulnérables Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Enfant (s) de moins 28 12 1 2 174 109 36 362 de 1 an Personnes âgées de 33 4 19 10 107 41 plus de 70 ans Personnes 9 3 1 21 5 76 handicapées 37 physiques/mentales Femmes en état de 9 8 43 12 128 56 grossesse +5 mois Femmes chef de 70 12 1 2 186 150 30 451 ménages TOTAL GENERAL 149 39 2 5 494 342 93 1124

Il faut noter que cette catégorie de PAPs représente des cas sociaux dont la gestion doit requérir une attention particulière. 2.4.1.3 Nationalité Sur le total de ménages recensés, il est à noter la prédominance des chefs de ménage d’origine ivoirienne (63,74%). Dans l’ensemble, les ressortissants de la diaspora de la CEDEAO représentent 36,08% des populations recensées dans l’emprise du projet. Les originaires des autres pays africains et les asiatiques ne représentent que 0,18%.

Tableau 29 : Répartition des personnes selon les communes et la nationalité Nationalité COMMUNES

Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Ivoirienne 124 23 5 11 554 568 108 1393

Diaspora CEDEAO 24 81 1 202 18 788 462 Autres africains 1 1 0 2

Américain 1 0 1

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

2.4.1.4 Genre Les ménages sont en grande majorité dirigés par des hommes (79,35%). Cependant, le nombre de femmes chefs de ménages reste relativement important. Elles représentent 18,93% de la population enquêtée. Ce statut les place dans la catégorie des personnes vulnérables, de ce fait, une attention particulière doit leur être accordée.

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Tableau 30 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et le genre Genre COMMUNES

Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Hommes 79 93 5 10 830 620 96 1733

femmes 70 12 1 2 186 150 30 451

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

2.4.1.4 Actifs dans le ménage Dans l’ensemble, 477 chefs de ménage parmi les 2184 recensés hébergent des actifs dont le nombre total s’élève à 742 personnes. Les actifs du ménage sont soit les conjoints ou conjointes, les enfants, les frères ou parents proches des chefs de ménage. Tableau 31 : Répartition des actifs dans les ménages selon les communes Nombre COMMUNES d’actifs Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Bouët

0 101 74 4 9 779 636 104 1707

1 – 3 53 31 2 6 283 154 29 558

4 – 6 19 5 40 35 10 109

7 – 9 41 7 48

10 – 16 27 27

TOTAL 72 36 2 6 391 196 39 742

NB : 1707 chefs de ménage n’ont pas d’actifs 2.4.1.5 Situation économique Au total, 1 956 chefs de ménages exercent une activité Il ressort de cette enquête que la plupart des chefs de ménages exercent dans le secteur informel (46,93%), tandis que 27, 70% d’entre eux opèrent dans une activité libérale. Il faut noter également que 11,49% exercent dans le privé et 2,70% dans le public. 5,49% représentent les retraités, 2,06% les sans-emplois et 0,55% les chômeurs. 1,37% des chefs de ménages sont des femmes au foyer. Tableau 32 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et la situation économique Situation COMMUNES économique Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Général Salariés du public 16 5 30 8 59

Salariés du privé 34 29 4 4 60 15 251 105 Libéral 28 54 2 175 18 605 328 Informel 25 15 4 423 61 1025 497

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Situation COMMUNES économique Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Général Agriculteur 4 8 16 4 Retraité (és) 36 2 2 37 9 120 34 Sans emploi 2 3 18 2 45 20 Au chômage 1 1 7 0 12 3 Femme au foyer 7 2 8 4 30 9 Non défini 0 1 0 0 11 8 1 21

TOTAL GENERAL 149 105 6 12 1016 770 126 2184

2.4.1.6 Lieux d’exercice de l’activité Au total, 1 956 chefs de ménages exercent une activité. 48,62% des chefs de ménages exercent leurs activités dans leur commune de résidence. La proportion de chefs de ménages qui travaille dans le District c'est-à-dire en dehors de leur commune respective est relativement importante (35,58%) comparée à celle des chefs de ménages qui ont leurs activités en dehors du District (0,72%). Il faut souligner aussi que 15,08% de chefs de ménages travaillent dans leur lieu de résidence (quartier/village). Tableau 33 : Répartition des chefs de ménage selon le lieu d’exercice de l’activité Lieu d’exercice COMMUNES d’activités Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Dans le 24 36 1 130 88 16 295 quartier/village Dans la commune 37 50 4 6 549 259 46 951

Dans le District 41 12 1 2 252 341 47 696

En dehors du 1 8 4 01 14 District TOTAL GENERAL 103 98 6 8 939 692 110 1956

2.4.1.7 Revenus moyens mensuels déclarés Sur 2076 chefs de ménages (actifs et retraités) percevant un salaire mensuel, 2 014 ont effectivement déclarés leur revenu tandis que 61 chefs de ménages n’ont pas révélé leur revenu. Le total des salaires mensuels déclarés s’élève à 443 914 363 FCFA. Il faut relever que 42,58% des chefs de ménages ont un revenu compris entre 100 000 et 200 000 F CFA, tandis que 31,50% perçoivent moins de 100 000 F CFA. Les résultats de l’enquête selon les montants déclarés sont repartis dans le tableau 34 ci-dessous.

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Tableau 34 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et les revenus moyens déclarés Situation COMMUNES Economique Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Général Moins de 100 000 22 59 3 334 200 36 654

100 000 – 200 000 34 29 3 3 351 56 884 408 201 000 – 300 000 22 6 1 2 92 13 238 102 301 000 – 400 000 10 1 22 4 68 31 401 000 – 500 000 16 2 12 2 51 19 Plus de 500 000 16 3 1 33 6 119 60 Non déclaré 19 1 1 1 19 2 61 19 Total général 139 100 6 10 973 729 119 2076

2.4.1.8 Installation des chefs de ménage ƒ Année d’installation Une grande proportion de chefs de ménages (69,69%) s’est installée dans l’emprise du projet après l’an 2 000. Le taux de chefs de ménages installés avant 1970 est faible avec 2,11%. Tandis que 1,42% d’entre eux n’ont pu affirmer par ignorance ou par oubli l’année à laquelle ils se sont installés sur le site. Tableau 35 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et l’année d’installation Année COMMUNES d’installation Port-bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Avant 1970 31 8 7 46

1970 - 1980 25 2 34 31 11 103

1981 - 1990 35 10 61 39 9 154

1991 – 2000 11 28 5 134 135 15 328

Après 2000 74 64 6 6 741 552 79 1522

Ignoré/Oublié 4 1 1 15 5 5 31

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

ƒ Motif d’installation Au total, 898 chefs de ménages se sont installés sur le site pour des raisons économiques (activités économiques, site favorable aux activités, etc.). 512 autres chefs de ménages justifient leur résidence sur le site par la présence sur les lieux de leur famille. D’autres par contre (548) évoquent des raisons sociales (crises sociopolitiques, déguerpissements, etc.) et le fait d’avoir une autonomie financière (129 chefs de ménages). Il faut relever que 97 chefs de ménages disent ne pas avoir de raison particulière d’installation sur le site. RCI00074/ACI000112/CI00102

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Tableau 36 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et le motif d’installation Motif d’installation COMMUNES

Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Général Raison économique 22 65 3 5 420 324 59 898

Familial 49 15 3 3 260 144 38 512

Social 44 20 1 253 226 4 548

Autonomie financière 27 1 1 43 50 7 129

Aucune raison particulière 7 4 0 2 40 26 18 97

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

2.4.1.9 Statut d’occupation du logement Sur l’ensemble des 2 184 chefs de ménages, 341 soit 15,61% sont des propriétaires résidents. La proportion la plus importante revient aux locataires qui sont au nombre de 1 760 soit 80,59%. Quant aux hébergés gratuits, ils représentent 3,80%.

Tableau 37 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et le statut d’occupation du bâti Statut COMMUNES d’occupation Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Propriétaires résidents 67 45 - 3 61 124 41 341 Locataires 75 53 5 8 927 619 73 1760

Hébergés gratuits 7 7 1 1 28 27 12 83

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

2.4.1.10 Mode d’acquisition des bâtis La grande majorité des propriétaires résidents (58,36% chefs de ménages) ont construit les bâtis dans lesquels ils vivent, tandis que 17,30% ont acheté leur bâti.

Tableau 38 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et le mode d’acquisition du bâti Mode COMMUNES d’acquisition du bâti Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Investissement direct 13 39 3 48 79 17 199

Achat 37 4 10 8 59

Héritage 15 1 11 33 16 76

Don 1 1 2 4

Mariage 1 1 2

Bail emphytéotique 1 1

Total général 67 45 0 3 61 124 41 341

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2.4.1.11 Caractéristiques des bâtis La majorité des bâtis sont des cours communes (60,26%). Viennent ensuite les constructions en bande (21,61%) et de types individuels 5,30%, les baraques 5,45%.

Tableau 39 : Répartition des ménages selon le type de bâti par commune Types COMMUNES de construction Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Individuel 8 2 4 19 39 26 114 16 Appartement (Immeuble) 4 22 26 2 139 85 Villa 1 1 2 9 5 22 4 Duplex 1 1

Cours commune 2 401 37 29 23 824 1316

Construction en bande 8 264 56 472 15 2 127

Baraque 65 1 22 31 119

Construction métallique 1 1

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

2.4.1.12 Matériau de construction La majorité des bâtis situés dans l’emprise du projet sont en dur (89,65%). Les constructions en matériaux précaires sont pour 8,61% en bois et 0,27% en matériaux de récupération.

Tableau 40 : Répartition des bâtis à usage d’habitation selon les communes et le matériau de construction Matériau COMMUNES de construction Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Ciment 11 5 11 951 709 124 1958 147 Bois 67 1 1 62 54 1 188 2 Semi-ciment bois 21 1 4 26

Matériau de récupération 5 1 6

Métallique 1 1 1 3

Banco 2 1 3

Total général 149 105 6 12 1 016 770 126 2184

2.4.1.13 Nombres de pièces Les logements d’une (01) pièce (42,39%) et ceux de (02) pièces (35,25%) sont les plus représentés dans l’emprise du projet. Les tableaux ci-dessous font la répartion selon le statut d’occupation des chefs de ménages (propriétaires résidents, locataires et hébergés gratuits).

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Tableau 41 Répartition des bâtis à usage d’habitation selon le nombre de pièces Nombre de COMMUNES pièces des propriétaires Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total résidents Bouët Général

1 17 0 1 7 3 28

2 10 5 6 1 22

3 40 7 7 6 4 64

4 19 4 2 3 13 2 43

5 3 1 6 4 4 18 Plus de 5 5 6 33 92 30 166 Total général 67 45 0 3 61 124 41 341

Tableau 42 Répartition des bâtis à usage d’habitation selon le nombre de pièces Nombre de pièces des COMMUNES ménages locataires/hebergés Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total gratuits Bouët Général

1 14 57 2 3 549 258 25 908

2 27 2 3 2 361 313 33 741

3 17 1 0 1 34 57 20 130

4 23 0 1 2 9 12 6 53

5 1 0 0 1 1 5 8

Plus de 5 0 0 0 1 1 1 3

Total général 82 60 6 9 955 646 85 1843

2.4.1.14 Perte de revenus locatifs des propriétaires résidents Les chefs de ménages propriétaires résidents perçoivent des loyers issus des bâtis qu’ils mettent en location dans l’emprise du projet. Les revenus provenant de cette location sont détaillés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 43 Répartition des bâtis à usage d’habitation selon le loyer perçu COMMUNES Nombres de propriétaires Coûts des loyers percevant des loyers Port-Bouët 5 720 000 Marcory 7 1 350 000 Treichville 0 0 Plateau 0 0 Adjamé 50 18 445 500 Abobo 100 41 685 000 Anyama 33 10 506 000 Total Général 195 72 706 500

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2.4.1.15 Occupation foncière Parmi les 341 chefs de ménages, propiétaires résidents, 259 d’entre eux ont déclaré être propriétaires de foncier qu’ils occupent. Les locataires sont au nombre de 11,9 ont été installés par la Mairie. Quant à ceux qui occupent gratuitement le site, ils sont 62 chefs de ménage.

Tableau 44 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et statut d’occupation foncière Statut COMMUNES d’occupation du foncier Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Général Propriétaire 49 5 54 113 38 259

Locataire/bail 4 1 1 3 2 11

Installé par la 1 2 2 2 2 9 mairie Occupant 13 37 2 2 7 1 62 gratuit Total général 67 45 0 3 61 124 41 341

2.4.1.16 Mode d’acquisition du foncier Pour les 259 propriétaires résidents (chefs de ménages) et propriétaires du foncier, l’achat est le principal mode d’acquisition du foncier. En effet, ils sont 183 à avoir acheté leur terrain.

Tableau 45 : Répartition des chefs de ménage selon les communes et le mode d’acquisition du foncier

Mode COMMUNES d’acquisition du foncier Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général MCLAU 1 3 4 0 8

Mairie 0 2 1 3

Filière coutumière 16 7 13 36

Don 0 1 0 1

Héritage 1 5 12 10 28

Achat 47 5 30 87 14 183

Total général 49 5 0 0 54 113 38 259

2.4.1.17 Titre de propriété Il ressort de l’étude que 29,13% des propriétaires ne possèdent aucun titre de propriété. Tandis que 39,56% ont une attestation villageoise et 2,87% un titre foncier.

Tableau 46 : Répartition des chefs de ménage propriétaires résidents selon les communes et le titre de propriété du foncier Titre COMMUNES de propriété foncière Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général RCI00074/ACI000112/CI00102

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Titre foncier 19 0 0 0 6 4 5 34

Attestation villageoise 0 0 0 0 28 35 11 74

Lettre d’attribution 3 0 0 0 3 34 17 57

ODP 0 0 0 0 1 3 0 4

Contrat de location/bail 0 0 0 0 0 6 1 7

Aucun titre 27 5 0 0 16 31 4 81

Total général 49 5 0 0 54 113 38 259

2.4.2 Propriétaires Non-Résidents (PNR) Au tgotal, 495 propriétaires non-résidents ont été identifiés dans l’emprise du projet. La répartition se présente dans le tableau 43 ci-dessous.

Tableau 47 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon les communes Propriétaires COMMUNES Non- Résidents Abobo Anyama Port-Bouët Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général Nombre 159 127 29 23 4 148 5 495 d’identification 2.4.2.1 : Genre Dans l’ensemble, 75,75% des propriétaires non résidents sont des hommes. On note cependant, un nombre relativement important de femmes (24,26%) parmi cette population. (cf. Tableau n°48). Tableau 48 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon le genre

COMMUNES Total Genre Port-Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama général

Femme 6 4 1 1 45 38 25 120

Homme 23 19 3 4 103 121 102 375 TOTAL GENERAL 29 23 4 5 148 159 127 495 2.4.2.2 : Nationalité Les propriétaires non-résidents sont en majorité des nationaux. Les ressortissants de la diaspora des pays de la CEDEAO représentent 23,03% de cette population totale. On note également la présence de 1 Asiatique et 1 Américain.

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Tableau 49 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon la nationalité

COMMUNES Port- Total Nationalité Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama général

Ivoirienne 26 16 2 4 100 131 97 376

Diapora CEDEAO 3 6 1 1 48 26 29 114

Autre africain 2 1 3

Européen

Asiatique 1 1

Américain 1 1 TOTAL GENERAL 29 23 4 5 159 127 495 2.4.2.3 : Situation matrimoniale La plupart des propriétaires non-résidents vivent en couple : 54,94% sont mariés coutumièrement, 22,02% des mariés légaux et 3,43% vivent en concubinage. Cependant, 12,92% n’ont pas de conjoints : 5,56% sont célibataires, 6,06% sont veufs et 1,21% est divorcé. Il faut signaler que 6,66% d’entre eux sont des polygames. Tableau 50 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon la situation matrimoniale

COMMUNES Situation matrimoniale Port-Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Marié(e) légal (e) 14 1 3 4 20 36 31 109

Marié coutumier 4 19 81 89 79 272

Concubinage 4 5 5 3 17

Célibataire 4 1 8 6 9 28

Divorcée 1 1 3 1 6

Veuf(ve) 2 2 1 9 14 2 30

Polygame 25 6 2 33 TOTAL GENERAL 29 23 4 5 148 159 127 495 2.4.2.4 : Situation économique Les propriétaires non résidents travaillent pour la plupart (46,06%) dans le secteur informel. Seulement 16,96% sont des salariés répartis comme suit : 6,26% dans le secteur public et 10,70% dans le privé. Certains propriétaires non résidents sont sans emploi (3,63%) et d’autres (12,72%) sont des retraités.

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Tableau 51 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon la situation écononomique Situation COMMUNES

économique Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total bouët général Salariés du public 7 3 11 10 31 Salariés du privé 4 5 2 13 21 53 8 Libéral 8 6 2 12 14 77 1 34 Informel 2 9 76 65 228 76 Agriculteur 3 1 6 2 Retraité (és) 7 3 4 25 12 63 12 Sans emploi 10 2 18 1 5 Au chômage 1 2 1 Femme au foyer 8 2 15 5 Non déclaré 2 2 TOTAL 29 23 4 5 148 159 127 495 GENERAL 2.4.2.5 : Lieu d’exercice des activités La majorité des propriétaires non résidents exercent dans le District d’Abidjan (41,81%). Les autres ont localisé leur lieu de travail soit dans leur commune de résidence (28,08%), soit dans les quartiers (9,90%).

Tableau 52 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon le lieu d’exercice Lieu d’exercice COMMUNES d’activités Port-bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Dans le 3 8 1 21 11 5 49 quartier/village Dans la 7 10 2 1 52 38 29 139 commune Dans le District 11 2 1 50 66 77 207

TOTAL 21 20 4 1 123 115 111 395 GENERAL 2.4.2.6 : Année d’nstallation Les non-résidents se sont pour la plupart installés dans l’emprise du projet après l’an deux mille (2000). Ils sont 180 dans l’ensemble soit 36,36%. Certains (6,06%) ont par contre oublié leur année d’installation sur le site ou encore ignore la date précise.

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Tableau 53 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon l’année d’installation Année COMMUNES d’installation Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total bouët général Avant 1970 2 5 1 1 9 1970 - 1980 2 1 1 4 12 2 22 1981 - 1990 8 1 7 23 4 43 1991 – 2000 9 13 3 33 45 8 111 Après 2000 5 8 1 1 94 69 102 280 Ignoré/Oublié 5 1 5 9 10 30 Total général 29 23 4 5 148 159 127 495

2.4.2.7 : Raison d’installation Les raisons liées à leur installation sur le site sont pour la majorité d’ordre économique (58,98%). Certains ont évoqué des raisons familiales (14,54%) et sociales (6,66%).

Tableau 54 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon la raison d’installation Motif COMMUNES d’installation Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total

général

Raison 13 15 3 3 93 110 55 292 économique Familial 4 3 1 21 29 14 72 Social 3 4 1 18 4 3 33 Aucune raison 3 12 14 40 69 particulière Autonomie 6 1 1 4 2 15 29 financière Total général 29 23 4 5 148 159 127 495

2.4.2.8 : Type de construction Dans l’emprise du projet, les propriétaires non-résidents possèdent différents types de constructions. Ce sont dans l’ensemble : - des constructions économiques individuelles, représentant 14,43% ; - des duplex, représentant 13,93% ; - des villas, représentant 9,29% ; - des cours communes, représentant 13,33% ; - des constructions en bande, représentant 11,11% ; - des immeubles, représentant 5,65%. Dans l’ensemble, le précaire est faiblement représenté avec 6,66% de baraques. Il faut également signaler la représentation de box métalliques (6,26%) ; 13,33% de constructions inachevées et 6,06% pour les fondations. Le tableau 44 ci-dessous en présente les détails.

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Tableau 55 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon les types de construction par communes COMMUNES Type de Abobo Anyama Port- Marcory Treichville Adjamé Plateau Total construction Bouët général Individuelle 25 22 3 5 2 11 3 71 Immeuble 5 1 14 4 1 3 28 Villa 21 8 1 16 46 Duplex 51 14 1 3 69 Cours commune 5 4 5 1 51 66 Construction en 18 8 6 1 1 20 1 55 bande Baraque 14 4 8 7 33 Box métallique 2 2 27 31 Maison inachevée 15 48 1 1 1 66 Fondation 3 18 9 30 Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.2.9 Matériaux de construction La majorité des bâtis des propriétaires non-résidents identifiés dans l’emprise du projet sont construits en matériaux durables (ciment) 82,02%. Il y a lieu de signaler aussi des constructions en bois (9,89%), en matériau de récupération (tôles, bâches, etc. 1%) ; et 7,07% des bâtis sont en matériau métallique. Le tableau 45 détaille les différentes caractéristiques. Tableau 56 : Répartition des constructions des Propriétaires Non-Résidents selon le matériau de construction Matériau de COMMUNES construction Abobo Anyama Port-bouët Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général

Ciment 136 124 26 8 4 103 5 406

Bois 20 3 3 10 13 49

Matériau de 1 3 1 5 récupération Métallique 2 2 31 35

Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.2.10 Mode d’acquisition du bâti La majorité des propriétaires non-résidents (318) ont investi personnellement dans la construction de leur bâtiment, tandis que 120 parmi eux ont procédé par achat, 51 par héritage, 5 ont bénéficié d’un don et 1 propriétaire a accédé à son bien par voie de mariage.

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Tableau 57 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon le mode d’acquisition du bâti par commune Mode d’acquisition COMMUNES du bâti Abobo Anyama Port-bouët Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général Investissement direct 110 49 12 17 4 122 4 318

Achat 21 67 12 5 14 1 120

Héritage 25 10 5 11 51

Don 3 1 1 5

Mariage 1 1 Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.2.11 Nombre de pièces Dans l’emprise du projet, le nombre de pièces des bâtis identifiés varie de 01 à 42. Toutefois, 28 fondations ont été également identifiées.

Tableau 58 : Répartition des propriétaires Non-Résidents selon le nombre de pièce des bâtis par commune Nombre de COMMUNES pièces Abobo Anyama Port-bouët Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général

1 27 11 3 9 34 84 2 5 4 2 5 3 23 2 44

3 9 14 4 8 2 37 4 8 19 12 1 5 45 5 10 4 3 1 3 21 6 - 10 34 38 3 3 40 118 11 -20 41 15 1 2 1 28 1 89

21 - 30 11 4 1 2 6 24 31 - 42 4 1 5 Aucune 10 18 28 (fondation) Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.2.12 Montant des revenus locatifs Les revenus locatifs des propriétaires non-résidents sont liés à la commune et le nombre de pièces mises à la disposition des locataires. Les montants varient de 2500 F CFA pour le minimum et 5 000 000 F CFA pour les revenus les plus élevés. Il faut noter que 159 propriétaires non-résidents n’ont pas déclaré les revenus et 6 propriétaires non-résidents ne perçoivent pas de loyers. Les détails des revenus locatifs sont présentés comme suit dans le tableau ci-dessous : Tableau 59 : Répartition des propriétaires Non-Résidents selon le revenu locatif

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Revenu locatif COMMUNES perçu Abobo Anyama Port- Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général Bouët + 2 000 000 1 1 1 3 1 000 000 – 1 1 3 1 6 2 000 000 500 000 – 1 1 2 4 1 000 000 300 000 – 500 4 3 2 3 12 000 100 000 – 300 61 14 12 1 44 2 134 000 Moins 100 000 51 19 13 13 75 171 Non déclarés 38 89 2 6 2 20 2 159 Ne percevant 3 2 1 6 pas de loyers Total 159 127 29 23 4 148 5 495

Tableau 60 : Répartition des revenus locatis mensuels des Propriétaires Non-Résidents selon les options Montants des revenus locatifs Nombre de PNR projet de base Nombre de PNR option Dépôt de Sagbé + 2 000 000 3 3 1 000 000 – 2 000 000 6 6 500 000 – 1 000 000 4 4 300 000 – 500 000 12 10 100 000 – 300 000 134 124 Moins 100 000 171 165 Non déclarés 159 89 Ne percevant pas de loyers 6 7 Total 495 408 2.4.2.13 Statut d’occupation du foncier 83,23% des propriétaires non résidents affirment être propriétaires du foncier qu’ils occupent. 4,04% ont déclaré être des locataires. Cependant, 8,28% sont installés de manière informelle sur le site.

Tableau 61 : Répartition des propriétaires Non-Résidents selon le statut d’occupation du foncier Statut COMMUNES d’occupation du foncier Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Bouët général Propriétaire 22 8 1 1 113 141 126 412 Locataire/bail 1 1 1 1 11 5 20 Installé par la mairie 2 1 1 17 1 22 Occupant informel 4 13 1 3 7 12 1 41 Total général 29 23 4 5 148 159 127 495

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2.4.2.14 Mode d’acquisition du foncier Au total, 387 propriétaires non-résidents ont acquis leur terrain par achat direct ; 44 ont hérité ; 19 l’ont obtenu par le biais de la mairie et 06 par le Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme (MCLAU) ; 32 par la filière coutumière et 07 ont bénéficié d’un don. Tableau 62 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon le mode d’acquisition du foncier par commune Mode COMMUNES d’acquisition du foncier Abobo Anyama Port-bouët Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général MCLAU 2 2 1 1 6 Mairie 3 2 2 12 19 Filière coutumière 1 1 30 32 Don 2 5 7 Héritage 30 8 1 1 4 44 Achat 124 116 24 20 3 96 4 387

Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.2.15 Titre de propriétés En ce qui concerne les titres de propriétés 35 propriétaires non-résidents possèdent des titres fonciers ; 94 des attestations villageoises ; 171 ont déclaré les titres des lettres d’attribution ; 129 sont titulaires des Occupations du Domaine Public (ODP) et 11 pour des contrats de location/bail. Cependant, 55 déclarent ne pas avoir de titres de propriétés relatif au foncier. Tableau 63 : Répartition des Propriétaires Non Résident selon le titre de propriété du foncier par commune Titre de propriété COMMUNES

Abobo Anyama Port-bouët Marcory Treichville Adjamé Plateau Total général Titre foncier 8 2 6 4 1 13 1 35

Attestation villageoise 38 11 1 44 94

Lettre d’attribution 49 107 3 12 171

ODP 3 5 19 19 3 76 4 129

Contrat de bail 8 3 11

Aucun 53 2 55

Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.2.16 Montant d’acquisition du foncier Dans l’ensemble, selon les trésultats de l’enquête réalisée dans le cadre du projet, le coût d’acquisition des terrains varie de 25000 F CFA (pour le prix minimum) à

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100 000 000 F CFA. Il faut noter que 37,343% n’ont pas déclaré le montant d’acquisition de leur parcelle pour cause d’oubli. Tableau 64 : Répartition des Propriétaires Non-Résidents selon le montant d’acquisition du foncier par commune Montant COMMUNES d’acquisition du foncier en FCFA Abobo Anyama Port- Marcory Treichville Adjamé Plateau Total Bouët général 25 000–500 000 27 7 2 1 0 24 0 61

520 000–1 000 000 24 7 0 23 54 1 075 000-2 000 000 29 21 0 0 0 23 0 73

2 250 000-3 000 000 9 27 0 0 0 8 0 44

3 250 000-4 000 000 4 9 6 19 4 300 000-5 000 000 2 14 1 8 25 5 800 000-10 000 000 3 17 2 4 26 +10 100 000 5 1 1 1 8 Non déclaré 56 24 26 20 3 51 5 185

Total général 159 127 29 23 4 148 5 495

2.4.3 Les activités économiques 2.4.3.1 Répartition des responsables selon le genre Les hommes représentent la population la plus élevée (78,96%). Les femmes ne constituent que 21,04% des gérants d’activités économiques. Tableau 65 : Répartition des responsables d’activités économiques selon le genre COMMUNES Port- Total Genre Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama général

Femme 22 33 12 14 106 154 10 351

Homme 44 114 35 28 472 594 31 1318

TOTAL GENERAL 66 147 47 42 578 748 41 1669 2.4.3.2 Répartition des responsables selon la nationalité 60,27% des responsables d’activités économiques sont des ivoiriens. Les ressortissants de la diaspora des pays de la CEDEAO représentent les 37,02%. Il faut noter la présence de 28 ressortissants africains de pays situés en dehors de la zone CEDEAO, de 10 Européens et de 7 Asiatiques.

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Tableau 66 : Répartition des responsables d’activités économiques selon la nationalité Port- Total Nationalité Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama général

Ivoirienne 40 47 29 28 259 577 26 1006

Diapora CEDEAO 20 90 12 13 319 149 15 618

Autre africain 1 3 3 21 28

Européen 6 2 1 1 10

Asiatique 5 2 7

TOTAL GENERAL 66 148 46 42 578 748 41 1669 2.4.3.3 Répartition des responsables selon l’année d’installation L’installation sur le site s’est faite il y a plus de 10 ans pour la majorité des responsables d’activité. Les périodes de 1991 à 2000 et après l’an 2000 ont été particulièrement actives. Tableau 67 : Répartition des responsables d’activités économiques selon l’année d’installation Année COMMUNES d’installation Port-bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Avant 1970 2 1 2 2 3 10 1970 - 1980 1 1 3 15 13 1 34 1981 - 1990 2 7 2 2 52 44 1 110 1991 – 2000 5 37 7 11 172 195 3 430 Après 2000 56 98 32 17 326 485 35 1049 Ignoré/Oublié 2 2 2 10 11 8 1 36 Total général 66 147 47 42 578 748 41 1669

2.4.3.4 Répartition des responsables selon la raison d’installation La majorité des responsables d’activité (soit 88,55%) se sont installés sur le site pour des raisons d’ordre économique. Cependant 82 (4,91%) gérants donnent des raisons familiales. Tableau 68 : Répartition des responsables d’activités économiques selon la raison d’installation Motif d’installation COMMUNES

Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total

général

Raison économique 63 139 40 30 486 685 35 1478

Familial 2 1 2 2 52 20 3 82 Social 1 4 4 5 31 22 1 68 Aucune raison 1 2 5 11 19 particulière Autonomie financière 2 1 3 4 10 2 22

Total général 66 147 47 42 578 748 41 1 669

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2.4.3.5 Répartition des responsables selon le type d’activités Dans l’emprise du projet, l’activité économique dominante est le commerce divers et l’artisanat (quincaillerie, mercerie, vente de vivrier, etc.) exercé par 96,22% des personnes recensées. Vient ensuite la catégorie des entreprises ou des services (pharmacies, sociétés, etc.) (2,93%). Les activités industrielles sont seulement au nombre de 14.

Tableau 69 : Répartition des responsables d’activités économiques en fonction du type d’activités selon les communes EFFECTIFS COMMUNES

Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total

général

Activités industrielles 0 5 8 1 0 0 0 14

Entreprises/Sociétés 11 8 8 1 3 16 2 49 Activités commerciales 55 134 31 40 575 732 39 1606 et artisanales Total général 66 147 47 42 578 748 41 1 669

2.4.3.6 Lieu d’exercice des activités 514 soit 31,01% des activités sont exercées dans des magasins, contre 26,91% dans des box métalliques et 24,56% des activités s’exercent dans des baraques. 21 activités sont exercées dans des villas, 08 dans des duplex et 28 au sein des immeubles. Tableau 70 : Répartition des responsables d’activités économiques en fonction du lieu d’exercice des activités selon les communes COMMUNES

Lieu d’exercice d’activité Port-Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Villa 3 8 5 1 4 21 Duplex 4 4 8 Immeuble 1 2 6 10 7 2 28 Magasin 42 12 11 11 198 226 14 514

Baraque 2 62 5 3 84 242 11 409

Box métallique 5 14 2 10 225 185 5 446

Hangar 9 44 14 7 52 81 5 212 Usine 1 1 2 Construction en 1 1 2 bande Bâti individuel 3 1 2 6 Cours commune 4 1 5 Fondation 4 1 1 6 Plein air 10 10 Total général 66 147 47 42 578 748 41 1669

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2.4.3.7 Statut d’occupation du bâti de l’activité Sur 1 669 gérants d’activités identifiés, 1 101 sont propriétaires des bâtis dans lesquels ils exercent leurs activités, tandis que 554 d’entre eux sont des locataires des bâtiments qu’ils occupent dans le cadre de leurs activités et 14 sont des occupants gratuits des locaux de leurs activités.

Tableau 71 : Répartition des responsables d’activités selon le statut d’occupation du bâti par commune COMMUNES

Statut d’occupation Port-Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Propriétaire 34 128 26 30 353 504 26 1101

Locataire 31 16 21 11 223 237 15 554 Occupant gratuit 1 3 1 2 7 14 Total général 66 147 47 42 578 748 41 1 669

2.4.3.7 Répartition du nombre d’employés selon les communes Au total, le nombre d’employés déclaré par les gérants d’activités économiques est de 5 405 personnes. La répartition du nombre d’employés par activités selon les communes est détaillée dans le tableau ci-après.

Tableau 72 : Répartition des responsables d’activités selon le nombre d’employés par commune COMMUNES Port- Nombre total Nombre d'employés Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama d'employés 1 -5 48 128 30 38 506 688 37 1438 6 -10 11 8 10 3 51 46 4 133 11-15 3 2 14 8 27 16 - 20 2 3 6 11 21- 30 1 5 3 9 40 - 100 1 4 4 1 10 +150 2 1 1 4 Total général 66 147 47 42 578 748 41 1669 2.4.3.8 Chiffre d’affaire mensuel Le chiffre d’affaire mensuel cumulé et déclarés par des activités économiques (artisanales, commerciales et industrielles) exercées sur l’ensemble du linéaire s’élève à 43 209 833 953 F CFA repartis dans le tableau 73 ci-dessous. Toutefois, il faut noter que 71 gérants d’activités n’ont pas déclaré leur chiffre d’affaire mensuel. NB : Il faut également retenir qu’aucune pièce justificative ou document justificatif n’a été fournie par les gérants d’activités économiques en ce qui concerne les chiffres d’affaires mensuels qu’ils ont déclaré durant les enquêtes.

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Tableau 73 : Répartition des activités selon le chiffre d’affaire mensuel par commune Chiffre d'affaire mensuel COMMUNES

Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Bouet Non déclaré 3 11 6 19 29 3 71 Moins de 100 000 2 23 1 2 23 60 2 113

100 000 - 500 000 29 89 16 23 207 455 23 842

500 001 - 1 000 000 8 6 6 8 96 87 6 217

1 000 001 - 10 000 000 11 9 9 8 189 96 7 329 10 000 001 - 20 000 000 2 2 4 27 10 45 20 000 001 - 30 000 000 2 2 6 10 30 000 001 - 40 000 000 1 3 4 Plus de 40 000 000 8 7 5 1 12 5 38 Total général 66 147 47 42 578 748 41 1669

2.4.3.9 Salaire mensuel payé Le total des salaires déclarés s’élève à 2 533 775 918 F CFA. Le détail est mentionné dans le tableau ci-après.

Tableau 74 : Répartition des responsables d’activités selon le salaire versé Salaire versé COMMUNES

Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Bouet 45 9 10 195 204 11 489 Moins de 100 000 15 100 000 – 500 000 38 86 22 29 336 503 27 1041

500 000 – 1 000 000 7 3 4 1 27 32 2 76

1 000 000 - 5 000 000 6 6 4 1 20 9 1 47

5 000 000 - 10 000 000 1 1 Plus de 40 000 000 6 8 1 15 Total général 66 147 47 42 578 748 41 1669

2.4.3.10 Mode d’acquisition du bâti Sur les 1 101 gérants d’activités propriétaires de leur bâti à usage commercial 797 ont construit eux même leur bâtiment, 107 ont procédé par achat, 26 ont hérité de leurs bâtis, 37 sont bénéficiaires d’un don et 01 propriétaire a acquis le bâti par le biais d’un mariage. Cependant, 133 gérants d’activités ne se sont pas prononcés sur le mode d’acquisition de leurs bâtis. Le mode d’acquisition est détaillé dans le tableau 75 ci-dessous.

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Tableau 75 : Répartition des responsables d’activités propriétaires de bâtis selon le mode d’acquisition par commune Mode d’acquisition du bâti COMMUNES

Port-Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total general

26 107 20 25 258 343 18 797 Investissement Direct 2 6 1 1 51 41 5 107 Achat 1 13 12 26 Héritage 1 6 1 4 24 1 37 Don 1 1 Mariage 4 9 4 3 27 84 2 133 Non déclaré 34 128 26 30 353 504 26 1101 Total général

2.4.3.11 Statut d’occupation du Foncier Sur l’ensemble des gérants d’activités propriétaires de bâtis recensés, 188 affirment être propriétaires du foncier, 269 sont des locataires de la parcelle qu’ils occupent, 182 d’entre eux ont été installés par la mairie, 209 occupent le site gratuitement. Il est à noter que 164 d’entre eux n’ont pas pu définir leur statut d’occupation sur le site, car ils se sont installés à leur propre initiative.

Tableau 76 : Répartition des responsables d’activités propriétaires de bâtis selon le statut d’occupation du foncier par communes Statut d’occupation du COMMUNES Foncier Port-Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général

Propriétaires 6 9 9 48 110 6 188

Locataire/bail 12 17 2 25 87 120 6 269

Installés par la mairie 7 7 3 4 118 43 182

Occupants gratuits 2 49 7 29 113 9 209

Occupants informels 4 36 4 14 29 2 89

Non défini 3 10 1 1 57 89 3 164

Total général 34 128 26 30 353 504 26 1101

2.4.4 Les infrastructures 2.4.4.1 Répartition par commune Au total, 42 infrastructures socio-économiques ont été identifiées dans l’emprise du projet. Il faut signaler qu’à l’issue des enquêtes, 30 ont été identifiés dans la zone du projet de base. La répartition du nombre des infrastructures selon les communes est détaillée dans le tableau 77 ci-dessous.

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Tableau 77 : Répartition des responsables d’infrastructures par commune COMMUNES

Port- Infrastructures Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général

Nombres 6 4 - - 8 10 2 30

2.4.4.2 Genre Les responsables des infrastructures sont pour la majorité des hommes (26). Quant aux femmes, elles ne représentent que 13,33%.

Tableau 78 : Répartition des responsables d’infrastructures selon le genre

COMMUNES Port- Genre Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général

Femme 1 1 1 1 4

Homme 5 3 7 10 1 26

TOTAL GENERAL 6 4 8 10 2 30 2.4.4.3 Nationalité 21 gérants d’équipement (86,66%) sont des ivoiriens. Tandis que les 9 autres sont originaires de la diaspra des pays de la sous–région, précisément de la CEDEAO. Tableau 79 : Répartition des responsables d’infrastructures selon la nationalité

COMMUNES Port- Nationalité Bouet Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général

Ivoirienne 5 3 6 6 1 21

Diapora CEDEAO 1 1 2 4 1 9

Autre africain

Européen

Asiatique

Américain

TOTAL GENERAL 6 4 8 10 2 30 2.4.4.4 Caractère des infrastructures Au total, les infrastructures recensées dans l’emprise du projet se présentent comme suit : - 09 infrastructures éducatives : (EPP Ancien Koumassi, EPP André Latrille, etc.) ; - 19 édifices religieux (église des Assemblées de Dieu, mosquée Yacouba, etc.) ; - 01 établissement sanitaire (clinique).

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Tableau 80 : Répartition des infrastructures selon le caractère par commune Caractère COMMUNES

Des

infrastructures Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Sanitaire 1 1 Educatif 4 1 2 2 9 Religieux 1 3 6 8 1 19 Economique 1 1 Total général 6 4 - - 8 10 2 30

2.4.4.5 Statut des infrastructures Sur l’ensemble des infrastructures identifiées dans l’emprise du projet, 15 relèvent du statut public, donc construits par l’Etat et 15 ont un statut privé donc réalisées par des personnes morales ou physiques qui en assurent la gestion.

Tableau 81 : Répartition des infrastructures selon le statut par commune Statut COMMUNES des infrastructures Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total général Public 4 4 1 6 15 Privé 2 7 4 2 15 Total général 6 4 - - 8 10 2 30

2.4.4.6 Type de construction Au total, 11 infrastructures sont bâties sous la forme de constructions individuelles, 02 (GS Djassayé Niangoran, etc.) dans des immeubles ; 02 dans des cours communes (EPV Hilla islamique, mosquée Sangaré) ; 05 en construction en bande (EPP Ancien Koumassi, EPP André Latrille, EPP Port-Bouët 2A et le Lycée Moderne de Port-Bouët, etc.) ; 04 dans des baraques (mosquée et MEIGA) et 07 dans des box métalliques (bureau de transport, mosquée Konaté, mosquée Yacouba, mosquée château Filtisac, mosquée Touba, MESLS-CI).

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Tableau 82 : Répartition des infrastructures selon le type de construction par commune Type COMMUNES de construction Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjame Abobo Anyama Total général Individuel 2 2 5 2 11 Immeuble 1 1 Cours commune 1 1 2 Constrution en bande 3 1 1 5 Baraque 1 2 1 4 Conteneur 1 1 5 7 Total général 6 4 - - 8 10 2 30

2.4.4.7 Statut d’occupation du bâti Dans l’ensemble, 21 responsables d’infrastructures sont propriétaires du bâti qu’ils occupent ; 4 sont locataires et 5 responsables occupent gratuitement les locaux. Tableau 83 : Répartition des gérants des infrastructures selon le statut d’occupation du bâti par commune Statut COMMUNES d’occupation du bâti Port-Bouët Marcory Treichville Plateau Adjame Abobo Anyama Total général Propriétaire 2 3 7 9 21 Locataire 1 1 2 4 Hebergé gratuit 4 1 5 Total général 6 4 - - 8 10 2 30

2.4.4.8 Matériau de construction Dans l’ensemble, 20 infrastructures sont construites en dur (EPP Ancien Koumassi, EPP André Latrille, EPV Soma Samaké, etc.), contre 10 qui sont réalisées en bois (mosquée Konaté, mosquée Yacouba, bureau de transport, mosquée château Filtisac, MESLS-CI, etc.). Tableau 84 : Répartition des constructions selon le matériau de construction par commune Matériau COMMUNES de construction Port- Marcory Treichville Plateau Adjame Abobo Anyama Total Bouët général Ciment 5 3 6 5 1 20 Bois 1 1 2 5 1 10 Total général 6 4 8 10 2 30

2.4.4.9 Foncier 2.4.4.9.1 Statut d’occupation Pour ce qui concerne le statut d’occupation du foncier, sur les 21 propriétaires de bâtis, 12 responsables d’infrastructures ont déclaré être propriétaires du foncier ; 2 ont déclaré être des locataires ; 1 a été installé par la mairie ; et 5 se sont installés gratuitement sur le site. RCI00074/ACI000112/CI00102

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Tableau 85 : Répartition des gérants d’infrastructures propriétaires de bâtis selon le statut d’occupation du foncier par commune Statut COMMUNES d’occupation Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Bouët général Propriétaire 1 2 6 3 12 Locataire bail 1 1 2 Installé par la mairie 1 1 Occupant gratuit 1 4 5 Non défini 1 1 Total général 2 3 - - 7 9 - 21

2.4.4.9.2 Titre de propriété du foncier Au niveau du titre de propriété, 03 propriétaires affirment avoir un titre foncier ; 2 affirment détenir une attestation villageoise ; 01 une lettre d’attribution et 01 propriétaire une ODP. Toutefois, une grande partie c'est-à-dire 14 propriétaires n’ont déclaré aucun titre légal de propriété. Tableau 86 : Répartition des gérants d’infrastructures propriétaires de bâti selon le titre de propriété Titre COMMUNES de propriété du foncier Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Bouët général Titre foncier 2 1 3 Attestation villageoise 1 1 2 Lettre d’attribution 1 1 ODP 1 1 Aucun titre 1 1 4 8 14 Total général 2 3 - - 7 9 - 21

2.4.4.9.3 Mode d’acquisition L’achat demeure le principal mode d’acquisition du foncier. Toutefois, 03 gérants affirment avoir eu accès à leur parcelle par le biais des Mairies ; 01 par le biais du Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assaissement et de l’Urbanisation (MCLAU) ; 01 a acquis le lot par un don ; tandis que 01 autre en a hérité. 12 responsables n’ont pas pu déclarer le mode d’acquisition du foncier qu’ils occupent.

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Tableau 87 : Répartition des gérants d’infrastructures propriétaires de bâtis selon le mode d’acquisition du foncier par commune Mode COMMUNES d’acquisition du foncier Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Bouët général MCLAU 1 1 Mairie 1 1 1 3 Filière coutumière 1 1 Don 1 1 Héritage 1 1 Achat 1 1 2 Non déclaré 1 1 3 7 12 Total général 2 3 - - 7 9 - 21

2.4.4.10 Nombre de personnes fréquentant la structure Le nombre de personnes fréquentant les différentes infrastructures identifiées au cours de cette étude est reparti dans le tableau 88 ci dessous.

Tableau 88 : Répartition des infrastructures selon nombre de personnes fréquentant par commune Nombre COMMUNES de personne Port- Marcory Treichville Plateau Adjamé Abobo Anyama Total Bouët général -50 1 2 1 1 5 55 - 200 1 2 4 1 8 210 - 500 2 1 1 3 7 700 2 1 1 2 6 Non déclaré 3 1 4 Total général 6 4 - - 8 10 2 30

Il est à noter que le taux de fréquentation des infrastructures éducatives (08) concernées par le projet s’élève à 4 573 personnes déclarées par les responsables dans le cadre des enquêtes relatives au projet de construction de la LIGNE 1 du Métro d’Abidjan. La répartion selon les communes est détaillée dans le tableau ci-dessous. Tableau 89 : Répartition des infrastructures selon nombre de personnes fréquentant par commune

Personne COMMUNES fréquentant les Port- Marcory Treichville Plateau Adjame Abobo Anyama Total Bouët infrastructures général

Nombres 512 1062 - - 1095 1766 138 4573

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2.4.5 Biens immobiliers et meubles Au total, 3590 bâtis tous les types confondus ont fait l’objet d’une expertise et une évaluation immobilières. Les résultats de l’expertise immobilière sont présentés dans un document séparé. Toutefois, il y a lieu de signifier que l’enquête socio-économique réalisée dans le cadre du PAR a permis d’identifier 1 968 propriétaires de bâtis. 2.4.6 Biens agricoles La mission d’évaluation des biens agricoles s’est déroulée sur dix (10) jours du Vendredi 07 Octobre au Dimanche 16 Octobre 2016 dans les sept (07) communes du District Autonome d’Abidjan. Au total 119 exploitations agricoles ont été évaluées et réparties selon les communes comme suit : 15 parcelles floristiques dans la Commune de Port-Bouët ; 01 bananeraie (1ha) dans la Commune de Marcory ; 07 champs dont 1 palmeraie (1000 m2) dans la Commune du Plateau ; 03 champs de bananiers (3000 m2) dans la Commune d’Adjamé ; 02 champs (manioc, bananiers et maïs) dans la Commune d’Abobo ; 91 parcelles de cultures diverses dans la Commune d’Anyama. Dans l’ensemble, les principales cultures sont : le vivrier (manioc, banane, patate, aubergines, gombo, maïs, etc.) ; les cultures de rente (palmiers, cocotiers, colatier, etc.) et le verger (ananas).

Photo 24 : Aperçu quelques types de culture (BURGEAP – Octobre 2016) Dans la pratique, ces exploitants ce sont installés de manière fortuite aux abords des rails. Ils ne détiennent aucun titre de propriétés, ne versent aucune taxe en contrepartie du domaine qu’ils occupent.

En outre, il ressort des résultats de l’enquête réalisée auprès de ces exploitants, que les produits cultivés sont destinés la fois à la vente et à la consommation personnelle pour le ménage que chacun représente.

Dans l’ensemble, les personnes rencontrées sont disposées à libérer les emprises, toutefois en contrepartie de l’impact subit.

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Par ailleurs, il faut noter que certaines personnes n’ont pu être identifiées compte tenu de leur absence pendant la période de l’enquête. La liste des exploitants est présentée dans le volume 2 du PAR. 2.4.7 Biens fonciers Les terrains affectés par le projet sont pour 50% du domaine de la SIPF et pour 50% du domaine privé représenté par des propriétaires de bâtis et des industriels dans l’emprise du projet. 2.5 Biens indirectements affectés ou hors emprises L’objectif de l’étude réalisée dans le cadre du PAR est l’identification de tous les biens susceptibles d’être affectés par le projet. Cependant, les problèmes d’intangibilité et de variation des emprises ont véritablement influencés les résultats. Aussi, certains de ces biens ont-ils été considérés comme étant « hors de l’emprise » du projet après des séances de travail avec les concepteurs du projet.

Il y a lieu de signaler que compte tenu de la nature des travaux qui seront effectués dans le cadre de la réalisation du projet de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, cette catégorie de biens pourrait subir ou pas des impacts qualifiés d’indirects.

Ces biens sont constitués majoritairement de lieux d’habitation et de lieux d’exercice d’activités économiques (entreprises, commerces et artisanats). Ce sont au total 403 numéros d’identifiants qui sont concernés par cette catégorie. La liste de ces biens identifiés par commune est jointe en annexe 6 du rapport.

2.5.1 Biens non enquêtés (absences et refus) Pour atteindre les objectifs assigner au PAR, les programmes de passage des équipes de terrain (enquêteurs) ont été communiqués lors des rencontres d’information et de sensibilisation des populations et principalement des personnes potentiellement affectées, auprès des chefs de quartiers, de villages et des points focaux. Malgré cette initiative, certaines personnes n’ont pas pû être identifiées pour des raisons diverses, absence (voyages, santé, indisponibilité, etc.) et aussi du refus de se faire enregistrer. L’exploitation des résultats de l’opération de marquage a permis de déterminer la nature de ces biens. Dans l’ensemble, ce sont au total 1 394 personnes qui n’ont pas été enquêtées et 09 personnes qui ont affiché un refus. Les listes afférentes à ces catégories de PAPs par commune sont présentées dans le volume 2 du PAR.

2.5.2 Biens devant faire l’objet d’expertise immobilière Des biens situés dans l’emprise du projet n’ont pas pû être expertisés en raison de leur identification (marquage) tardive, principalement dans les communes de Treichville, d’Adjamé, d’Abobo et d’Anyama. Ces derniers, au nombre de 509 numéros attribués doivent faire l’objet d’une expertise immobilière en vue de leur évaluation. Cette opération devrait être réalisée ultérieurement après l’implantation des emprises dédiées à la réalisation des travaux. Elle ne doit pas être systématique. Les listes sont détaillées dans le volume 2 du PAR.

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Toutefois, pour une question de provision à faire dans le budget du PAR, une estimation des 509 bâtis à été réalisée sur la base des indices de l’expertise immobilière. Une actualisation sera donc nécessaire pendant les opérations de mise en œuvre du PAR.

2.5.3 Biens impactés par un autre projet (4ème Pont) Les études ont permis d’identifier des biens impactés par le projet de la Ligne 1 du Métro. Cependant, dans la commune d’Adjamé, il y a un croisement de projet entre celui du Métro et celui du 4ème Pont d’Abidjan. De ce fait, certains biens sont impactés par les deux projets. Ce sont au total 36 numéros dont la liste est jointe au rapport en annexe.

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3. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS SOCIOECONOMIQUES POTENTIELS DU PROJET

3.1 Activités justifiant le PAR Les travaux de construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan comportent les trois (3) principales phases suivantes : 9 Phase 1 : de la station aéroport et ses voies de garage en arrière au Pk-5+770 jusqu’à Marcory VGE Pk -0+700 ; 9 Phase 2 : de Marcory VGE Pk -0+700 jusqu’au débranchement vers le dépôt au Pk 26+500 ; 9 Phase 3 : du Pk26+500 à la gare d’Anyama Centre au Pk 31+600. Dans l’ensemble, les activités justifiant le déplacement des populations sont les travaux de construction des principaux ouvrages suivants : 37,5km de rails en double voies ; 20 gares ou stations ; 40 quais ; 28 ponts routiers (PRO) et ponts rail (PRA) ; 1 viaduc parallèle au pont FHB existant ; 52 passerelles piétonnes (30 en gare et 22 en ligne) ; Le site de dépôt ferroviaire ; les sites de dépôts et d’emprunt de matériaux ; les sites d’installation de chantier ; les sites de réinstallation des personnes affectées par le projet. De façon spécifique, les travaux seront réalisés comme suit : A partir du Pk -1+300 environ, le Projet Ligne 1 de Métro est situé dans les mêmes emprises que la ligne ferroviaire existante (Ligne Abidjan – Ouagadougou) dont l’exploitation est concédée à la SITARAIL. La voie SITARAIL sera déplacée lorsque cela est nécessaire pour l’implantation du Métro Ligne 1. Le projet prévoit la construction des plateformes des voies SITARAIL déplacées et la reconstitution des sous-couches et couches de forme, les ouvrages hydrauliques. A partir du Pont Houphouët Boigny au Pk 7+000 environ, la ligne de métro se situe à l’ouest de la voie SITARAIL, du Pk 7+000 à Anyama Centre, la ligne se situe à l’est de cette voie. L’inversion des voies se fait par un saut de mouton juste avant le de franchissement de la lagune par un nouveau pont dédié à la ligne de métro. Les croisements de voiries sont dénivelés. Compte-tenu de la densité de la zone urbaine, il a été retenu des dénivellations en PRA. La voie SITARAIL reste quant à elle au niveau du TN, avec un passage à niveau (comme dans la situation existante). De même, afin de minimiser les emprises nécessaires, les rampes d’accès aux PRA seront réalisées par des murs en remblai renforcé de type Vsol. Le dépôt ferroviaire du métro se situe au Pk 26 + 500. Il permet le garage des rames entre la fin et le début du service, la maintenance des rames mais, aussi le stockage des engins de maintenance de la ligne. La construction du dépôt sera en plusieurs phases. L’ensemble des bâtiments et voies de maintenance seront

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construits à l’ouverture, et les voies de garage seront réalisées au fur et à mesure de l’augmentation du nombre de trains dans la flotte. Deux autres zones de garage des trains sont prévues le long de la ligne : 9 en arrière gare de la station Aéroport : 4 voies donnent 8 positions de garage de trains ; 9 entre les gares de Treichville et de Treichville Hôpital : 3 positions de garage sont prévues. Ces positions de garage intermédiaires permettent la réduction de la taille du dépôt et la diminution des parcours à vide. Elles sont sécurisées et équipées d’un bâtiment technique à proximité. Plateforme et Ouvrages La structure de la plateforme est dimensionnée pour recevoir le service voyageur prévisionnel dans les conditions climatiques, géographiques, hydrauliques et environnementales d’Abidjan pour une durée de vie de 30 ans. Elle contribue à la sécurité du transport, au confort des voyageurs, à la réduction des nuisances environnementales, à la performance d’exploitation. Les ouvrages d’art ont une durée de vie de 100 ans et sont dimensionnés pour les charges des trains SITARAIL (le cas échéant) et METRO. Au niveau de l’APS, les charges prises en compte sont UIC avec un coefficient alpha de 0,5. Les gabarits ferroviaires minimum sont de 4,50 m au-dessus du rail. Les gabarits routiers sont de 4,50m au-dessus de la chaussée, et les convois exceptionnels de 5,0m au-dessus de la chaussée. Il est pris en compte en revanche de 0,20 m (0,10 m rechargement et 0,10 m tolérances d’exécution). Tableau 90 : Répartition des ouvrages dans la Commune de Port-Bouët Ouvrage à Rue franchie par les Nombre Nom Emplacement réaliser PRA/PRO

Aéroport -PK 4+790

Stations 3 Port-Bouët -PK 3+802

Akwaba -PK 1+224

PRA 5' Rue de Caraïbes -PK 3+995

PRA 4' Avenue du Pacifique -PK 2+743 PRA 3 Avenue de la PRA xx -PK 2+450 Méditerranée

Transparence piétonne Le tracé prévoit la création de 17 passerelles piétonnes en gare, 5 passages souterrains en gare et 22 passerelles piétonnes en section courante du tracé de la Ligne 1 du Métro. Les débits des éléments de circulations sont : - Passerelles et rampes 70p/min, - Escaliers 50p/min. Leur définition géométrique est calée sur les niveaux suivants : RCI00074/ACI000112/CI00102

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-Zrail MUA=Zrail SITARAIL+ 1,3 -Hlibre=Zrail MUA + 5, 96 Elles ont une durée de vie de 50 ans et chaque série est accessible aux personnes à mobilité réduite avec des rampes à 8% en gare (utilisation de pousseurs) et 5% hors gare. Les largeurs des passerelles en gare sont définies suivant leur catégorie : -Petite gare B passerelle= 2 m, B escalier= 1,4mBrampe=1,4m -Moyenne gare B passerelle= 4 m, B escalier= 2,5mBrampe=2,5m -Grande gare type A B passerelle = 8 m, B Escalier= 5,0mBrampe=5,0m -Grande gare type B B passerelle = 8 m, B Escalier= 5,0mPas de rampe Les stations avec passerelles en gare sont : - Petite Gare : Aéroport, Port-Bouët, Akwaba, Treichville, Plateau Centre, Anyama Sud - Moyenne Gare : Plateau Lagune, Abobo Banco, Abobo Intermédiaire, Abobo Nord, Anyama Centre - Grande gare : Adjamé Délégation, Adjamé Agban, Adjamé international, Abobo Sud, Abobo Centre, Les gares Marcory VGE, Marcory Centre, Marcory Canal, Treichville Hôpital, n’ont pas de passerelles en gare (stations surélevées). Les grandes gares Adjamé délégation (1+2), Adjamé Agban (1+2), Adjamé international (1+1) possèdent des passerelles types A et B. Les passerelles hors gare sont distribuées au droit des gares intermédiaires, leurs dimensions sont respectivement : -Gare intermédiaire B passerelle= 2m, B escalier= 2*1,4mpas de rampe - Gare intermédiaire B passerelle= 4m, B escalier= 2*2,8mpas de rampe - Gares et stations La ligne 1 comprend 20 gares. Celles-ci sont équipées de quais latéraux sauf pour les deux terminus partiels qui sont équipés de quais centraux. Les gares sont réparties de la façon suivante : Phase 2 : 3 gares 9 Aéroport PK -4+790, terminus de la phase 2 9 Port Bouët PK -3+802 9 Akwaba PK -1+224 Phase 1 : 15 gares 9 Marcory VGE PK 0+022, terminus de la phase 1 9 Marcory Centre PK 1+980 9 Marcory Canal PK 2+995 9 Treichville Hôpital : gare de terminus partiel PK 4+523 9 Treichville PK 5+947 9 Plateau Lagune PK 7+916 9 Plateau Centre PK 9+477 9 Adjamé Délégation PK 11+258 9 Adjamé Agban PK 12+939

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9 Adjamé Internationale PK 14+610 9 Abobo Sud PK 17+835 9 Abobo Banco PK 19+637 9 Abobo Centre PK 21+201 9 Abobo Intermédiaire : gare de terminus partiel PK 22+439 9 Abobo Nord PK 24+986 Phase 3 : 2 gares 9 Anyama Sud PK 28+805 9 Anyama Centre 31+078

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Figure 24: Localisation des stations

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Pour chaque gare, les accès vers les quais sont contrôlés par une ou plusieurs lignes de contrôle. Les largeurs de lignes de contrôles sont calculées en fonction des flux entrants et sortants en gare. Des abris filants sont mis en œuvre au-dessus des lignes de contrôle.

- Quais et passerelles Les quais des stations sont dimensionnés en fonction des trafics prévus dans chaque station. Les largeurs des quais varient entre 5 m et 13 m. Elles prennent en compte l’implantation des passerelles et de leurs circulations verticales (rampes et escaliers), en respectant les normes de circulations des voyageurs PMR en UFR. Les passages de quai à quai et de quai à parvis (dans le cas de présence de voies SITARAIL entre les quais métro et les parvis de gares) se font par des passerelles équipées de rampes à 8% et d’escaliers. Les rampes ne sont pas accessibles pour les personnes à mobilité réduite mais du personnel sera présent en gare pour permettre aux utilisateurs en UFR de rejoindre les quais. Pour les gares en élévation (Akwaba, Marcory VGE, Marcory Centre, Marcory Canal et Treichville Hôpital), les passerelles sont remplacées par des passages souterrains pour réduire les déplacements verticaux des voyageurs. Les largeurs des passerelles et des passages souterrains sont déterminées en fonction des flux. Compte tenu des flux prévus, trois largeurs types de passerelles ont été retenues : 9 passerelles de 2 m de largeur utile ; 9 passerelles de 4 m de largeur utile ; 9 passerelles de 8 m de largeurs utile. En fonction des flux, chaque gare sera équipée d’une ou plusieurs passerelles. La réalisation des passerelles se fera en plusieurs phases. Seront construites dès l’ouverture de la ligne, les passerelles nécessaires jusqu’en 2035, puis les autres passerelles seront réalisées au fur et à mesure des augmentations de trafic.

- Parvis des stations Les parvis des stations sont adaptés au cas par cas dans leur contexte local selon : 9 les trafics prévus en gare ; 9 la desserte bus (au passage et en terminus, ou s’appuyant sur la présence d’une gare routière à proximité lorsque possible) ; 9 les contraintes foncières identifiées. Le projet reprend les aménagements routiers nécessaires à l’accès des bus et des Véhicules Légers (VL) vers le parvis des gares. Les gares de Plateau Lagune et d’Adjamé Agban sont des gares importantes d’interconnexion avec une gare routière de la SOTRA. Les cheminements des piétons entre les gares de métro et les gares routières seront étudiés spécifiquement. La gare d’Adjamé international est placée en face de la gare routière internationale. Des flux importants de piétons sont prévus entre les deux infrastructures. Les stations sont conçues de manière à permettre l’accès au métro aux PMR conformément au PFT (rampes d’accès+ personnel, largeur trottoirs, toilettes pour handicapés, etc.). - Centre d’exploitation et dépôt L’atelier-dépôt est implanté sur la commune d’Anyama au nord du projet. Il assure la maintenance de niveau 1 à 4 des installations et du matériel roulant.

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La plateforme est horizontale, pente maxi 0,1% et des aiguilles de sécurité sont implantées en sortie pour interdire toute entrée non contrôlée sur le réseau commercial. Une étude de sécurité validera les dispositions en phase APD. - Bâtiments électriques Le projet est alimenté par trois (03) sous-stations 22 KV branchées directement sur le réseau Ivoirien à 90 KV. Elles ont une emprise de 1200m² et sont implantées dans des bâtiments à trois (03) étages. La boucle 22 KV issue des trois sous-stations alimente quinze (15) sous-stations traction en courant continu 1 500 V. Elles ont une emprise de 360 m² et sont implantées dans l’emprise des gares. - Clôtures et contrôle anti-intrusion L’ensemble du projet ferroviaire sera clôturé et contrôlé vis-à-vis des intrusions. Les aires de stationnement des trains au dépôt et aux garages le long de la ligne seront clôturées et fermées par portails de type haute sécurité. Cela concerne les aires du remisage des trains, les arrières gares des terminus à Aérocité et Anyama centre, les aires de stationnement de jour (entre pics) ou de nuit à Treichville. Les Pk d’accès des véhicules de maintenance et des véhicules d’urgence seront protégés et contrôlés contre l’anti-intrusion. La hauteur des clôtures sera de 1,80 m, grillagées sur ouvrages VSOL et béton au sol et autour des dépôts et stations. Les filtrages d’accès aux stations seront développés avec l’Autorité Concédante et son conseil. - Ligne ferroviaire SITARAIL La Ligne 1 du Métro d’Abidjan est localisée sur le corridor de l’ancien réseau de fret SITARAIL qui est lui-même décalé au bord du corridor pour laisser suffisamment de place à la ligne 1. Le gabarit SITARAIL est de 3,9 m de largeur et 4,1 m de hauteur. Il est porté par une voie métrique. Deux (02) voies parallèles ont un entraxe de 4,0 m laissant une lame d’air de 0,1 m. La vitesse d’exploitation de la ligne est de : -30 km/h de Treichville à Lagune (PK 2,8)R = 200 m (excepté 120 m sortie pont FHB) -40 km/h de Lagune à Adjamé (PK 6,8)R = 300 m -60 km/h de Adjamé à Anyama (PK 25)R = 500 – 2000 m Le dévers réel est limité à 100 mm, l’insuffisance de dévers est limitée à 70 mm. La variation de devers est limitée à 2,5 mm/m et la variation d’insuffisance de dévers à 40 mm/sec. Les pentes de profil en long sont limitées à 1,0% en droite et à (1-50/R)% en courbe, le rayon vertical à 900 m. - Réseau routier et autoroutier Le gabarit routier normal à une hauteur utile de 4,4 m, le gabarit exceptionnel une hauteur de 5,0m et affecte les ouvrages PRA5 et PRA 8. En plus de ces gabarits, il est pris en compte une revanche de 0,20 m pour tenir des comptes de rechargements ultérieurs de la chaussée et de tolérance d’exécution des ouvrages. Les options d’aménagement retenues sont les suivantes : RCI00074/ACI000112/CI00102

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- Carrefour Akwaba : variante E, - Digue de Koumassi : absence de définition de son percement, non prise en compte, - Boulevard de Marseille ; mis à 2*2 voies, - Rue Pierre et Marie Curie : mise à 2*2 voies, - Rue Thomas Edison : mise à 2*2 voies, - 5ème Pont d’Abidjan : projet MAL 1 antérieur et aménagement ultérieur du pont, - Gare internationale : non définie, non prise en compte, - Autoroute Y4 : non défini, non prise en compte. Les options de déviation de routes en phase travaux satisfont aux règles suivantes -pente max 6% route principale, 8% bretelles d’accès, -rayon minimum 20 m (avec réduction de vitesse à 50kph) -gabarit routier 4,5 m. 3.2 Zone d’impacts et biens concernés Les principales zones d’impacts concernées sont les composantes linéaires (rails, clôtures, routes, ouvrages d’art et passerelles) et les composantes non linéaires (gare, stations, dépôts, etc.). Ces zones sont occupées dans des proportions variables, par des bâtis, des activités économiques (industries, services, commerces, artisanats et cultures). Il faut noter que les sites dédiés aux stations et les dépôts sont les plus occupés. 3.3 Alternatives envisagées pour minimiser les impacts négatifs de la réinstallation Le relogement des chefs de ménage propriétaires résidents sur des sites aménagés constituent des alternatives envisagées pour minimiser les impacts négatifs de la réinstallation.

3.4 Résumé des impacts potentiels 3.4.1 Impact sur le foncier Dans l’ensemble environ 30% de l’emprise du projet appartenant au domaine privé sont potentiellement affectés par le projet. 3.4.2 Impact sur l’immobilier Au total, 3 590bâtiments appartenant à 1968 propriétaires de bâtis, tous les types confondus sont potentiellement affectés par les activités du Projet. Dans l’ensemble, 2 868 bâtiments ont fait l’objet d’une expertise immobilière, les autres restant à expertiser ont été soit identifiés plus tard, soit les propriétaires ont marqué un refus pour des raisons personnelles. 3.4.3 Impact sur les activités commerciales Au total, 1 657 gérants ou propriétaires d’activités commerciales, industrielles, artisanales, de services et de restauration sont potentiellement affectés par les activités du projet. 3.4.4 Impact sur les activités agricoles Au total 119 champs de cultures vivrières, exploitations agricoles et des arbres fruitiers sont potentiellement affectés par les activités du projet.

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3.4.5 Impact sur les revenus Dans l’ensemble, les revenus de 1657 gérants d’entreprises de commerce et d’industrie, les salaires de 6 275 employés sont potentiellement affectés par le projet. 3.5 Mesures de réduction des impacts négatifs du projet Pour minimiser les impacts négatifs du projet, la libération des emprises ainsi que les travaux se feront en plusieurs phases, afin d’éviter un déplacement massif des populations. 3.5.1 Analyse des alternatives : situation « sans projet » et Réduction de l’emprise. Dans l’optique de protéger l’environnement naturel et humain ou de proposer des conditions de réalisation à faible impact, l’analyse des alternatives au projet a permis d’envisager l’option «de non réalisation du projet » et l’option de la réduction de l’emprise des travaux de 10 m, afin d’évaluer les conditions environnementales et sociales qui auraient cours sans la mise en œuvre du projet. 3.5.1.1 Option « sans Projet » Ne rien faire correspond à laisser les installations ferroviaires dans leur état actuel. C’est une zone fortement polluée et présentant des risques pour les usagers qui nécessite un assainissement et une sécurisation. Cette solution implique des charges d’entretien importantes et récurrentes qui ne permettent pas d’améliorer de façon durable la durée de vie et l’exploitation maximum des installations ferroviaire et d’éviter les dégradations récurrentes. En plus, les impacts socio-économiques restent très faibles. Les conséquences qui en découleraient relèvent de plusieurs domaines et niveaux et en particulier sur le plan social, économique et sécuritaire. Il s’agira surtout d’une augmentation des risques d’accidents de circulation et d’une aggravation des problèmes de congestion sur les différents axes routiers du District Autonome d’Abidjan. Cette situation aurait une incidence négative sur la mobilité des personnes et le développement économique et social de la Côte d’Ivoire. La réalisation du projet va certainement garantir une meilleure circulation des biens et des hommes. 3.5.1.2 Réduction de l’emprise du Projet La réduction de l’emprise dans le cadre de la réalisation du projet est une alternative qui vise la mitigation des impacts négatifs des travaux sur les biens et les personnes. Il s’est agi pour le Promoteur d’envisager des variantes (Indice B et C) qui ont permis de réduire par endroits à travers des déviations, évitements et abandons de sites. L’objectif visé était d’optimiser les emprises du projet et d’évaluer le taux de réduction des impacts négatifs des travaux sur ces biens. En effet, le marquage des bâtis situés dans l’emprise du projet donne le résultat réparti dans le tableau 70 selon les indices.

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Tableau 91 : Répartition des numéros attribués aux bâtis les sections selon et les communes DESIGNATION INDICE B INDICE C

Désignation Communes Numéros Attribués

Section 1 Port-Bouët 80 83

Section 2 Marcory 268 274

Treichville 74 110

Section 3 Plateau 52 70

Adjamé 820 992

Section 4 Abobo 1 070 345

Anyama 378 426

TOTAL 2 742 2 300

Il ressort de cette opération que la variation des indices aura une incidence tant sur le plan environnemental que socioéconomique. En effet, le taux élevé du nombre de bâtis situé dans l’emprise, donc potentiellement affectés par le projet montre que l’impact social du projet reste relativement important sur les populations. Par contre, la réduction de l’emprise aurait un impact mineur sur le coût du projet (Plan d’Action de Réinstallation). En conclusion, la situation sans « projet » ne présente que des inconvénients au plan du développement socio-économique tant local que national. Bien qu’elle évite l’apparition d’impacts négatifs associés au projet, elle est inappropriée car les retombées socio- économiques potentielles du projet, non seulement pour les communes traversées ouest mais aussi pour la Côte d’Ivoire, disparaîtraient alors qu’elles compensent de loin les effets négatifs potentiels qui peuvent être ramenés à un niveau acceptable. Il faut donc retenir que cette solution est inappropriée. Par contre la réduction de l’emprise bien qu’ayant de faibles retombées sur le plan environnemental et socioéconomique pourrait réduire le coût du projet (PAR).

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4. CADRE INSTITUTIONNEL ET REGLEMENTAIRE APPLICABLE AU PAR 4.1 Cadre institutionnel ivoirien applicable au projet Le cadre institutionnel de gestion du projet est représenté par un Comité Interministériel de Négociation de la Convention de Concession pour la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation d’un système de transport ferroviaire urbain/suburbain de personnes dans le district d’Abidjan établi par le Ministère des Transports par l’arrêté n°132/MT/CAB du 25 mars 2014. Ce Comité est composé des différents membres suivants : Ministère des Transports Le Ministère des Transports est impliqué dans la réalisation de ce projet de par sa mission principale qui est de suivre et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de transports en vue de moderniser le système des transports. La Direction des transports routiers et ferroviaires, au sein de la Direction générale des transports terrestres et de la circulation, est chargée de mettre en œuvre et de suivre la politique des transports routiers et ferroviaires. En plus de ses missions, le Ministère des Transports assure la présidence du Comité Interministériel de Négociation de la Convention de Concession mis en place dans le cadre de ce projet. Ministère de l’Economie et des Finances Ce ministère assure pour le compte de l’Etat, partie Concédante du projet, toutes les opérations financières liées à la réalisation dudit projet de développement. Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat Ce ministère exécute pour le compte de l’Etat, partie Concédante du projet, les opérations budgétaires liées à la réalisation du projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan. Société Ivoirienne de gestion du Patrimoine Ferroviaire (SIPF) Créée par le décret N° 95-582 du 26 juillet 1995, la SIPF a pour mission de : - suivre les infrastructures ferroviaires ainsi que le matériel ferroviaire de l’Etat ; - suivre l’exploitation du service public de transport ferroviaire concédé à SITARAIL ; - suivre les prêts rétrocédés par l’Etat à SITARAIL dans le cadre de la concession ; - faire la promotion de la modernisation et du développement des infrastructures ferroviaires et du service concédé ; - jouer, d’une manière générale, le rôle de mandataire de l’Etat pour toutes les questions concernant le service public de transports ferroviaires. - assurer en collaboration avec le concessionnaire, des missions de sécurité et de protection de l’environnement. Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) Le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) assure le secrétariat général du Comité et apporte son expertise et sa connaissance technique du territoire notamment pour l’instruction des procédures administratives (foncier, etc.). Il est appuyé par le groupement SETEC/NODALIS Conseil / CMS B. Lefebvre qui apporte son expertise technique, financière et juridique du développement et de l’exécution de grands projets d’infrastructures ferroviaires, notamment dans le cadre de concession/PPP.

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Autres institutions parties prenantes dans la réalisation du projet Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable Il est chargé de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale en matière de protection de l’environnement, de salubrité urbaine, d’amélioration du cadre de vie et de développement durable. Ce Ministère à travers la Direction Générale de l’Environnement (DGE) élabore la politique nationale de protection de l’environnement. Cette direction fait partie de la commission interministérielle de validation technique des rapports d’études d’impact environnemental et social. Ministère des Infrastructures Economiques (MIE) Le Ministère des Infrastructures Economiques est chargé de la mise en œuvre et du suivi de la politique du Gouvernement en matière d’équipement du pays en infrastructures dans les domaines des travaux publics. A ce titre, et en liaison avec les différents départements ministériels intéressés, il a l’initiative et la responsabilité de plusieurs actions dans un bon nombre de secteurs notamment celui de la gestion des routes à travers l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE). Cette agence a sous sa coupole la gestion des voies bitumées qui seront traversées par les voies de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan. Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Ce Département ministériel est concerné par la réalisation du projet en raison de l'implication des collectivités territoriales et locales qui lui sont rattachées. Il est également impliqué en raison des mesures de sécurité à prendre pour la mise en œuvre de ce projet. Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme Il participe avec le Maître d’Ouvrage, le Ministère des Transports à l’élaboration de la DUP. District Autonome d’Abidjan, Mairies de Port-Bouët, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé, Abobo et Anyama, du fait du passage du train dans ces différentes localités seront impliquées dans la réalisation du projet. Société Internationale de Transport Africain par Rail (SITARAIL) La SITARAIL est une filiale de Bolloré Africa Logistics opérant en Côte d’Ivoire et au dans le domaine du transport ferroviaire. 4.2 Cadre légal et réglementaire Le cadre légal et réglementaire en matière de réalisation de projets en Côte d’Ivoire est basé sur le Plan National de Développement (PND) qui intègre, dans les priorités du Gouvernement, l’amélioration des conditions de vie des populations par l’assainissement du milieu. Le PND constitue une manifestation de la volonté politique gouvernementale à s’engager, auprès de ses partenaires, à réduire la pauvreté en offrant aux populations démunies un cadre de vie décent. Le cadre légal et réglementaire est constitué de plusieurs textes dont l’esprit général est de prendre en compte les contraintes suivantes : - permettre l’exécution de grands projets d’infrastructures dans de bonnes conditions, - protéger l’environnement sans dénaturer les projets, - protéger et assurer le bien-être des populations tout en préservant les acquis des projets. Aussi, la Côte d’Ivoire s’est-elle dotée de textes législatifs et réglementaires, et a également signé des conventions internationales en matière de protection de l’environnement afin de mieux

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coordonner sa politique environnementale. Au titre de ces textes, les plus pertinents en relation avec le présent projet sont présentés ci- après. Il s’agit de : Loi N°2016-886 du 8 novembre 2016 portant constitution de la République de Côte d’Ivoire La constitution ivoirienne dispose en son article 11 du texte suivant « Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n’est pour cause d’utilité publique et sous la condition d’une juste et préalable indemnisation ». Loi n°67-580 du 20 décembre 1967, relative à la police des voies ferrées en Côte d’Ivoire Elle décrit les mesures relatives à l’établissement et à la conservation des voies ferrées. Loi n°84-1244 du 8 novembre 1984 portant régime domanial des communes et de la ville d’Abidjan C’est le texte en matière de gestion du territoire se rapportent essentiellement aux régimes fonciers. Loi portant Code de l’Environnement Le Code de l’Environnement est régi par la Loi n° 96-766 du 03 octobre 1996. C’est un texte de loi composé de l’ensemble des définitions et des principes généraux applicables à la préservation de l’Environnement en République de Côte d’Ivoire. Le Code de l’Environnement fixe, à la fois, les grands objectifs de Protection de l’Environnement et définit, de façon particulière, certaines modalités, notamment, l’obligation de réaliser une étude d’impact environnemental (TITRE IV - Chapitre premier - article 39) et son contenu (TITRE IV - Chapitre premier - article 40). Décret portant réglementation de la purge des droits coutumiers Le décret n°2014-25 du 22 janvier 2014 modifiant le décret n° 2013-224 du 22 mars 2013 portant réglementation de la purge des droits coutumiers sur le sol pour intérêt général établit les fondements de la politique foncière relative à la purge des droits coutumiers, notamment : - les règles relatives à la purge des droits coutumiers sur le sol pour intérêt général. - la composition de la Commission Administrative constituée pour l’opération. Elle indique en son article 7 que le coût maximum de la purge pour la perte des droits liés à l’usage du sol qui est fixé ainsi qu’il suit : - district autonome d’Abidjan : deux mille (2.000) francs CFA le mètre carré ; - district autonome de : mille cinq cents (1.500) francs CFA le mètre carré ; - chefs-lieux de Région : mille (1.000) francs CFA le mètre carré ; - chefs-lieux de Département : sept cents cinquante (750) francs CFA le mètre carré ; - chefs-lieux de Sous-préfecture : six cents (600) francs CFA le mètre carré. Des coûts en deçà des maximas ainsi fixés, peuvent être négociés par les parties pour la purge des droits liés à la perte du sol. Décret du 25 novembre 1930 portant "expropriation pour cause d'utilité publique’’ L’expropriation est une procédure qui permet à la puissance publique d’obtenir sous forme de cession forcée, à son profit, de tout ou partie d’un bien immobilier en vue de la réalisation d’un objectif d’utilité publique et moyennant le paiement d’une indemnité juste et préalable ».

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L'expropriation pour cause d'utilité publique est régie en Côte d'Ivoire par le Décret du 25 novembre 1930 qui dispose en son article premier : "l'expropriation pour cause d'utilité publique s'opère en Afrique Occidentale Française par autorité de justice". Il appartient donc au Tribunal de prononcer un jugement d'expropriation et non à la seule Administration. La Constitution ivoirienne et les Lois de la République adhèrent aux droits et libertés tels que défini dans la Déclaration des Droits de l'Homme de 1948 et dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981. La Constitution dispose en son article 8 que « le domicile est inviolable. Les atteintes ou restrictions ne peuvent y être apportées que par la loi », puis dispose en son article 11 que « le droit de propriété est garanti à tous. Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n'est pour cause d’utilité publique et sous la condition d'une juste et préalable indemnisation ». Ce texte et les diverses Lois de la République de Côte d’Ivoire constituent le fondement de l'ensemble des devoirs de l'Etat en matière d'expropriation : - l’utilité publique doit être légalement constatée : c'est la vocation de Déclaration d'Utilité Publique (DUP) que de constater légalement cette utilité ; - tout doit être fait pour éviter l'expropriation : l’expropriation ne peut être prononcée que « si ce n’est pour cause d’utilité publique » ; - l’indemnisation est une condition de l'expropriation ; - elle doit être juste ; - elle doit être préalable. Les points principaux de la procédure ivoirienne en matière d’expropriation se traduisent dans les actes suivants : 1. "Acte qui autorise les opérations", Art. 3, al. 1 ; 2. "Acte qui déclare expressément l'utilité publique", Art. 3, al. 2 ; 3. "Enquête de commodo et incommodo", Art. 6 ; 4. Arrêté de cessibilité, Art. 5. Cet arrêté désigne les propriétés auxquelles l'expropriation est applicable. La publication et le délai sont définis par les articles 7 et 8 ; 5. Comparution des intéressés devant la Commission Administrative d'Expropriation (Art. 9) pour s'entendre à l'amiable sur l'indemnisation. L'entente fait l'objet d'un procès- verbal d'indemnisation ; 6. Paiement de l'indemnité (Art. 9) si entente amiable. Ce paiement vaut droit d'entrée en possession du bien par l'Administration, Art 24 ; 7. Si pas d'entente amiable, communication du dossier au Tribunal d'Instance qui établit l'indemnité d'expropriation sur la base d'une expertise, Art. 12 à 16 ; 8. Prononciation du jugement : celui-ci est exécutoire par provision nonobstant appel et moyennant consignation de l'indemnité, Art. 17. Cette procédure ne s’applique que pour les Personnes Affectées par le Projet (PAPs) bénéficiant de droits légaux de propriété (notamment un titre foncier). Selon la législation ivoirienne, les biens détenus en vertu des droits coutumiers sur des terres à acquérir pour l’exécution de travaux d’utilité publique doivent être évalués. L’occupation et/ou la destruction prévoit une indemnisation pour : - les cultures (prend en compte l’âge, l’état des plants ou culture, la variété cultivée, la densité à l’hectare) ; - les constructions ou autres aménagements de génie civil.

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Décret n°95-817 du 29 septembre 1995 fixant les règles d’indemnisation pour destruction de cultures Il définit les conditions d’indemnisation des personnes dont les exploitations agricoles sont affectées. De même, l’arrêté n°028 du 12 mars 1996 du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales, et du Ministère de l’Économie et des Finances fixe le barème d’indemnisation des cultures détruites en tenant compte de l’âge et de l’état des plants ou cultures selon l’article 1. L’article 3 de l’arrêté précise que : les cultures ne figurant pas au barème défini, feront l’objet d’évaluation à l’aimable entre les parties concernées et en présence de l’Administration compétente en attendant l’intervention d’un barème additif. Cependant, les taux d’indemnisation prévus par le barème datent de 18 ans et sont devenus caducs. Il est opportun de les à actualiser. En outre, le Décret ne prévoit rien pour compenser la terre lorsque celle-ci ne fait pas l’objet d’un titre de propriété. Les dispositions nationales apparaissent insuffisantes et ne prennent pas en compte toutes les personnes affectées dans la mise en œuvre de leurs activités de subsistance. Décret n° 95- 582 du 26 juillet 1995 portant création de la Société Ivoirienne de gestion du Patrimoine Ferroviaire en abrégé SIPF L’Etat de Côte d’Ivoire a crée la SIPF chargée de la gestion du Patrimoine de l’Etat relevant du domaine ferroviaire et son développement. Il définit les conditions de création de la SIPF. La société a pour objet : - la gestion administrative et comptable de l’ensemble des éléments formant le domaine public ferroviaire et du matériel ferroviaire ; - l’acquisition du matériel ferroviaire ; - le suivi et la gestion de l’exploitation du service concédé ; - la maîtrise d’œuvre des travaux relatifs aux infrastructures ferroviaires et au matériel ferroviaire. Décret n° 95- 683 du 06 septembre 1995 portant dévolution du patrimoine ferroviaire de l’Etat à la SIPF L’Etat a dévolu à la Sipf, les immobilisation réalisées au titre des infrastructures ferroviaires et au titre du matériel ferroviaire et des Etablissements annexes. Décret n° 95- 370 du 30 mars 1995 portant approbation de la convention de concession La présente convention de concession a pour objet definir les conditions et modalités de l’exploitation du service public de transport national et international. 4.3 Cadre règlementaire de la mise en œuvre du PAR 4.3.1 Commission Administrative d’Indemnisation et de Purge des Droits Coutumiers (CAIPDC) En Côte d’Ivoire, la purge des droits coutumiers des sols pour cause d’intérêt général est régie par le Décret n°96-884 du 25 octobre 1996, s’appuyant sur le Décret n°71-74 du 16 février 1971 relatif aux procédures domaniales et foncières et le Décret n°95-817 du 29 septembre 1995 fixant les règles d’indemnisation pour destruction de cultures.

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Dans le cadre de ce projet, la purge des droits coutumiers ne sera pas appliquée, les terrains affectés par le projet étant régis par le droit moderne. Ce sont des lotissements dont certains terrains bénéficient d’un Titre Foncier. 4.4 Directives des Partenaires au Développement (Banque mondiale, SFI 1er janvier 2012, BAD et autres partenaires financiers) 4.4.1 Politiques de sauvegardes de la Banque mondiale Les activités du projet dont le financement est assuré par la Banque mondiale, seront nécessairement soumises aux Politiques de Sauvegarde de cette institution. La pertinence de chacune des dix (10) Politiques de Sauvegarde a été vérifiée en relation avec le projet. Dans ce qui suit, il est présenté une analyse succincte des Politiques de Sauvegarde qui interviendront dans la mise en œuvre du Projet et des activités prévues avec lesdites Politiques. Il faut souligner que les Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale concernent à la fois la gestion des ressources naturelles et les aspects sociaux. C’est pourquoi l’Evaluation Environnementale et Sociale stratégique s’est également focalisée sur ces questions relatives à l’environnement du cadre de vie et les ressources naturelles. Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale comprennent à la fois, les Politiques Opérationnelles (OP), les Directives Opérationnelles (DO) et les Procédures de la Banque (PB). Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale sont les suivantes : - PO/PB 4.01 Évaluation Environnementale - PO/PB 4.04 Habitats naturels - PO 4.09 Lutte antiparasitaire - PO/PB 4.12 Réinstallation involontaire - DO 4.20 Peuples autochtones - PO 4.36 Foresterie - PO/PB 4.37 Sécurité des barrages - PO 4.11 Patrimoine culturel - PO/PB 7.50 Projets affectant les eaux internationales - PO/PB 7.60 Projets en zones contestées Dans le cadre du PAR, le projet est directement concerné par deux (02) Politiques de Sauvegarde, notamment : la PO/PB 4.01 « Evaluation environnementale », la PO/PB 4.12 « Réinstallation Involontaire des populations » quand des populations ou leurs activités sont touchées par une composante du projet et la PO 4.11 « Patrimoine culturel ».

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4.4.2 Réinstallation Involontaire des populations La PO/PB 4.12, Réinstallation involontaire aide les personnes déplacées dans leurs efforts pour améliorer ou du moins rétablir leurs niveaux de vie. La politique vise les situations qui impliquent l’acquisition de terrain, les restrictions à des aires protégées et la réinstallation des populations. Elle s’applique à tous les projets d’investissement et exige la consultation des personnes réinstallées et des communautés hôtes. Elle garantit l’intégration des points de vue exprimés dans les plans de réinstallation et fournit la liste des choix faits par les personnes à réinstaller. Cette politique recommande la compensation ainsi que d’autres mesures d'assistance et de dédommagement des préjudices subies par les populations. De plus, elles prévoient que les emprunteurs préparent des instruments adéquats pour la planification de la réinstallation avant que la Banque mondiale n’approuve les projets proposés. Dans le cadre du présent projet, des activités commerciales et des terrains ont été identifiés dans les emprises. Aussi, les procédures et les directives de la Banque mondiale seront-elles systématiquement appliquées afin de s'assurer que les populations déplacées sont correctement réinstallées et ont reçu les compensations, les avantages et les infrastructures nécessaires. Selon cette politique, toute perte de sources de revenu ou de moyens d’existence du fait d’un projet, doit rapidement faire l’objet d’une compensation effective au coût intégral de remplacement pour les pertes de biens directement attribuables au projet. Les objectifs globaux de cette politique sont les suivants : a) l’on s’efforcera d’éviter, dans la mesure du possible, ou de minimiser la réinstallation involontaire en étudiant toutes les alternatives réalisables dans la conception du projet ; b) lorsqu’un déplacement de population est inévitable, les activités de réinstallation devront être conçues et exécutées sous la forme de programmes de développement procurant aux personnes déplacées par le projet suffisamment de moyens d’investissement pour leur permettre de bénéficier des avantages du projet. Les populations déplacées devront être consultées de manière constructive et avoir la possibilité de participer à la planification et à la mise en œuvre des programmes de réinstallation ; c) les personnes déplacées devront être aidées dans leurs efforts d’amélioration, ou du moins de rétablissement, de leurs moyens d’existence et de leur niveau de vie, ceux- ci étant considérés, en terme réels, aux niveaux qui prévalaient au moment de la phase précédant le déplacement ou celle de la mise en œuvre du projet, selon la formule la plus avantageuse. Cette politique est déclenchée par : a) l’acquisition involontaire de terrains ou d’autres éléments d’actifs ; b) les restrictions d’accès aux biens physiques ; c) les restrictions d’accès aux parcs nationaux et autres aires protégées.

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4.4.3 Directive en matière de santé et sécurité des personnes Selon les normes de performances SFI, la Norme de performance 4 relative à la Santé, sécurité et sûreté des communautés a deux (02) objectifs principaux : - Prévoir et éviter, durant la durée de vie du projet, les impacts négatifs sur la santé et la sécurité des Communautés affectées qui peuvent résulter de circonstances ordinaires ou non ordinaires. - Veiller à ce que la protection du personnel et des biens soit assurée conformément aux principes applicables des droits humains et de manière à éviter d’exposer les Communautés affectées à des risques ou à minimiser ces derniers. 4.4.4 Directives en matière de Développement durable En ce qui concerne les Directives en matière de Développement durable, nous ferons référence aux normes de performance SFI en matière de durabilité environnementale et sociale. A travers ces normes de performance, la SFI subordonne la réalisation des projets aux exigences du développement durable. Elles se déclinent en trois (03) normes que sont : - Norme de performance 1 : Évaluation et gestion des risques et des impacts environnementaux et sociaux - Norme de performance 3 : Utilisation rationnelle des ressources et prévention de la pollution - Norme de performance 6 : Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles vivantes

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5. ELIGIBILITE 5.1 Catégories de personnes affectées Les personnes affectées par le projet (PAPs) sont des personnes qui, à cause de l'exécution du projet, ou d’une de ses composantes, verraient leur: (i) droit, titre, ou intérêt sur n'importe quelle maison, terre (y compris les terrains résidentiels, les terres agricoles, de forêt et de pâturage) ou sur n'importe quel bien meuble ou immeuble acquis ou possédé, entièrement ou en partie, de manière permanente ou temporaire ; ou (ii) commerce, métier, travail, domicile ou habitat, négativement affectés ; ou (iii) leur niveau de vie affecté. Il faut identifier les personnes affectées par le projet dans le cadre du processus de réalisation de l’étude socioéconomique ; l'identification des individus ou groupes vulnérables est également nécessaire, de même que le mécanisme et indicateurs par lesquels ils sont identifiés (par exemple, propriété foncière, statut socio-économique, genre, etc.). En outre, les personnes affectées par le projet (PAPs) sont définies comme étant des " personnes touchées par l'acquisition de terres, le transfert, ou la perte de revenus liée à (a) l'acquisition de terre ou autres éléments d'actif, et à (b) la restriction de l'accès aux parcs et aires protégées légalement constitués." Les personnes affectées par le projet peuvent être classées en deux catégories, à savoir : - L’individu affecté – C’est un individu qui va perdre des biens ou des investissements (la terre, le droit de propriété, l'accès aux ressources économiques) du fait d’une activité ; - Ménage affecté - un ménage est affecté si un ou plusieurs de ses membres est affecté par les activités du Projet, que ce soit par la perte de la terre, perte d'accès ou est autrement touché de quelque façon par les activités du Projet. Cette définition prévoit : 9 les membres des ménages comprenant les hommes, les femmes, les enfants, les parents dépendants et les amis, ainsi que les locataires ; 9 les individus vulnérables qui peuvent être trop âgés ou malades pour pouvoir contribuer à la production de subsistance ou autre production agricole ; 9 les parents du sexe opposé qui ne peuvent pas résider ensemble en raison des pesanteurs culturelles, mais qui dépendent les uns des autres pour leur existence quotidienne ; 9 les autres personnes vulnérables qui ne peuvent pas participer à la production, à la consommation, pour des raisons physiques ou culturelles. Considérant les zones de concentration des activités du Projet, les personnes qui seront éventuellement affectées sont principalement des commerçants qui sont généralement très fragiles. Il faut noter que parmi les individus affectés, une attention devra être accordée groupes suivants : x Les femmes : les femmes ne sont généralement pas propriétaires de terres et sont donc dépendantes de leur mari ou de la communauté ; en outre, elles ne sont pas RCI00074/ACI000112/CI00102

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toujours pleinement impliquées dans le processus décisionnel concernant le processus d’identification et de sélection des activités. x Les jeunes : les jeunes qui sont généralement marginalisés parce qu'ils manquent de statut social au sein de la communauté jusqu'à ce qu'ils deviennent " adultes", et ne sont généralement pas pris en compte dans les processus de prise de décision qui sont souvent les prérogatives du conseil des anciens, ou du chef de village et/ou du chef de terre. x Les migrants (émigrés, immigrants): Les immigrants sont ceux qui viennent d’une autre localité, ou pays pour s’établir et résider dans des zones de concentration. Ils sont parfois vulnérables, car généralement ils n’ont pas de droits de propriété ou parfois même d’exploitation des ressources. 5.2 Eligibilité à la compensation des terres Conformément à l’O.P.4.12, trois catégories de personnes sont éligibles pour la politique de réinstallation des populations : - les personnes détentrices d’un titre de propriété sur les terres ;

- les personnes qui n’ont pas de titre de propriété sur les terres au moment où le recensement commence, mais qui ont des droits coutumiers sur ces terres ;

- les personnes qui n’ont ni titre de propriété, ni droits coutumiers susceptibles d’être reconnus sur les terres qu’elles occupent. Selon l’O.P.4.12, les personnes citées aux alinéas a) et b) doivent recevoir une compensation pour les terres qu’elles perdent. Selon la réglementation ivoirienne, l’administration accorde à ces personnes une indemnité pécuniaire correspondant aux pertes subies et autre manque à gagner en tenant compte des cultures détruites et autres plantations. (Avec en plus un autre terrain leur est attribué). Quant aux personnes citées à l’alinéa c), la réglementation ivoirienne ne prévoit rien alors que selon l’O.P.4 .12 ces personnes reçoivent une assistance à la réinstallation en lieu et place de la compensation pour les terres qu’elles occupent, et toute autre aide permettant d’atteindre les objectifs énoncés dans la présente politique, à la condition qu’elles aient occupé les terres dans la zone du projet avant une date limite fixée par l’Emprunteur et acceptable par la Banque. Les personnes occupant ces zones après la date limite n’ont droit à aucune compensation ni autre forme d’aide à la réinstallation. En conclusion, dans le cadre de la politique O.P.4.12 cette dernière catégorie de personnes n’est pas éligible à une indemnisation pour les terres qu’elle occupe mais plutôt à une assistance à la réinstallation sauf les personnes qui viennent occuper les zones du projet après la date limite. 5.3 Eligibilité à la compensation pour les autres biens autres que les terres Toutes les personnes faisant partie des trois catégories ci-haut citées c'est-à-dire les occupants présents à la date limite reçoivent une compensation pour la perte des biens autres que la terre à savoir les infrastructures et les cultures. RCI00074/ACI000112/CI00102

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5.4 Compensation Selon l’O.P.4.12 les principes de compensation sont les suivants : - la compensation doit être versée aux PAPs avant le déplacement ou l’occupation des terres ; - la compensation doit être payée à la valeur intégrale de remplacement. Cette valeur comprend le coût intégral des matériaux et de la main d’œuvre nécessaires pour reconstruire un bâtiment de surface et de standing similaires. En d’autres termes, la personne affectée doit être capable de reconstituer ou de faire reconstruire son bâtiment sur un autre site en utilisant la compensation reçue. Le tableau 92 indique les principes qui sont appliqués pour compenser les personnes affectées par le projet.

Tableau 92 : Détermination des principes de compensation selon le type de préjudices Type de préjudice Principes de compensation Valeur de compensation

Perte de bâtis Indemnisation en nature pour les ménages Logement de remplacement ou Valeur propriétaires d’habitations et en numéraire pour les actuelle du bâti suite à l’expertise autres cas immobilière

Perte d’activités Compensation en numéraire de la perte de revenu Montant de la compensation indexé sur le commerciales et/ou réinstallation sur un nouveau site temps de reconstitution de l’activité et le bénéfice net mensuel.

Perte d’exploitation Indemnisation en numéraire des exploitants Valeur actuelle de l’exploitation ou de l’arbre agricole ou d’arbres agricoles ou arbres fruitiers fruitier suite à l’expertise agricole + fruitiers semences

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6. ESTIMATION DES PERTES ET LEURS COUTS DE COMPENSATION 6.1. Principes généraux des mesures compensatoires D'une manière générale, la compensation couvrira tous les investissements et désagréments qui pourraient être occasionnés aux populations par la réalisation du projet ainsi que la réinstallation économique complète des personnes déplacées. La compensation des personnes et des biens sera effectuée en numéraire, en nature, et/ou par une assistance, selon le calcul d'une valeur à neuf du bien touché. La reconstruction des logements sera préférée à l’indemnisation en numéraire. Toutefois, la personne affectée, a la latitude de faire un choix, si elle est amplement informée sur ses droits. Le type de compensation sera un choix individuel même si tous les efforts seront faits pour faire comprendre l'importance et la préférence d'accepter des compensations en nature. Les principes suivants seront retenus pour le déplacement des personnes à réinstaller dans la zone d’influence du projet :  le déplacement des personnes affectées par le projet s'inscrit dans la logique des déplacements involontaires et doit à ce titre se faire dans le cadre de la réglementation ivoirienne en vigueur ;  les personnes affectées par le projet auront le droit de reconstituer leurs sources de revenu et/ou leurs biens ;  dans le cas où la réglementation ivoirienne leur est défavorable, il sera fait application des dispositions des directives de la BAD et de la Banque mondiale (PO 4.12), si celles- ci s'avèrent plus favorables ;  l’indemnité de réinstallation devra permettre à la personne affectée par le projet de poursuivre ses activités et/ou de reconstituer ses sources de revenu ;  deux (02) modes de compensation sont retenus : la compensation en nature et la compensation en numéraire. La compensation en nature concerne la mise à disposition d’un logement pour les ménages d’habitation propriétaires résidents. La compensation en numéraire concerne le versement monétaire d’une indemnité de déménagement et de perte temporaire de revenu. Le présent Plan d’Action de Réinstallation (PAR) concerne la réinstallation des personnes et des activités qui sont dans l’emprise, en conformité avec les textes règlementaires en vigueur en Côte d’Ivoire et les directives opérationnelles des Partenaires Techniques et Financiers. Tout en prenant en compte les acquis et propositions contenus dans le rapport de l’EIES, le présent PAR propose les mesures pour le déplacement et la réinstallation des catégories de ménage suivants : 1) les commerçants (effets vestimentaires, produits manufacturés, etc.) ; 2) les propriétaires de maquis, restaurants, buvettes, etc. ; 3) les gérants de laveries de voitures ; RCI00074/ACI000112/CI00102

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4) les artisans (garages, menuiseries, salons de couture, salons de coiffure, etc.) ; 5) Les propriétaires de bâtis (logements, équipements, services). Le tableau 93 récapitule les principes généraux d’indemnisation des personnes affectées retenus dans le cadre de ce plan. Tableau 93 : Principes de compensations retenus Principes de Catégories de PAPs Type de préjudice Assiette de compensation compensation

Indemnisation en Valeur expertisée du bâti Perte du bâti numéraire du bâti Propriétaires de bâti non- résidents Indemnisation en numéraire des loyers Perte de loyer 3 mois de loyer perçu perdus du fait du déplacement

Perte du bâti et Propriétaires de bâti Attribution d’un logement neuf + aide déplacement Relogement du ménage résidents à la réinstallation involontaire

Indemnisation en 3 mois de loyers indexés sur le coût numéraire pour perte de moyen du loyer payé en fonction du Ménages locataire ou domiciliation type logement Perte de logement hébergés gratuits Indemnisation en Montant indexé sur les prix moyen numéraire pour le pratiqués par les véhicules de déménagement transport

Indemnisation en Bénéfice mensuel selon enquête Perte du revenu Gérants d’activités numéraire auprès des ménages commerciales et Montant indexé sur les prix moyens Indemnisation des frais artisanales Réinstallation pratiqués par les véhicules de de déménagement transport

Perte de salaires Indemnisation en Employés pour les employés 2 mois de salaires net numéraire permanents

Indemnisation en Perte du bâti Valeur expertisée du bâti numéraire

Equipements et Autres préjudices infrastructures privés (pertes de revenus, Traités comme les Gérants d’activités propriétaire de bâti pertes de salaires, réinstallation, etc.)

Equipements publics Perte du bâti Indemnisation en numéraire

Industriels Perte du bâti Indemnisation en numéraire

Indemnisation en numéraire sur la base du barème Cultures Perte de cultures d’évaluation des cultures

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Selon le type de préjudice subi, la personne affectée peut être éligible à un ou plusieurs modes de compensation. 6.2. Evaluation financière des habitations et des constructions 6.2.1 Inventaire et évaluation des biens immobiliers L'expertise des bâtis a été couplée à celle du recensement des populations. Elle a été réalisée en vue d’estimer la valeur d'expropriation des patrimoines présents dans les emprises, en cas de libération de celles-ci. L’expertise des bâtis s’est faite en deux phases : - la première phase a porté sur l’exploitation des données des enquêtes socioéconomiques et des opérations de marquage des bâtis situés dans les composantes linéaires et non linéaires du projet ; - la deuxième phase a porté sur une évaluation détaillée du patrimoine sur la base des relevés techniques (prises de vues, métré des dimensions extérieures et intérieures des bâtis, état des lieux des dégradations subies, constat du niveau d’accessibilité, prises de vues, recherche d’informations complémentaires sur l’état foncier de la zone, les titres de propriétés, actes notariés, les extraits topographiques, les plans architectes et de structures auprès des propriétaires, etc.), etc. Les informations recueillies ont permis de déterminer les valeurs d'expropriation de chaque propriété. L'estimation des valeurs des patrimoines (terrains, bâtiments et clôtures), s'est faite selon les méthodes de calcul suivantes :

x Pour les bâtiments : VEX = SOH x NNI x CU

- VEX : valeur d'expropriation ;

- SOH : Surface Hors œuvre ;

- NNI : Nombre de niveaux :

- CU : Coût unitaire (selon le bordereau des prix du MCU) ; N.B: Les coefficients d’influence ne sont pris en compte en cas d'expropriation.

x Pour les clôtures : VEX = L x CU - L : Longueur de la clôture

- CU : Coût unitaire (selon le bordereau des prix du MCU). L’on tient compte de la hauteur

x Pour les terrains : VEX = ST x CUM

- ST : Surface du terrain

- CUM : Coût unitaire marchand (au mètre carré). Au total, 2858 bâtis ont fait l’objet d’une expertise immobilière dans le cadre de la présente planification. Les contraintes liées au calendrier et à l’indisponibilité n’ont pas permis de couvrir tous les bâtis potentiellement affectés par le projet. Ce sont près de 509 bâtis représentant 18%, majoritairement des constructions en matériaux précaires (voir liste dans

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le volume 3). Les résultats de l’expertise immobilière sont présentés comme suit par commune : Tableau 94 : Répartition des coûts d’indemnisation des bâtis par commune No d'ordre Commune Nombre de bâtis expertisés Valeur à neuf Valeur venale 1 Port-Bouët 82 1 527 703 400 632 173 253 2 Marcory 269 3 312 666 790 1 649 773 978 3 Treichville 71 3 278 678 840 1 279 920 458 4 Plateau 72 1 181 903 930 621 099 413 5 Adjamé 890 7 972 022 225 2 811 746 004 6 Abobo 1070 4 550 812 820 1 522 020 762 7 Anyama 404 6 731 583 840 2 367 352 436 TOTAL 2858 28 555 371 845 10 884 086 304 Il est impotant de noter qu’il faut entendre par valeur à neuf, le coût de contruction à l’origine du bâti ; la valeur vénale est la valeur actuelle du bâti en tenant compte du coefficient d’influence. 6.2.1.2 Inventaire et évaluation des terrains L’évaluation des terrains a constitué l’une des difficultés majeures des opérations conduites dans le cadre de la présente planification surtout au niveau de l’identification des propriétaires fonciers. En effet, le projet est implanté sur le domaire ferroviaire de la SIPF anciennement géré par la Régie Abidjan Niger (RAN), ce qui devrait constituer un atout majeur pour le projet. Seulement, malgré les recherches effectuées, il n’a pas été possiblibe pour l’instant d’accéder à une documentation fiable relative à l’état foncier et à la délimitation de ce patrimoine. Des informations recueillies auprès des collectivités et surtout auprès des ex. Agents de la RAN, font état néanmoins d’une largeur de 50 mètres (base des premiers déguerpissements effectués dans le cadre du doublement de la voie 1981-82). Le consultant s’est donc appuyé sur l’estimation des emprises du projet faite dans le cadre de l’Avant Projet Sommaire. Ce sont au total 2 105 243 m2 de terrains répartis entre 1 362 543 m2 de terrain (65%) faisant partie du patrimoine foncier de la SIPF et 742 700 m2 de terrain (35%) appartenant à des privés. La répartition par commune est présentée comme suit dans le tableau n°95 ci-dessous : Tableau 95 : Répartition des superficies de terrains nécessaires par commune Superficies nécessaires à la réalisation du projet (m2)

Patrimoine SIPF Propriétés privées (à Communes (ETAT) justifier)

Anyama 231 057 400 000

Abobo 348 597 75 000

Adjamé 203 873 100 000

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Superficies nécessaires à la réalisation du projet (m2)

Patrimoine SIPF Propriétés privées (à Communes (ETAT) justifier)

Plateau 153 583 5 500

Treichville 333 893 50 200

Marcory 61 847 72 000

Port-Bouët 29 693 40 000

TOTAL 1 362 543 742 700

% 65 35

6.2.2 Inventaire des activités économiques et évaluation des préjudices financiers Cette opération a pour objectif de fournir les informations fiables sur les opérateurs économiques riverains et/ou installés dans les zones d’impact du projet et d’évaluer les préjudices qu’ils subiront du fait des travaux. L’estimation des préjudices financiers est effectuée selon la classification suivante : - les dommages sont estimés à partir des flux économiques des solutions envisagés par les entreprises touchées comme les frais de délocalisation ou de changement de stratégie ; - les pertes sont estimées à partir des flux économiques résultant de l’absence temporaire d’activité ; - tous autres axes d’évaluation qui seraient pertinents à l’évaluation des préjudices subis par les entreprises. 6.2.3 Indemnisation en numéraire Ce mode de compensation s’applique à l’ensemble des personnes affectées par le projet. Les valeurs numéraires arrêtées sont fixées comme suit par catégorie de PAPs : 6.2.3.1 Propriétaires de bâti non-résidents Les propriétaires de bâti non-résidents ne sont pas éligibles à la réinstallation et n’ont pas droit à une indemnité de déménagement. Par contre, ils bénéficient d’une indemnisation du bâti à la valeur expertisée et d’une indemnité pour perte de loyers équivalant à trois (03) mois de loyers perçus. Tableau 96 : Compensation en numéraire des propriétaires non-résidents Mesures de compensation Valeur numéraire Indemnisation du bâti Valeur expertisée

Indemnité de perte de loyers 3 mois de loyers perçus

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6.2.3.2 Employés de commerce Les employés d’activités commerciales, industrielles et artisanales percevront une indemnité forfaitaire répartie comme suit : 9 Pour les employés des Grandes activités : o Indemnité pour perte temporaire d’emploi : 2 fois le salaire moyen mensuel perçu estimé à 500 000 F CFA ; 9 Pour les Moyennes activités : o Indemnité pour perte temporaire d’emploi : 2 fois le salaire moyen mensuel perçu estimé à 100 000 F CFA ; 9 Pour les Petites activités : o Indemnité pour perte temporaire d’emploi : 2 fois le salaire moyen mensuel perçu estimé à 50 000 F CFA. 6.2.3.3 Gérants d’activités commerciales, industrielles et artisanales Les mesures d’indemnisation prévues pour les gérants d’activités commerciales et artisanales sont l’indemnisation pour la perte de bénéfice net pendant la période d’interruption de l’activité, l’indemnisation des bâtiments (uniquement pour les propriétaires de bâti) et l’indemnisation pour le déménagement. Les gérants d’activités recevront les indemnités suivantes : 9 Pour les Grandes activités : o Indemnité pour perte de bénéfice : 3 fois le bénéfice net mensuel estimé à 10 000 000 F CFA ; o Indemnité de déménagement : 500 000 F CFA ; 9 Pour les Moyennes activités : o Indemnité pour perte de bénéfice : 3 fois le bénéfice net mensuel estimé à 2 000 000 F CFA ; o Indemnité de déménagement : 100 000 F CFA ; 9 Pour les Petites activités : o Indemnité pour perte de bénéfice : 3 fois le bénéfice net mensuel estimé à 300 000 F CFA ; o Indemnité de déménagement : 50 000 F CFA. 6.2.3.4 Exploitation agricole Les spéculations agricoles pratiquées sont principalement des cultures vivrières (manioc et banane plantain, maïs, etc.) et des arbres fruitiers. L’expertise réalisée a été faite conformément à l’arrêté n°247/MINAGRI/MPMEF/MPMB du 17 juin 2014 portant fixation du barème d’indemnisation des cultures détruites. A cette valeur, s’ajoute l’indemnité forfaitaire de réinstallation, calculée selon la spéculation et la superficie de la parcelle. Tableau 97 : Compensation en numéraire des exploitants agricoles Mesures de compensation Valeur numéraire Indemnisation de la culture Selon barème officiel (en FCFA)

x Cultures vivrières + maraîchères Indemnité forfaitaire de - Petite superficie (moins 0,5 ha) : 50 000 réinstallation - Superficie moyenne (0,5 à 1 ha) : 100 000 - Grande superficie (plus de 1 ha) : 150 000 RCI00074/ACI000112/CI00102

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7 MESURES DE REINSTALLATION 7.1 Programmes d’indemnisation A la différence des agriculteurs qui sont nécessairement liés aux saisons et périodes de traites des productions agricoles, les commerçants n’ont pas de contraintes spécifiques. Toutefois, en tant que chefs de ménages et parents d’élèves, les périodes de vacances scolaires leur sont naturellement favorables pour la réinstallation. 7.2 Mesures de réinstallation relative aux PAPs Des mesures d’accompagnement seront mises en œuvre pour permettre à chaque catégorie des personnes éligibles d’atteindre les objectifs de la politique de réinstallation. Il s’agit entre autres de la formation et d’appui des ONG spécialisées en matière de gestion comptable et stratégie de vente. 7.3 Indemnisation en numéraire Ce mode de compensation s’applique à l’ensemble des personnes affectées par le projet. Les valeurs numéraires arrêtées sont fixées par catégorie de PAPs. 7.4 Indemnisation en nature Ce mode de compensation concerne les chefs de ménage propriétaires de bâtis. Un logement sera acquis par le Maître d’Ouvrage et mis à leur disposition sur un site viabilisé et aménagé (Type de logement, nombre de pièces, taille du ménage, type matériaux, etc.).

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8. PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE 8.1 Réglementation en matière de participation du public La participation du public se situe dans le cadre réglementaire du décret n°96-894 du 8 novembre 1996, déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental des projets de développement. Elle comprend deux phases : - la séance d’information et de consultation du public : réunion au cours de laquelle les partenaires au projet échangent avec les autorités locales et les populations riveraines afin d’obtenir leur adhésion à la réalisation du projet. Une stratégie commune sera définie pour la mise en œuvre du projet, dans le souci de protéger l’environnement naturel et humain ; - l’Enquête Publique : consiste à mettre à la disposition du public le rapport de l’Etude d’Impact Environnemental sous la supervision d’un Commissaire Enquêteur nommé par arrêté municipal et chargé de recueillir les observations du public. Il s’agit de faire une description de la stratégie mise en œuvre pour assurer la participation des personnes réinstallées et des communautés hôtes qui exige de : - Faire une description de la stratégie pour la consultation et la participation des personnes réinstallées et des communautés hôtes dans la conception et la mise en œuvre des activités de réinstallation ; - Faire un sommaire des opinions exprimées et montrer comment les points de vue ont été pris en considération lors de la préparation du plan de réinstallation ; - Examiner les autres possibilités de réinstallation présentées et les choix faits par les personnes déplacées concernant des options qui leur seront disponibles, y compris des choix sur les formes de compensation et aide à la réinstallation pour les ménages ou pour des parties des communautés préexistantes ou pour des groupes de parenté, afin de maintenir le modèle existant d’organisation du groupe et de sauvegarder la propriété culturelle (par exemple endroits du culte, lieux de pèlerinage, cimetières, etc.) ; - Prévoir les dispositions institutionnalisées par lesquelles les personnes déplacées, peuvent communiquer leurs soucis aux autorités du projet durant toute la période de la planification et de la mise en place, et les mesures pour s’assurer que des groupes vulnérables tels que les peuples indigènes, les minorités ethniques, les sans terre, et les femmes ont été convenablement représentés. 8.2 Sensibilisation et information préalables des populations 8.2.1 – Réunion plénière du Comité Technique Une rencontre technique s’est tenue le 18 Août 2016 avec la participation de la SIPF, le BNETD/SETEC, la SICMA, BURGEAP CI et les représentants des sept (07) communes concernées par le projet. Durant cette réunion, la décision a été prise, d’organiser des

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séances d’information et de sensibilisation d’une part auprès des autorités communales et d’autres part avec les populations potentiellement affectées par le projet.

Photo 25 : Vue de la réunion du Comité Technique (BURGEAP – Octobre 2016) 8.2.2 - Réunions d’information et de sensibilisation Des opérations de sensibilisation et d’information sur la réalisation du projet se sont déroulées avant le début des études environnementales et sociales. Elles se sont effectuées à deux niveaux notamment : - au niveau institutionnel avec les conseillers municipaux des mairies des sept (07) communes concernées par le projet; - et, au niveau local par le biais des rencontres avec les populations potentiellement affectées par le projet de construction de la LIGNE 1 du Métro d’Abidjan.

8.2.2.1 Présentation du Projet d’information et de sensibilisation au niveau des autorités communales Elle s’est déroulée du 24 Août au 07 Septembre 2016 dans les sept (07) communes traversées par le projet : Port-Bouët ; Marcory ; Treichville ; Plateau ; Adjamé ; Abobo et Anyama. Ces rencontres étaient présidées par les premiers responsables des communes que sont les Maires. Elles avaient pour objectif d’informer officiellement les autorités municipales à travers une présentation générale du projet et de son insertion dans les communes, de présenter l’équipe-projet chargé de réaliser les études d’impacts environnemental et social, de même que leur démarche de mise en œuvre de cette étude et de recueillir les avis, les préoccupations ainsi que les suggestions des autorités municipales. Etaient présents à ces rencontres, les Conseillers Municipaux avec à leur tête les Maires ; l’Autorité Concédante à travers la SIPF, les assistants de l’Autorité Concédante que sont BNETD et la SETEC, le Maître d’œuvre du Projet, SICMA et le consultant BURGEAP chargé de

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la réalisation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) et du Plan d’Action de Réinstallation (PAR). Ces réunions ont été des forums d’échanges entre les différents participants. Elles ont permis particulièrement aux autorités municipales de donner leurs avis, leurs préoccupations sur le projet et aussi de soumettre quelques doléances et des suggestions en vue de permettre un accueil favorable du projet par les populations.

Photo 26 : Aperçu de la rencontre avec les Autorités municipales de la Mairie de Port-Bouët (BURGEAP – Octobre 2016) 8.2.2.2 Information et sensibilisation des populations Des réunions d’information et de sensibilisation ont été organisées dans les sept (07) communes avec les autorités municipales, les autorités locales et coutumières, ainsi que les populations potentiellement affectées par le projet en vue de leur présenter le projet et de les préparer à prendre une part active dans les différentes opérations d’enquête et de collecte de données qui seront effectuées. Elles se sont déroulées du 19 au 30 Septembre 2016. Elles ont été initiées par le représentant de l’Autorité Concédante (SIPF) avec l’appui de ses Partenaires et Consultants dans le but de : - créer un cadre d’échanges avec les populations potentiellement impactées; - informer officiellement les populations potentiellement impactées; - présenter le projet de façon générale et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées dans le cadre de l’EIES ; - recueillir les avis, préoccupations et suggestions des populations potentiellement impactées; - faciliter l’adhésion des populations à toutes les phases du projet. A ces rencontres s’ajoutent celle qui a été effectuée au préalable le 17 Juillet 2016 avec les personnes potentiellement affectées, vivant dans la zone dédiée au dépôt ferroviaire du projet du Métro dans la commune d’Anyama. RCI00074/ACI000112/CI00102

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Ces séances ont permis aux populations de s’exprimer et de soulever de nombreuses préoccupations, notamment sur : - les impacts que pourraient engendrer le projet (déplacement de population, perte de biens, etc.) ; - les indemnisations prévues ; - le changement du tracé du projet, - etc.

Photo 27 : Aperçu de la séance d’information et de sensibilisation à la Mairie d’Anyama (BURGEAP – Octobre 2016)

Cette réunion a permis de donner officiellement des informations sur la consistance du projet à réaliser à la population et aux personnes potentiellement affectées par les activités du projet. Les comptes rendus de ces différentes rencontres sont joints en annexe du rapport.

8.2.2.3 Séances d'informations et de consultations ciblées 8.2.2.3.1 Personnes et populations cibles Des guides d’entretien ont été administrés aux groupes sociaux dans les différentes communes, précisement dans les quartiers traversés par le projet. 8.2.2.3.2 Réactions et avis des personnes et populations cibles Dans l’ensemble, les personnes ciblées et potentiellement affectées par les activités du projet souhaitent une franche collaboration entre les différents acteurs et surtout la prise en compte de leurs préoccupations qui sont entre autres : - la scolarisation des enfants, l’année scolaire étant en cours ; - la reconstitution de leurs logements et activités ; - l’emploi des jeunes ; - la communication sur les activités et phases du projet.

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9. PROCEDURES DE REGLEMENT DES CONFLITS ET DE RECOURS 9.1 Types des plaintes et conflits à traiter Les types de conflits pouvant surgir dans le cadre de ce processus et qui pourraient justifier la mise en place d’un mécanisme de règlement sont les suivants : 9 erreurs dans l'identification des PAPs et l'évaluation des biens ; 9 désaccord sur des limites de parcelles ; 9 conflit sur la propriété d'un bien ; 9 désaccord sur l'évaluation d'une parcelle ou d'un autre bien ; 9 successions, divorces, et autres problèmes familiaux, ayant pour résultat des conflits entre héritiers ou membres d'une même famille, sur la propriété, ou sur les parts, d'un bien donné ; 9 désaccord sur les mesures de réinstallation (emplacement du site de réinstallation) ; 9 caractéristiques de la parcelle de réinstallation, etc. ; 9 conflit sur la propriété d'une activité artisanale/commerciale (propriétaire du fonds et exploitant différents, donc conflits sur le partage de l'indemnisation) ; 9 etc. 9.2 Mécanismes de règlement des conflits/différends Le mécanisme proposé pour résoudre les conflits ou différends qui peuvent naître en raison de la délocalisation des populations est : (i) déposer une requête auprès des Chefs de quartier qui l’examinera en premier ressort ; ensuite les Maires d’Anyama, d’Abobo, d’Adjamé, du Plateau, de Treichville, de Marcory, de Port-Bouët ou le Préfet d’Abidjan en cas d’insatisfaction. Cette voie de recours (recours gracieux préalable) est à encourager et à soutenir très fortement ; (ii) si le requérant n’est pas satisfait, il peut porter plainte auprès du tribunal compétent. En résumé, la procédure suivante est proposée en cas de conflits/contestation : 9 fournir des explications supplémentaires (il s’agit d’expliquer en détail comment l'indemnité de la personne affectée a été calculée et montrer qu’il s’agit de règles applicables à toutes les PAPs) ; 9 recourir à l’arbitrage des sages et des autorités locales, utilisant les mécanismes extrajudiciaires hiérarchisés actuellement en vigueur dans le milieu traditionnel (personnes respectées dans la communauté : autorités religieuses et coutumières) ; 9 le recours aux tribunaux, pour déposer une plainte. 9.2.1 Enregistrement des plaintes Dans le souci d'atténuer les impacts du projet, le Ministère des Transports, le Maître d'Ouvrage, a mis en place un Comité de Gestion des Conflits et Recours présidé par le Préfet d’Abidjan.

9.2.2 Mécanisme de résolution amiable Le Comité va permettre à toute PAP d'exprimer son désaccord. Il est chargé d'évaluer la recevabilité des réclamations et de les traiter selon la procédure de résolution des conflits ci- dessus définie. Au cas où l'ayant droit serait insatisfait, possibilité lui sera offerte de rencontrer le Comité de pilotage du projet.

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9.2.3 Dispositions administratives et recours à la justice Le recours à la justice est possible en cas de l’échec de la voie amiable. Mais, c’est souvent une voie qui n’est pas recommandée pour le projet car pouvant constituer une voie de blocage et de retard des activités. C’est pourquoi dans ces cas de figure, il est suggéré que le Comité de Gestion des conflits et Recours convoque à cet effet séance technique extraordinaire qui procèdera à l’examen de toutes les requêtes présentées, en s’appuyant en cas de nécessité sur des experts avérés aussi bien au niveau local, national, qu’international. 9.3 Prévention des conflits Au niveau préventif, il est nécessaire d'identifier les conflits potentiels et de mettre en œuvre les mesures d’atténuation assez précocement dans le projet, en utilisant une approche participative qui intègre toutes les catégories sociales potentiellement intéressés. C’est pourquoi, il est particulièrement important de veiller à l’information et au processus de participation de toute la communauté, et plus particulièrement des personnes affectées par le projet. 9.4 Procédures de recours Procédures raisonnables et accessibles aux tierces personnes pour le règlement des conflits résultant de la réinstallation, les mécanismes de recours tiendront compte des possibilités de recours judiciaire de la communauté et des mécanismes traditionnels de règlement des litiges.

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10. RESPONSABILITES ORGANISATIONNELLES DE MISE EN ŒUVRE DU PAR Les parties prenantes dans ce projet, sont toute organisation ou personne (physique ou morale) qui participe à l’élaboration et à l’exécution du Plan d’Action pour la Réinstallation des personnes affectées par sa réalisation. L’analyse de ces différentes parties consiste à collecter et analyser des données ayant pour but de déterminer les personnes dont les intérêts devraient être pris en compte dans la mise en œuvre du projet. L’analyse des parties prenantes permet d’élaborer des actions et mesures nécessaires à la réalisation du PAR. Elle vise à déterminer : - le rôle et les tâches de chaque partie prenante - l’influence du projet sur la partie prenante - l’influence de la partie prenante sur le projet - l’intérêt de la partie prenante à la mise en œuvre du projet - les aspects susceptibles d’empêcher chaque partie de jouer son rôle - les mesures de renforcements ou d’atténuations. 10.1. Procédure d’expropriation La Constitution ivoirienne et les Lois de la République adhèrent aux droits et libertés tels que défini dans la Déclaration des Droits de l'Homme de 1948 et dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981. Elle dispose en son article 8 que « le domicile est inviolable. Les atteintes ou restrictions ne peuvent y être apportées que la loi », puis en son article 11 que « le droit de propriété est garanti à tous. Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n'est pour cause d’utilité publique et sous la condition d'une juste et préalable indemnisation ». Ce texte et les diverses Lois de la République de Côte d’Ivoire constituent le fondement de l'ensemble des devoirs de l'Etat en matière d'expropriation :  l’utilité publique doit être légalement constatée : c'est la vocation de Déclaration d'Utilité Publique (DUP) que de constater légalement cette utilité ;  tout doit être fait pour éviter l'expropriation : l’expropriation ne peut être prononcée que « si ce n’est pour cause d’utilité publique » ;  l'indemnisation est une condition de l'expropriation ;  elle doit être juste ;  elle doit être préalable. L’emprise du projet a été déclarée d’utilité publique par le décret n°98- 18 du 14 janvier 1998. La procédure d’expropriation a déjà eu lieu et par conséquent aucun propriétaire ne se trouve sur le site. 10.2 Maîtrise d’ouvrage La Maîtrise d’Ouvrage du Plan d’Action pour la Réinstallation des personnes affectées par le projet sera assurée par le Ministère des Transports. Ce Ministère conduit l’ensemble des opérations liées à l’acquisition et à l’aménagement des terrains pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire.

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10.3 Comité de Suivi du PAR La Maîtrise d’Ouvrage Déléguée sera assurée par la SIPF dont la Direction Générale assure la présidence du Comité de Suivi, organe de contrôle, de supervision et de décision dans le cadre de la mise en œuvre du PAR. Il est chargé de suivre régulièrement l’avancement de la mise en œuvre du PAR pour le compte de toutes les parties concernées. Il décide des grandes orientations et approuve le budget et les dépenses du projet. Cette disposition permettra d’assurer la cohérence de l’opération avec la politique générale du Gouvernement en la matière. Le Comité de Suivi est composé des représentants des structures administratives indiquées dans le tableau 98. Tableau 98 : Répartition des membres du Comité de suivi

Structures impliquées Représentants Ministère des Transports 02

Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme 01

Ministère des Infrastructures Economiques 01

Ministère de l’Economie et des Finances 01

Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat 01

Ministère de l’Environnement

Ministère de l’Intérieur

District Autonome d’Abidjan 01

Mairies de Port-Bouët, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé, Abobo et Anyama 01

BNETD 01

SIPF 01

Présidé par la Direction Générale de la SIPF, ce Comité est chargé de suivre régulièrement l’avancement de la mise en œuvre du PAR pour le compte de toutes les parties concernées. Il décide des grandes orientations et approuve les dépenses du projet.

10.4 Cellule d’Exécution du PAR (CE-PAR) La Maîtrise d’œuvre du PAR des personnes affectées par le projet de construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan sera assurée par une cellule de projet spécialement constituée par le Maître d’ouvrage pour cette opération et placée sous la tutelle du Maître d’Ouvrage Délégué. Cette cellule sera dénommée « Cellule de Maîtrise d’œuvre du PAR de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan ». La Cellule PAR sera constituée des experts jouissant d’une expérience avérée en matière en matière de déplacement et de réinstallation de populations. Le personnel clé de la Cellule PAR sera composé des experts suivants :  Un chef de projet ;

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 Deux (02) chefs de projet adjoints ;  Un ingénieur génie civil, spécialisé en bâtiment ;  Un ingénieur génie civil, spécialisé en infrastructures et équipements ;  Une assistante sociale. Un personnel d’appui assistera le personnel clé dans l’exercice de ses missions. La Cellule de projet sera dotée des moyens matériels nécessaires et sera logée dans un bâtiment situé de préférence dans l’environnement immédiat de la zone du projet, notamment dans la Commune du Plateau pour permettre au personnel d’être le plus proche des personnes affectées par le projet. Les principales missions assignées au Maître d’œuvre de l’opération sont les suivantes :  actualiser la liste des personnes affectées par le projet ;  instruire les données des enquêtes démo-foncière, agricoles et immobilières ;  organiser la tenue des négociations sur les compensations avec les personnes affectées ;  établir et faire signer les actes de compensation et les reçus d’indemnisation ;  procéder au paiement des indemnisations en numéraire des PAPs,  reloger les personnes affectées par le projet ;  suivre la création de titres de propriété des personnes bénéficiant d’un logement ;  assister de manière spécifique les groupes vulnérables avant, pendant et après le déplacement ;  élaborer tous documents nécessaires à l’exécution du PAR : notes et rapports ; dossiers d’appel d’offres, marchés, décomptes, etc. ;  constituer l’archivage des documents du projet ;  assister le Comité de Suivi sur toutes questions se rapportant au PDR. 10.5 Médiation et suivi interne Le recours à une organisation indépendante pour assurer l’animation, la consultation et le suivi-interne de l’exécution du PAR, en étroite collaboration avec la Cellule Maîtrise d’œuvre du projet, est un outil nécessaire pour garantir un traitement équitable des droits des personnes affectées par le projet. De ce point de vue, une ONG ayant déjà capitalisé une solide expérience en matière de déplacement de populations et d’assistance aux personnes vulnérables sera sollicitée. La mission de l’ONG sera centrée sur la médiation. De manière spécifique, elle consistera en :  la préparation d’un guide de la personne affectée par le projet, expliquant les droits de chaque catégorie ;  la sensibilisation et l’information de chaque catégorie de personnes affectées ;  le recueil des doléances de la population et la négociation de ces doléances auprès de la Cellule PAR ;

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 le suivi interne des opérations d’indemnisation (notamment le suivi des négociations sur les indemnités, la signature des certificats de compensation et le contrôle de l’exécution des paiements) ;  le suivi social des personnes vulnérables ;  le contrôle interne en s’assurant que les conditions de déplacement sont remplies par émission d’un certificat de compensation avant le déplacement ;  la vérification des conditions de reconstitution des activités et des biens ;  la contribution à des réorientations de l’opération si nécessaire. L’ONG sera admise comme observateur au sein de la Cellule d’exécution du PAR. 10.6 Evaluation externe Le Maître d’Ouvrage Délégué confiera à un Cabinet privé l’évaluation du programme. L’audit externe consistera à vérifier l’adéquation de la mise en œuvre du PAR avec les objectifs énoncés dans le présent Plan, les dispositions de la réglementation ivoirienne et les directives des Partenaires au développement (Banque mondiale, BAD, etc.) et à évaluer le niveau de satisfaction des différentes catégories de personnes affectées par le projet vis-à- vis des modalités de compensation et de réinstallation. Les termes de référence de l’évaluation externe de l’exécution du PAR comprendront notamment :  l’organisation d’enquêtes par sondage auprès des différentes catégories de la population affectée par le projet, afin de déterminer leur degré de satisfaction et d’identifier les doléances éventuelles ;  l’évaluation des points suivants : x arrangements organisationnels du PAR ; x adéquation des moyens humains et matériels avec les objectifs du PAR ; x adéquation du dispositif de communication-consultation et de suivi-évaluation interne avec les conditions socio-économiques des populations ; x adéquation des budgets prévisionnels ; x équité des compensations, des litiges pendants et du risque encouru par le projet du fait de ces litiges ; x niveau de libération des emprises ; x niveau d’intégration des personnes déplacées dans leur nouvel environnement ; x rapports entre les personnes déplacées et les communautés hôtes. 10.7. Financement du Plan d’Action et de Réinstallation Le financement du PAR est entièrement à la charge de l’Etat de Côte d’Ivoire.

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10.8. Appui extérieur à la Cellule de Maîtrise d’œuvre La Cellule de projet aura besoin des services de certains partenaires du projet et de prestataires de services extérieurs. L’on peut citer notamment :  Expertise foncière et immobilière : Expert de l’Administration (MCLAU) ou un cabinet privé ;  Avocat : suivi des intérêts de l’Administration pour les litiges éventuels traités par voie de justice ;  Huissier de justice : constat de lieux ;  Direction du Cadastre et de la Conservation foncière : réquisitions foncières, dossiers techniques de terrains à exproprier ;  Préfet d’Abidjan et Maires : appui au règlement des problèmes relevant de leur compétence et médiation éventuelle entre différentes communautés ethniques que composent les personnes affectées par le projet, sécurité des déplacés pendant et après le déménagement ;  Forces de sécurité (Gendarmerie et/ou Police) : sécuriser l’ensemble des opérations de réinstallation. 10.9. Répartition des responsabilités La liste des tâches ci-dessous n'est pas exhaustive et évoluera en fonction des engagements que l'Etat prendra vis-à-vis des personnes affectées par le projet. Tableau 99 : Tâches et responsabilités des intervenants du PAR N° Tâche Responsabilité Exécution 1 Mise en place du Comité de Suivi du MT MT PAR (CS-PAR) 2 Finalisation du PAR MT/STAR SIPF/BNETD/SETEC/SICMA/BURGEAP/ 3 Mise en place de la Cellule d’Exécution MT Comité de Suivi 4 Finalisation du mécanisme MT/MEF/MBPE Comité de Suivi/Cellule de Maîtrise institutionnel et financier du PAR d’Oeuvre 5 Actualisation des données socio- Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre économiques 6 Actualisation de l’Expertise immobilière Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre 7 Négociation et signature des actes de MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’œuvre/ONG compensation 8 Mobilisation des fonds nécessaires aux MT/MEF/MBPE Comité de Suivi indemnisations en numéraire, aux travaux et aux prestations de services 9 Appel d’offres pour l’achat des MT/MEF/MBPE/MCLAU Cellule de Maîtrise d’Oeuvre logements 10 Indemnisation des PAPS MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre 11 Choix des entreprises et élaboration MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre des marchés d’achat des logements 12 Attribution des logements de Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre compensation et installation des PAPs 13 Libération des emprises du projet MT/Comité de Suivi SICMA/Cellule de projet 14 Constat de l’état des lieux libérés MT/Comité de Suivi MT 15 Communication au tribunal des MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre dossiers sans constat d’indemnisation 16 Paiement des indemnités en attente MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre amiable RCI00074/ACI000112/CI00102

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N° Tâche Responsabilité Exécution 17 Consignation des indemnités MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre d’expropriation pour les dossiers transmis au tribunal 18 Evaluation de l’éxécution du PAR MT/Comité de Suivi Cellule de Maîtrise d’œuvre/Consultant 19 Rapprot provisoire de fin de la mise en Comité de suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre œuvre du PAR 20 Rapport final Comité de suivi Cellule de Maîtrise d’Oeuvre

10.10 Collectivités locales Une large place doit être faite à la participation des populations locales à la planification, à l'exécution et au suivi de la réinstallation, à travers les collectivités locales. Cela devrait assurer la prise en compte de leurs préoccupations ainsi que des contraintes liées à leur déplacement. 10.11. Organigramme du dispositif d’exécution du PAR

Maître d’Ouvrage Maître Ministère de l’Habitat

Organisme chargé Maître d’Ouvrage Délégué Organism Maître de la GestionGestion Financière DirectionDirection de de l’Urbanisme (Liquidateur(Liquidateur des Dépenses)

ComitéComité de Suivi Commission Administrative MIE,MEF, MHU, MIE, MCLAU, CocSIPF, , MIE, MHU,Indemnisation Yopo CARITASPréfecture CI, LODECOd’Abidjan, Mairies, (PASBNETD, NECESSAIRE) BNETD

Cellule PAR METRO Cellule ConsultantEXPERTS CARITAS CI,

Personnes affectées DispositifDispositif de de Médiation et Suivi- Interne Personnes CARIT ONG par le projet Autorités Autorités locales

EntreprisesEntreprise de travaux PersonnesPersonnes affectées par le projet PrestatairesPrestataires de services GroupesGroupes sociaux vulnérables

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11. CALENDRIER D’EXECUTION DU PAR Calendrier d'exécution Le délai d’exécution du PAR est estimé à trente six (36) mois à compter de la date de la validation administrative et financière sanctionnée par la mise en place des organes de supervision et de maîtrise d’œuvre (Comité de Suivi et Cellule d’Exécution) et la mobilisation des ressources financières par l’Etat de Côte d’Ivoire.

Ce délai est lié aux contraintes et spécificités des opérations liées à la libération des emprises du projet. Le chronogramme ci-après, présente les activités liées aux deux premiers trimestres en tenant compte des urgences du moment (déplacements des réseaux, libération des emprises de la première section des rails, etc.). Il est détaillé comme suit dans les tableaux suivants :

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TABLEAU 100 : Chronogramme de mise en œuvre du PDR pour le premier trimestre

PERIODE D’EXECUTION

ACTIVITES Mois 1 Mois 2 Mois 3

S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12

Prise et approbation du décret portant Déclaration d’Utilité Publique, des arrfêtés portant création et fonctionnement du

Comité de Suivi et de la Cellule de Maîtrise d’œuvre du PAR

Mise en place du Comité de suivi

Mise en place de la Cellule de maîtrise d’œuvre du PAR

Actualisation du PAR

Finalisation du PAR et du mécanisme institutionnel et financier

Négociation et signature des certificats de compensation avec les PAPs

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TABLEAU 101 : Chronogramme de mise en œuvre du PDR pour le deuxième trimestre

PERIODE D’EXECUTION

ACTIVITES Mois 4 Mois 5 Mois 6

S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12

Validation des certificats de compensation, publication des listes des PAPs ayant signé les certificats de compensation et prise d’un arrêté interministériel portant approbation des montants et compensation ayant fait l’objet d’accord

Mobilisation des fonds nécessaires pour le paiement des indemnisations en numéraire, l’achat des logements et les travaux et marchés complémentaires

Lancement des appels d’offres pour l’achat des logements et la réalisation des travaux de VRD complémentaires sur les sites de réinstallation

Choix des Sociétés immobilières et des entreprises, et élaboration des marchés des travaux VRD complémentaires

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12. IDENTIFICATION DES SITES DE REINSTALLATION POSSIBLES, CHOIX DU (DES) SITE (S), PREPARATION DU SITE DE REINSTALLATION 12.1. Dispositions institutionnelles et techniques pour identifier et préparer les sites de réinstallation Le Gouvernement de Côte d’Ivoire a initié ces dernières années un programme d’habitat social comportant un volet production de logements et un volet production de terrains aménagés. L’objectif de ce programme est de régler en amont toutes les questions liées à l’acquisition des terrains et à leur aménagement dans des délais raisonnables. Cette problématique constitue une préoccupation majeure pour le Ministère de la Construction et de l’Urbanisme (MCU) et le Ministère de l’Habitat et du Logement Social (MHLS). En effet, selon les Autorités de ces Ministères, la gestion du foncier urbain risque d'être une source de conflits dans les années à venir si des réformes profondes ne sont pas envisagées. Pour résoudre ce problème, l'aménagement de grandes superficies de terrains viabilisés respectant les normes d'urbanisme, s'avère nécessaire. Pour réussir ce pari, l'émergence et l'implication de véritables aménageurs fonciers privés est à encourager. Ainsi dans le cadre du Partenariat Privé Public (PPP), l'Etat pourra s'impliquer progressivement dans les projets de lotissement. Les différents axes fonctionnels du programme initial de 60 000 logements sont :

- le renforcement du cadre réglementaire et juridique liés aux droits de purge, à la copropriété et aux agréments des promoteurs et des programmes immobiliers, - la constitution et la disponibilité d’une grande partie des réserves foncières du programme immobilier ; - la mise en route de toutes les études techniques y afférents ; - l’élaboration des cahiers de charges des types d’habitat ainsi que la constitution d’un répertoire opérationnel et crédible des acteurs techniques de la construction (promoteurs immobiliers et constructeurs) ; - la redynamisation des instruments financiers facilitant l’accès aux crédits immobiliers que sont le CDMH (Compte de Mobilisation de l’Habitat) et le FSH (Fonds de Soutien de l’Habitat) en accord avec l’association des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEFCI) ; - la réorientation de la stratégie commerciale vers la pré-souscription ou la pré- commercialisation. Cette stratégie consiste à collecter l’ensemble des demandes en logements et d’adapter la production des dits logements à la satisfaction des besoins exprimés. En ce qui concerne le foncier, le Gouvernement a mis à contribution toutes les autorités préfectorales et municipales qui, en leurs rangs et qualités et en parfaite harmonie avec les autorités coutumières ont permis d’allouer des terrains disponibles sur l’ensemble du territoire national. Sur cette disponibilité foncière des sites concernent aussi bien le District Autonome d’Abidjan et que des Départements du pays. Sur l’ensemble des terrains disponibles, il faut noter que certains sont alloués à titre gracieux et d’autres sont à purger sur la base d’une convention type proposée par le MCU et qui prévoit le paiement échelonné des frais de purge aux bénéficiaires que sont les parents détenteurs de droits coutumiers. RCI00074/ACI000112/CI00102

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Les sites de réinstallation prévus dans le cadre de cette planification seront donc localisés dans des zones abritant des composantes de ce programme et les différentes structures du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme et du Ministère de l’Habitat seront fortement impliquées. Il s’agit notamment du Service des Terrains Aménagés, de l’Agence de Gestion Foncière, etc. 12.2. Procédures à suivre pour la réinstallation physique dans le cadre du projet La réinstallation s’applique exclusivement aux ménages propriétaires de bâtis potentiellement affectés et recensés dans le cadre de l’élaboration du présent PAR. Ils seront réinstallés dans des conditions au moins identiques à celles dont ils bénéficient actuellement, à défaut de l’améliorer. Il s’agira donc pour l’Administration d’assurer la réinstallation physique selon les catégories suivantes établies par l’étude socioéconomique :  le relogement ou l’indemnisation en numéraire pour les ménages d’habitation propriétaires des logements qu’ils habitent : sur la base de la taille des ménages et du type de logement, et selon les différents choix, un logement ou une indemnisation en numéraires sera versé aux chefs des ménages ;  la domiciliation des ménages d’habitation locataires ou hébergés gratuits de leurs logements : sur la base des loyers pratiqués et les modalités de location appliquées dans la zone d’influence du projet, les ménages d’habitation locataires et les ménages d’habitation hébergés gratuits bénéficieront d’une allocation financière pour leur réinstallation ;  la reprise effective des activités économiques : il s’agira pour le Promoteur d’assurer la sécurité foncière des gérants d’activités commerciales et artisanales, afin de permettre aux personnes concernées d’exercer leurs activités en toute quiétude par l’attribution de parcelles avec la possibilité d’acquisition à terme. Cette opportunité et disposition devrait permettre aux employés de retrouver leurs sources principales de revenu. 12.3 Logements, infrastructures et services sociaux Les logements de compensation seront réalisés conformément aux directives du Gouvernement avec l’appui du MCLAU, sur des sites de réinstallation préalablement et entièrement viabilisés et comportant toutes les commodités en matière de Voiries et Réseaux Divers (VRD). Ce sont notamment :  le raccordement aux réseaux d’eau potable, d’électricité, de drainage des eaux pluviales, d’assainissement eaux usées et de téléphone ;  l’aménagement de voiries de desserte interne ;  la plantation d’arbres et l’aménagement d’espaces verts. Il est prévu aussi des ilots et lots dédiés à la construction des infrastructures socioéconomiques (marchés, centres de santé, écoles, centres sociaux, foyers polyvalents et aires de jeux).

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Il ne s’agira pas donc pour le projet d’initier des recherches de sites et de nouveaux défrichements. Le parc immobilier existant sera exploité afin de réduire les délais et les impacts potentiels. 12.4. Mesures permettant de prévenir l'afflux de personnes non éligibles dans les sites choisis Les sites de réinstallation identifiés ou pressentis pour accueillir les ménages éligibles au relogement sont préalablement aménagés. Ils seront dimensionnés en fonction du nombre de PAPs à réinstaller. Des dispositions seront prises pour dans la sélection des PAPs et des aménagements nécessaires. Il n’y aura pas de possibilités d’infiltrations ni au niveau de la sélection des PAPs, ni au niveau de l’occupation des sites de réinstallations.

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13. PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Les sites de réinstallation feront l’objet d’une prescription environnementale afin de maitriser les contraintes Hygiène, Santé, Sécurité et Environnement pour les relogés, bien qu’ils aient été aménagés antérieurement par des privés sous la direction et le contrôle des Experts du MCLAU. L’organe de maîtrise d’œuvre du PAR sélectionnera un cabinet compétent en la matière pour cette évaluation environnementale et sociale.

Les prescriptions prendront en compte l’amélioration du cadre de vie, les opérations de déménagement et la gestion des parties communes et des espaces verts.

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14. INTEGRATION AVEC LES COMMUNAUTES D'ACCUEIL Le choix des sites de réinstallation prévus dans le cadre de ce projet pour les ménages d’habitation s’inscrit dans le cadre des opérations de développement du programme de logements sociaux et de terrains viabilisés conduites par le Ministère de la Construction et de l’Urbanisme et le Ministère du Logement. Pour les propriétaires ou gérants d’activités artisanales, un site a été aménagé dans la Commune d’Abobo pour accueillir les artisans de services du District Autonome d’Abidjan. Aussi, des concertations seront-elles engagées avec les communautés d'accueil et les collectivités locales sur lesquelles s’étaient appuyés les promoteurs des différentes opérations immobilières antérieures. Sur la base de ces rencontres formelles, des dispositions seront prises pour l’intégration et la participation communautaire des personnes à réinstaller. Une attention particulière sera accordée aux groupes vulnérables tels que les cas sociaux, les minorités ethniques, les non nationaux et le genre. Les personnes qui perdront leur scolarité ou leur emploi dans le cadre de ce déplacement, bénéficieront d’un programme de réinstallation et de réinsertion qui prendra en compte leurs desiderata et leur situation sociale actuelle. Ensuite, il sera réalisé une étude socio-économique complémentaire pour s’assurer que des équipements et infrastructures sociaux seront nécessaires à l’amélioration du nouveau cadre de vie des personnes déplacées. Il s’agit principalement des services publics (éducation, eau, santé et production) dans les communautés d'accueil pour les rendre comparables à ceux fournis aux personnes déplacées.

A défaut, le renforcement des infrastructures (scolaires, sanitaires ou de loisirs) existantes sera envisagé après un inventaire détaillé. Des mesures d’accompagnement pour le fonctionnement de ces infrastructures et équipements seront envisagées en tenant compte aussi des besoins des communautés-hôtes. L’intégration des PAPs réinstallées dans leur nouvel environnement sera facilitée en les organisant et en impliquant les structures associatives locales existantes. En effet, la promotion de la cohésion sociale est un préalable à toutes les activités à initier dans le cadre de cette planification. Aussi, des dispositions doivent-elles être prises pour régler tout différend qui pourrait survenir entre les personnes déplacées et les communautés d'accueil dont les capacités seront renforcées.

Le cadre de vie des communautés d’accueil sera amélioré et les infrastructures socioéconomiques réhabilitées ou renforcées pour ne pas susciter des sentiments de frustrations et d’insatisfaction.

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15. COUTS ET BUDGET DU PAR Les coûts et budget du PAR sont présentés selon le projet de base qui comprend le « Dépôt ferroviaire d’Anyama » et l’option du transfert du « Dépôt ferroviaire dans le triangle de Sagbé » dans la commune d’Abobo. 15.1 Ventilation des coûts estimatifs selon le projet de base Le coût du budget du Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) des personnes affectées par le projet de base est de 62 042 493 684 F CFA décomposés comme suit : - 57491 188 623 F CFA, représentant le montant de la réinstallation et l’indemnisation des PAPs ; - 2 874 559 431 F CFA : pour les aléas ; - 1 676 745 630 F CFA : pour la mise en œuvre du PAR. Le coût est détaillé dans le tableau 102 ci-dessous :

Tableau n°102 : Budget indicatif du projet de base du PAR

LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

1-INDEMNISATION DES PAP'S 1-1-Propriétaires de bâtis (hors ménage propriétaires résidents) 1-1-1-Propriétaires de bâtis (PNR- AE-EQ) -Indemnité du bati 2 936 25 879 654 130 commune Plateau 67 969 435 930 commune Adjamé 932 6 449 178 965 commune Abobo 1 150 4 441 098 955 commune Anyama 386 6 047 092 040 commune Marcory 225 3 190 822 000 commune Treichville 110 4 004 467 240 commune Port Bouët 66 777 559 000 1-2-Ménages résidant dans l'emprise 1-2-1-Ménages résidents propriétaires de bâtis 1-2-1-1-Ménages résidents propriétaires de bâtis- indemnité de déménagement 341 34 100 000 1-2-1-2-Ménages résidents propriétaires de bâtis- Acquisition de logement de reinstallation 341 7 784 000 000 commune Plateau 3 49 000 000 commune Adjamé 61 1 490 000 000 commune Abobo 124 3 197 000 000 commune Anyama 41 1 130 000 000 commune Marcory 45 694 000 000 RCI00074/ACI000112/CI00102

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

commune Treichville 0 0 commune Port Bouët 67 1 224 000 000 1-2-1-3-Ménages résidents propriétaires de bâtis- Perte de revenus locatifs 195 72 706 500 commune Plateau 0 0 commune Adjamé 50 18 445 500 commune Abobo 100 41 685 000 commune Anyama 33 10 506 000 commune Marcory 7 1 350 000 commune Treichville 0 0 commune Port Bouët 5 720 000 1-2-2-Ménages résidents locataire 1-2-2-1-Ménages locataires du logement -indemnités de réinstallation 1760 122 844 000 1-2-2-2-Ménages locataires du logement -indemnités de déménagement 1760 88 000 000 1-2-3-Ménages hébergés gratuitement 1-2-3-1-Ménages hebergés gratuit-indemnité de relogement 83 5 100 000 1-2-3-2-Ménages hebergés gratuitement -indemnités de deménagement 83 4 150 000 1-3-Propriétaires non-résidents- Perte de revenus locatifs 328 55 752 000 1-3-1-Commune de Port Bouët 27 3 100 000 1-3-2-commune de Marcory 16 2 412 000 1-3-3-Commune de Treichville 2 6 900 000 1-3-4-Commune de Plateau 3 1 710 000 1-3-5-Commune d'Adjamé 127 18 855 000 1-3-6-Commune d'Abobo 119 18 727 000 1-3-7-Commune d'Anyama 34 4 048 000 1-4-Gérants activités industrielles 1-4-1-Gérants activités industrielles - perte de revenu 5 4 023 915 799 commune Plateau 1 400 000 000 commune Adjamé 0 0 commune Abobo 0 0 commune Anyama 0 0 commune Marcory 3 1 812 000 000 commune Treichville 1 1 811 915 799

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

commune Port Bouët 0 0 1-4-2-Gérants activités industrielles -Indemnité de déménagement 5 5 000 000 commune Plateau 1 1 000 000 commune Adjamé 0 0 commune Abobo 0 0 commune Anyama 0 0 commune Marcory 3 3 000 000 commune Treichville 1 1 000 000 commune Port Bouët 0 0 1-5-Gérants Entreprises et Services 1-5-1-Gérants entreprises et services - perte de revenu 49 2 044 530 046 commune Plateau 1 6 000 000 commune Adjamé 3 79 200 000 commune Abobo 16 61 727 708 commune Anyama 2 70 919 417 commune Marcory 8 862 469 417 commune Treichville 8 131 015 248 commune Port Bouët 11 833 198 256 1-5-2-Gérants entreprises et services-Indemnité de déménagement 49 4 900 000 commune Plateau 1 100 000 commune Adjamé 3 300 000 commune Abobo 16 1 600 000 commune Anyama 2 200 000 commune Marcory 8 800 000 commune Treichville 8 800 000 commune Port Bouët 11 1 100 000 1-6-Gérants Entreprises commerciales et artisanales 1-6-1-Perte de revenu 1606 3 386 043 934 commune Plateau 40 20 931 000 commune Adjamé 575 2 009 204 981 commune Abobo 732 810 751 868 commune Anyama 39 21 438 524 commune Marcory 134 226 386 819 commune Treichville 31 64 782 524 commune Port Bouët 55 232 548 219 1-6-2-Indemnité de déménagement (reinstallation) 1606 80 300 000

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

commune Plateau 40 2 000 000 commune Adjamé 575 28 750 000 commune Abobo 732 36 600 000 commune Anyama 39 1 950 000 commune Marcory 134 6 700 000 commune Treichville 31 1 550 000 commune Port Bouët 55 2 750 000 1-7-Employés activités économiques 1-7-1-Employés activités industrielles 166 468 574 746 commune Plateau 0 0 commune Adjamé 0 0 commune Abobo 0 0 commune Anyama 0 0 commune Marcory 33 21 450 000 commune Treichville 133 447 124 746 commune Port Bouët 0 0 1-7-2-Employés activités entreprise et service 519 195 658 698 commune Plateau 5 2 610 000 commune Adjamé 52 15 300 000 commune Abobo 59 15 942 666 commune Anyama 17 6 162 666 commune Marcory 153 91 223 190 commune Treichville 56 24 392 178 commune Port Bouët 177 40 027 998 1-7-3-Employés activités commerciales et artisanales 4742 950 087 940 commune Plateau 126 19 950 648 commune Adjamé 1803 378 538 332 commune Abobo 2004 400 923 876 commune Anyama 114 19 976 904 commune Marcory 384 63 210 408 commune Treichville 129 25 256 844 commune Port Bouët 182 42 230 928 1-8-Propriétaires de cultures 1-8-1-Indemnité perte de culture 118 24 620 830 1-8-2-Réinstallation culture 118 6 250 000 -inférieur à 0,5 ha 114 5 700 000 -entre 0,5 ha et 1 ha 1 100 000

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

-supérieur à 1 ha 3 450 000 1-9-Responsables d'équipements et infrastructures à caractère social 1-9-1-Réinstallation des infrastructures à caractère social 42 42 000 000 1-10-Propriétaires fonciers 1-10-1-Patrimoine SIPF (Perte de terrain) 1 362 543 0 commune Plateau 153 583 0 commune Adjamé 203 873 0 commune Abobo 348 597 0 commune Anyama 231 057 0 commune Marcory 61 847 0 commune Treichville 333 893 0 commune Port Bouët 29 693 0 1-10-2-Propriétaires Privés (Perte de terrain) 742 700 12 213 000 000 commune Anyama 400 000 4 000 000 000 commune Abobo 75 000 750 000 000 commune Adjamé 100 000 1 500 000 000 commune Plateau 5 500 275 000 000 commune Treichville 50 200 2 008 000 000 commune Marcory 72 000 2 880 000 000 commune Port Bouët 40 000 800 000 000

Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 57 491 188 623

Aléas (5%) 2 874 559 431

Coût Total (hors mise en œuvre du PAR) 60 365 748 054 2-MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 1 188 610 622 2-2-Fonctionnement et charge d’exploitation siège CE-PAR / CS- PAR 1 1 488 135 008 -Fourniture extérieures (carburants et autres fournitures) -autres services exterieurs (location, entretien, maintenance, etc.) -Charges et pertes diverses (assurances, impots salaires, etc.)

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

-Frais de personnel -Assistance technique privée (ONG, évaluation PAR, etc.)

Coût Total Maitrise d'œuvre du PAR 1 676 745 630 COÛT GLOBAL DU PAR 62 042 493 684 Le coût global de la mise en œuvre du PAR du Projet de construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan (projet de base) est de 62 042 493 684 F CFA.

15.2 Ventilation des coûts estimatifs selon l’option du Dépôt ferroviaire du triangle de Sagbé

Le coût du budget du Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) des personnes affectées par le projet et incluant la variante optionelle du dépôt de Sagbé est de 47 045 218 480 F CFA décomposés comme suit : - 43 208 069 381 F CFA, représentant le montant de la réinstallation et l’indemnisation des PAPs ; - 2 160 403 469 F CFA : pour les aléas ; - 1 676 745 630 F CFA : pour la mise en œuvre du PAR. Le coût est détaillé dans le tableau 103 ci-dessous : Tableau 103 : Budget du PAR sur la base de l’option Dépôt ferroviaire de Sagbé (Abobo)

LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

1-INDEMNISATION DES PAP'S 1-1-Propriétaires de bâtis (hors ménages propriétaires résidents) 1-1-1-Propriétaires de batis (PNR-AE-EQ) - 19 479 373 765 Indemnité du bati 2 785 66 925 965 930 commune Plateau 998 7 186 898 760 commune Adjamé 1 178 4 517 703 355 commune Abobo 166 2 060 225 440 commune Anyama 213 1 016 326 640 commune Marcory 101 2 673 468 440 commune de Treichville 63 1 098 785 200 commune de Port-Bouët

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

1-2-Ménages résidents dans l'emprise 1-2-1-Ménages résidents proprietaires de bâtis 1-2-1-1-Ménages résidents propriétaires 272 27 200 000 de bâtis- indemnité de déménagement 1-2-1-2-Ménages résidents propriétaires de bâtis- Acquisition de logement de 272 6 177 000 000 reinstallation 3 49 000 000 commune Plateau 56 1 376 000 000 commune Adjamé 105 2 770 000 000 commune Abobo 22 583 000 000 commune Anyama 43 649 000 000 commune Marcory 0 0 commune Treichville 43 750 000 000 commune Port-Bouet 1-2-1-3-Ménages résidents 122 52 360 500 propriétaires de bâtis- Perte de revenus locatifs 0 0 commune Plateau 38 16 045 500 commune Adjame 67 32 346 000 commune Abobo 12 2 769 000 commune Anyama 4 870 000 commune Marcory 0 0 commune Treichville 1 330 000 commune Port-Bouët 1-2-2-Ménages locataire de logements 1-2-2-1-Ménages locataires du 1671 116 538 000 logement -indemnités de réinstallation 1-2-2-2-Ménages locataires du 1671 83 550 000 logement -indemnités de déménagement 1-2-3-Ménages hébergés gratuitement 1-2-3-1-Ménages hebergés 75 3 636 000 gratuitement perte de logement 1-2-3-2-Ménages hebergés gratuitement indemnités de deménagement 75 3 750 000 (réinstallation)

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

1-3-Propriétaires non-résidents-Perte de 282 44 133 646 revenus locatifs 24 2 443 636 1-3-1-Commune Port Bouët 15 1 385 000 1-3-2-Commune de Marcory 2 6 900 000 1-3-3-Commune de Treichville 2 1 710 000 1-3-4-Commune de Plateau 123 18 400 000 1-3-5-Commune d'Adjamé 112 13 093 010 1-3-6-Commune d'Abobo 4 202 000 1-3-7-Commune d'Anyama 1-4-Gérants activités industrielles 1-4-1-Gérants activités industrielles- perte de revenu 5 4 023 915 799 commune Plateau 1 400 000 000 commune Adjamé 0 0 commune Abobo 0 0 commune Anyama 0 0 commune marcory 3 1 812 000 000 commune Treichville 1 1 811 915 799 commune Port Bouët 0 0 1-4-2-Gérants activités industrielles- Indemnité de déménagement 5 5 000 000 commune Plateau 1 1 000 000 commune Adjamé 0 0 commune Abobo 0 0 commune Anyama 0 0 commune Marcory 3 3 000 000 commune Treichville 1 1 000 000 commune Port Bouët 0 0 1-5-Gérants Entreprises et Services 1-5-1-Gérants entreprises et services- 42 1 979 016 798 perte de revenu 1 6 000 000 commune Plateau 3 79 200 000 commune Adjamé 16 61 727 708 commune Abobo 2 70 871 417 commune Anyama

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

6 824 759 708 commune Marcory 3 103 259 708 commune Treichville 11 833 198 256 commune Port Bouët 1-5-2-Gérants entreprises et services-Indemnité 42 4 200 000 de déménagement 1 100 000 commune Plateau 3 300 000 commune Adjamé 16 1 600 000 commune Abobo 2 200 000 commune Anyama 6 600 000 commune Marcory 3 300 000 commune Treichville 11 1 100 000 commune Port Bouët 1-6-Gérants entreprises commerciales et artisanales 1487 783 741 145 1-6-1-Perte de revenu 37 20 229 000 commune Plateau 560 161 271 584 commune Adjamé 658 119 178 999 commune Abobo 29 23 202 524 commune Anyama 131 217 290 819 commune Marcory 29 19 782 524 commune Treichville 43 222 785 695 commune Port Bouët 1-6-2-Indemnité de déménagement 1487 74 350 000 (reinstallation) 37 1 850 000 commune Plateau 560 28 000 000 commune Adjamé 658 32 900 000 commune Abobo 29 1 450 000 commune Anyama 131 6 550 000 commune Marcory RCI00074/ACI000112/CI00102

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

29 1 450 000 commune Treichville 43 2 150 000 commune Port Bouët 1-7-Employés activités économiques 1-7-1-Employés activités industrielles 166 468 574 746 commune Plateau 0 0 commune Adjamé 0 0 commune Abobo 0 0 commune Anyama 0 0 commune Marcory 33 21 450 000 commune Treichville 133 447 124 746 commune Port Bouët 0 0 439 173 124 186 1-7-2-Employés activités, entreprises et services 5 2 610 000 commune Plateau 52 15 300 000 commune Adjamé 59 15 942 666 commune Abobo 17 6 162 666 Commune Anyama 97 84 655 524 commune Marcory 32 8 425 332 commune Treichville 177 40 027 998 commune Port Bouët 1-7-3-Employés activités commerciales et 4425 639 976 218 artisanales 117 18 600 648 commune Plateau 1765 210 214 422 commune Adjamé 1816 279 921 348 commune Abobo 84 13 742 184 commune Anyama 371 61 370 664 commune Marcory 122 21 249 744 commune Treichville 150 34 877 208 commune Port Bouët 1-8-Proprietaires de cultures 1-8-1-indemnité perte de culture 82 18 278 578 1-8-2-réinstallation culture 82 4 350 000

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

-inférieur à 0,5 ha 79 3 950 000 -entre 0,5 ha et 1 ha 1 100 000 -supérieur à 1 ha 2 300 000 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère sociale 1-9-1-réinstallation des infrastructures à 33 33 000 000 caractére social 1-10-Propriétaires fonciers 1-10-1-Patrimoine SIPF (Perte de terrain) 1 362 543 0 commune Plateau 153 583 0 commune Adjamé 203 873 0 commune Abobo 348 597 0 commune Anyama 231 057 0 commune Marcory 61 847 0 commune Treichville 333 893 0 commune Port Bouët 29 693 0 1-10-2-Propriétaires Privés (Perte de terrain) 422 700 9 013 000 000 commune Anyama 80 000 800 000 000 commune Abobo 75 000 750 000 000 commune Adjamé 100 000 1 500 000 000 commune Plateau 5 500 275 000 000 commune Treichville 50 200 2 008 000 000 commune Marcory 72 000 2 880 000 000 commune Port Bouët 40 000 800 000 000 43 208 069 381 Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 2 160 403 469 Aléas (5%) 45 368 472 850 Coût Total (hors mise en œuvre du PAR) 2-MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 1 188 610 622 2-2-Fonctionnement et charge d’exploitation siège CE-PAR / CS-PAR 1 1 488 135 008 -Fourniture exterieures (carburants et autres fournitures) -autres services exterieurs (location, entretien, maintenance, etc) -Charges et pertes diverses (assurances, impôts salaires, etc.) -Frais de personnel -Assistance technique privée (ONG, évaluation PAR, etc.) RCI00074/ACI000112/CI00102

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LIBELLE QUANTITE TOTALE MONTANT TOTAL

Coût Total Maitrise d'œuvre du PAR 1 676 745 630 47 045 218 480 COÛT GLOBAL DU PAR Le coût global de la mise en œuvre du PAR du Projet de construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan (variante optionnelle du dépôt ferroviaire du triangle de Sagbé) est de 47 045 218 480 F CFA.

La variante optionnelle « Dépôt ferroviaire du triangle de Sagbé » présente beaucoup plus d’avantage que le projet de base avec un coût social moins élevé. En effet, en dehors des montants des impenses et autres charges, cette option présente moins de risques et de conflits entre les riverains d’une part et entre les riverains et le projet d’autre part.

Pour une plus grande visibilité, les coûts du PAR des deux variantes ont été éclatés sur trois (3) tranches reparties selon les tableaux ci-dessous :

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Projet de Base: DEPOT FERROVIAIRE A ANYAMA TRANCHE 1 - GARE PLATEAU LAGUNE - DEPOT FERROVIAIRE ANYAMA/SUD (Pk7+540 au Pk 27+000)

MONTANT ITEMS QUANTITE MONTANT HT FCFA OBSERVATIONS TRANCHE 1 1 INDEMNISATION DES PAP'S 57 491 188 623

1-1-Propriétaires de bâtis (hors ménage propriétaires résidents) 2 936 25 879 654 130 16 565 217 750 1-2-Ménages résidents dans l'emprise 341 8 110 900 500 5 401 814 000 1-3-Propriétaire non résidents-Perte de revenus locatifs 328 55 752 000 43 138 000 1-4-Gerants activités industrielles 5 4 028 915 799 401 000 000 1-5-Gerants Entreprises et Services 49 2 049 430 046 148 927 708 1-6-Gérants entreprises commerciales et artisanales 1 606 3 466 343 934 2 913 943 849 1-7-Employés activités économiques 5 427 1 614 321 384 842 563 218 1-8-Proprietaires de cultures 118 30 870 830 14 662 302 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère 42 42 000 000 26 000 000 sociale 1-10-Proprietaires fonciers 742 700 12 213 000 000 5 725 000 000

Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 57 491 188 623 32 082 266 827 Aléas (5%) 2 874 559 431 1 604 113 341 Cout Total (hors mise en œuvre du PAR) 60 365 748 054 33 686 380 169

2 MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 188 610 622 188 610 622

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MONTANT ITEMS QUANTITE MONTANT HT FCFA OBSERVATIONS TRANCHE 1 2-2-Fonctionnement et charge exploitation siège CE-PAR / CS-PAR 1 488 135 008 892 881 005

COUT TOTAL DU PAR 62 042 493 684 34 767 871 795 ALEAS (5%) 0 0 COUT GLOBAL DU PAR 62 042 493 684 34 767 871 795

TRANCHE 2 - DIGUE DE KOUMASSI - GARE PLATEAU LAGUNE (PK -0+725 AU PK 7+540)

MONTANT ITEMS QUANTITE MONTANT HT FCFA OBSERVATIONS TRANCHE 2 1 INDEMNISATION DES PAP'S 57 486 188 623 1-1-Proprietaires de bâtis (hors ménage proprietaire résidents) 2 936 25 879 654 130 7 195 289 240 1-2-Ménages d'habitation 341 8 110 900 500 706 856 500 1-3-Propriétaires non résidents-Perte de revenus locatifs 328 55 752 000 9 312 000 1-4-Gérants activites industrielles 5 4 023 915 799 3 627 915 799 1-5-Gerants Entreprises et Services 49 2 049 430 046 995 084 664 1-6-Gerants entreprises commerciales et artisanales 1 606 3 466 343 934 299 419 343 1-7-Employés activités économiques 5 427 1 614 321 384 672 657 366 1-8-Proprietaires de cultures 118 30 870 830 2 445 150 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère 42 42 000 000 7 000 000 sociale 1-10-Proprietaires fonciers 742 700 12 213 000 000 4 888 000 000

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Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 57 491 188 623 18 403 980 062 Aléas (5%) 2 874 559 431 920 199 003 Cout Total (hors mise en œuvre du PAR) 60 365 748 054 19 324 179 065

2 MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 1 676 745 630 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 188 610 622 0 2-2-Fonctionnement et charge exploitation siege CE-PAR / CS-PAR 1 488 135 008 446 440 502

COUT TOTAL DU PAR 62 042 493 684 19 770 619 568 ALEAS (5%) 0 0 COUT GLOBAL DU PAR 62 042 493 684 19 770 619 568

TRANCHE 3 – PORT-BOUET – DIGUE DE KOUMASSI ET ANYAMA DEPOT FERROVIAIRE

SUD – ANYAMA CENTRE (PK -6+00 AU PK -0+725 AU PK 27+00 AU PK 31+000) MONTANT ITEMS QUANTITE MONTANT HT FCFA OBSERVATIONS TRANCHE 3 1 INDEMNISATION DES PAP'S 57 491 188 623 1-1-Proprietaires de bâtis (hors ménage proprietaire résidents) 2 936 25 879 654 130 2 119 147 140 1-2-Ménages residents dans l'emprise 341 8 110 900 500 2 002 230 000 1-3-Proprietaire non résidents-Perte de revenus locatifs 328 55 752 000 3 302 000 1-4-Gerants activites industrielles 5 4 028 915 799 0 1-5-Gerants Entreprises et Services 49 2 049 430 046 905 417 673

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1-6-Gerants entreprises commerciales et artisanales 1 606 3 466 343 934 252 980 743 1-7-Employés activités economiques 5 427 1 614 321 384 99 100 800 1-8-Proprietaires de cultures 118 30 870 830 13 763 378 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère 42 42 000 000 9 000 000 sociale 1-10-Proprietaires fonciers 742 700 12 213 000 000 1 600 000 000

Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 57 491 188 623 7 004 941 734 Aléas (5%) 2 874 559 431 350 247 087 Cout Total (hors mise en œuvre du PAR) 60 365 748 054 7 355 188 820

2 MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 1 676 745 630 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 188 610 622 0 2-2-Fonctionnement et charge exploitation siege CE-PAR / CS-PAR 1 488 135 008 148 813 501

COUT TOTAL DU PAR 62 042 493 684 7 504 002 321 ALEAS (5%) 0 0 COUT GLOBAL DU PAR 62 042 493 684 7 504 002 321

TRANCHE 2 - DIGUE DE KOUMASSI - GARE PLATEAU LAGUNE (PK -0+725 AU PK 7+540) TRANCHE 2 - DIGUE DE KOUMASSI - GARE PLATEAU LAGUNE (PK -0+725 AU PK 7+540)

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OPTION Variante Sagbé : DEPOT FERROVIAIRE A SAGBE TRANCHE 1 - GARE PLATEAU LAGUNE - ANYAMA DEPOT/SUD (Pk7+540 au Pk 27+000)

MONTANT ITEMS QUANTITE MONTANT HT FCFA OBSERVATIONS TRANCHE 1

1 INDEMNISATION DES PAP'S 43 208 069 381

1-1-Proprietaires de bâtis (hors ménage proprietaire résidents) 2 785 19 479 373 765 13 163 664 085

1-2-Ménages résidents dans l'emprise 272 6 464 034 500 4 457 431 000

1-3-Proprietaire non résidents-Perte de revenus locatifs 282 44 133 646 33 203 010 1-4-Gerants activites industrielles 5 4 028 915 799 401 000 000 1-5-Gerants Entreprises et Services 42 1 983 216 798 148 927 708

1-6-Gerants entreprises commerciales et artisanales 2974 858 091 145 364 199 583

1-7-Employés activités economiques 5030 1 281 675 150 544 648 572 1-8-Proprietaires de cultures 82 22 628 578 6 420 050 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère 33 33 000 000 24 000 000 sociale 1-10-Proprietaires fonciers 422 700 9 013 000 000 2 685 000 000

Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 43 208 069 381 21 828 494 008

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Aléas (5%) 2 160 403 469 1 091 424 700

Cout Total (hors mise en œuvre du PAR) 45 368 472 850 22 919 918 709

2 MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 1 676 745 630 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 1 188 610 622 188 610 622 2-2-Fonctionnement et charge exploitation siege CE-PAR / CS-PAR 1 1 488 135 008 892 881 005

COUT TOTAL DU PAR 47 045 218 480 24 001 410 336 ALEAS (5%) 0 0 COUT GLOBAL DU PAR 47 045 218 480 24 001 410 336

TRANCHE 2 - DIGUE DE KOUMASSI - GARE PLATEAU LAGUNE (PK -0+725 AU PK 7+540)

MONTANT HT MONTANT ITEMS QUANTITE OBSERVATIONS Fcfa TRANCHE 2 1 INDEMNISATION DES PAP'S 43 208 069 381 1-1-Proprietaires de bâtis (hors ménage proprietaire résidents) 2 785 19 479 373 765 3 689 795 080

1-2-Ménages d'habitation 272 6 464 034 500 661 096 500

1-3-Propriétaires non résidents-Perte de revenus locatifs 282 44 133 646 8 285 000

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1-4-Gérants activites industrielles 5 4 028 915 799 3 627 915 799

1-5-Gerants Entreprises et Services 42 1 983 216 798 928 919 417

1-6-Gerants entreprises commerciales et artisanales 1487 858 091 145 245 073 343

1-7-Employés activités économiques 5030 1 281 675 150 644 276 010

1-8-Proprietaires de cultures 82 22 628 578 2 445 150 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère 33 33 000 000 3 000 000 sociale 1-10-Proprietaires fonciers 422 700 9 013 000 000 4 888 000 000

Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 43 208 069 381 14 698 806 299

Aléas (5%) 2 160 403 469 734 940 315

Cout Total (hors mise en œuvre du PAR) 45 368 472 850 15 433 746 614

2 MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 1 676 745 630 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 1 188 610 622 0 2-2-Fonctionnement et charge exploitation siege CE-PAR / CS-PAR 1 1 488 135 008 446 440 502

COUT TOTAL DU PAR 47 045 218 480 15 880 187 116 ALEAS (5%) 0 0 COUT GLOBAL DU PAR 47 045 218 480 15 880 187 116

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TRANCHE 3 – PORT-BOUET-DIGUE DE KOUMASSI et ANYAMA SUD – ANYAMA CENTRE (PK -6+00 AU PK 0+725 et PK 27+00 AU

PK 31+500) TRANCHE 3 – ORT-BOUET – DIGUE DE KOUMASSI ET ANYAMA DEPOT FERROVIAIRE SUD – ANYAMA CENTRE (PK -6+00 AU PK -0+725 AU P

MONTANT HT MONTANT ITEMS QUANTITE OBSERVATIONS Fcfa TRANCHE 3 1 INDEMNISATION DES PAP'S 43 208 069 381 1-1-Proprietaires de bâtis (hors ménage proprietaire résidents) 2 785 19 479 373 765 2 625 914 600

1-2-Ménages residents dans l'emprise 6 464 034 500 1 345 507 000

1-3-Proprietaire non résidents-Perte de revenus locatifs 282 44 133 646 2 645 636

1-4-Gerants activites industrielles 5 4 028 915 799 0

1-5-Gerants Entreprises et Services 42 1 983 216 798 905 369 673

1-6-Gerants entreprises commerciales et artisanales 1487 858 091 145 248 818 219

1-7-Employés activités economiques 5030 1 281 675 150 92 750 568

1-8-Proprietaires de cultures 82 22 628 578 13 763 378 1-9-Responsables d'équipement et infrastructures à caractère 33 33 000 000 6 000 000 sociale 1-10-Proprietaires fonciers 422 700 9 013 000 000 1 440 000 000

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MONTANT HT MONTANT ITEMS QUANTITE OBSERVATIONS Fcfa TRANCHE 3 Sous-Total (hors mise en œuvre du PAR) 43 208 069 381 6 680 769 074

Aléas (5%) 2 160 403 469 334 038 454

Cout Total (hors mise en œuvre du PAR) 45 368 472 850 7 014 807 528

2 MAITRISE D'ŒUVRE DU PAR 1 676 745 630 2-1-Installation de la Cellule PAR (immobilisation corporelle) 1 188 610 622 0 2-2-Fonctionnement et charge exploitation siege CE-PAR / CS-PAR 1 1 488 135 008 148 813 501

COUT TOTAL DU PAR 47 045 218 480 7 163 621 029 ALEAS (5%) 0 0 COUT GLOBAL DU PAR 47 045 218 480 7 163 621 029

OUET – DIGUE DE KOUMASSI ET ANYAMA DEPOT FERROVIAIRE SUD – ANYAMA CENTRE (PK -6+00 AU PK -0+725 AU PK 27+00 AU PK 31+000)

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15.3 Calendrier des dépenses Le calendrier des dépenses est indexé sur les différentes opérations liées à la mise en œuvre et au suivi du PAR. En effet, dès la validation du PAR par le Gouvernement, les premiers décaissements devraient se faire par les Ministères concernés afin de financer l’installation des organes d’exécution du PAR et l’équipement du siège.

15.4 Sources de financement Le Gouvernement a dans le cadre du Plan National de Développement mis en place un dispositif de financement des travaux d’infrastructures dans la perspective de l’Emergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Aussi, le Ministère en charge de l’Economie et des Fiances et le Ministère en charge du Budget et du Portefeuille d’Etat ont-ils mis en place des structures et des services qui sont en relation étroite avec le Ministère des Transports assurant la Maîtrise d’ouvrage du projet.

15.5 Dispositions pour la libération des fonds à temps. 15.5.1. Mesures administratives immédiates Les dispositions suivantes devront être prises avec la plus grande célérité pour éviter des retards préjudiciables au bon déroulement de l’opération de déplacement des personnes affectées par le projet : ¾ validation du PAR par le Ministère des Transports, le Ministère de la Construction et de l’Urbanisme et le Ministère en charge de l’Economie et des Finances ; ¾ lancement de l’enquête de commodo et incommodo sur les sites de réinstallation identifiés ; ¾ mobilisation des fonds pour le financement du PAR ; ¾ sélection de Consultant chargé de la mise en œuvre du PAR et mise en place la Cellule de projet pour procéder aux premières opérations d’indemnisation et études techniques sur les sites de réinstallation des personnes affectées par le projet. 15.5.2. Dispositif d’exécution du PAR Le Maître d’Ouvrage mettra en œuvre pour suivre les activités du projet, les dispositifs suivants : ¾ la souplesse et la rapidité de liquidation des dépenses du projet dépendront de la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire de créer un compte spécifique affecté au projet dont le gestionnaire (liquidateur des dépenses) sera lui-même représenté à tous les niveaux d’exécution ; ¾ la fourniture d’une autonomie financière à la Cellule de projet pour les dépenses courantes ; ¾ la rapidité de la prise de décision du Comité de suivi et la disponibilité de ses membres sont les principaux facteurs permettant de gagner du temps sur des problèmes souvent complexes ;

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¾ l’implication pendant tout le processus, des personnes affectées par le projet qui auront deux moyens de recours essentiels : la Commission Administrative d’Indemnisation et l’ONG. Celles-ci devront traiter au mieux l’intérêt des personnes affectées par le projet et tous les cas de réclamations qui leur seront soumis ; ¾ la prise de toutes les dispositions pour éviter tout litige sur les terrains identifiés avant de négocier avec les propriétaires concernés ; ¾ l’actualisation de la liste des petites activités au plus deux (02) mois avant le paiement des indemnisations ; un temps trop long entre le recensement et l’indemnisation se traduit par l’installation de nouvelles activités dans l’emprise du projet ; ¾ le recensement des employés des moyennes et petites activités et les impliquer dans le processus d’indemnisation. Un employeur dont l’activité est déplacée peut profiter de l’occasion pour licencier abusivement certains employés sans qu’aucune compensation ne leur soit proposée ; ¾ l’établissement d’un procès-verbal de négociation qui sera signé par la personne affectée par le projet avant que celle-ci ne signe le certificat de compensation. Cela permettrait d’éviter des litiges et réclamations infondées (remise en cause de l’indemnité après avoir signé le certificat de compensation, volonté de chaque relogé de personnaliser sa maison, par exemple) ; ¾ l’indemnisation des locataires et leurs propriétaires doit se faire dans la même période pour éviter des réclamations d’indemnisation supplémentaire de la part d’un propriétaire non encore indemnisé alors que ses locataires le sont. En effet, ceux-ci auront déménagé ou refuseraient de continuer de payer le loyer dès qu’ils sont indemnisés, ce qui représente un manque à gagner pour le propriétaire ; ¾ les études devront être validées par le Maître d’Ouvrage avant les consultations d’entreprises ; ¾ la constitution des lots séparés de travaux au lancement des Appels d’offres permettrait d’éviter d’avoir des appels d’offres infructueux et de minimiser les coûts ; ¾ Etre le plus réaliste possible sur les délais accordés aux entreprises ; les travaux d’urgence extrême ont toujours coûté trop cher. Cela suppose que les opérations respectent au mieux le calendrier convenu. L’on évite ainsi des déménagements précipités des personnes à réinstaller.

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16. SUIVI ET EVALUATION DU PAR Les dispositions prises pour le suivi des activités liées à la réinstallation sont les suivantes : 16.1 Dispositifs du suivi/évaluation Le suivi du processus de réinstallation se fera dans le cadre normal du fonctionnement de la Cellule de Maîtrise d’œuvre et du Comité de Suivi du PAR. L’évaluation du PAR sera confiée à un Cabinet privé selon des termes de références à lui soumis par le MCU. Quant aux destructions de biens survenus accidentellement ou pour des raisons techniques au cours des travaux de construction, leur compensation sera prise en charge par l’Entreprise sur la base du marché des travaux. Les indicateurs de suivi de la performance sont : ¾ le timing de travail de la Cellule de Maîtrise d’œuvre ; ¾ le nombre de compensation distribué dans la période ; ¾ le nombre de kilomètre d’emprise totalement libérée ; ¾ le nombre de réclamations ; ¾ le nombre de réclamations réglées et non réglées. Le principal résultat attendu est la libération totale de l’emprise dans les meilleurs délais sans réclamation possible. 16.2 Dispositif d'assistance et de suivi des personnes vulnérables Les groupes vulnérables se composent :  des familles monoparentales dont le chef de famille est une femme ;  des handicapés physiques ou mentaux ;  des personnes atteintes de maladies graves et qui peuvent être privées de l’accès aux soins pour des raisons économiques ;  des personnes âgées isolées ou à l’inverse des enfants sans famille ;  les enfants à bas âge ;  les femmes en état de grossesse avancé. Les personnes citées ci-dessus peuvent être rendues plus vulnérables encore à l’occasion d’une opération de déplacement. La Cellule de projet sera dotée d’un travailleur social avec l’ONG en vue de leur assurer une assistance spécifique aux groupes vulnérables avant, pendant et après le déplacement avec les objectifs suivants :  identifier les personnes vulnérables recensées au sein des personnes affectées par le projet ;  faire en sorte qu’aucun ménage dirigé par une femme éligible à l’indemnisation n’en soit exclu ;  faire en sorte que les indemnités arrivent effectivement à leurs destinataires en évitant les intermédiaires ;  assurer une assistance lors du déménagement proprement dit (assistance au transport des malades, handicapés, personnes âgées, femmes enceintes ou mères de très jeunes enfants, etc.) ; RCI00074/ACI000112/CI00102

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 vérifier que toutes les personnes vulnérables déplacées auront retrouvé un toit après le déplacement. 16.3 Dispositifs pour l’évaluation des impacts de la réinstallation L’organe de la maîtrise d’œuvre réalisera dans un premier temps une enquête de satisfaction auprès des personnes réinstallées à la fin des opérations. Les résultats obtenus au cours de cette enquête permettront l’élaboration des Termes de Références pour le recrutement d’un Cabinet qui aura en charge la réalisation de l’évaluation des impacts de la réinstallation au plus tard deux (02) mois après l’achèvement des activités.

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ANNEXES

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ANNEXE 1 : AMENAGEMENTS DES STATIONS PROJETES

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ANNEXE 2 : REPARTITION DES ENQUETEURS

DESIGNATIONS COMMUNES SUPERVISEUR GENERAL: COFFY GISLAINE FLORA

SUPERVISEURS CHEFS D’EQUIPES ENQUETEURS

- GUIHI CHRITINA ERCK TIE FLAVIENNE COULIBALY GBAMBELE - GUEHI BANGO ELIE SECTION 1 PORT-BOUET ADAMA - EYOROKON ADOU HERVE

- KOUAME KONAN GHISLAIN HENRI MARCORY - KOFFI YABA ANGE CORINE

- KOUASSI KOUADIO SECTION 2 GBELLE DOMINIQUE KOUAME BRENT HERVE DAVID - KRA KOUASSI KEVIN LANDRY TREICHVILLE - GNONZI DEBLEHE OLIVIER

- ZO STEPHANIE

- OULAI YA MICHELLE

- YEBOUA ATTA PLATEAU MARTIAL

- MEA AKASSI MARIE OULAI MIREILLE KOUASSI KOUAKOU - ORE GBOH SERGE SECTION 3 MATHIAS LANDRY ADJAME

- N’ZI BRICE DESIRE

- VANIE BI ARNAUD

- BOHOUSSOU KOUADIO OSIRIS ABEL

- BADOBREY SERGE ALAIN HIEN DEKOUN JUSTIN N’GUESSAN AYA MARIE- ABOBO SERI DORGELES CHANTAL SECTION 4 - DOSSO SEKO

- N’GUESSAN ARNAUD OKA

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DESIGNATIONS COMMUNES SUPERVISEUR GENERAL: COFFY GISLAINE FLORA

SUPERVISEURS CHEFS D’EQUIPES ENQUETEURS

- UNEBELLE DUCKE

- TIEHI ARMAND JAMES

- ASSEH N’DRI ARMAND ANYAMA - ADOU PHILLIPE KAI SATY VIVIANE KOUAME EMMA ISABELLE

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ANNEXE 3 : COMPTES RENDUS DES SEANCES D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS COMPTE RENDU DE LA SEANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT IMPACTEES PAR LE PROJET DU METRO D’ABIDJAN L1 DANS LA COMMUNE D’ADJAME

Commune : Adjamé Date : Vendredi 30 septembre 2016 lieu : Salle de mariage de la Mairie d'Adjamé Heure de début : 15 h 20 Heure de fin : 17h55

Le Vendredi 30 septembre 2016 s’est tenue à la salle de mariage de la mairie d'Adjamé, une séance d’information et de sensibilisation relative à l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet de la ligne 1 du Métro d’Abidjan. Cette rencontre était présidée par Monsieur ISSA Sanogo, 2e Adjoint au Maire.

Ordre du jour

9 Présentation générale du Projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan 9 Présentation de la méthodologie de réalisation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) 9 Echanges et Discussions

La liste de présence de tous les participants est jointe (PJ) au présent compte rendu

Objectif de la mission

La séance d’information et de sensibilisation a été initiée par le représentant de l’Autorité Concédante (SIPF) avec l’appui de ses partenaires et consultants dans le but de :

9 créer un cadre d’échanges avec les populations potentiellement impactées; 9 informer officiellement les populations potentiellement impactées; 9 présenter le projet de façon générale et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées dans le cadre de l’EIES ; 9 recueillir les avis, préoccupations et suggestions des populations potentiellement impactées; 9 faciliter l’adhésion des populations à toutes les phases du projet.

INTRODUCTION

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Avant de déclarer la séance d’information et de sensibilisation des populations potentiellement impactées ouverte, Monsieur ISSA Sanogo a tenu à remercier l’ensemble des membres de l’équipe de la mission composée des représentants : de l’Autorité Concédante (SIPF), de l’assistant de l’Autorité Concédante (BNETD/SETEC), du Maitre d’œuvre SICMA et du consultant BURGEAP Côte d’Ivoire à charge de l’EIES et du PAR. Après avoir suivi une vidéo situant le contexte et les enjeux du projet; la séance s’est poursuivie par la présentation générale du projet et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées.

Monsieur KESSEDOU Adou, représentant de l’Autorité Concédante (SIPF), prenant la parole a tenu à remercier Monsieur le Représentant du Maire et les populations potentiellement impactées pour leurs présences.

PRESENTATION DU PROJET (SIPF) Monsieur KESSEDOU a fait une présentation concise dudit projet et de son insertion dans la commune d'Adjamé. Il s’agit notamment : 9 du contexte du projet ; 9 de son objectif ; 9 de l’avancement du projet ; 9 du calendrier prévisionnel ; 9 de l’emplacement des gares et des stations. PRESENTATION DE LA METHODE DE COLLECTE DE DONNEES AUPRES DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT AFFECTEES (BURGEAP) Prenant la parole, Monsieur GBELLE MARC, a présenté les différentes étapes à suivre dans le cadre du Plan d’Action de Réinstallation. Son intervention a consisté à expliquer : 9 le contexte du projet 9 l’objectif de l'étude 9 les composantes de l'étude 9 la méthodologie de l’étude 9 la zone du projet 9 les enjeux du projet 9 les atouts du projet 9 les mesures conservatoires 9 les mesures d'accompagnement 9 le plan d'action de déplacements et de réinstallation (PDR) 9 les attentes de BURGEAP RCI00074/ACI000112/CI00102

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Après son intervention, le représentant du Maire a invité les populations à exprimer leurs avis et préoccupations.

ECHANGES ET DISCUSSIONS Les cinq (05) interventions des populations potentiellement impactées ainsi que les différents éléments de réponse apportés par les experts de l’équipe de la mission sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :

QUESTIONS/ PREOCCUPATIONS REPONSES/OBSERVATIONS M. CISSE Sidibé (Représentant des M. GBELLE (BURGEAP) déguerpis d'Adjamé) Je remercie M. Cissé qui constitue la mémoire Nous vous remercions pour ces présentations. des déguerpis. Je remercie M. Koné et M. Ekissi. Nous vous proposons de mettre en place un Je suis heureux que nous soyons en phase. Nous comité pour qu’on vous soumette nos doléances souhaitons travailler avec vous autant que nous afin que nous discutions pour que le problème pour la réalisation de ce projet. de libération des emprises soit traité. M. KONE (Président de la chambre des partir à l'école. A l'issue des enquêtes des métiers d'Adjamé) solutions pour le problème des écoles impactées Nous souhaitons que vous preniez en compte le seront trouvées. Pour l'instant laissez les enfants recensement des personnes potentiellement impactées que nous avons établi. M. EKISSI Nous souhaitons que vous ne détruisiez pas des M. KESSEDOU (SIPF) maisons qui ne sont pas impactées par le projet. Nous sommes là pour vous présenter le projet et Nous voulons que ce projet indemnise la vous écouter. population impactée à sa juste valeur. Dans le cadre de précédent projet, il y a des déguerpis qui ont été indemnisés à hauteur de seulement 120.000 FCFA et la liste est longue. Pour ce projet nous voulons de justes indemnisations. M. DIEM Kilé M. KESSEDOU (SIPF) Les informations sur ce projet ne sont pas Nous avons fait passer l'information à la mairie. passées. Nous regrettons que vous n'ayez pas eu l'information Est-ce un projet de métro ou de tramway? Ce n'est pas un tramway, il s'agit d'un métro

Monsieur le Représentant du Maire L'information a été diffusée à la radio, dans les journaux et à travers les griots. Aussi, le nombre de personnes présentes dans cette salle démontre que l'information est passée. M. DEMBELE M. GBELLE (BURGEAP) Le programme se fera en deux phases. Nous Est ce qu’il y a un calendrier de passage pour les inscrirons dès le lundi 03 octobre 2016 des

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enquêtes ? Si oui, il faudrait nous informer afin codes sur les maisons impactées puis nous que nous prenions nos dispositions pour être ferons les enquêtes. présents lors de l'enquête. FLORA COFFY (BURGEAP) Il y aura deux équipes à Adjamé. Chaque maison aura un code. Nous commencerons les marquages puis, l’on vous communiquera plus tard la date des enquêtes.

Avant de lever la séance, le représentant du Maire de la commune d'Adjamé a tenu à remercier encore une fois l’équipe d’expert pour la tenue de cette réunion. Tout en souhaitant que cette équipe rencontre Monsieur CISSE. Il a affirmé à la population potentiellement impactée par le projet que la Mairie est entièrement à leur disposition. Fait à Abidjan, le 30 septembre 2016

Les rapporteurs

BURGEAP/SICMA

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COMPTE RENDU DE LA SEANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT IMPACTEES PAR LE PROJET DU METRO D’ABIDJAN L1 DANS LA COMMUNE DE PORT-BOUËT

Commune : Port Bouët Date : Mercredi 28 septembre 2016 lieu : Salle de mariage de la mairie de Port Bouët Heure de début : 17h 15min Heure de fin : 19h15 min

Le Mercredi 28 septembre 2016 s’est tenue à la salle de mariage de la mairie de Port Bouët, une séance d’information et de sensibilisation relative à l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet de la ligne 1 du Métro d’Abidjan. Cette rencontre était présidée par Monsieur N’DRI Ludovic, Secrétaire Général de la Mairie. Ordre du jour 9 Présentation générale du Projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan 9 Présentation de la méthodologie de réalisation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) 9 Echanges et Discussions La liste de présence de tous les participants est jointe (PJ) au présent compte rendu. Objectif de la mission La séance d’information et de sensibilisation a été initiée par le représentant de l’Autorité Concédante (SIPF) avec l’appui de ses partenaires et consultants dans le but de :

9 créer un cadre d’échanges avec les populations potentiellement impactées; 9 informer officiellement les populations potentiellement impactées; 9 présenter le projet de façon générale et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées dans le cadre de l’EIES ; 9 recueillir les avis, préoccupations et suggestions des populations potentiellement impactées; 9 faciliter l’adhésion des populations à toutes les phases du projet. INTRODUCTION Avant de déclarer la séance d’information et de sensibilisation des populations potentiellement impactées ouverte, Monsieur N’DRI Ludovic a tenu à remercier l’ensemble des membres de l’équipe de la mission composée des représentants : de l’Autorité Concédante (SIPF), de l’assistant de l’Autorité Concédante (BNETD/SETEC), du Maitre d’œuvre SICMA et du consultant BURGEAP Côte d’Ivoire à charge de l’EIES et du PAR. Après avoir suivi une vidéo situant le contexte et les enjeux du projet; la séance s’est poursuivie par la présentation générale du projet et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées.

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Monsieur KESSEDOU Adou, représentant de l’Autorité Concédante (SIPF), prenant la parole a tenu à remercier Monsieur le Représentant du Maire et les populations potentiellement impactées pour leurs présences.

PRESENTATION DU PROJET (SIPF) Monsieur KESSEDOU a fait une présentation concise dudit projet et de son insertion dans la commune de Port-Bouët. Il s’agit notamment : 9 du contexte du projet ; 9 de son objectif ; 9 de l’avancement du projet ; 9 du calendrier prévisionnel ; 9 de l’emplacement des gares et des stations.

PRESENTATION DE LA METHODE DE COLLECTE DE DONNEES AUPRES DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT AFFECTEES (BURGEAP) Prenant la parole, Monsieur GBELLE MARC, a présenté les différentes étapes à suivre dans le cadre du Plan d’Action de Réinstallation. Son intervention a consisté à expliquer : 9 le contexte du projet 9 l’objectif de l'étude 9 les composantes de l'étude 9 la méthodologie de l’étude 9 la zone du projet 9 les enjeux du projet 9 les atouts du projet 9 les mesures conservatoires 9 les mesures d'accompagnement 9 le plan d'action de déplacements et de réinstallation (PDR) 9 les attentes de BURGEAP

Après son intervention, le représentant de Madame le Maire a tenu à signifier l’importance du projet pour le District Autonome d’Abidjan. Il a par la suite invité les populations à exprimer leurs avis et préoccupations suites aux différentes interventions.

ECHANGES ET DISCUSSIONS Les huit (08) interventions des populations potentiellement impactées ainsi que les différents éléments de réponse apportés par les experts de l’équipe de la mission sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :

QUESTIONS / PREOCCUPATIONS REPONSES/OBSERVATIONS M. AMOLI KOUASSI M KESSEDOU (SIPF) 1. Est-ce que les concepteurs du projet ont Nous n'étions pas encore situés sur le tracé pris le temps d'informer les populations définitif du projet. C'est pour cela que nous ne potentiellement impactées ? sommes pas venus vers vous assez tôt.

2. Est-ce que nous aurons le temps de M. GBELLE (BURGEAP) RCI00074/ACI000112/CI00102

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prendre nos dispositions avant de partir C'est à l'issue de l'enquête que cela sera précisé. vue que la phase de construction du C'est pourquoi, il est important que les enquêtes projet commencera dans le deuxième commencent vite. L’on inscrira des numéros sur trimestre de l'année 2017 ? les biens impactés.

3. Quelles sont les dispositions que vous avez prises pour ceux qui seront La sensibilisation est un préalable. C'est pour impactés ? cela que nous rencontrerons le collectif, les représentants de quartiers, etc. en marge des Je souhaite que vous soyez vrai dans ce que réunions officielles. vous dites. MME AVID Vos préoccupations seront prises en compte Pourquoi avez-vous commencez les enquêtes Nous rencontrerons les pharmaciens sans laisser la mairie nous sensibiliser avant? individuellement afin de recueillir leurs préoccupations. Chacun doit s'exprimer. Certains enquêteurs ont été désagréables envers nous. Ce projet aura un visage humain.

Avec ce délai, vous ne nous laissez pas le temps de prendre nos dispositions pour libérer les emprises. Où irions-nous ?

MME GUEYE Je soutiens formellement ce que ma fille vient de dire. Vous nous avez rendus malades à cause de la manière dont les enquêteurs sont venus porter l'information. Nous souhaitons que nos maisons soient construites avant que vous nous déplaciez.

DR MOTO Il y a eu beaucoup de problèmes d'informations. Cette séance d'information et de sensibilisation aurait dû se tenir depuis longtemps. Nous souhaitons recevoir des dédommagements avant que la libération des emprises soit effective.

Comment se feront les indemnisations surtout en ce qui concerne les pharmacies ? En effet, la construction de ces établissements est soumise à autorisation et celle-ci peut prendre des années avant d’être délivrée ? M. LEON Nous souhaitons que les enquêtes commencent

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dès la semaine prochaine pour que nous sachions quelle frange de la population sera impactée ? Nous voulons que les impacts du projet soient réduits au strict minimum M. KOUHALO M. KESSEDOU (SIPF) Est-ce que le marquage des bâtiments signifie l'Etat a demandé au concessionnaire de faire qu’ils seront totalement détruits ? des études techniques sur les bâtiments impactés. C'est à l'issue de ces études que la démarche à suivre sera communiquée. M. GRABA M. KESSEDOU (SIPF) Pourquoi déplacer les populations alors que le C'est le concessionnaire et l'Etat qui d'un tracé du projet peut passer du côté du 43e commun accord ont décidé du tracé. Toutefois BIMA? nous porterons l'information aux Autorités. M. DADIE M. KESSEDOU (SIPF) Je suis surpris que les enquêtes commencent Les indemnisations se feront avant les maintenant alors que la libération des emprises déplacements. commence dans les premiers mois de l'année 2017. Le courrier du collectif adressé à Monsieur le Premier Ministre est en train d'être analysé. Vu les délais, je ne crois pas que vous serai à C'est vrai que le calendrier de libération des même de pouvoir indemniser les populations emprises a été fixé mais, il pourrait être modifié impactées avant la libération des emprises. à la suite des informations que l'enquête fournira. Je suis étonné que vous soyez plus inquiets pour les promoteurs que pour les populations vivant M. GBELLE sur le site depuis 40 ans. Il faut que le recensement ait lieu afin que le nombre de personnes impactées, le nombre de Pourquoi l’équipe des experts n’est pas venue maisons et la superficie des bâtis soient connus. avec des propositions de sites pour la C’est à l’issue de cela que des propositions réinstallation des populations ? seront faites. SUGGESTION Le Représentant du Maire Il faudrait que le collectif et l’équipe à charge du projet sillonnent les emprises ensemble afin de lever tout équivoque. Avant de lever la séance, le représentant de Madame le Maire de la commune de Port-Bouët a tenu à remercier encore une fois l’équipe d’expert pour la tenue de cette réunion. Il a affirmé à la population susceptible d’être impactée par le projet que la Mairie est entièrement à leur disposition. Il l’a encouragée à être ouvert aux enquêteurs. Fait à Abidjan, le 28 septembre 2016

Les rapporteurs

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COMPTE RENDU DE LA SEANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT IMPACTEES PAR LE PROJET DU METRO D’ABIDJAN L1 DANS LA COMMUNE D’ABOBO Commune : Abobo Date : Samedi 24 septembre 2016 lieu : Mairie d'Abobo Heure de début : 10h48mn Heure de fin : 13 h 00 min Le Samedi 24 septembre 2016 s’est tenue à la mairie d'Abobo, une séance d’information et de sensibilisation relative à l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet de la ligne 1 du Métro d’Abidjan. Cette rencontre était présidée par Monsieur le représentant du Maire. Ordre du jour 9 Présentation générale du Projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan 9 Présentation de la méthodologie de réalisation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) 9 Echanges et Discussions Objectif de la mission La séance d’information et de sensibilisation a été initiée par le représentant de l’Autorité Concédante (SIPF) avec l’appui de ses partenaires et consultants dans le but de : 9 créer un cadre d’échanges avec les populations potentiellement impactées; 9 informer officiellement les populations potentiellement impactées; 9 présenter le projet de façon générale et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées dans le cadre de l’EIES ; 9 recueillir les avis, préoccupations et suggestions des populations potentiellement impactées; 9 faciliter l’adhésion des populations à toutes les phases du projet.

INTRODUCTION Avant de déclarer la séance d’information et de sensibilisation des populations potentiellement impactées ouverte, Monsieur le représentant du Maire tenu à remercier l’ensemble des membres de l’équipe de la mission composée des représentants : de l’Autorité Concédante (SIPF), de l’assistant de l’Autorité Concédante (BNETD/SETEC), du Maitre d’œuvre SICMA et du consultant BURGEAP Côte d’Ivoire à charge de l’EIES et du PAR. Après avoir suivi une vidéo situant le contexte et les enjeux du projet ; la séance s’est poursuivie par la présentation générale du projet et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées.

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Monsieur KESSEDOU Adou, représentant de l’Autorité Concédante (SIPF), prenant la parole a tenu à remercier Monsieur le Représentant du Maire et les populations potentiellement impactées pour leurs présences. PRESENTATION DU PROJET (SIPF) Monsieur KESSEDOU a fait une présentation concise dudit projet et de son insertion dans la commune d'Abobo. Il s’agit notamment : 9 du contexte du projet ; 9 de son objectif ; 9 de l’avancement du projet ; 9 du calendrier prévisionnel ; 9 de l’emplacement des gares et des stations.

PRESENTATION DE LA METHODE DE COLLECTE DE DONNEES AUPRES DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT AFFECTEES (BURGEAP) Prenant la parole, Monsieur GBELLE MARC, a présenté les différentes étapes à suivre dans le cadre de l’EIES et du Plan d’Action de Réinstallation. Son intervention a consisté à expliquer : 9 le contexte du projet 9 l’objectif de l'étude 9 les composantes de l'étude 9 la méthodologie de l’étude 9 la zone du projet 9 les enjeux du projet 9 les atouts du projet 9 les mesures conservatoires 9 les mesures d'accompagnement 9 le plan d'action de déplacements et de réinstallation (PDR) 9 les attentes de BURGEAP Après son intervention, le représentant du Maire a tenu à signifier l’importance du projet pour le District d’Abidjan. Il a par la suite invité les populations à exprimer leurs avis et préoccupations suites aux différentes interventions.

ECHANGES ET DISCUSSIONS Les neuf (09) interventions des populations potentiellement impactées ainsi que les différents éléments de réponse apportés par les experts de l’équipe de la mission sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :

QUESTIONS / PREOCCUPATIONS REPONSES / OBSERVATIONS M. N'DA YAPO DELAGROS (CHEF DE M. GEVREY (SICMA) VILLAGE N’GUESSANKOI) La largeur des emprises n'est pas régulière sur Quelle est la largeur des emprises ? le long du tracé. M. CHEICK (riverain) Est-ce que l'ancienne voie ferrée de la SITARAIL Si vous êtes de part et d'autre des emprises enlevée sera restaurée ? Sitarail, il y a de forte chance que vous soyez

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impactés dans la mesure où ces emprises seront Quelle est la démarche à suivre pour identifier élargies. L'emplacement de la voie actuelle une maison impactée ? SITARAIL sera conservé et deux voies à M. BAMBA écartement standard seront construites dans le Nous souhaitons être indemnisés en numéraire cadre du projet de Métro. en plus d'être relogés. KESSEDOU (SIPF) la voie existante de la SITARAIL demeurera. Avec le Métro il y aura trois voies. toutes les inquiétudes se dissiperont lorsque les enquêteurs viendront vers vous. L'objectif du projet est de créer des emplois.

M. GBELLE (BURGEAP) Durant les enquêtes chacun s'exprimera. Nous souhaitons avoir vos propositions pour votre réinstallation. Nous marquerons vos maisons qui sont des codes d’identification et nous vous dirons si vous êtes impactés ou partiellement impactés. Il ne faut pas effacer pas ces codes. M. DIOMANDE M. KESSEDOU (SIPF) Il y a 26 lots qui n'ont pas fait l'objet de Cette question sera traitée au cours de marquage dans la zone située entre l’usine l'enquête. Filtisac et les voies SITARAIL. Est-ce que les habitants de ces lots seront indemnisés ? M. DRISSA KONE Nous souhaitons que les enquêteurs ne nous fassent pas peur lorsqu'ils viennent nous enquêter.

Nous souhaitons que nos populations soient embauchées durant les phases de construction et d'exploitation. M. N'GUESSAN M. GBELLE (BURGEAP) Quel sont les horaires de travail des enquêteurs Nous travaillons tous les jours. ? Mme AGNES M. GBELLE (BURGEAP) Nous ne saurions où partir lorsque la maison Nous trouverons des solutions avec le sera détruite. gouvernement. C'est la raison d'être de Mme OUATTARA ASSITA l'enquête. Nous n'avons que ces domiciles comme biens. Nous souhaitons être réinstallés. Ayez des points focaux. Qu'il soit quelqu'un de disponible. Quelqu'un qui représente les quartiers. M. BAMBA M. KESSEDOU (SIPF) Quelle sont les distances d’emprises ? Les études ont permis de connaitre les distances

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d'emprises. Elles sont précises à ce jour et il n'y Qui sera impacté ? aura donc pas de déplacement de population non affectées par le projet. Avant de lever la séance, le représentant du Maire de la commune d'Abobo a tenu à remercier encore une fois l’équipe d’experts pour la tenue de cette réunion. Il a affirmé à la population susceptible d’être impactée par le projet que la mairie est entièrement à sa disposition. Il l’a encouragée à être ouverte aux enquêteurs et l’a exhortée à ne pas effacer les numéros qui seront inscrits sur leurs maisons. Fait à Abidjan, le 24 septembre 2016

Les rapporteurs

BURGEAP/SICMA

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COMPTE RENDU DE LA SEANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT IMPACTEES PAR LE PROJET DU METRO D’ABIDJAN L1 DANS LA COMMUNE D’ANYAMA

Commune : Anyama Date : Jeudi 29 septembre 2016 lieu : Salle de mariage de la mairie d'Anyama Heure de début : 10 h 26min Heure de fin : 12 h 20 min

Le Jeudi 29 septembre 2016 s’est tenue à la salle de mariage de la mairie d'Anyama, une séance d’information et de sensibilisation relative à l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet de la ligne 1 du Métro d’Abidjan. Cette rencontre était présidée par Monsieur ANOUMA Adé, 1er Adjoint au Maire.

Ordre du jour 9 Présentation générale du Projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan 9 Présentation de la méthodologie de réalisation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) 9 Echanges et Discussions

La liste de présence de tous les participants est jointe (PJ) au présent compte rendu. Objectif de la mission La séance d’information et de sensibilisation a été initiée par le représentant de l’Autorité Concédante (SIPF) avec l’appui de ses partenaires et consultants dans le but de :

9 créer un cadre d’échanges avec les populations potentiellement impactées; 9 informer officiellement les populations potentiellement impactées; 9 présenter le projet de façon générale et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées dans le cadre de l’EIES ; 9 recueillir les avis, préoccupations et suggestions des populations potentiellement impactées; 9 faciliter l’adhésion des populations à toutes les phases du projet.

INTRODUCTION Avant de déclarer la séance d’information et de sensibilisation des populations potentiellement impactées ouverte, Monsieur ANOUMA Adé a tenu à remercier l’ensemble des membres de l’équipe de la mission composée des représentants : de l’Autorité Concédante (SIPF), de l’assistant de l’Autorité Concédante (BNETD/SETEC), du Maitre d’œuvre SICMA et du consultant BURGEAP Côte d’Ivoire à charge de l’EIES et du PAR.

Après avoir suivi une vidéo situant le contexte et les enjeux du projet; la séance s’est poursuivie par la présentation générale du projet et la méthode de collecte des données auprès des populations susceptibles d’être affectées. RCI00074/ACI000112/CI00102

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Monsieur KESSEDOU Adou, représentant de l’Autorité Concédante (SIPF), prenant la parole a tenu à remercier Monsieur le Représentant du Maire et les populations potentiellement impactées pour leurs présences.

PRESENTATION DU PROJET (SIPF) Monsieur KESSEDOU a fait une présentation concise dudit projet et de son insertion dans la commune d'Anyama. Il s’agit notamment :

9 du contexte du projet ; 9 de son objectif ; 9 de l’avancement du projet ; 9 du calendrier prévisionnel ; 9 de l’emplacement des gares et des stations. PRESENTATION DE LA METHODE DE COLLECTE DE DONNEES AUPRES DES POPULATIONS POTENTIELLEMENT AFFECTEES (BURGEAP) Prenant la parole, Monsieur GBELLE MARC, a présenté les différentes étapes à suivre dans le cadre du Plan d’Action de Réinstallation. Son intervention a consisté à expliquer : 9 le contexte du projet 9 l’objectif de l'étude 9 les composantes de l'étude 9 la méthodologie de l’étude 9 la zone du projet 9 les enjeux du projet 9 les atouts du projet 9 les mesures conservatoires 9 les mesures d'accompagnement 9 le plan d'action de déplacements et de réinstallation (PDR) 9 les attentes de BURGEAP Après son intervention, le représentant du Maire a tenu à signifier l’importance du projet pour le District Autonome d’Abidjan. Il a par la suite invité les populations à exprimer leurs avis et préoccupations suites aux différentes interventions.

ECHANGES ET DISCUSSIONS Les six (06) interventions des populations potentiellement impactées ainsi que les différents éléments de réponse apportés par les experts de l’équipe de la mission sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :

QUESTIONS/ PREOCCUPATIONS REPONSES/OBSERVATIONS M. MAMBO M. GBELLE (BURGEAP) 1. Où seront inscrits nos enfants ? C'est à l'issue des enquêtes que des solutions aux problèmes des écoles impactées seront 2. Quel sera le sort de ceux qui n'ont pas trouvées. Pour l'instant laissez les enfants aller à

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de titre foncier ? l'école. Rendez-vous disponible pour les enquêtes.

MONSIEUR LE REPRESENTANT DU MAIRE Vous pouvez venir à la mairie pour tous ces problèmes.

M. KESSEDOU (SIPF) L’on prendra en compte tout le monde dans le recensement. M. TOURE M. KESSEDOU (SIPF) 1. Quelle est la signification des marquages ? Pour les marquages, la signification vous sera précisée pendant les enquêtes. 2. Quand est ce que les travaux commenceront ?

M. DAN M. GBELLE (BURGEAP) 1. Quelle est la situation géographique exacte 1. Nous vous informerons ultérieurement. du dépôt du Métro ? 2. Ce sont les enquêtes qui le détermineront. 2. Comment se fera la réinstallation des populations impactées ? 3. Les enquêtes commenceront trois jours après le marquage des maisons potentiellement 3. Quand est ce que les enquêtes impactées. commenceront à Anyama ? M. DEHI M.GBELLE (BURGEAP) Je suis propriétaire d’un lot sur lequel j’ai deux Vous serez mieux situé pendant les enquêtes. bâtiments. Lors du premier recensement, l’on m’a attribué 2 numéros différents. MONSIEUR LE REPRESENTANT DU MAIRE Le problème est que l’un de mes numéros a été La radio locale a diffusé l'information tous les attribué à un autre bâtiment voisin. jours. Toutefois, nous demanderons aux chefs de quartiers d'aider à informer les populations Qu’en est-t-il exactement ? M. GBELLE MARC (BURGEAP) Quel est la signification des marquages ? Pour connaître le montant des indemnisations, il M. ASSI faut que les biens soient expertisés. Les informations sur le projet ne sont pas remontées jusqu'à nous.

Quand est-ce que les indemnisations se feront et quels sera les montants ? M.DIALLO DRAMANE M. LE REPRESENTANT DU MAIRE Quel sort est réservé aux propriétaires terriens Vous pouvez passer à la mairie pour ce genre de qui n’ont pas encore construit sur leur terrain ? cas Avant de lever la séance, le représentant du Maire de la commune d'Anyama a encouragé la population impactée par le projet à être ouvert aux enquêteurs.

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Fait à Abidjan, le 29 septembre 2016

Les rapporteurs

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PROJET METRO LIGNE 1 D’ABIDJAN

SEANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES AUTORITES MUNICIPALES

COMPTE RENDU

DATE : Mardi 30 Août 2016

HEURE : 15 H 47 mn – 16 H 31 mn

LIEU : SALLE DE MARIAGE AUGUSTE DENISE DE LA COMMUNE DE TREICHVILLE Objet : Présentation générale du Projet de METRO LIGNE 1 d’Abidjan dans la commune de TREICHVILLE.

Participants : Conseil Municipal, SIPF, BNETD/SETEC, SICMA, BURGEAP (cf. liste de présence)

Ordre du jour :

1) Présentation du contexte de la rencontre 2) Présentation générale du Projet de la LIGNE 1 du METRO d’Abidjan 3) Séance de Questions-Réponses 4) Conclusion de la séance

1) Présentation du contexte de la rencontre

Intervenants Résumés des interventions

Monsieur le Premier Adjoint au A souhaité la bienvenue à la délégation ; MAIRE A affirmé que cette démarche vise à informer et sensibiliser les populations ;

A rassuré la délégation sur le fait que la population attendait la venue du projet dans la commune de Treichville ;

A dit que les autorités municipales attendent d’être instruites afin de pouvoir accompagner le projet.

Monsieur KESSEDOU ADOU (SIPF) A remercié l’assemblée pour sa présence ;

A procédé à la présentation des différentes équipes de la délégation ;

A affirmé que le projet initialement Train Urbain est devenu le Métro et qu’il y a une convention qui a été signée depuis Juillet 2015 entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Société Concessionnaire du Métro (STAR) ;

A déclaré que le Métro verra le jour et sera mis en service en Octobre 2020 ;

204

A indiqué le tracé du projet qui selon lui va relier l’Aéroport de Port-Bouet à Anyama en passant par Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé et Abobo ;

A précisé que le projet empruntera le couloir ferroviaire existant dans sa grande majorité ;

A affirmé que l’APS a été validée par l’autorité Concédante et que l’APD sera bientôt déposée par le concessionnaire et c’est à ce moment que les travaux pourront débuter en Avril 2017 ;

A précisé que bien avant le démarrage des travaux, il revient à l’Etat de libérer les emprises et remettre cela à l’entreprise en charge de construire le Métro ;

A affirmé que c’est dans ce contexte que plusieurs réunions ont été tenues avec les services des différentes Mairies, dont la dernière en date est celle du 18 Août 2016 au cours de laquelle la décision a été prise de revenir vers les autorités municipales pour leur présenter le projet en vue d’être au même niveau d’information ;

A dit que le dite séance consiste à présenter le projet dans sa globalité et de montrer les différents impacts que ce projet aura sur la population ;

A souhaité le soutien des autorités municipales en vue de sensibiliser les populations à être réceptives aux enquêtes qui vont se dérouler.

2) Présentation générale du Projet de la LIGNE 1 du METRO D’ABIDJAN

Intervenants Résumé des interventions

x PRESENTATION DE LA SIPF Deux axes :

- Présentation générale du projet

- Insertion du projet dans la commune de Treichville.

x PRESENTATION DE LA Explications des plans et lecture des tracés SICMA

x PRESENTATION DE Méthodologie et résultats de l’Etude d’Impact Environnemental et BURGEAP Social.

3) Séance de Questions-Réponses

Réactions et préoccupations des participants

Intervenants Résumé des interventions

Monsieur YAOKOU, Conseiller A précisé qu’il a été fait allusion à une LIGNE 1 dans les 205

Municipal, Président de la présentations, et a posé la question de savoir si une seconde commission éducation LIGNE est prévue ;

A affirmé que la commune de Treichville dispose de peu d’espaces. Pour ce fait, il a demandé où seront réinstaller et relocaliser les personnes dont les biens seront impactés par le projet ;

A demandé sur les 20 gares prévues par le projet, la commune en aura combien et où seront-elles situées.

Réactions de la délégation

Monsieur KESSEDOU ADOU (SIPF) A affirmé qu’il y aura effectivement une seconde LIGNE qui partira de Yopougon à Adjamé (place Réboul) et ira jusqu’à Bingerville et que l’Etat a déjà détecté la Société en charge de cette LIGNE ;

A déclaré cependant que la première LIGNE doit être réalisée et rentabilisée car c’est à travers elle que le seconde LIGNE a été envisagée ;

A attesté que la commune de Treichville aura 2 stations : une gare dans les environ du CHU dénommée Gare Hôpital et une autre gare au sein de la gare SITARAIL ;

A précisé qu’il y aura deux (2) quais dans chaque station, donc la commune de Treichville disposera de quatre (4) quais.

Monsieur DOGOUA (BNETD) A affirmé qu’en ce qui concerne la relocalisation pour l’instant l’on ne peut être affirmative car plusieurs étapes sont à franchir avant d’y arriver ;

A déclaré qu’une des étapes est celle qui se tient présentement, la deuxième étape consiste à rencontrer toutes les personnes situées le long de la voix et une fois qu’elles seront recensées, il conviendra de revenir vers la Mairie pour présenter les résultats : le nombre de personnes et les problèmes recensés ;

A soutenu que c’est avec la Mairie que les moyens seront trouvés pour relocaliser ces personnes, même si ces populations doivent sortir de la commune c’est avec l’autorisation de la Mairie car c’est leur population, leurs industries ;

A déclaré néanmoins que tant que ces personnes ne seront pas recensées, tant qu’on ne saura pas le nombre de biens à déplacer, aucune relocalisation ne peut être faîte ;

A affirmé que dès que ces résultats seront connus, ils reviendront vers la Mairie et c’est elle que la décision sera prise de les réinstaller ou pas.

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4) Conclusion

Intervenants Résumés des interventions

Monsieur KESSEDOU ADOU (SIPF) A remercié l’assistance pour sa présence ;

A précisé que cette réunion devait faire suite à une prochaine pour rencontrer les populations impactées par ce projet et a souhaité à cet effet, l’assistance de la Mairie ;

A affirmé que la date des prochaines études serait communiquée ultérieurement.

Aux termes des échanges, Monsieur le Maire a levé la séance.

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ANNEXE 4 : LISTES DE PRESENCE DES SEANCES D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION

LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE DE TREICHVILLE

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LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE DU PLATAEAU

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LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE DE MARCORY

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LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE D’ABOBO

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LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE DE PORT-BOUET

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LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE D’ANYAMA

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LISTE DE PRESENCE DE LA COMMUNE D’ADJAME

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ANNEXE 5 : RESUMES DES GUIDES D’ENTRETIEN EFFECTUES DANS LE CADRE DE L’ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET DE LA LIGNE 1 DU METRO D’ABIDJAN COMMUNE DE PORT BOUET

Localites Historique Personnes Lotissement Types de Avis sur le projet Contraintes Besoins exprimes rencontrees construction relevees par rapport au projet

DERRIERE Wharf signifie Gare Nanan N’DRI Aucune information -construction en dur Très Bon projet, -non indemnisation -Que l’État trouve WHARF des bateaux. Les KOUAME (Chef n’a été donnée sur favorise le des personnes un autre site pour premiers habitants Central Baoulé), le lotissement -les baraques développement potentiellement recaser affectées par le sont les YAO KRAMO (Chef -hangars ANWOUMAN. Toutes Quartier) projet ; - emploi des jeunes, -box métallique les communautés -Non recasement -information et sont représentées à -immeubles des personnes sensibilisation sur le DERRIERE WHARF. déguerpies suite à la processus, Les quartiers réalisation du projet. limitrophes sont -réduction de la voie Adjoufou, Aéroport, -paupérisation des pour limiter les Port-Bouët centre. populations dégâts,

Les infrastructures -non prise en -indemnisation des de Derrière Wharf compte des PAPs (personnes sont : Commissariat, préoccupations des affectées par le Centre de Santé, 2 populations. projet), écoles BAD, Boulangerie.

PORT-BOUET Aucune information -Collectif Des Aucune information -construction en dur -Bon projet mais -Aucun -Trouver un site de sur l’historique de Personnes sur le lotissement. évité de nous dédommagement recasement viabilisé port Concernées par la -les baraques toucher. avant la réalisation comme les cités du projet ; Bouët…L’historique ligne 1 du Métro -hangars immobilières déjà est sur le collectif… (voir liste de -Bon projet car la fini vu l’imminence -Non recasement présence) -box métallique route précède le du projet, Le collectif a été des personnes déguerpies suite à la 289

créé le Samedi 09 -immeubles développement. réalisation du projet - Reconstruire nos Juillet 2016. Le maison à côté des - non prise en Collectif a deux -Bon projet car à immeubles car il y a Abidjan il y a un compte des représentants de l’espace à côté véritable problème préoccupations des Légales qui sont M. des bâtiments populations LEHOU EDOUARD et de déplacement. -Reloger M. AMOULI -Bon Projet mais décemment avant KOUASSI. Toutes les revoir les tracés maisons habitées de commencer pour que ça passe véritablement le sont membres du vers le BIMA. collectif. Le collectif projet a été créé en vue de -Bon projet mais les -Commencer le défendre les intérêts conséquences sont projet en vacances néfastes pour nous des personnes car les enfants vont affectées, se battre qui habitons les encore à l’école. pour qu’on ne casse environs. pas leurs maisons, il faut qu’on leur trouve une autre cité ou les relogés si on doit obligatoirement les touchés.

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COMMUNE DU PLATEAU

Localités Historique Personnes Lotissement Type de Avis sur le projet Contraintes relevées Besoins rencontrées construction par rapport au projet exprimées

4 villas Ce quartier existe depuis l’époque Les responsables Le lotissement est -cour commune Favorable mais il -Non indemnisation des -indemnisation effective FSUP de la construction du Chemin de du quartier et urbain. faut indemniser les personnes affectées des PAPs en tenant fer de la RAN. Pour subvenir aux les populations -construction en populations à la compte du coût de Ce sont les bande -non prise en compte besoins de son personnel, le DG hauteur de leurs l’investissement de la RAN a construit des garagistes qui sont investissements des enfants scolarisés venus s’installer -baraque -trouver un site de logements pour ses travailleurs par la suite de réinstallation suivi d’une moins nantis. Malgré la dissolution -immeuble de la RAN, les familles de ces façon anarchique. aide financière ; -hangar travailleurs sont restées sur place -tenir compte des de génération en génération. -construction enfants scolarisés Cependant, elles continuent de individuelle payer un loyer à la SIPF actuelle. -les restauratrices Avec le temps, d’autres personnes souhaitent qu’au sein de se sont installées (activités la gare ou à proximité, commerciales et ménages) qu’on fasse des aménagements pour les réinstaller car leur clientèle se trouve au plateau

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COMMUNE D’ADJAME Localités Historique Personnes Lotissement Type de Avis sur le Contraintes relevées Besoins rencontrées construction projet par rapport au projet exprimées

Bromakoté Signification de « Bromakoté » : Le collectif des Le lotissement est -cour commune C’est un mauvais Non indemnisation des -les investissements puisqu’on n’a pas de route, on se familles urbain projet car il est personnes affectées doivent être « débrouille » pour s’installer. déplacées par la -construction en vite venu. il indemnisés à la C’est ainsi que d’années en RAN bande devait être réalisé hauteur de leur années, les populations se sont -baraque après la valeur ; installées dans le quartier. construction et le -les promoteurs et -immeuble renforcement des Vers 1940, M. DOMPEDAN Benoit, infrastructures le collectif doivent notable Ebrié a vendu les parcelles -hangar chercher ensemble routières. de ses plantations aux parents. Le un site à Adjamé ; -construction campement de la RAN était situé A ce niveau, les individuelle sur ce site. Par la suite, ses propositions sont manœuvres se sont installés. Avec les suivantes : le temps, plusieurs personnes se sont installées. x consulter M. Quartier Ce quartier porte le nom de Le collectif des Le lotissement est -cour commune C’est un mauvais Non indemnisation des Dembélé, rouge quartier rouge car à l’époque familles urbain projet car il est personnes affectées ancien -construction en coloniale, il était le centre nerveux déplacées par la vite venu. il maire qui bande d’Adjamé. Il était politisé et très RAN devait être réalisé a un site à sensible. -baraque après la proposer à construction et le Williamsvill En 1945, les grands militants et -immeuble renforcement des e ; intellectuels du PDCI (Messieurs infrastructures x la Lama Camara, Ouezzin -hangar routières. population Coulibaly…) habitaient ce quartier. -construction propose le quand, il y a des marches, tout le individuelle site de monde convergeait vers le l’ancien quartier. De 1966 à 1967, il a cimetière porté le nom de quartier rouge. ou vers

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Localités Historique Personnes Lotissement Type de Avis sur le Contraintes relevées Besoins rencontrées construction projet par rapport au projet exprimées

Petit Lomé Ce quartier porte le nom de Petit Le collectif des Le lotissement est cour commune C’est un mauvais Non indemnisation des l’entreprise Lomé car on retrouve toutes les familles urbain projet car il est personnes affectées MOTORAG marchandises du Forum et à déplacées par la -construction en vite venu. il RI moindre coût. RAN bande devait être réalisé -ces sites doivent après la être viabilisés, Le premier marché d’Adjamé était -baraque construction et le assainit situé au niveau de la mairie. -immeuble renforcement des L’actuel site de Petit Lomé était le -bitumage des infrastructures -construction lieu où les malinkés fabriquaient routières. voiries du « Soumara ». Certaines familles individuelle se sont installées sur le site. Il -approvisionnement en gaz domestiques s’appelait « Soumaradougou ». er Après la casse du 1 marché et la -2 écoles primaires construction du Forum d’Adjamé, certains commerçants n’avaient -2 écoles pas les moyens pour louer les sécondaires magasins. Il y avait donc un - un centre de espace vide à Soumaradougou. on santé y trouvait aussi des vendeurs de bois. Ces commerçants se sont - un service de donc installés sur le site pour sécurité concurrencer ceux du forum à des prix abordables. - des bouches incendies Du coup, le nom du quartier a changé pour devenir Petit Lomé. -3 lieux de cultes (Eglise, Mosquée…)

- un terrain de jeux - 2 marchés -des espaces verts -un délai raisonnable 293

Localités Historique Personnes Lotissement Type de Avis sur le Contraintes relevées Besoins rencontrées construction projet par rapport au projet exprimées

-un centre annexe des sapeurs- pompiers -un parking public -les navettes pour nous envoyer à la gare

SODECI Le site actuel du quartier était la Collectif des Le lotissement est -cour commune Favorable mais il Non indemnisation des -indemnisation Filtisac plantation de M. Koutouan, riverains villageois. faut indemniser personnes affectées effective -construction en ressortissant d’Agban village. ce impactés de la les populations -voiries -deux écoles dernier, depuis 1995 a vendu ses voie ferrée Après l’intervention bande primaires terres à plusieurs personnes. c’est SODECI- du maire Amondji et le travail effectué -baraque -un dispensaire ainsi qu’avec le temps, le quartier FILTISAC -un terrain de par un cabinet s’est peuplé. -hangar football topographe Alpha -un foyer des Topo, -construction jeunes individuelle -Une grande Mosquée -une grande Eglise -résoudre le problème de pression de l’eau -un collège -électrification du quartier 294

Localités Historique Personnes Lotissement Type de Avis sur le Contraintes relevées Besoins rencontrées construction projet par rapport au projet exprimées

-Problème de sécurité -un supermarché -un poste de police -canalisations/ Assainissement -installation ligne téléphonique

NB : Un seul collectif représente les trois localités suivantes : Bromakoté, Petit Lomé et Quartier Rouge. Des membres de chaque quartier sont représentés dans ce collectif.

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