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SYNDICAT D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE (76) Vulnérabilité du champ captant du Haut Evaluation des travaux de protection contre les ruissellements

Par Ph. DE LA QUERIERE Collaboration technique : P. JACQUOT & F. PERNEL R 31168 HNO 4S 90 JUILLET 1990

Ce rapport comprend : 55 pages dont 10 figures et 4 tableaux THEMES : Eau, Environnement MOTS-CLES : Alimentation en eau potable, forage, bassin versant, eau de ruissellement, aménagement bétoire

BRGM - HAUTE-NORMANDIE 11, nn Miiun« - 7 <130 M»fi»-$om»-*.ignin. Fronça UU (33) 35.70.3S.a-» • Ulécopiiur : (33) 3S.I9.41.7S RESUME

Le Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau de Maromme, à la suite d'un accident de pollution sur le forage S10 a demandé au BRGM d'étudier la vulnérabilité de la nappe de la craie dans le bassin du Haut Cailly, d'apprécier les problèmes de ruissellement et d'évaluer les coûts de travaux de protection des forages.

Un inventaire des points de vulnérabilité de la nappe et des points de pollution potentielle a été réalisé ; à la suite le bureau d'étude technique ERE Environnement a expertisé les travaux de mise en conformité des principaux et établissements agricoles présentant des risques de pollution.

On a évalué les volumes et les débits des eaux ruissellées sur chaque bassin versant topographique à partir de l'averse mesurée le 31 mai 1981, qui paraît exceptionnelle ; l'inconnue porte sur l'extension possible de la zone qui a subi une pluie de 60 mm en 1 heure ; l'emprise d'une telle intensité sur plusieurs kilomètres carrés induit des volumes d'eau ruissellée atteignant plusieurs centaines de milliers de mètres cubes et des débits de pointe de plusieurs mètres cubes. Ces valeurs donnent un ordre de grandeur des phénomènes qui pourraient advenir.

L'étude de terrain a montré que l'impact de ces ruissellements porte surtout sur les zones habitées ; ce sont surtout les forages S10 et SU sur les 13 ouvrages d'alimentation en eau potable qui sont les plus vulnérables.

Les travaux de protection des captages présentés concernent la réalisation de retenues rustiques dans le fond des vallons, adjacents au Cailly, d'aménagement d'exutoires à la rivière ou de fossés ; il s'agit de travaux dits courants. Par ailleurs, on a évalué des projets de travaux beaucoup plus conséquents, canalisation ou bassins de stockage. Le coût total de ces travaux s'élève à un ordre de grandeur compris entre un million et un million cinq cent mille francs, la part de travaux dits courants représentant 18 à 20 % du montant total, et la part revenant au Syndicat d'alimentation en eau potable à 110 000 F. Cette distinction a été faite parce que les travaux intéressent d'abord la protection des zones habitées, que cette protection intéresse en fait l'aménagement total de la surface des divers bassins avec une nouvelle conception du paysage rural. L'étude de M. AUR0USSEAU du E.R.E. Environnement a montré que la mise en conformité des établissements agricoles atteint un coût de 718 000 F, que le Syndicat apportera un montant de 30 % (AFBSO 30 %, département 20%). Ainsi la réduction des nuisances et une meilleure protection des captages se solde pour le Syndicat d'alimentation en eau potable à une dépense de 325 000 F environ. SOMMAIRE

Pages

1 - OBJECTIF DE L'ETUDE - RAPPEL DU PROBLEME

1.1. Définition du champ captant du Cailly, importance 5 1.2. Les problèmes 6 1.3. Mesures envisagées 8

2 - INVESTIGATION DES ZONES DE VULNERABILITE DE LA NAPPE ET DES ETABLISSEMENTS OU ACTIVITES ANTHROPIQUES POUVANT INDUIRE DES RISQUES DE POLLUTION.

2.1. Inventaire des points 9 2.2. Commentaires 9 2.2.1 Accidents naturels 9 2.2.2 Phénomènes anthropiques particuliers 10

3 - RUISSELLEMENTS 11

3.1. Conditions d'évaluation 11 3.2. Impact des flux de ruissellement sur les captages 13

4 - CONCLUSION GENERALE 19

5 - TABLEAUX HORS TEXTE

N° 1 20-21-22 N° 2 23-24 N° 3 25 N° 4 26

6 - ANNEXE

• Eléments pris en compte pour les travaux 28

1. Nature des stockages 28 2. Terrassement - coût 29 3. Evacuation des eaux 30 4. Coûts de canalisation d'après DDE 31 • Fiches de forage 32-34-36 40-46-48 51 • Carte HT. 56 - 5 -

1 - OBJECTIF DE L'ETUDE - RAPPEL DES PROBLEMES

Il consiste à établir les facteurs de vulnérabilité de la nappe et des captages qui l'exploitent, et les activités anthropiques ou les établissements qui sont susceptibles de menacer la qualité de l'eau produite.

1.1. Définition du champ captant du Cailly. importance

Le champ captant du Cailly exploite la nappe de la craie dans le haut bassin du Cailly qui s'étend au nord et au nord est de ; les principales communes qui y sont situées sont : Fontaine le Bourg, Cailly, Saint André sur Cailly, . La collectivité distributrice d'eau est le Syndicat de Maromme qui comprend , Bois Guillaume, Mont Saint Aignan, Maromme, Notre Dame de Bondeville, ; il vend de l'eau à Rouen, au Syndicat de Quincampoix et à Déville les Rouen ; la production d'eau de ce champ captant atteint actuellement 5.400.000 m3/an (15.000 m3/jour) ; la population desservie par cette ressource doit être de l'ordre de 80.000 habitants.

Ce champ captant peut fournir en moyenne 25.000 m3/j, et même plus si l'on accepte en année sèche de réduire très nettement le débit de la rivière à Grand Tendos. Les installations qui comprennent 14 forages (6 exploités) sont capables de fournir un volume instantané de 40,000 m3/j pour faire face à un éventuel problème sur une autre adduction d'eau.

La ressource et son intérêt ont été prospectées dans les années 1968-1970 à la suite de l'interrogation du BRGM par la Direction Départementale de l'Equipement (GEP de Rouen). Ces études (forages d'essai, bilan hydraulique) ont été utilisés en 1978-1979 pour réaliser les ouvrages définitifs entre Grand Tendos et Cailly. Un pompage d'essai simultané sur l'ensemble des forages a permis d'évaluer les effets de la production, un bilan hydrologique complet a été refait (SRAE - BRGM) et ceci a abouti à un modèle de mathématique de simulation et de gestion des écoulements. - 6 -

Les connaissances acquises sur le milieu crayeux dans l'ensemble de la Haute Normandie montrent que la constitution de l'aquifère dans ce bassin et le mode de captation des eaux représentent malgré ce que l'on va en dire dans le deuxième paragraphe, un des meilleurs cas de "garantie" de la qualité des eaux souterraines à l'heure actuelle. Tous les autres ouvrages de production d'eau souterraine à des fins d'eau potable de l'agglomération rouennaise sont plus vulnérables à des pollutions accidentelles ; on notera que dans la boucle rive gauche de Rouen, 5 captages d'alimentation en eau potable ont été fermés pour cause de dégradation progressive de la nappe, ou de pollutions "instantanées" par des produits pétroliers.

1.2. Les problèmes

Le bassin du Haut Cailly, est un milieu agricole avec cependant des zones habitées.

L'amélioration de la production agricole est passée à la fois par l'amélioration des techniques culturales et de la refonte du patrimoine foncier producteur dont le remembrement a été l'outil.

Les marchés agricoles nationaux, européens internationaux ont favorisé la production de certains produits aux dépends de l'élevage par exemple ; la culture sur des parcelles remembrées de plus grande surface a induit la suppression des haies et des fossés ; la "battance" naturelle des terres, c'est à dire la destruction de la structure grumeleuse de sa surface et son glaçage par les pluies un tant soit peu intenses provoquent l'apparition de phénomènes de ruissellement. C'est à partir de 1978, suite aux phénomènes climatiques que ceux-ci ont pris de l'ampleur.

La production d'eau en pays de craie impose la nécessité d'exploiter le milieu fissuré ; cette fissuration qui favorise l'infiltration des pluies, et des eaux superficielles provoque une protection bactériologique et chimique assez médiocre et donc une certaine vulnérabilité de la nappe vis à vis des activités anthropiques exercées à la surface du sol. - 7 -

Le 31 mars 1981, pour la première fois depuis l'époque 1970, une averse s'est déclenchée centrée autour de Fontaine le Bourg ; une hauteur de 60 mm de pluie en une heure et un débit supérieur à 5 m3/s (station noyée) ont été enregistrés à Grand Tendos. Chaque vallon autour de Fontaine le Bourg a été parcouru par des écoulements torrentiels de plusieurs dizaines voir plusieurs centaines de litres par seconde. On rappelle que le débit moyen du Cailly à Grand Tendos était pour cette année de l'ordre du mètre cube par seconde (cf. rapport 86 SGN 221 HNO) et qu'il s'agit d'une valeur élevée. On se reportera au rapport 81 SGN 791 HNO pour le détail de cet événement.

L'accident de pollution qui a motivé l'intervention des services administratifs est le suivant. Il concerne les étables de M. BASIRE (marchand de bestiaux) qui sont situées au sud de Fontaine le Bourg dans le fond de la vallée sèche du Cidru. Cette installation de faible capacité en moment des travaux de forage, et de l'établissement des périmètres de protection en 1980 s'est agrandie et en 1988 a compté jusqu'à 300 bovins environ.

Le 11 février 1988, des lisiers ont été entraînés par les eaux de ruissellement qui ont abouti près du forage S10 ont pénétré dans la nappe, à l'extrados d'un piézomètre réalisé en même temps que le forage.

Un premier accident, s'était produit le 1er septembre 1987 et avait donné lieu déclaration de sinistre par M. BASIRE auprès de son assurance ; des lisiers avaient déjà été entraînés ; les mois d'octobre 1987, janvier et février 1988 ont vu des pluviosités importantes. En fait tous les lisiers, les jus et les déjections de l'aire de stabulation libre, des boues, des résidus de betteraves ont peu à peu été entraînés vers le forage.

La dépollution a été réalisée par des pompages sur le S10 pendant plusieurs semaines avec rejet des eaux à la rivière ; des barrages de terre ont été levés pendant l'opération pour réaliser des protections provisoires. - 8 -

1.3. Mesures envisagées

Un des premiers éléments concerne la mise au net des exploitations ou des activités considérées comme à risque pour les captages. Il s'agit donc de voir comment on peut intervenir sur ces activités anthropiques pour améliorer la protection des captages.

Un second élément est d'aménager l'espace pour réduire sinon éviter les ruissellements.

Le troisième élément est réglementaire ; à partir des éléments naturels et des connaissances acquises il s'agit de revoir les limites du périmètre de protection éloignée.

Le BRGM a donc établi une carte des zones vulnérables de la nappe dans le bassin du Cailly en signalant au passage toutes les activités anthropiques qui pourraient apporter des risques de pollution de la nappe.

En deuxième lieu, un Ingénieur écologue M. AUROUSSEAU a entrepris à la suite et avec l'aide de la carte de risques l'examen des divers établissements agricoles ; il a décrit ensuite des travaux et chiffrer leur coût pour les établissements qui présenteraient le plus de risques.

En même temps le BRGM a entrepris d'évaluer et les volumes d'eau et les débits de ruissellement dans les bassins secondaires des vallons secs affluents du Haut Cailly sous l'effet d'une pluie de 60 mm/heure pendant une heure ; sur l'ensemble du bassin. L'intensité est déjà très importante ; on ne sait cependant si l'extension spatiale d'une telle averse sur plusieurs kilomètres carrés est susceptible de se produire.

Après ce travail on a essayé de définir sur le terrain des mesures susceptibles de réduire les ruissellements en milieu rural ; il s'agit de stocker l'eau dans les réserves rustiques affectant peu l'utilisation du terrain sous l'emprise de ces ouvrages.

Une estimation sommaire du coût des travaux a été faite, avec un avis sur la part qui incombe réellement au Syndicat. - 9 -

2 - INVESTIGATION DES ZONES DE VULNERABILITE DE LA NAPPE, ET DES ETABLISSEMENTS OU ACTIVITES ANTHROPIQUES POUVANT INDUIRE DES RISQUES DE POLLUTION

2.1. Inventaires des points

L'ensemble du bassin a été prospecté pour repérer les différents points. Ils ont été répertoriés sur la carte hors texte avec un numéro d'implantation.

Le descriptif succinct fait l'objet du tableau hors texte n° 1. On a noté les buses ou points permettant aux eaux de ruissellement de s'écouler.

Sur la légende qui accompagne la carte, on a séparé les phénomènes naturels provoquant la vulnérabilité de la nappe, des phénomènes anthropiques.

2.2. Commentaires

2.2.1 Accidents naturels

Il faut noter que dans la plupart des thalwegs a été repérée une zone d'infiltration préférentielle des eaux de ruissellements ; on les repère grâce à des petites dépressions lorsque le ruissellement a lessivé et érodé le sol, arraché les silex ou mis à nu la craie.

Des "bétoires" ou dolines ont été observées dans le vallon amont de l'établissement de M. BASIRE à Saint André sur Cailly, en tête de la vallée sèche qui descend à Fontaine Nourrice ; des effondrements se sont produits à flanc de coteau au-dessus de la Fontaine Nourrice ; il est possible qu'ils soient l'indice d'un karst ; d'autres zones se situent à l'est de Boscguérard Saint Adrien ; la faille de Petit Tendos passant à proximité peut être considérée comme la cause initiale de cette fissuration. - 10 -

Si la fissuration affecte la totalité des thalwegs, les zones de bétoires se situent principalement sur le flanc sud du bassin du Cailly, à proximité ou dans les vallons secs qui débouchent entre Grand Tendos et Fontaine le Bourg.

Aucun vide franc n'a été rencontré lors de la foration des ouvrages d'essai ou des ouvrages définitifs ; il est difficile de détecter un karst si le vide n'est pas réellement franc. L'interprétation des pompages d'essai n'a pas mis en évidence de schéma de Berkaloff (zone de fissure transmissive au sein d'horizon à caractère plutôt capacitif) ; mais par ailleurs, l'interprétation d'écoulement en aquifère affecte l'eau du karst (sans dénoyage) a pu être faite avec le schéma de Theis ; en ce cas les transmissivités calculées sont élevées (> 5 x 10~2 m2/s).

2.2.2. Phénomènes anthropiques particuliers

Ces données ont été notées au passage, sachant que les établissements agricoles font l'objet d'un examen particulier. On note les éléments suivants :

• En général, les tas de fumiers déposés dans les champs donnent souvent lieu à des possibilités de lessivage par les ruissellements d'eaux de surface. Ils sont souvent mal protégés ; un tant soit peu d'attention de la part du cultivateur permettrait d'éviter ce risque.

• Le dépôt d'ordures de la commune de St Georges sur Fontaine dans une carrière de craie demanderait un examen particulier. A priori, sa situation ne paraît pas satisfaisante du point de vue hydrogéologique.

• Les conditions d'assainissement du quartier du Vert Galant au nord de la RN 28 n'apparaissent pas satisfaisantes. - 11 -

• Dans la vallée du Cailly, l'étang du Château de Gouville (étant donné son état, et les conditions d'oxygénation en été), l'état des cours de ferme ou des stabulations à l'aval de Fontaine le Bourg et à Gouville présentent des conditions sanitaires à risques.

• On a noté dans la vallée sèche située au nord de Grand Tendos, une étable et une fumière en plein milieu du fond de vallée et donc soumises à des phénomènes de ruissellements. Cet établis­ sement a fait l'objet d'une fiche particulière de la part de M. AUROUSSEAU.

3 - RUISSELLEMENTS

3.1. Conditions d'évaluation

Le bassin du Haut Cailly a été divisé en 15 bassins élémentaires accès sur les vallées sèches (voir carte au 1/50.000). On les a caractérisés par les paramètres habituels (cf. tableau H.T. n° 2) :

• Surfaces d'occupation du sol des divers activités : bois, prairies, labours,

• coefficient de ruissellement c : . prairies : coefficient égal à 0,4 du fait lors de fortes averses de ruissellement différé ; les prairies stockent l'eau qui ensuite se met à ruisseler. . bois : coefficient égal à 0,05 ; stock de l'eau par la végétation et le sol généralement caillouteux. Il n'y a pratiquement pas de ruissellement issu des bois. . labours : terres battantes ; stock de l'eau au début puis amorce du ruissellement, coefficient prix égal à 0,6.

. Coefficient de forme des bassins : E//A ; coefficient de compacité de graveliers. I : pente moyenne du bassin versant. •¿cpeieiiger

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Le calcul des volumes d'eau et des débits a été réalisé avec la pluie du 31 mai 1981 soit 60 mm pendant 1 heure : les débits de pointe ont été calculés par la formule de Caquot pour simplifier les problèmes, mais qui donne un ordre de grandeur de l'événement. Mais l'intensité de l'averse (epicentre) a été étendue à l'ensemble de chaque bassin versant élémentaire ; on ne sait pas si un tel événement peut se produire réellement ; en ce cas la région de Fontaine le Bourg, Grand Tendos aurait été noyée sous un flot de plusieurs dizaines de mètres-cubes par seconde en 1981,

Le tableau H.T. n° 3 fournit les caractéristiques des bassins, les volumes et les débits ruisselés, ainsi que le temps de transit des molécules d'eau. Ce temps atteint des valeurs comprises entre 1 et 4 heures, valeur dans l'ordre de grandeur de la chronologie des événements observés lors du phénomène du 31 mai.

3.2. Impact des flux de ruissellement sur les sites du captage

On a procédé à l'examen sur le terrain de chaque site de captage pour étudier l'origine et la répartition des flux dans les sites.

Cet examen a fait l'objet d'une fiche en annexe, accompagnée d'un plan (agrandissement au 1/25.000). Ces fiches décrivant succinctement les travaux susceptibles d'apporter une protection contre ces ruissellements. Leur coût a été évalué. - 14 -

On resume ces fiches ci-dessous :

Forages 3.4.5.6

• Implantation en fond de vallée, pas de thalweg au droit du site du forage,

• Flux de ruissellement provenant des bassins 9, 10, 11, 12 et 13,

• Dispersion des eaux dans le fonds de vallée - Evacuation par la rivière - Forages non touchés,

• Pas de travaux de protection particuliers si ce n'est au niveau de la station.

Forages 7 et 8

• Implantation en fond de vallée, pas de thalweg direct au droit des forages ; mais flux provenant du bassin n° 7 (60.000 m3),

• Dispersion des eaux dans le fond de vallée - Evacuation par la rivière - Forages non touchés,

• Pas de travaux de protection particuliers. - 15 -

Forage Sil - Coté. Le bout de la ville

• Implantation en fond de vallée - soumis au thalweg du bassin 6 - Problème de la furniere de M. LECONTE,

• Concentration des flux au niveau du croisement des route de Clères, Bosc le Hard et Cailly - Invasion et inondation du centre ville - Dispersion dans le fond de vallée (en 1981 eau passée au-dessus du tubage),

• Créations de stockages étages par levé de digues, ou approfondissement de cuvettes (déblai, remblai) à volume 10.000 m3 à 12.000 m3 - Stockages servant de bassin d'infiltration - Fossés de trop plein reliant ces différents stockages :

• Coût : 70. 75.000 F

Forages S10 et SU Côté Sud

• Forage S10 : Thalweg n° 2 - Forage SU fond de vallée (apport 300.000 m3),

• Flux de ruissellement noient l'établissement de M. BASIRE, la ferme et le moulin en amont du SU, la plaine du Cailly,

• Création de réserves étagées dans la vallée sèche se vidangeant par infiltration (en amont de l'établissement BASIRE) ; réserves aval du S10 et du fond de vallée se vidangeant dans le Cailly - Réserves constituées par des fermetures de thalweg grâce à des digues (volume de l'ordre de 100.000 m3),

• Elargir le Cailly, revoir le problème de son écoulement au niveau du Moulin.

. Coût 110 à 120.000 F de travaux sans aménagement de lit du Cailly au niveau du moulin et sans canalisation Basire. - 16 -

Forages S12 et S13 à Petit- Tendos

• Implantation en fond de vallée - Apport du fond de vallée - Si apport du bassin n" 3, usine et Petit Tendos noyés,

• Flux de ruissellement issus des apports de la vallée elle-même, dispersion des eaux dans le fond de vallée,

• Aménagement de l'évacuation du stockage naturel (25.000 m3) sur les parcelles 91 et 93 par un fossé,

• Coût 5 à 10.000 F.

Forages S14. S14 Bis au Petit et Grand Tendos

• Implantation en fond de vallée, à l'aval des thalwegs de bassin 4 et 3,

• Flux de ces 2 bassins arrivant directement en zone habitée, et se disperseront plus ou moins bien dans le fond de vallée,

• Pas de solution faciles pour lutter contre ces flux :

- Travaux en fond de vallée (améliorer les protections des captages, faire des surélévations de digue) coût de l'ordre de 10.000 F,

- Stockage thalweg 3 : 30.000 F. - 17 -

Forage S15

• Implantation du forage en fond de vallée, au droit du thalweg du bassin 5,

• Flux de ruissellement issu du bassin 5 bis balayant l'agglomération au niveau du gué et lessivant la ferme de M. LEFEVRE,

• Réalisation de stockages en amont protégeant la zone habitée, la ferme de M. LEFEVRE, et passage d'une canalisation allant à la réserve R3, située en fond de vallée - Evacuation ensuite par le Cailly,

• Coût travaux courants 25.000 F - Travaux spéciaux (réserve RI + canalisation 500 à 1.000.000 F) - Part nulle à négligeable à imputer à la protection des captages.

On peut faire les commentaires suivants :

1) On a intérêt à bloquer les ruissellements par des travaux rustiques de digues en terre (remblai déblai) le plus en amont possible.

2) On s'est attaché au bassin topographique n° 2 car les ouvrages S10 et SU sont directement sous l'impact des ruissellements ; ceux issus des bassins 11, 12, 13 ont un impact sur Cailly, mais négligeables sur les forages S3 et S4.

3) Il n'y a pas de solutions évidentes possibles pour lutter contre les ruissellements de Grand et Petit Tendos, issus des thalwegs sud n" 3 et A. A Grand Tendos, la protection de la ferme de M. LEFEVRE passe par des travaux de grande ampleur dans les thalwegs latéraux. - 18 -

4) L'évacuation des eaux des stockages situés dans les parties amont des thalwegs peut être envisagée par infiltration dans le sol, avec éventuellement un trop plein. Ceci permet de réduire les coûts en utilisant le plus possible l'aptitude des sols à infiltrer les eaux ; aussi on peut évacuer à titre d'exemple :

• 8 à 9.000 m3/j pour une retenue d'environ 100 m de long et 30 m de large sur un sol caillouteux ou crayeux (perméabilité de 1 x 10~A m/s), 3.000 m3/jour pour un limon perméable, 300 m3/jour pour un limon moyen (durée vidange 10 jours). Les terrains à acquérir éventuellement sont négligeables) pour réaliser ces stockages.

5) En synthétisant toutes ces données on s'aperçoit que les travaux intéressent en majorité la protection des zones habitées, et la régulation des écoulements dans le lit du Cailly. Ces données sont rassemblées dans le tableau H.T. n" 4.

La totalité des travaux atteint une estimation comprise entre un million et un million cinq cent mille francs ; les capacités de rétention sont assez faibles en regard des estimations des valeurs d'eau réalisées en étandant 1'epicentre de l'averse à plusieurs kilomètres carrés, ce qui n'est peut être pas physiquement possible. La constitution des réserves est de conception la plus rustique possible ; mais le coût total onéreux s'explique par les coûts de canalisation chez l'installation de M. BASIRE, et à Grand Tendos, et la réserve RI au Grand Tendos.

La part qui revient au Syndicat est faible, elle est évaluée à 10 % au maximum du coût total soit 100 à 110.000 F. En effet, la majorité des travaux se traduit par une défense de l'habitat et une correction des effets de l'aménagement rural, reflets d'une mauvaise évaluation de la conception de l'organisation du territoire qui s'est faite peu à peu au fil du temps. Le syndicat possède des armes pour discuter ; ainsi si la dépense canalisation BASIRE imputable lui apparaît trop coûteuse il peut abandonner le forage SU qui ne produit que 70 m3/h. - 19 -

CONCLUSIONS GENERALES

Le champ captant du Haut Cailly alimente une population de 80.000 habitants environ (12 % de celle de l'agglomération rouennaise) et peut fournir 20.000 m3/j en moyenne et 40.000 m3/j en cas de dépannage.

C'est une des ressources en eau les moins vulnérables de l'agglomération rouennaise ; cependant la fissuration de la craie assez intense dans certaines zones, les pratiques culturales liées à la nature du sol et à la topographie, quelques établissements agricoles induisent des risques de pollution des captages d'alimentation en eau potable par lessivage de surfaces polluées, inondation des ouvrages par ruissellements provenant des zones de plateau. Il est apparu au cours de l'enquête que l'impact de ces flux affectent surtout les zones habitées, et en nette moindre part les captages d'alimentation en eau potable.

La suppression totale des ruissellements est impossible, mais la création de haies et de fossés pourrait résoudre la grosse majorité des problèmes. En attendant un remodelage du paysage rural, la réduction des ruissellements peut être réalisée par des retenues rustiques en fond de vallon ; dans certains cas des ouvrages plus élaborés doivent être réalisés (bassin de retenues, canalisations...).

Sur un million à un million cinq cent mille francs de travaux, la part des travaux rustiques s'élève à 12 et 20 % ; la part que l'on peut imputer raisonnablement au Syndicat ne doit pas dépasser 110.000 F. - 20 -

TABLEAU HORS TEXTE N° 1

Liste des observations

1 Bassin de retenue et d'infiltration dans la craie (voluie I 17.500 i3) avec buse d'arrivée (0 0,45 i) passant sous la route au lieu-dit 1e Pi«ont et buse (0 : 0,5 i) collectant le ruissellement de la route et de la plaine.

2 Retenue d'eau liaitée par des «onticul es de terre, délilitant 2 petits bassins pouvant déborder dans le vallon travaux de protection provisoire).

3 Elevage de bovins situé en aïont d'un captage d'aliientation en eau potable (établisseient de H. BASIRE).

4 Bassin de retenue des eaux en fond de vallon foriant une zone d'infiltration (eau sale polluée par du purin) = retenue provisoire des rejets de H. BASIRE.

5 Fosse drainant les eaux de la route.

6 Fossé présentant des zones d'infiltration, bordant la forêt.

7 Zone de ruisselleient très pentue se teninant par des bétoires - zone très active.

8 Bétoire recevant les ruissellements de la route et de la plaine.

9 Zone d'infiltration recevant les eaux de plaine et de la route.

10-11 Buses (0 0,60 i) traversant la route.

12 Dépôt d'ordures de la conune de Saint Georges sur Fontaine et carrière de craie en exploitation.

13 Buse (de 0 0,60 i) traversant la route.

14 Bassin de retenue des eaux pluviales provenant d'un lotissement avec puisard d'une profondeur de 30 i.

15 Bétoire naturelle très importante. Fossé de la route inondé où trempent des ferrailles provenant du garage.

16 Zone des bétoires.

17 Buse (deH m).

18 Succession de lagunes (1200 m', 100 m2, 25 m2) terminées par des drains (station d'épuration de St André sur Cailly)

19 Effondrements multiples (0 6 m, prof. 4 m ¡ 0 5 m, prof. 3 m, probablement des bétoires).

20 Buses passant sous la route (0 0,4 m).

21 Tas de fumier.

22-23 Zone d'infiltration dans la forêt présentant de petits effondrements localisés.

24 Pont sous route (0 0,8 m).

25 Carrière de craie en exploitation - Aucune venue d'eau observée - Site propre.

• • •/• t • - 21 -

26 Fossé drainant de 3 i de profondeur et 3,50 à 4 i de largeur sur une longueur de 70 i.

27 Pont sous route (0 1,10 i).

28 Pont sous route (t 0,60 i).

29 Zone d'infiltration localisée dans la forêt avec ancienne carrière de craie présentant un plancher plat,

30 Bassin de retenue et d'infiltration des eaux pluviales (conune de )

31 Tas de fuiier.

32 Fossé drainant, longeant la route, et collectant toutes les eaux du vallon.

33 Buses sous route (Í 0,80 s).

34 Fossé d'érosion avec zone d'infiltration localisé dans la forêt.

35 Pont sous route (0 1,40 i).

36 Stabulation.

37 Puisard dans le restaurant du Vert Galant (coloration positive à la source de Fontaine sur Préaux, appartenant à la ville de Rouen).

38 Oeil de larnière à Saint André sur Cailly en aïont de la zone des bétoires n' 16.

39 Petite dépression (bétoire Saint André sur Cailly).

40 Zone d'infiltration collectant les eaux de plaine et des routes.

41 Puisard avec bac déhuileur iiplanté dans la craie et collectant les eaux de plaine, route et de la ferie à Saint Jean du Cailly.

42 Zone d'infiltration iiportante.

43 Petite dépression.

44 Ancienne bétoire (?) rebouchée avec des gravats (Saint André du Cailly).

45 Puisard iiplanté dans la craie.

46 Zone d'infiltration.

47 Mare (zone effondrée colsatée ?)

48 Elevage en fond de vallon, tas de fuiier présent et nal localisé (zone à risque).

49 Fosse avec zone d'infiltration.

50 Tas de fuiier bordé de iare de purin (Le Hont Piel).

51 Fossé canalisé dans propriété privée.

•*•/••• - 22 -

52 Zone d'infiltration.

53 Carrière de craie recevant toute les eaux du vallon (Gouville).

54 Fossé important présentant des zones d'infiltration, localisé dans les bois (Mont Cauvaire).

55 Pont sous route (hauteur 1,20 i, longueur 1 i).

56 Zone d'infiltration (aval du Mont Cauvaire).

57 Pont sous route (t 0,80 •).

58 Zone d'infiltration (aval de Boscguérard).

59 Bassin de retenue et d'infiltration des eaux pluviales provenant d'un lotisseient.

60 Bétoires dont une présentant une buse d'arrivée d'eau (Boscguérard).

61 Bétoire iaportante recueillant toutes les eaux du secteur (lieu-dit Le Treiblay).

62 Puisard iiplanté dans la craie (profondeur 20 i) avec décanteur, recevant toutes les eaux de Rocquemont.

63 Fossé collectant les eaux de la pluie et des routes, se teninant par une zone d'infiltration importante localisée dans le Bois du Perroquet (Claville-).

64 Fossé drainant très pentu avec une buse (Í 0,75 i) traversant la route.

65 Ancien cheiin de plaine très encaissé et drainant les écouleients superficiels.

66 Buse passant sous la route (Í 0,50 i).

67 Fossé collectant le lessivage provenant de la ferie avec zone d'infiltration.

68 Ferie et élevage de bovins en aïont du forage SU.

69 Zone d'infiltration dans les bois, présentant quelques effondrements par place (vallon sud de Petit-Tendos).

70 Petit effondreient rebouché par le cultivateur (bétoire probable) en amont de la zone d'infiltration n* 69.

71 Buse passant sous la route, légèreient surélevée (0,20 i) et de Í 0,50 n.

72 Effondrement rebouché par le cultivateur (bétoire probable, amont du n* 70 et 69).

73 Zone d'infiltration.

74 Anciens puits feraier pouvant absorber le surplus d'eaux de ruissellement.

75 Zone d'épandage de lisier (porcs ?).

76 Effondrements récents (bétoires probables) au-dessus de la source de la Fontaine Nourrice à Fontaine le Bourg. - 23 -

TABLEAU HORS TEXTE N° 2

1 - CARACTERISTIQUES DES BASSINS

• Définition de la surface active :

- surface de la terre labourée : 0,6 - surface prairie : 0,4 - surface bois : 0,05

• E//A : coefficient de forme du B.V., (E : parcours le plus long de l'eau, /A : cote du carré équivalent à la surface du bassin).

• n : coefficient multiplicateur du débit dépendant de E//A avec 1,5 si E//À = 1, 0,68 si E/A = h ( n varie linéairement selon E/A).

• Kg : coefficient de GRAVELIUS (compacité)

• i : gradient

• c : coefficient de ruissellement moyen du b.v. (fonction de la nature, de la surface)

• v : calcul du volume d'eau ruisselé total en appliquant une intensité de pluie de 60 mm/h le coefficient de ruissellement et la surface.

• Qc : débit de pointe du ruissellement par la formule de Caquot (extension de la loi empirique pour un B.V. de celle appliquée en zone urbaine).

• Sr : section d'écoulement d'un flux de ruissellement dans un talweg. Surface prise par hypothèse, uniforme sur la longueur du B.V, - 24 -

Surface moyenne estimée d'après les conditions topographiques et les écoulements observés brièvement lors d'événements de ruissellement.

• Ul : vitesse d'écoulement calculée dans la section Sr, à partir du débit de pointe

• U2 : vitesse d'écoulement dans la section calculée à partir de la formule de Chézy en prenant un coefficient de frottement

C = 30 Ua « C. /r.i

• Ti = L/Ui : "temps de transit" d'une goutte d'eau sur la longueur du rectangle équivalent en fonction de la vitesse

maximum Ux.

• Ta = L/Ua : "temps de transit" d'une goutte d'eau sur la longueur du rectangle équivalent en fonction de la vitesse

maximum (Ua) avec prise en compte du coefficient de frottement. TABLEAU HORS TEXTE N"3

Tl N'de St Sb Slb Spr E n P Ks L I C loy V 0c Sr R Ux Ü2 T2 bassin (ka2) (kis) (k«2) (k«') VA (b) (Ko) (î) ruissel. 103«3 m3/s i2 Rayon Hyd B/S 1heures i/s heures

1 15.2 1.484 10.0 3.7 1.6 1.15 18.0 2.308 15.062 0.5776 .4970 490 28 24.75 0.2465 1.13 3h40 1.13 3h40

2 11.0 2.343 8.0 0.66 1.9 1.0 16.45 2.480 13.896 0.6549 .4725 300 25 24.75 0.2465 1.01 3h50 1.20 3hl5

3 3.56 1.014 2.12 0.16 2.0 1.0 10.15 2.690 8.651 1.1097 .3840 79.9 9 12.25 0.2430 0.73 3h20 1.56 lh30

4 3.5 1.279 2.120 0.1 2.0 1.0 7.2 1.924 5.828 1.7673 .3960 61 11 12.25 0.2430 0.90 lh50 1.97 0h50

5 2.125 0.936 1.0 0.189 0.96 1.5 8.15 2.795 6.972 1.5777 .3400 71 6 12.25 0.2430 0.49 4h 1.86 lh

5 bis 4.25 1.248 3.0 - 1.7 1.0 9.35 2.268 7.803 1.2047 .4345 180 11 12.25 0.2430 0.90 2h30 1.62 lh20

6 8.125 1.092 6.9 0.120 1.5 1.2 12.075 2.118 9.966 0.8830 .5205 250 22 24.75 0.2465 0.89 3h 1.40 2h

7 2.0 0.218 1.672 0.108 1.4 1.25 7.5 2.652 6.383 1.0340 .5295 62.8 8 12.25 0.2430 0.65 2h40 1.50 lhlO

8 3.37 0.608 2.7 0.06 1.2 1.38 7.8 2.124 6.441 1.1489 .4970 98.6 11.5 12.25 0.2430 0.94 2h 1.58 lh05

9 2.62 0.426 1.774 0.42 1.2 1.35 7.325 2.263 6.111 1.0309 .4224 73.9 7 12.25 0.2430 0.57 3h 1.50 lhlO

10 3.5 0.296 2.978 0.225 1.49 2.0 8.025 2.186 6.659 0.6608 .5380 76.9 10 12.25 0.2430 0.82 2hl5 1.20 lh30

11 6.375 0.421 5.007 0.947 1.9 1 11.825 2.342 9.915 0.6051 .5315 488 15 24.75 0.2465 0.58 4h45 1.16 2h20

12 8.75 0.296 6.669 1.785 1.9 1 15.675 2.650 13.340 0.5922 .5375 488 20 24.75 0.2465 0.80 4h40 1.15 3hl0

13 8.625 0.638 6.907 1.08 1.02 1.5 12.175 2.073 10.009 0.6594 .5315 274 20 24.75 0.2465 0.80 3h30 1.21 2h20

13 bis 3.0 0.750 2.0 0.25 0.5 2. 9.525 2.750 8.136 0.7743 .5105 78 10 12.25 0.2430 0.82 2h45 1.30 1.45 I St : surface totale Slb : surface des terres labourées Spr : surface des prairies Sb : surface des bassins - 26 -

TABLEAU H.T. N* 4

RESUME DES COUTS ESTIMES DES TRAVAUX A ENTREPRENDRE

Ouvrages Nature des protections et des travaux Estiiation Estiiation Coût total iiputable au Syndicat

Forages F3, F4, F5, F6, néant néant F7, F8

Forages FIO. Fil Protection de Fontaine le Bourg . Nord : le bout de la ville 75.000 F R4 - R5 ! 50 X = 13.000 F . Sud 415.000 F 20% du total = 80.000 F (à discuter en particulier canalisation BASIRE)

Forages F12. F13 Protection des 2 forages 8.000 F 1001 -- 8.000 F

Forages F14 et 14 Bis Protection de Grand et Petit Tendos " 5 X à titre de bonne (zone sud) 30.000 F volonté (5.000 F)

Forage F15 Protection de Grand Tendos zone indus­ t" courants : négligeable à nul trielle - réserve + canalisations 25.000 F t" spéciaux 500 à 1000 x 103 F

1.000.000 à 100 à 110.000 F TOTAUX 1.500.000 - 27 -

ANNEXE - 28 -

ELEMENTS PRIX EN COMPTE POUR LES TRAVAUX

1 - NATURE DES STOCKAGES

• Il s'agit de stockages temporaires, enherbés (prairie) dont l'emprise conserve l'usage actuel du terrain.

• Sauf exceptions notées les terrains ne sont pas acquis à moins d'un avis contraire du Syndicat d'alimentation en eau potable.

• Les stockages sont réalisés par construction d'une digue ou retabutage d'un remblai existant en travers du thalweg. Ces digues sont limitées en hauteur de façon à ce que la poussée de l'eau soit faible.

• Outre le coût du terrassement, la création du stockage nécessite l'enlèvement, le stockage et la remise de la terre végétale. - 29 -

2 - TERRASSEMENT - COUT

- Digue de forme trapézoidale avec :

• pente amont égale à 3 longueurs pour 2 hauteurs, • pente aval : 1

- Volume terrain au mètre linéaire :

hauteur largeur sommet largeur base volume unitaire en m m m m3

1,00 m 1 3,50 2,25

1,50 m 1 4,75 4,30

2,00 m 1 6,00 7,00

- Réalisation des digues par déblai remblai

- Coût du terrassement : 40 F/m3

- Coût de l'enlèvement puis de la remise de la terre végétale : 20 F/m2 - 30 -

3 - EVACUATION DES EAUX

• Sauf exceptions signalées l'évacuation des eaux est réalisée par infiltration dans le plancher du stockage.

• Le volume de fuite dépend de la perméabilité et de la hauteur d'eau dans le bassin.

• Les perméabilités rencontrées varient entre :

1 x 10~5 m/s et 1 x 1 x 10_r m/s

• Les hauteurs d'eau prises en compte dans les calculs varient entre 0,50 m et 1 m (état initial et 0).

• Les calculs sont réalisés de la façon suivante :

- plan d'eau 30 x 100 m soit 3 000 m3

• Débits de fuite et volume évacué par jour pour une hauteur initiale de 1 m :

K. = 1 x 10-5 m/s 1 x 10"& m/s 1 x 10-7 m/s

Q m3/s 0,031 0,003 0,0003

Volume/jour 2700 m3 270 m3 27 m3

Durée approximative de vidange 1 journée 10 jours 100 jours

Faisabilité positive positive négative - 31 -

4 - COUTS DE CANALISATION D'APRES DDE

- Canalisation 800 mm 1.600 F le ml " fourniture et pose 1.200 F "" terrassement 300 F ml blindage (tranchée à 1.30 m) 20 F le m2 soit 100 F ml - Canalisation de 400 mm ( i 0,07 - Q max 0,5 m3/s) . pose et fourniture 800 F le ml . terrassement 250 F le ml - 32 -

FORAGES 3 - A - 5 - 6

• Ruissellements provenant de l'amont de la vallée du Cailly pour les 4 forages et du bassin 9 (volume 74.000 m3, débit 7 m3/s) pour les forages 5 et 6.

• Les eaux se dispersent dans le fond de vallée et sont évacuées par la rivière.

• Aucun travail spécial à faire pour le Syndicat, si ce n'est de surélever les têtes de forages à 1 m au-dessus du sol lors de la cons­ truction des stations. -33-

Zone de dispersion - 34 -

FORAGES 7-8

• Apports par le bassin n° 7 :

- volume 60.000 m3 - débit 8 m3/s

Les eaux vont se disperser dans le fond de la vallée qui va faire office de stockage temporaire ; et elles vont s'évacuer par la rivière. Les forages sont hors d'atteinte ; on vérifiera que le haut du tubage se trouve situé à 1 m au-dessus du sol. Plaine ^L ; J ile/la MareCanger * *'• - 36 -

FORAGES Sil

FONTAINE LE BOURG, LE BOUT DE LA VILLE

Etablissement agricole de M. LECONTE Fernand (2.01)

• Ruissellement provenant du bassin versant n° 6, dont les écoule­ ments passant dans l'axe du vallon lessivent la fumière de Monsieur LECONTE ; ceux-ci débouchent dans le fond de vallée à travers des propriétés et sont évacuées par le Cailly. Les bâtiments de la zone urbanisée font obstacle aux écoulements, ce qui provoque des stockages d'eau en pleine zone urbanisée (environ 1 m d'eau à la station service).

Le fond du bassin n° 6 est urbanisé (les Maisonnettes, établisse­ ment de Monsieur LECONTE, lotissement à proximité du carrefour).

• Apport du bassin versant n° 6 :

- volume 250.000 m3, débit 22 m3/s.

• Apport du bassin en amont des Maisonnettes : 190.000 m3.

SOLUTIONS GENERALES

• Création de la réserve Ri :

Création de la réserve par réalisation d'une digue (déblai, rem­ blai) sur le tracé de la petite route (environ 10 m de long de part et d'autre du point bas, avec réfection d'un enrobé au sommet de la digue (terrains, prairies). Volume de la réserve de l'ordre de 2.000 m3. Régalage de la terre végétale. - 37 -

• Création de la réserve R2 :

Création par levé d'une digue en travers de l'axe du vallons dans le bois par déblai - remblai. Fond du terrain caillouteux, volume de stockage estimé 3.000 m3.

• Création de la réserve R3 :

Utiliser la prairie comme réserve en dressant une digue (déblai - remblai) côté ouest le long de la voirie ; l'autre côté étant réalisé par le bord du thalweg - levée de digue sur une longueur de 130 m environ ; la bétoire sera exclue de la réserve mais pourra recevoir un débit de fuite. Régalage de la terre végétale. Hauteur comprise entre 0,50 m et 1 m, volume disponible de l'ordre de 2 à 3000 m3.

Dans le terrain à l'aval une dépression naturelle (fossé largement ouvert, engazonné) peut écouler un trop plein.

• Création de la réserve R4

La cuvette (25x75m) sera réalisée dans la prairie en élevant une digue en travers de la vallée sur une hauteur de 1 m environ par rapport au sol initial ; elle sera réalisée en déblai remblai (2,25 m3 au mètre linéaire) par surcreusement du sol en amont de la digue ; le volume de la digue atteindra ainsi 55 m3, la surface de décapage de la terre végétale 4 m* au mètre linéaire soit 100 m2.

Un fossé calé sur le point amont des hautes eaux maximales reliera la réserve R4 à la réserve R5. Ces travaux devront être calés sur la pente naturelle du sol (de l'ordre de 0,01).

Le volume de la réserve doit être comprise entre 1.500 et 2.000 m3.

• Création de la réserve R5

Elle sera creusée sur une profondeur de 1 m ; le volume estimé est de 2.000 m3. Elle devra être réengazonnée. - 38 -

COUT DE REALISATION

digue de la réserve RI : . terrassement 2.500 F } . enrobé 1.000 F (?) } 5.000 F . régalage terre végétale } 40 x 20 1.000 F }

digue de la réserve R2 : . terrassement 5.000 F

digue de la réserve R3 : . terrassement 130 x 2 x 40.... 10.000 F } . régalage terre végétale 2.600 F } 15.000 F

digue de la réserve R4 : . terrassement 55 x 2,25 x 40.. 5.000 F } . régalage terre végétale } 7.000 F 100 x 20 2.000 F }

réserve R5 : . achat parcelle (1 ha) 20.000 F } . terrassement (digue) 15.000 F } 40.000 F . régalage terre végétale 2.000 F }

TOTAL 72.000 F

Le syndicat n'a pas à acheter les parcelles des réserves RI à R4 ; à la limite et à titre de coopération, il peut se rendre acquéreur de la parcelle R5. ?aes Jourelles - 40 -

FORAGES SIO - Sil

FONTAINE LE BOURG, COTE SUD

• Apports du bassin n° 2 :

- totalité du bassin : . volume 300.000 m3, débits 25 m3/s - bassin en amont des établissements BASIRE : . volume 200.000 m3 - bassin en amont de la route Coqueréaumont-St Georges sur Fontaine . St Georges sur Fontaine : volume 120.000 m3

SOLUTIONS GENERALES

D'amont en aval :

• Constitution de la réserve R6 : amont du CD 87

- Levé d'une digue pour renforcer le talus de la route, et constitution d'un stockage dans la prairie de 15.000 m3 (hauteur disponible ~ 1 m), évacuation par infiltration.

• Constitution de la réserve R5 : aval du CD 87 (prairie)

- Levé d'une digue au droit du rideau d'arbre d'environ 1 à 1,5 m de hauteur sur 30 à A0 m de longueur - hauteur disponible de l'ordre du mètre ; volume 15.000 m3 ; évacuation par infiltration. - 41 -

• Constitution de la réserve R4 : fond du Mont Blanc

- Réaménager le site ; zone de lisière entre le bois et la culture (céréale) - supprimer la buse pour faire un bassin d'infil­ tration - renforcer le talus de la route par une digue avec réutilisation du bassin pluvial existant.

• Constitution de la réserve R3 : (amont établissement BASIRE)

- Venues d'eau issues du secteur du Pimont,

- Constitution de la réserve par une digue de 50 m de long environ entre la route et la butte boisée et d'environ 1,50 à 2 m de hauteur ; celle-ci sea limitée compte tenu de la proximité de l'établissement. La hauteur d'eau disponible dans la réserve est estimée à 0,50 m. La réserve est estimée à 10.000 m3.

- Cette eau sera évacuée vers l'aval par une canalisation passant à travers la propriété BASIRE. Sa longueur moyenne est estimée à 250 m environ et déboucherait vers l'aval dans un fossé en direction de la réserve R2.

• Constitution de la réserve R2 : aval forage S10 (prairie)

- Réserve constituée par le levé d'une digue de renforcement du remblai du CD 151 sur 80 m de longueur environ avec régalage de la terre végétale. Recalage de la buse sous le CD 151.

- Hauteur d'eau disponible de l'ordre de 0,50 m - réserve de 15 à 20.000 m3.

• Constitution de la réserve RI : fond de vallée du Cailly

- En fait, il s'agit d'une zone (cultivée) sur laquelle les eaux de ruissellement peuvent se disperser autour du forage SU.

- La hauteur d'eau disponible atteint 0,50 m ; au-delà la station serait noyée ; le volume atteint environ 20.000 m3. - 42 -

- Il reste un problème d'écoulement de la rivière en amont du moulin et au niveau de la route d'accès à ce moulin. Il faut élargir (et non creuser) le lit de la rivière, la hauteur disponi­ ble pour une surélévation du fil d'eau atteint 1 m environ.

COUT DE LA REALISATION

- Aménagement des réserves R5 et R6 . renforcement talus D 87 40 x 2 m3 (ml) x 40 F 3.200 F . régalage terre végétale 40 x 3 m2 (ml) x 20 F 2.400 F . constitution de la digue de la réserve R5 40 x 4,30 x 40 F 6.880 F . régalage terre végétale 40 x 5 m2 (ml) x 10 4.000 F

TOTAL 15 à 20.000 F

- Aménagement de la réserve R4 . Dresser un plan de l'exutoire par un géomètre (ou la DDE).. 5.000 F . Talutage pour faire une digue le long du CD et supprimer la buse : (3 à 4 jours de pelle) 10.000 F

TOTAL 15.000 F

- Aménagement de la réserve R3 . Constitution d'une digue de 1,50 m de hauteur sur 50 m de long : 50 x 4,30 x 40 F 9.000 F . régalage terre végétale 50 x 9 m2 (ml) x 20 F 9.000 F

TOTAL 20.000 F - 43 -

Canalisation au travers de la propriété BASIRE . A étudier très précisément en fonction de ce qui existe mais à priori 2 à 250 m de canalisation en 0 800 mm (tranchée blindée + fourniture et pose) : 1.600 x 200 m 320.000 F . canalisation de 400 mm (débit maxi 0,5 m3/s) 1.050 x 200 210.000 F

Coûts à retenir suivant option en 800 mm.... 3 à 400.000 F en 400 mm 250.000 F

Aménagement de la réserve R2 : . retabulage du remblai de la CD 151 : 80 m x 2 m3 (ml) x 40 F 6.400 F . régalage terre végétale 80 x 2 m2 (ml) x 20 F 3.200 F

TOTAL 9.600 F -> 10.000 F

Aménagement de la zone RI : . recalibrage du Cailly par élargissement 300 m x 4 m3 (ml) x 40 F 50.000 F à voir recalibrage amont

• TOTAL R5 - R.6 15 à 20.000 F R4 15.000 F R3 20.000 F R2 10.000 F RI 50.000 F

TOTAL... 115.000 F

• Canalisation BASIRE 250 à 350.000 F . Cailly en amont du Moulin non chiffré ne vi "^o \v

1*1

- 46 -

FORAGES S12 - S13 - A PETIT-TENDOS

• Apport des écoulements par le fond de vallée du Cailly ; la zone de forages ne recevrait les eaux du bassin 3 situés au Sud que si l'usine et le Petit-Tendos sont noyés.

• Le chemin d'accès au S12 et S13 fait barrage aux écoulements issus des inondations du fond de vallée ; la buse ARMCO et le lit du Cailly sur le site limitent les écoulements.

SOLUTIONS GENERALES

• Stockage dans les parcelles 91 et 93 - hauteur possible de l'ordre de 0,50 m, volume estimé sur les 2 parcelles à 25.000 m3.

• Pour assurer les écoulements de la parcelle 93, faire un fossé autour du périmètre du forage S13 avec rejet en rivière au niveau de la parcelle 136, et prévoir une surverse dans la parcelle 91.

- Coût : . terrassement du fossé : 1 journée de pelle 3.000 F . régalage terre végétale 100 m x 2,5 m2 (ml) x 20 F 5.000 F

TOTAL.. 8.000 F - -46-

x ^ Stokage V / ~~--rr.\

L U51NE DES PRES - 48 -

FORAGES S14 - S14 Bis - A PETIT & GRAND TENDOS

• Apport :

Apports issus des bassins 4 & 3 en rive gauche du Cailly (côté Sud)

- volume : 80 et 60.000 m3 soit 140.000 m3 - débits : 9 et 11 m3/-

Les flux issus du bassin 4 arrivent en plein zone habitée, et aucune solution simple de protection n'est évidente ; on signale notam­ ment que la CD 3 en fond de vallon accélère les écoulements.

Les flux issu du bassin 3 arrivent directement sur le lotissement de Petit Tendos.

SOLUTIONS GENERALES

• Bassins 4 à Grand-Tendos :

- Les habitations forment barrage provisoire des écoulements qui peuvent être conduits dans la partie basse riveraine du Cailly d'une propriété : stockage 2 à 3.000 m3.

• Bassin 3 :

- retalutage du remblai du CD 44 sur 90 m de long pour créer un 1er stockage à l'est du chemin de terre,

- retaluter la dépression à l'Ouest du chemin sur une centaine de mètres pour compléter le stockage,

- Volume estimé 2.000 m3,

- L'inondation du chemin amènera les eaux sur le CD - 49 -

• Fond de vallée :

- stockage et rejet en rivière dans le fond de vallée sur une hauteur de 0,50 m - volume disponible 40.000 m3 ; le Cailly doit pouvoir absorber un débit de 10 m3/s. Ceci induit la nécessité de surélever les têtes de forage lors de la construction des stations.

• Coût :

- fond de vallée : . exutoire béton 10.000 F - bassin n° 3 . renfoncement des talus 200 x 2 m3 (ml) x 30 F 12.000 F . régalage de la terre végétale 200 x 2 m2 (ml) x 20 F 8.000 F

TOTAL... 30.000 F M'^i *U\ il - 51 -

FORAGES S15 - LE GRAND TENDOS

(Ferae du Gué de M. LEFEVRE - 1240)

• Apports :

- Fond du Coudray : volume 180.000 m3, débit 11 m3/s - Bassin latéral : volume 47.000 m3, débit 3,5 m3/s

Les écoulements issus des thalwegs buttent contre les bâtiments situés au carrefour et empruntent la petite dépression où se trouve la source (ancienne cressonnière), balayant la cour de M. LEFEVRE.

Une partie du versant boisé est en cours de déboisement. En fait le forage S15 situé de l'autre côté de la route d'accès à l'usine est protégé contre les inondations par ruissellements issus du vallon.

SOLUTIONS GENERALES

- Constitution de la réserve RI : au niveau du bassin latéral

. A terrasser complètement : (creusement et digue) . volume estimé 10.000 m3

- Constitution de la réserve R2 : bassin du Coudray

. Fermeture du thalweg par une digue de 50 m de long réalisée en déblai remblai dans le bois de 1 à 1,50 m de hauteur.

. Evacuation par le fond. - 52 -

- Traversée du Grand Tendos :

. réception des eaux de la réserve RI

. canalisation (en nappe) sur 200 m environ allant dans le fond du vallon à la réserve R3, calibrée suivant débit à recueil­ lir.

- Constitution de la réserve R3

. zone tampon en fond de vallée créée par retalutage léger en bordure de la rivière ; réalisation d'un exutoire en béton vers la rivière. A noter que le lit de la rivière a accepté le débit du 31 mai 1981.

. stockage possible de 50.000 m3.

- Protection de la Ferme du Gué :

. retalutage de renforcement avec plantation d'arbres de la crête surplombant l'établissement de M. LEFEVRE.

• Coût des réalisations :

- Bassin RI : . 10.000 m3 x 30 F, supérieur à 200.000 F (voir un projet précis hors cadre de cette étude).

- Bassin R2 - Site du Coudray : . terrassement digue 50 x 3,30 m3 (ml) x 40 F 6.550 F . régalage terre végétale 50 x 2 m2 (ml) x 20 F 2.000 F

TOTAL 8.550 à 9.000 F - 53 -

- Traversée du Grand Tendos : . canalisation : 800 mm : 1600 x 1,50 x 200 480.000 F 400 mm : 1050 x 1,20 x 200 250.000 F

- Protection de la ferme du Gué : . retalutage : 1 journée à 2 de pelle. 5.000 F

- Bassin R3 : . retalutage et exutoire vers la rivière 10.000 F

TOTAL : travaux courants 25.000 F

- Travaux spéciaux bassin RI + canalisation : . entre 500 à 1.000.000 F < -54- l Cordelleville»' de la Houssiette 169* Sauveur l"M-- 1 mm = 12,5 H le Nouveau Monde

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Gauvaife

Déboiseme LEGENDE DE LA CARTE HT1

Légende Nature Nuiéro du point de localisation carte

Fossé - Thalweg P drainant 5.6.26.32.51.64.65 H E N Zone d'infiltration 6.9.22.23.29.34.40.42.46.49.52. N A ^# 54.56.58.63.67.69.73 0 T H U T "Bétoires" 7.8.15.16.19.39.44.60.61.72.76 E R N E O Petite dépression 43.70.72. E L S S - Mare 47.

Bassin de retenue 1.2.4.14.18.30.59 • et infiltration

• Buse ou Pont 1.10.11.13.17.20.24.27.28.33.35. P sous route 55.57.64.66.71. H E TT Carrière 12.25.53 N 0 A n Oeil de Marnière 38 M N E T o Puisards ou Puits 37.41.45.62.74 N N E R 1 Dépôt d'ordure 12 S 0 P Dépôt de fuiier 21.31.50 I Q Zone d'épandage 75 U y$& E © Elevage 3.36.48.68 S jfleslbqiH fifis la Jouri« l r Cotté^ra m^M . ontéroHer- c^-' 12?^ S c ibWii 'M« leU J fl"" Urmesnil Ç *^& I* lout •;feo«-i 1Ä%> «s* "~ hemil .^•-. .Boit- VV «y' \l-*Jtfl -Je Uénill ffiócauenión ouffrèèyil H sr- c^ va iMonf/ andhrij ?ltritor i/r ¡ifstevillé\ ./.'::&* a urna .Vie»

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