En un clin d’œil, découvrez mon église OUVER C T É E D COURCHEVEL (LA PERRIÈRE)
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E N E Église Saint-Jean-Baptiste L L F A M I Laissez-vous séduire par son décor baroque étonnant !
LES MYSTÈRES DE L’ORGUE… es origines de l’installation de cet instrument L restent floues. A-t-il des influences italiennes, autrichiennes ou françaises ? Cela demeure un mys- tère comme la date de 1740 inscrite sur une touche du clavier. Son originalité réside surtout dans sa composition : des tuyaux en montre (façade) de deux pieds, un pédalier sommaire de huit notes (do-ré-mi- fa-sol-la-sib-si) et une octave courte (pas de # dans l’octave basse du clavier). Il fut entièrement res- tauré en 2011 par le facteur d’orgue Denis Londe ÉMIGRATION ET SAVOIR-FAIRE MÛRIS À L’OMBRE et ses décors peints par l’artiste Isabelle Rosaz. utrefois, le territoire de La Perrière était si ’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est située Désormais protégé comme monument historique, A petit qu’il ne suffisait pas à nourrir toute sa L sur la commune déléguée de La Perrière, appar- il a retrouvé une belle sonorité que l’on peut appré- population : aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’émigration est tenant au territoire communal de Courchevel depuis cier lors des concerts donnés dans l’église ! particulièrement forte dans la commune. Mais avant 2017. Mais les archives nous rappellent qu’à la fin du le XVIe siècle, on notait déjà la présence de familles de XIIIe siècle ce versant appartenait à la communauté la paroisse… en Angleterre ! Cette tradition laissera voisine des Allues et bénéficiait ainsi des franchises QUAND LES PIERRES PARLENT… des traces dans un nom de famille : les Chedal-Anglay. particulières qui étaient accordées à ses habitants. La u milieu du XVIIe siècle, l’église conserve Si la terre était ingrate, la présence de grandes forêts séparation définitive se fit à partir de 1359. Installés A encore une allure romane. L’archevêque sur le versant nord permis aux habitants d’acquérir plein nord, les habitants de La Perrière – les perrerins de Tarentaise exige une transformation totale sur le de vrais savoir-faire en menuiserie et charpente, qui – furent longtemps surnommés « les mûris à l’ombre », modèle des autres églises de la vallée. Les travaux se transmirent de génération en génération. tant ils voyaient peu le soleil en hiver ! En revanche, ils ont lieu en 1718, mais il fallut attendre 1729 pour étaient propriétaires d’une source thermale amenée à sa consécration. Un clocheton surmonte la façade. se développer. Elle motiva la création d’une nouvelle Celle-ci est originale, car elle conserve parfaitement A UN PETIT TOUR DANS LE CIMETIÈRE… commune en 1847 : Brides-les-Bains. les traces de l’édifice antérieur : le mur de pierres Observe les noms sur les tombes. Quel est celui qui est le plus souvent inscrit ? B laisse apparaître les ouvertures d’origine. Le traite- LEXIQUE ment simple de l’extérieur, remis à nu lors de la res- VOLETS CLOS Retable COMME AU THÉÂTRE Élément décoré tauration de la fin du XXe siècle, contraste fortement À quoi servent les deux volets Regarde le retable majeur. À quoi te fais (peint et/ou avec la richesse du décor intérieur, caractéristique de de l’orgue ? À protéger la sculpté) dressé R penser le décor peint en arrière-plan ? tuyauterie de la poussière ou à l’arrière l’art baroque savoyard. et au-dessus à baisser le volume lorsqu’on de l’autel. P R nef centrale chœur en joue le soir ? Autel
entrée Table devant Il C laquelle le son B. Sainte Anglay, Chedal- pour les sculpté ! (Pâques) Semaine prêtre célèbre imaginer
R durant la C. Ni l’un, étaient si portés de des noms des noms ni l’autre. le retable un rideau nos jours. Autrefois, A. Chedal. des saints nef latérale composés à le porter qu’il fallut ouverture, représente de théâtre. RÉPONSES le fabuleux Le baroque Les familles sont encore « se taisait ». décor qu’est on découvre nombreuses propose une différencier : Chedal-Petit, En imaginant personnages. Chedal-Bornu on les fermait quand l’orgue mise en scène la messe.
R retable P portail
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Col des Sallanches Mont-Blanc + +
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Annecy Aravis + 1718 reconstruction
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St-Gervais+ de l’église
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de Savoie aux 17 et 18 siècles, impulsé par ++ 1772 peinture du retable
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En partenariat avec les huit espaces valléens du Pays du Mont-Blanc, des Hautes vallées de Savoie et de la Riviera française. Projet financé avec le concours de l’Union européenne. L’Europe s’engage sur le Massif Alpin avec le Fonds Européen de Développement Régional / photographies : © DD © DV (fondation-facim.fr) © Flore Giraud / graphisme : Perluette & BeauFixe
Toulon