PORTER A CONNAISSANCE du PLUi / PLU

Communauté de Communes du Pays Grenadois

Communes de Bordères-et-Lamensans Cazères-sur-l’Adour Grenade-sur-l'Adour Larrivière-Saint-Savin Saint-Maurice-sur-l’Adour Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des 2/103 SOMMAIRE

1 Les grands principes du PLU/PLUi...... 5 2 Les services de l'Etat...... 8 2.1 L’Etat associé à l’élaboration / la révision des PLU/PLUi...... 8 2.2 Le contrôle de la légalité...... 9 2.3 L'évaluation environnementale (article L. 121-10 du code de l'urbanisme, ou CU)...... 9 3 Le PLU/PLUi...... 11 3.1 Le déroulement de la procédure d'élaboration / de révision...... 11 3.1.1 La délibération de prescription (article L. 123-6 du CU)...... 11 3.1.2 L'Etat (article L. 123-7 du CU)...... 11 3.1.3 Le débat sur les orientations générales du projet d'aménagement et de développement durables – PADD (article L. 123-9 du CU)...... 11 3.1.4 La délibération arrêtant le projet de PLU/PLUi (article L. 123-9 du CU)...... 12 3.1.5 Les consultations sur le projet de PLU/PLUi arrêté (article L. 123-9)...... 12 3.1.6 L'enquête publique (article L. 123-10 du CU)...... 13 3.1.7 La délibération approuvant le PLU/PLUi (article L. 123-10 du CU)...... 13 3.1.8 La position du préfet (article L. 123-12 du CU)...... 14 3.2 Les évaluations post approbation (articles L. 123-12-1 et L. 123-12-2 du CU)...... 15 3.3 Le contenu du PLU/PLUi (article L. 123-1 du CU)...... 16 3.3.1 Le rapport de présentation (article L. 123-1-2 du CU)...... 16 3.3.2 Le PADD (article L. 123-1-3 du CU)...... 17 3.3.3 Les orientations d’aménagement et de programmation – OAP (article L. 123-1-4 du CU)...... 18 3.3.4 Le règlement (article L. 123-1-5 du CU)...... 19 3.3.5 Les documents graphiques (article L. 123-1-8 du CU)...... 20 3.3.6 Les annexes (articles R. 123-13 et 14 du CU)...... 20 3.4 Les possibilités d’évolution du PLU/PLUi (articles L. 123-13 et suivants du CU)...... 21 3.4.1 La révision...... 21 3.4.2 La révision avec « examen conjoint »...... 21 3.4.3 La modification avec enquête publique (article L. 123-13-2 du CU)...... 22 3.4.4 La modification dite « simplifiée » (article L. 123-13-3 du CU)...... 22 3.5 Rappel de la procédure...... 24 4 Les dispositions générales...... 25 4.1 Les dispositions en l’absence de SCoT (article L. 122-2 du CU)...... 25 4.2 La cohérence avec les autres documents de planification (articles L. 123-1-9 et 123-1- 10 du CU)...... 25

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 3/103 5 Le cadre législatif et réglementaire décliné par thématiques...... 27 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances...... 29 Fiche introductive aux risques naturels et technologiques...... 29 Fiche 1-1 – Risques naturels : inondation...... 30 Fiche 1-2 – Risques naturels : feux de forêt...... 31 Fiche 1-3 – Risques naturels : autres risques naturels...... 32 Fiche 1-4 – Risques technologiques : installations classées...... 33 Fiche 1-5 – Risques technologiques : rupture de barrage ou de digue...... 38 Fiche 1-6 – Risques technologiques : transport de matières dangereuses...... 39 Fiche 1-7 – Risque minier...... 40 Fiche 1-8 – Déchets...... 41 Fiche 1-9 – Prévention des nuisances liées au bruit, notamment les infrastructures routières...... 43 Fiche 1-10 – Prévention des nuisances olfactives...... 46 Fiche 1-11 – Carrière...... 47 Thématique 2 – Agriculture et forêt...... 49 Fiche 2-1 – Agriculture ...... 49 Fiche 2-2 – Forêt...... 52 Thématique 3 – Milieux naturels...... 54 Fiche 3-2 – Sites Natura 2000*...... 54 Fiche 3-6 – ZNIEFF et Espaces naturels sensibles...... 57 Fiche 3-8 – Trame Verte et Bleue...... 59 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau...... 61 Fiche 4-1 – Gestion des cours d'eau et préservation des zones humides...... 61 Fiche 4-2 – Gestion quantitative de la ressource en eau...... 63 Fiche 4-3 – Alimentation en eau potable...... 64 Fiche 4-4 – Puits et forages domestiques...... 67 Fiche 4-5 – Eaux pluviales...... 68 Fiche 4-6 – Assainissement collectif et non collectif...... 71 Thématique 5 – Préservation du Patrimoine Archéologique...... 75 Fiche 5-1 – Archéologie...... 75 Thématique 6 – Architecture et Patrimoine...... 78 Fiche 6-1 – Monuments Historiques...... 78 Thématique 7 – Habitat, Logement et Développement urbain...... 80 Fiche 7-1 – Droit au logement, diversité, mixité et renouvellement urbain...... 80 Thématique 8 – Déplacements et qualité de vie...... 83 Fiche 8-1 – Les déplacements...... 83 Fiche 8-2 – L. 111-1-4 (« Levée de l'amendement Dupont » ou « Entrée de ville »)...... 86 Fiche 8-3 – Lutte contre le changement climatique...... 89 6 Les projets d'intérêt général (article L. 121-2)...... 92 6.1 Les projets d’intérêt général (articles L. 121-9 et R. 121-4 du CU)...... 92 6.2 Les opérations d’intérêt national (article R. 121-4-1 du CU)...... 92 7 Les servitudes d'utilités publiques et d'urbanisme...... 93 7.1 Les servitudes d’utilité publique (articles L. 126-1 et R. 126-1 du CU)...... 93 7.2 Les servitudes d’urbanisme ou autres limitations d’utilisation des sols (article L. 123-2 du CU)...... 100 ANNEXE : les liens internet vers les documents cités dans le PAC...... 101

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 4/103 Le conseil municipal / L'organe délibérant de l'Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) (aussi appelé conseil communautaire) de la communauté de communes du Pays Grenadois a décidé de prescrire l’élaboration / la révision d’un plan local d’urbanisme (PLU) / d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi).

Le présent porter à connaissance porte sur les informations nécessaires à l'exercice de vos compétences en matière d'urbanisme (Article R. 121-1 du code de l'urbanisme) : lorsqu’ils existent, directive territoriale d'aménagement et de développement durables, dispositions relatives au littoral, servitudes d'utilité publique, schéma régional de cohérence écologique, plan régional de l'agriculture durable, plan pluriannuel régional de développement forestier, projets d'intérêt général et opérations d'intérêt national, études en matière de prévention des risques et de protection de l'environnement,…

LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

1 Les grands principes du PLU/PLUi

Les principes fondateurs de l'aménagement durable du territoire sont exprimés à l'article L. 110 du code de l'urbanisme (CU) : « Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ce changement. »

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 5/103 Ainsi, le rôle dévolu au PLU/PLUi est précisé à l'article L. 121-1 de ce même code : « Il doit déterminer les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ; 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ; 3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. » Les choix qu'elle aura à opérer dans le cadre de ses compétences devront permettre à la collectivité d'élaborer son PLU/PLUi dans la perspective de l'atteinte de ces objectifs généraux.

L’attention de l’autorité compétente pour conduire la procédure est tout d’abord attirée sur la mise en application des principes qui guident la planification territoriale, tels qu’ils ont été instaurés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000 et réaffirmés par la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003. Ces principes se traduisent par trois objectifs majeurs : − le renouvellement urbain, − la solidarité sociale, − la cohérence à l’échelle de l’agglomération entre la planification urbaine et les politiques du logement social, des transports collectifs et de l’équipement commercial.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 6/103 Par ailleurs, il faut souligner que les lois issues du « Grenelle de l’Environnement » ont également apporté des évolutions significatives s’agissant des démarches de planification de l’urbanisme. Ces évolutions concernent à la fois les principes fondamentaux qui encadrent les projets d’aménagement et d’urbanisme et le contenu réglementaire des documents de planification. La loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement, dite loi Grenelle I, a renforcé dans le code de l’urbanisme les objectifs liés au développement durable, en particulier : − la lutte contre l’étalement urbain et la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, − le lien entre urbanisme et déplacements (consommation d’énergie et lutte contre les gaz à effet de serre), − la préservation de la biodiversité, notamment à travers la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques.

La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, appelée aussi loi Grenelle II, est venue préciser les outils concrets permettant d’atteindre ces objectifs dans les documents de planification. Ce texte pose également le principe de l'élaboration des PLU à l'échelle intercommunale, notamment pour les communautés d'agglomération et communautés de communes qui se sont dotées de cette compétence. Les principes de la planification et le cadre dans lequel doivent s’élaborer les documents d’urbanisme sont exprimés dans les articles L. 110 et L. 121-1 du code de l'urbanisme. Le paysage des documents d’urbanisme locaux, composé du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), du Plan Local d’Urbanisme (PLU), de la carte communale, est complété par le Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi).

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 7/103 2 Les services de l'Etat

Les services de l'Etat sont appelés à intervenir à plusieurs titres lors d'une procédure d'élaboration / de révision de PLU/PLUi.

2.1 L’Etat associé à l’élaboration / la révision des PLU/PLUi

Après la transmission de la délibération prescrivant l’établissement du document d’urbanisme, l’Etat porte à la connaissance de la commune / de l'EPCI le cadre législatif et réglementaire à respecter, ainsi que les projets des collectivités territoriales et de l’Etat en cours d'élaboration ou existants. Tout retard ou omission dans la transmission des informations est sans effet sur les procédures engagées par les communes ou leurs groupements (article L. 121-2 du code de l'urbanisme). L’Etat doit également faire parvenir les dispositions particulières applicables au territoire concerné, notamment les servitudes d’utilité publique, les projets d’intérêt général et les opérations d’intérêt national. Le préfet transmet également les études techniques nécessaires à l'exercice de leur compétence en matière d'urbanisme dont il dispose. Le porter à connaissance est mis en œuvre de manière continue tout au long de la procédure. Il est tenu à la disposition du public par les communes et/ou leurs groupements compétents ; de même que tout ou partie des documents annexes à ce porter à connaissance peuvent être joints au dossier d’enquête publique. Cette mesure va dans le sens de la démocratisation des documents d’urbanisme. L’autre facette de la participation de l'Etat à l’élaboration des documents d’urbanisme, outre le porter à connaissance, est l’association régie par les articles L. 123-7 et L. 121-4 du code de l'urbanisme. Cette phase a pour objectif d’ouvrir un dialogue fructueux entre l’autorité compétente et les personnes publiques grâce à un échange des points de vue de chacun sur l’aménagement et le développement durables du territoire communal. L’association est le moment où l'Etat, ou toute autre personne publique, exprime ses attentes et objectifs résultant des politiques nationales (transport, habitat, politique de la ville, aménagement du territoire, universités, environnement,...) et plus généralement son point de vue et ses réflexions stratégiques sur le territoire.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 8/103 2.2 Le contrôle de la légalité

L’obligation de transmettre au préfet les actes et délibérations des collectivités territoriales obéit à un double impératif. Il s’agit d’abord d’une mesure de publicité. La transmission conditionne l’opposabilité aux tiers de ces actes ou délibérations. Si la transmission est incomplète (oubli d’annexes …), elle est considérée comme inaboutie. L’attention de la collectivité est attirée sur la nécessité de joindre le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur simultanément à la transmission de la délibération approuvant le plan local d’urbanisme et du document lui-même. Par ailleurs, dans le cadre de ce contrôle a posteriori, les actes ainsi transmis font l’objet d’un contrôle de la légalité, contrôle d’une part externe, c’est-à-dire portant sur des irrégularités de forme et de procédure, et d’autre part interne (violation de normes supérieures, de règles, …). Il s’agit d’éviter les incohérences graves et de veiller à la prise en compte des intérêts des différentes collectivités.

2.3 L'évaluation environnementale (article L. 121-10 du code de l'urbanisme, ou CU)

Le PLU/PLUi est soumis à évaluation environnementale s’il est concerné par l'un au moins des points suivants : • il couvre un territoire qui intersecte un site Natura 2000 ; • il couvre le territoire d'au moins une commune littorale ; • il couvre un territoire situé en zone de montagne et prévoit la réalisation d’une unité touristique nouvelle soumise à autorisation en application de l’article L. 145-11. du code de l'urbanisme ; • il tient lieu de Plan de Déplacement Urbain (PDU) ; • il tient lieu de Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT).

S'il n'est pas soumis à évaluation environnementale pour l'une de ces raisons, alors il est soumis à examen au cas par cas : l'autorité environnementale décidera s'il est soumis ou non à évaluation. Cette autorité est le préfet de département.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 9/103 Elle est mobilisée pour :

– se prononcer au cas par cas sur la nécessité de procéder à une évaluation environnementale du PLU/PLUi ;

– donner un avis sur les projets de PLU/PLUi arrêtés ayant fait l'objet d'une évaluation environnementale ;

– se prononcer sur le degré de précision attendu des informations contenues dans le rapport de présentation.

La personne publique responsable transmet, après le débat relatif aux orientations du PADD pour l'élaboration ou pour la révision d'un PLU/PLUi portant atteinte aux orientations du PADD, à l'autorité administrative de l’Etat compétente en matière d'environnement les informations suivantes (article R. 121-14-1 du code de l'urbanisme) : - une description des caractéristiques du document, - une description des caractéristiques principales, de la valeur et de la vulnérabilité de la zone susceptible d'être touchée par la mise en œuvre du document, - une description des principales incidences sur l'environnement et la santé humaine de la mise en œuvre du document. Dès réception du dossier, le préfet de région en accuse réception, en indiquant la date à laquelle est susceptible de naître la décision implicite. Elle dispose d'un délai de trois mois suivant la date de la saisine. L'avis est, dès sa signature, mis en ligne sur son site internet et transmis à la personne publique responsable. Il est, s'il y a lieu, joint au dossier d'enquête publique ou mis à la disposition du public. A défaut de s'être prononcée dans les délais réglementaires, l'autorité administrative de l’Etat en matière d'environnement, est réputée n'avoir aucune observation à formuler. Une information sur cette absence d'avis figure sur son site internet.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 10/103 3 Le PLU/PLUi

Les articles L. 123-1 et suivants du code de l'urbanisme décrivent le contenu, la portée, les modalités d'élaboration / de révision, les possibilités d'évolution du PLU/PLUi.

3.1 Le déroulement de la procédure d'élaboration / de révision

3.1.1 La délibération de prescription (article L. 123-6 du CU)

La délibération du conseil municipal / conseil communautaire prescrit l’établissement du PLU/PLUi et précise les modalités de concertation ainsi que les objectifs poursuivis par la collectivité. À compter de la publication de la délibération prescrivant l'élaboration d'un PLU/PLUi, l'autorité compétente peut décider de surseoir à statuer, dans les conditions et délais prévus à l'article L. 111-8 du code de l'urbanisme, sur les demandes d'autorisation concernant des constructions, installations ou opérations qui seraient de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l'exécution du futur plan. L'élaboration / la révision du PLU/PLUi est l’occasion de débattre, tout au long de la procédure, tant au sein du conseil municipal / conseil communautaire qu'avec la population, des objectifs de développement, des projets d'aménagement et des dispositions retenues pour les mettre en œuvre (article L. 300-2 du code de l'urbanisme). Le bilan de la concertation est présenté par le maire / le président de l'EPCI au conseil municipal / conseil communautaire, qui en délibère préalablement à l’arrêt du projet de PLU/PLUi ou au plus tard de façon simultanée (discussion sur les observations du public ou le contenu des échanges en réunion publique).

3.1.2 L'Etat (article L. 123-7 du CU)

Le préfet ou la collectivité peuvent demander à ce que les services de l'Etat soient associés à l'élaboration du projet de PLU/PLUi. Le préfet transmet à la collectivité le porter à connaissance, objet du présent rapport (art. L. 121-2 et R. 121-1 du code de l’urbanisme).

3.1.3 Le débat sur les orientations générales du projet d'aménagement et de développement durables – PADD (article L. 123-9 du CU)

Le premier alinéa de l’article L. 123-9 du code de l'urbanisme prévoit qu’un débat sur les orientations générales du PADD est organisé au sein du conseil municipal / conseil communautaire.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 11/103 C’est une occasion pour les membres du conseil de débattre sur les orientations générales du projet et de pouvoir émettre leurs observations avant que ne leur soit présenté le projet définitif, prêt à être arrêté. En application du décret du 23 août 2012 relatif à l'évaluation environnementale des documents d'urbanisme, la commune / l'EPCI soumis(e) transmet à l'autorité environnementale les informations suivantes :

• une description des caractéristiques principales du document ;

• une description des caractéristiques principales, de la valeur et de la vulnérabilité de la zone susceptible d'être touchée par la mise en œuvre du document ;

• une description des principales incidences sur l'environnement et la santé humaine de la mise en œuvre du document. Dès réception de ces documents, l'autorité environnementale en accusera réception et disposera de deux mois pour décider de soumettre ou non le PLU/PLUi à évaluation environnementale. L'absence de réponse dans ce délai implique que le PLU/PLUi est soumis à évaluation environnementale. Ce débat fait l'objet d'un point à l'ordre du jour du conseil municipal / conseil communautaire et d'un compte rendu. Il est déconseillé de délibérer formellement à l'issue de ce débat.

Lorsqu’une commune membre de l'EPCI émet un avis défavorable sur les orientations du PADD, l'organe délibérant compétent de l'EPCI délibère de nouveau et arrête le projet de PLUi à la majorité des deux tiers de ses membres.

3.1.4 La délibération arrêtant le projet de PLU/PLUi (article L. 123-9 du CU)

Lorsque l'élaboration / la révision du PLU/PLUi est terminée, le conseil municipal / conseil communautaire délibère pour arrêter le PLU/PLUi, et faire le bilan de la concertation. L'arrêt du projet de PLU/PLUi peut intervenir au plus tôt deux mois après le débat sur les orientations générales du PADD. Cette délibération est transmise au contrôle de légalité et affichée un mois en mairie / en mairies et au siège de l'EPCI. Le projet de PLU/PLUi arrêté est soumis à enquête publique. Le projet de PLU/PLUi n'est pas modifiable jusqu’à la fin de l'enquête publique.

3.1.5 Les consultations sur le projet de PLU/PLUi arrêté (article L. 123-9)

La collectivité communique le projet de PLU/PLUi arrêté au préfet pour avis. Si le PLU/PLUi a fait l'objet d'une évaluation environnementale, la collectivité saisit l'autorité de l'Etat compétente en matière d'environnement pour avis au titre de l'article L. 121-12 du code de l'urbanisme.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 12/103 En outre, en l'absence de SCoT approuvé, le dossier est soumis à l'avis de la commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA), lorsque le projet de PLU/PLUi a pour conséquence une réduction des surfaces situées dans les espaces autres qu'urbanisés et sur lesquelles est exercée une activité agricole ou qui sont à vocation agricole. Le projet de PLU/PLUi arrêté est communiqué aux personnes publiques (Cf. tableau récapitulatif en page 23), ainsi que, à leur demande, aux communes limitrophes, aux EPCI directement intéressés, à la CDCEA prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, ainsi qu'à l'établissement public chargé d'un SCoT dont la commune est limitrophe, lorsqu'elle n'est pas couverte par un tel schéma. Ces personnes publiques ont trois mois pour donner leur avis.

3.1.6 L'enquête publique (article L. 123-10 du CU)

L’enquête publique porte sur le projet arrêté et sa procédure est strictement encadrée dans ses modalités et dans ses délais par la loi du 12 juillet 1983 dite loi Bouchardeau, qui a été complétée par la loi relative à la démocratie de proximité du 27 février 2002. Le dossier de PLU/PLUi soumis à enquête publique comprend :

 le dossier du projet de PLU/PLUi tel qu’il a été arrêté, composé du rapport de présentation, du PADD, des orientations d’aménagement et de programmation, du règlement ainsi que de leurs documents graphiques et annexes,

 les avis recueillis en application des articles L. 121-5 (avis d'associations) et L. 123-8 du code de l'urbanisme (avis des personnes publiques associées ou consultées) émis sur ce projet,

 à la discrétion de la collectivité, tout ou partie des éléments du PAC transmis à la collectivité par le préfet. Après l’expiration du délai d’enquête (1 mois), le commissaire enquêteur transmet au maire / au président de l’EPCI le dossier de l’enquête avec le rapport et ses conclusions motivées en précisant si elles sont favorables ou non dans un délai d’un mois à compter de la clôture de l’enquête publique. Le rapport et ses conclusions sont tenus, sans délai, à la disposition du public pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.

3.1.7 La délibération approuvant le PLU/PLUi (article L. 123-10 du CU)

Après l’enquête publique, le PLU/PLUi, éventuellement modifié pour tenir compte des avis des différentes consultations ou des résultats de l’enquête publique (ces adaptations ne doivent pas remettre en cause l’économie générale du PADD), est approuvé par délibération du conseil municipal / conseil communautaire. Cette délibération précise la façon dont ont été prises en compte les consultations des personnes publiques et les résultats de l'enquête publique.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 13/103 3.1.8 La position du préfet (article L. 123-12 du CU)

Lorsque le PLU/PLUi porte sur un territoire couvert par un SCoT approuvé, il est exécutoire dès lors qu'il a été publié et transmis au préfet dans les conditions définies aux articles L. 2131-1 et L. 2131-2 du code général des collectivités territoriales. Lorsque le PLU/PLUi porte sur un territoire qui n'est pas couvert par un SCoT approuvé, il est publié et transmis au préfet dans les conditions définies aux articles L. 2131-1 et L. 2131-2 du code général des collectivités territoriales. Il devient exécutoire à l'issue d'un délai d'un mois à compter de sa transmission au préfet. Toutefois, dans ce délai, le préfet notifie par lettre motivée à la commune / l'EPCI, les modifications qu'il estime nécessaire d'apporter au plan lorsque les dispositions de celui-ci : « 1° Ne sont pas compatibles avec les directives territoriales d'aménagement maintenues en vigueur après la publication de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement ou avec les prescriptions particulières prévues par le III de l'article L. 145-7 et, en l'absence de celles-ci, avec les dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral mentionnées à l'article L. 111-1-1 ; 2° Compromettent gravement les principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1, sont contraires à un projet d'intérêt général, autorisent une consommation excessive de l'espace, notamment en ne prévoyant pas la densification des secteurs desservis par les transports ou les équipements collectifs, ou ne prennent pas suffisamment en compte les enjeux relatifs à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques ; 3° Dans le cas où le plan comporte des dispositions tenant lieu de plan local de l'habitat, ces dispositions ne répondent pas aux objectifs de répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements, de renouvellement du parc immobilier et d'accroissement du nombre de logements et de places d'hébergement nécessaires, en application des dispositions de l'article L. 302-2 du code de la construction et de l'habitation ; 4° Font apparaître des incompatibilités manifestes avec l'utilisation ou l'affectation des sols des communes voisines ; 5° Sont manifestement contraires au programme d'action visé à l'article L. 141-7 ; 6° Comprennent des dispositions applicables aux entrées de ville incompatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité urbaine, architecturale et paysagère ; 7° Sont de nature à compromettre la réalisation d'un programme local de l'habitat, d'un schéma de cohérence territoriale, d'un schéma de secteur ou d'un schéma de mise en valeur de la mer en cours d'établissement ; 8° Font apparaître une ou des incompatibilités manifestes avec l'organisation des transports prévue par l'autorité organisatrice des transports territorialement compétente. » Dans ce cas, le plan local d'urbanisme ne devient exécutoire qu'après l'intervention, la publication et la transmission au préfet des modifications demandées.

Le PLU/PLUi approuvé est tenu à la disposition du public.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 14/103 3.2 Les évaluations post approbation (articles L. 123-12-1 et L. 123-12-2 du CU)

Trois ans au plus après la délibération portant approbation du PLU/PLUi ou la dernière délibération portant révision de ce plan, un débat est organisé au sein du conseil municipal / conseil communautaire sur les résultats de l'application de ce plan au regard de la satisfaction des besoins en logements et, le cas échéant, de l'échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants. Le conseil municipal / conseil communautaire délibère sur l'opportunité d'une application des dispositions prévues au sixième alinéa de l'article L. 123-11 du code de l'urbanisme, d'une mise en révision de ce plan dans les conditions prévues à l'article L. 123-13 du code de l'urbanisme. Ce débat est organisé tous les trois ans dès lors que le plan n'a pas été mis en révision. Si le PLU/PLUi a fait l'objet d'une évaluation environnementale, la collectivité procède, au plus tard à l'expiration d'un délai de six ans à compter de la délibération portant approbation ou de la dernière délibération portant révision de ce plan, à une analyse des résultats de son application, notamment des points de vue de l'environnement et de la maîtrise de la consommation des espaces.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 15/103 3.3 Le contenu du PLU/PLUi (article L. 123-1 du CU)

L’article L. 123-1 fixe le contenu du dossier de PLU/PLUi : Il comprend un rapport de présentation, le projet d'aménagement et de développement durables (PADD), des orientations d'aménagement et de programmation (OAP) et un règlement, accompagné d'annexes.

3.3.1 Le rapport de présentation (article L. 123-1-2 du CU)

Le rapport de présentation est un document qui explique la façon dont le PLU/PLUi a été élaboré, la façon dont il respecte la législation ainsi que les incidences qu'il est susceptible d'avoir sur l'environnement. Il est destiné à être lu par le public et à ce titre se doit d'être lisible, accessible et compréhensible. La constitution du rapport de présentation est donnée par les articles R. 123-2 (sans évaluation environnementale) ou R. 123-2-1 (avec évaluation environnementale) du code de l'urbanisme.

PLU/PLUi sans évaluation environnementale PLU/PLUi avec évaluation environnementale (R 123-2 du code de l'urbanisme) (R 123-2-1 du code de l'urbanisme)

Le rapport de présentation : Le rapport de présentation :

1° Expose le diagnostic prévu au deuxième 1° Expose le diagnostic prévu au deuxième alinéa de l'article L. 123-1-2 ; alinéa de l'article L. 123-1-2 et décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l'article L. 122-4 du code de l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en considération ;

2° Analyse l'état initial de l'environnement, 2° Analyse l'état initial de l'environnement et les présente une analyse de la consommation perspectives de son évolution en exposant, d'espaces naturels, agricoles et forestiers et notamment, les caractéristiques des zones justifie les objectifs de modération de cette susceptibles d'être touchées de manière notable consommation et de lutte contre l'étalement par la mise en œuvre du plan ; urbain arrêtés dans le PADD au regard, notamment, des objectifs fixés, le cas échéant, par le SCoT, et des dynamiques économiques et démographiques ;

4° Évalue les incidences des orientations du 3°Analyse les incidences notables prévisibles de plan sur l'environnement et expose la manière la mise en œuvre du plan sur l'environnement et dont le plan prend en compte le souci de sa expose les conséquences éventuelles de préservation et de sa mise en valeur ; l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement, en particulier l'évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l'article L. 414-4 du code de l'environnement ;

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 16/103 3° Explique les choix retenus pour établir le 4° Explique les choix retenus pour établir le PADD et, le cas échéant, les orientations PADD, au regard notamment des objectifs de d'aménagement et de programmation ; il expose protection de l'environnement établis au niveau les motifs de la délimitation des zones, des international, communautaire ou national, et, le règles et des orientations d'aménagement et de cas échéant, les raisons qui justifient le choix programmation mentionnées au 1 de l'article opéré au regard des solutions de substitution L. 123-1-4, des règles qui y sont applicables, raisonnables tenant compte des objectifs et du notamment au regard des objectifs et champ d'application géographique du plan. Il orientations du PADD ; expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement ;

Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 ;

5° Précise les indicateurs qui devront être 5° Présente les mesures envisagées pour éviter, élaborés pour l'évaluation des résultats de réduire et, si possible, compenser, s'il y a lieu, l'application du plan prévue à l'article les conséquences dommageables de la mise en L. 123-12-1. œuvre du plan sur l'environnement ;

6° Définit les critères, indicateurs et modalités retenus pour l'analyse des résultats de l'application du plan prévue par l'article L. 123-12-2. Ils doivent permettre notamment de suivre les effets du plan sur l'environnement afin d'identifier, le cas échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées ;

7° Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée.

De plus, l'article R. 123-2-2 du code de l'urbanisme prévoit que lorsque le plan est élaboré par un EPCI, le rapport de présentation : - comprend le diagnostic sur le fonctionnement du marché local du logement et sur les conditions d'habitat définies par l'article R. 302-1-1 du code de la construction et de l'habitation, - expose les dispositions retenues en matière de transports et de déplacements dans le PADD et dans les OAP, si l'EPCI est autorité organisatrice des transports urbains.

3.3.2 Le PADD (article L. 123-1-3 du CU)

Le PADD définit les orientations générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques. Le PADD arrête les orientations générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, le développement des communications numériques, l'équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de la commune / l'EPCI.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 17/103 Il fixe des objectifs de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain. Lorsque le document d’urbanisme est élaboré par un EPCI qui est autorité organisatrice des transports urbains, le PADD détermine, en outre, les principes mentionnés à l'article L. 1214-1 du code des transports. Il est l'expression du projet de la collectivité exprimé dans le respect des articles L. 110 et L. 121-1 du code de l'urbanisme. À ce titre, il est nécessaire que les orientations générales de ce projet soient quantifiées, caractérisées et planifiées dans le temps. Ainsi le PADD ne doit pas être une reformulation du code de l'urbanisme. Ce document donne le cadre de l'élaboration des orientations d'aménagement et de programmation et du règlement.

Le décret n° 2012-995 du 23 août 2012 a prévu le cas des procédures PLU/PLUi soumises à un examen au cas par cas. Le maître d'ouvrage du PLU/PLUi devra saisir l'autorité environnementale pour savoir si cette procédure doit faire l'objet d'une évaluation environnementale. L'autorité environnementale devra être saisie juste après le débat sur les orientations du PADD lors de l'élaboration ou la révision “générale” du PLU/PLUi (c’est-à-dire une révision portant atteinte aux orientations du PADD).

3.3.3 Les orientations d’aménagement et de programmation – OAP (article L. 123-1-4 du CU)

Les OAP comprennent des dispositions portant sur l'aménagement, l'habitat, les transports et les déplacements. « 1. En ce qui concerne l'aménagement, les orientations peuvent définir les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur l'environnement, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l'insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants. Elles peuvent porter sur des quartiers ou des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Elles peuvent prendre la forme de schémas d'aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics. 2. En ce qui concerne l'habitat, elles définissent les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergements, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et à améliorer l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements. Elles tiennent lieu du programme local de l'habitat défini par les articles L. 302-1 à L. 302-4 du code de la construction et de l'habitation. 3. En ce qui concerne les transports et les déplacements, elles définissent

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 18/103 l'organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement. Elles tiennent lieu du plan de déplacements urbains défini par les articles 28 à 28-4 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs. »

Lorsqu’un PLU est établi et approuvé par une commune non membre d'un EPCI, il ne comprend pas les règles, orientations et programmations prévues au présent 3.

3.3.4 Le règlement (article L. 123-1-5 du CU)

Document opposable au tiers en terme de conformité, le règlement traduit les enjeux et objectifs énoncés dans le rapport de présentation et le PADD, tout en composant avec les diverses règles et contraintes (lois, servitudes,…). Toutes les règles doivent être justifiées, car ce document sert à l'instruction des autorisations d'urbanisme.

Ainsi, il définit les zones urbaines, les zones à urbaniser, les zones agricoles et les zones naturelles et forestières :

– Les zones urbaines (zones U) Peuvent être classés en zones U les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

– Les zones à urbaniser (zones AU) Peuvent être classés en zones AU les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, les OAP et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les OAP et le règlement. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation peut être subordonnée à une modification ou à une révision du PLU/PLUi.

– Les zones agricoles (zones A) et les zones naturelles et forestières (zones N) Peuvent être classés en zones A les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Peuvent être classés en zone N les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison : a) soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ;

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 19/103 b) soit de l'existence d'une exploitation forestière ; c) soit de leur caractère d'espaces naturels. En zones A et N, seules peuvent être autorisées :

• les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole et forestière ;

• les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière dans l'unité foncière où elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. En zone N, les dispositions des trois alinéas précédents ne s'appliquent pas dans les secteurs bénéficiant des transferts de coefficient d'occupation des sols mentionnés à l'article L. 123-4 du code de l'urbanisme, ainsi que dans les secteurs délimités en application du deuxième alinéa du 14° de l'article L. 123-1-5 du code de l'urbanisme. En zone N peuvent être délimités des périmètres à l'intérieur desquels s'effectuent les transferts des possibilités de construire prévus à l'article L. 123-4 du code de l'urbanisme. Les terrains présentant un intérêt pour le développement des exploitations agricoles et forestières sont exclus de la partie de ces périmètres qui bénéficie des transferts de coefficient d'occupation des sols. En zone A est également autorisé en application du 2° de l'article R. 123-12 du code de l'urbanisme, le changement de destination des bâtiments agricoles identifiés dans les documents graphiques du règlement.

3.3.5 Les documents graphiques (article L. 123-1-8 du CU)

Le dossier du PLU/PLUi comporte également des documents graphiques, opposables au tiers, sur lesquels sont reportés les zonages évoqués ci-dessus (art. R. 123-11 et R 123-12 du code de l'urbanisme).

3.3.6 Les annexes (articles R. 123-13 et 14 du CU)

Enfin, le dossier comprend des annexes, recueil de documents liés aux informations mentionnées dans le PLU/PLUi.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 20/103 3.4 Les possibilités d’évolution du PLU/PLUi (articles L. 123-13 et suivants du CU)

L'ordonnance n° 2012-11 du 5 janvier 2012 portant clarification et simplification des procédures d'urbanisme a redéfini les conditions d’utilisation des procédures de modification et de révision des PLU/PLUi. En outre, l'article R. 121-16 du code de l'urbanisme stipule qu'une évaluation environnementale doit être réalisée à l’occasion de procédures d’évolution, notamment lorsque la procédure porte atteinte à l’économie générale du document d’urbanisme opposable, qu'elle permet la réalisation de travaux, aménagements, ouvrages ou installations susceptibles d’affecter de manière significative un site Natura 2000, qu'elle est susceptible d’avoir des incidences notables sur l’environnement,… L'évaluation environnementale prend la forme soit d'une nouvelle évaluation environnementale, soit d'une actualisation de l'évaluation environnementale qui a déjà été réalisée.

3.4.1 La révision

Le PLU/PLUi fait l'objet d'une révision lorsque la commune / l'EPCI envisage : 1° soit de changer les orientations définies par le PADD ; 2° soit de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière ; 3° soit de réduire une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou d'une évolution de nature à induire de graves risques de nuisance. La révision est prescrite par délibération du conseil municipal / conseil communautaire. La révision est effectuée selon les modalités définies aux articles L. 123-6 à L. 123-12 du code de l'urbanisme.

3.4.2 La révision avec « examen conjoint »

Une procédure de révision avec « examen conjoint » peut être cependant envisagée dans les conditions définies par l'article L. 123-13 du code de l'urbanisme. Lorsque la révision a uniquement pour objet de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière, une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou est de nature à induire de graves risques de nuisance, SANS qu'il soit porté atteinte aux orientations définies par le PADD, le projet de révision arrêté fait l'objet d'un examen conjoint de l’Etat, de l'EPCI compétent et des personnes publiques associées mentionnées au premier alinéa du I et au III de l'article L. 121-4 du code de l'urbanisme.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 21/103 Une ou plusieurs révisions avec « examen conjoint » peuvent être menées simultanément.

Le PLU/PLUi peut également faire l'objet de modifications lorsque la commune / l'EPCI envisage de modifier le règlement ou les OAP. Deux procédures de modifications ont été mises en place.

3.4.3 La modification avec enquête publique (article L. 123-13-2 du CU)

La procédure de modification est engagée à l'initiative du maire / du président de l'EPCI qui établit le projet de modification et le notifie au préfet et personnes publiques associées mentionnées au premier alinéa du I et au III de l'article L. 121-4 du code de l'urbanisme avant l'ouverture de l'enquête publique ou, lorsqu'il est fait application des dispositions de l'article L. 123-13-3 du code de l'urbanisme, avant la mise à disposition du public du projet. Ainsi la procédure de modification avec enquête peut être engagée lorsque le projet de modification a pour effet de : • majorer de plus de 20 % les possibilités de construction, • diminuer les possibilités de construire, • réduire la surface d'une zone urbaine ou à urbaniser.

3.4.4 La modification dite « simplifiée » (article L. 123-13-3 du CU)

Celle-ci peut être engagée : • en cas de modification du règlement ou des OAP autres que celles visées à l'article L. 123-13-2 du code de l'urbanisme, • dans les cas de majoration des possibilités de constructions définies aux articles L. 123-1-11(6e alinéa), L. 127-1, L. 128-1 et L. 128-2 du code de l'urbanisme, • pour rectifier une erreur matérielle. Cette procédure est engagée à l'initiative du maire / du président de l'EPCI. Le projet de modification simplifiée, l'exposé de ses motifs, et le cas échéant les avis des personnes publiques associées sont mis à la disposition du public, selon les modalités définies par le maire / le président de l'EPCI, pendant une durée d'un mois. Le maire / le président de l'EPCI présente le bilan de la mise à disposition du dossier ; le conseil municipal / le conseil communautaire approuve la modification simplifiée éventuellement modifiée pour tenir compte des avis émis et des observations du public par délibération motivée.

Dans certains cas, pour permettre la réalisation d’un projet, la commune / l'EPCI peut faire évoluer son PLU/PLUi en utilisant la procédure de mise en compatibilité à travers notamment la déclaration de projet (article L. 123-14 du code de l'urbanisme).

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 22/103 La déclaration de projet d'une opération qui n'est pas compatible avec les dispositions d'un PLU/PLUi ne peut intervenir que si : a) L'enquête publique concernant cette opération a porté à la fois sur l'intérêt général de l'opération et sur la mise en compatibilité du plan qui en est la conséquence ; b) L'acte déclaratif de la déclaration de projet est pris après que les dispositions proposées pour assurer la mise en compatibilité du plan ont fait l'objet d'un examen conjoint des personnes publiques associées. La déclaration de projet emporte approbation des nouvelles dispositions du PLU/PLUi lorsqu'elle est prise par la commune / l'EPCI compétent(e). Lorsqu'elle est prise par une autre personne publique, elle ne peut intervenir qu'après mise en compatibilité du plan par la commune / l'EPCI compétent(e), ou, en cas de désaccord, par arrêté préfectoral.

Entre la mise en révision d'un PLU/PLUi et l'approbation de cette révision, il peut être décidé une ou plusieurs révisions effectuées en application du dernier alinéa du II de l'article L. 123-13 du code de l'urbanisme, une ou plusieurs modifications ou mises en compatibilité de ce plan. Les procédures nécessaires à une ou plusieurs révisions effectuées en application du dernier alinéa du II de l'article L. 123-13 du code de l'urbanisme peuvent être menées conjointement.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 23/103 3.5 Rappel de la procédure

PROCEDURE SIMPLIFIEE D’ELABORATION / DE REVISION DU PLU/PLUi

Affichage pendant 1 mois en 1- Délibération du conseil Notification aux personnes associées visées mairie / en mairies et au siège de municipal / conseil aux articles L. 121-4 et L. 123-6 : l’EPCI communautaire qui : - préfet Mention dans un journal diffusé - prescrit l’élaboration / la - président du conseil régional dans le département ← révision du PLU/PLUi → - président du conseil général - fixe les modalités de la Si la commune a plus de 3500 concertation (Art. L 300-2) Le cas échéant : habitants / Si l'EPCI comporte au - président de l'établissement public (EP) moins une commune de plus de Art. L. 123-6 et L. 300-2 chargé du SCoT (territoire dans SCoT) 3500 habitants : publication au - présidents des EP chargés des SCoT recueil des actes administratifs Phase d'étude / Concertation limitrophes (territoire hors SCoT) ↓ - représentants de l'autorité compétente en Art. R. 123-25 matière d'organisation des transports urbains Organisation d’un débat sur les - président de l'EPCI compétent en matière orientations générales du de PLH dont la commune est membre (si PADD, au plus tard 2 mois différent du précédent) avant l’examen du projet - représentants organisme de gestion du PNR d’élaboration du PLU/PLUi - représentants des chambres consulaires Débat possible lors de la mise (métiers, commerce et industrie, agriculture) en révision du PLU/PLUi - représentants de la section régionale de conchyliculture (Littoral) Art. L. 123-9 ↓ Affichage pendant 1 mois en 2- Délibération du conseil Transmission du projet pour avis mairie / en mairies et au siège de municipal / conseil obligatoirement aux : l’EPCI communautaire arrêtant le - préfet projet d’élaboration / de - président du conseil régional Art. R. 123-18 ← révision du PLU/PLUi et tirant → - président du conseil général le bilan de la concertation - représentants de l’autorité compétente en matière d’organisation des transports Art. L. 123-9 et L. 300-2 urbains - représentants des chambres consulaires ↓ (métiers, commerce et industrie, agriculture) Enquête publique organisée dans 3- Arrêté du maire / du - représentants des organismes de gestion les formes prévues par le chapitre président de l’EPCI soumettant des PNR III du titre II du livre Ier du code de à enquête publique le projet - représentants de la section régionale de l'environnement. d’élaboration / de révision du conchyliculture (littoral) PLU/PLUi arrêté, avec en - comité régional de l'habitat prévu au L. 364-1 du CCH ← annexe les avis joints au → Art. R. 123-19 dossier d'enquête publique et A leur demande, aux communes limitrophes, éventuellement tout ou partie aux EPCI directement intéressés et à la du PAC CDCEA. Ils disposent de trois mois pour émettre leur Art. L. 123-10 avis, sinon il est réputé favorable. Art. L. 123-9 Affichage pendant un mois en ↓ mairie / en mairies et au siège de l'EPCI 4 – Délibération du conseil Les effets juridiques attachés à la Mention dans un journal diffusé municipal / conseil délibération ont pour point de départ dans le département. communautaire approuvant l’accomplissement des mesures de publicité Si la commune a plus de 3500 l’élaboration / la révision du générales (affichage en mairie / en mairies habitants / Si l'EPCI comporte au PLU/PLUi et au siège de l'EPCI et insertion dans un moins une commune de plus de journal) et sa transmission en préfecture 3500 habitants : publication au ← Art. L. 123-10 → (la date à prendre en compte pour l'affichage recueil des actes administratifs étant celle du premier jour où il est effectué) Art. R. 123-25 Le PLU/PLUi approuvé est tenu à Art. R. 123-25 la disposition du public Art. L. 123-10

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 24/103 4 Les dispositions générales

4.1 Les dispositions en l’absence de SCoT (article L. 122-2 du CU)

Dans les communes qui ne sont pas couvertes par un SCoT applicable, le PLU/PLUi ne peut être modifié ou révisé en vue d'ouvrir à l'urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle. Jusqu'au 31 décembre 2016, cet article s'applique dans les communes situées à moins de quinze kilomètres du rivage de la mer ou à moins de quinze kilomètres de la périphérie d'une agglomération de plus de 15 000 habitants au sens du recensement général de la population. A compter du 1er janvier 2017, il s'appliquera dans toutes les communes. Il peut être dérogé à ces dispositions : - soit avec l'accord du préfet donné après avis de la commission départementale des sites et de la chambre d'agriculture, - soit, jusqu'au 31 décembre 2016, lorsque le périmètre d'un SCoT incluant la commune a été arrêté, avec l'accord de l'établissement public en charge du SCoT. La dérogation ne peut être refusée que si les inconvénients éventuels de l'urbanisation envisagée pour les communes voisines, pour l'environnement ou pour les activités agricoles sont excessifs au regard de l'intérêt que représente pour la commune la modification ou la révision du plan. Le préfet peut, par arrêté motivé pris après avis de la commission de conciliation, constater l'existence d'une rupture géographique due à des circonstances naturelles, notamment au relief, et, en conséquence, exclure du champ d'application du présent article une ou plusieurs communes situées à moins de quinze kilomètres de la périphérie d'une agglomération de plus de 50 000 habitants jusqu'au 31 décembre 2012, ou de plus de 15 000 habitants du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2016.

4.2 La cohérence avec les autres documents de planification (articles L. 123-1-9 et 123-1-10 du CU)

Le PLU/PLUi doit être compatible, le cas échéant, avec les dispositions : – du SCoT, – du schéma de secteur, – du schéma de mise en valeur de la mer, – de la charte du parc naturel régional ou du parc national, – du plan de déplacements urbains, – du programme local de l'habitat, – des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE),

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 25/103 – des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), – des plans de gestion des risques d'inondation.

Il doit prendre en compte, lorsqu'ils existent : – le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) – le plan climat-énergie territorial (PCET)

Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un PLU/PLUi, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans. Ce délai est ramené à un an pour permettre la réalisation d'un ou plusieurs programmes de logements prévus dans un secteur du territoire étudié par le PLH et nécessitant une modification du plan.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 26/103 5 Le cadre législatif et réglementaire décliné par thématiques Retour au sommaire général Le PLU/PLUi devra être établi en intégrant les enjeux, objectifs et obligations découlant des différentes réglementations s’imposant aux procédures d’aménagement et d’urbanisme. Ces prescriptions sont exposées par thématiques. N.B. : Les documents suivis d’un astérisque (*) sont consultables sur internet. Un lien mentionné en annexe permet d’y accéder.

Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances...... 29 Fiche introductive aux risques naturels et technologiques...... 29 Fiche 1-1 – Risques naturels : inondation...... 30 Fiche 1-2 – Risques naturels : feux de forêt...... 31 Fiche 1-3 – Risques naturels : autres risques naturels...... 32 Fiche 1-4 – Risques technologiques : installations classées...... 33 Fiche 1-5 – Risques technologiques : rupture de barrage ou de digue...... 38 Fiche 1-6 – Risques technologiques : transport de matières dangereuses...... 39 Fiche 1-7 – Risque minier...... 40 Fiche 1-8 – Déchets...... 41 Fiche 1-9 – Prévention des nuisances liées au bruit, notamment les infrastructures routières...... 43 Fiche 1-10 – Prévention des nuisances olfactives...... 46 Fiche 1-11 – Carrière...... 47

Thématique 2 – Agriculture et forêt...... 49 Fiche 2-1 – Agriculture ...... 49 Fiche 2-2 – Forêt...... 52

Thématique 3 – Milieux naturels...... 54 Fiche 3-2 – Sites Natura 2000*...... 54 Fiche 3-6 – ZNIEFF et Espaces naturels sensibles...... 57 Fiche 3-8 – Trame Verte et Bleue...... 59

Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau...... 61 Fiche 4-1 – Gestion des cours d'eau et préservation des zones humides...... 61 Fiche 4-2 – Gestion quantitative de la ressource en eau...... 63

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 27/103 Fiche 4-3 – Alimentation en eau potable...... 64 Fiche 4-4 – Puits et forages domestiques...... 67 Fiche 4-5 – Eaux pluviales...... 68 Fiche 4-6 – Assainissement collectif et non collectif...... 71

Thématique 5 – Préservation du Patrimoine Archéologique...... 75 Fiche 5-1 – Archéologie...... 75

Thématique 6 – Architecture et Patrimoine...... 78 Fiche 6-1 – Monuments Historiques...... 78

Thématique 7 – Habitat, Logement et Développement urbain...... 80 Fiche 7-1 – Droit au logement, diversité, mixité et renouvellement urbain...... 80

Thématique 8 – Déplacements et qualité de vie...... 83 Fiche 8-1 – Les déplacements...... 83 Fiche 8-2 – L. 111-1-4 (« Levée de l'amendement Dupont » ou « Entrée de ville »)...... 86 Fiche 8-3 – Lutte contre le changement climatique...... 89

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 28/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche introductive aux risques naturels et technologiques

Rappel réglementaire Article L. 121-1 : « Les [PLU/PLUi] déterminent les conditions permettant d'as- Article L. 121-1 du code de l'ur- surer, dans le respect des objectifs du développement du- banisme rable : […] la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. »

Titres I, V et VI du livre V des • Le titre I, sur les installations classées, remplace les disposi- parties législative et réglemen- tions du décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977 pris pour l'appli- taire du code de l’environne- cation de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installa- ment tions classées pour la protection de l'environnement. Le code a donc rassemblé et ordonné environ 3 000 articles autrefois disper- sés, sans modifications autres que celles demandées par le Conseil d'Etat pour harmoniser l'état du droit et respecter la hié- rarchie des normes. • Le titre V concerne les dispositions particulières à certains ouvrages ou installations, les études de dangers à mener et les textes sur le chargement / déchargement de matières dangereu- ses. Il concerne aussi la pollution et les déchets. • Le titre VI vise à prévenir les risques naturels et inclut les mesures de sauvegarde des populations concernées et les plans de prévention. La section I du chapitre 3 précise les règles de construction parasismique pour les zones à risque.

Déclinaison dans le Le PLU/PLUi doit rappeler, dans le rapport de présentation, les PLU/PLUi risques et leurs conséquences sur les partis d’aménagement de la commune, proposer un zonage et un règlement adéquats. Le PLU/PLUi doit faire apparaître sur le plan de zonage les sec- teurs, où l’existence de risques naturels et technologiques justifie que soient interdites ou soumises à des conditions particulières les constructions et installations de toute nature, reprises dans le règlement écrit. Le Plan de Prévention des Risques (PPR) approuvé vaut servi- tude d’utilité publique et doit donc être annexé en tant que tel au PLU/PLUi.

Articulation avec les Le Dossier Départemental des Risques Majeurs ou DDRM* est un autres documents document dans lequel le préfet (Art R. 125-11 du code de l’envi- ronnement) consigne les informations essentielles sur les risques naturels et technologiques majeurs dans chaque commune du dé- partement, ainsi que sur les mesures de prévention et de sauve- garde prévues pour limiter leurs effets. La commune peut préciser le risque par des études complémentaires et doit informer de toute autre donnée dont elle a connaissance. Le DDRM des Landes a été arrêté par le préfet le 28/04/2011 sous le nom « Les risques naturels et technologiques dans les Landes - 2011 »*. Il conviendra que les documents d’urbanisme tiennent compte des risques répertoriés sur le territoire.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 29/103 Thématique 1– Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-1 – Risques naturels : inondation Retour au sommaire des fiches Articulation avec les Le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux autres documents (SDAGE) Adour-Garonne* approuvé par arrêté du préfet de ré- gion le 01/12/2009 donne des prescriptions par rapport au risque inondation dans le cadre des mesures E23 à E35. Le Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Mi- douze* donne des prescriptions par rapport au risque inondation dans le cadre de l’orientation B (Mieux gérer les inondations)

L’Atlas des Zones Inondables traduit la connaissance du phéno- mène des inondations dans les zones les plus exposées. Les informations relatives au risque inondation figurent dans le Dossier Communal d’Informations.

Application sur le Le territoire de l'intercommunalité est concerné par la territoire zone inondable de l’Adour.

Territoire(s) Document de ré- Date Objet concerné(s) férence

Grenade-sur- Plan de Approbation par Constitue une SUP qui figure l'Adour, Larri- Prévention du arrêté préfectoral en annexe du PAC (Cf. plan des vière-Saint- Risque du 3 avril 2008 SUP) Savin Inondation

Rapporte les connaissances Dossiers Transmission aux Communauté sur le risque inondation (histo- Communaux communes : de communes rique des crues... ) à l'échelle d’Informations* 24 octobre 2008 communale

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 30/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-2 – Risques naturels : feux de forêt R etour au sommaire des fiches

Articulation avec les Pour aider les collectivités à intégrer le risque incendie de forêt autres documents dans les documents d'urbanisme, l’Etat a élaboré en 2011, en concertation avec les organismes concernés (SDIS, DFCI, chambre d'agriculture), le Guide pour la prise en compte du risque incendie de forêt dans le massif forestier des Landes de Gas- cogne*.

Pour l’identification des secteurs concernés par le risque incendie de forêt, l’Atlas relatif au risque incendie de forêt dans les Landes (décembre 2011)* propose une cartographie des zones à risque.

Le Plan de Protection des Forêts Contre l’Incendie en Aquitaine* vise, à l’échelle du massif, a : • définir la cohérence des actions de protection des forêts contre l’incendie ; • orienter la stratégie et les actions de l’Etat, des collectivités terri- toriales et des acteurs de la DFCI en matière de prévention, prévi- sion et lutte.

Application sur le territoire

Territoire(s) Document de référence Date Observations concerné(s)

DDRM des Landes* Arrêté préfec- « Les risques naturels et tech- toral : nologiques dans les Landes - 28/04/2011 2011 »*.

Atlas départemental Commu- des zones d'aléa Mise à jour : 2011 nauté de Adressés par Le Préfet des Landes a trans- communes Guide pour la prise en le préfet le mis aux communes les infor- compte du risque 19/02/2013 mations communales (dit TIM, incendie de forêt dans Transmission des Informations le massif forestier des aux Maires). Landes de Gascogne*

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 31/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-3 – Risques naturels : autres risques naturels Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Un document d’information sur l’aléa "retrait-gonflement argile" a Retrait-gonflement argile été communiqué aux élus de chaque commune le 23 avril 2010. La cartographie des zones d’aléa est consultable sur le site www.argiles.fr Un document d’information sur l’aléa "cavités souterraines" a été Cavités souterraines communiqué par le Préfet à la commune en date du 23/04/2010. La cartographie de cet aléa est consultable sur le site www.cavites.fr. Le décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation Risque de séisme des zones de sismicité du territoire français classe l’ensemble des communes en zone d’aléa faible. Ce décret est entré en vigueur le 1er mai 2011. Il a été modifié par l’arrêté du 25 octobre 2012. A noter que le niveau d’aléa faible induit l’application de règles de constructions pour certains bâtiments.

Application sur le territoire

Territoire(s) Document de ré- Risque Date Observations concerné(s) férence

Le niveau d’aléa sur le terri- Retrait- Dossiers Transmis le toire est qualifié de faible à gonflement Communaux 23/04/2010 moyen selon la carte des d’argile d’Informations* aléas réalisée par le BRGM.

Décret du Commu- Risque de 22/10/ 2010 nauté de Zone sismique faible séisme Arrêté du communes 25/10/2012

Ce risque figure dans le Arrêté pré- Risque DDRM* mais actuellement DDRM* fectoral tempête l’Etat ne dispose pas 28/04/2011 d’études techniques.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 32/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-4 – Risques technologiques : installations classées Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Sont soumises à déclaration les installations qui ne présentent pas de graves dangers ou inconvénients ; les autres installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sont sou- Articles L. 511-9 et suivants du mises à autorisation préfectorale. code de l'environnement Le tableau de nomenclature des installations classées est annexé à l'article R. 511-9.

Déclinaison dans le L’affectation des sols dans le PLU/PLUi doit tenir compte de la PLU/PLUi présence d’installations classées. Mais son élaboration / sa révision doit également être l’occasion privilégiée de mener une réflexion autour des risques et des conflits d’usage engendrés par les activités industrielles ou agri- coles, même si celles-ci ne sont pas soumises au régime des ins- tallations classées. Le PLU/PLUi doit déterminer les conditions d’utilisation de l’es- pace aux abords des ICPE de manière à prévenir les risques et à maîtriser l’urbanisation (classement de terrains en zone incons- tructible, périmètres de protection gradués, etc.) et les secteurs autorisant ou pas des installations classées.

Articulation avec les Le Règlement Sanitaire Départemental des Landes* approuvé par autres documents arrêté préfectoral du 25 janvier 1985 fixe les règles à respecter en matière d'hygiène et de salubrité publiques (sauf pour les activités soumises à la nomenclature des installations classées). Le PLU/PLUi devra veiller à la possibilité du respect de ces règles.

Application sur le Votre territoire est concerné par les installations sui- territoire vantes :

ICPE INDUSTRIELLES avec PPRT Territoire(s) Type d’installation Document de référence et Observations concerné(s) classée date

Risque Seveso Seuil Plan de Prévention des Consultation du PPRT Haut (AS) Risques Technologique Plan Particulier d'In- * Dépôt de gaz souter- (PPRT) approuvé le tervention : 14/05/2001 rain 08/04/2013 Le PPRT constitue Lussagnet une SUP qui figure en (TIGF) * Installations de sur- Arrêtés préfectoraux : annexe du PAC face du stockage sou- 04/08/2011 (Cf. plan des SUP) terrain de gaz * Station de compres- 25/11/2008 sion

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 33/103 ICPE INDUSTRIELLES Entreprise Commune Date AP Observations Activité

Société SOLEAL Pas de zone de danger autour de cet établissement, seules existent Usine de traitement de 22/11/2005 légumes par appertisa- des distances de sécurité internes Bordères-et- tion et surgélation liées à l'utilisation de l'ammoniac. Lamensans Projet de méthanisa- L'arrêté ministériel du 10/11/2009 tion en cours d’élabo- impose les distances d'isolement ration à proximité de la suivantes : 50 m entre les diges- Société SOLEAL teurs et les habitations. Les zones de dangers à retenir au- tour de ces installations sont les sui- vantes : - silos : l'article 4 de l'arrêté com- plémentaire du 16/10/2007 prescrit les distances minimales d'éloigne- ment suivantes par rapport aux tiers (zones dans lesquelles toute nou- velle présence de tiers doit être Société MAÏSADOUR proscrite) : . 50 m autour des cellules « La Gare » 14/04/1986, PRIVE, des cellules en béton et des 26/06/1986, tours de manutention du vieux silo Cazères-sur- – Silo de stockage de 19/07/2002 et d'UCADOUR (ces installations l’Adour céréales (Silo à Enjeux et ayant une hauteur supérieure à Très Important – SETI) 16/10/2007 10 m) ; – Dépôt d’ammoniac . 25 m autour du silo à fond plat – Dépôt d’engrais UCADOUR et du hangar multi- usages (installations d'une hauteur inférieure à 10 m).

- dépôt d'ammoniac : la cessation d'activité de ce dépôt ayant été ac- tée par la préfecture des Landes le 31/10/2012, les zones de dangers inhérentes à l'exploitation de ce dé- pôt sont supprimées.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 34/103 Entreprise Commune Date AP Observations Activité

Société GAMA

* « Au Tréma », Route Pas de distance d'éloignement. des Pyrénées, RN124 22/04/2009 – Transformation de matériaux extraits de carrière – Fabrication d'enrobés routiers

* « Joualanne » – Carrière de sables et 12/12/2001, Pas de distance d'éloignement. graviers 23/05/2003, 20/03/2007, – Installation de traite- 27/11/2007 ment de matériaux et Cazères-sur- – Station de transit de 11/12/2012 l’Adour déchets inertes

* « Luzan Nord » et « Le 02/07/2008 Pas de distance d'éloignement. Tréma » Un dossier est en cours d'instruction – Carrière de sables et en vue de l'autorisation (renouvelle- graviers ment-extension) de la carrière, d'une installation de traitement des maté- – Installation de riaux et d'une station de transit de concassage mobile produits minéraux solides.

* « Champ de Borde- 21/12/2001 Pas de distance d'éloignement. carrère », « Came- et Territoire des communes de , loung », « Le Trem- 23/05/2003 Cazères-sur-l’Adour (rive gauche) et blant », « Laroque » et Duhort-Bachen. « » Un dossier visant le renouvellement – Carrière à ciel ouvert de l'autorisation et l'extension de de sables et graviers cette carrière est en cours d'instruc- tion.

St-Maurice- Société CEMEX Dossier de demande d'autorisation

sur-Adour « Hillon » en cours d’instruction.

Sté MONTEGUT Autos Le Vignau Récupération de fer- 10/10/1996 railles et de véhicules hors d'usage

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 35/103 ICPE AGRICOLES soumises à autorisation Territoire(s) Nom de l’exploitant Date AP Type d’élevage concerné(s) Cazères- DUROU Gérard & Patrick 01/03/2010 Volailles sur-l’Adour Grenade- GAEC de Laborde 05/05/2007 Vaches sur-l'Adour Le Vignau FREVAL Stéphane et Nicolas 22/09/2009 Porcs et Volailles

ICPE AGRICOLES soumises à déclaration Territoire(s) Nom de l’exploitant Date AP Type d’élevage concerné(s) Artassenx CABE Philippe 27/05/2002 Volailles LAMAISON Jean Guy 01/03/2011 Bascons LEVENEUR Patrick et Carol 10/09/2007 Volailles RAULIN Bernard 10/08/2011 DESTEPHEN Eric 20/12/2007 Volailles DUCLAVE Christian 03/08/2006 Vaches GOURDON Jean-Marc 24/08/2012 Volailles Castandet JEANMOUGIN Jacques 28/04/2003 Porcs PESCAY Sébastien 13/09/2004 Volailles PRIAM Vincent 17/04/2008 Volailles TACHON Eric et DUMARTIN Jérôme 15/06/2007 Volailles DUROU Julien 07/05/2003 Veaux FANTIN Bernard 04/05/2009 Vaches DARRIBEAU Régis 04/06/2010 Volailles Cazères- DASSAT Lionel 18/07/2012 Volailles sur-l’adour DUCOURNAU Marc 09/01/2009 Volailles FARBOS Bernard, Laurent et Guillaume 03/07/2007 Volailles LARDIERE Geneviève et Lætitia 12/02/2010 Volailles BIARNES Jean-Michel 10/09/2007 Vaches BRETHES Thierry 16/12/2010 Volailles Grenade- DEPIERRE Bruno 20/11/2007 Volailles sur-l'Adour MAURIN Guy 29/05/2012 Volailles MORA Francis Volailles BARBE Mickaël 24/09/2010 DARGELOS Jean-Emmanuel et LAF- 29/04/2009 FORGUE Corinne DARRIAUT Benoît et Georgette 09/06/2006 Larrivière- DARRIMAJOU Xavier 17/05/2011 Volailles Saint-Savin DEPIS André 10/09/2007 DUBROCA Serge 31/07/2002 LAMOTHE Jean-Luc 27/01/2003 TASTET Frédéric 10/09/2012

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 36/103 Territoire(s) Nom de l’exploitant Date AP Type d’élevage concerné(s) DANE Daniel Volailles Le Vignau MAESTRI Patrick 10/08/1994 Vaches Lussagnet LAFITTE Valérie 18/09/2003 Volailles BACHE Philippe 30/10/1996 Volailles Maurrin TACHON Dominique 29/03/2006 Vaches TACHON Eric et DUMARTIN Jérôme 15/06/2007 Volailles BATS Joël 15/12/2008 Vaches CLAVE Olivier 18/10/2006 Volailles Saint-Mau- CLAVE Philippe 16/02/2010 Vaches rice-sur- DUPOUY Jean-Michel 10/04/2007 Vaches Adour LACOUTURE Jean-Marc 13/07/2000 Volailles LAPEYRE Fabrice 18/12/2009 Volailles

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 37/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-5 – Risques technologiques : rupture de barrage ou de digue Retour au sommaire des fiches Déclinaison dans le Le PLU/PLUi doit rappeler, dans le rapport de présentation, les PLU/PLUi ouvrages qui concernent le territoire et leurs conséquences sur les partis d’aménagement de ce territoire, proposer un zonage et un règlement adéquats.

Application sur le territoire

Classe- Territoire(s) concerné(s) Type de risque Observations ment

Cazères-sur-l’Adour, Réservoir de Gabas Rupture de barrage B Lussagnet (PPI : 28/06/2004)

Maurrin Rupture de barrage C

Bordères-et- Lamensans, Grenade- Rupture de digue sur-l'Adour, Larrivière- Saint-Savin

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 38/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-6 – Risques technologiques : transport de matières dangereuses Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire La présente directive s’applique au transport des marchandises dangereuses par route, par chemin de fer et par voie navigable à Directive 2008/68/CE du Parle- l’intérieur des pays de l’Union européenne (UE) ou entre plusieurs ment et du Conseil européens d’entre eux. du 24 septembre 2008 relative au transport intérieur des mar- Les pays de l’UE ont le droit de réglementer ou d’interdire, stricte- chandises dangereuses (l'arrê- ment pour des motifs autres que la sécurité, le transport de mar- té TMD du 29 mai 2009 trans- chandises dangereuses sur leur territoire. Ils peuvent également pose en droit national la direc- établir des prescriptions de sécurité spécifiques pour le transport tive). national et international de marchandises dangereuses sur leur territoire en ce qui concerne : • le transport de marchandises dangereuses effectué par des vé- hicules, des wagons ou des bateaux de la navigation intérieure non couverts par la présente directive ; • lorsque cela est justifié, l’utilisation d’itinéraires obligatoires, no- tamment de modes de transport obligatoires ; • les règles particulières relatives au transport de marchandises dangereuses dans les trains de voyageurs.

Déclinaison dans le Le maire / le président de l'EPCI détermine, sous sa responsabili- PLU/PLUi té, les secteurs appropriés dans lesquels sont justifiées les restric- tions de constructions. Le PLU/PLUi doit rappeler, dans le rapport de présentation, les risques et leurs conséquences sur les partis d’aménagement du territoire. Le PLU/PLUi doit faire apparaître sur le document graphique les secteurs où l’existence de risques technologiques justifient que soient interdites ou soumises à des conditions particulières les constructions et installations de toute nature.

Application sur le territoire

Territoire(s) concerné(s) Type de risque Observations

Artassenx, Bascons, Castandet, Cazères- sur-l’Adour, Larrivière-St-Savin, Canalisation de gaz TIGF Lussagnet, Maurrin, Saint-Maurice-sur- l’Adour et Le Vignau.

Bascons, Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur l’Adour et Grenade-sur Voie ferrée SNCF l’Adour

Communauté de communes Routes

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 39/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-7 – Risque minier Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Chapitre IV, Titre VII du livre Ier Présente la prévention et la surveillance des risques miniers du nouveau code minier (risques importants d'affaissement de terrain ou d'accumulation de gaz dangereux). Circulaire du 6 janvier 2012 A pour objet, d’une part, d’apporter des éléments méthodolo- relative à la prévention des giques de gestion des risques miniers résiduels suite à l’arrêt des risques miniers résiduels exploitations minières, d’autre part, de préciser et d’actualiser les modalités d’élaboration / de révision des Plans de Prévention des Risques Miniers (PPRM).

Livre II du nouveau code Les stockages souterrains de gaz ou d’hydrocarbures liquides ou minier et décret n° 2006-649 liquéfiés relèvent de la catégorie des installations minières et sont du 2 juin 2006 régis par le code minier.

Déclinaison dans le Dans l’ensemble des zones à risque minier (réglementées par un PLU/PLUi plan de prévention des risques, définies dans une carte d’aléas ou connues des élus), il y a lieu de ne pas étendre l’urbanisation ou de prévoir des prescriptions.

Application sur le territoire

Territoire(s) Exploitant Objet Observations concerné(s)

Lussagnet + (périmètre de Stockage souterrain Plan de Prévention des stockage) de gaz naturel com- TIGF Risques Technolo- Cazères-sur- bustible. giques (PPRT) approu- l’Adour, En exploitation vé le 8 avril 2013. et Le Vignau

Lussagnet, GAS2GRID Ltd Permis de recherche Permis valide jusqu’au Cazères-sur- & GIPPSLAND « Hydrocarbures » dit 31 mai 2013, en cours l’Adour et Le OFFSHORE PE- de « Saint-Griède » de renouvellement. Vignau TROLEUM Ltd

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 40/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-8 – Déchets Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Les objectifs généraux relatifs à la problématique « déchets » sont les suivants : Articles L. 541-1 et suivants du - prévenir et réduire la production et la nocivité des déchets ; code de l'environnement - mettre en œuvre une hiérarchie des modes de traitement des déchets consistant à privilégier, dans l'ordre, la préparation en vue de la réutilisation, le recyclage, toute autre valorisation (notam- ment énergétique) et l'élimination ; - s'assurer que la gestion des déchets se fait sans mettre en dan- ger la santé humaine et sans nuire à l'environnement, sans nui- sances sonores ou olfactives et sans porter atteinte aux paysages et aux sites ; - organiser le transport des déchets et le limiter en distance et en volume ; - assurer l'information du public sur les effets pour l'environnement et la santé publique.

La directive-cadre européenne sur les déchets, entrée en vigueur en décembre 2008, a fait de la prévention une priorité qui prévaut sur tous les modes de traitement et institue l’obligation pour les Etats membres de se doter de programmes de prévention d’ici dé- cembre 2013. La réglementation distingue les déchets dangereux, identifiés dans la nomenclature déchets, et les déchets non dangereux (mé- nagers ou industriels banals). Articles L. 2224-13 et suivants Les communes ou leurs groupements assurent la collecte et le du code général des traitement des déchets des ménages et assimilés. Ceci dans le collectivités territoriales cadre d’un plan d'élimination des déchets établi au niveau dépar- temental. Ce plan oriente et coordonne l'ensemble des actions à mener. Il décline à l'échelon local les priorités et objectifs énoncés ci-des- sus. Priorité doit être donnée à la diminution des déchets, à leur valori- sation, au développement du tri.

Déclinaison dans le Les dispositions en matière de stockage, traitement, valorisation PLU/PLUi des déchets relèvent d'initiatives intercommunales ou d'initiatives privées que le PLU/PLUi favorise, entérine ou encadre dans le respect des paysages, de l'environnement, de l'impact sur la san- té humaine. Il peut, selon le besoin des collectivités ou la demande en terme de valorisation, utiliser les outils suivants : • Orientations d'aménagement, sur des sites identifiés ou en acti- vité. Traiter de l'insertion paysagère, de l'impact sur l'agriculture, sur l'environnement, la prévention des pollutions, … • Zonage et règlement : le PLU/PLUi doit permettre les implanta-

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 41/103 tions et le développement des lieux de stockage et traitement des déchets, tout en maîtrisant leur implantation dans le respect du paysage, de l'environnement, des risques pour la santé humaine, la protection de l'agriculture. Le PLU/PLUi ne doit pas être permis- sif sur ce thème. À ce titre, il identifiera : ◦ les secteurs dédiés au stockage et au traitement des déchets (Zones UY…), après études et choix de site, ◦ les secteurs interdits aux ICPE, aux exhaussements de sols, aux ISDI … ◦ les emplacements réservés destinés aux futures installations de traitement et stockage ou à leurs extensions.

En annexe au PLU/PLUi (article R. 123-14-3°), figurent notam- ment : « Les schémas [...] des systèmes d'élimination des dé- chets, existants ou en cours de réalisation, en précisant les em- placements retenus pour [...] le stockage et le traitement des dé- chets ».

Articulation avec les Le plan départemental de prévention et de gestion des déchets autres documents non dangereux* a été révisé par le Conseil Général des Landes et approuvé le 14 décembre 2012.

Le plan départemental de gestion des déchets de chantier du BTP* approuvé en octobre 2005 est en cours de révision.

Le plan de réduction et d'élimination des déchets dangereux d'Aquitaine* a été approuvé par le Conseil Régional le 17 dé- cembre 2007.

Application sur le Votre territoire est géré par le SICTOM du Marsan. territoire

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 42/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-9 – Prévention des nuisances liées au bruit, notamment les infrastructures routières Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Le bruit est une notion pluridisciplinaire qui peut être abordé par plusieurs thèmes :  le cadre de vie,  les activités (tertiaires, secondaires, loisirs…)  les infrastructures de transports (routes, aérodromes)  l'urbanisme (bruits de voisinage). Il convient de parvenir à concilier dans un territoire, les activités festives (salle des fêtes, …), de loisirs ou professionnelles (instal- lations classées, élevages, ateliers municipaux, …) et la tranquilli- té publique. Pour cela, les espaces bruyants devront être identi- fiés afin de permettre de fixer éventuellement des emplacements réservés pour les futures réalisations, pour créer des espaces tampons au moyen d’espaces boisés classés par exemple, ou en- core pour figer les emprises constructibles à des distances conve- nables des sources d’émissions sonores. Un certain nombre d’établissements et bâtiments (crèches, écoles, hôpitaux, …) sont, quant à eux, sensibles au bruit et de- vront également être inventoriés afin de délimiter également l’im- plantation de zones productrices de bruit.

Loi n° 2004-806 du 9 août La loi de santé publique du 9 août 2004 prévoit l’élaboration, tous 2004 relative à la politique de les 5 ans, d’un Programme Régional Santé Environnement santé publique (PRSE). Ce PRSE, qui constitue le volet environnement du Plan Régional de Santé Publique (PRSP), est également la déclinaison régionale du PNSE. Arrêté du 30 mai 1996 relatif En outre, le préfet recense et classe les infrastructures de trans- aux modalités de classement ports terrestres en cinq catégories en fonction de leurs caractéris- des infrastructures de tiques sonores et du trafic. transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit

Déclinaison dans le Les annexes du PLU/PLUi indiquent à titre d’information, s’il y a PLU/PLUi lieu : - le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, dans lesquels des prescriptions d’isole- ment acoustique ont été édictées en application de l’article L. 571- 10 du code de l’environnement ; - les prescriptions d’isolement acoustique édictées, en application des articles L. 571-9 et L. 571-10 du code de l’environnement, dans les secteurs qui, situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, sont affectés par le bruit et, d’autre part, la référence des arrêtés préfectoraux correspondants et l’indication des lieux où ils peuvent être consultés.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 43/103 Articulation avec les Le Plan régional Santé Environnement 2009-2013* (PRSE 2) été autres documents approuvé le 29 novembre 2010 par arrêté préfectoral.

Dans chaque département, le préfet recense et classe les infra- structures de transports terrestres en fonction de leurs caractéris- tiques sonores et du trafic*.

Application sur le Votre EPCI doit prendre en compte le classement so- territoire nore des infrastructures de transport terrestre suivants :

Territoire(s) Recul mini- Nom de Catégorie concerné(s) mum deman- l’infra- Délimitation du tronçon de l’infra- (Date arrêté dé par rapport structure structure préfectoral) à l’axe (en m)

Maurrin à bourg 3 100 Artassenx RD 30 Section urbaine 4 30 (14/12/1999) Bourg à 3 100

Bordères-et- Cazères à bourg 3 100 Lamensans RN 124 Section urbaine 4 30 (14/12/1999) Bourg à Grenade 3 100

Castandet RD 30 Saint-Gein à Maurrin 4 30 (14/12/1999)

RN 124 * PR6 au bourg 3 100 * Section urbaine 4 30 Cazères-sur- * Déviation d’Aire-sur-l’Adour 3 100 l’Adour du giratoire du Tréma à limite (14/12/1999) commune (AP du 13/12/2005) * Bourg à Bordères 3 100 RD 934 Aire au Vignau 3 100

* Saint-Maurice à la limite Est 3 100 de la place des Platanes * Limite Est de la place des 2 250 Grenade-sur- Platanes à limite Ouest de la l’Adour RN 124 place de l’Eglise (26/06/2001) * Place de l’Eglise 3 100 * Limite Est de la place de 2 250 l’Eglise à la gendarmerie * Gendarmerie à Bordères 3 100

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 44/103 Territoire(s) Recul mini- Nom de Catégorie concerné(s) mum deman- l’infra- Délimitation du tronçon de l’infra- (Date arrêté dé par rapport structure structure préfectoral) à l’axe (en m)

Maurrin Artassenx à RD 11 3 100 RD 30 (14/12/1999) RD 11 à Castandet 4 30

Saint-Maurice- Bretagne-de-Marsan à Gre- sur-l’Adour RN 124 3 100 nade-sur-l'Adour (15/12/1999)

Le Vignau RD 934 Cazères-sur-l’Adour à Hontanx 3 100 (14/12/1999)

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 45/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-10 – Prévention des nuisances olfactives Retour au sommaire des fiches

Rappel réglementaire Article L. 220-1 Articles L. 220-1 et L. 220-2 du « […] une politique dont l'objectif est la mise en œuvre du droit code de l'environnement reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa san- té. Loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de Cette action d'intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, l’énergie à réduire ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à pré- server la qualité de l'air […] » Article L. 220-2 « Constitue une pollution atmosphérique au sens du présent titre l'introduction par l'homme, directement ou indirectement ou la présence, dans l'atmosphère et les espaces clos, d'agents chimiques, biologiques ou physiques ayant des conséquences préjudiciables de nature à […] provoquer des nuisances olfactives excessives. »

Arrêté du 2 février 1998 relatif Cet arrêté fixe les prescriptions applicables aux prélèvements et à aux prélèvements et à la la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature consommation d'eau ainsi des installations classées pour la protection de l’environnement qu'aux émissions de toute (ICPE) soumises à autorisation. nature des installations L'article 26 stipule que « L'exploitant prend toutes les dispositions classées pour la protection de nécessaires dans la conception et l'exploitation des installations l'environnement soumises à pour réduire la pollution de l'air à la source, notamment en optimi- autorisation sant l'efficacité énergétique. »

Déclinaison dans le Le PLU/PLUi doit rappeler, dans le rapport de présentation, les PLU/PLUi établissements et installations pouvant produire des nuisances ol- factives et leurs conséquences sur les partis d’aménagement du territoire, proposer un zonage et un règlement adéquats. Le plan de zonage fera ainsi apparaître les secteurs où la protec- tion contre les nuisances olfactives peut générer des distances d’éloignement des habitations.

Application sur le Liste des établissements et installations concernés : territoire Cf. fiche 1-4.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 46/103 Thématique 1 – Prévention des risques et des nuisances

Fiche 1-11 – Carrière Retour au sommaire des fiches

Rappel réglementaire Livre III du code minier Le code minier (nouveau) et le code de l'environnement en- (nouveau) cadrent la réglementation en matière de carrière. Articles L. 515-1 et suivants et Pour satisfaire les besoins en matériaux tout en protégeant l'envi- R. 515-1 et suivants du code ronnement, le schéma départemental des carrières a pour objec- de l'environnement tifs-clés la préservation de la ressource, la promotion d’une utilisa- tion rationnelle des matériaux, la réduction du recours aux maté- riaux alluvionnaires, la recherche de modes de transport adaptés, la prise en compte du devenir des sites et la protection de l'envi- ronnement.

Déclinaison dans le Le PLU/PLUi doit rappeler, dans le rapport de présentation, les PLU/PLUi carrières existantes ou abandonnées et leurs conséquences sur les partis d’aménagement du territoire, proposer un zonage et un règlement adéquats. Dans le cadre des orientations prioritaires du schéma visant à préserver l’accessibilité aux gisements essentiels, à rechercher des gisements de proximité et à économiser la ressource en ma- tériaux alluvionnaires, il conviendra, lors des réflexions straté- giques du PLU/PLUi, d’examiner la possibilité d’inscrire ces zones en tout ou partie dans le document d’urbanisme pour un tel usage du sol.

Le PLU/PLUi doit faire apparaître sur le plan de zonage les sec- teurs où l’existence du risque justifie que soient interdites ou sou- mises à des conditions particulières les constructions et installa- tions de toute nature, reprises dans le règlement écrit.

Articulation avec les Le Schéma Départemental des Carrières*, approuvé par arrêté autres documents préfectoral du 18 mars 2003, identifie les zones prioritaires pour la création des nouvelles carrières, en fonction des besoins recen- sés à échéance de 10 ans. Un schéma régional des carrières est en cours d’élaboration.

Le plan départemental de gestion des déchets de chantier du BTP des Landes*, approuvé en octobre 2005, fixe les actions opéra- tionnelles qui comportent des modes opératoires respectueux de la protection de l’environnement et des principes du développe- ment à optimiser. La commune / l'EPCI est invité(e) à se reporter à ce document.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 47/103 Application sur le Votre territoire est concerné par les carrières suivantes : territoire

Territoire(s) Arrêté Fin Nom de l’établissement Superficie concerné(s) préfectoral autorisation

Société Gascogne Matériaux (GAMA) * Lieux-dits « Luzan 02/07/2008 02/07/2023 43 102 m² Nord » et « Au Tréma »

* Lieu-dit « Joualanne » 12/12/2001, 12/12/2021 195 057 m² 23/05/2003, Cazères-sur- 20/03/2007, l’Adour 27/11/2007 et 11/12/2012

* Lieux-dits « Champ de 21/12/2001 et 12/12/2021 951 470 m² Bordecarrère », 23/05/2003 « Cameloung », « Le Tremblant », « Laroque » et « Castets »

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 48/103 Thématique 2 – Agriculture et forêt

Fiche 2-1 – Agriculture Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire La LMAP, dans sa dimension planification, marque son attache- ment à rappeler les fondamentaux de l'article introductif du code Loi n° 2010-874 du 27 juillet de l'urbanisme L. 110 "[…] de gérer le sol de façon économe […]". 2010 de modernisation de Il s'agit bien d'assurer la pérennité des fonctions d'un territoire l'agriculture et de la pêche sans en gager unilatéralement et définitivement le potentiel au dé- (LMAP) triment d'une seule occupation, celle de l'urbanisation. Dans ses motifs, la LMAP, rappelle la nécessité de préserver les terres agricoles et intègre la loi Grenelle II : "La préservation du foncier agricole est une urgence et un enjeu fort pour le maintien d'une agriculture durable. Le foncier agricole, en périphérie des villes, est indispensable au développement des circuits courts. C'est aussi un élément essentiel au maintien des continuités éco- logiques et à la préservation de la biodiversité. L'objectif national est de réduire de moitié à l'échelle nationale d'ici 2020 le rythme d'artificialisation des terres agricoles. L'article 12 met en place une stratégie globale de lutte contre la consommation des terres agricoles. " Son article 51, en instaurant les Commissions Départementales de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA), a impo- sé un droit de regard sur l'ensemble du document d'urbanisme. Indirectement, il a une double justification dans l'élaboration du PLU/PLUi : • s'assurer que les espaces nouveaux à urbaniser sont stricte- ment nécessaires au développement de la collectivité et qu'ils sont vraiment limités lorsqu'ils impactent entre autres les surfaces agricoles ; • le contrôle de la nature des surfaces agricoles afin d’éviter celles qui ont une valeur au regard des cultures et des exploita- tions agricoles. En conséquence, • la préservation ou la protection des surfaces agricoles doit être un objectif premier du document d'urbanisme ; • l'extension de l'urbanisation sur les surfaces agricoles doit être justifiée et limitée en privilégiant les surfaces de moindre valeur et la localisation qui ont l'impact le plus faible sur les exploitations. « Toute élaboration d'un PLU d'une commune située en dehors du périmètre d'un SCoT approuvé et ayant pour Article L. 123-6 du code de conséquence une réduction des surfaces des zones agri- l'urbanisme coles est soumise pour avis à la commission départemen- tale de la consommation des espaces agricoles prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime. »

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 49/103 Déclinaison dans le Outre le diagnostic de l’activité agricole (comprenant notamment PLU/PLUi un inventaire des sièges d'exploitation et des sites d'élevage), le rapport de présentation fait une analyse de la consommation d’es- paces naturels, agricoles et forestiers et fixe des objectifs de consommation de l’espace. Les terres agricoles à protéger en raison du potentiel agrono- mique, biologique ou économique sont à classer en zone A. Le règlement de la zone A est défini par l'article R. 123-7 du code de l'urbanisme. Les précisions relatives aux constructions dans cette zone doivent respecter sa vocation : seules sont admises les constructions nécessaires à l'exploitation agricole, des équipe- ments collectifs ou des services publics. Les constructions à voca- tion agricole peuvent aussi se situer en zone N. Dans la zone A, les bâtiments agricoles peuvent faire l'objet d'un changement de destination en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole. Certaines activités agricoles (élevage notamment) peuvent géné- rer des distances d’éloignement d’habitations de tiers (Cf. fiche 1- 10 – Prévention des nuisances olfactives). Les terres bénéficiant de label à divers titres (AOC, IGP, ZAP, PAEN,...) sont à protéger dans le document d'urbanisme.

Toute élaboration / révision de PLU/PLUi d'une commune située en dehors d’un périmètre de SCoT approuvé ayant pour consé- quence une réduction des surfaces des zones agricoles est sou- mise pour avis à la CDCEA. De même, l’article R. 123-17 du code de l'urbanisme stipule que, conformément à l'article L. 112-3 du code rural et de la pêche ma- ritime, le PLU/PLUi en élaboration ou en révision ne peut être approuvé qu'après avis de la chambre d'agriculture de l'Insti- tut national de l'origine et de la qualité dans les zones d'ap- pellation d'origine contrôlée (AOC).

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 50/103 Articulation avec les Le PLU/PLUi devra tenir compte, le cas échéant : autres documents • du plan régional d'agriculture durable* (PRAD) qui définit les grandes orientations de la politique agricole, agroalimentaire et agro-industrielle de l’Etat en région (en cours d'élaboration), • du Règlement Sanitaire Départemental* du 25 janvier 1985, • de la réglementation des Installations classées pour la protec- tion de l'environnement.

Dans les Landes, le préfet et ses services de la DDTM, l’associa- tion des maires, la chambre d’agriculture et le syndicat des sylvi- culteurs du Sud Ouest ont élaboré et publié : • en 2004, Une gestion équilibrée de l’espace entre agriculture, fo- rêt et urbanisation* • en 2008, Une charte sur les principes de constructibilité en zones agricole et forestière*

Application sur le Tout le territoire est concerné. territoire De plus, certains secteurs sont à protéger en raison de leur potentiel agronomique, biologique ou économique :

Territoire(s) concerné(s) Raison de la protection Observations

Castandet, Cazères- Décret n° 2009-1285 du 23 octobre sur-l’Adour et Le AOC Armagnac 2009 Vignau Décret n° 2011-1366 du 24 octobre Larrivière-Saint-Savin AOC Tursan 2011 Zone protégée maïs Arrêté Ministère de l’Agriculture en Bascons semence – Zone 8 date du 18 avril 1974 Zone protégée maïs Grenade-sur-l'Adour semence – Zone 8 Zone protégée maïs Arrêté Ministère de l’Agriculture en Le Vignau semence – Zone 11 date du 1er mars 1977

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 51/103 Thématique 2 – Agriculture et forêt

Fiche 2-2 – Forêt Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire « Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme es- paces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger Article L. 130-1 du code de ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos l'urbanisme ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements. Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. » Loi du 9 juillet 1999 La politique agricole et forestière prend en compte les fonctions d’orientation agricole économique, environnementale et sociale de l’agriculture et des forêts et participe à l’aménagement du territoire, en vue d’un dé- veloppement durable… Un autre objectif concerne l’organisation de la coexistence avec les activités non agricoles. La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l'avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d'autres écosystèmes…

Cette loi consacre un titre à la protection et à la valorisation de Loi du 5 janvier 2006 l'espace agricole et forestier. La gestion forestière et la valorisa- d'orientation agricole tion des produits forestiers contribuent à la réduction des émis- sions nationales de gaz à effet de serre et au développement des énergies renouvelables. A ce titre, elles ont vocation à participer aux mécanismes de marché destinés à honorer les engagements internationaux en la matière.

Loi du 27 juillet 2010 de Parmi les objectifs de la LMAP, on peut préciser : « afin d'assurer modernisation de l’agriculture sa pérennité, il est important d'assurer le développement de l'agri- et de la pêche (LMAP) culture, de la forêt et des territoires […] ».

Déclinaison dans le S'agissant du contenu du rapport de présentation, une présenta- PLU/PLUi tion des secteurs boisés et des enjeux associés doit être intégrée à la partie diagnostic. Par ailleurs, une analyse des impacts du PLU/PLUi sur les milieux forestiers est à fournir dans la partie incidences sur l'environne- ment. Concernant la définition des zones constructibles, il faut noter l'in- dépendance des réglementations entre le code de l'urbanisme et le code forestier. Ainsi, l'inscription en zone constructible dans le PLU/PLUi ne vaut pas autorisation de défrichement au titre du code fores- tier. La procédure spécifique de défrichement est donc à conduire le cas échéant.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 52/103 Sur ce point, il y a lieu de souligner également que l'attribution de subventions pour le reboisement suite à la tempête Klaus est un motif de refus du défrichement. Le rapport de présentation fait une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et fixe des objectifs de réduction de consommation de l’espace.

Les espaces forestiers seront classés en zone N. Les outils constitués par l'espace boisé classé (article L. 130-1 du code de l'urbanisme) et par l'identification au titre des éléments de pay- sage à protéger (article L. 123-1-5-7° du code de l'urbanisme) pourront être mobilisés. De même, l’article R. 123-17 du code de l'urbanisme stipule que, conformément à l'article L. 112-3 du code rural et de la pêche ma- ritime, le PLU/PLUi en élaboration ou en révision ne peut être approuvé qu'après avis du Centre national de la propriété fo- restière (CNPF) lorsqu'il prévoit une réduction des espaces forestiers. Il en va de même en cas de révision.

Les annexes du PLU/PLUi comprennent, à titre informatif, les ser- vitudes d'utilité publique soumises aux dispositions de l'article L. 126-1 ainsi que les bois ou forêts soumis au régime forestier.

Articulation avec les Le PLU/PLUi devra tenir compte : autres documents - du Guide pour la prise en compte du risque incendie de forêt dans le massif forestier des Landes de Gascogne*, publié en décembre 2011 ; - du Plan de Protection des Forêts Contre l’Incendie en Aquitaine*, validé le 11 décembre 2008 ; - de la Charte du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne*, signée le 21 juin 2004 ; - des Orientations régionales forestières* (arrêté ministériel du 30 octobre 2003) ; - du Schéma Régional de Gestion Sylvicole* (arrêté ministériel du 21 juin 2006) ; - du Plan Pluriannuel Régional de Développement Forestier 2012- 2016*.

Application sur le Tout le territoire est concerné. territoire Une charte de bonnes pratiques du défrichement dans le massif des Landes de Gascogne* a été validée en 2004 avec pour objectif de respecter et gérer de façon durable les ressources naturelles de ces territoires. Les signataires de cette charte (représentants des agriculteurs, des sylviculteurs et de l’Etat) reconnaissent en particulier la nécessité de conserver un taux de boisement supérieur à 70 % et de limiter les espaces agricoles à des surfaces inférieures à 500 ha dans un souci de maîtrise des risques d’érosion éolienne.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 53/103 Thématique 3 – Milieux naturels

Fiche 3-2 – Sites Natura 2000* Retour au sommaire des fiches

Cette fiche ne traite pas du contenu détaillé des évaluations d'incidences Natura 2000, des évaluations environnementales et des procédures afférentes. Elles font l'objet d'un thème spécifique.

Rappel réglementaire Natura 2000 a pour objectif de préserver la diversité biologique en Europe. Il est constitué de sites désignés sous le nom de réseau Articles L. 414-1 à L. 414-7 du écologique européen Natura 2000. code de l'environnement Le réseau Natura 2000 assure la conservation de certaines es- pèces d'oiseaux (zones spéciales de conservation ou ZSC – Di- Directive Habitat rective Oiseaux de 1979) et de sites permettant la conservation 92/43/CEE du 02/04/79 de milieux naturels et d'autres espèces (zones de protection spé- modifiée concernant la ciales ou ZPS – Directive Habitat de 1992). conservation des oiseaux Natura 2000 est destiné à assurer un réseau cohérent d’espaces sauvages protégés visant à assurer le maintien de la biodiversité des habi- tats naturels et des espèces sauvages sur le territoire européen. Il doit aussi contribuer à la mise en œuvre d’un développement du- Directive Oiseaux rable conciliant les exigences écologiques des habitats naturels et 79/409/CEE du 21/05/92 des espèces avec les exigences économiques, sociales, cultu- modifiée concernant la relles, ainsi que les particularités locales. conservation des habitats naturels ainsi que de la faune Il s’agit d’une volonté de concilier progrès, activités traditionnelles et de la flore sauvages et préservation de la biodiversité par une politique de concertation et de contractualisation. Les sites d'intérêt communautaire (SIC) sont des ZSC en projet.

Déclinaison dans le Les sites Natura 2000 doivent être identifiés dans le PLU/PLUi. PLU/PLUi Le rapport de présentation comporte les éléments nécessaires à la réalisation d'une évaluation environnementale, obligatoire pour les PLU/PLUi des territoires comprenant en tout ou partie un site Natura 2000. Il évalue l'incidence des dispositions prévues par le PLU/PLUi sur le(s) site(s) Natura 2000. Il dresse un inventaire des habitats, es- pèces, oiseaux, une mesure des effets directs ou indirects et de leur incidence au regard des objectifs de conservation du (des) site(s).

Les dispositions réglementaires précisent les secteurs de protec- tion stricte et les secteurs où des aménagements sont rendus possibles par le PLU/PLUi. Les secteurs protégés à ce titre seront reportés par un classe- ment adéquat sur le plan de zonage.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 54/103 Articulation avec les Le PLU/PLUi devra être conforme, le cas échéant, à l’arrêté pré- autres documents fectoral de protection de biotope*. Il devra prendre en compte le Schéma régional de cohérence éco- logique (SRCE) ou études d'élaboration. L’inventaire ZICO* sera une source d’informations.

Application sur le Votre territoire est concerné par un site Natura 2000. territoire A ce titre, le territoire relève des procédures d'évalua- tion des incidences et d'évaluation environnementale.

Territoire(s) concerné(s) Référence Observations

Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur-l’Adour, SIC FR7200724 Grenade-sur-l'Adour, Directive Habitats Faune Flore Larrivière-Saint-Savin, "L’Adour" Saint-Maurice-sur-l’Adour

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 55/103 Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 56/103 Thématique 3 – Milieux naturels

Fiche 3-6 – ZNIEFF et Espaces naturels sensibles Retour au sommaire des fiches

Rappel réglementaire Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patri- moine naturel dans lequel il vit. Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature Le programme « zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique » (ZNIEFF) a pour objectif de se doter d’un outil de Loi du 8 janvier 1993 dite Loi connaissance permanente des milieux naturels dont l’intérêt bio- Paysage. logique repose soit sur l’équilibre et la richesse de l’écosystème, soit sur la présence d’espèces de plantes ou d’animaux rares et menacés. Les ZNIEFF de type I sont des sites particuliers, de superficie en général limitée, qui présentent un intérêt scientifique et abritent des espèces animales ou végétales protégées bien identifiées. Les ZNIEFF de type II sont des ensembles géographiques géné- ralement importants qui désignent un ensemble naturel dont les équilibres généraux doivent être préservés. L’inventaire des ZNIEFF n’a pas de valeur réglementaire, mais la loi du 8 janvier 1993 impose aux préfets de communiquer les élé- ments d’informations utiles relatifs aux ZNIEFF lors de l’élabora- tion des documents d’urbanisme.

Le département « est compétent pour élaborer et mettre en Articles L. 142-1 et suivants du œuvre une politique de protection, de gestion et d'ouverture au code de l'urbanisme public des espaces naturels sensibles, boisés ou non. » Cette po- Articles L. 331-1 et suivants du litique doit avoir pour finalité de « préserver la qualité des sites, code de l'environnement des paysages et milieux naturels », cela dans le respect des prin- cipes fondamentaux énoncés aux articles L. 110- et L. 121-1 du code de l'urbanisme. Pour la mise en œuvre de cette politique, le conseil général peut créer des zones de préemption à l'intérieur desquelles il dispose d'un droit de préemption sur tout terrain ou ensemble de droits sociaux. Cette politique a pour finalité de préserver la qualité des sites, des paysages et milieux naturels, les champs naturels d'expansion des crues, la sauvegarde des habitats naturels, mais aussi de les aménager.

Déclinaison dans le Les ZNIEFF constituent un outil de gestion, de négociation et de PLU/PLUi dialogue dans l’organisation spatiale des politiques d’aménage- ment et de protection. Le PLU/PLUi justifie du respect des richesses naturelles ayant motivé les inventaires ZNIEFF par un classement de préférence en zone naturelle. L’état initial devra être mentionné dans le rap- port de présentation.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 57/103 Le PLU/PLUi devra prendre en considération les terrains acquis par le département ainsi que les terrains qui ont fait l’objet d’une délimitation au titre des espaces naturels sensibles.

Articulation avec les Le schéma départemental des espaces naturels sensibles des autres documents Landes* a été approuvé en octobre 2009.

Application sur le Sur le territoire, les ZNIEFF suivantes ont été identi- territoire fiées :

Territoire(s) concerné(s) Référence Observations

FR720014223 Bordères-et-Lamensans ZNIEFF 1 "Colonie de hérons bihoreaux de Bordères" Cazères-sur-l’Adour, FR720002000 ZNIEFF 1 Lussagnet "La forêt de l’Aveyron" Grenade-sur-l'Adour, FR720007921 Larrivière-Saint-Savin, "Saligues et gravières de l’Adour : ZNIEFF 2 Saint-Maurice-sur- méandre de Saint-Maurice-sur-l’Adour" l’Adour Bordères-et-Lamensans, FR720007922 Cazères-sur-l’Adour, "Saligues et gravières de l’Adour : ZNIEFF 2 Grenade-sur-l'Adour, tronçon d’Aire-sur-l’Adour à Larrivière" Larrivière-Saint-Savin

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 58/103 Thématique 3 – Milieux naturels

Fiche 3-8 – Trame Verte et Bleue Retour au sommaire des fiches

Rappel réglementaire Article L. 371-1 du code de l'environnement : L.371-1 et suivants « I – La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d'en- R. 371-16 et suivants rayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à du code de l'environnement la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les ac- tivités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural. Décret n° 2012-1492 du 27 A cette fin, ces trames contribuent à : décembre 2012 relatif à la 1° Diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats trame verte et bleue naturels et habitats d'espèces et prendre en compte leur dé- ) placement dans le contexte du changement climatique ; 2° Identifier, préserver et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par des corridors écologiques ; 3° […] préserver les zones humides ; 4° Prendre en compte la biologie des espèces sauvages ; 5° Faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de la flore sauvages ; 6° Améliorer la qualité et la diversité des paysages.

II – La trame verte comprend : 1° […] les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité ; 2° Les corridors écologiques constitués des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que des formations végétales linéaires ou ponctuelles, permettant de relier les espaces mentionnés au 1° […].

III – La trame bleue comprend : 1° Les cours d'eau, parties de cours d'eau ou canaux […] ; 2° Tout ou partie des zones humides dont la préservation ou la remise en bon état contribue à la réalisation des objectifs visés […] ; 3° Les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux et zones humides importants pour la préservation de la biodiversité […]. »

Déclinaison dans le Le rapport de présentation met en évidence, dans son analyse et PLU/PLUi son diagnostic, les sensibilités du site, les carences en matière de continuités écologiques, les réservoirs de biodiversité et les corri- dors à intégrer, leur état de conservation… Les PLU/PLUi soumis à évaluation environnementale complètent le rapport de présentation conformément aux dispositions de l'ar- ticle R. 123-2-1. Le PADD aborde le thème de la biodiversité et des continuités écologiques. Les trames vertes et bleues doivent être identifiées dans les docu-

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 59/103 ments graphiques du PLU/PLUi. Le PLU/PLUi comportera, en fonction des choix locaux éclairés par l'analyse et le diagnostic environnemental : • des espaces boisés classés (zones strictes de protection), • des éléments de paysage identifiés (L. 123-1-5 §7°), • des secteurs indicés permettant l'identification des bords de cours d'eau, de zones humides, de boisements, … • des mesures de protection de terrains cultivés, … • des emplacements réservés (création d'espaces verts, …) Les trames bleues seront traitées à une échelle fine. Les trames vertes devront être développées et consolidées.

Articulation avec les Les mesures prises sur le thème des trames vertes et bleues se- autres documents ront compatibles avec : • le SDAGE Bassin Adour-Garonne* et le programme de mesures, • le SCoT, s'il en existe un, ou les études environnementales dans le cas d'un SCoT en cours d'élaboration.

Ces mesures prendront en compte : • le SRCE ou les travaux en cours, • les zones Natura 2000* et leur document d'objectifs.

Elles s'appuieront utilement sur : • l’étude régionale Trame verte et bleue Aquitaine* (TVBA) , • l'étude en cours du Conseil Général des Landes (Direction de l’Environnement), • les espaces naturels protégés*, les ZNIEFF*, les ZICO*,…

Application sur le Tout le territoire est concerné par cet enjeu. territoire

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 60/103 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau

Fiche 4-1 – Gestion des cours d'eau et préservation des zones humides Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire L’article L. 211-1 du code de l’environnement instaure et définit l’objectif d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, gestion Article L. 211-1 du code de qui prend en compte les adaptations nécessaires au changement l'environnement climatique et vise la préservation des zones humides, dont il donne la définition officielle.

Déclinaison dans le La prise en compte de l’existence, de la qualité et du fonctionne- PLU/PLUi ment des cours d’eau et des zones humides présents sur le terri- toire est un préalable nécessaire à l’élaboration / la révision du PLU/PLUi. Il conviendra de consulter les fiches thématiques cor- respondantes du guide de l’Agence de l’Eau Adour Garonne intitu- lé L’eau dans les documents d’urbanisme*. La qualité actuelle des cours d’eau et les objectifs des pouvoirs publics sont également consultables sur le site adour- garonne.eaufrance.fr/ La commune / l'EPCI, maître d’ouvrage du PLU/PLUi portera une attention toute particulière aux enjeux suivants : • assurer la qualité et la bonne gestion des cours d’eau du terri- toire du PLU/PLUi, et plus particulièrement des « corridors rivu- laires », c’est-à-dire les bandes de terrain le long des cours d’eau dont la végétation naturelle boisée (ou ripisylve) est influencée par la rivière et interagit avec elle. Les outils réglementaires de pro- tection de ces cours d’eau devront être étudiés, en lien avec les enjeux des continuités écologiques, puis retranscrits dans le rè- glement graphique par un zonage approprié à proximité (N) ou l’utilisation d’une mesure de protection spécifique (Espace Boisé Classé ou protection au titre du L. 123-1-5-7° du code de l'urba- nisme). Il est conseillé de consulter le guide L’arbre, la rivière et l’homme du Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité* ; • favoriser le cas échéant les accès aux cours d’eau pour les usages de loisirs (promenades, pêche) en cohérence par exemple avec les itinéraires de randonnées inscrits au PDIPR ; • prendre en compte la protection des berges (érosion, …) et la cohabitation entre le lit de la rivière et les usages et activités hu- maines (espace de mobilité du cours d’eau ou bande de déborde- ment).

Articulation avec les La portée juridique du SDAGE Adour-Garonne* a été redéfinie par autres documents la loi du 21 avril 2004 qui stipule que les documents d'urbanisme doivent être compatibles ou rendus compatibles, dans un délai de 3 ans après son approbation par le Comité de Bassin, avec les orientations et les objectifs de quantité et de qualité fixés par le SDAGE et avec les objectifs de protection des SAGE*. Le PLU/PLUi doit être compatible avec les orientations et les ob- jectifs de quantité et de qualité fixés par le SDAGE* et avec les

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 61/103 objectifs de protection du SAGE* s’il existe. Le SDAGE prévoit que la destruction des zones humides doit être compensée. A ce titre, il est important de bien les inventorier de manière à ne pas placer les aménageurs devant des difficultés de compensation (≈ 150%). En ce qui concerne la traduction de la politique de l’eau dans les documents d’urbanisme, le Guide "L’eau dans les documents d’ur- banisme"* de l’Agence de l’Eau sera une source importante d’in- formations.

Application sur le Votre territoire est concerné par le SDAGE du bassin territoire Adour-Garonne* approuvé par le préfet coordinateur du bassin le 01/12/2009. Le PLU/PLUi devra être compatible avec ce document, en particulier avec les orientations F qui indiquent qu’il est nécessaire de « privilégier une approche territoriale et placer l’eau au cœur de l’aménagement du territoire ».

Classement Bassin versant Masse d’eau Objectif actuel

Adour FRFR 327C Mauvais état Bon état d’ici 2021

Ruisseau de Saint-Jean FRFR R327C-18 Mauvais état Bon état d’ici 2015

Ruisseau de Laguibaou FRFR R327C-14 Mauvais état Bon état d’ici 2015

Ruisseau de Courdaoute FRFR R327C-16 Mauvais état Bon état d’ici 2015

Ruisseau de Buros FRFR R327C-9 Mauvais état Bon état d’ici 2015

FRFR L42-1 et Ruisseau de Gioulé Mauvais état Bon état d’ici 2015 FRFR R327C-11

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 62/103 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau

Fiche 4-2 – Gestion quantitative de la ressource en eau Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Cet article instaure et définit l’objectif d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, gestion qui prend en compte les adaptations Article L. 211-1 du code de nécessaires au changement climatique. Il vise en particulier, la l'environnement promotion d'une utilisation efficace, économe et durable de la res- source en eau.

Déclinaison dans le La commune / l'EPCI, dans le cadre de l’élaboration / la révision PLU/PLUi de son PLU/PLUi, doit également étudier les éventuels projets économiques ayant un impact significatif sur la gestion quantita- tive de la ressource en eau afin d’anticiper au mieux les besoins futurs. Les impacts de l’urbanisation nouvelle (habitat, activités écono- miques) nécessitant des besoins supplémentaires en eau, sur la gestion quantitative de la ressource sont évalués en cumul des usages existants. Des techniques économes en eau pour les activités industrielles, commerciales et agricoles sont favorisées en préservant les res- sources nécessaires à l'alimentation en eau potable. Les techniques de récupération et de valorisation des eaux de pluie sont privilégiées.

Articulation avec les La portée juridique du SDAGE a été redéfinie par la loi du 21 avril autres documents 2004 qui stipule que les documents d'urbanisme doivent être com- patibles ou rendus compatibles, dans un délai de 3 ans après son approbation par le Comité de Bassin, avec les orientations et les objectifs de quantité et de qualité fixés par le SDAGE et avec les objectifs de protection des SAGE. La collectivité doit vérifier la faisabilité du développement de la commune envisagé par le PLU/PLUi au regard des objectifs et du contenu du SDAGE, du SAGE et du Plan de Gestion des Étiages* (PGE). Des données sur les prélèvements et la gestion quantitative dans le territoire sont disponibles sur le site du système d’information sur l’eau http://adour-garonne.eaufrance.fr, sur le site de l'Obser- vatoire de l'eau http://bassin-adour.univ-pau.fr/ ainsi que sur celui de la préfecture des Landes http://www.landes.gouv.fr/gestion-de- crise-secheresse-r327.html

Application sur le territoire

Territoire Nom Etat d’avancement

Communauté Approuvé par arrêté du préfet de région SDAGE Adour-Garonne* de communes le 01/12/2009

Communauté SAGE Adour amont* En cours d’élaboration de communes

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 63/103 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau

Fiche 4-3 – Alimentation en eau potable Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire La thématique de l’alimentation en eau potable (AEP) sera abor- dée par le PLU/PLUi selon deux angles principaux : Articles L. 1321-2 du code de l'environnement, - la destination des terrains aux alentours de la ressource en eau et leur compatibilité avec la nécessité de ne pas altérer cette res- R. 111-8, R. 111-9 et R. 111-13 source par la présence d’activités polluantes liées à l’urbanisation, du code de l'urbanisme - la mesure des besoins nouveaux en eau potable liés à l’aug- mentation de la population et des activités, l’adéquation de ces besoins avec la ressource disponible tant en quantité qu’en quali- té. Sur ce dernier point, en effet, l’autorité compétente peut refuser un permis de construire ou l’assortir de prescriptions spéciales si le terrain destiné à recevoir la construction n’est pas convenable- ment équipé, notamment s’il n’est pas desservi par les réseaux d’alimentation en eau potable.

Déclinaison dans le Patrimoine AEP PLU/PLUi La commune établit une description détaillée du patrimoine et de son fonctionnement : plan du réseau à jour avec les caractéris- tiques de ses différents éléments (canalisations, réservoirs, ...). Ces plans sont annexés au document final du PLU/PLUi. Il peut également être fait référence à la performance de ce ré- seau ou à ses faiblesses issues d’un diagnostic du système d’AEP, et à un éventuel programme de travaux.

Ressource en eau potable Les différentes informations concernant la ressource en eau po- table de la commune (quantité et qualité) doivent être intégrées et analysées : • les capacités par secteurs de distribution et le niveau de sécuri- sation, • les zones critiques connues (en quantité et qualité), • les données sur la qualité de l’eau. En outre, les points de captage d’eau en vue de la consommation humaine font l’objet de protections inscrites dans le document d’urbanisme (classement en zone naturelle et forestière, servi- tudes d’utilité publique, …). Les périmètres institués pour la protection des points de prélève- ment valent servitudes d’utilité publique et doivent être reportés sur le plan des servitudes d'utilité publique en annexe du PLU. Ils comportent : • le périmètre de protection immédiate, • le périmètre de protection rapprochée,

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 64/103 • le cas échéant, le périmètre de protection éloignée. L’utilisation et l’occupation du sol dans ces périmètres sont fixées par l’arrêté préfectoral instituant la protection. Les mesures de protection des captages sont déclinées par un zonage approprié : • classement en N des terrains correspondant aux périmètres de protection immédiat (prévoir un emplacement réservé le cas échéant « projet de captage ») ; • classement en N ou A pour les périmètres de protection rappro- chée (ne pas autoriser dans les zones concernées des occupa- tions ou utilisations des sols incompatibles avec les protections de la ressource en eau) ; • recherche pour les zones de protection spécifiques (ZPS issues du SDAGE). Nonobstant les dispositions de l’article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales qui prévoient que tout prélèvement, puits, forage réalisé à des fins domestiques de l’eau doit être dé- claré en mairie, l’utilisation d’eau prélevée dans le milieu naturel pour un usage alimentaire doit, préalablement à la demande de permis de construire, être déclarée auprès de mes services afin d’initier, au besoin, la procédure d’autorisation préfectorale régle- mentaire (article L. 1321-7 du code de la santé publique). Les installations, ouvrages, travaux et activités réalisés à des fins non domestiques entraînant des prélèvements sur les eaux super- ficielles ou souterraines sont soumis à autorisation ou à déclara- tion.

La commune démontrera la bonne adéquation entre, d’une part, les besoins induits par le développement urbain futur envisagé de la commune (habitat et activité économique) et, d’autre part, la disponibilité de la ressource en eau et les capacités de traitement et de distribution de la collectivité en termes de quantité et de qualité. Les besoins futurs devront également être compatibles avec les orientations des différents documents de cadrage évo- qués ci-dessus. Il conviendra également de tenir compte des projets de dévelop- pement des collectivités limitrophes ou concernées par les mêmes sources d’approvisionnement, en se rapprochant de l’or- ganisme intercommunal compétent le cas échéant.

ZONES U et AU (articles R. 123-5 et R. 123-6 du code de l'urba- nisme) Le raccordement au réseau public d’eau devra être rendu obliga- toire dans les zones urbaines et d’urbanisation future. ZONES A et N Dans les zones agricoles et dans les zones naturelles, les sec- teurs susceptibles d’être desservis par le réseau public d’eau et ceux non susceptibles de l’être devront être délimités au préa- lable.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 65/103 Les annexes du PLU/PLUi comprennent, à titre informatif, les em- placements pour le captage, le traitement et le stockage des eaux destinées à la consommation.

Articulation avec les Le SDAGE du bassin Adour-Garonne* approuvé en décembre autres documents 2009. Le schéma départemental d'alimentation en eau potable* est en cours d’élaboration. La commune / l'EPCI se rapprochera des ser- vices du Conseil Général pour connaître l’état d’avancement ainsi que les mesures qui devront être prises en compte dans le PLU/PLUi.

Application sur le territoire

Si commune touchée Nom du par un périmètre de Unité de Distribution Commune captage sur Date DUP protection de captage : Unité de gestion la commune nom du captage

Forage F1 12/04/1990 Arbouts/Artassenx Artassenx Forage F1 Forage F2 L’Etang 12/04/1995 SI des Arbouts Arbouts/Artassenx Bascons / / SI des Arbouts Bordères-et- Arbouts/St-Gein / / Lamensans SI des Arbouts Arbouts/St-Gein Castandet / / SI des Arbouts Cazères-sur- Arbouts/St-Gein / / l’Adour SI des Arbouts Grenade-sur- Forrage Arbouts/Artassenx / l'Adour Courrèges SI des Arbouts 1/ Tursan-SI Tursan Larrivière- / / Saint-Savin 2/ Arbouts/Artassenx- SI des Arbouts Arbouts/St-Gein Lussagnet / / SI des Arbouts Forage F1 12/04/1990 Arbouts/St-Gein Maurrin / Forage F2 L’Etang 12/04/1995 SI des Arbouts

Saint- Arbouts/Artassenx Maurice-sur- / / l’Adour SI des Arbouts Arbouts/St-Gein Le Vignau / / SI des Arbouts

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 66/103 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau

Fiche 4-4 – Puits et forages domestiques Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Depuis la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 codifiée dans le code général des collectivités territoriales, la déclaration Loi du 30 décembre 2006 sur en mairie des puits et forages domestiques, existants ou futurs, l'eau et les milieux aquatiques est devenue obligatoire. Les services en charge de la distribu- Article L. 2224-9 du code général tion de l’eau potable se sont vu conférer la possibilité de contrô- des collectivités territoriales ler ces ouvrages. Lorsque l’eau est destinée à une consomma- tion humaine, une analyse préalable de sa qualité doit être réali- sée.

Déclinaison dans le Dans le cadre de l’élaboration / la révision du PLU/PLUi de la PLU/PLUi commune / l'EPCI, le recensement des puits et forage est repris dans le rapport de présentation (cartographié) ou peut être réali- sé et cartographié (si ce recensement n’existe pas). Un classement particulier peut être étudié dans le cadre du rè- glement du PLU/PLUi et des règles d’aménagement et/ou de protection peuvent être établies. Les communes / l'EPCI se basent sur le compte des communes concernées sur le site « Forages domestiques » (www.foragesdomestiques.developpement-durable.gouv.fr), site sur lequel la saisie des déclarations doit avoir lieu. Une attention particulière est portée, en cas de zones construc- tibles situées dans un secteur d’assainissement non collectif, sur les distances nécessaires entre le système d’assainisse- ment autonome et le puits ou forage, notamment si ce dernier est utilisé pour une consommation humaine. La commune / l'EPCI peut également se rapprocher des ser- vices de la DDTM qui valident leur demande d'accès au site de saisie en ligne des déclarations de forage et qui peut apporter toute précision sur le sujet.

Articulation avec les La collectivité doit vérifier la faisabilité du développement du ter- autres documents ritoire envisagé par le PLU/PLUi au regard des objectifs et du contenu du SDAGE Adour-Garonne* qui définit plusieurs orien- tations traduites en action dans le Programme de Mesures (PDM), notamment : • gérer durablement les eaux souterraines, préserver et restau- rer les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides ; • assurer une eau de qualité pour des activités et usages res- pectueux des milieux aquatiques ; • concilier les politiques de l'eau et de l’aménagement du terri- toire.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 67/103 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau

Fiche 4-5 – Eaux pluviales Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Le développement de l’urbanisation s’accompagne généralement d’un accroissement de l’imperméabilisation des sols et donc du ruissellement des eaux pluviales. Ce ruissellement peut avoir pour conséquences : • d’accroître les risques d’inondation, en particulier dans les terri- toires déjà concernés par ce phénomène, • d’augmenter les risques de pollution des milieux aquatiques (cours d’eau et eaux souterraines) en raison du lessivage des sols artificialisés et de l’écoulement des eaux de pluies ainsi chargées de substances polluantes vers les nappes et rivières.

Article L. 2224-10 du code des Les collectivités doivent établir un zonage de l'assainissement col- collectivités territoriales lectif, non collectif et pluvial. Certains SAGE prévoient des échéances.

Déclinaison dans le La maîtrise du ruissellement des eaux pluviales est un enjeu im- PLU/PLUi portant à intégrer dans le document d'urbanisme. L’étude d’élaboration / de la révision du PLU/PLUi mentionne les dispositifs et ouvrages existants connus en matière de traitement ou rétention des eaux pluviales : bassins de rétention, bassins d’infiltration, noues paysagères, … Le recensement des réseaux d’eaux pluviales est également ajou- té à l’annexe sanitaire du PLU/PLUi.

Par la définition de zones classées, le PLU/PLUi peut assurer la protection d’éléments du paysage tels que bois, forêts, parcs, arbres isolés, haies ou réseaux de haies, plantations d'aligne- ments, contribuant à la bonne gestion du ruissellement. De nouvelles servitudes, issues notamment de la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et natu- rels et à la réparation des dommages (dite loi Bachelot), peuvent également servir à la gestion du pluvial, notamment les servitudes pour les bassins écréteurs de crue.

Le PLU/PLUi peut inciter à la mise en œuvre d’infiltration ou, si le terrain ne le permet pas, de cuves de rétention d'eaux pluviales. L'utilisation de ces eaux doit cependant être limitée aux usages prévus dans l'arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâti- ments. Le PLU/PLUi peut définir des règles en faveur de la gestion du pluvial, comme, par exemple, le maintien et le remplacement des plantations existantes, l’obligation de plantations, le maintien des espaces verts dans les zones urbanisées et urbanisables.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 68/103 Le PLU/PLUi incite à l'utilisation des techniques alternatives pour la gestion des eaux pluviales partout où cela est possible et sou- haitable : noues, tranchées et chaussées drainantes, puits d’infil- tration, bassins de rétention, … en évitant de recourir systémati- quement à ces derniers. Dans les opérations d’aménagement ou de constructions d’en- semble à dominante d’habitation, les ouvrages techniques de ges- tion de l’eau et leurs abords, communs à ces opérations (tels que le bassin de rétention ou d’infiltration…), pourraient faire l’objet d’un aménagement paysager à dominante végétale, être conçus pour répondre à des usages ludiques ou d’agrément.

Pour favoriser l’infiltration ou le stockage temporaire, il est pos- sible d'instaurer des prescriptions particulières de gestion des eaux pluviales dans le règlement et les OAP du PLU/PLUi : • gestion du taux d’imperméabilisation selon les secteurs géogra- phiques, • gestion des modalités de raccordement, limitation des débits, • inscription en emplacements réservés des emprises des ou- vrages de rétention et de traitement, • constructibilité limitée des zones inondables et des zones d’ex- pansion des crues, • élaboration des principes d’aménagement permettant d’organi- ser les espaces nécessaires au traitement des eaux pluviales.

Le zonage pluvial : En vertu de l’article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales, les communes doivent délimiter après enquête pu- blique : • les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’im- perméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit des écou- lements d’eaux pluviales et de ruissellement ; • les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement. Le zonage pluvial a pour but de prévenir les effets de l’urbanisa- tion et du ruissellement des eaux pluviales sur les systèmes d’as- sainissement et sur les milieux récepteurs. C’est une phase es- sentielle dans l’élaboration d’une stratégie de gestion des eaux pluviales. Elle s’inscrit dans une logique de prévision et de pré- vention. Les communes / les EPCI peuvent réaliser des travaux afin de li- miter les risques d’inondation par les eaux de ruissellement pour améliorer la sécurité des personnes et des biens. Les communes / les EPCI qui décident de maîtriser les eaux plu- viales ont à leur disposition plusieurs outils : • intervention sur le dimensionnement des réseaux, • stockage des eaux pluviales (de façon temporaire dans des ou-

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 69/103 vrages type bassin de stockage à ciel ouvert ou enterré) afin de retarder l’arrivée d’un flux important vers les systèmes d’épura- tion, • mise en place de techniques alternatives (elles permettent de réduire le flux le plus en amont possible de façon à redonner aux surfaces de ruissellement un rôle régulateur fondé sur la rétention et l’infiltration des eaux de pluie) telles les chaussées réservoirs, les noues d’infiltration.

Articulation avec les Le document d’urbanisme devra être compatible avec le SDAGE autres documents Adour Garonne 2010-2015*, en particulier avec les orientations F qui indiquent qu’il est nécessaire de « privilégier une approche territoriale et placer l’eau au cœur de l’aménagement du terri- toire ».

Application sur le Tout le territoire est concerné. territoire

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 70/103 Thématique 4 – Protection et gestion de l'eau

Fiche 4-6 – Assainissement collectif et non collectif Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire L’assainissement des eaux usées est un enjeu environnemental majeur du territoire ; il permet de préserver les ressources en eau. La qualité des eaux de surface mais aussi souterraines en dé- pend grandement. Articles L. 2224-8 et Les communes / Les EPCI sont compétentes en matière d’assai- L. 5211-4-1 du code général nissement des eaux usées. des collectivités territoriales La directive ERU impose aux Etats membres de s'assurer que les Directive européenne du agglomérations sont équipées en système de collecte des eaux 21 mai 1991, relative au urbaines résiduaires et que ces eaux bénéficient d'un traitement traitement des eaux urbaines approprié avant rejet au milieu naturel. résiduaires, dite directive ERU Transposée par la loi sur l’eau et ses textes d’application (code de l'environnement et code général des collectivités territoriales), la Titre II du code de directive impose à toutes les agglomérations d’assainissement de l’environnement plus de 2 000 équivalents-habitants (EH) de mettre en œuvre la collecte et le traitement de leurs eaux usées conformément à des exigences définies dans celle-ci. Les agglomérations de moins de 2 000 EH sont également soumises à cette directive lorsqu’elles ont mis en place un réseau collectif. Le non-respect de la directive ERU peut entraîner un blocage de l'urbanisation de nouveaux secteurs. En effet, elle incite les ser- vices de l'Etat à stopper l'urbanisation des secteurs dépendant de systèmes d'épuration défaillants en utilisant les articles L. 121-1, L. 123-1 et R. 123-9 du code de l'urbanisme.

La problématique de l'assainissement intervient à plusieurs ni- veaux : • dans la réflexion sur le développement du territoire, • dans la définition des zonages et des règlements de zones du PLU/PLUi, • dans la définition de réserves foncières pour les équipements (réservoirs, stations d'épuration, bassin de retenue,…), • dans la délimitation des servitudes d'utilité publique.

Arrêtés du 7 mars 2012 et du Ces deux arrêtés révisent la réglementation applicable aux instal- 27 avril 2012 sur lations d’assainissement non collectif. Ces arrêtés reposent sur l’assainissement non collectif trois logiques : • mettre en place des installations neuves de qualité et conformes à la réglementation, • réhabiliter prioritairement les installations existantes qui pré- sentent un danger pour la santé des personnes ou un risque avé- ré de pollution pour l’environnement, • s’appuyer sur les ventes pour accélérer le rythme de réhabilita- tion des installations existantes.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 71/103 Arrêté du 22 juin 2007 relatif à Stations d’épuration (nombre, capacités et état de conformi- la collecte, au transport et au té) : traitement des eaux usées des L’arrêté du 22 juin 2007 impose la prise en compte, lors de la agglomérations d'assainisse- conception et du choix d’implantation des ouvrages liés à l'assai- ment ainsi qu'à la surveillance nissement tels que les stations d'épuration, des nuisances audi- de leur fonctionnement et de tives et olfactives. leur efficacité, et aux dispositifs d'assainissement non collectif A contrario, lorsqu’une station d’épuration est en fonctionnement recevant une charge brute de ou en projet de construction, il est préférable que les parcelles si- pollution organique supérieure tuées à moins de 100 mètres ne soient pas classées en zone à 1,2 kg/j de DBO5 constructible afin de minimiser au maximum les plaintes des rive- rains dues à son fonctionnement.

Déclinaison dans le PLU La bonne connaissance du réseau est un préalable indispensable à l’élaboration / la révision du PLU/PLUi. La commune / L'EPCI se rapprochera de la « structure intercom- munale ayant la compétence assainissement », et plus particuliè- rement dans le cadre de la définition du règlement graphique et écrit. L’assainissement doit faire l’objet d’une réflexion parallèle au type d’urbanisation souhaitée pour le territoire. Le développement de système d’assainissement (réseaux et station d’épuration) doit précéder l’apparition des besoins qu’entraîne le dévelop- pement urbain. Les eaux usées générées par les activités artisanales ou indus- trielles doivent faire l’objet d’une étude particulière destinée à défi- nir le pré-traitement (avant rejet au réseau public) ou le traitement nécessaire (avant rejet au milieu naturel). Une convention de rejet avec la collectivité locale est nécessaire dès qu’il y a rejet dans le réseau urbain. La règle générale est de séparer la collecte des eaux pluviales (faiblement polluées) de celles des eaux générées par les installa- tions potentiellement fortement polluées ne disposant pas de ca- pacités autonomes de traitement des eaux. D’une façon plus générale, la filière d’assainissement d’une zone artisanale ou d’activité est une des composantes du projet d’amé- nagement. Celui-ci nécessite une réflexion préalable intégrant les questions d’implantation, portant avant tout sur le milieu récepteur et la filière d’assainissement, et par ailleurs de proximité du bourg ou des habitations, l’acceptabilité des activités, la filière d’assai- nissement possible, … L’existence et le bon fonctionnement du système d’assainisse- ment, qu’il soit collectif ou individuel, conditionnent la délivrance du permis de construire.

Dans tous les cas de demande d’actes d’urbanisme pour une ha- bitation ou autre en zone relevant d’un assainissement non col- lectif, il conviendra de préconiser au pétitionnaire de faire une étude de sol à la parcelle afin de réaliser une filière d’assai- nissement en adéquation avec la nature des sols.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 72/103 Il sera nécessaire d’indiquer dans les annexes du PLU/PLUi : • le schéma des réseaux d'assainissement, existants ou en cours de réalisation, en précisant les emplacements retenus pour les stations d'épuration des eaux usées ; • la carte d’aptitude des sols pour les zones situées en assainis- sement non collectif ; • l’échéancier des travaux sur les réseaux d’assainissement s’ils existent et s’ils sont connus.

Articulation avec les La collectivité devra vérifier la faisabilité du développement du ter- autres documents ritoire envisagé par le PLU/PLUi au regard des objectifs et du contenu du SDAGE Adour-Garonne* et du SAGE* local, le cas échéant.

Application sur le L’EPCI devra se rapprocher du SPANC afin de connaître territoire les règles propres à l’assainissement non collectif et la sensibilité des milieux du territoire.

Station AC d’épuration Territoire(s) / Syndicat (capacité en Observations concerné(s) ANC gestionnaire (1) équivalent habi- tants)

Aptitude des sols défavorable sur la majeure partie des secteurs étu- Artassenx, diés. Castandet, SI des Ar- Nécessité mise en place AC dans Lussagnet, ANC / bouts les bourgs d’Artassenx, Castan- Maurrin et det, Maurrin et Le Vignau. Le Vignau Schéma directeur d’assainissement validé. "Lit planté de roseaux + Régie com- Mise en service : mai 2012 Bascons AC Bambouseraie" munale Pas de mesure. 300 EH Bordères- "Lit planté de Mise en service : novembre 2006 Régie com- et-Lamen- AC roseaux" Taux de charge (2010) ≈ 30 % en munale sans, 300 EH organique et en hydraulique. "Boues activées Mise en service : 1993 Cazères- à aération AC SAUR Taux de charge (2012) ≈ 30 % en sur-l’Adour prolongée" organique et 60 % en hydraulique. 1000 EH

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 73/103 Station AC d’épuration Territoire(s) / Syndicat (capacité en Observations concerné(s) ANC gestionnaire (1) équivalent habi- tants)

Mise en service : 1996 Traitement des effluents de Larri- vière Taux de charge (2012) ≈ 35 % en "Boues activées organique et 60 % en hydraulique. Grenade- à aération AC SAUR sur-l'Adour prolongée" Nombreux rejets non traités par 3300 EH temps de pluie (réseau de type uni- taire). Une étude sera réalisée en 2013 pour déterminer les travaux néces- saires pour limiter ces rejets. Larrivière- Régie com- Commune raccordée à la station AC / Saint-Savin munale d’épuration de Grenade-sur-l'Adour. Saint-Mau- "Lit planté de Mise en service : 2010 Régie com- rice-sur- AC roseaux" Taux de charge ≈ 40 % en orga- munale l’Adour 600 EH nique et 50 % en hydraulique.

(1) Assainissement collectif (AC) ou non collectif (ANC)

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 74/103 Thématique 5 – Préservation du Patrimoine Archéologique

Fiche 5-1 – Archéologie Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Selon l'article L. 510-1 du code du patrimoine, "tous les vestiges et autres traces de l'existence de l'humanité, dont la sauvegarde Loi du 17 janvier 2001 relative et l'étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, per- à l'archéologie préventive mettent de retracer le développement de l'histoire de l'humanité et de sa relation avec l'environnement naturel" constituent des élé- ments du patrimoine archéologique. Livre V du code du patrimoine

Article R. 523-1 du code du Les dossiers soumis aux procédures d'archéologie préventive patrimoine sont ceux concernant "les opérations d'aménagement, de construction d'ouvrages ou de travaux qui [...] affectent ou sont susceptibles d'affecter des éléments du patrimoine archéolo- gique...", notamment : - lorsqu'ils sont réalisés dans les zones définies dans le cadre de Article R. 523-4 du code du l'établissement de la carte archéologique nationale et portent, le patrimoine cas échéant, sur des emprises au sol supérieures à un seuil défini par l'arrêté de zonage, les travaux dont la réalisation est subor- donnée à un permis de construire, un permis d'aménager, un per- mis de démolir ou une décision de réalisation de ZAC ; - la réalisation de zones d'aménagement concerté affectant une superficie supérieure ou égale à 3 hectares ; - les opérations de lotissement affectant une superficie supérieure ou égale à 3 hectares ; - les travaux soumis à déclaration préalable ; - les aménagements et ouvrages dispensés d'autorisation d'urba- nisme, soumis ou non à une autre autorisation administrative, qui doivent être précédés d'une étude d'impact ; - les travaux sur les immeubles classés au titre des monuments historiques qui sont dispensés d'autorisation d'urbanisme mais sont soumis à autorisation.

Article R. 111-4 du code de « Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'urbanisme l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature, par sa localisation et ses caractéristiques, à compromettre la conserva- tion ou la mise en valeur d'un site ou de vestiges archéolo- giques. »

Déclinaison dans le Le règlement fixe, en cohérence avec le PADD, les règles géné- PLU/PLUi rales et les servitudes d'utilisation des sols qui permettent notam- ment de protéger le patrimoine archéologique. Il peut « identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection ».

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 75/103 Dans le cas de découvertes fortuites en cours de travaux en de- hors de ces zones, le Service Régional de l'Archéologie doit im- médiatement être informé, conformément aux dispositions de l'ar- ticle L. 531-14 du code du patrimoine.

Les éléments mentionnés ci-dessous seront reportés sur le plan des servitudes d’urbanisme ou autres limitations d’utilisation du sol. Ils devront figurer sur le plan de zonage du PLU/PLUi.

Application sur le Lorsque les projets sont réalisés dans les zones défi- territoire nies par la carte archéologique nationale et portent, le cas échéant, sur des emprises au sol supérieures à un seuil défini par l'arrêté de zonage, les travaux dont la réalisation est subordonnée à un permis de construire, un permis d'aménager, un permis de démolir ou une décision de réali- sation de zone d'aménagement concerté, ces travaux font l'objet d'une saisine du Préfet de région (Direction régio- nale des affaires culturelles, Service régional de l'ar- chéologie).

Liste des sites à classer en zone N : les sites qui présentent un intérêt de protection, de mise en valeur et de requalification pour des motifs d’ordre culturel et historique. La réalisation de toute construction, ouvrage ou travaux portant atteinte au sous-sol devra être interdite. Territoire(s) Nom du site Description concerné(s) Artassenx L’église, Mouta Eglise, cimetière, motte castrale Bordères-et-La- Eglise, cimetière, motte castrale, Moyen Lamensans, l’église mensans Age Larrivière- Saint-Savin, camp ro- Fortifications de terre, mottes, Moyen Saint-Savin main Age ; occupation protohistorique probable

Liste des zones sensibles : les projets d’aménagement affectant le sous-sol des terrains sis dans ces zones sont présumés faire l’objet de prescriptions d’archéologie préventive préalablement à leur réalisation. Territoire(s) Nom du site Description concerné(s) 1 - Chapelle Notre-Dame 1 - Eglise et cimetière, Moyen Age de la course landaise Bascons 2 - Le bourg 2 - Eglise et cimetière, habitat, Moyen Age 1 - Bordères 1 - Eglise, cimetière, Moyen Age. Détruits Bordères-et-La- par l’Adour mensans 2 – Lahittte 2 - Dépôt (bijoux, monnaie, vase) gallo-ro- main

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 76/103 Territoire(s) Nom du site Description concerné(s) 1 - Rondeboeuf 1 - Habitat, gallo-romain ; bastide, Moyen Age 2 - Lassalle 2 - Motte et basse-cour, Moyen Age 3 - Perron 3 - Atelier de terre cuite, Moyen Age – époque moderne 4 - Lassalle 4 - Eglise et cimetière, Moyen Age Castandet 5 - Pas de 5 - Hameau, atelier de potiers, bas Moyen Age – époque contemporaine 6 - Clavé 6 - Hameau, ateliers de potiers, bas Moyen Age – époque contemporaine 7 – Trouil 7 - Ateliers de potiers, fours, époque mo- derne 1 - Aurendet 1 - Eglise et cimetière, Moyen Age Cazères-sur- 2 - Bénazit 2 - Eglise et cimetière, Moyen Age l’Adour 3 - Molès 3 - Maison forte, Moyen Age 4 - Bourg de Cazères 4 - Habitat, église et cimetière, Moyen Age 1 - Le Bourg 1 - Bastide, Moyen Age 2 – Brassens 2 - Motte cadastrale - maison noble, Moyen Grenade-sur- Age l’Adour 3 - Escalès 3 - Commanderie, Moyen Age 4 - Courrèges 4 - Eglise et cimetière, Moyen Age 1 - Guillay 1 - Menhir néolithique 2 - Pouy 2 - Eglise, Moyen Age 3 - Nabey, Jeanborde 3 - Eglise, Moyen Age Larrivière- 4 - Priam 4 - Eglise, cimetière, Moyen Age Saint-Savin 5 - Saint-Savin, La- 5 - Eglise, cimetière, Moyen Age burthe, Notre-Dame du Rugby Eglise, cimetière, Moyen Age Période mo- Lussagnet Eglise de Lussagnet derne Motte castrale, église, cimetière, Moyen Maurrin Le Bourg Age Saint-Maurice- Château, église et cimetière, habitat, mou- Le Bourg sur-l’Adour lins, Moyen Age Eglise et cimetière, Moyen Age (église dé- Le Vignau Le Bourg truite, l’actuelle date de 1860)

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 77/103 Thématique 6 – Architecture et Patrimoine

Fiche 6-1 – Monuments Historiques Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire En , le classement comme monument historique est une servitude d'utilité publique visant à protéger un édifice remar- L. 126-1 et R. 126-1 du code quable de par son histoire ou son architecture. Cette reconnais- de l'urbanisme sance d'intérêt public concerne plus spécifiquement l'art et l'his- toire attachés au monument qui peut être classé en totalité ou en partie. Il existe deux niveaux de classement : le classement comme mo- nument historique et l'inscription simple comme monument histo- rique. On dit d'un bien, dans le premier cas qu'il est « classé », et dans le second, qu'il est « inscrit ». Le classement et l’inscription sont désormais régis par le titre II du Titre II du livre VI du code du patrimoine livre VI du code du patrimoine remplaçant la loi du 25 février 1943 qui avait introduit un champ de visibilité de 500 m.

L'article 40 de la loi SRU, a introduit la possibilité de remanier le Article 40 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la périmètre de 500 mètres relatif à la protection des abords des mo- numents historiques classés ou inscrits au cours de l'élaboration solidarité et au renouvellement urbain (SRU) ou la révision du PLU/PLUi. Le service compétent est le Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine (STAP), dirigé par l'Architecte des Bâtiments de France.

Déclinaison dans le Lorsque la modification du périmètre est réalisée à l'occasion de PLU/PLUi l'élaboration, de la modification ou de la révision d'un PLU/PLUi, elle est soumise à enquête publique par le maire / le président de l'EPCI compétent, en même temps que le PLU/PLUi. L'approba- tion du document emporte modification du périmètre.

Ces monuments, ainsi que le tracé du périmètre de protection cor- respondant, seront reportés sur le plan des servitudes d’utilité pu- blique.

Application sur le Votre territoire est concerné par : territoire

Commune(s) Site inscrit - Nom Arrêté Date concernée(s) classé

1 - Eglise Saint-Amand 1 - Ministériel 23/09/1970 Bascons Inscrits 2 - Arènes Jean de 2 - Préfectoral Lahourtique 25/04/2007

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 78/103 Commune(s) Site inscrit - Nom Arrêté Date concernée(s) classé

Préfectoral Cazères-sur-l’Adour Pont Eiffel Inscrit 07/11/2000

Grenade-sur-l’Adour, Eglise St-Pierre et St- Préfectoral Inscrit Larrivière-Saint-Savin Paul 08/07/2004

Ministériel Larrivière-Saint-Savin Mégalithe Guillay Classé 28/03/1978

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 79/103 Thématique 7 – Habitat, Logement et Développement urbain

Fiche 7-1 – Droit au logement, diversité, mixité et renouvellement urbain Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire La loi Besson vise à la mise en œuvre du droit au logement pour tous, traduite au plan local par l'adoption du Plan Départemental Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées visant à la mise en œuvre du (PDALPD) dont l'objectif principal est de développer la solidarité droit au logement dite Loi Bes- afin de rendre possible l'accès et le maintien des personnes défa- son vorisées dans des logements décents et indépendants.

La loi d'orientation pour la ville crée le programme local de l'habi- Loi n° 91-662 du 13 juillet 1991 tat. Etabli par un EPCI, il définit les objectifs et les principes d'une d'orientation pour la ville politique visant à répondre aux besoins en logements et à assurer entre les communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements.

L'article L. 110 du code de l'urbanisme affirme la nécessaire prise Article L. 110 du code de l'ur- en considération des préoccupations d'habitat de tous les docu- banisme ments d'urbanisme, dans le respect des principes d'équilibre, de diversité et de mixité, avec pour objectif général d'assurer, sans discrimination, aux populations résidentes et futures, des condi- tions d'habitat, d'emploi, de service et de transport répondant à leurs besoins et à leurs ressources.

Article L. 121-1 2° du code de Cet article, qui fixe les dispositions générales communes à tous les documents d'urbanisme, impose notamment au PLU/PLUi de l'urbanisme déterminer les conditions permettant d'assurer la diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat.

Article L. 301-1 du code de la Cet article renforce, en matière d'habitat, les principes d'équilibre, construction et de l'habitation de diversité et de mixité. Afin d'assurer une offre d'habitat diversi- fiée et de qualité, la notion de droit au logement décent pour les personnes sur l'ensemble du territoire est réaffirmée.

Lois n° 2000-1208 du 13 dé- L’article 55 de la loi SRU indique que les communes de plus de cembre 2000 relative à la solida- 3 500 habitants qui sont comprises dans une agglomération ou un rité et au renouvellement urbains EPCI de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une com- (dite loi SRU) et n° 2013-61 du mune de plus de 15 000 habitants, doivent disposer d’au moins 18 janvier 2013 relative à la mo- 20 % de logements locatifs sociaux par rapport à leur parc de ré- bilisation du foncier public en fa- sidences principales. veur du logement et au renforce- ment des obligations de produc- tion de logement social La loi portant Engagement National pour le Logement constitue le Loi n° 2006-872 du 13 juillet principal volet législatif du pacte national pour le logement qui in- 2006 portant Engagement Na- tègre notamment la loi du 1er août 2003 de programmation et tional pour le Logement d’orientation pour la ville et la rénovation urbaine et la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale. Cette loi vise à : • répondre à la crise du logement, en augmentant l’offre nouvelle dans le secteur social mais aussi dans les autres catégories de lo-

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 80/103 gements, notamment intermédiaires ; • augmenter la production de terrains constructibles, encourager les maires à construire, développer l’accession à la propriété, les logements locatifs privés, lutter contre l’habitat indigne et insa- lubre et faciliter le logement des personnes défavorisées. Cette loi s’articule autour de 4 priorités : 1/ Faciliter la libération de terrains à bâtir, 2/ Développer l’offre locative privée, 3/ Favoriser l’accession à la propriété, 4/ Faciliter l’accès au logement social.

Loi n° 2009 323 du 25 mars La loi Boutin expose des mesures en faveur du développement 2009 de mobilisation pour le lo- d’une offre nouvelle de logements. gement et de lutte contre l’ex- Elle met en place un nouvel outil de financement des équipe- clusion, dite Loi Boutin ments publics, le projet urbain partenarial (PUP), permettant le préfinancement des équipements publics par les propriétaires fon- ciers, aménageurs ou constructeurs. Le PUP permet aux com- munes ou aux établissements publics compétents de signer une convention avec les propriétaires des terrains concernés par des opérations d'aménagement, les aménageurs ou les constructeurs fixant le programme des équipements à réaliser pour répondre aux besoins de l'opération, ainsi que les conditions de leur prise en charge. Le PUP ne peut s’appliquer que dans les zones ur- baines ou à urbaniser et peut être mis en œuvre par les orga- nismes HLM.

Déclinaison dans le Le PLU/PLUi peut, dans les zones urbaines ou à urbaniser : PLU/PLUi - réserver des emplacements en vue de la réalisation, dans le res- pect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu'il définit. En pratique, le PLU/PLUi peut, soit fixer le programme exact de logements à réaliser sur le terrain, soit imposer la réali- sation d'un certain nombre de m² de logements, laissant libre le constructeur d'utiliser le reste de la constructibilité potentielle pour un autre programme de construction. - délimiter des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements (logements intermé- diaires, logements sociaux, logements très sociaux) qu'il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale.

Le rapport de présentation doit permettre de déterminer les be- soins en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace ou d'équilibre social de l'habitat. Il comprend notam- ment un diagnostic établi au regard des besoins répertoriés en matière d'équilibre social de l'habitat. Les orientations d'aménagement du PADD peuvent, par quartier ou par secteur, prévoir des actions et opérations d'aménagement particulières.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 81/103 Dans les PLUi, les orientations d'aménagement et de programma- tion tiennent lieu de programme local de l'habitat : le PLH « défi- nit, pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en héber- gement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et à améliorer l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handica- pées en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements. »

Articulation avec les Le document d’urbanisme devra être compatible avec le PLH, s'il autres documents existe. Le diagnostic contenu dans le rapport de présentation devra inté- grer les éléments du PLH et les projections effectuées dans le cadre du SCoT, si ces documents existent.

Le périmètre du SCoT Pays Adour Chalosse Tursan a été arrêté le 31/12/2012.

Application sur le Tout le territoire est concerné. territoire

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 82/103 Thématique 8 – Déplacements et qualité de vie

Fiche 8-1 – Les déplacements Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire La loi Grenelle II renforce les principes généraux dans le code de l’urbanisme en matière de déplacements en introduisant l'objectif Articles L. 110 et L. 121-1 du de rationalisation de la demande de déplacements (art. L. 110 code de l'urbanisme du code de l'urbanisme) et celui de diminution des obligations Lois Grenelle I et II de déplacements et de développement des transports collec- tifs (art. L. 121-1 du code de l'urbanisme). « Le système des transports doit satisfaire les besoins des Article L. 1111-1 du code des usagers et rendre effectifs le droit qu'a toute personne, y com- transports pris celle dont la mobilité est réduite ou souffrant d'un handi- Loi n° 82-1153 du 30 dé- cap, de se déplacer et la liberté d'en choisir les moyens ainsi cembre 1982 d'orientation des que la faculté qui lui est reconnue d'exécuter elle-même le transports intérieurs (LOTI) transport de ses biens ou de le confier à l'organisme ou à l'en- treprise de son choix. La mise en œuvre de cet objectif s'effec- tue dans les conditions économiques, sociales et environne- mentales les plus avantageuses pour la collectivité et dans le respect des objectifs de limitation ou de réduction des risques, accidents, nuisances, notamment sonores, émissions de pol- luants et de gaz à effet de serre ».

Article L. 228-2 du code de « A l'occasion des réalisations ou des rénovations des voies l'environnement urbaines, à l'exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d'aménage- ments sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs in- dépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circu- lation. L'aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de déplacements urbains, lorsqu'il existe ».

Loi n° 2005-102 du 11 février La loi du 11 février 2005 prévoit que chaque commune / EPCI doit 2005 pour l'égalité des droits et disposer d'un plan de mise en accessibilité de la voirie et d'amé- des chances, la participation et nagement des espaces publics (PAVE). Ce plan fixe les disposi- la citoyenneté des personnes tions susceptibles de rendre accessible aux personnes handica- handicapées pées l'ensemble des circulations piétonnes et des aires de sta- tionnement situées sur le territoire et précise les conditions et dé- lais de réalisation des équipements et aménagements prévus. Le décret définit l'aménagement de zones de circulation apaisée Décret n° 2008-754 du 30 en agglomération (dites « zones de rencontre »), dans lesquelles juillet 2008 portant diverses les piétons sont prioritaires et n’ont pas l’obligation de circuler sur dispositions de sécurité rou- les trottoirs. Pour une cohabitation sécurisée entre les piétons et tière les véhicules motorisés, la vitesse est limitée à 20 km/h. Afin de favoriser l’usage de la bicyclette, les cyclistes sont autori- sés à circuler dans les deux sens des chaussées à sens unique situées dans les zones de rencontre et zones 30, sauf disposi- tions différentes prises par l’autorité détentrice du pouvoir de po- lice de la circulation.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 83/103 Déclinaison dans le Le PLU/PLUi devra : PLU/PLUi • garantir une articulation cohérente entre les politiques d'urba- nisme, d'habitat et les politiques de transports et de déplace- ments, afin de mieux gérer les phénomènes d'étalement urbain qui favorisent l'usage de la voiture particulière ; • infléchir les comportements de mobilité et maîtriser les besoins de déplacements des personnes, en voiture particulière notam- ment, en proposant une offre de report modal vers des transports collectifs adaptés aux besoins de tous les usagers des transports, en encourageant des pratiques “collectives” de déplacements. Dans le cadre du PLU/PLUi, il importe d'avoir une approche glo- bale et transversale de la problématique des transports et ce, pour toutes les catégories de population actuelle et future. En ef- fet, la dispersion de l'habitat, les faibles densités et l'inadaptation de l'offre de transports créent une forte dépendance à la voiture. Dans un contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues au transport, l’enjeu est de maîtriser les déplacements locaux à travers une politique incitative d'utilisation des modes autres que la voiture (compris modes doux) conjuguée à une poli- tique de limitation de l'étalement urbain et de ses effets sur les be- soins en déplacement. Le règlement peut décliner un certain nombre de contraintes et de règles en ce qui concerne les trans- ports (article L. 123-1-5 du code de l'urbanisme).

Les préoccupations en matière de sécurité routière peuvent se traduire dans le PLU/PLUi par l’inscription d’emplacements réser- vés destinés à des aménagements de voirie, une rédaction appro- priée dans le règlement des conditions de desserte des terrains et d’accès aux voies ouvertes au public, et d'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques. Il conviendra d’éviter de définir un zonage qui serait de nature à induire une multiplication d’accès individuels et de manœuvres de tourne-à-gauche sur les principales voies routières de la com- mune, étant précisé que des conditions de desserte et des moda- lités d'accès aux voies publiques peuvent toujours être opposées à toute demande d'occupation ou d'utilisation du sol aux fins d’as- surer la sécurité routière.

Les OAP définissent les objectifs et les principes d'une politique visant à améliorer l'accessibilité du cadre bâti aux personnes han- dicapées en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements.

Articulation avec les Le PLU/PLUi doit prendre en compte, le cas échéant, les mesures autres documents des plans climat-énergie territoriaux (PCET), qui doivent eux- mêmes être compatibles avec le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie* (SRCAE). Le PLU/PLUi doit, s’il y a lieu, être compatible avec les disposi- tions du SCoT et du PDU. Le Schéma Régional des Infrastructures de Transports (SRIT)*, approuvé par le Conseil régional en juillet 2009, est un document

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 84/103 d’orientation et de planification régionales des transports de voya- geurs et de marchandises, constituant ainsi le volet transport du Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire. Le schéma régional Véloroutes Voies Vertes (SRVVV) a été adop- té en 2002 par l’Etat et le Conseil régional d'Aquitaine. Il est ac- tuellement en révision. Le règlement de voirie du Schéma Directeur Routier Départemen- tal* L’arrêté préfectoral du 14 décembre 1999 portant classement so- nore des infrastructures de transport terrestre*. La carte de bruits des infrastructures routières*. Le PLU/PLUi sera établi en cohérence avec le Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et d'aménagements des Espaces publics (PAVE). Le Conseil Régional a adopté le Plan Climat Aquitaine* (mars 2007), suivi par le Défi Aquitaine Climat* (décembre 2011) qui peuvent utilement être consultés.

Application sur le Le territoire est traversé par plusieurs routes territoire départementales, notamment :

Territoire(s) concerné(s) N° route Catégorie Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur-l’Adour, D824 1ère Grenade-sur-l'Adour, Saint-Maurice-sur-l’Adour Larrivière-Saint-Savin à Grenade-sur-l'Adour D11 Artassenx, Castandet, Maurrin D30 2ème Grenade-sur-l'Adour, Saint-Maurice-sur-l’Adour D924 Cazères-sur-l’Adour, Le Vignau D934 Grenade-sur-l'Adour à Maurrin D11 Larrivière-Saint-Savin D52 3ème Cazères-sur-l’Adour (vers Duhort-Bachen) D65 Cazères-sur-l’Adour, Larrivière-Saint-Savin D352 Bordères-et-Lamensans, Castandet D55 Le Vignau D64 Cazères-sur-l’Adour (nord), Le Vignau D65 Bascons, Maurrin D351 4ème Saint-Maurice-sur-l’Adour D394 Castandet, Cazères-sur-l’Adour, Maurrin D398 Bascons, Grenade-sur-l'Adour D406

Le règlement de voirie du Schéma Directeur Routier Départemental* précise que, hors agglomération, les accès individuels directs sur des routes départementales de 1ère, 2ème et 3ème catégorie sont interdits, sauf dérogation du Département. Les accès individuels sur des routes de 4ème catégorie pourront être autorisés en dehors de l'agglomération sous réserve des conditions de sécurité. Un regroupement des accès sera systématiquement recherché.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 85/103 Thématique 8 – Déplacements et qualité de vie

Fiche 8-2 – L. 111-1-4 (« Levée de l'amendement Dupont » ou « Entrée de ville ») Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Cet article crée une interdiction d'implanter, sauf exceptions, en dehors des espaces urbanisés des communes, des constructions Article L. 111-1-4 du code de ou installations dans une bande de : l'urbanisme • 100 m de part et d'autre de l'axe des autoroutes (également des routes express et déviations définies par le code de la voirie rou- Décret n° 2010-578 du 31 mai tière) ; 2010 modifiant le décret n° • 75 m de part et d'autre des autres routes classées à grande cir- 2009-615 du 3 juin 2009 fixant culation (fixées par décret). la liste des routes à grande cir- culation Cependant, le PLU/PLUi peut, à condition de le justifier par une étude spécifique, instituer d'autres règles, le plus souvent dans Décret n° 2005-1499 du 5 dé- le sens de l'assouplissement de la contrainte de recul. Ces nou- cembre 2005 relatif à la consis- velles règles sont inscrites dans le PLU/PLUi. tance du réseau routier natio- nal L'étude L. 111-1-4, encore appelée « levée de l'amendement Du- pont », prend en compte les nuisances liées à l'infrastructure, la sécurité routière, la qualité architecturale, la qualité de l'urbanisme et des paysages.

Cette étude porte le plus fréquemment sur les secteurs en frange des agglomérations, des villes ou des villages traversés par une route à grande circulation (espaces non urbanisées), destinés à s'urbaniser dans le PLU/PLUi ; d'où la dénomination fréquente « d'étude entrées de ville ».

Elle a pour ambition l'élaboration d'un véritable projet urbain de qualité, le long des axes majeurs énumérés ci-dessus. La qualité du projet s'appréciera au regard des thèmes énoncés dans l'ar- ticle L. 111-1-4, à savoir : • les nuisances liées au bruit ; • la sécurité : les accès, le trafic, les circulations douces, la des- serte ; • la qualité architecturale : traitement de l'axe, des constructions le long de l'axe ; • la qualité de l'urbanisme et des paysages : organisation du front urbain, composition d'ensemble, greffe sur les quartiers existants, stationnement, espaces publics le long de la voie, …

Dans ces conditions, les règles du PLU/PLUi peuvent déroger aux règles de recul de l'amendement Dupont en dehors des espaces urbanisés et instituer de nouvelles règles. Le périmètre des études L. 111-1-4 peut être élargi aux entrées de ville non concernées par une route à grande circulation pour ga- rantir une homogénéité de traitement sur le territoire et une ap-

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 86/103 proche plus large sur ce thème.

De même, cette réflexion peut être l'occasion d'un diagnostic sur la publicité en entrée de ville. La publicité non maîtrisée est syno- nyme de nuisance visuelle. La qualité du cadre de vie peut être largement dégradée du fait de la surabondance de panneaux pu- blicitaires. La réflexion pourra déboucher sur un règlement local de publici- té (RLP).

Déclinaison dans le Le PLU/PLUi comporte l'étude prévue par l'article L. 111-1-4 PLU/PLUi (« […] étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nui- sances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages. »). Le rapport de présentation décrit les dispositions prises et justifie du bien-fondé de la dérogation aux règles de recul. Ces dispositions seront retranscrites dans une OAP qui fera appa- raître les règles de recul, le traitement de la voie, les espaces pu- blics, les plantations à réaliser, … Le zonage et le règlement mentionnent les règles de recul, les règles d'aspect extérieur, les emplacements réservés pour traite- ment de la voirie et de l'espace public. Le document graphique indiquera les secteurs où les dispositions de l'article L. 111-1-4 perdurent (hors périmètre d'étude de levée).

Articulation avec les • Règlement de voirie du Schéma Directeur Routier Départemen- autres documents tal* • Arrêté préfectoral du 14 décembre 1999 du classement sonore des infrastructures de transport terrestre* • Carte de bruits des infrastructures routières* S'il existe : • Règlement local de publicité

Application sur le territoire

Territoire(s) concerné(s) N° route Catégorie Recul

Autoroute A65 100 m. Route à Cazères-sur-l’Adour et Le Vignau D934 75 m. grande circulation

Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur-l’Adour, Route à Grenade-sur-l'Adour et Saint-Maurice-sur- D824 grande 75 m. l’Adour circulation

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 87/103 Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 88/103 Thématique 8 – Déplacements et qualité de vie

Fiche 8-3 – Lutte contre le changement climatique Retour au sommaire des fiches Rappel réglementaire Article L. 110 du code de « Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. l'urbanisme Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. […] Leur action en ma- tière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement cli- matique et à l'adaptation à ce changement. »

Article L. 121-1 du code de « Les plans locaux d'urbanisme […] déterminent les conditions l'urbanisme permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du déve- loppement durable, […] la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergé- tique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air […] »

Article L. 220-1 du code de La qualité de l'air est un objectif affiché du code de l'environne- l'environnement ment. Il énonce le principe du droit de chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. Cette action d'intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, à ré- duire ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l'air et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnelle- ment l'énergie. La protection de l'atmosphère intègre la prévention de la pollution de l'air et la lutte contre les émissions de gaz à ef- fet de serre (GES).

Loi n° 2005-781 du 13 juillet « La France soutient la définition d'un objectif de division par deux 2005 de programme fixant les des émissions mondiales de GES d'ici à 2050, ce qui nécessite, orientations de la politique compte tenu des différences de consommation entre pays, une di- énergétique, dite loi POPE vision par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays dévelop- pés. » (Facteur 4)

Loi du 12 juillet 2010 dite Loi La loi Grenelle II vient réglementer les objectifs fixés dans la loi Grenelle II Grenelle I, notamment dans le code de l'urbanisme. Ainsi les PLU/PLUi doivent désormais aborder la problématique « Climat- Énergie » et disposent d'outils pour mettre en application leurs ambitions en ce domaine. Elle impose par ailleurs la réalisation d'un schéma régional du cli- mat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) et rend obligatoire l’élabora- tion de Plans Climat Énergie Territoriaux (PCET) pour les collecti- vités locales de plus de 50 000 habitants. Les objectifs du SRCAE Aquitain* fixés par le scénario 2020 de référence sont : • une réduction de 28,5 % des consommations énergétiques fi- nales, • une production des énergies renouvelables équivalente à 25,4 % de la consommation énergétique finale,

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 89/103 • une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre, • une réduction des émissions de polluants atmosphériques.

Article L. 229-26 du code de l'environnement Les EPCI de plus de 50 000 habitants doivent se doter d'un plan climat-énergie territorial (PCET) qui définit les objectifs straté- giques et opérationnels de la collectivité afin d'atténuer et lutter ef- ficacement contre le réchauffement climatique et de s'y adapter et élabore un programme d'actions afin d'améliorer l'efficacité éner- gétique, d'augmenter la production d'énergie renouvelable et de réduire l'impact des activités en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

Article L. 222-4 du code de l'environnement Les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) sont des docu- ments, arrêtés par le Préfet, qui fixent des mesures visant à amé- liorer la qualité de l’air. Ces mesures peuvent concerner le trans- port, l'industrie ou le résidentiel. Des cartographies de la pollution atmosphérique sont disponibles pour ces zones.

Déclinaison dans le De façon générale, le choix des formes urbaines (compacité, mixi- PLU/PLUi té fonctionnelle, accès aux transports en commun et aux modes de déplacement non motorisés, place de la voiture, stationne- ment, implantation des bâtiments par rapport aux apports solaires et à l'exposition aux vents, …) peut avoir un impact considérable sur les performances en matière d'émissions de GES, de consommation d'énergie et de préservation de la qualité de l'air.

A minima, le PLU/PLUi doit répondre aux exigences de l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme, notamment en réalisant : • un diagnostic permettant de dresser un état des lieux des émis- sions de GES, des consommations d'énergie, de la production d'énergies renouvelables et du potentiel de développement de ces énergies et de la vulnérabilité du territoire aux effets du chan- gement climatique ; • la démonstration que les orientations choisies sont favorables ou au moins neutres en regard des objectifs de réduction des émissions de GES. De plus, le PLU/PLUi peut contenir des OAP spécifiques pour des secteurs particuliers (quartier à hautes performances énergé- tiques ou environnementales, secteurs destinés à accueillir des équipements de production d'énergie renouvelable...). En effet le règlement du PLU/PLUi peut « imposer aux constructions, tra- vaux, installations et aménagements, notamment dans les sec- teurs qu'il ouvre à l'urbanisation, de respecter des performances énergétiques et environnementales renforcées qu'il définit » (ar- ticles L. 123-1-5 et R. 123-9 du code de l’urbanisme). Il peut aussi fixer des emplacements réservés (par exemple pour un réseau de chaleur, une chaufferie bois, une plate-forme de sto- ckage-broyage, un équipement de méthanisation, …).

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 90/103 Articulation avec les - le SRCAE* approuvé par arrêté du 15 novembre 2012 (le Sché- autres documents ma Régional Éolien* est en annexe à ce document) - le Défi Aquitaine Climat, nouveau plan climat-énergie de la Ré- gion a été approuvé le 19 décembre 2011 (équivalent aquitain du Plan Climat Énergie ou PCET)* S'ils existent : - le PDU ou études en cours - le PPA*

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 91/103 6 Les projets d'intérêt général (article L. 121-2)

6.1 Les projets d’intérêt général (articles L. 121-9 et R. 121-4 du CU)

Les projets d’intérêt général doivent présenter un caractère d’utilité publique et répondre à certaines conditions fixées par le code de l’urbanisme. Leur nature est fixée par décret en Conseil d’Etat. Article R. 121-4 du code de l'urbanisme : « Le projet mentionné à l'article L. 121-9 est qualifié de projet d'intérêt général par arrêté préfectoral en vue de sa prise en compte dans un document d'urbanisme. Cet arrêté est notifié à la personne publique qui élabore le document d'urbanisme. Pour l'application de l'article L. 123-14-1 le préfet précise les incidences du projet sur le document. L'arrêté préfectoral devient caduc à l'expiration d'un délai de trois ans à compter de la notification prévue à l'alinéa précédent. Il peut être renouvelé. »

Dans l’état actuel de nos connaissances, le territoire de votre commune / EPCI n’est pas concerné par un projet d'intérêt général.

6.2 Les opérations d’intérêt national (article R. 121-4-1 du CU)

Les opérations d’intérêt national sont des opérations importantes menées en application de la politique nationale d’aménagement du territoire. Elles concernent des périmètres et des secteurs bien précis, dont la liste est arrêtée en Conseil d’Etat.

Dans l’état actuel de nos connaissances, le territoire de votre commune / EPCI n’est pas concerné par une opération d'intérêt national.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 92/103 7 Les servitudes d'utilités publiques et d'urbanisme

Les PLU/PLUi comportent des servitudes. Elles sont instituées dans un but d’utilité publique et affectent l’utilisation des sols, d’où leur mention dans les documents d’urbanisme. Elles constituent des charges qui existent de plein droit sur tous les immeubles concernés et qui peuvent aboutir : - soit à certaines interdictions ou limitations à l’exercice par les propriétaires de leur droit de construire, et plus généralement le droit d’occuper ou d’utiliser le sol ; - soit à supporter l’exécution de travaux ou l’installation de certains ouvrages, par exemple les diverses servitudes créées pour l’établissement des lignes de télécommunications, de transport d’énergie électrique, … - soit, mais plus rarement, à imposer certaines obligations de faire à la charge des propriétaires (travaux d’entretien ou de réparation, …). Ces limitations administratives au droit de propriété peuvent être instituées au bénéfice de personnes publiques (Etat, collectivités locales, établissements publics), des concessionnaires de services ou de travaux publics (EDF, GDF, etc.), de personnes privées exerçant une activité d’intérêt général (concessionnaires d’énergie hydraulique, de canalisations destinées au transport de produits chimiques, …). Les limitations administratives au droit de propriété regroupent deux grandes catégories de servitudes : les servitudes d’utilité publique et les servitudes d’urbanisme.

7.1 Les servitudes d’utilité publique (articles L. 126-1 et R. 126-1 du CU)

Les servitudes d’utilité publique sont instituées par des lois ou règlements particuliers, indépendamment du code de l’urbanisme. Elles donnent lieu le cas échéant à une indemnisation. Le code de l’urbanisme ne retient juridiquement que les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols, c’est-à-dire celles susceptibles d’avoir une incidence sur la constructibilité et plus largement sur l’occupation des sols. Les PLU/PLUi doivent respecter ces servitudes, les reporter en annexes dans les documents graphiques ou les annexer si elles sont instituées ultérieurement. Article L. 126-1 du code de l'urbanisme : « Les plans locaux d’urbanisme doivent comporter en annexe les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation du sol et qui figurent sur une liste dressée par décret en Conseil d’Etat.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 93/103 Le représentant de l’Etat est tenu de mettre le maire ou le président de l’établissement public compétent en demeure d’annexer au plan local d’urbanisme les servitudes mentionnées à l’alinéa précédent. Si cette formalité n’a pas été effectuée dans le délai de trois mois, le représentant de l’Etat y procède d’office. Après l’expiration d’un délai d’un an à compter, soit de l’approbation du plan, soit, s’il s’agit d’une servitude nouvelle, de son institution, seules les servitudes annexées au plan peuvent être opposées aux demandes d’autorisation d’occupation du sol. Dans le cas où le plan a été approuvé ou la servitude instituée avant la publication du décret établissant ou complétant la liste visée à l’alinéa premier, le délai d’un an court à compter de cette publication. »

La liste des servitudes d’utilité publique est dressée par décret en Conseil d’Etat et énoncée à l'annexe de l’article R. 126-1 du code de l'urbanisme. Elles sont classées en quatre catégories, relatives à : 1. La conservation du patrimoine, 2. L’utilisation de certaines ressources et équipements, 3. La défense nationale, 4. La salubrité et la sécurité publiques.

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 94/103 Dans l’état actuel de nos connaissances, votre territoire est concerné par les servitudes d’utilité publique suivantes :

Ministère qui a institué Communes concernées – Actes instituant la Intitulé servitude la servitude – Service servitude gestionnaire A1 Maurrin Servitude relative à la Ministère de Forêt communale protection des bois et l’Agriculture – ONF forêts soumis au Sud-Ouest Lussagnet régime forestier Forêt domaniale de Laveyron A2 Artassenx, Bascons Servitude attachée à Ministère de ASA Bretagne-Bascons – Arrêté préfectoral du l'établissement des l’Agriculture – Service 13/11/1980 canalisations développement rural souterraines Bascons, Grenade-sur-l'Adour, Saint-Maurice- d'irrigation sur-l’Adour ASA de Saint-Maurice

Bordères-et-Lamensans, Castandet, Cazères- sur-l’Adour, Le Vignau ASA du Nord-Adour

Larrivière-Saint-Savin ASA de Larrivière

Maurrin ASA de Maurrin AC1 Servitude de Ministère d’État Bascons protection des chargé des Affaires Eglise Saint-Amand : Monument Historique Inscrit monuments culturelles – Service – Arrêté ministériel du 23/09/1970 historiques classés ou Territorial de inscrits l’Architecture et du Patrimoine des Landes AC1 Bascons Servitude de Ministère de la Arènes Jean de Lahourtique : Monument protection des Culture et de la Historique Inscrit – Arrêté préfectoral du monuments communication – 25/04/2007 historiques classés ou Service Territorial de inscrits l’Architecture et du Cazères-sur-l’Adour Patrimoine des Landes Pont Eiffel : Monument Historique Inscrit – Arrêté préfectoral du 07/11/2000

Grenade-sur-l'Adour Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul : Monument Historique Inscrit – Arrêté préfectoral du 08/07/2004

Larrivière-Saint-Savin Abords de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul à Grenade : Monument Historique Inscrit – Arrêté préfectoral du 08/07/2004

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 95/103 Ministère qui a institué Communes concernées – Actes instituant la Intitulé servitude la servitude – Service servitude gestionnaire AC1 Servitude de Ministère de la Culture Larrivière-Saint-Savin protection des et de l’Environnement Mégalithe Guillay : Monument Historique Classé monuments – Service Territorial de – Arrêté ministériel du 28/03/1978 historiques classés ou l’Architecture et du inscrits Patrimoine des Landes AS1 Artassenx (périmètre impactant Maurrin) Servitude résultant de Ministère de la Forage F1 – arrêté préfectoral du 12/04/1990 l’instauration de Solidarité, de la Santé, modifié par arrêté préfectoral du 12/04/1995 périmètres de et de la Protection protection des eaux Sociale – Agence Grenade-sur-l'Adour destinées à la Régionale de la Santé Forage Courrèges consommation Aquitaine (Délégation humaine et des eaux Territoriale des Landes) Forage hors EPCI dont le périmètre impacte minérales Artassenx et Maurrin (Laglorieuse) Forage F2 L’Etang – arrêté préfectoral du 12/04/1995 EL3 Servitude de halage et Ministère des Berges de l’Adour de marchepied Transports (Direction Servitude de marchepied d’une largeur de 3,25 m des transports sur chaque berge de l’Adour – Article 15 du code terrestres) du domaine public fluvial et de la navigation

I3 Conduites de transport de gaz naturel exploitées Servitude relative aux Ministère délégué à par TIGF canalisations de l’Industrie Canalisation DN 150 Lussagnet – Mazerolles transport de gaz Canalisation DN 350 Montgaillard – Mazerolles Canalisation DN 400 Lussagnet – Urgosse Canalisation DN 500 Lussagnet – Urgosse Canalisation DN 600 Aire-sur-l’Adour – Lussagnet Canalisation DN 600 Larrivière-Saint-Savin – Canalisation DN 600 Lussagnet – Larrivière- Saint-Savin Canalisation DN 600 Lussagnet – Arthez- d’Armagnac Canalisation DN 600 Nord Lussagnet – Laujuzan (Izaute) Canalisation DN 600 Sud Lussagnet – Laujuzan (Izaute) Canalisation DN 700 Lussagnet – Urgosse Canalisation DN 700 Lussagnet – Le Frèche Canalisation DN 800 Duhort-Bachen – Lussagnet

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 96/103 Ministère qui a institué Communes concernées – Actes instituant la Intitulé servitude la servitude – Service servitude gestionnaire I4 Servitude relative aux Ministère de l’Industrie Artassenx, Bascons canalisations Ligne 63 KV Naoutot - électriques Bascons, Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur- l’Adour, Grenade-sur-l'Adour, Lussagnet Ligne 63 KV Midour - Lussagnet - Naoutot

Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur-l’Adour, Le Vignau Ligne 63 KV Aire-sur-l’Adour - Bordères-et- Lamensans - Naoutot

Cazères-sur-l’Adour, Lussagnet Ligne 63 KV - Aire-sur-l’Adour – Lussagnet

I6 Servitude relative aux Ministère de l’Industrie Cazères-sur-l’Adour, Le Vignau carrières et mines – Direction régionale de * Société Gascogne Matériaux (GAMA), lieux-dits l’Environnement, de « Luzan Nord » et « Au Tréma » sur une l’Aménagement et du superficie de 243 102 m² : une carrière de sables Logement d’Aquitaine et graviers et une installation de concassage (Unité territoriale des mobile sur le territoire de la commune de Landes) Cazères-sur-l’Adour, autorisées par arrêté préfectoral du 02/07/2008 jusqu’au 02/07/2023

* Société GAMA, lieu-dit « Joualanne » à Cazères-sur-l’Adour (rive droite) sur une superficie de 195 057 m² : une carrière de sables et graviers, une installation de traitement de matériaux et une station de transit de déchets inertes, autorisées par arrêtés préfectoraux des 12/12/2001, 23/05/2003, 20/03/2007, 27/11/2007 et 11/12/2012, valable jusqu’au 12/12/2021

* Société GAMA, lieux-dits « Champ de Bordecarrère », « Cameloung », « Le Tremblant », « Laroque » et « Castets » sur le territoire des communes de Renung, Cazères- sur-l’Adour (rive gauche) et Duhort-Bachen, pour une superficie de 951 470 m² : une carrière à ciel ouvert de sables et graviers autorisée par arrêtés préfectoraux des 21/12/2001 et 23/05/2003, valable jusqu’au 12/12/2021

Lussagnet, Cazères-sur-l’Adour, Le Vignau * GAS2GRID Ltd & GIPPSLAND OFFSHORE PETROLEUM Ltd : Permis de recherche « Hydrocarbures » dit de « Saint-Griède », permis valide jusqu’au 31 mai 2013, en cours de renouvellement

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 97/103 Ministère qui a institué Communes concernées – Actes instituant la Intitulé servitude la servitude – Service servitude gestionnaire I7 Servitude relative à la Ministère de Lussagnet protection des l'Ecologie, de Stockage souterrain de gaz combustible : arrêté stockages souterrains l'Energie, du inter-préfectoral du 12/08/2009 de gaz naturel, Développement d'hydrocarbures Durable et de liquides, liquéfiés ou l'Aménagement du gazeux ou de produits Territoire – DREAL chimiques à Aquitaine (Service destination industrielle Prévention des Risques) dans les formations naturelles PM1 Plan de prévention Ministère de Grenade-sur-l'Adour et Larrivière-Saint-Savin des risques naturels l’Ecologie, du Plan de Prévention du Risque Inondation – Arrêté prévisibles ou plan de Développement et de préfectoral du 3 avril 2008 prévention des risques l’Aménagement miniers - Document Durables – Direction valant plans de départementale des prévention des risques Territoires et de la Mer naturels prévisibles des Landes PM3 Ministère de l'Ecologie, Plan de prévention de l'Energie, du Lussagnet des risques Développement Plan de Prévention des Risques Technologiques technologiques Durable et de associé à la société TIGF – Arrêté préfectoral du l'Aménagement du 8 avril 2013 Territoire – DREAL Aquitaine, Directeur départemental des Territoires et de la Mer des Landes PT2 Servitude de Ministère des Postes, Cazères-sur-l’Adour, Le Vignau protection des centres des Télécommunica- Liaison hertzienne Mont-de-Marsan – Aire-sur- radio-électriques tions et de l’Espace l’Adour, tronçon Villeneuve-de-Marsan – Aire-sur- d'émission et de l’Adour, décret du 21/10/1992 réception contre les obstacles Bascons, Grenade-sur-l'Adour, Larrivière-Saint- Savin Liaison hertzienne Bordeaux – Pau, décret du 27/09/1979

T1 Servitude relative aux Ministère chargé des Bascons, Bordères-et-Lamensans, Cazères-sur- voies ferrées Transports (Direction l’Adour et Grenade-sur-l'Adour des transports Ligne de chemin de fer n°652 000 "Morcenx à terrestres) – SNCF Bagnères-de-Bigorre"

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 98/103 Ministère qui a institué Communes concernées – Actes instituant la Intitulé servitude la servitude – Service servitude gestionnaire T4 Servitude Ministère de la Bascons aéronautique de Défense et Secrétariat Aérodrome de la base aérienne 118 de Mont-de- balisage d’Etat aux Transports Marsan, arrêté ministériel du 8 mars 1976 – Etat-Major de Soutien Défense de Bordeaux T5 Servitude Ministère de la Bascons aéronautique de Défense et Secrétariat Aérodrome de la base aérienne 118 de Mont-de- dégagement d’Etat aux Transports Marsan, arrêté ministériel du 8 mars 1976 – Etat-Major de Soutien Défense de Bordeaux

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 99/103 7.2 Les servitudes d’urbanisme ou autres limitations d’utilisation des sols (article L. 123-2 du CU)

Les servitudes d’urbanisme trouvent leur fondement dans la planification urbaine et sont applicables : - soit à l’ensemble du territoire national indépendamment de l’existence ou non d’un document d’urbanisme, - soit à certaines parties du territoire dans le cadre en particulier des documents d’urbanisme, comme le PLU/PLUi. Les servitudes d’urbanisme instituées par le code de l’urbanisme n’ouvrent droit à aucune indemnisation, sauf « s’il résulte de ces servitudes une atteinte à des droits acquis ou une modification à l’état antérieur des lieux déterminant un dommage direct (…) ». Elles sont reportées dans les annexes du PLU/PLUi.

Dans l’état actuel de nos connaissances, votre territoire est concerné par les servitudes d’urbanisme ou autres limitations d’utilisation des sols suivantes :

– Zones archéologiques

– Isolement acoustique des bâtiments d’habitation contre les bruits des axes de transports terrestres

– Forages

– Silos

Porter à connaissance de l’Etat Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Landes 100/103 ANNEXE : les liens internet vers les documents cités dans le PAC Les documents sont classés par ordre alphabétique Nom du document Lien internet Arbre, la rivière et l’homme (L’) www.trameverteetbleue.fr/brochure-cspnb-arbre-riviere-homme (Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité) Arrêtés préfectoraux de protection de biotope www.landes.gouv.fr/arretes-de-protection-de-biotope-a36.html Arrêtés préfectoraux portant classement sonore des infrastructures www.landes.gouv.fr/nuisances-sonores-r430.html de transport terrestre Atlas départemental des paysages www.landes.org/les-paysages Atlas relatif au risque incendie de forêt dans les Landes www.landes.gouv.fr/incendies-de-forets-r188.html www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/atlas-des-sites-classes-et- Atlas des sites classés et inscrits des Landes a53.html macommune.prim.net/gaspar/azi.php?departement=40 et Atlas des Zones Inondables (AZI) www.landes.gouv.fr/inondation-r182.html aquitaine.culture.gouv.fr/dossiers-thematiques/architecture- urbanisme/zppaup/zppaup-landes/ AVAP / ZPPAUP www.outil2amenagement.certu.developpement-durable.gouv.fr/avap-aires- de-valorisation-de-l-r261.html Cartes de bruit des infrastructures routières www.landes.gouv.fr/cartes-de-bruit-des-r173.html Charte de bonnes pratiques du défrichement dans le massif des www.landes.chambagri.fr/fileadmin/documents_CA40/Internet/territoires/char Landes de Gascogne te-defrichement.pdf Charte du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne www.parc-landes-de-gascogne.fr/1-16540-Qui-sommes-nous-.php Charte sur les principes de constructibilité en zones agricole et www.landes.gouv.fr/urbanisme-a51.html forestière www.landes.gouv.fr/l-obligation-d-informer-les-r168.html Dossiers Communaux d’Informations (liste déroulante pour choisir la commune en bas de la page) Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) des Landes : www.landes.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-r165.html "Les risques naturels et technologiques dans les Landes"

Porter à connaissance de l’Etat DDTM des Landes - 21 novembre 2013 101/103 Espaces naturels protégés www.landes.gouv.fr/espaces-naturels-proteges-r57.html Gestion équilibrée de l’espace entre agriculture, forêt et www.landes.gouv.fr/urbanisme-a51.html urbanisation Guide "L’eau dans les documents d’urbanisme" www.eau-adour-garonne.fr/fr/eau-et-territoires/eau-et-urbanisme.html Guide pour la prise en compte du risque incendie de forêt dans le www.landes.gouv.fr/incendies-de-forets-r188.html massif forestier des Landes de Gascogne (Édition 2011) Inventaire ZICO www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/zico-r499.html Inventaire ZNIEFF www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/znieff-r494.html Natura 2000 www.landes.gouv.fr/reseau-natura-2000-r58.html Orientations régionales forestières draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Les-orientations- regionales,1187 aquitaine.fr/politiques-regionales/developpement-durable/plan-climat- Plan Climat Aquitain (mars 2007) aquitain.html et et aquitaine.fr/politiques-regionales/environnement-climat-energie/defi- Plan Climat Energie (décembre 2011) aquitaine-climat,6602.html Plan départemental de prévention et de gestion des déchets non www.preventiondechets40.net/index.php/ppd/Documentation/Plan-Dechets- dangereux Non-Dangereux/Plan-adopte-en-Decembre-2012 www.preventiondechets40.net/index.php/ppd/Documentation/Plan-Dechets- Plan départemental de gestion des déchets de chantier du BTP BTP Plans d’Exposition aux Bruits (PEB) Bientôt disponibles sur le site internet des services de l'Etat des Landes. www.eau-adour-garonne.fr/fr/etat-des-ressources-gestion- Plans de Gestion des Étiages (PGE) quantitative/quelles-mesures-les-actions-accompagnees-par-l-agence/les- operations-concertees-de-gestion-des-eaux.html www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/plan-de-protection-de-l- Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA) atmosphere-r260.html Plan Pluriannuel Régional de Développement Forestier 2012-2016 draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Plan-Pluriannuel-Regional-de,1192 Plan de Protection des Forêts Contre l’Incendie en Aquitaine draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Le-Plan-de-Protection-des-Forets Plan de réduction et d'élimination des déchets dangereux aquitaine.fr/politiques-regionales/developpement-durable/dechets- d'Aquitaine dangereux-predda.html

Porter à connaissance de l’Etat DDTM des Landes - 21 novembre 2013 102/103 Plan régional d'agriculture durable (PRAD) draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Plan-Regional-Agriculture-Durable,1145 Plan régional Santé Environnement 2009-2013 (PRSE 2) www.prse-aquitaine.fr/ Règlement Sanitaire Départemental www.landes.gouv.fr/plans-departementaux-r355.html Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Midouze www.institution-adour.fr/index.php/sage-midouze.html Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de la www.gesteau.eaufrance.fr/sage/leyre-cours-deau-côtiers-et-milieux- Leyre, cours d’eau côtiers et milieux associés associés Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Adour www.gesteau.eaufrance.fr/sage/adour-amont , amont Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Ciron www.gesteau.eaufrance.fr/sage/ciron Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Étangs www.gesteau.eaufrance.fr/sage/etangs-littoraux-born-et-buch littoraux Born et Buch Schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage www.landes.gouv.fr/gens-du-voyage-r357.html Schéma départemental des Carrières infoterre.brgm.fr/rapports/RR-38600-FR.pdf Schéma départemental des Espaces Naturels Sensibles www.landes.org/le-schema-departemental-des-espaces-naturels-sensibles www.eau-adour-garonne.fr/fr/quelle-politique-de-l-eau-en-adour-garonne/un- Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux cadre-le-sdage/documents-du-sdage-et-du-pdm.html?search- (SDAGE) Adour-Garonne keywords=SDAGE Schéma Directeur Routier Départemental www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/schema-regional-climat-air- Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie (SRCAE) et-r175.html www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/schema-regional-eolien-en- Schéma Régional Éolien en Aquitaine (remplace les ZDE) r721.html Schéma Régional de Gestion Sylvicole draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Schema-Regional-de-Gestion,1190 Schéma Régional des Infrastructures de Transports (SRIT) srit.aquitaine.fr/ Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN) www.landes.org/sdtan (ou, pour consulter le SDTAN approuvé) patrimoine-naturel.aquitaine.fr/trame-verte-et-bleue/164-etude-regionale- Trame verte et bleue Aquitaine – Etude régionale (TVBA) tvba/

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