Publié le 5 octobre 2010

COMPTE RENDU DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE du 8 septembre 2010 Salle Polyvalente de

Début de la séance : 18h10

Présents : Messieurs Jean LEYNAUD, Jérôme BERNARD, Noël BOUVERAT, Jean-Louis ARMAND, Jean-Pierre JEANNE, Stéphane VOLLE, Jean-Paul SARRAZIN, Gérard BEAL, Michel CONSTANT, Jean-Pierre LADREYT, François VEYREINC, Roland SADY, Alain MARTIN, Patrick LALLEMAND, Gérard AMBERT (remplace Gilbert MOULIN), Yves CHASTAN, Gilbert FREUCHET, Roger ETIENNE, Max LAFOND, Gérard MAZOYER, Arnaud RITTE, Marc JARZAT, Michel LEVEQUE (remplace Jacques MERCHAT), Philippe MAZADE, Yves CHEVALIER, Louis ROCHAT. Mesdames Sylvie COMPAGNON, Marie-Françoise LANOOTE, Gisèle PASSAGNE (remplace Stéphane ORIOL), Dominique BUIS (remplace Paul CHAUTARD), Bernadette CHASTAGNER.

Excusés : Messieurs Gilbert MOULIN, Stéphane ORIOL, Paul CHAUTARD, Jacques MERCHAT.

Secrétaire de séance : Monsieur Patrick LALLEMAND.

Nombre de membres en exercice : 31 Nombre de membres présents : 31 Nombre de votants : 31

Ordre du jour :

Délibérations : 1) Modification des statuts communautaires, 2) Projet de développement ECOVAL ENVIRONNEMENT à : achat des bâtiments et des terrains « SIMMONS », 3) Achat des bâtiments et des terrains « SIMMONS » : emprunt auprès de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, 4) Achat des bâtiments et des terrains « SIMMONS » : demande de subvention auprès de la Région Rhône- Alpes, 5) Acquisition et cession de terrains Zone du Tamaris sur la commune de Flaviac, 6) Création d’un bâtiment technique à la déchetterie de : marché complémentaire au marché de terrassement enrochement, 7) Construction du bâtiment industriel de stockage à la déchetterie de Privas – attribution des marchés de travaux, 8) Convention de groupement de commande pour l’aménagement de la voie verte avec la Communauté de Communes Barrès-Coiron, 9) PER « Traditions et nouvelles technologies dans la vallée de l’Ouvèze » - subvention à la commune de pour l’aménagement d’une passerelle piétonne sur l’Ouvèze, 10) Demandes de subventions en matière de manifestations sportives et culturelles, 11) Refuge St Roch de Valence : subvention à l’Association de Sauvegarde et de Protection des Animaux (ASPA), 12) Organisation du temps partiel au sein de la Communauté de Communes Privas Rhône Vallées.

Communications diverses

Après un mot de bienvenue de Gérard MAZOYER en sa qualité de maire de Rompon, le Président François VEYREINC, constatant que le quorum est largement atteint, ouvre la séance du Conseil

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Communautaire.

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Approbation du compte rendu du Conseil Communautaire du 19 mai 2010 Le Président demande si le compte rendu du Conseil Communautaire du 19 mai dernier donne lieu à des observations. Aucune observation n’est formulée.

Le compte rendu est approuvé à l’unanimité des conseillers présents.

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1/ Modification des statuts communautaires François VEYREINC explique que la modification statutaire proposée est une étape importante dans le développement de la CCPRV et dans la mutualisation des services à l’échelle du territoire

Il donne ensuite la parole à Yves CHEVALIER, Vice-président en charge de l’évolution des statuts, qui rappelle aux conseillers communautaires le processus de modification statutaire engagé par la Communauté de Communes au cours de l’année 2009. A l’issue de ce processus, qui a notamment permis en décembre 2009 d’associer l’ensemble des conseillers communautaires titulaires et suppléants et en mai 2010 les 251 conseillers municipaux des 16 communes membres aux présentations de l’étude financière et fiscale réalisée par KPMG, il est demandé aux membres du conseil de se prononcer sur le projet de modification statutaire joint à la délibération. Ce projet de modification, évoqué lors de la réunion des maires du 15 juin 2010 et dans le cadre de la commission « Evolution des statuts » du 29 juin 2010, prévoit en particulier l’élargissement du champ de compétences de la Communauté de Communes aux domaines de la petite enfance, de l’assainissement collectif, de la protection et de la valorisation des cours d’eau.

Le calendrier prévu pour l’intégration de ces nouvelles compétences est le suivant : • en ce qui concerne la petite enfance, la prise de compétence interviendrait au 1 er janvier 2011 ; • en ce qui concerne la protection et la valorisation des cours d’eau ainsi que l’assainissement collectif, la prise d’effet serait différée au 1 er janvier 2013.

Il convient également de préciser, dans un souci d’information, les conséquences institutionnelles des transferts des compétences protection et valorisation des cours d’eau et assainissement collectif : • le syndicat Ouvèze Vive sera dissous au 1 er janvier 2013 dans la mesure d’une part où l’intégralité des compétences exercées par ce syndicat est transférée et d’autre part que le périmètre de cette structure est inclus dans celui de la Communauté de Communes ; • la Communauté de Communes intégrera au 1 er janvier 2013 le syndicat d’aménagement de la Payre et affluents selon la procédure de représentation-substitution dans la mesure d’une part où l’intégralité des compétences exercées par ce syndicat est transférée et d’autre part que le périmètre du syndicat est plus large que celui de la Communauté de Communes. Par application du mécanisme de substitution, le syndicat deviendra un syndicat mixte, et relèvera des dispositions de l’article L.5711-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ; • le syndicat intercommunal d’assainissement de la Vérone sera dissous au 1 er janvier 2013 dans la mesure d’une part où l’intégralité des compétences exercées par ce syndicat est transférée et

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d’autre part que le périmètre de cette structure est inclus dans celui de la Communauté de Communes ; • la Communauté de Communes intégrera au 1 er janvier 2013 le syndicat mixte de Chambenier selon la procédure de représentation-substitution dans la mesure d’une part où l’intégralité des compétences exercées par ce syndicat est transférée et d’autre part que le périmètre du syndicat est plus large que celui de la Communauté de Communes.

Conformément aux dispositions de l’article L5211-17 alinéa 3 du Code Général des Collectivités Territoriales, l’ensemble des conseils municipaux des communes membres doit délibérer en considération des coûts des transferts de compétence envisagés :

• En ce qui concerne la petite enfance (données issues du compte administratif 2008) :

Nom de la commune Coût de la compétence transférée 4 587 € Chomérac 21 814 € Privas 506 393 € 1 556 € Total 534 350 €

• En ce qui concerne la protection et la valorisation des cours d’eau (données issues du compte administratif 2008) :

Nom de la commune Coût de la compétence transférée Alissas 17 896 € Chomérac 33 239 € Coux 13 635 € 1 017 € Flaviac 10 304 € Le Pouzin 71 425 € 4 594 € Pourchères 1 141 € Privas 103 453 € Rochessauve 7 154 € Rompon 7 602 € St Julien en St Alban 21 142 € St Priest 9 265 € Veyras 17 318 € Total 319 185 €

(Les coûts évalués ci-dessus ont été déterminés au vu des données recensées à ce jour. Ils devront être actualisés puisque, aux termes de la loi de finances 2006 (article 85 III-B 3°3), « le coût des dépenses liées aux compétences transférées est évalué à la date de leur transfert ». L’actualisation des montants concernant la protection et la valorisation des cours d’eau sera effectuée au cours de l’année 2012. L’assainissement collectif ne donne pas lieu à un transfert de charges puisqu’il s’agit d’un service public industriel et commercial dont le financement est assuré par une redevance perçue sur l’usager).

Il est à noter que compte tenu de la suppression de la taxe professionnelle et de la disparition du

- 3 - mécanisme de plafonnement de la valeur ajoutée, il n’y a pas lieu de faire apparaître le taux représentatif du coût des dépenses transférées.

Outre cette extension de compétences, la modification envisagée opère une refonte des statuts communautaires avec effets sur de nombreux articles. Sont ainsi modifiés les articles 1, 3, 4, 6, 7, 8 et 16 dont la nouvelle rédaction est la suivante :

« Article 1 : Dénomination Il est créé, sous le nom de « COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PRIVAS RHÔNE VALLÉES », un établissement public de coopération intercommunale régi par les dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L5214-1 et suivants.

Article 3 : Communes adhérentes La Communauté de Communes Privas Rhône Vallées est constituée des communes de : Alissas, Chomérac, Coux, Creysseilles, Flaviac, , Lyas, Pourchères, Le Pouzin, Privas, Rochessauve, Rompon, St Cierge la Serre, St Julien en St Alban, St Priest, Veyras.

Article 4 : Siège de la Communauté Le siège social de la Communauté est fixé à PRIVAS, 8 Avenue de l’Europe Unie. A terme, une antenne administrative sera installée au Pouzin pour développer notamment la politique économique de la Communauté.

Article 6 : Par décision du seul conseil communautaire, la Communauté de Communes pourra adhérer à un EPCI, à un syndicat mixte, à une structure associative de type contractuelle.

Article 7 : Compétences de la Communauté de Communes

I / COMPÉTENCES OBLIGATOIRES

 Actions de développement économique : La Communauté de Communes contribue au développement économique de l’espace communautaire par : - la création et la gestion de zones d’activités économiques nouvelles d’une superficie minimum d’un hectare destinées à des activités industrielles, artisanales et de services (à l’exclusion des zones commerciales). Toute extension inférieure à un hectare de zones d’activités existantes de même nature demeure de la compétence des communes membres. Les zones créées et gérées par la Communauté de Communes seront soumises à une TPZ. - la création et l’aménagement sur le territoire de la Commune de SAINT JULIEN EN SAINT ALBAN d’une zone d’activités de services axée sur les nouvelles technologies et le tourisme ; cette zone d’activités novatrice devant comprendre de l’habitat dédié, afin d’en assurer la fonctionnalité et le développement, et des commerces. - l’établissement d’un règlement d’aides à la création ou à l’extension d’activités économiques. - la mise en œuvre d’actions de promotion économique du territoire.

 Aménagement de l’espace : La Communauté de Communes contribue à l’aménagement de l’espace communautaire par : - la création et l’aménagement de Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique.

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- l’aménagement d’une zone d’activités de services sur le territoire de la Commune de SAINT JULIEN EN SAINT ALBAN, la création et l’aménagement de Zones d’Aménagement Concerté (ZAC). - la réalisation et la gestion d’équipements (hors équipements sportifs) s’inscrivant dans une perspective de valorisation touristique du territoire, incluant la gestion et l’exploitation de la Baignade de la Neuve au 1 er janvier 2013. - l’ancienne voie ferrée départementale dans le cadre d’une utilisation à vocation touristique. - l’aménagement et l’entretien des chemins de randonnées référencés dans le maillage communautaire. - une maîtrise foncière s’inscrivant dans une perspective de valorisation touristique et économique du territoire. - la promotion touristique du territoire avec l’Office de Tourisme. - la représentation du territoire communautaire dans le cadre des politiques contractuelles de développement menées avec l’Europe, l’Etat, la Région Rhône-Alpes et le Département de l'Ardèche.

II / COMPÉTENCES OPTIONNELLES

 Action sociale d’intérêt communautaire : - petite enfance : est considéré d’intérêt communautaire l’accueil de la petite enfance (enfants de moins de six ans) à l’exclusion des domaines scolaire, périscolaire, extrascolaire et des lieux d’accueil enfants-parents. La Communauté de Communes est compétente à compter du 1er janvier 2011 sur l’ensemble des établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans au sens de l’article R.2324-17 du Code de la Santé Publique et les relais assistantes maternelles, qu’il s’agisse de la création et de la gestion de ces structures ou de l’accompagnement financier des organismes privés agréés. A compter de cette même date, le Président de la Communauté de Communes émet l’avis mentionné au premier alinéa de l’article L2324-1 du Code de la Santé Publique pour la création des maisons d’assistants maternels.

 Protection et mise en valeur de l’environnement et soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie : - la gestion de l’élimination et de la valorisation des déchets ménagers et assimilés. - la création et la gestion des zones portant production d’énergie renouvelable avec mise en place d’une TPZ. - l’organisation d’une prise en charge des animaux errants (chiens et chats exclusivement) sous réserve du respect du pouvoir de police du maire. - la protection et la valorisation des cours d’eau : Rivière L’Ouvèze : l’intégralité des compétences exercées par le syndicat Ouvèze Vive à compter du 1 er janvier 2013, qui sera dissous à cette même date. Rivière La Payre : l’intégralité des compétences exercées par le syndicat d’aménagement de la Payre et affluents à compter du 1 er janvier 2013, que la Communauté de Communes intégrera à cette date selon la procédure de représentation-substitution.

 Assainissement : - le contrôle des installations d’assainissement non collectif sans l’entretien (vidanges) sous réserve du respect du pouvoir de police du maire. - la gestion du service public d’assainissement collectif à compter du 1 er janvier 2013 avec intégration des compétences du syndicat Ouvèze Vive, du syndicat intercommunal - 5 -

d’assainissement de la Vérone ainsi que du syndicat mixte de Chambenier. A compter de cette même date, le syndicat intercommunal d’assainissement de la Vérone sera dissous et la Communauté de Communes intégrera le syndicat mixte de Chambenier selon le mécanisme de représentation-substitution.

 Création, aménagement et entretien de la voirie d’intérêt communautaire : Sont considérées comme d’intérêt communautaire, dans l’attente de modifications ultérieures adoptées dans les conditions de majorité requise : - la création, l’aménagement et l’entretien des voies et ouvrages afférents permettant l’aménagement et la desserte d’une zone d’activités de services axée sur les nouvelles technologies et le tourisme sur le territoire de la Commune de SAINT JULIEN EN SAINT ALBAN. - les dessertes et voiries internes des nouvelles zones d’activités économiques soumises à TPZ. - les dessertes internes de zones portant production d’énergies renouvelables.

 Construction, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire : La construction d’un nouvel équipement sportif ou le transfert d’un équipement culturel existant présentant un caractère d’unicité manifeste donnera lieu à un vote des communes membres dans les conditions de majorité qualifiée requise pour la création de la Communauté de Communes.

III / COMPÉTENCES FACULTATIVES

 Réalisation, extension et entretien des réseaux publics : La Communauté de Communes est compétente pour réaliser, étendre et entretenir les réseaux publics nécessaires à l’aménagement et à la desserte d’une zone d’activités de services axée sur les nouvelles technologies et le tourisme sur le territoire de la Commune de SAINT JULIEN EN SAINT ALBAN, à l’exception des réseaux publics dont la compétence relève déjà d’une autre structure intercommunale.

 Etudes et prospectives : La Communauté de Communes est également compétente pour réaliser des études s’inscrivant dans la perspective d’éventuelles nouvelles compétences communautaires.

IV / AUTRES MODALITES D’INTERVENTION DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES

 Fonds de concours : La Communauté de Communes peut verser à une ou plusieurs de ses communes membres, en fonctionnement et/ou investissement, des participations par voie de fonds de concours, dans le cadre des dispositions de l’article L5214-16 V du CGCT, pour un équipement présentant un caractère d’unicité manifeste.

Article 8 : Composition du conseil communautaire La Communauté de Communes est administrée par un conseil communautaire composé de délégués désignés par les conseils municipaux des communes membres.

La représentation des communes membres se fait comme suit : - pour une commune de 0 à 5 000 habitants, 1 délégué titulaire par tranche de 1 000 habitants

- 6 - entamée. - au-delà, 1 délégué titulaire par tranche de 5 000 habitants entamée. - chaque commune désignera autant de délégués suppléants que de délégués titulaires. La population prise en compte est la population totale au sens de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).

NB DE DÉLÉGUÉS NB DE DÉLÉGUÉS COMMUNES POPULATION TITULAIRES SUPPLÉANTS ALISSAS 1 266 2 2 CHOMERAC 2 858 3 3 COUX 1 650 2 2 CREYSSEILLES 137 1 1 FLAVIAC 1 140 2 2 FREYSSENET 54 1 1 LYAS 577 1 1 POURCHERES 146 1 1 LE POUZIN 2 862 3 3 PRIVAS 9 002 6 6 ROCHESSAUVE 392 1 1 ROMPON 969 1 1 ST CIERGE LA 224 1 1 SERRE ST JULIEN EN ST 1 268 2 2 ALBAN ST PRIEST 1 264 2 2 VEYRAS 1 652 2 2 TOTAL 25 461 31 31 Populations légales 2007 entrant en vigueur au 1 er janvier 2010 et obtenues à partir du cumul des informations collectées lors des 5 enquêtes de recensement de 2005 à 2009. Soit un conseil communautaire de 31 délégués titulaires et 31 suppléants élus dans les conditions définies à l’article L5211-7 du Code Général des Collectivités Territoriales. Les délégués suppléants sont appelés à siéger au conseil communautaire avec voix délibérative en cas d’empêchement des délégués titulaires. Un délégué suppléant par commune pourra assister, sans voix délibérative aux réunions du conseil et sans prendre part aux débats, même en présence du délégué titulaire.

Article 16 : Date d’effet Les présents statuts entreront en vigueur à la date d’effet de l’arrêté préfectoral portant modification des articles 1, 3, 4, 6, 7, 8 et 16 ».

François VEYREINC remercie Yves CHEVALIER pour sa présentation et demande si des élus souhaitent s’exprimer sur ce projet de réforme statutaire.

Roger ETIENNE se dit entièrement d’accord avec les nouvelles compétences proposées pour la Communauté de Communes. Il demande néanmoins pourquoi il y a redondance dans les compétences obligatoires concernant le CENT de St Julien en St Alban et pourquoi l’article 8 restreint à 1 suppléant dans le public.

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François VEYREINC explique que lors de la modification statutaire entreprise en mars 2007 pour tenir compte du projet sur St Julien en St Alban, le conseil juridique de la CCPRV avait préconisé de rajouter de manière très précise les différents domaines d’intervention se rapportant au CENT. S’agissant de la limitation à un suppléant susceptible d’assister aux réunions du conseil, celle-ci avait été prévue pour mettre à égalité les petites communes qui n’ont qu’un seul délégué et les communes plus importantes qui peuvent avoir, comme Privas, 6 délégués.

Pour Yves CHASTAN, la redondance dont parle Roger ETIENNE est essentielle pour sécuriser l’intervention communautaire dans le dossier CENT notamment dans le cadre de la création de la ZAC de St Julien. Au sujet du suppléant, il est judicieux de faire preuve de souplesse comme cela fut déjà le cas. Aucun suppléant n’a jamais été exclu d’une séance du Conseil Communautaire.

Jérôme BERNARD demande si la suppression de la TP aura une forte incidence sur les contributions des ménages.

François VEYREINC rappelle que l’ensemble de la fiscalité, aussi bien au niveau des ménages que des entreprises au travers de la Contribution Economique Territoriale (CET) et la Valeur Ajoutée sur les Entreprises (VAE), portera les coûts liés aux compétences transférées.

Yves CHASTAN demande si la notion de « TPZ » est toujours d’actualité et si le projet de nouveaux statuts a été pré-validé par les services de la Préfecture.

François VEYREINC répond que les services fiscaux, au moment de la rédaction des nouveaux statuts, ne proposaient pas une nouvelle appellation pour se substituer à « TPZ ». Ils nous ont donc recommandé de conserver ce terme dans les statuts. Lors d’une réunion avec les services compétents de la Préfecture, il nous a été suggéré quelques modifications qui ont été prises en compte. Sur le fond, la Préfecture n’a rien trouver à redire et a donc bien été associée à la nouvelle rédaction statutaire.

Jérôme BERNARD demande si les contributions des ménages seront multipliées par 4.

François VEYREINC explique que d’après les simulations de KPMG la taxe d’habitation augmenterait de 0.504% pour la compétence petite enfance et de 0.301 % pour la compétence rivières. Les contributions de taxe d’habitation pour les ménages ne seraient donc pas multipliées par 4 mais plutôt par 2.5 à 3.

Gérard MAZOYER demande si l’augmentation de la population entraîne immédiatement une augmentation du nombre des délégués.

François VEYREINC répond négativement : on attend la population officielle. Dans les nouveaux statuts les chiffres pris en compte sont les populations légales 2007 entrant en vigueur au 1 er janvier 2010 et obtenues à partir du cumul des informations collectées lors des 5 enquêtes de recensement entreprises entre 2005 et 2009. Le prochain changement interviendra normalement en 2015.

Philippe MAZADE s’interroge sur le fait d’écrire dans l’article 4 qu’une antenne administrative pourrait être installée au Pouzin pour développer notamment la politique économique de la Communauté. Par ailleurs il demande comment le service d’Ouvèze Vive fonctionnera après son intégration.

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François VEYREINC explique que l’article 4 n’a pas été modifié dans la présente réforme. L’indication était déjà inscrite dans les anciens statuts. Cette perspective d’installation au Pouzin n’a pas à ce jour été étudiée mais pourrait servir dans le futur selon l’évolution de la Communauté de Communes. Pour Ouvèze Vive il s’agit aujourd’hui de valider la volonté politique de simplifier l’intercommunalité. La mise en place début 2011 de la petite enfance demande déjà beaucoup de travail aux élus et aux agents. S’agissant des compétences eau et assainissement tout n’est pas encore techniquement arrêté d’où l’intégration fixée au 1 er janvier 2013.

Jean-Louis ARMAND demande tout d’abord s’il n’est pas possible de faire 2 délibérations distinctes, une pour la petite enfance en 2011 et une pour l’eau et l’assainissement en 2013 ; ensuite comment va-t- on procéder avec le théâtre et le fond de concours ; enfin, qui va représenter la Communauté au sein des syndicats mixtes dans lesquels elle sera en représentation-substitution.

François VEYREINC expose que les membres du bureau n’ont pas souhaité présenter 2 délibérations distinctes. La décision doit être globale et montrer la cohésion des élus de la Communauté de Communes. Au sujet des fonds de concours, il s’agit d’aider en fonction des besoins sans prendre pour autant la gestion directe d’un équipement. Enfin, pour les syndicats, le but est de coller au plus près des besoins. Les délégués des syndicats mixtes pourront être issus des conseils municipaux des communes adhérentes aux syndicats. Il en est déjà ainsi pour le SITVOM.

Jean LEYNAUD précise que la Communauté de Communes n’intègre pas dans l’immédiat un syndicat mais prend date avec la mention de la compétence eau-assainissement dans ses statuts.

Frédéric DOLORIAN rajoute que les fonds de concours ne peuvent excéder la part du financement assurée, hors subvention, par le bénéficiaire du fond de concours. Toutes les dépenses ne sont également pas prises en compte.

Jean-Louis ARMAND demande si un conseiller communautaire siègera au conseil d’administration du théâtre dans le cas où une aide serait effectivement apportée.

Pour Yves CHASTAN, la Communauté de Communes devrait être membre du comité de suivi du théâtre au même titre que l’Etat, la Région ou le Département.

Jean-Pierre LADREYT indique que ces nouvelles compétences impliquent un vrai effort de solidarité pour les contribuables de sa commune néanmoins atténué par la baisse progressive des taux de TEOM. Il rappelle que les taux des taxes additionnelles sont 10 à 15 fois plus bas à la CCPRV que dans les autres Communautés de Communes des environs.

François VEYREINC confirme être attentif à la situation de toutes les communes du périmètre communautaire. Différentes formes de solidarité peuvent être instaurées pour qu’aucune commune n’est le sentiment d’être pénalisée.

Pour Arnaud RITTE il est plus sage de se comparer à ceux dont les taux sont plus faibles que les nôtres et non l’inverse. Au sujet des taux de TEOM, il attend de voir par la suite l’effectivité réelle de la baisse des taux avec le mécanisme de lissage. En définitive il est totalement d’accord avec Jean-Pierre LADREYT dans le fait que sa commune va également fournir un gros effort de solidarité dans la prise de ces nouvelles compétences.

François VEYREINC rappelle enfin que s’il est donné une suite favorable à cette modification statutaire,

- 9 - celle-ci sera ensuite notifiée aux communes membres qui devront se prononcer dans les conditions de majorité requise pour la création d’un établissement public intercommunal (articles L.5211-5 et L.5211-17 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide avec 29 voix pour et 2 abstentions (Michel LEVEQUE et Philippe MAZADE) : - d’approuver la modification apportée aux statuts de la Communauté de Communes Privas Rhône Vallées, - de mandater le Président en vue de notifier aux maires des communes membres le projet de modification statutaire et leur demander de faire délibérer leurs conseils municipaux sur ce projet, - de rappeler que les communes membres disposent d’un délai de trois mois à compter de la notification de la présente délibération pour se prononcer sur les nouveaux statuts proposés (à défaut de délibération dans ce délai, leur décision sera réputée favorable), - de mandater le Président pour demander au Préfet de l’Ardèche de prendre un arrêté modifiant les statuts de la Communauté de Communes Privas Rhône Vallées dès lors qu’une majorité de communes membres se sera prononcée favorablement sur la présente proposition de modification statutaire, - d’autoriser le Président à effectuer toutes démarches, et accomplir toutes mesures s’inscrivant dans le cadre de la présente délibération.

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2/ Projet de développement ECOVAL ENVIRONNEMENT à Flaviac : achat des bâtiments et des terrains « SIMMONS » François VEYREINC donne la parole à Marie-Françoise LANOOTE, Vice-présidente en charge du développement économique et des politiques territoriales, qui rappelle le projet de restructuration des activités literies du groupe CAUVAL Industries annoncé en mai 2009 et ses conséquences sur le site SIMMONS de Flaviac. Les négociations menées depuis cette annonce entre les salariés, les élus locaux, les pouvoirs publics et les dirigeants du groupe CAUVAL Industries, ont abouti le 15 juin dernier au projet de création d’une unité de recyclage de meubles à Flaviac permettant le maintien de 60 employés. Au vu de l’analyse positive de l’ADEME sur les aspects innovants liés au process de recyclage, les concours publics pour accompagner le projet sont prévus de la manière suivante : - Communauté de Communes Privas Rhône Vallées : acquisition des bâtiments et du foncier du site de Flaviac au prix de 1 276 000 € (estimation domaniale n° 2010 / 090 / V 248 en date du 11 juin 2010), - Région Rhône-Alpes : subvention de 127 600 € (correspondant à 10% de la valeur estimée par les Services du Domaine) versée à la Communauté de Communes, - Département de l’Ardèche : garantie de 500 000 € pour le financement du matériel (le coût total de l’investissement matériel est estimé à 3 000 000 €), - ADEME : 700 000 €, - ASFNE : 472 000 € (formation et chômage partiel). Il est précisé aux élus communautaires que le tènement immobilier acheté par la Communauté de Communes à la Compagnie Continentale SIMMONS sera mis à disposition de la nouvelle société ECOVAL ENVIRONNEMENT (société de CAUVAL Industries) dans le cadre d’une location établie sur la base de l’annuité de l’emprunt de 12 ans souscrit par la Communauté de Communes après déduction de la subvention versée par la Région Rhône-Alpes (1 276 000 € - 127 600 € soit 1 148 400 €). - 10 -

La société CAUVAL Industries s’est par ailleurs engagée à se suppléer aux obligations de la société ECOVAL ENVIRONNEMENT en cas de défaillance de cette dernière dans le paiement des loyers. Il est enfin prévu que la société, a l’issue d’une période de 6 ans, se porte acquéreur du crédit bail auprès de la CCPRV.

Philippe MAZADE demande si la charge totale de l’emprunt sera compensée par le loyer versé par la société.

François VEYREINC lui répond positivement. La totalité de l’emprunt, capital et intérêts, sera couvert par le loyer.

Roger ETIENNE demande pourquoi la société Cauval ne donne pas directement le bâtiment à sa filiale Ecoval Environnement. Le groupe Cauval est responsable de la situation désastreuse de l’usine SIMMONS et profite des fonds publics afin de faire des bénéfices supplémentaires. Jusqu’à quand les fonds de la Communauté de Communes pourront-ils aider les entreprises du territoire en difficulté ? L’utilisation de fonds publics n’est pas une solution satisfaisante.

François VEYREINC rappelle que la première réalité de la délibération est de sauver 60 emplois. La filière matelas est condamnée sur Flaviac et Cauval souhaitait initialement fermer l’usine. L’entreprise a besoin de trésorerie pour financer, à hauteur de 3 000 000 €, l’acquisition des machines nécessaires au projet de reconversion du site.

Pour Yves CHASTAN il s’agit bien d’une délocalisation franco-française de la fabrication des matelas. Néanmoins, il soutient fermement le projet de reconversion d’une activité qui a été condamnée sur Flaviac et qui permet de sauver 60 emplois. Il faudra tout de même être ferme avec la société Cauval qui signera et devra assumer la convention.

Jean-Louis ARMAND demande si des assurances sont prévues au cas où le groupe Cauval arrête l’activité.

François VEYREINC répond qu’une garantie sous la forme d’une caution accompagnera la convention. De plus le groupe Cauval aura la possibilité de racheter le bâtiment au bout de 6 ans d’exploitation.

Gérard BEAL souhaite remercier les services publics et les élus qui se sont rapidement emparés du dossier. Il salue la démarche, difficile au début, et se dit rassuré de l’engagement du groupe Cauval de demeurer sur le site de Flaviac.

Alain MARTIN rajoute que dans toute restructuration industrielle il y a des risques mais le sauvetage de 60 emplois et même la possibilité d’en créer d’autres, sont plus importants.

Noël BOUVERAT complète en disant que personne n’est contre le fait d’aider 60 emplois. Il est néanmoins d’accord pour parler de délocalisation de l’activité. Il demande également si le groupe Cauval est dans l’obligation de fournir Ecoval en matières premières destinées au recyclage.

François VEYREINC explique que Cauval sera client à 100% d’Ecoval pendant un an avant d’ouvrir au marché extérieur.

Roger ETIENNE confirme son soutien au projet qui permet de sauver 60 emplois. Il demeure néanmoins sceptique sur le besoin d’argent du groupe Cauval et souhaite que de nombreuses clauses de garanties

- 11 - soient inscrites dans la convention.

Marie-Françoise LANOOTE conclut que dans tous les projets il y a des risques qui sont ici limités dans un domaine porteur comme le développement durable. Par ailleurs la Communauté de Communes acquiert du foncier et du bâti, du concret donc, au cas où la reconversion échoue.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - de soutenir le projet de développement ECOVAL ENVIRONNEMENT à Flaviac, - d’acquérir auprès de la Compagnie Continentale SIMMONS l’ensemble des bâtiments et des terrains sur la commune de Flaviac pour un montant total de 1 276 000 €, - de mandater le Président pour signer tous les actes et documents se rapportant à cette acquisition.

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3/ Achat des bâtiments et des terrains « SIMMONS » : emprunt auprès de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche François VEYREINC donne la parole à Patrick LALLEMAND, Vice-président chargé des finances et de la fiscalité, qui précise aux membres du Conseil Communautaire que dans le cadre du projet ECOVAL ENVIRONNEMENT de Flaviac il est nécessaire de recourir à un emprunt d’un montant total de 1 148 400 € pour financer l’acquisition du tènement immobilier « SIMMONS ».

Le Conseil Communautaire, après avoir pris connaissance en tous ses termes du projet de contrat et des pièces y annexées établis par la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, décide à l’unanimité :

Article 1 : principales caractéristiques du prêt MONTANT : 1 148 400 € (un million cent quarante huit mille DURÉE : 12 ans quatre cent euros) Objet du prêt : acquisition de bâtiments et terrains industriels

CONDITIONS FINANCIÈRES Taux fixe : 2.55% Déblocage des fonds : 01/11/2010 Frais de dossier : néant

ÉCHÉANCES Périodicité : trimestrielle Mode d’amortissement : échéances constantes Point de départ d’amortissement : 01/11/2010 Date de la première échéance : 01/02/2011

Article 2 : étendues des pouvoirs du signataire Monsieur François VEYREINC, Président, est autorisé à signer le contrat de prêt et est habilité à procéder ultérieurement, sans autre délibération et à son initiative, aux diverses opérations prévues dans le contrat, et reçoit tous pouvoirs à cet effet.

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4/ Achat des bâtiments et des terrains « SIMMONS » : demande de subvention auprès de la Région Rhône-Alpes François VEYREINC donne la parole à Marie-Françoise LANOOTE, Vice-présidente en charge du développement économique et des politiques territoriales, qui rappelle aux membres du Conseil Communautaire que le projet de développement ECOVAL ENVIRONNEMENT à Flaviac prévoit que la Communauté de Communes se porte acquéreur du bâtiment et du foncier du site SIMMONS de Flaviac au prix de 1 276 000 € (estimation domaniale n° 2010 / 090 / V 248 en date du 11 juin 2010). Cette acquisition pouvant faire l’objet d’une aide de 10% de la Région Rhône-Alpes dans le cadre de son règlement à l’immobilier d’entreprise, il est proposé de constituer un dossier de demande de subvention. Conformément à l’accord intervenu entre les différents partenaires, la subvention régionale de 127 600 € sera rétrocédée par atténuation des loyers à la société ECOVAL ENVIRONNEMENT, société de CAUVAL Industries.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’autoriser le Président à solliciter une subvention de 127 600 € auprès de la Région Rhône- Alpes, - de mandater le Président pour signer toutes les pièces justificatives s’y rapportant.

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5/ Acquisition et cession des terrains Zone du Tamaris sur la commune de Flaviac François VEYREINC rappelle que dans le cadre des crédits inscrits lors du Budget Primitif une somme de 137 000 € a été prévue pour constituer, dans le prolongement des terrains de la Plateforme de Textile P2F, une réserve foncière permettant d’étendre le périmètre Taxe Professionnelle de Zone (TPZ) établi par délibération du 30 septembre 2008. La négociation menée depuis le début de l’année avec les propriétaires et la Mairie de Flaviac a permis d’aboutir, dans le cadre de l’estimation établie par les Services du Domaine (avis du domaine n° 2009 / 090 / V 445), à un accord prévoyant l’acquisition par la Communauté de Communes d’une superficie de 4ha 16a 37ca au prix de 140 000 €. Les parcelles concernées par cet achat sont : - Parcelles AK n°30, 33, 200 en partie, 206 en zone UI et AK n°40, 42, 202, 204, 208 en zone Nsr, au lieu-dit « Le Tamaris » situé sur la commune de Flaviac, représentant une surface de 28 637 m 2 appartenant à l’indivision GENTHIAL : montant total de l’acquisition 127 000 €. - Parcelle AK n°200 en partie en zone Nl Emplacement Réservé ER n°5, au lieu-dit « Le Tamaris » situé sur la commune de Flaviac, représentant une surface de 13 000 m 2 appartenant à l’indivision GENTHIAL : montant total de l’acquisition 13 000 €. En regard de l’Emplacement Réservé ER n°5 intégré dans une des parcelles (AK n°200), la municipalité de Flaviac, sitôt les formalités d’acquisition terminées avec les consorts GENTHIAL, rachètera à la Communauté de Communes, pour un montant de 13 000 €, une partie de la parcelle AK n°200 qui fera prochainement l’objet d’une délimitation précise par un géomètre.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’acquérir auprès de l’indivision GENTHIAL l’ensemble des parcelles situées Zone du Tamaris sur la commune de Flaviac pour une superficie de 41 637 m² représentant un prix total de 140 000 €,

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- de céder à la commune de Flaviac une surface maximum de 13 000 m² à prendre sur la parcelle AK n°200 sise Zone du Tamaris, au prix de 13 000 €, - de mandater un géomètre expert afin de procéder aux divisions cadastrales, - de mandater le Président pour signer tous les actes et documents se rapportant à cette acquisition et à cette cession.

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6/ Création d’un bâtiment technique à la déchetterie de Privas : marché complémentaire au marché de terrassement enrochement François VEYREINC donne la parole à Jean LEYNAUD, Vice-président chargé du Service Déchets, qui rappelle que dans la perspective de la construction du bâtiment technique de la déchetterie de Privas la Communauté de Communes a confié le 19 avril 2010, après un MAPA lancé le 23 mars 2010, la responsabilité du terrassement et de l’enrochement du site à l’entreprise GUINTOLI. Un affaissement de terrain étant survenu durant les travaux de terrassement, des travaux complémentaires évalués à 29 239.75 € HT sont apparus indispensables pour poursuivre le chantier et sécuriser l’ensemble de l’aménagement. Ces travaux ayant le caractère de circonstances imprévues mentionné à l’article 20 du Code des Marchés Publics, il propose d’autoriser le Président à signer un marché complémentaire, prévu à l’article 35 II 5° du Code des Marchés Publics, avec l’entreprise GUINTOLI.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’approuver le marché complémentaire au marché terrassement enrochement de la déchetterie de Privas pour un montant de 29 239.75 € HT, - les crédits correspondants sont prévus et inscrits au compte 2313 du budget principal, - d’autoriser le Président à procéder aux formalités et à la signature du marché complémentaire avec l’entreprise GUINTOLI.

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7/ Construction du bâtiment industriel de stockage à la déchetterie de Privas – attribution des marchés de travaux François VEYREINC donne la parole à Jean LEYNAUD, Vice-président chargé du Service Déchets, qui rappelle que par une délibération en date du 14 octobre 2009 le Conseil Communautaire a décidé d’entreprendre, sous maîtrise d’ouvrage communautaire, la construction d’un bâtiment technique à la déchetterie de Privas. Le permis de construire pour ce bâtiment a été obtenu le 1 er février dernier. C’est dans ce cadre qu’un Marché à Procédure Adaptée (MAPA) en lots séparés a été lancé en application de l’article 28 du Code des Marchés Publics. Cette consultation a fait l’objet d’un avis d’appel public à la concurrence publié sous le profil d’acheteur de la plateforme de dématérialisation « achatpublic.com » et d’une insertion dans le Dauphiné Libéré le 22 juillet pour une remise des offres au 20 août 2010. La Commission d’Appel d’Offres de la CCPRV qui s’est réunie le 1 er septembre a pris connaissance du rapport d’analyse et de vérification des offres établi par le maître d’œuvre pour l’ensemble des lots numérotés de 1 à 7 du marché. Pour chacun des lots, les entreprises attributaires sont :

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- LOT N°1 : VRD : SACER SUD EST (ZI 07250 LE POUZIN) pour un montant de 105 634.36 € HT. - LOT N°2 : Gros œuvre : GRANGIER - SECOVAL (ZI des Ramas 07250 LE POUZIN) pour un montant de 69 266.49 € HT. - LOT N°3 : Ossature et Bardage - Charpente bois : PIERREFEU (ZA les Pêchers 07240 VERNOUX EN VIVARAIS) pour un montant de 80 748.22 € HT. - LOT N°4 : Dallage industriel : LEXTRAIT & FILS (BP 27 07160 ) pour un montant de 21 621.56 € HT. - LOT N°5 : Serrurerie : Infructueux - LOT N°6 : Portails sectionnels : SOMAFI (ZA du Ruissot 38360 NOYAREY) pour un montant de 6 621.86 € HT. - LOT N°7 : Electricité : EDRELEC (ZI les Auréats - 14 rue Lavoisier 26800 PORTES LES VALENCE) pour un montant de 15 863.20 € HT.

Le montant total des lots attribués s’élève à la somme de 299 755.69 € HT.

Jean-Louis ARMAND demande dans quel délai le résultat du lot n°5 sera donné.

Jean LEYNAUD répond que d’ici un mois le résultat du lot n°5 sera connu. Un minimum de 3 entreprises sera sollicité. L’attribution du lot n°5 ne repassera pas devant le Conseil Communautaire mais fera juste l’objet d’une communication.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’approuver le choix des attributaires des marchés de travaux sus exposés, - d’autoriser le Président à lancer une procédure adaptée pour le lot n°5 « Serrurerie » non attribué par la présente procédure, - d’autoriser le Président à signer les marchés de travaux et toutes pièces s’y rapportant.

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8/ Convention de groupement de commande pour l’aménagement de la voie verte avec la Communauté de Communes Barrès-Coiron François VEYREINC donne la parole à Gérard BEAL, Vice-président en charge de l’aménagement de l’espace, indique que la Communauté de Communes Barrès-Coiron est sur le point d’aménager l’ancienne voie de chemin de fer Le Pouzin-Privas sur les communes de St Lager Bressac et . La tranche n°1 de travaux de la voie verte démarre au passage à niveau de St Lager Bressac et doit déboucher sur la voie communale du Petit Moras, située sur la commune de Chomérac. Or, les 325 derniers mètres de ce linéaire appartiennent à la Communauté de Communes Privas Rhône Vallées, qui n’a pour l’instant pas engagé de programme de travaux. Il propose de passer une convention de groupement de commandes (article 8 du code des marchés publics) pour que la Communauté de Communes Barrès-Coiron puisse réaliser les travaux sur les 325 m concernés pour le compte de la Communauté de Communes Privas Rhône Vallées.

Vincent LE BRAS précise que les 12 kilomètres restant à aménager jusqu’à Privas feront l’objet d’un marché spécifique pour un montant de travaux estimés à environ un million d’euros. Il indique également que les travaux pour les 325 m sont estimés à environ 19 000 €.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - 15 -

- d’autoriser la constitution d’un groupement comprenant les Communautés de Communes Barrès-Coiron et Privas Rhône Vallées, conformément aux dispositions de l’article 8 du Code des Marchés Publics, en vue de l’aménagement de la voie verte, - d’approuver la désignation de la Communauté de Communes Barrès-Coiron en tant que coordonnateur du groupement, - d’autoriser le Président à signer la convention constitutive du groupement, et à réaliser toutes les démarches nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

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9/ PER « Traditions et nouvelles technologies dans la vallée de l’Ouvèze » - subvention à la commune de Le Pouzin pour l’aménagement d’une passerelle piétonne sur l’Ouvèze François VEYREINC rappelle que la Communauté de Communes a décidé d’accompagner à hauteur de 10% (avec un plafond de subvention de 50 000 €), les communes et syndicat maîtres d’ouvrage des opérations inscrites dans le cadre du dossier Pôle d’Excellence Rurale labellisé en décembre 2006. Compte tenu des éléments qui viennent d’être transmis par la commune de Le Pouzin pour l’aménagement d’une passerelle piétonne sur l’Ouvèze évalué à 861 000 € HT, il est proposé d’allouer la subvention de 50 000 € prévue dans le cadre du Budget Primitif au compte 20414.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’allouer une subvention de 50 000 € à la commune de Le Pouzin, - d’autoriser le Président à procéder au versement de ladite subvention, - d’autoriser le Président à signer toutes les pièces justificatives s’y rapportant.

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10/ Demandes de subventions en matière de manifestations sportives et culturelles François VEYREINC donne la parole à Noël BOUVERAT, Vice-président chargé de l’attractivité du territoire et de la petite enfance, qui informe les membres du conseil communautaire que la commission « Attractivité du territoire et Petite enfance » réunie le 10 juin 2010 a examiné les dossiers reçus et a fait, dans le cadre des dispositions du règlement d’attribution des subventions en matière de manifestations sportives et culturelles, les propositions suivantes :

- « Accueil de l’Equipe de Epée Hommes » : il est proposé d’allouer à la Main Gantée une subvention de 950 € pour cette manifestation qui s’est déroulée du 12 au 17 avril 2010 sur la commune de Privas.

- « 4ème journée des Jeunes du district Drôme/Ardèche » : il est proposé d’allouer au Cercle des Nageurs de Privas une subvention de 200 € pour cette manifestation qui s’est déroulée le 19 juin 2010 sur la commune de Privas.

- « Beach Soccer » : il est proposé d’allouer à l’Olympique Centre Ardèche une subvention de 2 000 € pour cette manifestation qui s’est déroulée les 2, 3 et 4 juillet 2010 sur la commune de Privas.

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- « Festival Musiques d’à côté » : il est proposé d’allouer à Privas, Cour et Jardin une subvention de 2 000 € pour cette manifestation qui s’est déroulée du 14 au 17 juillet 2010 sur la commune de Privas.

- « Challenges Anaïs GARAT et Bernard RITTER » : il est proposé d’allouer à Le Pouzin Handball 07 une subvention de 1 900 € pour cette manifestation qui s’est déroulée du 27 au 29 août 2010 sur la commune de Le Pouzin.

- « Festival d’art de rue et de musique » : il est proposé d’allouer à l’association Les Féebulleuses une subvention de 1 500 € pour cette manifestation qui s’est déroulée les 3 et 4 septembre 2010 sur la commune de Lyas.

- « Châtaignes et Saveurs d’automne » : il est proposé d’allouer à la mairie de Privas une subvention de 2 000 € pour cette manifestation qui se déroulera du 15 au 17 octobre 2010 sur la commune de Privas.

- « Rando-châtaigne » : il est proposé d’allouer au Club des Randonneurs Vivarois une subvention de 350 € pour cette manifestation qui se déroulera le 17 octobre 2010 sur les communes de Privas et St Priest.

- « Championnat de France de Bike & Run » : il est proposé d’allouer au TRI 07 une subvention de 2 000 € pour cette manifestation qui se déroulera le 24 octobre 2010 sur la commune de Privas.

Il indique également que les membres de la commission « Attractivité du territoire et Petite enfance » ont souhaité que la demande de subvention de l’association Vaincre la Mucoviscidose pour « Les Virades de l’Espoir », organisées les 25, 26 septembre et 3 octobre 2010 sur la commune de Chomérac, soit directement examinée par le Conseil Communautaire. Il rajoute que la demande est délicate car l’association n’est ni sportive ni culturelle mais caritative. Néanmoins l’organisation de 3 manifestations sportives (circuits de cyclo-rando, de marches et un vétathlon) rentre dans l’esprit des aides sportives octroyées par la Communauté. Le budget prévisionnel de fonctionnement pour ces manifestations étant de 4 800 €, Noël BOUVERAT propose une subvention de 10% soit 480 € permettant de marquer la présence de la Communauté de Communes.

Gilbert FREUCHET pense que si la Communauté de Communes donne cette subvention, des demandes vont êtres faites pour le Téléthon , l’Adapei et bien d’autres, qui prétexteront elles-aussi l’organisation de manifestations sportives.

Pour Patrick LALLEMAND, cette subvention est un cas de jurisprudence pour les autres associations caritatives.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’allouer dans le cadre des crédits qui sont inscrits au budget primitif 2010 les subventions ci-dessus énoncées, - d’allouer à l’association Vaincre la Mucoviscidose une subvention de 480 €, - d’autoriser le Président à signer avec chaque bénéficiaire une convention d’attribution de subvention.

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11/ Refuge St Roch de Valence : subvention à l’Association de Sauvegarde et de Protection des Animaux (ASPA) François VEYREINC donne la parole à Jean LEYNAUD, Vice-président chargé des services aux usagers, rappelle que la Communauté de Communes a passé fin 2008 une convention de fourrière avec la SPCAL de Valence afin d’assurer la capture des chats et chiens errants sur le territoire communautaire. Les animaux capturés sont mis à la fourrière pendant la durée légale du délai de récupération par leurs maîtres. Passé ce délai, ils sont transférés à l’ASPA Refuge St Roch de Valence. Les financements reçus dans le cadre des procédures d’adoptions, les cotisations des adhérents, les différents dons permettant difficilement aux responsables de cette association de faire face aux nombreux coûts de fonctionnement, une aide de la Communauté de Communes est sollicitée. Compte tenu du service rendu par l’association il est proposé aux conseillers communautaires d’allouer, au titre de l’exercice 2010, une subvention d’un montant de 500 € à l’ASPA Refuge St Roch de Valence.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide avec 26 voix pour, 3 abstentions (Bernadette CHASTAGNER, Jean-Louis ARMAND, Jean-Pierre LADREYT) et 2 voix contre (Michel LEVEQUE, Philippe MAZADE) : - d’allouer dans le cadre des crédits qui sont inscrits au budget primitif 2010 la subvention énoncée ci-dessus, - d’autoriser le Président à signer toutes les pièces justificatives s’y rapportant.

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12/ Organisation du temps partiel au sein de la Communauté de Communes Privas Rhône Vallées François VEYREINC donne la parole à Yves CHEVALIER, Vice-président en charge des relations avec le personnel, qui expose que les agents territoriaux peuvent bénéficier d’une autorisation de travailler à temps partiel soit à titre discrétionnaire (sur autorisation et sous réserve des nécessités de service), soit de droit : 1) Sur autorisation et sous réserve des nécessités de la continuité et du bon fonctionnement du service et compte tenu des possibilités d’aménagement de l’organisation du travail, les agents occupant un seul emploi à temps complet peuvent bénéficier sur leur demande d’une autorisation de travailler à temps partiel qui ne peut être inférieure au mi-temps. 2) De droit , les agents occupant un emploi à temps complet ou non complet bénéficient d’ un temps partiel à raison de 50, 60, 70 ou 80 % pour raisons familiales (élever un enfant de moins de 3 ans ou adopté et arrivé au foyer depuis moins de 3 ans, donner des soins à son conjoint, à un enfant à charge ou un ascendant atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne ou victime d’un accident ou d’une maladie grave). Il est par ailleurs précisé que dans le cadre des textes précités : - les modalités d’exercice du travail à temps partiel sont fixées par l’organe délibérant, - les autorisations sont délivrées individuellement par le Président, - les agents bénéficiant d’un temps partiel ne peuvent avoir d’autres activités lucratives que la production d’œuvres scientifiques, littéraires ou artistiques et ne peuvent pas être autorisés par le Président à exercer une activité dite accessoire sur un emploi public, - les refus opposés à une demande de temps partiel doivent être précédés d’un entretien et motivés, - pour les fonctionnaires titulaires et stagiaires les refus et litiges se rapportant à l’organisation du temps partiel peuvent être soumis à l’avis de la commission paritaire. - 18 -

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : - d’approuver l’exposé du Vice-président sur l’organisation du temps partiel notamment sur autorisation, - de charger le Président de gérer les demandes d’autorisation de travailler à temps partiel, au cas par cas et en fonction des nécessités du service public, - d’autoriser le Président à signer toutes les pièces justificatives s’y rapportant.

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L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 21h00.

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Le Président Les Vice-présidents

Le Secrétaire de séance

Les Délégués Intercommunaux

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