Schéma De Cohérence Territoriale Seine Eure Forêt De Bord
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Schéma de cohérence territoriale Seine Eure Forêt de Bord Document d'association de l'État juillet 2009 L'Etat est associé à l'élaboration du ScoT au travers du PAC et de la formulation d'enjeux et orientations résultant des politiques nationales Préambule L'élaboration d'un schéma de cohérence territoriale répond aux objectifs énoncés par l'article L110 et se trouve régie par les articles 121 et 122 du code de l'urbanisme. Ces articles déterminent à la fois la procédure d'élaboration du schéma et tout particulièrement la nature et la forme de l'association des personnes publiques, des parties prenantes et du public, ainsi que le contenu attendu du schéma en termes de forme (texte, traduction graphique et cartographique) et de thématiques. Par leur exigence quant à la méthode, fondée sur l'élaboration autocritique, au regard des incidences possibles sur l'environnement, d'un état des lieux, du projet général qu'il inspire et des orientations qui précisent les objectifs et conditions concrètes pour mettre en œuvre le projet d'aménagement et de développement durable, ces articles visent à garantir le respect des équilibres en jeu. L'État est associé à l'élaboration du SCoT au travers du porter à connaissance des dispositions applicables sur le territoire concerné, des études déjà réalisées dont il a connaissance et de la formulation d'enjeux et orientations. Au terme de l'élaboration, il émet un avis sur le projet arrêté qui sera mis à l'enquête. Le présent document fait suite à la production par le maitre d'ouvrage d'un diagnostic et d'un ensemble d'orientations et de dispositions plus concrètes destinées à constituer le projet d'aménagement et de développement durable et le document d'orientations générales. Il commente brièvement ces travaux et présente également les enjeux que l'État identifie sur le territoire du Pays au vu de l'état des lieux présent et des orientations des politiques nationales qui entrent dans le champ réglementaire du SCoT. Il indique des orientations qui pourraient être prises pour répondre à ces enjeux et les dispositions nécessaires, tant au niveau de l'analyse ex ante que sous la forme du suivi ultérieur, pour prendre en compte l'exigence de préservation des équilibres. Établi et communiqué au syndicat mixte au stade du choix d'un mode de développement, il a vocation a permettre la poursuite des échanges et non à constituer un aboutissement. Agriculture Constat : l’agriculture est peu présente et peu intégrée au territoire. Enjeux de l’Etat La recherche d’un équilibre entre les territoires ruraux et urbains doit être prise en compte dans toutes les démarches. La préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, notamment à travers une gestion économe du foncier (densité de l'habitat, polarisation du développement résidentiel et économique sur des centres urbanisés structurants identifiés) et à travers la préservation prioritaire des espaces les plus riches au plan économique (agriculture, forêt) ou environnemental, devrait être considérée comme indicateur essentiel du développement rural durable. Il est en outre souhaitable de rechercher la possibilité d'une diversification des activités dans ces espaces, compatible avec leur conservation. Dans un territoire sous forte influence urbaine, les relations entre la ville et l'agriculture sont un enjeu de développement important. Il est nécessaire de soutenir et développer la filière maraîchère, très présente à Criquebeuf sur Seine et Martot. Les exploitants engagés dans des circuits courts et de vente directe ou désireux de le faire doivent pouvoir trouver les conditions du maintien de leur activité. Lorsque le parcellaire agricole et le tissu urbain sont entrelacés, tout particulièrement dans les zones de maraîchage existantes, cette coexistence devrait être maintenue et renforcée (veiller à ne pas générer de contraintes sur l'activité agricole à travers les circulations, la proximité d'autres activités humaines, la prise en compte de la localisation des sièges d'exploitation et équipements fixes en place) au profit à la fois de l'emploi (le maraîchage assure en moyenne un emploi par hectare), de la qualité du cadre de vie et de la qualité des relations sociales. Activités économiques Constat : un tissu économique à multiples facettes, fragilisé Plus jeune que l’ensemble du département et fortement touchée par le chômage, la population active tend à vieillir Enjeux de l’Etat Les enjeux prioritaires, au plan socio-économique, consistent à améliorer l’insertion des publics en difficulté, à répondre à la nécessaire adaptation de la demande d’emploi insuffisamment qualifiée aux besoins des entreprises locales, à lutter contre les inégalités et les discriminations en matière d’accès à l’emploi, notamment par la recherche d’une plus forte implication des entreprises locales dans les projets en faveur de l’emploi, de la formation et de l’insertion et enfin à encourager et diversifier le développement des activités économiques. Outre les deux volets ci-dessus que sont la formation, l'insertion et la création d'une offre d'emplois adaptée aux compétences de la main d'œuvre locale, la réponse à cette problématique tant sociale qu'économique repose aussi les conditions de vie des employés (logement, desserte des lieux de travail, services et commerces). Tourisme Constat : des potentialités peu exploitées mais sous contraintes : des sites attractifs, à préserver Enjeux de l’Etat Développer le tourisme fluvial et mettre en valeur les équipements de la Seine tout en respectant l'environnement. Une augmentation du nombre d’escales et de places permettrait d’offrir des possibilités de haltes et ainsi favoriser le tourisme local. Pour faire face au regain d’intérêt pour les activités de plaisance, il est nécessaire de pallier le manque de points d’accostage. Certaines escales pourraient à terme devenir des maillons essentiels pour la constitution d’un réseau d’escales touristiques fluviales. La vallée de la Seine présente un intérêt touristique fort au travers des sites naturels et culturels ou d’équipements de loisirs terrestres et aquatiques, comme les chemins de randonnée et les pistes cyclables, les bases de loisirs. En plus de la création de ces nouvelles haltes, il pourrait être intéressant de mettre en place des sites multimodaux d’activités, associant les produits touristiques terrestres tels que le vélo, la randonnée, la pêche et les visites de sites au tourisme fluvial. Le nombre de haltes de plaisance pour le transit et le nombre d’embarcadères sont pour l’instant insuffisants. Un des problèmes tient au coût élevé de l’entretien et donc à la faible rentabilité de l’activité. Les investissements à réaliser dans la vallée de Seine pour qu’elle devienne une destination touristique sont élevés, alors que les retombées économiques sont modestes. Cependant le tourisme fluvial participe à l’animation et à l’aménagement de la voie d’eau, c’est de ce fait un facteur de développement local. D’une manière générale, les orientations du ministère en charge du tourisme visent à améliorer la qualité de l’offre touristique notamment : − en déconcentrant au niveau régional l’attribution des labels « qualité tourisme » et « tourisme et handicap », destination des structures d’accueil, hébergement et de restauration, − en développant l’observation économique régionale, − en aidant les professionnels à améliorer l’accessibilité de leurs équipements. Toutefois, ce développement et la création de chemins de randonnées et d'itinéraires cyclistes dans la vallée de la Seine devront tenir compte de la présence de trois sites Natura 2000 dans la vallée de la Seine (Iles et berges de la Seine, Terrasses alluviales et Boucles de la Seine amont). En particulier, aucune halte fluviale ne devrait être développée sur les îles et berges de la Seine classées en site Natura 2000. Certaines portions de la vallée de la Seine sur le territoire du SCoT sont classées en site Natura 2000 au titre de la directive oiseaux (ZPS des terrasses alluviales de la Seine), ce qui induit un enjeu de non effarouchement des oiseaux. Il sera ainsi nécessaire de limiter la fréquentation humaine sur certaines portions de la ZPS correspondant notamment à des zones de nidification. Le développement de chemins de randonnées ainsi que d'itinéraires cyclistes sur le territoire de la ZPS est donc par principe à éviter. Les documents d'urbanisme qui prévoiront des projets d'itinéraires pédestres, cyclistes ou tous autres projets en sites Natura 2000 devront faire l'objet d'une évaluation environnementale. De plus les projets prévus en site Natura 2000 devront faire l'objet d'une évaluation de leurs incidences. Habitat Constat : des logements récents plutôt confortables dont l’évolution a été rapide, en particulier sur Val de Reuil mais de nombreux foyers d'habitat ancien à réhabiliter Éléments de diagnostic et examen de la mise en oeuvre du programme local de l'habitat (P.L.H.) de la C.A.S.E. : La production de logements neufs s’établit à 190 logements par an pour la période 2004-2007 (source Dreal/Sitadel). Le travail engagé dans le cadre du P.L.H. sur les communes du secteur rural (moins pourvues en locatif social) doit donc être poursuivi pour atteindre l’objectif de répartition souhaité de 75% en pôle urbain et 25% hors pôle urbain. En réhabilitation, le besoin en logements locatifs sociaux avait été estimé à titre indicatif à 700 logements. La C.A.S.E. a délivré sur les financements État délégués, durant les 3 années de délégation, des subventions permettant la réhabilitation de 882 logements, soit plus de 10% du parc HLM. Pour le parc locatif privé à loyer maitrisé, la production était fixée à 50 logements sur 3 ans : 24 logements ont été réalisés. L’année 2008 a enregistré une forte hausse des logements financés avec la production de 14 logements à loyer intermédiaire.