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p.6-7 La caserne de Bruay-Houdain, opérationnelle dès 2014

Le SDACR remis lors du Congrès Départemental 2013

p.12-13 Au coeur de l’activité, au CIS de Béthune

p.10-11 Un gain de temps et d’efficacité avec la GIA Sommaire

Une extension flambant neuve Page 3 pour le CIS de .

Le SDACR remis Pages 4-5 lors du Congrès Départemental 2013.

Visite du chantier du CIS Bruay/Houdain. Page 6-7

Une convention pour la réalisation Page 7 d’exercices de sécurité dans les lycées.

Violent incendie dans un entrepôt Page 8-9 de Boulogne-sur-Mer.

Un gain de temps et d’efficacité sur le terrain Page 10-11 avec la GIA.

Au coeur de l’activité, Pages 12 à 13 dans le CIS de Béthune.

La nouvelle secrétaire générale de la préfecture Pages 14 au CTA/CODIS Objectif sensibilisation aux Rencontres Sécurité.

Visite du CIS d’. Pages 15 MIRG

Passations de commandement. page 16 à 18

Portrait : Pages 19 Médecin hors classe Gilles Wollaert, médecin-chef adjoint Officier-Expert Fourgeron Marine, Diététicienne

Recrutement SPV/sport Pages 20 Pour info... Une extension flambant neuve pour le CIS Oignies Le Centre d’Incendie et de Secours de « Ces travaux étaient une nécessité » Oignies connaît, depuis quelques années, C’est donc le vendredi 6 septembre un accroissement de son activité. Avec 2013, que les représentants du SDIS du plus de 3600 interventions en 2012, soit Pas-de- et les élus locaux ont pu plus de 10 par jour, le centre de secours découvrir l’ensemble de ces nouveaux avait un grand besoin de s’agrandir, avec aménagements. Et tous s’accordent à dire des locaux plus spacieux et fonctionnels. qu’il était « nécessaire d’améliorer les condi- C’est aujourd’hui chose faite. tions de vie des sapeurs-pompiers, comme Ainsi depuis quelques semaines, les le soulignait le Colonel Laurent MOREAU. Je 95 sapeurs-pompiers du CIS de Oignies souhaite que les sapeurs-pompiers s’appro- bénéficient de 320 2m d’extension supplé- prient cette extension et qu’ils lui donnent mentaires mais également d’une rénova- une vie, une âme. » tion des bâtiments existants. Pour Jean-Pierre CORBISEZ, premier Ainsi, côté extension, on peut noter magistrat de Oignies et vice-président au quatre chambres supplémentaires d’envi- Conseil général, « ce nouvel équipement va ron 23 m2 chacune, un local de stockage faciliter la vie des sapeurs-pompiers. C’est habillement, un vestiaire placard de feu, une caserne remarquablement équipée. » une salle de sport de 40 m2, une aire de lavage de 75 m2 et quatre travées supplé- Quant au Président du Conseil d’Admi- mentaires pour les véhicules. Côté réno- nistration du SDIS, Christophe PILCH, il se vation des bâtiments existants : installa- réjouit de voir aboutir ce projet, dont le tion d’une nouvelle cuisine fonctionnelle, budget avait été voté par le CA en 2009. réaménagement des bureaux, nouvel « Ces travaux étaient une nécessité. L’objec- enrobé dans la cour, création de 10 places tif des membres du Conseil d’Administration supplémentaires de parking soit au total est de faciliter vos conditions de travail, indi- 30 places ou encore l’agrandissement du quait le président du CA aux sapeurs-pom- SAS VSAV d’une travée. De plus le CIS de piers du centre de secours. Mener les projets Oignies dispose aujourd’hui d’une citerne n’est pas toujours évident. Il faut beaucoup 15 m3 pour la récupération des eaux de de discussions et de diplomatie. Il faut définir pluie afin d’alimenter l’aire de lavage. Ces les priorités. Seul le budget guide nos choix. importants travaux, d’un coût de 1,1 mil- » Et le prochain gros chantier, à venir, sera lion d’euros, se sont déroulés de janvier à celui de la construction d’une nouvelle décembre 2012. caserne à Hénin-Beaumont. Le SDACR remis , lors du Congrès Départemental 2013 Créé pour la première fois en 1930, le congrès départemen- Et en effet, la matinée fut studieuse avec, au cœur du centre tal a vu, cette année, sa 76ème édition se dérouler dans la ville de culturel, le forum des discussions suivi de l’assemblée générale. L’oc- Courrières, le samedi 6 septembre 2013. Ainsi Sapeurs-Pompiers casion, pour le Président de l’UD, le Commandant Marc LAURENT, Professionnels, Volontaires et Jeunes Sapeurs-Pompiers étaient de revenir sur divers sujets et notamment sur le double statut, qui réunis sous un temps estival. Conjointement organisé par l’Union donne ainsi la possibilité aux Sapeurs-Pompiers Professionnels de Départementale et le Service Départemental d’Incendie et de contracter un engagement de Sapeur-Pompier Volontaire. Secours du Pas-de-Calais, le congrès départemental est « une jour- née importante puisque l’ensemble des CIS est représenté, précise le Une nouvelle feuille de route pour 5 ans Colonel Laurent MOREAU. Le congrès est un moment privilégié où À l’issue de cette matinée, le Préfet du Pas-de-Calais, Denis RO- nous évoquons ce qui s’est déroulé au cours de l’année. Nous tirons les BIN, qui a fait « l’honneur de participer à ce congrès départemental », perspectives et nous les présentons aux sapeurs-pompiers présents. a saisi l’occasion pour remettre au Colonel Laurent MOREAU et aux C’est également un temps d’échange avec l’Union Départementale chefs ou représentants des CIS présents, le Schéma Départemen- puisqu’il y a une phase associative, de convivialité et de réflexion. » tal d’Analyse et de Couvertures des Risques. Présenté au Conseil Général, aux services de l’État ainsi qu’au Conseil d’Administration du SDIS du Pas-de-Calais, ce schéma a été arrêté par le Préfet. Ce document très attendu, préparé et élaboré durant plus d’une année, est ainsi la nouvelle feuille de route du SDIS 62, avec ses orientations pour les cinq années à venir. « C’est un document qui prévoit d’améliorer la couverture territoriale du SDIS sur toutes les zones du département, qu’elles soient rurales, urbaines ou côtières, et également l’action du SDIS et des sapeurs-pompiers sur le secours à personne avec un travail à mener avec nos partenaires de la santé, détaille le Colonel Laurent MOREAU. Nous essayerons aussi de trou- ver toutes sources de mutualisation avec nos voisins du Nord et de la Somme. Et enfin d’augmenter la polyvalence des équipements, de manière à en maîtriser le coût de fonctionnement, tout en les rendant aussi opérationnels et performants qu’aujourd’hui. » Du côté de l’immobilier, le Directeur Départemental, annon- çait « une confirmation de créations ou de modifications de casernes. Mais il est prématuré de parler de l’implantation de tel ou tel caser- nement puisque c’est un choix qui revêt un arbitrage politique. Mais Le SDACR remis , lors du Congrès Départemental 2013 pour autant la liste des investissements est connu. Nous allons, une fois que les arbitrages seront faits, nous atteler à les déployer dans les délais les plus rapides. »

Petits et grands admiratifs Cette journée du congrès départemental s’est ensuite poursui- vie, comme à l’accoutumée par des dépôts de gerbes au monu- ment aux morts de la ville, par le passage en revue des troupes et la passation du drapeau de l’Union sur la place Jean-Tailliez. Puis c’est sous les yeux admiratifs des petits comme des grands, venus en masse près de la mairie, que les soldats du feu, suivis des nom- breux véhicules, ont défilé dans les rues de Courrières. Et pour terminer ce congrès, version 2013, différentes ma- nœuvres d’incendie, de secours routier, des Jeunes Sapeurs Pom- piers, de l’unité cynotechnique ou encore du GRIMP ont permis, toute l’après-midi, d’en mettre plein les yeux au public. La caserne de Bruay-Houdain opérationnelle fin 2014 Arrêté durant plusieurs mois, pour des sondages, à la suite dit, moins de frais tout en gardant la qualité du service. de découvertes d’anciennes carrières de craie, les travaux du « Le SDACR prévoit d’intervenir en moins de 10 minutes en zone futur Centre d’Incendie et de Secours de Bruay-Houdain ont re- urbaine et 20 minutes en zone rurale. Ici nous serons à moins de pris depuis le 2 juin 2013. Sur ce vaste chantier, situé au bout de 10 minutes, sur tout le secteur ». Et pour cause, l’implantation de la rue des Déportés à Houdain, grues, engins, truelles et autres cette future caserne a l’avantage d’être à proximité d’un grand outils vont ainsi bon train. C’est ce qu’ont pu constater Chris- axe routier, qu’est la rocade minière. « Cela nous permet d’amé- tophe PILCH et le Colonel Laurent MOREAU, accompagnés no- liorer notre activité opérationnelle », notait Daniel DEWALLE. « Ce tamment de Daniel DEWALLE et Bernard CAILLIAU, tous deux qui compte c’est l’efficacité », ajoutait Bernard CAILLIAU. conseillers généraux et membres du Conseil d’Administration du SDIS 62, lors d’une visite de chantier, le 1er octobre 2013. Environ 5000 à 6000 interventions par an En attendant, que ce futur CIS soit opérationnel, les sapeurs- pompiers de Bruay et de Houdain travaillent déjà ensemble sur différents projets tels que des manœuvres. « C’est tout un travail en amont qui a été entrepris et cela se passe plutôt bien »,

Moins de 10 minutes pour intervenir Et si pour l’instant, la future caserne ne ressemble qu’à une multitude de pierres et de murs bruts, posés sur une grande dalle, à ciel ouvert, les 2643 m2 du CIS vont prendre forme avec notamment sept chambres et 14 travées pour les véhicules. « Le Centre d’Incendie et de Secours devrait être sorti été 2014. La Sainte-Barbe 2014 se fera, je l’espère, dans cette nouvelle caserne », indiquait le Colonel Laurent MOREAU. Et en fusionnant les deux CIS de Bruay et Houdain, en un seul, la construction de cette assure le directeur. Des équipes qui se retrouveront donc dans unité répond ainsi « aux objectifs de rationalisation de la réponse, un an, dans le même bâtiment. L’effectif sera composé de 130 au profit de la population », complétait le Directeur. Autrement sapeurs-pompiers, dont 50 Sapeurs-Pompiers Professionnels et Une convention pour la réalisation d’exercices de sécurité dans les lycées Depuis 2002, une convention a été établie entre le SDIS du Pas- de-Calais, la Région, le Rectorat, la Direction Régionale de l’Agricul- ture, de l’Alimentation et de la Forêt Nord – Pas-de-Calais (DRAAF) et la Direction Interrégionale de la Mer Manche Est – Mer du Nord (DIRM). Reconduite en 2008, cette convention est actuellement de nouveau en cours de renouvellement. « Le SDIS est pourvoyeur de moyens pour organiser des exercices d’évacuation dans des Établis- sements Public Locaux d’Enseignement (EPLE) », explique le Com- La caserne de Bruay-Houdain mandant Matthieu HANSE, chef du Groupement Prévention des Risques. Des moyens sont ainsi mobilisés pour la réalisation de cette convention. Au total, ce sont 69 EPLE qui sont concernés sur opérationnelle fin 2014 le département du Pas-de-Calais.

80 Volontaires. Quant au volume de l’activité opérationnelle, il « Une convention importante à laquelle nous tenons » devrait avoisiner les 5000 à 6000 interventions par an, soit 20 Et pour que tout cela puisse s’organiser dans les meilleures par jour. « C’est une caserne qui sera dimensionnée pour supporter conditions, un comité de pilotage est organisé, une fois par an. Le cela », assure le Colonel Laurent MOREAU. dernier en date s’est ainsi tenu le jeudi 26 septembre 2013, dans la

salle du Conseil d’Administration de la direction départementale. Cette nouvelle caserne, d’un coût de 4,86 millions d’euros, Présidé par M. Jean-Michel DESAILLY, vice-président au Conseil sera un bâtiment moderne doté de toutes commodités et d’Administration du SDIS 62, ce comité de pilotage permet notam- adapté pour faire face à l’activité opérationnelle. Quant aux ment « de réaliser le bilan de l’année écoulée et définir les orientations anciens bâtiments des CIS, mis à disposition du SDIS par les de l’année à venir », précise le Commandant HANSE. Un comité communes, avec la départementalisation, ils seront récupérés, de pilotage durant lequel M. DESAILLY a rappelé qu’il était « im- respectivement, par les communes de Bruay et de Houdain. portant d’avoir des réunions et des contacts réguliers. (…) C’est une convention importante à laquelle nous tenons. »

Rappelons que les objectifs de cette convention sont multiples : • Développer le lien entre le SDIS 62, la Région, le Rectorat, la DRAAF et la DIRM. • Sensibiliser les usagers des lycées (exploitants, ensei- gnants, élèves) à la sécurité, à la prévention des risques et aux missions des services d’incendie. • Favoriser la réalisation effective d’exercices de sécurité. • Agir en amont des visites de la commission de sécurité.

Le comité de pilotage est ainsi chargé du suivi des objectifs de cette convention.

Violent incendie dans un entrepôt de Boulogne-sur-Mer

Un violent incendie s’est déclaré le dimanche 8 septembre 2013, aux alentours de 14h, dans les bâtiments d’une entreprise en cessation d’activi- té, à Boulogne-sur-Mer. D’importants moyens ont alors été déployés pour venir à bout de cet incen- die, généralisé au 200 m2 de l’établissement, sans aucune propagation à l’entreprise mitoyenne.

C’est donc pas moins de 32 sapeurs-pompiers, venus des Centres d’Incendie et de Secours de Boulogne-sur-Mer, , Marquise, Montreuil- sur-Mer, Étaples, Calais et du Groupement Ouest qui ont ainsi été mobilisés. Au total, ce sont sept lances à débit variables dont une sur une échelle pivotante qui ont été nécessaires à l’extinction.

Sur place, se trouvaient trois Fourgons Pompe Tonne (FPT), un Véhicule de Secours et d’Assis- tance aux Victimes (VSAV), une échelle pivotante (EPA), un Véhicule Léger du Service de Santé et de Secours Médical (VLSSSM) et un Poste de Com- mandement de Colonne (PCC). Les sapeurs-pom- piers ont également procédé à une reconnais- sance dans les habitations situées sous le vent, avec une détection de monoxyde de carbone.

À l’issue de celle-ci, trois personnes, légère- ment intoxiquées par les fumées, ont été vues par l’Infirmier Sapeur-Pompier et transportées au Centre Hospitalier de Boulogne-sur-Mer. Après l’extinction du sinistre et une surveillance de plu- sieurs heures, le dispositif a été levé à 23h30.

Crédit photos : Guillaume Euchin/service Commmunication SDIS62 Un gain de temps et d’efficacité sur le terrain avec la GIA Partir en intervention en évitant les travaux sur le réseau routier ou encore tophe BELLENGIER, du Commandant Jean-François MERLOT, du Comman- savoir par avance que tel point d’eau est indisponible pour se brancher sur dant Thierry HERREMAN, du Capitaine Nicolas GALAND, de l’Adjudant Manu un autre un peu plus loin, voilà des exemples très utiles aux sapeurs-pom- CALLOT et de Frédéric VAN CAMP. Un projet qui mobilise aussi bien le Grou- piers pour gagner du temps et de l’efficacité sur le terrain. Grâce au projet pement Organisation et Coordination des Secours, le CTA / CODIS, le Service GIA, d’ici quelques mois, cela sera possible. Signifiant Gestion Informatisée d’Information Géographique et Outils Opérationnels ou encore le Groupe- de l’Alerte, il a pour but d’améliorer et de renouveler l’ensemble du dispo- ment des Systèmes d’Information et de Communication. C’est donc dans sitif START permettant de recevoir les appels 18. « Depuis la centralisation plusieurs domaines que des évolutions vont s’opérer (lire les exemples dans de l’appel et la création du CTA / CODIS, nous recevons les appels à un même les encadrés). Un projet qui implique également de nombreuses personnes endroit, rappelle le Lieutenant-colonel Laurent CARPENTIER. Quand un appel émanant de l’État Major, des Groupements Territoriaux et des CIS. « Il faut est traité, l’opérateur CTA dispose d’un outil informatique d’aide à la décision. Il que demain, tous les sapeurs-pompiers prennent conscience de l’importance du lui permet de définir les moyens nécessaires et de les déclencher dans les CIS. » dossier, indique le Lieutenant-colonel. C’est le nouvel outil opérationnel qui fera C’est donc l’ensemble de ce dispositif qui va faire l’objet d’une importante foi. Cet outil central est notre cœur de métier. » L’objectif d’installation de ce évolution. Un bouleversement nécessaire pour de multiples raisons « et une nouveau dispositif au CTA / CODIS et dans trois CIS pilotes, se fera entre le 12 nécessaire évolution de version pour permettre de bénéficier de tous les progrès et le 23 mai 2014. La mise en service dans les autres CIS sont programmées et techniques disponibles, explique le Lieutenant-colonel Laurent CARPENTIER. entre le 26 mai et le 6 juin 2014. On le fait évoluer au lieu de le changer. » Au final, c’est l’outil de chaque sapeur-pompier du Service Départemental « Un nouvel outil opérationnel » d’Incendie et de Secours qui va se trouver renforcé, permettant ainsi de pour- Pour œuvrer sur ce projet, un groupe de travail a été mis en place, com- suivre les objectifs d’amélioration continue dans nos missions. posé du Lieutenant-colonel Laurent CARPENTIER, du Commandant Chris- AU NIVEAU DES DONNÉES GÉOGRAPHIQUES ET CARTOGRAPHIQUES Ce projet de GIA va permettre d’améliorer les données géographiques et les points d’eau indisponibles ou encore les travaux sur les réseaux routiers à éviter. » cartographiques au niveau de trois volets principaux : 2. Second point au niveau du déclenchement des moyens de secours. « Nous pourrons suivre en temps réel les véhicules d’intervention grâce à une 1.Tout d’abord au niveau de la prise d’appel 18. « Nous pourrons mieux géolocalisation. » Un travail qui alliera la cartographie et la radio. localiser les personnes qui appellent, explique le Commandant BELLENGIER. La 3. Puis au niveau de la gestion des interventions au CODIS. « Nous pour- nouvelle plateforme permettra de localiser à l’adresse précise. C’est fondamental rons leur fournir une cartographie la plus adaptée possible, avec les renseigne- pour tout le reste derrière. » Notamment sur la rapidité d’intervention et donc ments recherchés pour le bon déroulement des opérations de secours. L’enjeu est le gain en efficacité. Ainsi la base des lieux répertoriés, actuellement de 500 000 d’avoir un accès à l’information, en moins de 5 minutes, que ce soit de l’opérateur points dans START, va à terme, atteindre les 3 à 4 millions de points. « L’opérateur jusqu’à l’officier, chef de salle. » pourra localiser la personne, au numéro près dans une rue. » Les CIS disposeront également de cartographies beaucoup plus étoffées avec par exemple l’empla- Un ensemble d’informations qui nécessitera un important travail d’actualisa- cement des 22000 points d’eau. « Sur le ticket de départ, il pourra y être mentionné tion des données au quotidien.

AU NIVEAU DES VÉHICULES Lors d’une intervention, le CODIS suit l’évolution des véhicules, à savoir, CODIS ainsi que le travail des sapeurs-pompiers. L’utilisation des statuts sera réa- s’ils sont «en route», «sur les lieux» ou «en cours de transport»… Des informa- lisée au fur et à mesure. » tions qui sont remontées par la radio via ANTARES. Grâce à ce projet GIA, une quarantaine de statuts (messages courts pré-enregistrés, pré-formatés) vont De plus, une géolocalisation des véhicules tels que les VSAV, les FPT, les être mis en place et ainsi finaliser le déploiement d’ANTARES. « L’utilisation de EPA, les VSR ou encore les VLSSSM sera effective. « Cela permettra au CODIS de ces statuts va permettre de supprimer 40% du trafic radio, explique le Comman- suivre les véhicules en temps réel et lui permettre, selon certains critères qu’il reste dant Thierry HERREMAN. Ils vont pouvoir changer automatiquement l’état et le à valider, de les réengager sur une autre intervention proche de leur position afin suivi des véhicules au niveau de START. Cela va faciliter le travail des opérateurs d’apporter une réponse opérationnelle plus rapide. » Un gain de temps et d’efficacité sur le terrain avec la GIA AU NIVEAU DU CTA/CODIS

Ce projet de GIA et donc d’amélioration de la plateforme, va devoir obliga- fois pour START. Demain, une information qui sera mise dans une base de métier toirement conduire à une formation de l’ensemble des personnels du CTA / sera automatiquement prise en compte dans START. Il est donc important que le CODIS, sur les nouvelles possibilités qu’offrira START. « Cela représente environ travail en amont soit bien fait. Chacun aura donc un impact sur l’opérationnalité 90 personnes. La formation pour chacune d’entre-elle sera d’une semaine et se et les hommes. » fera à la Direction », précise le Capitaine Nicolas GALAND. Cette formation se fera de février à mi-avril 2014, en amont du basculement du nouveau dispo- De plus, grâce aux nouvelles fonctionnalités de START, l’opérateur du CTA sitif. disposera, notamment, d’une touche de « pré-alerte », permettant de préve- nir en amont les sapeurs-pompiers qui vont partir en intervention. Une pré- Le Capitaine GALAND est également chargé de faire le lien entre toutes les alerte qui pourra s’effectuer alors que l’opérateur du CTA sera encore en ligne bases de données (de Ressources Humaines, de la Formation, du SSSM et à avec la personne. « Nous travaillons à ce niveau sur la mobilisation du person- terme de la Logistique), et celle de START. « Avant l’entrée de ces données s’ef- nel, ajoute le Capitaine. Le but : être plus rapide, toujours gagner du temps. » fectuait deux fois : une fois par le groupement / le service concerné, une seconde

AU NIVEAU DES CIS Ce projet de GIA implique également la mise en place de nouvelles PC spécifique. Les sapeurs-pompiers pourront se connecter sur n’importe consoles pour les Centres d’Incendie et de Secours. Les écrans seront éga- quel poste du CIS. Des fonctionnalités telles que la possibilité de se rendre lement renouvelés et les équipements d’impression seront modernisés avec disponible ou encore de consulter le planning opérationnel, seront égale- des imprimantes laser. ment possibles grâce à ce portail web. Plus besoin d’être derrière la console.

Les CIS disposeront aussi d’un nouvel applicatif qui permettra d’avoir un Mais tout cela va également nécessiter une formation des sapeurs-pom- accès sur le serveur via un portail web. Du nom « @CIS », cette technologie piers dans les CIS. « Il y aura 16 formateurs référents qui formeront 6 à 8 sapeurs- permettra de se connecter de n’importe quel poste. « Il pourra y avoir un accès pompiers dans chaque CIS et qui à leur tour, reformeront les utilisateurs dans les multipostes et même sur des postes administratifs, voire même à distance pour centres de secours », détaille le Commandant. Un appel à candidature dans les certaines fonctionnalités », explique le Commandant Jean-François MERLOT. CIS sera fait pour obtenir les 6 à 8 sapeurs-pompiers. Ils suivront ensuite une Ainsi, fini les files d’attente pour remplir les rapports d’interventions sur un formation entre mi-février et mi-avril 2014.

AU NIVEAU DE LA SÉCURISATION DES SERVEURS ET DES CONSOLES Tout un vaste et un important projet qui nécessite une sécurisation infor- • Mise en place d’un CTA / CODIS de secours dans le sous-sol de la Direc- matique, plus précisément des serveurs et des consoles. « Nous revoyons, tion, en attendant de l’installer dans un CIS. avec ce projet GIA, notre façon de donner de l’information pour être plus • Mise en place d’un marché pour sécuriser nos firewall (pare-feux) afin de efficace sur le terrain, expose Frédéric VAN CAMP. L’objectif est également de séparer les flux informatiques plus finement et « même faire du blocage revoir en même temps la sécurité, pour qu’il ait le plus rarement d’indisponi- applicatif pour éviter les contaminations et les hacking ». bilité des serveurs. » Ainsi plusieurs actions sont en cours comme : • Réflexion sur la mise en place d’une fiche de procédure pour une sensi- bilisation aux bonnes pratiques de l’informatique pour éviter les risques. • Mise en place d’une troisième salle serveur dans le bâtiment logistique ….. permettant pour un PCA (Plan de continuité d’activité) et un PRA (plan de reprise d’activité), dans le cas où un gros problème se présenterait De nombreuses actions nécessaires afin de prévoir d’éventuelles pannes et dans le bâtiment de la Direction. de connaître la procédure à suivre. Au cœur de l’activité, au CIS de Béthune

Le Centre d’Incendie et de Secours de Béthune est l’unité opérationnelle de secours la plus importante du Groupement Centre. Classé en 1ère catégorie, il défend en premier appel 17 communes, représentant un bassin de population de plus de 65 000 habitants. Entre les secours à personnes, les secours routiers ou encore les incendies, découvrez le quotidien des sapeurs-pompiers béthunois, durant une garde de 12 heures.

7h30 : Prise de la garde de l’équipe C. Le chef de garde du jour est Chacun s’affaire à sa tâche de tra- l’Adjudant-chef Philippe CONSTANCE. Au total, 15 sapeurs-pompiers pro- 10h-12h vail du jour. Deux sapeurs-pompiers fessionnels et volontaires prennent ainsi la garde ce lundi 30 septembre sont notamment chargés d’effec- 2013 ; certains pour 12 heures, d’autres tuer un lavage complet de l’EPA. pour 24 heures. Cette prise de garde Entretien des véhicules, propreté est l’occasion pour chacun de prendre des locaux, des parties communes, connaissance des tâches auxquelles ils et mécanique sont les tâches journa- sont affectés pour la journée, grâce au lières des sapeurs-pompiers. 7h35 tableau accroché dans la remise. À chaque début de journée, l’en- Le VSAV 2 et le FSR sont déclen- semble de l’équipe vérifie l’état de chés pour un accident sur la voie tous les véhicules : VSAV, FSR, EPA … publique, route nationale, à Contenu, aspect extérieur, fonction- . Deux voitures sont entrées en collision. L’une d’elle nement des feux, des commandes… a terminé sur le toit. Les sapeurs- tout est inspecté dans les moindres pompiers prennent en charge les détails. trois blessés. Le VSAV 1 étant en in- tervention, au même moment, pour 8h25 : L’un des opérateurs spor- un secours à personne sur un lieu de 11h36 tifs de la garde commence à préparer la travail, le VSAV 3 est alors appelé en séance de sport du matin. Une séance, encadrée, obligatoire renfort sur l’accident, pour la prise en pour la garde. Aujourd’hui, ce sera renforcement musculaire. L’opérateur charge d’un des blessés. Après avoir installe ainsi dans la remise, le matériel nécessaire pour les dif- communiqué le bilan des blessés au férents ateliers. Mais avant d’attaquer, échauffement médecin régulateur, les trois victimes pour tous, avec footing dans les ont été transportées au Centre Hospi- rues béthunoises, autour de la ca- talier de Beuvry. serne. Mais à peine, sont-ils partis, que certains sont « bipés » pour Les sapeurs-pompiers de Béthune une intervention ; un secours à 9h02 sont appelés en renfort de ceux de personne à Beuvry. Le VSAV 1, Nœux-les-Mines, pour une odeur avec à son bord trois sapeurs- suspecte, rue Inkerman, à Nœux- pompiers, part aussitôt. les-Mines. Le FPT et l’EPA de Béthune partent sur les lieux. Sur place, des travaux d’étanchéité sur Départ pour un accident sur la 12h22 la toiture d’un immeuble sont à l’ori- voie publique. Un scooter et une gine d’un dégagement de fumée, qui camionnette sont entrés en colli- se serait répandue dans un système sion, place Joffre, à Béthune. Les de ventilation. L’incident n’a occa- sapeurs-pompiers béthunois, ac- sionné aucun dégât, ni blessé. compagnés d’un infirmier du CIS de , ont porté secours au conducteur du scooter. Légèrement blessé, il a été transporté au Centre Hospitalier de Beuvry. Quant à la séance de sport, elle a été annulée, la quasi moitié de l’effectif étant en intervention. Au cœur de l’activité, au CIS de Béthune

14h40 : Après la pause déjeuner et le rassemblement du début d’après- midi, l’équipe de garde enchaîne avec la manœuvre du jour. Le choix de l’exercice : soit un sujet imposé de la formation continue, soit un thème Fiche d’informations libre. Ce lundi 30 septembre 2013, la thématique de la manœuvre choisie est : « l’EPSA, le lot de sauvetage et le brancardage ». Ces Effectifs : exercices permettent ainsi aux sa- 112 sapeurs-pompiers peurs-pompiers de réviser les tech- Chef de centre : Commandant Samuel TRUPIN niques et de garder des automatismes. Adjoint au chef de centre : Lieutenant Rémy FENGLER 3 officiers SPP et 1 officier SPV Fin des tâches de la journée avec la 17h45 28 sous-officiers SPP et4 sous-officiers SPV désinfection complète du VSAV 1. Pour 15 caporaux SPP et 14 caporaux SPV cela, tout le matériel est retiré et passé 2 Sap SPP et 44 Sap SPV au désinfectant, tout comme l’intérieur 1 Agent des services administratifs et 1 Agent des services techniques du véhicule. Parmi ces sapeurs-pompiers on compte 19 spécialistes en risques 18h20 : Pour compenser la séance de chimiques, 2 spécialistes en sauvetage déblaiement, 2 spécialistes en sport du matin annulée, une partie des milieu périlleux (GRIMP), 2 spécialistes en plongée, 6 spécialistes Sauve- sapeurs-pompiers s’en va courir, quand tage Aquatique. d’autres partent faire des exercices dans la salle de musculation du CIS. Activité opérationnelle 5467 interventions en 2012, soit plus de 15 par jour. Le VSAV 1 et le FSR sont déclenchés pour un accident sur la voie publique, Secours à personnes : 4507 rue Jules Michelet, à Béthune, impliquant deux véhicules et un scooter. Incendies : 359 L’équipe du VSAV prend en charge le conducteur du deux roues blessé. Accidents : 312 L’équipe du FSR effectue le balisage Opérations diverses : 289 et la signalisation de l’accident. Les sapeurs-pompiers sécurisent égale- Effectif de garde ment l’une des deux voitures acciden- Jour : 15 tées, en enlevant la batterie. Quant au Nuit : 14 18h27 blessé, il a été transporté au Centre Hospitalier de Beuvry. Matériel 3 VSAV Véhicules de Secours et d’Assistance aux Victimes Si cette intervention est la dernière 2 FPT Fourgons Pompe Tonne pour la garde de 12 heures, l’équipe 2 VTU Véhicules Tous Usages C n’a pas fini pour autant son travail. 1 EPSA Échelle pivotante Semi Automatique Avec les sorties de nuit, ce sont 18 3 VL Véhicules Légers interventions, au total, qui ont été 2 VID Véhicules d’Interventions Diverses enregistrées durant ces 24 heures au 1 BRS Bateau de Reconnaissance et de Sauvetage CIS de Béthune. 1 FSR Fourgon de Secours Routier 1 FRT Fourgon Risques Technologiques 1 RPO Remorque POudre

La nouvelle secrétaire générale de la préfecture Objectif au CTA/CODIS sensibilisation aux Depuis le 1er juillet 2013, une nou- velle secrétaire générale de la pré- fecture est arrivée à la préfecture du Rencontres de la Sécurité Pas-de-Calais. Mme Anne LAUBIES, également sous-préfet de l’arrondisse- Dans le cadre des « Rencontres de la sé- pelait-elle. Une fusion utile car nous nous ment d’Arras, succède ainsi à Jacques curité dans le Pas-de-Calais » qui se sont sommes rendus compte que les acteurs WITKOWSKI, nommé préfet de Ma- déroulées du 16 au 19 octobre 2013, le participants à ces deux opérations étaient yotte. Ainsi, quelques semaines, après SDIS 62 a participé à diverses actions sur les mêmes. » Ainsi en début de matinée, ème la prise de ses nouvelles fonctions, le département. Cet évènement a ainsi les 135 élèves de 3 sont passés, par elle est venue à la Direction Départe- été l’occasion pour les sapeurs-pom- groupe, aux trois ateliers sur le secou- mentale des Services d’Incendie et de piers d’aller à la rencontre de la popula- risme (obstruction des voies aériennes, Secours, afin de rencontrer le Président position latérale de sécurité et pose de Christophe PILCH et le Colonel Laurent défibrillateur) et un sur la présentation MOREAU. Après cet échange, le Direc- des détecteurs de fumées et les risques teur Départemental lui a fait visiter le d’incendie à domicile. « Former ces jeunes CTA – CODIS et lui a présenté le fonc- citoyens aux premiers gestes de secours est très important. Ils sont d’excellents vec- teurs auprès de leurs parents, soulignait la directrice de cabinet. Il est nécessaire de faire de la pédagogie. De plus, ce type d’action peut susciter des vocations. Deve- nir sapeur-pompier est un beau métier ».

tionnement complet de la plateforme unique de réception des appels 18 sur le département, ainsi que la gestion tion. Parmi ces nombreuses opérations, opérationnelle des interventions. le collège Carlin-Legrand à a accueilli, mercredi 16 octobre, les pom- Secrétaire générale de la préfecture piers pour présenter différents ateliers de Guyane entre décembre 2009 et juin sur le secourisme et les risques d’incen- D’autres animations à Béthune, Bruay- 2013, Mme Anne LAUBIES n’arrive pas die. Objectifs : sensibiliser les élèves de la-Buissière et Marquise ont également ème dans le département du Pas-de-Calais 3 , mais également le corps ensei- permis de faire connaître les missions, en territoire inconnu. Elle fut, en effet, gnant et les parents d’élèves. les compétences et les moyens des sol- entre 1999 et 2001, à la préfecture du dats du feu, ainsi que de mettre l’accent Pas-de-Calais, sous-préfet, chargé de « Faire de la pédagogie » sur la proximité des services avec la po- mission pour la politique de la ville. Mme Béatrice STEFFAN, directrice de pulation. cabinet sous-préfète, représentant M. le Préfet du Pas-de-Calais avait pour l’occa- sion fait le déplacement. « Ces rencontres de la sécurité sont la fusion de deux évè- nements : la Journée de Sécurité Intérieure et la semaine de la sécurité routière, rap- Les néerlendais en formation au simulateur de Feux de Navire Le MIRG (Maritime Incident Response Group) est un vaste Le MIRG : « un succès international » projet, qui a pour objectif la formation d’une équipe de sa- Le Commandant de la région de sécurité de Zeeland, indi- peurs-pompiers pouvant intervenir, dans le détroit du Pas- quait également que le MIRG est « un projet unique, important, de-Calais, sur un navire avec un feu à bord. Pour cela, sapeurs- qui permet une coopération entre plusieurs pays. À terme, nous pompiers français du SDIS 62 mais également anglais, belges pourrons faire intervenir des sapeurs-pompiers sur un navire en et néerlandais unissent leurs forces afin de mettre en place feu, en mer. Ce sera un grand succès international. » ce MIRG européen. Des sapeurs-pompiers qui se forment notamment sur le simulateur de Feux de Navire (FDN), basé à Marck-en-Calaisis.

C’est dans ce cadre-là, que 12 sapeurs-pompiers néerlan- dais, de la région du Zeeland, sont venus, du 30 septembre au 3 octobre 2013, au simulateur de FDN, pour se former aux dif- férentes techniques d’intervention sur un navire en feu, en mer. Cette formation, encadrée par des formateurs anglais, français et néerlandais, a pu être observée par une délégation néerlan- daise, venue spécialement pour l’occasion. Parmi ces person- nalités : M. VAN KOOTEN, élu d’une commune de la région de Zeeland et Président du Conseil d’Administration du Comité de Pilotage du projet MIRG EU, M. Willem MEIJER, commandant des marins pompiers des Pays-Bas et M. Salomon CRACAU, Commandant de la région de sécurité de Zeeland. « C’est im- portant pour nous de voir cette formation, avec les sapeurs-pom- piers néerlandais. Cela nous permet de nous rendre compte de la Après un dur travail, durant ces quatre jours, les douze réalité. Nous tenons, également, à leur montrer, l’intérêt que nous sapeurs-pompiers néerlandais sont ressortis de cette forma- leur portons », explique M. Salomon CRACAU. tion, satisfaits du résultat. Visite du CIS d’Arras Construit en 1972, le Centre d’Incendie et de Secours d’Arras, basé secours. Des années au cours desquelles, des aménagements et des ré- rue Victor Leroy, accueille entre ses murs, depuis le 1er août 1973, les fections ont été effectués comme en 2002 avec l’installation de portes sapeurs-pompiers arrageois. Quarante ans plus tard, le bâtiment, consi- automatiques ou encore en 2005 avec une réfection du réseau élec- déré comme « une vielle dame », selon le chef de centre le Commandant trique. Mais malgré les divers travaux, le CIS devient de moins en moins Bernard BAYOT, vieillit de plus en plus. Un constat de vétusté qui fut adapté et fonctionnel pour les 140 sapeurs-pompiers, intervenant sur l’objet de la visite, le mercredi 4 septembre 2013, de Christophe PILCH, plus de 9400 interventions en 2012. Alors quid d’une rénovation ou président du Conseil d’Administration du SDIS 62, du Colonel Laurent d’une construction d’une nouvelle caserne à proximité. « Pas besoin de MOREAU, des conseillers généraux Nicolas DESFACHELLE et Denise passer plus de temps pour constater les besoins sur Arras, soulignait Chris- BOCQUILLET, également adjointe à la mairie d’Arras, et de Frédéric LE- tophe PILCH. C’est un CIS entretenu mais qui aujourd’hui est vieillissant et TURQUE, maire d’Arras. nécessite qu’on prenne une décision. » Le constat de la visite a conduit chacun à reconnaître une nécessité de modernisation et d’actualisation Dès le début de la visite, le Commandant Bernard BAYOT a présenté, bâtimentaire. Le calendrier retiendra l’urgence de voir naître le projet. à l’aide d’une projection, un état des lieux et l’historique du centre de À Lens, c’est le Commandant Magali MOYNIER, ancienne chef du CIS de Béthune, qui prend la tête du CIS de Lens. Elle remplace le Commandant Frédéric LESIEUX, arrivé à la Direction Départementale, en qualité de chef du Groupement Formation - Sport. Passations et prise de commandement dans divers CIS

À Liévin, le Capitaine Sébastien KELLER, ancien adjoint à Hénin-Beaumont, prend la place du Commandant Samuel TRUPIN, devenu chef du CIS de Béthune.

À Lillers, le Capitaine Frédéric DELATTRE a quitté ses fonctions de chef de ce CIS, pour rejoindre à la Direction Départementale, le Groupement Prévention des Risques, en qualité de chef du service Réglementation Prévention. C’est donc le Lieutenant Éric BONNET, ancien adjoint au CIS DE Nœux-les-Mines, qui est le nouveau chef au CIS de Lillers. Commandant Magali MOYNIER 01/04/1997 : recrutement lieutenant de 2ème classe au SDIS de l’Allier 01/11/2000 : mutation au SDIS du Pas-de-Calais 01/01/2002 : nomination au grade provisoire de lieutenant 01/05/2004 : nomination au grade de capitaine 01/11/2004 : mutation au CIS de Bruay-le-Buissière, chargée des fonctions de chef de Centre 01/09/2009 : mutation au CIS de Béthune en qualité de chef de centre 01/12/2009 : nomination au grade de commandant 01/10/2013 : mutation au CIS de Lens en qualité de chef de centre

et Suite au dernier plan de mobilité des cadres, quatre passations et une prise de com- Passations prise mandement ont été organisées ces dernières semaines. Ainsi les Centres d’Incendie et de Secours de Lens, Liévin, Lillers, Béthune et Frévent ont vu arriver à leur tête un nouveau chef de centre. Ces cérémonies se sont déroulées, comme à l’accoutumée, en présence notamment de Christophe PILCH, du Colonel Laurent MOREAU et des élus de commandement locaux. dans divers CIS Capitaine Sébastien KELLER

Du 10/02/2000 au 01/07/2006 : SPV au sein du SDIS des Vosges (88) - CIS Chatenois 01/07/2006 : recrutement au grade de lieutenant au CIS de Oignies en qualité d’adjoint au chef de centre 01/07/2010 : nomination au grade de capitaine 01/01/2011 : mutation au groupement Est, au bureau formation/sport en qualité de chef de service 01/12/2011 : nomination en qualité d’adjoint au chef du CIS d’Hénin-Beaumont 01/09/2013 : nomination en qualité de chef de centre du CIS de Liévin

corps départemental - CIS de Bully-les-Mines Lieutenant 01/01/2007 : nomination au grade de major Éric 16/04/2007 : mutation au CIS de Noeux-les-Mines 01/05/2012 : reclassement au grade de lieutenant BONNET 2ème classe 01/01/2013 : nomination au grade de lieutenant de 1983 à 1986 : SPV au CPI de 1ère classe 01/09/2013 : mutation au CIS de Lillers en qualité de 1986 à 1990 : Engagement de chef de centre à la BSPP 01/10/1990 : recrutement au grade de sapeur- pompier 1ère classe au district de l’agglomération de Lens-Liévin au CIS de Lens 01/12/1997: nomination au grade de sergent 01/01/2000 : nomination au grade d’adjudant 01/01/2001 : recrutement par voie de transfert au Commandant Samuel TRUPIN

10/09/1992 : JSP au CPI de Loos-en-Go- helle 01/10/1993 : sapeur-pompier volontaire au CPI de Loos-en-Gohelle 01/12/1997 : Caporal SPV au CPI de Loos-en-Gohelle 01/12/1998 : Caporal-chef SPV au CPI de Loos-en-Gohelle 16/06/2000 : Sergent SPV au CPI de Loos-en-Gohelle 01/08/2001 : recrutement sapeur-pompier professionnel de 2ème classe au CIS de Liévin 01/08/2002 : nomination au grade de sapeur-pompier profes- sionnel de 1ère classe 01/02/2003 : nomination au grade de lieutenant 01/06/2003 : mutation au CIS d’Arras 01/01/2008 : nomination au grade de capitaine 01/02/2009 : chargé des fonctions de chef de centre «par inté- rim» du CIS d’Arras 01/11/2009 : mutation au CIS de Liévin en qualité de chef de centre 01/01/2013 : nomination au grade de commandant À Béthune, comme précisé précédemment, 01/09/2013 : mutation au CIS de Béthune en qualité de chef c’est le Commandant Samuel TRUPIN, ancien chef du CIS de Liévin, qui est le nouveau chef de centre. de centre Passations et prise de commandement dans divers CIS (suite) Lieutenant Michaël CAPRON

01/09/1993 : recrutement sapeur-pompier de 2ème classe au SDIS de la Somme 01/09/1995 : nomination au grade de sapeur-pompier de 1ère classe 01/02/1996 : recrutement par voie de mutation au SDIS du Pas-de-Calais au CIS du Tunnel-sous-la-Manche 01/01/1998 : nomination au grade de caporal 16/10/2000 : mutation au CIS de Frévent 01/12/2001 : nomination au grade de sergent 01/05/2004 : mutation au CIS d’ -le-Comte 01/12/2005 : nomination au grade d’adjudant 01/07/2008 : mutation au CIS d’Auxi-le-Château faisant fonc- tion de chef de centre 01/07/2011 : nomination au grade de major 05/09/2011 : mutation à la sous-direction opérationnelle - CTA/CODIS 01/05/2012 : reclassement au grade de lieutenant de 2ème classe 01/10/2013 : mutation au CIS de Frévent en qualité de chef de Puis à Frévent, le Lieutenant Michaël CAPRON, ancien officier CTA – CODIS, est devenu le nouveau chef de centre. centre Le Lieutenant Claude VAN DER MEULEN, jusque-là chef de ce CIS, a fait valoir ses droits à la retraite. Médecin hors-classe Gilles Wollaert

Médecin-chef adjoint ntre avec...

Médecin urgentiste, natif de Lens, spécialisé en hasard qu’il existe des médecins SPP chez les pompiers. je continuais d’être à la fois SPP pour le SDIS médecine de catastrophe, puis médecin militaire de 59, SPV pour le SDIS 62, je faisais les gardes réserve active ou encore médecin de Sapeur-Pompier « Être sur le terrain » sur Dragon et j’armais les VLSSSM, résume- Professionnel… Le CV du Médecin Hors-classe Gilles C’est donc en 2007, après avoir postulé, qu’il est re- t-il. Quand j’ai fait mes études de médecine WOLLAERT, nouveau médecin-chef adjoint au SSSM, cruté au SDIS 59, en qualité de médecin de groupement d’urgences, je ne me voyais pas rester coincé depuis le 1er septembre 2013, est très étoffé. non titulaire. « A mon arrivée, j’ai découvert le monde des à l’hôpital. Je suis devenu médecin urgentiste Après avoir fini ses études de médecine à Lille en sapeurs-pompiers que je ne connaissais pas avant. Mais j’y pour être sur le terrain ». Et c’est chose faite. 2003 avec une spécialité en médecine d’urgence, le ai trouvé des similitudes avec l’armée, comme le soutien médecin Hors-classe complète sa formation avec la mé- santé en opération, la médecine de l’avant et la méde- Des journées bien remplies decine de catastrophe, durant une année. « Au cours de cine d’aptitude. » Quelques mois après son arrivée au Suite à ses différents contacts dans le cette période, j’ai côtoyé les services d’urgences, le SAMU, SDIS 59, il obtient son concours de médecin SPP. Attiré SDIS 62, le médecin Hors-classe apprend les SMUR, essentiellement aux Centres Hospitaliers d’Ar- également par le fait d’enseigner, et passionné par le que des postes se libèrent au niveau du SSSM. Il postule mentières et de Roubaix » explique le médecin-chef ad- sport, il retrouve ainsi chez les sapeurs-pompiers, le et devient le nouveau médecin chef adjoint au SDIS 62. joint. Mais il ne s’arrête pas là. Il s’engage également, en secourisme, la possibilité de former et le sport. Mais le Un beau parcours en l’espace d’une dizaine d’années même temps, en tant que médecin militaire de réserve médecin Hors-classe ne s’arrête jamais. Il devient donc d’activité professionnelle. Mais n’en ayant jamais assez, active. « J’étais rattaché aux services de santé des armées au même moment, volontaire au SDIS 62, en 2008. « Je le médecin Hors-classe Gilles WOLLAERT continue, en au centre médical de garnison du 43e RI, à Lille. participais aux visites médicales d’aptitudes, aux activités plus de ce nouveau poste, d’aller sur le terrain avec Dra- On s’occupait notamment des visites de services et d’ap- opérationnelles, dont les gardes sur le VLSSSM du CIS de gon 62. Des journées professionnelles largement rem- titudes ainsi que le soutien santé en opération. » Une acti- Liévin… » En 2009, il saute sur l’occasion pour participer plies, sans oublier son emploi du temps personnel, tout vité au sein de l’armée qui lui permet d’apprendre par à la médicalisation de Dragon 62. « C’est une période où aussi chargé.

Officier expert Marine Fourgeron Diététicienne

Depuis maintenant quelques semaines, plus exac- mode d’alimentation équilibrée. Des recommandations SSSM. Une demande qui intéresse le SSSM puisqu’au tement depuis le 1er septembre 2013, le SDIS du Pas- indispensables afin « d’éviter des complications notamment même moment, le service médical réalisait une enquête de-Calais compte parmi ses effectifs une diététicienne, cardiovasculaires ou encore de déclencher un diabète. » sur les facteurs de risques cardiovasculaires. Après les l’officier-expert Marine FOUGERON. Titulaire d’un DUT diverses procédures administratives pour la création de génie biologie option diététique, obtenu à l’IUT A de Création du poste ce poste, l’officier-expert Marine FOUGERON a ainsi pu Lille, en 2008, elle reçoit ainsi en consultation à la direc- En activité depuis la sortie de ses études, l’officier- commencer ces consultations depuis le 1er septembre tion départementale et sur rendez-vous, tous les agents expert Marine FOUGERON a commencé sa carrière pro- 2013. Une nouvelle expérience, dans un nouvel univers, et sapeurs-pompiers du SDIS 62, souhaitant améliorer fessionnelle par divers remplacements dans des centres qu’est celui des sapeurs-pompiers, qui la ravit. « Cela me leur régime alimentaire. « Mon rôle est d’aider la personne hospitaliers de la région, de 2008 à 2011. Aujourd’hui change de mon travail. J’apprends beaucoup et c’est très à avoir de nouveau un équilibre alimentaire, explique la en CDI dans un établissement hospitalier du départe- intéressant. Je suis très contente d’avoir intégré l’équipe du diététicienne. Il n’y a pas de régime. Je regarde quel est son ment, en qualité de diététicienne, elle souhaitait égale- SSSM.» mode de vie, son hygiène alimentaire. Le but est de perdre ment travailler avec les sapeurs-pompiers. Le poste de de la masse graisseuse mais aussi d’éviter les carences nu- diététicienne n’existant pas au sein du SDIS, elle se dit « Consultation gratuite à la direction départemen- tritionnelles. Pour cela on fixe des objectifs nutritionnels. » pourquoi ne pas tenter de le créer ». Pour cela, elle prend tale, sur rendez-vous, du lundi au vendredi, de 17h à L’officier expert rappelle également qu’il est néces- contact avec le groupement hygiène et sécurité qui la 18h30. Pour tout rendez-vous, contacter Mme Lucie saire d’avoir une activité physique tout en ayant un redirige vers le Colonel René Duriez, médecin chef au MERTZ au SSSM, au 03 21 21 82 70. Recrutement

SPVune centaine de candidats aux épreuves sportives Luc Léger, pompes, test de Killy, gainage ou encore souplesse. Ainsi, durant toute la matinée, chacun d’entre eux a du passer Voilà à quoi se sont confrontés les candidats aux épreuves spor- par les cinq ateliers sportifs. « Nous les avons regroupés par caté- tives, dans le cadre du recrutement des Sapeurs-Pompiers Volon- gorie, à savoir les 17-29 ans, les plus de 30 ans et par sexe, féminin taires, le samedi 28 septembre 2013. Cette première étape de sé- et masculin », explique le Lieutenant Hervé DEVAUX, conseiller lection a réuni, au gymnase de la direction départementale, une sportif départemental. Faire passer une centaine de personnes centaine de candidats venant des Groupements Est et Centre. aux épreuves physiques, en l’espace d’une matinée, nécessite une certaine organisation. Ainsi 45 personnes, du Groupement forma- tion-sport mais aussi de la logistique ET du SSSM ont été néces- saires pour le bon déroulement des épreuves.

Quant au candidat, s’il a réussi ses tests sportifs, il pourra pour- suivre le processus de sélection, avec notamment un entretien de motivation devant une commission de recrutement.

Organisée deux fois par an, la prochaine session de recrute- ment de SPV, avec les épreuves physiques, se déroulera en février 2014.

100 % de réussite à la formation PRV1/AP1 Seize stagiaires, sapeurs-pompiers (de Sergent-chef à Lieutenant) ainsi qu’un agent de la mairie d’Arras et deux agents du Conseil général, chargés de dossiers de prévention, ont suivi, du 26 septembre au 11 octobre 2013, la formation PRV1 (pour les sapeurs-pompiers) et AP1 (pour les personnels civils), afin de devenir des agents de prévention. Au cours de cette formation, chacun des stagiaires a eu à passer différentes épreuves, permettant d’abou- tir à des résultats et à un classement. C’est ces résultats qu’est venu annoncer le dernier jour, le Colonel Laurent MOREAU, accompagné du Colonel Pascal MIAUX. « Je tiens à, tous, vous féliciter. Il n’y aucun échec ce qui prouve que le niveau est là, pour tout le monde, notait le Directeur Départemental. C’est une formation technique d’expertise qui vous a été apportée. Vous pourrez mainte- nant accompagner les travaux des commissions de sécurité. » Et de poursuivre : « Le milieu des sapeurs-pompiers ne se rend pas toujours compte de la plus-value de la prévention. Mais c’est une discipline majeure et importante. C’est un travail de fourmis. » Le Directeur Départemental a conclu son propos en les félicitant, à nouveau, de tout cœur et en les encourageant « à mettre en application le savoir acquis en formation, chacun dans leur affectation ».

N°ISSN : 2267-9863