, le 12 novembre 2015

COMPTE-RENDU DE LA SEANCE PUBLIQUE DU CONSEIL MUNICIPAL EN DATE DU 10 NOVEMBRE 2015

PRÉSENTS: A. BARBARIN, F. TOMASETTI, C. CORDENOD, S. MATHEZ, H. LAURENT, P. GROSSET, G. FONTAINE, C. BOUVIER, J-C. AUCHERE, I.CHAMBERLAND, D.BIENVENU, M-F. JACQUARD, J. STEPHAN, M-N. MOREL, G. STAPANE, M. FORAS, V. PROST-BOUCLE, C. TROSSAT, M. MOULEROT;

EXCUSES : N. KIEFFER, T. PATILLON, R. CHOULOT, J-L. NETZER;

POUVOIRS : N. KIEFFER à I. CHAMBERLAND, T. PATILLON à A. BARBARIN, R. CHOULOT à V. PROST-BOUCLE, J-L. NETZER à C. TROSSAT ;

SECRETAIRE DE SEANCE : G. FONTAINE ;

APPROBATION DU COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE PUBLIQUE DU CONSEIL MUNICIPAL DU MERCREDI 14 OCTOBRE 2015

Monsieur le Maire rappelle aux Elus qu’ils ont été destinataires du compte-rendu de la séance publique du 14 octobre 2015. Il propose de le soumettre ensuite à l’approbation des Membres de l’Assemblée Communale et demande si certains Elus ont des observations à formuler sur ce document. Le compte-rendu est adopté à l’unanimité.

I – LA POSTE :

1) DEVENIR DU SERVICE POSTAL SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL

Rapporteur : Monsieur le Maire

Monsieur le Maire rappelle que ce sujet d’importance a fait l’objet de nombreux échanges lors d’une réunion de travail qui lui a été spécifiquement dédiée le 6 mai 2015. A cette occasion, un large consensus a été relevé. Il visait à ne pas opter pour le dispositif de l’Agence Postale Communale (A.P.C), mais plutôt pour celui du Relais Postal (R.P). Monsieur le Maire a reçu Monsieur HENNAUT, exploitant du débit de tabacs-presse, puis, à sa demande, Monsieur TISSEUR, Boulanger-Pâtissier, ainsi que Madame SUQUET qui avait déjà rencontré le Directeur Départemental de la Poste. Elle projette d’ouvrir un pressing dans les locaux communaux occupés par le Bureau de Poste et souhaiterait y adjoindre les services postaux relevant du Relais Postal. Le 28 octobre 2015, une rencontre a eu lieu, en Mairie, en présence de deux Représentants de la Direction de la Poste et des trois commerçants précités. Ces derniers ont réitéré, à des degrés divers, leur intérêt pour le projet et leur profond attachement au maintien de la présence postale, en Centre Bourg. A l’issue de cette réunion, il a été acté : • que le Conseil Municipal devait délibérer, dans les plus brefs délais, sur le choix entre les deux options : l’Agence Postale Communale ou le Relais Postal ;

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• que la Commune de MONTMOROT n’envisageait pas d’intégrer, dans les locaux de la Mairie, une Agence Postale Communale ; • que l’option Relais Postal serait privilégiée ; • que la Direction de la Poste allait rencontrer chacun des commerçants intéressés, visiter leurs locaux, afin de se déterminer en parfaite connaissance de cause.

Madame MOULEROT se déclare surprise d’observer qu’aujourd’hui d’aucuns relèvent que le Service Postal à MONTMOROT enregistre une réduction inexorable de ses activités et ce, depuis plusieurs années. En effet, selon elle, la Poste a tout fait pour arriver à ce résultat, notamment en modifiant et en réduisant les horaires d’ouverture et en ne remédiant pas à la baisse constante de la qualité du service. De plus, l’organisation des locaux des commerçants intéressés par la poursuite de l’activité postale ne semble pas apporter la nécessaire garantie de confidentialité. Madame MOULEROT manifeste également son étonnement au sujet des conclusions de l’exposé du Rapporteur, lesquelles laisseraient supposer qu’il n’y aurait désormais plus rien à faire, au regard de ce constat, et que la décision serait déjà arrêtée, avant même que le Conseil Municipal n’ait délibéré. Elle relève également les difficultés que ne manqueront pas de rencontrer certaines personnes pour accéder au Bureau de Poste des Salines à LONS LE SAUNIER, en raison de l’éloignement de ce dernier et des difficultés de stationnement.

Monsieur le Maire rappelle les nombreux échanges sur ce thème, lors de la réunion de travail du 6 mai 2015, ainsi que l’évolution fondamentale de la Poste, - dans le cadre de réglementation européenne -, laquelle se traduit par le fait qu’elle n’est plus un service public, appréhendé en tant que tel, mais une société commerciale, soumise à des impératifs de rentabilité. Il considère, pour sa part, qu’il convient de mener les combats qui sont « gagnables ». Les actions, telles que les manifestations, les motions, n’influeront pas sur le cours de l’activité postale que chacun d’entre nous observe ou auquel il participe parfois, par le développement du courrier électronique, des services en ligne…… Il est nécessaire de « saisir la balle au bon », de profiter de l’opportunité qui se présente, sous couvert de commerçants du Centre Bourg, pour maintenir, voire même développer, la présence du Service Postal sur le territoire communal, avec des amplitudes d’ouverture sensiblement plus larges. Dans l’hypothèse inverse, le Service Postal risque de disparaître.

Madame PROST-BOUCLE donne lecture d’une intervention préparée par Monsieur CHOULOT. Sous son couvert, ce dernier rappelle qu’au cours de la précédente mandature, il a eu à traiter de ce sujet avec la Direction de la Poste. Il a alors formulé des contrepropositions sur lesquelles le Conseil Municipal a ensuite délibéré. La Poste déploie depuis de nombreuses années une « stratégie honteuse », fondée sur des plages horaires d’ouverture inadaptées, des statistiques, de ce fait, faussées, l’ensemble aboutissant obligatoirement à une perte de clientèle. Dans le même temps, la Direction de la Poste n’a pas modernisé notre Bureau de Poste, de manière à diriger la clientèle de MONTMOROT vers le Bureau des Salines à LONS LE SAUNIER, qui est, quant à lui, parfaitement équipé. En conclusion, il considère que la Ville de MONTMOROT doit être considérée à la hauteur de sa population de 3 300 habitants et défendue avec détermination. En conséquence, il votera contre les propositions contenues dans le projet de délibération, lesquelles ne défendent absolument pas les habitants. Il propose : - que les plages d’ouverture de la Poste de MONTMOROT soient réétudiées et optimisées avec des horaires qui permettent à un maximum de clients de s’y rendre ; - que le Bureau de Poste soit équipé de matériels modernes et innovants, offrant ainsi un meilleur service ;

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- qu’à l’issue d’une période d’exploitation d’au moins deux ans, soit dressé un bilan qui permettra de prendre les décisions qui s’imposeront. Il fait, en outre, remarquer que ce projet de délibération va à l’encontre du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (P.A.D.D), plus particulièrement de ses axes 1- 1 « favoriser le retour de population au centre bourg et améliorer son attractivité » et 2-2 « renforcer l’offre en équipements et services ».

Monsieur le Maire a bien entendu ce qui a été dit par Madame PROST-BOUCLE, au nom de Monsieur CHOULOT. Il ne manque toutefois pas de relever que pendant que ce dernier était Maire de la Commune les horaires du Bureau de Poste ont été modifiés et que les flux de clientèle ont cependant inexorablement diminué. Quand bien-même les horaires d’ouverture auraient été stabilisés à 21 heures, par semaine, il n’en demeure pas moins que le nombre de clients, par heure, est passé de 18, 57 en 2010 à 12, 86 en 2014 et que le nombre moyen d’opérations, par heure, est passé de 25, 50 en 2010 à 20, 92 en 2014. Les informations statistiques communiquées par la Poste ne semblent pas contestables. De plus, la baisse d’activité est constatée dans la plupart des communes et pas seulement à MONTMOROT. Le statut commercial de la Poste ne lui permet pas de faire perdurer une exploitation locale déficitaire. Il est regrettable d’observer qu’il n’y aura plus de Bureau de Poste, en tant que tel, sur l’axe LONS LE SAUNIER ↔ SAINT-AMOUR. Toutefois, la présence postale sera assurée sous couvert d’Agence Postale Communale ou de Relais Postal. Le projet de Relais Postal à MONTMOROT permettra de proposer des plages horaires d’ouverture plus étendues.

Madame TROSSAT rappelle qu’au cours de la réunion de travail du mois de mai 2015, il avait été décidé, sur le fondement d’un constat de baisse de l’activité postale, de réfléchir sur la manière de faire évoluer les choses. Elle exprime son étonnement et sa gêne, puisqu’aujourd’hui Monsieur le Maire invite les Elus Municipaux à se prononcer, alors même qu’une réponse aurait déjà été communiquée aux commerçants, par la Direction de la Poste, sur l’option retenue, à savoir le Relais Postal, et sur l’identité du commerçant choisi par ladite Direction. Elle déplore que le cours de la prise de décision ne se soit pas déroulé dans l’ordre requis puisqu’il appartenait au Conseil Municipal de choisir, en premier lieu, l’option retenue, avant que la Direction de la Poste n’arrête, quant à elle, le choix du commerçant.

Monsieur le Maire confirme que la désignation du commerçant ne relève pas de la compétence de la Commune. Il rappelle l’intérêt qu’a manifesté Madame SUQUET pour les locaux actuellement occupés par le Bureau de la Poste, en vue d’y créer un pressing, auquel pourrait être adjointe l’activité d’un Relais Postal et que cette commerçante « a pressé » la Poste car elle souhaiterait installer rapidement son commerce.

Madame TROSSAT interroge Monsieur le Maire sur les aspects calendaires se rapportant au transfert de ladite activité, sur la libération des locaux du Bureau de Poste, d’autant que Madame SUQUET escomptait qu’une décision soit prise, ce jour, par le Conseil Municipal, au sujet du devenir de ce local, propriété de la Commune.

Monsieur le Maire précise que le transfert pourrait être envisagé entre le 1 er janvier et le 1er février 2016. Le devenir des locaux du Bureau de Poste pourrait être examiné par le Conseil Municipal, courant décembre 2015.

Madame PROST-BOUCLE fait observer que le transfert d’une partie de l’activité postale, au sein d’un commerce du Centre Bourg, dans le cadre d’un Relais Postal, est susceptible de générer des plages d’ouverture plus larges, ce qui offrira un meilleur service aux Administrés.

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Monsieur GROSSET exprime sa surprise par rapport au contenu de l’intervention de Monsieur CHOULOT, par personne interposée. En effet, plutôt que de formuler aujourd’hui des contrepropositions, il eût été plus judicieux de « se battre » efficacement, alors « qu’il était à la manœuvre », pour obtenir l’instauration de nouveaux horaires correspondant mieux aux besoins des habitants. Concernant les composantes, en matière de services, de l’option Agence Postale Communale – Relais Postal, il fait observer que l’Agence Postale offre des services certes plus étoffés, par contre l’amplitude des plages d’ouverture, de même que le nombre de jours d’ouverture, seront plus conséquents et mieux adaptés dans le cadre du Relais Postal, chez un commerçant de proximité. Il est très important de maintenir la présence postale sur le territoire communal et de pouvoir, en outre, conforter l’activité d’un commerce du Centre Bourg par l’adjonction du service postal.

Madame MOULEROT fait retour d’échos qu’elle a recueillis auprès de communes qui ont vécu ces transformations du service postal. La fermeture d’un Bureau de Poste, même partiellement compensée par l’ouverture d’un Relais Postal, se traduit toujours par une « moins-value » préjudiciable au développement de la Commune.

Monsieur CORDENOD rappelle que dès lors que la Direction de la Poste envisage de fermer un Bureau de Poste, elle ne revient pas sur sa décision, quand bien même les Elus et les habitants manifesteraient leur opposition, sous quelques formes que ce soit.

LE CONSEIL MUNICIPAL, APRES EN AVOIR DELIBERE, PAR DIX-HUIT VOIX POUR, CINQ VOIX CONTRE (V. PROST-BOUCLE, R.CHOULOT dans le cadre du pouvoir confié à V. PROST-BOUCLE, C.TROSSAT, J-L. NETZER dans le cadre du pouvoir confié à C. TROSSAT, M. MOULEROT) :

- INDIQUE qu’il souhaite maintenir sur le territoire communal de MONTMOROT le service postal, - PRECISE qu’au titre des options proposées pour assurer ce service, il souhaite que soit privilégié le dispositif du Relais Postal, d’autant que plusieurs commerçants, dont le magasin est situé en Centre-Bourg, ont manifesté leur vif intérêt pour assurer ce service de proximité, - DECIDE DE CONFIER à la direction de la POSTE le soin de déterminer le partenaire à qui il confiera la gestion d’un point de contact « Relais POSTE », - MANDATE Monsieur le Maire POUR DILIGENTER les actions nécessaires pour aboutir à ce résultat.

II – URBANISME :

2) REVISION DU PLAN D’O CCUPATION DES SOLS (P.O.S) EN VUE DE SA TRANSFORMATION EN PLAN LOCAL D’U RBANISME (P.L.U) : DEBAT SUR LES ORIENTATIONS DU PROJET D’A MENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES (P.A.D.D), DE LA VILLE DE MONTMOROT,

Rapporteur : Monsieur Pierre GROSSET, Conseiller Municipal

Monsieur le Maire expose que la philosophie et les grands axes du Plan Local d’Urbanisme ont été exposés à l’occasion d’une réunion de travail avec l’ensemble des Membres du Conseil Municipal. Répondant à l’interrogation de Madame TROSSAT, Monsieur le Maire indique que quand bien même il n’a pas, de nouveau, délégué le domaine de l’urbanisme à un Adjoint au Maire, il a souhaité que Monsieur GROSSET, qui fait partie du Groupe de Travail Plan Local d’Urbanisme, s’occupe plus particulièrement de la révision de ce document. Cette décision justifie que ce soit lui qui présente le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (P.A.D.D.), sur lequel les Elus Municipaux seront appelés à débattre.

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Monsieur GROSSET indique que les Elus ont été rendus destinataires du projet de P.A.D.D préalablement à la séance du Conseil Municipal, d’une part, par mail, puis, d’autre part, sur support papier. Il met en exergue le travail effectué par les différents acteurs sur ce projet en soulignant que les observations sur le document présenté doivent être discutées à l’occasion du présent débat. Il n’y aura pas de vote sur ce point qui doit faire l’objet uniquement d’un débat au sein du Conseil Municipal comme le prévoit la réglementation. Monsieur GROSSET effectue un bref rappel sur la philosophie et les fondements juridiques du P.A.D.D. Il relève que le développement durable est un développement qui doit " répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ". C'est une politique qui doit assurer la continuité dans le temps du développement économique et social, dans le respect de l'environnement et sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l'activité humaine. Il convient donc de prendre en considération simultanément, lors de la réflexion et de la prise de décisions, les trois champs de base du développement durable : - les données sociales, - les données économiques, - les données environnementales. Monsieur GROSSET présente ensuite les diverses orientations proposées qui se fondent sur quatre axes principaux : AXE 1 : diversifier l’offre de logements et maîtriser l’urbanisation, AXE 2 : conforter l’activité économique, AXE 3 : améliorer la qualité de vie : cadre bâti, déplacements et équipements, AXE 4 : préserver et valoriser le potentiel naturel de la Commune. Chaque axe est ensuite décliné en plusieurs thématiques.

AXE 1 : Diversifier l’offre de logements et maîtriser l’urbanisation

1. Rééquilibrer le marché du logement ‹ Adapter le parc de logements à la demande : - Favoriser le renouvellement du parc privé et public de logements. Il convient notamment de favoriser le « retour » de population au centre-bourg et d’améliorer son attractivité. A cet effet, des zones de renouvellement urbain sont identifiées telles que « Aux Crochères », « En Bouland » ou encore « Rue Cazot ». Ces secteurs bénéficient de la proximité des services publics et commerces de proximité, tout en étant dans un cadre environnant de qualité (la Vallière, les espaces verts, les cheminements doux, vue sur la nature...) - Diversifier le parc de logements, en développant les logements collectifs et locatifs, et en prévoyant une part de logements sociaux dans les programmes d’habitat. Ce besoin correspond aux objectifs supracommunaux déclinés dans le Programme Local de l’Habitat (P.L.H) 2015-2020, à savoir 25% de la production totale de logements 1. La Commune souhaite également accueillir des logements (appartement de standing) à proposer à des personnes d’un certain âge ne pouvant plus s’occuper de leur maison devenue trop grande. Ce type de logements fait défaut sur la Commune.

1 Le logement social ne concerne pas uniquement les constructions neuves, il peut être réalisé par le biais d’opérations d’acquisition-amélioration.

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2. Inciter les ménages à s’installer sur le territoire communal ‹ Dynamiser la Commune : - Dans le cadre de son aménagement du centre-ville la Municipalité souhaite conforter les services à la population, particulièrement aux familles ayant des enfants tout en développant les liens intergénérationnels et en dynamisant le centre bourg. Ainsi, les deux pôles de l’école primaire seront logés sous le même toit dans le bâtiment de la place de la Mairie. La bibliothèque sera installée dans un équipement créé à cet effet sur le site de la maison Convers derrière la mairie. De la même manière, un pôle « petite enfance » sera créé près des écoles. Le lieu reste à définir. Le réaménagement de ces services affirmera l’attractivité de la Commune pour les jeunes ménages en recherche de solutions d’accueil. Ce pôle devrait faciliter l’installation et la professionnalisation d’assistantes maternelles.

3. Assurer la maîtrise de l’urbanisation ‹ Gérer l’extension urbaine : - Exploiter les potentialités de renouvellement urbain : par définition, il s’agit de reconstruire la ville sur elle-même . L’enjeu est de réduire le développement en périphérie et ainsi de limiter l’étalement urbain. Aussi, les terrains inoccupés, tels que d’anciennes friches industrielles (par exemple rue Pierre Cazot dont la faisabilité est toutefois conditionnée par la démolition du bâtiment pollué d’amiante), pourront être réutilisés, pour des projets relatifs à de nouvelles activités, des programmes d’habitat, des équipements… Dans cette même optique, les « dents creuses » constituent des espaces intéressants notamment en raison de leur localisation géographique proche du bourg. - Investir de manière qualitative les zones d’urbanisation future en accordant un soin particulier aux espaces publics, aux perceptions des futurs quartiers depuis l’extérieur… - Envisager une croissance maîtrisée de la population : l’objectif démographique fixé par la commune est d’atteindre une population de 3 200 habitants d’ici 2030, soit un taux d’évolution annuel de 0,3%, correspondant aux évolutions projetées du Schéma de Cohérence Territoriale (S.C.O.T) (objectif de redynamisation des communes du pôle urbain) 2. La Commune ambitionne ainsi d’enrayer la baisse démographique constatée depuis les années 1970 (nb : une seule phase de croissance a été constatée entre 1999 et 2006). Il est rappelé qu’au cours de la dernière décennie, on constate un taux d’évolution annuel de -0,3%. - Préserver et protéger les hameaux (Petit Sugny, Grand Sugny, Savagna et Chantrans 3) tout en permettant un léger développement (en densification et non en extension).

4. Fixer des objectifs de modération de la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers Montmorot fait partie du pôle urbain déterminé par le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) du Pays Lédonien actuel et futur (comprenant 4 communes 4 au cœur urbanisé du territoire accueillant la majeure partie de la population et des activités). La Commune est ainsi identifiée comme secteur de développement prioritaire au sein du SCOT, au regard de son niveau de services, de commerces, d’emplois et de capacité à porter des projets urbains. En effet, le rayonnement du pôle urbain a un impact dynamisant sur l’ensemble des communes du territoire par le maintien des services et d’une offre commerciale performante. L’affirmation de ce niveau aura un impact en termes de services et d’équipements.

2 Le PLH 2015-2020 prévoit un taux annuel d’évolution de 0,4%. 3 Savagna et Chantrans ont en réalité perdu leur caractère de hameau car ils sont connectés à l’enveloppe urbaine. Pantaise est un écart agricole dont le développement n’est pas souhaité en raison de la protection des espaces agricoles et de son éloignement du bourg. 4 Lons-le-Saunier, Montmorot, Messia-sur-Sorne et Perrigny – La composition de ce pôle urbain est susceptible d’évoluer dans le prochain SCOT. 6

Il renforcera les fonctions de centralité de chaque niveau et contribuera à réduire les déplacements en rendant plus proches des habitants du territoire, les emplois, les services et équipements. Pour information, le pôle urbain accueille 47% de la population du territoire du S.C.O.T et draine 71% des actifs ayant une activité. La consommation foncière à vocation d’habitat de la dernière décennie représente 7ha. Sur cette même période, ce sont 130 logements qui ont été réalisés, portant ainsi la densité moyenne à 18,5 logements/ha. En revanche, la population a diminué (-0,3% de taux d’évolution annuel). Ainsi, la création de logements n’a pas permis un afflux de populations nouvelles assez important. Dans le même temps, des espaces d’urbanisation ont été destinés à des fins d’activités économiques, à raison de 2,42 ha. La Commune envisage une reprise modérée de la croissance démographique et se fixe pour objectif environ 3 200 habitants à l’horizon 2030 5, soit en moyenne 9 nouveaux habitants par an. Cette croissance se doit d'être maîtrisée par l'organisation du développement urbain et progressive dans le temps. La situation de Montmorot, au cœur de l’agglomération et de son bassin d’emplois, justifie et nécessite d’accueillir de nouveaux habitants et de nouveaux logements (environ 148 logements estimés d’ici 2030 6). La modération de la consommation des espaces doit être compatible avec les prescriptions de densité du SCOT du Pays Lédonien (en cours de révision). Un besoin théorique et maximum en foncier de 10,2ha 7 a été estimé pour le développement de l’habitat couvrant à la fois le renouvellement urbain (friches, « dents creuses »…) et les extensions urbaines. Pour rappel, le POS offrait plus de 19ha de zones à urbaniser (zones INA et IINA) et, par ailleurs, il restait de nombreuses « dents creuses » aujourd’hui comblées. Le PLU offre ainsi les garanties nécessaires à la modération de la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers . Le PLU offre au final 6,8ha de zones d’urbanisation se répartissant comme suit : 3,68ha de zones 1AU et 3,12ha de zones de renouvellement inscrites dans le tissu urbain. Cette surface suffit aux besoins en logements puisque la Commune s’engage vers une meilleure densification de l’espace.

Au titre des discussions liées à la présentation de l’axe 1 « Diversifier l’offre de logements et maîtriser l’urbanisation », Madame MOULEROT souhaite savoir si les dispositions intégrées dans le P.A.D.D impliquent qu’il n’y aura plus de permis de construire sur des terrains situés dans l’environnement des hameaux.

Monsieur le Maire souligne qu’il n’y aura pas de nouveaux lotissements dans les hameaux, mais qu’il sera possible de développer, sous conditions, l’existant. L’objectif principal est « de développer la ville sur elle-même », en densifiant le Centre- Bourg en construisant sur les terrains qui ont été recensés comme étant disponibles, en incitant les propriétaires à réhabiliter des biens immobiliers dégradés et inoccupés.

Madame MOULEROT réitère l’opportunité de préserver les surfaces agricoles au profit du Lycée Agricole Edgar FAURE qui, selon elle, a constitué un des motifs de l’annulation du précédent P.L.U et qui a induit un contentieux concernant la construction des concessions automobiles PEUGEOT – CITROEN, au ROCHER. Il est nécessaire d’encourager la création de logements étudiants, même par le truchement d’opérateurs privés, afin de favoriser le rayonnement et l’activité du Lycée Agricole.

5 Pour mémoire, la Commune compte actuellement 3 061 habitants. 6 Le PLH 2015-2020 (en cours) prévoit la réalisation de 60 logements pour Montmorot. Les 148 logements sont estimés pour la période 2015 à 2030. 7 Voir détail du calcul dans le diagnostic page 38. 7

Semblable observation peut être transposée pour des appartements de standing, en Centre- Bourg, destinés à nos Aînés qui ne peuvent parfois plus entretenir des maisons individuelles trop importantes et désormais occupées par des personnes souvent seules.

Monsieur GROSSET souligne qu’il existe des logements inoccupés ou insuffisamment utilisés. Il faudra réfléchir sur les pistes pour aider et favoriser le logement des étudiants, ce qui devrait, par la même, favoriser le développement des liens intergénérationnel.

AXE 2 : Conforter l’activité économique

1. Développer et renforcer l’économie sur les secteurs existants et à une échelle intercommunale ‹ Favoriser le développement durable et économique de l’agglomération : - Prendre en compte les réflexions issues de l’Atelier National « Territoires économiques » : prendre en compte les projets déjà engagés (centre de distribution automobiles et poids-lourds) mais stopper l’urbanisation future en dehors du Contournement - Maintenir et soutenir les zones économiques existantes : zones de Chantrans, du Géant Casino, d’Arc-en-Sel, des Toupes, du Pré aux Dames (zone méritant une réorganisation) - Développer le centre de Montmorot : soutenir les linéaires d’activités commerciales et artisanales (Rue Aristide Briand, Place de la Mairie, Avenue Maillot, Rue Jaurès, Arc-en-Sel…) - Envisager une valorisation de l’entrée Ouest, à l’intérieur du Contournement (vocation tertiaire, agricole, découverte du milieu environnemental…) donnant envie de s’arrêter dans la Commune

2. Favoriser le maintien et le développement de l’activité agricole 48% du territoire est dédié à l’agriculture, essentiellement sous forme de prairies. Le profil des exploitants se caractérise par une population âgée. La Commune a la particularité d’accueillir le Lycée Agricole Edgar Faure.

‹ Tenir compte de la fonctionnalité agricole des espaces : - Permettre le maintien des activités agricoles et leur développement potentiel - Tenir compte des accès au parcellaire, des périmètres de réciprocité - Prendre en compte le parcellaire viticole (classement en zone agricole des parcelles AOC vierges) - Favoriser la diversification de l’activité agricole (éventualité du maraîchage, aviculture, vergers) - Pérenniser l’activité du Lycée Agricole (promotion de l’agriculture, environnement…) - Maintenir les liens étroits entre le Lycée Agricole et la Municipalité (permettre le développement d’une pépinière d’entreprises agricoles…) - Valoriser la trame paysagère bocagère

3. Renforcer l’offre en équipements et services ‹ Dynamiser certains pôles ou quartiers (centre-bourg, Aux Clusiaux…) : - Développer les cheminements piétonniers et cyclables notamment le long de la Vallière et pour relier les hameaux - Développer la mixité fonctionnelle des quartiers (commerces, services et habitat) - Permettre l’évolution de Juraparc (étude en cours d’ECLA…) : favoriser les déplacements doux dans ce secteur et permettre les liaisons douces avec Lons-le-Saunier

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4. Technologies de l’information et de la communication (TIC) L’enjeu consiste à essayer d’améliorer la situation, si possible, par l’intervention d’acteurs compétents en la matière, notamment pour les zones d’activités économiques.

Madame PROST-BOUCLE donne lecture d’une intervention préparée par Monsieur CHOULOT, dans le cadre du pouvoir transmis par ce dernier. Elle relève que les réflexions issues de l’Atelier National « Territoires économiques » n’ont, à sa connaissance, pas été actées au sein de la Communauté d’Agglomération E.C.L.A. Elle poursuit en indiquant que la candidature de Monsieur CHOULOT n’ayant pas été retenue au sein du groupe de travail dédié à la révision du P.O.S, en vue de sa transformation en P.L.U, il entend s’abstenir sur ce sujet, dans le cadre du pouvoir confié à Madame PROST–BOUCLE.

Monsieur GROSSET explique que le travail conduit sous l’égide de l’Atelier National « Territoires économiques correspondent à des orientations et des réflexions.

Madame MOULEROT relève que le S.C.O.T s’est d’ailleurs servi de ces travaux pour établir son document de référence, en cours de révision.

Madame TROSSAT fait part d’informations selon lesquelles le Conseil Régional étudierait l’élaboration d’un Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire (S.R.A.D.T). Elle questionne également sur l’amélioration des conditions de desserte de certaines zones qui seraient éventuellement non ou insuffisamment couvertes, au titre des Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C).

Monsieur GROSSET indique qu’à sa connaissance, il n’y aurait pas de « zones blanches » sur le territoire de la Commune.

Monsieur le Maire évoque des difficultés recensées sur le territoire de l’ETOILE.

Madame MOULEROT relève qu’à certains moments, des coupures téléphoniques sont constatées au niveau du Bief Conry et sur la Z.A.C des TOUPES.

Monsieur FONTAINE, qui réside Avenue Edgar FAURE, n’a pas relevé de dysfonctionnements sur le réseau.

AXE 3 : Améliorer la qualité de vie : cadre bâti, déplacements et équipements

1. Protéger et valoriser le patrimoine bâti et naturel - Encadrer les nouvelles constructions afin de permettre leur bonne intégration paysagère et architecturale dans le tissu urbain existant. - Protéger et valoriser le patrimoine présent sur la commune, comme par exemple la porte des Salines, les ruines du Château, les croix de mission, les maisons de vigneron… L’article L.123-1-5-III-2° du Code de l’Urbanisme peut être utilisé pour préserver le petit patrimoine non classé ou inscrit au titre des Monuments Historiques. - Préserver les espaces de jardins familiaux donnant à la ville un caractère de « ville potagère » à mettre en lien avec la spécificité agricole de la Commune (présence d’agriculteurs, du Lycée Agricole…) 9

2. Requalifier les entrées de ville - Caractériser les entrées de ville : o RD 678 (Ouest) au niveau du Rocher et du Contournement Ouest de Lons-le- Saunier (étude en cours) o RD 678 (Est) au niveau des Salines, le thème des Salines apparaît comme une évidence avec un travail sur la mise en valeur de la porte des Salines o RD 1083 (Sud) : mixer la thématique de la vigne déjà présente et éventuellement celle de l’agroalimentaire (en lien avec la présence de la Société Rivoire et Jacquemin)

3. Sécuriser et faciliter l’accessibilité à la ville et à ses équipements - Poursuivre l’aménagement de liaisons douces, c’est-à-dire des aménagements cyclables et piétons, le long de la Vallière, inter-quartiers (centre-bourg et le stade en Presle) et également à Chantrans (mieux connecter la voie verte et Montmorot) - Maintenir les transports en commun (lignes régulières et transport à la demande), en s’inscrivant dans la démarche mise en place par ECLA - Ouvrir d’autres perspectives de déplacement par le biais du covoiturage - Intégrer les incidences (diminution du trafic…) de la réalisation du Contournement Ouest de Lons-le-Saunier et le projet de requalification de la RD 678

4. Améliorer l’attractivité du Centre ‹ Accroître l’attractivité du Centre-ville : - En permettant le développement des services et des commerces de proximité en complémentarité avec les zones commerciales périphériques - En requalifiant le centre-bourg par des aménagements urbains adaptés (espaces publics…)

Au titre des espaces dédiés aux jardins familiaux, Madame MOULEROT relève que le P.A.D.D prévoit la « préservation » de ces espaces. Elle demande s’il serait possible d’ajouter également le terme « augmenter ».

Monsieur GROSSET indique que plusieurs jardins familiaux ont déjà du mal à être loués sur la Commune.

Monsieur le Maire souligne, pour sa part, que les jardins municipaux ne sont pas tous utilisés. Sans pour autant multiplier à l’accès les opportunités, il pourrait être opportun de classer les terrains inondables en devenir de jardins familiaux.

Monsieur FONTAINE met en exergue que le P.A.D.D, sur la problématique de « Sécuriser et faciliter l’accessibilité à la ville et à ses équipements », prévoit de maintenir les transports en commun. Il préconise que soit intégrée, en plus du maintien, une action visant à « accroître la desserte de certains secteurs » qui ne sont pas suffisamment couverts par le réseau de transport, tels que les Quartiers des Petit et Grand SUGNY, notamment pour que les étudiants du Lycée Agricole Edgar FAURE puissent bénéficier de ce service.

Madame TOMASETTI rend compte d’une récente réunion à laquelle elle a assisté à la Communauté d’Agglomération, en compagnie de Madame KIEFFER, sur cette problématique. Elle souligne que deux Communes, dont MONTMOROT, ont fait part de besoins spécifiques complémentaires pour améliorer la desserte de leur territoire par les transports urbains.

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Ces requêtes proviennent initialement de parents d’élèves mais sont également corroborées par d’autres administrés. Le transport sur la Commune est organisé au travers de deux dispositifs différents : TALLIS et GO auxquels participe notamment l’E.C.L.A. La création de nouveaux points de ramassage est conditionnée par la suppression d’autres arrêts et ceci pour des considérations essentiellement de coût de fonctionnement du service. C’est dans cette perspective qu’une réflexion est engagée pour faire des propositions à la Communauté d’Agglomération sur ce sujet. Il convient de définir, avec précision, les points les plus judicieux à privilégier. La mise en place d’un point de ramassage au niveau du L.E.G.T.A, plus particulièrement le mercredi, aux alentours de 13 h 30, a bien été prise en considération pour transporter les élèves au Centre-Ville de LONS LE SAUNIER, en toute sécurité.

Madame MOULEROT fait part de son constat sur des petites communes (MANTRY, …) qui disposent sur leur territoire de trois points de ramassage. Pourquoi une Commune de l’importance de MONTMOROT ne bénéficierait-elle pas de davantage de sites sans pour autant en supprimer d’autres ? Cette problématique fait partie du développement de la Commune et mériterait une action plus déterminée.

Monsieur le Maire fait remarquer que la problématique financière impacte également d’autres Communes : CONLIEGE a demandé à bénéficier de points de ramassage mais n’a pas été retenue, à ce jour.

Une iniquité existe également entre les familles, certaines bénéficiant d’un système de ramassage scolaire payant, d’autres d’un système gratuit, en fonction de la distance par rapport aux établissements scolaires.

Madame MATHEZ fait également remarquer que la programmation des horaires de desserte peut également avoir une incidence sur l’utilisation des transports urbains.

Monsieur le Maire conclut en indiquant qu’il y a une forte demande sur les transports urbains, d’où un coût de fonctionnement relativement conséquent, alors même que l’on constate une utilisation parfois peu importante.

AXE 4 : Préserver et valoriser le potentiel naturel

1. Sauvegarder et valoriser le patrimoine naturel significatif

L’espace naturel (environnement) se compose de diverses entités qui ont des fonctionnalités différentes mais complémentaires et qui favorisent les échanges et les interactions entre les espèces.

‹ Protéger et mettre en valeur la trame verte, composée des espaces boisés, des prairies agricoles, des ripisylves, de la trame bocagère et des haies : - Délimiter et protéger les espaces boisés de façon à les préserver par un classement en zone naturelle et forestière (N) ou agricole (A) pour les espaces agricoles

‹ Protéger et mettre en valeur la trame bleue, comprenant les cours d’eau (la Vallière, la Madeleine, le ruisseau du Bief du Château), les zones humides et quelques étangs :

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- Préserver ces milieux par un classement en zone N quand cela est possible et définir un secteur particulier pour les zones humides, avec un indice « zh », dans le but d’établir des prescriptions spécifiques

‹ Protéger les espaces agricoles : - Délimiter et protéger l’espace agricole de façon à préserver les activités qu’il supporte et permettre leurs évolutions par un classement en zone agricole (A) dévolue spécifiquement à l’activité agricole - Protéger les espaces agricoles par la protection des installations agricoles classées mais aussi des exploitations pérennes soumises au Règlement Sanitaire Départemental (RSD), ainsi que par une gestion économe du territoire comme expliqué dans l’axe 1

2. Maintenir la structure paysagère de la commune par ses transitions et / ou ses compositions végétales

‹ Favoriser les aménagements paysagers : - En aménageant des espaces publics de qualité et intégrant des espaces verts au sein des projets urbains et notamment en veillant à une bonne intégration paysagère des éventuels bâtiments à vocation économique (part d’espace vert à respecter inscrite au règlement, orientations spécifiques dans les OAP…) - En portant une attention particulière aux espaces de transition (limite entre zone agricole et naturelle et zone à urbaniser et urbanisée…) - En maintenant les coupures vertes significatives entre les hameaux et les diverses entités urbaines - En intégrant la problématique des grandes infrastructures routières, notamment le Contournement Ouest de Lons-le-Saunier, dans le cadre de la politique paysagère et urbaine de la Commune

3. Veiller à intégrer l’ensemble des risques

- Le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) de la Vallière identifie les zones les plus exposées (zones rouges) et celles qui le sont moins (zones bleues) et adopte des règles d’urbanisme spécifiques pour chaque zone. Ainsi, la création d’un ou plusieurs champs d’expansion à l’Ouest du bourg est envisagée, afin d’assurer la sécurité des habitants - Etre vigilant face aux risques de mouvements de terrain (secteurs rouge et orange) - Prendre en compte la présence de risques technologiques (canalisation de transport de gaz et pipeline Sud Européen)

Madame MOULEROT attire l’attention des Elus Municipaux sur la prise en considération des risques, notamment géologiques, à l’occasion de l’instruction et de la délivrance des autorisations d’urbanisme à intervenir.

Pour conclure, Monsieur le Maire souligne que le P.A.D.D. présente les grandes lignes et intentions politiques qui soutiendront l’architecture du futur P.L.U.

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III – MARCHES PUBLICS

3) TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE PLACES DES STATIONNEMENT A L’EXTREMITE DE LA RUE DE VALLIERE : CHOIX DE L’ENTREPRISE EN CHARGE DE CET AMENAGEMENT

Rapporteur : Monsieur le Maire

Monsieur le Rapporteur rappelle que le Conseil Municipal de MONTMOROT, lors d’une précédente Décision Modificative, a validé le principe d’aménagement de places de stationnement, d’un trottoir et la prolongation de la piste cyclable, à l’extrémité de la Rue de Vallière, à proximité du « pont des six ponts ». Il a été décidé de solliciter le concours du Bureau d’Etudes Communautaire de l’Espace Communautaire Lons Agglomération (E.C.L.A) pour finaliser ce projet, lancer la consultation des entreprises et assurer le suivi du chantier. Après une ultime mise au point des aspects juridiques et techniques de ce projet, une consultation a été organisée par le Bureau d’Etudes Communautaire. Cinq candidatures ont été déposées dans le délai imparti. La Commission M.A.P.A s’est réunie le 2 novembre 2015. En considération des critères d’attribution énoncés dans le Règlement de la Consultation, après analyse et vérification du contenu de ces offres, la Commission suggère de retenir la proposition formulée par l’entreprise ci-après désignée :

Type de Offre H. T Offre T.T.C Désignation Société proposée marché en € en € Travaux d’aménagement de Marché de places de stationnement, de BTR 17 993 € 21 591, 60 € travaux trottoirs et la prolongation de la piste cyclable Rue de Vallière

LE CONSEIL MUNICIPAL, APRES EN AVOIR DELIBERE, PAR VINGT-DEUX VOIX POUR ET UNE ABSTENTION (M. MOULEROT) : - ENTERINE le choix de l’entreprise désignée ci-dessus, selon le montant stipulé, - AUTORISE Monsieur le Maire A SIGNER tous les documents afférents à ce marché.

Madame MOULEROT demande, à l’avenir, à bénéficier au préalable d’un document récapitulant l’ensemble des offres présentées.

4) MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX POUR LA REPRISE DE CONCESSIONS FUNERAIRES EN ETAT D’ABANDON , D’EXHUMATION DES RESTES MORTUAIRES ET DE REINHUMATION DANS L’OSSUAIRE COMMUNAL : DETERMINATION DU PRESTATAIRE RETENU SUR CE PROJET

Rapporteur : Madame Marie-Françoise JACQUARD, Conseillère Municipale,

Par délibération n° 2015-68 en date du 9 septembre 2015, le Conseil Municipal, à l’unanimité, a décidé: - de valider le principe d’une consultation selon la procédure adaptée, en application des articles 26-II-5 et 28 du Code des Marchés Publics, en vue de la conclusion d’un marché public concernant les travaux de reprise des concessions funéraires en état d’abandon, d’exhumation des restes mortuaires et de réinhumation dans l’ossuaire communal, - d’autoriser Monsieur le Maire à lancer la consultation à intervenir, - d’autoriser Monsieur le Maire à effectuer toutes diligences pour le parfait aboutissement de ce dossier. A l’issue des démarches de préparation et de finalisation du dossier technique, une consultation a été lancée auprès de quatre professionnels en mesure de répondre au cahier des charges élaboré.

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Les professionnels intéressés pouvaient remettre leur offre jusqu’au vendredi 30 octobre 2015 à 16 h 30. A l’occasion de cette consultation, deux offres ont été remises. La Commission M.A.P.A s’est réunie le 2 novembre 2015. En considération des critères d’attribution énoncés dans le Règlement de la Consultation et après analyse et vérification du contenu de ces offres, la Commission suggère de retenir la proposition formulée par l’Entreprise ci-après désignée :

Montant € H.T par Montant € T.T.C Marché Désignation Entreprise proposée concession – prix par concession – unitaire prix unitaire Reprise de concessions funéraires en état d’abandon, Marché public de Marbrerie d’exhumation des 689, 00 € 826, 80€ travaux Bletteranoise restes mortuaires et de réinhumation dans l’ossuaire communal

LE CONSEIL MUNICIPAL, APRES EN AVOIR DELIBERE, A L’UNANIMITE :

- ENTERINE le choix de l’Entreprise désignée ci-dessus, selon les montants stipulés, - AUTORISE Monsieur le Maire A SIGNER tous les documents afférents à ce marché.

Madame MOULEROT tient à souligner la qualité de l’entretien du cimetière à l’occasion des Fêtes de la TOUSSAINT.

Monsieur le Maire indique qu’il a, comme de nombreux administrés, effectué ce constat, suite à un gros effort des Agents pour l’entretien du cimetière et à la mobilisation de Catharus, lors de la Journée Citoyenne du samedi 24 octobre 2015. Les félicitations ont été transmises aux Agents du Centre Technique Municipal et aux participants à ladite journée.

5) MARCHE TRIENNAL D’INSTALLATION ET DE MAINTENANCE DES ILLUMINATIONS DE FIN D’ANNEE : DETERMINATION DE L’ENTREPRISE ATTRIBUTAIRE DES TRAVAUX

Rapporteur : Madame Carole BOUVIER, Conseillère Municipale Déléguée

Dans le cadre de l’installation et de la maintenance des illuminations de fin d’année, il était nécessaire, suite à l’échéance du précédent marché, de lancer une nouvelle consultation pour assurer le renouvellement de cette prestation. Cette procédure a été engagée en vue de la conclusion d’un marché unique, pour un période de trois années allant jusqu’au 31 janvier 2018 à compter de la notification du marché. A l’issue de la consultation des entreprises, conduite en application des dispositions de l’article 28 du Code des Marchés Publics (procédure adaptée), la vérification du contenu des offres et leur analyse ont été réalisées par les Services concernés. Trois candidatures ont été déposées dans le délai imparti. La Commission M.A.P.A s’est réunie le 2 novembre 2015.

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Au terme de ces travaux et conclusions, l’offre apparaissant comme étant économiquement la plus avantageuse pour la Commune est la suivante :

Offre H.T/an Total T.T.C/an Marché Désignation Entreprise proposée en Euros 20 % - en Euros Fournitures des Travaux équipements : Entreprise 4 866, 70 € H.T 5 840, 04 € T.T.C Marché unique d’installation et de BLACHERE de prestation – maintenance des ILLUMINATIONS période triennale illuminations de Pose illuminations : fin d’année Entreprise Sébastien 4 216,00 € H.T 5 059, 20 € T.T.C FAVIER

LE CONSEIL MUNICIPAL, APRES EN AVOIR DELIBERE, L’UNANIMITE :

- ENTERINE le choix des entreprises désignées ci-dessus, selon les montants stipulés, - AUTORISE Monsieur le Maire A SIGNER tous les documents afférents à ces marchés,

Suite à la présentation effectuée par Madame BOUVIER, Monsieur le Maire souligne que le coût de la prestation retenue est légèrement inférieur à celui des années précédentes.

IV- AFFAIRES FINANCIERES

6) INDEMNITE DE CONSEIL A MONSIEUR PIERRE HAAB, TRESORIER PRINCIPAL DE LONS LE SAUNIER MUNICIPALE ET ETABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L)

Rapporteur : Monsieur le Maire

Par délibération n° 2014-94 en date du 10 décembre 2014, le Conseil Municipal a décidé : • par 11 voix pour, 10 voix contre et deux abstentions: - d’allouer à Monsieur Pierre HAAB, Trésorier Principal de LONS LE SAUNIER Municipale et E.P.L., l’indemnité de conseil, au taux de 25 %, pour l’année 2014,

• à l’unanimité : - de ne pas statuer, dans l’immédiat, sur le taux de l’indemnité à attribuer pour 2015 et s’est réservé la faculté d’examiner ce sujet ultérieurement . Monsieur le Trésorier Principal a transmis le 25 septembre 2015 l’état liquidatif de l’indemnité de conseil au titre de l’année 2015. Vu l’article 97 de la Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, Vu le décret n° 82-979 du 19 novembre 1982 précisant les conditions d’octroi d’indemnités par les collectivités territoriales et leurs établissements publics aux agents des services extérieurs de l’Etat, Vu l’arrêté interministériel précité, modifié du 16 décembre 1983, qui fixent les conditions d’attribution de l’indemnité de conseil aux Comptables des Services Extérieurs du Trésor chargés des fonctions de receveurs des communes et établissements publics locaux, Il est proposé au Conseil Municipal d’allouer, ou non, pour l’année 2015, à Monsieur le Trésorier Principal de LONS LE SAUNIER Municipale et Etablissements Publics Locaux (E.P.L), l’indemnité précitée. Il est rappelé que le Conseil Municipal a la possibilité de déterminer l’attribution de ladite indemnité pour la durée des fonctions du Trésorier Principal et celle du mandat du Conseil Municipal, ce qui éviterait à l’Assemblée Délibérante d’avoir à se prononcer, chaque année, sur ce sujet. Les crédits nécessaires sont inscrits au Budget de l’Exercice, à l’article 6225 « Indemnités au Comptable et aux Régisseurs ».

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Préalablement à l’examen du taux à affecter, Monsieur le Maire indique que l’E.C.L.A a décidé d’attribuer un taux d’indemnité de 50 %, ce dernier résultant de la moyenne des taux pratiqués sur les différentes Collectivités de l’Agglomération.

LE CONSEIL MUNICIPAL, APRES EN AVOIR DELIBERE :

- DECIDE D’ALLOUER à Monsieur Pierre HAAB, Trésorier Principal de LONS LE SAUNIER Municipale et E.P.L., l’indemnité précitée. Concernant le taux à affecter, un vote à bulletin secret a été effectué. Les résultats suivants ont été recensés: • 6 voix pour un taux de 50%, • 14 voix pour un taux de 25 %, • 3 voix pour un taux de 0 % - DECIDE D’ALLOUER à Monsieur Pierre HAAB l’indemnité précitée, au taux de 25%, pour la durée de ses fonctions, - PRECISE que les crédits nécessaires sont inscrits au Budget de l’Exercice, à l’article 6225 « Indemnités au Comptable et aux Régisseurs ».

V- DIVERS

7) « MEDAILLE DE LA VILLE » : ATTRIBUTION AU TITRE DE L’ANNEE 2015

Rapporteur : Monsieur Gino STAPANE, Conseiller Municipal

Par délibération n° 2014-102 en date du 10 décembre 2014, le Conseil Municipal a décidé de constituer un Comité Consultatif « Médaille de la Ville », composé d’Elus et d’Administrés, chargé : • de définir les critères d’attribution de la Médaille de la Ville, • de procéder au recensement et à l’étude des demandes de personnes privées ou morales susceptibles d’en bénéficier, • d’assurer la gestion et le suivi de ces dossiers. Par délibération n° 2015-37 en date du 8 avril 2015, ont été validés comme critères, non cumulatifs, pour l’attribution de la Médaille de la Ville : V les personnes qui ont rendu un service à la Commune, V les Délégués de Quartier (en activité ou qui ont quitté leurs fonctions), V les anciens Conseillers Municipaux ou Agents, V les Administrés qui se sont illustrés dans le cadre d’actions exceptionnelles, V les Administrés qui se sont illustrés dans le cadre d’actions communales. L’objectif est d’attribuer au maximum 4 médailles par an. Il est suggéré que deux ou trois Commissions puissent avoir lieu au cours de l’année avec un Conseil Municipal qui ratifie, au mois d’octobre, les propositions de la Commission. Suite à la Commission qui s’est déroulée le 13 octobre, les candidatures suivantes sont proposées : • Monsieur Michel LACROIX , pour dévouement et son action en faveur du devoir de mémoire, • Monsieur Théo RICHARD , pour acte de civisme , • Monsieur Jean AIME , pour son engagement en qualité d’ancien Chef de corps des Pompiers, ancien Elu et son rôle au sein des Associations communales , • Madame Suzanne VERNET , pour son action en qualité de Déléguée de Quartier pendant de nombreuses années.

LE CONSEIL MUNICIPAL, APRES EN AVOIR DELIBERE:

- ENTERINE, A L’UNANIMITE, l’attribution de la Médaille de la Ville, Promotion 2015, au profit de Messieurs Michel LACROIX, Théo RICHARD et Madame Suzanne VERNET.

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- ENTERINE, PAR VINGT-DEUX VOIX POUR ET UNE VOIX CONTRE (R. CHOULOT dans le cadre du pouvoir confié à V. PROST-BOUCLE), l’attribution de la Médaille de la Ville, Promotion 2015, au profit de Monsieur Jean AIME.

8) ACTES PASSES DANS LE CADRE DE LA DELEGATION DU CONSEIL MUNICIPAL AU MAIRE EN VERTU DE LA DELIBERATION N° 2014-01 EN DATE DU 9 AVRIL 2014 SUR LE FONDEMENT DE L’ARTICLE L. 2122-22 DU CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Article L2122-23 du Code Général des Collectivités Territoriales : « Les décisions prises par le Maire en vertu de l'article L. 2122-22 sont soumises aux mêmes règles que celles qui sont applicables aux délibérations des Conseils Municipaux portant sur les mêmes objets. Sauf disposition contraire dans la délibération portant délégation, les décisions prises en application de celle-ci peuvent être signées par un Adjoint ou un Conseiller Municipal agissant par délégation du Maire dans les conditions fixées à l'article L. 2122-18 . Sauf disposition contraire dans la délibération, les décisions relatives aux matières ayant fait l'objet de la délégation sont prises, en cas d'empêchement du Maire, par le Conseil Municipal. Le Maire doit rendre compte à chacune des réunions obligatoires du Conseil Municipal. Le Conseil Municipal peut toujours mettre fin à la délégation. »

Urbanisme – Exercice du droit de préemption

o Déclaration d’Intention d’Aliéner : propriétés bâtie, située 44 Avenue PASTEUR - Vendeur : TOTAL Marketing , acquéreur potentiel: S.C.I JAYC – Pas d’exercice du droit de préemption

Attribution de concessions dans le cimetière communal

- Concession n° 4-0088 accordée à Madame Jacqueline BARON à compter du 08/10/2015 pour 30 ans.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à 20 h 35.

Le Secrétaire de Séance, Le Maire,

Gilles FONTAINE André BARBARIN

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