Les Établissements D'enseignement Technique En France
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Les établissements d’enseignement technique en France 1789-1940 Tome 2 : Le Lot PP1-P41-P4 LLotot VV2.indd2.indd 1 114/12/20054/12/2005 114:35:284:35:28 PP1-P41-P4 LLotot VV2.indd2.indd 2 114/12/20054/12/2005 114:35:504:35:50 Gérard Bodé et Élisabeth Foltz-Gaveau Les établissements d’enseignement technique en France 1789-1940 Tome 2 : Le Lot Institut national de recherche pédagogique PP1-P41-P4 LLotot VV2.indd2.indd 3 114/12/20054/12/2005 114:35:504:35:50 Dans la même série Tome 1 : La Corrèze, Gérard Bodé & Hubert Vènes, 2004. ©Institut national de recherche pédagogique, 2005 Service des publications Composition et mise en page : Anne-Marie Fabry, service d’histoire de l’éducation Remerciements à J.-F. Bradu pour les fonds de carte de couverture Réf. : BH 094 • ISBN : 2-7342-1027-4 Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122- 5, d’une part, que les « copies et reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, sous réserve de mention du nom de l’auteur et de la source, que « les analyses et les courtes citations justifi ées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifi que ou d’information », « toute représentation ou reproduction totale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (article L. 122-4). Une telle représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. PP1-P41-P4 LLotot VV2.indd2.indd 4 114/12/20054/12/2005 114:35:514:35:51 SOMMAIRE PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE. 7 INTRODUCTION . 11 RÉPERTOIRE ALPHABÉTIQUE. 49 A . 51 Albas . 53 Anglars-la-Capelle . 55 Anglars-Nozac . 56 B . 59 Bagnac-sur-Célé . 61 Bétaille . 62 C . 63 Cahors . 65 Cajarc . 96 Calamane. 98 Camburat. 99 Castelnau-Montratier . 101 Cazillac . 103 Concorès . 104 D . 107 Duravel . 109 Durbans . 111 E . 115 Escazals. 117 F . 119 Figeac. 121 Frayssinet-le-Gelat . 128 G . 129 Gourdon . 131 Gramat . 139 J . 141 Junies (Les) . 143 L . 145 Lamothe-Fénelon . 147 Larnagol . 148 Lauresses . 149 SOMMAIRE 5 Limogne-en-Quercy . 150 Luzech . 151 M . 157 Martel. 159 Maxou . 166 Mayrinhac-Lentour . 167 Méchmont . 168 Miers . 169 Molières . 170 Montat (Le) . 171 Montcuq . 177 Montredon . 188 P . 189 Puy-L’Évêque . 191 R . 193 Rouffilhac. 195 S . 197 Saint-Céré. 199 Saint-Cernin . 219 Saint-Martin-Labouval . 220 Saint-Martin-le-Redon . 221 Sérignac. 222 Souillac . 224 T . 249 Tauriac . 251 Terrou. 252 Thédirac . 253 Thégra . 254 Touzac . 255 V . 257 Vigan (Le) . 259 Écoles et projets sans siège fixe. 261 ANNEXES . 267 Sources et bibliographies . 269 Sources . 271 Bibliographie . 274 Liste alphabétique des établissements . 277 Liste chronologique es établissements . 280 INDEX . 283 Index thématique . 285 Index des noms de personnes. 297 Index des associations, entreprises et institutions . 300 Index des noms de lieux . 302 6SOMMAIRE PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE OBJECTIFS Le répertoire national qu’inaugure ce volume vise à recenser l’intégralité des établissements d’enseignement technique industriel et commercial, agricole et vétérinaire, maritime et aquacole, tant civils que militaires, c’est-à-dire toute cellule d’enseignement quels que soient son statut administratif (public ou privé), sa structure (établissement autonome ou annexé), sa taille (petites cellules comptant quelques élèves ou grands établissements à forte cohorte), son régime (internat, demi-pension ou externat), son cursus pédagogique (cours complets pluriannuels ou sessions limitées à quelques mois) ou ses horaires (cours du soir ou enseignement de jour), créée ou projetée entre 1789 et 1940 dans les limites territoriales actuelles d’un département. Chaque établissement fait l’objet d’une notice respectant, compte tenu des renseignements obtenus, la même structure. Néanmoins, en raison de leur diversité, les établissements les plus importants ainsi recensés (grandes écoles, instituts d’université, etc.), qui ont souvent fait l’objet de travaux universitaires, disposent de notices moins développées que les établissements plus modestes. Les dépouillements ont été effectués dans les sources locales (archives départementales, communales ou consulaires, bibliothèques locales, archives privées, entretiens oraux) et nationales (Archives nationales, Bibliothèque nationale). Certaines sources (presse locale, délibérations des assemblées territoriales) n’ont pas été exploitées. Il est évident que des établissements ont pu être oubliés et que des renseignements complémentaires peuvent encore être trouvés. Ils seront intégrés dans une prochaine édition et / ou sur les fichiers consultables en ligne. Cet ouvrage résulte d’une recherche plus ample visant à terme à couvrir l’ensemble des départements français. Par conséquent, il se conçoit comme un instrument de recherche rassemblant systématiquement un ensemble de données exploitables pour des études futures et non comme une monographie locale. Comme tel, il s’inscrit dans la logique d’autres ouvrages du Service d’histoire de l’éducation : recueil de textes officiels, répertoire des collèges d’Ancien régime, recensement des manuels scolaires, etc. PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE 7 LES ÉTABLISSEMENTS RECENSÉS Reposant non pas sur les aléas des compétences des ressorts ministériels ou de leurs divers bureaux, mais sur son contenu et sa finalité, la définition de l’enseignement technique retenue ici englobe toutes les formes d’enseignement ayant pour but l’acquisition de connaissances professionnelles et non la transmission d’une culture générale, quel que soit le niveau visé (supérieur, secondaire ou élémentaire). Sont néanmoins exclues du champ les formations médicales et paramédicales (notamment les écoles d’accouchement) et les diverses études menant aux professions tertiaires publiques, à caractère nettement professionnel, mais échappant au domaine « économique » commercial, industriel ou agricole, depuis les écoles normales d’instituteurs jusqu’aux écoles d’administration. Ont également été écartées toutes les écoles rattachées en France aux « Beaux-Arts », telles que les écoles d’architecture. En revanche, divers établissements échappant à l’aire de recrutement des écoles techniques sont concernés dès qu’ils prodiguent un enseignement similaire à celui défini ci-dessus, comme dans certaines écoles pour aveugles ou sourds-muets qui tendent à transmettre une compétence professionnelle, ou encore dans les écoles de rééducation professionnelle postérieures à la Première Guerre mondiale. Figurent aussi dans cette catégorie les écoles militaires dont l’objectif ne se limite pas à former du personnel militaire et dont les formations peuvent être monnayées sur le marché du travail, telles que les écoles de mécaniciens ou celles de manufactures d’armes, même s’il est souvent difficile de distinguer ici la finalité purement militaire des autres. Les écoles de dessin formant pour les professions industrielles (décoration, dessin de tissu, dessin industriel, etc.) ont aussi été recensées dans la mesure où il était possible d’identifier ces contenus spécifiques. Dans cette optique, un problème particulier se pose pour toutes les écoles se situant aux limites de cet enseignement, à savoir les « cours spéciaux » fondés dans les années 1820-1840, les écoles primaires supérieures, tout comme l’enseignement secondaire spécial car, officiellement jusqu’au début des années 1890, elles poursuivaient des objectifs et des finalités proches de ceux des certaines écoles « technologiques » contemporaines. Aussi ont-elles été retenues dans ce travail pour la période allant de leur naissance (1833 pour les écoles primaires supérieures, 1865 pour l’enseignement secondaire spécial) jusque vers 1890. En revanche, pour les années postérieures n’ont été retenues que les écoles primaires supérieures dotées de diverses sections professionnelles (industrielles, commerciales, agricoles ou ménagères), y compris quand ces sections n’avaient pas de base légale ou ne fonctionnaient pas selon une structure établie. Dans la même logique, le statut des écoles ménagères et de tous les autres établissements de cette nature (ouvroirs, orphelinats agricoles féminins, pensionnats professionnels, cours de repassage) est loin d’être clair, le rôle de la femme étant longtemps considéré, quel que soit le degré d’enseignement dont elle pouvait bénéficier, sous son simple aspect d’économie domestique. Faute de critères cohérents, les écoles ménagères ont donc été retenues ici, tout au moins pour toutes celles qui prétendent délivrer un véritable enseignement y compris quand il se limite aux tâches domestiques. En revanche, les établissements de type ouvroir classique se contentant d’assurer une « garderie » pour jeunes filles combinée à un travail actif ou à une moralisation, religieuse ou laïque, ont été écartés. 8PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE RÉALISATION Le dépouillement des archives locales a été réalisé par le correspondant départemental, en l’occurrence Élisabeth Foltz-Gaveau, professeur d’histoire-géographie au lycée Cabanis à Brive-la-Gaillarde. Les dépouillements nationaux ont été effectués par Gérard Bodé. La rédaction des notices a été assurée par Élisabeth Foltz-Gaveau et Gérard Bodé. L’introduction, les annexes et les index ont été réalisés par Gérard Bodé. Gérard BODÉ Service d’histoire de l’éducation PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE 9 Département du Lot 10 PRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE INTRODUCTION L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DANS LE LOT (1789-1940) Dans ses limites territoriales définitives fixées en 18081, le département du Lot, partie septentrionale de l’ancienne province du Quercy, apparaît essentiellement comme un terroir agricole. Jusqu’en 1940, aucune industrie d’envergure n’y est signalée. L’artisanat se concentre dans les grandes villes et les bourgs où il revêt généralement l’aspect d’un artisanat rural. Le commerce reste longtemps handicapé par la médiocrité des infrastructures routières et par l’absence d’un véritable réseau ferroviaire. Toutes ces.