BRGM Syndicat des eaux de Penne-Saint-Sylvestre (Lot-et-Garonne)

FB . R . G. M -6.DEC.1991 BTËirôT.SÉQUÎ

Expertise du forage profond de Mounet à Penne d'Agenais

Détermination des périmètres de protection

par B. SOURISSEAU

Hydrogcologue agréé en matière d'eau et d'hygiène publique pour le département du Lot-et-Garonne

R 33731 AQI 4S 91 Pessac, novembre 1991

/ SOMMAIRE

Pages

1. SITUATION DU CAPTAGE 1

2. COMPTE-RENDU D'EXPLOITATION 3

3. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES 9 3.1- Coupe technique 9 3.2. Coupe lithostratigraphique interprétative .. 10

4. GEOLOGIE ET HYDROGEOLOGIE REGIONALE 17

5. QUALITE DES EAUX 19

6. VULNÉRABILITÉ 20

7. DEFINITION DES PERIMETRES DE PROTECTION 21

CONCLUSIONS 22

Annexes : résultats d'analyses Laboratoire Municipal 1

1 - Situation du captage

Département : Lot-et-Garonne Commune : Penne d'Agenais

Desserte en eau : le Syndicat des eaux de Penne- Saint-Sylvestre est constitué par 6 communes - Trémons, , , St Sylvestre, Penne et en partie Valeilles (Tarn-et-Garonne) - représentant 2 213 abonnés et environ 5 192 personnes desservies. Ce Syndicat exploite une prise en rivière dans le Lot, à Porte-de-Penne, qui doit être abandonnée.

Le réseau est interconnecté à celui de Villeneuve sur Lot, qui fournissait les 2/3 des débits de pointe. L'eau, qui transite par 3 bâches à Mounet, est envoyée dans les réservoirs du plateau St Michel à Penne, de Bequi, de Dausse, de Valeilles et St Aignan. Dans la station, l'eau est traitée au chlore et à l'ozone.

Désignation et situation : le forage de Mounet est implanté dans l'angle Sud-Ouest de l'ancienne parcelle n° 156, section L du plan cadastral ; nouvelle numérotation 1122, au Nord du "grand virage" du CD n° 159 qui va du croisement de Mounet vers le Bourg de Penne. Le forage est situé en :

X = 478,550 Y = 3 233,475 Z = 112,86 NGF 2

selon la carte au 1/25 000 feuille 1939 Ouest de Penne d'Agenais.

Réglementation : à notre connaissance, il n'existe aucune réglementation particulière applicable à cet ouvrage. 8or

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périmètre immédiat

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2 - Compte-rendu d'exploitation

Le document de la COMPAGNIE GENERALE DES EAUX (pages suivantes) relate l'exercice 1989.

Station de Mounet : 30 000 à 35 000 m3 d'eau par mois, dont 170 000 à 190 000 m3/an étaient produits par le Lot et 180 000 m3 par an étaient achetés à Villeneuve- sur-Lot.

Depuis que le forage a été construit, il a produit 70 000 m3 qui ont été rejetés et 70 000 m3 en 2 mois qui ont été injectés dans le réseau (le 11/04/91). 4

COMPTE REIINIDLJ TECHNIDUI E<=il_l POTfiBLE

Exercice ±'3G'3

SVNDICAT INTERCOMMUNAL. D - AL. I MENTAT I ON EN EAU POTABLE: DE: PENNE: SA INT —SYLVESTRE

COMPAGNIE C3E:IN|E:R(=II_E£ DEIS EftUX

CENTRÉ REGIONOL DU SUD-OUEST - SECTEUR NORD 5

1-POPULATIONS - ABONNES

a/ COMMUNES Population fibonné s desservie part iculiers

Penne d figenais 2.167 347 Saint-Sylvestre 1.909 792 Dausse 343 1Q7 Trémons 256 102 Valeilles 250 97 fiuradou 267 88

Totaux: 5.192 hab 2.213 ab

Rappel de l'année précédente: 152 ab

b/ Abonnés Bâtiments et Services Communaux: Î8u

2-RESEftU

2.1 Canalisations d'adduction

longueur totale: 240 ml

2.2 Canalisations de distribution

longueur totale

Fonte:

-joint au plomb : 12.386 -joint caoutchouc: 39.663

.Plomb: 5.183

.ficier:

.Matières PI ast iq ues :

-P. V. C. 154.300 -P. L. T. 2. 191 -V.P.

Total: 217.352 ml

Rappel de l'année précédente: 215.199 ml 6

PENNt SflM-SYLVESTRE

2.3 Branchements

nombre linéaire

PlDiYib Polyethylene 1.418 13.468 P. V. C. 5ß3 20.945 Fer : 102 85 Autres 53 4.803

Total : 2.156 u 39.301 ml

2.4 Total de la distribution

Linéaire de canalisations: Linéaire de branchements : 39.301

Total : 256.653 ml

Rappel de l'année précédente: 254392 ml

2.5 Compteurs

Compteurs de diamètre < 40mm : 2.252

Compteurs de diamètre = >40mm : 7

Total : 2.259 u

2.6 Appareils Publics

BDrnes-Fontaines Fontaines, Jets d'eau Cols de cygnes Bouches de lavage Bouches d'arrosage Poteaux agricoles Abreuvoirs Chasses d'égouts Urinoirs, WC publics Lavoirs Puisards d'incendie Bâches d'incendie Prises d'incendie diam. < 100mm 18 diam. =>100mm 42

Total : 94 u 7

3-BIL.fiN D» EfiU

3. 1 Volume exhauré

Usine de:

.MDUNET 1OB.625

Total: 108.625 m3

3.2 Besoins des usines

18.200 1*3

3. 3 Volume refoulé total

90.425 m3

3.4 Besoins en eau de service

9.240 m3

3.5 Volume produit

Bl.1B5 m3

3.6 Volume importé

2B 1.847 m3

3.7 Volume acheté

4.837 m3

3.8 Volume exporté

IYl3

3.9 Volume distribué •municipaux : 20.773 m3 .domestiques 222.4B9 m3 367.869 m3 .industriels 52.361 m3 .collectifs 16.853 m3 3. 10 Volume consommé: ventes en gros : 0m3 .assainissement : 900 m3 316.776 m3 dont .divers chantiers : 3.400 m3

3. 10 Volume vendu total: 312.187 m3

dont : .ventes en gros 0 m3 . municipaux 15.710 «3 .domestique,industriel,collectif 296.477 m3

A- EFFECTIFS DU SERVICE

Agents basés à Villeneuve-sur-Lot sous la responsabilité du Chef de Groupe, Monsieur Linglez 8

BILANS D'EAU (suite)

RENDEMENT DES RESEAUX

DES TROIS DERNIERS EXERCICES

BILANS D'EAU 1987 1988 1989

1-Volumes exhaurés 118.25Ü 75.700 108.625 ¿t

2-Volumes refoulés (1 diminué des besoins des usines) 100.500 64.345 90.425

3-Volumes produits (2 diminué des besoins en eau de 91.100 58.195 81.185 service 4-Volumes distribués 279.433 298.943 367.869 dont(3 diminué des volumes exportés) ( 6.220 ) ( ) ( ) (3 additionné des volumes achetés) ( 3.003 ) ( 3.228 ) ( 4.837 ) (3 additionné des volumes importés) (191.550 ) ( 237.520) ( 281.847) *yf 5-Volumes consommés 242.826 265.683 316.776

(*) Rendement du réseau 86,9 88,9 86,1

(o)pourcentage des pertes en 13,1 11,1 13,9 distribution

(*)ü = Volumes consommés 4 Volumes distribues

(OJlOO.4-5 =100. Pertes en distribution 5 + (4-5) Volumes consommés + pertes en distribution 9

3 - Caractéristiques techniques du captage

3.1 - COUPE TECHNIQUE (figure 4)

Les travaux ont été réalisés du 05/07 au 02/10/90 par l'entreprise FORADOUR, avec un atelier Failing 2500, la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt du Lot-et-Garonne étant conducteur d'opération, le Cabinet MARES maître d'oeuvre et le Centre d'Hydrogéologie de l'Université de Bordeaux I conseil (rapport CH 90/34).

L'ouvrage est construit comme suit (coupe technique page suivante) :

-de 0,00 à 20,00 m : forage 0 24" tube en acier 0 20" cimenté au terrain - de 20,00 à 169,50 m : forage 0 17" 1/2 tube en casing 0 13" 3/8, cimenté au terrain - de 169,50 à 325,00 m : forage 0 12" 1/4, tube en casing 0 9" 5/8 et cimenté de'158 à 325 m - de 325,00 à 541,00 m : forage 0 8" 1/2, laissé en "trou nu"

Cet équipement isole les terrains de surface, avec deux tubages et cimentations. L'aquifère est capté en trou libre. FORADOUR COUPE TECHNIQUE FORAGE PENNE D'AGENAIS

< Forage 0 2^" Tubage 0 20" Cimentaticn

< Forage 0 17" 1/2

Tubage 0 13"3/8

Cimentalion

Raccord gauche

Forage 0 12"1/4

Tubage 0 9'5/8

Clmenlalion

Forage 0 8" 1/2

541 m 10

Il n'y a aucun risque de contamination par la surface au droit du captage. Actuellement, la tête de puits est équipée. Le casing 0 20" est arasé à la cote du sol ; le casing 0 13" 3/8 à la cote 0,30 m est fermé par une plaque soudée avec col-de-cygne, clapet, manomètre et robinet de prise, sur un 0 139 mm à recouvrement époxy. Les passages du câble électrique et d'un capteur de pression positionné à 140 m devront être étanchéifiés avec des presse-étoupes. Cette tête de puits est sur un socle en béton de 2 x 1 m, recouverte d'un capot métallique.

Le 11/04/91, le niveau piézométrique est situé à 74,83 m (après 4 h d'arrêt). Pour 100 m3/h, le niveau dynamique se situe vers 117 m. Une électropompe Guinard KSB de 54 KW est immergée à 143 m.

A l'entrée de la station, un regard sera aménagé, dans lequel sont disposés un compteur et une vidange avec vannes de sectionnement.

3.2 - COUPE LITHOSTRATIGRAPHIQUE INTERPRETATIVE

(voir pages suivantes document du Centre d'Hydrogéologie de l'Université de Bordeaux I) 11

COUPE LITHOSTRATIGRAPHIQUE INTERPRETATIVE

La coupe lithostratigraphique a été établie à partir des données suivantes :

- coupe lithologique dressée à partir des cuttings recueillis tous les mètres de 0 à 490 mètres (elle figure en annexe 1)

- diagraphies de 20 à 300 m de profondeur : diamétreur, P.S., résistivité (petite normale 16" et grande normale 64") et gamma-ray,

- diagraphies de 327 à 536 m de profondeur : diamétreur et résistivité (petite normale 16" et grande normale 64"). Pour les molasses tertiaires, de 4 à 232 m, il semble possible d'établir des corrélations avec le forage A.E.P. de St Antoine de Ficalba (47) en particulier à l'aide des diagra­ phies. Les coupures adoptées dans les molasses tertiaires repo­ sent sur ces corrélations. Les profondeurs indiquées entre parenthèses correspondent au forage de St Antoine de Ficalba. QUATERNAIRE de 0 à 4 m : couverture d'altération, TERTIAIRE

de 0 à 42 m : Molasse de l'Agenais (10 à 52 m) alternance irrégulière d'argile, marne ou calcaire mar­ neux silteux ou finement sableux et de grès fin à ciment argilo-marneux, de 42 à 89 m : Equivalent des argiles de Castillon (56 à 101 m) alternance irrégulière de marne et calcaire francs, silteux ou sableux et de grès à ciment calcaire, de 89 à 158 m : "Sables molassiques" puis Molasse du Fronsa- dais (101 à 172 m) alternance irrégulière de grès fins à ciment carbonaté, de calcaire gréseux, de marne silteuse ou sableuse,

de 158 à 187 m : Calcaire du type "Calcaire des ondes" (172 à 200 m) calcaires fins, crayeux ou gréseux à passées marneuses,

de 187 à 232 m : Argile à Paleotherium et sidérolithique (sous réserve)(200 à 224,5 m) calcaire et marnes à niveaux d'altérations rouge brique et pas­ sées de lignite, 12

CRETACE de 232 à 262 m : calcaire blanchâtre à bryozoaires, à passées marneuses, JURASSIQUE de 262 a 292 m calcaire marneux puis marne à partir de 285 m de 292 a 326 m calcaires plus ou moins dolomitigues, parfois recristallisés, à cristaux de calcite fré­ quents, de 326 à 409 m alternance irrégulière de calcaires francs et de calcaires oolithiques parfois recristal­ lisés et passées de calcaire marneux, de 409 a 410 m sable siliceux moyen à fin, de 410 à 490 m calcaire oolithique parfois coquillier passant à un calcaire coquillier à 424 m. Recristal­ lisations et cristaux de calcite à partir de 483 m.

A partir de 492 m, en l'absence de déblais de forage, les diagraphies de résistivité enregistrées le 31 Octobre après la fin des travaux permettent de proposer la coupe suivante : 483 - 500 m : calcaire fin recristallisé, 500 - 514 m : calcaire marneux, 514 - 530 m : calcaire à passées marneuses, 530 - 536 m : calcaire franc.

Le diamétreur ne montre aucun indice de fracturation importante dans cette zone.

On notera que, contre toute attente, le Crétacé a été rencontré (de -119 à -149 NGF). Attendu vers -90 NGF le Juras­ sique n'a été atteint qu'à -149 NGF.

HYDROGEOLOGIE 1. Observations en cours de forage

Après tubage de l'avant-puits, aucune perte de boue n'a été décelée au cours du forage jusqu'à 339 m. C'est à cette profondeur, et donc à la cote -226 NGF que la première perte partielle est apparue. Les pertes de boues sont restées com­ prises entre 5 et 10 m3/h jusqu'à ce que la reconnaissance at­ teigne 492 m, le niveau de la boue étant mesuré le matin à des profondeurs comprises entre 40 et 70 m sous le sol.

Lorsque la reconnaissance a atteint 492 m, le forage a été nettoyé et développé (acide) pour effectuer des essais. Les résultats n'étant pas satisfaisants,le forage a été repris mais 13

en perte totale sans que cette augmentation des pertes puisse être attribuée avec certitude :

- soit au développement évoqué ci-avant,

- soit à de nouvelles pertes rencontrées lors de la reprise de la reconnaissance,

- soit à ces deux causes simultanées.

Il semble toutefois probable que cette augmentation des pertes soit due au développement réalisé pour les essais.

2. Développement et pompages

Nous l'avons dit, le forage a été approfondi à deux reprises après nettoyage, développement et essais de pompage de courte durée. Une troisième phase de développement et d'essais a été réalisée après que la reconnaissance ait atteint la pro­ fondeur finale de 541 m.

Ces différentes opérations sont résumées dans le tableau qui suit où les abréviations utilisées sont les sui­ vantes :

- HMP S = développement à 1'hexamétaphosphate de soude,

- HCl (xt) = acidification (x tonnes d'acide chlorhydrique), - HCl (xt à y m) = acidification (x tonnes d'acide chlorhy­ drique sous pression à y mètres de profondeur),

- A.L. = pompage à l'air-lift Les pompages d'essais présentés ont été réalisés avec une pompe immergée.

DATE PROF. N" Q DUREE PROF. DE L'EAU OPERATIONS REALISEES TROU INITIALE FINALE AVANT L'ESSAI m m3/h h m/sol m/sol

28/08 398 1 15 0h25 65.40 92.38 HMPS, HCl(3t),(4t), AL 2 26 0hl9 66.18 108.38 1 11/09 492 3 28 0h55 65.78 86.38 49 0h29 74.38 99.38 HCl(3t),(2tà450),(2tà350), AL 4 14/09 492 57 lh58 66.96 112.29 5 HCl(15t à 492), AL 21/09 541 47 0h20 65.62 90.27 6 62 lh23 66.41 111.27 7 28/09 541 8 52 OhSO 67.63 85.25 HCl(15t à 541), (15t à 541),AL 9 90 2h00 68.04 101.55 14

Compte tenu des résultats des essais du 28 Septembre, il a été décidé de poursuivre le développement du forage à la pompe durant 5 jours au rythme de 45 minutes de pompage au débit de 100 m3/h pour 15 minutes d'arrêt. 3. Essais par paliers Les essais par paliers se sont déroulés les 4 et 5 Octobre 1990. D'une durée de 2 heures et suivis chacun d'une remontée d'au moins deux heures, cinq paliers ont été réalisés pour des débits de 36, 62, 72, 84 et 107 m3/h.

Le détail des mesures réalisées lors de ces opérations est archivé au Centre d'Hydrogéologie. Les rabattements obser­ vés après deux heures de pompage sont regroupés dans le tableau suivant (le point 6 correspond au rabattement après deux heures lors du pompage longue durée) :

Palier Débits (m3/h) Rabattement (m) Débit spécifique (m3/h/m) 1 36 11,65 3,1 2 72 23,75 3,0 3 107 38,85 2,8 4 84 26,50 3,2 5 62 20,00 3,1 (6) 107 40,23 2,7 Ces valeurs ont été utilisées pour construire la courbe caractéristique du puits (Planche 4), courbe ajustée à ces valeurs par la méthode des moindres carrés suivant une fonction A = AQ + BQ2 où : - AQ représente le rabattement théorique pour le débit Q s'il n'existait que des pertes de charge linéaires, - BQ2 est le rabattement additionnel dû aux pertes de charges quadratiques résultant d'un écoulement turbulent (dans le réservoir" pour les faibles débits et peut être aussi dans le forage pour les débits élevés).

Après ajustement, l'équation de cette courbe est : A (m) = 0,2847 Q + 6,89.10"4 Q2 où Q est exprimé en m3/h. 4. Essai de longue durée Un pompage d'une durée de 72 heures au débit de 107 m3/h a été réalisé du 6 au 9 Octobre 1990. Les mesures relatives à ce pompage figurent en annexe. Les courbes de pom­ page et de remontée sont représentées sur les Planche 5 et 6.

La courbe de pompage révèle une drainance dont l'effet est visible après environ 4 heures de pompage (15 000 s.) La transmissivité apparente calculée pour la portion de courbe située avant le point où les effets de cette drainance appa­ raissent est de 1,3.10~3 m2/s environ. La courbe de remontée, F»I_#=HMC:I-IE -o-

FORAGE AEP DE PENNE D'AGENAIS

COURBE CARACTERISTIQUE DU PUITS

CARACTERISTIQUE DU PUITS À en m

Penne d'Agenais

_40

_30

A= 0.2847 Q • 6,891CT4Q2

m \m3.h-l/

_20

_10

Q en m3 h'1

0 100 06/10/90 A .80 m Niveau/ en 3e>n repère enm. M f a m T| "0 3aD 3a 2) POMPAGE 72h TJ CT X> CT m 35 .90 06/10/90BU09/10/90 m .m a •o Penne d'Agenais m a r m o2 CT •o C m2 m 2 a m 3c a» , 100 • m u m CT n #•» 2m D u »-i z r i en D m z mc n 'H tn i •*<*• ••*.» *-< ÍT1 * + . 110 *• ^^-ti^, 01 ^-O"

10 10 10« Temps en s. 103 15

quant à elle, permet de calculer une transmissivité plus faible, de l'ordre de 7,7.10"4 m2/s. 5. Niveau piézométrique

Les niveaux d'eau les plus élevés observés dans le forage sont les suivants :

Date Profondeur/sol (m) Cote NGF 28.08.90 65,40 +47,46 06.10.90 66,69 +46,17 31.10.90 65,02 +47,84 Compte tenu des durées de repos avant ces mesures et des fluctuations dues aux variations de la pression atmosphé­ rique, on peut admettre une cote piézométrique moyenne de +47,50 NGF en Octobre 1990. QUALITE DES EAUX Un prélèvement d'eau effectué le 9 Octobre 1990 en fin de pompage de 72 heures par le Laboratoire Municipal de Bordeaux a été analysé selon la directive du Conseil Européen (80/778/CEE). Le bulletin d'analyse est reproduit en annexe. Ses conclusions sont les suivantes : "Eau assez dure. La teneur en fer dépasse la valeur limite (0,20 mg/1) fixée par la légis­ lation. Eau conforme du point de vue bactériologique".

Dans le détail, on notera des valeurs de CO2 libre (46,2 mg/1) et de chlorures en Cl" (51,47 mg/1) anormalement élevées compte tenu de l'aquifère exploité. Il est probable* que ces anomalies résultent des importants volumes d'acide chlorhydrique injectés dans l'ouvrage pour son développement. On peut raisonnablement s'attendre à une diminution de ces va­ leurs au cours de l'exploitation du forage. De plus, il semble que la présence de CO2 libre en quantités relativement impor­ tantes ne se répercute pas sur l'agressivité de l'eau.

CONCLUSIONS ET CONDITIONS D'EXPLOITATION Le forage de Penne d'Agenais a dû être poussé largement au delà des prévisions pour obtenir, dans les formations du Jurassique supérieur, un débit compatible avec les besoins du Syndicat, mais qui reste cependant inférieur aux souhaits ini­ tiaux.

* Cette hypothèse est confortée par la comparaison avec une analyse (Compagnie Générale des Eaux) d'un prélèvement effectué le 24 Septembre, où les teneurs étaient particulièrement fortes en

C02 libre (82,7 mg/1), Ca (281,1 mg/l) et Cl (460 mg/l), produits par les acidifications. 16

Du point de vue géologique, il apporte des enseigne­ ments en ce qui concerne :

- les formations molassiques tertiaires, qui se corrè- lent bien avec celles traversées par le forage de St Antoine de Ficalba,

- la présence, inattendue, de calcaires crétacés (de - 119 à -149 NGF), dont la limite d'extension admise jusqu'ici est donc à réviser,

- la cote du toit du Jurassique (-149 NGF), très infé­ rieure aux prévisions,

- les faciès du Jurassique, qui, s'ils sont conformes aux prévisions jusqu'à la profondeur de 350 m (-237 NGF), se révèlent très différents au-dessous (faible résistivité élec­ trique témoignant d'un caractère marneux plus marqué et d'une absence de dolomitisation).

Les conséquences hydrogéologiques sont importantes (et défavorables) car au-dessous des niveaux régionalement imper­ méables dont la base se situe, comme prévu, vers la cote -210 NGF les calcaires habituellement largement fissurés dans les forages antérieurs, ne présentent ici qu'une microfissuration ne donnant lieu qu'à des pertes partielles d'injection à partir de 339 m de profondeur (-226 NGF).

C'est au prix d'approfondissement successifs et d'un développement particulièrement énergique par acidifications multiples (cumulant 60 tonnes de HCl) qu'il a été possible d'obtenir une ' productivité acceptable**. Il y a lieu de noter que, du fait de la profondeur du niveau piézométrique (65 m), conséquence de l'implantation du forage à une cote élevée, l'efficacité d'un développement hydraulique à 1'"air-lift" ne pouvait être que très limitée.

En définitive, l'aquifère calcaire se comporte, en pom­ page, comme une formation à microporosité, avec de faible pertes de charge quadratiques, un débit spécifique médiocre (2 à 3 m3/h/m) et une transmissivité apparente de l'ordre de 1.10-3 m2/s) .

L'eau est conforme aux limites de qualité prévues par la réglementation, sauf en ce qui concerne la teneur en fer. Le léger excès de CO2 libre et de chlorures, imputable aux acidi­ fications, devrait rapidement disparaître.

** Lors des premiers essais contrôlés, après traitement classique aux hexamétaphosphates et légère acidification, le débit spécifique était inférieur à 0,5 m3/h/m. Compte tenu des résultats des essais, de l'abaissement piézométrique régional prévisible et des données des analyses nous préconisons :

- de limiter le débit 'exploitation à 100 m3/h,

- de placer la pompe d'exploitation à la profondeur minimum de 130 m sous le sol,

- de prévoir une déf ation de l'eau avant distribu- tion,

- de mettre en place l'équipement nécessaire (tube guide) pour permettre une surveillance attentive des niveaux piézométriques et dynamiques. 17

4 - Géologie et hydrogéologie régionale

Le forage de Penne d'Agenais capte les formations calcaires fissurées à circulations karstiques du Kimméridgien inférieur, déjà exploitées par les forages de Tournon-d'Agenais, St-Antoine-de-Ficalba, Lafitte-sur-Lot, et Savignac-sur-Leyze.

Les terrains captés affleurent largement vers l'Est, selon une bande étirée Nord-Sud dans les Causses de Martel, Gramat, Cajare et Limogne, en amont de Cahors jusqu'à Figeac. Cette très vaste surface d'affleurement et d'alimentation est traversée sur plus de 35 km par la rivière le Lot. Au cours de cette traversée, d'importants échanges entre la nappe et la rivière sont possibles.

Ce contexte est favorable à l'alimentation du Kimméridgien inférieur et assure une pérennité certaine de la ressource. A l'inverse, il représente un danger de pollution potentielle de la nappe par le Lot si une pollution accidentelle se produit, comme en 1986 avec les métaux lourds (cadmium, zinc) provenant de l'usine de Vieille Montagne (des aménagements ont été effectués sur ce site).

Les calcaires et dolomies ont un faible pouvoir filtrant et de rétention des métaux (sauf en présence d'argile de décalcification, de sables dolomitiques, 18

d'interbancs de marnes). La grande distance entre cette zone d ' alimentation et le forage de Penne rend très improbable tout danger de pollution. Il sera prudent de contrôler périodiquement (tous les ans) les teneurs en métaux lourds (ces éléments sont absents le 09/10/90).

L'épaisse couverture de molasses constitue une bonne protection de la nappe profonde contre les épandages de fertilisants et pesticides utilisés pour l'agriculture très intensive dans la vallée du lot autour et en amont du forage.

L'exutoire de la nappe du Jurassique est mal connu. Il est probable que, dans la partie aval du Bassin d'Aquitaine, la plus grande part des eaux remonte par drainance ascendante et le long d'accidents tectoniques vers les nappes supérieures. Une autre partie des eaux envahit les couches profondes du Jurassique, le long du littoral : là, à un ou plusieurs milliers de mètres de profondeur, les forages pétroliers ont confirmé que les eaux se salaient par dissolution et contamination par les autres couches : il n'y a plus - ou très peu - d'écoulement des eaux. 19

5 - Qualité des eaux

Au cours des essais de pompage, la température de l'eau a peu varié (de 23,8 à 24,8°C), ce qui semble correspondre à une circulation profonde d'environ 400 m.

La minéralisation de l'eau est faible, avec 380 mg/1 de résidu sec et une résistivité de 1 703 Ohm.m à 20°C. Le pH est neutre : 6,96.

Une analyse de type CEE du Laboratoire Municipal de Bordeaux (prélèvement du 09/10/90) indique des eaux dures (32,45°), un faciès bicarbonaté-calcique et magnésien, confirmant les circulations en terrain calcaire et dolomitique.

Les eaux sont potables du point de vue chimique et bactériologique, à l'exception du fer (0,38 mg/1) qui devra être traité. 20

6 - Vulnérabilité

L'aquifère étant profond, il n'y aucun risque de pollution potentielle au droit du captage, qui comporte en tête deux tubages cimentés.

L'aquifère étant de type karstique, il est vulnérable à des contaminations sur les zones d'affleurements et d'alimentation. Celles-ci sont très éloignées, en amont de Cahors. En cas de pollution grave du Lot signalée dans cette région, la qualité des eaux du forage devra être mise sous surveillance. 21

7 - Définition des périmètres de protection

L'aquifère étant profond et bien protégé sur le site du forage et dans ses environs, seul un périmètre de protection immédiat est prescrit. Les périmètres rapproché et éloigné sont confondus dans ce dernier.

Ce périmètre de protection immédiat est constitué par les parcelles n° 1122, 1125, 82 et 83 du plan cadastral de Penne d'Agenais. C'est un pentagone de dimensions suivantes :

- côté Ouest 60 m, - côté Nord . 40 m, - côté N-E : 40 m, - côté S-E : 50 m, - côté Sud : 30 m.

(parcelles acquises par le Syndicat).

Les limites de ce périmètre seront clôturées avec un grillage de 2 m de haut et un portail d'accès sera tenu fermé à clef en permanence. A l'intérieur de ce périmètre, l'accès et 1'activité sont strictement réservés au personnel d'exploitation, de visite et d'entretien du point d'eau. Toute autre activité, même occasionnelle, est interdite. 22

Conclusions

Nous donnons un avis favorable à la mise en exploitation du forage profond de Penne d'Agenais, situé au lieu-dit Mounet, sous réserve que le fer soit traité pour abaisser la teneur des eaux à moins de 0,2 mg/1.

Les parcelles 1122, 1125, 82 et 83, acquises par le Syndicat, constituent le seul périmètre prescrit, immédiat, qui sera clôturé et tenu fermé.

En cas de pollution grave de la rivière le Lot en amont de Cahors, des analyses de contrôle sera effectuées et les résultats communiqués à l'Expert.

B. SOURISSEAU,

Hydrogéologue agréé en matière d'eau et d'hygiène publique pour le département du Lot-et-Garonne ANNEXES

Résultats d'analyses - Laboratoire Municipal LABORATOIRE MUNICIPAL

R D E A U X ANNEXE 3 Institut municipal de recherches sur l'alimentation humaine et animale

Agréé par les Services de Laboratoire régonal Agréé par le Mmatens de fEnvironnement ta Répression ôes fraudes agréé par te Ministère de la Santé Laboratoire de référence

BORDEAUX LE 26/10/90 r FORADOUR SA. ~l AVENUE RENE BATS

40250 MUGRÓN

•3 U L L E T I N A N A L Y S

M- ANALYSE : Î132JO A ECHANTILLON REÇU LE 09/1U/90

EAU DJ 09.IG.90 D£ PENNE D'AGENAIS - STATION DE TRAITEMENT NALYSE D'UNE EAU TYPE CEE.

NALYSES OFFICIELLES D'EAU SELON DIRECTIVE DU ONSEIL EUROPEEN (30/773/CEE)

EAU OESTINEE A L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU SYNDICAT O'AEP DE PENNE D'AGENAIS-ST SYLVESTRE DEPARTEMENT: LOT ET GARONNE ^PRELEVEMENTS F EAU PRELEVEE LE 09/10/1990 A 11H10 PAR M. RESSOUCHES INGENIEUR LH3 ASSISTE DE: M. tiELLOC - LM5 - TEMPERATURE ATMOSPHERIQUE: 15" PRESSION ATMOSPHERIQUE: 760 MM PRECIPITATIONS: PERIODE DE TEMPS VARIABLE, DE PLUIE INTERMITTENTE -ORIGINE DE L'EAU NATURE DU POINT D'EAU: FORAGE ¿"CARACTERISTIQUES DU POINT D'EAU COMMUNE: PENNE D'AGENAIS DEPARTEMENT: LOT ET GARONNE LIEU DIT: STATION DE TRAITEMENT COORDONNEES LAM3ERT: X=473,50 Y=233,45 ALTITUDE DU POINT DE CAPTAGE NGF: Z= 112 M SITE GEOLOGIQUE DU TERRAIN AQUIFERE: JURASSIQUE NATURE DU TERRAIN AQUIFERE: CALCAIRES PROFONDEUR OU FORAGE: 541 M COTES DU TERRAIN AQUIFERE CAPTE: A NU DE - 330 H A - 541 M NIVEAU STATIQUE: - SS,5J M DE3IT AU POMPAGE: 102,0 M3/H NIVEAU DYNAMIQUE: - lll,5J M RABATTEMENT: 43 M NAPPE CAPTIVE ^CARACTERISTIQUES DU POINT DE PRELEVEMENT CANALISATION D'EVACUATION DE LA PDMPE

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R D E A U X Institut municipal de recherches sur l'alimentation humaine et animale

Agréé par les Services de Laboratoire re^onaJ Agréé par le Ministère de f Environnement la Répression des fraudes agréé par le Mmoiere de la Santé Laboratoire de référence

50RDEAUX LE 26/10/90 r FOP.ADOUR SA. ~l AVENUE RENE BATS

40250 .MUGRÓN

3 ü L L E T I N ANALYSE

N. ANALYSE : E13206 A ECHANTILLON : RECJ LE 09/13/90

D'ESSAIS EA'J PRELEVEE APRES 72 H DE POMPAGE CONTINU A 132 M3/H. RÜ3INET DE PRISE: EA'J NON TRAITEE EN TETE DE FORAGE. ^CAUSES EVENTUELLES DE POLLUTION PERMANENTE: NULLES NON PERMANENTE: MATERIEL DE POMPAGE UTILISE TRANSPORT: -:GLACIERE HEURE DE DEPART:12H45 HEURE D«ARRIVEE:17H15 ANALYSE COMMENCEE LE 10/10/1990 A 03H30

ANALYSE CHIMIQUE

DETERMINATIONS SUR PLAC E (EAU BRUTE) TEMPERATURE DE L'E AU DEG*E C 24,3 TEMPERATURE DE L'A DEGRE C 15,0 ODEJR INODORE SAVEUR METALLIQUE PH ELECTROMETRIQUE 6,96 POTENTIEL REDOX MV _3,0 GAZ CAR30MIQUE LI3 RE EN C02 MG/L 46,20 OXYGENE DISSOUS EN G MG/L NEANT HYDROGENE SULFURE EN HZ S MG/L <0,005 DETERMINATIONS AU LA°Or. ATO HE COULEUR METHODE AF NCR INCOLORE TUR3IDITE N.T.U. 0,6 RESISTIVITE A 20 0 EGRES CELSIUS OHM.CM 1703 -MATIERES EN SUS°ENSI ON MEST [FILTRATION) MG/L 0,6 í-HATIERES EN SOLUTION (SUR EAU 3RUT ¿) EXTRAIT SEC A 105- 110 DEGRES MG/L 380 RESIDU AU ROUGE MG/L 350 MATIERES C0M3USTH LES ET VOLATILES MG/L 30 *QE3RSS ET TITRES DIV ERS DEGRE HYÛROTIMETRI QUE TOTAL (TH) 32,45 .DEGRE HYÛROTIMETRI J'JE PERMANENT 12,45 DEGRE HYDROTIMETRI QUE TEMPORAIRE 20,0 3 DEGRE HYÛROTIMETRI QUE CALCnUE 22,75 DEGRE HYÛROTIMETRI SUE MAGNES I EM 9,70 TITRE ALCALIMETRIE UE SIMPLE (TA) NUL

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Agréé par les Servies de Laboratoire ré^onal Agréé par la Ministère de r Environnement b Represión de« fraudes agr*è par le MfHst&r; de ta Santé Laboraroire de référence

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ANALYSE

N. ANALYSE : :13206 A ECHANTILL3N REÇU LE 09/10/90

TITRE ALCALIMETRI3UE COMPLET (TAC) 26,00 ^INDICES CHIMIQUES 0£ POLLUTION AMMONIAQUE EN NH4 MG/L 0,01 NITRITES EN N02 MG/L NEANT NITRATES EN M03 MG/L NEANT PHOSPHATES EN P205 MG/L ' NEANT OXYDABILITE KMN04 MILIEU ACIDE EN 0 MG/L 0,24 DCO MG/L 2,40 D30/5 MG/L ltO CARBONE ORGANIQUE TOTAL EN C MG/L 0,55 ^BALANCE ANIONS-CATIONS -ANIONS MG/L ME/L ALCALINITE VRAIE EN OH- HG/L ME/L NEANT NEANT CARBONATES EN C03— MG/L ME/L NEANT NEANT BICARBONATES EN HC03- MG/L ME/L 317,20 5,200 SULFATES EN S04— MG/L ME/L 6T00 0,167 CHLORURES EN CL- MG/L ME/L 51,47 1,450 NITRITES EN N02- MG/L ME/L NEANT NEANT NITRATES EN N03- MG/L ME/L NEANT NEANT PHOSPHATES EN PQ4— MG/L ME/L NEANT NEANT >T0TAL MG/L ME/L 376,67 6,817 SILICE EN SI03— MG/L ME/L 11,38 0,299 -CATIONS MG/L ME/L CALCIUM EN CA++ {A.A.S.) MG/L ME/L 91,00 4,550 MAGNESIUM EN MG«-«- (A-A-S-J MG/L ME/L 23,60 1,940 SODTJM EN NA + MG/L ME/L 10,00 0,435 POTASSIUM EN K*- MG/L ME/L 0,80 0,020 AMMONIUM EN NH4*- MG/L ME/L 0,01 FER EN FE*«- MG/L ME/L 0,36 sTOTAL MG/L ME/L 125,79 6,945 MANGANESE EN MN«-«- MG/L ME/L 0,005 ALUMINIUM EN AL «• + «• MG/L ME/L 0,00S sETUDE DE L'AGRESSIVITE C02 LI3RE (DETERMINATION SUR PLACE) MG/L 46,2 C02 EQUILI3RANT CALCULE A 25JEGRES MG/L 34,9 C02 AGRESSIF MG/L 11,3 .PH (DETERMINATION SUR PLACE) 6,96 PH D'EQUILIBRE CALCULE A 25 DECRE S 7,13 INDICE DE SATURATION -0,17 ESSAI AU MAR¿RE (ri) A 20 DEGRE: AVANT M. APRES M. PH ELECTROMETP. I 3UE 6,96 7,05

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Agréé pat les Services d« Laboratoire réporval la Bépresbûn des fraudes Agré< par le Muusièr« do rEnvnonnonent •gréé par le Mmcsère de la Santé Laboratcxre de référence

BORDEAUX LE 26/10/90 r F0RAD0UR SA. AVENUE REME 8ATS

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l U L L T I N ANALYSE

N. ANALYSE : E132Q6 A ECHANTILLON : REÇU LE 09/10/90

ALCALINITE-PHENOLPHTAL EÍNE-EN C03CA MG/L NEANT NEANT ALCALINITE-METHYLORXNG E- EN C03CA MG/L 260 265 CONCLUSION SU?, L'AGRES SIVITE PAR C02 TRES FAI3LE ^RECHERCHE ET DOSAGE DES EL EMENTS RARES ANORMAUX ET TOXIQUES FLUORURES EN F MG/L 0,23 BORE MG/L 0,001 CUIVRE MG/L 0,002 ZINC MG/L 0,007 PL0M5 MG/L 0,001 ARSENIC MG/L 0,001 MERCURE MG/L <0,000 05 SELENIUM MG/L <0,001 CADMIUM MG/L <0,000 1 CHROME TOTAL MG/L <0,001 NICKEL MG/L 0,001 ANTIMOINE MG/L <0,001 CYANURES MG/L <0,010 PHENOLS MG/L <0,010 DETERGENTS MG/L <0,020 HYDROCARBURE S METHODE IR MG/L <0,10

RECHERCHE DES ORAMOCHLO?.EG S MICROG/L H.C.B. NEANT OU <0,005

LINDANE NEANT OU <0T03 H-C-H. NEANT OU <û,03 HEPTACHLOP- NEANT GU <0,03 ALDRIN NEANT OU <0,0l HEPTACHLOR E POXY NEANT OU <0,03 DIELDR IN NEANT OU <0,01 D-D.E. NEANT OU <0,03 0-D.Ü. NEANT OU <0,03 D.D.T. NEANT Ob' <0,03 P-C-3. NEA'IT OU <0, 1

HAL0F0R.-1ES MICROG/L -FREON IL NEAT< T OU <13 1-1 OICHLORG ETHYLENE NEANT OU <10 FREON 113 NEANT GU <0,5 OICHLOROMETHAME NEANT GU <10 L-2 DICHLOROETHYLENE NEANT OU <10

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R D E A U X Institut municipal de recherches sur l'alimentation humaine et animale

Agree por les Sévices de Labórate»'e réçponal Ag»é« por le Ministère de r Environnement La Receiswx» des fraudes agree par- le M.rustere de la Sanie Laboratoire de reference

GRDEAUX LE 25/L3/9.-J ' FCRA30U'. SA. AVENUE ?.E\E 3 MS

40250 M'J.:70.\

U L L 5 T I "I N LYSE

. ANALYSE : E132C-Ó A CHANTILLÓN : ''.'EC J Li 0a/lZ/90

i-1 OICHLORGETKA^E •NEANT OU <10 CHLOROFORME NEANT OU

5RÜ-10DICHL0R3.1ETHANE NEANT OU <275 1-1-2 TRICHLORCETHANE NEA-JT OU <0,5 TETRACHLORETHYLENE NEANT OU <0,5 CHLORODIBRO lOMETHANE NEANT OU

NALYSE EACTEKIOLOGITJE

RESULTATS AU .4L BACTERIES AEROÔIES REVIVIFIA3LES A 37* 3 BACTERIES AEROoIES REVIVIFIAPLES A 22" O RESULTATS DANS ÎOC-'L 3ACTERIES COLIFDR^'ES (3.C.P.) NEANT COLIFORMES THEfotOTOLERANTS (SCHU3ERT) NEANT ESCHERICHIA CULI (SCHUBERT) NEANT STREPTOCOQUES FECAUX [ LI TSKY ET EiUTTlA'JX) NEANT SPORES J.ANAERG?IES SULFITG-REOUCT?ICES NEA-iT RECHERCHE DE BACTERIOPHAGES FECAUX NEGATIVE BACTERIOPHAGES CJLKOANS 50«L) MEGATIVE LÎVCirRIOPHAGES SHIGELLA ( DANS 5û'

AU ASSEZ CURE. LA Tc'•z'J\ S*J FER :'PASSc LA 'ALEUR LIMITE (0,20 .' G/L) „LATIJ\. EAU CONFORME Au POINT OE VUE 3ACTE- IOL3GUJE.

7 b CtrTECTEU- T

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