J.P. PHOUHET - CH. GUirUUDIE - CHi ];0U4U4T iw ^ww«iMim» I iiiwM I I 1 1 lam .. ...i ...«i n
Kaolina de Seignaux (Ariège). Ví^ ^ Jl .¡r^-l' <-Hf. ^ ^ ^ ¿^ ^^ ^^. ^t5-^^ ' 17 Juillet 1961. BUREAU DE RECHERCíIES
GEOLOGIQUES ET KINIERES
74, rue de la Féd 'ration
PARIS (XV° )
KAOLINS DE SEIGNAUX
(Ariège )
-oOo-
JP. PROUHET ~ Ch. GUIRAUDIS - Ch. BOUQUET
17 JUILLET I96I
A. 1848 - I -
liAOLIIÎS DS SEIGNAUX (Ariège)
1/ Le gisement de kaolin de Seignaux est situé sur la rive gauche de l'Ariège, à 7 kilomètres au sud de Foix (Ariège). Le gisement se trouve sur la commune de Montoiilieu, à proximité du hameau de
Seignaux. On y accède à partir de la vallée (route départementale
D 8 de Foix à Tarascon-sur-Ariège) en prenant au village de Prayols la route départementale 408, étroite et sinueuse, jusqu'au hameau do Seignaux. A partir de Seignatix, un chemin empierré, accessible seulement aux jeeps ou dodges, mène aux anciennes carrières. Ces dernières sont comprises entre 850 et 950 m d'altitude. De ce fait,
on note un. enneigement annuel moyen de 3 à 4 mois (Décembre à mars),
Le kaolin était connu et exploité à Seignaux dès le début du I9ème siècle. La tradition rapporte que vers I860 le voya¬ ge à doa d'homme, jusqu'à Garrabet dans la vallée, était payé 13
sous et qu'un seul voyage par jour était possible, vu les diffi¬
cultés d'accès.
11/ Situation administrative
La première société connue (la Société des Céramiqies de l'Ariège) formée pour l'exploitation du gisement, date de 1903.
Cost elle qui fit installer le câble transporteur Etcheverry re¬
liant la base du gisement à la route nationale Ne 20 sur la rive
droite de l'Ariège où était installée une laverie utilisant l'eau - 2 -
(J) du ruisseau des Maus et les eaux de pluies. La laverie^ 'était dis¬ tante de 1.800 m de la gare de Mercus (ligne SNCF Toiilouse - Puig- cerda) .
La Société des Kaolins de l'Ariège (S K A) prit la suite de la S C A. Constituée en 1920 (actes reçus par M® Pt^yo, notaire à Bordeaixx, les 30 Octobre, II Novembre I9I9 et 31 Mai 192' cette société était au capital de 350.000 francs ; les principaux actionnaires étaient : MM. Albert Lizotte, Amédée Lizotte, Salvat-
Desbief et Jules Carrière. Au moment du dernier bilan (1927), le déficit était de 761.874 francs et la S K A cessa alors l'exploi¬ tation directe .
Par bail en date du 1er Septembre 1926, elle loua pour
18 ans ses installations, droits, promesses de ventes à la Société
à responsabilité limitée Silices-Kaolins et Feldspaths des Pyrénées
(S K F P) . Cette demière société, qui ne paya jamais les loyers et redevances prévues, abandonna l'exploitation avant 1939 et ne rétro¬ céda jamais les actes concernant les droits et promesses de ventes.
Son bail, qui expirait en 1944, n'a jamais été renouvelé. Les seuls actionnaires (180 parts sur 300) encore connus de la S K F P sont
K, et l"!^^ Triscos, domaine de Claveau, rue Joseph Brunet, à Bor¬ deaux.
En 1939-45, M. Chêne racheta aux héritiers Carrière et
Lizotte, 393 actions de la S K S (ordres de transfert remis par
(I) Ges installations sont aujourd'hxii en iniines, le transporteur existe toujours (câble compris) mais est en très mauvais état. - 3 -
M® Cadet, notaire à Lesear, aux syndics de la faillite Chêne).
En 1948, K, Signeural, exploitant forestier à Tarascon- sur-Ariège, achète 159 actions SKA provenant de la succession
Lizotte Amédée et négocie le rachat des actions S K A de la fail¬ lite Chêne (19 actions nominatives retrouvées seulement - jugement d'homologation du Tribunal de 1ère instance de Foix, en date du
1er Décem.bre 1948). Le câble seul intéressait K. Signeural, qui semble être, à l'he\ire actuelle, l'actionnaire principal de la SKA.
On peut cependant se demander si les sociétés S K F P et S K A ont encore une existence légale (pas de réunions de con¬ seil d'administration, paiements d'impôts et de redevances incer¬ tains). D'un point de vue pratique, si l'on excepte la zone de
Garlasse (installations, laveries situées dans la plaine) les ter¬ rains portés sur le cadastre au nom des sociétés sur le gisement sont ;
Société des Kaolins de l'Ariège (S K A)
Section NS
Terreblanque G 469 station supérieure du câble
(en dehors du gisement)
Société des 3ilices« Kaolins. Feldspaths des Pyrénées
Section N£s
Terreblanque C 402 ) .> ^. . < carrière inférieure 404 j 405 en dehors du gisement
La liste complète des propriétaires et le plan cadas¬
tral sont -donnés en annexe. On peut noter enfin qu'ime partie des
terrains couvrant le gîte supérieur appartient aux Domaines. - 4 -
III - Cadre géologique
Le gisement de Seignaux est situé dans le massif pri¬ maire nord pyrénéen de l'Arize, sur sa bordure Est, à l'Ouest de la faille de Crognié qui décroche ce massif par rapport à celui du
Saint Barthélémy. Dans la zone qui nous intéresse, ce massif est essentiellement constitué par des micaschistes à deux micas, injec¬ tés lit par lit - Ces lits d'injection migmatitique deviennent par endroit des sills ou des amas pegmatitiques, ayant souvent une structure grenue à grain relativement fin et très pauvres en élé¬ ments ferrugineux - La tourmaline est connue dans un filet déci- métrique de la masse des micaschistes mais pratiquement inexistan¬ te dans la zone du gisement. La biotite est également très rare.
On a observé de 1' apatite dans un échantillon pegmatitiq\ie de la carrière inférieure. Localement peuvent s'individualiser des corps granitiques leucocrates à biotite au contact des micaschistes (en particxilier au-dessus de la carrière inférieure). L'altération de l'apport pegmatitique très feldspathique (très pauvre en éléments ferromagnésiens) a donné les amas de Kaolin actuellement reconnus-
Cette altération n'a affecté que certaines parties de la roche o- riginelle feldspathique dont on connaît de grandes q-oantités enco¬ re peu ou pas altérées. IV - Travaux erfectués
a) par les Anciens.- Ceux-ci ont essentiellement exploité
en deux points : l'un que nous appellerons Carrière infériexjre à la
cote 850, près du village de Seignaux ; l'autre que nous appelle¬
rons Carrière supérieure h la cote 910, situé à 350 m à l'cuest
du premier - Il semble que l'on puisse estimer à 2.000 Tonnes la
quantité de Kaolin extraite de chacune de ces carrières.
b) par le B.R.G.M. - Ces travaux ont été menés en deux
phases. Tout d'aljord a été fait un prélèvement destiné à connaître
la qualité du matériau - Cette étude effecGuée par le Centre
National d'Etudes et recherches céramiques a donné les résultats
suivants :
J. ^ ;
Ca 0 Wig 0 K2 0 !ní20 : = o£Sq" = = i-^ l^i «2 _=Al203 l^i 02:^-203 m
***** m 'i sur cru Í7,25 :54,06 !3I,43 :I,2I !o,27 0,72 !o,33 'l,49 - 2,86 99,57 :*
* * *
9 * isur cuit i - Í58,56 ¡34,04 :I,3I : 0,29 t 0,7üio,35 il, 61 .3,10 ! 100,05 i
* « 1
Par ailleurs l'identification minéralogique contre de
la kaolinite coimne matière argileuse, du feldspath et des minéraux
micacés en impuretés - L'étude granulométrique montre un produit
dont 81 f est de dimension inférieure à lOOw. et 59,5 ^ô inférieur
à 25p- .
Ce produit peut donc, d'après cette étude, être utilisé
(l) Lors d'une première visite faite en 1959 par I-Il-:. BERîRAlIEU et BOIS. - o
en céraniioue fine soit comme kaolin lévigé (taiix d'extraction maxi¬ mum 70 yj) f soit comme kaolin brut broyé.
A la suite des prem.iers résultats très favorables, une de\zxième phase de trava^ux a été décidée afin de reconnaître l'im¬ portance de la sone kaolinisée.
a) Tout d'abord une étude marteau et un levé topographiqtie détaillé ont permis de définir le problème et de repérer les points d'affleurement du kaolin et de la pegmatite. Elle a permis de se rendre compte de la position et de l'orientation des am.as de kao¬ lin - Toutefois la pr-'sencc d'éboulis ou de terre végétale stir le gisem.ont ne permettait pas r, ce stade de tirer des conclusions dé¬ finitives. En conséquence :
(2) b) Lies tranchées ont et;' effectuées et échantillonnées :
1/ Carrière inférieure : 2 tranchées de 40 m de long ont
été creusées sur le front de taille - L'une a reconnu le mur de la fondation kaolinique, l'autre le toit.
2/ Carrière supérieure : 3 tranchées se relayant sur l'é¬ paisseur de la lentille ont reconnu deux amas séparés par une len¬ tille de migmatite.
c) Enfin la reconnaissance de l'extension de la zone kaoli¬ nisée a été effectuée à l'aide de lignes systém.atiques de sondages h la tarière, placées perpendiculairement à la direction générale d ' a.llongement des amas - Comme le montre le plan au 1/500^ joint,
(1) Voir plan ci-joint.
(2) Coupes jointes. - 7 -
cette campagne de sondages a permis de tracer avec précision les
contours des pegmatites et dans celles-ci des zones kaolinisées.
Toutes les lignes sont orientées N 30 grade E et les
sondages sont nximérotés pour chaque ligne de 0 à n du Nord vers le
Sud (sauf VII et VIII).
Le détail d'implantation est le suivant t
III
NSde lî Lon¬ NS de ^ Situation Observations ligne gueur sond.
0 Dans l'axe de la tranchée supérieure 50 m 6 Passe par berge¬ rie en ruine
I A 35 m au Sud-Est de la ligne 0 100 m 18
II A 70 m " " 150 m 32
III A IIO m " " " 140 m 25 Passe par berge¬ rie en ruine
IV A 180 m " « n 180 m 29 Passe par berge¬ rie Sarda
V A 240 m " " 235 m 24 Passe par pylône N2 93 de la ligne haute tension
VI A 280 m " tt n 225 m 32 A 30 m au NO du flanc NO de la carrière inférieure
VII 1 30 m au KO de la ligne 0 165 m 33 (numérotée du Sud vers le i.ord)
711^ A 50 m au NO de la ligne 0, et au Nord de la ligne VII 50 7
VIII A 65 m au NO de la ligne 0 200 33
4. " , . rr:=:
A la suite des travaux de détail, menés par Ch. BOUQUET, un échan¬
tillon moyen (S F C NS 16.782) provenant de la carrière suoi'rieure,
a été envoyé pour étude à la Société Française de Céramique. Les - o -
r'sultats ont été très différents, pour partie, du ^irenier dchan-
tillon (S C P ..3 15.044):
"son comportement et sa coloration (2ème écnantillon) b. la cuis-
"con montrent que cette nouvelle matière présente beaucoup moins
"d'intr'rêt que la pr'ccdante" ,
l'analycc granulométrique des deux échantillons est
tr';G co.v.parable, par contre les caractéristiques de cuisson sont
(I) aensibloment différentes et siirtout le produit crème clair dans
le pro.-.ùcr cas est ¿ri3 clair b. gris foncé dans le second cas ; ce
qui amenait la S C F b. constater "que cette terre après tanisage
"présente les caractéristiques d'une matière grasante. Celle-ci
"pourrait à la rigueur Stre incorporée dans certaines ^âtos h grès
"cor.nruns m.ais n'offre de ce fait qu'un intérêt coiïimercial très re-
Devant ces résultats très différents des premiers obte¬
nus, nous nous sommes demandé quelles pouvaient en être les rai-
cons. Une étude de détail des deux carrières d'où provenaient ces
écnantilloi-B nous a montré que dans la carrière du haut (échantillon
3 G ? 119 I6.7S2) l'échantillon avait été pris, en l'absence de tou¬
te autre possibilité, dans une zone encore intf^ressée par les raci¬
nes. Dans cette sone on observait une précipitation d' oxydée de fer
autoiir des racines et radicelles. Ce phénomène n'existait pas dans
la variété du bas qui se développait dans des zones plus profondes.
A la suite de cette observation, nous avons envoyé à l'analyse pour
(I) Toir documents en annexe. - 9 -
Feg O5 et Ti O2 l'échantillon S F C Ne 16.782 et deux autres échan¬ tillons pris en profondeur, au-dessous de la zone à oxydes de fer, pensant que la coloration grise ainsi que certaines caractéristi¬ ques du produit cru ou cuit pouvaient être en relation avec ces
éléments - Les résultats d'analyse sont les suivants :
Echantillon Fcg 0.^ Ti O2 Observations
SFC 16.782 0,7 0,3
EDI (carrière sup. Seignaux) 0,3 0,2 pris en profondeur
n » E D 2 0,3 0,15
SFC 15.044 0,27 1,21
On voit que pour les prodiiits pris en dessous de la
zone intéressée par les racines, le teneur en fer baisse nettement
et est très comparable à celle enregistrée lors du premier envoi.
Les différences de tenexir en Ti O2 sont, par contre, peu explica¬
bles.
V - Description du gisement i
L'étude a été limitée à la zone comprise entre la car¬
rière supérieure et la carrière inférieure et le chemin de Bordo-
Embaquié et une ligne parallèle passant à 200 m au Sud.
Les amas feldspathiques observés dans ce quadrilatère
forment des fuseaux allongés de direction NO. Beaucoup plus nom¬
breux vers la carrière supérieiire et la carrière inférieure, ils
foinnent, par accolement, de grandes masses dont l'allongement est
alors NE. - 10 -
La zone intermédiaire ne présente au sein des mica¬ schistes que des fuseaux de faible extension.
A) Région de_^la^carrière_inférieure ^ :
La coupe DSO 10 passant par la carrière inférieure mon¬ tre la structure de cette zone - Dans l'ensemble le pendage de cette zone est 50 grades SO - Dans la carrière, on observe le mur des formations. Par contre le toit de la zone feldspathique n'a pas
été observé. La zone kaolinisée se trouve ici au mur de la forma¬ tion et dépasse de peu l'emprise de la carrière inférie\ire . Dans cette carrière on observe le Kaolin s;ir une hauteur de 20 m. Dans la partie supérieure on note la présence d'oxyde de fer uniquement le long des racines (sur 2 mètres au maximum) - On note quelques rares lentilles de micaschistes résiduels altérés et de faible im¬ portance - La carrière est traversée suivant une direction NO par un filon quartzeux de puissance métrique et d'extension limitées.
Le quartz est carié et ferrugineux.
Le dispositif d'ensemble montré par la coupe DSO II est le même que celui de la carrière inférieure.
La formation pegmatitique y semble plus homogène et plus feldspathique que dans la zone précédente . La kaolinisation est également plus intense. On y distingue trois zones kaolinisées;
- zone de la carrière supérieure : elle forme une ellipse de grand
(I) Les coupes de détail des tranchées et des sondages sont données
en annexe. - II -
axe NO égal h 100 m et de 25 m suivant le petit axe. Le Kaolin s'observe sur 8 mètres de hauteur. Le Kaolin est blanc et onctueux, exempt d'oxydes de fer, sauf dans la partie supérieure pénétrée par les racines, comme nous l'avions vu dans la carrière inférieu¬ re. On n'observe pratiquement pas ici de septas de micaschistes.
- La seconde formation plus vaste et plus complexe se trouve au sud de la précédente dont elle est séparée par un grand se-ota de micaschistes. Elle a 130 m d'allongement NO et de 35 a 65 m de di¬ mension NS. Elle n'a été reconnue que par sondages tarières de 2 m environ. Les résultats des sondages 12, 13, 14, de la li¿Tie I ont
été vérifiés par une tranchée Tq àe 2,50 m de profondeur nui a mon¬ tré un kaolin cailloutexix gras et très blanc.
- La troisième formation, plus réduite mais moins bien explorée se trouve au sud-est des deux précédentes et a été explorée par les lignes VII et VIII- Elle a été reconnue sur une surface de
1.200 m2. - 12 -
VI - Concluaions
L'étude a montré que la zone kaolinisée dépasse large¬
ment l'emprise des travaux des anciens et très certainement de la
(I) zone actuellement prospectée^ .
Les observations faites dans la carrière inférieure
montrent que la kaolinisation des roches feldspathiques peut attein¬
dre un minimum de 20 mètres, sans que l'on obsei^e une variation de
la qualité en profondeur. On distingue cependant une zone supérieu¬
re, de plusieurs mètres d'épaisseur, intéressée par les racines et
radicelles autour desquelles se sont précipités des oxydes de fer.
Notre exploration (tranchées en surface et sondages tarière) n'a
exploré que la zone toute superficielle. Si elle a montré l'exten¬
sion très importante en surface des zones kaolinisées, elle n'a pu
explorer en profondeur le gisement ni reconnaître la qualité et la
constance du produit dans les zones non superficielles.
Nous pouvons, cependant, calculer les possibilités du
gisement sur les bases suivantes :
- Détail des surfaces occupées par le kaolin dans les divers
amas reconnus t
Longuetir Largeur Surface
carrière inférieure 50 m 30 m 1.500 m2
carrière supérieure
amas I 100 m 20 m 2.000- m2
amas II 100 m 50 m 5.000 m2
amas III 60 m 10 m 600 m2
Total 9.100 m2
(I) Les chutes do ;i ^ige ont interrompu l'étude qui, nar ailleurs, avait déjà faitar .rL.ître des zones kaolinisées très importantes. - 13 -
- Puissance x prise égale à celle reconnue dans la carrière supé
rieure, soit 8 mètres o
- Densité : prise égale à 2 (chiffre très prudent)
Dans ces conditions le tonnage j)03Sible du gisem.ent ressort à :
9.000 X 8 X 2 = 144.000 tonnes
Il ne s'agit en effet que d'un tonnage possible puis¬
que nous ne connaissons que deux des dimensions du gîte. Nous n'a¬ vons pas jugé utile de calculer autour des carrières un tonnage
certain ou probable, car, étant donné les éléments dont nous dis¬
posons, celui-ci aurait été ridiculement faible.
De cet exposé, il ressort que pour conclure sur la
valeur du gîte, il nous manque deux éléments essentiels :
- la p\iissance de la zone kaolinisée ;
- la qualité exacte du kaolin, au-dessous de la zone de sur-
tace polluée par les précipitations de Fe2 O5 autoiir des
racines.
L'extension du gîte .justifie que l'on entreprenne quel¬
ques sondages pour lever ces indéterminations et définir du même
coup l'importance approximative de celui-ci. - 14 -
VII - Programme de Travaux
Tous les travatix de recherches exécutés jusqu'à ce jour à Seignaux n'ont porté que sur la siirface. Le programme de travaux proposé aura pour but d'apporter des informations concer¬ nât :
- La profondeur moyenne de la zone kaolinisée.
- La variation de composition de la roche kaolinisée en fonc¬
tion de la profondeur (teneur en Feg 0, en particulier et
nature du kaolin) .
- Le tonnage de kaolin commercial exploitable à Seignaux.
- La continuité du gîte.
La méthode q\ii nous semble la mieux adaptée et la plus rapide pour apporter ces informations est l'exploration par sonda¬ ges exécutés à sec.
Les sondages échantillonnés mètre par mètre aiiront une profondeur maximum de 25 mètres. Ils seront arrêtés dès que l'outil aura pénétré dans une roche non altérée. L'expérience montre que l'observation, pour ce genre de gîte, est bonne m.ême lorsqu'on ne dispose que de carottes de faible diamètre.
Le détail des sondages est le siiivant : - 15
N9 du Formations Localisation Profondeur probable sondage
Carrière inférieure P I Carrière inférieure 15 m
Formation I P 2 Ligne I entre les sondages tarière I et 2 25 m
P 3 Centre de la carrière supé¬ rieure 20 m
P 4 Ligne VII sur le sondage tarière N2 20 25 m
ion 2 P 5 Ligne I sur le sondage tariè¬ re N2 10 25 m
n P 6 Ligne I svir le sondage tariè¬ re N2 13 25 m
tl P 7 Sur la ligne 0 à 5 m au nord du sondage tarière N2 6 25 m.
II P 8 Ligne VII sur le sondage tariè¬ re N2 14 25 m
II P 9 A 10 m du NO du sondage tariè¬ re N2 9 de la ligne VII 25 m
Formation 3 P 10 A mi-distance du sondage tariè¬ re i.2 4 de la ligne VII et du sondage N2 21 de la ligne VIII 25 m
TOTAL 235 m
Ce programme assez complet sera exécuté en deux pha¬
ses : en effet, il est indispensable d'avoir d'abord des renseigne-
ments précis sur la qualité et la constance du produit avant de
s'engager dans une cam.pagne destinée à démontrer les reserves du
gîte.
Pour cette première phase, nous retiendrons les sonda- - 16 -
ges suivants î
1ère phase NS du sondage Profondeur
P 2 25 m
P 6 25 m
P 7 25 m
P 9 25 m
100 mètres
Cette première phase sera complétée par l'exécution de quelques décapages et plus tard par la prise d'échantillons plus importants pour essais semi-industriels si les premiers résuj.tats
étaient encouragoantc. On ^ent évaluer son coût à :
Sondages (à 180 NF le mètre) 18.000 NF
Transport du natériel t Etude des échan¬ tillons 5 .000 NF
S\rrveillance géologique (I mois prospecteur + I manoeuvre ) 3 . 500 NF
Frais genérate: 4 . 000 NP
Iraprt'vus 500 N"F
TOTAL 31 .000 NF - 17 -
CONCLUSION GENERALE
L'étude qui vient d'être faite du gisement de Kaolin de Seignaux montre que celle-ci mérite d'être poussée plus avant.
Le programme établi correspond à une première phase destinée à s'assurer de la qualité du kaolin en profondeur et de l'ordre de grandeur du tonnage à attendre de ce gîte . On peut noter que son coût est relativement modeste vis-à-vis des possibilités du gise¬ ment tout en restant le seul moyen d'apporter une solution défini¬ tive à ces questions.
Au cours de l'étude deux problèmes ont attiré notre attention :
- Le problème des zones feldspathiques (kaolinisées ou non)
- Le problème de l'eau.
Il semble que la kaolinisation n'affecte qu'une faible partie des roches feldspathiques qui sont largement représentées dans le secteur de Seignaux. Les premiers résultats montrent une teneur en alcalis (K2 0 + Na2 0) de l'ordre de 9 '/Ó - avec tendance sodique - Le problème pourrait être revu dans la mesure où l'étude kaolin déboucherait sur une perspective économique viable.
Le problème de l'eau est un élément connexe de la pos¬ sibilité d'exploitation du gisement de kaolin. Il est loin d'être insoluble, mais nécessitera, dès que l'on aura une certitude sur la valeur du gisement de kaolin, une étude à la fois sur le plan technique et sur le plan juridique. - 18 -
LISTE DES AliIrXES
Annexe NS I Détail des sondages (coupes)
" 2
Annexe N2 4 - Détail des coupes des tranchées
5
Annexe N2 6 Liste des propriétés situées sur le gîte (renseignements cadastraux)
LISTE DES PLAIiS
Plan D T B 5 Plan de situation au 1/20.000.
" D T B 6 Plan cadastral zone des Kaolins - 1/2.000
" D S 0 9 Plan géologique de détail au 1/500.
D S 0 I 0 - Coupe NE-SW par la carrière inférieure 1/500.
D S 0 I I - supérieure 1/500, NE SW L ¿.Qe.ii c/ei - * • tUj-oii rt tfi/c + t U J sonaa/it Tranche&S la H. ¿ i miles Carrière. Jnfe.'e.rie.u,re. 3 .R .& .H CLrteye teu-r JU,Cf- u C- construite ci /cv/o/e acS búinls reconnus bar /es cC la Car/erC dt ¡cu //jxe n h a/es /eot'ftö eje, /a. frcLncÂc'e Ti. ¿£oa la- ¡¡fne, /?"%'- : //SOO' PSo /o C- /Saufu&é ¿960 PL NT 4951 NE ¡mites de /a- Carrière. S ua ér/e u re. B . R.&. M. Secttccr- Jua/- CL r/eye. £•". £. e qerr ,Kaolin , — ^ .. .. w,^. y^.^/ y notice {AyOrtlou. /iecLJ y, ~~y~^ étaio/ie. le /onQ aie la liane û a/es So»c/aoes • • Micaschis tes d IQ tarière et /es trancjïees 7y de. /a Carrière / de fl â.3 ooCe.nu.e. /bar /-a.oa.tte.menC des /oo/nCs de /a. fiyne. £M- • + + tjranu. ri Ce. EcAe//e : -1/500 trarrrche'es de. la Car>r J)SO C. PL N 4951 Z dotrtde N .*'** 1 Carrières de Seigncum- tours Qe'o/oQi ques- ts •/ r B.R.G.M. Carte, qeoloaiau^e, a/es environs afe Se/onau,x ait. tites key m a, ¿'ici. (ou y**rt*4/lj. IfiQOQQ Ka-oii/7- 7>TBS C. Bou c ar*ri¿re s u-béricu. rc anciennes yo/tsae rou./aqe. numéro «/* \ Amas pegmatitiques Parties kaolinisees B.R.G.M. flrtêge £. fi n de S Situation Caaastra/e aes/Jncic/iaes Carr/eres 7>r a Ó c- PL N' 4951 Un/7e.¡{í ri ^onCoLUieu.- /"Ccio/in ate Je.,Oncz.i.¿.k 1. ^rie-i Jet Son Lüfrit O Áao/irf /ry/C^ScA/S/is oÁst.rv.íri'or7S /?7icas¡^iis/é¿ oíserrA r/ort3 Sra-nuJlii, ^'míí S y ! 0,¿0-n ba ssajt i Ore nui S -íf- 0, ií- 0, 97 06O- /OOr», avtc m/caSciisK» 0, 30- 0,?O èiohà TIL 3 o,Jo- ¿SO QraS aii JcyjrtmcC . ^S /,3Z- /,ÁO / aso- i,?s pQiSa9t,iyrtnui ^ CÍO- o,9 yy o,io-o,so í^ 0,70-0, 7S ^ f y*. 0, so- ù, 60 iia, 0,47 J..Í 0,4s f //fe i /Jo- /,SO ¿cnoln. /- eu- rouj(/¿. SV o^to- 0,46 t 0,7Z-/,00 /e/ro^í -^ oa- roai/Zt í e,to- o, 3 0,30- 0,6S aiji/e CL atorîs 4aoii'i7¡ltt 3 o,7o-1, û9 ^nt/ilhltihon ^aJLrftellt A a,3o- e>,ss lorjel-^aÀ/uiK- ¿iotiië 3o. 6, io - o, ?û ccn-^^í a. roiAux. f 0,30- 0,99 4 0,90-0,93. tres roul/tej 6 S Arèj rou'iUes. 0 60-/,Â.S yroi 0, ÍO - -f,oû ? 0,AS--/,oS- ^a.Jinisa/!on/>*r/îtJa;. 6 o, so- 0, S3 roui//a. 8 0,fS-l1f 6a. 0, io - 0,57 roui ¿Jes. 9 - i,oo onc/ueaJi.~,nfciii'^orut. 90L 0,io. e,3Z Vet- f ecrji/tu \ ioo- i,t3 J>Mnc - tcn^euQ /-c nu./rtr 9 e,J,o-o,9û / .b/a.cc4- .,,, 0,iO- 0,5-0 ' 'atine- roí is jaunt. .-omU¿ ^/JX^^. y¿ /,3o-^.60 -/ó 0,iS-'f,ÀS À/anc.Qrai. ^3 OJ0-S.0S ofTC ttceiix. n o 93- -s? Sg ara s- ^rfí^cfíi/sjMJ-iisti. -^4 a,io-0,9o 1 ^s 0, So - O, 80 e,JÍo--f,Oo y» o,>io-^,oo ¿¡Qfítlí ,/, 80- .S,-/0 a,So.'f,80 ry7Ítia.icJ>isJüert/tLie? S-1 û,fO 0^90 -// t 0, 30- o, 70 qre. nus à. /a-Jiase -is 0,80-too 3 00-^,^/0 O,3O-'^,00 Vi'*. o,ío-o,4o 4 0,iû-0,60 JonJ^oa-J re nu.- .eo 0,iO- 0, 67 S 0,3S- a, 60 O.iO-'f.Sû /i^ntlX -i.^O ) /rtj micacés cn/re 6 -1,^0 c ari/ti - u'7^txu.b¿i¡fí'^ so .Éjyy-í.iíf j /,7oJ-ZJS 7 0,fO--i,00 fon 8 iJS-Z,3S t-SS-i'.7S irla/K, /intmtntíaíkwí t i 0, 46- 0,6 7 9 -^.60- US i so -7,60 i/a/K -Jrisi/re- knJre 3 0, SS- 0, 7S 4 i 0,30 --^,00 io 1,50- Z,3S é/a.nt- / u.rtptM. ^t^s//que. -/i s o, 60- -i,0O Sa. ye 0,So-0,6O ¡ a-fàrfl ¿-tj3<.m- Jirrr. e Yol V/o. O.S-O-O.SO grosstimusceyires- 8 '(£o--/,so ': y.í 0,30- / 7S + eu.-rovu¿¿tt- 3 Í70-3.0S ./,to. 4/0 4.-IO-i,30 yo 0,30- o, 80 /6 ^,0O. ¿,^0 yy 0,50- O, 8o arosstimuscoyifis. an/jcjí-e^ /.i^ne-s aie, soric/aae-s ¡C te,- ia.^/¿re. it9 (Z T p&^n70.h'ië: ou, 1 mlcascJiiilSs fyticatcAisks a¿6arra. />ajrj . 'ka.oli'7 oistryo. /i'o»i lij^ ¿2 -Áao/in i}ursra.nu.fi¡i S IV 0,50-0,60 rou.(LL¿&. J-r d,io ii 0, 4o -0,80 0, áo-0,30 iCL. i,i0-i,i8 ¿res roLU,L/.es ^¿t u,gs-d,¿7 très roiàUei í 0,15- a, se ipat-icLje í«« m'icascJia/ii -iS 0,So-o,yo tres /'ooLíU^ ¿-I 0,30 .^learrío-nei a.toy^cJj¡dt yi 0,SS-d,QO ¿r¿5 rou.'¿¿e!s di. ",30 u i7 o,S5-o,rt raixA-UÀs di 0,40 .Jieytna./'.oi 3 12 /,3S-d,90 i,90-i,iS 0,45- 0, 7S roui/í-bosia^ m'icaít» qm.niM.ilt. Joridraí