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J.P. PHOUHET - CH. GUirUUDIE - CHi ];0U4U4T iw ^ww«iMim» I iiiwM I I 1 1 lam .. ...i ...«i n Kaolina de Seignaux (Ariège). Ví^ ^ Jl .¡r^-l' <-Hf. ^ ^ ^ ¿^ ^^ ^^. ^t5-^^ ' 17 Juillet 1961. BUREAU DE RECHERCíIES GEOLOGIQUES ET KINIERES 74, rue de la Féd 'ration PARIS (XV° ) KAOLINS DE SEIGNAUX (Ariège ) -oOo- JP. PROUHET ~ Ch. GUIRAUDIS - Ch. BOUQUET 17 JUILLET I96I A. 1848 - I - liAOLIIÎS DS SEIGNAUX (Ariège) 1/ Le gisement de kaolin de Seignaux est situé sur la rive gauche de l'Ariège, à 7 kilomètres au sud de Foix (Ariège). Le gisement se trouve sur la commune de Montoiilieu, à proximité du hameau de Seignaux. On y accède à partir de la vallée (route départementale D 8 de Foix à Tarascon-sur-Ariège) en prenant au village de Prayols la route départementale 408, étroite et sinueuse, jusqu'au hameau do Seignaux. A partir de Seignatix, un chemin empierré, accessible seulement aux jeeps ou dodges, mène aux anciennes carrières. Ces dernières sont comprises entre 850 et 950 m d'altitude. De ce fait, on note un. enneigement annuel moyen de 3 à 4 mois (Décembre à mars), Le kaolin était connu et exploité à Seignaux dès le début du I9ème siècle. La tradition rapporte que vers I860 le voya¬ ge à doa d'homme, jusqu'à Garrabet dans la vallée, était payé 13 sous et qu'un seul voyage par jour était possible, vu les diffi¬ cultés d'accès. 11/ Situation administrative La première société connue (la Société des Céramiqies de l'Ariège) formée pour l'exploitation du gisement, date de 1903. Cost elle qui fit installer le câble transporteur Etcheverry re¬ liant la base du gisement à la route nationale Ne 20 sur la rive droite de l'Ariège où était installée une laverie utilisant l'eau - 2 - (J) du ruisseau des Maus et les eaux de pluies. La laverie^ 'était dis¬ tante de 1.800 m de la gare de Mercus (ligne SNCF Toiilouse - Puig- cerda) . La Société des Kaolins de l'Ariège (S K A) prit la suite de la S C A. Constituée en 1920 (actes reçus par M® Pt^yo, notaire à Bordeaixx, les 30 Octobre, II Novembre I9I9 et 31 Mai 192' cette société était au capital de 350.000 francs ; les principaux actionnaires étaient : MM. Albert Lizotte, Amédée Lizotte, Salvat- Desbief et Jules Carrière. Au moment du dernier bilan (1927), le déficit était de 761.874 francs et la S K A cessa alors l'exploi¬ tation directe . Par bail en date du 1er Septembre 1926, elle loua pour 18 ans ses installations, droits, promesses de ventes à la Société à responsabilité limitée Silices-Kaolins et Feldspaths des Pyrénées (S K F P) . Cette demière société, qui ne paya jamais les loyers et redevances prévues, abandonna l'exploitation avant 1939 et ne rétro¬ céda jamais les actes concernant les droits et promesses de ventes. Son bail, qui expirait en 1944, n'a jamais été renouvelé. Les seuls actionnaires (180 parts sur 300) encore connus de la S K F P sont K, et l"!^^ Triscos, domaine de Claveau, rue Joseph Brunet, à Bor¬ deaux. En 1939-45, M. Chêne racheta aux héritiers Carrière et Lizotte, 393 actions de la S K S (ordres de transfert remis par (I) Ges installations sont aujourd'hxii en iniines, le transporteur existe toujours (câble compris) mais est en très mauvais état. - 3 - M® Cadet, notaire à Lesear, aux syndics de la faillite Chêne). En 1948, K, Signeural, exploitant forestier à Tarascon- sur-Ariège, achète 159 actions SKA provenant de la succession Lizotte Amédée et négocie le rachat des actions S K A de la fail¬ lite Chêne (19 actions nominatives retrouvées seulement - jugement d'homologation du Tribunal de 1ère instance de Foix, en date du 1er Décem.bre 1948). Le câble seul intéressait K. Signeural, qui semble être, à l'he\ire actuelle, l'actionnaire principal de la SKA. On peut cependant se demander si les sociétés S K F P et S K A ont encore une existence légale (pas de réunions de con¬ seil d'administration, paiements d'impôts et de redevances incer¬ tains). D'un point de vue pratique, si l'on excepte la zone de Garlasse (installations, laveries situées dans la plaine) les ter¬ rains portés sur le cadastre au nom des sociétés sur le gisement sont ; Société des Kaolins de l'Ariège (S K A) Section NS Terreblanque G 469 station supérieure du câble (en dehors du gisement) Société des 3ilices« Kaolins. Feldspaths des Pyrénées Section N£s Terreblanque C 402 ) .> ^. < carrière inférieure 404 j 405 en dehors du gisement La liste complète des propriétaires et le plan cadas¬ tral sont -donnés en annexe. On peut noter enfin qu'ime partie des terrains couvrant le gîte supérieur appartient aux Domaines. - 4 - III - Cadre géologique Le gisement de Seignaux est situé dans le massif pri¬ maire nord pyrénéen de l'Arize, sur sa bordure Est, à l'Ouest de la faille de Crognié qui décroche ce massif par rapport à celui du Saint Barthélémy. Dans la zone qui nous intéresse, ce massif est essentiellement constitué par des micaschistes à deux micas, injec¬ tés lit par lit - Ces lits d'injection migmatitique deviennent par endroit des sills ou des amas pegmatitiques, ayant souvent une structure grenue à grain relativement fin et très pauvres en élé¬ ments ferrugineux - La tourmaline est connue dans un filet déci- métrique de la masse des micaschistes mais pratiquement inexistan¬ te dans la zone du gisement. La biotite est également très rare. On a observé de 1' apatite dans un échantillon pegmatitiq\ie de la carrière inférieure. Localement peuvent s'individualiser des corps granitiques leucocrates à biotite au contact des micaschistes (en particxilier au-dessus de la carrière inférieure). L'altération de l'apport pegmatitique très feldspathique (très pauvre en éléments ferromagnésiens) a donné les amas de Kaolin actuellement reconnus- Cette altération n'a affecté que certaines parties de la roche o- riginelle feldspathique dont on connaît de grandes q-oantités enco¬ re peu ou pas altérées. IV - Travaux erfectués a) par les Anciens.- Ceux-ci ont essentiellement exploité en deux points : l'un que nous appellerons Carrière infériexjre à la cote 850, près du village de Seignaux ; l'autre que nous appelle¬ rons Carrière supérieure h la cote 910, situé à 350 m à l'cuest du premier - Il semble que l'on puisse estimer à 2.000 Tonnes la quantité de Kaolin extraite de chacune de ces carrières. b) par le B.R.G.M. - Ces travaux ont été menés en deux phases. Tout d'aljord a été fait un prélèvement destiné à connaître la qualité du matériau - Cette étude effecGuée par le Centre National d'Etudes et recherches céramiques a donné les résultats suivants : J. ^ ; Ca 0 Wig 0 K2 0 !ní20 : = o£Sq" = = i-^ l^i «2 _=Al203 l^i 02:^-203 m ***** m 'i sur cru Í7,25 :54,06 !3I,43 :I,2I !o,27 0,72 !o,33 'l,49 - 2,86 99,57 :* * * * 9 * isur cuit i - Í58,56 ¡34,04 :I,3I : 0,29 t 0,7üio,35 il, 61 .3,10 ! 100,05 i * « 1 Par ailleurs l'identification minéralogique contre de la kaolinite coimne matière argileuse, du feldspath et des minéraux micacés en impuretés - L'étude granulométrique montre un produit dont 81 f est de dimension inférieure à lOOw. et 59,5 ^ô inférieur à 25p- . Ce produit peut donc, d'après cette étude, être utilisé (l) Lors d'une première visite faite en 1959 par I-Il-:. BERîRAlIEU et BOIS. - o en céraniioue fine soit comme kaolin lévigé (taiix d'extraction maxi¬ mum 70 yj) f soit comme kaolin brut broyé. A la suite des prem.iers résultats très favorables, une de\zxième phase de trava^ux a été décidée afin de reconnaître l'im¬ portance de la sone kaolinisée. a) Tout d'abord une étude marteau et un levé topographiqtie détaillé ont permis de définir le problème et de repérer les points d'affleurement du kaolin et de la pegmatite. Elle a permis de se rendre compte de la position et de l'orientation des am.as de kao¬ lin - Toutefois la pr-'sencc d'éboulis ou de terre végétale stir le gisem.ont ne permettait pas r, ce stade de tirer des conclusions dé¬ finitives. En conséquence : (2) b) Lies tranchées ont et;' effectuées et échantillonnées : 1/ Carrière inférieure : 2 tranchées de 40 m de long ont été creusées sur le front de taille - L'une a reconnu le mur de la fondation kaolinique, l'autre le toit. 2/ Carrière supérieure : 3 tranchées se relayant sur l'é¬ paisseur de la lentille ont reconnu deux amas séparés par une len¬ tille de migmatite. c) Enfin la reconnaissance de l'extension de la zone kaoli¬ nisée a été effectuée à l'aide de lignes systém.atiques de sondages h la tarière, placées perpendiculairement à la direction générale d ' a.llongement des amas - Comme le montre le plan au 1/500^ joint, (1) Voir plan ci-joint. (2) Coupes jointes. - 7 - cette campagne de sondages a permis de tracer avec précision les contours des pegmatites et dans celles-ci des zones kaolinisées. Toutes les lignes sont orientées N 30 grade E et les sondages sont nximérotés pour chaque ligne de 0 à n du Nord vers le Sud (sauf VII et VIII). Le détail d'implantation est le suivant t III NSde lî Lon¬ NS de ^ Situation Observations ligne gueur sond. 0 Dans l'axe de la tranchée supérieure 50 m 6 Passe par berge¬ rie en ruine I A 35 m au Sud-Est de la ligne 0 100 m 18 II A 70 m " " 150 m 32 III A IIO m " " " 140 m 25 Passe par berge¬ rie en ruine IV A 180 m " « n 180 m 29 Passe par berge¬ rie Sarda V A 240 m " " 235 m 24 Passe par pylône N2 93 de la ligne haute tension VI A 280 m " tt n 225 m 32 A 30 m au NO du flanc NO de la carrière inférieure VII 1 30 m au KO de la ligne 0 165 m 33 (numérotée du Sud vers le i.ord) 711^ A 50 m au NO de la ligne 0, et au Nord de la ligne VII 50 7 VIII A 65 m au NO de la ligne 0 200 33 4.