CONGRES Aix 2015 22-24 Juin 2015 Appels À Communications Pour Les 66 Sections Thématiques
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CONGRES Aix 2015 22-24 juin 2015 Appels à communications pour les 66 Sections Thématiques Date limite pour répondre aux appels à communications : 15 octobre 2014 66 Sections Thématiques pour 360 heures de débats En 2015, les Sections Thématiques (ST) conserveront une large place et un rôle structurant dans la programmation scientifique du 13ème congrès de l’AFSP. n Le Conseil d’administration a retenu 66 ST dont celles des trois groupes de projet de l’AFSP et celle organisée en partenariat avec le RC20 de l’IPSA. n Chaque ST s’organisera sur 1 à 2 sessions de 3 h chacune. n 4 créneaux de 3 h seront consacrés aux ST dans le programme du congrès. n Chaque session de ST pourra rassembler jusqu’à cinq intervenants maximum (discutants non compris). Chaque congressite s’engage à ne pas être contributeur/trice à plus de deux ST et à fournir avant le congrès une contribution écrite qui sera mise en ligne sur le site web du congrès. www.afsp.msh-paris.fr Liste des 66 Sections Thématiques ST 1 Nouvelles formes d’insécurité sociale et comportements électoraux ST 2 Politique des temps ordinaires et politique des temps électoraux ST 3 Matérialité de l’électeur. Approches empiriques comparées des dispositifs de vote ST 4 Investiguer le bureau de vote. Réflexions épistémologiques et mutualisation des expériences de terrain ST 5 Sociologie du vote à distance ST 6 Les réformes électorales : un nouvel angle d’approche des systèmes électoraux ? ST 7 Les appropriations méthodologiques d’internet dans la recherche sur des objets politiques ST 8 Pour une politique des émotions ST 9 A quoi sert la psychologie politique ? ST 10 Les rapports au politique des étudiants ST 11 Enjeux théoriques et méthodologiques d’une cartographie dynamique des espaces militants ST 12 (Ne pas) Consentir ? Conformismes contestataires et institutions de la critique ST 13 « Banaliser » un objet socio-historique : les gauches alternatives dans les années 1968 ST 14 Ouvriers, mouvement syndical et mouvements sociaux de 1968 à nos jours ST 15 Quelle économie politique pour quelle «crise» ? ST 16 Ripostes catholiques : mobilisations conservatrices autour d’enjeux sexuels et reproductifs ST 17 Les gouvernés aux prises avec l’action publique. Variation des représentations et inégalités des pratiques ST 18 Gouverner (par) les données. Open-data et Big Data : vers une redéfinition des outils et des publics de l’action publique ? ST 19 La profession politique aujourd’hui. Comment sociologiser les transformations du champ politique ? ST 20 Sociologie des entourages politiques ST 21 Adoption, organisation et diffusion des primaires ouvertes. Une approche comparée ST 22 Les alternances politiques au local ST 23 Remettre les idées sur le métier ? La place des « idées » dans la profession politique ST 24 L’avenir de la démocratie délibérative : forums, systèmes, médias ST 25 Nouvelles approches de la décision collective ST 26 Démocratie sans croissance : théories, institutions et pratiques ST 27 Relations interinstitutionnelles et ordre politique ST 28 Ethnographier les institutions : un impératif empirique ? ST 29 Pour une théorie politique appliquée à l’intégration européenne. État des lieux d’un champ de recherche en construction ST 30 « Penser l’action publique » en contexte africain ST 31 Rendre faillible le secteur public. Processus, instruments et acteurs de la mise en crise financière des services publics ST 32 Le process-tracing comme méthode d’analyse des politiques publiques ST 33 Les acteurs politiques face à la crise : entre « volontarisme » et « contraintes » dans les politiques publiques ST 34 Former les élus : repenser la relation entre légitimité démocratique et expertise ST 35 Pour une sociologie politique de l’énergie : approches théoriques et nouveaux enjeux ST 36 Le rôle des syndicats dans les réformes de la protection sociale ST 37 Les rationalités comparées des politiques sociales ST 38 Changements dans la gouvernance des politiques sociales et dynamique du pacte démocratique en Europe ST 39 Peut-on parler de régions-providence ? Les politiques sociales entre européanisation et régionalisation ST 40 Entre Etats et marchés, les transformations des politiques de concurrence ST 41 Crise et gouvernance territoriale en Europe : convergence ou différenciation ? ST 42 « Europeanisation Goes West » : interroger les effets des élargissements de l’UE à l’Europe centrale sur son fonctionnement ST 43 Le Parlement européen, acteur international et institution parlementaire internationale (IPI) : exemples et comparaisons avec d’autres IPIs ST 44 La fabrique des modèles européens d’action publique : la Commission européenne au prisme des processus de circulation internationale ST 45 Les logiques sociales de sélection du personnel politique en Europe Centrale et Orientale et leurs transformations historiques ST 46 Soulèvements populaires et transformations des régimes politiques : de l’Europe de l’Est à l’Afrique du Nord/Moyen-Orient et retour ST 47 « Révolution », « transition démocratique », « changement de régime »... Enjeux et usages des qualifications ST 48 Régulations politiques et dispositifs de contrôle : l’ordre social nocturne en questions ST 49 Protestations ouvrières, clientélismes et mutations du capitalisme. Comparer les mondes industriels sous tension ST 50 La circulation des procédures judiciaires et des outils du « post-conflit » dans la construction des causes victimaires : une perspective comparée ST 51 Sociologie politique des interventions internationales : ce que les « terrains » font aux acteurs de la paix ST 52 Politiques mémorielles en contexte de post-conflit : espaces de production et de manifestation des cadres interprétatifs du conflit ST 53 Violer la loi pour maintenir l’ordre ? Approches comparées du vigilantisme ST 54 Les « bonnes pratiques » des organisations internationales ST 55 La communication des organisations intergouvernementales ST 56 La mise en politique de la biodiversité : éclairages pluridisciplinaires ST 57 Sociologie politique de l’international ST 58 Elections et politique étrangère en Amérique latine ST 59 Rencontrer l’administration en Afrique et dans le monde arabe : pratiques, interactions et économie(s) du consentement ST 60 Les usages de l’histoire des idées politiques en Relations internationales ST 61 Les approches non-occidentales des relations internationales : regards croisés sur le monde extérieur ST 62 Les Nudges : enjeux, applications et limites du paternalisme libertarien ST RC20 IPSA Political Finance and Political Corruption ST GRAM Les crises dans les négociations internationales ST GRePo Au-delà du mandat : pour une approche globale de la représentation politique ST PopAct Opinion publique et politiques européennes ST1 / Nouvelles formes d’insécurité sociale et comportements électoraux Céline Braconnier (Institut d’études politiques de Saint‐Germain‐en‐Laye et Université de Cergy‐Pontoise) celine.braconnier@sciencespo‐saintgermainenelaye.fr Nonna Mayer (Centre d’études européennes de Sciences Po / CNRS) [email protected] Cette ST est centrée sur les effets politiques de « l’insécurité sociale » que Robert Castel définissait en 2005 comme « le fait d’être à la merci du moindre aléa de l’existence, par exemple une maladie, un accident, une interruption de travail qui rompent le cours de la vie ordinaire et risquent de faire basculer dans l’assistance, voire dans la déchéance sociale » 1. Si, aux lendemains de la seconde Guerre mondiale, l’installation de l’Etat providence et le compromis fordien ont permis de faire reculer cette insécurité longtemps caractéristique des conditions de vie des classes populaires, la fin des Trente Glorieuses et l’arrêt de la croissance marquent son retour, accentué par la crise économique de 2008. Portées par un chômage de masse qui, en France, dépasse désormais 10%, de nouvelles formes de pauvreté « disqualifiantes » sont apparues2. Parallèlement, les emplois dits « atypiques » peu qualifiés, mal rémunérés, à durée déterminée sont en plein essor, reflétant la dualisation croissante du marché du travail. En combinant pauvreté monétaire (sous le seuil de 60% du revenu médian), privation matérielle sévère et emploi de ce type, 19,3 % de la population française peut être aujourd’hui considérée comme « à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale » et 24,2% dans l’Europe des 27. Cette évolution est liée à un cumul de facteurs structurels (désindustrialisation, tertiarisation, mondialisation .…). Mais elle est aussi accentuée par les politiques sociales, qui bénéficient avant tout aux travailleurs stables désormais appréhendés comme des « insiders » par comparaison aux « outsiders » plus exposés3. Dans les systèmes comme celui de la France où la protection sociale est la contrepartie du contrat de travail, leur proportion, liée à la probabilité d’être affecté par le chômage ou d’occuper un emploi « atypique », a pu être estimée à quelques 43% de la population active4. Avec pour objectif d’analyser les effets électoraux de ces évolutions, cette ST mobilise plusieurs traditions de recherche pourvoyeuses d’hypothèses fortes. La sociologie de la participation électorale suggère que quelle que soit la période, la privation de ressources économiques et culturelles alimente l’exclusion électorale5. D’autres travaux interrogent les effets des inégalités économiques et sociales sur l’orientation électorale. L’économie politique de la redistribution lie croissance des inégalités et vote de gauche. Un troisième bloc de travaux insiste sur la radicalisation des classes populaires, liée