Ville de Saint-Philbert de Grand Lieu - Procès-verbal du conseil municipal

Séance du 4 Mars 2019

L'an deux mille dix-neuf, le quatre mars à dix-neuf heures, Le Conseil Municipal de la commune de SAINT-PHILBERT-DE-GRAND-LIEU dûment convoqué le 25 février 2019, s'est réuni en session ordinaire, à la salle de l’abbatiale, sous la présidence de M. BEAUGÉ, Maire.

Présents : M.BEAUGE, M.VACHON, Mme POGU, Mme LUCET, M.CHARRIER, M.GUILLET, Mme DERAME, M.BALON, Mme ROBIN, M.GUIBERT, Mme PADIOU (à partir de la délibération n°3), M.LANCREROT, M.DAVIAUD, M.ROUSSEAU, M.SORET, Mme SALEMBIER, M.PARAIS, Mme MORILLON, Mme RABIN, Mme CLAVIER, M.BUREAU, Mme CHARIER, M.LEBEE, Mme GOBIN.

Excusés et représentés : Mme VERSCHELLE à M.BEAUGE M.DENIS à M.LEBEE M.DOUILLARD à M.CHARRIER

Absents : Secrétaire de séance Mme GUEMAS Mme MORILLON

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M. LE MAIRE présente les décisions qu’il a prises au titre de la délégation du Conseil municipal au MAIRE :

En application de l’article L 2122-22 du code général des collectivités territoriales

▪ DM-004-0119 - Avenant pour fixation de la rémunération définitive du maitre d’œuvre et pour travaux supplémentaires relatifs au projet de restructuration de la restauration scolaire et du bâtiment administratif de l’école maternelle J.Rostand ▪ DM-005-0219 - Mise à disposition des équipements sportifs municipaux – Signature d’une convention avec l’utilisateur APE Ecole J.Rostand ▪ DM-006-0219 - Mise à disposition des équipements sportifs municipaux – Signature d’une convention avec l’utilisateur – Habitat des jeunes ▪ DM-007-0219 - Cimetières – Tarifs concessions 2019 ▪ DM-008-0219 - Convention d’audit et de conseil – recettes d’urbanisme

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M.RABIN : Juste une question, je ne vois pas apparaitre le coût pour l’accompagnement des services suite au malaise exprimé, dans le compte-rendu des décisions du Maire.

S.BEAUGE : Ca interviendra au prochain conseil municipal. Nous passons aux questions orales.

M.RABIN : Oui, qu’en est-il de la salle qui devait être mise à disposition d’une association pour débattre ? Ici dans cette salle, mardi dernier, près de 100 personnes ont débattu, dans un climat d’écoute, c’était très intéressant parce qu’on n’avait pas vu ça à Saint Philbert. Une très grande mixité dans les interventions et à la fin, les gens se sont quittés en lisant une lettre pour demander une salle, moi j’ai reçu cette lettre comme vous. Je voulais savoir s’il y avait la possibilité de bloquer une salle à raison d’une fois par mois sur la commune ?

S.BEAUGE : Nous avons reçu ce courrier il y a quelques jours, donc nous allons regarder quels locaux seraient éventuellement disponibles.

S.BUREAU : Lors du débat sur le rapport des tarifs du camping et sur les modifications à apporter vous vous étiez engagés à fournir les comptes d’ouverture 2019 et à moins d’un mois de l’ouverture officielle, comment comptez-vous faire ? A moins de rajouter un autre conseil en urgence en mars ? J’ajoute que pendant les commissions avant conseil, j’avais déjà alerté Madame POGU du délai serré avant le 1er Avril, date à laquelle Monsieur PEIGNIER avait dit qu’il lui serait difficile de consacrer du temps à ses obligations de délégataire puisque le camping allait ouvrir. Madame POGU avait affirmé avoir bien conscience des délais tant pour la commune que pour Monsieur Peignier et que ce n’était pas faute de les lui rappeler. Et qu’il n’était pas facile d’obtenir les informations nécessaires…

E.POGU : J’ai été un peu surprise de cette question car on a pas mal échangé la dessus lors de la dernière commission municipale, je pense qu’on ne s’est pas bien compris. Monsieur PEIGNIER s’est engagé à nous fournir son rapport avant fin Mars. On l’a contacté ce matin, il est dans les délais, il travaille avec son expert-comptable, ensuite nous vérifierons que toutes les pièces soient bien présentes. Puis nous organiserons une commission camping avec les membres de l’opposition, soit aux mois de Mai ou Avril, pour une présentation au conseil municipal fin Mai ou fin Juin, ce qui respectera les termes du contrat de la DSP.

M.GOBIN : Lors de la Commission du 24 Janvier dernier, vous nous aviez fait part du recrutement d’une personne en remplacement de la directrice générale des services. A ce jour, la DGS qui est en poste depuis de nombreuses années est en poste aujourd’hui puisqu’elle est là ce soir d’ailleurs. Je ne vois pas à l’ordre du jour du conseil de ce soir une modification du tableau des effectifs. Donc c’est illégal, nous ne pouvons pas avoir deux personnes sur un même poste. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

S.BEAUGE : Madame ELOUARD a été mise à disposition par la cellule remplacement du CDG44, ce qui arrive quand il y a un arrêt. Il y a une convention du 21 Janvier au 21 Avril au motif de remplacement de Mme Barthélémy en arrêt. Le 28 Janvier, notre DGS a repris ses fonctions, le remplacement n’était donc plus d’actualité et j’ai décidé de garder Madame ELOUARD en accroissement temporaire d’activités pour piloter l’audit interne selon la convention du 21 Janvier. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’y a pas de modification/création de poste au tableau des effectifs pour des agents de remplacements d’accroissement temporaire d’activité. Elle est payée par le CDG44 et mise à disposition pour la mairie pour une mission courte comme je viens de l’indiquer.

S.BEAUGE : Ca n’amène pas de débats, c’est une question orale. Il n’y a pas de débat, je vous réponds c’est le règlement du conseil municipal. Respectez les règles du conseil municipal, nous allons maintenant passer aux délibérations du conseil municipal.

N.CLAVIER : J’aurai voulu vous demander quand est-ce que nous recevrions les procès-verbaux des CM du 19 Novembre et du 28 Janvier ?

S.BEAUGE : Un certain nombre de raisons font qu’ils sont en cours, il n’y a pas de difficultés, vous allez les avoir, il y a eu plusieurs difficultés administratives.

S.BEAUGE : Vous aller les avoir prochainement. 3

N° 2019/03/001

OBJET – CONTOURNEMENT SUD DE SAINT PHILBERT DE GRAND LIEU – CONVENTION DE FINANCEMENT DE LA SECONDE TRANCHE AVEC LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE GRAND LIEU ET LE CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LOIRE ATLANTIQUE – AUTORISATION DE SIGNER

M.BEAUGE, rapporteur, expose :

VU le Code général des collectivités territoriales,

VU le Code de la voirie routière et notamment les articles L 131-7 et suivants,

VU le projet de seconde tranche du contournement sud de la ville arrêté par le Département de la Loire- Atlantique, la Communauté de communes de Grand Lieu et la commune, consistant en la réalisation d’une route départementale comprise entre les RD 65 et 70.

CONSIDERANT la volonté de la commune et de la Communauté de Communes de Grand Lieu de favoriser la réalisation de cette opération dans un avenir proche, en vue de faciliter l’aménagement urbain du territoire communal,

Monsieur le maire expose que, s’agissant d’un projet de grande envergure pour le territoire, le CD44 a sollicité de la commune et de la CCGL une participation financière pour la réalisation de cette seconde tranche de contournement de la ville.

Pour cette opération, dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le CD44, les caractéristiques principales des travaux d’aménagement de la seconde tranche seraient :

-Numéro des voies : RD 861 (contournement sud) ; RD65 (route de Touvois), RD61 (route de la Limouzinière) ; RD70 (route de St Colomban)

-Type d’aménagement : réalisation du barreau routier d’environ 1900 mètres de longueur totale, comprenant un giratoire avec la RD61, et se raccordant aux giratoires existants aux extrémités sur les RD65 et 70

La réalisation de l’opération (études et travaux compris) est prévue sur une période comprise entre 2019 et fin 2021/ début 2022.

Sur un cout estimé de 4 900 000 € TTC, soit 4 083 333 € HT, il prévu une participation financière de :

✓ 1 000 000 € de la part de la Communauté de Communes de Grand Lieu, ✓ 1 000 000 € de la part de la commune.

Suivant des modalités de versement de 500 000 € au démarrage des travaux, prévu en 2020 et de 500 000 € à l’issue de ceux-ci.

Suite à la présentation des plans d’aménagement prévu au titre de cette opération, lecture faite du projet de convention,

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la commission Administration Générale – Finances en date du 28 février 2019.

S.BEAUGE : Je voudrai dire ma satisfaction personnelle car il y a des dossiers qui sont compliqués à mener et difficiles à négocier. Le contournement sud est engagé depuis plusieurs années , il est suspendu depuis 7 ans, j’ai reçu il y a un an et demi, le Président du Conseil Départemental, Philippe Grosvalet, nous indiquant que les règles étaient changées en matière de contournement dans les villes de Loire-Atlantique et que désormais il fallait que les Communautés de communes, d’une part, et les villes, d’autre part, participent au financement.

Je n’étais pas satisfait mais aujourd’hui je le suis car cet équipement va satisfaire les acteurs économiques, les philibertins. Il va permettre de retraiter les entrées d’agglomération, de développer, enfin dans les prochaines années, le schéma de mobilités douces qui peut difficilement être mis en œuvre puisqu’on a 3 à 4 000 véhicules par jour qui traversent le centre-ville, dont 7% de poids lourds (avec les cars scolaires). Nous avions besoin d’un contournement et c’est une satisfaction de pouvoir présenter aujourd’hui ce dossier qui va dans le sens de l’intérêt général, qui va favoriser le lycée grâce auquel nous aurons à terme une vraie cité scolaire qui sera de 4 l’ordre de 2 000 scolaires, collégiens, lycéens et peut être des BTS ; sans compter l’ensemble des salariés et des habitants de ce secteur.

Ca été difficile mais la Communauté de communes va participer au financement. Vous connaissez la géographie de ce secteur. Autant Saint Philbert que la Chevrolière, nos amis de corcoué et de Touvois, vont largement bénéficier de cette tranche de contournement, autant c’est compliqué avec nos amis de , Pont Saint- Martin. Et j’espère qu’il y aura un vote unanime et à titre personnel, je l’attends depuis longtemps. L’essentiel c’est qu’on puisse aujourd’hui présenter ce projet conformément à nos engagements.

M.RABIN : Je voudrai aller dans le même sens. On ne peut que se féliciter de la réalisation définitive de cette contournante mais j’aimerai aussi avoir une pensée pour nos prédécesseurs. La contournante c’est l’aboutissement d’un grand projet municipal ! Je n’oublie pas les municipalités précédentes et notamment celles de Monsieur LEPRI et de Monsieur GILET qui ont obtenu de faire cette contournante. Ensuite les uns et les autres ont participé aux fouilles archéologiques et aux acquisitions de terrains. Aujourd’hui la municipalité va lancer la construction de la seconde tranche, je voulais rappeler que la première tranche a coûté à la commune car il a fallu acheter les terrains. Mais c’est ce qu’on souhaite pour la continuité d’un projet et on ne peut que se satisfaire et applaudir des deux mains.

Au vu de cet exposé, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

✓ APPROUVER les termes de la convention de financement de la de la seconde tranche du contournement sud de la commune, ✓ AUTORISER Monsieur le maire à la signer ainsi que toute pièce nécessaire à l’exécution de la présente, ✓ DIRE que les crédits correspondant seront inscrits au budget primitif du Budget principal de l’exercice 2020 et suivants, en section d’investissement, chapitre 20, article 204 « Subventions d’équipement versées »

N° 2019/03/002

02 – LUTTE CONTRE LES RAGONDINS ET RONGEURS AQUATIQUES DECLARES NUISIBLES – FIXATION DE LA PRIME DE CAPTURE ET VERSEMENT AUX PIEGEURS – CAMPAGNES 2018 ET 2019

M.VACHON, rapporteur, expose :

La capture des ragondins et autres rongeurs aquatiques déclarés nuisibles par arrêté préfectoral est réalisée uniquement par piégeage.

A ce titre, dans le cadre de ses prérogatives, la Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDON – Polleniz) en Loire Atlantique indemnisait les piégeurs de la commune à hauteur de 2 €, suite au versement par la collectivité :

- d’une participation de 1 € par animal capturé, - à laquelle s’ajoutait une participation forfaitaire identique par campagne pour les 9 communes de la Communauté de communes de Grand Lieu.

Suite au transfert de la compétence « Gestion des Milieux Aquatiques et Protection des Inondations » (GEMAPI) aux intercommunalités, Polleniz avait sollicité la Communauté de communes de Grand Lieu sur le financement des actions de lutte collective contre les rongeurs aquatiques :

- A ce titre, Polleniz proposait que la prime à la capture, fixée par les communes à hauteur de 2 euros par unité, continuait d’être financée par celles-ci et versée auprès des piégeurs par Polleniz. - A cela s’ajoutait une demande de revalorisation conséquente en vue de financer les actions d’animation de cette politique sur le territoire de la CCGL.

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La Communauté de communes a souhaité maintenir son niveau de participation antérieur à la prise de compétence GEMAPI sur ce volet.

Par courrier du 30 juillet 2018, Polleniz a informé la Communauté de communes de Grand Lieu ainsi que les communes de son impossibilité de conduire en 2018 les actions de lutte collective contre les rongeurs aquatiques envahissants sur le territoire de Grand Lieu.

Les décomptes des rongeurs piégés et les versements de la prime à la capture (« prime à la queue »), par les communes mais via Polleniz, sont désormais en attente.

Aussi, afin de maintenir l’action de lutte contre les nuisibles aquatiques, essentielle pour le territoire, il est donc proposé d’assurer un paiement en direct de la prime de capture aux piégeurs et de fixer le montant de l’indemnité de piégeage de ragondins et autres rongeurs déclarés nuisibles.

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la commission Administration Générale – Finances en date du 28 février 2019.

Au vu de cet exposé, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ FIXER le montant de l’indemnité des piégeurs de ragondins et autres rongeurs aquatiques déclarés nuisibles par arrêté préfectoral à 2 € par animal capturé (« Prime à la queue ») à verser aux piégeurs pour tout animal capturé sur le territoire communal, pour les campagnes 2018 et 2019, ▪ AUTORISER M.Le maire à signer tous documents nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

N° 2019/03/003

03 – COMMUNAUTE SAINT FRANCOIS – PROPRIETE DE L’AGENCE FONCIERE DE LOIRE-ATLANTIQUE – RETROCESSION PAR SUBSTITUTION A BOUYGUES IMMOBILIER SAS

M.BEAUGE, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

VU l’avis du service des Domaines en date du 18 février 2019

VU la délibération du 6 mai 2013 autorisant la signature de la convention de portage foncier par l’Agence Foncière de Loire Atlantique (AFLA) pour l’acquisition de la Cité St François ;

VU la délibération du 16 juin 2014 autorisant la signature de la convention de portage foncier par l’Agence Foncière de Loire Atlantique pour l’acquisition de la parcelle AV 36p ;

VU les délibérations du 19 septembre 2016 autorisant la signature des avenants n°1 aux deux conventions de portage en vue de prendre en compte la modification du règlement intérieur de l’Agence foncière de Loire Atlantique ;

VU les délibérations du 24 septembre 2018 autorisant la signature de l’avenant n°2 de chaque convention en vue de prolonger la durée de portage par l’Agence foncière ;

VU le courrier de Bouygues Immobilier SAS qui sollicite de la commune la cession de l’ensemble immobilier « Communauté St François », en vue d’y réaliser une opération d’aménagement urbain ;

M.Le maire rappelle que l’Agence Foncière de Loire-Atlantique a acquis pour le compte de la commune l’ensemble immobilier sis rue François d’Assise, cadastré section AV 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 51, 52, 53, 55, 56 et AW101, 216 (anciennement AW 124p) représentant une superficie de 4ha 06a 40ca.

Cette convention de portage a été conclue le 5 juillet 2013 entre l’Agence Foncière de Loire-Atlantique et la commune de St Philbert de Grand Lieu pour une durée de cinq années. Par avenant n°2, elle a été prolongée de deux années complémentaires jusqu’au 8 octobre 2020.

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Il rappelle également que l’Agence Foncière de Loire-Atlantique a acquis, par la suite, à la demande et pour le compte de la commune un bien, situé dans l’emprise de l’ensemble immobilier sis rue François d’Assise, cadastré AVn°90 (Anciennement section n°36p) représentant une superficie de 19a 69ca.

Cette seconde convention de portage a été conclue le 29 juillet 2014 entre l’Agence Foncière de Loire-Atlantique et la commune de St Philbert de Grand Lieu, pour une durée de quatre années. Par avenant n°2, elle a été prolongée de deux années complémentaires jusqu’au 29 aout 2020.

Par courrier en date du 13 février 2019, la société Bouygues Immobilier SAS a sollicité de la commune l’autorisation de maitriser le foncier objet des deux conventions de portage en vue d’y réaliser une opération d’aménagement immobilier avec notamment la création de petits collectifs comprenant des logements sociaux destinés à la location ainsi que des maisons individuelles.

En vertu de l’article 2 des deux conventions de portage précitées, les modalités d’intervention de l’AFLA et le mode de portage prévoient que la commune s’engage à racheter ou à faire racheter par un organisme désigné par ses soins, à la fin de la période de portage, le bien objet de chaque convention.

Conformément à ces dispositions, la commune sollicite la cession de cet ensemble immobilier au profit de Bouygues Immobilier SAS.

A cet effet, il est proposé que les terrains soient vendus par l’AFLA à Bouygues Immobilier SAS pour un montant de 1 859 010,90 €, décomposé comme suit :

✓ Prix d’acquisition et frais notariés d’un montant de 1 834 541,25 € HT, ✓ TVA sur marge : 24 469,65 €.

Il est précisé que la commune envisage de se porter acquéreur de 500 m² de locaux livrés bruts, fluides en attente, par Bouygues Immobilier SAS pour un montant de 375 000 € HT dans le cadre de cette opération. Domaine sera consulté ultérieurement sur la base de cette proposition. Cette décision de principe sera complétée par une délibération confirmative pour autorisation de signature de l’acte d’acquisition en V.E.F.A, au vu de l’avis des Domaines.

Les avances consenties par la commune à l’Agence Foncière, dans le cadre des deux conventions de portage, au cours d’exercices 2015 à 2019, pour un montant respectivement, de 132 868 € et de 12 268 €, lui seront remboursées.

S’agissant d’un élément de patrimoine communal, la chapelle attenante au bâtiment principal de la Communauté St François, cadastrée AV 52p, 55p et 56p, n’a pas vocation à être vendue à l’aménageur et sa propriété sera transférée à la collectivité pour l‘euro symbolique à l’issue du portage par l’AFLA. Une servitude de passage sera constituée au profit de la commune afin de pouvoir accéder à la parcelle, via les terrains cédés à Bouygues Immobilier.

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la commission Aménagement urbain, Economie et Environnement en date du 28 février 2019.

S.BEAUGE : Je rappelle brièvement l’historique de ce dossier. Ce site est en partie en friche, des études ont été menées. Au dernier mandat, il a été conclu une convention de portage qui n’a pas amené de solutions jusqu’à maintenant. (cf. PowerPoint).

Deux éléments qui encadrent le projet :

Le nouveau PLU a été arrêté en Juin 2018 et sera à approuver en Juin 2019, si tout va bien. Et comme nous sommes dans un état de droit, l’idée c’est d’approuver le PLU dans ce cadre de travail

La convention avec l’AFLA s’achève en octobre 2020. Dans le cadre du PLU, il y a des aménagements programmés que vous retrouverez sur le volet OAP soit à caractère général ou village ou secteur à enjeux urbains (laisse des marges de manœuvres).

Première convention signée en Juillet 2013

Une convention déjà renouvelée une fois.

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Une convention qui prend fin en octobre 2020 soit la ville devient propriétaire soit cédée à un tiers qui est proposé dans cette délibération.

Des intérêts de portage qui augmentent tous les mois (+ 193 000 € depuis 2013).

Cout d’acquisition pour la commune de 1 830 0000 €

Objectifs

Préserver la mémoire du site : Les maires n’avaient pas les mêmes contraintes pour urbaniser et nous avons dû et nous avons encore de la peine à le faire comprendre aux philibertins qu’il faut désormais faire attention à l’urbanisation. C’est la loi Allur qui prévoit cela, on a été obligé de prendre un virage à 180, il y a une dizaine de villages. L’essentiel du développement futur de Saint Philbert, c’est le bourg et l’agglomération pour éviter l’étalement urbain, pour récréer de l’habitat dans le cœur de bourg.

Valoriser les éléments paysagers existants : vous savez qu’on a un très beau jardin à la française et un très beau corridor, au total vous avez 44 000m² a peu près 2,2ha urbanisé aujourd’hui et tout le reste comprend une partie en zone UA, qui de toute façon est protégée, et un peu moins de 10 000m² de zones humides. C’est un site qui a des contraintes géographiques et morphologiques qui n’a jamais pu aboutir facilement.

Revaloriser les jardins à la française

Mettre en valeur la chapelle, même si le site de Saint-François ne fait office d’aucune protection, d’aucun classement comme l’abbatiale carolingienne, elle sera conservée et revaloriser 280m² et concomitamment à d’autres espaces être utilisé.

Vigilance sur le stationnement, je le dis, ce sera un projet assez dense avec une centaine de logements et une résidence sénior.

Relogement des usagers (services publics, associations…) : vous avez l’école de musique, les associations, Aart Deas etc. etc., la ludothèque, l’espace jeunes, les bouchons d’amour, on a du stockage pour le secours populaire et un peu de services publics (800m² / 4000 m²).

Le contexte urbain avec des zones naturelles, je sais que pour beaucoup de philibertins apprendront à mieux connaitre ce site, comme une extension naturelle en cœur de bourg.

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On a pris quelques photos : Quand on voit l’espace jeune, il occupe actuellement la vieille ferme. La ludothèque est au premier étage, c’est compliqué. C’est un patrimoine qui est en friche depuis de nombreuses années, un vieux bâtiment :

✓ Un bâtiment vétuste, non entretenu, le coût de fonctionnement annuel pour la ville c’est de l’ordre de 25 à 30 000 euros.

✓ Des locaux associatifs non conformes aux dernières normes réglementaires : accessibilité PMR, sécurité incendie ce qui pose de vrais problèmes, c’est un vrai problème car un établissement recevant du public doit pouvoir être mis aux normes donc ça pose des problèmes d’accessibilité et de risques incendies qui sont réels. On accueille aujourd’hui du public, on a une forme de tolérance mais justement il faut y mettre un terme.

✓ Le jardin et le corridor écologique ne sont pas accessibles au philbertins.

✓ Des coûts de réhabilitation exorbitants pour la commune.

Les objectifs du projet :

Rendre ce patrimoine aux philbertins.

✓ La chapelle St François est conservée en l’état.

✓ Rendre la chapelle St François visible et accessible.

✓ Le petit patrimoine existant sera conservé. Il y a une association à la Chevrolière qui s’appelle Calvaire d’Herbauge qui rénove tout le patrimoine de proximité. Il leur reste 3 calvaires à rénover. Le plus connu est le lavoir, un travail important sera mené pour conserver et revaloriser ce patrimoine.

✓ Contexte Paysager : une étude sera menée sur ce sujet . Mais une ville comme Saint Philbert se distingue car il y a des villes où il y a du béton partout. Au fond, une ville paysagère a des avantages et des inconvénients mais c’est aussi ce qui nous permettra d’avoir une ville verte et bleue. Je pense au quartier des Grenais où il y a un très beau corridor écologique. Le futur quartier, même s’il est dense, bénéficiera d’un contexte paysager agréable avec, pourquoi pas, la replantation de certaines essences d’arbres.

✓ Préservation de la biodiversité : j’ai parlé du corridor écologique et des zones humides pré-répertoriées.

✓ Contexte Paysager : les essences remarquables préservées.

✓ Un corridor écologique et une zone humide préservés.

✓ Un travail à venir avec les associations de défense de l’environnement sur la biodiversité mené par Bouygues Immobilier.

✓ Un diagnostic phytosanitaire avec un paysagiste en cours : relevé des arbres remarquables et état de santé.

✓ Le travail sera mené en lien avec la police de l’eau sur la zone humide.

Reconstruire dans l’esprit du site

✓ Réutilisation des codes architecturaux.

✓ Conservation des volumes actuels.

✓ Construction des locaux neufs et à jour des dernières normes réglementaires pour l’accueil des associations. 9

Premiers éléments de projet

✓ Offrir une diversité d’habitat en lien avec le PLU et le PLH établi au niveau de l’intercommunalité. La stratégie quantitative de développement de l’urbanisation est réfléchie au sein de la Communauté de communes. objectif pour la commune : 65 logements/an et 68 logements sociaux sur 6 ans.

✓ Une urbanisation qui valorise les éléments paysagers existants : => habiter au cœur d’un parc paysager.

✓ Un nombre de stationnements conséquent (200 places) -c’est une question récurrente, pas seulement à Saint Philbert -. Aussi je souhaiterai qu’on puisse avoir un stagiaire en aménagement du territoire qui puisse travailler avec nous, l’aspect gestion et nature des stationnements.

✓ Des logements locatifs sociaux.

✓ Des logements adaptés pour les séniors avec des services.

✓ Des logements pour les familles.

✓ Des logements jeunes travailleurs : A l’heure actuelle, ce n’est pas encore acté dans le projet mais l’idée est de travailler avec le FJT. Nous avons beaucoup de demandes et cela pourrait s’intégrer dans le projet. Pourquoi pas ? Et ça pourrait être intéressant d’offrir des logements pour ces personnes-là.

✓ Des logements pour les jeunes philbertins primo-accédant.

LES ARGUMENTS EN FAVEUR :

✓ Un projet diversifié en termes d’offre d’habitat.

✓ Un projet qui vient renforcer et pérenniser l’activité commerciale du centre-ville.

✓ Acquisition au prix de l’AFLA + prise en charge de tous les frais liés à l’aménagement du projet par Bouygues Immobilier.

✓ Préservation du site et apport de solutions concrètes aux associations utilisatrices du site.

✓ Mise en valeur du patrimoine.

✓ Un investissement pour l’économie locale.

MONTAGE FINANCIER :

✓ Cession de l’AFLA à Bouygues pour un montant de 1 834 541,25 € HT (Inclus : frais de portage et frais de notaire)

✓ Acquisition envisagée par la commune de 500 m² de locaux dans le futur projet au prix de 375 000 € HT.

LE DEBUT D’UN TRAVAIL COMMUN

Diagnostic et études à réaliser par Bouygues Immobilier : amiante, relevé phytosanitaire, zone humide …

✓ Visite du site avec l’architecte, le paysagiste et les philbertins.

✓ Suivie d’ateliers de travail avec les philbertins.

✓ Prise en compte du travail effectué en atelier et présentation du projet.

✓ Exposition permanente sur le projet en mairie avec recueil des remarques.

CALENDRIER PREVISIONNEL 10

✓ ACCORD DU CONSEIL MUNICIPAL : CE JOUR

✓ SIGNATURE D’UNE PROMESSE DE VENTE ENTRE AFLA ET BOUYGUES IMMOBILIER : MARS 2019

✓ CONCERTATION : MARS A SEPTEMBRE 2019

✓ LOI SUR L’EAU ET ETUDE D’IMPACT : MARS A DECEMBRE 2019

✓ DEPOT DES PERMIS DE CONSTRUIRE : JANVIER 2020

✓ SIGNATURE DEFINITIVE AUPRES DE L’AFLA : OCTOBRE 2020

✓ DEBUT DES TRAVAUX : 2021

✓ FIN DES TRAVAUX : 2022

Avez-vous des questions ?

M.GOBIN : Oui, aucun philibertin n’a été mis au courant de ce projet ! Le conseil municipal n’est pas informé non plus, le secret est bien gardé jusqu’au dernier moment. J’appelle ça une transaction secrète ! Ca, c’est le première chose !

La seconde chose, c’est que j’ai l’impression d’être devant une incohérence absolue. Nous avons eu la présentation de ce diaporama lors de la réunion de la commission aménagement de jeudi dernier. Vous nous avez dit que vous vous ne pouviez pas répondre à toutes les questions en terme de logement, car tout allait être étudié ensuite. Pour résumer vous vendez et vous étudiez après… Ou vous avez les réponses et vous ne voulez pas nous dire, ou c’est de l’irresponsabilité la plus totale ! Monsieur VACHON nous a dit que c’était un beau projet mais c’est quoi ce projet ? il n’y a pas de contrat, avec Bouygues, la délibération que vous nous présentez ce soir est vide ! Je ne comprends pas ! c’est quoi le truc de nous dire que c’est un beau projet mais nous ne savons pas lequel. Ca cache quoi ?

La troisième chose : Par rapport au principe de livrer un patrimoine historique aussi important que la communauté St François à un promoteur qui est quand même rompu aux transactions financières prolifiques, et après des décennies de réflexion des municipalités successives et de la population, je trouverai essentiel de proposer aux philibertins de faire un référendum pour voir s’ils font confiance au projet Beauge Immobilier.

Enfin un dernier point que je souhaite faire part de mon étonnement. Je m’étonne que vous ne souhaitiez pas présenter de projection financière. Il n’y a aucune anticipation sur la relocalisation des associations qui sont aujourd’hui heureuses d’utiliser les associations et, bien sûr, vous allez faire de belles promesses électorales aux uns et aux autres. Je suis très étonnée de n’avoir aucune projection liée à ce projet et ces conséquences.

S.BEAUGE ; Je vais vous apporter quelques éléments de réponse : D’abord, dans une commune et c’est le cas dans les 35 804 communes de France, il y a une majorité qui a gagné les élections et une minorité qui a été battue. C’est le conseil municipal qui délibère des affaires de la commune. Vous étiez présente à la commission. Vous n’êtes pas toujours d’ailleurs présente dans les commissions et au conseil municipal et on pourra faire le bilan de vos absence le moment venu.

La délibération est parfaitement claire et je vous invite à relire la convention de portage qui permet à la ville de rétrocéder avec l’accord de l’AFLA l’ensemble du site de Saint-François. Cela fait plus de 15 ans qu’aucune solution économique et politique n’avait pu être trouvée sur ce dossier. Aujourd’hui grâce à cette opération nous allons pouvoir proposer une solution qui pourra être équilibrée, avec une offre de logements très diversifiée pour tous (pour les ménages modestes, pour les familles, pour les seniors, pour les primo-accédants et pour les jeunes travailleurs éventuellement). Je pense que le cadre, en tout cas les orientations de ce projet sont claires, est assuré avec préservation du patrimoine et du cadre écologique et de la biodiversité.

Si la ville devait récupérer ce site en friche, cela couterait près de 2 Millions d’euros, le contexte a un petit peu changé aussi, depuis 2014. On vient de saluer une bonne nouvelle, c’est le fait que nous allons avoir la contournante en 2020. Un nouveau petit élément prendre en compte est que la ville va devoir s’acquitter d’1 millions d’euros pour ce projet et puis il y a une deuxième nouvelle, pour moi c’est une bonne nouvelle, nous allons accueillir un lycée.

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Beaucoup de maires dans le sud Loire auraient été contents d’offrir un établissement scolaire à leur commune. Le lycée représente un investissement de 4/5 Millions d’euros entre les acquisitions foncières, les équipements sportifs. Le contexte économique et financier a changé et je souhaiterai dire qu’en France ce sont les collectivités territoriales qui investissent désormais. Au 19ème siècle ce n’était pas l’Etat mais l’épargnant. Grâce à l’épargne nous avons aménagé le territoire national et c’est un vrai sujet, il y a un débat national, vous y avez fait allusion tout à l’heure et je rappelle qu’en France l’épargne est très importante. Il faut trouver une solution, qui n’a jamais été trouvée depuis 18 ans. A aucun moment, un projet sérieux n’a été présenté. Cette délibération va dans le sens de l’intérêt général et économique pour la ville, pour les prochaines années. C’est une ville de 9 077 habitants mais qui en aura 12 ou 13 000 dans les prochaines années.

N.CLAVIER : C’est un sujet très important qui mérite qu’on prenne le temps d’en débattre, vous avez parlé de 18 mois de rétractation pour une simple vente de gré à gré. L’argument principal de Bouygues c’est une lettre du 13 février dans notre boite mail et jeudi soir nous avons eu la présentation d’un PowerPoint. C’est un mépris de la démocratie !

Vous aviez indiqué faire de la concertation avec la population, là vous ferez de la concertation quand ce sera vendu. Vous réclamez cette démocratie directe, à prendre en compte notre avis. Mais vous allez le faire quand tout sera bouclé. Madame POGU, vous êtes adjointe à la démocratie participative, vous savez ce que c’est la concertation ! Une concertation, c’est avant et pas après ! Pour vous rappeler l’historique, vos prédécesseurs en 2005 sous la mandature de M.GILET avaient respecté la démocratie et les élus minoritaires dont vous faisiez partis ont toujours été associés au travail sur la communauté. En 2006/2007, il y a eu des réunions sur les opportunités d’acheter. D’ailleurs, vous étiez d’accord à l’époque. En 2008, une porte-ouverte à la population a été organisée pour faire découvrir le site. Il a ainsi été présenté à la population un projet du bailleur du Département, une enquête a été faite sous la mandature de Mme RABIN pour une relocation dans les bâtiments actuels, sur le ressenti auprès de la population. Un mandat d’étude a été confié à la SYLA fin 2011 et le choix de la maîtrise d’œuvre en 2013, avec Monsieur GUILLET présent aux commissions d’appel d’offre, pour la définition du programme et sa mise en œuvre. Commissions dont vous faisiez partie, en février 2014 lorsque le projet a été présenté aux professionnels, notaires, bailleurs, cci, cd44 ainsi qu’aux partenaires du tourisme. Vous craigniez la concertation, vous vouliez juste montrer que vous vous êtes débarrassé d’un poids car vous n’aviez pas de projet à 1 an des municipales ! Car vous n’aviez pas de projet sur la communauté ! Ce qui en dit long aussi sur cette absence de projet, c’est aussi que cette délibération est classée dans les affaires financières, ce n’est pas un projet d’aménagement.

S.BEAUGE : Madame CLAVIER, vous êtes nostalgique du passé mais ça ne nous fera pas avancer. Vous avez géré cette commune, vous aviez tous les pouvoirs, vous aviez des possibilités infinies de faire avancer ce projet. Vous n’avez jamais essayé de le faire avancer. Quant à la concertation, je me permettrai de vous inviter à plus d’’humilité ! On ne parlera pas de l’aménagement de Plaisance …

Il y a une délibération proposée qui est responsable politiquement et économiquement. C’est la première fois qu’on trouve une solution qui est équilibrée. On peut produire des documents mais ce ne sont pas les attentes de philibertins que je rencontre quotidiennement. Les habitants veulent des solutions, les associations souhaitent pouvoir bénéficier d’un espace aux normes qui puisse accueillir leurs activités, comme toute ville de 10 000 habitants. La ludothèque aimerait bien rejoindre le troisième lieu qui regroupera cybercentre/ bibliothèque/ ludothèque et nous travaillons à cela. La DRAC peut nous subventionner. Vous avez beaucoup parlé du passé mais cette délibération s’inscrit dans le présent et dans l’avenir. Le projet sera présenté au fur et à mesure des ateliers qui seront dessinés par Bouygues. Il y aura un vrai projet et quand on en parlera dans 4/5 ans, cela aura répondu aux attentes du PLH/PLU et je pense qu’on aura répondu aux attentes des philibertins qui seront heureux de vivre ensemble. Car je suis et nous sommes très attachés à ce que tout le monde puisse bénéficier d’une mixité générationnelle et sociale. Avez-vous d’autres questions ?

S.BUREAU : Je suis conseiller municipal et je découvre ce soir une documentation auquel nous ne pouvons qu’adhérer, nous allons faire ci/ça. Pour autant le sujet de la délibération, c’est d’acter une vente et ensuite nous allons travailler, nous allons réaliser cela…etc ... Mais quelle garantie nous donnez-vous ? Je n’en ai aucune. Voici le document que nous avons reçu dans les pièces jointes pour cette délibération de vente, d’un bien conséquent qui impacte la commune. Un extrait cadastral avec 3 petits points rouges et c’est ça que vous nommez un projet.

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Je voudrai revenir maintenant sur le fond et sur la forme. Sur la forme, vous n’en êtes pas à votre coup d’essai avec une délibération que l’on découvre en conseil municipal sans que les élus n’en aient eu la moindre information préalable. Plus le sujet est complexe et lourd en terme d’impact financier ou d’urbanisme, moins vous donnez d’information aux philibertins jusqu’à la dernière minute. Vous parlez souvent de dialogue et de concertation, vous avez vu de la concertation ici ? Pas moi, vous nous parlez d’une vente, deux semaines après avoir reçu un courrier sans avoir rien de concret à nous présenter ? Pourquoi une telle impatience, urgence alors que vous dites depuis des mois, on a un super projet sous le coude. Dont acte. Nous n’avons rien vu à part du flou à part de la poudre de perlimpinpin ! Qu’avez-vous à cacher pour tant de précipitations, autant de choses qui ne font qu’éveiller la suspicion ! Nous savons tous à qui profite le crime, vous avez une nouvelle campagne électorale en perspective ?

Un problème de fond ensuite : Il n’y a que du vide, il n’y a aucune limite, aucun engagement pour Bouygues, vous allez donner les clés du domaine et après nous allons faire des choses et travailler ensemble ! Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Pour ma part je n’ai pas d’avis tranché sur le bâti. Tant que nous n’avons pas d’éléments financiers, comment voulez-vous qu’on puisse se prononcer ? Le dossier est complexe et aucune solution idéale ne peut sortir du chapeau. Vous ne vendez pas un projet mais du rêve sans aucune garantie, c’est grave d’hypothéquer ainsi l’avenir de la commune. Est-ce un manque de conscience, de travail ou l’envie de se débarrasser d’un projet complexe ? La délibération annonce juste que le groupe Bouygues va racheter le site de la congrégation sans aucune forme d’engagement. Est-ce qu’on bétonne ? Est-ce qu’on rase ? nous ne savons pas…

Je sais que vous allez monter sur vos grands chevaux, dire que je n’ai pas le droit de vous intimider, de dire ceci ou cela, ce n’est pas la première fois. Vous avez évoqué des projets grandioses pour Saint Philbert vous allez faire croire au Père Noel qui viendra pour les jeunes, pour les pauvres, pour les aisés, pour les riches, pour les services, les associations, tout le monde serait servi. On aimerait vous croire Monsieur BEAUGE mais la réalité c’est que vous n’avez rien à nous proposer, vous allez vouloir nous rassurer en nous disant d’avoir confiance .. Sauf que ce n’est pas comme ça que l’on procède ! Un tel sujet aurait justifié une réunion publique, une confrontation de plusieurs projets concurrents. Vous avez déjà sauté de joie pour le camping ! Quand on voit votre difficulté à obtenir des bilans, cela ne peut pas nous rassurer. Aussi face à Bouygues et à son armada de juristes qui vont blinder leurs contrats bien comme il faut, je ne donne pas cher de notre peau ! Face à un groupe qui est bien connu pour ne pas faire de philanthropie ! Rappelez-vous les projets de constructions d’hôpitaux ou prisons … La plupart se sont révélés juteux financièrement pour les promoteurs mais rarement pour les collectivités !

Et pour terminer : Vous, qu’avez-vous fait de votre amour sans limite pour les DSP, les marchés et la concurrence digne de toutes les vertus ? Aujourd’hui vous nous proposer de voter pour hypothéquer ce site, ne comptez pas sur moi pour voter cette mascarade ! Vous tous, mesdames et messieurs, vous découvrez bien comme nous cette délibération qui signifie donner un chèque en blanc à Bouygues ! Alors, réfléchissez bien à l’impact que pourra avoir votre vote et ainsi que votre responsabilité personnelle à cautionner tout cela. Nous pourrions voter à bulletin secret et pour les membres de votre équipe qui souhaitent s’abstenir de cette délibération, il serait bon que chacun pourrait s’exprimer garder son indépendance sans avoir peur de subir une quelconque pression.

S.BEAUGE : Monsieur BUREAU vous gérez votre groupe. Je trouve que vos propos sont sévères et que surtout, ils reposent sur du sable ! On vient de présenter une délibération cadrée et qui correspond bien à la convention de portage qui permettait à la ville, soit de devenir propriétaire, soit de rétrocéder le site. Vous avez été élu pendant 6 ans et vous n’avez jamais présenté un projet stable économiquement et politiquement. Aujourd’hui, la requalification totale de ce site représente des millions d’euros à investir. Je sais que vous êtes bloqué sur 2008-2014 mais les choses ont changé ! La contournante, c’est 1 million d’euros ! le lycée c’est 5 Millions d’euros ! c’est déjà 6 millions d’euros qu’il faudra investir dans le prochain mandat. Nous travaillons depuis des mois avec cet opérateur car ce projet n’intéressait personne. Nous avions fait un appel à projet, je peux vous dire que ce site n’intéressait personne. Aujourd’hui, l’opérateur va monter un projet qui est en cohérence avec le PLU, il va créer un nouveau quartier où il va y avoir une mixité générationnelle et sociale, alors que dans la convention de portage ça n’est pas obligé ! Il faut que les philibertins le sachent, ce n’est pas obligé ! Dans la convention de portage, il était possible de détruire la chapelle et ce ne sera pas le cas ! Je pense que ce n’est pas moi qui ait écrit cette convention de portage, un autre maire l’a fait avant moi.

Nous proposons que la chapelle soit sauvée avec le patrimoine et que nous ayons un corridor écologique avec un jardin à la Française. Le projet sera présenté progressivement, vous pouvez regarder ce qui se fait par Bouygues en termes de résidence séniors, ou d’accession pour les primo-accédants. Ce sont des gens qui mènent ce travail dans certaines villes et je suis allé voir par moi-même. Aujourd’hui on a une solution et je vois bien que 13 cela vous agace parce qu’on a trouvé une solution équilibrée, qui permettra de répondre aux obligations réglementaires du PLU/PLH et qui permettra de préserver le patrimoine écologique de la commune. Il faut préparer cette ville et vous pouvez avoir des avis divergents. S’agissant des documents, vous devez en avoir un paquet vu le nombre d’études coûteuses que vous avez fait, nous allons faire des économies car c’est Bouygues qui va assumer le financement de l’opération.

M.RABIN : C’est incroyable ! Quand ça vous arrange, vous dites d’arrêter de regarder le passé ! quand ça vous arrange, vous dites « voilà ce que vous n’avez pas fait dans le passé » ! Votre point majeur en quittant la commission jeudi, c’est que je me suis dit « il est incroyable », il a failli m’emmener avec lui, je me suis dit je vais peut-être lui demander d’être sur la liste en 2020 tellement le dossier était construit !

En commission, vous nous avez dit tous les mots clés, séniors, handicapés, primo-accédants, jeunes, des riches et des pauvres. Tous les mots clés électoraux ! Je voudrai quand même parler du passé : Est-ce que j’ai une tête à vouloir rayer la chapelle d’un coup de plume, alors que nous avons investi 7 500 euros pour faire une salle de concert qui a servi, avec des expositions et une salle qui s’apprêtait à avoir un volet économique intéressant puisque nous en étions presque à permettre aux musiciens d’enregistrer leur cd, compte tenu de son acoustique exceptionnelle ! Je pense que ce n’était pas l’idée de la rayer.

Vous nous demandez de retourner à la convention de portage. Alors, certes nous avons payé des intérêts comme si nous avions emprunté à la banque mais pour le moment nous n’avons pas dépensé d’argent sur la communauté. L’idée, c’était de la vendre et je me suis permise de vous présenter le projet auquel vous étiez associé contrairement à ce qu’on vit aujourd’hui. Dans ce projet il y avait un mandat d’études avec la SELA, avec un différents maitre d’œuvre, les travaux étaient dans vos tiroirs. Et de mon côté, autant j’ai dit qu’il y avait un intérêt pour les études pour la contournante, autant ici vous avez enterré ces études, et c’est de l’argent dépensé par les contribuables.

Je me souviens d’avoir demandé à Monsieur PERIN ce qui avait été décidé du projet pour les Grenais. Il m’a répondu qu’il n’était pas question d’ouvrir un carton à dessin qui serait venu des études que nous avions faites. Moi je vais parler du passé, cela ne fait pas 20 ans qu’on a ce dossier sur le dos ! C’est en 2005/2006 que les sœurs sont venues officiellement nous dire que la Communauté ne pouvait plus être une maison de retraite.

Je ne me place pas du côté religieux, la Communauté des sœurs a fait l’histoire de Saint Philbert, que l’on le veuille ou non. Les sœurs ont créé une école ménagère, l’école Notre Dame, le centre infirmiers. Au 19ème, elles ont inventé un service public gratuit pour les femmes pauvres. Quand elles ont vendu, elles ont été sollicitées par Bouygues en 2005 et elles étaient conscientes que la commune de Saint Philbert ne pourrait pas acheter mais pour autant il ne fallait pas que ça parte. Ce qui me rend malade, c’est que les sœurs nous ont fait confiance, elles ont fait confiance aux municipalités successives. Vous pouvez conserver un volet social sur le projet, je pense que c’est un autre type de volet social qu’elle auraient souhaité.

Je ne me place pas du côté religieux mais historique. Le sujet c’est que votre délibération est vide, le sujet c’est que vous avez choisi une vente de gré à gré avec Bouygues sans contrepartie nulle part, dans la délibération. Monsieur VACHON l’a reconnu, il n’y a pas la moindre contrepartie ! Nulle part Bouygues ne dit qu’il s’engage à faire 200 places de stationnements ! D’ailleurs, cela ne fonctionnera pas car le PLU dit que c’est deux places de stationnement ! Oui, je vais faire 100 logements, nulle part il ne dit qu’il y aura une résidence sénior, on connait l’équilibre financier quand vous faites 200 places de stationnements, c’est-à-dire quand vous faites au moins 100 logements mais je pense que ce sera plus près de 150 logements ! Quand on réalise une résidence séniors, on sait que ce ne sera pas pour les plus pauvres d’entre nous ! Quand vous réfléchissez à l’équilibre financier, on se rend compte que ce ne sera pas possible sauf à élever le niveau socioculturel des personnes qui vont se retrouver ici.

Nous ne sommes pas contre la vente ! Nous sommes contre une vente sans conditions, mais faire des ateliers une fois que ce sera vendu, ce n’est pas correct. A la fin, quand vous m’avez vraiment bouleversé à la commission, vous m’avez dit « ce sera joli, ce sera chouette ! ». Et bien moi je ne peux pas croire ça avec simplement une délibération ! Ce soir, il faut avoir conscience que c’est comme si vous alliez vendre votre maison à quelqu’un : Vous n’allez pas mettre à l’acte « je vous interdis de supprimer la cheminée et d’abattre la cloison».

Il y avait un autre montage juridique, c’était la convention de mandat. Dans une convention de mandat, là vous dites je vends mais voilà ce que vous ferez en contrepartie. Au moins, ça peut être au profit de la commune ou de l’entreprise, je vais vous donner un exemple sur une autre commune. La Chevrolière car c’est La Chevrolière qui rayonne désormais sur notre territoire, ce n’est plus Saint Philbert. Je veux que vous en ayez conscience, à 14

La Chevrolière avec quoi ont-ils fait le Grand Lieu ? Sur la convention, 400 000 euros ont été dégagés en plus sur la ZAC beau soleil pour faire le Grand Lieu. Cela veut dire que dans le cadre d’une convention de mandat, on peut avoir des exigences, on peut demander des choses « je veux une résidence sénior, du logement social » ! Quand on fait une vente de gré à gré, comme on le fait ce soir, ce n’est pas possible. Je suis extrêmement triste car c’est beaucoup plus que la Communauté des sœurs que nous vendons dans le bourg, c’est beaucoup plus avec tout l’imaginaire que cela représente.

S.BEAUGE : Vous avez dit beaucoup de choses inexactes. Vous avez signé une convention de portage avec l’AFLA. Je vous rappelle que dans la convention de portage, il était indiqué que le logement social représenterait 25% de la surface plancher de l’immobilier construit, c’est bien ce qui est écrit ! Et c’est la première obligation de Bouygues et il n’est pas possible qu’un projet sorte, qui soit contraire à ces obligations. Depuis des mois, nous travaillons sur cette mixité générationnelle et sociale. Nous vous présentons ce soir un projet et je le redis car c’est la réalité, ce projet va permettre de répondre à tous les besoins en terme d’habitat, dans sa diversité, dans sa richesse. Vous n’avez pas l’air de bien connaitre le site : Sur les 44 000 m², vous avez une surface de 26 000 m² constructibles et 18 000 m² de zone protégée. Quand vous dites qu’on va aménager et bétonner le site, il y a des règles à respecter. Nous voterons le PLU en juin, il y a une OAP et Bouygues devra la respecter.

Ce qui vous agace c’est que nous avons réussi à trouver une solution qui va permettre d’accueillir une diversité de philibertins et d’avoir des services publics moderne. J’ai honte des conditions dans lesquelles se déroulent les cours d’école de musique, j’ai honte de la ludothèque, j’ai honte de l’espace jeune et je vous dis ça parce que j’en ai rencontré des jeunes qui me disent comment se fait-il qu’à La Chevrolière, il y ait un bel espace pour les jeunes et qu’ici rien ? Voilà la réalité, cette délibération repose sur une cession qui garantit un projet équilibré financièrement, politiquement, économiquement, socialement. C’est la raison pour laquelle je vous propose de passer au vote.

C.CHARRIER : Vous n’avez pas dit si le vote sera secret.

S.BEAUGE : Il n’y a pas 1/3 du conseil qui est favorable.

C.CHARRIER : Vous ne leur avez même pas demandé.

S.BEAUGE : Qui est pour le bulletin secret ? Qui est contre ?

Nous allons voter.

C.CHARRIER : Non, concernant les frais de voiries, qui va payer ?

S.BEAUGE : Sur le périmètre de l’opération, ce sera Bouygues et sur le reste, la ville.

C.CHARRIER : La difficulté que vous aurez sera de faire comprendre aux philibertins qu’il faut densifier le bourg. Encore faut-il le faire accepter à soi-même car vous sortez un quartier au Bresses où chaque maison aura son terrain.

S.BEAUGE : Moi la loi Allur, je n’étais pas député, je ne l’ai pas voté.

C.CHARRIER : oui mais enfin.

S.BEAUGE : La densification je n’y étais pas favorable, j’étais pour un équilibre différent surtout pour une ville comme Saint Philbert où on a eu le courage d’affronter la révision du Plu. Quand vous avez la moitié de la population qui est culturellement habitué à aller voir le maire pour rendre son terrain constructible - c’est la vérité depuis 30 ans dans cette commune-, il faut avoir le courage de dire non aux gens, surtout quand ils ont des droits à construire et qu’ils les perdent ! Et quand vous avez 144 hameaux villages et qu’il y en a seulement 13 ou 14 qui pourront être constructibles. Oui, il faut avoir du courage, Madame RABIN ! Les services de l’état nous ont fait remarquer que nous avons respecté la législation.

C.CHARRIER : Ceci dit, vous ne densifierez pas aux Bresses puisque vous avez fait un lotissement hyper classique, rétrograde. On va enlever les jardins familiaux pour pouvoir faire construire une maison au milieu de chaque terrain.

S.BEAUGE : Pour ma part, je suis très favorable à ça ! Je souhaite depuis des années, qu’on puisse avoir un pôle nature près du lac de la Boulogne. Il se trouve que nous avons plusieurs hectares qui existent près du centre aquatique, nous l’avons exprimé auprès des Jardins Familiaux. La difficulté du site aujourd’hui, c’est qu’il y a eu beaucoup de remblais, donc il faut d’abord faire un diagnostic sur la nature du sol. Et ce site pourrait être mis à 15 disposition des jardins familiaux. il y a aussi le terrain qu’il utilisent actuellement et il y a un autre terrain qui n’existera plus car la MFR va s’étendre.

Cela fait partie des choses qu’il faut étudier, par rapport à st François. C’est un sujet que nous aborderons avec Bouygues, car même s’il y a des zones humides, il n’est pas impossible d’imaginer que dans les nouveaux quartiers, on puisse envisager des terrains plus naturels. De nombreux philibertins disposent des petits terrains mais ils ont le souhait que l’on développe ce type de jardin. J’ai dit aux jardins familiaux que j’aimerai un projet global, pour nous tourner vers nos partenaires financiers, je pense notamment au département. Il y a trois ans nous voulions monter un contrat nature mais nous ne répondions pas au cahier des charges.

Et puis, Madame CHARRIER, vous avez travaillé avec moi au sein du comité de pilotage schéma mobilités douces et vous savez qu’on a envie d’une passerelle pour favoriser les mobilités douces. Je pense que ce serait intéressant qu’on puisse accompagner l’association sur la question des parkings qui pourraient se libérer. De plus, une nouvelle idée a germé sur ce sujet puisqu’une personne est venue me voir concernant un terrain. Nous sommes là pour les associations et pour leur trouver des solutions, mais tout cela prend un peu de temps.

C.CHARRIER : Ceci dit pour parler des jardins familiaux, sur un projet comme celui-ci ou comme celui des Bresses, c’est regrettable qu’il ne soit pas intégrés. C’est un quartier récent où les jardins familiaux pourraient être intégrés.

S.BEAUGE : C’est un débat constructif : Pour que l’équation fonctionne, il faut qu’il y existe un point d’équilibre financier et économique. C’est tout le problème. Parfois les projets ne sont pas aussi simples que ça. L’équation financière des Bresses était bonne et nous avons souhaité qu’il y ait une liaison dans le centre de Saint Philbert. Effectivement on aurait pu faire un autre choix à l’époque. Par contre, je pense qu’il y a des possibilités sur le site de Saint-François et j’imagine qu’il y aura des habitants qui y seront favorables, j’y suis favorable.

C.CHARRIER : Je ne vous laisserai jamais terminer sur l’écologie et avoir le dernier mot dans ce domaine, parce que je pense que nous sommes très en retard ! Et même qu’on recule avant c’était des pichets d’eau, là ce sont des bouteilles. Au-delà de ça, il nous manque cette part de créativité, car bien souvent c’est avec les bonnes idées qu’on avance ! Je pense à Machecoul, à La Chevrolière qui va sortir un éco-hameau. A St Philbert, je trouve que l’on s’isole mais c’est parce qu’on ne veut pas prendre le temps d’avoir ces questions.

S.BEAUGE : Vous êtes sévère mais vous avez le droit.

C.CHARRIER : Je ne suis pas native de SPGL. Je parle d’un site qui est au milieu de Saint Philbert et qu’on voit peu. Avant de voter, je souhaite m’adresser aux habitants de Saint Philbert, je souhaite les inviter à aller sur ce site, il n’est pas fermé. Je vais vous expliquer comment y aller, quand on est face à ce bâtiment imposant, vous passez à gauche près de ludothèque, la municipalité avait investi pour améliorer la bastide. En faisant le tour, vous verrez les jardins à la française, on y organisait la semaine du développement durable avec des ateliers, la maquette de la maison éco-responsable qui se terminait par un parking. Vous arriverez sur un arbre remarquable, ensuite la grille fermée, sur la gauche le petit bâtiment qui accueillait les douches puis la lingerie, un grand lavoir, aujourd’hui à l’abandon, devant l’aubette de bois. Et ensuite, vous avez accès à une autre grille fermée et vous vous retrouvez avenue ouche Pellerin. Beaucoup seront surpris, allez-y en famille c’est un lieu apaisant, essayez de percevoir l’esprit du lieu. Et si nous organisions un pique-nique?

S.BEAUGE : Nous allons créer en 2019, un magnifique quartier où vous aurez toujours les espèces que vous avez décrites. Et il faudra aussi restaurer le petit patrimoine. Les nouveaux habitants habiteront un secteur qui sera certes dense mais ils pourront avoir accès un parc. Nous allons dans le sens du maintien de la singularité de Saint- Philbert de Grand Lieu, un site qui doit prendre son envol dans la modernité demandé par les philibertins.

Je vous propose de passer au vote.

Le Conseil Municipal décide par 18 voix pour, 4 abstentions (M.SORET, Mme PADIOU, M.DENIS par procuration à M.LEBEE, M.LEBEE) et 5 voix contre (Mme RABIN, Mme CLAVIER, Mme CHARIER, M.BUREAU, Mme GOBIN) de :

▪ AUTORISER Bouygues Immobilier SAS, Agence de , sis 32 Place Viarme, 44 000 Nantes, à se substituer à la commune dans la rétrocession de l’ensemble immobilier cadastré section AV 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 51, 52, 53, 55, 56, AW101, 216 et AV n°90, d’une superficie totale de 4ha24a24ca, à minorer de l’emprise de la chapelle cadastrée AV n°52p, 55p et 56p, à l’issue des deux conventions de portage foncier ci-dessus précitées, ▪ ACTER le prix de rétrocession d’un montant de 1 859 010,90 € décomposé comme suit :

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o Prix d’acquisition d’un montant de 1 834 541,25 € HT, o TVA sur marge : 24 469,65 €. ▪ DIRE que la chapelle, cadastrée AV 52p, 55p et 56p, sera transférée à la commune, à l’euro symbolique, ▪ DIRE que les frais de notaire et de géomètre seront à la charge de l’acquéreur, ▪ APPROUVER le principe d’acquisition de 500 m² de locaux livrés bruts de béton, fluides en attente, selon la formule de la vente en l’état de futur achèvement avec Bouygues Immobilier SAS, ▪ AUTORISER M.Le maire à signer l’acte authentique qui sera établi par Maitre Veyrac, office notarial, sis 1 moulin de la Chaussée à St Philbert de Grand Lieu, ainsi que tout pièce nécessaire à l’exécution de la présente délibération.

04 – VENTE DE BIENS COMMUNAUX CADASTRES SECTION AV N°s 50, 54 ET 91 A BOUYGUES IMMOBILIER SAS

M. BEAUGE, rapporteur, expose :

VU le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L.2241-1 ;

VU le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et notamment son article L. 3221-1 ;

VU le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Saint Philbert de Grand Lieu approuvé le 29 janvier 2007, modifié les 12 novembre 2007, 12 septembre 2011, 21 mars 2016, 20 juin 2016, 30 janvier 2017, 26 juin 2017 et révisé le 6 mai 2013 ;

VU la délibération du conseil municipal du 4 mars 2019 décidant d’autoriser la société BOUYGUES IMMOBILIER SAS à se substituer à la commune dans la rétrocession des biens faisant l’objet de deux conventions de portage foncier avec l’Agence Foncière de Loire Atlantique, à l’exception de la chapelle ;

CONSIDERANT le courrier de Bouygues Immobilier SAS qui souhaite se porter acquéreur de l’ensemble immobilier autour de la « Communauté St François », en vue d’y réaliser une opération d’aménagement urbain ;

CONSIDERANT que cet ensemble immobilier appartient à l’Agence Foncière de Loire-Atlantique, à l’exception de trois parcelles acquises par la commune de Saint Philbert de Grand Lieu et situés dans le périmètre de ladite opération, à savoir les parcelles cadastrées section AV n° 50, 54 et 91 ;

CONSIDERANT que toute cession d’un bien immobilier d’une commune de plus de 2 000 habitants doit être précédé de l’avis de l’autorité compétente de l’Etat ;

CONSIDERANT les réserves foncières faites par la ville depuis de nombreuses années en vue de réaliser un cheminement piétonnier le long du ruisseau St Rémy afin de relier la propriété St François au centre-ville ;

VU l’avis du service des Domaines en date du 18 février 2019 ;

CONSIDERANT l’estimation réalisée par l’office notarial de Saint-Philbert de Grand Lieu ;

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Aménagement urbain, Economie et Environnement du 28 février 2019.

M.RABIN : Cette délibération consiste à vendre non pas ce qui est en charge de l’agence foncière mais qui appartient à la commune dans ces petits terrains. Il y a un cheminement le long de Saint Rémy l’idée est de le garder mais l’observation est la même, on le vend sans garantie.

S.BEAUGE : Acte notarié

M.RABIN : Les délibérations engagent. Je vous ai posé une question publiquement.

S.BEAUGE : Je vous réponds, je suis le maire de la commune, je vous réponds que ce chemin sera conservé.

M.RABIN : Mais ce n’est pas écrit, on peut la modifier en direct.

S.BEAUGE : Alors on la modifie. Je retrouve la parcelle.

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M.RABIN : Je vous remercie

S.BEAUGE : Je vais la retrouver mais c’est évident. On va l’amender et deuxième élément c’est que suite à la négociation avec les domaines et Bouygues, j’ai retrouvé l’acte de vente d’une parcelle qui était très importante.

M.RABIN : J’ai voté contre, pas vous.

S.BEAUGE : Je ne me souviens plus pourquoi nous l’avions acheté.

M.RABIN : pour faire un ensemble cohérent. Mais nous trouvions ça trop cher.

S.BEAUGE : Là, au lieu de faire 3600 euros comme je le proposais dans la délibération, c’est 38 000 euros nous sommes attentifs aux choses, il y a un gain pour peut-être la remise à niveau du calvaire.

Le Conseil Municipal décide par 19 voix pour et 8 abstentions (Mme PADIOU, Mme RABIN, Mme CLAVIER, M.DENIS par procuration à M.LEBEE, Mme CHARIER, M.BUREAU, M.LEBEE et Mme GOBIN) de :

▪ DECIDER de la cession des biens à BOUYGUES IMMOBILIER SAS, Agence de Nantes, sis 32 place Viarmes 44000 NANTES, cadastrés section AV n° 50 et 54 (hors coût de démolition du bâtiment) et section AV n° 91 moyennant le prix total de 38 000 € ; ▪ DIRE qu’il sera indiqué dans l’acte notarié à intervenir avec BOUYGUES IMMOBILIER SAS, qu’une bande de terrain d’une largeur de 3 m. sera réservée, le long du ruisseau de St Rémy sur la parcelle cadastrée section AV n° 91, pour la réalisation d’un cheminement piétonnier ; ▪ DIRE que les frais de notaire et autres frais seront à la charge du futur acquéreur ; ▪ AUTORISER M. le Maire ou son 1er adjoint à signer l’acte authentique en l’office notarial de Saint Philbert

N° 2019/03/004

05 – RUEE DES FADAS - CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC EVENT 114

M. CHARRIER, rapporteur, expose :

VU le Code Générale des Collectivités Territoriales ;

VU le Code du Sport et notamment son article L 321-1 relatif aux obligations d’assurances des associations sportives ;

VU le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement générateur de comptabilité publique ;

A Saint-Philbert de Grand Lieu, le sport est depuis toujours un merveilleux « outil» aux services, des familles, des associations, des bénévoles pour ses valeurs éducatives et sociales, mais aussi à encourager le dépassement de soi et la performance, le plaisir, et la convivialité à travers des initiatives, des actions, des événements ….

Depuis 2014, une réflexion a été conduite au sein de la commission des sports avec les associations pour élaborer un Projet Sportif Territorial ou elle reconnait et soutient l’engagement sportif.

Dans cette continuité, la ville de Saint-Philbert de Grand Lieu a souhaité organiser un événement autour d’un concept sportif novateur.

Après le succès de cet événement, la ville s’est rapprochée de l’organisateur, la société SAS EVENT 114, pour organiser, le 9 juin 2019, la troisième édition de l’événement sportif « La Ruée des Fadas ».

La Ruée des Fadas est une course d’obstacle de 8km entrecoupée d’obstacles et de passage dans la boue. Les participants sont déguisés et leur objectif est simple passer la ligne d’arrivée. Cette course est un mix entre course de nature et parcours du combattant, elle est régie par un esprit propre à ce genre d’épreuve, où le sport, effort dépassement de soi, entraide, esprit d’équipe et solidarité prédominent

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La ville soutient donc cette animation sportive et ludique qui peut accueillir jusqu’à environ 5 000 participants et autant d’accompagnants et entend à cette occasion présenter le dynamisme et de loisirs du territoire.

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Municipale Education, Sports, Tourisme, Culture, Vie Associative du 27 février 2019,

Sur le rapport de M. CHARRIER et sur sa proposition, le Conseil Municipal décide par 20 voix pour, 5 voix contre (Mme RABIN, Mme CLAVIER, Mme CHARIER, Mme GOBIN, M.LEBEE) et 2 abstentions (M.DENIS, M.BUREAU) de :

▪ AUTORISER l’organisation de la course dénommée « Ruée des Fadas » le 9 juin 2019 ▪ AUTORISER M. le Maire à signer ladite convention de partenariat à passer avec EVENT 114 pour organisation de cet événement ▪ AUTORISER le Maire à signer tous les documents relatifs à cette affaire.

06 – RUEE DES FADAS 2019 - CREATION DE TARIFS DE STANDS

M.CHARRIER, rapporteur, expose :

VU le Code général des collectivités territoriales et notamment les articles L.2122-22 ;

VU la délibération du 26 février 2018 relative à la convention de partenariat avec Event 114 - Ruée des Fadas

CONSIDERANT que :

- la ville de Saint Philbert de Grand Lieu accueille la course à obstacles « La ruée des fadas » le 9 juin 2019 pour un parcours de 8 kilomètres;

- le départ et l’arrivée des concurrents se feront au complexe sportif des Chevrets ;

- un village exposants sera installé également au complexe sportif des Chevrets ;

- la ville de Saint Philbert souhaite profiter de cette manifestation pour animer un village d’exposants afin de mettre en avant les acteurs économiques participants et proposer un moment de détente aux visiteurs ;

- la ville de Saint Philbert de Grand Lieu a limité le nombre de places par activités du même type afin d’éviter une concurrence trop importante pour les exposants.

- Dans la limite des places disponibles

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Municipale Education, Sports, Tourisme, Culture, Vie Associative du 27 février 2019,

S.BUREAU : J’avais une question sur les tarifs, aucune différence entre les entreprises phiibertines et extérieures ?

C.CHARIER : Oui, il y a une différence.

S.BUREAU : Pourquoi sur les dossards ?

C.CHARIER : Nous ne sommes pas organisateurs, nous gérons le village. Passons au vote

Au vu de cet exposé, le Conseil Municipal décide par 20 voix pour, 6 voix contre (Mme RABIN, Mme CLAVIER, Mme CHARIER, Mme GOBIN, M.DENIS, M.LEBEE) et 1 abstention (M.BUREAU) de :

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▪ FIXER les tarifs suivants pour le Village de la Ruée des Fadas : • Tarif alimentaire : Emplacement en extérieur (sans location barnum) • 3m 200€ TTC • Tarif non alimentaire : Emplacement en extérieur (sans location barnum) • 3m 100€ TTC • Sociétés Philibertines (emplacement avec barnum) • 3 m 100 € TTC • Associations Philibertines (emplacement avec barnum) • 3 m Gratuit

07 – CONVENTION DANS LE CADRE DU DISPOSITIF REGIONAL EMPLOI TREMPLIN AU BENEFICE DE L’ASSOCIATION « USSM Basket » - CHANGEMENT DE SALARIE

M. CHARRIER rapporteur expose,

CONSIDERANT la délibération du 27 juin 2011 et la convention qui lie la Ville à l’USSM de St Philbert de Grand Lieu dans le cadre du dispositif Emplois-Tremplins pour le territoire,

CONSIDERANT le projet sportif territorial la ville souhaite poursuivre son accompagnement aux associations notamment par un soutien à l’encadrement professionnel tout en permettant une formation insertion à un jeune ;

VU le changement de salarié au sein du club

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Municipale Education, Sports, Tourisme, Culture, Vie Associative du 27 février 2019,

Le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ AUTORISER M. Le maire ou son représentant à signer la convention, annexée à la présente délibération

▪ PRENDRE toute disposition nécessaire et inhérente à la présente délibération

08 – 1200 ANS DE L’ABBATIALE - CONVENTION AVEC L’ASSOCIATION DREKI THOKA

Mme LUCET, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

CONSIDERANT le programme de festivités proposé par le comité de pilotage pour les 1200 ans de l’abbatiale avec un temps fort de type « Fête médiévale » les 15 et 16 juin 2019,

CONSIDERANT l’expérience et le savoir-faire de l’association DREKI THOKA dans la mise en œuvre d’animations de reconstitution historique,

CONSIDERANT l’opportunité de prendre appui sur le dynamisme de cette association et sur sa connaissance du réseau des acteurs investis dans des manifestations de reconstitution historique à travers l’Europe,

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Municipale Education, Sports, Tourisme, Culture, Vie Associative du 27 février 2019,

M.LUCET : le village sera constitué de 30 échoppes et d’un grand campement avec des artisans, des jeux et des tournois dans la prairie, restauration sur le site et le marché médiéval, des petits commerçants qui ne vendent que des choses en rapport avec la période vikings autour de l’Abbatiale. L’association regroupe 7 autres organisations pour faire cette fête sur les 2 jours, le CTM viendra les aider pour la mise en place et la sécurité.

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Le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ EMETTRE un avis favorable sur la proposition de Convention avec l’association Dreki Thoka pour la coréalisation d’une fête médiévale à Saint Philbert de Grand Lieu les 15 et 16 juin 2019, ▪ AUTORISER le Maire à signer ladite convention et à mettre en œuvre les démarches nécessaires à sa réalisation.

N° 2019/03/008

09 – CONVENTION ABBATIALE ET DECOUVERTES – AVENANT N°1

Mme LUCET, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

VU la délibération n° 2016/03/030,

VU la délibération n° 2016/12/002

VU la délibération n°2017/12/006,

CONSIDERANT la volonté de l’association et de la ville de poursuivre un partenariat autour du patrimoine philibertin,

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Municipale Education, Sports, Tourisme, Culture, Vie Associative du 27 février 2019,

M.LUCET : Pour rappel , la première convention entre la ville et l’association Abbatiale & Découvertes a été signée en 2009 puis renouvelée en 2013 et avril 2016.

La convention de partenariat signée en avril 2016 est prévue pour 4 années. Elle comprend un article concernant la mise à disposition d’un local sur le site de l’abbatiale dans le prieuré ainsi que des dispositions liées au projet touristique du site de l’abbatiale.

Suite au transfert de compétence, (PV de transfert approuvé par délibération de décembre 2017) le local ne relevant plus de la ville et la promotion, animation du site étant devenu compétences de l’Office de tourisme de Grand Lieu, il convient d’actualiser la convention par voie d’avenant.

M.RABIN : On apprécie le travail de Madame LUCET mais aujourd’hui la compétence tourisme ayant été transférée, nous sommes de moins en moins moteurs et c’est parce que la compétence a été transférée qu’il faudrait trouver une unanimité autour de cette table pour l’Abbatiale. On parle de Saint Philbert de Grand Lieu de moins en moins, en ce qui concerne le tourisme.

S.BEAUGE : On a constitué un comité d’exploitation avec les communes, qui regroupe aussi des acteurs économiques. Il y a un travail important entrepris autour du lac, du site internet, des chemins de randonnées avec les deux sites principaux , la maison des prêcheurs à passay. Et, s’agissant de l’ABBATIALE, le copil animé par Madeleine mérite qu’il y a ait un prolongement, à travers cet évènement que nous voulons médiatique. Nous souhaiterions amener à une prise de conscience des philibertins pour la faire rayonner davantage.

M.LUCET : C’est vrai, cette association travaille avec les Historiens du pays de Retz qui sont présents, il n’y a pas eu de baisse de travail depuis le transfert. c’est la partie touristique et non culturelle qui a été transférée, l’anniversaire va relancer l’intérêt pour ce monument. Pouvons-nous passer au vote ?

Au vu de ces éléments, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de : ▪ EMETTRE un avis favorable au projet d’avenant à la convention de partenariat avec l’association Abbatiale et découvertes ▪ AUTORISER le Maire à signer ledit avenant

N° 2019/03/010 21

10 – CHARTE DE MECENAT ET DONS

Mme LUCET, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

VU la loi n° 2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations,

VU le décret n°2015-1670

CONSIDERANT que la ville de Saint Philbert de Grand Lieu souhaite développer une démarche de mécénat pour dégager des financements complémentaires dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint,

CONSIDERANT l’intérêt pour la ville de Saint Philbert de Grand Lieu de faire participer les entreprises et les particuliers aux projets de la collectivité,

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Municipale Education, Sports, Tourisme, Culture, Vie Associative du 27 février 2019,

M.LUCET : Le mécénat est défini par la loi n°2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat comme une libéralité, un don. Il s’agit d’un « soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général », à la différence du sponsoring ou parrainage qui implique la recherche d’un bénéfice commercial et publicitaire direct pour le partenaire. Le mécénat implique un partage, le partage d’une culture commune sur le territoire et un partage de valeurs et de notoriété institutionnelle pour le mécène et pour la collectivité bénéficiaire. En associant les acteurs privés aux projets de la collectivité à travers l’acte de don. La ville dégage ainsi des ressources nouvelles et affirme sa proximité avec les forces vives économiques du territoire et les administrés. La démarche de mécénat permet ainsi d’impliquer les particuliers et les acteurs économiques dans les projets du territoire.

A ce titre, la ville de Saint Philbert de Grand Lieu met en place des outils de cadrage et de mise en œuvre de la démarche mécénat. Afin de sécuriser le dispositif et de définir le périmètre d’acceptation des dons, la ville se dote donc d’une charte éthique intitulée « Charte de mécénat de la ville de Saint Philbert de Grand Lieu pour ses relations avec ses mécènes et donateurs ».

Avez-vous des questions ?

Au vu de ces éléments, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ EMETTRE un avis favorable sur la proposition de charte de mécénat annexée à la présente délibération. Cette charte constituera le cadrage de la démarche de mécénat de la collectivité. ▪ AUTORISER le Maire à signer et diffuser la Charte de mécénat et les conventions proposées aux entreprises pour la formalisation de leur don à la ville de Saint Philbert de Grand Lieu, dont le modèle est annexé à la présente délibération.

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N° 2019/03/011

11 – ACQUISITION DES TERRAINS CADASTRES SECTION YT N° 94 ET N° 106 ROUTE DE ST COLOMBAN EN VUE DE L’IMPLANTATION D’UN LYCEE

M. BEAUGE, rapporteur, expose :

VU le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L.2241-1 ;

VU le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et notamment son article L. 3221-1 ;

VU le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Saint Philbert de Grand Lieu approuvé le 29 janvier 2007, modifié les 12 novembre 2007, 12 septembre 2011, 21 mars 2016, 20 juin 2016, 30 janvier 2017, 26 juin 2017 et révisé le 6 mai 2013 ;

VU la décision de la Région des de retenir la commune de Saint Philbert de Grand Lieu pour l’implantation d’un lycée, dont l’ouverture est prévue en 2025, d’une capacité de 1 200 élèves extensible à 1 500 élèves avec un internat et un complexe sportif ;

CONSIDERANT la nécessité de mettre à disposition de la Région une emprise foncière nécessaire à l’accueil de ces équipements ;

CONSIDERANT la réflexion menée dans le cadre de la révision générale du Plan Local d’Urbanisme, et la proposition faite d’implanter un futur lycée au Sud-Est du bourg, route de Saint Colomban, dans la continuité du collège Julie Victoire Daubié et du quartier des Grenais en construction, et à l’entrée du bourg avec une desserte directe par la future voie de contournement ;

CONSIDERANT que toute acquisition d’un montant de plus de 180 000 € d’un bien immobilier doit être précédé de l’avis de l’autorité compétente de l’Etat ;

VU l’avis du service des Domaines en date du 18 février 2019

CONSIDERANT l’accord obtenu de la part de M. GUITTENY Joseph acceptant de vendre à la commune les terrains cadastrés section YT n°s 94 et 106, en l’état et libres de toute occupation, moyennant le prix principal de 8 € le m² ;

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Aménagement urbain, Economie et Environnement du 28 février 2019.

M.RABIN : Il faudrait préciser qu’il y aura des frais de désamiantage qui viendront s’ajouter au prix du m². 8€, c’est le prix qui a été défini pour tout le quartier des Grenais. Pour être avoir travaillé sur ce prix, nous sommes d’accord pour 8€ mais par contre le désamiantage ne doit pas être au frais du contribuable philibertin. Il y a des morceaux d’amiante dispersés, le coût sera élevé. Mais on comprend qu’il faille acheter.

S.BEAUGE : En commission, vous aviez dit être favorable à l’expropriation. Moi je n’y suis absolument pas favorable. Les prix ne sont plus les mêmes c’est d’ailleurs un vrai souci (…) en attendant c’est un équipement de plus de 50 Millions d’euros qui sera prochainement construit, cette acquisition représente un faible pourcentage par rapport à l’opération financière globale. Il y a beaucoup de communes qui auraient été contentes d’accueillir un établissement comme celui-ci. La négociation était bloquée. Je vous propose de passer au vote.

Sur le rapport de M. BEAUGE, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ DECIDER l’acquisition des terrains cadastrés section YT n°s 94 et 106 en l’état, et libres de toute occupation, moyennant le prix principal de 8 € le m², considérant qu’il s’agit d’une opération portant sur l’ensemble des terrains ;

▪ DIRE que les frais de notaire seront à la charge de la commune de St Philbert de Grand Lieu ;

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▪ DONNER pouvoir à M. le maire ou au 1er adjoint de signer le compromis de vente et l’acte notarié à intervenir ainsi tout document se rapportant à cette affaire.

12 – ACQUISITION DE TERRAINS POUR REGULARISATION DE L’EMPRISE DE VOIE DENOMMEE IMPASSE DE LA GAGNERIE DES GUITTIERES

M. GUILLET, rapporteur, expose :

VU le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L.2241-1 ;

VU le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et notamment son article L. 3221-1 ;

VU le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Saint Philbert de Grand Lieu approuvé le 29 janvier 2007, modifié les 12 novembre 2007, 12 septembre 2011, 21 mars 2016, 20 juin 2016, 30 janvier 2017, 26 juin 2017 et révisé le 6 mai 2013 ;

VU le projet d’extension du réseau d’assainissement des eaux usées par la Communauté de Communes de Grand Lieu pour la desserte du village des Guittières ;

CONSIDERANT la nécessité de régulariser le foncier d’une partie de l’impasse de la Gagnerie des Guittières ouverte à la circulation et restée propriété des riverains ;

CONSIDERANT que les propriétaires concernés acceptent de céder à l’euro symbolique les parcelles correspondantes à la voirie suivant le plan de division établi par CDC CONSEILS, géomètre à Machecoul, le 6 février 2019 ;

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Aménagement urbain, Economie et Environnement du 28 février 2019.

Sur le rapport de M. GUILLET, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ DECIDER l’acquisition des terrains cadastrés section YT ns 206, 209, 210, 212, 215 et 217 moyennant l’euro symbolique ; ▪ DIRE que les frais de géomètre et de notaire seront à la charge de la commune de St Philbert de Grand Lieu ; ▪ DONNER pouvoir à M. le maire ou au 1er adjoint de signer les actes notariés à intervenir ainsi tout document se rapportant à cette affaire.

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13 – CONSTITUTION D’UNE SERVITUDE AU PROFIT D’ENEDIS – Rue DU PRE DENIAUD PARCELLE AR 233

M.GUILLET, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

CONSIDERANT les travaux envisagés par ENEDIS, dans le cadre du projet de raccordement au réseau électrique basse tension pour le compte de la SCI CHEVA, nécessitant d’emprunter la parcelle communale AR 233 située rue du Pré Deniaud ;

CONSIDERANT la nécessité de mettre en place une servitude de passage via une convention de servitude (projet ci-annexé) ;

CONSIDERANT que les frais liés à la mise en place de cette servitude sont pris en charge par ENEDIS ;

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Aménagement urbain, Economie et Environnement du 28 février 2019.

Sur le rapport de M. GUILLET et sur sa proposition, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ APPROUVER les termes du projet de convention de servitude ci-annexé ;

▪ AUTORISER Monsieur le Maire ou son 1er adjoint à signer tous les documents et actes relatifs à cette servitude.

14 – TRANSFERT DE LA COMPETENCE GAZ AU SYDELA

M. GUIBERT, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment les articles L. 2224-31 et suivants ;

VU le Code de l’énergie, et notamment l’article L. 443-6 ;

VU les statuts du SYDELA (Syndicat Départemental d’Energie de la Loire-Atlantique), et notamment leurs articles 2-2-1 et 3 ;

CONSIDERANT que le SYDELA exerce en lieu et place des adhérents qui lui en font la demande, la compétence d’autorité organisatrice de la distribution de gaz, comprenant toutes les compétences et attributions relatives à ce service public dans les conditions prévues aux articles L. 2224-31 et suivants du CGCT, étant précisé que toute autorité organisatrice de la distribution public de gaz est également autorité organisatrice de la fourniture de gaz aux tarifs réglementés de vente en vertu des dispositions de l’article L. 443-6 du Code de l’énergie ;

CONSIDERANT qu’à ce titre, le SYDELA exerce notamment les activités suivantes :

▪ La passation de tous actes relatifs à la délégation de missions de service public afférentes à l’acheminement du gaz sur les réseaux publics de distribution, ainsi que tous actes relatifs à la mission de service public de fourniture de gaz aux tarifs réglementés ;

▪ La passation avec toute entreprise agréée à cet effet par le Ministre chargé de l'énergie de tous actes relatifs à la délégation de la mission de distribution publique de gaz naturel sur le territoire des communes qui ne disposent pas d'un réseau public de distribution de gaz naturel ou dont les travaux de desserte ne sont pas en cours de réalisation ;

▪ La représentation des intérêts des usagers dans leurs relations avec les entreprises délégataires, sans préjudice de leurs droits ;

▪ La maîtrise d’ouvrage des investissements sur le réseau public de distribution de gaz ;

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▪ Le contrôle du bon accomplissement des missions de service public visées ci-dessus, et le contrôle des réseaux publics de distribution de gaz ;

▪ L’exercice des missions de conciliation en vue du règlement de différends relatifs à la fourniture de gaz de dernier recours.

CONSIDERANT que le SYDELA, de sa propre initiative ou à la demande de l’un de ses membres, entreprend toute activité que son statut d’autorité concédante au sens de l’article L. 2224-31 du CGCT l’habilite à exercer en application de la loi, et notamment la réalisation des actions tendant à maîtriser la demande d’énergies de réseau des consommateurs desservis en gaz ;

CONSIDERANT que le Syndicat est propriétaire de l’ensemble des ouvrages du réseau public de distribution de gaz situés sur son territoire, ainsi que de l’ensemble des biens nécessaires à l’exercice de sa compétence d’autorité organisatrice de la distribution de gaz et de la fourniture de gaz aux tarifs réglementés de vente ;

CONSIDERANT le contrat de concession signé le 2 juin 1989 pour une durée de 30 ans entre la commune de Saint Philbert de Grand Lieu et Gaz de France pour la distribution publique de gaz de Saint-Philbert-de-Grand- Lieu ;

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Aménagement urbain, Economie et Environnement du 28 février 2019.

Sur le rapport de M. GUIBERT, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ DECIDER de transférer au SYDELA la compétence optionnelle relative à la distribution publique de gaz, dans les conditions mentionnées ci-dessus, et ce dès que la présente délibération sera exécutoire ;

▪ AUTORISER Monsieur le Maire à signer tout acte administratif ou comptable nécessaire à l’exécution de ce transfert.

N° 2019/03/015

OBJET – AMENAGEMENT RUE DU MOULIN DE LA CHAUSSEE ET PROJET DE BRICOMARCHE - REVERSEMENT DE LA TAXE D’AMENAGEMENT A LA CCGL

M. BEAUGE, rapporteur, expose :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code de l’Urbanisme et notamment ses articles L.331-1 et suivants;

VU la délibération de la Communauté de Communes de Grand Lieu du 5 février 2019 concernant l’aménagement de la rue du Moulin de la Chaussée et la convention de reversement de la Taxe d’Aménagement entre la commune et la CCGL ;

CONSIDERANT que pour permettre l’implantation d’un magasin Bricomarché sur le Parc d’Activités du Moulin de la Chaussée à St Philbert de Grand Lieu, la Communauté de Communes de Grand Lieu (CCGL) s’est engagé à réaliser les travaux liés à la restructuration de l’ensemble de la voirie communautaire rendus nécessaires par la réalisation de ce projet ;

CONSIDERANT que pour assurer le financement de ces travaux, la CCGL n’a pas souhaité mettre en place de Projet Urbain Partenarial, ce dispositif s’avérant trop fragile juridiquement ;

CONSIDERANT que par conséquent le permis de construire déposé sera soumis au recouvrement par la ville de la Taxe d’Aménagement ;

CONSIDERANT que cette taxe doit être reversée à la CCGL maître d’ouvrage des travaux précités pour en permettre le financement partiel, les conditions de ce reversement devant être fixées dans une convention entre les deux collectivités ;

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CONSIDERANT le projet de convention ci annexé ;

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Aménagement urbain, Economie et Environnement du 28 février 2019.

S.BEAUGE : Un sujet sur lequel je ne suis pas content du tout, c’est le projet de Bricomarché et le reversement de la taxe d’aménagement à la CCGL. Il n’y a pas de difficulté, c’est un accord passé avec la ville et le groupe des mousquetaires qui permettra de réaliser cette voirie. C’est un vieux dossier. En bureau communautaire l’autre jour, il a été expliqué que pour sortir un parc d’activité rapidement, le plus rapide ça a été 7 ans, sinon l’autre 11 ans ! Il faut 7 à 11 ans pour faire un parc d’activité dans notre beau pays la France ! Cela pose quand même des questions ! Pour ce dossier, c’est un peu la même chose.

Il y a eu un recours et malgré la décentralisation il faut aller à Paris plaider sa cause. Il y a eu une Commission Départementale d’Aménagement Commercial, qui s’est prononcée favorablement à l’unanimité de ses membres pour le projet, mais comme on est dans un Etat de droit et comme la réglementation de l’urbanisme commercial le permet, il y a eu un recours. Donc, dans notre beau pays, malgré la décentralisation, comme il y a un tel événement, un recours, il faut aller à Paris. J’ai donc passé ma journée à Paris pour aller défendre le dossier à la CNAC avec le chargé d’affaires du groupe les Mousquetaires, le directeur et leur avocat qui travaille habituellement sur ce type de dossier. Nous avons passé la journée à attendre pour 6 minutes 30 : ça nous a permis de faire découvrir Saint Philbert et les mérites de ce projet. Nous étions convaincus que c’était bon au sortir de l’audience. Mais malgré le recours retiré par Mr Bricolage et pour une question sur l’esthétique du futur magasin de 6 000 m², on a vu sur le site internet que ce projet était retoqué. Le dossier était pourtant bien travaillé.

J’ai reçu aujourd’hui les conclusions de la CNAC dont je tiens à vous faire part :

Ce qui est navrant, c’est que pour les Leclerc, les gros projets, il n’y a aucune difficulté, alors que pour les petits projets ! Il y a eu unanimité en CDAC, tous les maires de la Communauté de communes y étaient favorables. Je trouve ça normal qu’il y ait un recours mais que celui-ci soit traité à Paris plutôt qu’au niveau départemental, je trouve cela navrant. Il y a une forme de mépris envers un petit maire. Je voulais manifester mon mécontentement. Nous allons quand même voter cette délibération.

B.LEBEE : Je voudrai juste faire une remarque sur le reversement de la taxe car il ne serait pas normal que les fonds publics financent le rond-point d’accès à une grande surface. C’est la remarque que je voulais faire.

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S.BEAUGE : C’est ce qu’on appelle la fiscalité d’aménagement urbain, on parlera de la taxe d’aménagement majorée qu’on verra pour st François. Et il y a aussi les PUP mais il y avait un risque juridique sur la question de la voirie.

M.RABIN : Une autre question car finalement le contribuable va perdre cette taxe d’aménagement sur ce projet. L’autre sujet c’est le fait que s’agissant de zone d’activité, il y a une compétence communautaire qui fait que nous ne sommes pas confrontés à ça. Nous sommes pénalisés car notre point fort, il est plus sur les zones commerciales, donc nous serions derrière vous pour avoir la compétence commerciale à la comcom.

S.BEAUGE : L’essentiel c’est d’avoir une offre sur le bassin de vie. Il y a plusieurs bassins de vie dans notre intercommunalité (géographie différente), de par la loi ELAN, ces questions vont avoir une ampleur communale, tous ces débats nous les aurons.

Sur le rapport de M. BEAUGE, le Conseil Municipal décide par 21 voix pour et 6 abstentions (Mme RABIN, Mme CLAVIER, Mme CHARIER, M.DENIS par procuration à M.LEBEE, M.BUREAU, M.LEBEE) de :

▪ APPROUVER le projet de convention ci-annexé en vue de reverser la Taxe d’Aménagement du projet de Bricomarché à la CCGL ;

▪ DONNER pouvoir à M. le Maire ou au 1er adjoint de signer ladite convention ainsi que tout document se rapportant à cette affaire.

16 – MODIFICATION DES STATUTS DU SYNDICAT DU BASSIN VERSANT DE GRAND LIEU (ARRETES INTER PREFECTORAUX DU 31 MAI 2006 ET DU 29 MARS 2018) - CRITERES DE REPARTITION DES CONTRIBUTIONS DES COLLECTIVITES MEMBRES / NOMBRE DE DELEGUES ET SUPPLEANTS AU CONSEIL SYNDICAL

M.VACHON, rapporteur, expose :

Lors du dernier conseil syndical en date du 4 décembre 2018, les délégués membres ont délibéré pour la modification des statuts sur deux points :

- les clés de répartition

- la gouvernance

Aussi pour une adoption définitive, les collectivités membres sont amenées à entériner par délibération ces modifications statutaires dans un délai de 3 mois à compter du 01/02/2019.

Sur les critères de répartition des contributions

Les critères de répartition des contributions des collectivités membres du Syndicat du Bassin Versant de Grand Lieu et la rédaction actuelle sont les suivants :

Les communes ou communautés de communes adhérentes au Syndicat auront leurs contributions définies au moyen des critères suivants :

• 30 % au prorata de la superficie située à l’intérieur du bassin versant (à l’exclusion du lac de Grandlieu, compté pour 3761 ha). La BD Carthage sert de référence pour la délimitation du bassin versant. Cette référence est partagée par les bassins versants limitrophes. Les surfaces sont calculées au moyen d’un logiciel associé.

• 40 % au prorata de la population résidant à l’intérieur du bassin versant. Pour les communes dont la population réside à plus de 50% dans le bassin versant, le critère de population est celui du dernier recensement total de la commune, dont on déduit, le cas échéant, les habitants résidant hors du bassin versant. Cette déduction s’effectue en utilisant les listes communales pour dénombrer la population des hameaux ou des rues à exclure. Pour les autres communes (moins de 50% de la population dans le bassin

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versant), le critère de population est obtenu par la seule utilisation des listes communales, pour les hameaux ou les rues concernés.

• 15 % au prorata de la longueur de berges (pour 80% de ce critère) et du nombre d’ouvrages hydrauliques (pour 20% de ce critère). Le linéaire de berges considéré est celui entrant dans la compétence travaux de la Communauté locale de l’eau. Ce linéaire est affecté du coefficient correcteur 0,5 pour la partie amont des cours d’eau principaux et pour les affluents.

• 15% au prorata de la surface de marais telle qu’elle a été calculée par le Syndicat Hydraulique Sud-Loire, pour les communes adhérentes à ce syndicat

• Péréquation : le résultat obtenu en appliquant les critères précédents fait l’objet d’une péréquation entre communes en utilisant le potentiel fiscal par population DGF. Ainsi, la commune voit sa contribution majorée ou minorée selon que son potentiel fiscal se situe au-dessus ou au-dessous de la moyenne des potentiels fiscaux des communes du bassin versant. Le calcul s’effectue en utilisant le coefficient 2 (contribution doublée) pour la commune ayant le potentiel fiscal le plus élevé. Il s’effectue ensuite pour chaque commune en fonction de son écart à la moyenne des potentiels fiscaux, et en suivant la même proportion relative que celle obtenue pour la commune ayant le potentiel fiscal le plus élevé.

N.B. : Pour les communautés de communes, les critères sont obtenus par l’addition des critères de leurs communes membres concernées par le périmètre du Syndicat.

Propositions de modification :

Dans le cadre de la LOI NOTRE du 7 août 2015, la mise en œuvre de la compétence obligatoire GEMAPI est transférée en totalité et de façon automatique des communes vers l’échelon intercommunal.

Les critères de répartition des contributions doivent être actualisés.

Depuis 2006, les clés de répartition étaient fixées à l’échelle communale, elles doivent donc être révisées.

Aussi, le potentiel fiscal n’est plus retenu dans le calcul des contributions des collectivités membres.

A l’occasion du conseil syndical du 4 décembre 2018, il a été proposé la nouvelle rédaction suivante :

Les collectivités membres du Syndicat du bassin versant de Grand Lieu auront leurs contributions définies au moyen des critères suivants :

• 30 % au prorata de la superficie située à l’intérieur du bassin versant (à l’exclusion du lac de Grandlieu, compté pour 3761 ha). La BD Carthage sert de référence pour la délimitation du bassin versant. Cette référence est partagée par les bassins versants limitrophes. Les surfaces sont calculées au moyen d’un logiciel associé.

• 40 % au prorata de la population résidant à l’intérieur du bassin versant. Le critère de population est celui du dernier recensement total de la commune, dont on déduit, le cas échéant, les habitants résidant hors du bassin versant. Cette déduction s’effectue en utilisant les listes communales pour dénombrer la population des hameaux ou des rues à exclure.

• 15 % au prorata de la longueur de berges (pour 80% de ce critère) et du nombre d’ouvrages hydrauliques (pour 20% de ce critère). Le linéaire de berges considéré est celui entrant dans les inventaires cours d’eau réalisés et validés par les services de l’Etat. Le nombre d’ouvrages s’appuie sur le référentiel des obstacles à l’écoulement (ROE) établit par l’Agence Française pour la Biodiversité.

• 15% au prorata de la surface de marais telle qu’elle a été calculée au moyen d’un logiciel associé.

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Participation des collectivités membres :

Les participations des collectivités membres seront lissées sur 3 exercices budgétaires (2020-2021-2022) pour prendre en compte les variations liées aux nouvelles clés.

Sur le nombre de délégués et suppléants au Conseil Syndical

Le nombre de délégués (39) siégeant au conseil syndical est de 39. La rédaction actuelle de l’annexe 2 des statuts est la suivante :

Le nombre de délégués (titulaires et suppléants) au conseil syndical s’appuie sur les répartitions suivantes (les nombres entiers sont définis à l’arrondi supérieur ou inférieur) :

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Propositions de modification :

L’ajustement de la clé « population », dans le cadre de la révision des clés de répartition des participations des collectivités membres, modifie la répartition des sièges aux Intercommunalités.

Cette actualisation entraîne une perte d’un siège pour la Roche Agglomération au profit de la Communauté de Communes de Grand Lieu.

Il est proposé la nouvelle rédaction suivante :

Le nombre de délégués (titulaires et suppléants) au conseil syndical s’appuie sur les répartitions suivantes (les nombres entiers sont définis à l’arrondi supérieur ou inférieur) :

Actualisation 2019 EPCI COMMUNES DELEGUES TITULAIRES TOTAL TOTAL arrondi en 1 personne fonction en fonction par EPCI surface population 5,32% 17,74% 10,26% Rezé NANTES METROPOLE Les Sorinières Saint Aignan de Grand Lieu 1 0,80 2,66 4,46 4 28,98% 41,70% 30,77% Pont Saint Martin La Chevrolière St Philbert de Grand Lieu St Colomban CC DE GRAND LIEU St Lumine de Coutais La Limouzinière Montbert 1 4,35 6,26 11,60 12 15,88% 9,16% 12,82% St Même le Tenu St Mars de Coutais CC SUD RETZ ATLANTIQUE Corcoué sur Logne Touvois Legé 1 2,38 1,37 4,76 5 9,94% 7,44% 10,26% Vieillevigne CA Château Thébaud SEVRE ET MAINE AGGLO Aigrefeuille sur Maine Remouillé 1 1,49 1,12 3,61 4 15,99% 12,51% 12,82% St Philbert de Bouaine Rocheservière CC TERRES DE MONTAIGU L'Herbergement St André 13 Voies ROCHESERVIERE Mormaison St Sulpice Le Verdon 1 2,40 1,88 5,28 5 4,85% 2,43% 5,13% Les Brouzils La Copechagnière CC DU PAYS DE ST- Chauché FULGENT Les Essarts - LES ESSARTS Boulogne La Merlatière 1 0,73 0,36 2,09 2 1,21% 0,35% 2,56% CC CHANTONNAY St Martin des Noyers 1 0,18 0,05 1,23 1 2,10% 0,58% 2,56% CA LA ROCHE SUR YON Dompierre sur Yon 1 0,32 0,09 1,40 1 15,73% 8,10% 12,82% Belleville sur Vie Saligny St Denis la Chevasse CC VIE ET BOULOGNE Les Lucs sur Boulogne Beaufou St Etienne du Bois Grand' Landes 1 2,36 1,22 4,57 5 9 15 15 39 39 31

Cette proposition ayant été soumise à l’avis de la Commission Administration Générale du 28 février 2019

A.VACHON : Lors du dernier conseil syndical en date du 4 décembre 2018, les délégués membres ont délibéré pour la modification des statuts sur deux points : ➢ la gouvernance, ➢ les clés de répartition. Aussi pour une adoption définitive, les collectivités membres sont amenées à entériner par délibération ces modifications statutaires dans un délai de 3 mois à compter du 01/02/2019.

En application des dispositions des articles L.5211-17 et 20 du CGCT, il appartient au conseil municipal de St Philbert, en tant que collectivité adhérente au syndicat de se prononcer dans un délai de 3 mois sur ces modifications statutaires.

Au vu de cet exposé, le Conseil Municipal décide à l’unanimité des votants de :

▪ APPROUVER les modifications statutaires proposées du Syndicat du Bassin versant de Grand Lieu.

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