AGES DU FER AU CHATELET D'ÉTAULES

par M. Jean-Pierre NICOLARDOT *

Les recherches récentes au Châtelet d'Êtaules, après 6 années de travaux, permettent de préciser certaines phases d'occupation humaine sur cet habitat de hauteur de la rive droite du Suzon. Fréquenté du Néolithique moyen jusqu'aux Ages du Fer, ce camp fortifié du type « éperon barré » prend place parmi les sites proto- historiques les mieux conservés de la Bourgogne. On ne peut manquer d'être frappé par l'ampleur de son barrage qui dcmine encore de nos jours de près de 10 m les friches et les champs qui l'environnent. Ce sont les plus récentes périodes de son occupation qui retien- dront ici notre attention, elles concernent plus particulièrement le 1er Age du Fer (Hallstatt). Les fouilles n'étant pas encore achevées, elles sont programmées pour une dizaine d'années, il est entendu qu'il s'agit d'un état de la question au regard de l'avancement actuel des recherches et que les données archéologiques exposées ci-après sont passibles de révisions ou de mises au point ultérieures qui seront publiées dans le cadre d'un travail de synthèse sur l'ha- bitat de hauteur dans le Centre-Est de la .

Situation straligraphique des Ages du Fer : Les fouilles montrent qu'aux alentours du vme siècle avant J.-C. le Châtelet d'Etaules a connu une très importante occupation dont le principal témoin, découvert à ce jour, est un colossal ouvrage défensif conservé encore sur une hauteur de 7 m, fortification dont le dégagement est en cours depuis trois années. Du côté intérieur de celte fortification des aires d'habitats livrent, des mobi- liers archéologiques : épingle à tête enroulée et céramique estampée. C'est sur ces vestiges du vme siècle avant J.-C, qui reposent à leur tour sur ceux du Néolithique, que se sont implantés et succédés les habitats et les structures défensives du 1er Age du Fer jusqu'aux environs du ve siècle avant J.-C. (fig. 1 et 2). Les observations

* Chargé de Recherche au C.N.R.S. — Ii.R.A. 423 Musée des Antiquités Nationales. 1(54 JHAN-PIKHKK NICOLARUOT stratigraphiques, la typologie des mobiliers archéologiques et des repères de datations par le 14C s'accordent pour montrer une conti- nuité dans l'occupation du Chàtelet d'Étaules pendant tout le 1er Age du Fer avec des points forts au Ilallstatt moyen et au Hallstatt final.

Cliché ./.-/'. Nicolartlol Fia. 1. — Dégagement el relevé du rempart de l'Age du Fer. On note lu partie du paiement extérieur de ce rempart blanchie par l'apport du terrassement en matériaux tulïaeés.

Les occupations au 1er A ge du Fer : Parmi les mobiliers archéologiques découverts, les objets de parure métalliques typologiquement significatifs du 1er Age du Fer ont été retenus pour illustrer la chronologie de l'occupation du site pendant cette période. L'examen de la céramique aboutira aux mêmes remarques, son étude toujours en cours fera l'objet d'une publication ultérieure. C.MÀTKI.IIT I) KTACl.KS 165

Cliché ./.-/'. Nicolardot Fia. 2. Détail de la pul'tio supérieure du rempart, du Premier Age du Fer, parement intérieur. Au-dessus du terrassement do matériaux tufïacés, on remarque l'emplacement d'une poull'e de bois dont, il subsiste le logement matérialise par de grandes dalles de calcaire dressées.

Dans les secteurs d'habitaLs, du côté intérieur do la fortification, sur un sol d'argile et de pierres plates très bien conservé (lig. 3), a été trouvé une épingle de bronze caractérisée par sa tige coudée en « col de cygne » et son extrémité proximale martelée en forme de palette, portant une légère échancrure en « V » (lig. 4, n° 1). Celle épingle est très proche d'un exemplaire suisse (région du Plateau ou du Jura) (DrackW., 1973, pi. II, n°8) qui comporte comme l'épin- gle d'Étaules une échancrure à l'extrémité de sa palette alors qu'une autre épingle en « col de cygne » d'un tumulus de la forêt des Moidons (Jura) (Déchelette J., 1913, t. II, p. 844, fig. 345, n° 2) n'en comporte pas mais présente sur une face de sa palette un décor gravé formé de stries entrecroisées. Une variante typologique des épingles à « col de cygne » est déjà connue en Bourgogne. Elle diffère des précédentes par son extrémité proximale terminée non pas par une palette mais par un bouton conique. Une épingle à tige en « col de cygne » et tête en bouton conique provient d'un tumulus des Hoches d'Orgères à Fleurey-sur-Ouche (Côte-d'Or) (Nicolardot J.-P., 1968, t. IV, pi. 54, n"l). Cette nécropole située seulement à une douzaine de 166 JIÏAN-PIKHHIÎ NICOI.AKDOT

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./.-/'. Nicolardot FIG. 3. — Epingle de bronze à « col de cygne » In situ sur un sol d'argile el de pierres plates. Premier Age du Fer, Hallstall ancien ou moyen.

kilomètres du Châtelet d'Êtaliles est établie, sur la rive gauche de l'Ouche, rivière qui limite au Sud-Ouest le plateau sur lequel est implanté le camp fortifié. Les épingles de ce dernier type semblent être plus répandues. Dans le Massif Central (plateau de Corent - Piiy de Dôme) (Dougas J.-P., Malacher F., 1976, t. II, p. 786, fig. 1, n<»5) ce type d'épingle à « col de cygne » est daté du Hallstatt ancien. Dans le Jura, elle a été trouvée associée, dans le tumulus 5 des Moidons, avec un brassard-tonnelet de bronze placé au Hallstatt moyen. A Étaules, le sol en relation avec l'épingle à « col de cygne » est immédiatement postérieur à un niveau d'occupation daté par le 14C de 2660 + 130 BP. Cette situation stratigraphique incite à dater relativement bas l'exemplaire d'Etaules. En attendant de pouvoir sans doute pré- ciser cette datation lorsque les recherches stratigraphiques seront CHATELF.T D ETAULES 167

Dessin C. Nicolardot

Fio. 4. — Objets de parure du Premier Age du Fer. 1) Kpinglr

Toutes les autres libules à timbales découvertes jusqu'à présent à Etaules appartiennent à des modèles très classiques des gisements du Hallstatt final, elles sont toutes en bronze. On distingue le type à une timbale surmontant le porte-aiguille, à ressort court et corde interne (fig. 4, n" 4) et le type à deux timbales, l'une surmontant le porte-aiguille, l'autre formant l'arc, à long ressort et corde interne (fig. 4, n° 7 et 8). Suivant la courbure et la façon dont se relève le pied de ces libules, les deux timbales sont plus on moins rapprochées sans cependant se toucher. On notera que ces dernières fibules, à une ou deux timbales, diffèrent par leur ressort bilatéral de la fibule à grosse timbale (fîg. 4, n° 3) qui devait posséder un très petit ressort unilatéral. Plus originale et d'un type moins répandu que ceux que nous venons de voir, le Châtelet d'Étaules a livré une fibule de bronze dont le pied formant porte-aiguille se termine par une cupule tronconique et dont la tête de l'arc offre une perforation pour permettre le passage de l'axe de son ressort qui ne nous est pas parvenu. Des taches de rouille relevées sur le bronze de cette fibule laissent supposer qu'elle a été en contact avec un objet de fer, peut-être tout simplement son propre ressort (fig. 4, n° 9). Ce type de fibule existe non seulement entièrement en bronze mais aussi avec l'arc et son pied en bronze alors que l'axe du ressort et le ressort lui-même sont en fer. Ces deux types sont connus dans une même sépulture (tombe 42) de la nécropole des Jogasses à Chouilly (Marne) (Hatt .J.-.J., Roualet P., 1976, p. 433 et pi. 13 n° 863 et 864). Cette importante nécropole a livré neuf exem- plaires de fibules apparentées à celle d'Étaules, toutes dans un contexte d'association du Halstatt final : armilles souvent décorées de stries, torques tubulaires creux, appliques de bronze à décor estampé de cercles concentriques, éléments de ceinture. On peut se demander s'il ne s'agit pas avec cet objet de parure d'un phé- nomène de diffusion de la Champagne, on en connaît aussi à Saint- Etienne-au-Temple (Marne), vers la Bourgogne et le Jura. Une fibule de ce type a été trouvée au Camp du Château : elle est très semblable à celle du Châtelet d'Étaules (Piroutet M., 1931, fig. 1, n" 20). Les niveaux hallstattiens du Châtelet livrent également des fibules de fer, plus souvent fragmentées, ce métal plus atteint que le bronze par la corrosion est d'une conservation plus difficile. Un bouton d'extrémité de pied relevé de fibule mérite attention : il comporte une ornementation de bronze, sorte d'anneau ou de perle, sertie sur le fer (fîg. 4, n° 15). Un grand ressort bilatéral en « arbalète » et son aiguille ont appartenu à une fibule de grande 170 JEAN-PIERRE NICOLARDOT

taille (lîg. 4, n° 11). Un pied relevé de fibule se termine par un bouton sphérique, il a conservé son porte-aiguille et une partie de son arc (fig. 4, n° 13). Toujours en fer, on peut citer encore une fibule presque complète, il ne lui manque que son porte-aiguille et son pied mais elle a conservé son arc simple, son ressort bilatéral court à spires de petit diamètre et à corde externe (fig. 4, n° 16). Autres éléments caractéristiques du Hallstatt final, quelque!) menus objets restent bien significatifs. En bronze, une armille finement décorée de sti'ies parallèles gravées se singularise par le fait qu'elle n'est pas fermée, comme c'est généralement le cas pour cet objet de parure : les deux extrémités de son jonc, de section rec- tangulaire, sont repliées vers l'extérieur (fig. 4, n°6). Deux fragments de tôle de bronze très mince portent un décor estampé de cercles concentriques (pi. 4, n° 10). L'un d'entre eux possède un côté rectiligne qui montre que nous sommes en présence d'un bord de l'objet. Ce type de décor se rencontre fréquemment sur les cein- tures en tôle de bronze du 1er Age du Fer ainsi que sur certains boutons-appliques. Un très bel exemplaire de ce travail au repoussé sur tôle de bronze nous est fourni par une ceinture cemposée de panneaux et de boutons-appliques dont la figuration nous est transmise par une photographie, l'objet étant disparu (Déchelette J., op. cit., p. 859, fig. 857). Il s'agit de la ceinture découverte par M. Tardivon dans un tumulus de Panges (Côte-d'Or) (Henry F., 1933, ]). 166-167). Cette commune possède de nombreux tumulus. Il faut souligner qu'ils s'inscrivent dans l'environnement archéologique du Châtelet d'Ëtaules : Panges est situé non loin de la source du Suzon, à une dizaine de kilomètres du site fortifié. Sur la ceinture de Panges, les boutons-appliques disposés sur le pourtour des plaques de bronze carrées servaient à les fixer sur le bandeau de cuir. On peut aussi citer la très belle ceinture de la sépulture D du tumulus de la Mottote à Nijon (Haute-Marne) dont toute la décoration sur le support de cuir, mis à part une agrafe pour la fermeture, est formée par une multitude de boutons- appliques répartis sur une surface rectangulaire d'environ 80 cm de longueur sur une largeur de 65 mm. Des boutons hémisphériques forment la rangée supérieure, alors que les boutons-appliques à décor estampé de cercles concentriques sont disposés en 6 rangées (Lepage L., 1980, p. 27-29, pi. 13, n° 9). Par la typologie de son agrafe, la ceinture de Nijon est datée de la transition Hallstatt- moyen/Hallstatt final. Pour revenir en Bourgogne et plus spécia- lement aux alentours d'Étaules, on peut encore signaler que des boutons-appliques décorés de cercles concentriques ont été aussi trouvés dans un tumulus de Prâlon (Côte-d'Or) accompagnés CHÂTELET D'ÉTAULES 171 d'un rasoir de bronze semi-circulaire (Bertrand E. 1920). Prâlon est encore situé dans un proche rayon d'une dizaine de kilomètres d'Etaules, non loin de P"leurey-sur-Ouche où la tcmbe dans laquelle a déjà été signalée une épingle à « col de cygne » a livré également un ensemble de 257 boutons-appliques, les uns hémisphériques et les autres ornés de cercles concentriques (Socley E., 1913, pp. 497- 502). Ce dernier ensemble n'est pas sans rappeler la ceinture du ti'mulus de la Mottote à Nijon, bien que Socley précise que les appliques devaient recouvrir une robe qui descendait sur les jambes. A une quarantaine de kilomètres au Nord-Ouest d'Etaules, on peut signaler la découverte de nombreux autres élcments de parure tris comparables à t'morots, ccmmune de Fontaine-en- Duesnnis (Côte-d'Or). Ces fragments de tôle de bronze estampés de cercles concentriques (Musée archéologique de ) sont notamment associés là, comme dans le tumulus de la Mottote à Nijon, avec une agrafe de ceinture à décor au « trémolo ». Du Châtelet d'fitaules, un fragment de tôle de bronze, beaucoup plus épais que les élcments d'appliques de ceinture (fîg. 4, n° 12), est décoré d'une rangée de cercles pointés obtenus sur le métal avec une matrice. Un rasoir semi-circulaire du tumulus B de Me- loisey (Côte d'Or) (Nicolardot J.-P., op. cit., pi. 75, n° 3 bis) com- porte un décor similaire. C'est une ornementation fréquente au 1er Age du P'er que l'on retrouve sur des bracelets du tumulus A de ou des Chaumes d'Auvenay (Nicolardot J.-P., op. cit., pi. 70, n" 2 et pi. 60, n° 9 et 14). Les perles sont très prisées dans la parure du 1er Age du Fer. Du Châtelet d'Etaules on peut mentionner une perle en pâte de verre, très altérée, de couleur jaune sur laquelle on observe un décor onde qui se détache, plus foncé et en relief, de la surface lisse (fig. 4, n° 5). Cette perle rappelle par son décor les exemplaires plus souvent en verre bleu décorés d'un zigzag de pâte blanche, d'origine méditerranéenne. Il peut s'agir à Étaules d'une imitation régionale. Comme dans presque tous les sites du Hallstatt final le corail a été utilisé. Une petite perle discoïdale est à signaler (fig. 4, n° 14), elle a pu orner une fibule ou faire partie d'un collier. Contrairement au Mont-Lassois où les bracelets de schiste sont abondants (Joffroy H., op. cit., p. 62-65), le Châtelet d'Etaules n'a encore livré qu'un exemplaire de ce type de parure. Très frag- menté, il présente une section elliptique, de 10 x 8 mm et son diamètre d'ouverture est d'environ 60 mm. Ces bracelets se ren- contrent déjà en contexte Bronze final Illb clans le groupe de Venat (Gomez J., 1978, p. 407, fig. 9, n° 14 et 15) et connaissent un déve- loppement au ours des Ages du Fer. 172 JEAN-PIERRE NICOLARDOÏ

11 est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur les diverses occupations du Châtelet d'Étaules : il faut attendre la fin des fouilles, l'achèvement de la coupe du barrage et de l'ex- ploitation de toutes les données, mobiliers, faune, analyses diverses. Sous cette réserve, l'examen de quelques objets de parure permet cependant de mieux préciser les principales phases d'occupation du site au début de l'Age du Fer. Il convient d'être extrêmement prudent dans la terminologie concernant la chronologie. Aux environs du vme siècle avant J.-C. Etaules connaît une occupation de transition entre ce qu'il est convenu d'appeler le Bronze final et le Hallstatt ancien. De cette période, un type de céramique orné de décors incisés et poinçonnés (Nicolardot J.-P., 1977, p. 14, fig. 2, n° 3 et 4) connu en Allemagne du Sud et en Alsace ainsi qu'une pointe de flèche triangulaire en tôle de fer à deux perforations incitent à rattacher davantage à l'Age du Bronze final Illb l'occupation du Châtelet aux alentours du vme siècle que précisent deux datations 14 C : LY 1811 = 2 650 ± 130 BP #: 700 BC (Nicolardot J.-P., Thierry J. et Evin J., 1981, p. 213 et LY 1814 = 2 660 + 130 BP ^ 710 BC. Dans l'état actuel des fouilles, l'Age du Fer est manifesté à Étaules par la présence de l'épingle à « col de cygne » connue depuis le Hallstatt ancien et au Hallstatt moyen. Cette dernière phase, avec la fibule à disque d'arrêt et la ceinture à boutons-appliques, correspond à l'une des principales périodes au cours de l'occupation du site pendant le 1er Age du Fer. La dernière occupation importante du Châtelet se situe au Hall- statt final avec la fibule à cupule tronconique ornant le pied et à arc perforé datée du Hallstatt final Ha (Hatt J.-J. et Roualet P., 1977, pi. 1, n° 11) et les divers types de fibules à timbales du Hallstatt final Ilb (Hatt J.-J. et Roualet P., op. cit., pi. II, n°4etl2). Ces observations typologiques sur quelques objets de parures placent l'occupation du Châtelet d'Etaules pendant l'Age du Fer entre le vne et le milieu du Ve siècle avant J.-C. Les fouilles montrent que par la suite le site n'a connu que de très épisodiques fréquen- tations qui n'ont laissé pratiquement pas de traces : quelques rares tessons de céramique attribuables au 2e Age du Fer, peut-être simples vestiges abandonnés là par un berger venu sur les ruines de l'habitat fortifié déserté. C'est vraisemblablement le camp en éperon barré de la Fontaine au Chat qui fait face, de l'autre côté du Suzon, au Châtelet d'Étaules qui a continué à être occupé, en même temps, peut-être, que l'emplacement actuel du village d'Étaules. L'étymologie latine transmise par la forme « Stabulis » dans un texte de 871 (Dauzat A, Rostaing Ch., 1963, p. 273) atteste CHÀTELET D'ÉTAULES 173 l'ancienneté de l'implantation et de la vocation de sa population pour l'élevage dont les premières manifestations remontent à la fin de temps préhistoriques sur un petit territoire appelé encore aujourd'hui le Châtelet d'Étaules. *

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* Iîn complément sur les structures se reporter à la synthèse régionale sur les recherches archéologiques en Côle-d'Or, article du Groupe d'Etudes Régio- nales de Préhistoire et de Protohistoire (J.-P. Nicolardot), ci-dessus, p. 21. 174 JEAN-PIERRE NICOLARDOT

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