GENERALITES

Rappel des évolutions législatives nationales influençant l’aménagement du territoire et la planification urbaine communale

La commune de Rémering-Lès-Puttelange a prescrit la révision de son PLAN D’OCCUPATION DES SOLS (POS) valant transformation en PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU) par délibération du conseil municipal en date du 10 avril 2014.

Par arrêté en date du 17 septembre 1974, le Préfet prescrivait l’établissement d’un Plan d’Occupation des Sols pour la commune. Depuis l’approbation de ce document en date du 25 septembre 1979 jusqu’à la révision du POS valant transformation en PLU, des procédures de modifications et de révisions.

Le POS de Rémering-Lès-Puttelange, document d’urbanisme élaboré par la commune en association avec l’Etat et les personnes publiques associées, fixait les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols.

Ce document s’attachait à :

- délimiter les zones d’urbanisation existantes, - déterminer les zones d’affectation des sols, selon la nature des activités dominantes, - fixer, éventuellement selon les zones d’affectation, un coefficient d’occupation des sols (COS) qui détermine la densité de construction admise, - préciser le tracé et les caractéristiques des principales voies de circulation à conserver, modifier ou à créer, - protéger les zones naturelles, sites et monuments, - fixer les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics aux installations d’intérêt général, ainsi qu’aux espaces verts, - définir les règles concernant le droit d’implanter des constructions, leur destination, leur nature, leurs aspects extérieurs, leurs dimensions et l’aménagement de leurs abords.

Les choix d’aménagement communaux ont toujours été de poursuivre le développement de la commune en exploitant au mieux les équipements existants, en créant de nouveaux équipements, en améliorant l’image touristique de la commune, tout en préservant un cadre de vie agréable dans un environnement de qualité.

Les évolutions du POS n’ont pas modifiées la structure urbaine existante du village avec un centre assez dense et des zones périphériques plus aérées. Néanmoins, le choix d’urbanisation d’ouvrir à la construction des secteurs de zones chaque fois que les cheminements naturels existent ont engendré un développement graduel et continu mais également, un paysage urbain plus « ouvert et large » offrant un niveau d’équipements et d’infrastructures plus importants à gérer.

Le domaine de la planification et en l’occurrence celui des Plans Locaux d’Urbanisme est encadré par des normes relevant de la législation de l’urbanisme ou d’autres législations, établies à divers niveaux géographiques et dont la portée juridique peut revêtir plusieurs formes :

- les principes généraux énoncés aux articles L110 et L121-1du code de l’urbanisme - les normes supra-communales avec lesquelles le PLU doit être compatible - les normes que le PLU doit prendre en compte.

Les principes généraux énoncés aux articles L110 et L121-1 du Code de l’Urbanisme

Les collectivités publiques chargées de la mise en place des outils de planification devront veiller à ce que le PLU soit compatible avec les principes généraux visés aux articles L110 et L121-1 du code de l’urbanisme.

L’article L110 du Code de l’urbanisme définit le cadre général dans lequel les collectivités locales agissent sur le cadre de vie :

« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d’énergie, d’économiser les ressources fossiles afin d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publique et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales, et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace. Leur action en matière d’urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l’adaptation de ce changement ».

L’article L121-1 réunit l’ensemble des principes fondamentaux qui s’imposent aux documents d’urbanisme :

« Les schémas de cohérence territoriale, les Plans Locaux d’Urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d’assurer, dans le respect des objectifs du développement durable :

1° L’équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux; b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables.

1°bis La qualité urbaine, architecturale et paysagè re des entrées de ville.

2° La diversité des fonctions urbaines et rurales e t la mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs.

3° La réduction des émissions de gaz à effet de ser re, la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ».

Les lois Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) et Urbanisme et Habitat (UH)

La loi du 13 décembre 2000 dite « Solidarité et Renouvellement Urbains » a modifié le régime des documents d’urbanisme. Leur contenu a été modifié afin de mieux prendre en compte les préoccupations liées à l’habitat et aux déplacements.

Les documents d’urbanisme doivent, entre autres, permettre : • l’équilibre entre développement et protection dans un souci de développement durable, • la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale, • une utilisation économe et maîtrisée de l’espace.

La loi Engagement National pour l’Environnement (ENE dite Grenelle 2)

La loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 traduit la mise en application d’une partie des engagements du «Grenelle de l’environnement» dans les domaines du bâtiment et de l’urbanisme, des transports, de l’énergie, de la biodiversité, des risques de la santé, des déchets et de la gouvernance.

La loi portant Engagement National pour l'Environnement dite Grenelle II du 12 juillet 2010 renforce l’idée d’un urbanisme « économe ».

La loi dite Grenelle II renforce les objectifs des Schémas de Cohérence Territoriaux (SCOT), ainsi que des plans locaux d'urbanisme (PLU) et des Cartes Communales (CC) en modifiant en profondeur le régime de ces documents d’urbanisme.

Concernant les PLU, ces modifications portent principalement sur trois points : • des objectifs nouveaux assignés aux PLU, • un contenu des PLU adapté aux enjeux du Grenelle de l’environnement, • une hiérarchie des normes renouvelées.

La loi renforce également la vocation intercommunale des PLU en définissant l’intercommunalité comme l’échelon pertinent pour traiter de l’urbanisme sous la forme d’un PLU intercommunal (PLUI), même si l’élaboration d’un PLU communal reste possible.

Le texte vise à inciter à l’élaboration de PLUI couvrant la totalité du territoire de l’EPCI et permettant ainsi une meilleure coordination des différentes politiques en matière d’urbanisme, d’habitat et de déplacements avec un seul document.

Ces plans, cartes et schémas doivent ainsi contribuer à réduire :

V la consommation d'espace (lutter contre la périurbanisation), V préserver les espaces affectés aux activités agricoles ou forestières, V équilibrer la répartition territoriale des commerces et services, V améliorer les performances énergétiques, V diminuer (et non plus seulement « maîtriser ») les obligations de déplacement, V réduire les émissions de gaz à effet de serre, V renforcer la préservation de la biodiversité et des écosystèmes (notamment via la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques), mais aussi contribuer à :

V restructurer les espaces urbanisés et la revitalisation des centres urbains et ruraux, V diversifier les fonctions rurales, V satisfaire les besoins en matière d’activités touristiques et d’équipement commercial, V mettre en valeur les entrées de ville, V la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables et l’amélioration des performances énergétiques, V développer les communications électroniques.

Sont maintenus également les principes suivants posés en 2000 par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) :

V principe d’équilibre entre objectif de développement et de préservation des espaces naturels et des paysages, V principe de mixité urbaine et principe de mixité sociale, V principe d’utilisation économe et équilibrée des espaces.

La loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) – les modifications pour les PLU

La loi ALUR, promulguée le 26 mars 2014 au journal officiel, réforme en profondeur le droit de l'urbanisme et de l'aménagement par une orientation favorable à la mise en œuvre de PLU intercommunaux, le renforcement du rôle du SCOT en tant que document intégrateur, l’orientation favorable à la densification urbaine, la programmation de la caducité des anciens POS, la réforme des règles relatives à l’urbanisme commercial, la refonte du droit de préemption, les modifications, renforcements du contenu et des obligations des PLU, les dispositions relatives aux zones AU des PLU existants, la sécurisation juridique des documents d’urbanisme, le rôle des agences d’urbanisme renforcé….

Concernant les PLU, les modifications apportées sont :

- Les PLU doivent être compatibles avec le SCOT. Les PLU consultent le SCOT pour assurer le lien juridique entre le PLU et les normes supérieures.

- La loi instaure le transfert automatique de la compétence PLU aux intercommunalités.

- Le contenu du rapport de présentation du PLU : celui-ci doit analyser la capacité de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis en tenant compte des formes urbaines et architecturales. Il expose les dispositions qui favorisent la densification de ces espaces ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers. Il établit un inventaire des capacités de stationnement de véhicules motorisés, de véhicules hybrides et électriques, de vélos, des parcs ouverts a public et des possibilités de mutualisation de ces capacités. Il présente une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l’approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d’urbanisme.

- Le PADD : il fixe des objectifs chiffrés de modération et de consommation d’espaces et de lutte contre l’étalement urbain.

- Les Orientations d’Aménagement et de Programmation : elles peuvent favoriser la mixité fonctionnelle en prévoyant qu’en cas de réalisation d’opérations d’aménagement, de construction ou de réhabilitation, un pourcentage de ces opérations soit destiné à la réalisation de commerces.

- Bilan du PLU : 9 ans au plus après la délibération portant approbation du PLU ou la dernière délibération portant révision de ce plan, un débat est organisé au sein du Conseil Municipal sur les résultats de l’application de ce plan au regard de la satisfaction des besoins en logements. Ce délai est de 6 ans si le PLU tient de PLH.

- Le règlement : ‹ il est organisé en quatre chapitres : 1. règles relatives à l’usage du sol et la destination des constructions, 2. règles relatives aux caractéristiques architecturales, urbaines et écologiques, 3. règles relatives à l’équipement des zones, 4. règles sur les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général, aux espaces verts ainsi qu’aux espaces nécessaires aux continuités écologiques. ‹ Suppression du COS et des surfaces minimales des parcelles constructibles, ces dispositions s’appliquent dès l’approbation de la loi. ‹ Possibilité d’introduire « un coefficient de biotope » qui établit un ratio entre la surface favorable à la nature et la surface d’une parcelle construite ou en passe de l’être afin d’éviter une densification au détriment de la nature. ‹ La construction dans d’anciennes zones industrielles devra être précédée d’une étude sur leur état de pollution.

- Le zonage : pour les communes couvertes par un PLU, la loi prévoit de rendre exceptionnelle la possibilité d’utiliser le « pastillage », qui permet de délimiter, en zone agricole et naturelle, des secteurs de taille et de capacités limitées. Ces « pastilles » seront désormais délimitées avec l’accord du Préfet et après avis de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA).

Les constructions situées en zones A ou N peuvent faire l’objet d’une réfection, à l’exclusion de tout changement de destination.

Dans les zones agricoles et dans les zones naturelles, le règlement peut identifier les bâtiments ayant un intérêt architectural ou patrimonial qui peuvent faire l’objet d’un changement de destination et d’une extension limitée (seulement en zone A), sous conditions : . qu’ils ne compromettent pas une exploitation agricole, . … et après avis conforme de la CDCEA pour ceux situés dans la zone A . … et après avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites pour ceux situés en zone N.

- Les zones AU qui n’auront pas fait l’objet d’une acquisition foncière significative de la part de la commune ou par l’intermédiaire d’un opérateur foncier au bout de 9 ans seront considérées comme zones naturelles ou agricoles. Elles ne pourront donc plus être ouvertes à l’urbanisation, sauf à engager une procédure de révision du PLU. - - Lorsqu’un projet de modification porte sur l’ouverture à l’urbanisation d’une zone AU, une délibération motivée de l’organe délibérant l’établissement public compétent ou du conseil municipal justifie l’utilité de cette ouverture au regard des capacités d’urbanisation encore inexploitées dans les zones déjà urbanisées et la faisabilité opérationnelle d’un projet dans ces zones.

- Indentification et recyclage des sols pollués : l’Etat s’engage à élaborer des « secteurs d’information » sur les sols pollués après avis des maires. Ces documents seront annexés aux PLU et la loi créé une obligation de mention de cette information sur les certificats d’urbanisme si le terrain est concerné par ces secteurs. En cas de vente ou de location, obligation de transcrire ces informations dans l’acte de vente ou dans le contrat de location. En cas de découverte de pollution dans les deux ans, possibilité pour l’acheteur de se faire restituer une partie du prix de vente ou demander la réhabilitation du terrain au frais du vendeur.

- Concertation, participation du public : modification de l’article L300-2 du Code de l’Urbanisme : les modalités de la concertation sont précisées. Elles devront permettre au public « pendant une durée suffisante et selon des moyens adaptés au regard de l’importance et des caractéristiques du projet d’accéder aux informations relatives au dit projet ». - Il est en outre désormais possible (à l’initiative de l’autorité compétente qui délivre le permis ou, avec l’accord de celle-ci à l’initiative du maître d’ouvrage) d’organiser une concertation sur les projets et opérations d’aménagement ou de construction ayant pour effet de modifier de façon substantielle le cadre de vie, notamment ceux susceptibles d’affecter l’environnement.

- Modernisation et sécurisation du droit de préemption : le pouvoir du Préfet est renforcé dans les communes qui affichent un retard par rapport à leurs obligations de construction de logements sociaux (art.55 loi SRU). Malgré l’avis défavorable d’une commune le préfet peut désormais préempter tout type d’immeubles, quel que soit leur régime de propriété, dès lors qu’ils sont affectés au logement.

Les collectivités peuvent obtenir plus d’informations sur un bien et demander à le visiter.

La loi d’Avenir de l’Agriculture (adoptée le 11 septembre 2014)

L’agriculture française et les secteurs agroalimentaires et forestiers doivent relever le défi de la compétitivité pour conserver une place de premier plan au niveau international et contribuer au développement productif de la . Ils doivent continuer à assurer une production alimentaire de haut niveau qualitatif et en quantité suffisante face à l’augmentation de la population mondiale. Cette recherche de compétitivité ne peut faire fi du défi de la transition écologique ; le projet agro-écologique pour la France a pour objectif de placer la double performance économique et environnementale au cœur de pratiques agricoles innovantes.

La loi s’articule autour de 6 axes : 1. Performance économique et environnementale des filières et agroalimentaires, 2. Protection des terres agricoles et renouvellement des générations, 3. Politique de l’alimentation et performance sanitaire 4. Enseignement agricole 5. Forêt et bois 6. Outre-mer

Les espaces agricoles ou à vocation agricoles, naturels ou forestiers sont beaucoup plus protégés. La consommation des terres agricoles se traduit aujourd’hui par la disparition d’un département français tous les 7 ans. La lutte contre l’artificialisation des terres est renforcée en donnant plus de force aux Commissions départementales de la préservation des espaces naturels agricoles et forestiers, dont les avis pourront être contraignants. Des objectifs de consommation économe de ces espaces doivent figurer dans les documents d’urbanisme.

La Charte du Foncier Agricole en

En France et en Moselle, l’agriculture constitue une activité économique à part entière non délocalisable, qui doit être préservée. Toute diminution des espaces disponibles entame le potentiel de production, l’artificialisation des terres agricoles étant un processus souvent irréversible qui engage l’avenir.

Par ailleurs, l’agriculture, ancrée au sein de territoires, modèle le paysage rural. Il est certain qu’un entretien des espaces ruraux de grande qualité paysagère est un atout pour l’attractivité du territoire.

Enfin, la préservation des espaces ruraux rejoint d’autres enjeux du développement durable.

Dans ce contexte et face à ces enjeux, le 8 juillet 2013, les collectivités, l’Etat et les représentants de la profession agricole ont signé la Charte du Foncier Agricole. A travers cette charte, conformément aux dispositions des lois Grenelle 1 et 2, ils s’engagent à diminuer significativement le rythme d’artificialisation des sols.

Parmi les orientations défendues par la charte, il s’agit de mettre en œuvre à toute échelle, une gestion économe et raisonnée du foncier. Plus spécifiquement en ce qui concerne l’agriculture et l’urbanisme, les actions suivantes doivent être mise en œuvre :

- Requalifier en zones agricoles (ou zones naturelles le cas échéant), d’anciennes réserves foncières n’ayant plus vocation à être urbanisées, pour reconquérir le potentiel agricole lors de la révision des documents d’urbanisme, voire organiser le retour à l’agriculture des friches exploitables, - Engager une concertation avec les agriculteurs locaux pour partager le diagnostic initial, et prendre en compte leurs projets d’exploitations et leurs contraintes, - Généraliser les diagnostics agricoles (analyses multicritères des modes d’occupation des sols et des exploitations pouvant être impactées). Ces diagnostics, réalisés de manière individuelle, mettent en évidence l’importance des ponctions sur l’espace agricole et les problèmes qui peuvent en découler, et contribuent au choix des zones d’extension urbaine, - Encourager les agriculteurs à préserver et développer les éléments paysagers (haies et bosquets), à maintenir les vergers et à améliorer la qualité architecturale et l’intégration paysagère de leurs bâtiments, dans l’optique de préserver les paysages. Ces orientations pourront utilement être inscrites dans les documents d’urbanisme, - Travailler sur la mixité des aménagements routiers.

Les Lois sur la Biodiversité (projet de loi)

Le projet de loi biodiversité a pour ambition de mieux concilier activités humaines et biodiversité. La biodiversité, richesse patrimoniale et moteur économique, est menacée par la surexploitation, la destruction et la fragmentation des habitats, l’introduction d’espèces envahissantes et les pollutions. Près de quarante ans après la loi de protection de la nature de 1976, et comme il s’y était engagé lors de la conférence environnementale de septembre 2012, le gouvernement renforce et renouvelle les politiques publiques en faveur de la biodiversité.

L’objectif du projet de loi est de renouveler, en posant de nouveaux principes fondamentaux, la vision de la biodiversité , des services qu’elle rend à l’homme et les principes d’actions qui doivent permettre sa protection et sa restauration.

Les 6 mesures phares du projet de loi : 1. La biodiversité nous soigne, nous nourrit, nous habille…Elle est partout, indispensable à notre vie quotidienne 2. Création de l’Agence française pour la biodiversité 3. La biodiversité est un bien commun. Il est donc légitime que les avantages tirés de son exploitation soient partagés 4. Frayères, couloirs de migrations, … Autant d’habitats indispensables à la reproduction des espèces marines 5. Le paysage est un élément essentiel de notre cadre de vie 6. Le trafic des espèces protégées serait le 4 ème au monde, après la drogue, la contrefaçon et le trafic d’êtres humains

DIAGNOSTIC TERRITORIAL La commune de Rémering-Lès-Puttelange

1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE DE LA COMMUNE AU SEIN DU TERRITOIRE DE L’ARRONDISSEMENT DE

Rémering-lès-Puttelange est un village de plus d’un millier d'habitants situé en région Lorraine dans le département de la Moselle. Le territoire communal se situe à la lisière des Vosges du Nord, de l'Alsace bossue et de la frontière allemande avec son Land de Sarre (Saarland).

Petite commune rurale nichée dans un écrin de verdure, alternant forêts, pâturages, champs cultivés et étang de pêche et d’agrément, sur l'historique Ligne Maginot, Rémering-lès-Puttelange est voisine de à 2,5km, à 1,7 km, à 3,4 km, à 3 km, Saint Jean Rohrbach à 4 km ; la petite ville de Puttelange-aux-Lacs est à près de 2 km. chef-lieu de canton est distant de 9 km et Sarreguemines chef-lieu d'arrondissement de 15 km.

Les grandes agglomérations sont éloignées d’environ 30 km pour Sarrebruck en Sarre et 70 km pour ; Nancy est à 80 km et Strasbourg à une petite centaine de kilomètres.

L'altitude moyenne de Rémering-lès-Puttelange est de 230 mètres environ. Sa superficie est de 9.24 km² pour une densité de population de 124 habitants/km². Sa latitude est de 49.035 degrés Nord et sa longitude de 6.938 degrés Est.

La commune fait partie de la Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs, structure intercommunale créée le 1 er janvier 2003 par arrêté préfectoral du 24 décembre 2002.

La Communauté de Communes regroupe 12 communes pour un total de 14 149 habitants (données 2011) pour une superficie de 130 km² soit une densité de 109 hab./km².

NOM CODE INSEE SUPERFICIE POPULATION DENSITE (données 2011) (hab./km²)

Sarralbe 57628 27.29 km² 4547 habitants 167 57308 1.72 km² 111 habitants 65 Hilsprich 57325 10.34 km² 907 habitants 88 Holving 57330 10.75km² 1244 habitants 116 57357 8.58 km² 404 habitants 47 57366 2.54 km² 148 habitants 58 57497 7.40 km² 292 habitants 39 Puttelange -aux -Lacs 57556 16.66 km² 3129 habitants 188 Rémering -lès - 57571 9.24 km² 1144 habitants 124 Puttelange Richeling 57581 4.21 km² 352 habitants 84 Saint -Jean -Rohrbach 57615 12.19 km² 1003 habitants 82 Le Val -de -Guéblange 57267 19.08 km² 868 habitants 45

La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs constitue avec la Communauté de Communes du Pays de , la Communauté d’Agglomération de Sarreguemines Confluences, la Communauté de Communes de Rohrbach-Lès-Bitche le périmètre du SCOT de l’Arrondissement de Sarreguemines. Le SCOT regroupe donc ces quatre intercommunalités comprenant un total de 84 communes pour environ 101 500 habitants sur une superficie de 933 km².

La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs et la Communauté d’Agglomération de Sarreguemines Confluences sont également adhérentes au GECT (Groupement Européen de Coopération Territoriale) « Eurodistrict Saar-Moselle ». La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs est partenaire associé du GECT depuis 2011.

Certains axes de travail de l’Eurodistrict croisent des intérêts communs avec ceux du territoire du SCOT de l’Arrondissement de Sarreguemines. - Territoire d’énergie, - Réflexions sur les déplacements transfrontaliers, - Promotion touristique (route du feu, ticket Saar Moselle, guide de loisirs).

Le projet métropolitain de l’Eurodistrict peut en outre constituer un support de financement d’opérations favorisant la mise en œuvre de ces intérêts communs.

Sur le thème de l’environnement, la coopération transfrontalière est active depuis de nombreuses années, par exemple, sur le thème de la qualité de l’air (ATMO), la lutte contre les inondations, la renaturalisation des cours d’eau réalisée en partenariat avec les voisins allemands mais aussi, l’aménagement des rivières sous l’angle de la valorisation touristique.

Cependant, le champ d’investigation est encore important (comme par exemple, engager une politique commune sur l’intégralité de la vallée de la Blies, améliorer la coopération sur le fonctionnement écologique des territoires, …). En fonction de l’évolution que connaîtra l’Eurodistrict et de son rôle en matière d’aménagement du territoire et d’appui aux projets de ses membres, il pourra être envisagé une adhésion de l’ensemble des intercommunalités du Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines dans la dynamique Saar-Moselle.

COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME COMMUNAL AVEC LES DIRECTIVES DES DOCUMENTS GENERAUX DITS SUPERIEURS

L’article L111-1-1 du code de l’Urbanisme précise que le contenu et les directives prescrites par le Plan Local d’Urbanisme de Rémering-Lès-Puttelange doivent être compatibles avec plusieurs documents généraux dits supérieurs comme le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), avec les orientations fondamentales du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux).

Le contenu et les directives prescrites par le Plan Local d’Urbanisme doivent également être compatibles avec la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA).

Les dispositions de l’article L123-1-10 imposent au PLU, s’il y a lieu, d’être compatible avec les objectifs de gestion des risques d’inondation définis par les plans de gestion des risques d’inondation (PGRI) pris en application de l’article L566-7 du code de l’Environnement, ainsi qu’avec les orientations fondamentales des dispositions de ces plans.

Source : DOO du SCOT de l’Arrondissement de Sarreguemines

DTA Lorraine

Rémering-Lès-Puttelange est inscrite dans la Directive Territoriale d’Aménagement des bassins miniers nord-lorrains approuvée par décret n°2005-918 du 02 août 2005. Le parti d’aménagement du territoire ambitieux et volontariste de l’Etat pour ce territoire est marqué par la volonté d’accrocher les bassins miniers aux grandes aires urbaines voisines, grâce à une desserte fiable et de qualité, à la reconquête des espaces soumis aux séquelles minières, à la revitalisation et à la recomposition des pôles urbains, à la protection et à la valorisation du patrimoine naturel.

Les bassins miniers nord-lorrains constitue le versant le plus fragilisé de l’espace régional pourrait devenir ainsi un point d’appui majeur pour affirmer un rôle de carrefour européen au sein de la Grande Région, nouer des partenariats fructueux avec les territoires frontaliers, créer une vitrine de la capacité de la Lorraine à se transformer.

Le parti d’aménagement de l’Etat valorise les atouts de ce territoire, en s’articulant autour de sept principaux axes : - Définir rapidement une politique claire de constructibilité, - Permettre au sillon lorrain de jouer pleinement sont rôle de corridor nord-sur multimodal de transit et d’échanges à la fois pour les voyageurs et les marchandises sur les modes routier, ferroviaire et voie d’eau, - S’appuyer sur un socle industriel ainsi que sur le développement de la logistique à l’échelle de l’espace Saar-Lor-Lux, - Encourager parallèlement la diversification de l’activité économique

SDAGE / SAGE – Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux Rémering-Lès-Puttelange n’est pas soumise à des directives particulières issues d’un SDAGE ou SAGE.

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhin-Meuse à été approuvé par arrêté du Préfet de Région du 15 novembre 1996. Sa révision a été approuvée par arrêté préfectoral du 27 novembre 2009. Le SDAGE porte sur la période 2010 – 2015.

Les thématiques abordées sont notamment : - La prise en compte du risque inondation - La ressource en eau - La qualité des eaux de surface et des eaux souterraines

Lors de l’élaboration ou de la révision d’un PLU, il y a lieu de se reporter en particulier au thème 5 des orientations fondamentales et dispositions du SDAGE (chap.3 du tome 4), qui traite de l’eau et de l’aménagement du territoire.

L’orientation T5A-02 impose la prise en compte, de façon stricte, de l’exposition aux risques d’inondations dans l’urbanisation des territoires.

L’orientation T5A-03 visant à prévenir l’exposition aux risques d’inondations nécessite une limitation du débit des eaux pluviales rejetées directement ou indirectement dans les cours d’eau.

La préservation de la ressource en eau impose une limitation de l’impact des urbanisations nouvelles dans des situations de déséquilibres quantitatifs sur les ressources et rejets en eau (orientation T5B- 01).

Par ailleurs, les parties de territoires à fort intérêt naturel telles que les zones de mobilité des cours d’eau ou les zones humides nécessitent d’être préservées de toute urbanisation (orientation T5B-02).

Le SAGE quant à lui fixe des objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau à un niveau local. Il guide l’ensemble des décisions des acteurs du territoire concernant les eaux souterraines (nappes), les eaux superficielles (rivières, milieux humides...) et par conséquent les usages des sols.

La Charte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord Rémering-Lès-Puttelange n’intègre pas la structure du Parc Naturel Régional.

Le PAYS de l’arrondissement de Sarreguemines Le Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines, bassin de vie du « pays » de Sarreguemines-Bitche- Sarralbe, regroupe quatre intercommunalités (EPCI), compte 101 507 habitants (INSEE, 2008) pour 84 communes. Ce territoire correspond à l’arrondissement de Sarreguemines, plus la commune alsacienne de Siltzheim.

Le Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines a un rôle de mutualisation et de coordination de politiques communes à ses membres.

Le Pays est signataire de conventions financières avec ses partenaires comme, entre autres le Contrat de Plan Etat Région (CPER) avec des priorités pour l’Etat qui sont les suivantes :

‹ Le développement économique des zones en mutation économique, ‹ Le développement numérique des territoires, ‹ L’adaptation aux changements climatiques, ‹ La gestion équilibrée de la ressource en eau, ‹ La prévention des risques naturels, ‹ Le développement des initiatives dans le domaine des services à la personne, ‹ L’adaptation des services au public en zone rurale, par le développement notamment des maisons des services, ‹ Les aménagements urbains notamment liés aux pôles d’échanges de transports collectifs.

Les objectifs politiques du PAYS de l’arrondissement de Sarreguemines sont :

‹ Une politique de développement économique de son territoire au service de l'emploi, ‹ Une politique de développement adaptée aux besoins des habitants, ‹ Une politique touristique concertée, ‹ Une politique d'accès aux services pour le mieux-vivre des habitants, ‹ Une politique durable de l'espace.

Le SCOT de l’arrondissement de Sarreguemines Dans la continuité du projet de développement du territoire exposé dans la Charte de Pays, le Schéma de Cohérence Territoriale de l’arrondissement de Sarreguemines (SCOT) est le document d’urbanisme stratégique qui détermine, à l’échelle des quatre intercommunalités regroupant 84 communes pour environ 101 500 habitants et une superficie de 933 km², un projet de territoire visant à mettre en cohérence et à coordonner l'ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d'urbanisme, d'habitat, de déplacements, de développement économique et de protection de l’environnement.

Le SCOT s’appuie sur une approche durable de l’urbanisme.

Les quatre intercommunalités formant le périmètre du SCOT sont : • La Communauté de Communes du Pays de Bitche, 37 communes pour environ 26 000 habitants, • La Communauté d’Agglomération de Sarreguemines Confluences, 26 communes pour environ 52 500 habitants, dont la ville centre « Sarreguemines » compte environ 22500 habitants. • La Communauté de Communes de Rohrbach-Lès-Bitche, 9 communes pour environ 10 000 habitants, • La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs, 12 communes pour environ 14 500 habitants dont fait partie Rémering-Lès-Puttelange,

Le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) , une des pièces écrites prescriptives du SCOT, de par sa version approuvée par délibération du Comité Syndical en date du 23 janvier 2014, s’impose, entre autres, aux documents d’urbanisme locaux comme les POS/PLU et Cartes Communales. Ces derniers doivent être compatibles avec les orientations d’aménagement présentées dans le DOO.

Les orientations prescriptives indiquées dans ce document sont des règles d’urbanisme de portée juridique. Les documents d’urbanisme locaux qui contiennent des dispositions contraires aux orientations du SCOT doivent être revus et mis en compatibilité avec le SCOT.

Les orientations et objectifs d’aménagement du SCOT de l’arrondissement de Sarreguemines sont : 1. Organiser l’armature urbaine et la mobilité 2. Favoriser l’attractivité et le développement du territoire 3. Réduire l’impact foncier des projets de développement 4. Garantir un bon fonctionnement écologique et paysager en accord avec les projets de développement du territoire 5. Rendre compatible le développement urbain du territoire avec la préservation de l’environnement

Les ambitions territoriales du SCOT

Une des ambitions du SCOT est de structurer l’armature urbaine des différentes localités adhérentes au service d’un développement équilibré . La commune rurale de Rémering -lès-Puttelange fait partie des 71 villages du Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines, situés en dehors des polarités urbaines, qui jouent un rôle secondaire en participant au développement de l’influence de pôle urbain secondaire d’équilibre.

Rémering-lès-Puttelange participe au développement de l’infl uence du pôle urbain de Puttelange -aux- Lacs. La poursuite du développement de ces pôles secondaires doit permettre d’assurer un maillage d’équipements, de commerces et de services de proximité. Ces communes ont pour rôle essentiel de servir de relais aux territoires périurbains ou ruraux dans lesquels elles se situent, en maintenant à une distance limitée un minimum de service.

Un développement adapté de l’habitat par extension de l’urbanisation dans ces communes comportant des facilités d’accès aux tran sports collectifs sera favorisé. De plus, la densification et le renouvellement urbain y restent prioritaires.

Une autre ambition du SCOT est la préservation des nombreux villages qui contribuent par leur qualité patrimoniale à l’identité du SCOT .

Les élus du Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines souhaitent un développement urbain raisonnable sur le territoire du SCOT en réponse à l’attractivité économique recherchée par le SCOTAS, afin de permettre le maintien d’une offre résidentielle attractive, de faire vivre les équipements existants.

Le SCOT confère à ces villages un rôle fondamental dans la préservation de l’identité culturelle, sociale et paysagère du territoire. Ainsi, leur développement urbain doit être adapté aux possibilités d'assimilation de nouveaux habitants et s’appuyer notamment sur les potentialités d’accueil dans le tissu urbain existant quand elles existent.

Le Plan Local d’Habitat

Les PLH doivent être compatibles avec les SCOT (article L122-1 du code de l’Urbanisme) et s’imposent aux PLU qui ont l’obligation d’être compatibles avec leurs dispositions (article L123-1 du code de l’Urbanisme).

Le PLH définit les objectifs et les principes d’une politique locale de l’habitat pour une durée de 6 ans. Il vise à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale, et à améliorer l’accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées « en assurant entre les communes et entre les quartiers d’une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements.

Le PLAN DEPARTEMENTAL DE l’HABITAT 2012-2017 : enjeux, objectifs et outils – Bassin de Sarreguemines-Bitche-Sarralbe

Enjeu 1 : développer une offre de logements destinés aux jeunes et aux séniors

Objectifs : - Adapter le bâti au vieillissement de la population, disposer d’une offre alternative à la maison individuelle lointaine (engendrant des déplacements et une consommation du foncier), disposer d’une offre de logements neufs accessibles aux jeunes (location et accession à la propriété – action sur le prix du foncier).

Actions – Outils : - Opter pour l’outil d’aménagement « ZAC », qui permet de gérer la programmation d’une partie de l’offre neuve, que ce soit au niveau des statuts d’occupation (locatif ou accession) et des formes urbaines (densité). Cet outil permet d’atteindre un équilibre financier avec un système de péréquation (la partie des logements en accession à la propriété – action sur le prix du foncier). - Mettre en œuvre une politique foncière (identification, acquisition, portage, cession), qui permet d’identifier les terrains les mieux localisés (transports, équipements, centres urbains), de les sortir des logiques de marché (spéculation) et d’influer sur les prix de sortie (accession aidée). Un partenariat avec l’Etablissement Public Foncier de Lorraine (EPFL) est existant au niveau intercommunal.

Enjeu 2 : renforcer l’offre locative sociale Objectifs : - Développer une offre sociale adaptée aux ménages : PLAI familiaux (Prêts Locatifs Aidés d’Insertion) notamment, de façon plus diffuse sur le bassin.

Actions – Outils : - Se mettre en lien avec le PLH de Sarreguemines Confluences. - Intégrer dans les SCOT une part minimale de logements sociaux à réaliser. - Réserver dans le cadre des PLU des emplacements destinés au logement social et définir un pourcentage de logements sociaux pour certains types de projets.

Enjeu 3 : requalifier le parc ancien privé

Objectifs : - Mobiliser le parc vacant.

Actions – Outils : - Mettre en place un Contrat Local d’Engagement (CLE) pour renforcer les outils de lutte contre la précarité énergétique des propriétaires occupants. - Adapter les programmes en cours (OPAH, PIG) dans la même optique. - Inciter les propriétaires à recourir à la Garantie Locative ou à la mise en place de l’intermédiation locative est un outil qui favorise l’accès de personnes défavorisées en voie d’insertion à un logement décent, autonome et de droit commun, tout en assurant une sécurité et des garanties au bailleur Dans ce système, une association joue le rôle de tiers entre le bailleur et l’occupant pour assurer le paiement des loyers et sécuriser ainsi la relation des deux parties). - Mettre en place un levier d’incitation fiscale sur les logements vacants : faire payer la taxe d’habitation aux propriétaires pour les inciter à remettre sur le marché leur logement.

LE SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE 2011-2016 La commune ainsi que la Communauté de Communes ne sont pas concernées par ce schéma d’accueil des gens du voyage.

2. ANALYSE ENVIRONNEMENTALE

CLIMAT

Source : données météo France

Le département de la Moselle, de par sa position géographique, subit des influences continentales assez marquées, caractérisées par des hivers parfois rudes, des gelées tardives, des étés assez chauds et orageux, des automnes courts, et des précipitations abondantes. Ce climat est caractéristique des « climats océaniques dégradés à influence continentale sensible ».

La normale saisonnière

Les saisons contrastées peuvent subir de rapides changements dus à l’orientation des vents dominants. Ainsi, l’influence océanique apporte de longues périodes de précipitations, tandis que l’influence continentale peut engendrer de fortes amplitudes thermiques (descente d’air froid polaire provenant de l’anticyclone sibérien possible en hiver).

En été, le vent souffle depuis l’océan Atlantique vers le continent. En rencontrant les reliefs alpins, le vent remonte soufflant du Sud/Sud-ouest, les courants d’air permettent alors d’atténuer les chaleurs continentales.

En hiver, le vent souffle depuis le Nord/Nord-est emportant un courant d’air froid depuis les régions nordiques et le continent. En plus des vents dominants s’ajoutent des phénomènes locaux liés aux reliefs de la vallée de la Moselle et à son orientation par rapport aux apports solaires. Les courants d’air refroidissent alors les façades exposées, renforçant les déperditions thermiques des bâtiments.

Le climat à Rémering-lès-Puttelange par saison en 2014

Hiver Printemps Eté Automne

Soleil

Heures d'ensoleillement 156 h 151 h nc nc

Moyenne nationale 276 h 522 h 758 h 290 h

Equivalent jours de soleil 7 j 6 j nc nc

Moyenne nationale 11 j 22 j 32 j 12 j

Pluie

Hauteur de pluie 149 mm 283 mm 182 mm 297 mm

Moyenne nationale 222 mm 246 mm 154 mm 273 mm Hiver Printemps Eté Automne

Vent

Vitesse de vent maximale 83 km/h 72 km/h 83 km/h 76 km/h

Moyenne nationale 166 km/h 166 km/h 137 km/h 158 km/h

Méthodologie : Les chiffres présentés dans le guide du climat sont estimés à partir des données des bulletins climatiques libres d'accès de Météo France portant sur plus d'une centaine de stations météo réparties dans toute la France Métropolitaine.

Températures – données Météo France (2013)

JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE

Minimales -0.2°C -1.9°C -0.9°C 5.2°C 8.1°C 11.5 °C 15.8 °C 13 °C 10.7 °C 9.2°C 3.5°C 1.2°C

Maximales 3.9°C 3.4°C 7.9°C 14.7 °C 15.8 °C 22.1 °C 27.4°C 24 .8 °C 20.3°C 16.4°C 8°C 7.3°C

Moyennes Nationales -0.2°C -0.4°C 2.1°C 5.0°C 8.0°C 11.7 °C 15.8 °C 13. 7°C 11.8 °C 10.5°C 4.0°C 1.8°C minimales

Moyennes Nationales 6.4°C 6°C 10°C 14.9°C 17°C 19.9°C 28.5°C 26°C 22°C 17.8°C 9.9°C 9.5°C maximales

Rémering-lès-Puttelange Record national en 2014

Températures

Record de chaleur 34,1 °C 38,7 °C

Record de froid -4,1 °C -8,3 °C

Pluie

Précipitations maximales 114 mm 363 mm

Précipitations minimales 5 mm 0 mm

Vent

Vitesse de vent maximale

GEOLOGIE

D’un point de vue géologique, la commune se situe dans le pays du Keuper, dans le cœur du synclinal de Sarreguemines. C’est une région au paysage « monotone » qui offre une succession plus ou moins anarchique de croupes et de vallons. Les écarts entre points hauts et points bas ne dépassant pas souvent 40 mètres.

C’est une région de terrains argileux avec, par places, des placages plus ou moins étendus de limons. Ce territoire accueille de nombreuses forêts, ainsi que quelques étangs artificiels, de moyenne importance, pour l’élevage du poisson et la pêche.

On retrouve des alluvions récentes en fond de vallons, le long des différents cours d’eau. Les limons se répartissent en périphérie des alluvions et colonisent les pentes de faible hauteur. Enfin, les marnes irisées inférieures bordent essentiellement l’étang des Marais et les versants plus pentus. Ces marnes irisées se trouvent également sous une partie de la rue Saint-Jean et se répartissent sous la forme d’une bande partant de l’étang des Marais, entre les rues de l’Ecole et de la ligne Maginot jusqu’au ruisseau du MUTTERBACH.

Les informations détaillées ci-dessous sont issues de la carte géologique au 1/50 000, feuille de Sarreguemines, données BRGM.

Le sous-sol de la commune se compose principalement des horizons suivants :

T7a : Marnes irisées inférieures (Salz und gipskeuper)

La formation est essentiellement constituée par des marnes et argiles aux teintes variées, grises, vertes, rouges ou violettes, conservant des caractères assez uniformes à travers toute leur masse, sauf vers le sommet où apparaissent à diverses hauteurs des intercalations, plus ou moins importantes de couches dolomitiques.

La partie supérieure de la formation, sur 6m environ, porte parfois le nom de « couches à Estheria ». Alors que les tons les plus variés sont inégalement dans le reste de la formation, les couches à Estheria se montrent très constamment de teinte gris foncé.

Ces assises dolomitiques fissurées forment, dans la série des marnes imperméables, des niveaux aquifères.

Les intercalations de gypse, en amas lenticulaires souvent importants, sont fréquentes dans les Marnes irisées inférieures. Connues en affleurement, elles sont surtout bien développées en profondeur. Les Marnes irisées inférieures renferment en outre, de puissantes masses de sel de gemme actuellement exploitée dans le secteur de – Château-Salins. On n’observe jamais le sel gemme en affleurement, mais seulement des pseudomorphoses dans les lits marneux. Le gisement salifère ne s’étend pas sur la feuille de Sarreguemines.

LP : limons

En couverture des argiles du Keuper, des marnes de la Lettenkohle, des calcaires à cératites, se trouvent d’importants placages de limons, le plus souvent très argileux, très fins, de teinte jaunâtre. Ce sont des produits de l’altération du soubassement. Par endroits, ces limons, plus ou moins argileux, notamment dans le voisinage de la Sarre, paraissent associés aux alluvions. Il est donc possible que dans cette région l’indication de limons corresponde en fait à des alluvions anciennes, fortement remaniées, dont les étagements ne sont plus différenciés dans la morphologie des versants de la vallée.

Fz : alluvions récentes

Elles correspondent, en recouvrement sur le Keuper inférieur, à des terrains fortement argileux, voire tourbeux par endroits, dans le fond des vallées. Ce sont des alluvions sableuses, comportant des sables roux ou brunâtres, mélangés de graviers et de galets roulés en provenance des Vosges (quartz, quartzites, lydiennes, etc.) auxquels il convient d’ajouter quelques éléments calcaires du Muschelkalk supérieur.

Source : géoportail - BRGM

Le Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) rédigé par les services de l’Etat et transmis par la Préfecture de la Moselle précise que la commune est concernée par les risques naturels :

- Mouvement de terrain : retrait gonflement des argiles (mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols)

Définition du risque :

Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol sous l’action d’agents naturels (fortes pluies, séisme) ou artificiel (terrassements, exploitations souterraines) ; il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques.

Il est dû à des processus d’effondrement, de tassement, de dissolution ou d’érosion liés, le cas échéant, à l’action de l’eau ou à l’exploitation du sous-sol.

Il peut se traduire par : En plaine - un affaissement plus ou moins brutal de cavités souterraines naturelles, - des phénomènes de gonflement ou de retrait liés aux changements d’humidité de sol argileux (à l’origine de fissurations du bâti), - un tassement des sols compressibles (vase, tourbe, argile …) par surexploitation,

Sur les coteaux - des glissements de terrain par rupture d’un versant instable, - des écroulements et chutes de blocs, - des coulées boueuses et torrentielles par lesquelles les matériaux meubles s’écoulent soudainement après avoir été détrempés par des précipitations ou de circulations d’eau.

Le risque dans la commune La commune se situe dans une zone d’aléa faible nécessitant cependant l’information des citoyens

Document Date d’édition Service-source

Cartographie de l’aléa retrait Avril 2009 DDE de la Moselle gonflement des argiles dans le département de la Moselle

Les évènements survenus sur la commune

Dates du mouvement de Demande communale de Arrêté de reconnaissance terrain reconnaissance CAT NAT CAT NAT (date d’envoi à la Préfecture) (références de l’arrêté)

Du 25 décembre 1999 au 29 Demande faite le 29/12/1999 Arrêté du 29/12/1999 décembre 1999 JO du 30/12/1999

Du 01 juillet 2003 au 30 Demande faite le 07/10/2003 Arrêté du 27/05/2005 septembre 2003 JO du 31/05/2005

Les mesures de prévention réalisées par la commune

Les citoyens sont invités à venir consulter le guide de recommandations destiné à prévenir, dans l’habitat individuel, les désordres consécutifs à la réalisation de l’aléa.

Le guide se compose d’un fascicule explicatif sur le phénomène de retrait gonflement et ses effets sur le bâti, avec en annexe dix fiches pratiques utilisables tant pour les constructions existantes que pour les futures constructions. Il peut également être téléchargé sur le site ministériel dédié à la prévention des risques. http://catalogue.prim.net/39_risque-naturel.html

Sur la commune voisine d’HILSPRICH, un phénomène de mouvement de terrain : affaissement issu de la dissolution des marnes irisées gypsifères, entraîne de nombreuses dégradations au niveau des habitations et constructions en générales. Les possibilités de construire sur la commune se sont fortement réduites et le résultat en matière de demande d’autorisations d’urbanisme est une augmentation des demandes sur les communes voisines.

RELIEF

Le relief observé à Rémering-Lès-Puttelange a une amplitude de 36 m avec un minimum de 219 m NGF observé au niveau de l’étang des Marais s’étendant à l’ouest du territoire. L’altitude augmente dans les creux de vallons s’étalant aux bords de l’étang et atteint son maximum de 263 m NGF au niveau des lieux dits WOLFSKUHL et SEWERWEG.

La mairie se trouve à 230 m d’altitude.

On peut caractériser le relief général de la commune comme une succession de vallons de faibles hauteurs aux longues lignes douces ondulantes.

Source : géoportail – IGN – cadastre

HYDROGRAPHIE

EAU : cours d’eau, zones humides

La partie urbanisée de la commune est traversée par le MUTTERBACH et son affluent le Rohrwiese. Des travaux de restauration et d’amélioration de la continuité écologique de ces cours d’eau ont eu lieu depuis 10 ans, portés par le SI de la Ligne Maginot Aquatique.

La préservation de la ripisylve en place apparait comme un enjeu qu’il est opportun de traduire au PLU. D’importants travaux d’amélioration écologique de l’étang du Marais ont également été réalisés aux mêmes périodes et par le même maître d’ouvrage. Cet étang est désormais classé en Espace Naturel Sensible (ENS).

Source : géoportail – cadastre - photoaérienne

Le ban communal est traversé par les cours d’eau du MUTTERBACH et du MODERBACH.

Le Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) rédigé par les services de l’Etat et transmis par la Préfecture de la Moselle précise que la commune est concernée par les risques naturels :

- Inondations et coulées de boue : débordement du cours d’eau de la « Mutterbach » ou le « Moderbach »

Les évènements survenus sur la commune

Demande communale de Arrêté de reconnaissance Dates de l’inondation reconnaissance CAT NAT CAT NAT (date d’envoi à la Préfecture) (références de l’arrêté)

Du 25 mai au 30 mai 1983 Demande faite le 09/06/1983 Arrêté du 21/06/1983 JO du 24/06/1983

Du 25 février au 28 février 1997 Demande faite le 12/03/1997 Arrêté du 24/03/1997 JO du 12/04/1997

Du 25 décembre au 29 Demande faite le 29/12/1999 Arrêté du 29/12/1999 décembre 1999 JO du 30/12/1999

Définition du risque :

Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des hauteurs d’eau variables : elle est due à une augmentation du débit d’un cours d’eau (crue) provoquée par des pluies importantes et durables.

Elle peut se traduire par : - des inondations de plaine. Elles se manifestent par un débordement du cours d’eau, une remontée de la phréatique, une stagnation des eaux pluviales, - des ruissellements en secteur urbain - des crues torrentielles

L’ampleur des inondations est fonction de : - l’intensité et la durée des précipitations, - la surface et la pente du bassin versant, - la couverture végétale et la capacité d’absorption du sol, - la présence d’obstacles à la circulation des eaux.

Elle peut être aggravée, à la sortie de l’hiver, par la fonte des neiges ou les sols gelés.

Document Date d’édition Service-source

Atlas des zones inondables de Décembre 2008 DDAF de la Moselle la Zorn, de l’Albe, du Présentation le 28 mai 2009 à Mutterbach et de la Rose. Fluvalis.

Etude hydrogéomorphologique Ecoscop.

Dossier communal synthétique Mai 2001 Préfecture de la Moselle de Rémering-Lès-Puttelange

Les mesures de prévention réalisées par la commune

• Maîtrise de l’Urbanisme : interdiction de construire dans les zones les plus exposées, les mesures restrictives (PPR) sont précisées sur les documents graphiques du présent PLU.

• Ouvrages de protection : aménagement du cours d’eau, renaturation du MUTTERBACH de septembre à novembre 2009.

• Dispositifs de surveillance : repérage des zones exposées, alerte en cas de danger du maire par le préfet, puis de la population par le maire. Elaboration et mise en place, si besoin, de différents plan de secours : plan de secours spécialisé pour les inondations, plan ORSEC, plan rouge, information de la population.

En Moselle, le régime fluvial comporte une saison hivernale de hautes eaux, des mois de novembre à avril, pendant lesquels les crues sont les plus fréquentes ; les épisodes de fonte des neiges dans les massifs vosgiens situés e amont constituent un facteur aggravant. La saison estivale est marquée par une forte évapotranspiration ; la probabilité de crues généralisées est alors faible. Les crues de saison chaude sont dues soit à des averses orageuses locales soit à des averses cycloniques plus extensives, qui n’excèdent pas 70 à 80mm en 48 heures en plaine.

Le département semble donc être à l’abri d’une catastrophe brutale du type crues torrentielles qui se manifestent dans le Sud de la France. Le département de la Moselle est essentiellement touché par des crues de plaines.

LES GRANDS ELEMENTS DU PAYSAGE

Unités et entités paysagères du territoire Le territoire communal de Rémering-Lès-Puttelange se situe au cœur d’un plateau vallonné dans un secteur en grande partie rural où l’économie agricole tient encore une part importante. C’est donc un paysage de prés, de champs et de forêts qui composent l’environnement de la commune.

Ce paysage est traversé par une vallée principale où s’écoule le ruisseau du Rohrwiese qui prend sa source dans la forêt de Pfaffenbusch. Ce ruisseau a été transformé dans les années trente en un étang réservoir « l’Etang des Marais » : pièce maîtresse d’un des ouvrages de défense de la ligne Maginot. Ce plan d’eau de 56 hectares a suscité dans les années soixante des activités nouvelles comme le tourisme et la pêche.

Le Mutterbach serpente également à travers le territoire communal marquant de sa présence la localité par son cordon de ripisylve l’accompagnant. Le Mutterbach délimite également les parties bâties de la commune et son cordon végétal participe à l’intégration paysagère des constructions du village.

Le relief vallonné permet, en plusieurs points de vue répartis au sein de la commune, d’apprécier la qualité du paysage communal. Le clocher de l’Eglise reste le point d’appel, de repère, de la localité.

Les ensembles forestiers se répartissent à l’Ouest du territoire communal et constituent le cadre de fond de l’Etang des Marais.

A l’intersection de la rue du Coin et de la rue de la Forêt, en empruntant la route menant à l’étang, l’observateur bénéficie d’une des plus belles vues de la localité (vues lointaines sur la campagne environnante et vues courtes sur une partie du village et l’étang des Marais).

Le paysage bâti de la commune a bien évolué suite à de nombreux dégâts occasionnés par les combats de la deuxième guerre mondiale. Au lendemain de 1945, La commune a bénéficié d’un plan d’urbanisme qui a permis la reconstruction et le développement de la localité. Si l’authenticité du village lorrain a été perdue, quelques secteurs ont su conservé ce caractère originel. Certains secteurs issus de la reconstruction ont su également garder l’esprit du village lorrain avec de larges espaces rappelant l’usoir et des bâtiments en ordre continu.

Dans les années 1980, les choix d’urbanisation ont été d’ouvrir à la construction des secteurs de zones U chaque fois que les cheminements naturels existent, permettant ainsi un développement graduel et continu. Ce choix d’urbanisation a conduit néanmoins à la perte de la structure originelle du tissu urbain, à l’étalement des constructions et à l’augmentation d’infrastructures et d’équipements à entretenir.

Ce choix d’urbanisme a conduit également à de nombreuses ruptures dans la qualité paysagère d’ensemble : - Développement des zones construites autour de l’étang, - Rue Saint-Jean - L’ensemble construit de Belle Vue – route de Rémering RD n°174 L

L’axe routier - RD n°656 se présente comme une véri table ligne de rupture dans la continuité paysagère. Cet axe mériterait un traitement paysager plus affirmé.

L’Etang des Marais, véritable atout du territoire, fait partie des « étangs Maginot » où s’est produit dans les années 80-90, un phénomène d’émigration de population venant principalement de l’ex Bassin Houiller et de la Sarre qui, attirée par les plans d’eau, est venue s’installer dans la région. Le camping de la localité s’est bien développé mais pas toujours de manière harmonieuse. Comme pour les étangs voisins, des constructions légères hétéroclites côtoient des résidences secondaires plus cossues plus ou bien reliées entre elles par l’intermédiaire de chemins et routes plus ou moins bien définies.

Le paysage de la commune de Rémering-Lès-Puttelange participe à la définition de l’unité paysagère du « pays des lacs et des étangs Maginot » par l’alternance harmonieuse des espaces agricoles, forestiers soulignés de plans d’eau de tailles et formes variées.

Trois entités paysagères caractérisent le paysage du territoire communal : - Le paysage d’étang et de prairie s’étendant à l’Est de la R.D. n°656, - Le paysage du village, caractérisé par les ensembles bâtis accompagnés de jardins et de vergers, s’insérant entre les doux vallonnements du relief et les méandres des ruisseaux - Le paysage d’agrément marqué par la présence de l’étang, les cultures et prairies attenantes et les massifs forestiers constituant le décor de fond.

Le paysage de Rémering-Lès-Puttelange n’est pas figé, il évolue en fonction des saisons, des projets d’aménagement, de l’évolution de la végétation, de l’eau, des sols, des activités humaines. Le paysage de la commune se caractérise à la fois par la présence d’un site de « carte postale » : l’étang et son environnement, mais aussi est surtout par un paysage plus discret ou encore plus banal qui doit être absolument protégé.

Ce paysage constitue le socle de l’identité de la commune.

L’occupation du sol – la consommation foncière D’une surface totale de 924 ha dont environ 170 ha de forêts communales (soit 18 % du territoire), l’occupation du sol de la commune se caractérise donc par : - des ensembles de forêts composés essentiellement de feuillus : hêtres, chênes, charmes, … - des prairies et cultures à vocation agricole, - un étang de pêche et de loisirs, - des réseaux de haies, bosquets et arbres isolés, - des ruisseaux et fossés accompagnés de ripisylves, - un ensemble bâti composé d’un habitat de type maisons, fermes, petites-moyennes entreprises accompagné de leurs jardins et vergers, - un réseau d’infrastructures maillant le territoire communal.

La consommation foncière du territoire communal se répartit comme suit :

Surface agricole et naturelle 823.8 ha (soit 89 % du territoire) Surface artificialisée totale 94.3 ha dont (soit 11 % du territoire) Bâtie + 41.5 ha Habitat 37.7 ha Non résidentiel 3.6 ha Dépendances 0.2 ha Non bâtie + 49.1 ha A bâtir + 3.7 ha Source : DGFiP – MAJIC – date de la donnée : janvier 2013

60

50

40 Habitat Non résidentiel 30 Dépendances Non bâti 20 A bâtir

10

0 Surface (ha)

Analyse historique de la consommation foncière

Année Habitat Habitat Non Total Agricole Consommation individuel collectif résidentiel artificialisé et naturel foncière cumulée 1952 3.1 ha 2.1 ha 2.8 ha 18.3 ha 899.7 ha -0.0 ha -0.0 % 1955 3.9 ha 2.5 ha 2.8 ha 21.0 ha 897.1 ha 2.6 ha 0.3 % 1958 6.4 ha 3.7 ha 3.0 ha 29.7 ha 888.4 ha 11.4 ha 1.3 % 1961 7.9 ha 3.8 ha 3.0 ha 33.5 ha 884.6 ha 15.1 ha 1.7 % 1964 8.7 ha 3.8 ha 3.0 ha 35.4 ha 882.7 ha 17.1 ha 1.9 % 1967 9.2 ha 3.8 ha 3.0 ha 36.6 ha 881.5 ha 18.3 ha 2.0 % 1970 16.2 ha 3.9 ha 3.3 ha 53.5 ha 864.6 ha 35.1 ha 3.9 % 1973 16.7 ha 4.1 ha 3.3 ha 55.0 ha 863.1 ha 36.7 ha 4.1 % 1976 17.4 ha 4.1 ha 3.3 ha 56.6 ha 861.4 ha 38.3 ha 4.3 % 1979 18.0 ha 4.3 ha 3.3 ha 58.4 ha 859.7 ha 40.0 ha 4.4 % 1982 18.6 ha 4.3 ha 3.4 ha 60.1 ha 858 ha 41.7 ha 4.6 % 1985 19.1 ha 4.4 ha 3.4 ha 61.3 ha 856.7 ha 43.0 ha 4.8 % 1988 20.4 ha 4.4 ha 3.5 ha 64.4 ha 853.7 ha 46.1 ha 5.1 % 1991 21.5 ha 4.4 ha 3.5 ha 67.1 ha 851 ha 48.8 ha 5.4 % 1994 22.9 ha 4.4 ha 3.5 ha 70.2 ha 847.9 ha 51.9 ha 5.8 % 1997 23.8 ha 4.4 ha 3.5 ha 72.4 ha 845.7 ha 54.0 ha 6.0 % 2000 24.7 ha 4.4 ha 3.6 ha 74.7 ha 843.4 ha 56.3 ha 6.3 % 2003 26.0 ha 4.5 ha 3.6 ha 77.9 ha 840.2 ha 59.5 ha 6.6 % 2006 27.9 ha 4.5 ha 3.6 ha 82.3 ha 835.8 ha 64.0 ha 7.1 % 2009 32.8 ha 4.5 ha 3.6 ha 93.5 ha 824.6 ha 75.2 ha 8.4 % 2012 33.2 ha 4.5 ha 3.6 ha 94.3 ha 823.8 ha 75.9 ha 8.4 % Source : DGFiP – MAJIC – date de la donnée : janvier 2013

Au regard, des données issues de l’historique de la consommation foncière, on s’aperçoit que le développement de la commune a été, jusqu’en 2012, graduel et continu.

Aucune opération d’urbanisme n’a donc conduit à un développement démesuré ayant comme effets négatifs la perte d’identité de la commune rurale. Les surfaces artificialisées totales représentent 11 % de la surface du territoire.

37,7 ha sont occupés par de l’habitat individuel (données 2013) soit plus de 90% des surfaces bâties du tissu urbain. En 60 ans, de 1952 à 2012, 4.5 ha sont occupés par de l’habitat collectif. L’habitat non résidentiel progresse légèrement passant de 2.8 ha en 1952 à 3.6 ha en 2012.

La progression de la consommation des surfaces artificialisées s’est faite au détriment des surfaces naturelles et agricoles et donc trop souvent au détriment de terres cultivables et d’espaces naturels écologiquement riches.

Evolution cumulée du bâti 35

30

25

20 Habitat individuel 15 Habitat collectif Non résidentiel 10

5

0

1952 1955 1958 1961 1964 1967 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009 2012 Source : DGFiP – MAJIC – date de la donnée : janvier 2013

Analyse causale de la consommation foncière Source : DGFiP – MAJIC & INSEE – date de la donnée : janvier 2011

Evolution Taille moyenne Date Desserrement des ménages démographique parcelle / logement 1962 3.8 habitants par logement 698 habitants 645 m² 1968 3.3 habitants par logement 727 habitants 861 m² 1975 2.4 habitants par logement 731 habitants 706 m² 1982 2.0 habitants par logement 821 habitants 561 m² 1990 1.8 habitants par logement 852 habitants 530 m² 1999 1.6 habitants par logement 836 habitants 554 m² 2010 2.2 habitants par logement 1135 habitants 714 m² VAR. -42.5 % 63 % 10.8 %

Evolution de la taille moyenne d'une parcelle pour 1 logement 1000 900 800 700 600 500 Surface moyenne (m²) 400 300 200 100 0 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2010

Selon les données ci-dessus, de 1962 à 1975, la surface moyenne d’une parcelle à construire était de 737 m². Cette parcelle accueillait une habitation occupée de plus de 3 personnes.

A partir de 1975 et cela jusqu’aux années 2000, la taille moyenne des parcelles a fortement diminuée avec 548 m². Sur la période de 1982 aux années 2000, la population n’a pas réellement augmenté. On peut même parler d’une certaine stagnation. Les ménages n’étaient composés que d’1.8 personnes par logement.

Depuis les années 2000 à nos jours, la population a de nouveau augmenté ainsi que la taille moyenne des parcelles à construire de 700 m². Le nombre d’habitants par logement a de nouveau progressé avec 2.2 habitants.

Cette tendance est actuellement encore observée au niveau local et national.

Le paysage bâti

L’agriculture

Les sièges d’exploitation Source : ISIS – date de la donnée : décembre 2013 Nombre Sièges d’exploitation 3 Exploitants des parcelles 26

De 2000 à 2003, le nombre de sièges d’exploitaitons agricoles était de 4. De 2003 à 2011, ce nombre est passé à 3. De 2011 à 2012, un entrepreneur agricole a tenté l’expérience. En 2013, le nombre de siège d’exploitation est repassé à 3.

La production végétale Source : ISIS – date de la donnée : décembre 2013 Avoine printemps 3.01 ha Autres utilisations (non admissibles) 0.89 ha Blé tendre hiver 141.03 ha Blé tendre printemps 0.42 ha Colza d’hiver 22.47 ha Prairie permanente production foin commercialisé 1.78 ha Gel annuel 0.83 ha Gel fixe 4.80 ha Hors culture – aidée 0.00 ha Maïs 12.90 ha Maïs ensilage 42.27 ha Orge d’hiver 54.22 ha Orge de printemps 32.02 ha Pommes de terre de consommation 0.17 ha Prairie permanente (non intégrée dans 1 rotation) 124.41 ha Prairie temporaire (entrant dans 1 rotation) 47.83 ha Prairie temporaire de plus de 5 ans 10.00 ha Tournesol 0.01 ha SURFACE AGRICOLE UTILE TOTALE 499 ha

Au regard des données précisées ci-dessus, le paysage agricole de la commune se caractérise par de larges étendues de champs de blé et d’orges (+ de 228 ha soit environ 46 % du territoire), suivies de prairies (+ de 184 ha soit environ 37 % du territoire) et enfin, 17% de la surface sont consacrés aux cultures de maïs et colza.

La production végétale précise l’activité principale céréalière de l’agriculture sur la commune. Les élevages de productions laitières et de viandes occupent une partie des prairies.

Graphique de l’évolution des productions végétales à produire (cf. données Chambre Agriculture)

Mesures agro-environnementales Source : DDT de la Moselle – date de la donnée : décembre 2013

Aucune MAE n’est recensée sur le territoire communal.

Aménagement foncier La section 20 de la commune de Rémering-Lès-Puttelange a été aménagée dans le cadre de la procédure d’aménagement foncier d’Hilsprich. Ce chantier a fait l’objet d’un dépôt au Livre Foncier le 18 avril 2013.

La TRAME VERTE et la TRAME BLEUE du territoire communal

La constitution d’une trame verte et bleue nationale, mesure phare du Grenelle de l’Environnement porte l’ambition de contrarier le déclin de la biodiversité. Le projet ne vise rien de moins qu’à (re)constituer un réseau d’échanges cohérent à l’échelle du territoire national, pour que les espèces animales et végétales puissent à l’instar des hommes, communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer … assurer leur survie.

La trame verte se définie par : - Les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité, et notamment tout ou partie des espaces visés aux livres III et IV du code de l’Environnement, - Les corridors écologiques constitués des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que des formations végétales linéaires ou ponctuelles, permettant de relier les espaces mentionnés à l’alinéa précédent, - Les surfaces en couvert environnemental permanent mentionnées au I de l’article L.211- 14 du code de l’Environnement, soit des espèces adaptées à l’écosystème naturel environnant.

La trame bleue se définie par : - Les cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux figurant sur les listes établies en application de l’article L.214-17 du code de l’Environnement - Tout ou partie des zones humides dont la préservation ou la restauration contribue à la réalisation des objectifs visés au IV de l’article L.212-1 du code de l’Environnement, - Les cours d’eau, parties de cours d’eau, canaux et zones humides importants pour la préservation de la biodiversité et non visés ci-dessus.

Sur la commune de Rémering-Lès-Puttelange, La trame bleue se compose de : - l’étang des Marais, ZNIEFF de type 1, 32 espèces animales et végétales déterminantes. - l’étang du Welschhof, situé sur le ban communal de Puttelange, mais dont la biodiversité bénéficie aussi à la qualité du territoire communal. - des ruisseaux du Mutterbach et du Muehlgraben traversant et bordant le ban communal, - des réseaux de fossés abritant une biodiversité .

La trame verte se compose de : - des forêts communales, - des ripisylves accompagnant les ruisseaux, - les réseaux de haies et les arbres isolés de valeur patrimoniale, - des prairies sèches et humides se répartissant sur le territoire communal dont la ZNIEFF de type 1 « prairies de Grundviller », - la ceinture d’anciens vergers entourant les ensembles bâtis. Néanmoins, cette ceinture arborée tend à disparaître en l’absence d’intérêt humain et d’un renouvellement d’arbres fruitiers.

Les milieux naturels protégés - Espaces Naturels Sensibles (ENS)

La commune abrite 3 Espaces Naturels Sensibles / Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) :

- ENS / ZNIEFF « Prairies de Grundviller », - ENS / ZNIEFF « Etang du Welschhof », - ENS / ZNIEFF « Etangs des Marais »,

ZNIEFF continentale de type 1 : Prairies de GRUNDVILLER Identifiant national : 410030127 Identifiant régional : 30127

La ZNIEFF « Prairies de Grundviller » se répartie sur une surface de 86.74 hectares. 4 espèces végétales déterminantes caractérisent ce secteur de protection. Ces espèces végétales appartiennent au groupe des Angiospermes et sont : - Carex distans , souvent présentent sur les prés humides et marécages - Dactylorhiza fistulosa , orchidée présente dans les pâturages et les prés humides - Serratula tinctoria, présente dans des milieux variés - Succisa pratensis, présente dans les prés et bois humides

Carex distans

Dactylorhiza fistulosa

Serratula tinctoria

Succisa pratensis

ZNIEFF de type I « Prairies de GRUNDVILLER »

Source : données DREAL 2014 sur fond de carte IGN

ZNIEFF continentale de type 1 : Etang du Welschhof et milieux annexes à Puttelange-aux-Lacs Identifiant national : 410030352 Identifiant régional : 30352

La ZNIEFF « Etang du Welschhof » se répartie sur une surface de 123.47 hectares. 31 espèces végétales et animales déterminantes caractérisent ce secteur de protection. Les espèces animales déterminantes sont :

Amphibiens - Bufo bufo espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Lissotriton vulgaris espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Pelophylax esculentus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français

Insectes - Melitaea cinxia - Coenagrion mercuriale espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Stethophyma grossum - Conocephalus dorsalis - Ruspolia nitidula - Gryllotalpa gryllotalpa - Aeshna isoceles - Plebeius argus

Oiseaux - Lanius collurio espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Saxicola torquata - Locustella naevia - Acrocephalus schoenobaenus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Acrocephalus palustris espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Acrocephalus arundinaceus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français

Reptiles - Anguis fragilis espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Lacerta agilis espèce déterminante directive européenne - Podarcis muralis espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français et Directive européenne - Natrix natrix espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Zootoca vivipara espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français

Angiospermes - Dactylorhiza majalis - Gaudinia fragilis - Serratula tinctoria - Silaum silaus - Stachys officinalis - Succisa pratensis - Scabiosa columbaria subsp. Pratensis - Ophioglossum vulgatum - Rana temporaria

ZNIEFF de type I « Etang du Welschhof »

Source : données DREAL 2014 sur fond de carte IGN

ZNIEFF continentale de type 1 : Etang des Marais et milieux annexes à Rémering-Lès-Puttelange Identifiant national : 410015896 Identifiant régional : 15896

La ZNIEFF « Etang des Marais » se répartie sur une surface de 187.73 hectares. 1 espèce confidentielle et 32 espèces végétales et animales déterminantes caractérisent ce secteur de protection.

Amphibiens - Salamandra salamandra espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Bufo bufo espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Ichtyosaura alpestris espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Lissotriton vulgaris espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Lissotriton helveticus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Pelophylax esculentus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français Insectes - Lucanus cervus espèce déterminante protégée Directive européenne - Melitaea cinxia - Stethophyma grossum - Aeshna isoceles - Plebeius argus

Oiseaux - Ardea cinerea espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Milvus migrans espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Columba oeanas espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Picus canus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Dryocopus martius espèce déterminante protégée Directive européenne et protégée sur l’ensemble du territoire français - Dendrocopos medius espèce déterminante protégée Directive européenne et protégée sur l’ensemble du territoire français - Certhia familiaris espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Lanius collurio espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Acrocephalus schoenobaenus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Acrocephalus arundinaceus espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Phylloscopus sibilatrix espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Musicapa striata espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Ficedula albicollis espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Carduelis cannabina espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Pyrrhula pyrrhula espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français

Reptiles - Anguis fragilis espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Natrix natrix espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français - Zootoca vivipara espèce déterminante protégée sur l’ensemble du territoire français

Angiospermes - Valeriana dioica - Scabiosa columbaria subsp. Pratensis - Rana temporaria

ZNIEFF de type I « Etang des Marais »

Source : données DREAL 2014 sur fond de carte IGN

Les énergies renouvelables et le Plan Climat Energie Territorial

Le schéma régional Climat Air Energie (SCRAE) créé par la loi Grenelle 2, a pour objectif de répondre aux enjeux du changement climatique de manière globale et cohérente à l’échelon local, en définissant les orientations et objectifs en matière de demande énergétique, de lutte contre la pollution atmosphérique, de développement des énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au changement climatique.

La planification du SCRAE lorrain adopté en décembre 2012 est structurée autour de plusieurs axes : - Sobriété, - Efficacité, - Energies renouvelables, - Adaptation au changement climatique.

Ces enjeux repris dans les Plans Climat Energie Territoire (PCET) doivent être compatibles avec les SRCAE. Même si aucun PCET n’a été porté à la connaissance du Conseil Général de la Moselle sur ce territoire (données http://observatoire.post-ademe.fr ), les principales orientations des lois Grenelle sont reprises dans l’ensemble des documents de planification en urbanisme. Aussi, un PLU devrait a minima ne pas être en contradiction avec le SRCAE.

La sobriété peut être abordée au travers de plusieurs axes dont la gestion des déplacements, les orientations d’aménagement (compacité, densité, mitoyenneté, par exemple).

Les paragraphes suivants donnent quelques indications sur les filières les plus communes en matière de développement des énergies renouvelables.

V Au niveau de l’ EOLIEN , la commune est inscrite sur la liste des communes disposant de zones favorables de taille suffisante pour le développement du « grand » éolien dans le schéma régional, annexe du SCRAE (détails disponibles sur le site www.lorraine.developpement-durable.gouv.fr ). Toutefois, les règles en urbanisme peuvent être adaptées pour ne pas bloquer les installations de petit éolien (machines de moins de 36kW et moins de 30m de haut), constructibles dans certains cas sans permis de construire .

V En ce qui concerne la METHANISATION AGRICOLE , la région dispose d’un gisement en effluents agricoles importants. Un réseau de transport GrTGAZ se situe à proximité de la commune, ce qui permet pour des projets d’envisager soit une unité territoriale avec une injection sur le réseau gaz, soit une unité individuelle de cogénération avec valorisation de la chaleur sur une exploitation agricole . Dans ce dernier cas, compte tenu du faible potentiel de développement, d’un réseau de chaleur, la valorisation pourrait se porter sur un projet connexe de type séchage (bois, céréales …). Ce projet serait néanmoins en concurrence avec les unités de Rohrbach-Lès-Bitche (en réflexion) et du SYDEME (en fonctionnement), dans la recherche de biodéchets, cosubstrats indispensables à la rentabilité de telles installations.

V Le POTENTIEL GEOTHERMIQUE du meilleur aquifère peut être intéressant à étudier plus précisément. Des travaux en cours du BRGM, attendus pour fin 2014, permettront d’identifier les risques liés à la géothermie et de définir ainsi des zones de potentielles plus ciblées.

V Le déploiement du SOLAIRE THERMIQUE (chauffage à l’eau chaude) et du PHOTOVOLTAIQUE (production d’électricité) peut être envisagé à l’habitat mais l’urbanisme doit être adapté pour exploiter au maximum la faible durée d’ensoleillement en Moselle. La composition de nouveaux quartiers à urbaniser doit tenir compte de l’ensoleillement de chaque habitation. Par exemple, l’alignement sur la voie est à proscrire si l’on souhaite une souplesse dans l’orientation des maisons afin de tenir compte de l’orientation au Sud et des ombres portées des maisons voisines. Cette filière est sans doute la plus prometteuse pour le territoire.

V Enfin, malgré la proximité de la ressource forestière, le développement de projets BOIS ENERGIE doit être limité et réfléchi compte tenu des approvisionnements mobilisés pour de grosses chaufferies en Lorraine. Une cellule régionale biomasse fait régulièrement le point sur les possibilités restantes. Cette situation ne doit pas freiner une politique visant, dans un contexte local adapté, à encourager les particuliers à opter pour un système de chauffage au bois performant en lieu et place d’une énergie fossile.

Les déchets La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs assure la compétence collecte, le SYDEME (Syndicat Mixte de Transport et de Traitement des Déchets Ménagers de Moselle Est) assurant la compétence traitement des déchets. La collecte des déchets est assurée via un marché de prestation. Pour le financement des services, la TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères) est en vigueur sur le territoire de la Communauté de Communes.

La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs est engagée dans un Programme Local de Prévention des déchets depuis 2011, via une structure porteuse (SYDEME).

ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET PAYSAGERS

Le territoire communal est riche. D’un point de vue paysager, il offre aux habitants et aux visiteurs un cadre de vie agréable calme et verdoyant. L’axe de circulation très fréquenté – R.D. n°656 se trouve à l’écart des habitations et ne créé pas de nuisances sonores excessives. L’annexe de Belle Vue est par contre impactée par le passage de cette infrastructure routière. Cet axe mériterait un traitement paysager plus conséquent car il constitue « une porte d’entrée » de la commune.

Les points de vue qualifiés de « remarquable » mériteraient d’être protégés : empêcher l’urbanisation des lignes de crêtes, limiter et/ou surveiller la qualité des constructions présentent dans les cônes de vue, maintenir ou créer des ensembles naturels comme des haies, bosquets ou des arbres isolés.

D’un point de vue environnemental, la préservation des richesses naturelles (ZNIEFF, réseaux de haies, de fossés, ripisylves, forêts, pâtures, …) est très importante. La préservation ne consiste pas uniquement à instaurer une protection figée des espaces existants, mais également à la définition et à la mise en œuvre d’une politique ambitieuse débouchant sur des opérations d’entretien, d’amélioration et de création de milieux naturels.

Dans ces domaines, les agriculteurs jouent un rôle majeur dans l’entretien et la création des paysages et des milieux naturels. Le maintien de ces activités agricoles sur le territoire est un enjeu primordial.

D’un point de vue urbanistique, la densification du tissu existant est nécessaire afin de préserver l’image actuelle de la localité, de réduire l’impact foncier du bâti et des infrastructures sur les espaces agricoles et naturels de qualité.

3. ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE

DEMOGRAPHIE

En 2011, la commune comptait 1144 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.

Evolution de la population

1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 670 701 790 1154 917 921 900 904 911

1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 932 867 810 741 733 691 709 660 622

1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 633 650 639 552 600 698 727 731 821

1990 1999 2006 2008 2011 852 836 1030 1086 1144

Evolution de la population

1154 1144 1086 1030 932 917 921 900 904 911 867 852 821 836 790 810 741 733 727 731 701 691 698 670 660 633 650 639 622 600 552 nombre d'habitants nombre 1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011 années

Au regard des données ci-dessus, on remarque bien l’influence des trois grandes périodes de guerres sur l’évolution de la population : période 1870, 1 ère et 2 ème Guerre Mondiale. A partir des années 60, la population croît continuellement et graduellement pour retrouver un niveau quasi identique à l’année 1821 (période de développement agricole et industrielle).

1968 1975 1982 1990 1999 2009 2011 Population 727 731 821 852 835 1114 1144 Densité moyenne 78.7 79.1 88.9 92.2 90.4 120.6 124 (hab/km²)

Depuis 1968, la densité de la population reste faible sur la commune en partie dû à la forme urbaine et à son évolution de type habitat individuel pavillonnaire.

Indicateurs démographiques

Naissances et décès

1968 à 1975 à 1982 à 1990 à 1999 à 1975 1982 1990 1999 2009

Variation annuelle moyenne de la population +0.1 +1.7 +0.5 -0.2 +2.9 en %

- due au solde naturel en % +0.8 +0.7 +0.4 +0.0 +0.6

- due au solde apparent des -0.7 +0.9 +0.1 -0.2 +2.3 entrées sorties en %

Taux de natalité en ‰ 20.3 15.5 11.2 10.6 12.5

Taux de mortalité en ‰ 12.2 8.3 7.3 10.6 6.7

La variation annuelle de la population sur les périodes 1968 à 1975 et 1982 à 1999 était quasi stable : autant de naissances que de décès. Les périodes 1975 à 1982 et 1999 à 2009 présentaient plus de naissances que de décès. L’augmentation du nombre de naissance s’explique sur la période 1999 à 2009 par la venue d’une nouvelle population au sein de la commune (opération de lotissement, nouvelles constructions au coup par coup sur parcelles libres). Sur la période de 1999 à 2009, la taux de natalité est deux fois supérieurs au taux de mortalité.

Population par sexe et âge

Hommes % Femmes %

Ensemble 553 100 591 100

0 à 14 ans 105 18.9 122 20.7 15 à 29 ans 95 17.1 98 16.5 30 à 44 ans 122 22.1 131 22.2 45 à 59 ans 133 24.1 126 21.4 60 à 74 ans 66 12.0 65 11.0 75 à 89 ans 31 5.5 46 7.8 90 ans ou plus 1 0.2 2 0.3

0 à 19 ans 141 25.5 159 26.9 20 à 64 ans 342 61.8 347 58.8 65 ans ou plus 70 12.7 85 14.4

30

25

20

1999 15 2009 2011 10

5

0 0 -14 ans 15 -29 ans 30 -44 ans 45 -59 ans 60 -74 ans 75 ans ou +

Source : INSEE, RP1999, 2009 et 2011 exploitations principale - Population par grande tranche d’âge

La commune compte plus de femmes. La différence avec la population masculine réside dans les tranches d’âge de 0 à 14 ans avec +17 filles et dans la tranche d’âge 65ans ou plus avec +15 femmes. Mais globalement au regard de la répartition des sexes au sein des différentes tranche d’âge, le rapport homme/femme reste relativement équilibré.

Sur dix ans, on constate bien la tendance au vieillissement de la population. Cette tendance s’observe également au niveau national et encore au sein de nombreux pays européens. Cette tendance s’explique essentiellement par le changement de tranche d’âge de la génération issue du « Baby Boom ». Le taux de natalité d’environ 2.2 enfants par femmes permet à la France de contenir voir d’inverser cette tendance à plus ou moins long terme.

STRUCTURE DES MENAGES

Personnes de 15 ans ou plus vivant seules selon l’âge – population des ménages

2006 2011 15 à 19 ans 0.0 0.0 20 à 24 ans 4.4 8.1 25 à 39 ans 4.9 6.9 40 à 54 ans 3.9 6.4 55 à 64 ans 12.2 10.4 65 à 79 ans 19.4 20.0 80 ans ou plus 67.9 45.2 Source : INSEE, RP2006 et 2011 exploitations principales

Sur la commune, les personnes vivant seules sont présentes dans toutes les tranches d’âge.

De plus, depuis 2006, l’augmentation du nombre de personnes vivant seules s’observe sur la tranche d’âge des 20 à 24 ans, celles des 65 ans à 79 ans et surtout des 80 ans ou plus.

Avec le vieillissement de la population, de plus en plus le besoin au sein des communes se traduit par :

- l’adaptation de l’habitat . Besoin en logement fonctionnel répondant aux normes d’accessibilités et de taille adaptée aux capacités des personnes seules ou en couple. - Des équipements de proximité . - Du service à la personne .

L’habitat dit intermédiaire (petit logement) souvent de forme groupé est aussi recherché par des jeunes ménages, non fixés, en attente d’une installation durable (maison de ses rêves, travail à durée indéterminée, …), mais également par des personnes vivant seule de tranche d’âge variée et pour des raisons personnelles diverses.

Cette forme d’habitat doit pouvoir être proposée au sein de la commune de Rémering-Lès-Puttelange.

Personnes de 15 ans ou plus déclarant vivre en couple selon l’âge

2006 2011 15 à 19 ans 0.0 0.0 20 à 24 ans 40.0 19.4 25 à 39 ans 80.9 76.4 40 à 54 ans 88.0 83.4 55 à 64 ans 85.7 79.2 65 à 79 ans 66.9 72.2 80 ans ou plus 17.9 35.7 Source : INSEE, RP2006 et 2011 exploitations principales 100

90

80

70

60

50 2006 2011 40

30

20

10

0 15 à 19 ans 20 à 24 ans 25 à 39 ans 40 à 54 ans 55 à 64 ans 65 à 79 ans 80 ans ou plus

A Rémering-Lès-Puttelange, le nombre de personnes vivant en couple est en augmentation. Ce taux est important depuis la tranche d’âge des 25 ans et plus. Le plus fort taux de personne en couple est observé pour la tranche d’âge des 40 à 54 ans.

Avec le vieillissement, les personnes « âgées » vivant en couple sont de plus en plus nombreuses.

EMPLOI / TRAVAIL / FORMATION

REVENUS

Territoire Zone de comparaison – Moselle

Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 24122 21975 2009, en euros Foyers fiscaux imposables en % de 54.3 48.4 l’ensemble des foyers fiscaux en 2009 Médiane du revenu fiscal des ménages par 20161 18137 unité de consommation en 2010, en euros Source INSEE, RP2009 exploitation principale

Le revenu net moyen déclaré par foyer fiscal est légèrement supérieur à la moyenne départementale. Le taux de foyers fiscaux est également légèrement supérieur à la moyenne départementale.

Impôts sur le revenu des foyers fiscaux (2011)

Ensembl e des foyers fiscaux 562 Revenu net déclaré (K€) 14198 Revenu net déclaré moyen (€) 25263 Impôt moyen (€) 1119

Foyers fiscaux imposables 343 Proportion en % 61

Revenu net déclaré (K€) 11693 Revenu net déclaré moyen (€) 34091

Foyers fiscaux non imposables 219 Proportion en % 39

Revenu net déclaré (K€) 2504 Revenu net déclaré moyen (€) 11436 Source : DGFiP, Impôt sur le revenu des personnes physiques

La population de Rémering-Lès-Puttelange peut être qualifiée de modeste. Le nombre de foyers fiscaux non imposables représente 39 % des foyers fiscaux de la commune.

Depuis 2009, le revenu net déclaré est en augmentation.

Revenu net déclaré moyen ensemble des foyers fiscaux 25500 25000 24500 24000 23500 23000 évolution revenu net 22500 déclaré (en K €) 22000 21500 21000 20500 2006 2007 2008 2009 2011

Source : DGFiP, impôt sur le revenu des personnes physiques

Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe

Ensemble Hommes Femmes Population non scolarisée de 15 830 409 421 ans ou plus Part des titulaires en % d’aucun diplôme 19.3 % 14.3 % 24.1 % du certificat d’études primaires 4.5 % 3.4 % 5.6 % du BEPC, brevet des collèges 4.3 % 3.9 % 4.7 % d’un CAP ou d’un BEP 32.1 % 41.1 % 23.4 % d’un baccalauréat ou d’un brevet 18.2 % 16.4 % 19.9 % professionnel d’un diplôme de l’enseignement 14.3 % 12.8 % 15.7 % supérieur court d’un diplôme de l’enseignement 7.4 % 8.2 % 6.6 % supérieur long Source : INSEE, RP2011 exploitation principale diplôme de l'enseignement supérieur long

diplôme de l'enseignement supérieur court

baccalauréat ou brevet professionnel 2011 CAP ou BEP 2009 1999 du BEPC, brevet des collèges

certificat d'études primaires

Aucun diplôme

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Source : INSEE, RP1999, 2009 et 2011 exploitations principales

La population de Rémering-Lès-Puttelange est de plus en plus diplômée. On constate depuis 1999, le recul de la population n’ayant aucun diplôme (19.3 % de la population actuelle) et l’augmentation des personnes munies de diplôme de l’enseignement supérieur court et long (21% de la population actuelle).

Plus de 30 % de la population bénéficient d’un diplôme de niveau CAP ou BEP.

Enfin, le tiers restant de la population ont des diplômes de niveau baccalauréat ou brevet professionnel.

Emploi et activité

2011 2006 Nombre d’emplois dans la zone 140 117 Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 491 435 Indicateur de concentration d’emploi 28.6 26.8 Taux d’activité parmi les 15 ans ou plus en % 60.7 58.5 Source : INSEE, RP2011 exploitations principales

L’indicateur de concentration d’emploi est égal au nombre d’emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone.

Le nombre d’emplois proposé dans la zone d’emploi Sarreguemines – Sarrebruck – Sarralbe a augmenté. Le taux d’activité parmi les 15 ans ou plus augmente également.

Emploi - chômage

Territoire Zone de comparaison Emploi total (salarié et non salarié) au 6 376085 lieu de travail Dont par de l’emploi salarié au lieu de 82.7 91.2 travail, en % Variation de l’emploi total au lieu de -6.0 0.8 travail : taux annuel moyen entre 1999 et 2009 en % Taux d’activité des 15 à 64 ans 68.3 70.5 Taux de chômage des 15 à 64 ans 11.2 11.7

Nombre de demandeurs d’emploi de 15 68526 catégorie ABC au 31 décembre 2011 Dont demandeurs d’emploi de 6 48800 catégorie A au 31 décembre 2011 Source : INSEE, RP 2009 et 2011 exploitations principales

Les habitants de Rémering-Lès-Puttelange bénéficient pour la plupart d’un emploi dans la zone d’emploi de Sarreguemines – Sarrebruck – Sarralbe.

Le taux de chômage des 15 à 64 ans correspond plus ou moins au taux de chômage national.

Emploi selon le statut professionnel

2011 % 2006 % Ensemble 140 100 117 100 Salariés 108 77.0 96 81.9 dont femmes 45 31.9 34 29.1 dont temps partiel 29 20.6 26 22.5 Non -salariés 32 23.0 21 18.1 Dont femmes 13 9.5 7 5.7 Dont temps partiel 2 1.4 1 0.8 Source : INSEE, RP2011 exploitation principale

Statut et condition d’emploi des 15 ans ou plus selon le sexe

Hommes % Femmes % Ensemble 266 100 225 100 Salariés 236 88.8 206 91.7 Titulaires de la fonction publique et contrats à durée 220 82.9 178 78.9 indéterminée Contrats à durée déterminée 5 1.9 21 9.2 Intérim 8 3.0 2 0.9 Emplois aidés 1 0.4 1 0.4 Apprentissage – stage 2 0.7 5 2.2 Non -salariés 30 11.2 19 8.3 Indépendants 11 4.1 10 4.4 Employeurs 18 6.7 4.4 3.9 Aides familiaux 1 0.4 9 0.0 Source : INSEE, RP2011 exploitation principale Statut et condition d'emploi des plus de 15 ans

11 2 10 22 21 Fonction publique et CDI 26 CDD INTERIM Emplois Aidés Indépendants 442 Employeurs Aides familiaux

Sur l’ensemble de la population salariée, plus de 80% sont titulaires d’un contrat à durée indéterminée ou d’un poste de la fonction publique. 5% des salariés occupent un poste à contrat à durée déterminée (surtout les femmes). L’intérim représente environ 2% des salariés (surtout des postes occupées par des hommes).

Les emplois non salariés représentent 10 % des conditions d’emploi.

Les % restants sont des postes d’apprentissage, d’emplois aidés ou stages.

Population de 15 à 64 ans par type d’activité

Population Actifs ayant un emploi 64.1 % Chômeurs 8.7 % Retraités 8.5 % Étudiants 9.6 % Autres inactifs 9.1 % Source : INSEE, RP2011 exploitation principale

Taux de chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans par sexe et âge

Hommes Femmes 15 à 24 ans 26.7 36.4 25 à 54 ans 7.7 11.7 55 à 64 ans 6.4 10.0 Source : INSEE, RP2011 exploitation principale

Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi et qui résident dans la zone

2011 % 2006 % Ensemble 491 100 434 100 travaillent dans la commune de résidence 64 13.1 62 14.2 dans une commune autre que la commune de 426 86.9 373 85.8 résidence située dans le département de résidence 335 68.2 313 72.1 située dans un autre département de la région de 6 1.2 5 1.1 résidence située dans une autre région en France 26 5.2 13 3.1 métropolitaine située dans une autre région hors de France 60 12.3 42 9.6 métropolitaine (Dom. Com. Etranger) Source : INSEE, RP2006 et RP2011 exploitation principale

87% de la population de Rémering-Lès-Puttelange occupe un travail dans une autre commune. Seule 13% de la population occupe un travail dans la commune.

Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail

Pourcentage Pas de transport 4.8 % Marche à pied 2.4 % Deux roues 3.4 % Voiture, camion, fourgonnette 88.3 % Transports en commun 1.0 % Source : INSEE, RP2011 exploitation principale

Plus de 88 % de la population utilise un véhicule léger (voiture, camion, fourgonnette) pour se rendre au travail.

Equipement automobile des ménages

2011 % 2006 % 1999 % Ensemble 443 100 384 100 305 100 Au moins un emplacement réservé au 411 92.7 356 92.6 247 81.0 stationnement

Au moins une voiture 417 94 357 92.8 270 88.5 1 voiture 173 39 142 37 124 40.7 2 voitures ou plus 244 55 214 55.8 146 47.9 Source : INSEE, RP1999, 2006 et RP2011 exploitations principales

La majorité des ménages possèdent deux véhicules ou plus.

Données quantitatives et objectifs quantifiés ambitieux inscrits au PADD du SCOTAS

Le Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines offre 36 743 emplois pour une population active de 46 906 personnes, soit un taux d’emploi de 0,78 (situation en 2009).

Le Pays a connu au cours des années 2000 un fort dynamisme économique : + 3 014 emplois au cours de la période 1999/2009, soit + 301 emplois par an en moyenne (+ 8,9 %).

Les emplois existants sont localisés en grande majorité dans le tissu urbain existant (deux tiers des emplois). Les différentes zones d’activités existantes regroupent un tiers des emplois existants.

Le projet du SCOT repose sur un objectif de maintien, voire d’une amélioration, du taux d’emploi par la création de nouveaux emplois sur le territoire du SCOTAS. Les élus du SCOT souhaitent en outre affirmer leur ambition d’élever le niveau de qualification des emplois sur le Pays de l’Arrondissement de Sarreguemines. Le SCOT intègre par conséquent une perspective de création de 4 000 emplois au cours des 20 prochaines années. L’effort en termes de création de nouveaux emplois est réparti de la manière suivante sur le Pays :

- Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences : + 2 500 emplois - Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs : + 400 emplois - Communauté de Communes de Rohrbach-Lès-Bitche : + 100 emplois - Communauté de Communes du Pays de Bitche : + 1 000 emplois

Cette perspective correspond à une tendance de croissance de + 200 emplois par an en moyenne, soit un rythme qui reste inférieur à celui constaté entre 1999 et 2009 (+ 301 emplois par an).

ENTREPRISES

Nombre d’entreprises par secteur d’activité

Nombre % Ensemble 42 100 Industrie 7 16.7 Construction 10 23.8 Commerce, transports, services divers 25 59.5 dont commerce et réparation automobile 5 11.9 Administration publique, enseignement, santé, 0 0.0 action sociale Activités marchandes hors agriculture, Source : INSEE, REE (Sirène)

Le territoire communal compte 42 entreprises. Environ 60 % de ces entreprises occupent des domaines d’activités tels le commerce, transports et services divers. 23 % sont des entreprises de construction Bâtiments et Travaux Publics. 17 % sont liées à des activités industrielles et le pourcentage restant est lié à des activité de commerce et de réparation automobile.

Age des entreprises

Pourcentage Moins d’1 an 7.5 % 1 an 5.0 % 2 ans 10.0 % 3 ans 17.5 % 4 ans 0.0 % 5 ans 5.0 % 6 à 9 ans 20.0 % 10 ans et plus 35.0 % Activités marchandes hors agriculture, Source : INSEE, REE (Sirène)

Créations d’établissements - Activités marchandes hors agriculture, Source : INSEE, REE (Sirène)

- 2012 : 8 entreprises - 2013 : 3 entreprises

Postes salariés par secteur d’activité au 31 décembre 2011

50 1 à 9 10 à 19 20 à 49 Total % salariés salariés salariés salariés ou plus Ensemble 98 100.0 26 25 47 0 Agriculture, sylviculture et 1 1.0 1 0 0 0 pêche Industrie 43 43.9 5 15 23 0 Construction 24 24.5 0 0 24 0 Commerce, transports, 11 11.2 11 0 0 0 services divers Dont commerce et 0 0.0 0 0 0 0 réparation automobile Administration publique, enseignement, santé, 19 19.4 9 10 0 0 action sociale Source : INSEE, CLAP

30 agriculture, sylviculture et 25 pêche

industrie 20

15 construction

10 commerce, transports, services divers 5 administration publique, 0 enseignement, santé, action 1 à 9 salariés 10 à 19 20 à 49 50 salariés ou sociale salariés salariés plus

Source : INSEE, CLAP

Les entreprises employant le plus de personnes sur le territoire communal sont les entreprises de construction BTP et l’industrie.

Etablissements actifs par secteur d’activité au 31 décembre 2011

50 1 à 9 10 à 19 20 à 49 Total % 0 salarié salariés salariés salariés salariés ou plus Ensemble 56 100.0 44 8 2 2 0 Agriculture, sylviculture et 5 8.9 4 1 0 0 0 pêche Industrie 6 10.7 2 2 1 1 0 Construction 10 17.9 9 0 0 1 0 Commerce, transports, 32 57.1 28 4 0 0 0 services divers Dont commerce et 6 10.7 6 0 0 0 0 réparation automobile Administration publique, enseignement, santé, 3 5.4 1 1 1 0 0 action sociale Source : INSEE, CLAP

Répartition des établissements actifs par tranche d'effectif salarié au 31 décembre 2011

0 3,6 3,6

14,3 50 salariés et plus 20 à 49 salariés 10 à 19 salariés 1 à 9 salariés 78,6 0 salarié

DESIGNATION DES COMMERCES ETSERVICES PRESENTS SUR LA COMMUNE

Auberge du Lac Café-restaurant

Auberge fleurie Café-restaurant

Crédit Mutuel Banque

Ecurie d’Eole Centre équestre

Evelyne NIESSER Atelier de peinture

Horticulture Blum Culture de fleurs

Le Fournil de Francine Boulangerie-Alimentation

Maria PERRIA Commerce de détail d’habillement

Sandra DRUI Soins de beauté

Sarah CRAMOISY Vente à domicile

Sylvie KARST Coiffure

Taverne des étangs Café-restaurant

LES ENTREPRISES

Alain HONNERT Travaux de terrassement Alexandre REIFF Installation de structures

André MERTZ Photographe

Anne GARTNER Service à la personne

Armand PERRIN Travaux de terrassement

Arnaud GAY Enseignement commercial

Ateliers mécaniques ZINGRAFF Mécaniques industrielles

BARTHEL Consult Service aux entreprises, société de conseil

Carole GOFFINET Coiffure

Concept Serrurerie Travaux de menuiserie métallique

Dominique LABONTE Travaux de terrassement

Entreprise VISCONTI Travaux publics

Ertugrul BAYRAK Travaux de maçonnerie générale

Fabien QUODBACH Installation de structures

Fabienne DRUI Fabrication d’article mécanique

Francis MICHEL Conseil bureau d’études

Jean-Claude KARST Construction d’autres bâtiments

Laboratoire du Lac Fabrication de matériel médical (prothésiste dentaire)

Nadine BLANC Mécanique industrielle

NEBUKA.fr Création de sites internet

Patrick PAULUS Programmation informatique

Philippe BIRAUD Constructions de maisons

Philippe HOUPERT Travaux spécialisés de construction

SARL FONDERIE KLEIN Fonderie

Un toit sol’air Chauffage et Solaire

Valérie FOERTSCH Commerce de détail alimentaire sur marché

Yasmine RIFF Traduction interprète

ENJEUX ECONOMIQUES ET SOCIAUX

LOGEMENTS

Evolution du nombre de logements par catégorie 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2011 Ensemble 220 299 408 481 520 516 541 Résidences 200 215 252 273 305 415 443 principales Résidences secondaires et 9 77 150 193 202 79 74 logements occasionnels Logements vacants 11 7 6 15 13 22 24 Source : INSEE, RP1968 à 1990 dénombrements – RP1999, RP2009 et 2011 exploitations principales

Le nombre de logements a plus que doublé entre la période de 1968 à 2011. Le nombre de résidences principales est passé de 200 en 1968 à 443 en 2011. Le nombre de résidences secondaires est passé de 9 en 1968 à 74 en 2011.

On observe de 1975 à 1999 une augmentation très importante du nombre de résidences secondaires. Cette évolution s’explique par le développement de la zone de loisirs de l’Etang des Marais. Ce développement auparavant n’a pas toujours été maîtrisé. A partir d’un camping de loisirs avec des constructions légères sont apparues des constructions plus importantes avec des besoins en équipements et infrastructures qui ont conduit a une modification progressive des lieux.

Entre 1999 et 2009, un nombre important de résidences a été déclaré comme résidences principales.

La commune compte, en 2011, 24 logements vacants.

Une des orientations prescriptives du SCOTAS est la reconquête du parc inoccupé. Le SCOT définit un objectif de résorption de la vacance de l’ordre de 40 % du parc vacant présent sur son territoire. Le nombre moyen de logements vacant à reconquérir par an est de 10 pour la partie Ouest du territoire du SCOTAS (soit la CASC et CC Albe et Lacs).

500

450

400

350 1968

300 1975

250 1982 1990 200 1999 150 2009 100 2011 50

0 résidences principales résidences secondaires et logements vacants logements occasionnels

Catégories et types de logements

2011 % 2006 %

Ensemble 541 100 508 100 Résidences 443 82.0 384 75.6 principales Résidences 74 13.7 97 19.2 secondaires et logements occasionnels

Logements vacants 24 4.4 27 5.2

Maisons 454 83.9 439 86.4 Appartements 85 15.7 67 13.1

Catégories et types de logements 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 résidences résidences logements vacants maisons appartements principales secondaires et logements occasionnels

logements 2006 logements 2011

84 % du parc de logements de la commune sont constitués de maisons. Les appartements représentent 16 % du parc.

Une autre ambition prescriptive du SCOTAS réside dans la réhabilitation des logements afin de réaliser des économies d’énergie. L’objectif, par an, de réhabilitation pour la partie Ouest du territoire communal (CASC et CC Albe et Lacs) est de 25 logements.

Le calcul de cet objectif repose sur une hypothèse de 10 % du parc datant d’avant 1975 : 24 600 résidences principales, soit de l’ordre de 2500 logements sur 20 ans.

Nombre moyen de pièces des résidences principales

2011 2009 1999 Ensemble des résidences principales 4.9 5.2 5.0 Maison 5.2 5.5 5.3 Appartement 3.6 3.7 3.3 Source : INSEE, RP1999, 2009, 2011 exploitations principales

Entre 1999 et 2011, une maison compte plus de 5 pièces. Un appartement dispose en moyenne de 3.5 pièces.

Résidences principales selon le nombre de pièces

2011 % 2006 % 1999 %

Ensemble 443 100 384 100 305 100 1 pièce 0 0 0 0 0 2 pièces 17 3.8 14 3.7 11 3.7 3 pièces 57 12.9 34 8.9 34 8.9 4 pièces 119 26.9 84 22 64 22 5 pièces ou plus 250 56.3 251 65.4 196 65.4 Source INSEE, RP 1999, 2006 et 2011 exploitations principales

Taille des résidences principales 300

250

200

150

100

50

0 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces ou plus

1999 2006 2011

Source : INSEE, RP1999, 2006 et 2011 exploitations principales

La taille des résidences principales a augmenté entre 1999 et 2011. La majorité des résidences principales présentes sur la commune comptent plus de 5 pièces.

La maison individuelle sur un terrain faisant en moyenne 7 ares caractérise le tissu urbain du village.

Résidences principales en 2011 selon la période d’achèvement

Nombre %

Résidences principales construites avant 415 100 2009 Avant 1946 49 11.9 De 1946 à 1990 211 51.0 De 1991 à 2008 154 37.1 Source : INSEE, RP2011 exploitation principale Résidences principales selon la période d'achèvement

49 %

[VALEUR] %

211 %

avant 1946 de 1946 à 1990 de 1991 à 2008

La moitié des constructions de la commune date de la période 1946 à 1990 (51%). Ces constructions ne répondent pas aux normes actuelles d’isolation et donc de réduction d’énergie. De plus, il faut encore ajouter 12 % du parc qui est construit avant 1949.

De 1991 à 2008, 37,7 % du parc a été construit. On peut estimer qu’environ 10 % de bâtiments répondent aux exigences de la RT 2005.

Globalement, les enjeux de réhabilitation sont très importants sur la commune. La municipalité doit encourager plus les opérations de réhabilitation.

Les constructions actuelles et à venir respecteront automatiquement les exigences de la RT 2012.

Ancienneté d’emménagement dans la résidence principale en 2011

Nombre de Part des Population Nombre moyen de ménages ménages en des pièces par % ménages logement Personne Ensemble 443 100 1144 4.9 1.9 Depuis moins de 2 ans 31 6.9 72 3.9 1.7 De 2 à 4 ans 68 15.4 160 4.2 1.8 De 5 à 9 ans 88 19.8 273 4.9 1.6 10 ans ou plus 257 57.9 639 5.3 2.1 Source : INSEE, RP2011 exploitation principale

Le nombre de pièce par personne a légèrement baissé sur 10 ans. Ancienneté d'emménagement des ménages

[VALEUR] %

depuis moins de 2 ans [VALEUR] % [VALEUR] % de 2 à 4 ans de 5 à 9 ans de 10 à 19 ans

[VALEUR] % [VALEUR] % de 20 à 29 ans 30 ans ou plus [VALEUR] %

Source : INSEE, RP2011 exploitation principale

Résidences principales selon le statut d’occupation

2011 2006 1999 Ancienneté Nombre de moyenne Nombre % Nombre % Nombre % personnes d’emménagement en année(s) Ensemble 443 100 1144 20.2 384 100 305 100

Propriétaire 343 77.3 904 23.9 304 79.3 245 80.3 Locataire 88 19.8 210 5.9 62 16 37 12.1 Dont d’un 0 0 0 0 0 0 0 logement HLM loué vide Logé 13 2.9 30 19.3 18 4.7 23 7.5 gratuitement Source : INSEE, RP2006 et RP2011 exploitations principales Résidences principales selon le statut d'occupation 400

350

300

250

200

150

100

50

0 propriétaire locataire logé gratuitement

logements 1999 logements 20062 logements 2011

En 2011, les propriétaires représentent 77.3 % du parc de logements. Ce pourcentage diminue depuis 1999 au profit des locataires qui représentent 19.8% du parc de logements en 2011 (pour 12.1% en 1999).

Confort des résidences principales

2011 % 2006 % 1999 % Ensemble 443 100 384 100 305 100 Salle de bain avec baignoire ou 440 99.3 374 97.3 374 95.4 douche

Chauffage central collectif 20 4.5 24 6.2 24 6.9 Chauffage central individuel 301 67.9 298 77.5 298 71.1 Chauffage individuel « tout 44 10 21 5.4 21 7.2 électrique » Source : INSEE, RP1999, 2006 et RP2011 exploitations principales

Les habitations de la commune bénéficient de tout le confort. On note une augmentation du nombre de chauffage individuel « tout électrique » qui n’est pas le système le plus économique. Le chauffage central collectif bénéficie à 4.5% des résidences principales.

LOGEMENTS – RECAPITULATIF

Commune de Rémering-Lès-Puttelange – données à l’échelle de la Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs

Thématique Moyenne Données départementale

59.5 % des ménages sont composées d’1 à 2 MENAGES (2009) 61.5 % personnes 853 logements commencés, dont 26.5 % de LOGEMENTS (2001-2010) 46.4 % de LC logements collectifs VANCANCE DES LOGEMENTS Taux de vacance de 7.7 % 9.2 % (1999-2009 / 2009) Taux de vacance > 1 an de 4.5 % 5.1 % Evolution du taux de vacance > 1 an de 11.3 % entre 24.6 %

1999 et 2009 (soit 33 logements) TAILLE DES LOGEMENTS 1-2 pièces : 6.6 % 14.1 % D’après 1999 3-4 pièces : 56.0 % 46.9 % (2009) 5 pièces et + : 37.4 % 39.0 %

37 Ha consommés (dont 91.6 % pour les logements 2159 Ha (84.3 % ind) individuels) CONSOMMATION FONCIERE 716 m² Surface consommée par logement individuel : 647 m² (2000-2008) 155 m² Surface consommée par logement collectif : 170 m² 22 logements / Ha Densité moyenne : 19 logements / Ha 1594 logements locatifs, soit 27, 5 % des résidences PARC LOCATIF privé et public principales 41.1 % (2009) 5.5 % du parc locatif est public (évolution de -17.1% 31.9 % depuis 1999, contre +26.7% pour le parc locatif privé) Part des ménages logés dans un logement locatif et éligibles à un LS : 78.1 % MENAGES ELIGIBLES AU 75.9% Part des ménages éligibles logés dans un logement LOGEMENT SOCIAL 59 % locatif dont les revenus sont < à 60 % des plafonds HLM : 62.9 % LOGEMENTS 13 822 POTENTIELLEMENT INDIGNES (privés) 3.7 % La superficie moyenne de la parcelle est de 1028 m² LOTISSEMENTS DE + 10 757 m² parcelles Le coût moyen au m² est de 53 € (60€ entre 2005 et 76 € (90€ 2005-2009) (2000-2009) 2009)

Source : Observatoire Départemental de l’Habitat 2012

ENJEUX LIES A L’HABITAT

4. ANALYSE URBAINE

HISTOIRE de la commune

Appelée « Venise du Front » Rémering-Lès-Puttelange est connue depuis fort longtemps dans l’histoire.

A l’époque gallo-romaine dont les vestiges sont encore visibles (lieu-dit harreweg-heerweg) et allant du « Herrapel à Keskastel », elle longeait le cours du Mutterbach et avait donné naissance à REMERINGA.

L’histoire moderne de ce village est liée à la construction de la ligne Maginot. Destinée à barrer le chemin aux invasions allemandes, la ligne Maginot vit le jour à partir de 1930. Appuyée sur les régions vallonnées de Bitche et Boulay, il fallait trouver un système pour verrouiller la trouée de Puttelange empruntée par la R.N. 74. Le relief ne permit pas l’implantation d’ouvrages de défense, mais la géologie du terrain permit d’installer des réservoirs artificiels d’eau pour inonder la vallée du Mutterbach, entre Puttelange-aux-Lacs et Sarralbe. Ainsi naquit la « zone inondable de Puttelange- Sarralbe ».

Lors des combats de 1940, la commune fut sérieusement endommagée. A l’issue de la guerre, les différents étangs subsistèrent et devinrent des lieux de fréquentation touristique. Avec ces 56 ha, l’étang du Marais constitue un pole touristique attractif pour l’ensemble de la région.

Source : http://www.mairie-remeringlesputtelange.fr/histoire

BLASON : Coupé d’argent à la croix de Lorraine de gueules et d’or à trois pals d’azur

Remeringen, 1294 – Reimering, 1751 – Rimeringen, 1759 (de Bouteiller, p. 213) Rémering, commune en 1790 du canton de Puttelange et en 1802 du canton de Sarralbe. ÉPOQUE ROMAINE

La route du Hérapel à Guéblange-les-Sarralbe reliant entre elles les grandes routes de Metz à Worms et à Strasbourg, passait le long de la rive droite du ruisseau Mutterbach par Puttelange, Rémering, Holbachet Hirbach. (Box, p. 289/290).

MOYEN-AGE ET TEMPS MODERNES Rémering et Grundviller formaient une mairie, partagée entre la seigneurie de Puttelange, fief lorrain, et l’abbaye bénédictine de femmes de Herbitzheim, dissoute en 1544.

La haute vouerie sur les biens de l’abbaye appartenait à l’Evêché de Metz qui dès le 8e et 10è siècles revendiqua le droit de Haute Vouerie et de souveraineté sur toutes les abbayes (voir Saint-Avold). La Haute Vouerie épiscopale sur Herboriste était unie à la seigneurie épiscopale de Sarralbe, et donnée en fief aux comtes de Sarrebruck. L’évêché engagea en 1400 et puis vendit en 1561 au duc de Lorraine la seigneurie de Sarralbe et la Haute Vouerie de Herbitzheim.

De son côté, le duc céda au comte de Sarrebruck en 1581 (25 août) la vouerie sur les biens de l’abbaye dissoute, « à perpétuité et héréditairement l’advocatie et le droit de haute justice, en cinq cas appelés communément le grand criminel, à savoir : • meurtre, incendie, vol, viol et plaies, comme aussi les droits régaliens et autres droits et revenus à cause de sa seigneurie de Sarralbe sur le monastère de Herbitzheim et dans les villages de Herbitzheim, Keskastel, St-Michel, Rémering et Grundviller, ez, bans, sujets, maisons, cours, bois, moulins et autres profits, et émoluments dont il jouissait ou qui lui pouvaient compéter ou appartenir ». (J.Thilloy, Herbitzheim, p. 21)

En 1621 (6 sept. Et 30 oct.), le duc de Lorraine se fit rétrocéder par Sarrebruck tous les droits sur les deux villages de Rémering et de Grundviller.

ÉMIGRE DANS LE BANAT Le Banat (Roumanie-Hongrie) "De La Lorraine en direction de l’est, vers un eldorado, et par fidélité." Débarrassé de l’occupant turc, l’empire d’Autriche prend possession de territoires dépeuplés aux confins du Danube. L’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse confie le Banat au comte Claude Mercy, originaire de en Lorraine. Pour repeupler la région, le nouveau gouverneur fait appel à des colons, catholiques de préférence.

De 1718 à 1772, des milliers de Lorrains ont pris le chemin de ce territoire qui leur promettait d’être généreux, malgré l’interdiction qui leur en était faite... Ils rejoignaient d’autres candidats colons venant d’Alsace, de Belgique, du Luxembourg, de Rhénanie, etc. La misère qui ravageait l’Europe encourageait ces départs. La guerre de Trente ans venait de se terminer après avoir fait subir aux populations les exactions de la soldatesque, les destructions massives, les dégâts innombrables. Les hivers rigoureux se succédaient ainsi que les épidémies. Le paysan était affreusement misérable ! Partir, c’était donc l’espoir d’une vie meilleure. De routes en carrioles en trajets tumultueux sur des radeaux, ils sont passés par Ulm en Bavière, Vienne en Autriche, avant de devenir des "colons" dans des villages tout neufs, construits dans les plaines alluviales de ce qui allait devenir la Hongrie, la Roumanie, la Serbie.

Une nouvelle vie allait commencer, mais qui n’était pas l’eldorado espéré... Jacqueline Mouzard (L’Ami Hebdo n°11 - 14 mars 2010). En 1766, Fischer Mathias - Dunkhelter Pierre - Seistein Marguerite ; en 1767, Kessler Catherine, 2 personnes, arrive à Apatin sur le Danube pour s’établir à Philioca. (F. Wilhelm et J. Kallbrunner).

ÉMIGRES ET CONDAMNÉS PENDANT LA RÉVOLUTION Bomeler André, régisseur de Mantaudoin, ex-noble, condamné à mort comme « chef vendéen » le 29 thermidor an II par la commission militaire de Nantes ; Clémencet François-Philippe, curé de Rémering, dénoncé par la municipalité ; Guerber Marie-Catherine, veuve de Michel Goedlin ; Jean Jean-Claude, prêtre à Rémering ; Porté André, cordonnier ; Becker Gaspard, laboureur (liste Gain, n° 358, 652, 1505, 1809, 2865, 3743).

2ème GUERRE MONDIALE Les cultivateurs de la commune sont évacués le 1er septembre 1939 à Saint-Même-les-Carrières en Charente Inférieure et les mineurs à Palinges, Paray le Monial (Saône-et-Loire). La Mairie se replia à St Même les Carrières.

LA BATAILLE DU 14 JUIN 1940. Les Allemands occupent le village le 14 juin 1940 car les soldats ont reçu l’ordre de se replier. Par les bombardements (tirs d’artillerie) du 14 juin 1940 et du 20 au 25 novembre 1944, 80 maisons furent détruites. Libérée le 15.11.1944 par les troupes américaines, la commune fut citée le 1.7.1948 à l’ordre de la division : « A demi détruite par les bombardements et par les combats qui ont été livrés sur son territoire, Rémering-lès-Puttelange s’est particulièrement signalée par l’aide apportée aux prisonniers évadés d’Allemagne. A subi la perte de 16 de ses habitants et la déportation ou l’expulsion de 42 autres. A supporté toutes es épreuves avec un courage digne d’éloges ».

Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec Etoile d’argent.

ENSEIGNEMENT • 1844 : 2 écoles (92 garçons et 80 filles) (Verronnais) • 1956 : L’école, une classe de garçons (31 élèves) et une classe de filles (35 élèves) fut construite en 1942 et détruite en 1942. • L’école maternelle qui date de 1853 est sinistrée partiellement ; elle compte 24 enfants.

CULTE CATHOLIQUE

Avant la Révolution, Rémering-Lès-Puttelange était une paroisse de l’archiprêtré de St-Arnoual, le curé desservait l’annexe de Grundviller conjointement avec le curé de Heckenransbach et de plus administrait les sacrements à Richeling, annexe de Holving.

Le patronage appartenait au seigneur du village, c’est-à-dire l’abbaye de Herbitzheim et plus tard le duc de Lorraine. Depuis la Révolution, Rémering est paroisse de l’archiprêtré de Sarralbe avec les annexes de Grundviller jusqu’en 1886 et de Richeling jusqu’aujourd’hui.

L’église, dédiée à St Rémi (1er octobre) fut transformée en 1689, agrandie en 1714, 1752 et restaurée en 1862 ; partiellement détruite le 5 juin 1940 par tirs d’artillerie, elle fut, quoique réparable, démolie par les Allemands en 1942.

EQUIPEMENTS PUBLICS et SERVICES

Equipements administratifs

La mairie constitue l’unique service administratif de la commune.

Equipements scolaires

La commune compte une école maternelle et une école élémentaire pour un total de 117 élèves (en 2014).

Le périscolaire : Les Cigogneaux

Foyer Socio-éducatif, L’équipe : Composée d’une responsable et de 3 animatrices sur le temps de midi et 2 sur le temps du soir.

Objectifs pédagogiques de la structure : V Favoriser l’épanouissement, l’autonomie, la responsabilisation et la socialisation des enfants. V Favoriser l’expression artistique sous toutes ses formes et l’éveil à la culture V Etre à l’écoute du rythme de chacun V Découvrir l’environnement proche et développer l’intérêt pour l’écologie

Activités phares 2013/2014 sous le thème « Expressions Tout Arts’Zimut » : V Atelier d’expression scénique V Atelier d’expression corporelle V Atelier d’expressions artistiques V Rencontres avec les séniors de la commune V Découverte du bilinguisme franco-allemand avec la revue « L’Ami Junior » Journal Des Cigogneaux (JDC) V Création d’un comité de parents

Collèges La commune de Rémering-Lès-Puttelange est rattachée au collège « Jean-Baptiste Eblé » de Puttelange-aux-Lacs, dont le secteur de recrutement comprend 12 communes : , Cappel, , , Grundviller, , Hilsprich, Hoste, , Puttelange-aux-Lacs, Rémering-Lès-Puttelange et Saint-Jean-Rohrbach.

Le collège de Puttelange-aux-Lacs a une capacité d’accueil de 575 élèves, 497 collégiens y étant actuellement scolarisés.

Equipements sportifs et socio culturels

La commune compte une salle des fêtes, un terrain multisports inséré dans l’enceinte de l’école, un terrain de football.

Le monde de l’équitation est également bien représenté sur la commune. Mais l’ensemble de ces équipements sont privés.

Le foyer rural local relance en 2014 une activité d’accueil des jeunes soutenue par le Département (400 €). Une seule association est soutenue au titre de la politique sportive via l’aide à la licence (327.50 € pour 31 licenciés en 2013).

Les associations

La commune compte 4 associations :

- Fit-Mouv’, - Foyer rural « Les cordées » - Taekwondo RLP - Syndicat des arboriculteurs

Services de santé

Aucun service de santé n’est présent sur la commune. Les services de santé courants (médecin, dentiste, pharmacien) les plus proches se trouvent à Puttelange-aux-Lacs, Sarralbe, Hambach. Les structures d’accueil destinées aux personnes âgées (gériatrie / long séjour / maison de retraite) les plus proches se trouvent à Sarralbe et à Sarre-Union. Pour la consultation de spécialistes, ou encore une hospitalisation, les habitants de Rémering-Lès-Puttelange se tournent principalement vers l’hôpital de Sarreguemines.

Les déchets solides

Le ramassage et le tri des ordures ménagères sont gérés par la Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs. Une déchetterie est implantée sur le ban communal de Sarralbe. Elle est accessible à l’ensemble des habitants de la Communauté de Communes.

L’assainissement

Le zonage d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales), doit être réalisé par les communes ou leurs groupements conformément aux articles L.224-10 et R.2224-9 du Code Général des Collectivités Territoriales.

L’assainissement eaux usées

La commune de Rémering-Lès-Puttelange possède une station d’épuration, traitant les eaux usées de la commune. Cette station, mise en service en 1978 avec extension en 2010, présente un traitement de type boue activées – aération prolongée, pour une capacité de traitement de 2300 EH.

La commune en est le maître d’ouvrage, son exploitation étant assurée par le service technique de la collectivité.

L’épuration est globalement bonne. La qualité de traitement répond à toutes les exigences réglementaires.

La majorité du réseau de la commune est de type unitaire L’assainissement non collectif eaux usées

La compétence est assurée par la Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs, le SPANC ayant été mis en place en 2012. Quatre installations ANC sont comptabilisées dans la commune, leurs contrôles étant en cours.

L’assainissement eaux pluviales

En application de l’article 5 de l’arrêté de prescriptions générales des systèmes d’assainissement du 22 juin 2007, il est interdit de raccorder des eaux pluviales sur un réseau unitaire. Lors de la création d’un nouveau projet, les techniques alternatives au « tout tuyau » doivent être favorisées en recherchant des usages multifonctions des ouvrages de gestion des eaux.

Les dernières opérations d’urbanisme en date bénéficient d’un réseau pluvial. Sinon, la majorité de la commune dispose d’un système d’assainissement unitaire.

Eau potable (éléments de l’étude SAFEGE)

La commune de Rémering-Lès-Puttelange est desservie par le Syndicat Intercommunal des Eaux (SIE) de Sarralbe, dont la capacité de production est estimée à 10 000 m 3/jour .

La production moyenne du syndicat est de 5 946 m 3/jour. Les besoins moyens relevés au niveau du syndicat sont de 5 304 m 3/jour.

Quatre forages et prise d’eau dans la Sarre sont présents, la sollicitation des captages variant entre 37 et 103 % selon les captages.

La capacité de stockage du syndicat est de 13 400 m3, son autonomie étant de l’ordre de 2.5 jours.

Aménagement numérique

La Communauté de Communes de l’Albe et des Lacs a donné son accord de principe d’adhésion au syndicat départemental en vue d’un déploiement FTTH.

Tourisme

La commune est située sur route de la Ligne Maginot aquatique et bénéficie de l’étang des Marais et d’un camping municipal. La commune fait partie du schéma départemental du tourisme.

Qualité des eaux de baignade de l’étang des Marais Bilan Régional 2013 – données Agence Régionale de Santé (ARS)

Le contrôle sanitaire effectué par l’ARS comprend la surveillance analytique des eaux de baignade, l’inspection des sites de baignade et le contrôle des mesures de gestion mises en œuvre par la PREB et la commune (information du public, interdiction de baignade…).

La nouvelle directive prévoit d’évaluer la qualité des eaux de baignade selon quatre classes (Excellente, Bonne, Suffisante ou Insuffisante) sur la base des résultats microbiologiques de 4 années consécutives.

Ces bulletins d’analyse et les résultats sont obligatoirement affichés sur le site de baignade.

Concernant l’étang des Marais, le résultat des contrôles de qualité qualifie le site de baignade « d’eau d’excellente qualité ».

ROUTES, TRANSPORTS et CONSTRUCTIONS

Réseau routier départemental

Rappel : hors agglomération, la création d’accès ainsi que les marges de recul à respecter devront obligatoirement faire l’objet de consultations du Conseil Général.

Rappel de la répartition des responsabilités commune / Conseil Général de la Moselle en agglomération et hors agglomération : en agglomération le pouvoir de police appartient au maire, hors agglomération il revient au Président du Conseil Général, avec consultation préalable du préfet pour ce qui concerne les Routes à Grande Circulation.

Rappel des règles de plantations aux abords des routes départementales (art. 73 du Règlement du Domaine Public Routier) : l’implantation de supports en bordure de voie publique hors agglomération doit faire l’objet d’une autorisation ou d’une approbation préalable du Président du Conseil Général. Les conditions techniques de ces implantations sont, dans tous les cas, définies par le gestionnaire. Notamment au regard des problèmes de sécurité, ces implantations devront être localisées hors accotements. En cas d’impossibilité, elles devront se situer à au moins à 4 mètres du bord de la chaussée et des équipements de protection pourront être exigés. Elles pourront faire l’objet d’une convention.

Statut des routes départementales

ROUTE DEPARTEMENTALE STATUTS N° 656 Route Nationale Transférée (RNT) classée RGC N° 674 Route Nationale Transférée (RNT) N° 174L Réseau Intérêt Cantonal (RIC) classée RGC N° 156D Réseau d’aménagement du territoire (RAT)

Le carrefour RD 656/174L a été aménagé en carrefour giratoire dans le cadre du 1 er PARM (Projet de Sécurisation et de Modernisation du Réseau).

Données de comptages sur les routes départementales

Année de Nombre de RD PR de comptage % PL comptage véhicules / jour N° 656 16+613 2013 5771 7.02 N° 674 38+438 2013 3583 14.57 N° 174L 0 2009 2973 3.53 N° 156D 0 2009 3524 3.73

Plans d’alignement par rapport aux routes départementales (servitude d’utilité publique EL7) Un plan d’alignement a été approuvé le 03 mai 1906 au droit de la RD156D. Il conviendra de vérifier l’utilité résiduelle de ce plan d’alignement à l’occasion de la révision du PLU, l’assemblée délibérante du Conseil Général de la Moselle ayant décidé le 13 juin 2013, de supprimer la servitude d’alignement EL7 sur les RD de la Moselle.

En vertu de l’article L126-1 du code de l’urbanisme, après l’expiration d’un délai d’un an à compter de l’approbation du plan local d’urbanisme, seules les servitudes annexées au PLU peuvent être opposées aux demandes d’autorisation d’occupation du sol.

Problèmes de sécurité et accidentologie connus sur les routes départementales

Au droit de la RD674, de 2000 à 2002, 6 accidents ont été enregistrés, provoquant 3 décès et 2 blessés hospitalisés. Au droit de la RD656, de 2002 à 2007, 2 accidents ont été enregistrés, provoquant 2 décès. Au droit de la RD156D, de 2000 à 2003, 2 accidents ont été enregistrés, sans blessés hospitalisés.

Transports en commun routiers

La commune est desservie par plusieurs lignes TIM : - LR125 Hilsprich/Sarreguemines avec 4 services par jour - LR135 Holving/Puttelange-aux-Lacs avec 2 services le mercredi pour le marché - SA121 avec 2 services par jour vers Sarreguemines - SA 125 avec 2 services par jour vers Sarreguemines - 2 spéciaux scolaires (2 services par jour) vers le collège de Puttelange-aux-Lacs

Le temps d’accès à l’autoroute A4 est de 15 minutes en voiture.

SOLIDARITE

Schéma départemental de la petite enfance 6 assistantes maternelles ainsi qu’un accueil périscolaire sont présents dans la commune.

Les séniors Schéma de l’autonomie 2010-2015 : Au 31 décembre 2013, 9 personnes sont bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie à domicile à Rémering-Lès-Puttelange.

Les personnes défavorisées Plan Départemental pour le Logement des Personnes Défavorisées 2009-2013 14 aides du Fonds de Solidarité pour le Logement ont été octroyées, pour un montant de 3 807, 68€.

LA PREVENTION DES RISQUES et LES MESURES DE PROTECTION

Les cours d’eau

La loi n°2003-699 du 30 juillet relative à la préve ntion des risques technologiques et naturels a complété l’article L215-19 du Code de l’Environnement en chiffrant à 6 mètres la servitude de passage pour l’entretien des cours d’eau, excepté pour les terrains bâtis ou clos de murs à la date du 3 février 1995.

En application de l’article L.215-14 du Code de l’Environnement, l’entretien régulier des cours d’eau est à réaliser par les propriétaires riverains. Cet entretien régulier consiste en l’enlèvement des embâcles, l’élagage ou le recepage de végétation rivulaire et le faucardage localisé de la végétation.

Les travaux sur cours d’eau sont soumis à procédure au titre du Code de l’Environnement en application des articles L.216-1, L.216-6 et R.214-1 et suivants du Code de l’Environnement, notamment la modification de profils en travers ou en long, la couverture, l’enrochement des berges. Pendant la phase de travaux sur des cours d’eau, il convient de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter toute pollution du milieu récepteur.

Le risque « inondations »

- Inondations et coulées de boue : débordement du cours d’eau de la « Mutterbach » ou le « Moderbach »

Les évènements survenus sur la commune

Demande communale de Arrêté de reconnaissance Dates de l’inondation reconnaissance CAT NAT CAT NAT (date d’envoi à la Préfecture) (références de l’arrêté)

Du 25 mai au 30 mai 1983 Demande faite le 09/06/1983 Arrêté du 21/06/1983 JO du 24/06/1983

Du 25 février au 28 février 1997 Demande faite le 12/03/1997 Arrêté du 24/03/1997 JO du 12/04/1997

Du 25 décembre au 29 Demande faite le 29/12/1999 Arrêté du 29/12/1999 décembre 1999 JO du 30/12/1999

Le détail des données est précisé dans le chapitre HYDROGRAPHIE.

L’aléa retrait-gonflement des argiles

Le ban communal est concerné par un aléa-retrait est gonflement des argiles précisé au chapitre GEOLOGIE du présent rapport de présentation.

Les risques technologiques

‹ Le risque canalisation et transport de matières dangereuses Définition du risque : transport des Matières Dangereuses

Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport par voie routière, ferroviaire, aérienne, d’eau ou par canalisation, de matières dangereuses. Il peut entraîner des conséquences graves pour la population, les biens et/ou l’environnement.

Les principaux dangers liés aux transports de matières dangereuses (TMD) sont : - l’explosion occasionnée par un choc avec étincelles, par le mélange de produits avec des risques de traumatismes directs ou par l’onde de choc, - l’incendie à la suite d’un choc, d’un échauffement, d’une fuite avec des risques de brûlures et d’asphyxie, - la dispersion dans l’air (nuage toxique), l’eau et le sol de produits dangereux avec risque d’intoxication par inhalation, ingestion ou par contact.

Le risque spécifique CANALISATION

La commune est confrontée au transport par canalisations dans lesquelles circulent :

Produit Canalisation Société exploitante

GAZ X Gaz de France Air liquide et Hydrogène X Société Air Liquide Hydrocarbures X TRAPIL Ethylène et Propylène X INEOS

Document Date l’édition Service-source

Plan de zonage et rappel des obligations du Année 2007 TRAPIL ODC B.P.81 propriétaire et de l’exploitant 71 103 CHALON-SUR- pour les parcelles traversées SAONE Cedex

Dossier départemental des Avril 2004 Préfecture de la Moselle risques majeurs

Les mesures de prévention réalisées par la commune

Les Transports de Matières Dangereuses La législation relative aux transports de matières dangereuses ne prévoit pas à ce jour la mise en place de plan de prévention des risques TMD.

• Maîtrise de l’urbanisme Pour prévenir tout accident lié à des travaux de terrassement, les plans de canalisations souterraines sont pris en compte par les communes traversées au travers d’un plan de zonage déposé et consultable en mairie et d’une inscription au document d’urbanisme de la commune.

La réglementation impose des contraintes d’occupation des sols de part et d’autre de l’implantation de la canalisation : - Bande de servitudes fortes (jusqu’à 5 mètres de largeur) maintenue débroussaillée et inconstructible et zones de servitudes faibles (jusqu’à 20 mètres de largeur) maintenue en permanence accessible pour interventions ou travaux. Aux termes d’une étude de sécurité que doit faire l’exploitant, le Préfet peut porter à la connaissance de la commune concernée les informations nécessaires en vue de fixer des restrictions à l’urbanisation et/ou à la densification de la population autour de la canalisation, dans une zone pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres selon le produit transporté et les caractéristiques de la canalisation. - D’autre part, les exploitants de canalisations doivent obligatoirement être consultés avant le début des travaux dans une zone définie autour de la canalisation. Préalablement à toute intervention, une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) leur est adressée.

• Ouvrages de protection Balisages au sol des canalisations à intervalles réguliers qui permet de matérialiser la présence de la canalisation.

‹ Le risque de rupture de barrage ou de digue

Définition du risque : Un barrage est un ouvrage le plus souvent artificiel, transformant généralement une vallée en un réservoir d’eau. Les barrages servent principalement à la régulation des cours d’eau des villes, l’irrigation des cultures et à la production d’énergie électrique. Les barrages étant de mieux en mieux conçus, construits et surveillés, les ruptures de barrage sont des accidents rares de nos jours.

Le risque de rupture brusque et imprévue est aujourd’hui extrêmement faible ; la situation de rupture brusque et imprévue est aujourd’hui extrêmement faible ; la situation de rupture pourrait plutôt venir de l’évolution plus ou moins rapide d’une dégradation de l’ouvrage.

En cas de rupture partielle ou totale, il se produirait une onde de submersion très destructive.

Le risque dans la commune

Document Date l’édition Service-source

Diagnostic de l’étang des Marais Février 2001 SOGREAH consultants (Rapport n°84 0054)

• Maîtrise de l’urbanisme Interdiction de construire dans les zones les plus exposées. Renouvellement du PIG de protection en aval du barrage des Marais par le Préfet de la région Lorraine le 4 juin 2009 pour 3 ans.

• Ouvrages de protection Renforcement et remise en état de la digue en 2005. Visites et surveillances régulières par la commune et les services de l’Etat. Le barrage-réservoir des Marais présente une hauteur au-dessus du terrain naturel de 6.5m et un volume de retenue de 0.960 millions de m 3, ce qui le fait entrer dans la classe C définie par le décret 2007-1725 du 11/12/2007 et arrêté du 29/02/2008 (visites techniques approfondies, rapport de surveillance, rapport d’auscultation, …).

Le risque de rupture brusque et imprévue extrêmement faible.

‹ Le risque lié aux exploitations agricoles

Eléments importants dans le cadre de l’élaboration du document d’urbanisme de la commune et notamment lors de la définition du zonage, des périmètres de protection s’appliquent autour des bâtiments agricoles :

- 50 mètres autour des bâtiments d’élevage, uniquement pour les exploitations soumises au règlement sanitaire départemental (RSD).

- 100 mètres autour des bâtiments d’élevage, de stockage (sauf matériel) et annexes (silos, fosses …), pour les exploitations agricoles soumises à la réglementation liée aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). La protection de l’environnement

- Les milieux naturels

La mise en œuvre de la Trame Verte et Bleue (TVB) est devenue réglementaire depuis la loi grenelle 2 portant engagement national pour l’environnement (article 212, retranscrit dans le code de l’environnement par l’article L371-3), et sa réalisation doit être portée par une réflexion à plusieurs niveaux : régional (Schéma Régional de Cohérence Écologique) et local au travers des SCOT et des PLU.

L’élaboration du document d’urbanisme est donc l’occasion d’identifier les forêts, les bosquets, les haies, la ripisylve, les cours d’eau, les vergers, qui sont autant d’éléments constitutifs des corridors écologiques. En plus de leur valeur écologique, ces éléments remarquables présentent une qualité paysagère et de bien être pour la population.

Le ban communal du Rémering-Lès-Puttelange est concerné par :

La trame bleue : - l’étang des Marais, ZNIEFF de type 1, 32 espèces animales et végétales déterminantes. - l’étang du Welschhof, situé sur le ban communal de Puttelange, mais dont la biodiversité bénéficie aussi à la qualité du territoire communal. - des ruisseaux du Mutterbach et du Muehlgraben traversant et bordant le ban communal, - des réseaux de fossés abritant une biodiversité riche.

La trame verte : - des forêts communales, - des ripisylves accompagnant les ruisseaux, - les réseaux de haies et les arbres isolés de valeur patrimoniale, - des prairies sèches et humides se répartissant sur le territoire communal dont la ZNIEFF de type 1 « prairies de Grundviller », - la ceinture d’anciens vergers entourant les ensembles bâtis. Néanmoins, cette ceinture arborée tend à disparaître en l’absence d’intérêt humain et d’un renouvellement d’arbres fruitiers.

Ces milieux riches de biodiversité constituent des zones nodales au regard de la Trame Verte et Bleue.

- Les zones humides Elles font l’objet de protections particulières au titre des articles L.211-1-1 et R.214-1 du code de l’Environnement.

- Les forêts Il est recommandé de respecter une distance minimale de 30 mètres entre les boisements et les zones d’urbanisation, autant pour les risques liés à la proximité des arbres (chutes de branches, chutes d’arbres...) que pour les nuisances liées à une trop grande proximité de la forêt (ombrage, forte humidité).

- Les espèces protégées Toutes les activités susceptibles d’entraîner la destruction de spécimens ou d’habitats d’espèces animales ou végétales protégées sont interdites.

LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE