MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE

ETUDE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

ET INVENTAIRE DES POINTS D'EAU DE LA CHAMPAGNE BERRICHONNE

ENTRE LES VALLÉES DU , DE L'AIRAIN ET DE LA VAUVISE

FEUILLES IGN : NËRONDES. CHATEAUNEUF-SUR-CHER. DUN-SUR-AURON ET CHARENTON-DU-CHER

DEPARTEMENT DU CHER

par

N. DESPREZ et CL MARTINS

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional CENTRE 10, avenue Buffon - 45100 Orléans - Tél.: (38) 63.55.66

80 SGN 140 CEN Janvier 1 980 ETUDE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

ET INVENTAIRE DES POINTS D'EAU DE LA CHAMPAGNE BERRICHONNE

ENTRE LES VALLEES DU CHER, DE L'AIRAIN ET DE LA VAUVISE

RESUME

Ce rapport est présenté au titre des observations réalisées en 1979 en application de la convention Etat-B.R. G.M. pour l'étude des ressources hydrauliques (ERH) de la Région Centre.

2 Le secteur étudié couvre une surface approximative de 1 250 km , dans la zone d'affleurement des calcaires du Jurassique supérieur et moyen du département du Cher (Champagne berrichonne) entre le Cher et la . Il prolonge les campagnes réalisées au cours des années précédentes sur la feuille (1975), Châteauroux (1977), la région comprise entre l'Indre et le Cher (1978).

Les résultats obtenus font ressortir :

- d'après la carte piézométrique et les gradients observés, des réser¬ voirs aquifères médiocres dans le Bathonien supérieur, le Callovien et dans la fran¬ ge externe des calcaires lités inférieurs même au niveau des thalwegs. Par contre, les calcaires de Bourges-Morthomiers , Von, en général, paraissent constituer un réservoir intéressant dans le bassin de l'Yèvre ainsi que la frange interne des calcaires lités inférieurs, dans les limites des thalwegs. Les calcaires lacustres tertiaires fournissent également des indices intéressants. Quant au Bathonien hors des zones d'affleurement il apparaît essentiellement marneux au Nord du méridien de Nérondes et ne représente plus le réservoir potentiel défini entre l'Indre et le Cher. Dans le bassin de l'Auron, les caractéristiques de ce réservoir ne sont pas connues .

- les variations piézométriques enregistrées au cours du deuxième semestre 1979 confirment la médiocrité des réservoirs de la base de l'Oxfordien par leur emmagasinement faible jouant le rôle de régulateur du ruissellement, sans mise en réserve durable. SOMMAIRE

1 - INTRODUCTION 1

2 - RECENSEMENT DES POINTS D'EAU 2

3 - GEOLOGIE DE LA ZONE ETUDIEE 4

3.1- Jurassique supérieur 4

3.2 - Dogger 6

3.3 - Lias 6

3.4 - Résumé 6

3.5- Recouvrement 7

4 - PIEZOMETRIE 8

4.1 - Bathonien et Callovien 8

4.2 - Calcaires lités inférieurs 9

4.3 - Calcaires de Bourges et de Morthomiers, et faciès latéraux du calcaire de Von 10

4.4 - Calcaires lacustres du Berry 11

5 - RELATIONS ENTRE PIEZOMETRIE ET DIRECTIONS TECTONIQUES 12

6 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES 13

6.1 - Calcaire du Berry 13

6.2 - Calcaire du Jurassique 16

7 - ALIMENTATION EN EAU DES COLLECTIVITES 19

7.1- Desserte des communes 19

7.2 - Potabilité des eaux 20

8 - PRODUCTIVITE DES CAPTAGES AGRICOLES 22

9 - CONCLUSIONS 24

PLANCHES HORS TEXTE

Planche 1 : Etude des ressources hydrauliques de la Champagne berrichonne â l'Est du Cher - Carte piézométrique.

Planche 2 : Champagne berrichonne à l'Est du Cher - Variations piézométriques observées en 1979. - 1 -

1 - INTRODUCTION

Ce rapport est présenté en application de la convention Etat (Ministère de l'Industrie) - B.R.G.M. au titre de l'évaluation des ressources hydrauliques de la région Centre.

Il concerne les bassins versants du Cher (Est) de l'Auron, de l'Airain

et de la Vauvise, sur une surface de 1 250 km^ environ, située entre le territoire couvert par l'inventaire 1978 entre l'Indre et le Cher, le canton de Sancergues (18) dont l'inventaire a été réalisé en 1977 par le Bureau d'Etudes BURGEAP pour le compte du Comité de développement de ce canton, et la feuille topographique IGN Bourges, *** inventoriée en 1975.

Les observations ont été réalisées entre août et novembre 1979 avec une

densité moyenne de 0,8 point par km^ .

« Rapport B.R.G.M. - 79 SGN 036 CEN

*« Rapports BURGEAP - R 279. E 602, janvier 1978 et R 322. E 602, janvier 1979

*** Rapport B.R.G.M. - 76 SGN 072 BDP 2 - RECENSEMENT DES POINTS D'EAU

Le tableau ci-dessous récapitule les points d'eau recensés par feuille topographique et par type ou utilisation.

Feuilles IGN et numéros 1 Type ou Total utilisation Nérondes Châteauneuf Dun/Auron Charenton sur Cher (520) (547) (573) (546)

AEP 11 9 9 0 29

Industries 1 1 0 0 2

Agriculture 27 12 4 0 43

Puits anciens utilisés 101 94 145 6 346 Puits anciens 189 182 170 non utilisés 5 546

Sources non captées 3 8 6 0 17

Reconnaissances pour irrigation 6 1 4 0 11

Total 338 307 338 11 994

Parmi les captages publics, industriels ou agricoles on peut distinguer

Puits ou forages Sources captées Total

AEP 24 5 29

Industries 2 0 2

Agriculture 41 2 43

Total 67 7 74 - 3 -

Tous les points d'eau utilisés pour l'alimentation publique ou industrielle captent les eaux du Jurassique. Pour les besoins de l'irrigation, les eaux sont « prélevées dans les calcaires du Jurassique ou, au Sud de Levet, dans les calcaires lacustres oligocènes.

Les puits privés anciens encore en service sont nombreux (près de 40 % des puits recensés). Ils sont essentiellement utilisés pour l'alimentation domesti¬ que et le cheptel, accessoirement pour le traitement des cultures.

Parallèlement à l'étude des ressources hydrauliques, un réseau provisoire d'observations piézométriques a été mis en place, au titre d'une convention passée avec l'Agence Financière de Bassin Loire-Bretagne.

Ce réseau comporte 33 points répartis comme suit :

Feuille de Bourges 2 Feuille Nérondes 5 Feuille Châteauneuf /Cher 12 Feuille Dun/Auron 13

Feuille Charenton 1

Notons en outre que les relevés piézométriques à l'intérieur du camp d'Avord ont pu être réalisés grâce à une autorisation spéciale et sous la sauvegarde de l'Autorité militaire. - A -

3 - GEOLOGIE DE LA ZONE ETUDIEE

Le territoire étudié correspond aux affleurements du Jurassique Supérieur (Malm) du Sud-Est du Bassin de Paris.

Les limites entre le Malm et le Jurassique moyen (Dogger) ont été repor¬ tées sur la planche 1 d'après la carte géologique à 1/80.000 (coupures Issoudun,

Nevers et St Pierre) .

Elles correspondent au contact de l'Oxfordien (sens strict) et du Callovien.

3.1- Jurassique supérieur

La lithologie du Jurassique supérieur (et du Callovien) est connue par le sondage de reconnaissance pétrolière de Brécy 1, réalisée par CEP-ERAP en 1966 (indice national d'archivage 520-1-1)

0-53 m - calcaire cryptocristallin parfois finement sableux, devenant graveleux vers la base

53 - 111 m - alternance de calcaire argileux et de marne

111 - 194 m - marne grise finement sableuse avec 3 niveaux de calcaire argileux de 10 â 17 m d'épaisseur

194 - 217 m - calcaire beige à gravelles

Cet ensemble correspond aux étages Rauracien-Argovien et Oxfordien de l'ancienne nomenclature et en majeure partie aux calcaires de Pruniers et de la Martinerie décrits entre les vallées du Cher et de l'Indre, dans les rapports pré¬ cédents.

La série complète, entre le Kimméridgien marneux ("Marnes de St Doulchard") et le Callovien serait donc de 350 m environ, contre 450 m au Nord de Châteauroux (forage pétrolier de Giroux ]) à la suite de la réduction voire de la disparition des équivalents des calcaires de Von et des calcaires de Montierchaumes sous-jacents. - 5 -

COUPE DU FORAGE DE BRECY.1

//"^//^//^/A IIIII //\>yw/^' IIIII lllli IIIII 1 II II

Oxfordien 1 1 1 1 l-l l-l supérieur t f 1 1

1 ~ 1 l 1

^ 1 1 1 1 -100 (Argovien a 1 1 l-l 1 1 1 1

1 1 1 1 Oxfordien i 1 l-l 1 1 1 1 sens ancien) l-l l-l 1 1 1 1 1 f 1 1

1 1 1 1

I 1 1 1

1 i 1 1

1 * i 1 1 -200 l-l l-l Callovien IIIII - 1 l-l 1- lili Calcaire franc IIIII -T l-l 1-

1 11 1- Balhonien 1 1 11 - 1 l-l 1- 300 -1 l-l 1- I -I 1 -1 1- el - 1 l-l 1- -1 1- 1 1 - Calcaire argileux 1 -1 l-l 1-

1 1- Bajocienr-K - w - l-l - 1 I-I 1-

1 1 1 |- 1 1 1 1 -^ -r^^L^-T.^ Marne -llll1 l-l IIIII -400

Aâl^ni^n Argile et ToArrîpn -500

Pliensbachien El^-t^ - -600 Ilil Lotharingien llll f» ' llll Sinennurien IIII -.. 1 1 1 1 et illl Héttangien l.l. I.I,. -700 Tnas__ et Permien

1700 Stéphanien

1800 Fond du forage - 6 -

3.2 - Dogger

Le Callovien n'a que 28 m dans le forage de Brécy. Il a été rencontré entre 216 et 244 m de profondeur. Il présente un faciès marneux, avec petits bancs de grès fin au lieu des calcaires à oolithes ferrugineuses de l'Ouest du Cher.

Il repose sur l'ensemble Bathonien-Baj ocien, représenté par des marnes et des calcaires argileux, traversé entre 244 et 405 m de profondeur, dans le même forage.

3.3 - Lias

Ce n'est qu'à la base du Lias (Lotharingien, Sinémurien et Héttangien) que les faciès sont franchement calcaires, voire dolomitiques, entre 600 et 700 m de profondeur, au-dessus des argiles triasiques.

3.4 - Résumé

La série du Jurassique supérieur et moyen apparaît essentiellement mar¬ neuse dans le Nord du territoire étudié.

Ceci a été confirmé par un forage de 240 m de profondeur exécuté en rive

Sud delà RN 151 entre la Métairie Haute et Mésangarde, sur la commue de Sevry, pour le compte du Comité de développement du canton de Sancergues. Cet ouvrage s'est révé¬ lé improductif (4 m^/h) .

Dans le Sud, aucune reconnaissance profonde n'a été réalisée. Néanmoins, le forage AEP de Bodaize à Ourouer-les-Bourdelins , a atteint le Bathonien calcaire, aquifère et captif (eau jaillisante au sol) sous le Bathonien marneux.

* Non déclaré au titre de l'article 131 du Code Minier - 7 -

Il existerait donc au sein du Bathonien une zone de changement de faciè^ entre Charentonnay et Ourouer-les-Bourdelins qui se situerait au Nord du méridien de Nérondes.

En effet, autour de cette localité sont connues des carrières de calcaire, aussi bien dans le Bathonien supérieur ("pierre de Laverdines") que dans le

Bathonien inférieur ("pierre de Nérondes") .

Toutes les assises plongent vers le Nord-Ouest sous un gradient encore imprécis en raison d'une tectonique complexe dont les lignes principales ont été reportées sur la planche 1 à partir :

- des accidents cartographies sur le fond â 1/80.000 - les linéaments de la carte sismotectonique - les alignements de sources, en dehors des sources de contact - les éléments de faille déterminés par le bureau d'étude

BURGEAP à l'intérieur du canton de Sancergue.

3.5 - Recouvrement

Les calcaires du Jurassique sont recouverts par des formations du Tertiaire à proximité du Cher où s'individualise, un bassin de calcaires lacustres renfermant une nappe perchée au Sud de Levet. Le substratum de ce réservoir est représenté par des formations argileuses éocènes, souvent ferrugineuse (sidérolithi- ques) . L'épaisseur des calcaires lacustres dépasse 23 m à Chevannes (forage agricole de la CUMA, 546-7-5). - 8 -

4 - PIEZOMETRIE (cf. carte piézométrique planche 1)

A partir des auréoles qui marquent les principales subdivisions observa¬ bles dans le Dogger et l'Oxfordien il est possible de distinguer trois secteurs caractéristiques :

- ensemble Bathonien-Callovien dans le Sud-Est - calcaires lités inférieurs dans la zone centrale - calcaires de Bourges et de Morthomiers ou équivalent des calcaires de Von au Nord-Ouest de la feuille

Nérondes .

De plus, au Sud de Levet les calcaires lacustres oligocènes reposent sur des formations imperméables éocènes, renferment une nappe intéressante sur le plan économique.

4.1 - Bathonien et Callovien

Il s'agit de l'auréole externe, au Sud et à l'Est d'une ligne passant par Crézançay-sur-Cher, Parnay, St Marceau, , Bengy-sur-Craon, Saligny, Villequiers et Crouy.

Il s'agit de la zone drainée par l'Auron, l'Airain et la Vauvise. La nappe s'écoule entre les cotes 200 et 165. Les hydroisohypses sont très serrées

(gradient de 2 â 3 % environ) et traduisent un réservoir aquifère de faible perméabi¬ lité ou un cloisonnement important. Les calcaires du Bathonien inférieur renferment une nappe en charge qui aliménteles sources captées par le Syndicat de Nérondes (Fontpape, Traslay et Petit Bodaize ; l'une des ces dernières alimentait autrefois un aqueduc vers Bourges). Cinq piézomètres ont été mis en place dans cette zone.

Les puits ont des profondeurs comprises entre 3 m (vallées) et 34 m (plateando entre Flavigny et la Forêt de Maulne sur la feuille Dun-sur-Auron oû les puits privés exploités sont en nombre supérieur à ceux des puits privés aban¬ donnés . - 9 -

Entre Flavigny et Villequiers (feuille Nérondes) la profondeur des puits est comprise entre 3 et 22 m. Le développement du réseau d'adduction du Syndicat de Nérondes a eu pour conséquence l'abandon de la majorité des puits privés. C'est essentiellement pour l'alimentation du bétail que des puits sont maintenus en service.

Le contact Callovien-Oxf ordien est marqué dans la topographie par une cuesta, soulignée par un niveau de sources entre Lautan-St Marceaux, Lugny-

Bourbonnais, Cornusse et Saligny-le-Vif .

4 2 - Calcaires lités inférieurs

Cette zone s'étend au Sud et à l'Est d'une ligne Brécy, Crosses et Plaimpied-Givaudins (moyennes vallées de l'Auron, de l'Airain, vallée de l'Yèvre).

Elle représente la majeure partie du territoire étudié. On peut distin¬ guer deux sous-zones.

4.2.1 - Bordure orientale d'une ligne passant par Lissay, Annoix, Dun-sur-Auron, Bussy, , Raymond, Baugy, Gron. Il lui correspond une piézométrie haute

(215 à + 160) avec un gradient accusé pouvant atteindre 5 % entre Cornusse et Raymond. Cette frange piézomètriquement haute paraît être la conséquence d'un accident tectonique entre Chaumont-Marcilly et Lanthan d'une part des deux accidents qui recoupent la précédente près de Dun-sur-Auron, d'autre part le réservoir aquifère est perméable mais les calcaires lités sont cloisonnés par les interlits argileux ou marneux. A Osmery, un forage de reconnaissance dans la Vallée de L'Airain, pour le renforcement du Syndicat AEP de Nérondes s'est révélé stérile bien que la nappe soit subaffleurante

4.2.2 - Fï;§D2§_99Çlë§DΧl§

La nappe s'écoule entre les cotes ^ 170 et 145 sous un gradient de l'ordre de 1 %. C'est dans cette zone que les forages agricoles sont les plus nombreux (17 sur 43). Ils sont localisés dans les vallées autour de Brécy,

Baugy et Avord. Ce sont, en général, des fosses ou des puits de 5 à 15 m de profondeur capables de fournir des débits compris entre 50 et 100 m^/h. (L'un d'entre eux, à Villabon, sert d'appoint pour l'alimentation en eau de la commune) . - 10 -

Les puits sont en général profonds, au Nord d'Avord (15 â 50 m) . Ils ^ n'ont que 10 à 20 m entre Avord et Jussy-Champagne. Entre Jussy et Dun-sur-Auron leur profondeur est comprise entre 3 et 15 m. Elle est exceptionnellement supé¬ rieure à 20 m.

Huit piézomètres ont été mis en service dans ce secteur.

D'après les débits spécifiques observés sur les forages existants, la transmissivité du réservoir aquifère serait de l'ordre de :

1,9 X 10~2 jn2/g â Farges en Septaine (AEP) _3 1,5 X 10 m^/s â Jussy-Champagne (AEP) _h 5,7 X 10 m^/s à (AEP, puits et galerie)

C'est au Nord de l'Yèvre que les transmissivités traduisent une perméabi¬ lité de fissure. Ailleurs, la perméabilité reste médiocre.

4.3 - Calcaires de Bourges et de Morthomiers, et faciès latéraux du calcaire de Von

C'est la zone située au Nord et â l'Ouest d'une ligne Brécy, Nohant, Crosses, Soye-en-Septaine et Plaimpied-Givaudins, à la limite de la feuille Bourges.

La nappe s'écoule entre lés cotes 160 à Brécy, au Nord et + 140. Le gradient est généralement compris entre 0,5 et 0,25 %. Il traduit une bonne per¬ méabilité sauf autour de Soye-en-Septaine ou apparaît un seuil avec un gradient de

1 %.

Quatre piézomètres ont été mis en service dans cette zone. La profondeur des puits est comprise entre 2 et 10 m et atteint exceptionnellement 15 m.

Les transmissivités sont de l'ordre de :

5 X 10~3 in2/s à Ste Solange (AEP)

9 X 10~3 m^/s à Brecy (AEP)

5 X 10 '* m^/s à Soye-en-Septaine (AEP) - 11 -

Les captages sont exploités pour irrigation dans la vallée de la 4 Tripande entre Nohant-en-GoQt et Brécy, dans la zone la plus perméable. Il s'agit de fosse de moins de 10 m de profondeur ouverte dans les graves alluviales et les calcaires sous-jacents.

4.4 - Calcaires lacustres du Berry

Le bassin lacustre situé entre Bruère-Allichamps et Levet (220 km^ environ) renferme une nappe autonome, peu drainée vers le Nord et l'Est, mais drainée vers le Cher à l'Ouest et par ses affluents, au Sud de St Loup des Chaumes.

En bordure du coteau, le gradient est élevé (2 à 5 %) alors que sur le plateau il est supérieur ou égale à 0,5 %. Un niveau de source apparaît dès que le gra¬ dient augmente.

Les puits ont des profondeurs comprises entre 10 et 20 m. Certains sont jaillissants l'hiver, la nappe étant toujours subaffleurante.

Cette nappe s'écoule entre les cotes - 170 et ^- 150. Cinq piézomètres ont été mis en place dans cette zone où les captages agricoles se multiplient autour de Chavannes. (débits utiles 30 à 100 m^/h) .

Les transmissivités, calculées par transposition des débits spécifiques, sont compris entre 3,7x 10^et7,2xl0 3 m^/s.

Les ouvrages exploités sont des sources captées ou des puits d'une profondeur inférieure à 10 m. - 12 -

RELATIONS ENTRE PIEZOMETRIE ET DIRECTIONS TECTONIQUES

La tectonique cassante est peu marquée dans la topographie et la morphologie. La présence de fractures est décelée à partir des linéaments observés sur images satellites et photographies aériennes. Ces linéaments, reportés sur la carte à 1/50.000 doivent être considérés comme des zones à l'intérieur desquelles des accidents sont probables, sans toutefois pouvoir définir les sens du rejet. Ils ont été prolongés (en pointillé) chaque fois qu'aux directions décelées correspondent des alignements de sources.

L'influence sur la piézométrie apparaît sous forme de dôme piézométrique à écoulements divergents.

- entre Cornusse et Raymond, à la base du Jurassique supérieur - au Sud-Est de Dun-sur-Auron, dans les mêmes formations - à Uzay-le-Venon dans les calcaires lacustres

Les accidents favorisent le drainage :

- au Nord, entre Ste Solange et Moulin sur Yèvre en superposition de la vallée de l'Ouatier - au Nord-Est, entre Baugy et Villequiers à la limite des bassins de l'Yèvre et de la Vauvise - au Sud, Verneuil et de Dun à Châteauneuf /Cher - 13 -

6 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES Planche 2

Les variations piézométriques font l'objet d'observations depuis l'automne 1979, au titre d'une convention particulière avec l'Agence de Bassin Loire-Bretagne sur 33 piézomètres (puits anciens non utilisés) dont la situation a été reportée sur la planche 1 et sur la carte synthétique ci après.

Trois réservoirs aquifères sont surveillés :

- calcaire lacustre du Berry (5 points) - calcaire du Jurassique supérieur (22 points) - calcaire du Jurassique moyen (6 points)

Les premières séries de mesures montrent une recharge généralement très rapide depuis le début d'octobre 1979, avec une accélération en décembre, conséquence de la fonte de la neige.

6.1 - Calcaire lacustre du Berry

Les localités concernées sont d'Ouest en Est

Châteauneuf /Cher (Marigny) St Loup des Chaumes (Bourg) Chavannes (Goudron) Usay-le-Venon (Bourg) St Germain-des-Bois (La Chapelle)

L'amplitude des variations observées restent faibles :

Châteauneuf/Cher : 0,90 m

St Loup des Chaumes : 1 ,40 m

Chavannes : 3 m

Usay-le-Venon : 1,20 m

St Germain-des-Bois- : 0,60 m *...- _ .,.*•

^— — Limite d'étude

if Piézomètres - 15 -

LOr.MJÎ^LS Lirux-nns inOfOKniUK IKOllL D'AK- :,;.: iM (.Ai' m Siil'S /i'M S r,H]VAr-E

;T MICHEL DE V. Les Fausses 20,4 519-4-12 Oxfordi f-n Ca] c . c3c' PiOiirg

ISMOY Chai usse 6,2 519-4-56 à" d° 21,0 520-1-23 à" à" (RECY Maison-Neuve 4

IRECY Bourg 11,0 520-2-9 d" à" Cale . li tés inf 'ILLABON Bertaudiêre 5.9 520-2-38 à° :trechy Vére 18,2 520-3-39 à" d° :roises St Martin 26,5 520-5-33 d" à"

.UKERY Brosse 20,0 546-2-45 à" d°

3T LUNA ISE Bourg 70,0 546-3-2 d" d° .EVET Bourg 7,6 546-3-28 d" d° .ISSAY-LOCHY Bourg 29,2 546-3-66 d° d"

57 JUST Bois Vert 37,5 546-4-37 à" d" sENNECAY Bouchet 20,7 546-4-51 à" d°

5T DENIS DE P. Chezal-Chauvier 21,6 546-4-56 d" d° :havannes Goudron 15.7 546-7-52 Cale. Berry :hateauneuf Marigny 13,8 546-7-77 d°

ST LOUP DES CHAUMES Bourg 8,7 546-7-92 d"

ÜZAY LE V. Bourg 8,8 546-8-6 d°

ST GERMAIN DES B. Chapelle 8.3 546-8-33 à"

BUSSY Nizerolle 10,0 547-1-15 Oxfordien Cale, lités

VORNAY Gorgeat 10,2 547-1-70 d° d°

ST DENIS DE P. Bourg 4,0 547-1-72 d" d°

VORNAY Oudon 11,3 547-2-2 à" d"

VORNAY La Corne 28,2 547-2-13 à" d"

OSheRY Nord Bourg . 18,6 547-2-29 d°

OUROUER LES B. Les Chaumes 17,2 547-3-30 3allov.Bath.

BLET Bo^rg ->^ 4.5 547-3-50 d°

TENDRON Murailles 14.1 . - 547-4-13 à" THAUMIERS Leux 22,3 547-6-53 à" ARPHEUILLES Bourg 10,0 573-1-2 d°

PARNAY Sarolles 11,3 -'547-5-15 Oxfordien Cale. Lités

PARNAY Bourg 10,8 "547-5-17 d"

BUSSY Cilly 7.0 547-6-12 à' -lo

ll s'agit d'un réservoir aquifère doté d'une perméabilité et d'un emmagasinement élevé et qui apparaît déjà relativement inerte à Usay-le-Venon.

6.2 - Calcaire du Jurassique 6.2.1 - Auréole_du_Calloyien-Bathgnien

Les localités concernées sont, du Nord au Sud et d'Ouest en Est :

Tendron (Les Murailles) Blet (Bourg) Ourouer-les-Bourdelins (Les Charmes) Bussy (Cilly) Thaumiers (La Leux) Arpheuilles (Bourg)

Les réactions de la nappe sont très rapides. L'amplitude des variations atteint

1 ,40 m à Tendron

3,15 m à Bussy

5,35 m à Thaumiers

2,80 m a. Arpheuilles

Le poste d 'Ourouer-les-Bourdelins n'a pas fait l'objet d'observations continues. Néanmoins, les variations observées s'inscrivent comme celles observées

à Thaumiers .

Les diagrammes font apparaître un réservoir perméable, dépourvu d'inertie à emmagasinement faible, régularisant le ruissellement. - 17 -

6.2.2 - Zone_externe_des_cal^caires_l^ités_inférieurs

Les localités concernées et l'amplitude des variations sont :

Lissay-Lochy (Bourg) : 9,80 m

Senneçay (Le Bouchet) : 3,40 m (incomplet)

St Denis de Palin (Bourg) : 1,15 m

St Denis de Palin (Chezal-Chauvier) : 8,25 m

Levet (Bourg) : 1 ,90 m

Ste Lunaise : 17,37 m

Parnay (Bourg) : 4,70 m

Parnay (Sarolles) : 2,10 m

Osmery (Bourg) : 6,00 m

Les piézomètres situer dans les vallées ont des fluctuations de faible amplitude, alors que sur les plateaux les variations sont généralement voisines de

10 m avec un maximum de plus de 17 m à Ste Lunaise.

Il s'agit d'un réservoir perméable, à faible emmagasinement dont l'inertie sera à préciser d'après les graphiques de tarissement mais qui apparaît très faible à Ste Lunaise.

6.2.3 - Zone_interne_des_calcaires_l^ités_inférieurs

Huit piézomètres sont en service. Ce sont, du Nord au Sud :

Etrechy (Le Vère) Villabon (Bourg) Crosses (St Martin) Vornay (Gorgeat) " (Oudon) " (La Corne) Lunery (La Brosse) Bussy (Nizerolles) - 18 -

Les amplitudes maximales observées sont de l'ordre de :

0,20 m au bourg de Villabon

4,50 m à Crosses-St Martin et à Etrechy-La-Vère

2,00 m à Vornay-Gorgeat

4,60 m à Vornay-La Corne

2,40 m à Vornay-Oudon

5,10 m â Lunery-La Brosse

5,40 m â Bussy-Nizerolles

Hors les deux postes de Vornay situés près de la Vallée de l'Airain et le poste de Villabon, près de la vallée de Villabon, les piézomètres rendent comptent d'un réservoir perméable, à faible emmagasinement et à inertie médiocre.

6.2.4 - Calcaires_de_Bourges_et_de_Morthomiers (zone occidentale)

Le contrôle piézométrique est assuré par 4 postes situés à Brécy (Bourg et ferme de Mais Neuve) à St Michel de Volangis et à Osmoy.

Le poste de St Just (Bois Vert) n'a pas fait l'objet de mesures régulières .

Les amplitudes maximales observées sont assez semblables à :

Brécy (AEP) : 1,90 m

Brécy (Maison Neuve) : 2,50 m

Osmoy : 1 ,00 m

et traduisent un réservoir aquifère perméable à forte inertie et à coefficient d'emmagasinement intéressant de prime abord.

A St Michel de Volangis, les courbes de tarissement après recharge indiquent par contre une faible inertie comparable à celle des calcaires lités inférieurs. Le puits se trouve en effet à la base des calcaires lités supérieurs et ne pénètre peut être pas dans les calcaires de Morthomiers. La recharge d'automne 1979 atteint de 3,60 m. - 19 -

7 - ALIMENTATION EN EAU DES COLLECTIVITES

7.1 - Desserte des communes

L'alimentation en eau des collectivités est assurée (cf. carte ci-après)

- soit par des syndicats dont les plus importants sont ceux de

Nérondes (4 captages), de la région de Sancergues, 2 captages dans le Val de Loire à St Léger, 9 captages répartis sur l'ensemble du Syndicat de Levet, et de Farges en Septaine (2 captages avec renforcement éventuel par des forages privés).

- soit par distribution communale, autonome (Bécy, Baugy,

Avord, Crosses, Vornay, Jussy-Champagne, Raymond, St Florent, Châteauneuf /Cher , Dun-sur-Auron)

- soit par achat d'eau à une commune autonome (Nohant-en-GoQt ,

Villeneuve-sur-Cher, Bussy, Serruelles) .

- soit par des syndicats extérieurs à la région étudiée

Arpheuilles, (syndicat de Meillant) .

En 1976, trois communes ne possédaient pas d'adduction :

- Osmoy, Cogny et Parnay

En outre, plusieurs communes reçoivent une alimentation partielle de communes voisines :

- Thaumiers par le Syndicat de la vallée de Germigny - Syndiact de Levet à partir de Bourges - Lunéry à partir de Primelles. - 20 -

7.2 - Potabilité des eaux

La qualité des eaux est abordée sur le plan chimique et sur le plan bactériologique .

- Qualité chimique :

Elle est connue par les résultats d'analyses périodiques de contrôle effectuées par les Services Vétérinaires départementaux.

La teneur en nitrates, pour les analyses récentes comparables, ne paraît excessive que dans les captages de :

Avord (59,7 mg/l) Crosse (16,5 à 49,7 mg/l) Ourouer-Bodaize (43,6 mg/l)

- Qualité bactériologique :

Les eaux subissent un traitement b actéricide à :

Ste Solange Vorly Raymond Brécy Lissay-Lochy Ourouer-les-Bourdelins Crosses Chavannes Dun-sur-Auron Lunéry Annoix Thaumiers .- 21 -

Commune autonome alimentée par une cormn Syndicat AEP voisine 1- Syndicat de Levet 2_ Syndicat de Nerondes Communes non alimenté 3 . Syndicat de Sancergues U _ Syndicat de Farges _en_ r t- _r » -.'IT* 3eptainr e Communes autonomes 5-Syndicat d Etrecrîy 6_ Syndicat de Vallenay 7-Syndicat de Thaumiers - 22 -

8 - PRODUCTIVITE DES CAPTAGES AGRICOLES

Le tableau ci-après récapitule les résultats obtenus sur les captages actuellement exploités. La position et l'indice d'archivage ont été reportés sur la planche annexée.

Les remarques suivantes peuvent être dégagées à partir de ces résultats :

- Nappe des Calcaires du Berry

Les forages ou puits fournissent de bons résultats, bien que les profondeurs atteintes soient variables et que la coupe des terrains rencontrés ne soit pas connue (technique du marteau fond-de-trou). L'intérêt de ce réservoir, outre sa perméabilité, reside dans la hauteur saturée qui est maximale (niveau d'équilibre de la nappe en position sub-af fleurante) .

- Nappe du Dogger

Un seul ouvrage, captage de source, est connu. Il confirme le cloisonnement de la nappe.

- Nappe de la zone externe des calcaires lités inférieurs

Les forages fournissent des débits faibles, à épuisement.

- Nappe de la zone interne des calcaires lités inférieurs

Les captages sont limités aux vallées. Ils sont essentiellement sous forme de fosses ou de tranchées. Le développement de l'irrigation ne paraît possible qu'à partir de ces ouvrages situés près du niveau de base de la nappe.

- Nappe des calcaires de Bourges-Morthomiers-Von

Bien que la piézométrie reflète, à travers le gradient d'écoule¬ ment, un réservoir transmissif, les captages sont localisés dans les thalwegs et donnent des résultats encourageants. PRODUCTIVITE DES FORAGES AGRICOLES uille Commune I ndi ce Profon¬ Débit Rabattement Nappe deur mVh en m ondes Moulin/Yèvre 1-3 11,0 120 inconnu Bourpes-Mor thornier s 520 Nohant-en-G. 1-5 20 II " II ^'\ II II 1-6 3,0* 30 4 II 1-7 3,3 60 11 II Farges-en-Sept. 2-2 Fossé 60 II Calcaires lités zone interne Brécy 2-4 II 100 II Bourges-Morthomiers II 2-5 } II II II 2-6 5 à 15 150 II II II 2-7 ) II " II 2-8 Fossé 120 II II II 2-11 80 II II Villabon 2-39 50 II Calcaires lités zone interne Farges-en-Sept . 2-52 60 II " II 2-66 6,0 60 II II Villequiers 3-2 15,0 80 14,0 " zone externe Etrechy 3-3 5,0 60 0,2 " zone interne Chaumoux-Marcilly 3-49 30,0 50 inconnu " zone externe 1! 3-50 18,0 47 6,0 II II Nohant-en-G. 5-2 11,0 150 inconnu Bourges-Morthomiers Avord 6-8 9,0 80 II Calcaires lités zone interne II 6-25 4.0 150 0.6 Il II Villequiers 7-1 22,0 5 " zone externe Avord 7-2 30,0 15 VA*** Il II II Il II 7-3 20,0 7 w'n*** Il II Saligny-le-V. 7-4 20,6 1 in'S*** Avord 7-5 18,5 10 17,5 " zone interne II 7-6 4,0 40 inconnji^^ Il II Baugy 7-7 20,0 10 16,0 Il II

teau- Senneçay 3-6 35,0 60 inconnu Calcaires lités zone interne f/Cher Dun- s ur-Auron 4-1 23,0 12 7 Calcaire du Berry 546 St Germain 4-3 83,0 55 26 Calcaire du Berry *- Cale. lit. II 4-4 70,0 35 inconnu Il II Chavannes 7-5 23,8 100 16 Calcaire du Berry Châteauneuf 7-6 3,2 60 1,8 II St Loup-des-Ch. 7-7 14,8 65 10 II Chavannes 7-11 51,5 100 50 Calcaire du Berry + Cale. Lit. Serruelles 7-36 44,6 100 inconnu Calcaire du Berry St Loup-des-Ch. 7-81 4.9 80 II II Il II 7-85 4,4 70 1

sur- Dun-sur-Auron 1-8 19,0 inconnu inconnu Calcaire lités zone interne II )n Annoix 1-11 70 * 100 II 547 Cogny 6-1 1.5* 50 II Callovien

« Source captée *« Utilisé pour secours AEP ««* A épuisement - 24 -

CONCLUSIONS

L'étude de la piézométrie, des variations annuelles et de la productivité

des captages a permis de définir :

- quatre régions en auréoles concentriques centrées sur la région de Bourges, au sein du Jurassique.

- le bassin lacustre de Chavannes.

8.1 - Parmi les auréoles du Jurassique, seules les deux zones internes paraissent

renfermer des ressources exploitables :

- Zone des calcaires de Bourges-Morthomiers-Von où l'on trouve une piézométrie à faible gradient et de fluctuations saisonnières d'amplitude modérée comme les études précédentes les avaient mis en évidence près de Neuvy-Pailloux et au Nord d'Issoudun. Ce secteur couvre une centaine de km^ entre St Michel de Volangis, Brécy, Nohant-en-GoGt et Crosses. Il serait intéressant de le prospecter pour le mettre en valeur.

- zone interne des calcaires lités inférieurs. Les ressources apparaissent limitées aux thalwegs. Seules des tranchées drainantes où le captage systématique des émergences peuvent satisfaire aux besoins de l'irrigation.

Dans les zones externes, base des calcaires lités inférieurs et Callovien, les ressources sont aléatoires, même au niveau des vallées du fait de l'assèchement périodique des cours d'eau. Seules les zones faillées pourraient être productives, aléatoirement. Les réservoirs aquifères se comportent comme des régulateurs du ruissellement.

8.2 - Le calcaire lacustre du Berry a une hauteur saturée maximale, un faible gradient hydraulique entre Serruelles, St Germain-des-Bois et Uzay-le-Venon. Les premières variations saisonnières enregistrées indiquent une perméabilité, un emmagasinement et une inertie comparable aux paramètres beaucerons. 25 -

Une incertitude sur l'épaisseur de ce réservoir, dont les forages au "marteau fond-de-trou" n'ont pas permis de définir la structure, mériterait d'être levée par une prospection détaillée.

Une synthèse de l'ensemble des résultats obtenus en Champagne berrichonne sera présentée à brève échéance dans le cadre d'un marché passé entre le B.R.G.M. et l'Agence Financière de Bassin Loire-Bretagne.