Bulletin de Phyllie n° 20 – 2e trimestre 2004

LA FAUNE DE FRANCE ET D’OUTRE-MER

Catalogue préliminaire des Opilions de France métropolitaine (Arachnida )

par Emmanuel DELFOSSE

Bâtiment A, Escalier B, 35 route de Garges, 95200 Sarcelles, FRANCE

Résumé – Il existe plus de 5 000 Espèces d’Opilions dans le monde et 120 en France. L’auteur vous propose un catalogue préliminaire des Espèces françaises avec leur nom valide, leurs synonymies et leur répartition, ce qui n’avait pas été fait depuis Simon en 1879. La liste des 26 Espèces fossiles existante dans le monde est également présentée dans ce document. Certaines Espèces mentionnées de France sont douteuses. De nouvelles localités sont mentionnées pour certaines Espèces.

Mots-clés – Opilions, catalogue, France, répartition.

Abstract – There are more than 5 000 Species of Harvestmen in the world and 118 in France. The author proposes a preliminary catalog of the French Species with their valid name, their synonymies and their distribution, which had last been done by Simon in 1879. This paper also lists the 26 world fossil species. There still exists some doubt concerning some of the listed species to be actually French. New localities are mentioned for some Species.

Keywords – Harvestmen, catalogue, France, distribution.

Le nombre d’Espèces dans le monde

Nous connaissons mal les Opilions du monde sur lesquels il existe malheureusement peu de documents lesquels, sont rarement en langue française et aussi bien peu de spécialistes en ce domaine. Branson & al. (1955) font état de 2 350 Espèces ; Berland (1968) cite 2 340 Espèces d’Opilions connus dans le monde ; Sandhall (1975) mentionne seulement 3 000 Espèces ; Rollard (1991) propose plus de 3 000 Espèces ; Kaestner (1968) les estime à 3 200 ; Sankey & Savory (1974), Jones (1990), Roberts (1993) et Munoz-Cuevas (1995) notent, quant à eux, 3 500 Espèces. Hillyard (1992) et MacGavin (2000) estiment à environ 5 000 Espèces le nombre d’Opilions décrits. Enfin, Adis (2002) note l’existence d’au minimum 5 014 Espèces. Le site Internet cité en référence est l’une des listes les plus complètes sur les Opilions du monde et regroupe 6 044 espèces, y compris les fossiles (au nombre de 26).

Il y aurait donc logiquement plus de 5 000 Espèces d’Opilions décrites dans le monde.

Les fossiles d’Opilions dans le monde

Les fossiles décrits sont également peu mentionnés. Berland (1968) note qu’il existe au moins 25 Espèces connues mais son article est assez ancien et certaines Espèces sont douteuses tandis que d’autres ont été découvertes entretemps. C’est un document trouvé sur Internet, une véritable base de données, qui nous a apporté quelques informations complémentaires et le résultat est des plus surprenants car seulement 26 espèces sont répertoriées, un chiffre finalement assez proche de celui de Berland (1968) ! Les fossiles sont

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encore moins étudiés que les Opilions encore existant, et leur extrême rareté expliquent peut être ces chiffres.

Nous nous appuyons donc sur ledit document Internet pour vous donner la liste des Espèces fossiles ci-après : Caddo dentipalpis (Koch & Berendt) ; Petrunkevitchiana oculatum (Petrunkevitch, 1922) ; Cheiromachus coriaceus Menge, 1854 ; Oligoopilionus aquaticus Ciobanu, 1977 ; Amauropilio lawei (Petrunkevitch, 1922) ; Amauropilio atavus (Cockerell, 1907) ; inclusum Roewer, 1939 ; Leiobunum sarapum Menge, 1854 ; Dicranopalpus corniger Menge, 1854 ; Dicranopalpus palmnickensis Roewer, 1939 ; Dicranopalpus ramiger (Koch & Berendt 1854) ; Sabacon bachofeni Roewer, 1939 ; Rhabdotarachnoides simoni Haupt, 1956 ; Nemastoma clavigerum Menge, 1854 ; Nemastoma denticulatum Koch & Berendt 1854 ; Nemastoma succineum Roewer, 1939 ; Nemastoma tuberculatum Koch & Berendt 1854 ; Nemastomoides elaveris Thevenin, 1901 ; Nemastomoides longipes Petrunkevitch ; Nemastomoides depressus (Petrunkevitch, 1913) ; Eotrogulus fayoli Thevenin, 1901 ; Trogulus longipes Haupt, 1956 ; Philacarus hispaniolensis J. C. Cokendolpher & G. O. J. Poinar ; Hummelinckiolus silhavyi Cokendolpher & Poinar, 1998 ; Pellobunus proavus J. C. Cokendolpher, 1987 ; Gonyleptes nemastomoides Koch & Berendt 1854.

Le nombre d’Espèces en France

Concernant la faune de France, les études sont particulièrement rares. Le catalogue de Simon (1879b) est un peu ancien, un peu dépassé pour certaines informations, assez complexe d’utilisation, mais c’est aussi le document le plus récent et le plus complet ! Il en va de même pour les Pseudoscorpions (Judson, 1994) et pour les Acariens (pour ces derniers, nombre d’Espèces sont encore à découvrir en France – communication personnelle d’Yves Coineau, Laboratoire Zoologie-Arthropodes, MNHN) de France qui sont finalement peu étudiés. Cette étude est donc une tentative pour mieux connaître la faune de France, mais il est indiscutable que des corrections devront suivre.

Sankey & Savory (1974) font état de 23 Espèces en Grande Bretagne, Jones (1990) de 24. Jones (1990) mentionne également 27 Espèces d’Opilions pour le nord-ouest de l’Europe. De Lessert (1917) considère 36 Espèces et 6 Sous-espèces d’Opilions en Suisse dans son catalogue. Stol (2002) inventorie 24 Espèces concernant la faune d’Opilions de Norvège. Simon (1879b), pour sa part, répertorie 101 Espèces d’Opilions en France dont 2 pour lesquels il a des doutes. Des synonymies apparaissent dans le catalogue de Simon lorsque nous nous appuyons, entre autres, sur les données de de Lessert (1917), Spoek (1963), Sankey & Savory (1974), Jones (1990), Rambla (1960, 1967, 1970, 1972) et Stol (2002).

Nous vous proposons donc la liste des Opilions de France ci-après suivant Aniotsbéhère (1998), Anonyme (2000), Balazuc & Dresco (1952), Banks (1901), Becker (1881), Béranger-Lévêque & Rollard (1994, 1996), Canestrini (1872), d’Amico (1990), De Geer (1778), de Lessert (1917), Delfosse (1999, 2000a, 2000b, 2001, à paraître), Delfosse & Iorio (à paraître), Delfosse & Macé (à paraître), Delfosse & Blot (à paraître), Delfosse & Mériguet (2000), Delfosse & Venner (2000), Derouet & Dresco (1958) ; Doignon (1976), Dresco-Derouet (1967), Dresco (1947a, 1947b, 1950, 1952a, 1952b, 1952c, 1953, 1954, 1955a, 1955b, 1956, 1958, 1959a, 1959b, 1966, 1967a, 1967b, 1967c, 1968, 1969a, 1969b, 1970, 1972, 1990), Fabricius (1775, 1779), Geoffroy (1983), Giribet (2000), Grüber (1973), Grüber & Martens (1968), Hahn (1834), Hadzi (1931), Hanot & Delfosse (à paraître), Haupt & Haupt (1993), Herbst (1798, 1799), Hermann (1804), Hillyard & Sankey (1989), Iorio (2003, 2004), Jeannel (1926), Jones (1990), Juberthie (1956, 1958, 1961, 1964), Juberthie & Juberthie (1957, 1973), Juberthie, Lopez & Juberthie (1991), Koch (1936, 1839, 1848a, 1848b), Kolosvary (1933a, 1933b), Kovoor & Munoz-Cuevas (2000), Kratochvil (1934), Kraus (1959a, 1959b, 1961), Lagarrigue (1950), Lancelevée (1884), Lipovsek & al. (2004), Lopez (1979), Lopez (1983), Lopez & al. (1985), Lopez & Geoffroy (1985), Lopez & Marcou (1979), Lucas (1860, 1866, 1874, 1875, 1877, 1878a, 1878b), Martens (1966, 1972, 1969a, 1969b, 1983, 1986), Martens & Lingnau (1985), Meade (1861), Mello-Leitao (1936), Munoz- Cuevas (1980, 1995), Parisot (1962), Perty (1833), Pickard-Cambridge (1890, 1912), Rambla (1960, 1967, 1969, 1970, 1972, 1973, 1986), Rambla & Lopez (1988), Roewer (1910, 1912, 1959, 1950, 1951, 1961, 1962), Sankey

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& Savory (1974), Sankey & Storey (1969), Simon (1879a, 1879b, 1879 c, 1907, 1910, 1911, 1913), Spoek (1963), Stol (1993a, 1993b, 2002), Strand (1900, 1928), van der Hammen (1947), von Helversen & Martens (1972), Westwood (1874) :

Sous-ordre des Cyphophthalmi Super-famille des Sironoidea Famille des Sironidae 1. Le rougeâtre : Siro rubens Latreille, 1804. Répartition : sud-est du Massif Central et régions du sud : Cantal, Corrèze (Brives ; station située à 2 km de Donzenac), Aveyron (forêt de Palanges), Tarn (région toulousaine dans la forêt de Grésigne), Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Hérault. 2. Parasiro corsicus (Simon, 1872). Synonymies (Giribet, 2000) : Cyphophthalmus corsicus Simon, 1872 ; Siro corsicus Thorell, 1882 ; Cyphophthalmus corsicus Simon, 1872 ; Parasiro corsicus Hansen & Sorensen, 1904. Répartition : Corse (grottes de Porto- Parasiro Vecchio ; à proximité de Porto Vecchio). corsicus. Dessin 3. Parasiro coiffaiti Juberthie, 1956. Cette Espèce est dédiée à Henri Coiffait (1907-1989). d’Emmanuel Répartition : Pyrénées-Orientales (col de Llauro ; Montbollo). Delfosse 4. Parasiro minor Juberthie, 1958. Répartition : Corse du sud (Evisa à environ 825 m d’après Berland d’altitude ; Gravone). (1932) : 406.

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Super-famille des Famille des Sous-famille des Gyantinae 5. Le Faucheur annulaire annulatus (Olivier, 1791). Synonymies : Phalangium annulatum Olivier, 1791 ; Phalangium bicolor Fabricius, 1793 ; Opilio nigricans C. L. Koch, 1848 ; Leiobunum nigricans L. Koch, 1869 ; Leiobunum humile Koch, 1876 ; Gyas titanus Simon, 1879 ; humilis Hadži, 1931. Répartition : Les Alpes, Hautes-Alpes (Briançon ?), Ariège, Pyrénées, Basses-Pyrénées (la Rhûne, près de Saint-Jean de Luz), Pyrénées-Orientales (grotte de la Pouade, près de Banyuls-sur-Mer), Basses-Pyrénées (Saint Engrace, Cacuetta ; grotte de la Ferme Balagué, commune de Rebenacq ; grotte du Bivouac, commune de Saint Engrace), Hautes-Pyrénées (grotte de la ferme Soulabère, commune de Peyrouse ; Calypso près de Cauterets), Ardèche (grotte de Voidon à Grospierres). C’est une Espèce répandue dans toute la chaîne des Pyrénées suivant Simon (1911). Toujours selon Simon (1913), cette Espèce aurait une répartition équivalente à Nelima nigripalpis et à Cosmobunus granarius, soit dans les Hautes-Alpes (grotte du Pont-la-Dame), toute la chaîne des Pyrénées et la Drôme (grotte des Rochers Martel). Roewer (1912) & Lipovsek & al. (2004) mentionnent aussi les Alpes.

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille des Sclerosomatidae Sous-famille des Leiobuninae 6. Cosmobunus granarius (Lucas, 1847). Synonymies : Phalangium granarium Lucas, 1847 ; Phalangium levipes Lucas, 1847 ; Phalangium flavo unilineatum Lucas, 1847 ; Cosmobunus unifasciatus Roewer, 1923. Répartition : selon Simon (1913), cette Espèce aurait une répartition équivalente à Nelima nigripalpis dans les Hautes-Alpes (grotte du Pont-la-Dame) et la Drôme (grotte des Rochers Martel). 7. Meade, 1861. Cette Espèce est dédiée à l’arachnologue anglais J. Blackwall. Synonymies : Leiobunus blackwallii Meade, 1861 ; Leiobunum hemisphaericum C. Koch, 1872 ; Liobunum blackwalli Simon, 1879 ; Liobunus blackwallii Müller & Schenkel, 1895 ; Liobunum blackwilli (sic) Roewer, 1910. Répartition : Brives, Somme (Garennes du Crotoy ; Bois de Hautebut ; Bois de Cise), Rouen (commune de Sotteville-Pès-Rouen), Lorraine (au sud est sud-est à Lunéville, en lisière de la forêt de Vitrimont), Seine-et-Oise (Clamart ; Chaville ; bois de Meudon), Eure (forêt de Bacqueveille-en-Vexin), Seine-et-Marne (Forêt de Fontainebleau ; Recloses dans la Maison Forestière du Clos du Roi), Aube, Vosges (Plombières), Ain (Talissieu), Gers (Courrensan), Moselle (Arnaville à 250-300 m d’altitude), Sarthe (grotte du Contard, Côte d’Or). Hillyard & Sankey (1989) notent aussi que cette Espèce serait présente à plus de 800 m dans les Alpes et peut être en France dans cette région ? 8. Leiobunum limbatum L. Koch, 1861. Synonymies : Liobunum purpurissatum L. Koch, 1869 ; Liobunum hemisphaericum Canestrini, 1872 ; Liobunum limbatum Thorell, 1876 ; Liobunus limbatus

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Müller & Schenkel, 1895 ; Liobunum limbatum var. fischeri Heller, 1903 ; Liobunum hassiae Müller, 1914 (?). Répartition : Savoie (Vallée de Chamounix). Roewer (1910) mentionne également les Alpes. 9. Le Faucheur arrondi ou Faucheur hémisphérique : (Latreille, 1798). Est-ce aussi le Faucheur annelé de Gervais (1844) ? Synonymies : Phalangium 10-maculatum Razoumowsky, 1789 ( ?) ; Phalangium rotundum Latreille, 1798 ; Opilio fasciatus Herbst, 1798 ; Opilio hemisphaericus Herbst, 1799 ; Phalangium rufum Hermann, 1804 (le Roux) ; Phalangium longipes Hahn, 1834 ; Leiobunum rotundum C. L. Koch, 1839 ; Phalangium hemisphaericum Gervais, 1844 ; Phalangium filipes Lucas, 1847 ; Leiobunum hemisphaericum C. L. Koch, 1848 ; Leiobunus rotundus Meade, 1855 ; Leiobunum rufum C. Koch, 1872 (ou 1871 ?) ; Leiobunum fasciatum Thorell, 1876 ; Liobunum rotundum Simon, 1879 ; Nelima fuscifrons Sankey, 1953. Répartition : presque toute la France comme Strasbourg, Rouen (commune de Sotteville- Pès-Rouen), forêt de Fontainebleau, Lorraine (près de Lunéville), Vosges, Sarcelles, Ezanville, Conflans-Sainte-Honorine, Leiobunum rotundum. Cliché d’Emmanuel Delfosse (Val Rambouillet, Saint-Germain-en-Laye, Achères, d’Oise : Montmorency). Montmorency, Domont, Seine-et-Marne (grotte du Curé à Recloses), Brive, Seine-Inférieure (Elbeuf ; Saint-Aubin ; forêt de Rouvray ; Mesnil- sous-Jumièges), Eure (forêt de Bord), peut être à plus de 2 000 m dans les Alpes (Hillyard & Sankey, 1989), Calvados (Honfleur ; Ver-sur-Mer ; Courseulles-sur-Mer), Moselle (Augny à 340 m d’altitude ; Metz-Sablon à 160 m d’altitude, et Metz-Queuleu à 220 m d’altitude ; Sorbey à 230 m d’altitude ; Lessy à 280-320 m d’altitude ; Lorry-les-Metz à 210-230 m d’altitude, Plappeville, 340 m d’altitude).. Il s’agit sans doute aussi d’une Espèce mentionnée par Lucas (1778) et dans ce cas nous la trouvons également sur le littoral du département de la Manche (environs de Dunville et Saint-Paire). 10. Leiobunum rupestre (Herbst, 1799). Synonymies : Phalangium bicolor Fabricius, [1793 ?] ; Opilio bicolor Herbst, 1798 ; Opilio rupestris Herbst, 1799 ; Phalangium annulatum Hermann, 1804 (?) (l’Annelé) ; Leiobunum bicolor C. L. Koch, 1848 ; Leiobunum ovale C. L. Koch, 1848 ; Leiobunum rupestre Uebers ; Liobunum gracile Thorell, 1876 ; Liobunum gracile Thorell, 1876 ; Liobunum laeve Thorell, 1876 ; Liobunum rupestre Simon, 1879 ; Liobunus rupestris Müller & Schenkel, 1895 ; Liobunum norvegicum Strand, 1900 ; Nelima glabra Hadži 1931 ; Nelima melanogranulata Morin, 1931. Répartition : France. 11. Nelima doriae (Canestrini, 1871). Synonymies : Lejobunum (sic) doriae Canestrini, 1871 ; Liobunum agile Canestrini, 1872 ; Nelima dunni Forster, 1947 ; Nodala dunni Forster, 1949 ; Nelima silvatica Roewer, 1959 ; Nelima pisarskii Starega, 1966 ; Nelima doriai (sic) Marcellino, 1970. Nommée Scotolemon doriae par Juberthie (1964). Répartition : la France méridionale (Juberthie, 1964), Aveyron (forêt de Palanges), Aude (bords de la Cesse près de Bize), Hérault (les Onglous près d'Agdes ; dunes de Palaras), Pyrénées, Pyrénées-Orientales (Collioures), Basses-Pyrénées (Saint-Jean de Luz), Var (île de Porquerolles ; île de Port-Cros, plages de la Courtade et de Notre Dame), Alpes-Maritimes (Nizza), Haute-Garonne (Saint-Jean), Camargue, Port Saint-Louis, Corse. 12. Nelima fuscifrons (Simon, 1879). Synonymie : Liobunum fuscifrons Simon, 1879. Répartition : sud de la France, Gironde (forêt d'Arcachon). 13. Nelima gothica Lohmander, 1945. Synonymie : Nelima silvatica Bristowe, 1935. Répartition : le Bassin Parisien, Pyrénées-Orientales (Banyuls-sur-Mer), Ariège (Eylie, Mines du Bocart ; Lac de Béthmale, l 100 m d’altitude ; Couflens). 14. Nelima nigripalpis (Simon, 1879). Synonymies : Liobunum nigripalpe Simon, 1879 ; Nelimus (Liobunum) nigripalpis Simon, 1913 ; Liobunum nigripalpis Jeannel, 1926. Répartition : Isère (le Sappey ; Bourg d'Oisans ; Tal des Isères), Hautes-Alpes (grotte du Pont-la-Dame à Aspres-sur-Buech), Var (Collobrières), Drôme (grotte des Rochers Martel à la Chapelle-en-Vercors). 15. Nelima ponticoides Martens, 1969. Répartition : Corse (Mont d’Oro). 16. Nelima recurvipenis Martens, 1969. Répartition : Corse (Ajaccio ?). 17. Nelima religiosum (Simon, 1879). Synonymie : Liobunum religiosum Simon, 1879. Répartition : Isère (Grande-Chartreuse ; le Sappey ; Bourg d'Oisans), Haute-Alpes (Briançon), Gard (souterrains de Pont- Saint-Esprit).

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18. Nelima silvatica (Simon, 1879). Une Sous-espèce existerait en France : Nelima silvatica silvatica (Simon, 1879). Synonymies : Liobunum silvaticum Simon, 1879 ; Nelima cretica Roewer, 1957 ; Leiobunum rotundum Höregott, 1963. Répartition : Seine-et-Marne (forêt de Fontainebleau), Aube (Bar-sur-Aube), Tarn-et-Garonne (Lexos), Gers (Courrensan), Ariège (Couflens).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille des Sclerosomatidae Sous-famille des Sclerosomatinae 19. bernardinus Simon, 1879. Synonymie : Astrobunus bernardicus (sic) Roewer, 1912 ; Astrobunus laevipes Simon, 1879 ; Astrobunus simoni Hadzi, 1928 (?). Répartition : les Alpes suivant Roewer (1912). 20. Astrobunus grallator Simon, 1879. Synonymie : Prosclerosoma hispanicum Mello-Leitão, 1936. Répartition : Aude (Ginoles près de Quillan ; grotte de Ginoles ; grotte de Soulatgé), Pyrénées- Orientales (grotte de Sirach ; Prats-de-Mollo ; La Preste ; Gorges de Mondony ; Serdinya ; Aytua). 21. Astrobunus helleri (Ausserer, 1867). C’est une Espèce dédiée à Heller. Synonymies : Acantholophus helleri Ausserer, 1867 ; Hoplites argentatus L. Koch, 1869 ; Astrobunus argentatus Simon, 1879 ; Hoplites pavesii Canestrini, 1872 ; Astrobunus pavesii Simon, 1879 ; Astrobunus croaticus Sörensen, 1894 ; Astrobunus slovenicus Hadzi, 1927. Répartition : Val d’Aoste (Saint-Rémy). Roewer (1912) signale aussi les Alpes. 22. Astrobunus kochi Thorell, 1876. Synonymie : Astrobunus kochii Thorell, 1876. Cette Espèce est dédiée à un des arachnonologistes nommé Koch. Répartition : Alpes-Maritimes. La trouve-t-on réellement en France ? 23. Astrobunus laevipes (Canestrini, 1872). Synonymies : Hoplites laevipes Canestrini, 1872 ; Sclerosoma meadi Thorell, 1876 ; Astrobunus bosnicus Roewer, 1912 ; Astrobunus bernardicus simoni Hadži, 1927 ; Roeweriolus hungaricus Kolosvry, 1933 ; Roeweriolus slavicus Kratochvil, 1934 ; Roeweriolus carpathicus Bartos, 1938 ; Roeweriolus dudichi Szalay, 1951. De Lessert (1917) fait encore part d’un document de Canestrini daté de 1871. La date de description de 1872 semble cependant valide et c’est justement celle-ci que Roewer (1912) mentionne. Répartition : Isère (Bourg-d'Oisans), Hautes-Alpes (le Monetier ; Mont Genèvre). 24. coriaceus (Simon, 1879). Synonymie : Sclerosoma coriaceum Simon,1879 ; Homalenotus lusitanicus Bacelar, 1928. Répartition : Midi de la France. Sud de la France suivant Roewer (1912) et Kraus (1961), ce qui reste un peu vague. 25. Homalenotus monoceros C. L. Koch, 1839. Cette Espèce est peut être une simple synonymie de Homalenotus quadridentatus. Synonymies : Sclerosoma monoceros Simon, 1879 ; Homalenotus monocerus (sic) Rambla, 1972. Répartition : Midi de la France. 26. Le Faucheur quadridenté ou Faucheur 4 points : Homalenotus quadridentatus (Cuvier, 1795). Synonymies : Phalangium 4-dentatum Cuvier, 1795 ; Phalangium quadridentatum Fabricius, 1798 ; Phalangium spinosum Latreille, 1798 ; Homalenotus bispinosus Lucas, 1856 ; Sclerosoma bispinosum Lucas, 1858 ; Homalenotus romanus L. Koch, 1869 ; Sclerosoma quadritentatum Simon, 1879 ; Sclerosoma romanum Simon, 1879 ; Parasclerosoma perssoni Schenkel, 1938 ; Parasclerosoma perssoni brunnea Schenkel, 1938. Répartition : toute la France dont la Somme (bois de Hautebut), Paris, sur le littoral de la Manche (environs de Saint-Paire), environs de Chambourcy (bois du village jusqu’à celui de Retz), Bordeaux, Brives, Seine-et-Oise (Bois de Meudon ; Bois des Gardes près de Boissy-Saint-Léger), Seine-Inférieure (Elbeuf ; forêt de La Londe ; forêt de Roumare ; forêt de Rouvray), Seine-et-Marne (Fontainebleau), Aube, Gironde, Cantal (le Lioran), Isère (le Sappey), Basses-Alpes (Digne), Puy-de-Dôme, Calvados (Honfleur), Lorraine, Eure (Vallée de l’Andelle ; forêt de Lyons ; forêt de Bacqueville-en-Vexin ; bois aux environs de Radepont ; les Andelys ; Château Gaillard ; le Framboisier). Sans doute en Haute-Savoie (de Lessert, 1917). Peut être est-il présent dans les Pyrénées jusqu’à 1 800 m (Hillyard & Sankey, 1989). Lancelevée (1884) mentionne peut être cette Espèce d’Orival de la Seine Inférieure. 27. Mastobunus tuberculifer (Lucas, 1845) 1847. Synonymies : Phalangium tuberculiferum Lucas, 1847 ; Sclerosoma tuberculifera Lucas, 1858 ; Homalenotus sicanus Pavesi, 1876 ; Sclerosoma sicanum Simon, 1879 ; Mastobunus (Sclerosoma) tuberculifer Simon, 1881. Répartition : sud de la France, Provence, Corse. 28. Metasclerosoma remyi (Dresco, 1950). Synonymie : Prosclerosoma remyi Dresco, 1950. Répartition : Corse (Furiani, altitude de 150 m).

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Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille des Phalangiidae Sous-famille des Dicranopalpinae 29. Amilenus aurantiacus (Simon, 1881). Synonymies : Liobunum aurantiacum Simon, 1881 ; Liobunus humilis Müller & Schenkel, 1895 ; Liobunum signatum Kulczynski, 1909 ; Nelima aurantiaca Roewer, 1910. Répartition : Haute-Savoie (Salève, grotte d’Archany), Alpes Maritimes, Haute-Saone (grottes ; Conlomb ; grotte de Gonvillars), Doubs (grotte-gouffre des Antrots ; gouffre d’Accolans ; Rougemontot ; Laissey ; Longemaison ; grotte de la Baume de Bournois ; grotte de Baume Archée ; grotte de Gonsana ; grotte des Gavottes), Jura (grotte de Balerne ; grotte de Thoirette), Ain (grotte de Balerne ; grotte de la Thière ; Orbagnoux), Isère (Trou qui Souffle ; Scialet-des-Blaches ; grotte du Gros), Drome (grotte du Brudour ; grotte du rocher des Laveuses ; grotte des Fées ; col de la Machine ; grottes du Vercors), Moselle (Audun-le-Tiche, hêtraie, 400 m d’altitude). 30. Dicranopalpus ramosus (Simon, 1909). Synonymies : Dichranochirus ramosus Simon, 1909 ; Dicranopalpus caudatus Dresco, 1948. Répartition : les Landes, Pyrénées-Orientales, Rouen (commune de Sotteville-Pès-Rouen), Normandie (Vers- sur-Mer, Courseulles-sur-Mer), sud de Biarritz (forêt de Saint Pré entre Saint-Jean de Luze et Ustaritz), Arcachon, Bordeaux ; Banyuls, Cèret, Conflans-Sainte-Honorine, Achère, Andresy. 31. Dicranopalpus insignipalpis (Simon, 1879). Synonymie : Prosalpia insignipalpis Simon, 1879. Répartition : Corse (dans les hautes montagnes à l’intérieur de l’île). 32. Dicranopalpus gasteinensis Doleschal, 1852. Synonymies : Leiobunum bibrachiatum L. Koch, 1869 ; Liodes bibrachiatus L. Koch, Dicranopalpus ramosus au repos sur un mur en crépis. Cliché 1869 ; Leiobunum bibrachiatum Canestrini, d’Emmanuel Delfosse (Normandie : Vers-sur-Mer). 1872 ; Prosalpia bibrachiata Canestrini, 1872 ; Dicranopalpus fraternus Szalay, 1950. Répartition : Isère (glacier du Grand-Renaud en Oisans), Alpes de 2 500 à 3 200 m ou au-dessus (Simon, 1879b), dans les régions subalpine, alpine et nivale entre 2 000 et 3 000 m environ (de Lessert, 1917). 33. Dicranopalpus larvatus (Canestrini, 1874). Synonymies : Liodes larvatus Canestrini, 1874 ; Prosalpia larvata Simon, 1879 ; Dicranopalpus larvata ( ?). Répartition : France ? Un doute subsiste quant à sa réelle présence en France par contre, cette Espèce existe bien en Italie. 34. Dicranopalpus pyrenaeus Dresco, 1948. Réparition : France, sans doute principalement dans les Pyrénées comme le suggère son nom d’Espèce.

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre : Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille des Phalangiidae Famille des Oligolophinae 35. Lacinius dentiger (C. L. Koch, 1848). Synonymies : Acantholophus dentiger C. L. Koch, 1848 ; Acantholophus annulipes L. Koch, 1867 ; Lacinius labacensis Hadži, 1931 ; Bidentolophus bavaricus Roewer, 1957 ; Lacinius chelodentatus Hadži, 1973. Répartition : dans les Alpes françaises ? 36. Lacinius ephippiatus (C. L. Koch, 1835). Synonymies : Opilio ephippiatus C. L. Koch, 1835 ; Acantholophus ephippiatus C. L. Koch, 1848 ; Opilio vittiger Meade, 1855 ; Oligolophus vittiger Simon, 1879 ; Oligolophus ephippiatus O. Pickard-Cambridge, 1890. Hillyard & Sankey (1989) notent aussi : Acantholophus ephippiatus C. L. Koch, 1848 ; Lacinius oligodentatus Hadži, 1931 ; Odiellus hungaricus Kolosvary, 1941 ; Odiellus rucneri Hadži, 1973. Répartition : toute la chaîne des Alpes mais jamais en dessous de 1 800 m d’altitude, Seine-et-Oise (Meudon), Cantal (le Lioran), Isère (le Sappey), Lorraine (Lunéville). Hillyard & Sankey (1989) mentionnent les Pyrénées en Europe, pourquoi pas en France ? 37. Le Faucheur horrible : Lacinius horridus (Panzer, 1794). Synonymies : Phalangium horridum Panzer, 1794 ; Opilio hispidus Herbst, 1798 (le Faucheur hispide) ; Opilio horridus Herbst, 1799 ; Phalangium hispidum Hahn, 1834 ; Acantholophus horridus C. L. Koch, 1839 ; Acantholophus spinulosus C. L. Koch, 1839 ; Acantholophus hispidus C. L. Koch, 1839 ; Acantholophus coronatus C. L. Koch, 1867 ; Acantholophus granulatus Canestrini, 1872 ; Lacinius horridus Thorell, 1876 ;

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Acantholophus hermanni Simon, 1879 ; Acantholophus kochi Simon, 1879 ; Acantholophus lemniscatus Simon, 1882 ; Acantholophus bellicosus Sörensen, 1894 ; Lacinius hispidus Roewer, 1912 ; Lacinius hispidus de Lessert, 1917 ; Lacinius gallipoliensis Roewer, 1923 ; Lacinius dorsogranulatus Morin, 1931 ; Lacinius parisii Trossarelli, 1934 ; Lacinius horridus bulgaricus Šilhavý, 1965. Répartition : Hautes-Alpes (Mont Genèvre), Val d’Aoste (Saint-Remy), les régions élevées des Alpes (Simon, 1879b), Jura (Sainte-Croix), Lorraine (Lunéville). 38. Mitopus glacialis (Heer, 1845). Synonymies : Opilio glacialis Heer, 1845 ; Opilio solitarius L. Koch ; Opilio obliquus Lebert, 1877 ; Oligolophus glacialis Simon, 1879 ; Gyas annulatus Simon, 1879 (mauvaise identification) ; Oligolophus obliquus Simon, 1879 ; Oligolophus tridens Simon, 1879 ; Mitopus glacialis de Lessert, 1905 ; Oligolophus morio var. glacialis Cambridge, 1912 ; Strandibunus glacialis Roewer, 1912 . Répartition : Isère, Hautes-Alpes, Alpes, Basses-Alpes, Auvergne, Pyrénées. Toute la chaîne des Alpes (Simon, 1879b) et jamais en dessous de 1 800 m d’altitude et au moins jusqu’à 3 000 m. De Lessert (1917) estime que cette Espèce fréquente la zone subalpine, alpine et nivale de 2 000 à 3 000 m environ. Dresco (1954) mentionne aussi le Dôme de Miage (3 100 m d’altitude). 39. Le Faucheur morio : Mitopus morio (Fabricius, 1779). Synonymies : Phalangium morio Fabricius, 1779 ; Phalangium palliatus Latreille, 1798 ; Phalangium palliatum Latreille, 1798 ; Opilio alpinus Herbst, 1799 ; Opilio grossipes Herbst, 1799 ; Phalangium urnigerum Hammer, 1804 (le Faucheur urnigère ; l’Urnigère) ; Phalangium opilio Hahn, 1834 ; Opilio fasciatus C. Koch, 1835 ; Opilio cryptarum C. L. Koch, 1836 ; Opilio lucorum C. L. Koch, 1836 ; Opilio cinerascens C. L. Koch, 1839 ; Opilio canescens C. L. Koch, 1839 ; Phalangium alpinum Gervais, 1844 ; Phalangium grossipes Gervais, 1844 ; Phalangium instabile Lucas, 1847 ; Leiobunum grossipes Heer & Blumer-Heer, 1846 ; Opilio rufescens Heer & Bumer-Heer, 1846 ; Opilio petrensis L. Koch, 1848 ; Opilio albescens C. L. Koch, 1848 ; Opilio rufescens C. L. Koch, 1848 ; Opilio inermis Doleschall, 1852 ; Opilio albipes Doleschall, 1852 ; Opilio serripes C. L. Koch, 1848 ; Opilio similis C. L. Koch, Mitopus morio. Cliché d’Emmanuel Delfosse (Normandie : 1848 ; Opilio affinis C. L. Koch, 1848 ; Sainte-Croix-sur-Mer). Phalangium urnigerum Meade, 1855 ; Opilio petrensis L. Koch, 1861 ; Opilio rhododendri L. Koch, 1869 ; Oligolophus alpinus Canestrini, 1872 (le Faucheur alpin) ; Mitopus alpinus Thorell, 1876 ; Opilio serripes Lebert, 1877 ; Oligolophus morio Simon, 1879 ; Oligolophus alpinus Simon, 1879 ; Oligolophus cinerascens Simon, 1879 ; Oligolophus palliatus Simon, 1879 (le Faucheur mantelé) ; Oligolophus alpinus Simon, 1879 ; Mitopus montanus Banks, 1893 ; Mitopus californicus Banks, 1895 ; Oligolophus kulczynskii Strand, 1900 ; Oligolophus vagans Strand, 1900 ; Mitopus morio borealis (Thorell, 1876) ( ?) ; Oligolophus morio var. alpinus O. Pickard-Cambridge, 1912 ; Oligolophus morio var. palliata O. Pickard-Cambridge, 1912 ; Mitopus scaber Roewer, 1912 ; Mitopus morio var. alpina de Lessert, 1917. Répartition : toute la région maritime du nord, Alsace, toutes les parties élevées ou montagneuses y compris dans le Midi où il ne se trouve que dans les montagnes (Simon, 1879b), Seine-Inférieure (Elbeuf ; forêt de La londe), Alsace, Lorraine, Ain (Talissieu, forêt d’Arvières), Isère (le Sappey), Cantal (le Lioran), Auvergne, Alpes, Puy-de-Dôme, Ardèche (Chassiers), Pyrénées (Marsoulas), Isère (Oisans), Hautes-Alpes, Seine-et-Oise, Conflans-Sainte- Honorine, Rambouillet, Saint-Germain-en-Laye, Ezanville, Fontainebleau, environs de Paris (Châtillon ; Meudon ; Chaville), Calvados (Honfleur ; Sainte-Croix-sur-Mer ; Ver-sur-Mer ; Courseulles-sur-Mer), Sables d’Olonne. Perrier & al. (1929) mentionne le nord de la France, jusqu’à Paris. Gervais (1844) fait aussi état du sommet du Puy-Marie, des Alpes et aussi des Vosges (grand Donon, près de Tramont), Moselle (Sorbey à 230 m d’altitude). Sans doute le Jura (de Lessert, 1917). Nous pouvons le trouver jusqu’à 3 000 m d’altitude (de Lessert, 1917) dans les Pyrénées et les Alpes (Hillyard & Sankey, 1989). Une variété serait répertoriée des Pyrénées (de France ?) : Mitopus morio var. ericaeus Jennings, 1982 (Hillyard & Sankey, 1989). 40. Odiellus brevispinus (Simon, 1879). Synonymies : Acantholophus brevispina Simon, 1879 ; Odius brevispina Roewer, 1912. Répartition : Gironde (Arcachon), Pyrénées (Ferrol : Seoane).

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41. Mitopus obliquus C. L. Koch, 1839. Synonymie : Opilio obliquus C. L. Koch, 1839 ; Opilio solitarius Simon, 1879. Répartition : France ? 42. Odiellus granulatus Canestrini, 1871. Synonymies : Acantholophus granulatus Canestrini, 1871 ; Opilio coronatus Roewer, 1911 ; Odiellus toscanus Roewer, 1923. Répartition : France ? 43. Odiellus meadei (O. Pickard-Cambridge, 1890). Cette Espèce est dédiée à R. M. Meade. Synonymies : Oligolophus meadii O. Pickard-Cambridge, 1890 ; Astrobunus meadi Roewer, 1912 ; Odius meadii Roewer, 1912 ; Paroligolophus meadii Martens, 1978. Répartition : D’Amico (1990) confirme que cette Espèce est bien présente en France : Puy-de-Dôme (à l’Estivadou, à 1 280 m d’altitude ; étang de Lachamp à 480 m d’altitude ; les Roches à 900 m d’altitude ; le Traversin à 1 130 m d’altitude ; le Cliersou à 1 190 m d’altitude ; le Petit Suchet à 1 200 m d’altitude ; le petit Puy-de-Dôme à 1 230 m d’altitude ; le Puy-de-Dôme à 1 300 m d’altitude). 44. Odiellus remyi (Doleschall, 1852). Synonymie : Opilio remyi Doleschall, 1852. Odiellus remyi est peut être une simple synonymie de Lacinius dentiger. Répartition : Lorraine. 45. Odiellus seoanei (Simon, 1878). Synonymies : Acantholophus seoanei Simon, 1878 ; Odius seoanei Roewer, 1912. Répartition : Pyrénées cantabriques (le Ferrol). 46. Odiellus simplicipes (Simon, 1879). Synonymies : Acantholophus simplicipes Simon, 1879 ; Odius simplicipes Roewer, 1912. Répartition : Basses-Pyrénées (Saint-Jean-de-Luz), Var (Collobrières). 47. Le Faucheur épineux : Odiellus spinosus (Bosc, 1792). Synonymies : Phalangium spinosum Bosc, 1792 ; Phalangium histrix Latreille, 1798 ; Opilio histrix Meade, 1855 ; Phalangium hystrix ( ?) (Le Faucheur porc-épic) ; Acantholophus obtusedentatus L. Koch, 1869 ; Oligolophus nollii C. Koch, 1872 ; Odius hystrix Thorell, 1876 ; Acantholophus spinosus Simon, 1879 ; Oligolophus spinosus O. Pickard-Cambridge, 1890 ; Odius spinosus Roewer, 1912 ; Papillophus crassus Hadži, 1936 ; Oligolophus (Odiellus) spinosus Sankey & Savory, 1974 . Répartition : toute la France comme aux environs de Brive, Var (île de Porquerolles, plaine du Brégançonnet ; île de Port Cros), Pyrénées (Marsoulas), Rouen (commune de Sotteville-Pès-Rouen), Seine-Inférieure (Elbeuf), sur le littoral de la Manche (environs de Saint-Paire), Champagne (cimetière de Sézanne), environs de Chambourcy (bois du village jusqu’à celui de Retz), le Calvados (la partie haute de la région de Lion-sur-Mer ; Ver-sur- Mer), Alpes Maritimes (environs de Menton), forêt de Fontainebleau, Moselle (Arnaville à 300 m d’altitude ; Lorry-les-Metz à 220 m d’altitude), Boisemont, Conflans-Sainte-Honorine, Montmorency, Ezanville, Sarcelles, Issy. Hillyard & Sankey (1989) mentionnent même Paris. Roewer (1912) mentionne simplement le sud de l’Europe. Mello-Leitao (1936) et Kraus (1961) la signalent aussi de Corse. 48. Odiellus troguloides (Lucas, 1847). Synonymies : Phalangium troguloides Lucas, 1847 ; Acantholophus troguloides Simon, 1879 ; Acantholophus gallicus Simon, 1879 ; Odius gallicus Roewer, 1912 ; Odiellus gallicus Roewer, 1923 ( ?). Répartition : presque toute la France comme le sud-ouest de la France, l’Eure (forêt de Bord), Seine-Inférieure (Orival), massif de Fontainebleau, l’Ariège, souterrain de Moulis (440 m d’altitude) ; flanc nord des Pyrénées (vallée du Lez, au pied de la face nord du pic du Char) ; en amont de Toulouse (en bordure de la Garonne). 49. Oligolophus hanseni (Kraepelin, 1896). Cette Espèce est dédiée à H. J. Hansen. Synonymies : Acantholophus ephippiger Hansen, 1884 ( ?) ; Acantholophus hansenii Kraepelin, 1896 ; Oligolophus hansenii O. Pickard-Cambridge, 1897. Répartition : cette Espèce serait présente en France si nous nous référons à Hillyard & Sankey (1989) et notamment dans les Pyrénées. Iorio (2003) en fait d’ailleurs mention dans son catalogue sur les Espèces de Moselle (Laquenexy à 240 m d’altitude), mais ce qui surprend c’est que cette région est assez éloignée des Pyrénées. 50. Oligolophus tridens (C. L. Koch, 1836). Synonymies : Opilio tridens C. L. Koch, 1836 ; Opilio agrestis Meade, 1855 ; Oligolophus tridens C. Koch, 1872 ; Acantholophus tridens Hansen, 1884. Répartition : toute la France comme en Seine-Inférieure (Saint-Aubin-Jouxte-Boulleng ; forêt du Rouvray), Eure (forêt de Bacqueville-en-Vexin ; forêt de Bord ; bois du Thuit-Anger ; vallée de l’Oison). De Lessert (1917) signale le Jura Suisse mais il est possible que nous la trouvions aussi en France dans cette région et aussi dans les Alpes où il pourrait dépasser les 1 700 m d’altitude (Hillyard & Sankey, 1989). 51. Paroligolophus agrestis (Meade, 1855). Synonymies : Opilio agrestis Meade, 1855 ; Oligolophus ephippiger Simon, 1879 ; Acantholophus agrestis O. Pickard-Cambridge, 1890 ; Oligolophus agrestis Becker, 1896 ; Oligolophus (Paroligolophus) agrestis Lohmander, 1945 ; Lophopilio agrestis Silhavy, 1956. Autre synonymie suivant Hillyard & Sankey (1989) : Oligolophus agrestis O. Pickard- Cambridge, 1890. Répartition : Somme (Garennes du Crotoy ; Ault), Seine-et-Oise (Clamart ; Chennevières-sur-Marne ; Montmorency), Aube, Haute-Vienne (Saint-Just près de Limoges), Cantal (le Lioran), Lot-et-Garonne (Sos), Moselle (Juville à 360 m d’altitude), Puy-de-Dôme.

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Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille des Phalangiidae Sous-famille des Opilionae 52. Opilio canestrinii (Thorell, 1876). Synonymies : Opilio parietinus Canestrini, 1875 ; Phalangium canestrinii Thorell, 1876 ; Opilio ravennae Spoek, 1962 ; Opilio zangherii Spoek 1962 ; Opilio aspromontanus Gruber 1964. Cette Espèce est dédiée à Canestrini. Répartition : cette Espèce semble bien présente en France, notamment dans le Midi méditerranéen (Bellmann, 2000), en Lorraine. Simon (1879b) la mentionne aussi des Alpes-Maritimes mais ne paraît pas sûr de cette localité. Un auteur (Anonyme, 2000) signale cette Espèce comme s’étant largement répandue en Europe Occidentale ces dernières années. 53. Le Faucheur des Murailles : Opilio parietinus (de Geer, 1778). Sankey & Savory (1974) propose la date de 1779 pour la description de de Geer alors que Rambla (1967), Thorell (1876), Simon (1879b), Spoek (1963) et Hillyard & Sankey (1989) notent 1778. Herbst (1798), Roewer (1912), Hillyard & Sankey (1989), Jones (1990) et Stol (2002) la citent sous le nom d’Opilio parietinus, c’est le nom que nous conservons. Synonymies : Phalangium parietinum de Geer, 1778 ; Phalangium opilio Olivier, 1791 ; Opilio parietinus Herbst, 1798 ; Opilio longipes Herbst, 1798 (le Faucheur longipède) ; Opilio leucophaeus C. L. Koch, 1839 ; Phalangium cinereum Wood, 1870 ; Opilio albidus Pavesi, 1873 ; Phalangium canestrinii Thorell, 1876 ; Phalangium segmentatum Simon, 1879 ; Phalangium baumii Kollar, 1839 ; Opilio parientinus (sic) Sankey & Savory, 1974. Répartition : toute la France, sans doute les Alpes (de Lessert, 1917) à plus de 1 300 m (Hillyard & Sankey, 1989), Champagne, Normandie (Vers-sur-Mer), massif de Fontainebleau, Moselle (Metz à 200 m d’altitude), Corse 54. Opilio saxatilis C. L. Koch, 1839. C’est une Espèce considérée comme une synonymie d’Opilio parietinum (de Geer, 1778) suivant Roewer (1912) et de Lessert (1917) mais ce n’est pas l’avis de Simon (1879b), Spoek (1963), de Sankey & Savory (1974), Jones (1990) et Stol (2002). Nous tenons compte de l’avis de la plupart des auteurs consultés. Synonymies : Phalangium saxatile Simon, 1879 ; Opilio parietinus Roewer, 1923 ; Opilio parietinus silhavyi Kratochvil, 1934 ; Opilio cavernarum Roewer, 1956 ; Opilio turcicus Roewer, 1956 ; Opilio macedonicus Hadži, 1973 ; Opilio bolei Hadži, 1973. Répartition : toute la France comme la région maritime de la Somme, massif de Fontainbleau, le Calvados (Lion-sur-Mer, dans la partie haute de la région ; Honfleur ; Haye-du-Puits), sur le littoral de la Manche, Champagne, environs de Chambourcy (bois du village jusqu’à celui de Retz), Moselle (Juville à 360 m d’altitude).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille des Phalangiidae Sous-famille des Phalangiinae 55. Dasylobus argentatus (Canestrini, 1871). Synonymie : Opilio argentatus Canestrini, 1871. Une sous- espèce existe en France : Dasylobus argentatus argentatus Canestrini, 1871 ? Répartition : Corse (Barbaggio, col de Teghime à 536 m d’altitude). 56. Dasylobus gestroi (Thorell, 1876). Synonymie : Phalangium gestroi Thorell, 1876 ; Eudasylobus gestroi Roewer, 1912 ; Eudasylobus sardiniensis Roewer, 1923. Répartition : Corse. 57. Dasylobus corsicus (Roewer, 1956). Synonymie : Eudasylobus corsicus Roewer, 1956. Répartition : Corse. 58. Dasylobus graniferus (Canestrini, 1871). Synonymies : Opilio graniferus Canestrini, 1871 ; Phalangium nicaeense Thorell, 1876 ; Dasylobus nicaeensis Simon, 1879 ; Dasylobus cavannae Simon, 1882 ; Dasylobus fulvaster Simon, 1882 ; Eudasylobus ferrugineicoxis Roewer, 1923 ; Eudasylobus roeweri Stipperger, 1928 ; Eudasylobus georginae Hadži, 1936 ; Eudasylobus nicaeensis Melleo- Leitao, 1936 ; Parazacheus pollinensis Lerma, 1952 ; Eudasylobus nicaensis Kraus, 1961 ; Zacheus (Dentizachus) rucnerianus Hadži, 1973. Répartition : Sud de la France, Hautes-Alpes (Briançon ; le Monetier ; Queyras), Basses-Alpes (Digne ; Annot), Alpes-Maritimes (Cannes ; Nice ; Saint-Martin de Lantosque ; environ de Menton), Var (Collobrières). 59. Dasylobus nivicola Simon, 1879. Répartition : Hautes-Alpes (N.-D. des Neiges près de Briançon ; Mont Genèvre ; Queyras). 60. Metadasylobus echinifrons (Simon, 1879). Synonymie : Dasylobus echinifrons Simon, 1879 ; Dentizacheus zuluetai Rambla, 1959. Répartition : sud de la France, Aude (collines près de Narbonne ; la Clape), Pyrénées-Orientales (le Vernet).

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61. Metaphalangium cirtanum (C. L. Koch 1839). Synonymies : Phalangium copticum Savigny, 1816 (?) ; Opilio cirtanus C. L. Koch, 1839 ; Phalangium echinatum Lucas, 1847 ; Acantholophus echinatus (Lucas, 1845) ; Phalangium propinquum Lucas, 1847 ; Phalangium africanum Lucas, 1847 ; Phalangium annulipes Lucas, 1847 ; Phalangium barbarum Lucas, 1847 ; Phalangium echinatum Lucas, 1847 ; Phalangium infuscatum Lucas, 1847 ; Phalangium instabile Lucas, 1847 ; Phalangium numidicum Lucas, 1847 ; Opilio luridus C. L. Koch, 1848 ; Dasylobus nigricoxis Simon, 1878 ; Phalangium semiechinatum Simon, 1885 ; Metaphalangium propinquum Roewer, 1911 ; Eudasylobus infuscatus Roewer, 1911 ; Zacheus moesiacus Roewer, 1923 ; Metaphalangium propinquum romanum Roewer, 1923 ; Lacinius armatus Roewer, 1923 ; Odontosoma centetes Šilhavý, 1946 ; Metadasylobus albanicus Schenkel, 1947 ; Metaphalangium propinquum denticulatum Hadži, 1973 ; Metaphalangium propinquum montenegrinum Hadži, 1973. Répartition : sud de la France, Hérault (Agde), Corse (Barbaggio, col de Teghime à 536 m d’altitude). 62. Metaphalangium tuberculatum (Lucas, 1847). Synonymies : Lacinius tuberculatus (Lucas, 1847) ; Phalangium tuberculatum Lucas, 1847 ; Dasylobus serrifer Simon, 1878 ; Oligolophus tuberculatus Simon, 1879 ; Dacnopilio carthaginiensis Roewer, 1923 ; Egaenus kabylicus Roewer, 1956. Répartition : il est fortement douteux qu’il soit présent en France. 63. Le Faucheur à crête : Phalangium cristatum Olivier, 1791. De sérieux doutes subsistent à propos de cette Espèce qui n’est pas reconnaissable spécifiquement (nomen dubium). Simon (1879b) mentionne déjà ce problème. Répartition : aux environs de Paris. 64. Le Faucheur des murailles : Phalangium opilio Linné, 1758. Synonymies : Phalangium cornutum Linné, 1767 (le Faucheur cornu ; le Cornu) ; Opilio cornutus Herbst, 1799 ; Cerastoma curvicorne C. L. Koch, 1839 ; Cerastoma brevicorne C. L. Koch, 1839 ; Phalangium longipes Gervais, 1844 ; Cerastoma cornutum C. L. Koch, 1848 ; Phalangium canescens Meade, 1855 ; Opilio canescens C. L. Koch, 1848 ; Opilio molluscus L. Koch, 1867 ; Opilio praefectus L. Koch, 1867 ; Cerastoma tirolense L. Koch, 1869 ; Cerastoma capricorne L. Koch, 1869 ; Cerastoma praefectum L. Koch, 1869 ; Cerastoma molluscum L. Koch, 1869 ; Cerastoma aduncum L. Koch, 1870 ; Cerastoma dentatum C. Koch, 1872 ; Cerastoma longipes C. Koch, 1872 ; Cerastoma capricorne Lebert, 1877 ; Phalangium molluscum Simon, 1879 ; Phalangium brevicorne Simon, 1879 ; Phalangium tirolense Simon, 1879 ; Phalangium longicorne Simon, 1882 ; Phalangium Phalangium opilio au repos sur un mur en crépis. Cliché longipalpis Weed, 1889 ; Eudasylobus unicolor d’Emmanuel Delfosse (Ardèche : Chassiers). Roewer, 1911 ; Phalangium calabrianum Roewer, 1956 ; Eudasylobus polonicus Roewer, 1956 ; Dentizacheus minor Rambla, 1966. Répartition : toute la France (Simon, 1879b) comme en Lorraine (Lunéville), Vosges (La Houssière), Rouen (commune de Sotteville-Pès-Rouen), sur le littoral de la Manche (environs de Gronville ; de Saint-Paire ; Dunville), Calvados (Ver-sur-Mer ; Courseulles-sur-Mer), Seine-Inférieure (Elbeuf ; Saint-Aubin ; Rouen ; forêt de Rouvray ; Mesnil-sous-Jumiège ; forêt de La Londe), Eure (forêt de Bord ; forêt de Lyons ; forêt de Bacqueville-en-Vexin), la Seine-et-Oise (Bois de Meudon, forêt de Saint-Germain ; Conflans-Sainte- Honorine ; Achères, ; Etangs du Cora près d’Achères ; Andresy ; Boisemont), forêt de Fontainebleau, Rambouillet, Champagne, Ezanville, Sarcelles, Esbly, Melun, Narbonne (domaine de la Pierre droite), l'Aube, Ardèche (Chassiers), Sables d’Olonne, Basses-Alpes (Digne), Var (Collobrières ; île de Porquerolles ; île de Port-Cros, Pointe de la Galère), Pyrénées (Marsoulas), et sans doute Zermatt (1 620 m) (de Lessert, 1917), environs de Chambourcy (bois du village jusqu’à celui de Retz), Moselle (Arnaville à 250-300 m d’altitude ; Lessy à 300-320 m d’altitude ; Metz-Sablon à 160 m d’altitude ; Plappeville, pelouse mésophile à 340 m d’altitude).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Eupnoi Super-famille des Phalangioidea Famille et des Phalangiidae Sous-famille des Platybuninae 65. Le Faucheur palpinal : Lophopilio palpinalis (Herbst, 1799). Synonymies : Opilio palpinalis Herbst, 1799 ; Phalangium spinulosum Hermann, 1804 (l’Epineux) ; Acantholophus spinulosus ( ?) (Le

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Faucheur spinuleux) ; Opilio terricola C. L. Koch, 1836 ; Oligolophus terricola C. Koch, 1872 ; Oligolophus palpinalis Simon, 1879 ; Acantholophus palpinalis Kraepelin, 1896 ; Odius palpinalis Roewer, 1912 ; Odiellus palpinalis Roewer, 1923 ; Lophopilio tridentatus Hadži, 1931 ; Megabunus trispinifrons Morin, 1931 ; Emonia labacensis Hadži, 1973 ; Oligolophus (Odiellus) palpinalis Sankey & Savory, 1974. Répartition : Savoie (Conflans), Isère (le Sappey ; Bourg d’Oisans), Alpes (1 700 m d’altitude), Hautes-Alpes (le Monestier), aux environs de Strasbourg, massif de Fontainebleau, Corse (grottes de Porto-Vecchio ; Ajaccio ; Pioggiola à 1 150 m d’altitude ; Haut-Asco à 1 800 m d’altitude ; Corte, lac de Melo à 1 711 m d’altitude). 66. Le Faucheux diadème (Olivier, 1791) ou le Faucheur diadème : Megabunus diademus (Fabricius, 1779). Synonymies : Phalangium diadema Fabricius, 1779 ; Megabunus insignis Meade, 1855 ; Megabunus diadema Thorell, 1876 ; Megabunus grouvellei Simon, 1881. Répartition : nord, centre, Midi comme le Calvados (Villers-sur-Mer), Seine-Inférieure (Dieppe), Somme (Ault), Basses-Pyrénées (la Rhûne, près de Saint-Jean de Luz), Hautes-Pyrénées (Tramouze), une partie des côtes de la Manche, dans le Midi à un point du Golfe de Gascogne, Moselle (Audun-le-Tiche à 390 m d’altitude ; Courcelles-Chaussy à 200 m d’altitude). 67. Megabunus rhinoceros (Canestrini, 1872). Synonymie : Platylophus rhinoceros Canestrini, 1872. Répartition : France ? 68. Platybunus arbuteus Simon, 1879. Répartition : Var (île de Porquerolles, plaine du Brégançonnet). 69. Platybunus bucephalus (C. L. Koch, 1835). Synonymies : Opilio bucephalus C. L. Koch, 1835 ; Opilio rufipes C. L. Koch, 1836 ; Platylophus rufipes C. L. Koch, 1839 ; Platylophus bucephalus C. L. Koch, 1848 ; Platylophus montanus C. L. Koch, 1867 ; Platybunus rufipes Simon, 1879 ; Platybunus eques Simon, 1881 ; Platybunus exiguus Roewer, 1956. Répartition : Lorraine, Cantal (le Lioran), Plomb du Cantal, Hautes-Alpes (Briançon), Moselle (Apach à 340 m d’altitude ; Chesny à 210 m d’altitude). Roewer (1912) mentionne les Alpes-Maritimes (Saint-Martin de Lantosque). 70. Platybunus nigrovittatus Simon, 1879. Répartition : Alpes-Maritimes (Monthoron), Corse (Pioggiola à 1 150 m d’altitude ; Haut-Asco à 1 800 m d’altitude ; Corte, lac de Melo à 1 711 m d’altitude). 71. Platybunus placidus Simon, 1879. Répartition : France ? 72. Platybunus pinetorum (C. L. Koch, 1839). Synonymies : Platylophus pinetorum C. L. Koch, 1839 ; Platylophus alpestris C. L. Koch, 1839 ; Platybunus agilis L. Koch, 1861 ; Platybunus triangularis Müller & Schenkel, 1895 ; Platybunus corniger Müller & Schenkel, 1895 ; Platybunus cirdeii Avram, 1964. Répartition : Vosges (La Houssière), Cantal (le Lioran), Isère (le Sappey ; Col de Porte ; Bourg d’Oisans ; Briançon), Val d’Aoste (Saint-Rémy), dans tout le massif des Alpes. 73. Le Faucheur triangulaire ou Faucheur cornigère : Rilaena triangularis (Herbst, 1799). Les avis sont partagés sur la validité du nom de Genre Rilaena Silhavy, 1965 au lieu de celui de Platybunus C. L. Koch, 1839. Synonymies : Opilio triangularis Herbst, 1799 ; Phalangium cornigerum Hermann, 1804 (Le Cornigère) ; Opilio corniger C. L. Koch, 1836 ; Opilio denticornis C. L. Koch, 1836 ; Opilio lucorum C. L. Koch, 1836 ; Platybunus denticornis C. L. Koch, 1848 ; Megabunus corniger Meade, 1855 ; Cerastoma cornigerum L. Koch, 1861 [ou Cerastoma cornigerus L. Koch, 1861 suivant Roewer (1912) ?] ; Platylophus corniger L. Koch, 1869 ; Platybunus triangularis Simon, 1879 ; Platybunus corniger Simon, 1879 ; Platybunus robustus Lendl, 1894 ; Phalangium appendiculatum Roewer, 1912 ; Rilaena triangularis Starega, 1973. Répartition : toute la France, dont Melun (sabline et gravières), Lorraine (Lunéville), Vosges (La Platybunus triangularis. Cliché de Christophe Hanot Houssière), Boisemont, Conflans Sainte-Honorine, (Rambouillet). Saint-Germain, Sarcelles, Rambouillet, Pyrénées (Marsoulas), dans les Alpes du sud (Hillyard & Sankey, 1989), Seine-Inférieure (Elbeuf ; forêt de La Londe), Calvados (Ver-sur-Mer ; Courseulles-sur- Mer), Eure (le Framboisier ; Vallée de l’Andelle), Forêt de Fontainebleau, Moselle (Audun-le-Tiche, hêtraie à 400 m d’altitude ; Plappeville, pelouse mésophile et pinède à 340 m d’altitude), Sarthe (grotte de Ombe d’Orange, Côte d’Or).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Dyspnoi Super-famille des Ischyropsalidoidea

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Famille des Ischyropsalidae 74. Ischryropsalis corsica Roewer, 1950. Répartition : Corse. 75. Ischyropsalis dispar Simon, 1872. Synonymies : Ischyropsalis goodnighti Roewer, 1950 ; Ischyropsalis noltei Dresco, 1972. Répartition : Pyrénées. 76. Ischyropsalis dentipalpis Canestrini, 1872. Répartition : Gressonay-Saint-Jean, certainement dans la Vallée de Vispe et autres vallées parallèles (bassin du Rhône) (Simon, 1879b), les Alpes. 77. Ischyropsalis helwigi (Panzer, 1794). Au moins une Sous-espèce en France : Ischryropsalis helwigi lucantei Simon, 1879. Synonymies : Phalangium helwigii Panzer, 1794 ; Opilio helwigii Herbst, 1798 ; Ischyropsalis kollari C. L. Koch, 1839 ; Ischyropsalis herbstii C. L. Koch, 1848 ; Ischyropsalis herbsti Simon, 1879 ; Ischyropsalis lucantei Simon, 1879 ; Ischyropsalis superba Simon, 1881 ; Ischyropsalis helwigii Roewer, 1914 ; Ischyropsalis taunica Müller, 1923 ; Ischyropsalis plicata Roewer, 1923 ; Ischyropsalis pectinifera Hadzi, 1927 ; Ischyropsalis frankenbergi Bartos, 1938 ; Ischyropsalis franzi, Roewer, 1950 ; Ischyropsalis crassichelis Roewer, 1950 ; Ischyropsalis tunica Silhavy, 1956 ( ?) ; Ischryopsalis hellwigi Feldmann, 1976. Répartition : Basses-Pyrénées (grotte de Betharram près de Bagnères de Bigorre ; grotte de l'Oueil du Néez à Rébenacq ; grotte des Eaux-Chaudes ; grotte d'Oxibar à Camou-Cibigue ; Saint-Jean-de-Luz ; Lescun ; Ahusky, Aussurucq ; Col d’Angagica, Alçay ; Ravin d’Aspeigt ; grotte Oueil de Néez, Rébenacq ; Ferme d’Urtarbe, à 2 km au Sud-Est de Larrau ; Olhette, Urrugne), Aveyron (grotte des caves de Matharel à Tournemire), Hérault (grotte des Demoiselles dans la montagne de Thaurac), grottes d’Ariège, Hautes-Pyrénées (grotte de Montalivet, Peyrouse ; grotte de la Palle, Saint-Pé-de-Bigorre ; Gèdre ; grotte de la Ferme Soulabère, Peyrouse). Elle aurait été observée également dans un grand nombre d'autres grottes des Pyrénées et des Cévennes par Simon (Jeannel, 1926). Dresco (1967a) précise que cette Espèce n’a pas été retrouvée dans la grotte de Betharram et également que la grotte située à proximité de Bagnères-de-Bigorre fait partie des Basses-Pyrénées et non des Hautes-Pyrénées comme il est souvent noté. 78. Ischyropsalis luteipes Simon, 1872 (nomen nudum1). Synonymie : Lhermia spinipes Lucas, 1866 (nomen nudum). Répartition : c’est une Espèce que nous observons entre environ 100 et 2 400 m d’altitude dans le Massif Central et sur le versant nord des Pyrénées centrales et orientales, Ariège (grotte de Lequère près de Massat ; Queire près de Massat ; grotte du Queire ; Massat ; grotte de l'Herm près de Foix ; rivière souterraine de Vernajouls près de Foix ; grottes du grotte d’Enlène ; Touasse ; grotte de Touasse ; grotte de Touasse-Peyrou à 400 m d’altitude ; grotte du Tuc d’Auboubert ; Prat ; Taurignan le Vieux ; Montesquieu-Avantès ; Foix ; Vernajouls ; rivière souterraine de Vernajouls ; grotte de des Trois Frères ; grotte du Tue d’Audoubert ; grotte et rivière souterraine de la Bouiche ; Arnac ; grotte d’Arnac ; cirque d’Anglade ; Ischyropsalis grotte d’Ardet ; ancienne mine de Castelnau-Durban ; Conflans-Estour ; col de la luteipes. Dessin Crouzette ; grotte de Lestelas ; grotte de Montagagne ; forêt de Moulis à 800 m d’Emmanuel d’altitude ; vallée d’Orle, au bord du Lez ; gouffre de Peillot ; Saint Clary ; Sainte- Delfosse Croix Volvestre à 500-600 m d’altitude ; Seintein ; gouffre de Soulisquet ; forêt de suivant Surroque à 1 130 m d’altitude ; grotte d’Unjat-Haut ; massif du Mont Valier ; Haut- Aniotsbéhère Vicdessos à une altitude de 2 400 m), Haute-Garonne (Arbas ; Milhas ; Montagne du (1998) : 92. Cagire ; grotte des Moutons ; grotte de Paloumère ; Trou Souffleur voisin de la Hount deras Hechos ; à l’extérieur et à l’intérieur de la grotte de Hount deras Hechos ; Goueil di Her ; Trou de Pélach ; Terreblanque ; Dolines de Terreblanque ; grotte de Coumo-Néro ; grotte de la route d’Arbon ; montagne du Cagire ; Couledoux ; col de Mente ; lac d’Oô ; grotte du Pas du Loup), Pyrénées Orientales (mine de la Preste ; Velmanya ; La Preste ; Amélie-les-Bains ; grotte de Sainte-Marie ; gorges de Mondony), Basses-Pyrénées (grotte de l'Oueil de Néez à Rébenacq ; grotte de l’Herm ; rivière souterraine de Vernajouls ; grotte de Lequère), Hautes-Pyrénées (Saint-Pé-de-Bigorre ; Pic du Midi de Bigorre ; Bagnères ; Aragnouet à 1 600 m d’altitude ; Pabian ; grotte des Fées ; Saint Bertrand de Comminges ; Sainte-Marie-de-Campan ; Aven ou Puits de Yantot ; Orédon de Bigorre ; Orédon ; Sapinière de Couplan), Corrèze (Auriac), Lot (gouffre de Padirac), Cantal (Le Lioran, Selves à environ 620 m d’altitude), Puy-de-Dôme (Vallée du Mont Dore ; Capucin), Ardèche (Ft de Bonnefoy ; Montpezat), Loire (Mont Pilat), Rhône (Monts du Beaujolais), Lozère (grotte de Nabrigas, Causse Méjean). C’est une Espèce très répandue dans la région pyrénéenne et en Auvergne suivant Simon (1907), Roewer (1950) et Dresco (1952b). Juberthie (1961) fait aussi état de stations épigées de Corrèze et d’Ariège. Dresco (1952b) estime que nous devons certainement la trouver dans l’Hérault.

1 Un nomen nudum : c’est un nom qui est attribué à un taxon sans être accompagné d’une description, d’une définition ou d’une indication permettant de reconnaître le taxon en questio ; c’est un nom disponible qui peut éventuellement être repris par un auteur ultérieur qui prend à son compte la date à laquelle il le rend disponible pour une description (Roy, 2002).

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79. Ischyropsalis magdalenae Simon, 1881. Synonymies : Ischyropsalis madalenae (sic) Roewer, 1914 ; Ischyropsalis madelenae Roewer, 1950 ; Ischyropsalis turki Roewer, 1950. Répartition : France. 80. Ischyropsalis nodifera Simon, 1879. Synonymies : Ischyropsalis sharpi Simon, 1879 ; Ischyropsalis moreana Roewer, 1950. Si nous suivons Dresco (1967a), nous devrions prendre en compte le nom d’Ischyropsalis sharpi car la description de Simon a été effectuée sur des adultes contrairement à celle d’Ischyropsalis nodifera. Mais Dresco (1967b), s’il s’intéresse à cette Espèce, ne remet pas en question le problème de synonymie. Répartition : Basses-Pyrénées (Saint-Jean-de-Luz à Alsasua ; Ascain ; grotte inférieure d’Oxibar, Camou-Cihigue ; grotte de Campagnana Leccia, Camou-Cihigue ; Bechanqua, Camou-Cihigue ; Olhette), Ariège. Roewer (1935) se serait mépris concernant des spécimens de Lestelas et Cazavet qui seraient en réalité des Ischyropsalis pyreneae (Dresco, 1967b ; Dresco, 1968). 81. Ischyropsalis pyrenaea Simon, 1875. Synonymies : Ischyropsalis helwigi Simon, 1872 ; Ischyropsalis moreana Roewer, 1950. Il existerait deux Sous-espèce en France : I. pyrenaea pyrenaea Simon, 1875 et I. pyrenaea venasquensis Dresco, 1968 (cette dernière est présente à Lestelas en Ariège). Répartition : dans certaines grotte des Pyrénées Centrales situées entre 500 et 1 500 m d’altitude environ. Cette Espèce est observée dans de nombreuses grottes de l'Ariège et de la Haute-Garonne (Simon, 1879b ; Jeannel, 1926) : Ariège (Laruns ; grotte d'Aubert près de Saint-Girons ; grotte de Lestelas, Cazavet ; grotte de Liqué à Moulis ; grotte Foulquier à 1 700-1 800 m d’altitude ; grotte d’Aubert ; gouffre de l’Haïou ; puits de Pruhaut ; puits de la Mate ; grotte de la Cabane des Gardes), Haute-Garonne (grotte de l’Espugne), Basses-Pyrénées (grotte de Bétharram, Lestelle-Bétharram ; grotte des Eaux-Chaudes ; grotte de Malarode ; puits de Las Templas ; grotte de la Paloumère ; puits de Burtetch ; grotte de Riusec ; grotte du Pas du Loup ; Port de Vénasque), Hautes-Pyrénées (Saint-Pé-de-Bigorre ; grotte de la Palle ; grotte de la Bouhadère ; grotte des Cabanes d’Artigusses ; vallon d’Aygues Tortes à 2 400 m d’altitude ; Louron). Simon (1910) mentionne que nous trouvons cette Espèce dans presque toutes les grottes de l’Ariège et de la Haute-Garonnne, mais Dresco (1968) émet des réserves à ce propos.

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Dyspnoi Super-famille des Ischyropsalidoidea Famille des 82. Sabacon altomontanum Martens, 1983. Répartition : Hautes-Pyrénées (sud-ouest de Lannemézan sur le chemin du Lac d’Aumar sur le Col d’Estibère au Val d’Estibère à 2 300 m d’altitude ; Lac d’Orédon). 83. Sabacon paradoxum Simon, 1879. Synonymies : Sabacon paradoxus Simon, 1879 ; Scotolemon paradoxus Juberthie, 1964. Selon Dresco (1952), nous avions une Sous-espèce en France : Sabacon paradoxum paradoxum Simon, 1879, mais celle-ci n’est pas considérée par Martens (1983), nous la considérerons donc comme une synonymie potentielle. Répartition : Basses-Pyrénées (Sare ; grotte des Eaux-Chaudes ; grotte d’Oxibar ; grotte de l’Oueil de Néez à Rébénacq), Hérault (grotte des Demoiselles près de Saint-Bauzille de Putois ; grotte d’Orquette près d’Albes ; grotte du Rendez-vous de chasse, les Matelles ; aven du Rendez-vous de Chasse, les Matelles ; aven-grotte de la Pourcaresse, Saint Martin de Londres ; aven de la Draille, les Matelles ; grotte d’Olargues), Lozère (grottes du Bac et du Rocayzou ; 2 grottes de Nabrigas, Causse Méjean), Aveyron [versant méridional de la Montagne noire : grotte de Dargilan ; grotte du Berdiau ; grotte de Bonnefond ; grande grotte de la Breyerre ; grotte de Campels, grotte de la Locomotive (grotte de Bézis) ; grotte du PN 77 à Olargues ; grotte de Ladouch ; grotte de Nadrigas, Causse Méjean ; grotte du Baous ; aven-grotte de la Devèze (aven du col Fumat) ; grotte de la Baccoulette (grotte de Lauriol) ; aven des Perles ; aven-grotte du col des Barres ; ruine-grotte du Plateau de la Bouisse ; aven-grotte de la Drech (grotte de Soumartre) ; Massif du Mont Marcou ; grotte d’Orquette avec la montagne de Thaurac ; grotte des Demoiselles avec le Causse du Larzac : Exsurgence de Cornus ; la grotte de Cornus et aven Fabre, commune de cornu ; grotte des Caves de Matharel ; grotte de Matharel à Tournmire ; grotte de Thalweg de la Virenque, Campestre et Luc-Perte de la Virenque du pont du Bousquet, commune de Campestre. Causse noir : les petites causses de Bégon et Canayère ; aven Bertrand, la Cresse (825 m) ; aven de Gousonne, la Cresse (825 m) ; aven du Razal del Prat, la Cresse ; aven Longs, la Cresse ; aven de Goubernat, Millau (830 m) ; aven des Fourques, Millau (855 m) ; aven de l’Estrade, Millau (15 m vers - 20 m) ; grotte-résurgence de la Dotz, Meyrueis (730 m), dans l’aven D. André (- 15 m) ; grotte-résurgence de Corp, Saint André de Vézines (450 m) ; aven du Mont Fleuri, Trèves (840 m) ; Causse de Canayère : grotte de Baume Layrou, Trève (710 m) ; Baume Saint-Firmin, Trève (710 m) ; grotte des Cabannes du Trévezel, Dourbies (590 m) ; grotte du Pas de Joulié, Trèves (830 m). Causse Begon : aven de Combe Albert, Trèves (850 m). Causse Méjean : Perte des Hérans, la Parade (585 m) ; grotte Henri Poujol, Meyrueis (725 m) ; grotte de la vigne, Meyrueis (750 m) ; aven de Rocoplan, Prader (935 m) ; aven de Valbelle, Florac (980 m) ; grotte des Sourbettes, commune de la parade ; aven Armand, commune de Hures ; grottes de Nabrigas à Hures ; aven de Hures, commune de Hures ; Causse de Sauveterre : grotte de

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Rocayzon, commune de Banassac ; grotte du Bac, commune de Sainte-Enimie], grottes du Causse Méjean, Col du Portet d’Aspet vers 1 000 m (près de la grotte de la Bouhadère), Cagire au-dessus de 1 000 m. C’est une Espèce qui possède une répartition (Lopez & al., 1985) qui s’échelonne d’ouest en est, dans les Monts de Pardailhan, les Monts Fougères (versant méridional de la Montagne Noire) et le Thaurac ; et du sud au nord, dans le Mont Marcou, le Larzac (extrémités occidentale et orientales), le Causse Noir, le Méjean et le Sauveterre. Presque toutes les cavités souterraines des Cévennes et des Pyrénées suivant Simon (1911), mais également en dehors des grottes (Simon, 1907) dans la région pyrénéenne. Nous la trouvons aussi dans le Gard (grotte du Thalweg de la Virenque ; Perte de la Virenque de Tournis ; les Malines ; grotte de Bégué-Ponchon, Pompignan), l’Yonne (grotte d’Arcy-sur- Cure), en Lozère (Dargilan à Meyrueis ; Aven-Armand à La Parade ; grotte du Bac ; grotte de Rocayzou ; Aven de Hures à Hures). 84. Sabacon simoni Dresco, 1953. Ne doit-on pas noter Sabacon simoni Dresco, 1953 ( ?) car si la publication est imprimé en 1952, le dépôt légal s’est lui, effectué en 1953. Cette Espèce est dédiée à l’arachnologue français Eugène Simon (1848-1924). Répartition : Alpes-Maritimes (forêt de Turini à 1 500 m d’altitude ; Col de Turini à 1 500-1650 m d’altitude). 85. Sabacon viscayanum Simon, 1881. Synonymies : Sabacon viscayanus Simon, 1881 ; Sabacon paradoxum Roewer, 1923 ; Sabacon vizcayanus Dresco, 1952 ; Sabacon vizcayanum Juberthie, 1964 ; Sabacon inflatus (Simon) (?). Il est à noter que le nom d’Espèce est tiré d’une localité située en Espagne : Vizcaya en espagnol et Viscaya en français. Cela explique le fait que nous trouvions parfois la lettre « z » à la place du « s » au niveau du nom d’Espèce. Une seule Sous-espèce existerait en France suivant Martens (1983) : Sabacon viscayanum ramblaianum Martens, 1983 (dédiée à Maria Rambla, une spécialiste des Opilions notamment ibériques, mais qui a étudié bien d’autres Espèces comme la faune portugaise par exemple) ; tandis que Sabacon viscayanum viscayanum Simon, 1881 serait douteuse pour notre pays et serait surtout présente en Espagne. Répartition : Basses et Hautes Alpes, Basses-Pyrénées (Oloron ; Olhette ; Saint-Christau ; grotte des Echelles ; Cacuetta ; grotte Oueil du Néez près de Rebenacq ; Gabas dans la vallée des Gave d’Ossau à 1 100 m d’altitude), Hautes- Pyrénées (Aste, vallée du Gave d’Arrens à 1 500 m d’altitude ; sud-ouest de Lannemezan, vallée du pic de Couplan à 1 550 m d’altitude ; à l’ouest de Lourdes au Val d’Ouzon, au nord de Ferrières à 400-600 m d’altitude ; à l’ouest de Lourdes, au niveau vallée latérale de l’est du Val d’Ouzon au nord de Ferrières ; Argeles-Gazost, Ortsrand à 480 m d’altitude ; au sud de Luz, au sud-ouest de Bagnères-de- Bigorre à 960 m d’altitude ; au sud de Soulon, à Viscos à 730 m d’altitude ; sud de Gavarnie à Buchenwald à 1 450 m d’altitude ; au sud-ouest de Pierrefitte et Cauterets à 700 m d’altitude ; à Cauteretsn dabs ka vallée Marcadau ; à l’ouest du col de Tourmalet à 1 150 m d’altitude), Hautes- Pyrénées (Cauterets ; sud-ouest de Lourdes, Val d’Ouzon au nord de Ferrières à 400-600 m d’altitude), Ariège (Lac de Béthmale au sud-ouest de Saint-Girons à 950 m d’altitude ; grotte de Lestelas à 900 m d’altitude ; nord-ouest du Suc de Vicdessos à 950 m d’altitude).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Dyspnoi Super-famille des Nemastomatoidea Famille des 86. Dicranolasma cristatum Thorell, 1876. Répartition : Midi de la France. 87. Dicranolasma scabrum (Herbst, 1799). Synonymies : Opilio scaber Herbst, 1799 ; Phalangium scabrum Kulczynski, 1901 ; Dicranolasma opilioides Roewer, 1927 ; Dicranolasma schmidti Hadži, 1927. Répartition : Corse (Porto-Vecchio ; grotte Corte, commune de Pietra corbara, altitude de 170 m). D’après Dresco (1949), il s’agit d’une Espèce avec une large répartition dans le bassin méditerranéen 88. Dicranolasma soerenseni Thorell, 1876. Cette Espèce est dédiée à Sörensen. Synonymies : Amopaum sorenseni Simon, 1879 ; Dicranolasma latifrons Simon, 1879 ; Dicranolasma opilionoides Roewer, 1923 ; Dicranolasma wiehlei Kraus, 1959. Répartition : Corse (Ajaccio) et Midi de la France, Pyrénées- Orientales, Nice, Corse (Ajaccio, Porto-Vecchio), Alpes-Maritimes (Baume du Colombier, près de Roquefort ; environs de Menton).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Dyspnoi Super-famille des Nemastomatoidea Famille des Nemastomatidae 89. Nemastoma (Nemastoma) bacilliferum Simon, 1879. Il est possible que cette Espèce se nomme désormais Centetostoma bacilliferum (Simon, 1879). Une Sous-espèce existe en France et au moins dans les Pyrénées en Haute-Garonne et en Ariège : Nemastoma bacilliferum bacilliferum Simon, 1879.

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Une autre Sous-espèce serait aussi présente en Ariège suivant Roewer (1951) et Kraus (1961) : Nemastoma bacilliferum simoni Roewer, 1914. Répartition de Nemastoma bacilliferum : Gers (Laplaigne près de Courdon), Haute-Garonne (grouffre des Chevaux, Cauzaunous ; grotte de Coumo-Ouero, Saint-Bertrand-de-Comminges ; grotte de Terreblanque ; Arbon ; Castelbiague ; la Henne Morte, Arbas, 1 400 m d’altitude ; doline de la Henne Morte, Arbas ; la Maours, Juzet d’Izaut ; Luchon ; col du Portet d’Aspet ; Saint Christaud), Lot-et-Garonne (Meylan ; Sos ; grande grotte de Testua), Gironde (Trou Noir, Saint-Martin-du-Puy), Ariège (grotte de Lherm près de Foix ; grotte d'Aubert près de Moulis ; grotte de Férobac à Nescus près de la Bastide-de-Sérou ; grotte de Malarnaud à Montseron ; grotte de Tourtouse près de Sainte-Croix-de- Volvestre ; Aulus ; seconde petite grotte de Liqué près de Moulis ; grotte de Peyrounard ; mine des Cabesses, Riverenert ; grotte de Cameza, Aulus à 800 m d’altitude ; galerie de mine Escarpidès ; grotte de Fourtre, 825 m d’altitude ; grotte de l’Herm à Foix ; Poudac de la Pale II, Moulis ; puits de la Pelouse de la Croix de Guéret, Saint-Jean-du-Castillonnais ; Aven Saint Catherine, Balaguère ; Coume de Salège, Prat, forêt de Lestelas ; grotte de Sarragines, Ercé ; grotte de Siech, Saurat ; grotte d’Unjat, La Bastide de Sérou ; Arize ; Bélesta, Rieufourcaud ; Caumont ; Cazavet, Salège ; Nemastoma Cauledoux ; Eycheil ; Fabas ; Lasserre ; Le Bosc ; Le Portillou, Moulis ; Montrouch, bacilliferum. Dessin Salau ; Sentenac de Sérou ; Soueix ; Vernajoul), Hautes-Pyrénées (grotte de Gargas près d’Emmanuel de Tibiran ; grotte du Bédat à Bagnères-de-Bigorre ; grotte de Campan ; Betharram ; Delfosse d’après grande grotte de Labastide ; Cave de la Vallée d’Ossane, Gavarnie, 1 400 m d’altitude ; Berland (1932) : Lourdes ; Bagnères-de-Bigorre ; Soulabère, Peyrouse ; Montégut, bois de Bonrepayre), 417. Basses-Pyrénées (grotte de Bétharram ; Sare ; Ascain ; Saint-Jean-de-Luz ; grotte supérieur d’Oxibar ; Aischkiuneco Lecia ; Camou-Cihigue, Haitche Aiteco Lecia ; Bielle-Benou ; Gabat ; environs du ruisseau Ainharp). Dresco (1959b) précise que nous pouvons aussi la trouver dans le Gers et le Lot-et-Garonne en dehors des grottes. Il s’agit d’une Espèce commune dans la région pyrénéenne (Simon, 1879b et 1907 ; Dresco, 1947a). 90. Nemastoma formosum Roewer, 1951. Répartition : sud-est de la France. 91. Nemastoma (Nemastoma) pyrenaeum Simon, 1879. Il est possible que cette Espèce doivent désormais être notée : Mitostoma pyrenaeum (Simon), Roewer, 1951. Répartition : Ariège (grotte d'Aubert-et- Moulis ; grotte d'Aubert près de Saint-Girons), Haute-Garonne (grotte de Bacuran près de Montmaurin ; Trou de Pélach). 92. Nemastoma (Nemastoma) maarebense Simon, 1913. Répartition : France. 93. Nemastoma scabriculum Simon, 1879. Synonymie : Nemastoma ventalloi Mello-Leitão, 1936. Répartition : Hautes-Pyrénées (Saint-Sauveur ; Mont Canigou entre 2 200 et 2500 m). 94. Le Faucheur bimaculé : Nemastoma (Lugubrostoma) lugubre (Müller, 1776). Synonymies : Phalangium bimaculatum Fabricius, 1775 (le Bimaculé) ; Phalangium lugubre Müller, 1776 ; Phalangium 2-maculatum Fabricius, 1793 ; Opilio bimaculatus Herbst, 1798 ; Nemastoma bimaculatum C. L. Koch, 1836 ; C. Koch, 1836 ; Nemastoma lugubre-bimaculatum Roewer, 1914 ; Nemastoma lugubre unicolor Roewer, 1914 ; Nemastoma lugubre bimaculatum Roewer, 1951 ; Histricostoma lugubre Juberthie, 1964. Il existe au moins deux Sous-espèces en France : Nemastoma lugubre lugubre (Müller, 1776) et N. lugubre bimaculatum (Fabricius, 1775). Répartition de la première Sous-espèce, Nemastoma lugubre lugubre : toute la France comme dans l’Aveyron [dans les Montagnes noires (aven-grotte du col des Barres)], les Basses-Pyrénées (grotte de Bétharram), en Mayenne (grotte des Vipères ; grotte de Courtalièru), Charentes. Répartition de la seconde Sous-espèce, Nemastoma lugubre bimaculatum : Charente (grotte de Rancogne, Rancogne), forêt de Montmorency, de Saint- Germain, de Château-Neuf, près de Dreux, dans le Calvados (Honfleur), Seine-Inférieure (Elbeuf ; Orival ; Saint-Aubin-Jouxte-Boulleng ; forêt de La Londe ; forêt de Rouvray ; marais de la Harelle ; à proximité d’Heurteauville), Eure (Vallée de l’Andelle ; forêt de Lyons ; forêt de Bacqueville-en-Vexin ; bois du Thuit-Anger ; les andelys à Château Gaillard), Lorraine (près de Crèvechamps ; bois de Lunéville), massif de Fontainbleau, dans les Pyrénées à plus de 1 500 m. Il s’agit sans doute aussi d’une Espèce mentionnée par Lucas (respectivement en 1875 et 1778), aux environs de Chambourcy (bois du village jusqu’à celui de Retz) et sur le littoral du département de la Manche (environs de Saint-Paire et de Dunville), dans la région de Wesles-la-Vallée. Iorio (2003) cite plusieurs localités de Moselle (Contz-les-Bains à 270 m d’altitude ; Sorbey à 230 m d’altitude ; Fleury à 215 m d’altitude ; Gorze, hêtraie à 300 m d’altitude). 95. Nemastoma rude Simon, 1881. Répartition : Alpes-Maritimes (Saint-Martin de Lantosque). 96. Nemastoma triste C. L. Koch, 1835. Répartition : Alpes ?

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97. Paranemastoma quadripunctatum (Perty, 1833). Simon (1879b) note 1832 comme date de description de Perty, mais c’est la date de 1833 qui nous semble viable d’après le document original de la description. Il existe sans doute au moins une Sous-espèce en France : Paranemastoma quadripunctatum quadripunctatum (Perty, 1833). Synonymies : Phalangium quadripunctatum Perty, 1833 ; Opilio flavimanum C. Koch, 1835 ; Nemastoma flavimanum C. L. Koch, 1848 ; Nemastoma aurosum L. Koch, 1869 ; Nemastoma quadripunctatum Simon, 1879 ; Nemastoma quadripunctatum var. aurosa de Lessert, 1917 ; Nemastoma quadripunctatum- aurosum Roewer, 1917 ; Nemastoma graecum Roewer, 1917 ; Nemastoma quadripunctatum aurosum Kratochvil, 1934 ; Nemastoma chaucicum Roewer, 1951 ; Paranemastoma chaucicum ? ; Nemastoma alfkeni Roewer, 1951 ; Paranemastoma alfeki ? ; Nemastoma gertschi Roewer, 1951 ; Paranemastoma gertschi ? ; Nemastoma austriacum Roewer, 1951 ; Crosbycus lengersdorfi Roewer, 1951 ; Nemastoma quadripunctatum carniolicum Hadži, 1973 ; Nemastoma emonense Hadži, 1973 ; Nemastoma mediosignatum Hadži, 1973 ; Nemastoma slovenicum Hadži, 1973 ; Nemastoma triglavense Hadži, 1973. Répartition : Isère (le Sappey), Vosges, environs de Mayence. 98. Histricostoma argenteolunulatum (Canestrini, 1872). Synonymies : Nemastoma dentipalpe var. argenteo-lunulatum Canestrini, 1872 ; Nemastoma dentipalpe var. argenteo-lunulata Thorell, 1876 ; Nemastoma argenteo-lunulatum Simon, 1879. Répartition : Corse (Furiani, altitude de 150 m ; Ponte Leccia, altitude de 200 m ; Paranemastoma grotte de Leccia-Torta, altitude de 670 m ; Sartène, altitude de 275 m). quadripunctatum. 99. Histricostoma dentipalpe (Ausserer, 1867). Synonymies : Nemastoma dentipalpe Dessin d’Emmanuel Ausserer, 1867 ; Histricostoma slovenicum Hadži, 1973. Répartition : Ain Delfosse d’après (Talissieu, forêt d'Arvières), Isère (le Sappey ; Bourg-d'Oisans), Hautes-Alpes (le Berland (1968) : 790. Monestier ; forêt de Boscodon). Sans doute en Haute-Savoie (de Lessert, 1917). 100. Centetostoma (Centetostoma) centetes (Simon, 1881). Synonymies : Nemastoma centetes Simon, 1881 ; Mitostoma centetes Roewer, 1951. Répartition : Alpes-Maritimes (Saint-Martin de Lantosque). 101. Mitostoma chrysomelas (Hermann, 1804). Synonymies : Phalangium chrysomelas Hermann, 1804 (le Chrysomèle) ; Nemastoma chrysomelas C. Koch, 1839 ; Nemastoma quadricorne L. Koch, 1855 ; Nemastoma aurosum Canestrini, 1872 ; Nemastoma spinosum Hnatewytsch, 1929 ; Paranemastoma spinosum Roewer, 1951 ? ; Nemastoma spinosum Kratochvil, 1934 ; Nemastoma chrysomelas chrysomelas Kratochvil, 1934 ; Nemastoma saxonica van der Hammen, 1947 ; Nemastoma orobicum Caporiacco, 1949 ; Nemastoma janetscheki Schenkel, 1950 ou 1951 ? ; Mitostoma spinosum Roewer, 1951 ; Mitostoma silhavyi Roewer, 1951 ; Mitostoma chrysomelas chrysomelas Roewer, 1951 ; Mitostoma hadzii Roewer, 1951 ; Nemastoma chrysomelas silhavyi Silhavy, 1956 ; Nemastoma chrysomelas spinosum Silhavyi, 1956 ; Mitostoma chrysomelas vosagorum Rambla, 1956 ; Mitostoma saxonica Spoek, 1957 ; Crosbycus bukkensis Loksa, 1962 ; Crosbycus transdanubicus Loksa, 1962 ; Mitostoma chrysomelas confusum Spoek, 1963 ; Mitostoma chrysomelas romanicum Avram, 1965 ; Mitostoma sketi Hadži 1973 ; Mitostoma chrysomelas francohorioni Hadži, 1973 ; Mitostoma chrysomelas poleneci Hadži, 1973. Roewer (1951) signale le Jura où serait au moins présente la Sous- espèce Mitostoma chrysomelas chrysomelas (Hermann, 1804). Répartition : Somme (bois de Cise près d'Ault ; bois de Lachères près de Saint-Valéry), Calvados (Villers-sur-Mer ; la Haye du Puits), Lorraine (grottes de Sainte-Reine), Seine-et-Oise (Meudon ; Chaville ; Saint-Germain ; bois des Gardes), Oise (Chantilly ; Compiègne), Aube, Seine-et-Marne (Fontainebleau ; forêt d'Armainvilliers), Cantal (le Lioran), Aveyron (Millau), Ain (forêt de Seillons), Isère (le Sappey ; Bourg-d'Oisans), Hautes-Alpes (Lautaret), Ardèche (grotte de Celle à Rompon ; grotte du Doubs), Mayenne (grotte de Courtalièru), Sarthe (grotte de Pissegrêle ; grotte de la Côte d’Or ; Peu Trou, Côte d’Or ; grotte de Rochechèvre, Côte d’Or), Gard (Bramabiau à Saint-Sauveur-des-Poncils), massif de Fontainebleau, Strasbourg, Moselle (Plappeville, hêtraie/pinède à 340 m d’altitude). (Dresco (1959b) mentionne également la région parisienne sans davantage de précision. 102. Mitostoma saxonicum (Hnatwytsch, 1929). Dresco (1956) pense que cette Espèce est en fait Mitostoma chrysomelas. Nous la conservons pour le moment car des doutes demeurent sur certains spécimens. Synonymie : Nemastoma saxonicum Hnatwytsch, 1929. Répartition : Lorraine (galeries de mines), Sarthe (grotte d’Antheuil).

Sous-ordre des Palpatores Infra-ordre des Dyspnoi Super-famille des Troguloidea Famille des Trogulidae

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103. Trogulus aquaticus Simon, 1879. Répartition : Corse (Corte). 104. Trogulus coriziformis C. L. Koch, 1839. Synonymie : Trogulus cristatus Simon, 1879. Répartition : sud de la France, Alpes-Maritimes (Saint-Martin de Lantosque ; Monthoron ; environs de Menton), Corse (grotte de Sulane ou de Paterno, commune de Furiani, altitude de 240 m). 105. Trogulus exarata (Simon, 1879). Synonymie : Metopoctea exarata Simon, 1879. Répartition : Haute-Garonne (Luchon sur les bords de la Piqua), Corse (Porto-Vecchio ; Calvi ; Ajaccio). 106. Trogulus nepaeformis (Scopoli, 1763). Synonymies : Acarus nepaeformis Scopoli, 1763 ; Trogulus lygaeiformis C. L. Koch, 1839 ; Trogulus coreiformis C. L. Koch, 1839 ; Trogulus niger C. L. Koch, 1839 ; Trogulus asperatus C. L. Koch, 1839 ; Trogulus melanotarsus C. L. Koch, 1839 ; Trogulus violaceus Gervais, 1844 ; Trogulus perforaticeps Ausserer, 1867 ; Trogulus squalidus Pavesi, 1878 ; Trogulus rostratus Simon, 1879 ; Metopoctea melanotarsus Simon, 1879 ; Siro inaequipes Karsch, 1884 ; Trogulus closanicus Avram, 1971. Répartition : Seine-Inférieure (Elbeuf), sud de la France, Corse. 107. (Linné, 1758). Synonymies : Phalangium tricarinatum Linné, 1758 ; Phalangium tricarinatum Linné, 1767 ; Trogulus rostratus Latreille, 1798 (Phalangium rostratum Latreille, 1798 plutôt ?) ; Trogulus nepiformis Latreille, 1798 ; Phalangium rostratum Latreille, 1798 ; Opilio carinatus Herbst, 1799 ; Phalangium melanotarsus Hermann, 1804 (le Mélanotarse) ; Trogulus melanotarsus C. L. Koch, Trogulus 1839 ; Trogulus tricarinatus C. L. Koch, 1839 ; Trogulus asperatus C. L. Koch, 1839 ; coriziformis . Dessin Trogulus squalidus C. L. Koch, 1839 ; Trogulus tricarinatus C. L. Koch, 1839 ; d’Emmanuel Trogulus tingiformis C. L. Koch, 1848 ; Trogulus perforaticeps Ausserer, 1867 ; Delfosse d’après Trogulus coreiformis Pavesi, 1873 ; Trogulus squalidus Pavesi, 1878 ; Metopoctea Berland (1932) : melanotarsus Simon, 1879 ; Trogulus oltenicus Avram, 1971. Répartition : commune 411. dans toute la France (Simon, 1879b), Nord et Centre comme dans le Calvados (Villers- sur-Mer), Seine-Inférieure (Dieppe ; Elbeuf ; forêt de La Londe), Lorraine (près de Crèvechamps), Moselle (Audun-le-Tiche à 390 m d’altitude ; Laquenexy à 240 m d’altitude ; région de Riche), Somme (bois de Cise près d'Ault), Seine-Inférieure (Dieppe), Seine-et-Oise (Chaville), Seine-et-Marne (Fontainebleau), Haute-Marne (Langres), Aube (Troyes ; forêt d'Aumont ; Bar-sur-Seine ; bois de Thuan ; Clairvaux), Ain (forêt de Seillons ; Talissieu), Isère (le Sappey), Canton de Vaud (Vevey), Gers (Lectoure), Basses-Pyrénées (Saint-Jean de Luz ; Ascain) ; Basses-Alpes (Digne), Haute-Garonne, Var (Collobrières), Corse. 108. Anelasmocephalus bicarinatus Simon, 1879. Répartition : Provence, Corse. 109. Anelasmocephalus cambridgei (Westwood, 1874). Cette Espèce est dédiée au pasteur et arachnologue anglais O. Pickard-Cambridge. Synonymies : Trogulus cambridgei Westwood, 1874 ; Anelasma sörenseni L. Koch, 1878 ; Anelasmocephalus cambridgii Pickard-Cambridge, 1890. Répartition : toute la France (Perrier & al., 1929) comme Seine-et-Oise (Meudon, Sénart, Mennecy, Laferté-Alais, bois des Gardes, Bonneuil-sur-Marne), Oise (Compiègne, Chantilly), massif de Fontainebleau, Somme (bois de Cise près d'Ault), Calvados (Villers-sur-Mer), Seine-Inférieure (forêt de La Londe ; Elbeuf), Seine-et- Marne (forêt de Fontainebleau, Montigny-sur-Loing), Aube (Troyes ; forêt d'Amont; Gyé-sur-Seine ; Mussy), Ain (forêt de Seillons ; Talissieu), Isère (le Sappey ; Bourg-d'Oisans), Aveyron (forêt de Palanges ; Millau), Lot-et-Garonne (Sos), Gers (Lectoure, Courrensan), Moselle (Montenach à 270 m d’altitude). 110. Anelasmocephalus pusillus Simon, 1879. Répartition : Corse. 111. Anelasmocephalus rufitarsis Simon, 1879. Répartition : Basses-Alpes (Digne). 112. Calathocratus africanus (Lucas, 1847). Synonymie : Trogulus africanus Lucas, 1847. Répartition : Corse.

Sous-ordre des Laniatores Super-famille des Travunioidea Famille des Cladonychiidae 113. Holoscotolemon querilhaci (Lucas, 1864). Cette Espèce est dédiée à Querilhac qui l’a découverte. Elle a d’abord été confondue avec Scotolemon lespesi puis Lucas (Rambla & Lopez, 1988) s’est aperçu qu’il s’agissait d’une nouvelle Espèce. Synonymies : Querilhacia querilhaci Roewer ? ; Scotolemon querilhaci Lucas, 1864 ; Phalangodes querilhaci Simon, 1879 ; Scotolemoniscus austriacus Roewer, 1935 ; Scotolemoniscus styriacus Roewer, 1935. Répartition : Tarn-et-Garonne (Lexos, grotte de Bruniquel ; grotte de Senchet dans la forêt de Guarrigues, commune de Montricoux ; grotte de Marrières à Bruniquel ; grotte de Paxolle ; grotte de la Bertasse ; Traou de Coutche ; grotte de Marrières ; grotte du Capucin près de Saint-Antonin ; Trou du Capucin), Tarn (grotte de Penne ; grotte de Senchet, à Penne ; grotte des Trois Cloches, à Penne ; Cuzoul d'Armand, près de Penne ; grotte de

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Bouche-Rolland à Salles-la-Source ; grotte des Chauves-Souris de Janoy ; grotte de la Madeleine ; grotte de Cambounis ; grotte de Cambounès à Penne ; Cuzoul-d’Armand à Penne), Lot (grotte de Labouysse et de Blars ; grotte du Robinet, près de Mareilhac ; grotte de la Bouysse à Sérignac ; grotte du Chalet ; grotte de Lacave ; grotte de Flottis à Crégols ; grotte à « Le Gros »), Montagne noire [grotte de la Baïssède ; grotte de la Trayolle ; grotte de Julio], grottes des Pyrénées Orientales (grotte de Betharram), Dordogne (grotte des Combarelles près des Eyzies-de-Tayac ; grotte de Miremont ; grotte de la Cyprière, grotte de la Mouthe ; grotte du Souci ; grotte des Combarilles ; grotte du Pouget ; grotte de Font-de-Gaume ; grotte de Bernifal ; grotte de Miremont ; grotte des Euzies), Aveyron (grotte de Grand-Mas ; Bois de Linars près de Rodez ; grotte des Scouts à Sébazac ; grotte de Bouche-Rolland à Mouret), Corrèze (Douzenac), Hérault (grotte de Julio ou de la Vezelle ; grotte de la Trayolle ou de la Baïssède), Lot-et-Garonne (grotte des Fées ; grotte de Rusthe), Gironde (grotte du Grand Antoine ; ruisseau souterrain de Carniac), Pyrénées-atlantiques (« Basses-Pyrénées » : grotte du pic-d’Orhy), Charentes (grotte de Rancogne, Rancogne). Presque toutes les grottes de la région des Cévennes suivant Simon (1911) et sans doute le Gers, la Haute-Garonne et bien d’autres régions suivant Rambla & Lopez (1988). La région ouest et sud-ouest de la France suivant Juberthie (1964). Juberthie & juberthie (1957) mentionne aussi la Haute-Vienne (grotte de la Sauvagine, Briard), Vienne (grotte de Font-Serein, Lussac-les-Châteaux ; grotte de la Roche de Chambon, Quicay), l’Indre (grotte de Saint-Hilaire, Saint- Hilaire), la Dordogne et la Corrèze.

Sous-ordre des Laniatores Super-famille des Travunioidea Famille des Travuniidae Sous-famille des Travuniinae 114. Abasola sarea Roewer, 1935. Répartition : Pyrénées (Charces). Juberthie (1964) la nomme comme étant bien une Espèce française. 115. Arbasus caecus (Simon, 1911). Synonyme : Phalangodes caecus Simon, 1911. Répartition : Haute- Garonne (Pèneblanque ; grotte de Pèneblanque près d'Arbas), Basses-Pyrénées (grotte de Riusec), Ariège (grotte de Lestelas).

Sous-ordre des Laniatores Super-famille des Phalangodoidea Famille des Phalangodidae 116. Peltonychia clavigera (Simon, 1872). Peut être doit-on noter cette Espèce sous le nom de Scotolemon claviger (Simon, 1872) ? Synonymies : Phalangodes clavigera Simon, 1872 ; Scotolemon querilhaci Simon 1872 ; Phalangodes clavigera Simon, 1879 ; Phalangodes claviger Simon, 1911 ; Scotolemon claviger Roewer, 1912 (?) ; Platybunus clavigera Juberthie, 1964 ( ?). Répartition : Basses-Pyrénées (grotte de Betharram à la Brûlerie ; la Rhûne ; grotte d'Izeste, à Arudy ; grotte d’Arudy ; près d’Olhette), près de Saint-Jean-de-Luz, nombreuses grottes du Lot, de l’Hérault et d’Ardèche (grotte de l’Assiette à Chassagnes ; grotte du Cuivre à Chassagnes ; grotte du Saut de Bœuf à Banne). 117. Scotolemon lespesi Lucas, 1860. Cette Espèce est dédiée au confrère de Lucas (Lucas, 1860), Lespès. Synonymies : Scotolemon lespesii Lucas, 1860 ; Phalangodes lespesi Simon, 1879. Cette Espèce est dédiée à Monsieur Lespès (Simon, 1872). Répartition : grottes de l’Ariège (grotte de Lavelanet ; grotte de Rieufourcau à Bélesta ; grotte d'Aurouze à Montferrier ; grotte de Fontet à Freychenet ; grotte de Lherm ; grotte de Sainte-Hélène à Foix ; grotte de Portel près de Loubens ; grotte de Bédeilhac ; grotte de Fontanet près d’Ornalac ; grotte de Lombrive ; grotte de Sabart ; grotte d'Aubert à Saint-Girons ; grotte de Moulis ; grotte de Liqué ; grottes du Queire ; grotte des Neuf-Fonts près d’Aulus ; grotte de Scotolemon Peyort ; grotte de la Garosse ; grotte de Férobac ; grotte de Tourtouse ; grottes de de lespesi. Dessin Bedheilhac et de Mont-Sabart ; grotte de Quère près de Massat ; grotte d'Aubert-et-Moulis ; d’Emmanuel grotte de Belesta ; grotte de Lombrive près d'Ussat ; grotte de Peyort près de Prat, grotte de Delfosse d’après l’Estellas, 930 m ; Vallée de Ribérot, 300 m ; Cazavet, Salège, 400 m ; ruisseau d’Aulot, Berland (1932) : 420 m ; Grotte de Tourtouse, 460 m ; Perte du Volp, 500 m ; Moulis, 500 m ; Sentenac de 406. Selon Bas, 550 m ; Estours-Tal, 550 m ; Col de Teil, 610 m ; Montagagne, 700 m ; Montagagne ; Aussies, 700 m ; grotte de l’Herm, 720 m ; Alos, 850 m ; Couliat, 900 m ; le Port, 900 m ; Lac de Bethmale, 950 m ; Lès-Tal, 1 000 m ; Etang des Lhers, 1 150 m ; route forestière Tour Laffon, 1 300 m ; Niaux et Sabart ; grotte de l’Espugne, 540 m), grottes des Pyrénées, Pyrénées- Orientales (Banyuls ; grotte de Villefranche ; grotte d'En Brixot, près de la Preste ; Caouno Lloubrego, près de Prugnanes ; forêt de Velmanya, 700 m), Aude (grotte de Lavalette à Véraza ; grotte de Pierre- Lis à Quillan ; grotte d'Artigues-Vieilles à Nébias ; grotte de Belvis ; grotte Nébrias), Haute-Garonne

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(Pic de Lestelas, 900 m), Hautes-Pyrénées (col des Ares, 620 m). Très commun dans toutes les grottes de l’Ariège (Simon, 1907, 1910 et 1911), mais aussi répandue dans presque toutes les grottes de l’Aude et des Pyrénées-Orientales (1910), Juberthie (1964) la mentionne d’ailleurs des Monts Cantabriques. Sur le versant nord des Pyrénées, elle a été localisée dans une zone comprise entre environ 300 et 1 400 m d’altitude (Juberthie, 1964). Egalement sur le flanc nord des Pyrénées, Juberthie (1964) mentionne la zone au pied de la face nord du pic du Char (440 m d’altitude). 118. Scotolemon lucasi Simon, 1872. Cette Espèce est dédiée à l’entomologiste Pierre-Hippolyte Lucas (généralement noté H. Lucas) (1814-1899). Synonymie : Phalangodes lucasi Simon, 1879. Répartition : Pyrénées-Orientales (grotte de Corbère près de Millas), grottes de l’Ariège (grottes de Badheilhac et de Mont-Sabart ; grotte de Rieufourcaud à Bélesta ; grotte de Tourtouse, 400 m ; grotte de la Touasse, 430 m ; grotte de Arnac, 450 m ; grotte du Portel, 480 m ; grotte de Peyort, 500 m ; grotte Tuc d’Aubert, 500 m ; grotte de Sainte-Hélène, 550 m ; La Fagale, 50 m ; Las Soulleitos, 60 m ; grotte de la Garosse, 600 m ; grotte de Saint Font, 700 m ; grotte de Montagagne, 700 m ; grotte du Quer, 700 m ; grotte de l’Herm, 720 m ; grotte de Neuf Font, 750 m ; grotte de la tute de Jovis, 800 m ; grotte du Roc de l’Homme, 800 m ; grotte de Rienfourcant, 900 m ; grotte de Rieusec ; diverses grottes de Couserans) ; Haute-Garonne (grotte de l’Espugne, 600 m). Remarque : Martens & Lingnau (1985) se demandent si finalement Scotolemon lucasi et Scotolomon lespesi ne seraient pas une seule et même Espèce malgré leur variabilité. Le premier vit exclusivement dans les grottes alors que le second s’intéresse aux biotopes extérieurs. 119. Scotolemon navaricus (Simon, 1879). Synonymie : Phalangodes navarica Simon, 1879. Dresco (1952c) et Kraus (1961) la nomme à tort Kratochvíliola navarica (Simon, 1879) qui est en fait un nom donné à une autre Espèce par Roewer en 1935. Répartition : Basses-Pyrénées (grande grotte de Sare ; grotte Palombière près de la Sare), Aude, Hérault. 120. Scotolemon terricola Simon, 1872. Synonymies : Phalangodes terricola Simon, 1879 ; Scotolemon doriae Pavesi, 1878. Répartition : Corse (Solenzara, altitude de 1 m ; forêt de Valdoniello, altitude de 1 100 m ; Porto-Vecchio ; Ajaccio), Alpes Maritimes (Baume du Colombier près de Roquefort). D’après Simon (1911), il s’agit d’une Espèce très commune en Corse.

Ce qui porte à au moins 120 le nombre d’Espèces d’Opilions présentes en France. Il est fort probable qu’il reste des synonymies, certaines Espèces s’avérant sujettes à caution, que quelques Espèces manquent dans le présent catalogue mais aussi que certaines Espèces n'ont rien à y faire car non Scotolemon présentes en France. Plusieurs Espèces de ce catalogue sont d’ailleurs terricola. Dessin mentionnées comme fortement douteuses. d’Emmanuel Delfosse d’après Berland (1968) : Autres répartitions possibles 787.

De Peyerimhoff (1906) fait état de spécimens d’Opilions dans le Traou de Guille mais sans nommer d’Espèce. Simon (1907) mentionne de jeunes Phalangodes non déterminables dans la grotte de l’Herm (Ariège). Il rapporte aussi (1911) que des Phalangodes juvéniles ont aussi été recueillis dans la grotte de Rieufourcaud près de Belesta (Ariège). Un jeune Ischyropsalis non déterminable (Simon, 1907) a été trouvé dans la grotte des Eaux-Chaudes (Basses-Pyrénées). Des Dicranolasma juvéniles n’ont pu être déterminés jusqu’à l’Espèce (Dresco, 1950) : Corse (forêt de Valdoniello ; Lano, altitude entre 400 et 450 m). Il en va de même pour des Platybunus de la grotte de la Carpinaccia, altitude de 1 000 m (Dresco, 1950). Dresco (1952a) mentionne divers Sabacon indéterminés ou non examinés (matériel non examiné ou juvéniles) de Lozère (Aven Armand, causse Méjean), Aveyron (Caves Matharel ; grotte de la Poujade), Gard (grotte de la Fage ; Baume Gour ; aven de Saint-Féréol), Hérault (grotte des Demoiselles ; grotte du Rendez-vous de Chasse ; Baume Cellier ; grotte des

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Rives ; grotte du Bois de Madame ; grotte de Cesteragne), Pyrénées-Orientales (Velmanya), Hautes-Pyrénées (grotte de Soulabère), Basses-Pyrénées (Sare ; grotte des Eaux-Chaudes ; grotte de Rébenacq ; grotte d’Oxibar ; grotte de Château-Pignon ; Saint-Jean-de-Luz ; Ahusquy à l’ouest de de Tardets), Hérault (Aven de Cardouille ; Aven Laurier), Haute- Garonne (Doline du Gouffre de la Henne-Morte ; Saint-Béat). Divers Ischyropsalis sont mentionnés sans nom d’Espèce par Balazuc & Dresco (1952) et ont été observés de l’Ardèche et de la Haute-Loire : la forêt de Bonnefoy, Montpezat, Mont Mézenc. Dresco (1954) note un Gyas de l’Aude (commune de Gincla) mais sans nom d’Espèce car il a des doutes le concernant et ne possède qu’un individu en collection, ce qui lui semble peu pour décider qu’il s’agit bien d’une nouvelle Espèce. Dresco (1955a) mentionne aussi des Sabacon sans nom d’Espèce que nous pouvons trouver dans l’Aveyron (Aven Sorgues), les Hautes-Pyrénées (Sapinière de Conplan, environs du larc d’Orédon), les Basses-Pyrénées (Lescun). Juverthie & Juberthie (1957) pensent avoir trouvé un Mitotosma chrysomelas dans la Vienne (grotte de Font-Serein, Lussac-les-Châteaux) mais n’en sont pas certains. Dresco (1959b) fait un relevé de Nelima juvéniles en Mayenne (Cave à Margot) et dans le Morbihan (Mines de Glénac), et aussi de Platybunus juvéniles de Sarthe (grotte de Pissegrêle ; carrière souterraine de Bernay). Juberthie (1964) note un Scotolemon des Pyrénées-Orientales (Col de Llauro). Lopez (1979) fait aussi état de deux Genres d’Opilions trouvés dans les Montagnes noires (Aveyron) : Trogulus dans la grotte de Julio et Leiobunum dans la grotte de Berdiau. Lopez & Marcou (1979) notent un Leiobunum de la grotte de Berdiau en montagne noire. Rambla & Lopez (1988) mentionnent également un autre Trogulus de l’Hérault (grotte de la Trayole ou de la Baïssède). Il y a peu, un Leiobunum indéterminé a également été observé à Issy-les-Moulineaux (Delfosse & Macé, 2004).

Conclusion

Certaines Espèces ont été classées difficilement car la taxinomie a énormément évolué et nombre de doutes subsistent ; de plus, des études de la morphologie des populations de certaines espèces ou sous-espèces s’avèreraient fort utiles afin de vérifier la validité de certains taxons ou synonymies présentés. Enormément d’informations restent à trouver pour cet Ordre et le travail à effectuer est tout simplement titanesque. Qui plus est, de nombreuses dates de description sont encore incertaines car les auteurs ne semblent jamais tout à fait d’accord. Cela concerne, entre autres, Canestrini avec la date de 1871 ou 1872 ou encore Lucas avec des dates comprises entre 1845 et 1849 !

Remerciements Nous tenons tout d’abord à remercier Etienne Iorio (Conseiller Scientifique du Conservatoire des Sites Lorrains) pour ses relectures attentives, ses remarques et corrections pertinentes ainsi que pour les documents et informations complémentaires qu’il nous a aimablement apporté ; nous ne saurions oublier Christine Rollard (Zoologie-Arthropodes – MNHN) qui nous accueille toujours avec gentillesse et générosité ; nous sommes également redevable à Jean Raingeard pour nous avoir fait connaître une base de données de référence sur Internet ; et enfin, nous tenons à exprimer toute notre gratitude à Christophe Hanot pour ses photographies.

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-DRESCO E., 1967b. – Recherches sur les Opilions du Genre Ischyropsalis (Fam. Ischyropsalidae). IV. Ischyropsalis nodifera Simon. – Bulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle 2e série, 39 (1) : 173-174, 184-186. -DRESCO E., 1967c. – Nemastoma bacilliferum Simon. Espèces voisines. Espèces nouvelles (Opiliones, Fam. Nemastomatidae). – Annales de Spéléologie, 22 : 367, 374-378. -DRESCO E., 1968. – Recherches sur les Opilions du genre Ischyropsalis (Fam. Ischyropsalidae) VI. Ischyropsalis pyrenaea Simon. – Bulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle, 2e série, 39 (4) : 665-678. -DRESCO E., 1969a. – Etude des Opilions de la familles des Ischyropsalidae et de la famille nouvelle des Sabaconidae. – Thèse : 57-59, 91. -DRESCO E., 1969b. – Recherches sur les Opilions du Genre Ischyropsalis (Fam. Ischyropsalidae) X. Ischyropsalis magdalanae Simon. – Bulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle, 2e série, 41 (4) : 854-865. -DRESCO E., 1970. – Recherches sur la variabilité et la phylogénie chez les Opilions du genre Ischyropsalis C. L. Koch (Fam. Ischyropsalidae), avec création de la famille nouvelle des Sabaconidae. – Bulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle 2e série, 41 (5) : 1202, 1207, 1209-1210. -DRESCO E., 1972. – Recherches sur les Opilions du Genre Ischyropsalis (Fam. Ischyropsalidae) XI. Ischyropsalis noltei sp. nov. – Annales de Spéléologie, 27 (1) : 127-128. -DRESCO E., 1990. – Recherches sur les Opilions du Genre Ischyropsalis (Fam. Ischyropsalidae) – Ischyropsalis strandi Krachtovil. – Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle de Toulouse, 126 : 35-36. -DRESCO-DEROUET L., 1967. – Biologie et métabolisme respiratoire d’Ischyropsalis luteipes (Opiliones) adulte, au laboratoire. – Annales de Spéléologie, 22 : 537. -FABRICIUS J. 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Lotzbeck : 1- 2, 5, 8, 10, 12-13, 16, 18, 21, 23, 25-26, 28-29, 31, 33, 36-38, 41-42, 47-48, 50-52, 56, 59, 64, 66, 68, 70 ; planches 541-571. -KOLOSVARY G. V., 1933a. – Beiträge zur faunistik Ökologie der Tierwelt der ungarländischen Junipereten. – Zeitschrift für Morphologie und Ökologie der Tiere, 28 (1) : 58. -KOLOSVARY G. V., 1933b. – Über eine neue Weberknechtart Roeweriolus hungaricus n. gen. n. sp. – Zoologischer Anzeiger, 102 (11/12) : 310-311. -KOVOOR J. & MUNOZ-CUEVAS A., 2000. - Diversité des Arachnides dans les îles d’Hyères (Porquerolles et Port-Cros, Var, France). 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Référence Internet -http://insects.tamu.edu/reasearch/collection/hallan/OpilRpt2.txt

E-mail d'Emmanuel Delfosse : [email protected] Sites Internet : http://arthropodia.ifrance.com/arthropodia/

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Il est rappelé que le Directeur de la publication, les rédacteurs, le Comité de lecture ainsi que l’Association du Foyer Culturel de Sarreguemines et la section Arthropodia ne sont aucunement responsables du contenu des articles du présent bulletin, les propos des articles et des annonces n’engagent que leur(s) auteur(s). Les adresses sont mentionnées afin de permettre, à ceux ou à celles qui le désirent, de donner une réponse directement à (ou aux) auteur(s). Cependant, le Comité de rédaction accepte de publier dans la rubrique, La parole est à vous, en droit de réponse, toute correspondance concernant les réactions aux opinions émises. Les articles devant paraître dans le bulletin de Phyllie sont soumis à une relecture pouvant amener de petites modifications du texte et de la présentation. Si l’article nécessite des modifications trop importantes ou est jugé non publiable, l’auteur sera contacté et l’article retourné pour correction. Le bulletin de Phyllie se réserve le droit de refuser un article. Le bulletin de Phyllie a la pleine liberté d’utilisation des articles et des dessins après publication de ceux-ci. Les auteurs envoyant leurs articles et dessins au bulletin de Phyllie acceptent sans réserve ce règlement.

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