Labex Bcdiv) DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
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DOSSIER DE PRÉSENTATION LE LABORATOIRE D’EXCELLENCE DIVERSITÉS BIOLOGIQUES ET CULTURELLES (LabEx BCDiv) DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE RENCONTRES 2020 : BILAN ET RESTITUTION FINALE 6 MARS 2020 Sommaire Présentation du projet BCDiv par Jean-Denis VIGNE 3 La composition du Conseil Scientifique 8 L’apport de BCDiv aux plateaux techniques du Muséum 10 Les recrutements de BCDiv 14 BCDiv dans le monde 16 Quelques projets emblématiques de BCDiv 18 Programme de la Rencontre de clôture de BCDiv 28 Le bilan de BCDiv par Anthony Herrel 30 Liste des publications et monographies 32 Le LabEx BCDiv en chiffres 40 Annexe 1 – Les 10 UMR et les 2 UMS du LabEx BCDiv 41 Annexe 2 – Description des 12 programmes (working packages) de BCDiv 42 Informations pratiques 43 Photo en 1ère de couverture : Syrgal ©Sébastien Lepetz, AASPE (CNRS, MNHN) Photo en 4e de couverture : Mongolie ©Antoine Zazzo, AASPE (CNRS, MNHN) Photos ci-dessus : Crâne de Merione - ©Emmanuelle Stoetzel Conception graphique : Agence INSITE - www.insite.coop 2 Présentation par Jean-Denis VIGNE, directeur du projet BCDiv de 2009 à 2016 « iversits ioogiques et cuturees origines, voution, interactions, evenir» BIODIVERSITÉ ET SOCIÉTÉ Produit d’une très longue évolution, la biodiversité. Mais leur infinie diversité, dans biodiversité est source d’énergie et de l’espace et le temps, est aussi une source molécules valorisable dans l’industrie, y d’idées permettant d’inventer de nouveaux compris médicale, mais aussi de loisirs modes de vie moins destructeurs. De et d’enrichissement moral et intellectuel. s’acheminer vers un développement L’érosion de la biodiversité qui s’accélère durable. depuis plusieurs décennies partout dans le monde, sur terre comme dans les océans, Pour ralentir ou, mieux, stopper l’érosion pèse donc comme une menace majeure de la biodiversité et inaugurer une ère de sur les populations humaines, leur bien- développement durable, on ne peut en être et leur avenir. aucun cas se limiter à mieux la connaître et en comprendre les dynamiques propres. Cette érosion résulte de l’interaction Il est impérieux, dans le même temps, de complexe entre des dynamiques recenser et de comprendre la diversité des biologiques encore mal connues et les comportements des sociétés humaines vis- activités et comportements complexes des à-vis de la diversité biologique. Cette façon sociétés et de chacun des individus qui les d’envisager les choses de façon globale composent. Ces comportements humains s’impose de plus en plus nettement aux sont souvent vus comme des causes de scientifiques comme aux décideurs et aux dégradation de l’environnement et de la citoyens. LE PROJET DE BCDiv C’est dans cet esprit que le projet BCDiv a été Il tire son originalité et sa force : conçu. I vise ettre es cotences interisciinaires runies au usu > de sa uriisciinarit, étendue de la nationa istoire naturee au service chimie environnementale, à l’écologie, à la une eieure connaissance et une systématique, aux sciences de l’évolution eieure corension es iversits et à l’anthropologie biologique, culturelle ioogiques et cuturees et e eurs ou historique ; et de son expérience dans interactions coees. la collaboration interdisciplinaire; 3 > de son eertise unique dans la d’information sans cesse renouvelées description et la comparaison des par de nouveaux spécimens collectés objets et des patrons de diversité lors des missions d’inventaires, et par naturelle ou culturelle; l’acquisition de nouveaux équipements analytiques de pointe; > de sa capacité à envisager les phénomènes à irentes cees > du contact direct qu’il établit entre e tes, depuis celle des ères les aoratoires e recerce de géologiques jusqu’à celle des dernières renommée internationale et toute décennies, en passant par celle de une gamme de publics, depuis les l’évolution des hominidés ou des tuiants de Master ou de thèse qui grandes étapes de l’histoire récente de y achèvent leur formation jusqu’aux nos sociétés; aateurs cairs des associations naturalistes, au public des conférences, > des immenses coections et ases aux visiteurs des galeries d’exposition e onnes du Muséum, sources ou aux simples promeneurs traversant le Jardin des Plantes. UN «I » (LaE) Le projet BCDiv a été soutenu d’entrée par programme « Investissements d’Avenir ». si institutions nationaes, le Muséum Ce dernier est destiné « à doter la France et le CNRS, partenaires communs à toutes de 5 à 10 initiatives d’excellence capables les unités de recherche impliquées dans de rivaliser avec les meilleures universités BCDiv, mais aussi l’Université Pierre et du monde ». Marie Curie (UPMC), l’Institut Recherche et Développement (IRD), l’Ecole Pratique des Il a été évalué par un jury international et Hautes Etudes (EPHE) et l’Université Paris retenu parmi les 100 projets financés dès Diderot (« Paris 7 »). 2011. Il a été soumis à l’appel « Laboratoire I ne sagit as roreent arer d’Excellence » (LabEx) lancé en 2011 par un sueraoratoire, ais un le Ministère de l’Enseignement Supérieur roet artag ar 1 aoratoires qui et de la Recherche dans le cadre du garent ar aieurs eurs scificits et oursuivent eurs oectis rores. DES OBJECTIFS OPÉRATIONNELS Dans le domaine opérationnel, BCDiv vise à : internationae oinante ans son ca eertise. > Soutenir les récents progrès de la recherche scientifique, de la > veoer es quaits rores valorisation et de l’enseignement et de au aoratoires u usu : la formation enregistrés au Muséum taxonomie et systématique, sciences national d’Histoire naturelle, afin de de la conservation, anthropologie renforcer son efficacité collective au environnementale, approches service de la société et sa osition historiques sur la longue durée, 4 toutes fondées sur des collections Muséum et de l’Institut Ecologie irremplaçables et sur des systèmes et Environnement du CNRS déjà uniques de bases de données impliquées dans ces recherches. d’inventaires et de suivi. > Créer les conditions d’une reion > Stimuler la convergence es savoirs et une construction concetuee tecniques et es eertises counes aux différentes unités de isciinaires réunis dans les UMR recherche partenaires du projet. (Unités Mixtes de Recherche) du DES MOYENS D’ACTIONS Réunissant les compétences de 722 > Des allocations doctorales de 3 ans scientiiques et ainistratis, BCDiv bénéficie d’un budget annuel de > Des financements post-doctoraux de ar an jusqu’en 2019, géré 1 à 2 ans par le CNRS. Le principal avantage de ce budget est qu’il peut faire l’objet d’une > Des gratifications de stages de Master 2 programmation pluriannuelle sur la longue (6 chaque année) durée, ce qui offre une grande souplesse de fonctionnement, particulièrement > Des missions d’inventaire et de suivi adaptée à la recherche scientifique et à ses de la biodiversité ou d’inventaire des inévitables aléas. comportements culturels BCDiv apporte son soutien à la jouvence > Des aides à la publication des résultats et à l’entretien des équipements collectifs des recherches financées par le LabEx de haute technologie et recrute des ingénieurs spécialisés pour renforcer les Les projets soumis aux appels à projets équipes en charge du fonctionnement de annuels sont examinés, notés et classés ces équipements. Il contribue également à par un conseil scientifique composé de 13 l’élaboration d’indicateurs de biodiversité à personnalités scientifiques de renommée l’usage des décideurs, au développement internationale, travaillant toutes dans des d’enseignements de Master spécialisés laboratoires extérieurs au Muséum, afin de et d’une plate-forme de e-learning, à réduire les conflits d’intérêt. Un comité de l’exploitation des bases de données de pilotage composé des directeurs d’unités biodiversité gérées par le Muséum et ses de BCDiv et des Directeurs des services partenaires, à la publication des inventaires concernés du Muséum et du CNRS retient par les Editions Scientifiques du Muséum. pour financement les projets les mieux classés par le conseil scientifique. Tous les ans, au début de l’été, BCDiv lance une série d’appels à projets au sein des unités partenaires du LabEx. Ils concernent : 5 PIII BCDiv organise son activité de recherche > La diversité et la complexité des selon trois grands axes qu’il explore tant interactions entre les systèmes du point de vue des patrons que de celui biologiques et socio-culturels, analysées des processus : à travers la construction de la « niche anthropique », grâce à la quantification > La diversité de l’homme et des de la sensibilité et de la résilience des comportements de ses sociétés envers différentes composantes du système la biodiversité, ainsi que les processus dans une grande diversité de situations, à l’origine de ces diversités et grâce à différents systèmes de modélisation > Les patrons de la diversité biologique, de l’organe aux communautés et BCDiv explore ces trois domaines sur aux écosystèmes, et le processus de la durée de l’histoire de la Planète, à naissance et de régulation naturelle de différentes échelles de temps, des origines cette diversité de la biodiversité protérozoïques aux grandes crises de diversité paléontologique, et de la diversification originelle des cultures à l’impact de la néolithisation ou de l’industrialisation. UNE INSERTION DANS L’IE « SUPER » En 2012, suite au second appel à projets Ce dispositif offre la possibilité à BCDiv de lancé par le Ministère de l’Enseignement dialoguer de façon privilégiée avec les autres supérieur et de la Recherche dans le cadre LabEx de SUPER, et d’orienter sa politique des « Investissements d’Avenir », l’Initiative scientifique en complémentarité des appels d’Excellence (IdEx) « Sorbonne Universités à à projets inter-organismes qui sont lancés Paris pour l’Enseignement et la Recherche » par l’IdEx. Ce fut notamment le cas avec le (SUPER), porté par le PRES « Sorbonne premier appel à projets de recherche de Universités »1, a été créé à son tour. Le SUPER, intitulé « Convergences : Société Muséum, le CNRS, l’UPMC et l’IRD étant et Environnement », avec plusieurs projets partenaires du PRES et de l’IdEx, le LabEx de chaires thématiques et avec le projet BCDiv est devenu tout naturellement un « Opérations structurantes » proposé à des 15 LabEx portés par SUPER.