L’ancienne ferme du Chêne d’Observe comporte moins de bâtiments, organisés autour d’une petite cour intérieure dont l’accès se fait par une allée plantée d’arbres.

La ferme du Chêne d’Observe

Enfin, le prieuré de Bonvaux est composé de plusieurs bâtiments et d’une chapelle, inséré en milieu boisé. L’ensemble s’organise autour d’un plan basilical couplé à une structuration fonctionnelle reflétant les deux usages historiques principaux du lieu, à savoir l’usage religieux et l’usage agricole.

Le prieuré de Bonvaux

2.2- L’urbanisation Sud a. Caractéristiques du tissu urbain Les premières formes d’habitat modernes correspondent à deux îlots de maisons alignées construites en face de l’église Saint -Laurent, marquée par une voirie d’accès principale et donnant une perspective de grande qualité sur l’Eglise. Ces îlots sont caractérisés par une taille limitée, une absence de voirie interne et par une densité légèrement supérieure à celle des lotissements des années 1980. On observe également une urbanisation linéaire le long de la rue des petits prés (vers la nouvelle RD 107 E).

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Les premières opérations de lotissements se situent au sud de la RD 107 : lotissement des Champs Viaux notamment (au sud de la rue des Petits Prés). Les voiries irriguent l’ensemble soit par des rues ou des impasses. La densité de ces ensembles pavillonnaires est relativement faible. L’hétérogénéité des tailles de parcelles et des modalités d’implantation et d’alignement du bâti induisent une impression de désorganisation. A noter la présence d’opérations plus récentes intégrées au tissu urbain pavillonnaire du sud de la commune, induisant à la fois une densification et une complexification du tissu urbain.

b. Typologie des formes bâties Les deux îlots d’habitation près de l’église sont composés de maisons relativement volumineuses, à la découpe simple. Les bâtiments sont implantés au centre de parcelles de taille importante. Dans le prolongement, on retrouve le site de l’école composée de deux grands bâtiments, rectilignes et volumineux, parallèles à la rue. Le long de la rue des Petits Prés, les maisons sont orientées en biais par rapport à la rue, dans une logique d’épi caractéristique de l’urbanisation linéaire. Les pavillons présentent des

122 formes simples et sont relativement proches les uns des autres du fait d’une implantation sur des parcelles allongées.

Implantation du bâti en épi, sur des parcelles relativement étroites rue des Petits Prés.

Enfin, les lotissements sud (Champs Viaux notamment) présentent des formes de bâti pavillonnaires à la fois monotones et désorganisées par une hétérogénéité d’implantation et de volumes. Les opérations plus récentes intégrées dans le tissu pavillonnaire sont caractérisées par des formes architecturales différentes, globalement plus denses et moins hétérogènes.

Opération d’habitat intermédiaire intégrée au tissu pavillonnaire existant (Orvitis)

2.3- L’urbanisation Est a. Caractéristiques du tissu urbain Les opérations de lotissement les plus récentes, à savoir les lotissements de la Maladière et des Champs Moreaux, développées dans la partie Est de la commune, présentent une organisation plus complexe avec notamment une voirie de desserte du quartier organisée autour de plusieurs axes. Les impasses sont moins nombreuses, mais elles restent une solution largement développée par les aménageurs. Le tissu urbain présente des caractéristiques visuelles homogènes voire monotones, et la densité des ensembles aménagés reste faible du fait de la vocation pavillonnaire des opérations d’habitat.

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Néanmoins, en comparaison avec l’urbanisation sud de la commune, l’orientation des pavillons est sensiblement plus ordonnée malgré quelques incohérences ponctuelles. Les parcelles sont moins grandes et la densité de l’habitat plus élevée. A noter la prise en compte de perspectives visuelles vers la butte de Fontaine, nettement perceptibles dans l’aménagement : maintien de percées visuelles, cheminement doux,…

Enfin dernière -née, la Zone d’Aménagement Concertée Les Clos est une opération d’habitat sortie de terre en 2013 (en ce qui concerne les premières constructions). Elle accueille des formes d’habitat diversifiées : de l’habitat individuel pavillonnaire (22 logements autorisés à ce jour), groupé (12 logements autorisés à ce jour) et de l’habitat collectif (38 logements autorisés à ce jour). Sa densité est supérieure à celle des lotissements Est puisque se situe aux environs de 20 à 25 logements par ha mais la distribution des typologies de logements et un travail sur les hauteurs permettent de bien l’intégrer au tissu bâti environnant. Elle est desservie par un accès principal rue des Champs Moreaux qui la relie au lotissement du même nom. La rue des Clos sert d’axe secondaire. La rue Jean Laillet assure la desserte principale de la ZAC par un bouclage, limitant ainsi le nombre d’impasses. Son tracé, évitant les voies trop rectilignes, permet de casser la vitesse. Une coulée verte composée d’un cheminement piétonnier bordé d’espaces verts et de bassins d’orages végétalisés en cascade, traverse l’ensemble de l’opération depuis la rue Belle vue jusqu’à la rue des Champs Moreaux et constitue le petit poumon vert du quartier.

124 b. Typologie des formes bâties Les formes du bâti des lotissements les plus récents correspondent à des formes d’habitat pavillonnaire classiques, à l’image de ce que l’on peut retrouver dans les lotissements plus anciens de la commune. Les formes architecturales sont assez variées et les volumes assez imposants. Il y a notamment beaucoup de maisons d’architectes et quasiment pas de programme de construction regroupés (autant de maîtres d’ouvrages que de lots).

Pavillon du lotissement des Champs Moreaux

3- L’espace public

Les espaces publics sont relativement peu nombreux sur la commune, les deux seuls recensés étant l’esplanade Jean Moulin et la Place du Marronnier, localisés dans le centre historique de . a. Les places historiques L’esplanade Jean Moulin, qui débouche sur l’église Saint -Laurent et la mairie, est très minéralisée. Elle conserve une vocation importante au trafic routier et aux stationnements mais l’espace est distribué aux différents utilisateurs par un traitement au sol différencié : bitume noir pour la circulation, pavage et béton coloré pour les espaces piétonniers et parvis Mairie -Eglise. Des dispositifs de stationnement des cycles ont été installés. Cet espace assume, avec une emprise limitée par l’existant, sa fonction de zone de convivialité, de place de la mairie et d’intersection routière.

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L’esplanade Jean Moulin et la place de la mairie

La place du Marronnier, qui présente un aspect plus convivial et intimiste, constitue un espace public de plus grande qualité, représentatif du cœur traditionnel du village de Daix. Elle est cependant déconnectée du centre historique du bourg, car non visible et accessible depuis un axe secondaire du bourg. A noter que la ZAC « Les Clos » a prévu un espace en attente pour un raccordement futur des nouvelles zones d'habitat à cette place, par l'intermédiaire de liaisons douces.

La place du Marronnier

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b. Les jardins et espaces verts En termes d’espaces verts, la commune dispose d’un parc aménagé dans la partie ouest du bourg, le parc des Tourelles. Ce parc constitue un espace de respiration et de détente familiale à proximité du centre ancien. A noter une altération des perspectives visuelles du fait de formes d’habitat modernes attenantes en surplomb du parc.

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Parc public aménagé des Tourelles et son chemin d’accès

En complément de ce principal espace vert, les divers lotissements de Daix disposent d’espaces verts plus restreints mais restent globalement démunis de ce type d’espaces. On y trouve quelques « liaisons vertes », notamment vers les tennis et près de la future tranchée couverte de la LINO. Aucun espace public n’y a réellement été aménagé, les placettes de retournement situées en bout d’impasse ne pouvant prétendre à ce titre. La ZAC des Clos rompt avec ce constat puisqu’elle est traversée de part et d’autre par une coulée verte végétalisée assurant une liaison douce entre la rue de Belle vue au nord et la rue des Champ Moreaux au sud, avec une possibilité de jonction à terme vers la place du Marronnier. Le parc paysager au niveau de la tranchée couverte de la LINO vise à retisser le lien urbain entre les lotissements des parties sud et centre de la commune. Il est très vaste, sans commune mesure en terme de superficie avec les autres espaces verts de la commune. Il est assez fréquenté au niveau de l’aire de jeux pour enfants et par les habitants en transit entre la parie Daix « village » et la partie urbaine coté . Il s’agit notamment des habitants qui utilisent la ligne de bus n°5 de Talant, mieux desservie que la ligne 20 de Daix, ceux qui se rendent au enseignes commerciales (Norma, Mélimélo, boulangerie) et inversement les habitants des quartiers résidentiels de la Maladière qui se rendent aux équipements publics de Daix « village ».

A noter la présence d’un grand parc privatif au centre de la commune, actuellement inaccessible au public mais pouvant receler des potentialités en termes de renouvellement urbain, dit le parc des Rosiers.

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4 - Les capacités de création de logements en « renouvellement urbain »

La lutte contre l’étalement urbain est un des axes majeurs de la loi Alur du 24 mars 2014. Cette loi renforce tout d’abord les obligations des plans locaux d’urbanisme en matière d’analyse de la consommation d'espaces naturels ou agricoles et prévoit qu’ils intègrent une analyse des capacités de densification et de mutation des espaces bâtis dans leur rapport de présentation. Le SCOT du Dijonnais prévoit qu’au moins 20% des créations de logements neufs soient réalisées en renouvellement, si les caractéristiques du tissu bâti de la commune le permettent (p.98 du Document d’Orientations générales du SCOT). La présente analyse de capacité de création de logements en renouvellement s’appuie sur une N° d'espaces méthode de recensement de interstitiels sur le différentes sources potentielles de plan Nbre log. Surf. (hectare) production de logements. 1 0 0,087 Emprise expropriation LINO Le surplus du terrain est inclus en zone d'expropriation LINO. Accessibilité réduite du terrain car la parcelle n°456 qui permettrait de rejoindre la partie Tout d’abord elle évalue les 2 2 0,16 privée de l'Allée des Cerisiers n'appartient pas au même tènement foncier. logements vacants mobilisables Fond de plan cadastral à mettre à jour. Il y a désormais une maison sur la (1) . Les logements vacants ont au 3 0 parcelle n°416 nombre d’une trentaine environ 4 1 0,082 Lot invendu dans lotissement car situé en contrebas. en 2014 d’après un recensement Fonds de jardin des parcelles 436 et 7. Nouvelle maison déjà bâtie sur la 5 0 parcelle 208 avec accès sur voie privée. Plan cadastral à mettre à jour. communal. Toutefois, il est 6 2 0,12 Pas de difficulté topographique estimé qu’environ la moitié serait Une moitié de la parcelle pourraît être mise en emplacement réservé pour extension de l'école ou des activités préscolaires ou culturelles, car c'est la susceptible d’être mise sur le 7 2 0,1 seule opportunité foncière encore libre aux abords de l'école. L'arrière de cette parcelle est le Parc attenant à la propiété sytle 19ème, qu'il marché d’ici une dizaine 8 1 0,085 n'est pas prévu de modifier. d’années qui est la durée de 9 0 0,15 2 maisons en cours de construction. Mettre le cadastre à jour. projection de la présente révision 10 1 0,07 Pas de problème majeur de topographie. du PLU. Ce seuil médian semble 11 2 0,13 Fond de jardins sans accès par l'arrière car montée du Plain St Laurent. Topo. raisonnable compte tenu du fait 12 2 0,11 Pas de problème majeur de topographie. Principale dent creuse du centre bourg. Hypothèse à raison de logements à que la plupart de ces logements 13 18 0,6 30 logements/hectare conformément au SCOT. sont décents mais qu’il existe 14 1 0,09 Pas de problème majeur de topographie. Arrière de la salle de loisirs, sallon de dance...Très gros problème de tout de même toujours un seuil 15 2 0,2 topographie. Difficultés d'accès sur la rue Belle vue. Eventuellement possibilité de construction si égalisation de la limite de minimum de logements vacants frange urbaine sur la rue de belle vue. A voir en fonction de l'accessibilité et qui ne se résorbe pas. 16 2 0,17 de la topographie. 17a Demeure rue d'Hauteville, parcelles n°182, 40 et 41. 17b Demeure rue des Petits Près. 20 17c Demeure rue de , parcelle n°197 17 d Demeure rue de Dijon, parcelle n°242 Vaste propriété divisée et 2 maisons en cours de construction. Mettre à jour Ensuite l’analyse recense les 18 0 le cadastre. Suite à démolition du bâtiment économique, voir si possibilité d'étendre le principaux espaces interstitiels 19 3 0,11 projet de logements locatifs sociaux Orvitis riverain. (2) situés dans la zone 20 0 La parcelle 238 a été cédée en 3 fonds de jardins des parcelles 154,169 et 170 21 0 Une maison bâtie sur la parcelle n°258. Mettre à jour le cadastre constructible de la commune. Le 22 2 0,13 Vergers sur la rue d'Hauteville 23 1 0,04 Fond de parcelle bâtie résultat figure au plan et au Parcelle en cours d'acquisition par la Commune pour projet d'intérêt collectif 24 2 0,13 ou autres tableau ci-après. Total 64 Capacités maximales de construction de logements en renouvellement

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A partir de ce recensement, il est établi le postulat que tous ces espaces ne sont pas susceptibles d’être affectés à la construction de logements d’ici la dizaine d’années sur laquelle se projettent les études de révision du PLU. En effet, ces espaces libres sont non bâtis depuis toujours, et il apparait donc impossible qu’ils le soient tous d’ici 10 ans. Les motifs de l’absence de construction sont variés. Il peut s’agir d’une absence de volonté de bâtir de la part du propriétaire foncier car il souhaite par exemple conserver du terrain au droit de son propre logement ou le garder pour ses enfants intérieurement, ou pour des motivations fiscales, ou encore du fait de blocages liés à des successions difficiles, etc. Il peut aussi s’agir de difficultés d’accessibilité ou de topographie. Aussi, le nombre de logements potentiel par ce biais de renouvellement est estimé à la moitié des capacités totales recensées (3).

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Sont également estimées les possibilités de création de logements au sein des constructions existantes (4) , par extensions ou changements de destination. Le parc de logements étant assez vaste, il n’est pas possible d’avoir une vue exhaustive réelle des potentialités sans mener une enquête de porte à porte auprès de toutes les résidences principales. Ce n’est pas l’objet ni l’échelle d’un diagnostic de PLU. Par contre, un regard sur le nombre de logements créés ces 10 dernières années à Daix par ce biais-là permet de disposer d’un ordre de grandeur. Il se trouve que ce type de création de logements a été rare. Le seul cas recensé est celui de la création de logements dans un ancien château (4 logements dans le château, 2 dans la grange et deux constructions neuves sur le terrain attenant). Sont aussi comptabilisés quelques logements potentiels par division de parcelles bâties de taille modeste ou moyenne (5) . Ce cas est assez rare à Daix dont le parc de logements est majoritairement récent avec des constructions globalement assez volumineuses. Quant aux terrains dégageant encore des espaces libres suffisamment conformables pour être divisés, rappelons qu’ils ont déjà été repérés dans la catégorie des petits espaces interstitiels énoncée ci-avant. Enfin, sont comptabilisés les permis de construire restant à délivrer dans la ZAC (6) . Ils sont estimés à environ 7 logements potentiels. Ces estimations interviennent en date de fin 2014 qui est la date de référence pour l’établissement des projections du PLU. Le résultat est synthétisé dans le tableau suivant. Renouvellement

(1) Nombre de logements vacants mobilisables 13

Espaces interstitiels

(2) Capacité totale de création de logements en espaces 64 interstitiels

(3) Hypothèse retenue comme potentielle d'ici 10 ans 32

(4) Réalisation de logements au sein de constructions existantes (extensions et changements de destination) 5 Hypothèse

(5) Réalisation de logements par division de parcelles 5 bâties de taille modeste ou moyenne (hypothèse)

(6) Restant à réaliser ZAC (moyenne) 7

Capacité totale estimée de création de logements en 61 renouvellement

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5- Le patrimoine d'intérêt local

Le patrimoine d’intérêt local de la commune a été inventorié dans le cadre d’une étude réalisée par le Grand Dijon et le Service Régional de l’Inventaire de Bourgogne en 2006.

4.1- Dans le bourg

Localisation du patrimoine d’intérêt local dans le bourg de Daix, source Grand Dijon

Au sein du bourg ancien de Daix, une quinzaine de bâtiments ou édifices urbains ont été recensés comme présentant un intérêt patrimonial local. L’inventaire a notamment souligné la valeur patrimoniale du lavoir communal, de l’église paroissiale Saint -Laurent, de la Mairie et de la montée du cimetière, dernier témoin des premières implantations du village. L’église en pierre présente un plan en croix latine implanté le long de la rue de Fontaine à proximité de la mairie. L’accès fait par une tour porche couverte d’un toit à quatre versants en tuile. Le portail en plein -cintre est surmonté de deux séries de trois petites baies en plein -cintre. Plusieurs ensembles architecturaux traditionnels repérés dans l’analyse urbaine constituent également des éléments de patrimoine local.

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De gauche à droite : la montée du cimetière, le lavoir et l’église de Daix

4.2- Dans les hameaux

Le plus important verger encore existant, localisé au nord du bourg au pied du Plain Saint Laurent, a été identifié comme représentatif du patrimoine rural traditionnel. Trois ensembles de bâtiments remarquables peuvent également être relevés : - L’ancien prieuré de Bonveau, aujourd’hui utilisé par le centre équestre ; - La ferme du Champ Moron - La ferme de Changey

De haut en bas : la ferme de Changey, la ferme de Champmoron et le prieuré de Bonvaux

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4.3- Les sites archéologiques

Treize sites archéologiques ont été repérés sur la commune.

001/ Sur la combe de la dame

002/La Combe, Rente de Changey

003/ Bourg, le Paradis

004/ Le Plain Saint-Laurent

005/ Les Champs de l’Orme

006/ Champ Moron

007/ Bonveau

008/ La Ferme de Changey

009/ La Combre, Ferme de Changey

010/ Changey

011/ La Maladière

012/ Clos de Champ Rouge

013/ Ruines de Champ Rouge

D’autres sites sont présents sur la commune mais la localisation n’est pas assez précise pour être reportée sur une carte.

De plus, l’arrêté n°2013/143 par la préfecture de Bourgogne place Daix intégralement dans une zone de présomption de prescription archéologique au vu de sa sensibilité archéologique.

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C- LES DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS

1- Le PDU

En matière de déplacements, le Grand Dijon s’appuie depuis 2001 sur un Plan de Déplacements Urbains (PDU) mis en révision le 19 novembre 2010 et approuvé en 2012. En complément de ce qui est présenté en page 162, précisons que le bilan réalisé en 2008 était assez positif : près de la moitié des actions et des études décidées ont été menées et quasiment la totalité sont en phase d'études. Les conclusions vont dans le sens d'une nécessité de poursuivre les actions en faveur d'une mobilité durable puisque les projections pour 2015 prévoient une augmentation du trafic routier malgré les effets positifs du PDU qui ont permis de mettre en marche une nouvelle culture en matière de déplacements : développement de la pratique du vélo, part de la voiture en diminution dans les déplacements notamment ceux du centre-ville. Le PLU de Daix doit être compatible avec les orientations du PDU et ne pas compromettre la réalisation de ses objectifs. Le réseau de bus urbain de la commune doit à terme avoir une double vocation : offrir une desserte de proximité dans la commune tout en connectant Hauteville-lès-Dijon aux lignes structurantes du réseau. Cette desserte de proximité implique les exigences suivantes : • la voirie doit être dimensionnée pour accueillir le passage régulier de bus. • les bus doivent pouvoir circuler de manière optimale dans la commune sans compromettre la mobilité des autres modes. Aussi, les arrêts aménagés dans la commune devront répondre aux exigences législatives en vigueur concernant l'accessibilité (hauteur des bordures, largeur des trottoirs...). Le positionnement des arrêts devra être défini suivant des objectifs de rayonnement sur les secteurs les plus denses et d’insertion cohérente dans l'espace urbain (insertion facilitant la circulation des bus).

2- Les principaux flux de déplacement

Les principaux flux de déplacement sont étudiés en pages 174 et suivantes du présent rapport. Pour résumer disons simplement ici que les principaux déplacements sont les trajets domicile-travail .

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En 2011 seulement 11,6% des actifs résidant sur la commune travaillent sur Daix. Ce sont donc 499 actifs qui partent travailler à l’extérieur quotidiennement. Les déplacements se font majoritairement en véhicule particulier (86,3%) et les pôles d’emploi sont principalement ceux de l’agglomération Dijonnaise. En ce qui concerne les flux internes , ils sont principalement centrés autour de l’école. En ce qui concerne la circulation de transit , elle fut un temps très forte sur la RD 107 car elle était utilisée par de nombreux automobilistes comme un itinéraire de substitution notamment entre Fontaine les Dijon et Hauteville. Après des travaux et le passage en « zone de rencontre » de l’extrémité nord de la rue de Dijon et d’une partie de la rue d’Hauteville, la situation s’est améliorée.

3- Les infrastructures de transports

3.1- Les infrastructures routières

a. Le maillage routier Le réseau viaire de l’agglomération dijonnaise est organisé de manière radioconcentrique. Des axes cerclent le centre-ville de Dijon tandis que d’autres le relient à l’extérieur. Situées dans le prolongement des axes radiants de Dijon, cinq routes pénétrantes structurent le secteur : - la route de Troyes (RD971), qui dessert Daix, Talant et Fontaine-lès-Dijon, - la RD903 depuis Is-sur-Tille, en passant par Asnières-lès-Dijon, - l’avenue de Langres (RD974). Ces axes convergent en direction des boulevards de Dijon (boulevard des Allobroge / François Pompon) et, de la Chèvre Morte, pour rejoindre l’A38/A6 vers Paris. La Liaison Nord-Ouest qui relie depuis peu le terminus nord de la rocade à l’autoroute A38/A6 en direction de /Paris, complète le maillage par un nouvel axe concentrique. Un réseau secondaire de routes départementales complète ce système de radiales et permet de faire la liaison entre les différentes communes : - la RD107 traverse le bourg de Daix et dessert avec Hauteville (village et fort) - la RD 107A fait la jonction entre le boulevard des Allobroges, la zone commerciale nord de Fontaine et . Sur la commune de Daix, les principaux axes routiers à considérer aux alentours sont la LINO, la RD 971 et la RD 107 (sa branche principale et sa branche E).

b. Le trafic routier Le secteur nord-ouest de Dijon présente de nombreuses situations d’explosion du trafic routier, notamment de poids-lourds depuis ces dix dernières années, sur le réseau de routes départementales et de desserte locale. Les déplacements routiers remarqués sont liés aux 138 migrations pendulaires, aux trajets quotidiens des résidents, aux traversées de bourgs pour rejoindre d’autres communes et aux déplacements d’engins agricoles.

. A Daix, la route départementale 971, ou Route de Troyes, génère un trafic routier important du fait de sa position d’entrée d’agglomération (entre 5000 et 7000 véhicules par jour), et la part de poids lourd varie entre 4 et 6% suivant les comptages. La route est de bonne qualité en termes de revêtement et de praticabilité, mais le trafic qui la caractérise pose la question des risques aux intersections avec les petites routes desservant Hauteville et Daix. A noter que cette voie va faire l'objet d'une requalification en boulevard urbain sur la commune de Talant (entre le boulevard Pompon et l'échangeur de la LINO). La route départementale 107 génère un trafic routier moindre, à hauteur de 2500 véhicules par jour entre Fontaine et Daix et environ 500 véhicules par jour entre Daix et la route d’Hauteville. Le trafic est légèrement plus élevé sur les tracés reliant la RD 971 à Hauteville qu’en sortie de Daix. La RD107 est bien praticable malgré une qualité de revêtement et de tracé moins favorable côté ouest. Enfin, il semble important de noter le trafic non négligeable observé sur la branche E de la Route Départementale 107 reliant le bourg ancien de Daix à l’extrémité sud de la commune (avec notamment la présence du supermarché Norma et l’accès sur la route de Troyes). Cet axe est l’axe prioritaire de desserte vers Dijon depuis Daix et génère des déplacements quotidiens importants, pouvant atteindre 4000 véhicules par jour. Les branches de la RD 107 constituent des axes privilégiés pour les automobilistes qui souhaitent traverser rapidement l’Ouest du Grand Dijon, et ils ont connu une certaine

139 saturation au début des années 2000. Cependant, le trafic qui les caractérise a considérablement diminué depuis (baisse estimée de 20 à 25%), avec notamment une diminution significative de la part des poids lourds circulant. Parallèlement, le trafic a augmenté sur la Route Départementale 971. Cela peut s’expliquer par une série de mesures mises en place par la municipalité dans l’objectif de réduire les phénomènes de contournement (sens uniques, ouvrages de ralentissement). L’ouverture de la LINO devrait contribuer à fortement réduire encore ce phénomène.

c. La LINO Liaison Intercommunale Nord-Ouest L’historique du projet La Lino a ouvert à la circulation le 10 février 2014. L’idée d’un réseau cohérent de voies express contournant l’agglomération dijonnaise apparaît pour la première fois à la fin des années 50. Ce réseau de rocade est progressivement mis en place, dès la fin des années 80, avec un tronçon Sud (RD122a), puis un tronçon Est de Dijon-voie Georges Pompidou (RN274). Sur sa partie nord, le projet de contournement est sujet à des divergences locales. Engagée par le Conseil Général, la réflexion sur la façade nord est poursuivie par l’Etat qui travaille sur un itinéraire complet reliant l’autoroute 38 à l’autoroute 31. Parmi les hypothèses étudiées (grand contournement, voie à péage), le projet de liaison Nord est retenu et comprend deux sections indépendantes : une section Ouest entre l’A38 et la Toison d’une part, une section Est entre la Toison d’Or et l’A31 d’autre part.

En 2000, une large consultation locale permet d’aboutir à un consensus sur l’intérêt de la liaison, compte tenu de l’essor de l’urbanisation et du trafic routier et, sur les bénéfices attendus : désengorgement du périphérique, accès aux équipements situés aux nord et Est de l’agglomération et, amélioration des liaisons régionales.

Le tracé de la Peute Combe est finalement retenu comme ayant un impact environnemental le plus limité et captant le maximum de trafic local sur la section Ouest. La décision ministérielle du 2 janvier 2001 vient entériner ce scénario et engager les études d’Avant-Projet Sommaire.

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Les fonctions de la LINO Destinée à améliorer les conditions de déplacement à l’échelle des communes traversées et de l’agglomération, la Liaison nord doit permettre de renforcer Dijon comme capitale régionale et d’assurer une continuité du réseau routier national, entre l’A38 et l’A31. A l’échelle de l’agglomération, elle a pour objectifs de :

• faciliter les déplacements périphériques entre l’ouest et l’Est du Grand Dijon, • réduire le trafic automobile dans le centre de l’agglomération au profit du développement des transports en commun, • compléter l’anneau des rocades et délester la partie ouest du boulevard périphérique de Dijon (Boulevards de Chèvre Morte, Pompon, des Allobroges et des Bourroches) qui connaît un trafic de l’ordre de 25 000 véhicules par jour. • Au niveau des communes traversées, la liaison Nord doit : • favoriser les liaisons intercommunales, • améliorer l’accessibilité des zones d’activités et des zones en cours de développement, • améliorer ainsi la sécurité et le cadre de vie des riverains concernés en libérant le cœur des communes qui subissent un important trafic parasite pour lequel elles ne sont pas adaptées. La Liaison Nord est conçue comme un maillon complémentaire du réseau de voiries, en cohérence avec l’organisation des déplacements à l’intérieur de l’agglomération dijonnaise.

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Les caractéristiques de la nouvelle infrastructure

Source : Le magazine du Grand Dijon n°33 – février 2014

La liaison Nord, longue d’environ 6,5 kms, assure la jonction entre le raccordement sur l’A38 et la rocade Est. Elle est dotée d’un statut de « rocade urbaine », se traduisant par un profil parois de 2x1 voies et parfois 2x2 voies et des échanges à niveaux et une vitesse maximale de 90 km/h. Selon les tronçons, 15 000 à 25 000 véhicules sont attendus chaque jour sur ce nouvel axe, dont une large partie est déjà réalisée en 2x2 voies. Entre Plombières -lès -Dijon et Daix, le tracé franchit l’Ouche et le canal de Bourgogne selon un nouveau viaduc, passe sous la voie ferrée Paris -Dijon, se cale en fond de thalweg pour remonter progressivement la Peute Combe, avec un tunnel en sommet de la combe. Sur la commune de Daix, le tracé passe sous la RD971 (ex RN71), avec laquelle un système d’échanges complet est aménagé, puis s’inscrit entre les lotissements de Daix en utilisant une tranchée couverte de 255 mètres de longueur moyenne avant de croiser la RD107 avec laquelle un demi -échangeur est aménagé. Sur la commune de Fontaine -lès -Dijon, le tracé s’inscrit ensuite sous la ligne de crête des Charmes d’Aran, côté Est avant de croiser la RD107A pour aboutir au carrefour Georges Pompidou rejoignant ainsi la rocade Est. La liaison Nord est reliée au réseau routier existant par cinq points d’échanges : - double giratoire à niveau en sortie d’A38 à Plombières -lès -Dijon, - échangeur de la RD971, - demi -échangeur de la RD107, orienté vers le Nord, - double échangeur à Ahuy.

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De nombreux aménagements ont été réalisés pour limiter les incidences du projet sur les populations et les ressources naturelles. Une attention particulière a été portée à l’intégration de cette voirie aux abords de la ville, de façon à présenter un aspect urbain s’intégrant dans les secteurs traversés et incitant à la réduction des vitesses pratiquées, afin d’améliorer la sécurité et de réduire les nuisances sonores et la pollution de l’air.

3.2- Les infrastructures ferroviaires

a. L’offre ferroviaire actuelle Actuellement, l’agglomération dijonnaise bénéficie d’une desserte ferroviaire de qualité. La gare, située à l’ouest du centre -ville de Dijon, supporte un trafic journalier important composé de 239 trains réguliers de voyageurs hors TGV, de 49 TGV par jour (53 TGV le Vendredi) et de 137 trains de marchandises. Les liaisons TGV rendent la desserte du territoire pour les passagers plutôt performante. Avec ses 30 000 voyageurs par jour, la gare voit se croiser notamment les lignes Paris -Lyon, Lyon - Nancy, Mulhouse -Paris et Lausanne -Paris. L’attractivité de la gare a été récemment renforcée par l’aménagement de la gare en pôle d’échange multimodal. Dans le cadre du projet de ligne à grande vitesse Rhin -Rhône, une nouvelle gare TGV pourrait être aménagée sur le site de Porte Neuve à l'horizon 2025. Celle -ci serait aussi une gare multimodale : TGV, TER, Transco, Réseau Divia, tramway, voitures, 2 roues, piétons, qui permettra de rééquilibrer les échanges par rapport au centre -ville.

143 b. La Ligne à Grande Vitesse (LGV) Rhin -Rhône Aucun axe de transport ferroviaire n’est actuellement localisé à proximité de la commune de Daix, la voie ferrée la plus proche longeant l’Ouche au sud des communes de Talant et de Plombières -les -Dijon. Néanmoins, le projet de tracé de la branche Ouest de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Rhin - Rhône traverse la partie nord -ouest de la commune. Le projet de LGV Rhin -Rhône apparaît pour la première fois en 1991, dans le schéma Directeur national de liaisons ferroviaires à grande vitesse adopté par le Conseil Interministériel d’Aménagement du Territoire. Il fait partie aujourd'hui des projets prioritaires du Grenelle 1 à l'horizon 2020. En avril 2002, le ministre des transports approuve les études préliminaires et retient le fuseau Dijon -Centre impliquant la traversée de l’agglomération dijonnaise et la création d’une gare urbaine sur le site de Porte Neuve. Le projet complet de la LGV Rhin -Rhône peut être schématisé par une étoile à trois branches : - branche Est (entre Dijon et Mulhouse) - branche sud (depuis les deux autres branches jusqu’à Lyon) - branche ouest (lien entre la branche Est et la LGV Paris -Sud -Est au niveau d’Aisy -sur -Armançon). Le linéaire de la branche ouest est de 46 km, depuis Turcey jusqu’à Genlis, avec un raccordement à la ligne Dijon -Dole.

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4- L’offre de transports

4.1- L’offre en transports collectifs

a. Le réseau Divia Le réseau DIVIA a été remanié notamment suite à la mise en service des deux lignes de tramway en 2012. Au premier septembre 2014 il se compose de : 2 lignes de tram T1 et T2 • 5 Lianes (Ligne à niveau élevé de services) permettant de desservir les grands quartiers d'habitation, les communes de plus de 8 000 habitants (Chenôve, , Chevigny Saint Sauveur, Talant, et Fontaine les Dijon) et les principales zones d'activités. • 12 lignes urbaines desservant les communes périphériques et assurant une offre de proximité complémentaire au tramway et aux Lianes

• 1 ligne Corol reliant les quartiers sans passer par le centre-ville permet de mailler le réseau en se connectant à la quasi-totalité des lignes de bus et tram. • 2 services « à la carte » (FLEXO) connectés au tram permettent aux salariés de rejoindre la ZA Cap Nord et la ZI de Chevigny Saint Sauveur. • 3 services de proximité (PROXI) desservent les communes périurbaines plus éloignées (Magny sur Tille et Bressey sur Tille) et le complexe funéraire intercommunal. Certaines courses de ces lignes sont « à la demande ». • 1 ligne « Pleine Lune » dédiée aux noctambules qui sortent les jeudis, vendredis et samedis soirs. Cette ligne prend le relais après la fin des services Tram et Lianes entre 1h30 et 5h30 du matin. • 1 ligne dite « Express BA 102 », permettant depuis la gare SNCF de Dijon Ville de rejoindre la base aérienne ainsi que l'aéroport de Dijon. • 1 ligne « City », desservant le centre-ville historique et commerçant de Dijon.

La commune de Daix est desservie par la ligne 20 du réseau de bus communautaire , reliant le centre-ville de Dijon à Hauteville-lès-Dijon en passant par Fontaine et Daix. Le tracé de la ligne de bus dans Daix passe par les axes routiers principaux (RD 107E puis RD107, en effectuant un contournement par la voie de desserte des lotissements localisés dans la partie ouest du bourg.

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Source : extrait du plan schématique du réseau DIVIA à compter du 1 er septembre 2014

Les lotissements de la Maladière et le centre ancien sont relativement bien accessibles par cette ligne , mais la desserte est de moins bonne qualité pour les lotissements les plus éloignés des axes principaux, notamment pour le lotissement des Champs Moreaux dans la partie nord- est de la commune ce qui inclus la ZAC Les Clos également (400 mètres en milieu d’opération les Clos de l’arrêt « Bernard ».

La fréquentation de la ligne 20 qui dessert Daix reste très faible, et cela pour plusieurs raisons : • La mauvaise fonctionnalité de la ligne repousse certains habitants (fréquences insuffisantes – 35 mn, retard répétés) • Les habitants préfèrent utiliser d'autres lignes (5 Talant toutes les 10mn, 13 Fontaine toutes les 20 mn) quitte à parcourir plus de distance à pieds ou à rejoindre les lignes en voiture (le parking de Norma tend notamment à faire office de parking-relais pour la ligne 5). Les liens avec la ligne 13 restent marginaux car la distance à pieds est trop grande et il y a moins de place pour se garer. Un prolongement de la ligne 13 jusqu'à Daix améliorerait grandement la desserte de la commune. L’idée serait de desservir par cette ligne les lotissements des Champs Moreaux et la ZAC des Clos avec une possibilité de faire demi-tour dans la voirie en boucle de la ZAC. Ce prolongement ne semble pas envisagé pour le moment par le Grand Dijon mais reste une nécessité à proposer pour la municipalité de Daix.

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Les aménagements urbains ne permettent pas la bonne circulation des bus, notamment sur la commune de Daix. Des bus de plus petit gabarits ont dû être choisis pour desservir les communes de la ligne 20. Le trajet utilise la rue de Changey, contourne les quartiers Ouest avec la rue des Riottes puis rejoint la Zone Artisanale par le centre ancien et la rue des Cognées. Il semble primordial de prendre en compte, dans le cadre de la définition des futurs opérations d’aménagement urbain, les critères d’aménagement permettant la bonne circulation des bus (voies centrales et rectilignes, impact des flux de circulation, largeur de voirie,…). b. Le tramway Le Grand Dijon a inauguré en 2012 son tramway. Un parcours d’environ 20 km, réparti sur deux lignes, dessert environ 32% des habitants du Grand Dijon et 37 % des emplois (à moins de 500m). Le tramway ne dessert pas Daix. Il faut environ 20mn en bus par la ligne 20 depuis l’arrêt « Daix Mairie » pour rejoindre l’arrêt Dubois, près de la place Darcy pour rejoindre le tramway. c. Le réseau Transco Le réseau de cars a pour maîtrise d’ouvrage le Conseil Général. Il met en œuvre une quarantaine de lignes organisées en étoile autour de Dijon où le transport scolaire est largement dominant. Ce réseau dessert le Grand Dijon, et donc Dijon. Mais, du fait des périmètres de compétence, il n’exerce pas d’activité commerciale au sein du Grand Dijon.

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4.2- Les circulations douces

Le Grand Dijon a réalisé un Schéma Directeur visant à augmenter la part des déplacements cyclistes dans les différents modes de déplacements : seulement 2 % des modes utilisés en 1998. Un réseau de partenaires a été établi –communes, associations, Etat, Département, Ademe – pour imaginer un réseau cohérent à l’échelle communautaire. Le réseau représentera à terme près de 200 kilomètres. Cette volonté a été traduite dans le nouveau Plan de Déplacement Urbain présenté en page 18. Selon le diagnostic du PDU, la part modale du vélo dans le Grand Dijon est passée entre 2004 et 2008 de 2,2 à 3,3% (soit 8.000 déplacements supplémentaires par jour), pour un investissement de 8 millions d’euros (création de 40km de voies cyclables supplémentaires).

La rue du Meix-Pillon est équipée de bandes cyclables, ce qui constitue une première étape. Deux pistes cyclables sont inscrites au schéma directeur, sur la RD 107 et la RD 107E. 148

L’objectif est d’assurer un maillage continu de pistes cyclables entre Dijon et Hauteville en passant par Daix. Actuellement, ces pistes cyclables n’ont pas fait l’objet d’aménagements spécifiques à l’échelle communautaire et la mise en place de ces itinéraires semble compromise à court terme. La municipalité a engagé ses propres études d'aménagement viaire pour favoriser les circulations douces, notamment dans la partie Ouest de la RD 107 (centre ancien). On constate sur la commune de fortes déclivités ce qui pourrait entraver les modes de circulation douce (deux roues). Aussi, la commune a décidé l’octroi d’une subvention incitative à ses administrés pour l’acquisition d’un deux roues électriques en 2011, 2012 et 2013. En ce qui concerne la circulation piétonne, l’extrémité nord de la rue de Dijon et une partie de la rue d’Hauteville est traitée e « zone de rencontre ». Les piétons peuvent indifféremment emprunter l’espace aménagé en béton désactivé sur chacun des côtés de la voie de circulation que cette dernière, elle même revêtue d’enrobés. Hormis cette section, les voies de la commune disposent de trottoirs spécifiques délimités par des bordures de trottoirs.

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4.3- Les espaces de stationnement

En 2011 Daix compte 498 résidences principales. Sur ces 498 résidences, 453 (soit 91%) sont pourvues d’au moins une place de stationnement dédié. Or 151 ménages disposent d’une voiture et 337 ménages de deux véhicules ou plus, ce qui représente un total minimal de 825 véhicules sur le territoire de la commune. Si la statistique permettait d’identifier les résidences principales disposant de deux places de stationnement dédiées, il serait possible d’en déduire le nombre minimal de véhicules susceptibles de stationner sur la voie publique. En l’absence de cette donnée, on ne peut que constater qu’il existe tout de même un réel écart entre le nombre d’emplacements dédiés recensés (453) et les 825 véhicules que possèdent les habitants, confirmant un besoin de stationnement public. L’autre indicateur est l’analyse du remplissage des espaces de stationnement ouverts à la circulation publique. Il varie en fonction des moments de la journée. Dans les lotissements pavillonnaires, il est faible à modéré en journée mais devient modéré à fort en dehors des heures de travail. Dans le bourg, les espaces de stationnement sont assez peu nombreux. Sans aller jusqu’à parler de saturation, leur remplissage est plus soutenu que dans le tissu urbain plus lâche, y compris en journée. Une certaine saturation est toutefois possible ponctuellement sortie des écoles, horaires de restauration ou animation à la salle de la Galine, etc. Les stationnements de l’esplanade permettent l’accès aux principaux équipements du centre (24 places environ). Des places de parkings sont également présentes aux abords des principaux pôles de déplacement (école 9 places, bibliothèque et salle communale, restaurant, place du Marronnier).

Parking de la rue d’Hauteville qui est très dense et où les possibilités de stationnement sont limitées.

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