Sur Nos Écrans

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Sur Nos Écrans Document generated on 10/03/2021 6:37 a.m. Séquences La revue de cinéma Sur nos écrans Norman McLaren Number 82, October 1975 URI: https://id.erudit.org/iderudit/51325ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this review (1975). Review of [Sur nos écrans]. Séquences, (82), 156–175. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1975 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ V. ::—y H'-. ' \ n : •. jr I V • • •••• ••••• • t. • ASHVILLE • Il faut avoir vu Robert réalisateur de Brewster McCloud et de Altman travailler pour comprendre California Split (i). Imperturbable sous sa bar- l'esprit d'équipe, l'intimité et la co­ hésion qui ont fait de A/asAw'/Ve cette mosaïque multicolore, ce diamant aux mille facettes qui, non seulement réjouit (1) Il s'agit de Buffalo Bill and the Indians or Sitting Bull's et enchante , mais pousse à la réflexion, History Lesson qu'Altman tourne en ce moment dans la réserve indienne de Morley, à 40 milles à l'ouest de Calgary. éveille l'intérêt et captive de bout en bout. Le film, dont lebudgetest de 7 millions, est une production de Dino de Laurentls, distribuée par United Artists. Le scénario est d'Alan Rudolph et d'Altman lui-même, et la prestigieuse distribution comprend Paul Newman, Burt Lan­ J'ai eu la chance d'être admis, cet été, sur caster, Géraldine Chaplin, Joel Grey, Harvey Keitel, Shelley le plateau de tournage du onzième film du Duvall, Kevin McCarthy et Allan Nicholls. 157 biche grise, les yeux attentifs à chaque détail, francs-tireurs enivrés par des vapeurs le regard bleu et vert partout, Altman est le schizophréniques... "boss" qui sait que ce qu'on lui a confié doit passer l'écran, se transférer au spectateur en L'Amérique et ses métaphores... une sorte d'osmose, agrémentée d'une dose Altman a réussi à confronter le Vieux Sud de son humour très particulier, un tantinet aux ballades mélodramatiques et mielleuses, aigre-doux. Il se place derrière la caméra, pen­ caractéristiques d'une Amérique éternel­ sif, l'esprit comme absent (déjà occupé à la lement présente, jamais crépusculaire, conception de la scène à tourner ie len­ avec le Nouveau Sud dont les banderoles demain); pour lui l'angle de prise de vues publicitaires aux couleurs chatoyantes sont d'une scène se situe pratiquement partout, à ici celles de la politique venue s'infiltrer, s'in­ gauche ef à droite, en gros plan et en plan très cruster dans un monde qui l'ignore et la rejet­ général, sur la démarche particulière d'un per­ te. sonnage vu de près et pris du haut d'une Car, qui à Nashville s'intéresse à la gigan­ falaise. tesque campagne de Hal Phillip Walker, can­ didat posticne d'un troisième parti surnommé Longtemps applaudi par les critiques présidentiel? Sa camionnette à haut-parleur (McCabe and Mrs. Miller, The Long Goodbye, hurleur sillonne la ville sans être remarquée. Thieves like us), boudé par un public po­ Le monde à Nashville préfère se rassembler pulaire qui semble n'avoir voulu lui recon­ pour écouter sa musique, celle qu'il aime. naître jusqu'ici que M*A*S"H, Altman Peu importe si la vedette préférée radote reconquiert l'Amérique entière avec Nash­ quelques souvenirs imbéciles entre deux ville, énorme fresque musicale que la United chansons, peu importe si le reste de Artists se mord les doigts d'avoir laissé l'Amérique et du monde se moque de ce goût passer et que la Paramount s'est empressée douteux pour une musique sirupeuse et des de récupérer. paroles infantiles. C'est ce que nous aimons, Comment raconter une histoire"in-racon- semblent dire les gens de Nashville; après table"? tout, mise à part notre adoration pour notre Comment féliciter l'équipe entière de sorte de musique, nous ne différons en rien Nashville sans tomber dans les éloges du portrait de l'Américain moyen; nous aussi exagérés d'une critique trop enthousiaste? avons notre lot de femmes infidèles, de maris impossibles, de séducteurs impétinents, de Transportés au coeur du Tennessee, dans rêveurs fous, de hippies, de groupies... la fameuse ville de la musique "country & western", nous voilà immédiatement plongés Altman s'est choisi un porte-parole en la dans l'activité pseudo-artistique des chan­ personne d'Opal, jeune journaliste britan­ teurs et des musiciens de Nashville. On y ren­ nique de la B.B.C., fascinée non seulement contre des vedettes déjà célèbres com­ par Nashville, mais par toute l'Amérique et muniquant aux habitants romantiques de ce ses poncifs. Elle se promène au milieu de ce coin de pays leur ration de rengaines joli monde, égrenant des platitudes à l'égard rythmées où l'on parle de coeurs brisés et de des indigènes, clichés qu'enregistre al­ longues routes poussiéreuses, de jeunes lègrement un magnétophone qui ne la quit­ recrues inexpérimentées qui feraient tout te jamais. Un accident sur l'autoroute pour monter sur une scène et prouver un provoque un embouteillage incroyable, où les talent qu'elles ont ou n'ont pas, des im­ vingt-quatre personnages de Nashville se ren­ présarios exigeants, des musiciens paumés; contrent presque tous, échangent quelques mais aussi, parmi tout ce monde et son paroles encourageantes, vendent leur crème arrière-plan de petites querelles et de glacée, chantent même leur brin de chan­ jalousies domestiques, se cache le reste de sonnette: au milieu de toute cette confusion, l'Amérique, avec ses campagnes électorales Opal (le meilleur rôle pour Géraldine Chaplin) grandiloquentes, son aspect purement et s'écrit: "It's America!" Elle s'offre une tristement commercial, ses exploiteurs qui longue marche dans un cimetière s'enrichissent aux dépens de la populace, d'automobiles et en profite pour y remarquer ses soldats revenus de l'enfer, qui se cher­ le symbole du viol, du gaspillage de toute une chent, hagards, et ne se retrouvent plus, ses nation. 158 Mais le réalisateur n'a vraiment pas Mais les Images sont là, les séquences besoin d'un alter ego pour nuancer son admirablement imbriquées l'une dans l'autre propos. Nashville demande au spectateur vibrent de chaque respiration, résonnent à d'être attentif. Il y a un côté roublard, chaque écho, la caméra halète au même ryth­ ironique, moqueur, dans cette orgie de me que chacun. Et l'on ne peut finalement musique mélancolique et cadencée, mais on que se réjouir de trouver en Nashville, ville et peut, si l'on veut, y rechercher (et retrouver) film, un langage nouveau, une langue nou­ cet aspect purement américain d'une vie velle, pourtant longtemps relégués dans menée tambour battant, malgré les les greniers d'une Amérique qui progresse frustrations, en dépit des obstacles. Tout trop vite, qui veut s'empresser d'oublier ses comme ce générique expédié en une minute, racines comme si elle en avait tristement hon­ qui s'inspire avec esprit des annonces pu­ te. blicitaires des disques distribués par la com­ pagnie K-Tel. Tout comme le pays a su se Maurice Ella remettre de la crise économique, de la Dé­ pression, de la Corée et du Vietnam, il pour­ GÉNÉRIQUE — Réalisation: Robert Altman ra, semble-t-il, réussir à se guérir de ses au­ — Scénario: Joan Tewkesbury — Images: tres maladies internes (assassinats présiden­ Paul Lehmann — Chansons: Henry Gibson, tiels, problème noir, et même, pourquoi pas? Lily Tomlin, Karen Black, Keith Carradine, Al­ inflation). Il y a une sorte d'optimisme in­ lan Nicholls et Dave Peel — Supervision mu­ fantile qui semble faire des Américains des sicale: Richard Baskin — Interprétation (par naïfs, mais des naïfs au coeur tendre, qui se ordre alphabétique): David Arkin (le chauf­ réfugient à l'abri d'un refrain, dans la rêverie feur), Barbara Baxley (Lady Pearl), Ned Beatty que procure un couplet repris en choeur. (Reese), Karen Black (Connie White), Ronee C'est sous cet aspect qu'il faut expliquer le Blakely (Barbara Jean), Timothy Brown (Tom­ "It don't Worry Me" que scande l'excellente my Brown), Keith Carradine (Tom), Géraldine Barbara Harris avec une foule d'humains de Chaplin (Opal), Robert Doqui (Wade), Shelley tout âge: une tragédie vient de se dérouler, Duvall (L A. Joan), Allen Garfield (Barnett), mais c'est déjà oublié, "the show must go Henry Gibson (Haven Hamilton), Scott Glenn on" ("Ce n'est pas Dallas, c'est Nashville! ), (Kelly), Jeff Goldblum (Ie hippie au tricycle), et on continue de vivre comme le passé. Barbara Harris (Albuquerque), David Hayward (Kenny Fraiser), Michael Murphy (Triplette), Dans l'équipe du film, on retrouve Allan Nicholls (Bill), Dave Peel (Bud Ha­ quelques habitués du clan Altman: Michael milton), Cristina Raines (Mary), Bert Rem- Murphy (le détective de Brewster McCloud), sen (Star), Lily Tomlin (Mrs. Reese), Gwen Gwen Welles (la tendre entraîneuse de Ca­ Welles (Sueleen Gay), Keenan Wynn (Mr. lifornia Split) et l'extravagante Shelley Du­ Green) et, dans leur propre rôle, Julie Christie vall, le metteur en images Paul Lohmann et Elliott Gould — Origine: Etats-Unis — 1975 (on retrouvera d'ailleurs ces deux derniers au -157 minutes. générique de Buffalo Bill, de même que Géraldine Chaplin et Allan Nicholls, originaire de Saint-Laurent, P.Q.).
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