BULLETIN DE LIAISON Pâques : « Engagement Radical De Dieu Dans
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AIME BULLETIN DE LIAISON DE LA PAROISSE SAINT AUGUSTIN ET ………………………………………………………... Ameugny, Bissy, Blanot, Bonnay, Bray, Chapaize FAIS Chissey, Cormatin, Cortambert, Cortevaix, Donzy Flagy, Lournand, Malay-Ougy, Massilly, Taizé CE Maison Paroissiale du Bois Dernier QUE Tel : 03 85 50 77 59 TU VEUX ……………………………………………………… Mars – Avril – Mai 2010 No 51 Pâques : « Engagement radical de Dieu dans la vie de l’homme » A nouveau, nous voici arrivés au moment crucial et fondateur de notre foi : Jésus, sous la conduite de l’Esprit-Saint et par la volonté de son Père, fait le cadeau de sa vie à l’humanité entière, en affrontant, par amour, toutes les forces du mal pour les vaincre à jamais. Ce que le Christ a vécu est bien plus qu’un fait divers de l’actualité des chrétiens et même de l’humanité, car il vient, radicalement, transformer les fondamentaux du sens de la vie. Notre foi est appelée à s’humaniser pour que nous soyons à la suite du Christ, ferment de pardon et de vie pour tout homme. La foi au Christ mort et ressuscité nous engage personnellement à être les acteurs du Royaume de Dieu, que ce soit dans notre vie privée, communautaire ou au sein de nos engagements dans la société. Aujourd’hui, nous ne pouvons nous satisfaire d’une foi simplement marquée par des rites. Il faut qu’elle soit vivante par le témoignage de notre vie. Jean-Louis Cottin Curé de la paroisse Saint Augustin Carême 2010 : Une cure de transfiguration ! Qu’est ce qu’un carême ?« Une cure de transfiguration ! » Au creuset de la croix, la cendre de nos fragilités va devenir lumineuse flamme de Pâques ! Le partage, le jeûne et la prière sont les trois piliers de ce temps liturgique, ils nous invitent à nous décentrer de nous même pour nous ouvrir à Dieu et à nos frères. Le carême est un temps d’écoute de la Parole de Dieu, comme lumière pour nos pas. Un temps de prière faisant silence en nous pour laisser place à l’Esprit Saint. Un temps de conversion : nous laissant toucher par la Parole, nous nous sentirons invités à changer nos habitudes, à quitter nos certitudes, à nous laisser saisir par le Christ. Un temps de solidarité, un temps d’ouverture aux autres, nos plus proches mais aussi nos plus lointains, un temps d’attention aux plus pauvres. Mercredi des cendres : Nous voici devant le Seigneur avec notre fragilité. Prenons en conscience, que le Christ soit notre force. C’est lui qui nous guidera tout au long de ce carême. Les textes de ce jour nous invitent à la discrétion, notre chemin de conversion se construit dans le secret de nos vies. 1er dimanche de Carême : Dans l’évangile nous voyons Jésus face au Tentateur ; celui-ci se présente comme le maître de tout ; Jésus, poussé par l’Esprit, choisit de rester en union avec son Père. Il nous invite à « lâcher prise ». Laissons l’Esprit nous conduire. 2eme dimanche : La transfiguration de Jésus est un signe pour les apôtres qui vont être confrontés à la défiguration de Jésus dans sa passion. Ecouter le Fils c’est entendre le Père, c’est nous laisser toucher par la Parole au cœur même de nos vies. C’est chercher à La partager avec d’autres et nous enrichir mutuellement. 3eme Dimanche : Nous croyons que notre Dieu est miséricorde et tendresse, qu’Il rejoint ceux qui souffrent aux creux même de leur souffrance. Si nous sommes appelés à la conversion, c’est pour répondre à la démesure de l’Amour de Dieu. Notre première conversion n’est-elle pas de cesser de voir Dieu comme celui qui fait le compte de nos fautes, mais de croire enfin à son infinie miséricorde ! 4eme Dimanche : L’évangile du fils prodigue souligne, une fois encore, que ce n’est pas la pureté de notre démarche de conversion qui détermine l’amour du Père. L’amour c’est l’ « être » même du Père, Il précède toutes nos démarches. L’amour de Dieu nous invite à faire craquer nos préjugés et à nous tenir ouverts aux autres. 5eme Dimanche : Le mystère de Pâques ouvre un monde nouveau, une vie nouvelle à laquelle il nous est proposé d’œuvrer. Le procès de cette femme annonce celui de Jésus. Avec lui, nous passons de l’impitoyable condamnation des accusateurs au pardon toujours offert. Jésus est venu pour que les hommes « aient la vie en surabondance ». L’équipe liturgique Lettre à Dieu. Dieu, Aujourd'hui je te ferais bien des reproches car, vraiment, tu n'as pas fait les choses faciles pour nous ! Tu crois que c'est facile de toujours décoder ta présence alors qu'on ne t'a jamais vu ? Tu crois que c'est simple cette histoire de liberté qui nous permet toutes les idioties ? Tu crois qu'enfermés comme nous le sommes dans l'espace et le temps, on peut la comprendre la Résurrection ? Sans compter ce mythe de ta toute puissance qui nous a bien marqués ? Et puis la mort ... hein la mort ...? Encore de l'incompréhensible. Non, vraiment, tu as fait dans le compliqué ! Il faut bien reconnaître pourtant que tu n'es pas encombrant et que tu ne t'imposes pas et ce que j'aime, c'est là où je peux te deviner ! ...tout au long de ma route, ces hommes comme des phares portant sur moi comme une flaque de lumière qui font que, pour un temps, la nuit n'est pas si noire; ...ce cyclone sur ma route où j'ai bien cru mourir et d'où je suis sortie " née " une 2° fois . ...ces petits cailloux du chemin qu'en me baissant, pauvre et démunie, je reconnais diamants lumineux, signes ou miracles ; ...ces compagnons d'un jour qui me doublent et me dépassent, chacun avec leur charge mais toujours en désir de toi; ...et puis ce vent, ce vent d'espérance qui me pousse et m'entraîne, qui ne me laisse jamais en repos, et me pousse en avant. C'est là, seulement là que je peux t'envisager, à peine. Oui, ce que tu as fait de mieux, pour moi, c'est cette capacité que tu m'as donnée de lire l'illisible, d'entrevoir l'invisible et de t’entendre, un peu, parfois, dans ce silence. Martine Bertier 17 janvier 2010 : Noël, l’Avent et APRES Le 19 décembre, une fête de l’Avent devait rassembler toutes les familles du caté, une vingtaine environ pour 29 enfants. La belle neige en ayant décidé autrement, la fête fut repoussée au 17 janvier, avec, changement de date oblige, une modification d’intitulé : «Noël, l’Avent et APRES». Et cette fois la douceur était au rendez- vous. Un soleil épatant, des oiseaux tout contents et un rien de printemps dans l’atmosphère. Nous nous sommes retrouvés une soixantaine, à 17h devant l’église d’Ameugny et là, petits et grands munis de lanternes, étions invités à nous rendre en procession jusqu’à «la grange» des sœurs derrière Pascal Baudot qui jouait de la cornemuse. Ce musicien était venu tout exprès de Charnay- les Macon, alors qu’il ne nous connaissait même pas. La joie se lisait sur tous les visages. Des habitants sortaient de leur maison pour nous saluer. Arrivés à la grange, à l’entrée, nous avons pu découvrir l’esprit créatif et l’humour de nos enfants. Un nombre impressionnant de modelages (crèches en tout genre, cadeaux à Jésus sur le thème «si j’étais un mage», panthère, loup, lion, vache, serpent sortis tout droit du texte d’Isaïe, panneau céramique sur la fuite en Egypte etc.) étaient placés çà et là dans le jardin des sœurs, mis en valeur par une multitude de petites lanternes et de lumignons ; tout cela donnant un air féerique à ce lieu déjà si plaisant en temps normal. Nous avons pu admirer aussi une crèche modelée en 1860 par un artiste «rouleur» dans l’atelier de poterie de l’arrière grand-père jurassien de Marie-Noël. Puis les enfants nous invitèrent à pénétrer dans la grange elle-même où nous attendaient jus de fruits et boissons chaudes préparés et offerts par les sœurs de St-André. Tisanes, thé, vin chaud et chocolat chaud, pour accompagner avec délice les gâteaux apportés par les familles. Sur les murs on pouvait voir des dessins au fusain sur la rencontre du paralytique avec Jésus et des peintures sur le thème «garder l’esprit de Noël» que les enfants ont commentés avec plaisir. Puis nous avons pu nous laisser porter par les différents morceaux de musique provenant d’instruments peu communs : vielle à roue jouée par Pascal et harpe celtique par Noé qui nous a aussi enchantés en chantant, accompagné de sa guitare. Autre moment fort de la soirée, un conte de Noël mimé par les enfants qui évoluaient derrière un grand drap blanc, laissant entrevoir l’essentiel de l’histoire grâce à la magie de la lumière et des ombres chinoises. La soirée s’est poursuivie par une nouvelle procession en musique avec nos lampions (dans la nuit cette fois, ce qui ajoutait au charme) pour regagner l’église d’Ameugny, décorée pour la circonstance par les enfants de bougies un peu partout et d’un grand chemin en papier remontant la nef jusqu’au chœur : chemin parsemé d’empreintes de pied réalisées avec de la peinture pour illustrer un texte lu par un parent en ouverture de la célébration : «Les traces de pas dans le sable». Chacun a déposé sa lanterne auprès de l’autel, illuminant le blé semé par les paroissiens durant l’Avent.