101 Numéro vert pour Propreté signaler tout cas est acte suspect d’Ebola HORIZONS de foi

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 PRIX : 100 UM

Projet de gouvernance des ressources maritimes Le Président de la République 3e réunion du comité technique de pilotage Le Comité technique de pilotage du mentaire et la sécurisation des sys- à Addis-Abeba pour la 24e session ordinaire projet ‘’gouvernance, politiques de tèmes de production. la gestion des ressources maritimes La Mauritanie est favorable à toutes et réduction de la pauvreté dans les initiatives destinées à corriger les l'Ecorégion (WAMER)’’ a tenue, déséquilibres par la proposition de de la Conférence de l'Union Africaine hier à Nouakchott, sa 3e réunion. solutions adéquates, ce qui se mani- Le secteur des pêches se positionne feste par l'accueil récemment de la dans les priorités économiques, so- conférence de haut niveau sur la

ciales et écologiques du pays, transparence et le développement compte-tenu de sa contribution dans durable en Afrique. le renforcement de la sécurité ali- Lire en page 5

Organisations de la société civile Le Président de la République, Pré- rence de l'Union Africaine. de la Coopération, Mme Fatma Vall sident de l'Union Africaine (UA), Le Président de la République à été Mint Soueïna et le représentant per- Atelier sur la promotion de la transparence Monsieur Mohamed Ould Abdel accueilli, à son arrivée, par une dé- manent de la Mauritanie auprès de Les travaux d'un atelier sur la pro- Afrique, organisé récemment en Aziz est arrivé, hier après midi, à légation gouvernementale éthio- l'Union Africaine, M. Hamadi Ould motion de la transparence au sein Mauritanie. Addis-Ababa pour prendre part à la pienne de haut niveau ainsi que par Meimou. des organisations de la société civile La société civile constitue un pilier 24e session ordinaire de la Confé- la ministre des Affaires étrangères et Lire en page 3 ont démarré, hier, à Nouakchott. fondamental de la bonne gouver- Cet atelier de deux jours intervient nance, de l'enracinement de la trans- quelques jours après le forum inter- parence et de la lutte contre la Le Premier Ministre reçoit le chef de la national de haut niveau sur la trans- gabegie et la corruption. Délégation de l'UE, l'ambassadeur de France parence et le développement en Lire en page 4 et le directeur général du FADES SANTE l'Union Européenne (UE) en Mau- Renforcer les connaissances et pratiques ritanie, SEM. José Antonio Sabadell. Il a également reçu en audience, hier indispensables à la sécurité biologique à Nouakchott, SEM. Joël Meyer, ambassadeur de France en Maurita- nie.Ces deux audiences ont été l’oc- casion d’examiner respectivement les relations de coopération avec l’Union Européenne et la France. Le Premier ministre a, aussi, reçu en audience, hier à Nouakchott, M. Ab- dellatif Youssef Elhamed, directeur général, président du conseil d'ad- ministration du Fonds Arabe pour le Développement Economique et So- Le Premier Ministre, Monsieur dience, hier à Nouakchott, l'ambas- cial (FADES). Yahya Ould Hademine, a reçu en au- sadeur Chef de délégation de Lire en page 3

Les travaux de la session de forma- émis une série de recommandations tion organisée par l'institut national relatives à l'amélioration du cadre Lancement effectif du centre de veille, des recherches en santé publique en juridique de la sécurité biologique collaboration avec le projet III de en Mauritanie et à l'appui des capa- d'alerte et de conduite des crises l'Union Européenne au profit des cités des réseaux des laboratoires Le secrétaire général du ministère de (COVACC) en Mauritanie. examen immédiat et direct. techniciens des laboratoires publics publics, conformément aux exi- l'Intérieur et de la Décentralisation, Le centre, financé dans le cadre de Le projet couvre, dans sa première et des hôpitaux de référence sur le gences des normes internationales M. Mohamed El Hady Macina, a su- la coopération entre la Mauritanie, étape, Nouakchott, Nouadhibou, renforcement des connaissances et ainsi qu'au renforcement des capaci- pervisé, hier à Nouakchott, la céré- l'OTAN, la France et le Canada, vise Rosso et Néma avant de généraliser des pratiques indispensables à la sé- tés de l'institut, de la recherche et monie de lancement effectif de la à mettre en place un mécanisme na- ses services sur toute l'étendue du curité biologique ont été clôturés des études sur les causes des mala- première étape du Centre de veille, tional de gestion des crises et du territoire national hier. dies et leur prévention. d'alerte et de conduite des crises suivi des catastrophes à travers leur Lire en page 4 Les participants à cette session ont Lire en page 5 Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 2 ANNONCES

ADRESSES UTILES Communiqué Police Secours 17 Sapeurs Pompiers 18 Brigade Maritime 4525 39 90 Brigade Mixte 4525 25 18 SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08 SNDE 4529 84 88 Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10 Commissariat TZ - 2 4524 29 52 Commissariat Ksar 1 4525 21 66 Commissariat Ksar 2 4525 27 38 Commissariat El Mina 1 4525 12 97 Commissariat El Mina 2 4524 25 24 Commissariat Sebkha 1 4525 38 21 Commissariat Sebkha 2 4524 29 82 Commissariat Riadh 1 4524 29 35 Commissariat Riadh 2 4524 29 50 Commissariat Arafat 1 4525 10 13 Commissariat Toujounine 1 4525 29 30 Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56 Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53 Commissariat Teyarett 1 4525 24 71 Commissariat Teyarett 2 4524 29 51 Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83 Commissariat Voie publique 4525 29 65 (CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du ré- Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59 gime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisse Police Judiciaire 4525 54 49 leurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants com- HÔPITAUX pris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du mois de janvier 2015. Centre Hospitalier National 4525 21 35 Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de toute Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98 Polyclinique 4525 12 12 prestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro national PMI Pilote 4525 22 16 d’identification demandé. PMI Ksar 4525 20 19 PMI Teyarett 4525 35 94 Le Directeur Général CLINIQUES Mohamed Aly Ould Dedew Clinique Moulaty 4525 13 41 Clinique Najar 4525 49 42 Clinique Kissi 45 29 27 27 Clinique Dr. Moumine 4525 10 02 Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60 HORIZONS Clinique Ben Sina 4525 08 88 Clinique Tisram 4525 87 66 Clinique 2000 4529 33 33 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION Clinique El Qods 4525 82 61 Clinique Adama Diani 4525 59 34 Clinique Bien-être 4525 13 35 Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION BAMIS 4525 14 24 BADH 4525 59 53 BMCI 4525 24 69 BNM 4525 26 02 BCI 4529 28 76 DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE BACIM BANK 4529 19 00 CHINGUETTI BANK 4525 21 73 MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly AMI FAX: 45 25 55 20 E-mail : RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna [email protected]

[email protected] SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré B P: 371/ 467 Direction des Ressources: 45 25 27 77 RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE ER HORIZONS N°6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1 FEVRIER 2015 Page 3 ACTUALITE

Le Président de la République Le Premier Ministre reçoit le Chef de la délégation de l’UE… à Addis-Abeba pour la 24e session ordinaire de la Conférence de l'Union Africaine

Le Premier Ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a reçu, hier à Nouak- chott, en audience, l'ambassadeur Chef de délégation de l'Union Européenne (UE) Mauritanie, SEM. José Antonio Sabadell. Au cours de l'entretien, les relations de coopération liant la Mauritanie et l'UE ainsi que les moyens de les consolider davantage ont été passés en revue. Ont assisté à l'entrevue, le directeur de cabinet du Premier Ministre et son conseiller chargé des Affaires politiques, MM. Mohamed Ould Djibril et Le Président de la République, Pré- Le Président de la République, Pré- prenant notamment MM: Ahmed Ould Khteïra. sident de l'Union Africaine (UA), sident de l'UA, avait quitté Nouak- -Fatma vall mint Soueina, ministre Monsieur Mohamed Ould Abdel chott, hier matin, à destination des Affaires étrangères et de la Coo- Aziz est arrivé, hier après midi, à d'Addis-Abeba pour prendre part à pération; Addis-Ababa pour prendre part à la la 24e session ordinaire de la Confé- - Ahmed Ould Bahiya, directeur de … l'ambassadeur de France … 24e session ordinaire de la Confé- rence de l'Union Africaine. Cabinet du Président de la Répu- rence de l'Union Africaine M. Ha- Le Président de la République à été blique ; madi Ould Meimou. salué à son départ de l'aéroport par - Hamada Ould Meïmou, ambassa- Le Président de la République à été le Premier ministre, M. Yahya Ould deur de la République Islamique de accueilli, à son arrivée, par une dé- Hademine, le ministre secrétaire gé- Mauritanie à Addis-Abeba ; légation gouvernementale éthio- néral de la Présidence de la Répu- - Abdellahi Ould Ahmed Damou, pienne de haut niveau ainsi que par blique, Dr. Moulaye Ould Mohamed chargé de mission à la Présidence de la ministre des Affaires étrangères et Laghdaf, des membres du gouverne- la République; de la Coopération, Mme Fatma Vall ment, le chef d'Etat major particulier - Brahim Ould Daddah, conseiller à Mint Soueïna et le représentant per- du Président de la République, le di- la Présidence de la République; manent de la Mauritanie auprès de recteur adjoint de cabinet du Prési- - Mohamed Ishagh Saad Sid Ele- l'Union Africaine. dent de la République, le wali de mine, conseiller à la Présidence de Peu après son arrivée, le Président Nouakchott Ouest et la présidente de la République ; de la République a écouté l'hymne la Communauté Urbaine de Nouak- -Sidney Sokhona, conseiller à la national et celui de l'Union Africaine chott. Présidence de la République ; avant de saluer les membres de l'am- Au cours de ce voyage, le Président - El Hacen Ould Ahmed, directeur Le Premier Ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a reçu, hier à Nouak- bassade et les représentants de la co- de la République est accompagné général du protocole d'Etat. chott, en audience, SEM. Joël Meyer, ambassadeur de France en Maurita- lonie mauritanienne à Addis-Abeba. d'une importante délégation com- nie. Les relations de coopération liant les deux pays et les moyens de les conso- lider davantage ont été passés en revu au cours de l'entretien. Décorations aux ministères des Affaires Ont assisté à l'entrevue, le directeur de cabinet du Premier Ministre et son économiques et de la Fonction publique conseiller chargé des Affaires politiques, MM. Mohamed Ould Djibril et Ahmed Ould Khteïra. C'est ainsi qu'ont été décorés de la médaille d'honneur de 3ème classe: …et le Directeur Général du FADES - Sidi Ould Saleck, chef de service de la gestion des fonctionnaires de l'Etat à la direction de la Fonction publique; - Saleck Ould Hamoud, chef de ser- vice des études et de la programma- tion à la direction des des études, de la programmation et de la coopéra- tion au ministère; - Aicha Mint Mohamedou, chef ser- vice informatique; Le ministre des Affaires écono- sence de la secrétaire générale du - Haby Bocar, contrôleur du travail à miques et du Développement, M. ministère, Mme Mariem Mint El l'inspection N°1; Sidi Ould Tah, a décoré, hier après Mouvid. Samba Coulibaly, planton midi, au nom du Président de la Ré- Dans le même cadre, le ministre de Les décorations, qui rentrent dans le Le Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, a reçu en audience, hier à publique, un certain nombre de tra- la Fonction publique, du Travail et cadre de la commémoration du Nouakchott, M. Abdellatif Youssef El Hamed, Directeur Général, président vailleurs de son département. de la Modernisation de l'Adminis- 54ème anniversaire de l'indépen- du Conseil d'administration du Fonds Arabe pour le Développement Eco- C'est ainsi que M. Mohamed Le- tration, M. Seyidna Ali Ould Moha- dance nationale, se sont déroulées en nomique et Social (FADES). mine Ould Ahmed Tar a été décoré med Khouna, a décoré, hier après présence de la secrétaire générale du A l’issue de la rencontre, le Directeur Général du FADES a indiqué que de la médaille de chevalier de l'or- midi, au nom du Président de la Ré- ministère, Dr. Mariem Mint Abdel c’était, pour lui, l'occasion de saluer le Premier ministre et de lui exprimer dre du mérite national. publique, un certain nombre de tra- Maleck. sa considération pour le Président de la République. Le ministre a également décoré de la vailleurs de son département. Il a, en outre, insisté sur l'intérêt qu'accorde le FADES au développement médaille d'honneur de 1ère classe économique et social de la Mauritanie, émettant le vœu de voir, à l'avenir, MM: le fonds jouer un rôle continu dans le pays. - Hamady Oumar Coulibaly; Le Directeur Général du FADES a exprimé sa considération au ministre des - Beila Abdoul Wane; Affaires économiques et du Développement pour les efforts louables qu'il et de la médaille d'honneur de déploie constamment en faveur du FADES et au gouvernement maurita- 3ème classe: nien, souhaitant davantage de progrès et de prospérité à la Mauritanie. - Meimouna Mint Ahmed Taleb; La rencontre s'est déroulée en présence du ministre des Affaires écono- El Id Ould Salem M'bareck; miques et du Développement, M. Sidi Ould Tah et du directeur de Cabinet - M'Khaitir Ould Mahmoud. du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril. Les décorations, qui rentrent dans le Le Directeur Général du FADES, qui entreprend une visite de trois jours cadre de la commémoration du 54e dans notre pays, a été accueilli, à son arrivée à l’Aéroport international de anniversaire de l'indépendance na- Nouakchott, par le ministre des Affaires économiques et du Développement, tionale, se sont déroulées en pré- M. Sidi Ould Tah. HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 4 ACTUALITE

Le ministre de l'Hydraulique visite des Le ministre de la Justice reçoit directions relevant de son département l'ambassadrice allemande tionale d'Eau (SNDE). Dans toutes les étapes de cette visite, le ministre a suivi des explications détaillées sur les missions confiées à chacune de ces directions. Au terme de la visite, le ministre a tenu une réunion avec l'encadrement de la SNDE. Il a précisé, à cette occasion, que le but de cette visite est de s'informer sur les conditions de travail et don- ner des instructions pour redoubler les efforts et rapprocher l'adminis- tration des citoyens, insistant sur le fait que le département joue un rôle important dans le développement économique et social du pays. Le ministre de l'Hydraulique et de tions des Affaires administratives et Au cours de cette visite, le ministre Le ministre de la Justice M. Sidi Au cours de l'entrevue, les relations l'Assainissement, M. Mohamed financières, de l'Hydraulique, de était accompagné par le secrétaire Ould Zéine, a reçu en audience, hier de coopération existant entre les Ould Khouna a effectué, mercredi, l'Hydrologie et des Barrages, de général du ministère de l’Hydrau- après midi à Nouakchott, SE Mme deux pays et les moyens de les ren- une visite d'information aux direc- l'Assainissement et à la Société Na- lique et de l’Assainissement. Birgitta Maria, ambassadrice d'Alle- forcer dans différents domaines ont magne accréditée auprès de notre été passés en revue. pays. Lancement effectif du centre de veille, d'alerte et de conduite des crises Le ministre de la Santé visite des Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, services relevant de son département M. Mohamed El Hady Macina, a su- Le ministre de la Santé, M. Ahmed pervisé, hier à Nouakchott, la céré- Ould Hademine Ould Jelvoune, a ef- monie de lancement effectif de la fectué, hier, une visite inopinée à la première étape du centre de veille, Centrale d'Achat des Médicaments d'alerte et de conduite des crises et Consommables (CAMEC), au la- (COVACC) en Mauritanie. boratoire de contrôle de qualité des Le centre, financé dans le cadre de médicaments et à la direction de la la coopération entre la Mauritanie, pharmacie et des laboratoires. l'OTAN, la France et le Canada, vise Au cours de cette visite, le ministre à mettre en place un mécanisme na- s'est informé sur le déroulement du tional de gestion des crises et du travail dans ces institutions tout suivi des catastrophes à travers leur comme il s'est rassuré sur le fait que examen immédiat et direct. les stocks disponibles en médica- Le projet couvre, dans sa première tiques ainsi que les épidémies, la sé- sonnes face aux sinistres. ments et consommables couvrent étape, Nouakchott, Nouadhibou, cheresse et les accidents industriels Le président du COVACC au niveau suffisamment les besoins du marché Rosso et Néma avant de généraliser qui sont des phénomènes qui mena- de l'OTAN, M. Philippe Fougerolle, national. ses services sur toute l'étendue du lations. cent la vie des personnes et les biens. a indiqué que le projet s'inscrit dans Le ministre a, en outre, saisi l'occa- Il a, par ailleurs, appelé les respon- territoire national. " La conception et le montage de ce le cadre du programme de coopéra- sion pour donner des instructions sur Le secrétaire général a indiqué à sables à veiller à ce que les struc- projet ont été assurés par des experts tion entre la Mauritanie et l'OTAN, la nécessité d'approvisionner le pays tures de santé disponibilisent les cette occasion que le projet CO- nationaux de la protection civile en précisant qu'il englobera en plus du en médicaments de qualité dans le VACC est le fruit d'une approche prestations demandées par les popu- collaboration avec leurs collègues de centre, plusieurs autres projets réali- but de préserver la santé des popu- lations. globale, lucide et innovatrice qui l'OTAN et de la sécurité civile fran- sés dans des domaines divers dont s'inscrit dans le cadre des orienta- çaise " a-t-il dit. l'environnement, la protection civile tions clairvoyantes du Président de Le directeur général de la protection et autres secteurs de développement la République, Son Excellence Mon- civile, le colonel Dahi Ould El en Mauritanie. Le ministre de l'Agriculture insiste sur la sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, en Mamy, a souligné dans son inter- Il a exprimé, enfin, ses remercie- vue d'asseoir une politique de sécu- vention l'importance du COVACC, ments pour la protection civile fran- nécessité de se conformer aux instructions rité solide, fondée sur la lutte contre précisant qu'il permettra dans sa çaise pour son appui à la Mauritanie le terrorisme et la prévention contre phase actuelle, la liaison et la coor- afin de s'acquitter de son devoir de et de faire preuve de responsabilité les catastrophes naturelles dans une dination entre les différents services protection des citoyens et de leurs Le ministre de l'Agriculture, M. conjoncture mondiale particulière, du département sur toute l'étendue biens. Il a enfin salué les avancées caractérisée par le développement Brahim Ould M'Bareck Ould Mo- du territoire nationale ainsi qu'à ren- notoires Projet de gouvernance des hamed El Moctar a insisté, au cours du terrorisme et les calamités natu- forcer leur rôle efficace en matière ressources maritimes relles liées aux changements clima- d'une réunion organisée, hier, au de protection des biens et des per- département, en présence des di- recteurs des établissements et pro- jets relevant du ministère, sur la Organisations de la société civile nécessité de se conformer aux ins- tructions et de faire preuve de res- Atelier sur la promotion de la transparence ponsabilité et d'assiduité dans le Le secrétaire général du ministère Il a ajouté qu'il est impossible pour travail. des Relations avec le Parlement et la société civile de jouer ce rôle si Le ministre a précisé à cet égard de la Société civile, M. Cheikh Ould elle ne respecte pas les normes in- que le manquement à ces instruc- Bouasriya, a supervisé, hier à ternationales en matière de transpa- tions et l'insuffisance des données Nouakchott, le lancement des tra- rence, applique ces normes dans son relatives aux phases d'exécution M. Ould Mohamed El Moctar a vaux d'un atelier sur la promotion de système et les adopte comme ap- des activités programmées ainsi souhaité, par ailleurs, à tous le suc- la transparence au sein des organisa- proche de gestion. que le retard des décisions des cès dans leurs missions, appelant tions de la société civile. Il a enfin demandé aux participants conseils d'administration des éta- les chefs des établissements et les Cet atelier de deux jours revêt une de saisir cette opportunité pour tirer blissements et des comités de su- directeurs des projets à respecter grande importance, car il intervient le maximum de profit des exposés pervision relevant du département les engagements vis-à-vis de la quelques jours après le forum inter- qui seront présentés par les organi- sont désormais inacceptables, ainsi caisse nationale de sécurité sociale national de haut niveau sur la trans- sateurs de cette session. d'ailleurs que le maintien des re- (CNSS) s'agissant des cotisations parence et le développement en L'ouverture de l'atelier s'est déroulée traités dans les administrations pu- sociales; à payer les impôts annuels Afrique, organisé récemment en en présence de la représentante rési- bliques et les recrutements abusifs dus, ainsi qu'à assurer, sans retard, Mauritanie. damental de la bonne gouvernance, dente de la GIZ (Coopération Inter- qui se font sans tenir compte des un suivi de proximité des projets Le secrétaire général du ministère a de l'enracinement de la transparence nationale Allemande) en Mauritanie lois en vigueur garantissant la exécutés pour garantir des résultats indiqué, à cette occasion, que la so- et de la lutte contre la gabegie et la et plusieurs responsables du minis- transparence et la compétitivité. ciété civile constitue un pilier fon- corruption. tère. palpables sur le terrain. HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 5 ACTUALITE

Le président du Sénat reçoit le SANTE Renforcer les connaissances et pratiques sénateur américain de Brooklyn indispensables à la sécurité biologique Les travaux de la session de forma- tion organisée par l'Institut National des Recherches en Santé Publique en collaboration avec le projet III de l'Union Européenne au profit des techniciens des laboratoires publics et des hôpitaux de référence sur le renforcement des connaissances et des pratiques indispensables à la sé- curité biologique ont été clôturés hier. Les participants à cette session ont émis une série de recommandations relatives à l'amélioration du cadre juridique de la sécurité biologique Mohamed Ould Abdel Aziz visant à qualitativement les services sani- Le président du Sénat, M. Mohamed klyn à New York. en Mauritanie et à l'appui des capa- faire de la santé du citoyen la prio- taires réalisés pour le compte des ci- El Hacen Ould El Hadj, a reçu en La rencontre était l'occasion pour les cités des réseaux des laboratoires rité des politiques et des stratégies toyens ainsi que pour les rendre audience, mercredi à Nouakchott, deux parties d'examiner les diffé- publics, conformément aux exi- du département, affirmant que les re- conformes aux normes internatio- M. Kevin Braker, sénateur améri- rents sujets d’intérêt commun. gences des normes internationales commandations émises par les par- nales à travers l'amélioration de la cain pour la circonscription de Broo- ainsi qu'au renforcement des capaci- ticipants au terme de ces travaux sécurité biologique dans les labora- tés de l'institut, de la recherche et des bénéficieront de l'attention néces- toires mauritaniens. études sur les causes des maladies et saire du département. Les participants avaient débattu pen- leur prévention. Le directeur de l'institut, Dr. Moha- dant trois jours des moyens de la sé- Projet de gouvernance des ressources maritimes Le conseiller chargé de la communi- med Brahim Kowry a indiqué dans curité technique laborantine et 3e réunion du comité technique de pilotage cation auprès du ministre de la Santé son discours que son établissement environnementale ainsi que des im- ,le Prof Cheikh Baye Ould M'Khai- a réussi à former 28 participants, re- pacts des déchets cliniques, en plus trat a indiqué à cette occasion que la présentant les laboratoires sanitaires, de l'évaluation des risques au niveau Mauritanie a mis en œuvre les orien- vétérinaires et halieutiques en plus des laboratoires médicaux chi- tations du Président de la Répu- de l'enseignement supérieur et de la miques. blique, Son Excellence Monsieur recherche scientifique pour hisser Mise en place d'un groupe parlementaire pour l'appui aux handicapés Un groupe de parlementaires pour l'appui aux handicapés a été consti- tué, hier, à Nouakchott. Ce Groupe que préside Mme Lalla Hacen Ahmed Labeid s'est donné pour nom "le groupe des parlementaires amis Le comité technique de pilotage du La secrétaire générale a, enfin, re- des handicapés". projet ‘’gouvernance, politiques de mercié les partenaires techniques et Sa mission consiste à contribuer à la gestion des ressources maritimes financiers du projet, en particulier l'accès de la frange des handicapés à et réduction de la pauvreté dans l'Union Européenne, le Programme tous les services publics, grâce à la l'Ecorégion (WAMER)’’ a tenue, des Nations Unies pour le Dévelop- sensibilisation des milieux concer- hier à Nouakchott, sa 3e réunion. pement (PNUD) et l'Union Interna- nés sur les problèmes qui se posent à La secrétaire générale du ministère tionale pour la Conservation de la cette frange de la société. des Pêches et de l’Economie mari- Nature (UICN) pour leur soutien Dans ce cadre, le député El Ghassem De son côté, le secrétaire général du Dans le même sillage, M. Lehbous Ould Bellali, s’est félicité, dans un time, Mme Khadija Mint Bouka, constant et remarquable. ministère des Affaires sociales, de Ould El Id président de la Fédération mot prononcé pour la circonstance, qui présidé cette rencontre, s'est ré- Lui succédant, les représentants des l'Enfance et de la Famille, M. Mo- nationale des Associations de Han- de la création de ce groupe qui jouie des résultats attendus de ce institutions et organismes donateurs hamed Mahmoud Ould Ahmed Ould dicapés a loué la création de ce contribuera, a-t-il dit, à servir cette projet devant créer une valeur ajou- ont, tour à tour, exprimé leur vo- Sidi Yahya a loué la mise en place groupe parlementaire qui exprime sa frange qui bénéficie d'un intérêt par- tée permettant la valorisation des lonté d’œuvrer au relèvement des de ce groupe qui constitue, a-t-il dit, solidarité avec les handicapés. ticulier du gouvernement. conditions de couches sociales dé- défis qui se dressent devant la réali- un appui à la frange des handicapés. Il a mis en exergue les actions me- Pour sa part, la parlementaire Lalla munies implantées dans la zone. sation des objectifs du projet et Il a rappelé dans ce domaine les réa- nées par le gouvernement au béné- Hacen Ahmed Labeid, présidente du La secrétaire générale a ajouté que d'épauler les services nationaux lisations accomplies par le gouver- fice de cette frange et l'intérêt qu'il Groupe des parlementaires amis des nement au profit des personnes lui accorde. le secteur des pêches se positionne pour une meilleure intégration des handicapés, a insisté sur le rôle effi- dans les priorités économiques, so- opérateurs dans les activés exer- handicapées dont la création d'un La cérémonie s'est déroulée en pré- cace que pourraient jouer les parle- centre spécialisé dans l'enseigne- sence du secrétaire général du mi- ciales et écologiques du pays, cées, surtout les professionnels du mentaires dans la promotion sociale, compte-tenu de sa contribution secteur. ment des enfants handicapés et l'in- nistère de la Santé et des professionnelle et économique des sertion de dizaines de diplômés de représentants des associations natio- dans le renforcement de la sécurité Le projet en question a pour objec- personnes handicapées. alimentaire et la sécurisation des tif de contribuer à la réduction de la cette frange. nales de handicapés. systèmes de production. pauvreté et au renforcement de la Elle a, ensuite, souligné que la sécurité alimentaire des commu- MÉTÉO Mauritanie est favorable à toutes les nautés côtières de l'écorégion initiatives destinées à corriger les WAMER pour une durée de 4 ans. Visibilité affectée par sables sur plusieurs wilayas déséquilibres par la proposition de L’ouverture s’est déroulée en pré- La situation météorologique est ca- Nouadhibou...... 15 "" 26 "" solutions adéquates, ce qui se ma- sence du secrétaire général du mi- ractérisée, aujourd’hui, par les vents Nouakchott ...... 18 "" 28 "" nifeste par l'accueil récemment de nistère de l'Environnement et du modérés à forts de nord-est à est sur Boutilimitt ...... 18 "" 28 "" la conférence de haut niveau sur la Développement durable et des res- le centre et le sud du pays et de nord- Aleg 17 ...... "" 30 "" transparence et le développement ponsables centraux du ministère des ouest à nord sur le nord du pays et le Rosso ...... 18 "" 29 "" durable en Afrique. Pêches et de l'Economie maritime. nord du littoral avec nue bonne pé- Kaédi ...... 18 "" 31 "" ''Je suis persuadée que le projet réalisées dans ce domaine. nétration d'air humide. Sélibaby ...... 19 "" 31 "" WAMER va atteindre son but et La cérémonie a été marquée par la La visibilité sera affectée par sable Kiffa ...... 15 "" 28 "" contribuera à l'unification de toutes présentation d'un exposé détaillé sur le Trarza, le Brakna, l'Adrar, le Tidjikja ...... 14 "" 26 "" Tagant, l'Assaba et les deux Hodhs. Tichitt ...... 12 "" 24 "" les interventions, à la mobilisation sur le projet, animé par son direc- née: Les températures minimales seront Aïoun...... 15 "" 26 "" des énergies, tout comme il servira teur, l'inspecteur Mohamed Lemine Villes Températures minimales en baisses, particulièrement sur le Néma...... 14 "" 27 "" de cadre d'intégration économique Ould Moulaye Ely, et la visite des Températures maximales Tiris-Zemmour, l'Adrar et le Tagant, Oualata ...... 12 "" 24 "" et de concertation au sujet de ce qui différents pavillons du centre au ni- Bir Moghrein 08 degrés 21 degrés tans dis que les maximales seront en Météorologie marine La mer sera permettra de promouvoir les res- veau du ministère de l'intérieur et Zouerate...... 09 "" 24 "" hausses sur le sud-ouest du pays. peu agitée à agitée sur le long du lit- sources maritimes, de réduire la de la décentralisation, et du siège Chinguitti ...... 10 "" 25 "" Le ciel sera nuageux sur le nord, toral. La houle sera de direction pauvreté et de renforcer la sécurité central de la protection civile dans Atar...... 14 "" 26 "" l'ouest et le centre du territoire. nord-ouest. La hauteur de vagues alimentaire dans la sous-région'', a- la moughataa du Ksar. Ouadane ...... 08 "" 23 "" Températures prévues dans la jour- variera de 1.25 à 2.5 mètres t-elle déclaré. Akjoujt...... 16 "" 28 "" HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 6 NATION STRATEGIE NATIONALE DE PROTECTION SOCIALE Création progressive d’un système cohérent et intégré de protection sociale

La protection sociale est considérée comme un outil essentiel pour faire reculer la pauvreté dans les pays à faible revenu comme la Mauritanie et de soutenir les processus équitables de développement social. Elle couvre plusieurs dimensions complémentaires les unes des autres comme, la défense des droits, le développement humain, la croissance économique, la démocratie et la sécurité. Elle constitue un maillon impor- tant des efforts visant la réduction de la vulnérabilité écono- mique, sociale, alimentaire/ nutritionnelle et la protection contre d’autres chocs et stress. Pour effectivement réduire la pauvreté en Mauritanie, il est nécessaire d’instaurer ou d’im- pulser une croissance large et soutenue. Cela exige la mise en œuvre d’initiatives complémentaires visant un meilleur système de partage des avantages économiques produits et l’achèvement de résultats concrets en matière de développe- ment pour les plus pauvres et les exclus.

’existence des services pu- taa. Ces disparités ont des implica- blics (dans le village ou le tions importantes pour le ciblage est le manque de critères objectifs parmi lesquelles les suivantes : spécifiques qui ont une importance quartier) est jugée satisfai- des programmes de protection so- L permettant de déterminer la ‘vulné- l’absence d’une vision stratégique; critique pour la protection sociale, sante (ce qui ne veut pas dire, for- ciale qui cherchent à réduire les rabilité’, ce qui mène souvent à : 1/ l’ manque d’équilibre entre l’offre l’étude diagnostique a fait ressortir cement accessible) au niveau vulnérabilités des ménages. un mélange de groupes ‘catégo- et la demande pour les services so- les contraintes principales suivantes national pour les services priori- La réduction de la pauvreté et celle riels’ (par exemple femmes; en- ciaux; le manque de moyens finan- : taires (eau potable, enseignement de l’extrême pauvreté n’évoluent fants) avec des groupes définis sur ciers et de capacités techniques; la •Un système formel de sécurité so- fondamental, téléphone et transport pas au même rythme : la stagnation la base des indicateurs de la pau- méconnaissance des groupes ci- ciale qui ne couvre qu’une minorité public). Par contre, pour les autres de la sévérité de la pauvreté traduit vreté (‘personnes en situation d’ex- bles; et le manque de coordination infime de la population maurita- services (postes, services bancaires, l’absence d’amélioration des condi- trême pauvreté’); 2/ l’inclusion des et communication multisectorielle nienne et qui néglige ainsi les justices, police, assainissement), le tions de vie des plus pauvres. Au groupes catégoriques qui, en fait, -en somme, « un déphasage com- groupes les plus vulnérables. niveau de disponibilité est encore même temps, le taux de pauvreté au ne seraient pas forcement plus vul- plet entre les approches, les moyens jugé peu satisfaisant. Une propor- milieu rural s’accentue, rendant les nérables d’autres (« Est-ce que tous et les problèmes à résoudre. •Des ressources financières inadé- tion non négligeable de ménages populations rurales davantage vul- les retraités doivent être comptés quates et non équitables pour per- déclare ne pas être satisfaite de cer- nérables aux risques de toute nature parmi les plus vulnérables, même Il y eu du progrès dans la mise en mettre un système de santé tains services publics disponibles : et encore plus nécessiteuse de pro- ceux disposant d’une pension ? »); œuvre des initiatives d’action so- accessible à tous (ceci étant au cen- électricité (30,7%), eau potable tection sociale pour sécuriser leurs ou 3/ une juxtaposition decatégo- ciale et de réponses aux crises, le tre du débat national sur la protec- (22%) et transport public (18,4%). vies, y compris à travers les filets ries différentes (ainsi, par exemple développement d’un système de sé- tion sociale sanitaire). Le coût élevé (pour l’électricité, sociaux de sécurité. une femme qui est petit exploitant curité sociale et la mise en œuvre l’hôpital national et le transport pu- La situation est également marquée et chef de ménage et en situation des mécanismes de partage de •Une situation d’insécurité alimen- blic) et la mauvaise qualité (pour par des disparités énormes en ce qui d’extrême pauvreté et frappée par risques médicales. Il y a également, taire structurelle et chronique, sur- l’éducation, l’assainissement et concerne la plupart des indicateurs la sécheresse appartient à au moins au sein de différents secteurs, des tout dans les zones rurales, et l’eau potable), constituent les prin- sociaux – par rapport à la santé, la quatre catégories). Pour toutes ces actions et des stratégies qui visent l’absence d’une stratégie globale cipales raisons de non satisfaction. nutrition, l’éducation, l’habitat, ou raisons, le ciblage des programmes à étaler les services sociaux aux po- permettant une approche cohérente En ce qui concerne l’accessibilités l’eau et l’assainissement, ce qui se spécifiques est toujours un exercice pulations les plus vulnérables et de à travers des actions transversales. des marchés ; 31,6% des ménages traduit en différentes formes de pri- très difficile, et ceci reste un défi fournir un soutien sous la forme de mettent entre 0 à 14 minutes pour vations sociales, selon le cadre principal pour une stratégie cohé- filet de sécurité aux ménages et aux •Un taux de malnutrition élevé sur- arriver au marché de produits ali- conceptuel de la notion même de la rente de protection sociale. individus à risque. Tout cela a été tout dans certaines zones, ce qui né- mentaires le plus proche (22,5% pauvreté non-monétaire. Encore En général, face aux conditions de prévu dans le Cadre stratégique de cessite des efforts de renforcement, des pauvres contre 36,5% des non une fois, ces disparités se traduisent pauvreté, d’insécurité alimentaire, lutte contre la pauvreté II (CSLP d’élargissement, et d’accélération pauvres) et 27,9% des ménages par des différences significatives et de précarité d’existence (par 2006- 2010) qui a définit la protec- des programmes comme aussi des mettent 60 minutes ou plus (41,7% entre milieu de résidence (avec les zones géographiques ou par milieu tion sociale à la fois comme do- actions de prise en charge et de pré- des pauvres contre 20,4% des non plus fortes dépravations en milieu urbain/rural) qui caractérisent la vie maine et comme approche dans la vention. pauvres) tandis que 28,9% des mé- rural); entre wilaya et moughaata ; de différentes populations cibles lutte contre la pauvreté qui doit nages font un trajet de plus de 5 km comme aussi entre quintile de mé- dans la lutte contre la pauvreté, on concentrer des efforts intersecto- •Des efforts encore limités concer- pour arriver au marché le plus nages. peut identifier également les vulné- riels de réduction de la vulnérabi- nant la protection de l’enfant, la proche (43,5% des pauvres contre L’analyse récente de la situation des rabilités spécifiques liées au cycle lité. promotion de la femme, le soutien 21,1% des non pauvres). enfants et des femmes en Maurita- de vie (enfants; jeunes; personnes Pourtant, pour la plupart, ces efforts aux personnes en situation d’handi- nie souligne la persistance de ces âgées), au genre (les femmes en restent fragmentés, éparpillés et cap et l’action sociale envers des Etat des lieux de la protection disparités qui accentuent et condi- particulière souvent vulnérables sur sans cette cohérence que seul pour- personnes démunies, et entravés sociale en Mauritanie tionnent la vulnérabilité des diffé- le plan social, économique, ou sa- raient créer des synergies positives, par des contraintes de toutes sortes Pauvreté et vulnérabilités : Impli- rentes couches sociales. Les nitaire) et aux situations d’handicap afin d’élargir la couverture et de (institutionnelles, infrastructurelles, cations pour la protection sociale données disponibles montrent qu’il (physique et mental) qui doivent maximiser les impacts des diffé- financières, juridiques, information Malgré les progrès enregistrés dans existe des facteurs explicatifs com- être prises en compte par les straté- rentes interventions en faveur des nelles…) la lutte contre la pauvreté en Mau- muns à la plupart des iniquités : 1/ gies et mécanismes de protection populations vulnérables. Faute ritanie et les efforts de l’extension le niveau de pauvreté lu à travers sociale. d’une stratégie d’ensemble, de •Un système éducatif caractérisé de services de base, l’analyse des les quintiles de dépense ; 2/ le genre structures de coordination, et d’un par des disparités préoccupantes en résultats de l’enquête permanente ; 3/ le niveau d’éducation ; 4/ le mi- Résultats principaux de l’étude système de suivi global qui prend matière d’accès à l’école et de ré- sur les conditions de vie des mé- lieu de résidence ; 5/ le groupe diagnostique de la protection comme point de départ une base de tention scolaire qui entravent les ef- nages montre une situation mar- socio-ethnique ; 6/ le type de mé- sociale en Mauritanie données et des analyses en com- forts d’atteindre l’éducation pour quée toujours par l’étendue de la nage et 7/ la région. Le tableau en En Mauritanie, des efforts ont déjà mune, l’approche reste morcelée et tous et qui demandent à la fois des pauvreté (affectant deux sur cinq bas fait ressortir surtout l’influence été déployés en matière à la fois de ses résultats en dessous des at- efforts continus pour renforcer l’of- mauritaniens); la persistance de la des trois facteurs clés (niveau de la conceptualisation de la protec- tentes. La figure x présente, d’une fre et soutenir le demande. pauvreté extrême pour un quart de pauvreté ; milieu géographique ; et tion sociale et du développement façon sommaire, un résumé des la population; et l’existence de dis- genre) sur les indicateurs de vulné- d’une stratégie nationale cohérente principaux constats résultant de •Un taux élevé de chômage en gé- parités très fortes surtout entre le rabilité. et la mise en œuvre d’actions ap- l’étude diagnostique sur la protec- néral (31,2% en 2008), surtout chez milieu rural et le milieu urbain, Force est de reconnaître que l’une propriées. Ces efforts, pourtant, se tion sociale en Mauritanie (2010) : les femmes (2/3 des chômeurs) et comme aussi entre wilaya/mougha- des difficultés de ce genre de liste sont heurtés à plusieurs contraintes, A travers l’analyse des domaines les jeunes (7 femmes sur 10 et 1 HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 7 NATION

Création progressive d’un système cohérent et intégré de protection sociale (suite)

homme sur 2 pour la tranche d’âge teurs». de 15 à 24 ans), qui contribue pour En revanche, le CSLP II (2006- beaucoup aux problèmes de la 2010) réserve une place important paupérisation et la précarisation à la protection sociale, qui pour la des conditions de vie mais qui ne première fois gagne une grande vi- trouve pas face aux approches sibilité. Elle est placée à côté des embryonnaires de promotion de priorités du secteur social, intégrée l’emploi. à l’un des trois axes prioritaires du CSLP, à savoir celui qui est relatif •L’absence d’évaluation globale au développement des ressources concernant l’impact et la pérenni- humaines et à l’expansion des ser- sation de programmes ciblés (dans vices de base et qui est un axe stra- le cadre du CSLP) qui ont tenté tégique crucial dans la lutte contre d’étendre l’accès universel aux la pauvreté : « Le développement services de base (eau, assainisse- des ressources humaines et l’ex- ment, habitat, électricité), de ré- pansion des services de base relè- pondre aux besoins spécifiques vent de logiques à la fois de des populations identifiées comme moyen et de long terme. A moyen étant particulièrement vulnérables terme, ils conduisent à l’améliora- (entre autres, refugiés, sinistrés, ou tion des conditions de vie des po- populations sortant des séquelles pulations pauvres et à la réduction de l’esclavage) ou de promouvoir des inégalités. A long terme, ils les approches décentralisées au constituent une condition néces- développement communautaire. saire pour le développement dura- ble du pays, qui passe par des d’une protection sociale plus mendicité, la prévention des La vision nationale de la stratégie L’ancrage de la protection ressources humaines compétitives large, dont les composantes, le conflits et renforcement de la co- protection sociale se base sur les sociale dans le CSLP et une qualité de la vie favorable à cadre institutionnel et les respon- hésion sociale; et l’éradication des valeurs de solidarité nationale, les Il ya eu une évolution par rapport l’excellence. » sabilités restent à définir à travers séquelles de l'esclavage ; principes d’équité, les droits ga- à la place accordée à la protection De manière transversale, la pro- le développement « d’une vision • assurance sante, à travers, entre rantis par la Constitution et les ré- sociale au sein des plans d’actions tection sociale est vue dans le nationale claire, cohérente et mul- autres, l’extension de la couver- sultats à long terme préconisés par quinquennaux du CSLP. Le CSLP CSLP II à la fois comme domaine tisectorielles de protection sociale. ture de la Caisse Nationale d'As- les stratégies de développement I (2001-2004) ne considérait pas la et comme approche dans la lutte » Pourtant, à la fin de la période du surance Maladie (CNAM); et national et de lutte contre la pau- protection sociale comme un do- contre la pauvreté, qui doit CSLP II, la vision reste à clarifier, • sécurité au travail : Révision de vreté. Elle se construit également à maine spécifique. En revanche, il concentrer des efforts intersecto- et la stratégie nationale de la pro- textes constitutifs de la Caisse Na- partir des appréhensions, repré- soulignait l’importance de cinq riels de réduction de la vulnérabi- tection sociale reste à développer. tionale de Sécurité Sociale sentations et définitions offertes domaines prioritaires dans la lutte lité. Dans cette optique, la C’est pour cela que le CSLP III (CNSS) pour les adapter à l'évo- par les acteurs clés et des bénéfi- contre la pauvreté (éducation, protection sociale est conçue à (2011-2015) reprend parmi ses lution du contexte socio-écono- ciaires parmi les populations ci- santé, hydraulique, développe- partir de trois catégories d’action : priorités « la formulation, l’adop- mique du pays ; et réflexion pour bles rencontrées au cours des ment rural et développement ur- l’action sociale, qui doit permettre tion et la mise en œuvre d’une l'extension de son champ d'inter- processus consultatifs au moment bain) accompagnés des d’assurer une meilleure prise en stratégie nationale de la protection vention pour couvrir les branches de l’élaboration de la stratégie. programmes ciblés. Ces derniers charge médicale et éducative des sociale. » Dans son axe 2 (‘Ancrer d'assurance maladie et de retraites Elle s’articule comme suit: offraient « un traitement spéci- groupes vulnérables; les filets de la croissance dans la sphère éco- complémentaires. La Mauritanie se propose confor- fique au profit des populations et sécurité, qui doivent proposer un nomique des pauvres à travers une mément à la vision du CSLP III, des zones les plus pauvres et les traitement particulier aux per- valorisation du potentiel de crois- En outre du développement d’une d’être un pays moderne adminis- plus vulnérables du pays » consis- sonnes qui, pour des raisons liées à sance et de productivité des pau- stratégie nationale de la protection trativement et économiquement tant en programmes intégrés qui leur capacité physique ou mentale vres’), le CSLP III reconnait que sociale, qui traduit la vision d’un assaini et décentralisé, politique- ont essayé« de répondre de façon comme aussi à la précarité de leur la protection sociale constitue un instrument multisectoriel de lutte ment stable et bien intégré dans le massive, simultanée et soutenue vie ne peuvent pas bénéficier des instrument au service de la solida- contre la pauvreté et l’exclusion, concert des nation, tourné vers la aux différentes manifestations du nombreuses opportunités offertes rité entre générations et au sein ces mesures seront renforcées par: consolidation de l’unité nationale, phénomène. » Cependant, la revue dans le cadre des politiques pu- d’une même génération, ou sim- l'amélioration du cadre institution- le développement économique et des efforts de ce CSLP en matière bliques; et enfin les mécanismes plement entre ceux qui ont des be- nel et réglementaire de la protec- social harmonieux et l’améliora- de lutte contre l’exclusion sociale de partage des risques en matière soins immédiats et ceux qui n’en tion sociale et le renforcement des tion des conditions de vies des po- a constaté que « ces actions restent de santé. ont pas immédiatement. Elle capacités des décideurs et des ac- pulations urbaines et rurales, parcellaires en l’absence d’une vi- Le CSLP II signale l’importance constitue de ce fait un moyen effi- teurs en matière de protection so- surtout les plus vulnérables. sion générale de la protection so- du développement d’une stratégie cace de lutte contre la pauvreté et ciale. L’axe 2 met également Dans ce cadre la stratégie natio- ciale et d’une politique intégrée nationale de protection sociale qui de redistribution des fruits de la l’accent sur la sécurité alimentaire nale de protection sociale, vise en dans ce domaine» tandis que l’ef- prendra pleinement en compte le croissance : « La préoccupation en tant que priorité nationale. complément des stratégies secto- ficacité de l’action sociale menée caractère multidimensionnel de la majeure du Gouvernement en ma- Dans la vision large de la protec- rielles, à créer les meilleurs condi- au sein du programme de la santé problématique. La politique natio- tière de lutte contre l’exclusion et tion sociale, tenant compte de ses tions permanentes, d’équité, de a été réduite à cause de « l’absence nale de sante et d’action sociale la pauvreté sera traduite par d’im- dimensions transversales, la place dignité humaine, de justice et de d’une politique d’accès des plus (2006-2015) qui est une déclina- portants efforts qu’il entreprendra de la protection sociale dans le solidarité sociales, de protection, démunies aux soins et de coordi- tion sectorielle du CSLP II, situe en matière de protection sociale. CSLP III apparait également dans de prévention, de promotion et de nation entre les différents sec- ‘l’action sociale’ dans l’optique Ces efforts porteront sur un en- l’axe 3 (développer les ressources transformation sociale. Ceci afin semble de mesures destinées à ga- humaines et à favoriser l’accès de permettre à toutes les couches rantir une meilleure protection des aux infrastructures essentielles)qui défavorisées ou vulnérables de populations, notamment les englobe des priorités dans les do- faire face aux risques climatiques, groupes les plus défavorisés et les maines de l’éducation et forma- environnementaux, sociaux, poli- plus démunis, contre les risques tion, santé et nutrition, emploi, eau tiques et économiques et d’accé- sociaux de tous ordres ». et assainissement, genre et protec- der à tous les services et tion de l’enfance, et accès univer- infrastructures de base. A cet effet, dans l’axe 2, section (f) sel aux services de base. Les zones Le but ultime étant de permettre du CSLP III, l’accent est mis sur prioritaires déjà identifiées dans le aux populations d’être à l’abri de trois aspects fondamentaux : cadre du CSLP II et qui demeurent toute forme de vulnérabilité pou- • assistance et gestion de l’indi- pertinentes, sont : le milieu rural et vant entraver leurs capacités de gence (lutte contre la pauvreté) : la les quartiers précaires dans le mi- production et compromettre la dy- promotion économique des lieu urbain. namique du pays vers le dévelop- groupes défavorisés; la promotion pement durable. des personnes handicapées; la Fondements de la protection so- réalisation des programmes en ciale en Mauritanie ALBA cours tel que la lutte contre la Vision Nationale HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 8 ESPACE-AFRIQUE

Le manioc, nouvel aliment de base en Afrique ?

En incluant les îles, l’Afrique veau partenariat pour le développe- est un continent de 30 221 532 ment de l’Afrique (NEPAD). Face km² et peuplé d'un milliard aux pénuries alimentaires chro- d'habitants. Elle est bordée niques, note-t-il, les gouvernements par la mer Méditerranée au se tournent de plus en plus vers les cultures vivrières telles que le ma- nord, le canal de Suez et la nioc, qui sont meilleur marché, plus mer Rouge au nord-est, résistantes et plus faciles à cultiver. l’océan Indien au sud-est et l’océan Atlantique à l’ouest. Le NEPAD, un projet et cadre stra- L’Afrique comprend 49 pays tégique africain adopté par les diri- en incluant Madagascar, et 54 geants africains en 2001 pour en incluant tous les archipels. relancer le développement sur le Au cours du mandat du Pré- continent, encourage l’adoption du sident de la République M. manioc. Reconnaissant que les pe- Mohamed Ould Abdel Aziz à tits exploitants agricoles contri- buent de façon décisive à nourrir la tète de l’Union Africaine les familles pauvres, le NEPAD en- nous revisitons, dans une série courage les paysans à cultiver le d’articles, les performances et manioc dans le cadre d’une straté- le potentiel des différents gie globale visant à assurer un ap- Etats membres de l’Union et provisionnement alimentaire fiable. ses organisations affiliées. Sans être aussi nutritif que le maïs, Dans l’article ci-après, c’es de le manioc pousse bien sur des sols vendre et de nourrir leur famille. Le mentaire quotidien. Il représente la dont on consomme essentiellement l’agriculture dont il est ques- pauvres et avec de faibles précipi- Nigéria, premier producteur mon- 3° source de carbohydrates dans le les racines, même si les feuilles tion. tations, explique à Afrique Renou- dial de manioc selon l’Organisation monde. Comme le cacao, cette font aussi l’objet de préparations veau Steve Haggblade, chercheur à des Nations Unies pour l’alimenta- plante est d’origine américaine, et culinaires. l’Université d’Etat du Michigan tion et l’agriculture (FAO), encou- s’est parfaitement adaptée au sol et Il existe deux variétés de manioc, (Etats-Unis). rage ses paysans à cultiver le au climat d’Afrique. dont l’une peut être mortelle, à Il y a quatre ans, les champs de “Le manioc est la seule culture vi- manioc. Selon les estimations du Le manioc (cassava en anglais) est cause de la présence de cyanure maïs de la périphérie de Lusaka vrière de base que les paysans puis- Gouvernement nigérian, le manioc né sur le plateau guyanais de dans les racines : voilà pourquoi il (Zambie) étaient flétris et tout gris, sent récolter au début de la saison pourrait rapporter jusqu’à 5 mil- l’Amérique du Sud, et était faut laver largement à l’eau les tu- complètement irrécupérables, faute des pluies, période où la faim fait le liards de dollars, soit environ le consommé traditionnellement par bercules avant de les préparer. de pluie. Mais, en cette période de plus de ravages. Les réserves de tiers des recettes que le pays tire du les populations de l’actuelle Des racines du manioc, plusieurs sécheresse grave, les champs de maïs s’épuisent généralement à la pétrole brut. Guyane, du Vénézuela, du nord du produits peuvent être dérivés : manioc de Melania Chipungu fin de l’année, avant les nouvelles Brésil, de Colombie et du Paraguay. * une purée-pâte, appelée de divers étaient restés d’un vert vif, les récoltes”, indique M. Haggblade, “De l’argent en poche” Son nom viendrait d’un mythe Tupi noms selon les pays, et que l’on ac- plants se balançant sous l’effet du qui est basé en Zambie. Les femmes de l’association de Mi- qui raconte comment la déesse compagne d’une sauce : au Ghana vent. Le manioc est la culture idéale, dit- tengo espèrent exporter vers les Mani, à la peau blanche, a établi et en Côte d’Ivoire, mais aussi au “Je cultivais le maïs auparavant, il, car “lors d’une année normale, pays voisins du manioc provenant son domicile (oca) dans la racine de Congo, ce plat est appelé foufou, et mais les conditions étaient difficiles un paysan ne peut obtenir qu’envi- de leurs parcelles de 8 à 12 hec- la plante - d’où les mots : Mani-oca est souvent accompagné d’une car je perdais ma récolte chaque ron 2 tonnes de maïs par hectare tares. Pour y parvenir, elles ont be- et Tapioca - le tapioca étant un dé- sauce aux arachides, avec de la fois que les pluies se faisaient rares. alors que le manioc fournit des soin d’aide pour s’acheter des rivé du manioc. viande ou du poulet ; Mais depuis que je me consacre au quantités trois fois supérieures”. machines de transformation et de Apporté du Brésil au XVI° pour * de la semoule, d’une couleur manioc, je ne me préoccupe plus de conditionnement, afin d’obtenir des être planté en Afrique, le manioc jaune à grise, appelée gari en la sécheresse”, a expliqué Mme Améliorer la qualité produits de qualité susceptibles de s’est particulièrement bien adapté Afrique de l’Ouest ; en Côte Chipungu à Afrique Renouveau. Afin d’accroître le nombre de pro- soutenir la concurrence internatio- au sol et au climat d’Afrique, et il d’Ivoire, la semoule cuite à la va- “Le manioc est plus facile à culti- ducteurs de manioc, les dirigeants nale. Un grand nombre de ces est consommé aujourd’hui dans peur porte le nom d’attiéké, et fait ver. Il me suffit seulement d’enle- africains s’emploient, avec les femmes doivent subvenir à leurs toute l’Afrique subsaharienne. partie des plats nationaux ; ver les mauvaises herbes - pas chercheurs, à fournir aux paysans propres besoins. Car le manioc peut se contenter de * de la farine, appelée “couac” en d’engrais ni de longues heures de des semences de qualité et des in- “Nous disons aux femmes que, cé- sols pauvres et de pluies très fai- Guyane, et qui sert à confectionner dur labeur. J’ai plus de temps pour formations concernant les meil- libataire ou mariée, il faut se servir bles. En outre, il peut être récolté des pains de manioc appelés Chik- discuter avec d’autres femmes et leures méthodes de plantation et de de ses mains pour survivre. Mon toute l’année. Le manioc détient wangue au Congo, Mangbéré en faire ce que j’aime.” culture du manioc. De concert avec mari est décédé et j’ai huit enfants, aussi le record du plus haut rende- Centrafrique et “boule nationale” Le tubercule du manioc, qui res- l’Institut international d’agriculture je ne peux donc pas baisser les bras, ment en calories récoltées à l’hec- en RDC ; la farine fermentée est semble à une patate douce, est riche tropicale (IITA), les responsables dit Mme Chipungu. Depuis que je tare, parmi toutes les plantes parfois cuite à l’étouffée dans des en glucides. Ses feuilles contien- du NEPAD s’attachent à améliorer me consacre à la culture du manioc, alimentaires à l’exception de la feuilles de bananier ; à l’Ile Mau- nent à peu près la même quantité de le manioc afin d’en accroître le ren- j’ai de l’argent en poche. Je peux canne à sucre. rice, on fabrique des biscuits avec protéines que l’œuf. Cette culture dement et d’arriver à ce qu’il par- acheter des semences de chou et de Le Nigéria est ainsi le plus gros la farine de manioc ; peut être transformée en amidon, en vienne plus rapidement à maturité tomate et les cultiver pour nourrir producteur de manioc au monde, * du tapioca, qui sert à épaissir farine et en nourriture de bétail de et résiste mieux aux maladies. Basé ma famille. Davantage de femmes avec 18% de la production mon- soupes et desserts, et est largement qualité. Elle sert également à la fa- à Ibadan (Nigeria), l’Institut a an- peuvent devenir indépendantes si diale, suivi par le Brésil (12%), la utilisé par l’industrie alimentaire. brication du papier et de la gomme. noncé avoir mis au point une va- elles bénéficient d’un appui.” Dans Thaïlande (10%%), l’Indonésie Le manioc étant sans gluten, le ta- Impressionnées par les nombreux riété de manioc pouvant être le cadre de cette campagne en fa- (10%) et la RDC (8%). pioca est utilisé dans les régimes avantages qu’offre le manioc, Mme récoltée au bout de 12 à 24 mois, veur de la culture du manioc, des Au Ghana, le manioc représente pour les personnes, de plus en plus Chipungu et une vingtaine d’autres avec des rendements de plus de 40 experts du NEPAD et de la FAO 30% de l’apport calorique quoti- nombreuses en Occident, aller- femmes ont formé l’Association tonnes par hectare. contribuent à distribuer les variétés dien, et la culture du manioc et de giques au gluten. * * de la bière, ap- des femmes de Mitengo pour s’en- Mme Chipungu a remarqué la dif- améliorées de l’IITA dans plus l’igname combinés représentent pelée chicha, munkoyo au Congo et traider à cultiver cette plante. Des férence. “Mes conditions de vie se d’une douzaine de pays. Certes, le 46% du PNB : le manioc, aliment mbigi en Zambie. experts du Ministère zambien de sont améliorées depuis que j’ai manioc n’est pas la panacée et ne du quotidien, est cultivé par Les feuilles du manioc sont égale- l’agriculture leur ont dispensé une commencé à cultiver le manioc. remédiera pas à toutes les pénuries presque tous les paysans disposant ment comestibles, et servent à la formation, explique Mme Chi- Les nouvelles variétés améliorées alimentaires de l’Afrique ; mais si d’un lopin de terre. préparation des célèbres plats “riz- pungu, présidente de l’association. — Tanganyika et Mwelu — arri- on leur en donne les moyens, les En langue Ewe, qui est l’un peuples feuilles” consommés en Afrique vent à maturité en une année. Elles planteurs de manioc pourront nour- du Ghana, manioc se dit “Agbeli”, centrale, et appelés Mpondu ou Enfin reconnu ! donnent de grosses tubercules rir les populations souffrant de la qui veut dire “il y a la vie” - un peu Saka Saka au Congo et en RDC, ou “Nombreux sont les paysans afri- saines qui résistent mieux aux ma- faim en Afrique. comme en arabe égyptien, le pain, Ngunza en République centrafri- cains qui ont préféré le maïs au ma- ladies que les anciennes variétés”, aliment consommé quotidienne- caine. nioc. Cependant, le manioc fait dit-elle. Le manioc nourrit l’Afrique ment, se dit “Aïch”, dérivé de la ra- partie du régime alimentaire d’un Disposer d’une culture fiable n’est Le manioc est un produit alimen- cine “Aïcha” qui veut dire “vie”. nombre croissant d’Africains”, in- qu’un début. L’un des principaux taire de base pour une grande partie Sidi Moustapha Ould BELLALI dique Richard Mkandawire, chef objectifs du NEPAD est d’aider les d’Africains, de l’Ouest à l’Est, Le manioc : une plante, mille pré- [email protected] du programme agricole du Nou- paysans à cultiver assez de manioc jouant le rôle du riz en Chine ou du parations possibles pour être en mesure à la fois d’en pain en Europe comme produit ali- Le manioc est une plante à feuilles, HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 9 ENVIRONNEMENT Sécheresse au Sahel La biodiversité au service du développement durable (Suite et fin) Depuis plusieurs décennies, les pays de la zone sahélienne sont confrontés à un déficit pluviométrique combiné à une pression anthropique qui perturbe les grands équilibres écologiques et installent la zone dans un processus quasi inexorable de désertification et de pauvreté. Il en résulte une dégradation des ressources naturelles, une baisse des productions agricoles et une situation d’insécurité tant ali- mentaire qu’énergétique. Face à ce problème, résultant des changements climatiques, accentué par le manque d’infrastructures socio-écono- miques de base, l’une des réponses des populations concer- nées reste la migration vers des zones urbaines, créant ainsi des pôles de concentration humaine qui induisent des pro- blèmes environnementaux et sociaux difficiles à surmonter. Parmi ces problèmes le manque de repères des plus jeunes, la famine, la pauvreté...

Il n’existe pas de travaux approfon- raient par l’étroitesse de la base gé- dis permettant de statuer sur la dis- nétique. poser de semences viables. Comme miphora sp.). menga youga). Les productions cé- parition d’espèces végétales pour elles ne sont pas placées dans leurs Ainsi, l’homme, à travers ses réalières sont alors disposées sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, Les traditionnalistes s’attachent écosystèmes naturels, la co-évolu- croyances et sa culture, participe une épaisseur variant entre cin- mais l’on sait que certaines variétés à conserver les plantes tion avec la microflore du sol ou dans une certaine mesure à la quante centimètres à un mètre sur locales de riz (Oryza glaberrima), de Des comportements de plus en plus avec les parasites et l’adaptation qui conservation de la biodiversité. cette première couche de feuilles. niébé (Vigna unguiculata), de individualistes compromettent la devrait s’en suivre sont absentes. Néanmoins, face aux exigences ac- Ensuite une nouvelle couche de voandzou (Voandzeia subterranea), sauvegarde de la biodiversité au ni- D’autre part dans la plupart des ins- tuelles (urbanisation, demande en feuilles de même épaisseur est éta- de fonio (Digitaria exilis), de mil veau du village ou des terroirs villa- tituts nationaux de recherche, les terres cultivables et en pâturages), lée, puis une quantité équivalente de (Pennisetum glaucum) auraient dis- geois. Ainsi au Burkina Faso, la structures de conservation sont sou- ces croyances sont de plus en plus céréales et ainsi de suite jusqu’au paru. Les menaces qui pèsent sur la nécessité de pourvoir aux besoins vent défectueuses, l’entretien des abandonnées par les générations ac- remplissage du grenier. Une telle biodiversité agricole en Afrique de alimentaires incite les femmes à collections n’est pas assuré correc- tuelles. On observe une désacralisa- méthode et une telle technique assu- l’Ouest sont semblables à celles ob- protéger de nombreuses espèces, tement. tion de la nature qui va de pair avec rent la protection de l’ensemble des servées ailleurs dans le monde. quasiment domestiquées, produites C’est pourquoi certains pays la recherche du profit immédiat prô- productions agricoles céréalières et L’action combinée des facteurs na- désormais en pépinière pour cer- d’Afrique de l’Ouest ont entrepris née par l’économie marchande et le en particulière des semences, pour turels et humains serait à la base de taines espèces (Karité, Néré, Tama- des recherches sur la conservation in mercantilisme ravageur. De même, une période variant entre trois et l’appauvrissement de la diversité rin) dans les champs ou bien situ. du fait des migrations, certaines po- cinq ans. des ressources végétales des agro- protégées et gérées par les femmes La plupart des pays de l’Afrique de pulations allochtones ne se sentent systèmes. en brousse lors des coupes de bois. l’Ouest et du Centre ont ratifié la pas obligées de respecter les pra- L’agroforesterie traditionnelle Au Burkina Faso, en milieu rural Cependant ces comportements posi- Convention sur la Diversité Biolo- tiques culturelles du lieu d’accueil. L’agroforesterie est une technique mossi, à titre d’exemple, la pression tifs peuvent être remis en cause par gique et la Convention sur la Lutte Il est judicieux de comprendre ces culturale très ancienne chez la plu- démographique et les grandes sé- un coupeur de bois ou d’autres Contre la Désertification. Des comi- méthodes séculaires de conservation part des peuples ouest africains. Elle cheresses des années 1970 auraient femmes; d’où la nécessité d’une tés techniques sur la diversité biolo- de la biodiversité et les actualiser en consiste en l’entretien d’arbres dans poussé les agriculteurs à s’adonner sensibilisation auprès des groupe- gique chargés de coordonner les tenant compte du contexte environ- les champs et dans les jachères pour aussi à l’élevage et les éleveurs à ments féminins qui peuvent alors actions de mise en œuvre de la nemental, économique et social ac- des raisons alimentaires, médici- pratiquer de plus en plus l’agricul- mettre en place une organisation à convention ont été mis en place. tuel afin de les rendre beaucoup plus nales ou autres. Au Nord Togo, à ture. Cette uniformisation des pra- l’échelle de leur terroir. Alors que Des monographies nationales sur la performantes et de léguer aux géné- titre d’exemple, on s’adonne à la tiques agricoles et pastorales les tradithérapeutes du Mali, du biodiversité ont été rédigées et des rations futures des méthodes plus culture en sous-étage communé- constitue une menace pour la pro- Togo ou de la Guinée font attention plans ou programmes d’action na- fiables de recherche et d’action. ment appelée “champ multi-étagé” tection et la conservation des res- pour conserver les plantes qu’ils uti- tionale sont achevés ou en cours pratiquée dans les anciennes planta- sources naturelles. Le recours lisent, des herboristes non profes- d’élaboration. Ceci démontre une Valoriser le savoir local tions cacaoyères et caféières. Elle généralisé aux mêmes stratégies sionnels se livrent à des récoltes prise de conscience de l’intérêt de Les paysans possèdent leurs propres consiste à pratiquer des cultures de s’est désormais substitué à la com- sauvages qui compromettent le re- protéger les ressources génétiques. critères de gestion qu’ils exploitent rente ou vivrières sous l’ombrage de plémentarité qui régissait jadis les nouvellement de la ressource. variablement d’une région à l’autre, grands arbres à valeurs écono- activités agricoles et pastorales, et Plusieurs plantes, jadis très consom- Impliquer populations et com- d’un groupe ethnique à l’autre en miques tels que excelsa, Khaya dont l’objectif est demeuré cepen- mées et très appréciées, sont pro- munautés locales fonction de l’environnement, de grandifoliola, etc. Ces arbres parti- dant le même: assurer la survie dans gressivement abandonnées pour Dans plusieurs pays d’Afrique, le leurs cultures et rites et des activités cipent à la fertilisation des sols. un milieu naturel rendu pauvre. diverses autres raisons. leitmotiv semble être l’implication agricoles qu’ils mènent. Ces mé- Cette méthode ancestrale qui tend à La recherche de la rentabilité et les Les populations, de plus en plus des populations à la base. Cepen- thodes qui assurent de façon évolu- disparaître est réactualisée dans le critères des marchés ont eu pour co- jeunes et de plus en plus urbanisées, dant dans beaucoup de cas, certains tive le maintien de la variabilité pays. La régénération naturelle as- rollaires, une homogénéisation et perdent les savoirs traditionnels observateurs pensent qu’il s’agit génétique des plantes cultivées sont sistée consiste à préserver dans les une spécialisation de la flore culti- d’utilisation et de protection de cer- plutôt d’un slogan… Seulement, aussi une garantie pour un flux champs les jeunes plants d’arbres vée ainsi que l’imposition à de nom- taines plantes alimentaires locales. pour impliquer réellement les popu- d’échange génique entre les cultiva- désirés naturellement. Ainsi dans les breuses régions du globe, de Ces couches de la population utili- lations dans l’utilisation durable de teurs locaux et leurs proches pa- parcelles âgées, on rencontre des es- modèles agro-techniques et agro- sent des produits de substitution la biodiversité, il faudrait plusieurs rents. Il est communément admis pèces telles que Albizia spp., Ery- économiques standardisés conçus souvent importés tels que le riz, la démarches. que l’un des critères de prise de dé- throphleum guineense et Parkia spp. dans les conditions environnemen- pomme de terre, les pois et haricots Comme on le voit, dans un même cision chez le paysan est la gestion Les arbres ainsi épargnés produisent tales et sociales des pays dévelop- en conserve, les pommes et poires. terroir, la biodiversité est conservée du risque contre les perturbations de la litière qui se dégrade et donne pés. La plupart des variétés locales, Les différents acteurs (décideurs, pour plusieurs raisons. Cette dé- liées aux facteurs abiotiques (climat, un engrais naturel pour les cultures. présentant un niveau élevé de diver- chercheurs, populations, agents de marche «multicritérielle» est diffé- sols) ou biotiques (maladies et rava- De plus, certaines espèces fores- sité génétique, ont tendance à dispa- l’administration, ONG) n’ont pas rente de celle des chercheurs et des geurs). tières appartenant au genre Albizia raître au profit de variétés encore réussi à avoir une vision par- agents du développement qui géné- sont des pionnières et jouent un rôle sélectionnées à base génétique ré- tagée sur les questions de gestion ralement privilégient un seul critère La conservation des semences fondamental dans la reconstitution duite diffusées par les services de des ressources naturelles qui serait tel que la productivité ou la crois- Dans le domaine de la conservation des forêts. recherche et de vulgarisation. Ainsi, basée sur des informations scienti- sance rapide. Passer outre cette réa- des semences, les paysans mossis du en Côte d’Ivoire, l’igname connue fiques à jour. Enfin, les pays ne dis- lité et espérer intéresser les paysans Centre - Nord du Burkina Faso uti- La polyculture et les champs de case sous le nom de Florida (Discorea posent pas de suffisamment de dans la conservation et l’utilisation lisent des méthodes et des tech- Dans la partie septentrionale du alata) a été rapidement adopté par techniciens et scientifiques ayant les durable de ces arbres ne tiendrait niques qui ont fourni la preuve de Togo, on note souvent les polycul- les paysans dans les années 80 et a compétences requises pour une vé- pas. leur efficacité pratique. Il s’agit des tures suivantes: sorgho-arachide- fini par remplacer les cultivars lo- ritable gestion participative des res- En plus de ces raisons dites objec- méthodes et techniques de conser- niébé, maïs-niébé, manioc-riz, caux. La rapide extension de la co- sources naturelles. tives, des considérations par rapport vation des céréales les plus consom- sorgho-arachide-niébé-voandzou ou chenille et de la bactériose du à certaines croyances peuvent être à mées (mil, sorgho, maïs) consistant fonio-mil. Elles sont souvent asso- manioc dans les années 80 et de la Efforts de protection de la biodi- la base de la conservation de la bio- à les étaler au fond d’un grenier sur ciées à une strate arborée de karité- cercosporiose du bananier serait versité diversité. un tapis de cinq à dix centimètres néré-palmier doum. probablement liée à l’érosion de di- Malheureusement, la conservation Les arbres plantés dans les conces- d’épaisseur de feuilles d’une des versité génétique. De même les pro- des semences ex situ (en chambres sions le sont pour leur présence plantes suivantes: Bauhinia rufes- blèmes phytosanitaires observés froides) pose d’autres types de pro- jugée bénéfique pour les familles ou cens (Lamboèga en langue nationale Baba D. Traoré actuellement sur Moringa oleifera et blèmes. Périodiquement, il faut les pour les usages médicaux (Z. mau- mooré), Cassia nigricans (Zambré [email protected] Ziziphus mauritiana s’explique- soumettre à la régénération pour dis- ritiana, A. digitata, P. africana, Com- Kouka) et Hyptis spicigera (You- HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 10 ANNONCES

AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL Appel d’Offres International No: 01/CPMP -ISKAN/2015 Travaux de construction d’un centre commercial à Nouakchott

La Société Nationale d’Aménagement des Terrains, de Dé- phone : 45 25 46 01, Contre un paiement non remboursable veloppement de l’Habitat, de Promotion et de Gestion Im- de Trois Cent mille ouguiyas (300.000 UM) à verser au Pour les entreprises nationales : mobilière (ISKAN) a été désignée pour assurer la maîtrise compte N° 00203880007 35 ouvert à Orabank Mauritanie -Direction Générale des Impôts, d’ouvrage déléguée pour la construction d’un centre com- au nom de la Société Nationale ISKAN. -Direction Générale du Trésor Public, mercial à Nouakchott sur financement du budget Etat. -Direction du Travail, 5. Les offres devront être remises à l’adresse ci-après : Com- -Caisse Nationale de Sécurité Sociale, 1. La Société Nationale ISKAN sollicite des offres, sous pli mission de Passation des Marchés Publics de la Société -Banque Centrale de Mauritanie fermé, de la part de candidats éligibles et répondant aux qua- Nationale ISKAN, Immeuble Brakna- rue de l’Indépen- -Laboratoire National des Travaux Publics. lifications requises se rapportant aux travaux de construc- dance BP 28 Nouakchott- Mauritanie téléphone : 45 25 tion d’un centre commercial à Nouakchott. 46 01 au plus tard le Mardi 17 Mars 2015 à 12 heurs TU. Pour les entreprises étrangères : -Attestation de non faillite Le délai global d’exécution ne doit pas dépasser 18 mois. 6. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les -Registre de commerce 2. Le mode de passation du Marché est l’Appel d’Offres In- offres seront ouvertes en séance publique de la Commission ternational tel que défini dans la loi N°2010-044 du 22 Juil- de Passation des Marchés Publics d’ISKAN, en présence des ISKAN se réserve le droit de vérifier l’authenticité des let 2010 portant Code des Marchés Publics (CMP) et ses représentants des soumissionnaires qui le souhaitent à attestations fournies textes d’application, et ouvert à tous les candidats éligibles. l’adresse ci-après : 10. Le candidat doit prouver qu’il a exécuté, de manière sa- tisfaisante, au moins deux(2) marchés similaires de par leur 3. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations Commission de Passation des Marchés Publics de la So- nature, leur volume et leur complexité au cours des cinq(5) auprès de la Direction des Etudes de l’Habitat et du Déve- ciété Nationale ISKAN, Immeuble Brakna- rue de l’In- dernières années attestés par des maitres d’ouvrage publics. loppement de la société Nationale ISKAN, et prendre dépendance BP 28 Nouakchott- Mauritanie téléphone : connaissance des Documents d’Appel d’Offres à l’adresse 45 25 46 01 au plus tard au plus tard le Mardi 17 Mars 11. Le candidat doit avoir réalisé un chiffre d’affaire moyen mentionnée ci-après : Société Nationale d’Aménagement 2015 à 12 heurs TU. annuel d’au moins Cinq milliards d’ouguiya (5 000 000 000 de Terrains, de Développement de l’Habitat, de Promo- UM ou équivalent en monnaie convertible) au cours des tion et de Gestion Immobilières (ISKAN sn), Immeuble 7. Les offres doivent comprendre une garantie d’offres d’un trois dernières années, certifié par un comptable agrée et Brakna- rue de l’Indépendance BP 28 Nouakchott- Mau- montant de cent millions d’ouguiyas (100 000 000 UM) et déclaré au niveau des services impôts. ritanie. Téléphone : 45 25 46 01, du Lundi au Jeudi de 09h d’une durée de validité de 120 jours délivrée par une banque à 16h. établie et agréé en Mauritanie. 12. Le candidat doit fournir une attestation d’une banque agrée s’engageant à lui accorder des facilitées de crédit d’un 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir un Dossier d’Ap- 8. Les offres devront demeurer valides pendant une durée milliard d’ouguiyas (1 000 000 000 UM). pel d’Offres complet à l’adresse mentionnée ci-après : la So- de 90 jours à compter de la date limite de dépôt. ciété Nationale d’Aménagement des Terrains, de Le Directeur Général Développement de l’Habitat et de la Promotion et de 9. Les Candidats doivent fournir les copies des attestations Gestion Immobilière (ISKAN), Immeuble Brakna- rue administratives de régularité en cours de validité, vis-à-vis MOHAMED MAHMOUD OULD JAAFAR de l’Indépendance BP 28 Nouakchott- Mauritanie télé- des administrations suivantes:

DEPISTAGE DU VIH/SIDA SONIMEX

COMMUNIQUE Où dois-je me rendre ? « Les Actionnaires de la Société Nationale d'Importation et d'Exportation (SONIMEX) sont informés que la réunion de l'Assemblée Générale Extraordinaire prévue, initialement, le Lundi 02 Février 2015 à 12 Heures est reportée au Jeudi 12 Février 2015 à 12 heures au siège de la Société. - Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Cen- L'Ordre du Jour comporte le point unique suivant: tre de Dépistage Volontaire et Anonyme 1.Projet de réduction du Capital Social pour assainir les pertes cumulées des exer- cices antérieurs (CDVA)

Le Président du Conseil d'Administration Directeur Général - Au CNTS (Centre National de Transfusion Jiddou OULD MINI » Debbe Sidi Zeine Sanguine) - Au Centre de Kiffa SONIMEX - A l’Hôpital militaire de Nouakchott. AVIS DE REPORT DE LA DATE - Au Centre médical Alpha de Sebkha sis LIMITE DE DEPOT DES OFFRES cinéma Saada. Suite à la parution de l'avis d'appel d'Offres relatif aux travaux de construc- D’autres centres seront ouverts dans les capi- tion, des locaux pour la mise en place d'une Usine de décorticage du Paddy au PK7 de Rosso, il est porté à l'attention des candidats intéressés que la tales régionales. Commission des Marchés de la SONIMEX réunie en séance du 28/01/2015, a décidé de reporter la date limite de dépôt des offres, initia- Les analyses du dépistage du VIH sont gra- lement fixée au lundi 02 février 2015 à 10 H, au lundi 16 février 2015 à 12 heures GMT. tuites et confidentielles, vos résultats ne

Directeur Général seront connus que par vous. Debbe Sidi Zeine HORIZONS N° 6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 11 ANNONCES

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC) PROJET REGIONAL D’INTERCONNEXION ELECTRIQUE ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIE AVIS DE PRE-QUALIFICATION N°03/2014/lignehtmrsn

Lot 1 –Conception, fourniture et montage d’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott La Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC) Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) et des postes associés. 47, Avenue de l’Indépendance - BP 355 – Nouakchott République Islamique de Mauritanie 1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Gouvernement de la Ré- Email : [email protected] - Télécopie : + (222) 45 25 39 95 publique du Sénégal ont sollicité un financement de l’Agence Française de Développement Contact : le Conseiller du Directeur Général chargé des marchés ou le Directeur d’Exécu- (AFD), de la Banque Islamique de Développement (BID) et du Fonds Fiduciaire UE-Afrique tion des Projets pour les Infrastructures (ITF) pour financer le Projet régional d’interconnexion électrique entre le Sénégal et la Mauritanie. 6.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir le Dossier de Pré-qualification en langue française en formulant une demande écrite auprès de la SO- 2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie entend affecter une partie du MELEC à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus et en envoyant une copie par e-mail à financement de l’AFD aux paiements relatifs à la conception, la fourniture et le montage de l’adresse suivante : [email protected] et une copie par e-mail au consultant à la ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) l’adresse ci-après : et des postes associés. TRACTEBEL ENGINEERING S.A Avenue Ariane 7 - 1200 Brussels - BELGIUM 3.La construction de la ligne 225kV et des postes associés donnera lieu à un seul marché Téléphone : + 32 773 95 02 - Télécopie : + 32 773 70 20 comprenant : Contact : Mrs Véronique BEGHIN Mailbox : [email protected] •La construction d’une ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) Le dossier de Pré-qualification sera ensuite transmis par e-mail à l’adresse indiquée dans la •La construction d’un poste de 225 kV/90kV à Béni Nadji et l’extension du poste existant à demande. Nouakchott Centrale Nord, 225kV. 7.Les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent être déposés sous enveloppe cachetée délivrée à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus au plus tard le mercredi 4 fé- 4.La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), société nationale à capitaux publics vrier 2015 à 10h 00 GMT suivant les modalités précisées dans le dossier de pré-qualifica- de droit mauritanien dont le siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouakchott tion et doivent être clairement marqués : entend pré-qualifier des entrepreneurs et/ou des sociétés pour les prestations à réaliser cou- vrant la conception, la fourniture, le montage suivant les règles et les procédures de l’Agence « Candidature de pré-qualification pour le Lot 1 –Conception, fourniture et montage française de Développement (AFD). Les exigences en matière de pré-qualification sont dé- d’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 taillées dans le dossier de pré-qualification. km) et des postes associés. »

5.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir des éclair- Le Président de la Commission des Marchés d’Investissements de la SOMELEC cissements et des informations complémentaires auprès de : Dr Ahmed Salem EL ARBI

Ministère de l'Agriculture MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ASSAINISSEMENT SOCIETE NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT DIRECTION DE L'HYDRAULIQUE RURAL (SONADER) Additif n°1 à l'avis d'appel d'offres n°01/AOI/PNISER/2015 Avis d'Appel d'Offres national Pour la réalisation d'environ Soixante Neuf (69) sondages de reconnaissance N°03 /CPMP/SR/SONADER/M/A/2015 dont Vingt deux (22) seront transformables en forages d'exploitation dans les 1. Le Ministère de l'Agriculture à travers la Société Nationale de Développement Rural Wilayas du Tagant, du Brakna et du Gorgol invite par le présent Appel d'Offres Ouvert, les soumissionnaires intéressés à présenter des offres sous pli fermé, en un seul lot « Pour Fourniture et installation de 6 groupes moto- Les candidats intéressés par l'avis d'appel d'offres International n°01/AOI/PNISER pompes et 16 pompes centrifuges et accessoires pour des périmètres irrigués dans la val- lée» 2015 paru dans le journal Horizons n°6423 du mercredi 07/01/2015, sont informés 2. La SONADER sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et ré- que: pondant aux qualifications requises pour fournir en un seul lot ces équipements confor- mément aux spécifications techniques contenues dans le Cahier des Clauses Techniques Au point 4 : Les candidats pourront retirer le dossier d'appel d'offres (et exem- du présent marché: plaires supplémentaires) auprès de la coordination du projet PNISER à l'adresse 3. La passation du présent Marché de fourniture sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. susmentionnée, moyennant la présentation d'un reçu de paiement de la somme de 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du secrétariat de la cinquante mille Ouguiyas mauritaniennes (50.000 MRO) versé au Trésor Public et SONADER et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse men- non au compte N°430300802 du Trésor au nom de la Direction de l'Hydraulique. tionnée ci-après [Société Nationale de Développement Rural (SONADER), BP : Boite postale: 321 ; Numéro de téléphone: 45569999; Numéro de télécopie: 45569009; Rosso- Mauritanie. Au point 5 et 6: Le dépôt des offres conformes à l'avis d'appel d'offres, qui était ini- Le DAON peut être consulté sur le site www.cpmpsr.com. tialement prévu le 24/02/2015 est reporté au 16/03/2015. Les offres doivent être dé- 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier d'appel d'offres, en version authen- posées à cette date au siège de la Commission de Passation des Marchés des tique cacheté par la CPMP/SR auprès du Service des Marchés du MA contre un reçu de Secteurs des Services de Base et Industries Extractives (CPMSSBIE), Rue 23-015, versement de la somme, non remboursable, de Trente mille OUGUIYAS (30 000 UM) au Trésor Public exclusivement, seule la copie cachetée et paraphée fait foi. Zone Résidentielle D, lot n°14 Ksar- Nouakchott-Mauritanie, E-mail: 6. Les offres doivent être accompagnées d'une garantie d'offre d'un montant de : Un mil- [email protected], au plus tard à 12h00mn TU et l'ouverture des plis aura lieu lion Trois Cent Mille Ouguiyas (l 300000 UM) ayant une validité de 120 jours à partir de le même jour le 16/03/2015 à 12H15mn TU dans la salle de réunion de ladite com- la date de dépôt des offres. mission 7. Délai de livraison: Deux (02) mois. 8. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: A Monsieur le Président de la Commission de Passation des Marchés Publics du Secteur Au point 8 : la séance d'information qui était prévue le 26 /01/2015 à 10 heures 00 Rural (CPMPSR) ; 2éme étage Immeuble Mounda, Avenue Moctar Ould Daddah, Nouak- minute est à l'intention des soumissionnaires est reportée au 16/02/2015 à 10 heures chott Mauritanie au plus tard le 03/03/2015 à 10 Heures TU. Les offres remises en retard 00 minutes ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des can- didats présents à l'adresse ci-dessus le 03/03/2015 à 10Heures TU. 9.La soumission, d'une validité de 90 jours à compter de la date limite de dépôt des of- Tous les autres articles de l'avis d'appel d'offres restent inchangés. fres doit être établie en français. Le Directeur de l'Hydraulique La Secrétaire Générale du MA MA' AIZIZA MINT MAHFOUDH OULD KOURBALL y Mohamed El Moctar MOHAMED HORIZONS N°6440 DU VENDREDI 30 SAMEDI 31 JANVIER DIMANCHE 1ER FEVRIER 2015 Page 12 SP RTS Sidi - Brahim dit Dieng

CAN 2015: CAN 2015-01-29 La Guinée se qualifie, le Mali éliminé Beaucoup de suspense mais peu crire son deuxième but du tournoi. de buts au 1er tour De manière générale, les Eléphants sont beaucoup plus en réussite que lors des deux précédents matches. Leur système de jeu en 4-4-2 avec un Yaya Touré positionné assez bas leur évite d’être pris de vitesse par les Camerounais. En pointe, Wil- fried Bony malmène le défenseur central Nicolas Nkoulou. A la 5e mi- nute, l’avant-centre ivoirien jaillit au premier poteau sur un centre en re- trait du latéral droit . Mais sa reprise de la hanche ne trompe pas la vigilance d’Ondoa. A la 19e minute, c’est Aurier qui me- nace Ondoa d'un coup de tête. Le dé- Hier après-midi, la Guinée s’est qua- (43e). Sa frappe cadrée n'est pas fenseur gâche enfin une lifiée au tirage au sort. Le Mali assez puissante pour mettre en diffi- contre-attaque avec un tir trop écrasé quitte la compétition, la tête haute. culté Germain Berthé. (44e). Le Mali, plus dominateur, et la Gui- Même la sortie du défenseur central La phase de groupes de la Coupe buts. Tout d’abord parce qu’on a née n’ont pas réussi à se départager Maïga sauve le Mali (28e), touché au dos, ne mercredi 28 janvier dans le stade de Les Aigles auraient pu changer le semble pas perturber la sélection d’Afrique des nations 2015 de déjà vu pires conditions de jeu que Mongomo (1-1). Ils vont devoir s’en cours de la rencontre dès la 6e mi- ivoirienne. football s’est achevée ce 28 janvier celles de Bata, de Malabo et d’Ebi- remettre à un tirage au sort jeudi qui nute après une frappe d’Abdoulaye à Malabo. Ce premier tour de la beyin. Et parce que c’est à Mon- les départagera. Une des deux Diaby. Mais son ballon est dévié en Le Cameroun change sa ligne CAN 2015 aura été pauvre en buts gomo, où le terrain était le plus équipes affrontera dimanche le corner. Diaby, remplacé par Bakary d’attaque en vain mais riche en suspense. Pour mauvais, qu’on a inscrit le plus de Ghana en quarts de finale. Sako à la 72e minute, sera le sauveur Les Camerounais ont une meilleure Le petit stade de Mongomo qui de- des Aigles en deuxième période preuve, fait extrêmement rare, il buts, durant cette phase de maîtrise du ballon, mais le bloc ivoi- faut procéder à un tirage au sort groupes. vait accueillir un quart de finale di- avec un centre parfait qui trouve, rien les gêne. Seul Edgar Salli se manche 31 janvier a refermé ses seul au second poteau, Modibo montre dangereux avec un tir qui pour départager la Guinée et le On ne peut pas non plus incriminer portes sur une drôle de rencontre. Il Maïga qui en profite pour égaliser de force à se jeter Mali dans le groupe D. la passion autour des matches, fallait éviter tout calcul pour la der- la tête (47e). Les deux joueurs fai- (35e), puis sur une percée dans l’axe « A ce stade de la compétition, celle qui pousse les joueurs à se nière journée du groupe D. A égalité saient d'ailleurs leur entrée dans la conclue par une demi-volée ratée toutes les équipes se valent, il n’y a surpasser. Les stades étaient pleins de points, de buts encaissés et de compétition et étaient titulaires pour (45e+3). plus de petites équipes. » Les pon- la plupart du temps. Les enceintes buts marqués, les deux équipes s’af- la première fois. Volker Finke, le sélectionneur de frontaient ce mercredi soir pour une Le Mali, pays voisin de la Guinée, cifs que les footballeurs adorent étaient petites certes, si l’on ex- l’équipe du Cameroun, fait pourtant lancer à la presse sont parfaitement cepte celle de Bata (35.000 places). place en quarts de finale. Tout sauve une première fois sa peau. Les entrer Vincent Aboubakar à la pause adaptés au premier tour de cette Mais cette affluence est suffisam- comme le Cameroun et la Côte Aigles qui ont terminé à la troisième à la place de Salli (46e), puis Leo- d’Ivoire. Mais avec un nouveau place en 2012 et 2013 doivent atten- nard Kweuke à la place de Franck Coupe d’Afrique des nations 2015. ment rare lors d’une Coupe match nul, la Guinée et le Mali vont dre désormais une main heureuse. Etoundi (55e). Enfin, Benjamin Rarement une phase de groupes d’Afrique des nations pour être donc devoir passer par un tirage au Une situation inattendue qui aura Moukandjo cède sa place à celui que aura été disputée. C’est bien sim- soulignée. sort pour désigner la deuxième lieu jeudi 29 janvier à Malabo. les supporters camerounais récla- ple, à la fin des seize premiers Les difficultés des équipes à faire équipe qualifiée pour les quarts de ment : Clinton Njie (67e). matches, aucune équipe n’était la différence physiquement peu- finale... La Côte d’Ivoire - Cameroun : 1-0 Les Ivoiriens reculent encore d’un Une équipe de Côte d’Ivoire plus so- qualifiée pour les quarts de finale vent en revanche s’expliquer par la cran. Ils procèdent par contres-at- du tournoi. Du jamais depuis 1996, chaleur et la lourdeur de l’air en Une histoire de penalty lide et plus réaliste est venue à bout taques. Bony réussit à se dépêtrer Sur un terrain en mauvais état, les de celle du Cameroun (1-0) et s’est d’un ceinturage de Nkoulou pour depuis que la CAN se joue à seize Guinée équatoriale. Comme deux équipes ont eu du mal à déve- qualifiée pour les quarts de finale de frapper au but, mais il tire sur Ondoa équipes, selon la Confédération chaque année à cette période, l’har- lopper leur jeu. C’est une histoire de la Coupe d’Afrique des nations, ce qui n’en demandait pas tant (63e). A africaine de football (CAF). mattan, un vent sec venu du Sa- main qui fera trembler le public du 28 janvier à Malabo, où elle affron- la 84e minute, Junior Tallo, entré en La CAF va même devoir procéder hara, amène une quantité stade en première période. Sur un tera l’Algérie. Les Camerounais sont jeu lui aussi, s’enfonce dans la dé- à un tirage au sort ce 29 janvier à considérable de sable au-dessus du centre puissant d'Ibrahima Traoré, le éliminés de la CAN 2015. fense camerounaise, s’infiltre par la Malien du TP Mazembe, Salif Cou- La Côte d’Ivoire a enfin battu le Ca- Malabo pour départager les golfe de Guinée. Cet alizé, néfaste droite mais ne trouve pas la mire. équipes de Guinée et du Mali, à pour la santé, l’est particulièrement libaly, repousse une tentative de la meroun en Coupe d’Afrique des na- Les Lions indomptables jettent tête et du bras. L’arbitre siffle un pe- tions, après cinq défaites et deux toutes leurs forces dans la bataille égalité parfaite dans le groupe D. pour ceux qui produisent un effort nalty et Kevin Constant le trans- nuls en phases finales. Ce succès 1- mais ne parviennent pas à égaliser. La dernière fois qu’elle a eu re- physique important, comme le font forme avec une panenka (15e). La 0 se double d’une qualification pour Ils quittent la Guinée équatoriale cours à ce procédé, c’était en 1988. les footballeurs… Guinée est virtuellement qualifiée… les quarts de finale de la CAN 2015 prématurément. Les Ivoiriens af- Les Algériens étaient sortis ga- Dans la minute suivante, c’est au et d’une élimination des Camerou- fronteront l’Algérie en quarts de fi- gnants de cette loterie. Les Ivoi- Des favoris moins forts que Mali d’obtenir un penalty après une nais dès le premier tour. Les Ivoi- nale de la CAN 2015, le 1er février faute de la défense guinéenne. Le riens ont obtenu leur accessit en riens, eux, étaient repartis dépités. par le passé à Malabo. Comme lors de la CAN Il faut peut-être aussi jeter un coup capitaine des Aigles Seydou Keita affichant un autre visage, après deux 2010… rate complètement sa frappe, trop nuls 1-1 peu convaincants face à la Faible moyenne de buts d’œil sur le niveau des favoris ha- centrée. Naby Yattara, le portier gui- Guinée et au Mali. Programme des quarts de finale : Le revers de la médaille, c’est le bituels du tournoi. L’Egypte, na- néen, a largement le temps de se Pour la première fois durant cette Samedi 31 janvier : faible nombre de buts marqués du- tion la plus titrée d’Afrique, et le coucher sur le ballon. CAN 2015, l’équipe de Côte Congo – RDC à 17 heures rant les vingt-quatre premiers Nigeria, tenant du titre, ne se sont Le Syli National de Guinée doit d’Ivoire ouvre par exemple le score. Tunisie – Guinée Equatoriale à matches de la compétition : 45. pas qualifiés pour cette CAN 2015. gérer cette avance sans trembler. Les C’est une frape puissante et flottante 20 heurs Soit une moyenne de 1,875 but ins- Les autres – Cameroun, Côte joueurs de Michel Dussuyer ont de qui bat Joseph Dimanche 1er février : même l’occasion de faire le break en Ondoa (35e). Le gardien de but ca- crit par match. C’est moins qu’au d’Ivoire, Ghana – se sont lancés Ghana – Guinée à 20 heures cours du premier tour la CAN dans une phase de reconstruction fin de première période avec un tir merounais a manqué de vigilance et Côte d’Ivoire – Algérie à 20 heures côté gauche d’Ibrahima Traoré permis à l’attaquant ivoirien d’ins- 2013 qui était déjà une petite cuvée après une Coupe du monde 2014 avec 49 buts (soit une moyenne de ratée. Enfin, l’Algérie et la Tunisie Le match Mali - Guinée 2,04). ont semblé en-dessous de leurs ca- Depuis que la Coupe d’Afrique se pacités durant ce début de compé- Comment pouvait-on l’éviter le tirage au sort? joue à 16 équipes, seul le premier tition.Résultat : un resserrement du C’est par tirage au sort que les tué dans un hôtel de Malabo, la capi- fera ses bagages, pleine d'amertume. tour de la CAN 2002 a été moins niveau entre les équipes supposées équipes de Guinée et du Mali vont tale. En attendant, les joueurs devront Ce tirage, prévu en cas d’égalité par- prolifique avec seulement 35 buts fortes et celles considérées comme être départagées pour la qualification faire comme si la CAN 2015 conti- faite entre plusieurs équipes à l’issue marqués au Mali. moins fortes. Pour preuve, il n’y a en quarts de finale de la CAN 2015, nuait, alors que les Maliens ou les du premier tour, devait avoir lieu le ce 29 janvier à Malabo. Une procé- Guinéens seront dans l’avion du re- soir-même, dans le stade de Malabo. A titre de comparaison, en 2012, pas eu la moindre raclée durant dure rarissime en Coupe d’Afrique tour ce soir ou demain soir… Mais la Commission d’organisation lors de la CAN co-organisée par le cette CAN 2015. Aucune équipe des nations de football et qui suscite Lors de ce tirage, un représentant de de la Confédération africaine de foot- Gabon et la Guinée équatoriale, 61 n’a été battue par plus de deux buts un vif débat.Les équipes de Guinée et chaque équipe prendra une boule ball (CAF), souveraine en la matière, buts avaient été inscrits lors du pre- d’écart.Enfin, on a assisté à du Mali ont dû mal dormir dans la dans un bocal qui aura soit le numéro a changé son fusil d’épaule au dernier mier tour. quelques surprises comme l’élimi- nuit du mercredi 28 au 29 janvier 2, soit le numéro 3. Celui qui aura moment. Tout d’abord pour éviter une nation du Burkina Faso, vice- 2015, en Guinée équatoriale. Après pris la boule 2 (pour deuxième du polémique, car Maliens et Guinéens Un climat pesant champion d’Afrique, et la leur match nul 1-1, c’est seulement ce groupe D) affrontera le Ghana en étaient à ce-moment-là à Mongomo, à jeudi à 15h TU qu’elles vont être dé- quarts de finale de la CAN 2015, le 170 kilomètres de Malabo, où ils dis- La qualité des pelouses ne peut pas qualification du Congo-Brazza- partagées par un tirage au sort effec- 1er février à Malabo. L'autre équipe putaient leur rencontre décisive. suffire à expliquer cette disette de ville, dans le groupe A.