Causeries Et Infos En Bref Juin 2015
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La voix de l'Opposition de gauche - Causeries et infos en bref juin 2015 Causeries juin 2015 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Le 1er juin 2015 CAUSERIE Qui a dit ? “Si vous abandonnez votre Liberté pour votre Sécurité, vous n’aurez ni l’un ni l’autre”. Réponse : Benjamin Franklin. Et dire qu'on en est encore au même point ! Réflexions politiques 1- Le refus obstiné des partis ouvriers de mener campagne sur la question syrienne et irakienne ou plus précisément leur refus de dénoncer la collusion ou les liens étroits qui existent entre les gouvernements occidentaux et les barbares d'Al-Qaïda et l'Emirat islamique, finit d'achever le peu de crédibilité qu'il leur restait auprès des travailleurs et des militants qui se tiennent informés par le biais des médias dits alternatifs sur Internet. C'est une fatale et cruelle erreur de croire que les travailleurs et militants s'en foutraient ou auraient la mémoire courte car il se présentera toujours quelqu'un ou un événement surviendra pour leur rafraîchir si nécessaire. Certains mettront cela sur le compte du mépris qu'ils éprouvent pour les travailleurs et les militants, nous dirions plutôt qu'ils ont déserté le combat idéologique et politique contre la classe dominante et qu'ils n'ont plus le courage ou la volonté de l'affronter, la laissant diffuser tranquillement sa propagande de guerre au sein de la population pour la conditionner. Ces partis ne visent pas les éléments les plus avancés de la classe ouvrière qui exigent une rupture avec le capitalisme et ses institutions, ils attirent plutôt les couches privilégiées qui s'y sont adaptées et militent uniquement pour défendre leur statut ou leurs acquis. Le gouvernement français et le PS soutiennent le régime fasciste de Kiev, les mercenaires sanguinaires qui massacrent la population syrienne, irakienne, libyenne, yéménites, et sans surprise pour justifier sa politique ils recourent aux mêmes méthodes de propagande que les fascistes qui ne reculent devant aucun mensonge ou aucune falsification de la réalité. Leur soumission totale à Bruxelles et leur alignement sur Washington et Tel-Aviv est somme toute logique, puisqu'ils s'inscrivent dans la continuité de la politique qu'ils ont toujours mené au côté des capitalistes contre la classe ouvrière et le socialisme. La nature profondément et viscéralement réactionnaire du PS apparaît au grand jour, et par ricochet l'inconsistance des partis ouvriers file:///E|/document/aaa-site/causeries0615.htm (1 of 228) [14/07/2015 13:08:02] La voix de l'Opposition de gauche - Causeries et infos en bref juin 2015 qui n'ont cessé de le soutenir ou de le ménager pendant des décennies. Le PS est le plus mal placé pour lutter contre l'extrême droite ou le fascisme puisqu'ils recourent aux mêmes méthodes de propagande pour finalement parvenir au même objectif politique, préserver le régime coûte que coûte, ils ne sont pas ennemis mais alliés plus que complémentaires. Allons plus loin, ils adoptent même un discours social similaire, à les entendre la question sociale les préoccuperait sérieusement, alors qu'en réalité ils ne défendent ou servent que les intérêts de la classe dominante. Les similitudes sont nombreuses et ne s'appliquent pas qu'au PS. L'UMP avec Les Républicains n'est pas mal non plus dans son genre. C'est la forfaiture, l'imposture permanente, banalisée, normalisée, c'est la nouvelle norme pour laquelle milite Sarkozy. Il théorise ce que met en pratique Hollande sans en dénoncer les travers, puisque s'il était élu en 2017 il ferait du Hollande ! Tous les partis institutionnels dits de droite ou de gauche ont adopté la politique néolibérale qui leur a été dictée par l'oligarchie financière conformément à ses besoins et sa stratégie politique, et celui qui est appelé à gouverner correspond selon le contexte ou son agenda à celui qui présente les meilleurs atouts pour appliquer son programme. La conversion des dirigeants des partis institutionnels au néolibéralisme n'aura été qu'une formalité dès lors qu'ils étaient entièrement acquis au capitalisme. Rompre avec le néolibéralisme sans rompre avec le capitalisme confine à l'exercice d'un funambulisme suicidaire ou ayant perdu le sens de l'équilibre, car apparaît aussitôt l'inanité de cette posture conduisant à l'impuissance ou à une impasse politique, de la même manière qu'il est impossible d'envisager satisfaire les besoins des travailleurs sans s'attaquer aux fondements du capitalisme, ce qui nécessite au préalable de renverser ses institutions et de prendre le pouvoir, ce qui est inconcevable pour ceux qui se contentent de dénoncer ou de rejeter le néolibéralisme puisqu'ils demeurent subordonnés au capitalisme et à ses institutions auxquelles ils participent. Ainsi la situation se caractérise par l'absence de demi-mesure possible entre la version néolibérale du capitalisme et le socialisme, et comme aucun parti n'entend partir de ce constat et se ranger sous le drapeau du socialisme, à juste titre les travailleurs ne peuvent pas prendre au sérieux les issues politiques qu'ils sont amenés à leur proposer ou les laissent sceptique, on le serait à moins. On nous objectera que le socialisme a été tant déformé ou malmené, et que les travailleurs en ont une idée épouvantable qui sert davantage de repoussoire plutôt que les mettre en confiance... Baliverne, argument de capitulard que l'on peut facilement balayer, car on peut répondre simplement à ceux que le socialisme effraie ou fait sourire, que toutes les accusations dont il a été l'objet provenaient soit de ses ennemis déclarés, soit des escrocs qui servaient les intérêts des capitalistes en son nom, et qui pour cette raison étaient les plus mal placés pour en parler, pour qu'à l'arrivée la conception qu'en ont les travailleurs soit forcément faussée ou ne corresponde pas à la réalité qu'on se charge de rétablir, ce qui devrait être le premier devoir d'un militant ouvrier qui se réclame du socialisme ou du communisme, remettre les choses à leurs places afin que la discussion ou les rapports que l'on a avec des travailleurs repose sur une base claire et saine. 2- On a du mal à se contrôler en lisant encore des articles implorant le gouvernement américain de retrouver la raison, lançant des appels désespérés au pape, impuissants et désabusés face à la chute de Palmyre et de Ramadi leurs auteurs n'osent plus toutefois s'en remettre à l'ONU et prèfèrent interpeler les représentants des impérialismes russe et chinois ! On observe cette évolution frileuse ou qui se cherche, et qui ne parvient pas encore à admettre une fois pour toute qu'il faut non seulement déclarer la guerre aux représentants de l'impérialisme américain et leurs alliés partout dans le monde, mais au capitalisme qu'ils tentent désespérément de sauver des contradictions qui minent son existence. ACTUALITÉ DU JOUR UMP. Le "remake" annoncé d'un mauvais film. - Le scénario du "remake" présidentiel de 2012 est écrit - Reuters En une semaine, le scénario d'un "remake" en 2017 du film de l'élection présidentielle de 2012 a été écrit, avec Nicolas Sarkozy et François Hollande dans les premiers rôles pour empêcher Marine Le Pen d'être au second tour. L'actuel président est désormais quasiment assuré de pouvoir se représenter dans deux ans sans passer par une primaire socialiste qui risquait de tourner à la foire d'empoigne. La motion "loyaliste" du premier secrétaire du Parti socialiste, a obtenu 60% des voix des militants le 21 juin et a été rejointe par celle de Karine Berger (9,5%), permettant à Jean-Christophe Cambadélis d'obtenir un score très confortable (70,1%) jeudi pour son élection. François Hollande, qui sait qu'il est crucial de rassembler la gauche pour passer l'obstacle du premier tour, surtout dans l'état où est file:///E|/document/aaa-site/causeries0615.htm (2 of 228) [14/07/2015 13:08:02] La voix de l'Opposition de gauche - Causeries et infos en bref juin 2015 sa popularité (autour de 20% de satisfaits), peut donc, si la situation ne change pas, compter sur un PS en ordre de marche pour 2017 et une "gauche de la gauche" peu menaçante. Mais pour se retrouver au second tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy devront toutefois dépasser le score de Marine Le Pen, qui a fait la course en tête aux élections européennes, le seul scrutin comparable à une présidentielle. Nicolas Sarkozy entend mener une campagne décomplexée, comme l'ont montré tous ses derniers meetings, où les thèmes de prédilection du Front national ont été largement évoqués. Son espoir est de capter le vote FN, comme il l'avait réussi en 2007, lorsque Jean-Marie Le Pen n'avait réuni que 10,44% des voix, lui permettant de récolter sur son nom 31,18% des votes au premier tour, un score suffisant pour assurer sa victoire. La stratégie de "dédiabolisation" menée par sa fille devrait toutefois lui permettre de faire mieux encore que son score du premier tour de 2012 (17,90%), les sondages la donnant systématiquement au second tour en 2017. Reuters 31.05 La réaction est décomplexée, il y a que nous pour faire un complexe d'être socialiste au point de ne plus le défendre, cherchez l'erreur ! Ils ne cessent se de radicaliser à droite et nous nous efforçons de ne pas nous radicaliser à gauche pour ne pas apparaître comme des gauchistes ou d'affreux extrémistes.