Maître d’ouvrage :

COMMUNE DE Rue Viot 52140 RANGECOURT

Avec la participation :

ZONAGE D’ASSAINISSEMENT DE LA COMMUNE DE RANGECOURT

DOSSIER DE MISE A L’ENQUETE PUBLIQUE

Référence Verdi du dossier : 08-01001

Ind Etabli par Visé par Date Objet de la révision

A J.CANAC M. LOPEZ 25/10/2019 Version 1

Groupe : Correspondance : 80 rue de Marcq – BP 49 – 59441 Wasquehal Cedex 2 rue de Fontaine-lès-Dijon Sur votre territoire : 21000 DIJON 2 rue de Fontaine-les-Dijon 21000 Dijon Tél: 03 80 72 39 42 – Fax : 09 72 15 73 94 13 avenue Aristide Briand 39100 Dole E-mail : [email protected] 1 rue Conrad Killian 38950 Saint Martin le Vinoux Chemin des Vignes 01500 Château-Gaillard

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Zonage d’assainissement de la commune de Rangecourt Dossier de mise à l’enquête publique – Novembre 2019

SOMMAIRE

1. POURQUOI UN ZONAGE D’ASSAINISSEMENT ? ...... 5 2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ...... 6

2.1 OBLIGATION DES COMMUNES ...... 6 2.2 OBLIGATIONS DES PARTICULIERS ...... 7 2.2.1 Habitations en assainissement non collectif ...... 7 2.2.2 Habitations en assainissement collectif ...... 8 2.2.3 Précisions relatives à la LEMA du 30 décembre 2006 ...... 8 2.3 PORTEE DU ZONAGE ...... 9 2.4 DIFFERENTS CHOIX D’ASSAINISSEMENT ...... 9 2.4.1 Assainissement collectif ...... 9 2.4.2 Assainissement autonome regroupé ...... 10 2.4.3 Assainissement non collectif ou autonome ...... 10 3. PRESENTATION DU SECTEUR D’ETUDE ...... 11

3.1 PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE ...... 11 3.1.1 Situation géographique ...... 11 3.1.2 Population et urbanisation ...... 13 3.1.3 Activités économiques et services publics ...... 13 3.1.4 Alimentation en eau potable ...... 14 3.2 DONNEES ENVIRONNEMENTALES ...... 15 3.2.1 Contexte topographique ...... 15 3.2.2 Contexte géologique ...... 16 3.2.3 Contexte hydrographique et hydrogéologique...... 19 3.2.4 Climat ...... 23 3.2.5 Zones naturelles protégées ...... 24 3.2.6 Sites classés et monuments historiques ...... 26 3.2.7 Risques naturels et technologiques ...... 26 4. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ...... 27

4.1 SYSTEME D’ASSAINISSEMENT EXISTANT ...... 27 4.2 STRUCTURE DE L’HABITAT ...... 27 4.2.1 Contraintes vis-à-vis de l’assainissement non collectif ...... 27 4.2.2 Contraintes vis-à-vis de l’assainissement collectif ...... 27 4.3 APTITUDE DES SOLS A L’EPURATION ...... 27 5. DEFINITION DES BESOINS EN TERME D’ASSAINISSEMENT ...... 29 6. ETUDE DES SOLUTIONS D’ASSAINISSEMENT ...... 30

6.1 SCENARIO 1 – ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE ...... 30 6.2 SCENARIO 2 - ASSAINISSEMENT COLLECTIF SUR LE BOURG ET ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF SUR LES ECARTS ...... 31 6.3 SYNTHESE DES COUTS ET IMPACT SUR LE PRIX DE L’ASSAINISSEMENT ...... 34 7. SCENARIO RETENU ...... 36

7.1 CHOIX OPERE PAR LA COMMUNE ...... 36 7.2 LES REGLES DE L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ...... 36 7.2.1 Préconisation de filière d’assainissement non collectif ...... 36 7.2.2 Techniques et réglementaires ...... 37 7.2.3 Coût d’investissement et de fonctionnement ...... 38 7.2.4 Les obligations de la collectivité ...... 38 8. GESTION DES EAUX PLUVIALES ...... 38

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8.1 DONNEES GENERALES ...... 38 8.2 PROPOSITION DE REGLEMENT A INSERER AU PLU ...... 39 8.3 DISPOSITIONS APPLICABLES A LA GESTION DES NOUVELLES IMPERMEABILISATIONS ...... 39 8.3.1 Cas général ...... 39 8.3.2 Projet soumis à déclaration ou autorisation au titre de la loi sur l’eau ...... 40 8.3.3 Cas non soumis à ces prescriptions ...... 41 8.4 CHOIX DE LA MESURE COMPENSATOIRE ...... 41 8.5 REGLE DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES MESURES COMPENSATOIRES ...... 43 8.5.1 Règles générales de conception ...... 43 8.5.2 Niveau de protection ...... 43 8.5.3 Débit de fuite ...... 44 8.5.4 Gestion des fossés et réseaux ...... 44 8.5.5 Maintien des zones d’expansion des crues ...... 45 8.5.6 Préservation des zones humides ...... 45 9. ANNEXES ...... 46

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TABLE DES FIGURES ET TABLEAUX

FIGURE 1 : LOCALISATION DE RANGECOURT ...... 11 FIGURE 2 : VUE AERIENNE DU TERRITOIRE DE RANGECOURT ...... 12 FIGURE 3 : LOCALISATION DES SOURCES DE RANGECOURT ...... 14 FIGURE 4 : EXTRAIT CARTE IGN DE RANGECOURT ...... 16 FIGURE 5 : EXTRAIT DE CARTE GEOLOGIQUE DU BRGM ...... 17 FIGURE 6 : BASSIN VERSANT DE LA MEUSE ...... 20 FIGURE 7 : COURS D’EAU SUR LA COMMUNE DE RANGECOURT ...... 21 FIGURE 8 : MASSE D’EAU SOUTERRAINE FRHG401 (A GAUCHE) ET FRHG310 (A DROITE) ...... 22 FIGURE 9 : TEMPERATURES SUR LE SECTEUR D’ETUDE AU COURS DE L’ANNEE 2018 ...... 23 FIGURE 10 : PRECIPITATIONS SUR LE SECTEUR D’ETUDE AU COURS DE L’ANNEE 2018 ...... 23 FIGURE 11 : ENSOLEILLEMENT SUR LE SECTEUR D’ETUDE AU COURS DE L’ANNEE 2016 ...... 24 FIGURE 12 : ZNIEFF SUR LE SECTEUR D’ETUDE ...... 24 FIGURE 13 : ZONE NATURA 2000 SUR LE SECTEUR D’ETUDE ...... 25 FIGURE 14 : EXTRAIT CARTE BRGM ALEA RETRAIT - GONFLEMENT DES ARGILES ...... 26

TABLEAU 1 : SYNTHESE DES OBLIGATIONS DE CHAQUE PARTIE ...... 8 TABLEAU 2 : EVOLUTION DE LA POPULATION DE RANGECOURT DE 1968 A 2016 (SOURCE INSEE) ...... 13 TABLEAU 3 : TYPOLOGIE DES LOGEMENTS SUR LA COMMUNE DE RANGECOURT EN 2016 (SOURCE INSEE) ...... 13 TABLEAU 4 : ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC SUR LA COMMUNE DE RANGECOURT ...... 14 TABLEAU 5 : EVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’EAU POTABLE SUR LA COMMUNE DE RANGECOURT ...... 15 TABLEAU 6 : CONSOMMATION D’EAU POTABLE SUR LA COMMUNE DE RANGECOURT ...... 15 TABLEAU 7 : OBJECTIFS DU SDAGE RHIN MEUSE 2016-2021 POUR LA MEUSE 1 (A ) ...... 21 TABLEAU 8 : CHARGE DE POLLUTION THEORIQUE DE LA COMMUNE DE RANGECOURT ...... 29 TABLEAU 9 : ESTIMATION FINANCIERE SCENARIO 1 ...... 30 TABLEAU 10 : FREQUENCE ET NATURE DES ENTRETIENS SUR L’ASSAINISSEMENT AUTONOME ...... 31 TABLEAU 11 : ESTIMATION FINANCIERE SCENARIO 2 ...... 32 TABLEAU 12 : COUT D’EXPLOITATION DE L’ASSAINISSEMENT COLLECTIF SUR LE SCENARIO 2 ...... 33 TABLEAU 13 : ETUDE COMPARATIVE DES SCENARII ...... 34 TABLEAU 14 : SYNTHESE DES OBLIGATIONS DE CHAQUE PARTIE ...... 37 TABLEAU 15 : FREQUENCE ET NATURE DES ENTRETIENS SUR L’ASSAINISSEMENT AUTONOME ...... 38

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1. POURQUOI UN ZONAGE D’ASSAINISSEMENT ?

Les différentes lois sur l’eau (1964, 1992 et 2006), et les nombreux décrets d’application qui en découlent, font obligation aux particuliers, aux communes, aux agriculteurs et aux industriels de traiter leurs effluents à l’aide de techniques efficaces et adaptées.

La commune de Rangecourt a souhaité engager la révision du zonage d’assainissement des eaux usées établi par BEPG en septembre 2001 du fait de l’évolution du contexte : . Evolution des financements, . Evolution technique des installations d’assainissement non collectif (plus compactes), . Evolution de la réglementation pour le jugement de l’impact des installations d’assainissement non collectif.

Le "zonage d'assainissement" vise à définir : . le ou les modes de collecte des eaux usées domestiques dans l'agglomération et ses écarts éventuels, les filières d'épuration de ces effluents et le mode de rejet, après traitement, dans le milieu naturel ; . les incidences techniques et financières de l'assainissement, notamment sa répercussion sur le prix de l'eau potable distribuée ; . les responsabilités et obligations respectives des usagers et de la collectivité en matière d'assainissement.

La présente étude répond à deux préoccupations : . clarifier la situation actuelle de l'assainissement par un bilan général des équipements et des projets existant dans la commune ; . respecter les obligations de la loi sur l'Eau de 1992 et des arrêtés pris en son application : o l'article 35 de la loi sur l'Eau qui précise que toutes les communes doivent procéder à l'enquête publique "zonage d'assainissement", afin de distinguer les secteurs relevant de l'assainissement collectif de ceux relevant de l'assainissement non collectif ; o ce même article qui affecte à la Commune la charge de la gestion de l'assainissement collectif ; o l'arrêté du 7 septembre 2009, relatif aux systèmes d'assainissement non collectif, qui précise que les particuliers ont l'obligation de ne rejeter que des eaux convenablement épurées, tandis que le maire se voit attribuer la charge de contrôler le fonctionnement des installations privées.

Au-delà d'une simple mise en conformité avec la réglementation, la démarche entreprise par la collectivité s'inscrit dans le cadre du maintien des objectifs de qualité des eaux.

Le présent dossier, porté en enquête publique, comporte : . la présentation du secteur d’étude et l’analyse de l’état initial ; . l'explication des choix faits en matière d'assainissement par la municipalité et la définition des règles d'assainissement ; . les références aux textes réglementaires relatifs à l'assainissement collectif et non collectif ; . un plan cadastral du territoire communal figurant les zones d'assainissement collectif et d'assainissement non-collectif.

Ce dossier a pour objectif d'informer la population locale et de justifier les solutions retenues par la collectivité pour l'assainissement des eaux usées. Il permettra, en outre, de recueillir les observations éventuelles des habitants au cours de l'enquête publique précédant l'adoption du zonage par arrêté municipal.

Après l'approbation définitive de ce "zonage d'assainissement" par le Conseil municipal, les règles définies

s'appliqueront à l'ensemble des habitations existantes et à venir sur le territoire de la commune.

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2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE

2.1 OBLIGATION DES COMMUNES

La Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992 a accru la responsabilité des communes dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. L’article 35 de cette loi, traduit dans le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) spécifie les responsabilités des communes : . Délimitation, après enquête publique, des zones d’assainissement collectif où elles sont tenues d’assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l’épuration et le rejet ou la réutilisation de l’ensemble des eaux usées collectées (Art. L2224-10 du C.G.C.T.). Lorsqu’un réseau de collecte des eaux usées existe déjà, la prise en charge des dépenses relatives à ce service (c’est à dire la mise en place d’un service public d’assainissement collectif ou S.P.A.C.). . Délimitation après enquête publique, des zones d’assainissement non collectif où les communes sont seulement tenues, afin de protéger la salubrité publique, d’assurer le contrôle des dispositifs d’assainissement non collectif et, si elles le décident, leur entretien (Art. L. 2224-10 du CGCT). Cette responsabilité de contrôle est valable sur l’ensemble du territoire communal qui ne bénéficie pas d’un assainissement collectif et doit être opérationnelle, par la mise en place de S.P.A.N.C. : Service Public d’Assainissement Non Collectif. . Délimitation des zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement (Art. L. 2224-10 du CGCT). . Délimitation des zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement (Art. L. 2224-10 du CGCT).

Afin de réaliser leur zonage d’assainissement, les communes, ou leurs groupements, peuvent réaliser une étude technique de schéma directeur d’assainissement, visant à proposer plusieurs scénarii techniques et financiers présentant différentes orientations en matière d’assainissement.

Les communes doivent obligatoirement réaliser un document de zonage délimitant les zones d’assainissement collectif et les zones d’assainissement non collectif. Les dispositions du zonage d’assainissement sont codifiées aux articles R2224-7 et R2224-9 du CGCT. L’article L.2224-8 du Code Général des Collectivités Territoriales spécifie que les communes prennent obligatoirement en charge les dépenses relatives aux systèmes d’assainissement collectif et les dépenses de contrôle des systèmes d’assainissement non collectif. Elles peuvent prendre en charge, si elles le souhaitent, les dépenses d’entretien des systèmes d’assainissement non collectifs. Ce document de zonage permet aux élus de présenter aux habitants de la commune, parmi les différentes solutions possibles, celle qui répond le mieux aux objectifs sanitaires, à la qualité des eaux réceptrices et au confort des habitations, en compatibilité avec les possibilités financières.

Le choix du scénario le plus compatible avec le contexte communal, arrêté par le Conseil Municipal, peut alors être présenté dans le document de zonage.

Toutefois, ce n’est qu’après la réalisation d’une enquête publique (détermination des zones d’assainissement collectif et non-collectif, articles R123-6 à 123-23 du code de l’Environnement) qu’une dernière délibération du Conseil Municipal pourra entériner le mode d’assainissement de chacun des secteurs de sa commune.

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2.2 OBLIGATIONS DES PARTICULIERS

Les particuliers, en tant qu’usagers du service public d’assainissement collectif ou non collectif, se voient appliquer les droits et devoirs prévus par le règlement d’assainissement.

2.2.1 Habitations en assainissement non collectif

L'article L.1331-1-1 du code de la santé publique, modifié par la loi sur l'eau prévoit désormais que "les immeubles non raccordés doivent être dotés d'un assainissement autonome dont les installations seront maintenues en bon état de fonctionnement. Cette obligation ne s'applique ni aux immeubles abandonnés, ni aux immeubles qui, en application de la réglementation, doivent être démolis ou doivent cesser d'être utilisés".

Les eaux usées domestiques ne peuvent rejoindre le milieu naturel qu’après avoir subi un traitement permettant de satisfaire la réglementation en vigueur (article 6 de l’arrêté du 7 septembre 2009), c’est à dire, assurant le traitement commun et complet des eaux vannes et ménagères en comportant : . un dispositif de prétraitement (fosse septique toutes eaux), . un dispositif de traitement (épuration et infiltration ou épuration et rejet).

Signalons que le rejet vers le milieu hydraulique superficiel ne peut être effectué que si la nature du sol en place ne permet pas la dispersion des effluents épurés dans le sol (article 12 de l’arrêté du 7 septembre 2009). Les installations d’assainissement non collectif doivent être correctement entretenues afin de permettre : . le bon fonctionnement des installations et des dispositifs de ventilation et de dégraissage (le cas échéant), . le bon écoulement des effluents jusqu’au dispositif d’épuration, . l’accumulation normale des boues et flottants dans la fosse toutes eaux.

La périodicité de vidange de la fosse toutes eaux doit être adaptée en fonction de la hauteur de boues, qui ne doit pas dépasser 50% du volume utile (article 15 de l’arrêté du 7 septembre 2009). Pour les micro- stations, la hauteur de boues ne doit pas dépasser 30% du volume utile. Les matières de vidange devront alors être éliminées, conformément au plan départemental d’élimination des matières de vidange.

Une redevance assainissement sera demandée à chaque particulier doté d’un assainissement de type « non-collectif ». Les dispositions relatives à la redevance assainissement non collectif sont définies dans l'article R2224-19-5 du CGCT.

Pour mémoire, la législation relative à l’assainissement non collectif est complétée par les arrêtés suivants : . Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5. . Arrêté du 7 septembre 2009 définissant les modalités d’agrément des personnes réalisant les vidanges et prenant en charge le transport et l’élimination des matières extraites des installations d’assainissement non collectif. . Arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de l’exécution de la mission de contrôle des installations d’assainissement non collectif.

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2.2.2 Habitations en assainissement collectif

L’article L. 1331-4 du Code de la Santé Publique (modifié par l’article 36 de la loi sur l’eau) indique que tous les ouvrages nécessaires pour amener les eaux usées vers le branchement collectif disposé en limite de propriété, sont à la charge du propriétaire. L'article L. 1331-1 du code de la santé publique rend obligatoire le raccordement des immeubles aux réseaux disposés pour recevoir les eaux usées domestiques, dans un délai de deux ans après la mise en service de ces réseaux. Si l'obligation de raccordement n'est pas respectée dans le délai imparti, la commune peut procéder aux travaux nécessaires, après mise en demeure, aux frais du propriétaire. Une redevance assainissement sera demandée à chaque particulier raccordé au réseau d’assainissement. Les dispositions relatives à la redevance assainissement collectif sont définies aux articles R2224-19-2 à R2224-19-4 du CGCT.

2.2.3 Précisions relatives à la LEMA du 30 décembre 2006

Au regard de la loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et milieux aquatiques, les précisions suivantes peuvent être apportées :

La collectivité Le propriétaire

Obligatoire : Obligatoire :  contrôle de conception et de bonne Assure l’entretien et la vidange : exécution des travaux d’ANC,  de manière régulière,  par une personne agrée par le préfet.  contrôle du bon fonctionnement des Assure les travaux : ANC avec une périodicité ne pouvant  dans un délai maximum de 4 ans pour dépasser 10 ans. les installations à risques sanitaires et/ou environnementales (état connu à partir du diagnostic établi par le SPANC). Facultatif : Fournit en cas de vente :  sur décision, elle traite les matières  le document de contrôle de l’installation de vidange, daté de moins de 3 ans,  sur décision et demande des  à titre obligatoire à partir du 1er janvier propriétaires, elle peut s’occuper de 2011 l’entretien et de la réalisation des  Dans le cas d’une vente, les travaux travaux. de mise en conformité doivent être effectués sous 1 an

Tableau 1 : Synthèse des obligations de chaque partie

Pour exercer ces missions, la collectivité bénéficie d’un droit d’accès aux habitations. En cas de refus de l’occupant, la collectivité peut réclamer la redevance assainissement majorée dans la limite de 100 %.

Pour la réalisation des travaux d’assainissement non collectif, la DIG (Déclaration d’Intérêt Général) n’est plus nécessaire. La collectivité se fait rembourser par le particulier le montant intégral du coût lié aux travaux, y compris les frais de gestion, déduction faite des subventions obtenues.

La collectivité peut échelonner les remboursements dus par les propriétaires

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2.3 PORTEE DU ZONAGE

La délimitation des zones relevant de l’assainissement collectif ou non collectif, indépendamment de toute procédure de planification urbaine, n’a pas pour effet de rendre ces zones constructibles.

Ainsi, le classement d’une zone en assainissement collectif a simplement pour effet de déterminer le mode d’assainissement qui sera retenu et ne peut avoir pour effet : . ni d’éviter au pétitionnaire situé en zone d'assainissement collectif, de réaliser une installation d’assainissement autonome conforme à la réglementation, dans le cas où le réseau collectif n'a pas « encore » été positionné, . ni de constituer un droit pour les propriétaires des parcelles concernées et les constructeurs qui viennent y réaliser des opérations, à obtenir gratuitement la réalisation des équipements publics d’assainissement nécessaires à leur desserte.

De même, le classement d’un secteur en zone d’assainissement collectif n’engage pas la commune à définir, au stade de la réalisation de son document de zonage: . Le linéaire précis des canalisations de collecte, . Le cheminement des réseaux, avec le passage éventuel en domaine privé, . Le type de traitement des effluents domestiques, . Les éventuels accords avec une commune mitoyenne pour traiter les effluents domestiques sur une unité de traitement intercommunale.

2.4 DIFFERENTS CHOIX D’ASSAINISSEMENT

2.4.1 Assainissement collectif

L’assainissement collectif suppose la création d’un réseau commun jusqu'à proximité des zones que l’on souhaite desservir. Toutefois s’il existe un réseau en bon état et véhiculant peu d’eaux claires parasites, ce dernier peut dans certains cas être réutilisé pour l’assainissement.

Conformément à l’article L.1331-1 du Code de la Santé Publique, « le raccordement des immeubles aux égouts disposés pour recevoir les eaux usées domestiques et établis sous la voie publique à laquelle ces immeubles ont accès soit directement, soit par l’intermédiaire de voies privées ou de servitudes de passage, est obligatoire [ ... ] dans un délai de deux ans à compter de la mise en service de l’égout [ ... ] ».

Le collecteur principal est, chaque fois que cela est possible, mis en place sous domaine public. Un passage en domaine privé suppose la création d’une servitude de passage.

Enfin, les eaux usées collectées seront, dans le cas de l’assainissement collectif, transférées puis épurées dans une unité de traitement adaptée. L’article R2224-11 du Code Général des Collectivités Territoriales fait référence à l’obligation de traitement des eaux usées. Il stipule que les eaux entrant dans un système de collecte des eaux usées doivent, sauf dans le cas de situations inhabituelles, […], être soumises à un traitement avant d’être rejetées dans le milieu naturel.

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2.4.2 Assainissement autonome regroupé

L’assainissement « autonome regroupé », anciennement appelé « semi-collectif », vise à collecter et à traiter les eaux usées d’un groupe d’habitations qui ne peut être envisagé en non collectif pour des raisons techniques (contraintes d’habitat et/ou de sol) et qui se situe à une grande distance des têtes du réseau collectif (cas des hameaux par exemple). Le réseau de collecte est situé pour partie sous domaine public et pour partie sous domaine privé (branchements particuliers).

Si l’on se réfère à l’Annexe 1 de la Circulaire du 22 Mai 1997, le terme « semi-collectif » n’a pas de valeur juridique ; « les installations relèvent de l’assainissement collectif ou non collectif en fonction de l’existence ou non d’une obligation de raccordement à un réseau public ».

 Un assainissement dit « autonome regroupé » relève de l’assainissement collectif pour un hameau ou un groupe d’habitations dont les travaux d’assainissement comportent un réseau réalisé sous maîtrise d’ouvrage publique. Dans ce cas, l’usager a obligation de raccordement et paiement de la redevance correspondant aux charges d’investissement et d’entretien.

 Un assainissement dit « autonome regroupé » relève de l’assainissement non collectif si les travaux ne sont pas réalisés sous maîtrise d’ouvrage publique. Dans ce cas, l’usager a obligation de mettre en œuvre et d’entretenir les ouvrages si la commune n’a pas décidé la prise en charge de l’entretien.

2.4.3 Assainissement non collectif ou autonome

Défini par l’article 1 de l’arrêté du 7 septembre 2009, les termes « installation d’assainissement non collectif » désigne « toute installation d’assainissement assurant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation des eaux usées domestiques ou assimilées au titre de l’article R. 214-5 du code de l’environnement des immeubles ou parties d’immeubles non raccordés à un réseau public de collecte des eaux usées.»

Ce même arrêté fixe les prescriptions techniques applicables aux dispositifs d’assainissement non collectif de manière à assurer leur compatibilité avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.

Remarque : Le terme assainissement non collectif, mentionné dans le Code Général des Collectivités Territoriales (C.G.C.T.), est équivalent au terme « Assainissement autonome » (mentionné dans le code de la santé publique) ou « Assainissement individuel ».

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3. PRESENTATION DU SECTEUR D’ETUDE

3.1 PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE

3.1.1 Situation géographique

La commune de Rangecourt appartient au canton de . Elle est située à environ 28 km au Nord-Est de , dans le département de la Haute-Marne. La commune est traversée par la route départementale n°132 A.

Figure 1 : Localisation de Rangecourt

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Figure 2 : Vue aérienne du territoire de Rangecourt

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Voie ferrée

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3.1.2 Population et urbanisation

3.1.2.1 Population

D’après les données INSEE, on recense, en 2016, 64 habitants sur la commune de Rangecourt. On constate que la population de Rangecourt a baissé de 1968 à 2006.

Evolution entre 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 1968 et 2016

121 93 70 74 78 77 75 64 -47,1% Tableau 2 : Evolution de la population de Rangecourt de 1968 à 2016 (source INSEE)

2016 % Ensemble 38 100 Résidences principales 29 75,3 Résidences secondaires et logements occasionnels 5 13,5 Logements vacants 4 11,2 Tableau 3 : Typologie des logements sur la commune de Rangecourt en 2016 (source INSEE)

En 2016, la taille moyenne des foyers était d’environ 2,2 habitants par logement sur l’ensemble du secteur d’étude.

3.1.2.2 Urbanisation

La commune de Rangecourt n’a pas établi de document d’urbanisme, le Règlement National d’Urbanisme (RNU) est appliqué. Un PLUi est en cours d’élaboration à l’échelle de la Communauté de Commune du Grand Langres. Le PADD de ce PLUi prévoit une évolution pour les communes rurales « ordinaires » de 7 logements supplémentaires à horizon 15 ans Ceci engendrerait donc une population supplémentaire de 15 habitants sur la base d’un ratio de 2,2 habitants/logement.

En dehors des hypothèses du PLUi, la commune de Rangecourt ne fait état d’aucun projet d’urbanisation.

3.1.3 Activités économiques et services publics

3.1.3.1 Exploitations agricoles

La commune de Rangecourt ne compte aucune exploitation agricole.

3.1.3.2 Artisans, commerces et industries

La commune de Rangecourt ne compte aucune industrie, commerce ou artisans.

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3.1.3.3 Services publics

Les infrastructures publiques recevant du public sur Rangecourt sont les suivantes :

Etablissement Capacité d’accueil Salle des fêtes 105 personnes Tableau 4 : Etablissements recevant du public sur la commune de Rangecourt

3.1.4 Alimentation en eau potable

3.1.4.1 Système d’alimentation en eau potable

L’alimentation en eau potable se fait par deux sources « Source Basse » et « Source Haute ». Les sources sont situées à environ 1000m à l’Ouest et en amont du Bourg. Elles ne sont pas affectées par les zones habitées.

Source Basse

Source Haute

Figure 3 : Localisation des sources de Rangecourt

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3.1.4.2 Consommation

L’évolution de la consommation d’eau potable sur Rangecourt ces trois dernières années est la suivante : 2014 2015 2016 Nombre d'abonnés 33 33 33 Consommation annuelle (m3/an) 5654 5934 5271 Tableau 5 : Evolution de la consommation d’eau potable sur la commune de Rangecourt

La consommation est donc relativement stable entre 2014 et 2016. Hors gros consommateurs1, la consommation d’eau potable en 2016 est la suivante :

Consommation Volume annuel Volume moyen Nombre 3 3 2 journalière par abonné (m /an) journalier (m /j) d'abonnés (l/j/ab) 5271 14,44 33 437 Tableau 6 : Consommation d’eau potable sur la commune de Rangecourt

En 2016, on observe une consommation par habitant raccordé au réseau d’assainissement de l’ordre de 198l/j/hab. Ce ratio est élevé, la moyenne nationale de l’ordre de 145 l/j/habitant3 . Le listing des gros consommateurs n’a pas été transmis.

3.2 DONNEES ENVIRONNEMENTALES

3.2.1 Contexte topographique

Le relief est marqué par le ruisseau de Saussis qui traverse la commune. Ainsi l’altimétrie s’élève à 362 mNGF au centre du bourg, au niveau du Ruisseau contre 410 m NGF au Nord.

1 Gros consommateur = consommation annuelle > 300 m3/an 2 Sont exclus les gros consommateurs (7) et les abonnés présentant une consommation nulle (7) 3 Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement - Panorama des services et de leur

performance en 2012 Société du groupe Verdi - www.verdi-ingenierie.fr 15

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Figure 4 : Extrait carte IGN de Rangecourt

3.2.2 Contexte géologique

La commune de Rangecourt repose sur des alluvions modernes (sables et graviers) au niveau du ruisseau de Saussis et sur des argiles et grès sur le reste de la commune.

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Figure 5 : extrait de carte géologique du BRGM

Légende :

Les principales formations géologiques rencontrées sur le territoire de Rangecourt sont les suivantes :

Fz. Alluvions modernes. Les alluvions récentes, peu épaisses en raison de la faible importance des cours

d’eau, ont une constitution assez variable selon les endroits considérés. Argileuses avec quelques pierrailles

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sur les faibles cours d’eau, elles peuvent avoir des éléments plus grossiers toujours mêlés à des argiles limoneuses ; dans le secteur d’alimentation lié aux grès rhétiens, un aspect finement sableux diffus se manifeste ; dans les vallées du Trias marneux il y a souvent, vu le faible écoulement et la nature imperméable du substratum des débris végétaux ayant entraîné une diffusion de matière organique brune.

LP. Limons. Les limons résultent de la décalcification des formations sous jacentes, leur épaisseur étant variable ; il est évidemment difficile sinon impossible, bien souvent d’en tracer des contours précis vu qu’à un certain moment la quantité de limon peut être faible face à la roche-mère ; par ailleurs dans le cas du Grès médioliasique, attendu qu’il est presque toujours altéré il eut fallu cartographier un développement important de limons sans que la roche jurassique apparaisse et sans qu’il soit possible d’avoir des contours précis même en employant une notation mixte. Ces limons ne paraissent pas avoir subi des influences éoliennes les déplaçant. Ceux sur Argiles de Lavallois et Calcaire à Gryphées sont assez argileux ; ceux sur le Grès infraliasique sont parfois faiblement siliceux ; les limons sur Grès médioliasique sont assez calcaires et prennent un aspect plus sec, plus terreux que les autres et sont surtout très ferrugineux, jaune-ocre à ocre. Ceux sur le Bajocien sont brun-rouge foncé.

I6a. Domérien inférieur. Argiles à Amaltheus margaritatus. Les Argiles à Amaltheux margaritatus du Pliensbachien continuent la série, grises avec quelques nodules ou banc calcaires irréguliers ; leur cassure est anguleuse, leur puissance d’environ 85 m. Elles passent progressivement par apparition d’éléments détritiques et augmentation de calcimétrie, à leur sommet, à la formation suivante. Il n’est pas impossible vu ce qui est établi hors limite sud-ouest de la feuille, vers Langres, qu’un niveau oolithe ferrugineuses, marno- calcaire, marque plus ou moins le sommet des argiles franches.

I6b. Domérien supérieur. Grès médioliasiques. Le Grès médioliasique atteint certainement 40-45 m de puissance dans la partie Sud ouest de la carte. C’est un calcaire marneux plus ou moins détritique, ou spathique, gréso-micacé, avec passées très marneuses donnant des parties friables. Il s’altère très facilement faisant place à un limon ferrugineux épais. Gris-bleu ou verdâtre, vraisemblablement non ferrugineux (sauf pour les niveaux signalé ci-après) mais chloriteux, hors de la zone des affleurements ; il est très ferrugineux sur les affleurements. La percolation des eaux concentre l’oxyde de fer et donne même des niveaux limonitiques. Il existe vers la partie supérieure deux niveaux spathiques, à oolithes ferrugineuses et points limonitiques, rouille, avec ciment ferrugineux violacé ; on est en face d’un véritable minerai de fer oolithique pauvre ; la continuité de l’horizon n’est pas certaine. On observe quelques Lamellibranches et Bélemnites et, irrégulièrement, des Ammonites (Pleuroceras spinatum) ; mais il est prouvé que le faciès chevauche la partie supérieure de la zone à Amaltheus margaritatus ce qui explique la puissance accrue de la formation face aux régions plus septentrionales de l’auréole jurassique.

I7. Toarcien inférieur. Argiles et Schistes cartons. Le Toarcien est essentiellement argilo-marneux. Il repose sur le niveau précédent par la zone à Dactylioceras semicelatum tenuicostatum traduisant un mouvement épirogénique. En effet un très mince horizon criblé de Bélemnites et riche en Dactylioceras

correspond à une concentration de faune.

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Les Schistes cartons reposent alors seulement sur ce lit. Bien qu’il ait été, une fois, avancé l’absence de ce niveau lithostratigraphique aux environs de Langres, ces schistes argileux, assez pauvres en matière organique (kérogène), prennent leur faciès papyracé typique aux affleurements. La faune d’Ammonites (surtout des Dactylioceras) traduit la zone à Harpoceras falcifer ; Inoceramus dubius Sow est fréquent. La pyrite est parfois abondante et son altération engendre des dépôts soufrés pulvérulents, avec du gypse, sous l’inflence des eaux de percolation. Un banc calcaire bleuâtre, constant, existe à quelques centimètres sur la base de l’étage. Des Steinmannia bronni forment parfois des lumachelles, d’où le nom de Schistes à Posifonomyes. L’altération conduit au faciès feuilleté, papyracé. La puissance des Schistes cartons n’excède certainement pas 8 mètres. Le reste du Toarcien, puissant de 60-65 m, est formé d’argile gris-bleu avec nodules ou bancs de calcaire gris-bleu, plus ou moins argileux, avec septarias. Les Bélemnites sont les plus fréquentes : Dactyloteuthis meta, D. digitalis, Mesoteuthis tripartitus ; au sommet on trouve quelques Hammatoceras, Grammoceras et Hildoceras lusitanicum (Bifrons auct.) restent des raretés, vers la base, traduisant le Toarcien moyen. Vers le haut les bancs calcaires, aux affleurements, sont souvent terreux, ferrugineux ; s’il n’est pas exclu que l’altération de la pyrite soit en cause, il est possible souvent aussi que ce soit de la sidérose ou de la limonite originelle diffuse. Il convient bien de noter que le faciès du minerai de fer oolithique, lenticulaire est au détriment des argiles du faciès souabe, par évolution latérale.

3.2.3 Contexte hydrographique et hydrogéologique

3.2.3.1 Eaux superficielles

Bassin versant et SAGE

La commune de Rangecourt fait partie du bassin versant de la Meuse.

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Figure 6 : Bassin Versant de la Meuse

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La commune de Rangecourt ne dépend d’aucun Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

Description des cours d’eau

Le territoire communal de Rangecourt est traversé par le ruisseau de Saussis.

Ruisseau de Saussis

Figure 7 : Cours d’eau sur la commune de Rangecourt

Le SDAGE Rhin Meuse 2016-2021 ne fixe pas d’objectif pour ce Ruisseau. La station la plus proche en aval est la Meuse à Bassoncourt (FRB1R470), dont les objectifs sont les suivants :

Meuse Etat chimique Bon état en 2027 Etat Bon état en écologique 2027 Tableau 7 : Objectifs du SDAGE Rhin Meuse 2016-2021 pour la Meuse 1 (à Bassoncourt)

D’après l’analyse des résultats des stations de suivi, il apparait que l’état de la Meuse est médiocre du point de vue écologique et mauvais d’un point de vue chimique.

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3.2.3.2 Eaux souterraines

Le territoire de Rangecourt est concerné par les formations « Plateau lorrain versant Meuse - FRB1G007 ».

Figure 8 : Masse d’eau souterraine FRHG401 (à gauche) et FRHG310 (à droite)

Masse d’eau FRB1G007 – Grès à Roseaux / Dolomies du Keuper de Lorraine Sud - Plateau Lorrain versant Meuse

L’objectif pour la masse d’eau FRHG401 était le bon état global pour 2015. L’état actuel est bon. On recense trois stations de mesures de qualité sur cette masse d’eau sur le territoire de Rangecourt.

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3.2.4 Climat

En 2016, on enregistre des moyennes de températures équivalentes à la moyenne des températures nationales et une pluviométrie (835 millimètres) inférieure à la moyenne nationale des villes (797 millimètres).

Figure 9 : Températures sur le secteur d’étude au cours de l’année 2018

Figure 10 : Précipitations sur le secteur d’étude au cours de l’année 2018

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Figure 11 : Ensoleillement sur le secteur d’étude au cours de l’année 2016

3.2.5 Zones naturelles protégées

Plusieurs zones naturelles remarquables sont identifiées sur le secteur d’étude (les fiches descriptives sont disponibles en annexe) : . Une Zone d'Intérêt Ecologique, Faunistique ou Floristique (ZNIEFF) de type I : 210000645 – Bois le Juif et de Noyer au Nord d’Is-en-Bassigny o Superficie 118 ha . Un site NATURA 2000 Directive Oiseaux : FR2112011 - Bassigny o Superficie : 78 527 ha

Figure 12 : ZNIEFF sur le secteur d’étude

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Figure 13 : Zone NATURA 2000 sur le secteur d’étude

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3.2.6 Sites classés et monuments historiques

On ne recense aucun site classé sur le territoire de Rangecourt.

3.2.7 Risques naturels et technologiques

Il est à noter que la commune de Rangecourt est soumise aux risques suivants (source : http://www.georisques.gouv.fr) :

- Inondation : Non - Séisme : Zone de sismicité 1 – Très faible - Cavités souterraines : Non - Retrait-gonflement des argiles : Faible à moyen - Transport de marchandises dangereuses : Non - Installations industrielles : 0 dans un rayon de 1000 m

Figure 14 : Extrait carte BRGM Aléa Retrait - gonflement des argiles

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4. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL

4.1 SYSTEME D’ASSAINISSEMENT EXISTANT

L’ensemble de la commune de Rangecourt est desservi par un réseau de collecte des eaux pluviales. La commune ne recense aucune problématique de gestion des eaux pluviales. Le linéaire de canalisation n’est pas connu.

Actuellement, la commune de Rangecourt est dépourvue de système d’assainissement collectif.

Type de réseau Eaux pluviales Matériau Béton

Diam. Max. (mm) 600 Diam. Min. (mm) 300 Nombres d’exutoires 4

4.2 STRUCTURE DE L’HABITAT

4.2.1 Contraintes vis-à-vis de l’assainissement non collectif

Une étude du schéma directeur d’assainissement avait été menée sur la commune en 2001. Elle avait permis de définir les contraintes relatives à la mise en place de l’assainissement non collectif : . Superficie des parcelles, . Disposition des parcelles, . Relief et contraintes topographiques, . Accès, . Occupation des sols.

Ces contraintes ont été mise à jour dans le cadre de cette étude.

Sur la commune de Rangecourt seule 4 % des habitations présentent une surface insuffisante nécessitant la mise ne place d’une filière compacte de type micro station et 10 % une surface restreinte. Cependant, 29% des maisons présentent des problèmes de pente.

La cartographie des filières d’assainissement envisageables sur Rangecourt est jointe en annexe 2.

4.2.2 Contraintes vis-à-vis de l’assainissement collectif

L’étude de 2001, concluait sur la création d’un assainissement collectif sur le bourg et la mise aux normes des assainissements individuels sur deux maisons à l’Est.

4.3 APTITUDE DES SOLS A L’EPURATION

L’étude menée en 2001 avait conclu à la présence de sol de classe 3 soit des sols insuffisamment perméables et/ ou hydromorphe nécessitant la mise en place de filière sur sol reconstitué et drainé avec

évacuation des effluents traités vers le milieu superficiel (fossé, ruisseau, collecteur).

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Ainsi, au vu de la nature des sols, les filières d’assainissement non collectif traditionnelles sur terrain en place sont écartées au profit de filières sur sol reconstitué et de filières compactes.

Le choix de la filière de traitement sur les différentes parcelles nécessite des investigations complémentaires (analyse pédologique et analyse des contraintes) au droit de chaque parcelle. Cette étude à la parcelle permettra d’adapter les filières d’assainissement préconisées aux contraintes techniques et urbanistiques de l’habitation.

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5. DEFINITION DES BESOINS EN TERME D’ASSAINISSEMENT

La commune de Rangecourt ne fait pas état de projets d’urbanisation, et présente une population décroissante. Par sécurité, on considère une évolution de la population et du besoin en assainissement conforme au PLUi en cours de réalisation soit 15 habitants supplémentaire à horizon 15 ans.

On ne considère aucune évolution des activités et des établissements recevant du public.

Ainsi, la charge de pollution future est estimée à 395 EH :

Situation actuelle Situation future Ratio de Charge Charge de pollution retenu Besoin Besoin de pollution pollution 1 habitant = 1 Habitants 60 60 75 75 EH Salle des 1 place = 1/10 105 11 105 11 fêtes EH Capacité totale 71 86 Tableau 8 : Charge de pollution théorique de la commune de Rangecourt

On note que les deux maisons à l’écart à l’est écarts représentent une pollution de l’ordre de 4 EH

Ainsi, le bourg présente une pollution future de l’ordre de 86 EH. Pour l’étude de la mise en place de l’assainissement collectif, nous considérons une capacité de 100 EH.

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6. ETUDE DES SOLUTIONS D’ASSAINISSEMENT

Deux scenarii sont étudiés : . Scénario 1 - Assainissement non collectif, . Scénario 2 - Assainissement collectif sur le bourg + deux maisons en ANC.

Les prix qui suivent sont des prix moyens qui peuvent varier considérablement d’une habitation à une autre suivant l’emplacement du dispositif par rapport à l’habitation et la nature du terrain traversé : - Pour l’installation d’une filière d’assainissement autonome dans une maison existante, le coût sera généralement plus important que pour une maison à construire (le dispositif d’épuration étant prévu au départ dans le permis de construire avec des contraintes d’habitat moins importantes) ; - Pour les habitations existantes, les contraintes d’habitat sont très variables d’une habitation à une autre (présences d’obstacles, problème de dénivelée, sortie d’eaux usées mal placées,…) et peuvent occasionner dans certains cas des plus-values très importantes.

6.1 SCENARIO 1 – ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE

L’estimation financière du scénario 1 a été réalisée sur la base des filières définies lors de l’analyse des contraintes de l’habitat établi lors de l’étude de 2001 et actualisé dans le cadre de cette étude.

Le scénario 1 est évalué à 542 729 €HT comprenant 10% d’aléas :

Travaux sous Qté Unité Prix domaine Total Scénario 1 : Assainissement non collectif sur l'ensemble du territoire unitaires Soient 47 habitations (€ HT) public privé (€ HT)

Assainissement non collectif = 47 habitations

Etudes préalables 48 u 370 € 17 760 € 17 760 €

330 000 F.S.T.E + filtre à sable vertical 33 u 10 000 € 330 000 € € 150 000 F.S.T.E + filière compacte 15 u 10 000 € 150 000 € € Microstation 2 u 10 000 € 20 000 € 20 000 € Plus-value pour poste de relèvement u 2 000 € 0 € 0 € Plus-value pour travaux sous voirie communale 1 u 3 000 € 3 000 € 3 000 €

COUT TOTAL (€ HT) partie publique et privé 520 760 € COUT TOTAL (€ HT) comprenant 10% d'imprévus 572 836 € - Partie Publique (€ HT) 0 € - Partie Publique comprenant 10% d'imprévus (€ HT) 0 € - Partie Privée (€ HT) 520 760 € - Partie Privée comprenant 10% d'imprévus (€ HT) 572 836 €

Tableau 9 : Estimation financière Scénario 1

Les frais de fonctionnement en termes d’assainissement non collectif, sous responsabilité de la structure

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portant le SPANC, sont liés :  au contrôle régulier de l’installation conformément à la réglementation en vigueur.  à l’entretien du dispositif de prétraitement (vidange de la fosse toutes eaux…). Les chiffres qui suivent sont donnés à titre indicatif. L’estimation du coût de ces deux prestations est généralement évaluée comme suit par habitation.

Fréquence Coût de la Coût de prestation annuel réalisation Contrôle effectué par la structure portant le SPANC mais à la 150 € HT 6 ans 25 € HT charge du particulier Entretien (vidange) à la charge du particulier (peut être pris en 320 € HT 4 ans*4 80 € HT charge par la structure portant le SPANC si elle le souhaite) TOTAL 105 € HT annuel Tableau 10 : Fréquence et nature des entretiens sur l’assainissement autonome

Ainsi les frais de fonctionnement du scénario 1 s’élèvent à un montant de l’ordre de 5 250 €HT/an.

6.2 SCENARIO 2 - ASSAINISSEMENT COLLECTIF SUR LE BOURG ET ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF SUR LES ECARTS

Le système d’assainissement projeté dans le scénario 2 est le suivant : . Création d’une station d’épuration au bord du ruisseau de Saussis (exutoire), o Au stade du zonage nous avons considéré une station d’épuration filtres plantés de roseaux d’une capacité de 100 EH5. . Création d’un réseau de collecte gravitaire avec poste de refoulement, . Création d’un poste de refoulement principal rue de la Fontaine pour le transfert des effluents à la STEP. . Conservation des deux maisons à l’est en assainissement non collectif

Le scénario 2 est évalué à 952 452 €HT comprenant 10% d’aléas :

4 Il s’agit d’une estimation. Pour rappel, la hauteur de boues ne doit pas dépasser 50% du volume utile pour une fosse toutes eaux et 30% pour une microstation. 5 La conception de l’unité de traitement (capacité, la filière de traitement, etc.) devra être définie en

phase de maîtrise d’œuvre.

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Travaux sous Q U PU domaine Total Scénario 2 : Assainissement Collectif sur le bourg et assainissement non collectif sur les deux maisons à l’écart à l'Est (€ HT) public privé (€ HT)

Assainissement non collectif = 2 habitations

Etudes préalables 2 u 370 € 740 € 740 €

F.S.T.E + filtre à sable vertical 2 u 10 000 € 20 000 € 20 000 € F.S.T.E + filière compacte 0 u 10 000 € 0 € 0 € Microstation 0 u 10 000 € 0 € 0 €

Assainissement collectif = 45 habitations

Etudes préalables 1 u 90 000 € 90 000 € 90 000 €

Unité de traitement par Filtres plantés de roseaux 100 EH 195 000 - Unité de traitement 1 u 195 000 € 195 000 € € - Zone de rejet végétalisée 1 u 35 000 € 35 000 € 35 000 €

Réseau d'eaux usées en PVC CR8 DN200

- Sous terrain naturel (profondeur < 2 m) 0 ml 150 € 0 € 0 € 170 925 - Sous chaussée (profondeur < 2 m) 795 ml 215 € 170 925 € €

Branchements sous domaine public 45 u 1 200 € 54 000 € 54 000 €

Branchements sous domaine privé 117 000 - Branchement sous domaine privé 45 u 2 600 € 117 000 € € - Plus-value pour relevage / contrainte topographique 0 u 2 000 € 0 € 0 €

Poste de refoulement général 2 u 40 000 € 80 000 € 80 000 €

Poste de refoulement secondaire 0 u 30 000 € 0 € 0 € Réseau de refoulement 103 200 - Sous chaussée 480 ml 215 € 103 200 € €

Traversée de cours d'eau 0 u 8 000 € 0 € 0 €

COUT TOTAL (€ HT) partie publique et privé 865 865 € COUT TOTAL (€ HT) comprenant 10% d'imprévus 952 452 € - Partie Publique (€ HT) 728 125 € - Partie Publique comprenant 10% d'imprévus (€ HT) 800 938 € - Partie Privée (€ HT) 137 740 € - Partie Privée comprenant 10% d'imprévus (€ HT) 151 514 €

Tableau 11 : Estimation financière Scénario 2

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Comme pour le scénario 1 les frais de fonctionnement des systèmes d’assainissement non collectif sont évalués à 105 €HT /an / installation soient 210 €HT/an d’entretien sur les installations en assainissement non collectif.

Concernant l’assainissement collectif, le coût d’exploitation est évalué à 3 770,50 €HT/an :

Coût unitaire annuel Quantité Coût annuel Entretien du réseau de collecte : hydrocurage d'1/5 du linéaire 1,5 €/ml 159 238,50 € chaque année Entretien du poste de 8€/EH/an 29 232,00 € refoulement secondaire Entretien du poste de 8€/EH/an 100 800,00 € refoulement principal Exploitation de la STEP 25€/EH/an 100 2 500,00 € Total 3 770,50 €

Tableau 12 : Coût d’exploitation de l’assainissement collectif sur le scénario 2

Ainsi les frais de fonctionnement du scénario 2 s’élèvent à un montant de l’ordre de 3 980,50 €HT/an dont 210 €HT/an pour l’entretien de l’assainissement non collectif et 3 770,50 €HT/an pour l’exploitation de l’assainissement collectif.

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6.3 SYNTHESE DES COUTS ET IMPACT SUR LE PRIX DE L’ASSAINISSEMENT

Le tableau ci-après présente la synthèse des coûts hors subventions.

Le scénario 1 est le plus intéressant financièrement avec un coût moyen sur 20 ans par habitation de l’ordre de 13 647 €HT contre 21 959 €HT pour le scénario 2.

Coût d'investissement Coût de fonctionnement annuel 2/ Partie Coût total à 1/ Partie publique Privée Coût de revient horizon 20 Scénarios Intitulé comprenant 15% comprenant Coût total (€ 1/ Partie 2/ Partie par habitation à ans frais d'études et 10% frais HT) (1+2) publique Privée horizon 20ans (€ HT) d'imprévus d'études et (1+2) d'imprévus

Scénario Assainissement non collectif sur toute la commune soit 47 habitations 0 € 572 836 € 572 836 € 0 € 5 250 € 105 000 € 14 122 € 1

Assainissement collectif sur le bourg, pose d'un réseau de collecte des eaux usées, pose de Scénario deux postes refoulement, création d’une unité de traitement du type filtres plantés de roseaux de 800 938 € 151 514 € 952 452 € 3 771 € 210 € 79 610 € 21 959 € 2 100 EH, 2 habitations en assainissement autonome.

Tableau 13 : Etude comparative des scénarii

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Par ailleurs, pour le scénario 2, l’investissement en domaine public se traduit par un impact sur le prix de l’assainissement de l’ordre de 7,37 €/m3.

La plus-value sur le prix de l’assainissement donnée ci-avant est basée sur : - Montant des travaux en partie publique: 800 938 €HT, - Prêt d’une durée de 25 ans à 1,8%, - Aucun apport de subvention, - Aucun apport de la maîtrise d’ouvrage, - Volume facturé en assainissement en 2016 : 4 942 m3/an (2 écarts), - Augmentation prévisionnelle de l’assiette de 10% à horizon 25ans.

La plus-value sur le prix de l’eau indiquée ci-dessus n’est donnée qu’à titre indicative. Elle devra être réactualisée avec les modalités d’attribution des subventions et avec les taux de prêt en vigueur.

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7. SCENARIO RETENU

7.1 CHOIX OPERE PAR LA COMMUNE

Le Conseil Municipal a retenu la solution 1 soit le zonage de l’ensemble de la commune en assainissement non collectif.

L’engagement du Conseil Municipal concernant le zonage d’assainissement retenu est présenté dans la copie d’une délibération municipale adressée au bureau d’études, proposée en annexe 2.

Le plan, en annexe 3, présente le zonage d'assainissement mis en enquête publique.

Le schéma de principe des filières d’assainissement non collectif est fourni en annexe 4.

7.2 LES REGLES DE L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Pour mémoire, la législation relative à l’assainissement non collectif a récemment été complétée par les arrêtés suivants : . Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5. . Arrêté du 7 septembre 2009 définissant les modalités d’agrément des personnes réalisant les vidanges et prenant en charge le transport et l’élimination des matières extraites des installations d’assainissement non collectif. . Arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de l’exécution de la mission de contrôle des installations d’assainissement non collectif.

7.2.1 Préconisation de filière d’assainissement non collectif

Le schéma de principe des filières d’assainissement non collectif est fourni en annexe 4. Ces filières d’assainissement doivent être implantées à au moins 5 m des clôtures et habitations voisines ainsi que des arbres et haies.

Il est fortement préconisé pour définir le choix de la filière d’assainissement non collectif pour une habitation d’effectuer une étude à la parcelle. Cette étude consiste à prendre en considération la nature du sol en place, les contraintes techniques et urbanistiques de l’habitation.

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7.2.2 Techniques et réglementaires

Défini par l’article 1 de l’arrêté du 7 septembre 2009, les termes « installation d’assainissement non collectif » désigne « toute installation d’assainissement assurant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation des eaux usées domestiques ou assimilées au titre de l’article R. 214-5 du code de l’environnement des immeubles ou parties d’immeubles non raccordés à un réseau public de collecte des eaux usées.»

Ce même arrêté fixe les prescriptions techniques applicables aux dispositifs d’assainissement non collectif de manière à assurer leur compatibilité avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.

Les aspects techniques de construction et d’implantation des ouvrages sont précisés dans le document technique normalisé D.T.U. 64.1 (édité par l’AFNOR).

Les filières de traitement préconisées dépendent des caractéristiques de sol et des contraintes d’habitat.

L’assainissement non collectif entraîne : . un contrôle de la part du Service Public à l’Assainissement Non Collectif (SPANC), . la mise en place d’une redevance spécifique au contrôle de l’assainissement non collectif (et à l’entretien si la compétence est retenue par la commune), conformément au décret n° 2000-237 du 13 mars 2000.

Pour les futures constructions en zone d’assainissement non collectif, le propriétaire devra fournir en cas de vente le document de contrôle de l’installation (à titre obligatoire à partir du 1er janvier 2011).

Concernant l’urbanisation future, les habitations sur les parcelles zonées en non collectif devront s’équiper d’une filière d’assainissement conforme aux arrêtés en vigueur, ainsi qu’à la nature des sols en place.

La collectivité Le propriétaire

Obligatoire : Obligatoire :  contrôle de conception et de bonne Assure l’entretien et la vidange : exécution des travaux d’ANC,  de manière régulière,  par une personne agrée par le préfet.  contrôle du bon fonctionnement des Assure les travaux : ANC avec une périodicité ne pouvant  dans un délai maximum de 4 ans pour dépasser 10 ans. les installations à risques sanitaires et/ou environnementales (état connu à partir du diagnostic établi par le SPANC). Facultatif : Fournit en cas de vente :  sur décision, elle traite les matières de  le document de contrôle de l’installation vidange, daté de moins de 3 ans,  sur décision et demande des  à titre obligatoire à partir du 1er janvier propriétaires, elle peut s’occuper de l’entretien 2011 et de la réalisation des travaux.  Dans le cas d’une vente, les travaux de mise en conformité doivent être effectués sous 1 an Tableau 14 : Synthèse des obligations de chaque partie

Pour exercer ces missions, la collectivité bénéficie d’un droit d’accès aux habitations. En cas de refus de l’occupant, la collectivité peut réclamer la redevance assainissement majorée dans la limite de 100 %.

Les frais de fonctionnement en termes d’assainissement non collectif, sous responsabilité de la structure

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portant le SPANC, sont liés : . au contrôle régulier de l’installation conformément à la réglementation en vigueur. . à l’entretien du dispositif de prétraitement (vidange de fosse septique ou toutes eaux), dans le cas où la structure porteuse du SPANC souhaite prendre cette compétence (elle n’y est pas tenue par obligation).

7.2.3 Coût d’investissement et de fonctionnement

Les charges d’investissement incombent aux particuliers. Le coût d’une installation d’assainissement non collectif diffère en fonction de la nature du sol et du terrain disponible.

Concernant les frais de fonctionnement, les chiffres qui suivent sont donnés à titre indicatif. L’estimation du coût de ces deux prestations est généralement évaluée comme suit par habitation.

Coût de la Fréquence de Coût annuel prestation réalisation Contrôle effectué par la structure portant le SPANC mais à la charge du 150 € HT 6 ans 25 € HT particulier Entretien (vidange) à la charge du 320 € HT 4 ans* 80 € HT particulier TOTAL annuel 105 € HT

Tableau 15 : Fréquence et nature des entretiens sur l’assainissement autonome

*Il s’agit d’une estimation. Pour rappel, la hauteur de boues ne doit pas dépasser 50% du volume utile pour une fosse toutes eaux et 30% pour une micro-station.

7.2.4 Les obligations de la collectivité

L'instruction des demandes de permis de construire se fera en intégrant le zonage d’assainissement. Ainsi pour les nouvelles habitations, elles devront soient être raccordées aux réseaux d’eaux usées communal soient disposer d’un assainissement non collectif aux normes. Le choix de la filière d'assainissement autonome sera fonction du terrain disponible et de la nature des sols.

8. GESTION DES EAUX PLUVIALES

8.1 DONNEES GENERALES

D’après les éléments communiqués par la commune, aucune problématique particulière n’est à recenser au niveau des eaux pluviales.

L’ensemble de la commune de Rangecourt est desservi par un réseau de collecte des eaux pluviales et des fossés.

Dans tous les cas, pour chaque nouveau projet d’urbanisation, il devra être réalisé en amont :

. une vérification des collecteurs d’eaux pluviales,

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. une réflexion devra être menée pour savoir si une autre alternative n’est pas envisageable pour une gestion raisonnée des eaux pluviales (gestion à la parcelle).

8.2 PROPOSITION DE REGLEMENT A INSERER AU PLU

Dans le cas de la mise en œuvre d’un PLU ou d’un PLUi, il sera nécessaire de suivre les dispositions suivantes : Le Plan Local d’Urbanisme exprime le projet urbain de la commune et fixe les conditions de construction et d’aménagement du territoire. Il est opposable aux tiers. Le PLU doit être compatible ou rendu compatible dans les 3 ans qui suivent la date d’approbation du SDAGE (consultable sur le site internet de l’AERM). Il est possible d’adopter dans le PLU des prescriptions, imposables aux aménageurs et constructeurs, visant à favoriser l’infiltration ou le tamponnement des eaux pluviales. Ceci se traduit par exemple par : - La détermination du taux d’imperméabilisation par secteur, - La détermination d’un débit de fuite régulé en sortie des parcelles ou d’un non-rejet (impose alors l’infiltration, - L’inscription en emplacements réservés des emprises d’ouvrages de tamponnement et traitement. Exemple de rédaction pour la partie concernant la gestion des eaux pluviales : Pour toute parcelle cadastrale, l’infiltration à la parcelle des eaux pluviales est à privilégier. Si l’infiltration est insuffisante, l’excédent sera rejeté vers le milieu naturel à débit régulé. Dans le cas de l’existence d’un milieu hydraulique superficiel (ruisseau, fossé) et après démonstration de l’impossibilité d’infiltrer, le rejet devra être tamponné avant rejet. Le débit de fuite sera régulé à 2 l/s/ha. Toutefois ce débit de fuite ne peut pas dépasser le débit de ruissellement actuel sur l’emprise de la future zone. Ce débit de fuite doit être calculé pour une pluie projet de période de retour 20 ans (habitat) et 30 ans (zone d’activité) et d’intensité une heure. Même dans les zones pourvues d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales, l’infiltration à la parcelle reste prioritaire. Le rejet au réseau pluvial ne sera autorisé qu’après démonstration de l’impossibilité d’infiltrer. Dans ce cas, le rejet devra être tamponné avant rejet (même conditions qu’un rejet en milieu hydraulique superficiel), avec autorisation du gestionnaire. Le rejet en réseau unitaire doit constituer la dernière alternative et devra être traité de la même manière que le rejet en réseau pluvial.  Dans la rédaction du PLU, veiller à ne pas bloquer le recours aux toitures terrasses ou végétalisées.  Dans le PLU, prévoir des surfaces de parcelles compatibles avec l’infiltration à la parcelle.

8.3 DISPOSITIONS APPLICABLES A LA GESTION DES NOUVELLES IMPERMEABILISATIONS

8.3.1 Cas général

Les dispositions énoncées ci-dessous s’appliquent à l’ensemble des constructions et infrastructures publiques ou privées nouvelles, à tous projets soumis à autorisation d’urbanisme (permis de construire, d’aménager, déclaration de travaux,…) et aux projets non soumis à autorisation d’urbanisme.

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L’urbanisation de toute zone devra nécessairement s’accompagner de la mise en œuvre de mesures compensatoires pour réguler les débits d’eaux pluviales.

Les mesures compensatoires, et en particulier les ouvrages de rétention créés dans le cadre d’un permis de lotir, devront être dimensionnés pour l’ensemble des surfaces imperméabilisées susceptibles d’être réalisées sur chaque lot, y compris les voiries.

L’aménagement devra compter : . Un système de collecte des eaux pluviales, . Un ou plusieurs ouvrages permettant la compensation de l’imperméabilisation de la totalité des surfaces imperméabilisées de l’unité foncière, . Un dispositif d’évacuation des eaux pluviales à privilégier par infiltration ou épandage sur la parcelle. Le rejet dans un fossé sera envisageable s’il est justifié.

Les aménagements, dont la superficie nouvellement imperméabilisée sera inférieure à 20m², pourront être dispensés de l’obligation de créer un système de collecte et un ouvrage de rétention mais devront toutefois prévoir des dispositions de compensation (noue, infiltration, puits,…).

8.3.2 Projet soumis à déclaration ou autorisation au titre de la loi sur l’eau

Pour les projets soumis à déclaration ou autorisation au titre de la loi sur l’eau (article L214 du Code de l’Environnement), la notice d’incidence à soumettre au service instructeur devra vérifier que les obligations faites par le présent règlement sont suffisantes pour compenser tout impact potentiel des aménagements sur le débit et la qualité des eaux pluviales.

Dans le cas contraire, des mesures compensatoires complémentaires devront être mises en place.

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8.3.3 Cas non soumis à ces prescriptions

Les aménagements de terrain ne concernant pas le bâti existant et n’entraînant pas d’aggravation du ruissellement (maintien ou diminution de surfaces imperméabilisées) et de modifications notables des conditions d’écoulement et d’évacuation des eaux pluviales sont dispensés de mesures compensatoires.

8.4 CHOIX DE LA MESURE COMPENSATOIRE

Les mesures compensatoires ont pour objectif de ne pas aggraver les conditions d’écoulement des eaux pluviales à l’aval des nouveaux aménagements. Il est donc demandé de compenser toute augmentation du ruissellement induite par de nouvelles imperméabilisations de sols, par la mise en œuvre de dispositifs comme : . Des techniques alternatives à l’échelle de la construction (toitures terrasses, stockage,…) ou à l’échelle de la parcelle (noue, puits ou tranchée d’infiltration,…), . Des techniques alternatives à l’échelle de la voirie (structure réservoir, enrobés drainants, fossés enherbés,…), . Des bassins de rétention ou d’infiltration à l’échelle d’une opération d’ensemble.

Le recours à des solutions globales, permettant de gérer le ruissellement de plusieurs zones au niveau d’un aménagement unique, est à privilégier lorsque cela est possible. Ceci permet d’éviter la multiplication d’ouvrages et d’économiser le foncier disponible.

Les techniques alternatives constituent une véritable rupture avec les pratiques antérieures de collecte et évacuation au plus vite des eaux pluviales : elles visent à collecter les eaux pluviales avant que le ruissellement ne soit concentré, pour ensuite favoriser leur infiltration lente (voir leur stockage/utilisation) sans préjudice pour le milieu récepteur.

Elles reposent sur trois principes fondamentaux : . Diminuer la production d’eau de ruissellement, notamment en favorisant l’infiltration et le stockage temporaire ; . Ralentir les écoulements résiduels par l’allongement du cheminement de l’eau ; . Réduire la charge polluante des écoulements.

L’aménageur dispose pour cela d’un certain nombre de dispositifs. En voici quelques-uns :

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Chaussées à structure réservoir Toitures végétalisées

Récupération des eaux pluviales à la parcelle Puits et tranchées d’infiltration

Bassins ouverts (exemple de la Baigne aux Noues d’infiltration Oiseaux)

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8.5 REGLE DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES MESURES COMPENSATOIRES

8.5.1 Règles générales de conception

Les mesures compensatoires utilisant l’infiltration pourront être proposées pour compenser la nouvelle urbanisation, sous réserve : . De la réalisation de tests d’infiltration, en utilisant la méthode à niveau constant après saturation du sol sur une durée de 4h, et à la profondeur projetée du fond du bassin. Les essais devront se situer au droit du site du bassin projeté et être en nombre suffisant pour assurer une bonne représentativité de l’ensemble de la surface d’infiltration prévue, . D’une connaissance suffisante du niveau de la nappe en période de nappe haute.

Pour la mise en place de bassins de rétention, les prescriptions constructives à privilégier sont : . Pour les programmes de construction d’ampleur importante, le concepteur recherchera prioritairement à regrouper les capacités de rétention, plutôt qu’à multiplier les petites entités. . Les volumes de rétention seront préférentiellement constitués par des bassins ouverts et accessibles, avec un aménagement paysager. Ils pourront disposer d’une double utilité afin d’en pérenniser l’entretien. Les talus seront très doux afin d’en faciliter l’intégration paysagère. . Les volumes de rétention pourront être mis en œuvre sous forme de noues dans la mesure où leur dimensionnement intègre une lame d’eau de surverse pour assurer l’écoulement des eaux sans débordement, en cas de remplissage totale de la noue. . Les dispositifs de rétention seront dotés d’un déversoir de crues exceptionnelles, dimensionné pour la crue centennale et dirigé vers un fossé exutoire ou vers un espace naturel, hors zone urbanisée ou voies de circulation. . Les réseaux relatifs aux nouvelles zones urbanisées seront dimensionnés pour une pluie d’occurrence 30ans minimale. Les aménagements seront pensés de manière à prévoir le trajet des eaux de ruissellement vers le volume de rétention sans mettre en péril la sécurité des biens ou des personnes. . Les volumes de rétention devront être aménagés afin de permettre le traitement qualitatif des eaux pluviales. Ils seront conçus de manière à optimiser la décantation et permettre un abattement significatif de la pollution chronique. . Les aménagements d’ensemble devront respecter le fonctionnement hydraulique initial du bassin versant intercepté. Il conviendra de privilégier les fossés enherbés afin de collecter les ruissellements interceptés.

8.5.2 Niveau de protection

Pour le dimensionnement des ouvrages de régulation / infiltration sur les zones d’urbanisation future, le niveau de protection retenu dépend de la destination des aménagements : . Zone d’habitat : période de retour 20 ans, . Zone d’activité : période de retour 30 ans.

Cela signifie que les ouvrages devront présenter un volume suffisant pour pouvoir gérer la pluie vingtennale pour une zone d’habitat et la pluie trentennale pour une zone d’activité.

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8.5.3 Débit de fuite

Selon la réglementation en vigueur, les débits de régulation à respecter en aval des zones d’urbanisation future sont, selon les cas : . Débit maximum admissible par les réseaux aval en cas de rejet au réseau existant, avec comme limite supérieure le débit actuellement ruisselé en aval de la zone : l’urbanisation future ne doit pas engendrer d’augmentation des débits, . en cas de rejet direct vers un cours d’eau, ce débit de fuite ne devra pas altérer la qualité écologique du milieu.

Des volumes de stockage seront mis en place afin des respecter ces valeurs de débit, la technique est laissée à l’appréciation du maître d’ouvrage. Toutefois la possibilité d’utiliser des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales sera privilégiée : mise en place de noues, chaussées et structures réservoirs, tranchées drainantes, infiltration,……la ligne directrice étant de capter au maximum les eaux pluviales à leur source afin d’éviter leur ruissellement et leur charge en polluants.

8.5.4 Gestion des fossés et réseaux

Les facteurs hydrauliques visant à freiner la concentration des écoulements vers les secteurs situés en aval et à préserver les zones naturelles d’expansion ou d’infiltration des eaux, sont à prendre en compte sur l’ensemble des fossés et réseaux de la commune.

Les principes généraux d’aménagement reposent sur : . La conservation des cheminements naturels, . Le ralentissement des vitesses d’écoulement, . Le maintien des écoulements à l’air libre plutôt qu’en souterrain, . La réduction des pentes et allongement des tracés dans la mesure du possible, . L’augmentation de la rugosité des parois, . La réalisation de profil en travers plus larges.

Ces mesures sont conformes à la loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 qui s’attache à rétablir le caractère naturel des cours d’eau et valide les servitudes de passage pour l’entretien.

Sauf cas spécifiques liés à des obligations d’aménagement (création d’ouvrages d’accès aux propriétés, nécessités de stabilisation de berges,….), la couverture, le busage ou le bétonnage des fossés sont à éviter.

Ce parti pris est destiné d’une part, à ne pas aggraver les caractéristiques hydrauliques, et d’autre part, à faciliter leur surveillance et leur nettoyage.

La réalisation de murs bahuts, remblais, digues en bordure de fossés, ou de tout autre aménagement, est à réserver à des objectifs de protection de biens existants, sans créer d’aggravation par ailleurs.

Les axes naturels d’écoulement, existants ou ayant disparus partiellement ou totalement, doivent être maintenus voire restaurés, lorsque cette mesure est justifiée par une amélioration de la situation locale.

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8.5.5 Maintien des zones d’expansion des crues

Pour les rivières ne disposant pas de Plan de Prévention des Risques d’inondation et les fossés présentant des risques de débordements naturels, le maintien d’une largeur libre minimale sera demandé dans les projets d’urbanisme, afin de conserver une zone d’expansion des eaux qui participe à la protection des secteurs situés en aval.

8.5.6 Préservation des zones humides

Les zones humides constituent des secteurs à préserver compte tenu : . De la présence d’une faune et d’une flore fragiles et spécifiques, . De leur rôle hydraulique important : . Dans la limitation des crues des cours d’eau (rôle tampon), . Dans le soutien d’étiage (alimentation continue des cours d’eau en période sèche).

Rappelons qu’il est interdit, sauf obtention d’une dérogation, d’urbaniser un territoire situé en zone humide.

De même sont interdits sur les zones humides : . Le remblaiement, . Le dépôt de déblais ou gravats, . Les ouvrages d’assainissement.

Les contrevenants à ces interdictions sont passibles de poursuites.

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9. ANNEXES

 Annexe n°1 : Zones naturelles  Annexe n°2 : Délibérations du Conseil Municipal et du Conseil Communautaire  Annexe n°3 : Plan du Zonage d’assainissement  Annexe n°4 : Différentes filières d’assainissement autonomes

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Annexe 1 - Zones naturelles

Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

BOIS LE JUIF ET DE NOYER AU NORD D'IS-EN-BASSIGNY (Identifiant national : 210000645)

(ZNIEFF Continentale de type 1) (Identifiant régional : 00000100) La citation de référence de cette fiche doit se faire comme suite : MORGAN, G.R.E.F.F.E., .- 210000645, BOIS LE JUIF ET DE NOYER AU NORD D'IS-EN-BASSIGNY. - INPN, SPN-MNHN Paris, 21P. https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645.pdf

Région en charge de la zone : Champagne-Ardenne Rédacteur(s) :MORGAN, G.R.E.F.F.E. Centroïde calculé : 833389°-2344986°

Dates de validation régionale et nationale Date de premier avis CSRPN : 24/06/2003 Date actuelle d'avis CSRPN : 24/06/2003 Date de première diffusion INPN : 01/01/1900 Date de dernière diffusion INPN : 04/10/2010

1. DESCRIPTION ...... 2 2. CRITERES D'INTERET DE LA ZONE ...... 3 3. CRITERES DE DELIMITATION DE LA ZONE ...... 3 4. FACTEUR INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE ...... 4 5. BILAN DES CONNAISSANCES - EFFORTS DES PROSPECTIONS ...... 4 6. HABITATS ...... 4 7. ESPECES ...... 6 8. LIENS ESPECES ET HABITATS ...... 20 9. SOURCES ...... 21

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1. DESCRIPTION

1.1 Localisation administrative

- Département : Haute-Marne - Commune : Rangecourt (INSEE : 52416) - Commune : Noyers (INSEE : 52358) - Commune : (INSEE : 52352)

1.2 Superficie

118,54 hectares

1.3 Altitude

Minimale (mètre): 387 Maximale (mètre): 411

1.4 Liaisons écologiques avec d'autres ZNIEFF

- Id nat. : 210020096 - BOIS DE LA SERGENTE A CHAUMONT-LA-VILLE (Type 1) (Id reg. : 05160004)

1.5 Commentaire général

Le bois le Juif et celui de Noyers occupent une dépression argileuse peu accusée située sur le plateau et sont très représentatifs de la région du Bassigny.

Les types forestiers dominants sont la chênaie-charmaie-hêtraie mésotrophe et l'aulnaie-frênaie. L'originalité du massif est due aux espèces hygrophiles que l'on rencontre dans cette dernière et dans les allées forestières en divers points du bois ; on y trouve plusieurs espèces montagnardes ou du centre de l'Europe : le cassis (forme sauvage, d'origine boréale) très rare en , il n'est cité que dans le Nord-Est dont dans une dizaine de stations en Haute-Marne, le comaret, la bistorte, plante montagnarde très rare en plaine, la benoîte des ruisseaux, espèce montagnarde ayant deux stations seulement en Haute-Marne et la cardamine amère, rare dans le département. Les quatre premières espèces sont citées sur la liste rouge des espèces végétales de Champagne-Ardenne.

Une avifaune variée (une quarantaine d'espèces dont 29 sont protégées et une, le milan royal, inscrite sur la liste rouge régionale) fréquente le site avec des rapaces (milans, buses) et de nombreux passereaux. La futaie, assez âgée est favorable aux pics (pic vert, pic épeiche, pic noir, pic mar).

Dans la mare et les fossés se reproduit le rare sonneur à ventre jaune, protégé en France (depuis 1993) et en Europe (convention de Berne et directive Habitats) : il est aussi inscrit sur la liste rouge de la faune française dans la catégorie "vulnérable" (espèces dont les effectifs sont en très forte régression) et dans la catégorie "en danger" (espèce menacée de disparition) pour la région Champagne-Ardenne.

Ce site est en bon état, mais potentiellement menacé par la populiculture, le creusement des fossés, le drainage et peut-être l'enrésinement.

1.6 Compléments descriptifs

1.6.1 Mesures de protection - Aucune protection

Commentaire sur les mesures de protection aucun commentaire

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1.6.2 Activités humaines - Sylviculture - Elevage - Chasse

Commentaire sur les activités humaines aucun commentaire

1.6.3 Géomorphologie - Mare, mardelle - Plateau - Versant de faible pente

Commentaire sur la géomorphologie aucun commentaire

1.6.4 Statut de propriété - Propriété privée (personne physique) - Domaine communal

Commentaire sur le statut de propriété aucun commentaire

2. CRITERES D'INTERET DE LA ZONE

Patrimoniaux Fonctionnels Complémentaires

- Ecologique - Fonction d'habitat pour les - Paysager - Faunistique populations animales ou végétales - Amphibiens - Corridor écologique, zone de - Oiseaux passages, zone d'échanges - Floristique - Zone particulière d'alimentation - Phanérogames - Zone particulière liée à la reproduction

Commentaire sur les intèrêts aucun commentaire

3. CRITERES DE DELIMITATION DE LA ZONE

- Répartition des espèces (faune, flore) - Répartition et agencement des habitats

Commentaire sur les critères de délimitation de la zone

Les limites de la ZNIEFF corespondent à celles du secteur forestier le plus riche.

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4. FACTEURS INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE

Facteur d'évolution Effet négatif Effet significatif Réalité de l'impact

Plantations, semis et travaux connexes Intérieur Indéterminé Potentiel

Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages Intérieur Indéterminé Potentiel

Commentaire sur les facteurs aucun commentaire

5. BILANS DES CONNAISSANCES - EFFORTS DES PROSPECTIONS

5.1 Espèces

Nulle Faible Moyen Bon

- Algues - Amphibiens - Oiseaux - Autre Faunes - Bryophytes - Phanérogames - Lichens - Mammifères - Ptéridophytes - - Reptiles - Mollusques - Crustacés - Arachnides - Myriapodes - Odonates - Orthoptères - Lépidoptères - Coléoptères - Diptères - Hyménoptères - Autres ordres d'Hexapodes - Hémiptères - Ascomycètes - Basidiomycètes - Autres Fonges

5.2 Habitats

6. HABITATS

6.1 Habitats déterminants

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

41.24 Chênaies-charmaies à 80 Stellaire sub-atlantiques

31.87 3 Clairières forestières

44.3 Forêt de Frênes et 10 d'Aulnes des fleuves médio-européens

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Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

44.9 Bois marécageux 2 d'Aulne, de Saule et de Myrte des marais

6.2 Habitats autres

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

22.4 Végétations aquatiques

37 Prairies humides 5 et mégaphorbiaies

6.3 Habitats périphériques

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

38 Prairies mésophiles

4 Forêts

8 Terres agricoles et paysages artificiels

6.4 Commentaire sur les habitats aucun commentaire

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7. ESPECES

7.1 Espèces déterminantes

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Bombina variegata Sonneur à Reproduction Amphibiens 212 Moyen (Linnaeus, 1758) ventre jaune indéterminée

Reproduction Milvus migrans Oiseaux 2840 Milan noir certaine ou (Boddaert, 1783) probable

Reproduction Comarum Potentille 92217 certaine ou Faible palustre L., 1753 des marais probable

Reproduction Geum rivale Benoîte des 100215 certaine ou Faible L., 1753 ruisseaux probable Phanérogames Reproduction Poa chaixii Pâturin de Chaix, 114153 certaine ou Fort Vill., 1786 Pâturin montagnard probable

Reproduction Ribes nigrum Cassis, 117766 certaine ou Faible L., 1753 Groseillier noir probable

7.2 Espèces autres

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Rana kl. esculenta Grenouille Reproduction Amphibiens 318 Linnaeus, 1758 commune indéterminée

Reproduction Atrichum undulatum 3853 certaine ou Bryophytes (Hedw.) P.Beauv. probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Eurhynchium Reproduction 5859 stokesii (Turner) certaine ou Schimp. probable

Eurhynchium Reproduction 5873 striatum (Hedw.) certaine ou Schimp. probable

Plagiochila Reproduction asplenioides 6468 certaine ou (L. emend. probable Taylor) Dumort.

Rhytidiadelphus Reproduction 6120 triquetrus certaine ou (Hedw.) Warnst. probable

Thuidium Reproduction 5426 tamariscinum certaine ou (Hedw.) Schimp. probable

Chevreuil Capreolus européen, Reproduction 61057 capreolus Chevreuil, indéterminée (Linnaeus, 1758) Brocard (mâle), Chevrette (femelle)

Felis sylvestris Chat forestier, 60596 Passage, migration Schreber, 1775 Chat sauvage

Glis glis Reproduction Mammifères 61648 Loir gris, Loir (Linnaeus, 1766) indéterminée

Sciurus vulgaris Reproduction 61153 Écureuil roux Linnaeus, 1758 indéterminée

Sus scrofa Reproduction 60981 Sanglier Linnaeus, 1758 indéterminée

Vulpes vulpes Reproduction 60585 Renard roux (Linnaeus, 1758) indéterminée

Accipiter nisus Reproduction 2895 Épervier d'Europe Oiseaux (Linnaeus, 1758) indéterminée

-7/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Buteo buteo 2623 Buse variable certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Certhia Reproduction Grimpereau 3791 brachydactyla certaine ou des jardins C.L. Brehm, 1820 probable

Coccothraustes Reproduction Grosbec 4625 coccothraustes certaine ou casse-noyaux (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Columba palumbus 3424 Pigeon ramier certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Corvus Reproduction 4507 corone corone indéterminée Linnaeus, 1758

Reproduction Corvus frugilegus 4501 Corbeau freux certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Dendrocopos Reproduction 3619 medius Pic mar certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Dendrocopos minor 3630 Pic épeichette certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Dryocopus martius 3608 Pic noir Passage, migration (Linnaeus, 1758)

Reproduction Erithacus rubecula Rougegorge 4001 certaine ou (Linnaeus, 1758) familier probable

Reproduction Fringilla coelebs 4564 Pinson des arbres certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Fringilla Pinson du 4568 montifringilla nord, Pinson Passage, migration Linnaeus, 1758 des Ardennes

-8/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Garrulus glandarius 4466 Geai des chênes certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Lanius collurio Pie-grièche 3807 Passage, migration Linnaeus, 1758 écorcheur

Reproduction Motacilla alba 3941 Bergeronnette grise certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Oriolus oriolus Loriot d'Europe, 3803 certaine ou (Linnaeus, 1758) Loriot jaune probable

Reproduction Parus caeruleus 3760 Mésange bleue certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Parus cristatus 4361 Mésange huppée certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Parus major Mésange 3764 certaine ou Linnaeus, 1758 charbonnière probable

Parus montanus Reproduction 4355 Conrad von Mésange boréale certaine ou Baldenstein, 1827 probable

Reproduction Parus palustris 4351 Mésange nonnette certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Phylloscopus Reproduction 4280 collybita Pouillot véloce certaine ou (Vieillot, 1887) probable

Phylloscopus Reproduction 4272 sibilatrix Pouillot siffleur certaine ou (Bechstein, 1793) probable

Reproduction Picus viridis 3603 Pic vert, Pivert certaine ou Linnaeus, 1758 probable

-9/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Prunella modularis 3978 Accenteur mouchet certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Pyrrhula pyrrhula 4619 Bouvreuil pivoine certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Regulus regulus 4308 Roitelet huppé certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Sitta europaea 3774 Sittelle torchepot certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Streptopelia turtur 3439 Tourterelle des bois certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Sturnus vulgaris Étourneau 4516 certaine ou Linnaeus, 1758 sansonnet probable

Reproduction Sylvia atricapilla Fauvette à 4257 certaine ou (Linnaeus, 1758) tête noire probable

Troglodytes Reproduction 3967 troglodytes Troglodyte mignon certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Hivernage, séjour Turdus iliacus 4137 Grive mauvis hors de période Linnaeus, 1766 de reproduction

Reproduction Turdus merula 4117 Merle noir certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Turdus philomelos 4129 Grive musicienne certaine ou C. L. Brehm, 1831 probable

-10/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Turdus pilaris 4127 Grive litorne certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Turdus viscivorus 4142 Grive draine certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Acer campestre Érable champêtre, 79734 certaine ou L., 1753 Acéraille probable

Adoxa Reproduction Moschatelline, 80243 moschatellina certaine ou Adoxe musquée L., 1753 probable

Reproduction Ajuga reptans Bugle rampante, 80990 certaine ou L., 1753 Consyre moyenne probable

Reproduction Allium ursinum Ail des ours, Ail 81541 certaine ou L., 1753 à larges feuilles probable

Reproduction Alnus glutinosa Aulne glutineux, 81569 certaine ou (L.) Gaertn., 1790 Verne Phanérogames probable

Reproduction Anemone Anémone des bois, 82637 certaine ou nemorosa L., 1753 Anémone sylvie probable

Angélique sauvage, Angélique Reproduction Angelica 82738 sylvestre, certaine ou sylvestris L., 1753 Impératoire probable sauvage

Reproduction Arum maculatum Gouet tâcheté, 84112 certaine ou L., 1753 Chandelle probable

Aspérule odorante, Reproduction Asperula 84318 Belle-étoile, certaine ou odorata L., 1753 Gaillet odorant probable

-11/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Betula verrucosa Bouleau 85909 certaine ou Ehrh., 1790 verruqueux probable

Populage Reproduction Caltha palustris 87540 des marais, certaine ou L., 1753 Sarbouillotte probable

Reproduction Cardamine 87892 Cardamine amère certaine ou Moyen amara L., 1753 probable

Cardamine Reproduction Cardamine 87964 des prés, certaine ou pratensis L., 1753 Cresson des prés probable

Laîche des marais, Laîche fausse, Reproduction Carex acutiformis 88318 Laîche aiguë, certaine ou Ehrh., 1789 Laîche fausse probable Laîche aiguë

Reproduction Carex elongata 88493 Laîche allongée certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Carex remota 88819 Laîche espacée certaine ou L., 1755 probable

Reproduction Carex sylvatica 88905 Laîche des bois certaine ou Huds., 1762 probable

Laîche vésiculeuse, Reproduction Carex vesicaria 88942 Laîche à certaine ou L., 1753 utricules renflés probable

Reproduction Carpinus 89200 Charme, Charmille certaine ou betulus L., 1753 probable

-12/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Dorine à feuilles Chrysosplenium alternes, Cresson Reproduction 91118 alternifolium de rocher, certaine ou L., 1753 Cresson doré, probable Hépatique dorée

Reproduction Cornus sanguinea Cornouiller 92501 certaine ou L., 1753 sanguin, Sanguine probable

Reproduction Corylus avellana 92606 Noisetier, Avelinier certaine ou L., 1753 probable

Crataegus Aubépine à un Reproduction 92880 oxyacantha style, Épine noire, certaine ou L., 1754 Bois de mai probable

Deschampsia Canche cespiteuse, Reproduction 94626 cespitosa (L.) Canche des certaine ou P.Beauv., 1812 champs probable

Reproduction Fagus sylvatica 97947 Hêtre, Fouteau certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Ficaria verna 98651 Ficaire à bulbilles certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Filipendula ulmaria Reine des prés, 98717 certaine ou (L.) Maxim., 1879 Spirée Ulmaire probable

Reproduction Fraxinus Frêne élevé, 98921 certaine ou excelsior L., 1753 Frêne commun probable

Reproduction Galium aparine Gaillet gratteron, 99373 certaine ou L., 1753 Herbe collante probable

Reproduction Galium palustre 99494 Gaillet des marais certaine ou L., 1753 probable

-13/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Geranium Reproduction 100142 robertianum Herbe à Robert certaine ou L., 1753 probable

Benoîte commune, Reproduction Geum urbanum 100225 Herbe de certaine ou L., 1753 saint Benoît probable

Lierre terrestre, Reproduction Glechoma 100310 Gléchome certaine ou hederacea L., 1753 Lierre terrestre probable

Lierre grimpant, Reproduction Hedera helix 100787 Herbe de certaine ou L., 1753 saint Jean probable

Heracleum Patte d'ours, Reproduction 101300 sphondylium Berce commune, certaine ou L., 1753 Grande Berce probable

Reproduction Iris pseudacorus Iris faux acore, 103772 certaine ou L., 1753 Iris des marais probable

Juncus Reproduction 104160 conglomeratus Jonc aggloméré certaine ou L., 1753 probable

Lamium Lamier Reproduction 104876 galeobdolon jaune, Lamier certaine ou (L.) L., 1759 Galéobdolon probable

Reproduction Lemna minor 105431 Petite lentille d'eau certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Ligustrum Troëne, Raisin 105966 certaine ou vulgare L., 1753 de chien probable

Lonicera Reproduction Chèvrefeuille des 106581 periclymenum certaine ou bois, Cranquillier L., 1753 probable

-14/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Chèvrefeuille des Reproduction Lonicera 106595 haies, Camérisier certaine ou xylosteum L., 1753 des haies probable

Reproduction Luzula albida Luzule des 106811 certaine ou (Hoffm.) DC., 1805 bosquets probable

Luzule de Reproduction Luzula pilosa 106854 printemps, Luzule certaine ou (L.) Willd., 1809 printanière probable

Melandrium Reproduction Compagnon rouge, 107824 sylvestre (Schkuhr) certaine ou Robinet rouge Röhl., 1812 probable

Millet diffus, Reproduction Milium effusum 108537 Lillet étalé, certaine ou L., 1753 Millet sauvage probable

Parisette à Reproduction Paris quadrifolia 112421 quatre feuilles, certaine ou L., 1753 Étrangle loup probable

Reproduction Poa trivialis Pâturin commun, 114416 certaine ou L., 1753 Gazon d'Angleterre probable

Sceau de Salomon Polygonatum Reproduction multiflore, 114611 multiflorum certaine ou Polygonate (L.) All., 1785 probable multiflore

Reproduction Polygonum 114664 Langue de Bœuf certaine ou Moyen bistorta L. probable

Reproduction Populus tremula 115156 Peuplier Tremble certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Potamogeton 115280 Potamot nageant certaine ou natans L., 1753 probable

-15/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Potentilla Potentille Reproduction 115482 fragariastrum faux fraisier, certaine ou Ehrh., 1792 Potentille stérile probable

Reproduction Primula elatior Primevère élevée, 115865 certaine ou (L.) Hill, 1765 Coucou des bois probable

Reproduction Prunus avium Merisier vrai, 116043 certaine ou (L.) L., 1755 Cerisier des bois probable

Reproduction Prunus spinosa Épine noire, 116142 certaine ou L., 1753 Prunellier, Pelossier probable

Reproduction Pyrus malus Pommier sauvage, 116593 certaine ou L., 1753 Boquettier probable

Quercus Reproduction Chêne pédonculé, 116742 pedunculata Ehrh. certaine ou Gravelin ex Hoffm., 1791 probable

Reproduction Quercus sessiliflora 116768 Chêne à trochets certaine ou Salisb., 1796 probable

Renoncule à tête Reproduction Ranunculus 116936 d'or, Renoncule certaine ou auricomus L., 1753 Tête-d'or probable

Reproduction Ribes uva- Groseillier à 117787 certaine ou crispa L., 1753 maquereaux probable

Reproduction Rosa arvensis Rosier des champs, 118016 certaine ou Huds., 1762 Rosier rampant probable

Rosier bleue, Reproduction Rubus caesius 118993 Ronce à fruits certaine ou L., 1753 bleus, Ronce bleue probable

-16/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Rumex sanguineus 119585 Patience sanguine certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Salix caprea Saule marsault, 119977 certaine ou L., 1753 Saule des chèvres probable

Reproduction Salix cinerea 119991 Saule cendré certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Scilla bifolia Scille à deux 121606 certaine ou L., 1753 feuilles, Étoile bleue probable

Reproduction Sparganium Rubanier dressé, 124408 certaine ou erectum L., 1753 Ruban-d'eau probable

Reproduction Stachys sylvatica Épiaire des bois, 124814 certaine ou L., 1753 Ortie à crapauds probable

Reproduction Stellaria holostea 125006 Stellaire holostée certaine ou L., 1753 probable

Tilleul à petites Reproduction Tilia cordata 126628 feuilles, Tilleul certaine ou Mill., 1768 des bois probable

Reproduction Urtica dioica Ortie dioïque, 128268 certaine ou L., 1753 Grande ortie probable

Valériane officinale, Reproduction Valeriana 128419 Valériane certaine ou officinalis L., 1753 des collines probable

Veronica Véronique petit Reproduction 128832 chamaedrys chêne, Fausse certaine ou L., 1753 Germandrée probable

-17/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Veronica Véronique des 128924 certaine ou montana L., 1755 montagnes probable

Véronique Reproduction Veronica 128938 officinale, Herbe certaine ou officinalis L., 1753 aux ladres probable

Reproduction Viburnum Viorne obier, 129087 certaine ou opulus L., 1753 Viorne aquatique probable

Reproduction Vicia sepium 129305 Vesce des haies certaine ou L., 1753 probable

Violette des Reproduction 129696 Viola silvestris auct. bois, Violette de certaine ou Reichenbach probable

Athyrium filix- Reproduction Fougère femelle, 84999 femina (L.) certaine ou Polypode femelle Roth, 1799 probable

Reproduction Polystichum filix- 115057 Fougère mâle certaine ou mas (L.) Roth, 1799 probable Ptéridophytes Polystichum Reproduction 159792 spinulosum indéterminée

Reproduction Pteridium aquilinum Fougère aigle, 116265 certaine ou (L.) Kuhn, 1879 Porte-aigle probable

-18/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

7.3 Espèces à statut réglementé

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Bombina variegata Amphibiens 212 Déterminante (Linnaeus, 1758) Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

60585 Vulpes vulpes (Linnaeus, 1758) Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

60981 Sus scrofa Linnaeus, 1758 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

Mammifères Capreolus capreolus 61057 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) (Linnaeus, 1758)

Sciurus vulgaris Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire 61153 Autre Linnaeus, 1758 français et les modalités de leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2623 Buteo buteo (Linnaeus, 1758) Autre leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Milvus migrans 2840 Déterminante (Boddaert, 1783) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Accipiter nisus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2895 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Columba palumbus 3424 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Linnaeus, 1758

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Streptopelia turtur 3439 Autre (Linnaeus, 1758) Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3603 Picus viridis Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Dryocopus martius 3608 Autre (Linnaeus, 1758) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Oiseaux Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Dendrocopos medius 3619 Autre (Linnaeus, 1758) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Dendrocopos minor Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3630 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3764 Parus major Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3774 Sitta europaea Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Certhia brachydactyla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3791 Autre C.L. Brehm, 1820 leur protection (lien)

Oriolus oriolus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3803 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) 3807 Lanius collurio Linnaeus, 1758 Autre Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3941 Motacilla alba Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

-19/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Liste des oiseaux représentés dans le département de la Guyane protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Troglodytes troglodytes Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3967 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Prunella modularis Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3978 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Erithacus rubecula Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4001 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) 4117 Turdus merula Linnaeus, 1758 Autre Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) 4127 Turdus pilaris Linnaeus, 1758 Autre Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Turdus philomelos 4129 Autre C. L. Brehm, 1831 Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) 4137 Turdus iliacus Linnaeus, 1766 Autre Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Turdus viscivorus 4142 Autre Linnaeus, 1758 Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Sylvia atricapilla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4257 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Phylloscopus sibilatrix Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4272 Autre (Bechstein, 1793) leur protection (lien)

Phylloscopus collybita Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4280 Autre (Vieillot, 1887) leur protection (lien)

Regulus regulus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4308 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Fringilla coelebs Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4564 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Fringilla montifringilla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4568 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Pyrrhula pyrrhula Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4619 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Coccothraustes coccothraustes Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4625 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

8. LIENS ESPECES ET HABITATS

Espèce Habitat Statut(s) biologique(s) Sources

87892 Reproduction certaine ou probable Cardamine amara L., 1753

92217 Reproduction certaine ou probable Comarum palustre L., 1753 -20/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000645

Espèce Habitat Statut(s) biologique(s) Sources

100215 Reproduction certaine ou probable Geum rivale L., 1753

114153 Reproduction certaine ou probable Poa chaixii Vill., 1786

114664 Reproduction certaine ou probable Polygonum bistorta L.

117766 Reproduction certaine ou probable Ribes nigrum L., 1753

9. SOURCES

Type Auteur Année de publication Titre

Notes préliminaires sur les forêts du Bassigny et des régions de l'Amance- RAMEAU J.C. 1975 Apance. Bulletin de la S.S.N.A.H.M., 20/12 : 289-312 Bibliographie Notes sur le Carpinion mésotrophe du sud- est du Bassin Parisien et de la Bourgogne. RAMEAU J.C. 1978 Documents phytosociologiques, Nouvelle série, volume2 : 353-363, Lille

DIDIER Bernard

EQUIPE SCIENTIFIQUE REGIONALE Informateur LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, délégation de Champagne-Ardenne

-21/ 21 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2112011 - Bassigny

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 5 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 11 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 12 6. GESTION DU SITE ...... 13

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site A (ZPS) FR2112011 Bassigny

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 31/10/2005

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site ZPS : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 23/11/2018 - 1/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZPS : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do? cidTexte=JORFTEXT000037694983

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 5,59861° Latitude : 48,14194° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 78527 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

52 Haute-Marne 100 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

52001

52002 AIGREMONT

52025

52038 BASSONCOURT

52060 BOURBONNE-LES-BAINS

52061 BOURDONS-SUR-ROGNON

52063 BOURG-SAINTE-MARIE

52064 BOURMONT

52067 BRAINVILLE-SUR-MEUSE

52074 BREUVANNES-EN-BASSIGNY

52085 BUXIERES-LES-CLEFMONT

52095

52101 CHAMPIGNEULLES-EN-BASSIGNY

52400 CHATELET-SUR-MEUSE (LE)

52122 CHAUMONT-LA-VILLE

52127 CHOISEUL

52132 CLEFMONT

- 2/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

52133

52142

52159 CUVES

52161

52162 DAMMARTIN-SUR-MEUSE

52174 DONCOURT-SUR-MEUSE

52183 ECOT-LA-COMBE

52190

52204

52217

52225 GONCOURT

52227 GRAFFIGNY-CHEMIN

52234 HACOURT

52237 HARREVILLE-LES-CHANTEURS

52243 HUILLIECOURT

52247

52248 IS-EN-BASSIGNY

52271 LANQUES-SUR-ROGNON

52273 LARIVIERE-ARNONCOURT

52277

52287 LEVECOURT

52289 LIFFOL-LE-PETIT

52291 LONGCHAMP

52301 MAISONCELLES

52304 MALAINCOURT-SUR-MEUSE

52305 MANDRES-LA-COTE

52306

52319

52320

52325 MILLIERES

52352 NINVILLE

52353 NOGENT

52358 NOYERS

52372 OUTREMECOURT

52373 OZIERES

- 3/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

52377 PARNOY-EN-BASSIGNY

52385

52407 PREZ-SOUS-

52416 RANGECOURT

52423

52433 ROMAIN-SUR-MEUSE

52444 SAINT-BLIN

52455 SAINT-THIEBAULT

52468

52470 SERQUEUX

52476 SOMMERECOURT

52482 SOULAUCOURT-SUR-MOUZON

52489 THOL-LES-MILLIERES

52332 VAL-DE-MEUSE

52505

52549 VRONCOURT-LA-COTE

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 4/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.2 Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Taille Cat. Qualité A|B|C|D A|B|C Groupe Code Nom scientifique Type Unité des Min Max C|R|V|P données Pop. Cons. Isol. Glob.

B A338 Lanius collurio r 500 800 p P G B B C B

B A338 Lanius collurio c i P G C B C B

B A004 Tachybaptus ruficollis w i P G D

B A004 Tachybaptus ruficollis r 1 1 p P G D

B A004 Tachybaptus ruficollis c i P G D

B A005 Podiceps cristatus r p P DD D

B A005 Podiceps cristatus c i P DD D

B A017 Phalacrocorax carbo w i P G D

B A017 Phalacrocorax carbo r p P G D

- 5/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

B A017 Phalacrocorax carbo c i P G D

B A027 Egretta alba w i P G D

B A027 Egretta alba c i P G D

B A028 Ardea cinerea w i P G D

B A028 Ardea cinerea r 30 45 p G D

B A028 Ardea cinerea c i P G D

B A030 Ciconia nigra r 0 2 p P G D

B A030 Ciconia nigra c i P G D

B A031 Ciconia ciconia r 0 1 p P G D

B A031 Ciconia ciconia c i P G D

B A036 Cygnus olor w i P G D

B A036 Cygnus olor c i P DD D

B A050 Anas penelope c i P DD D

B A051 Anas strepera c 1 4 i P G D

B A052 Anas crecca w i P G D

B A052 Anas crecca c 0 42 i P G D

B A053 Anas platyrhynchos w i P G D

B A053 Anas platyrhynchos r p P G D

B A053 Anas platyrhynchos c i P G D

B A054 Anas acuta c i P DD D

B A055 Anas querquedula c 0 14 i P G D

B A056 Anas clypeata c i P DD D

B A059 Aythya ferina c i P DD D

- 6/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

B A061 Aythya fuligula c i P DD D

B A072 Pernis apivorus r 15 25 p P G C A C A

B A072 Pernis apivorus c i P G C A C A

B A073 Milvus migrans r 20 30 p P G B B C B

B A073 Milvus migrans c i P G C B C B

B A074 Milvus milvus r 13 13 p P G A B C B

B A074 Milvus milvus c i P G C B C B

B A081 Circus aeruginosus c i P G D

B A082 Circus cyaneus r 1 2 p P G C C C C

B A082 Circus cyaneus c i P G D

B A084 Circus pygargus c i P G D

B A092 Hieraaetus pennatus c 0 1 i R G D

B A094 Pandion haliaetus c i P G D

B A098 Falco columbarius w i R G D

B A098 Falco columbarius c i P G D

B A103 Falco peregrinus w i P G D

B A103 Falco peregrinus c i P G D

B A118 Rallus aquaticus w i P DD D

B A118 Rallus aquaticus r i P DD D

B A118 Rallus aquaticus c i P DD D

B A123 Gallinula chloropus w i P G D

B A123 Gallinula chloropus r p P G D

B A123 Gallinula chloropus c i P G D

- 7/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

B A125 Fulica atra w i P G D

B A125 Fulica atra r p P G D

B A125 Fulica atra c i P G D

B A127 Grus grus c 0 100 i P G D

B A136 Charadrius dubius c i P G D

B A140 Pluvialis apricaria w i P G D

B A140 Pluvialis apricaria c i R G D

B A142 Vanellus vanellus w i R G D

B A142 Vanellus vanellus r 1 5 p R G D

B A142 Vanellus vanellus c i P G D

B A145 Calidris minuta c i P DD D

B A147 Calidris ferruginea c i P DD D

B A149 Calidris alpina c i P DD D

B A152 Lymnocryptes minimus c i P DD D

B A153 Gallinago gallinago w i P DD D

B A153 Gallinago gallinago c 0 78 i P G D

B A155 Scolopax rusticola w i P G D

B A155 Scolopax rusticola r 2 5 p P G D

B A155 Scolopax rusticola c i P G D

B A156 Limosa limosa c i P DD D

B A160 Numenius arquata c i P G D

B A161 Tringa erythropus c i P DD D

B A162 Tringa totanus c 0 8 i P G D

- 8/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

B A164 Tringa nebularia c i P G D

B A165 Tringa ochropus c i P DD D

B A168 Actitis hypoleucos c i P G D

B A179 Larus ridibundus c 0 265 i P G D

B A215 Bubo bubo r 0 1 p P G B C A C

B A222 Asio flammeus c 1 1 i P G D

B A223 Aegolius funereus p 0 1 p P G D

B A229 Alcedo atthis w i P G C B C B

B A229 Alcedo atthis r 10 20 p P G C C C B

B A229 Alcedo atthis c i P G C B C B

B A234 Picus canus p 5 10 p P G C B C B

B A236 Dryocopus martius p 30 40 p P G C B C B

B A238 Dendrocopos medius p 150 250 p P G C B C B

B A246 Lullula arborea w i P G D

B A246 Lullula arborea r 50 70 p P G C C C C

B A246 Lullula arborea c i P G D

B A321 Ficedula albicollis r 100 200 p P G B A B B

B A321 Ficedula albicollis c i P G B A B B

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. - 9/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

• Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

B Buteo buteo i C

B Buteo lagopus i P

B Falco tinnunculus i P

B Falco subbuteo i P

B Accipiter gentilis 0 1 i P

B Accipiter nisus i P

B Coturnix coturnix i P

B Jynx torquilla i P

B Riparia riparia i P

B Turdus torquatus 1 2 i P

B Turdus pilaris 500 500 i P

B Lanius senator i P

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 10/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N06 : Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 1 %

N07 : Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 1 %

N08 : Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 3 %

N14 : Prairies ameliorées 37 %

N15 : Autres terres arables 23 %

N16 : Forêts caducifoliées 29 %

N17 : Forêts de résineux 3 %

N19 : Forêts mixtes 2 %

N23 : Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, 1 % Mines)

Autres caractéristiques du site

Vaste plateau calcaire (calcaire oolothique des étages Bajocien et Bathonien) entaillé par de nombreuses vallées qui constituent des axes de migration importants

Vulnérabilité : Malgré un contexte très favorable en matière d'habitats (mosaïque de petits massifs forestiers, de prairies et de cultures), le milan royal poursuit sa régression, avec des causes multifactorielles qui restent à préciser. Dans le Bassigny, la conservation des populations inféodées aux milieux ouverts passe par le maintien des haies, des talus et des petites fruticées en bordure de pâturage.

En l'absence d'habitats primaires sur le secteur, le gobe-mouche à collier est tributaire des coupes de conversion des taillis sous futaie vieillis de chêne.

4.2 Qualité et importance

Le Bassigny, région naturelle couvrant le haut bassin supérieur de la Meuse, forme une entité à cheval sur les départements de la Haute-Marne et des Vosges. Ce territoire est caractérisé par la présence de vastes espaces herbagers (importante zone d'élevage) entrecoupés de boisements parfois étendus.

La principale motivation de la désignation de la ZPS porte sur les espèces d'oiseaux inféodées aux milieux bocagers, et notamment le Milan royal qui fait l'objet d'une attention particulière. D'autres espèces de milieux ouverts comme l'Alouette lulu et la Pie-grièche écorcheur sont également présentes sur les secteurs de prairies bocagères. Pour les habitats forestiers, le vieillissement des peuplements préalable à la conversion a favorisé la présence des picidés et de la chouette de Tengmalm. La ZPS du Bassigny constitue, en outre, la limite ouest de l'aire de nidification du Gobe-mouche à collier.

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

H A01 Mise en culture (y compris augmentation de la surface agricole) I

- 11/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

L A10.01 Elimination des haies et bosquets ou des broussailles I

L C01.01 Extraction de sable et graviers I Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

L B Sylviculture et opérations forestières I

M A04 Pâturage I

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

Domaine communal %

Domaine privé de l'état %

4.5 Documentation

Lien(s) :

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

31 Site inscrit selon la loi de 1930 0 %

21 Forêt domaniale 1 %

22 Forêt non domaniale bénéficiant du régime forestier 19 %

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

31 promenade de Cona à Bourmont 100%

31 étang de Morimond et ses abords à Parnoy en Bassigny 100%

Désignés au niveau international :

- 12/13 - Date d'édition : 31/05/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112011

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation : Communauté de communes Meuse Rognon

Adresse : Mairie 52150 illoud

Courriel :

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

X Oui Nom : Lien : http://natura2000.mnhn.fr/uploads/doc/ PRODBIOTOP/1393_Docob_Bassigny_FINAL.pdf Nom : Lien : http://natura2000.mnhn.fr/uploads/doc/ PRODBIOTOP/1393_Docob_bassigny_atlas_cartographique3_FINAL.pdf Non, mais un plan de gestion est en préparation.

Non

6.3 Mesures de conservation

- 13/13 -

Annexe 2 - Délibérations

Annexe 3 – Plan du zonage d’assainissement

Annexe 4 – Différentes filières d’assainissement autonomes

Principaux textes réglementaires en matière d’assainissement non collectif

P Arrêté du 7 septembre 2009 définissant les modalités d’agrément des personnes réalisant les vidanges et prenant en charge le transport et l’élimination des matières extraites des installations d’assainissement non collectif

P Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5 Il fixe la qualité minimale requise pour le rejet, constatée à la sortie du dispositif d'épuration à : - 30 mg par litre pour les MES, - 35 mg par litre pour la DBO5. Il définit toutes les filières d'assainissement non collectif.

P Norme NF DTU 64.1 P1-1 d’Août 2013 Précise les règles de mise en oeuvre relatives aux ouvrages d'assainissement non collectif

P Site de l’Etat concernant l’assainissement non collectif avec l’ensemble des filières homologuées http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Fosse toutes eaux Dispositif recommandé Fiche 1 (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques ,Annexe, 1, 2°)

La fosse toutes eaux est constituée d’une cuve étanche spécifiquement aménagée pour assurer une rétention maximale des matières décantables et des graisses véhiculées par les eaux usées domestiques.

Dans cet ouvrage de prétraitement, deux types de phénomènes interviennent : 1. Un phénomène physique de séparation permettant aux graisses plus légères de flotter en sur- face pour former « le chapeau », et aux particules lourdes de sédimenter et de s’accumuler pour former les boues. La fosse toutes eaux est un excellent dégraisseur, son volume important permet un abaissement rapide de la température des eaux grasses. Elle a l’avantage d’éviter la mise en place systématique d’un bac à graisse dont le nettoyage périodique est souvent oublié.

2. Un phénomène biologique de fermentation anaérobie des dépôts. Il en résulte une diminution partielle des boues de fond.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 45 PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Dimensionnement

Nombre de pièces principales* Volume minimum de la fosse Fiche 1

jusqu’à 5 3 m3 par pièce supplémentaire + 1 m3

* Nombre de pièces principales = nombre de chambre(s) + 2. La hauteur d’eau utile de la fosse ne doit pas être inférieure à 1 mètre.

Règles et précautions Conseils d’utilisation de mise en place Il n’y a pas d’inconvénient à utiliser les produits ménagers La résistance de la fosse toutes eaux doit être compatible en quantité normale (eau de Javel, détergents, ...). avec la hauteur du remblayage final, dépendant de la profon- deur de pose. On vérifiera les conditions de mise en œuvre de l’équipement (marquage, étiquetage, notice Contraintes de fonctionnement d’accompagnement), notamment lorsque l’ouvrage doit et d’entretien résister à des contraintes spécifiques (exemple : remontée de nappe). Vidange de la fosse : sauf circonstances particulières liées aux caractéristiques des ouvrages ou à l’occupation La fosse toutes eaux doit être dans la mesure du possible de l’immeuble, une vidange doit être réalisée au moins positionnée au plus près de l’habitation (moins de 10 tous les quatre ans par une entreprise spécialisée (cf Arrêté mètres), dans un endroit facile d’accès pour assurer l’en- du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, art. 5, et la tretien et en dehors du passage des véhicules. Si la fosse circulaire du 22 mai 1997, paragraphe 7.3). La vidange de est à plus de 10 mètres, l’emploi d’un bac à graisse est l’ouvrage (boues de fond et flottants) doit être effectuée alors justifié entre la sortie des eaux usées ménagères et lorsque les boues occupent 50 % du volume utile. Cette la fosse toutes eaux. opération est indispensable pour éviter le colmatage de l’épandage. Des précautions particulières doivent être La fouille doit être suffisante pour respecter une distance prises lors de la vidange si la fosse se trouve dans la nappe d’au moins 50 cm entre les parois et la fosse. phréatique.

La fosse doit être posée sur un lit de 10 cm de sable compacté Odeurs et corrosion : les gaz d’une fosse toutes eaux et parfaitement horizontal. ont une odeur désagréable et peuvent conduire à la cor- rosion du béton ; il faut donc les évacuer à une hauteur La pente de la conduite d’amenée des eaux usées doit suffisante au-dessus du toit en un point choisi en fonction être comprise entre 2 et 4 % pour limiter les risques de de la direction des vents. Si des odeurs se manifestent à colmatage. l’intérieur de l’habitation, s’assurer que chaque appareil sanitaire est bien doté d’un siphon et que les colonnes de Les joints de raccordement amont et aval de la fosse doivent chute sont mises à l’air. être souples, de type élastomère ou caoutchouc.

En sortie de fosse on raccordera une canalisation de ven- tilation permettant l’évacuation des gaz issus de la fer- Pathologies / nuisances mentation des boues. Cette ventilation devra être surmontée d’un extracteur de type éolien ou statique, ● Corrosion (attaque chimique), éloigné des fenêtres et VMC. ● Débordement lié à l’accumulation trop importante de boues et flottants, La fosse toutes eaux doit être munie d’au moins un tampon ● Bouchage des canalisations amont et aval, de visite, permettant l’accès au volume complet. Tous les ● Odeurs nauséabondes, tampons et regards resteront accessibles et apparents. ● Fissuration, affaissement, déformation, dégradation, ● Pénétration de racines.

46 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Installation d’épuration

biologique à boues activées Fiche 2 (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques , Annexe, 1, 2°)

Dispositif assurant le prétraitement de l’ensemble des eaux usées domestiques selon le principe de la dégradation aérobie de la pollution par des micro-organismes en culture libre.

Dimensionnement

Le volume total doit être au moins égal à 2,5 m3 pour des logements allant jusqu’à 6 pièces principales. Le dispositif comporte : – soit un compartiment d’aération et un clarificateur, d’un volume total utile au moins égal à 1,5 m3, suivi d’un compartiment de rétention et d’accumulation des boues d’au moins 1 m3, – soit un compartiment d’aération et un clarificateur, d’un volume total utile au moins égal à 2,5 m3, le clarificateur devant assurer la rétention et l’accumulation des boues. Pour des logements comprenant plus de 6 pièces principales, une étude particulière doit être réalisée.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 47 PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Règles et précautions Contraintes de fonctionnement de mise en place et d’entretien Fiche 2 Les cuves seront posées sur un lit de sable plan et hori- Sauf circonstances particulières (caractéristiques des ouvra- zontal épais de 10 cm, puis bloquées avec du sable jus- ges, occupation de l’habitation), la vidange des boues en qu’au tiers de la hauteur. La cuve sera alors remplie d’eau. excès doit être effectuée au moins tous les 6 mois (cf. arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, art. 5). La cuve doit être installée le plus près possible de la surface. La maintenance doit être réalisée par un spécialiste, qui vérifiera notamment le fonctionnement de l’aérateur, la Le passage des véhicules est à proscrire à proximité de la présence de boues activées, .... station.

Pathologies / nuisances Conseils d’utilisation ● Mousse, odeurs, Il n’y a pas d’inconvénient à utiliser les produits ménagers ● Bouchage, débordement, en quantité normale (eau de Javel, détergents,... ). ● Dégradation des équipements, des ouvrages, ● Aération insuffisante.

48 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Installation d’épuration biologique

à cultures fixées Fiche 3 (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques , Annexe, 1,3°)

Dispositif assurant le prétraitement de l’ensemble des eaux usées domestiques. L’épuration aéro- bie est effectuée par des bactéries fixées sur un support, ce dernier pouvant être fixe ou mobile, immergé ou à ruissellement.

L’installation doit comporter en tête un prétraitement anaérobie pouvant être assuré par une fosse toutes eaux.

Dimensionnement

Le volume total de chaque compartiment (anaérobie et aérobie) doit être au moins égal à 2,5 m3 pour des logements allant jusqu’à 6 pièces principales. Pour des logements comprenant plus de 6 pièces principales, une étude particulière doit être réalisée.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 49 PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Règles et précautions Contraintes de fonctionnement de mise en place et d’entretien Fiche 3 Pour les systèmes sans aération forcée, des prises d’air sont Sauf circonstances particulières (caractéristiques des à prévoir pour assurer la ventilation naturelle du support. ouvrages, occupation de l’habitation), la vidange des boues est obligatoire au moins une fois par an (cf.Arrêté du 6 mai Les cuves sont posées sur un lit de sable plan et horizontal 1996 fixant les prescriptions techniques, art. 5). La mainte- épais de 10 cm, puis bloquées avec du sable jusqu’au tiers de nance doit être réalisée par un spécialiste, qui vérifiera la hauteur. Les cuves sont alors remplies d’eau. Elles doivent notamment le fonctionnement de l’aérateur, la présence être installées le plus près possible de la surface. de boues sur le support, ...

Le passage des véhicules est à proscrire à proximité de la Observer l’accumulation des boues dans le compartiment station. de stockage.

Conseils d’utilisation

Il n’y a pas d’inconvénient à utiliser les produits ménagers Pathologies / nuisances en quantité normale (eau de Javel, détergents, ...). ● Colmatage du support, ● Mauvaise répartition de l’effluent, ● Aération insuffisante, ● Dégradation des équipements, des ouvrages, ● Mousse, odeurs.

50 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Poste de relevage Dispositif nécessaire pour assurer le transfert des effluents lorsqu'il existe une contrainte de dénivelé Fiche 4

Dispositif destiné au relevage des effluents.

Le poste de relevage peut s'avérer nécessaire en tête de filière, pour alimenter le dispositif de trai- tement (tertre notamment), ou pour rejoindre un exutoire à l'aval d'un système drainé.

La pompe de relèvement en amont du système de traitement (filtre, tertre, ...) a l'avantage d'alimenter le dispositif par bâchées, ce qui facilite l'équirépartition de l'effluent sur la surface du filtre.

Dimensionnement

3 chambres environ 80 l de volume de bâchée volume du poste > 100 l (4-5 personnes)

5 chambres environ 120 l de volume de bâchée volume du poste > 150 l (6-7 personnes)

volume de bâchée = volume utile entre démarrage et arrêt de la pompe de relevage

Règles et précautions Contraintes de fonctionnement de mise en place et d'entretien

Le choix des pompes doit être adapté à la nature des eaux Contrôle périodique du fonctionnement de la pompe et à relever (ensemble des eaux domestiques, eaux de lave- des contacts de niveau. linge en sous-sol, eaux épurées, ...). Vidange et curage de la bâche.

En tête de traitement, le volume de chaque bâchée doit représenter au maximum 1/8 de la consommation jour- Pathologies / nuisances nalière. ● Pannes électriques, mécaniques, Dans le cas d'une alimentation par poste de relevage, il est ● bouchage de la volute d'aspiration de la pompe, conseillé de raccorder la ventilation au niveau du poste si ● mauvaises odeurs. celui-ci se situe à proximité de la fosse.

Sur ce type de réalisation, une attention particulière devra être apportée : ● au volume utile de la bâchée, ● à l'étanchéité du boîtier électrique, ● à l'existence d'une alarme en cas de non fonctionne- ment de la pompe, ● à la mise en place d'un clapet anti-retour sur la canali- sation de refoulement, ● à la présence d'un système pour remonter la pompe (barre de guidage et chaîne en inox).

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 51 PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Fosse septique

Fiche 5 Dispositif pouvant être conservé dans le cadre de la réhabilitation d'installations existantes (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, art. 10, et Annexe, 1, 1°)

Une fosse septique est un ouvrage parfaitement étanche assurant un prétraitement des eaux-van- nes d'une habitation. Ce type d'ouvrage n'est plus autorisé pour les nouvelles habitations, et ne peut être utilisé que dans le cas de réhabilitations d'installations existantes.

Comme pour la fosse toutes eaux, deux types de phénomènes interviennent : 1. Un phénomène physique de séparation permettant aux graisses plus légères de flotter en sur- face pour former « le chapeau », et aux particules lourdes de sédimenter et de s'accumuler pour former les boues. 2. Un phénomène biologique de fermentation anaérobie. Il en résulte une diminution des boues décantées.

Dimensionnement

Nombre de pièces principales* Volume minimum de la fosse jusqu'à 5 1,5 m3 par pièce supplémentaire + 0,5 m3

* Nombre de pièces principales = nombre de chambre(s) + 2.

Se reporter aux préconisations concernant la fosse toutes eaux (fiche 1).

52 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Bac à graisse (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, Annexe, 4, paragraphe 1) Fiche 6

Ce dispositif totalement étanche est destiné à la rétention des graisses et huiles contenues dans les eaux ménagères. En cas de traitement séparé des eaux vannes et des eaux ménagères lié à une réhabilitation, le prétraitement des eaux ménagères doit être assuré soit par un bac à graisses soit par une fosse septique (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, art. 10).. De manière générale, lorsque les huiles et les graisses sont susceptibles d’obstruer les canalisations, un bac à graisses sera interposé sur l’évacuation des eaux de cuisine (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les pre- scriptions techniques, art. 9). Compte tenu des contraintes d’entretien, ce dispositif doit être limité à des configurations parti- culières (exemple : éloignement de la fosse toutes eaux par rapport à l’habitation).

Dimensionnement

Type d’effluent * Volume minimum en litres Eaux de cuisine seules 200 l Ensemble des eaux ménagères 500 l

* Pour une habitation comprenant 5 pièces principales.

Règles et précautions à plusieurs fois par an. Les déchets retenus dans les bacs de mise en place à graisse favorisent les fermentations putrides et rédui- sent progressivement l’efficacité de l’appareil. Le bac à graisses doit être mis en place : On profitera des opérations de vidange pour vérifier le ● au plus près de l’habitation (à moins de 2 m), bon état de l’ouvrage. ● dans un endroit facile d’accès et en dehors d’un lieu de passage de véhicules. Pathologies / nuisances Le fond de fouille parfaitement horizontal sera composé de 10 cm de sable compacté. ● Dégradation, corrosion, ..., Le remplissage en eau du bac à graisses doit s’effectuer ● Colmatage, simultanément avec le remblaiement latéral. ● Odeurs.

Pour permettre l’entretien du bac à graisses, le couvercle doit arriver au niveau du sol et rester facilement accessible.

Contraintes de fonctionnement et d’entretien

La périodicité de l’entretien varie suivant l’utilisation de l’appareil et son dimensionnement.

Vidange : elle est conseillée dès que la couche de graisse dépasse 15 cm. La fréquence habituelle constatée va d’une

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 53 PRÉTRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS

Préfiltre (DÉCOLLOÏDEUR) Dispositif complémentaire destiné à assurer une filtration de sécurité en amont du traitement. Fiche 7

Ce dispositif est destiné à piéger les fuites de boues provenant des dispositifs de prétraitement. Il a un rôle de « fusible » en cas de mauvais fonctionnement ou d’absence d’entretien des systè- mes situés en amont, en évitant le colmatage des installations de traitement.

Un préfiltre est souvent intégré dans les fosses toutes eaux actuellement commercialisées.

Dimensionnement

Le dimensionnement et la conception des préfiltres ne sont pas codifiés. On distingue essentiellement : ● Les filtres à pouzzolane (ou autre matériau filtrant), ● les systèmes à filtration de surface (tubes perforés, disques, ...).

Règles et précautions de changer la pouzzolane et de vidanger les boues décan- de mise en place tées au fond du filtre tous les 4 ans, en même temps que la vidange de la fosse. Les précautions de mise en place d’un préfiltre à pouzzo- lane, isolé, sont les mêmes que pour la fosse toutes eaux. Le préfiltre doit être rempli de pouzzolane dès sa mise en Pathologies / nuisances place et simultanément avec les opérations de remblaiement. ● Dégradation, corrosion, ● Colmatage, Contraintes de fonctionnement ● Odeurs. et d’entretien

Il est conseillé de laver au jet, une fois par an, les matériaux filtrants ou le dispositif de filtration, sans relarguer les matières dans le traitement. A titre indicatif, il conviendra

54 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Tranchées d’épandage

à faible profondeur Fiche 8 Dispositif de référence adapté aux sols perméables (Arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques, Annexe, 2, 1°)

Le sol en place est utilisé ici comme support épurateur et comme moyen de dispersion de l’effluent traité. La distribution de l’effluent s’effectue par un réseau de canalisations perforées disposées dans des tranchées remplies de graviers.

Dimensionnement

La surface de l’épandage dépend de la taille de l’habitation et de la perméabilité du sol en place :

Perméabilité 15 mm/h 30 mm/h 500 mm/h Longueur de tranchée cumulée pour 5 pièces principales 60 à 90 m 45 m Longueur de tranchée complémentaire par pièce supplémentaire 20 à 30 m 15 m

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 55 TRAITEMENT ET ÉVACUATION

La longueur d’une tranchée ne doit pas dépasser 30 m. Il est préférable d’augmenter le nombre de tranchées (jusqu’à cinq en assainissement gravitaire) plutôt que de mettre en place des tuyaux d’épandage de grande longueur. Fiche 8 Epaisseur des graviers à mettre en place selon la largeur des tranchées :

Largeur des tranchées (m) Epaisseur des graviers (m) 0,50 0,30 0,70 0,20

Règles et précautions régulière comprise entre 0,5 et 1 %. Les tuyaux seront de mise en place calés par une couche de 10 cm de graviers étalés de part et d’autre. Les conditions suivantes doivent être remplies : – Surface disponible pour l’assainissement supérieure à Les tuyaux d’épandage doivent de préférence être posés 200 m2, à faible profondeur (30/40 cm). – Sol présentant une profondeur d’au moins 70 cm à 1 m sans horizon hydromorphe, rocheux compact ou fracturé, Avant d’apposer la couche de terre végétale, il est néces- – Perméabilité du sol comprise entre 15 et 500 mm/h, saire de recouvrir le gravier d’une bande de géotextile – Profondeur de la nappe phréatique supérieure à 1,50 m, imputrescible perméable à l’eau et à l’air remontant sur – Pente de terrain inférieure à 5 % (si comprise entre 5 et les bords de la tranchée. 10 %, les tranchées seront disposées perpendiculairement à la pente). La terre végétale, débarrassée de tout élément caillouteux de gros diamètre, est répartie par couches successives Le regard de répartition doit être posé horizontalement directement sur le géotextile. Elle n’est pas compactée. et de manière stable sur un lit de sable compacté de 10 cm d’épaisseur afin d’assurer l’équirépartition des eaux pré- L’épandage souterrain doit être maillé chaque fois que la traitées. topographie le permet.

Les jonctions regards-canalisations doivent être souples. Autres précautions En sortie du regard de répartition, on disposera des tuyaux non perforés, appelés tuyaux de répartition. ● Ne pas imperméabiliser la surface de traitement, ● Eviter toute culture sur le site. Pas d’arbre à moins de Selon le niveau d’arrivée des effluents, la tranchée doit 3 mètres, avoir une profondeur comprise entre 60 cm et 1 m avec ● Proscrire le stockage et le passage de charges lourdes une largeur minimum de 50 cm. L’espacement à respecter au-dessus de la filière (ex : pile de bois, manoeuvre de entre deux tranchées consécutives est de 1,5 m. véhicules, ...), ● Eloigner l’épandage de la maison pour éviter les infil- Les tuyaux d’épandage, rigides et résistants, doivent avoir trations, les remontées capillaires dans les murs. un diamètre au moins égal à 100 mm. Ils seront munis d’orifices dont l’ouverture minimale doit être de 5 mm. La fouille accueillant ces tuyaux d’épandage sera parfaitement Pathologies / nuisances plate et horizontale et devra être remplie de graviers (granulométrie 10-40mm, sans fine) jusqu’au fil d’eau. La ● Colmatage (tuyaux, filtres, ...), pose des tuyaux d’épandage sera ensuite réalisée à même ● Présence d’eau stagnante sur le traitement. le gravier (au centre de la tranchée) avec une pente

56 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Lit d’épandage à faible profondeur Dispositif adapté aux sols perméables quand la réalisation de tranchées est difficile (sols sableux). Fiche 9 (Arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques, Annexe, 2, 2°)

Ce système est constitué de canalisations d’épandage placées à faible profondeur sur un lit de graviers qui permet l’infiltration lente des effluents prétraités. L’épuration s’effectue par les micro- organismes du sol en place, qui assure également la dispersion des eaux traitées.

Dimensionnement

Le dimensionnement du lit d’épandage dépend de la taille du logement. Pour une perméabilité comprise entre 30 mm/h et 500 mm/h, le dimensionnement sera de 60 m2 minimum pour un logement comprenant 5 pièces principales, avec 20 m2 supplémentaires par pièce principale supplémentaire, et avec comme contraintes : ● une longueur maximale de 30 m, ● une largeur maximale de 8 m.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 57 TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Règles et précautions Autres précautions de mise en place

Fiche 9 ● Ne pas imperméabiliser la surface de traitement, Les conditions suivantes doivent être remplies : ● Eviter toute culture sur le site. Pas d’arbre à moins de ● Surface disponible pour l’assainissement supérieure à 200 m2. 3 mètres, ● Perméabilité du sol comprise entre 30 et 500 mm/h. ● Proscrire le stockage et le passage de charges lourdes ● Profondeur de la nappe phréatique supérieure à 1,5 m. au-dessus de la filière (ex : pile de bois, manoeuvre de ● Absence de traces d’hydromorphie sur une profon- véhicules, ...), deur de 1,5 m. ● Eloigner l’épandage de la maison pour éviter les infil- trations, les remontées capillaires dans les murs. Les conditions de mise en œuvre du lit d’épandage à faible profondeur sont quasiment les mêmes que celles appliquées pour les tranchées d’épandage à faible profondeur. Pathologies / nuisances

Il faut cependant respecter les contraintes suivantes : ● Colmatage (tuyaux, filtres,...), ● Une fouille unique parfaitement plate et horizontale ● Présence d’eau stagnante sur le traitement. doit être créée. ● La profondeur d’un lit d’épandage doit être comprise entre 60 et 80 cm, selon le niveau d’arrivée des eaux provenant de la fosse toutes eaux. ● Les tuyaux d’épandage seront disposés dans une couche de graviers de granulométrie 10-40 mm dépourvus de fines. ● La distance d’axe en axe des tuyaux d’épandage paral- lèles est comprise entre 0,5 et 1,5 m. ● Une distance de 1 m entre la limite du lit d’épandage et les tuyaux placés en bordure devra être respectée.

58 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Lit filtrant non drainé

à flux vertical Fiche 10 Dispositif adapté aux terrains avec sol peu épais et roche fissurée proche (grande perméabilité) (Arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques, Annexe, 2, 3°)

Ce système est constitué d’un lit de sable présentant une meilleure aptitude au traitement des effluents que le sol en place. L’épuration est réalisée par le sable et les micro-organismes fixés autour des granulats. L’évacuation est assurée par le sol en place.

Dimensionnement

Nombre de pièces principales Surface jusqu'à 4 20 m2 par pièce supplémentaire + 5 m2

avec comme contraintes : ● une largeur de 5 m, ● une longueur minimale de 4 m.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 59 TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Règles et précautions Les tuyaux d’épandage doivent être noyés dans une de mise en place couche de graviers de granulométrie 10-40 mm. Ils seront espacés d’un mètre, et seront disposés, orifices vers le Fiche 10 Le regard de répartition doit être posé horizontalement et bas, avec une pente de 0,5 à 1 %. de manière stable sur un lit de sable compacté de 10 cm d’épaisseur afin d’assurer l’équirépartition des eaux pré- Avant d’apposer la couche de terre végétale (qui sera traitées. débarrassée de tout élément caillouteux), il est nécessai- re de recouvrir le gravier d’une nappe de géotextile impu- Les jonctions regards-canalisations doivent être souples. trescible perméable à l’eau et à l’air remontant sur les bords de la fouille. En sortie du regard de répartition, on disposera des tuyaux non perforés, appelés tuyaux de répartition. Il est important qu’après remblaiement, l’ensemble des regards reste accessible et apparent pour permettre un Le lit filtrant vertical est réalisé dans une excavation à contrôle régulier et un bon entretien des installations. fond plat et horizontal. La profondeur de la fouille est de 1,10 à 1,60 m. Les éléments caillouteux grossiers doivent être éliminés des parois et du fond de la fouille. Autres précautions

Le sable retenu, mis en place sur au moins 70 cm d’épais- ● Ne pas imperméabiliser la surface de traitement, seur, doit être siliceux et lavé (absence de particules fines ● Eviter toute culture sur le site. Pas d’arbre à moins de inférieures à 80 µm), et se situer dans la plage recomman- 3 mètres, dée du fuseau granulométrique (cf DTU 64.1, Annexe B). ● Proscrire le stockage et le passage de charges lourdes au-dessus de la filière (ex : pile de bois, manoeuvre de Il est fortement conseillé de disposer un géotextile ou une véhicules, ...), géogrille sur le pourtour et au fond du filtre, notamment en ● Eloigner l’épandage de la maison pour éviter les infil- terrain fissuré, pour prévenir tout entraînement du sable. trations, les remontées capillaires dans les murs.

L’épandage est réalisé à l’aide de tuyaux d’épandage rigi- des de diamètre minimum de 100 mm comportant des Pathologies / nuisances fentes dont la plus petite dimension sera de 5 mm. ● Colmatage (tuyaux, filtres, ...), ● Présence d’eau stagnante sur le traitement.

60 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Tertre d’infiltration Dispositif adapté si la nappe phréatique est à faible profondeur

(Arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques, Annexe, 2, 3°) Fiche 11

Le tertre d’infiltration, inspiré du lit filtrant à flux vertical, se réalise en surélevant le massif sableux par rapport au terrain naturel pour se situer au-dessus de la nappe phréatique. La répartition de l’effluent en aval de la fosse toutes eaux s’effectue en général à l’aide d’une pompe de relèvement ; dans certains cas, le système peut cependant être alimenté gravitairement. Le tertre peut être en partie enterré ou être totalement hors sol.

Dimensionnement

Le dimensionnement d’un tertre d’infiltration dépend de la taille du logement :

Nombre de pièces Surface minimale Surface minimale à la base du tertre principales au sommet du tertre 15 < K < 30 30 < K < 500 4 20 m2 60 m2 40 m2 + 1 pièce principale + 5 m2 + 30 m2 + 20 m2

Avec les contraintes suivantes : ● Hauteur : environ 1 m, dont 70 cm de sable. ● Largeur : 5 m au sommet. ● Longueur minimale : 4 m au sommet.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 61 TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Règles et précautions Le fond du tertre doit se trouver au minimum à 80 cm de mise en place sous le fil d’eau en sortie du regard de répartition. L’ensemble du tertre est ensuite recouvert d’un géotexti- Fiche 11 Dans la plupart des cas, le tertre sera mis en place après le perméable à l’eau et à l’air sur lequel une couche de 20 avoir décapé le sol en place sur quelques centimètres et cm de terre végétale sera apposée. scarifié la surface ainsi dégagée. Dans le cas où un poste de relevage est nécessaire, se L’épandage est réalisé à l’aide de tuyaux d’épandage rigi- reporter à la Fiche 4. des de diamètre minimum de 100 mm comportant des fentes dont la plus petite dimension sera de 5 mm. Autres précautions :

Le regard de répartition doit être posé horizontalement ● Ne pas imperméabiliser la surface de traitement, et de manière stable sur un lit de sable compacté de 10 ● Eviter toute culture sur le site. Pas d’arbre à moins de cm d’épaisseur afin d’assurer l’équirépartition des eaux 3 mètres, prétraitées. ● Proscrire le stockage et le passage de charges lourdes au-dessus de la filière (ex : pile de bois, manoeuvre de Les jonctions regards-canalisations doivent être souples. véhicules, ...), En sortie du regard de répartition, on disposera des ● Eloigner l’épandage de la maison pour éviter les infil- tuyaux non perforés, appelés tuyaux de répartition. trations, les remontées capillaires dans les murs.

L’ensemble doit reposer sur le gravier (granulométrie 10- 40 mm) lavé. Pathologies / nuisances

L’écartement entre chaque tuyau d’épandage doit être de ● Colmatage (tuyaux, filtres, ...), 1 m en respectant une distance de 50 cm avec le bord du ● Présence d’eau stagnante sur le traitement. tertre.

Le sable retenu, mis en place sur au moins 70 cm d’épais- seur, doit être siliceux et lavé (absence de particules fines inférieures à 80 µm), et se situer dans la plage recomman- dée du fuseau granulométrique (cf DTU 64.1,Annexe B).

62 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Lit filtrant drainé

à flux vertical Fiche 12 Dispositif adapté aux sols peu perméables (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, Annexe, 3, 1°) Ce système est constitué d’un lit de sable recevant les effluents prétraités. L’épuration est réalisée par les micro-organismes fixés autour des grains de sable. L’effluent épuré, récupéré par le réseau de drainage, est rejeté en milieu superficiel ou évacué dans le sous-sol par puits d’infiltration - ce dernier cas ne peut être autorisé que par dérogation préfectorale (Cf. article 3 de l’arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques).

Dimensionnement

Le dimensionnement d’un lit filtrant drainé à flux vertical dépend de la taille du logement :

Nombre de pièces principales Surface jusqu'à 4 20 m2 par pièce supplémentaire + 5 m2

avec comme contraintes : ● une largeur de 5 m, ● une longueur minimale de 4 m.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 63 TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Règles et précautions d’eau. La pose des tuyaux d’épandage sera ensuite réalisée de mise en place à même le gravier avec une pente régulière comprise entre 0,5 et 1 %. Les tuyaux seront calés par une couche Fiche 12 Tout rejet vers le milieu hydraulique superficiel ne peut de 10 cm de graviers étalés de part et d’autre. être effectué qu’à titre exceptionnel et doit respecter une qualité minimale de rejet en MES et DBO5 (cf Arrêté du 6 Le sable retenu, mis en place sur au moins 70 cm d’épais- mai 1996 fixant les prescriptions techniques., Art. 3). seur, doit être siliceux et lavé (absence de particules fines inférieures à 80 µm), et se situer dans la plage recomman- Il n’est pas soumis à autorisation au titre de la Police de dée du fuseau granulométrique (cf DTU 64.1, Annexe B). l’eau, mais nécessite une autorisation écrite du propriétaire du lieu de rejet. Il faut cependant vérifier que le Préfet n’a Avant d’apposer la couche de terre végétale (qui sera pas interdit localement ce type de rejet. débarrassée de tout élément caillouteux), il est nécessai- re de recouvrir le gravier d’une nappe de géotextile impu- Tout rejet vers le milieu hydraulique souterrain par puits trescible perméable à l’eau et à l’air remontant sur les d’infiltration doit être préalablement autorisé par déroga- bords de la fouille. tion du préfet (Arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques, Art. 3). Il est important qu’après remblaiement, l’ensemble des regards reste accessible et apparent pour permettre un Pour rejeter sans relevage en milieu hydraulique superfi- contrôle régulier et un bon entretien des installations. ciel, l’exutoire doit se situer à au moins 1,2 m en contre- bas du terrain naturel. La canalisation d’évacuation qui se raccorde au regard de collecte pour rejoindre l’exutoire doit être disposée sur un Le regard de répartition doit être posé horizontalement lit de sable de 10 cm avec une pente de 0,5 % au minimum. et de manière stable sur un lit de sable compacté de 10 cm d’épaisseur afin d’assurer l’équirépartition des eaux Si nécessaire, prévoir un clapet anti-retour sur le tuyau prétraitées. d’évacuation.

Les jonctions regards-canalisations doivent être souples. En sortie du regard de répartition, on disposera des Autres précautions tuyaux non perforés, appelés tuyaux de répartition. ● Ne pas imperméabiliser la surface de traitement, Le lit filtrant vertical se pose dans une excavation à fond ● Eviter toute culture sur le site. Pas d’arbre à moins de plat et horizontal. La profondeur de la fouille est de 1,20 3 mètres, à 1,70 m. Les éléments caillouteux grossiers doivent être ● Proscrire le stockage et le passage de charges lourdes éliminés des parois et du fond de la fouille. au-dessus de la filière (ex : pile de bois, manoeuvre de véhicules, ...), Il est nécessaire de disposer un géotextile ou une géogrille ● Eloigner l’épandage de la maison pour éviter les infil- sur le pourtour et au fond du filtre, sous le sable, pour trations, les remontées capillaires dans les murs. prévenir tout entraînement du sable dans les drains.

Si nécessaire, on disposera un film imperméable en fond Pathologies / nuisances de fouille. ● Colmatage (tuyaux, filtres, ...), Les tuyaux d’épandage, rigides et résistants, doivent avoir ● Présence d’eau stagnante sur le traitement. un diamètre au moins égal à 100 mm. Ils seront munis d’orifices dont l’ouverture minimale doit être de 5 mm. La fouille accueillant ces tuyaux d’épandage sera parfaite- ment plate et horizontale et devra être remplie de gra- viers (granulométrie 10-40 mm, sans fine) jusqu’au fil

64 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Lit filtrant drainé

à flux horizontal Fiche 13 Remplace le filtre à sable vertical drainé si le dénivelé vers l’exutoire n’est pas suffisant (Arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques, Annexe, 3, 2°) Ce système est constitué, à partir de l’alimentation, d’une succession de matériaux filtrants de gra- nulométrie décroissante. Les effluents prétraités transitent sous une faible pente motrice. Les eaux épurées sont récupérées en aval par un drain pour évacuation en milieu superficiel. Il ne peut être mis en place que si les caractéristiques du site ne permettent pas l’implantation d’un lit filtrant à flux vertical drainé. Ce type de filière s’impose pour les sols très peu perméables, lorsque la configuration du terrain n’autorise pour le filtre qu’une perte de niveau minimale entre l’entrée et la sortie.

Dimensionnement

Le dimensionnement d’un lit filtrant drainé à flux horizontal dépend de la taille du logement : Nombre de pièces principales Largeur du front de répartition 46 m 58 m par pièce supplémentaire + 1m Avec les contraintes suivantes : ● La largeur du front de répartition ne devrait pas dépasser 13 m, ● La longueur de filtration est de 5,5 m quelle que soit la taille du logement, ● La pente motrice du fond de fouille est de l’ordre de 1 %, ● La hauteur des matériaux filtrants est de 35 cm au moins, quelle que soit la taille du logement. La profondeur totale de la fouille est donc au minimum de 50 cm sachant que le filtre est recouvert d’environ 15 cm de terre végétale.

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 65 TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Règles et précautions Le regard de répartition doit être posé horizontalement de mise en place et de manière stable sur un lit de sable compacté de 10 cm d’épaisseur afin d’assurer l’équirépartition des eaux pré- Fiche 13 Tout rejet vers le milieu hydraulique superficiel ne peut traitées. être effectué qu’à titre exceptionnel et doit respecter une qualité minimale de rejet en MES et DBO5 (cf Arrêté du 6 Le regard de collecte est posé directement sur la rigole mai 1996 fixant les prescriptions techniques, Art. 3). Il n’est créée en fond de fouille. Il est conçu de façon à éviter la pas soumis à autorisation au titre de la Police de l’eau, stagnation des effluents épurés. La canalisation d’évacua- mais nécessite une autorisation écrite du propriétaire du tion qui se raccorde à ce regard pour rejoindre l’exutoire lieu de rejet. Il faut cependant vérifier que le Préfet n’a pas doit être disposée sur un lit de sable de 10 cm avec une interdit localement ce type de rejet. pente de 0,5 % au minimum.

Compte tenu des dimensions à adopter pour le filtre, le Si nécessaire, prévoir un clapet anti-retour sur le tuyau niveau de sortie se situe à environ 50 cm en contrebas du d’évacuation. terrain naturel, ce qui permet de rejoindre un exutoire de surface peu profond. Autres précautions Les effluents sont répartis sur toute la largeur de la fouille grâce à un tuyau de répartition obturé aux extrémités et ● Ne pas imperméabiliser la surface de traitement, enrobé dans du gravier situé à au moins 35 cm au-dessus ● Eviter toute culture sur le site. Pas d’arbre à moins de du fond de fouille. 3 mètres, ● Proscrire le stockage et le passage de charges lourdes Les tuyaux d’épandage, rigides et résistants, doivent avoir au-dessus de la filière (ex : pile de bois, manoeuvre de un diamètre au moins égal à 100 mm. Ils seront munis d’ori- véhicules, ...), fices dont l’ouverture minimale doit être de 5 mm. Ils doivent ● Eloigner l’épandage de la maison pour éviter les infil- être posés horizontalement. trations, les remontées capillaires dans les murs.

Si nécessaire, on disposera un film imperméable en fond de fouille. Pathologies / nuisances

La disposition des matériaux du lit filtrant horizontal ● Colmatage (tuyaux, filtres, ...), s’organise de la façon suivante d’amont en aval : ● Présence d’eau stagnante sur le traitement. – 80 cm de gravier lavé (granulométrie 10-40 mm) ; – 1,20 m de gravillons fins lavés (granulométrie 6-10 mm) ; – 3 m de sable siliceux fin lavé (granulométrie 2-4 mm conseillée) ; – 50 cm de gravillons fins lavés (granulométrie 6-10 mm).

Avant d’apposer la couche de terre végétale (qui sera débarrassée de tout élément caillouteux), il est nécessaire de recouvrir le gravier d’une nappe de géotextile impu- trescible perméable à l’eau et à l’air remontant sur les bords de la fouille.

66 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF TRAITEMENT ET ÉVACUATION

Puits d’infiltration Dispositif d’évacuation envisageable pour les filières drainées lorsqu’aucune autre voie d’évacuation n’est

possible (doit être autorisé par dérogation du préfet) Fiche 14 (Arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques, art. 3, et Annexe, 4, 4°)

Le puits d’infiltration n’est pas un procédé d’épuration. Il a pour fonction de disperser les eaux traitées dans les couches profondes lorsque le sol superficiel est imperméable et qu’il existe une couche perméable en profondeur.

Pour les filières drainées, en cas d’impossibilité de rejeter en milieu hydraulique superficiel, les effluents peuvent être évacués par puits d’infiltration. Ce dispositif nécessite la délivrance d’une autorisation préfectorale.

En effet, le puits d’infiltration ne peut recevoir que des effluents ayant subi un traitement complet, à condition, en outre, qu’il n’y ait pas de risques sanitaires pour les points d’eau destinés à la consommation humaine.

Les rejets d’effluents, même traités, dans un puisard, puits perdu, puits désaffecté, cavité naturelle ou artificielle, sont interdits.

Dimensionnement

Le puits d’infiltration devra avoir une surface de contact avec la couche perméable de 2 m2 par pièce principale (fond et paroi).

DES HABITATIONS INDIVIDUELLES ÉTUDES SUR L’ EAU N°86 67 TRAITEMENT ET ÉVACUATION Fiche 14 Règles et précautions Contraintes de fonctionnement de mise en place et d’entretien

Une excavation est réalisée de façon à atteindre la couche Eviter tout rejet d’eaux pluviales. perméable.

La surface latérale du puits d’infiltration doit être étanche Pathologies / nuisances depuis la surface du sol jusqu’à 50 cm au moins au-dessous du tuyau amenant les eaux épurées. ● Colmatage des graviers. Dans la partie inférieure, les buses doivent être perforées.

Le puits doit être garni, sous le tuyau d’amenée, de matériaux calibrés de granulométrie 40-80 mm.

L’effluent épuré déversé doit être réparti sur l’ensemble de la surface du matériau.

68 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D’ ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF