DOSSIER DE DECLARATION AU TITRE DE LA LOI SUR L'EAU (Rubriques 2.1.2.0 et 2.1.5.0)

Raccordement des réseaux eaux usées de la Vèze (25) à la station de Port Douvot à Besançon

Régularisation des rejets d'eaux pluviales de la commune de la Vèze

Réaménagement de l'ancien lagunage de la Vèze.

Janvier 2020

Bureau d'études INITIATIVE, Aménagement et Développement RCS : D 339 752 644 - SIRET : 339 752 644 00015 - APE : 742C

Siège social : 4, passage Jules Didier 70000 VESOUL Tél. : 03.84.75.46.47 - Fax : 03.84.75.31.69 e-mail : [email protected]

Initiative A & D

des Liste pièces

LISTE DES PIECES

1 NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR ...... 3

2 EMPLACEMENT DU PROJET ...... 4

3 NATURE ET CONSISTANCE DES TRAVAUX ...... 5

4 RESUME NON TECHNIQUE ...... 9

5 NOTICE D'INCIDENCE ...... 10

6 RAISON DU CHOIX DU PROJET : ...... 43

7 INCIDENCE SUR LA ZONE NATURA 2000 : ...... 44

8 MOYENS DE SURVEILLANCE ET DE PROTECTION ...... 47

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Initiative A & D 1

1 Nom et adresse du demandeur

. Demandeur : Grand Besançon Métropole N° siren : 242500361

. Représentant du demandeur :

M. Gaëtan DUBOURGEOIS Technicien service travaux

Département Eau et Assainissement adresseNom et du demandeur

Tél : 03 81 41 55 11 [email protected]

. Adresse : Grand Besançon Métropole Communauté urbaine 4 rue Plançon 25043 Besançon cedex

. Renseignements techniques :

Bureau d'études INITIATIVE A&D 4, passage Jules Didier 70 000 VESOUL Tél : 03 84 75 46 47

Cabinet d'Etudes ANDRE 12 rue jean Mermoz BP n°5 25301 CEDEX Tél : 03.81.39.29.25

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Initiative A & D 2

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2 Emplacement du projet

Le projet concerne l'aménagement de l'ancienne lagune de traitement des eaux usées de la commune de La Vèze en bassin d'orage, suite à la mise en place d'un poste de refoulement renvoyant les effluents vers la station d'épuration de Besançon Port-Douvot.

Les anciens bassins de lagunage sont situés au point bas du village de la Vèze, sur la commune de , en limite avec le marais de Saône. Il s'agit des parcelles 112, 114 et 115 section ZB. Leurs surfaces actuelles sont d'environ 2 300 m² pour le premier bassin et Emplacement du projet de 1 150 m² pour les bassins 2 et 3, soit 4 600 m² au total.

Position de la Vèze par rapport à Besançon

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 4

Initiative A & D 3

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3 Nature et consistance des travaux

Un poste de refoulement a été mis en place à l'extrémité du réseau eaux usées de la commune de La Vèze. Ce poste renvoie les effluents vers la station d'épuration de Besançon-Port-Douvot via le réseau de transfert intercommunal du SYTTEAU.

Suite à ces travaux, il est prévu l'aménagement d'un bassin d'orage de 300 m3 dans la première lagune de l'ancien traitement des eaux usées communales, actuellement inutilisée. Ce bassin d'orage permettra de stocker temporairement les volumes excédentaires générés par les débits de temps de pluie s'ils sont supérieurs à la capacité des pompes. Ce bassin permettra ainsi de limiter les rejets directs vers le milieu naturel (ruisseau du Marais).

Le nouveau bassin d'orage possédera une surverse d'orage en direction du ruisseau, mais elle ne fonctionnera qu'une fois par an maximum, contre un rejet une fois par mois en

moyenne dans la situation actuelle. Un canal Venturi et une sonde de niveau seront présents etNatureconsistance des travaux sur la sortie du bassin afin de comptabiliser les rejets directs.

A l'occasion de cet aménagement, les rejets pluviaux de la Vèze feront aussi l'objet d'une déclaration administrative, même s'il n'est pas prévu de modification à leur niveau.

Le reste de la superficie de la première lagune sera remblayé avec de la terre végétale. Les deuxième et troisième lagunes seront réaménagées en espace naturel et confiées à la gestion du Syndicat Mixte du Marais de Saône.

En amont de ces travaux, les lagunes feront l'objet d'une vidange et d'un curage pour évacuer les boues organiques présentes à leur niveau.

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Initiative A & D 3

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Nature etNatureconsistance des travaux

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Initiative A & D 3

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. Cadre réglementaire :

La réalisation du bassin d'orage, en particulier son rejet qui constitue un déversoir d'orage, est soumis à la Loi sur l'Eau.

Par ailleurs, à l'occasion de ces travaux, la Direction Départemental des Territoires du (DDT25) demande à ce qu'une régularisation au titre de la Loi-sur-l'Eau soit faite pour l'ensemble du système d'assainissement eaux pluviales de la commune de La Vèze. En effet, ce système n'avait pas fait l'objet d'une déclaration dans les 3 ans après l'adoption de la Loi sur l'Eau de 1992, comme cela était prévu par le II l'article 10 de la dite Loi.

Les rubriques de la nomenclature (article R214-1 du Code de l'Environnement) concernées sont les suivantes :

Rubriques Situation du projet

2.1.2.0 Déversoirs d'orage situés sur un système de collecte des eaux La commune a une etNatureconsistance des travaux usées destiné à collecter un flux polluant journalier : population de 443 1- Supérieur à 600 kg de DBO5 (A) ; habitants, soit 26 2- Supérieur à 12 kg de DBO5, mais inférieur ou égal à 600 kg de kg de DBO5/j. DBO5 (D). Déclaration. 2.1.3.0- Epandage de boues issues du traitement des eaux usées, la Les boues issues quantité de boues épandues dans l'année, produites dans l'unité de du curage des traitement considérée, présentant les caractéristiques suivantes : lagunes seront 1- Quantité de matière sèche supérieure à 800 t/ an ou azote traitées par une total supérieur à 40 t/ an (A) ; filière agréée. 2- Quantité de matière sèche comprise entre 3 et 800 t/ an ou azote total compris entre 0,15 t/ an et 40 t/ an (D). Non Concernée 2.1.5.0 : Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou La surface actuelle sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la commune est de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les de 19,8 ha. écoulements sont interceptés par le projet, étant :

1° Supérieure ou égale à 20 ha (A) ; Déclaration 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (D). 3.2.4.0. : 1° Vidanges de plans d'eau issus de barrages de retenue, dont la Les bassins de hauteur est supérieure à 10 m ou dont le volume de la retenue est lagunage (4600 m²) supérieur à 5 000 000 m3 (A) ; seront vidangés en 2° Autres vidanges de plans d'eau, dont la superficie est supérieure à amont des travaux 0,1 ha, hors opération de chômage des voies navigables, hors piscicultures mentionnées à l'article L. 431-6, hors plans d'eau Déclaration mentionnés à l'article L. 431-7 (D).

Le présent dossier constitue donc un dossier de déclaration au titre de la Loi sur l'Eau.

Par ailleurs, on notera que le lagunage communal va être désactivé. Il était soumis à déclaration au titre des rubriques : 2.1.1.0 - station d'épuration de plus de 12 kg de DBO5, mais inférieure à 600 kg de DBO5, 3.2.3.0 - plan d'eau de plus de 1000 m², mais inférieur à 3 ha.

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Initiative A & D 3

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Les bassins deux et trois seront convertis en zone naturelle sous maitrise d'ouvrage du Syndicat Mixte du Marais de Saône. A l'occasion de ces travaux, un dossier Loi sur l'Eau sera déposé ultérieurement au titre des rubriques 3.2.3.0 et 3.2.4.0, ainsi qu'éventuellement des rubriques 3.1.1.0, 3.1.5.0 et 1.2.1.0, selon le mode d'alimentation qui sera retenu. En effet, ce projet n'est pas encore précisément défini.

Nature etNatureconsistance des travaux

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Initiative A & D 4

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4 Résumé non technique

Le projet concerne l'aménagement de l'ancienne lagune n°1 de traitement des eaux usées de la commune de La Vèze en bassin d'orage, suite à la mise en place d'un poste de refoulement renvoyant les effluents vers la station d'épuration de Besançon Port-Douvot. Ce bassin permettra de stocker temporairement les pics de débits afin de permettre leur reprise par le poste de refoulement. Si les volumes à stocker dépassent la capacité du bassin, il restera cependant des déversements vers le milieu naturel.

Résumé non technique Les lagunes 2 et 3 seront vidées et nettoyées avant d'être cédées au Syndicat Mixte du Marais de Saône, qui effectuera des aménagements écologiques ultérieurement.

Par ailleurs il revient de régulariser les rejets pluviaux de la commune, qui n'avaient pas été déclarés aux services de l'Etat dans le cadre de la Loi sur l'Eau.

L'ensemble du projet concerne les environs de l'ancien lagunage de la Vèze, qui se situe sur la commune de Morre, en bordure du marais de Saône. Ce marais se développe sur une couche de marnes imperméables, en grande partie recouverte par des alluvions, et est alimenté par les précipitations et des sources. Les eaux du marais elles-mêmes repartent vers un réseau souterrain au niveau de la perte du Creux sous Roche et participent à l'alimentation de la source d'Arcier. Cette dernière est utilisée pour l'alimentation en eau potable de Besançon.

Le projet est ainsi situé dans le périmètre de protection rapproché de la source d'Arcier, ce qui a en grande partie justifié la mise en place du poste de refoulement pour supprimer les rejets d'eaux usées, même traitées, dans le marais. En effet, les ruisseaux du marais présentent des pollutions d'origine diverse. Cela a un impact sur la qualité des eaux à la source d'Arcier et sur la faune et la flore du marais, ces dernières constituant un patrimoine écologique notable, comme souligné par la présence de plusieurs zonages environnementaux.

Les contraintes principales du projet sont donc la préservation de la qualité du ruisseau du Marais, qui impacte le Marais de Saône et indirectement la Source d'Arcier. Le projet a un impact positif ou nul sur ces différents éléments car il ne concerne que des terrains déjà aménagés, non inondables, et il permet de diminuer les rejets d'eaux usées vers le ruisseau du Marais (tampon en entrée du poste de refoulement). Cela a un impact positif sur la qualité de ce ruisseau, et de là sur l'écologie du Marais de Saône et la qualité de la source d'Arcier.

Des mesures préventives seront cependant prises pendant la réalisation des travaux et on notera qu'en parallèle, des travaux seront réalisés sur le réseau eaux usées de la Vèze afin de limiter les quantités d'eaux claires parasites arrivant au poste de refoulement. Le réseau pluvial ne sera pas modifié.

Enfin, la gestion des anciens bassins 2 et 3 du lagunage de la Vèze par le Syndicat du Mixte du Marais de Saône permettra d'offrir des habitats intéressants pour la faune et la flore du marais.

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Initiative A & D 5

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5 Notice d'incidence

5.1. INTRODUCTION : ...... 11 Notice d'incidenceNotice 5.2. DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT : ...... 11

5.2.1 RELIEF : ...... 11 5.2.2 GEOLOGIE : ...... 12 5.2.3 EAUX SOUTERRAINES : ...... 12 5.2.4 EAUX SUPERFICIELLES : ...... 16 5.2.5 ECOLOGIE : ...... 23 5.2.6 CLIMATOLOGIE : ...... 25 5.2.7 CONTRAINTES NATURELLES PRINCIPALES : ...... 25

5.3. DESCRIPTION DU PROJET :...... 26

5.3.1 SYSTEME D'ASSAINISSEMENT EN PLACE: ...... 26 5.3.2 TRAVAUX PREVUS : ...... 33 5.3.3 PRESENTATION GRAPHIQUE : ...... 34

5.4. ETUDE DES IMPACTS DU PROJET ET MESURES COMPENSATOIRES : ...... 35

5.4.1 IMPACT SUR LA QUALITE DES EAUX : ...... 35 5.4.2 POLLUTIONS LIEES AUX TRAVAUX : ...... 35 5.4.3 IMPACT SUR LA SALUBRITE PUBLIQUE : ...... 37 5.4.3 IMPACT SUR LA RESSOURCE EN EAU : ...... 38 5.4.4 IMPACT SUR LE MILIEU AQUATIQUE ET SUR LES ZONES HUMIDES : ...... 38 5.4.5 IMPACT SUR LES USAGES DE L'EAU : ...... 38 5.4.6 IMPACT SUR L'ECOULEMENT ET LES INONDATIONS: ...... 39 5.4.7 RECAPITULATIF DES IMPACTS : ...... 39 5.4.8 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LA DCE ET LE SDAGE : ...... 40 5.4.9 COMPATIBILITE AVEC LE PGRI : ...... 42

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Initiative A & D 5

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5.1. Introduction :

L'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales d'une commune constitue un de ces principaux risques d'atteinte du milieu aquatique. C'est pourquoi la Loi sur l'Eau soumet les systèmes importants (au sens de l'article R.214-1 du Code de l'Environnement) à la réalisation préalable d'une étude. Cette étude vise à définir les sensibilités exprimées par le milieu naturel et à évaluer l'effet du système d'assainissement. En cas de dysfonctionnements majeurs, des mesures compensatoires peuvent être proposées afin de rendre compatible le projet avec les sensibilités de d'incidenceNotice l'environnement.

La présente pièce est une étude d'incidence comprenant :

. Une description de l'environnement.

. Une description du projet.

. Une évaluation des impacts.

. Une proposition de mesures compensatoires.

. Les moyens d’entretien des installations.

5.2. Description de l'environnement :

5.2.1 Relief :

La commune de la Vèze est située sur les premiers plateaux du Doubs, juste au-dessus de Besançon. Dans le détail, la commune se situe en limite de la cuvette d'alimentation du marais de Saône. Sa limite Ouest et sa pointe Sud, en particulier le hameau de la Grande Combe, sont inscrits dans le bassin versant de la Loue. En limite Nord, la limite communale suit une ligne de crête qui correspond au Faisceau Bisontin, avec un point haut à 460 m d'altitude. A ce niveau, les pentes sont relativement fortes. Le reste de la commune possède un relief peu marqué, qui redescend lentement vers le marais de Saône à l'Est, avec un point bas à 385 m d'altitude au Pontot.

Le village s'inscrit pleinement dans le bassin versant du marais, le rejet du réseau pluvial constituant la "source" du ruisseau du Marais (reprise d'anciens lavoirs). L'ancien lagunage se situe en bordure du marais, entre 385 et 386 m d'altitude.

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Initiative A & D 5

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5.2.2 Géologie : (Voir l'extrait de la carte au 1/50 000 de Besançon du BRGM page suivante)

Au niveau géologique, le village se situe sur des roches sédimentaires perméables (calcaires J5, J6), mais avec une faible puissance, reposant rapidement sur des marnes et argiles imperméables de l'Oxfordien (J4).

L'ancien lagunage est situé sur les alluvions actuelles (Fz) et les tourbes (FzT) du Marais de d'incidenceNotice Saône.

Les schémas ci-dessous présentent la configuration géologique de la cuvette du Marais de Saône.

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Initiative A & D 5 2 Carte géologique de La Vèze

source : BRGM Notice d'incidenceNotice

Légende

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Initiative A & D 5

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5.2.3 Eaux souterraines :

Deux types de ressources en eaux souterraines sont présentes à La Vèze. Elles sont en interrelation.

- De manière limitée, sous le village, dans les niveaux calcaires, un réseau karstique se développe. Il est marqué par des circulations relativement rapides des précipitations s'infiltrant sur les plateaux, avec une ressortie au niveau de l'ancien lavoir, au point bas de la commune. d'incidenceNotice

- En aval du lavoir communal, une nappe alluviale se développe dans les alluvions du Marais de Saône, alimentée en partie par les résurgences karstiques amont et par les précipitations. Elle est caractérisée par des circulations lentes à travers les sables, graviers et limons constituant les alluvions. Cette circulation lente permet une filtration de l'eau. La nappe est aussi drainée par le réseau hydraulique superficiel, qui sert de "trop-plein".

- Les cours d'eau du marais de Saône partent ensuite en perte dans les calcaires sous- jacents (pertes du Creux sous Roches) et participent à l'alimentation de l'important réseau karstique de la source d'Arcier, qui ressort dans la vallée du Doubs, au Nord-Est de la commune de La Vèze.

La source d'Arcier est captée et sert à l'alimentation en eau potable d'environ la moitié de la population du Grand Besançon. Elle constitue une ressource stratégique à l'échelle départementale. Elle dispose ainsi de périmètres de protection qui incluent l'ensemble du village de La Vèze en périmètre éloigné. L'ancien lagunage est dans le périmètre de protection rapproché A.

Ce classement en PPR-A implique le respect de l'arrêté préfectoral de Déclaration d'Utilité Publique du 8 juin 2004, qui prévoit notamment l'interdiction (article 6-2) :

- des épandages de liquides,

- des rejets d'effluents issus des activités agricoles et domestiques,

- des stockages et dépôts de matières polluantes,

- de l'utilisation de phytosanitaires,

L'arrêt du lagunage et la mise en place de la station de refoulement vont dans le sens de ces mesures, avec un arrêt des rejets d'eaux usées traitées en permanence. Le projet de bassin d'orage permettra de limiter encore plus les rejets d'eaux usées ponctuels par temps de pluie.

Par ailleurs, on notera que la commune de la Vèze est alimentée en eau potable par le réseau de la Haute-Loue qui exploite plusieurs ressources situées dans la vallée de la Loue. Ces ressources sont en partie alimentées par la frange Ouest et la pointe Sud de la commune de la Vèze (hameau de la Grand-Combe), mais pas par le village et l'ancien lagunage.

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Notice d'incidenceNotice Lagunage

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Dans le cadre du SDAGE 2016 du bassin Rhône Méditerranée, La Vèze est concernée par la masse d'eau souterraine suivante :

Polluant dont la Échéance Paramètre Exemption Échéance Paramètre Exemption tendance Code masse Objectif Objectif Libellé masse d'eau état état état état état état à la d'eau d'état d'état quantitatif quantitatif quantitatif chimique chimique chimique hausse est à

inverserd'incidenceNotice Calcaires jurassiques BV Loue, Lison, FRDG154 Cusancin et RG Doubs Bon état 2015 Bon état 2015 depuis Isle sur le Doubs

La compatibilité du projet avec le SDAGE est détaillée dans le paragraphe 5.4.8.

5.2.4 Eaux superficielles :

Le village de La Vèze est situé dans le bassin versant du Marais de Saône, et plus particulièrement du ruisseau du Marais.

5.2.4.1 Aspect du cours d'eau :

Le marais de Saône constitue un vaste complexe humide. En raison de son importante superficie, il assure un rôle prépondérant dans la régulation et l'épuration des eaux superficielles et souterraines. Plusieurs cours d’eau l’alimentent : le d’Aglans, le ruisseau du Marais, le ruisseau des Moulins et le ruisseau des Grands Terreaux.

Le marais de Saône se noie en période de hautes eaux, par absorption insuffisante des eaux au niveau de la perte du Creux sous Roche, située sur Saône. La perte alimente le réseau souterrain de la source d'Arcier, qui à son tour participe à l'alimentation du Doubs en amont de Besançon.

Le ruisseau du Marais prend naissance en aval de la commune de la Vèze, alimenté principalement par le réseau pluvial et les sources des anciens lavoirs. Il a été rectifié sur une grande partie de son parcours (anciens réseaux de drainage), presque jusqu'à son arrivée sur la perte du Creux sous Roche. Le réseau hydraulique artificialisé forme un quadrillage, avec de nombreuses communications entre le ruisseau du Marais et le ruisseau du Moulin. Des aménagements ont été réalisés (gestion des anciens seuils notamment) afin de rendre au ruisseau un fonctionnement plus naturel et une renaturation est à l'étude. Par ailleurs, le ruisseau traverse essentiellement un secteur boisé, tourbeux, et l'on rencontre de nombreuses espèces patrimoniales (batracien, insectes, plantes aquatiques,…) à son niveau.

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5.2.4.2 Qualité des eaux et écologie

Des analyses sont réalisées régulièrement sur le ruisseau du Marais au niveau de sa jonction avec le ruisseau des Terreaux à Saône (source DREAL Franche-Comté). Il s'agit cependant uniquement de relevés biologiques.

d'incidenceNotice

Les résultats (note sur 20) sont moyens à médiocre, et montrent une dégradation des populations.

Par ailleurs, le GREPPES, la Fredon et le Syndicat Mixte du Marais de Saône ont réalisé des analyses ponctuelles sur le ruisseau (voir carte de localisation page suivante).

Stations 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 F1 : Ruisseau du Marais, k k amont confluence Terreaux F8 : Ruisseau du Marais, P P sortie pluvial La Vèze S2 : Marais, aval confluence C P C P Terreaux S B S B S3 : Ruisseau du Marais, C P C P Amont S B S B S : analyse sédiment pour recherche métaux et hydrocarbures P : analyse eau pour recherche des pesticides, analyses multicritères k : analyse eau pour recherche des pesticides, analyses avec kits immunologiques uniquement C : analyse eau pour recherche paramètres physico-chimique B : hydrobiologie (IBGN, IBD)

B : très bonne qualité, B: bonne qualité, B : qualité moyenne, B : qualité médiocre, B : mauvaise qualité Utilisation des seuils de l'arrêté du 25 janvier 2010 si disponible, du SEQ Eau V2 sinon.

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Notice d'incidenceNotice

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Ces analyses montrent que les ruisseaux du plateau de Saône, dont le ruisseau du Marais, sont pollués. En plus des pesticides, on rencontre aussi d'autres polluants, en particulier des hydrocarbures et des métaux.

Ces pollutions entrainent une dégradation des populations des milieux aquatiques et ont un impact sur la source d'Arcier.

Des programmes de mesure ont été mis en place (Syndicat du Marais, Grand Besançon, d'incidenceNotice Fédération de Chasse, CPIE de la Vallée du Doubs,…) pour limiter ces impacts, notamment en supprimant ou limitant l'usage des pesticides sur les communes et les zones agricoles, au-delà des exigences réglementaires.

La modification de l'assainissement de La Vèze s'inscrit dans cette démarche d'amélioration de la qualité des milieux aquatiques superficiels.

5.2.4.3 SDAGE 2016 :

Dans le cadre du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, La Vèze est concernée par la masse d'eau suivante :

Échéance Nom de la Échéance Paramètres Motivations Échéance état Motivations Code Catégorie de Objectif Paramètres état masse Statut état état état état chimique chimique état masse d'eau masse d'eau d'état chimique d'eau écologique écologique écologique sans ubiquiste avec chimique ubiquiste ruisseaux morphologie, des Cours bon pesticides, FRDR10862 MEN 2021 FT 2027 2027 Diuron FT marais d'eau état substances de Saône dangereuses

La compatibilité du projet avec le SDAGE est développée dans le paragraphe 5.4.8

5.2.4.4 : Débits et risque d'inondation :

Il n'existe pas de station de mesure des débits pour les ruisseaux du Marais de Saône. Une station existe cependant au niveau de la Source d'Arcier, ce qui peut donner une idée des débits des ruisseaux en surface. On notera cependant que la perte de Creux de Bœuf sature pour les débits les plus importants, inondant le marais, et que la source est aussi alimentée par des infiltrations directes au niveau des plateaux calcaires.

Les débits caractéristiques sont les suivants :

Etiage (QMNA5) : 0,052 m3/s Module interannuel : 1,170 m3/s Crue bisannuelle : 4,800 m3/s Crue décennale : 5,900 m3/s Crue cinquantennale : 6,900 m3/s Bassin-versant : 100 km²

Les débits mensuels moyens sont présentés dans le graphique page suivante.

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Initiative A & D 5

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d'incidenceNotice

Débits de la source d'Arcier.

Au niveau du lagunage, le ruisseau est alimenté par un bassin versant topographique d'environ 80 ha (0,8 km²), en grande partie calcaire (source du lavoir). Par équivalence avec la source d'Arcier, cela donne les débits caractéristiques suivants :

Etiage (QMNA5) : 0,416 l/s Module interannuel : 9,36 l/s Crue bisannuelle : 38.4 l/s Crue décennale : 47,2 l/s Crue cinquantennale : 55.2 l/s

Pour les débits de crue, le ruisseau est aussi alimenté par le réseau pluvial de la commune, soit 19,2 ha collectés, dont environ 7,2 ha imperméabilisés, ce qui donne les débits théoriques suivants (pluie d'orage calculée en utilisant les coefficients de Montana de Météo pour Besançon).

Crue annuelle : 1 107 l/s Crue décennale : 1 577 l/s Crue cinquantennale : 2 433 l/s

On notera que la canalisation en sortie de réseau pluvial possède un diamètre de 600 mm, soit une capacité théorique de 1 000 l/s environ pour une pente de 2 %, sans mise en charge, ce qui est du même ordre de grandeur que les débits de crue calculés.

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- Au niveau des inondations, d'après l'Atlas des Zones Submersibles réalisé par la SAFEGE en 1995, le lagunage n'est pas concerné (source : DDT 25).

d'incidenceNotice

lagunage

5.2.4.5 : Contrat de rivière et SAGE :

Aucun SAGE ne s’applique sur le territoire communal.

La Vèze est concernée par le contrat de la Vallée du Doubs et territoires associés. Ce document vise à atteindre les objectifs fixés par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau du 22 octobre 2000 transposée en droit français par la loi du 21 avril 2004. En outre, le programme proposé vise à mettre en œuvre le Programme de Mesures du SDAGE sur les masses d’eau concernées. Il permettra également la restauration d’une trame verte et bleue, en cohérence avec les implications du Grenelle de l’Environnement.

Les actions sont réparties en 3 axes stratégiques, eux même décomposés en objectifs opérationnels et en sous-objectifs.

 Axe I : Préserver et restaurer les fonctionnalités écologiques et morphologiques des cours d’eau et milieux aquatiques associés

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Initiative A & D 5

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- objectif n°1 : rétablir la « continuité écologique » sur les cours d’eau

- objectif n° 2 : améliorer le fonctionnement des cours d’eau

- objectif n°3 : préserver, restaurer et valoriser les zones humides du bassin versant

 Axe II : Mettre en œuvre une stratégie globale et cohérente à l’échelle de la vallée pour l’amélioration de la qualité physico-chimique des eaux

- objectif n°1 : mettre en place un système de veille et d’appui technique pour la mise en œuvre des d'incidenceNotice politiques publiques existantes en matière de réduction des pollutions

- objectif n°2 : développer un programme d’actions complémentaires pour l’amélioration de la qualité des eaux

 Axe III : Instaurer une dynamique globale et de concertation sur le bassin versant, et une démarche de communication et de sensibilisation autour des problématiques liées à l’eau.

- objectif n°1 : mettre en œuvre une animation renforcée et une assistance technique sur l’ensemble du territoire

- objectif n°2 : développer une démarche d’information et de communication autour du contrat

- objectif n°3 : sensibiliser le grand public et les scolaires aux enjeux du territoire en matière de gestion des cours d’eau

- objectif n°4 : élaborer un programme de suivi et d’évaluation de l’état des milieux

Au niveau de La Vèze, le contrat de milieu du Doubs prévoit plus particulièrement l'action suivante :

I23-SAO-01 Suivi des actions de restauration des ruisseaux du Marais mises en œuvre par le Syndicat Mixte du Marais de Saône

Le réaménagement du lagunage de la Vèze va dans le sens de cette action, car les bassins 2 et 3 seront réaménagés en milieu humide et confié à la gestion du Syndicat Mixte du Marais de Saône.

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 22

Initiative A & D 5

2

5.2.5 Ecologie :

La Vèze est concernée par les zones d'intérêt environnemental suivantes :

- Zones et milieux humides inventoriés par le Conservatoire des Espaces Naturels de Bourgogne Franche Comté et par la DREAL.

- Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 : du

Marais de la Saône, d'incidenceNotice

- Zone Natura 2000 (ZPS et ZSC) de la Moyenne vallée du Doubs,

- Arrêté Préfectoral de Protection du Biotope du Marais de Saône,

lagunage

Zonages environnementaux sur La Vèze, source DREAL de Franche Comté.

Le lagunage est concerné par la ZNIEFF de type 1. Ce zonage souligne l'intérêt du Marais de Saône, mais n'implique pas de contraintes particulières. Le lagunage est aussi en limite, mais à l'extérieur de l'APPB et de la zone Natura 2000.

Le lagunage est recensé comme milieu humide (plan d'eau-voir carte page suivante). Cependant, on notera qu'au titre du IV de l'article R211-108 du Code de l'Environnement, les infrastructures créées en vue du traitement des eaux usées ou des eaux pluviales et les plans d'eau ne sont pas des zones humides au sens de la Loi.

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 23

Initiative A & D 5

2

d'incidenceNotice

lagunage

Zones et milieux humide autour du projet

On rappellera que le projet prévoit l'aménagement des bassins 2 et 3 de l'ancien lagunage en milieu humide dont la gestion sera confiée au Syndicat Mixte du Marais de Saône.

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 24

Initiative A & D 5

2

5.2.6 Climatologie :

La commune de La Vèze évolue sous un climat semi-continental. Ce type de climat est caractérisé par des hivers longs et rigoureux et des étés chauds et relativement humides. La pluviométrie est importante et relativement bien répartie tout au long de l’année. Cependant, le maximum des précipitations se produit souvent lors de la saison froide.

Les données suivantes ont été recueillies auprès de Météo France. Ces données sont des d'incidenceNotice moyennes calculées sur une période de 30 ans (1981-2010). La station d’observation la plus proche de la commune est celle de Besançon.

Moyennes mensuelles à la station de Besançon

5.2.7 Contraintes naturelles principales :

La préservation de la qualité du ruisseau du Marais, qui impacte le Marais de Saône et indirectement la Source d'Arcier, est la contrainte principale du projet.

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 25

Initiative A & D 5

2

5.3. Description du projet :

5.3.1 Assainissement eaux usées :

- Etat initial de l'assainissement :

La commune dispose d'un réseau d'assainissement séparatif, qui a fait l'objet d'un diagnostic

en 2016 par le bureau d'étude JDBE. Suite à ce diagnostic, des travaux ont été entrepris d'incidenceNotice pour améliorer le réseau eaux usées, notamment l'abandon du lagunage, le refoulement des effluents vers la station d'épuration de Port-Douvot et la suppression des eaux claires parasites.

Avant la campagne actuelle de travaux (poste de refoulement, bassin d'orage,…) les eaux usées de la Vèze était traitées par le lagunage communal, d'une capacité nominale de 450 EH, avant rejet dans le ruisseau du Marais. La charge en entrée était de 200 à 300 EH, selon les ratios utilisés, soit un taux de collecte effectif de 60 à 80 % (population raccordée estimée à 372 EH).

Valeurs mesurées sur le réseau eaux de la Vèze et estimation de la charge correspondante en Equivalent Habitant (EH) - Source JDBE 2016.

On notera que des mesures réalisées par Naldeo en 2014 avaient données une charge estimée entre 500 et 600 EH, ce qui est supérieur à la capacité nominale du lagunage.

Cette charge correspond uniquement à des apports d'eaux usées assimilables à des eaux usées domestiques, soit les logements plus des restaurants, bureaux et commerces. Il n'y a pas de variation saisonnière notable. La commune de La Vèze ne comprend pas d'industries ou d'artisanat susceptible de générer une pollution particulière. En particulier, la zone d'activités située Grande Rue au Sud du village et l'aérodrome de Besançon-Vèze ne sont pas raccordés au réseau d'assainissement. Il y a présence d'exploitation agricole dans le village, mais les bâtiments d'élevage ne sont pas raccordés (pas d'arrivée de lisier ou purin).

Le débit du réseau eaux usées a été mesuré à 45,6 m3/j (1,9 m3/h) d'eaux usées et entre 14,4 m3/j et 48 m3/j d'eaux claires parasite par temps sec, soit environ 90 m3/j au total. Par temps de pluies, le débit atteignait 605 m3/j. Le débit de pointe par temps sec atteignait 9 m3/h.

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departementale EP Chemin Mairie  Couvre 1 rue de l'Ecole /D9q]H EP dans EU ECPP

rural Route Commune de : la  Ä

LA VEZE [25] de

'LDJQRVWLFGXUpVHDXG DVVDLQLVVHPHQW GHODFRPPXQHGH/D9q]H La Veze de (3‘% PRES DES SECHONS

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 CHARLES Ä $IIDLUH1ƒ (8‘39& (8‘39&  Ä

3ODQ1ƒ',$* rural  Echelle : 1:1000 Ä  Ä  Ä   Ä Ä L'ECOLE d'exploitation

ECOLE COMMUNE (8‘39& DE LA VEZE  /pJHQGH Ä (3‘%

 (8‘39& (8‘39& Ä RUE Chemin 5pVHDXHDX[XVpHVUHQRXYHOpVHQ   MAIRIE 5pVHDXHDX[XVpHV Ä  (3‘39& 5pVHDXHDX[SOXYLDOHV  5pVHDXHDX[SOXYLDOHVFUppVHQ  Ä DE DE   Ä Chemin (3‘%

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 RUE  Ä LA Noue d'infiltration (8‘39&

(3‘39& Chemin Trop-plein   Ä FIN DESSOUS Ä  GLACIERE Ä RUE  GRANDE  Ä   (3‘% Ä RUE (8‘% Ä (8‘39& Ä (3‘% (3‘39& (3‘%       Ä Ä (3‘39&  Ä Ä DNQSWo  TOURBIERESÄ   Ä  (8‘39& Ä  RUE Ä DES     LES GRANDS VERGERS Ä  Ä  RUE Ä SAINT EXUPERY RUE (3‘39& (8‘39&  (8‘39& Ä (3‘%    ECPP ? Ä Ä    Ä

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Ä (8‘39& BASSINS

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R6

Ä

L'EGLISE L'EGLISE CIMETIERE (3‘% (8‘39& (8‘39&

R7 Ä Initiative A & D 5

2

Ces débits étaient traités par le lagunage communal. Le rendement moyen de ce type de traitement et l'impact théorique sur le ruisseau sont présenté dans le tableau suivant :

Charge Rendement charge ruisseau ruisseau entrante lagunage sortante avant après débit en l/s 0.53 - 0.53 9.36 9.89 DBO5 en mg/l 293.00 90% 29.30 3.00 4.40

DCO en mg/l 769.00 75% 192.25 6.00 15.94 Notice d'incidenceNotice MES en mg/l 200.00 80% 40.00 5.00 6.87 NK en mg/l 70.10 70% 21.03 10.00 10.59 PT en mg/l 8.65 60% 3.46 0.05 0.23 Les couleurs d'arrière-plan correspondent au seuil de qualité pour les eaux de surface de l'arrêté du 27 juillet 2018. Pour la concentration dans le ruisseau en amont du rejet, en absence de mesure, on a considéré le seuil de bonne qualité pour ces paramètres.

Les rejets du lagunage avaient donc un impact sensible sur le ruisseau, en particulier pour le phosphore (PT). Cet impact avait été mis en évidence par les analyses en aval sur le ruisseau (voir paragraphe 5.2.4.2).

- Refoulement sur Port Douvot (travaux effectués) :

Afin de réduire l'impact des rejets sur le marais de Saône et la source d'Arcier, il a été décidé de remplacer le lagunage vieillissant par un refoulement en dehors du bassin d'alimentation du marais.

Il a ainsi été mis en place au bout du réseau d'assainissement eaux usées de la Vèze un poste de refoulement permettant de renvoyer les eaux usées brutes vers la station de Besançon Port-Douvot via le réseau de collecte intercommunal du SYTTEAU, qui transite par Morre et reprend aussi les communes de Saône, Gênes et Montfaucon.

Le poste de refoulement mis en place possède deux pompes permettant chacune un débit de 19 m3/h. Ces pompes fonctionnent en alternance pendant 20 h par jour maximum, soit 380 m3/j. Ce débit a été choisi afin de permettre l'évacuation du débit mesuré sur le réseau pour une pluie mensuelle à bimensuelle (260 m3/j à 300 m3/j environ)

Au niveau du traitement, la station d'épuration de Port-Douvot est à boues activées, avec traitements secondaire et tertiaire, d'une capacité nominale de 200 000 Equivalents Habitants (EH) et 85 000 m3/j. Elle reçoit actuellement une charge de 154 000 EH et 33 000 m3/j en moyenne (source : http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/).

Elle a donc pu facilement recevoir et traiter la population supplémentaire amenée par les communes nouvellement raccordées - voir tableau prévisionnel page-suivante.

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Initiative A & D 5

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Capacité de Port Douvot 200 000 EH 85 000 m3/j Charge 2013 Port Douvot 148 000 EH 38 000 m3/j Marge 2013 Port Douvot 52 000 EH 47 000 m3/j

Charge 2034 Port Douvot* 187 152 EH 48 052 m3/j Charge 2034 La Vèze 500 EH 100 m3/j

Autres nouvelles communes 8 900 EH 1 990 m3/j Marge 2034 Port Douvot 3 448 EH 34 858 m3/j

* : source : Geoprotech - Etude des réseaux et équipements d’assainissement du Grand Besançon, 2013. Ce chiffre prend en compte la d'incidenceNotice croissance prévisible sur Besançon même et sur les communes du SYTTEAU déjà raccordée à la station.

Raccordement sur réseau existant

canalisation de refoulement

poste de refoulement

Tracé de la canalisation de refoulement

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Initiative A & D 5

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- Bassin d'orage (travaux à faire) :

Actuellement, il reste des rejets directs en période de forte pluie (eaux claires parasites), lorsque les débits dépassent la capacité des pompes. Les différentes mesures réalisées permettent d'estimer la surface active de ces apports de temps de pluies à 8000 m² environ. Cela donne les volumes suivants, en considérant une pluie régulière de durée 6 heures (utilisation des coefficients de Montana pour Besançon) :

Précipitations Volume Total Déversement d'incidenceNotice Période de retour (mm) (m3) actuel (m3) annuelle 31 248 134 quinquennale 43 344 230 décennale 52 416 302 cinquantennale 81 648 534 centennale 98 784 670

Les déversements peuvent avoir lieu pour un orage annuel ou supérieur, avec un volume déversé directement au milieu naturel variant de 56 à 86 % du volume total, et donc transférant environ la même part de pollution, soit un rejet de 169 à 258 EH pour une charge totale de 300 EH. Ces rejets sont cependant limités à une journée et la pollution est diluée par les apports d'eau claire.

Dans le détail, on notera que le volume rejeté dépend non seulement de la période de retour, mais aussi de la durée de la pluie (voir graphique ci-dessous).

Volume de stockage 300 m3

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 29

Initiative A & D 5

2

Il a donc été décidé de mettre en place un bassin d'orage de 300 m3 permettant le stockage temporaire des volumes excédentaires jusqu'à la pluie décennale.

En fin de pluie, les débits stockés dans le bassin seront vidangés vers le poste de refoulement, qui les renverra vers la station d'épuration de Port-Douvot.

Nota : dans l'état actuel du poste de refoulement, les débits excédentaires partent

directement vers l'ancienne canalisation eaux usées, qui sera à terme désactivée. Les d'incidenceNotice déversements d'orage ne transitent pas par le canal Venturi (voir paragraphe suivant) et n'ont pas pu être mesurés. Les estimations présentées ci-dessus ont donc été utilisées pour dimensionner le bassin d'orage.

- Déversoir d'orage (travaux à faire) :

Le bassin d'orage qui sera mis en place comportera une surverse vers le ruisseau du Marais qui constituera un déversoir d'orage au sens de la réglementation. C'est ce point de rejet au milieu naturel qui est soumis à déclaration au titre de la Loi sur l'Eau.

Ce déversoir sera constitué par un écoulement à surface libre via une noue enherbée qui fonctionnera dès que la hauteur d'eau dans le bassin sera supérieure à 1 m. L'écoulement passera par un canal Venturi équipé d'un sonde de niveau, ce qui permettra la mesure des débits déversés.

Si l'on reprend le tableau de la page précédente, pour une pluie de durée 6 h, les déversements résiduels seront les suivants :

volume volume stocké Déversement Précipitations Volume Total refoulé temporairement résiduel (m3) Période de retour (mm) (m3) (m3) (m3) annuelle 31 248 114 134 0 quinquennale 43 344 114 230 0 décennale 52 416 114 300 2 cinquantennale 81 648 114 300 234 centennale 98 784 114 300 370

Les déversements pourront avoir lieu pour un orage décennal ou supérieur, avec un volume déversé au milieu naturel pouvant atteindre 50 % du volume total, et donc transférant environ la même part de pollution, soit un rejet de 150 EH pour une charge totale de 300 EH. Ces rejets sont là-aussi limités à une journée et la pollution est diluée par les apports d'eau claire.

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Initiative A & D 5

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- Réalisation du bassin et du déversoir d'orage : Voir plan joint

Dans le détail, les travaux à réaliser dans le cadre du présent dossier consistent en :

- Pompage des eaux des bassins de lagunage, analyse des boues, curage, puis traitement par une filière agréée (reprise en entrée de la station d'épuration de Port Douvot ou compostage). d'incidenceNotice - Enlèvements des anciens équipements dans les lagunes, terrassement pour adoucir les berges des lagunes n°2 et 3,

- Aménagement du bassin d'orage au sein de la lagune n°1, avec étanchéification (géomembrane). Aménagements connexes (surverse, vidange, drain périphérique, dégazage,…),

- Remblais du reste de la surface de la lagune n°1 par des matériaux terreux propres compactés de manières uniformes.

- Mise en place d'une clôture autour du bassin d'orage.

Les eaux des bassins qui seront pompées en début de travaux seront filtrées avant rejet indirect (ruissellement sur le sol ou infiltration) au ruisseau du Marais. Aucun rejet direct des eaux potentiellement polluées (boues en fond de bassin) ne sera réalisé vers le ruisseau.

Après travaux, le bassin d'orage se vidangera vers le poste de refoulement, qui renverra les débits vers la station d'épuration de Port-Douvot. Cette vidange se fera par une canalisation de diamètre 200 mm vers le poste de refoulement (5 l/s - 18 m3/h - 432 m3/j), ce qui permettra une vidange des 300 m3 du bassin en moins de 24 h. Le poste de refoulement reprendra aussi les eaux de nettoyage du bassin. Seule la surverse sera dirigée vers le ruisseau. Elle se fera via une noue végétalisée de 20 m de long qui permettra une épuration complémentaire par filtration.

Un dispositif (échelle de pneus) sera mis en place en berge pour permettre une ressortie du bassin en cas de chute accidentelle du personnel d'exploitation ou d'animaux, les berges étant par ailleurs nues (géomembrane).

La cote de surverse du bassin d'orage est située au-dessus du niveau des plus hautes eaux connues (zones non inondables). Il n'y a donc pas de risque d'arrivée d'eau dans le bassin depuis le milieu naturel.

Un dégrilleur automatique est déjà en place à l'entrée du poste de refoulement. Les eaux qui iront vers le bassin seront donc dépourvues d'éléments grossiers : sacs plastiques, cotons tiges, lingettes,…

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Initiative A & D 5

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- Travaux de réduction des eaux claires parasites (en cours) :

Suite à l'étude réseau de 2016, et en parallèle à la mise en place du poste de refoulement et du bassin d'orage, des travaux ont été entrepris pour réduire les apports d'eaux claires parasites dans le réseau eaux usées de la Vèze.

Une partie de ces travaux a déjà été réalisée (réseau pluvial rue des Marais) le reste sera réalisé d'ici fin 2021.

d'incidenceNotice

A la fin de ces travaux, les quantités d'eau claire parasite par temps de pluie devraient diminuer de 368 m3/j pour une pluie centennale, ce qui correspond normalement à l'essentiel des déversements résiduels, qui avait été calculés à 376 m3/j.

Théoriquement l'ensemble des travaux (bassin d'orage et réduction des ECP) devraient donc amener à une suppression presque totale des rejets vers le milieu naturel.

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R7 Ä Initiative A & D 5

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5.3.2 Réseau pluvial :

La commune étant en réseau séparatif, les travaux évoqués dans le chapitre 5.3.1 ne concerne pas le réseau pluvial, sauf pour la mise en place d'une canalisation pluvial dans la rue des marais.

Le réseau pluvial de la commune de la Vèze ne sera pas modifié.

d'incidenceNotice Dans le détail, ce réseau pluvial communal dessert une surface estimée à 19,8 ha (voir plan du réseau joint), dont environ 7,6 ha de surface imperméabilisée. Les lotissements les plus récents et certaines voiries ne sont pas desservis, les eaux pluviales étant gérées en infiltration. Certains secteurs du bas du village sont directement raccordés sur le réseau de fossés alimentant le marais.

Ce réseau dispose de deux points de rejets :

- une canalisation 600 mm qui débouche dans le ruisseau du Marais, au point bas de la commune, qui dessert l'essentiel du village (19,1 ha). Ce réseau reprend les sources qui alimentent le départ du ruisseau du Marais. Ses coordonnées sont 47,208892° / 6,070410° (degrés décimaux).

- un petit réseau secondaire est situé à l'intersection de la rue des Tourbières et de la rue du Marais (0,7 ha). Ce réseau se termine sur un massif d'infiltration dans le sol. Ses coordonnées sont 47,212123° / 6,068754° (degrés décimaux).

Il n'existe pas d'ouvrages particuliers sur le réseau pluvial communal.

Le Plan Local d'Urbanisme de la commune comporte plusieurs zones constructibles (voir plan joint). Pour ces zones, le règlement du PLU (articles 4.4) prévoit que :

"Les eaux pluviales des surfaces imperméabilisées seront orientées vers le réseau d’eaux pluviales, lorsqu’il existe. Les eaux de toiture peuvent être infiltrées dans le sol sans traitement préalable. La récupération des eaux de toiture pour l'entretien des espaces verts ou pour les sanitaires est encouragée."

Les zones constructibles (UB, 2AU) étant situées sur le haut de la commune, sur des terrains calcaires permettant l'infiltration et n'étant pas desservi par un réseau pluvial, la surface collectée par le réseau pluvial n'augmentera pas à l'avenir.

Les débits théoriques engendrés par ce réseau pluvial sont résumés dans le tableau page suivante (coefficient de ruissellement de 1 pour les surfaces imperméabilisées et 0,1 pour le reste ; pluie d'orage calculée en utilisant les coefficients de Montana de Météo France pour Besançon).

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 33

PLAN PLU LA VEZE

0 65 130 260 Metres

Date: 17/09/2019 Commentaires : Ü

1:5 000 Initiative A & D 5

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Rejet au ruisseau Massif d'infiltration Total Surface totale 191 687 m² 6 464 m² 198 151 m² Surface imperméabilisée 72 388 m² 3 512 m² 75 900 m² Pente moyenne 4% 1 % temps de concentration 13,56 min 7.5 min Pic annuel 1 107 l/s 69 l/s 1 176 l/s Pic quinquennal 1 577 l/s 100 l/s 1 677 l/s

Pic décennal 1 845 l/s 116 l/s 1 961 l/s d'incidenceNotice Pic cinquantennal 2 433 l/s 145 l/s 2 578 l/s Pic centennal 2 695 l/s 156 l/s 2 851 l/s

Pour une commune rural sans enjeu particulier (passage sous voies, parking souterrain,…), le réseau pluvial est en général dimensionné pour la pluie décennale. Au-delà, des débordements sont admis sur la chaussée.

L'étude du réseau de la commune de 2016 n'a pas mis en évidence de problème de débordement du réseau pluvial sur la voirie. Si des problèmes existent, ils doivent donc survenir pour des événements supérieurs à la décennale.

5.3.3 Aménagement des bassins 2 et 3 :

Dans le cadre du présent dossier (travaux entrepris par Grand Besançon Métropole) l'aménagement des bassins 2 et 3 de l'ancien lagunage sera limité à la vidange, le nettoyage (curage des boues, enlèvements des équipements) et la rectification limitée des berges (adoucissement des talus, effacement de la digue entre les 2 bassins).

La vidange des bassins existants se fera par pompage en surface et le rejet se fera indirectement, par infiltration ou ruissellement en surface de prairie, après filtration à travers un filtre à paille et/ou à géotextile. Les trois bassins du lagunage ne comportent pas de poissons ou autres faunes aquatiques, aussi il n'y a pas de risque de rejet de cette faune au milieu naturel.

La remise en eau et l'entretien de ces bassins en tant que zone "naturelle" seront effectués ultérieurement sous la maitrise d'ouvrage du Syndicat Mixte du Marais de Saône. Le détail de ces travaux, notamment le mode d'alimentation en eau, n'est pas connu pour le moment.

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5.4. Etude des impacts du projet et mesures compensatoires :

Le présent chapitre évalue l'incidence du projet sur la ressource en eau, le milieu aquatique, le niveau et la qualité des eaux, l'écoulement, y compris sur chacun des éléments mentionnés à l'article 2 de la Loi sur l'Eau : d'incidenceNotice - La préservation des écosystèmes et des zones humides, - Le respect de la santé et de la salubrité publique, - Le maintien des usages de l'eau.

Pour chaque impact négatif, des mesures compensatoires seront proposées.

5.4.1 Impact sur la qualité des eaux :

L'impact sur la qualité des eaux est positif.

La capacité de stockage mise en place permettra de limiter les déversements d'orage en stockant temporairement les volumes excédentaires aux débits des pompes.

Dans un premier temps, le bassin d'orage seul permettra de supprimer quasiment tous les rejets pour les pluies inférieures à la décennale, et de diminuer d'environ de moitié les quantités rejetées par un orage centennal.

volume volume stocké Déversement Précipitations Volume Total refoulé temporairement résiduel (m3) Période de retour (mm) (m3) (m3) (m3) annuelle 31 248 114 134 0 quinquennale 43 344 114 230 0 décennale 52 416 114 300 2 cinquantennale 81 648 114 300 234 centennale 98 784 114 300 370

Par la suite, les modifications prévues sur le réseau d'assainissement de la Vèze permettront de réduire les apports d'eau claire parasite de temps de pluie de 368 m3/j environ, ce qui devrait supprimer presque tous les rejets résiduels.

Par ailleurs, le passage par le bassin avant surverse permettra aussi de décanter les eaux stockées, la pollution se concentrant en fond de bassin et étant reprise par les pompes lors de la vidange. Le déversement vers le milieu concernera les eaux de surface, moins chargées.

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5.4.2 Pollutions liées aux travaux :

Les travaux engendrent une érosion des terrains par les terrassements, avec transport de matériaux fins par le vent ou par les ruissellements. Dans le cas présent, les particules érodées peuvent ruisseler vers le marais adjacent. Un transport éolien est aussi possible.

La quantification des matières en suspension est difficile à réaliser, mais un guide de l'Agence Française de la Biodiversité de février 2018 évoque un ruissellement annuel d'environ 14 à 18 tonnes de terre par hectare de terre mise à nue. Appliqué à l'ensemble de d'incidenceNotice notre projet (9000 m²), pour 3 mois de durée de travaux, on obtient un apport de 3.15 tonnes de matières solides correspondant à un volume de terres d'environ 1.5 m3. L'impact potentiel est donc important. On notera cependant que les travaux concernent uniquement les lagunes, les digues enherbées présentes en périphérie ne seront pas modifiées et constitueront un tampon avec le milieu naturel. Seule la noue de rejet de la surverse du nouveau bassin d'orage ira jusqu'au ruisseau. Son emprise est limitée.

Un risque d'impact direct sur le ruisseau est aussi présent au niveau de la vidange initiale des bassins, notamment un risque de reprise des boues présentes dans le fond.

On estime qu'un risque de rejets d'hydrocarbures ou d'autres substances est possible lors de l'entretien ou de l'utilisation des engins de chantier. Ces rejets sont de nature diffuse et ne représentent pas une réelle menace de pollution. Dans des conditions normales, les fines particules solides resteront sur la zone, sans ruissellement ou infiltration massive vers les eaux naturelles.

Par ailleurs, il existe aussi un risque de dissémination d'espèces végétales invasives par les engins de chantiers (graines et morceaux de plantes pouvant être présente sur les roues, chenilles et outils).

Mesures préventives :

Les volumes d'eau pompés dans les bassins en début de travaux seront filtrés par un filtre à paille avant rejet sur le sol. Ils s'infiltreront ensuite dans le sol ou ruisselleront vers le ruisseau à travers la végétation (pelouse). Voir exemple ci-dessous issue du Guide technique AFB - Bonnes pratiques environnementales - Protection des milieux aquatiques en phase chantier - Février 2018.

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Effectuer les travaux en période sèche permettra de faciliter les opérations et de limiter les départs de terre par ruissellement. On évitera cependant les périodes trop sèches, favorables au départ de poussières. Si nécessaire, on pourra procéder à un arrosage de la zone de travaux pour réduire l'envol des poussières. Si un drainage par fossé ou un épuisement de fond fouille s'avère nécessaire, les débits transiteront par un dispositif de traitement (bassin, filtre,…) avant rejet.

Lors de la réalisation de la noue de rejet au ruisseau, on fera attention à ne pas d'incidenceNotice perturber le lit mineur (berge et fond). La noue ne se raccordera pas directement sur le lit mineur actuel, mais débouchera en sommet de berge. Cette disposition permettra aussi d'améliorer la filtration par la végétation en phase d'exploitation.

Afin de prévenir les risques de fuites, les éventuelles réserves d’hydrocarbures seront stockées dans des réservoirs aux normes, possédant un bac de rétention. Les véhicules et les engins seront garés et entretenus au niveau d’une zone imperméable. Les polluants en quantités dispersées (solvants, peinture, colle…) ne présentent pas de risque dans des conditions normales d’utilisation. En revanche, leur abandon ou leur élimination par brûlage sur la zone après la conduite du chantier devront être rigoureusement interdits.

La maitre d'ouvrage veillera à ce que l'entreprise réalisant les travaux sauvegarde le plus possible la végétation se trouvant à proximité du chantier tout en veillant à la prévention de la prolifération des plantes invasives telles que l'ambroisie, la renouée du Japon ou la balsamine de l'Himalaya.

Les entreprises intervenant sur le chantier devront aussi veillez au respect de l'arrêté préfectoral relatif à la lutte contre les bruits de voisinage et notamment son article 7 concernant les horaires de chantier.

Si l’accès au lieu de travail se fait par des parcelles privées, l'entreprise devra éviter tout dommage sur le sol, sur la végétation existante et devra veiller à ne pas détériorer les enclos en limite de chantier (piquets, barbelés, grillages). En cas de dégradation, l’entreprise devra s’engager à réaliser la remise en état des sites. Une demande écrite devra être faite aux propriétaires de parcelles avant toute intervention.

5.4.3 Impact sur la salubrité publique :

L’impact sur la santé publique est positif.

La mise en place du bassin d'orage permettra de limiter les rejets directs d'eaux usées vers le milieu naturel, ce qui limite les risques pour la santé humaine.

Le bassin entrainera un stockage temporaire d'eaux usées diluées à l'air libre, mais ce stockage sera temporaire (moins d'un jour, en période de forte pluie uniquement). De plus, il est réalisé à l'emplacement d'une ancienne lagune, qui constituait un stockage permanent d'eaux usées à l'air libre.

Un grillage de sécurité sera mis en place autour du bassin pour empêcher les intrusions.

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5.4.3 Impact sur la ressource en eau :

L’impact sur la ressource en eau est légèrement positif.

Le ruisseau du Marais, exutoire des réseaux d'assainissement de la Vèze, participe à l'alimentation du Marais de Saône, dont les eaux partent en perte vers la source d'Arcier qui est exploitée pour la production d'eau potable par Grand Besançon.

La forte réduction des rejets par temps de pluie permise par le bassin d'orage mis en place, d'incidenceNotice permet d'améliorer la qualité du ruisseau, ce qui participe à l'amélioration de la qualité de la source d'Arcier.

5.4.4 Impact sur le milieu aquatique et sur les zones humides :

L’impact sur le milieu aquatique est positif.

Le projet est situé directement en limite avec le Marais de Saône, zone humide importante pour l'épuration et la régulation des eaux, la faune et la flore.

Cependant, il concerne uniquement des terrains qui avaient déjà été aménagés pour le traitement des eaux usées de la commune (lagunage naturel à 3 bassins). Il n'y aura pas non plus de modification du ruisseau du Marais coulant à proximité. Le projet n'impacte donc pas les milieux aquatiques existants.

Par ailleurs, les bassins 2 et 3, totalisant 2400 m² environ, seront réaménagés en milieux humides et leur gestion sera confiée au Syndicat du Marais. Il y aura donc augmentation de la surface de milieu humide naturel.

Enfin, la forte diminution des rejets directs d'eaux usées non traitées permise par le bassin d'orage permet d'améliorer la qualité du ruisseau et du marais.

5.4.5 Impact sur les usages de l'eau :

L’impact sur les usages de l’eau est légèrement positif

Le ruisseau du Marais est peu utilisé par les activités humaines en aval du projet. Il traverse des secteurs boisés et des prairies naturelles avant de partir en perte. Sur ce parcours, il peut être utilisé pour l'abreuvage du bétail.

La forte diminution des rejets d'eaux usées non traitées permet d'améliorer la qualité de l'eau pour cet usage.

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5.4.6 Impact sur l'écoulement et les inondations:

L’impact sur les écoulements et les inondations est très légèrement positif

Le projet ne modifiera pas le ruisseau du marais, aussi il n'aura pas d'impact sur les écoulements de celui-ci. Le projet n'est pas non plus situé au niveau d'une zone inondable (voir paragraphe 5.2.4.4).

Le bassin d'orage permettra cependant une légère régulation des débits générés par la d'incidenceNotice commune, avec un stockage temporaire et une restitution vers le poste de pompage à la place d'un rejet direct vers le ruisseau. Même en cas de surverse du bassin, les débits rejetés seront nettement moins importants que dans la situation actuelle.

Au niveau de l'alimentation du Marais de Saône, les volumes qui ne seront plus déversés vers le marais (de 200 à 700 m3/j en fonction des événements) sont faibles par rapport aux débits amenés par le réseau pluvial de la commune (3 608 m3/j à 12 000 m3/j). L'alimentation du Marais de Saône n'est donc pas remise en cause.

5.4.7 Récapitulatif des impacts :

Situé en limite du marais de Saône, secteur sensible pour l'hydraulique, l'hydrogéologie et l'écologie, le projet a un impact positif ou nul sur ces différents thèmes car il ne concerne que des terrains déjà aménagés, non inondables, et il permet de diminuer les rejets d'eaux usées vers le ruisseau du Marais, ce qui a un impact positif sur la qualité de ce ruisseau, et de là sur l'écologie du Marais de Saône et la qualité de la source d'Arcier.

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5.4.8 Compatibilité du projet avec la DCE et le SDAGE :

Le SDAGE Rhône Méditerranée 2016-2021 comprend 9 orientations fondamentales. Celles-ci reprennent les 8 orientations fondamentales du SDAGE 2010-2015 qui ont été actualisées et intègrent une nouvelle orientation fondamentale, l’orientation fondamentale n° zéro « s’adapter aux effets du changement climatique ».

Ces 9 orientations fondamentales s’appuient également sur les questions importantes qui ont été soumises à la consultation du public et des assemblées entre le 1er novembre 2012 d'incidenceNotice et le 30 avril 2013.

Les questions importantes et les orientations fondamentales ainsi que leurs interactions sont présentées dans le tableau suivant.

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2

Il est rappelé qu’une des clefs de la réussite de la politique de l’eau consiste en l’application de la réglementation existante. En effet, le SDAGE ne se substitue pas à la réglementation qu’il ne peut modifier. Il est en revanche fondé à préciser les modalités d’application des textes existants dans le cadre des dispositions associées à ses orientations fondamentales.

Les orientations fondamentales sont ensuite déclinées en plusieurs dispositions et les dispositions sont ensuite traduites en un programme de mesures.

d'incidenceNotice

Dans le cadre du SDAGE 2016, le territoire de la Vèze est concerné par les masses d'eau suivantes :

FRDR10862 Ruisseaux des marais de Saône

FRDG154 Calcaires jurassiques des bassins versants de la Loue, du Lison et de la Rive Gauche du Doubs.

Le SDAGE prévoit les mesures suivantes sur ces masses d'eau :

AGR0201 Limiter les transferts de fertilisants et l'érosion dans le cadre de la Directive nitrates Limiter les apports en fertilisants et/ou utiliser des pratiques adaptées de fertilisation, dans le cadre de la Directive AGR0301 nitrates AGR0303 Limiter les apports en pesticides agricoles et/ou utiliser des pratiques alternatives au traitement phytosanitaire AGR0401 Mettre en place des pratiques pérennes (bio, surface en herbe, assolements, maîtrise foncière) AGR0803 Réduire la pression azotée liée aux élevages dans le cadre de le Directive nitrates ASS0201 Réaliser des travaux d'amélioration de la gestion et du traitement des eaux pluviales strictement COL0201 Limiter les apports diffus ou ponctuels en pesticides non agricoles et/ou utiliser des pratiques alternatives MIA0602 Réaliser une opération de restauration d'une zone humide MIA0202 Réaliser une opération classique de restauration d'un cours d'eau

Le projet va dans le sens de la mesure MIA0602, car il prévoit la reconversion de 2400 m² de bassin de lagunage en milieu humide. Il permet aussi de diminuer les rejets d'eaux usées, ce qui va dans le sens d'une diminution des taux de nitrates.

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5.4.9 Compatibilité avec le PGRI : (source : http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/inondations/pgri.php)

Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) est l'outil de mise en œuvre de la directive inondation. Il vise à :

1. Encadrer l’utilisation des outils de la prévention des inondations à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée ;

d'incidenceNotice 2. Définir des objectifs priorisés pour réduire les conséquences négatives des inondations des 31 Territoires à Risques Important d’inondation du bassin Rhône-Méditerranée.

Le PGRI traite d’une manière générale de la protection des biens et des personnes. Que ce soit à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée ou des TRI, les contours du PGRI se structurent autour des 5 grands objectifs complémentaires listés ci-dessous.

Thème 1 : La prise en compte des risques dans l’aménagement et la maîtrise du coût des dommages liés à l’inondation par la connaissance et la réduction de la vulnérabilité des biens, mais surtout par le respect des principes d’un aménagement du territoire qui intègre les risques d’inondation.

Thème 2 : La gestion de l’aléa en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques au travers d’une approche intégrée sur la gestion de l’aléa et des phénomènes d’inondation (les débordement des cours d’eau, le ruissellement, les submersions marines ...), la recherche de synergies entre gestion de l’aléa et restauration des milieux, la recherche d’une meilleure performance des ouvrages de protection, mais aussi la prise en compte de spécificités des territoires tels que le risque torrentiel ou encore l’érosion côtière.

Thème 3 : L’amélioration de la résilience des territoires exposés à une inondation au travers d’une bonne organisation de la prévision des phénomènes, de l’alerte, de la gestion de crise mais également de la sensibilisation de la population.

Thème 4 : L’organisation des acteurs et des compétences pour mieux prévenir les risques d’inondation par la structuration d’une gouvernance, par la définition d’une stratégie de prévention et par l’accompagnement de la GEMAPI.

Thème 5 : Le développement et le partage de la connaissance sur les phénomènes, les enjeux exposés et leurs évolutions.

Le PGRI est divisé en deux volumes afin d’en faciliter la lecture et l’interprétation :

le volume 1 « Parties communes au bassin Rhône-Méditerranée » présente les objectifs et les dispositions applicables à l’ensemble du bassin (notamment les dispositions opposables aux documents d’urbanisme et aux décisions administratives dans le domaine de l’eau).

le volume 2 « Parties spécifiques aux territoires à risques important d’inondation » présente une proposition détaillée par Territoire à Risque d'Inondation (TRI) des objectifs pour chaque stratégie locale ainsi qu’une justification des projets de périmètre de chacune d’elles.

La Vèze n'est pas concerné par un TRI. Le projet, qui concerne le traitement des eaux usées, ne modifie pas les écoulements du ruisseau et n'impacte pas les zones inondables (voir paragraphe 5.4.6). Il est donc compatible avec le PGRI.

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 42

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2 7 Incidence sur la zone Natura 2000 Initiative A & D

8 Moyens de surveillance et de protection

Des sondes de niveau seront présentes au niveau du poste de refoulement et du bassin d'orage afin de suivre le fonctionnement du système d'assainissement. Les périodes de fonctionnement des pompes et les débits correspondant sont aussi enregistrés automatiquement. La hauteur d'eau dans le bassin permettra de connaitre les périodes et débits de déversement en cas d'orage exceptionnel. En effet, un canal venturi est présent sur la surverse du bassin, permettant une correspondance directe entre hauteur d'eau et débits.

L'ensemble de ces informations est transmis à distance vers le service assainissement de Grand Besançon Métropole. En particulier, des alarmes se mettront en action en cas de niveaux d'eau trop important, indiquant un disfonctionnement.

Au niveau de l'entretien, la vidange du bassin se fera par le fond en direction du poste de refoulement. Un curage naturel s'effectuera donc, remobilisant les dépôts en fond de bassin et permettant leur envoi vers la station d'épuration via les pompes. Les dépôts résiduaires qui pourraient subsister seront nettoyés par temps sec par hydrocurage, avec renvoi des eaux souillées vers le poste de refoulement via la canalisation de vidange.

Une inspection mensuelle du bassin d'orage sera effectuée par le service assainissement du Grand Besançon, qui sera propriétaire de l'ouvrage.

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 47

Initiative A & D

Annexe :

Cahiers des Charges Technique Particulière des Travaux

Dossier Loi sur l'Eau : réaménagement du lagunage de La Vèze Janvier 2020 48

Département du Doubs (25)

GRAND BESANON METROPOLE (GBM)

REAMENAGEMENT DU BASSIN D’ORAGE DE LA VEZE

DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES

CCTP

CABINET ANDRÉ 12, rue Jean MERMOZ 25301 PONTARLIER CEDEX

Téléphone : 03 81 39 29 25 Télécopie : 03 81 46 46 57

E-mail : [email protected]

GROUPE MERLIN/Réf doc : 04189008-401-DCE-TP-1-012-B

IND ÉTABLI PAR APPROUVE PAR DATE OBJET DE LA REVISION

A M VERHILLE M VERHILLE 02/12/2019 MAJ suite à réunion avec le Syndicat du Marais de Saône A M VERHILLE M VERHILLE 07/11/2019 Établissement

SOMMAIRE

CHAPITRE I ...... 1

INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES OUVRAGES ...... 1

ARTICLE I.1 - OBJET DU MARCHE ...... 1

ARTICLE I.2 - PRESCRIPTIONS GENERALES ...... 1

ARTICLE I.3 - DESCRIPTION DES TRAVAUX ...... 2

CHAPITRE II ...... 7

SPECIFICATIONS TECHNIQUES ...... 7

ARTICLE II.1 - GENERALITES ...... 7

ARTICLE II.2 - COTES ...... 7

ARTICLE II.3 - DIGUES ...... 7

ARTICLE II.4 - ESSAIS AVANT RECEPTION ...... 7

CHAPITRE III ...... 8

PROVENANCE, QUALITES ET PREPARATION ...... 8

DES MATERIAUX ET FOURNITURES ...... 8

ARTICLE III.1 - PROVENANCE DES MATERIAUX - ...... 8

ARTICLE III.2 - MATERIAUX ET CONSTRUCTION DES DIGUES ...... 8 III.2.1 - GENERALITES ...... 8 III.2.2 - EMPRUNTS POUR REMBLAIS DES DIGUES ...... 8 ARTICLE III.3 - RELEVEMENT DES DIGUES ...... 9 III.3.1 - ENROCHEMENTS DES "PAREMENTS DES DIGUES" ...... 9 III.3.2 - TOUT-VENANT DU "DESSUS DES DIGUES" ...... 9 III.3.3 - ELEMENTS AUTOSTABLES PREFABRIQUES...... 9 III.3.4 - PRODUITS D'ETANCHEITE ...... 9 III.3.5 - CANALISATION - ROBINETTERIE ET VANNES...... 10 III.3.6 - MATERIAUX POUR MAÇONNERIES BETON - BETONS ARMES - ...... 10 CHAPITRE IV ...... 12

MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ...... 12

ARTICLE IV.1 - ACCES - OUVRAGES PRIVISOIRES - INSTALLATION DE CHANTIER ...... 12

ARTICLE IV.2 - LABORATOIRE ET MOYENS D'ESSAIS ...... 12

ARTICLE IV.3 - PLAN DE PIQUETAGE ET DOSSIERS D'EXECUTION - DELAIS DE REMISE ET D'APPROBATION DES DOCUMENTS ...... 12

ARTICLE IV.4 - TERRASSEMENTS - DEBLAIS - DEPOTS - EMPRUNTS - ...... 14 IV.4.1 - TRAVAUX PREALABLES AUX TERRASSEMENTS ...... 14 IV.4.2 - TRAVAUX ET OUVRAGES PROVISOIRES D'ECOULEMENT DES EAUX ...... 14 IV.4.3 - EXECUTION DES DEBLAIS ...... 15 Cabinet d'Etudes ANDRE 4 CCTP.docPage 2/27 12, rue Jean Mermoz - 25301 PONTARLIER

IV.4.4 - DEPOTS ...... 15 IV.4.5 - EMPRUNTS ...... 16 ARTICLE IV.5 - TERRASSEMENTS - REMBLAIS ...... 16 IV.5.1 - PREPARATION DES TERRAINS SOUS REMBLAIS ...... 16 IV.5.2 - EXECUTION DES REMBLAIS ...... 17 IV.5.2.1 - Prescriptions générales ...... 17 IV.5.2.2 - Remblais ordinaires ...... 17 IV.5.2.3 - Remblais méthodiquement compactés ...... 17 IV.5.2.4 - Profils et talus ...... 19 ARTICLE IV.6 - ENROCHEMENTS ...... 19 IV.6.1 - ENROCHEMENTS EN VRAC ...... 19 ARTICLE IV.7 - OUVRAGES EN BETON ARME ...... 19 IV.7.1 - CARACTERISTIQUES DES BETONS ...... 19 IV.7.2 - ESSAIS DE CONTROLE DES BETONS ...... 19 IV.7.3 - COFFRAGES, ECHAFAUDAGES ET CINTRES ...... 20 IV.7.4 - ARMATURES ...... 20 IV.7.5 - MISE EN PLACE ET DURCISSEMENT DU BETON ...... 20 ARTICLE IV.8 - OUVRAGES EN BETON NON ARME ...... 20

ARTICLE IV.9 - OUVRAGES EN MACONNERIE ...... 20

ARTICLE IV.10 - EXECUTION DE L'ETANCHEITE ...... 20 IV.10.1 - ARGILES ...... 20 IV.10.2 - DISPOSITIONS COMMUNES AUX PRODUITS D'ETANCHEITE ...... 21 IV.10.3 - CHAPES ...... 21 IV.10.4 - FEUILLES ...... 21 IV.10.5 - FILMS ...... 22 IV.10.6 - MEMBRANES ...... 22 ARTICLE IV.11 - POINTS SINGULIERS - RACCORDEMENT AUX OUVRAGES EN BETON DES PRODUITS D'ETANCHEITE ...... 22

ARTICLE IV.12 - PROTECTION DE SURFACE DES PRODUITS D'ETANCHEITE ...... 23 IV.12.1 - COUCHES DE PROTECTION ...... 23 IV.12.2 - AUTRES PROTECTIONS ...... 23 ARTICLE IV.13 - EPUISEMENTS ...... 24

ARTICLE IV.14 - DEMOLITIONS ...... 24

ARTICLE IV.15 - POSE DES TUYAUX ...... 24

ARTICLE IV-16 - TRAVAUX PRESENTANT DES DIFFICULTES SPECIALES - ...... 24

Cabinet d'Etudes ANDRE 4 CCTP.docPage 3/27 12, rue Jean Mermoz - 25301 PONTARLIER

CHAPITRE I

INDICATIONS GENERALES et DESCRIPTION des OUVRAGES

ARTICLE I.1 - OBJET du MARCHE

Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières définit les spécifications techniques particulières relatives aux travaux de réaménagement du bassin d’orage de la Vèze.

Les travaux sont exécutés pour le compte du GRAND BESANÇON METROPOLE, Maître de l'Ouvrage, dont le représentant légal est son président. Ils concernent l'exécution des travaux électromécaniques et électrique. Le Maître d'Œuvre accrédité par le Maître de l'Ouvrage est le CABINET ANDRE - Ingénieurs- Conseils - Concepteur des ouvrages, 12, rue Jean Mermoz - 25301 PONTARLIER CEDEX.

ARTICLE I.2 - PRESCRIPTIONS GENERALES

La provenance et la qualité des matériaux et fournitures ainsi que les conditions d'exécution des travaux objet du marché doivent être conformes :

- aux prescriptions définies dans le Cahier des Clauses Techniques Générales C.C.T.G. notamment dans les fascicules :

- n° 2 : Terrassements généraux - n° 3 : Fourniture de liants hydrauliques - n° 23 : Granulats routiers - n° 24 : Fourniture de liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien des chaussées. - n° 25 : Exécution des corps de chaussées - n° 26 : Exécution des enduits superficiels - n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés - n° 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en béton, - n° 50 : Travaux topographiques - Plans à grande échelle, - n° 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de Génie Civil, - n° 65 Exécution des ouvrages de Génie Civil, - n° 70 : Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes - n° 71 : Fourniture et pose de canalisations d'eau, accessoires et branchements.

- aux prescriptions définies dans le Cahier des Prescriptions Communes dans le fascicule - n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des mortiers

- aux indications du présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.)

- aux plans annexés au présent dossier.

Les normes auxquelles doivent satisfaire les matériaux tant en ce qui concerne leurs caractéristiques, leur mise en œuvre, que leurs modalités d'essai, de contrôle et de réception sont les normes françaises en vigueur à la date de signature du marché. ARTICLE I.3 - DESCRIPTION des TRAVAUX

1 – DECRIPTIF DES TRAVAUX

Les travaux à réaliser comprennent la réhabilitation du lagunage de la commune de LA VEZE pour l’aménagement d’un bassin d’orage et le réaménagement des deux autres bassins existants en plan d’eau.

2 – EMPLACEMENT - ACCES

Le Maître d’Ouvrage met gratuitement à la disposition de l’Entrepreneur les emplacements nécessaires à l’implantation des ouvrages, les accès indispensables au chantier et les zones nécessaires aux installations de chantier durant les travaux.

Les travaux se déroulent à l’intérieur de l’actuel site du lagunage de LA VEZE

Le levé topographique du site est joint au dossier DCE

L’accès se fait par la voirie communale (rue de la Fontaine)

3 – DESSERTE PAR LES RESEAUX

Assainissement : Les réseaux d’alimentation et de vidange du futur bassin sont en attente. Raccordements à terminer : raccordements des réseaux au bassin, au ruisseau existant (noue) et des réseaux en attente.

Eau potable L’alimentation en eau potable est assurée par le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Loue. La canalisation d’alimentation du site entre le comptage et le bassin est déjà en place (travaux réalisés en 2018/2019). Une bouche d’eau permet le raccordement sur le réseau pour le nettoyage des bassins.

Energie électrique Une gaine a été posée entre le poste de refoulement existant et le bassin d’orage. Cette gaine arrive au niveau du canal venturi existant. Une chambre LT1 sera mise en place sur la gaine existante. Une liaison (gaine + câble) est à poser entre la nouvelle chambre Lt1 et le regard d’entrée des eaux de trop-plein / vidange où sera mis en place une sonde piézométrique

3 – EXUTOIRE DU BASSIN D’ORAGE Le trop plein du bassin rejoint le milieu naturel via un fossé végétalisé en S à créer

4 – BASSINS EXISTANTS

 Vidange des 3 bassins de lagunage de la commune  Curage des boues et évacuation : soit en valorisation agricole type épandage (si les analyses sont conformes), soit en compostage des boues.  Déconstruction et évacuation des matériaux d’étanchéité, des canalisations et divers équipements présents  Remblaiement partiel du bassin 1, et réaménagement des bassins 1 et 2 en plan d’eau (talutage de pentes douces) y compris fourniture des matériaux  Connexion entre les bassins 2 et 3 pour ne former plus qu’un seul bassin.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 2/22 25300 Pontarlier 5 – BASSIN D’ORAGE

L’entrepreneur aura à charge de ramener des matériaux adaptés à la réalisation du bassin de 300 m3. Cet apport est compris dans l’offre et ne pourra faire l’objet d’une plus-value. Un géotextile anti-poinçonnement (feutre de protection) sera mis en place entre la terre et la géomenbrane, La mise en place d'un drainage sous la membrane permettra d'empêcher les poussées hydrostatiques ainsi que l'accumulation de Biogaz. Le fond du bassin aura une forme de pente permettant sa vidange vers le poste de refoulement. Le raccordement de la vidange et du trop-plein du poste au bassin d’orage à créer fait partie du présent marché. Sera également assuré l’étanchéité des pénétrations de ces canalisations à raccorder au niveau de la du bassin d’orage.

6 – ESCALIER Un escalier compatible avec géomembrane sera mis en place. Cet escalier fait partie marché. Il permettra au personnel de descendre au en fond de bassin, lors de la vidange et nettoyage de celui-ci

L’installation de cet escalier comprend :  La plateforme de sécurité,  Le génie civil nécessaire à la pose de cet escalier

7 –TROP PLEIN Le bassin sera muni d’un trop plein équipé d’un canal venturi destiné à la mesure des volumes surversés et sera raccordé au fossé existant via un fossé végétalisé à créer dans le même esprit que celui en place. Le canal de venturi est déjà est déjà mis en place. Seul le fossé végétalisé sera à créer entre ce canal de venturi et le milieu naturel existant. Une barrière de protection est à prévoir au niveau du canal de venturi.

8 –AUTOMATISME ET SUPERVISION DU BASSIN D’ORAGE

L’entrepreneur aura à sa charge une analyse fonctionnelle du poste en lien avec le fonctionnement du bassin (côte de déclenchement des pompes / côte TP du bassin, etc...). Cette analyse intégrera la contrainte règlementaire de vidange du bassin en moins de 24 heures. La fourniture, mise ne place et l’étalonnage de la sonde sont compris dans le marché. L’étanchéité du regard existant où sera installée cette sonde est également prévue.

8.1 – Equipements

L’entreprise prévoit :

 Fourniture et pose d’une chambre L1T sur gaine TPC ø63 existante à proximité du regard de vidange et pose d’une gaine TPC ø63 entre cette chambre et le regard de vidange, y compris percements et étanchéité.

 Fourniture et installation d’1 sonde piézométrique IP68 dans le regard vidange devant le bassin, type Vegawell 0-8m ou techniquement équivalente, posée dans un tube inox (colliers inox et visserie inox) avec câble d’un seul tenant entre la sonde et l’armoire électrique, équipée d’un parafoudre 4-20mA sur bornes. Le câble sera tiré dans la gaine ø63 décrite ci-dessus. Les câbles de liaison courant faible (mesure) sont blindés de type LiYCY avec un minimum de 1mm2. Les boîtes de raccordement sont proscrites ainsi que les coffrets intermédiaires. Chaque câble part de l’armoire électrique et va au consommateur sans coupure intermédiaire.

 Le passage des câbles au travers des plaques basses passe-câbles se fait à l’aide de presse-étoupe adaptés au diamètre des câbles.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 3/22 25300 Pontarlier 8.2 - Programmation de l’automatisme / Analyse fonctionnelle

La programmation de l’automatisme fait partie du marché. Il s’agit d’un SOFREL S550 déjà présent dans l’armoire électrique du poste de refoulement. L’entreprise prévoit le raccordement et la programmation de l’automate pour le fonctionnement général du poste et le report des informations vers la supervision via le réseau fibre optique.

Le poste de refoulement est déjà équipé d’une sonde piézométrique (sonde WIKA PE 81.23) et de 3 flotteurs de niveau (Bas, Très Bas, Moyen, Haut). La vanne de vidange est également déjà présente en amont du poste. Il s’agit d’une vanne automatique 0- 100% (4-20 mA) ORBINOX type WAFER. L’automatisme est un SOFREL S550.

Les hauteurs dans le poste et dans le regard de vidange du bassin d’orage sont mesurées en continu. Les seuils de fonctionnement (paramétrables) sont issus des sondes piézométriques.

8.2.1 - Fonctionnement sur sondes de niveau

8.2.1.1 - Fonctionnement normal (temps sec) : Dans ce cas de figure, le poste de refoulement ne surverse pas, donc le bassin d’orage n’est pas alimenté. Ce dernier est vide (c’est à dire que le niveau mesuré par la sonde du bassin est inférieur au niveau Bas du bassin appelé NB Bassin). La vanne automatique de vidange du bassin est fermée (position normale de la vanne lorsque niveau mesuré bassin ≤ NB Bassin). Le poste de refoulement fonctionne normalement sur atteinte des niveaux suivants :

 Poste de refoulement : - Si niveau mesure poste atteint niveau très bas (NTB Poste) => alarme + coupure des pompes en position AUTO et MAIN - Si niveau mesure poste atteint niveau bas (NB Poste) => arrêt des pompes en position AUTO - Si niveau mesure poste atteint niveau haut (NH Poste) => mise en marche d’une pompe en position AUTO - Si niveau mesure poste atteint niveau très haut (NTH Poste) => alarme - Si niveau mesure poste atteint alarme niveau surverse (NS Poste) => alarme

 Vanne vidange bassin d’orage : - Si niveau mesure bassin ≤ NB Bassin => vanne vidange fermée

8.2.1.2 - Fonctionnement par temps de pluie : Dans ce cas de figure, le débit des pompes ne suffit plus à vider le poste de refoulement. Le niveau dans le poste continue donc à monter jusqu’à atteinte du niveau de surverse du Poste (NS Poste). Le bassin est alors alimenté. Le niveau mesuré par la sonde du bassin devient supérieur au niveau Bas du bassin et peut potentiellement atteindre le niveau de surverse au milieu naturel du bassin (NS Bassin). La vanne de vidange du poste s’ouvrira à la double condition que le niveau d’eau dans le poste soit redescendu sous le niveau de surverse du poste (≈ fin de l’épisode pluvieux) et que le niveau d’eau dans le bassin soit supérieur au niveau bas du bassin. Ensuite, le pourcentage d’ouverture de la vanne sera régulé sur une valeur de consigne de la hauteur d’eau dans le poste appelée NR Poste (niveau de régulation poste). Les pompes fonctionnement indépendamment de l’état de la vanne de vidange.

Le poste de refoulement et la vanne de vidange du bassin fonctionnent alors ainsi :

 Poste de refoulement : - Si niveau mesure poste atteint niveau très bas (NTB Poste) => alarme + coupure des pompes en position AUTO et MAIN - Si niveau mesure poste atteint niveau bas (NB Poste) => arrêt des pompes en position AUTO

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 4/22 25300 Pontarlier - Si niveau mesure poste atteint niveau haut (NH Poste) => mise en marche d’une pompe en position AUTO - Si niveau mesure poste atteint niveau très haut (NTH Poste) => alarme - Si niveau mesure poste atteint alarme niveau surverse (NS Poste) => alarme

 Vanne vidange bassin d’orage : - Si niveau mesure bassin > NB Bassin et Si niveau mesure poste < NS Poste => la vanne s’ouvre - Le pourcentage d’ouverture de la vanne est régulé sur NR Poste : o Si niveau mesuré poste < NR Poste => la vanne s’ouvre davantage o Si niveau mesuré poste > NR Poste => la vanne se ferme davantage o Si niveau mesuré poste ≥ NS Poste => la vanne se ferme complètement - Si niveau mesure bassin ≤ NB Bassin => la vanne se ferme complètement - Reprise du cycle Si niveau mesure bassin > NB Bassin et Si niveau mesure poste < NS Poste - Si les 2 pompes sont en défaut => fermeture complète de la vanne

 Bassin d’orage : - Si niveau mesure bassin atteint niveau surverse bassin (NS Bassin) => alarme

La valeur du niveau Bas du bassin (NB Bassin) est fixée à 10 cm. La valeur du niveau de surverse du bassin (NS Bassin) sera fixée à la cote du fil d’eau de la canalisation de surverse au milieu naturel.

Les valeurs NTB Poste, NB Poste et NH Poste sont inchangées par rapport au fonctionnement actuel. La valeur du niveau de régulation du Poste (NR Poste) sera fixée sur site au moment des travaux avec l’exploitant. En tout état de cause, cette valeur devrait être telle que : NTH Poste < NR Poste < NS Poste. Toutes les valeurs de seuil seront aisément modifiables par l’exploitant sans avoir recours aux services d’un automaticien.

Toutes les informations paramétrables doivent comporter des butées mini et maxi afin d’éviter des valeurs erronées.

L’entreprise prévoit l’injection d’un programme PID (proportionnel, intégral, dérivé) dans le SOFREL pour permettre la régulation de la vanne de vidange du bassin d’orage.

Les informations (contacts secs) provenant des différents équipements ou transmetteurs doivent être relayés avant la recopie vers l’automate.

8.3 - Report des informations en supervision

L’entrepreneur prévoit le report de toutes les informations relatives au présent marché entrant dans l’automate S550 et la configuration de ces informations dans la supervision (PcVue) via un tableau Excel (fournit en annexe par le Grand Besançon Métropole) reprenant la liste des informations (listes des termes) sous forme d’arborescence identique à ce qui existe déjà, y compris :  la reprise de la vue architecture, de la vue générale et de la vue secteur en incluant le nouveau bassin d’orage (sonde de mesure niveau et débitmètre canal venturi) et ses animations  la création d’une vue graphique reprenant l’ensemble de l’installation et ses animations  la création d’une vue courbe et d’une vue tableau  la reprise des bilans (journalier, mensuel et annuel)  l’intégration des données dans les bases de données et dans l’outil grapheur ‟IHM exploit”  la prise en compte de certaines alarmes pour l’astreinte via l’outil ‟Alert”  toutes les suggestions mentionnées ou non, liées à ces modifications

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 5/22 25300 Pontarlier Les informations "AUTO", retour de marche, défaut des équipements (électrique, discordance), du secteur EDF et de la transmission, les niveaux, les débits, les mesures ainsi que les compteurs impulsionnels et horaires doivent être reportés vers la supervision.

Toutes les hauteurs sont des entiers en mm et les compteurs des doubles mots entiers en mn ou m3/h.

Tous les éléments nouvellement créés ou à compléter et à intégrer dans la supervision seront soumis à l’approbation du Maître d’ouvrage.

Le système de supervision du Département Eau et Assainissement a été mis en œuvre par l’entreprise Calasys (Les Pavillons de Sermenaz - 2507, avenue de l’Europe 69140 Rillieux La Pape) et est actuellement sous garantie.

8.4 Dossier des Ouvrages Exécutés

8.4.1 Mise à jour schéma électrique

L’entreprise prévoit la mise à jour du schéma électrique. Les schémas sont dessinés exclusivement à l’aide du logiciel SEE ELECTRICAL EXPERT version V4 de chez IGE-XAO. Une sauvegarde sur CD, y compris l’environnement est demandée en fin de chantier ainsi qu’un exemplaire papier dans l’armoire.

8.4.2 Analyse fonctionnelle de l’ensemble

L’entreprise prévoit l’élaboration d’une analyse fonctionnelle de l’installation générale (poste de refoulement + bassin) en renseignant les valeurs retenues pour les différents niveaux (cotes NGF).

9 –VOIRIE ET ESPACE VERTS Les digues doivent permettre la circulation d'engins lourds, tracteurs, tonne à lisiers, hydro-cureur, ce qui suppose une largeur de digues en crête d'au moins 3 m en partie droite et plus dans les virages. Une voirie légère (0/80 sur 30cm et 0/31.5 sur 20cm) sur le pourtour du bassin sera mise en place pour l’accès au site. Cette voirie permettra le retournement et la possibilité de nettoyage du bassin par l’hydro- cureur. La clôture existante sera conservée. Le prestataire aura à sa charge le remplacement de la clôture et du portail autour de notre bassin d’orage. Un portail en aluminium d’accès au site sera mis en place.

10 – BASSINS 2 ET 3 A REAMENAGER EN PLANS D’EAU Les bassins 2 et 3 seront conservés en plan d’eau à réaménager. L’alimentation de ces bassins n’est pas prévue au marché. Elle sera réalisée ultérieurement par le Syndicat du Marais de Saône. Les canalisations de liaison entre les 2 bassins et de rejet/vidange au milieu naturel sont à conserver. Seules celles rencontrées dans l’emprise de nos terrassements seront déposées et évacuées. L’entrepreneur aura à sa charge le talutage des berges pour la réalisation de pentes douces sur la partie ouest des 2 bassins. Une connexion entre les bassins 2 et 3 pour ne former plus qu’un seul bassin est également prévu dans la prestation.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 6/22 25300 Pontarlier

CHAPITRE II SPECIFICATIONS TECHNIQUES

ARTICLE II.1 - GENERALITES

L'encombrement et l'implantation du bassin sont définis mais peuvent être modifiés afin de leur donner une forme paysagère intégrée au site.

ARTICLE II.2 - COTES

Voir le plan topographique joint au DCE

ARTICLE II.3 - DIGUES

Les digues sont étanches et destinées :

- à maintenir l'effluent dans le bassin,

- à assurer la circulation correspondant à l'entretien du bassin par des véhicules dont le poids total en charge sur deux essieux est limité à 10 tonnes.

Elles devront être conçues pour assurer :

- une piste de roulement. - une résistance absolue à l'érosion éolienne, aux précipitations atmosphériques et aux effets du batillage sur les berges mouillées, - l’absence d'enracinement de la végétation, - la possibilité de faucardage ou de fauchage le cas échéant.

L'étanchéité des digues est réalisée : - par films de PVC ou de polyéthylène protégé en sous face par un géotextile

ARTICLE II.4 - ESSAIS AVANT RECEPTION

Les ouvrages complets et terminés seront essayés après quinze jours de remplissage.

L'étanchéité du bassin sera jugée suffisante si les fuites par le fond, les digues et les appareils d'équipement hydraulique ne dépassent pas, compte tenu des variations de température et de l'évaporation, un litre par jour et par m2 de paroi mouillée (1 l/m2/j).

La surface mouillée pour les digues sera prise dans le plan vertical.

Les essais ainsi définis sont à la charge de l'Entrepreneur.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 7/22 25300 Pontarlier

CHAPITRE III PROVENANCE, QUALITES et PREPARATION des MATERIAUX et FOURNITURES

ARTICLE III.1 - PROVENANCE des MATERIAUX -

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages auront les provenances désignées ci-après :

- matériaux "tout-venant" - Gisement ou carrière de la Région choisie par l'Entrepreneur et agréée par le Maître d'Oeuvre. - sable, graviers pour B.A. - Lit de rivière agrée par le Maître d'Oeuvre - ciment, chaux - Usine française, choisie par l'Entrepreneur et agréée par le Maître d'Oeuvre. - fers, aciers - Usine choisie par l'Entrepreneur et agréée par le Maître d'Oeuvre.

ARTICLE III.2 - MATERIAUX et CONSTRUCTION des DIGUES

III.2.1 - Généralités

Tous les matériaux et fournitures nécessaires à la construction des ouvrages sont proposés par l'Entrepreneur. Ils proviennent exclusivement des lieux d'extraction ou d'usines choisis par l'Entrepreneur et agréés par le Maître d'Oeuvre après définition des caractéristiques par un Laboratoire agréé aux frais de l'Entrepreneur.

III.2.2 - Emprunts pour remblais des digues

L'Entrepreneur doit soumettre à l'agrément du Maître d'Oeuvre avec les justifications requises, le choix des lieux d'emprunt et doit faire, s'il y a lieu, son affaire personnelle des droits d'occupation et d'extraction et de toutes indemnités dues aux propriétaires des terrains ainsi que les frais de sondages, d'analyses, etc...

Il doit d'assurer préalablement à la remise des offres que les emprunts ne risquent pas de devenir insuffisants en qualité et en quantité et en apporter la justification dans ses offres.

a) les matériaux de remblais des digues, pourront être prélevés sur place. Ils proviendront des couches superficielles du terrain (à l'exclusion de la terre végétale) où seront aménagées les lagunes (Marnes Altérées exclusivement).

b) les matériaux de remblais des digues pourront être au besoin des matériaux meubles de type "limon argilo-graveleux" dont l'Entrepreneur fournira les résultats des essais probatoires d'étude de mécanique des sols,

c) les argiles utilisées après mise en œuvre devront assurer une étanchéité supérieure à 10- 8 m/s. Les prélèvements et essais seront effectués à la charge de l'Entrepreneur.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 8/22 25300 Pontarlier . Essais d'identification - granulométrie, - détermination des limites d'Atterberg, - mesure du taux de matières organiques, - mesure de la teneur en eau.

. Essais mécaniques et hydrodynamiques - essai Proctor, - essai Triaxial, - essai de compressibilité, - essai de perméabilité.

ARTICLE III.3 - RELEVEMENT des DIGUES

III.3.1 - Enrochements des "parements des digues"

Les matériaux pour enrochements doivent avoir une dureté suffisante pour pouvoir être déversés en vrac et manipulés aux engins mécaniques sans se casser ni se désagréger. Leur granulométrie étalée doit être comprise entre 60 et 150 mm.

Ils doivent être homogènes, non gélifs, ne s'altérer ni à l'eau, ni à l'air et ne contenir ni élément terreux ou organique, ni élément soluble ou évolutif. Les dalles ne sont pas acceptées comme enrochement.

III.3.2 - Tout-venant du "dessus des digues"

Comportera des matériaux de granulométrie étalée comptée entre 0 et 30 mm pour la couche de roulement et entre 0 et 100 mm pour la couche de fondation.

La proportion en poids de fines passant au tamis de 0, ne devra pas être supérieure à 3 %. L'indice de plasticité moyen ne devra pas être supérieur à 5 et un équivalent de sable supérieur à 30.

III.3.3 - Eléments autostables préfabriqués

Ils seront réalisés en béton armé à partir de matériaux définis au § III-1.

Le liant hydraulique utilisé devra garantir la tenue des éléments en béton armé en contact permanent avec les eaux séléniteuses.

III.3.4 - Produits d'étanchéité

Tous les produits proposés par l'Entrepreneur doivent faire l'objet d'une fiche d'identification comportant les indications suivantes :

a) nature chimique et composition des produits, composition chimique et en poids des produits constitutifs du revêtement et des produits d'assemblage,

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 9/22 25300 Pontarlier b) caractéristiques principales : . physiques (masse volumique etc ) . mécaniques à différentes températures et notamment - 20 et + 60 degrés. (traction, allongement, cisaillement, fatigue, déchirement). . chimiques (résistance aux solvants, agents chimiques), . caractéristiques hydrauliques (perméabilités diverses (rongeurs, bactéries, racines, etc ...) . toxicité éventuelle.

c) caractéristiques commerciales usuelles :

. géométriques (épaisseur, dimensions poids au m2 tolérances), . mode d'assemblage et de raccordement.

d) vieillissement : . causes (ultra-violets, chocs thermiques) . variations correspondantes de résistances mécaniques.

III.3.5 - Canalisation - Robinetterie et vannes

a) Toutes les conduites de refoulement ou travaillant en charge sont choisies dans les séries pression pour eau potable. Elles doivent résister vides aux surcharges et charges roulantes. Les conduites doivent être étanches. Elles seront essayées dans les conditions définies aux articles 76 à 79 du fascicule n° 71 à la pression définie en I-2.

b) Les conduites d'écoulement gravitaire et les buses d'équilibre hydraulique sont établies en tuyaux à joints souples. Elles seront de la classe nécessaire pour résister aux surcharges et charges roulantes. Les conduites sont étanches. Les conduites enterrées sont équipées de regards de visite étanches (diamètre soumis à l’agrément du maître d’œuvre), construits aux changements de direction et en alignement droit tous les quatre vingt mètres maximum. Le raccord conduite-regard s'effectue par un manchon à joint caoutchouc.

c) Robinetterie

Tous les appareils de robinetterie sont à opercule de construction fonte Les vannes ou les volants de vannes sont accessibles en permanence depuis les digues.

III.3.6 - Matériaux pour maçonneries béton - bétons armés -

a) ciments Les ciments employés sont soumis aux spécifications des normes NF P. 15.300, P. 15.302 (C.P.) et P. 15.305 (C.L.K.). Ces ciments résistent aux contacts avec les eaux de mer.

b) granulats Les granulats sont soumis aux spécifications de la norme NF.P. 18.304. En particulier, ils doivent être dépourvus de toutes matières étrangères susceptibles de diminuer la qualité des bétons. Pour le béton armé, sauf éventuellement celui en fondation, la dimension maximale du granulat est de 25 mm.

c) eau de gâchage L'eau de gâchage est soumise aux spécifications de la norme NF.P. 18.303.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 10/22 25300 Pontarlier d) armatures pour béton armé Les aciers pour béton armé sont soumis aux spécifications des normes NF A. 35.015 et 35.016. Les Entrepreneurs ont le libre choix d'utiliser des ronds lisses ou des armatures à haute adhérence.

e) dosage des bétons, bétons armés et mortiers Les dosages en ciment des bétons, bétons armés et mortiers sont les suivants : - béton maigre pour assise de propreté sous ouvrages ou remplissage de fouille ...... 150 kg par m3 - béton coffré pour murs en fondation ou en élévation...... 300 kg par m3 - béton pour béton armé ...... 350 kg par m3 - mortier pour enduit taloché ...... 400 kg par m3 - mortier pour enduits étanches et chapes ...... 600 kg par m3

f) béton prêt à l'emploi L'utilisation de béton prêt à l'emploi préparé en station fixe ou mobile est possible après agrément du fournisseur par le Maître d'Oeuvre.

g) fonte Les fontes employées sont soumises aux spécifications de la norme NF A. 32.201. Le type de tampon doit être préalablement agréé par le Maître d'Oeuvre. La descente dans les ouvrages est assurée au moyen d'échelons en acier rond galvanisé ou aluminium avec protection polyéthylène de 25 mm de diamètre et de 0,35 m de largeur, équidistants de 0,30 m et d'une crosse de descente en même matériau qui, déployée, dépassera de 0,60 m au moins le niveau de la chaussée.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 11/22 25300 Pontarlier

CHAPITRE IV MODE d'EXECUTION des TRAVAUX

ARTICLE IV.1 - ACCES - OUVRAGES PRIVISOIRES - INSTALLATION de CHANTIER

Les chemins et pistes d'accès provisoires aux différents chantiers sont construits par l'Entrepreneur sous sa responsabilité. Ces chemins et pistes sont, dans toute la mesure du possible, établis en dehors de l'emprise des ouvrages définitifs.

ARTICLE IV.2 - LABORATOIRE et MOYENS d'ESSAIS

L'Entrepreneur doit laisser sur le chantier des moyens nécessaires, tant en matériel qu'en personnel pour effectuer les opérations suivantes :

. analyse granulométrique (tamisage) . mesure de teneur en eau des sols. . mesure de densité sèche.

ARTICLE IV.3 - PLAN de PIQUETAGE et DOSSIERS d'EXECUTION - DELAIS de REMISE et d'APPROBATION des DOCUMENTS

1 - Dès la notification de l'approbation du marché, le Maître d'Oeuvre procédera à la reconnaissance et à la définition du tracé en présence de l'Entrepreneur auquel il remet le dossier du plan général d'implantation des ouvrages qui précise la position des ouvrages par rapport à des repères fixes et rattachés autant que possible au nivellement général de la FRANCE.

Ces plans ont été établis par le Maître d'Oeuvre après relevé sur les lieux des ouvrages souterrains accessibles (égouts visitables) et enquête auprès des Administrations et Services susceptibles de posséder sur le tracé ainsi défini des ouvrages enterrés non repérables depuis la surface.

Compte-tenu des possibilités d'erreur sur les encombrements des sous-sols, les plans du présent dossier ne comportent qu'une implantation provisoire des ouvrages à réaliser et ne sauraient être considérés comme des plans de piquetage définitifs.

Parallèlement à toute autre démarche, l'Entrepreneur doit donc obligatoirement vérifier auprès des Administrations et Services pouvant être concernés, la véracité des renseignements qui lui auront été fournis et, éventuellement, les compléter.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 12/22 25300 Pontarlier A cette fin, il doit adresser aux Administrations et aux Services susceptibles de posséder des ouvrages enterrés voisins des ouvrages à réaliser, une déclaration écrite les informant de son intention d'exécuter les travaux qui lui ont été confiés, en leur demandant que lui soient précisées les positions des ouvrages éventuels, les prescriptions à respecter pour ne pas nuire aux ouvrages et les précautions à prendre pour maintenir la permanence des services assurés.

Copies de la déclaration de l'entrepreneur et des réponses des Administrations et Services seront transmises dès envoi ou réception au Maître d'Oeuvre qui pourra suspendre l'exécution des travaux en leur absence sans prolongement du délai contractuel d'exécution de ceux-ci.

Avant tout établissement d'un plan de piquetage définitif, l'Entrepreneur procède à la reconnaissance des sous-sols.

C'est en fonction des résultats de cette reconnaissance que sont définitivement arrêtées les positions exactes des ouvrages à réaliser tant en planimétrie, qu'en altitude.

Dans le cas où, en cours de travaux, il serait rencontré des ouvrages dont l'implantation n'a pas été précisée ou dont la position n'est pas conforme aux indications fournies par les Administrations et Services, l'Entrepreneur doit immédiatement en informer le Maître d'Oeuvre et l'Administration ou le Service semblant concerné et arrêter les travaux jusqu'à ce que les mesures conservatoires aient été prises et, éventuellement, que les dégâts qui auront pu résulter de ce manque d'information soient réparés.

L'Entrepreneur est seul responsable des accidents, détériorations dommages et intérêts et des pénalités qui peuvent résulter de l'inobservation de ces prescriptions impératives.

2 - L'Entrepreneur procède à l'implantation du tracé, à l'exécution du piquetage et à l'établissement des plans de piquetage dans un délai de deux mois à dater de la notification du procès-verbal de reconnaissance et de définition du tracé.

Le délai d'acceptation des plans de piquetage que s'impose le Maître d'Oeuvre est de QUINZE jours calendaires à compter de leur réception.

Piquetage général

Le piquetage général des ouvrages doit être effectué de manière à reporter sur le terrain les ouvrages définis sur le plan général d'implantation au moyen de piquets numérotés solidement enfoncés dans le sol et dont les têtes sont attachées en plan et altitude aux repères fixes visés ci- dessus.

Il sera procédé contradictoirement entre le Maître d'Oeuvre et l'Entrepreneur à une vérification du piquetage général.

Piquetage complémentaire

L'Entrepreneur est tenu de compléter le piquetage général et éventuellement le piquetage spécial par autant de piquets qu'il est nécessaire pour déterminer sur le terrain la hauteur ainsi que la limite des déblais et des remblais, l'intersection des talus avec le terrain naturel, les banquettes, les fossés ... etc ...

Les piquets implantés au titre du piquetage complémentaire doivent pouvoir être distingués de ceux qui ont été posés au moment du piquetage général. Ils sont rattachés en plan et altitude, comme ceux du piquetage général, aux mêmes repères fixes.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 13/22 25300 Pontarlier

Les piquets sont maintenus en place dans la mesure où l'exige l'exécution des travaux.

Toutefois, dans le cas où des piquets auraient été enlevés le Maître d'Oeuvre peut en demander soit le rétablissement à leur emplacement primitif, soit le remplacement en un tout autre point s'il le juge nécessaire pour la vérification des travaux et leur réception provisoire.

3 - Le dossier d'exécution comprend :

. les plans de piquetage définitifs complétés le cas échéant par :

- le dossier mis à jour des informations relatives aux canalisations et ouvrages souterrains ne dépendant pas du Maître de l'Ouvrage et les prescriptions qui s'y rapportent, - la prévision éventuelle de débroussaillement, d'abattage d'arbres et de franchissement de murs et de clôtures, Il est soumis par l'Entrepreneur au visa du Maître d'Oeuvre dans un délai de QUINZE jours calendaires à dater de l'acceptation du piquetage. Le Maître d'Oeuvre doit donner son visa pour le dossier d'exécution dans un délai de QUINZE jours calendaires à compter de sa réception.

ARTICLE IV.4 - TERRASSEMENTS - DEBLAIS - DEPOTS - EMPRUNTS -

IV.4.1 - Travaux préalables aux terrassements

1) Arrachage ou abattage des arbres, taillis, broussailles et haies

L'Entrepreneur doit :

. exécuter l'arrachage ou l'abattage et dessouchage des arbres, taillis, haies, situés dans les emprises des terrassements,

. assurer l'extraction des anciennes souches mises à jour pendant l'exécution des terrassements,

. assurer l'enlèvement ou la destruction sur place des produits de ces opérations.

L'Entrepreneur doit prendre à sa charge et sous sa responsabilité les mesures prescrites par le Service Départemental d'Incendie qu'il consultera à cet effet.

2) Démolition des constructions

L'Entrepreneur ne doit démolir les constructions de toute nature situées dans les emprises des terrassements que sur l'ordre du Maître d'Oeuvre.

IV.4.2 - Travaux et ouvrages provisoires d'écoulement des eaux

L'Entrepreneur est tenu d'exécuter les travaux et ouvrages provisoires nécessaires à l'écoulement des eaux pendant l'exécution des travaux de terrassement.

L'Entrepreneur est responsable de la conception et de l'exécution de ces ouvrages. Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 14/22 25300 Pontarlier

IV.4.3 - Exécution des déblais

1) Profils

L'Entrepreneur doit exécuter le profil des surfaces de déblai conformément aux formes et aux profondeurs prescrites, de façon à réaliser le profil théorique dans la limite des tolérances fixées.

Aucune surprofondeur ne doit être créée. Si une telle surprofondeur est accidentellement réalisée, le remblaiement nécessaire est exécuté conformément aux modalités prescrites par le Maître d'Oeuvre.

Les talus sont purgés des matériaux qui ne sont pas parfaitement adhérents ou incorporés au terrain en place.

Si, au cours des travaux, il s'avère que les pentes des talus ne sont pas celles qu'impose la nature des terrains ou s'il apparaît que la stabilité des excavations n'est pas assurée, l'Entrepreneur doit, s'il y a urgence, prendre les mesures nécessaires et prévenir aussitôt le Maître d'Oeuvre.

2) Déblais sous l'eau

Dans le cas où les déblais devraient être exécutés sous une certaine hauteur d'eau, sans nécessiter pour autant l'emploi de moyens d'exécution particuliers aux travaux de dragages et déroctages, les travaux sont alors qualifiés "déblais sous l'eau". Ces travaux ne sauraient donner lieu à plus-value pour gêne dans l'exécution du chantier ou à indemnité en cas de destruction ou d'avaries d'ouvrages réalisés.

3) Réception et traitement des fouilles

Le Maître d'Oeuvre peut exiger en cours des travaux, en vue d'inspecter le terrassement, que certaines surfaces désignées par lui, soient complètement dégagées, nettoyées et asséchées.

Il est interdit à l'Entrepreneur de commencer les remblais, les maçonneries et bétons sans en avoir reçu l'autorisation du Maître d'Oeuvre, après vérification des fonds de fouilles.

IV.4.4 - Dépôts

En cours de travaux, d'autres lieux de dépôts peuvent être choisis sur l'initiative soit du Maître d'Oeuvre, soit de l'Entrepreneur sous réserve de l'autorisation du Maître d'Oeuvre.

Les lieux de dépôts définitifs sont limités contradictoirement avec l'Entrepreneur avant d'être occupés par lui.

Les matériaux doivent être disposés de manière à être stables, à ne gêner ni la circulation, ni l'écoulement des eaux.

Les matériaux de décapage doivent être évacués en priorité et ne peuvent être réutilisés pour la construction des digues.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 15/22 25300 Pontarlier Les surfaces de dépôts définitifs doivent être régulières et continues de manière à s'incorporer le mieux possible au site. Les formes générales doivent être soumises à l'agrément du Maître d'Oeuvre.

Les lieux de dépôts provisoires sont choisis par l'Entrepreneur, sous sa responsabilité, mais sous réserve de l'agrément du maître d'Oeuvre.

IV.4.5 - Emprunts

L'Entrepreneur doit soumettre à l'agrément du Maître d'Oeuvre les mesures propres à amener la teneur en eau du matériau à l'intérieur des limites admissibles.

ARTICLE IV.5 - TERRASSEMENTS - REMBLAIS

IV.5.1 - Préparation des terrains sous remblais

La préparation des terrains comporte obligatoirement une préparation initiale.

Aucune des phases de travail précisées ci-après ne peut commencer avant que l'Entrepreneur n'ait fait accepter par le Maître d'Oeuvre les travaux de la phase précédente.

1) Préparation initiale

Après exécution, s'il y a lieu, des travaux préalables aux terrassements, les terrains doivent être expurgés des racines, souches, débris de végétaux de toutes sortes qui y sont incorporés.

2) Préparation complémentaire

Décapage

Cette préparation a pour but d'enlever une certaine épaisseur des terrains en place.

Les travaux comprennent l'enlèvement de la couche superficielle de terre végétale et éventuellement celui du terrain tourbeux.

Cette opération doit être appliquée à toutes surfaces destinées à recevoir des remblais méthodiquement compactés.

Compactage

Cette opération fait suite à l'une ou l'autre des opérations précédentes. Elle peut comporter la vérification et la correction de la teneur en eau avant compactage des terres, conformément aux modalités prévues.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 16/22 25300 Pontarlier IV.5.2 - Exécution des remblais

IV.5.2.1 - Prescriptions générales

Les remblais ne doivent pas contenir de mottes, gazon, souches, débris végétaux, produits humiques, matériaux gelés ou neige. L'utilisation de vases, terres fluentes et tourbes est normalement interdite dans les remblais.

L'exécution des remblais doit être interrompue dans les cas où leurs qualités minimales exigées seraient compromises par les intempéries (gelées, pluies, neige) l'exécution ne peut être reprise qu'après accord du Maître d'Oeuvre, sur proposition de l'Entrepreneur.

On distingue deux catégories de remblais :

- les remblais ordinaires,

- les remblais méthodiquement compactés.

L'Entrepreneur ne peut exécuter aucun travail de remblai avant que l'état de préparation du terrain prescrit n'ait été vérifié et reconnu satisfaisant par le Maître d'Oeuvre.

IV.5.2.2 - Remblais ordinaires

Les remblais ordinaires sont réglés et exécutés sur toute la largeur à la fois, par couches élémentaires.

Le profil en travers de chaque couche doit comporter des pentes suffisantes pour assurer l'écoulement rapide des eaux de pluie.

Chaque couche élémentaire est soumise, sur toute sa surface, à une compression uniformément répartie, obtenue par l'action des engins de transport et de régalage des matériaux dont la circulation doit être réglée en conséquence.

Un compactage complémentaire, par utilisation d'engins spéciaux, agréés par le Maître d'Oeuvre peut être appliqué soit sur toute la surface, soit seulement dans les zones inaccessibles aux engins de transport et régalage.

Peut être autorisée l'exécution des remblais ordinaires par simple déversement des matériaux à l'avancement suivi d'un régalage superficiel. Ce mode de remblaiement peut être réalisé à l'air libre ou sous l'eau.

IV.5.2.3 - Remblais méthodiquement compactés

1) Généralités

Les caractéristiques de compactage sont les suivantes :

- la densité sèche minimale du matériau à obtenir après compactage et les limites de la teneur en eau lors de la mise en place sont celles de l'optimum Proctor standard. Si la teneur en eau des matériaux n'est pas conforme à celle permettant le compactage demandé, l'Entrepreneur est tenu de la rectifier soit par arrosage, soit par dessiccation activée, par hersage ou tout procédé agréé.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 17/22 25300 Pontarlier 2) Essais préliminaires de compactage

Les opérations de compactage sont définies au cours d'essais préliminaires effectués sur une aire préparée à cet effet, à un emplacement agréé par le Maître d'Oeuvre. Ces essais permettent de déterminer :

- l'épaisseur maximale des couches,

- le type, les caractéristiques des engins de compactage, leur vitesse de travail et le nombre de passages en fonction de la teneur en eau du sol.

3) Exécution

Tous les engins que l'Entrepreneur se propose d'utiliser doivent être agréés par le Maître d'Oeuvre, aussi bien pour les parties courantes des couches que pour les parties difficilement accessibles ou inaccessibles par les engins normaux.

La circulation des engins de compactage se fait parallèlement à l'axe des digues, sauf impossibilité reconnue par le Maître d'Oeuvre, la liaison entre les couches successives du remblai est assurée par une scarification superficielle conduite parallèlement à l'axe des digues. La profondeur de la scarification, mesurée au-dessous de la surface compactée est fixée par le Maître d'Oeuvre au cours des essais préliminaires, cette profondeur doit être au moins égale à 5 cm. Sauf autorisation du Maître d'Oeuvre, la scarification est faite après épandage de la couche superficielle et à travers elle.

4) Interruption de chantier

Lorsque les matériaux employés en remblai sont sensibles à l'eau, chaque couche élémentaire de remblai doit être réglée de manière telle qu'après compactage, il existe des pentes suffisantes permettant d'assurer une évacuation rapide des eaux de ruissellement et d'éviter que la couche compactée soit détrempée et se décomprime.

Lors des reprises, soit après une pluie, soit après un arrêt de longue durée, la couche superficielle décomprimée et (ou) de teneur en eau trop élevée (ou) contaminée est évacuée suivant l'épaisseur prescrite par le Maître d'Oeuvre.

Toutefois, si le Maître d'Oeuvre juge cette mesure suffisante le sol est scarifié sur toute l'épaisseur décomprimée, puis recompacté lorsque sa teneur en eau est revenue à une valeur acceptable.

5) Essais de contrôle

La qualité des remblais doit être contrôlée au fur et à mesure de leur exécution. Toutefois, pour chaque nature de sol la mesure de la teneur en eau et de la densité sèche doit être effectuée selon une fréquence minimale égale à la plus contraignante des deux valeurs ci-dessous : soit une mesure tous les 2 000 m3, soit une mesure par jour. L'Entrepreneur doit communiquer au Maître d'Oeuvre les résultats de ces contrôles.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 18/22 25300 Pontarlier IV.5.2.4 - Profils et talus

Sauf modifications apportées par le Maître d'Oeuvre, les travaux doivent être conduits de telle manière qu'après tassement les profils indiqués dans les dessins soient réalisés aux tolérances près, compte tenu éventuellement de l'épaisseur des revêtements qui doivent être appliqués sur les talus.

Les remblais compactés sont toujours exécutés par la méthode du remblai excédentaire.

Les tolérances s'appliquent aux parements en terre après enlèvement soigné de la frange superficielle insuffisamment compactée pour éviter la contamination des filtres et drains.

ARTICLE IV.6 - ENROCHEMENTS

IV.6.1 - Enrochements en vrac

La mise en place des enrochements doit être conduite de telle façon que les plus grosses pierres soient régulièrement distribuées dans la masse et que les plus petites ne soient pas agglomérées par zone. Aucun moyen de mise en place susceptible de provoquer la ségrégation des éléments n'est admis.

Les enrochements seront mis en place sur des épaisseurs au moins égales à celles indiquées sur les plans d'exécution.

La surface finie de l'enrochement doit présenter un aspect régulier.

ARTICLE IV.7 - OUVRAGES en BETON ARME

Le calcul et l'exécution des ouvrages et construction en béton armé doivent satisfaire aux prescriptions des règlements en vigueur.

IV.7.1 - Caractéristiques des bétons

L'étude de la décomposition des bétons incombe à l'Entrepreneur qui doit la faire exécuter par un laboratoire agréé par le Maître d'Oeuvre, cette composition doit être soumise à l'agrément du Maître d'Oeuvre avant d'être utilisée sur le chantier.

Le dosage des bétons est pondéral, le béton est fabriqué mécaniquement et le malaxage doit durer au moins trois minutes.

IV.7.2 - Essais de contrôle des bétons

Ils consistent en :

- mesure de la résistance à 7 et 28 jours en compression et en traction,

- mesure de densité et d'affaissement au cône d'Abrams.

Les prélèvements d'éprouvettes sont au minimum de 3 par partie d'ouvrage et de 6 par ouvrage ou par semaine de bétonnage.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 19/22 25300 Pontarlier IV.7.3 - Coffrages, échafaudages et cintres

Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pendant les opérations de mise en place et de pervibration du béton. Ils doivent être étanches pour éviter toute perte de laitance ou de mortier.

IV.7.4 - Armatures

Le façonnage des armatures doit être conforme aux fiches d'identification. Au cas où l'Entrepreneur n'exécuterait pas lui-même le façonnage, le façonnier sous-traitant doit être agréé par le Maître d'Oeuvre.

IV.7.5 - Mise en place et durcissement du béton

Le traitement des reprises de bétonnage est soumis à l'agrément du Maître d'Oeuvre.

Les irrégularités de coffrage et les défauts de bétonnage doivent être repris selon un procédé agréé par le Maître d'Oeuvre.

ARTICLE IV.8 - OUVRAGES en BETON NON ARME

La confection et la mise en œuvre de bétons non armés doivent être conformes aux règlements en vigueur.

ARTICLE IV.9 - OUVRAGES en MACONNERIE

Les travaux de maçonnerie doivent être conformes aux règlements en vigueur.

ARTICLE IV.10 - EXECUTION de l'ETANCHEITE

IV.10.1 - Argiles

Les matériaux argileux ayant une teneur en eau convenable sont mis en place sur une épaisseur permettant d'obtenir après compactage aux engins une couche de 0,20 d'épaisseur. La deuxième couche est mise en place perpendiculairement à la première et dans les mêmes conditions, de manière à obtenir une couche d'étanchéité finie de 0,40 mètre d'épaisseur minimum. Des prélèvements à la charge de l'Entrepreneur à raison de 100 à l'hectare seront exécutés pour vérifier les épaisseurs et la qualité de l'argile qui, en aucun cas, ne devra avoir un coefficient de perméabilité inférieur à 10 -8 m/s.

L'étanchéité des berges s'effectue en remplissant une tranchée, descendue jusqu'à la couche d'étanchéité du fond, de matériaux argileux sous forme de granulat 0,30. Le coefficient de perméabilité est inférieur à 10-8 m/sec. Un cordon correspondant au tassement des argiles en présence d'eau est mis en place. En cas d'étanchéité par argile mise en place sur la berge des digues, la pente des talus est de 1/3,5 et l'épaisseur de la couche d'étanchéité, après compactage est de 0,40 m d'épaisseur.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 20/22 25300 Pontarlier IV.10.2 - Dispositions communes aux produits d'étanchéité

On commence généralement la pose du revêtement par la crête du talus en poursuivant le travail selon la ligne de plus grande pente.

Les joints sont exécutés par sondage, collage etc ... selon le type de revêtement. La largeur de recouvrement sera telle que celui-ci ne constitue pas un point faible de l'ouvrage.

On veillera, lors des manutentions de chantier, à ne pas glisser le revêtement sur le sol pour ne pas le détériorer.

IV.10.3 - Chapes

Les joints peuvent être exécutés suivant deux méthodes :

- par soudures des chapes

avec couvre-joints.

Les chapes sont placées bord à bord et assemblées au moyen de couvre-joints de même nature, ces derniers sont soudés à chaud sur les chapes sur une largeur d'environ 6 cm de part et d'autre du joint.

- par recouvrement

Les chapes sont superposées sur une largeur d'environ 10 cm et soudées entre elles.

- par raccordement des armatures

Les armatures des chapes sont raccordées entre elles pour la transmission des efforts.

Le joint est complété en coulant sur les armatures un mastic bitumineux de même nature que celui utilisé pour la confection de la chape.

IV.10.4 - Feuilles

Feuilles souples (type élastomère)

Les techniques de confection des joints varient suivant le produit et le fabricant (joints collés, joints autocollants, mastic, bandes adhésives, joints vulcanisés, etc ...).

Dans tous les cas, il est indispensable de maintenir parfaitement propre la portion des feuilles qui servira à la confection des joints.

La largeur des joints est fonction de la technique d'exécution utilisée.

Feuilles métalliques :

Les feuilles métalliques sont généralement fixées sur des profilés et soudées entre elles. Suivant l'importance de l'ouvrage des joints de dilatation peuvent être prévus.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 21/22 25300 Pontarlier IV.10.5 - Films

Les films sont généralement en polyéthylène ou en chlorure de polyvinyle.

Le polyéthylène se soude à l'aide d'un fer chaud.

Le chlorure de polyvinyle se soude à haute fréquence et peut se coller.

Le film est amené sur le chantier soit sous forme de rouleau soit sous forme de bâche réalisée par soudage en atelier. Leurs dimensions peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres carrés.

Ce type de matériau est léger et très sensible à l'action du vent. Il est donc nécessaire de déposer la bâche pliée et roulée, de telle manière qu'on n'ait pas à la déplacer une fois déployée.

Ces films sont particulièrement sensibles au vieillissement et, par suite de leur faible épaisseur, très vulnérables. Sauf pour les ouvrages provisoires utilisés pendant une très courte durée, une protection du revêtement est nécessaire.

IV.10.6 - Membranes

Membranes bitumineuses

Elles sont généralement réalisées par pulvérisation d'un bitume oxydé à raison de 6 à 10 kg/m2.

La membrane doit être protégée par une recharge.

Dans certains cas il est possible de renforcer la résistance de la traction de cette membrane par une armature (tissus de fibre de verre, etc ...) et de l'ancrer en tête.

Membranes bentoniques

Dans certains cas il est possible de réaliser l'étanchéité d'une retenue à l'aide d'une couche de bentonite, soit pure à raison de 4 l par m2 et protégée par une recharge, soit mélangée avec du sable.

Etant donné les faibles caractéristiques mécaniques de la bentonite, son emploi en couche pure est à déconseiller sur pentes à moins qu'elles soient très faibles, un mélange de bentonite et de sable, le dosage en bentonite étant déterminé de façon à laisser au mélange un angle de frottement interne suffisant pour éviter tout glissement.

ARTICLE IV.11 - POINTS SINGULIERS - RACCORDEMENT aux OUVRAGES en BETON des PRODUITS d'ETANCHEITE

Géométrie des ouvrages

Les raccordements de l'étanchéité aux ouvrages en béton devront respecter les règles suivantes :

a) le raccordement ne devra pas entraîner de contraintes dangereuses pour l'étanchéité. On recherchera notamment des formes inclinées ou arrondies telles que la pression hydrostatique et le poids du revêtement appliquant le complexe étanche sur les parties rigides.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 22/22 25300 Pontarlier b) il ne devra pas y avoir de risque de cisaillement de l'étanchéité par suite du tassement du support par rapport à l'ouvrage. Le raccordement sol-béton sera parfaitement compact.

Sur le béton on disposera une couche d'accrochage précédée en tant que besoin d'un enduit hydrofuge.

Le raccordement se fera ensuite par soudage ou par collage. Un fer plat posé au pistolet pourra ensuite être mis en place.

ARTICLE IV.12 - PROTECTION de SURFACE des PRODUITS d'ETANCHEITE

IV.12.1 - Couches de protection

A l'exception des membranes métalliques et des chapes, les revêtements l'étanchéité de faible épaisseur nécessitent généralement une protection extérieure contre les chocs, les détériorations provoquées par l' homme ou les animaux, le soleil, etc ...

La protection pourra être constituée par un tout-venant d'une quinzaine de centimètres d'épaisseur reposant sur dix centimètres de sable fin. Elle ne comportera pas d'éléments fins susceptibles d'être entraînés par le courant, le batillage ou le marnage rapide de la retenue.

Les plantations de toute nature seront interdites sur les recharges.

Cette protection ne peut être mise en place que sur des pentes faibles, inférieures ou égales à 1/2 ou 1/3 selon la nature du support, la qualité de la recharge et la vitesse du courant.

IV.12.2 - Autres protections

Protection thermique

Destinée généralement à protéger les revêtements bitumineux, elle est constituée le plus souvent par une couche de peinture claire ou de peinture métallique.

Protection antibatillage

Si l'action du batillage sur une couche de couverture est à craindre, celle-ci sera protégée par une couche de matériaux descendant sous l'eau à une profondeur suffisante.

La nature et l'épaisseur de la couche seront fonction de la profondeur de l'eau et de l'intensité du batillage.

Protection des films contre le vieillissement

La protection des films contre le vieillissement est notamment assurée par une couche de protection.

Les parties du film exposées au soleil peuvent aussi, dans certains cas, être protégées par un autre film opaque qui sera changé périodiquement en fonction de son vieillissement.

Cabinet d’Etudes ANDRE 4 CCTP.doc 12 , rue Jean Mermoz Page 23/22 25300 Pontarlier ARTICLE IV.13 - EPUISEMENTS

Les épuisements font partie de l'entreprise quelle que soit l'importance de la hauteur de la nappe aquifère et quel que soit l'ordre d'exécution des travaux. les prix du bordereau tiennent compte de tous les frais d'épuisement.

ARTICLE IV.14 - DEMOLITIONS

Les démolitions de maçonneries de toute nature sont limitées à ce qui est strictement indispensable à l'exécution des travaux.

ARTICLE IV.15 - POSE des TUYAUX

Le tuyau doit porter sur tout le corps et non seulement sur la bague. A cet effet, des séries de chambres devront être ouvertes dans le fond de la fouille au fur et à mesure de l'avancement du travail pour le logement de la bague.

Chaque fois qu'il y a lieu de recourir à des épuisements pour assainir la fouille et consolider le lit de pose, en raison d'instabilité du sol aquifère et des risques d'affouillement par des eaux incluses, l'Entrepreneur, outre les dispositions prévues à l'article 38 du fascicule n_ 70 du C.C.T.G. pour l'exécution des drains, doit placer sous les canalisations ou l'ouvrage du gravier 8/25, l'épaisseur sous la génératrice inférieure du tuyau doit être supérieure à 0,20 m.

ARTICLE IV-16 - TRAVAUX PRESENTANT des DIFFICULTES SPECIALES -

Lorsqu'en cours d'exécution l'Entrepreneur estimera qu'un travail présente des difficultés spéciales non prévues au présent Cahier des Clauses Techniques Particulières, il devra sous peine de forclusion, en présenter l'observation écrite au Maître d'Oeuvre dans un délai de cinq jours, et demander la constatation contradictoire des quantités et natures d'ouvrages sur lesquelles porteraient ces difficultés, sans toutefois que cette constatation puisse préjuger de la suite qui sera donnée à l'observation de l'Entrepreneur.

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